Description
Connaissez-vous la poétesse Alejandra Pizarnik, née en 1936 à Buenos Aires ? Éprise de ses
écrits, j’ai passé l’été à lire et relire ses poèmes – avant de les murmurer au micro. Des mots poignants, qui laissent de la place aux émotions, à la soif de sens, au désir de beauté. Des mots qui, dans le même temps, serrent le cœur et l’ouvrent grand au vertige du cosmos.
Pour cet épisode, restant dans la logique de la saison 4, dans l’optique yin yang, je vous propose en dialogue la prose d’un poète actuel, qui est aussi le chanteur du groupe « Feu! Chatterton » : Arthur Teboul. La dimension onirique de ses textes semble tomber à pic pour cette conversation poétique, au-delà de l’espace et du temps.
Il y a aussi des échos entre les thématiques abordées par Alejandra et Arthur. Une forme de nostalgie peut-être, qu’ils attrapent chacun à leur manière. La tristesse, l’absurdité de la vie, le poète en accuse réception, pour mieux les esquiver. Il propose une poésie de la nonchalance, comme une manière irrévérencieuse de résister. Et les chagrins semblent alors s’alléger.
Quand novembre nous enferme dans sa grisaille, dans les phrases lumineuses de ce duo, je trouve des amis, des alliés, des âmes avec qui passer quelques douces minutes. Écoutez-les !
Fermez les yeux...
... Laissez cette poésie caresser votre joue.
“La poésie ne s’enseigne pas, elle s’écoute, se vit et s’en va”.
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Conception et lecture : Mathilde VERMER
Enregistrement et Montage : Mickaël GIUNTA
Design graphique : Adèle LAPARRA
Accompagnement podcast : Caroline FRANQUET
Diffusion réseaux sociaux : Cynthia BAILLY
PHOTO : “The moon from Beirut, Lebanon”, Myriam Boulos, Magnum Photos, 2020
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