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#28 - Des visiteurs ! Venus d'ailleurs ! cover
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L'Horreur Du Dimanche

#28 - Des visiteurs ! Venus d'ailleurs !

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1h49 |26/05/2024
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L'Horreur Du Dimanche

#28 - Des visiteurs ! Venus d'ailleurs !

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1h49 |26/05/2024
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Description

Cette semaine, on parle d'horreur venue d'ailleurs !


Les films de l'épisode  :

- 3'30" Us [Jordan Peele]

- 26'05" They Look Like People [Perry Blackshear]

- 45'03" Come True [Anthony Scott Burns]

- 69'14" Event Horizon [Paul W. S. Anderson]


Et dimanche dernier alors ? (101'36'') :

- Camille déconseille le spectacle d'Anne Roumanoff auquel elle a assisté (si si pour de vrai).

- Lola a assisté au concert de Ladaniva au Bataclan et c'était bien !

- Thomas a vu Monkey Man de Dev Patel, pas mal non plus.

- Léo recommande d'écouter Problem Patterns, un groupe de punk engagé.


⚠️ Attention aux spoilers ⚠️


Réalisation et musique : Brice Thierion

Identité visuelle : Noah Ballul


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ah, vous êtes là !

  • Speaker #1

    Bouh !

  • Speaker #0

    Surprise ! C'était ça la nouvelle accroche !

  • Speaker #1

    On passe de frissons mous aux frissons moyens.

  • Speaker #2

    Je pense qu'il y a eu des crises cardiaques.

  • Speaker #0

    Bonsoir et bienvenue dans l'Horreur du Dimanche, le podcast venu d'ailleurs qui écoute les grands anciens, le podcast français indépendant fait par des amateurs qui se prennent pour des pros, mais le podcast de référence quand même. au cours duquel nous parlons de cinéma d'horreur en toute détente, évidemment. C'est également, je le rappelle, le podcast du Frisson Mou.

  • Speaker #1

    Ouh ! Mais tu l'as déjà fait, du coup ?

  • Speaker #0

    Ben non, c'était l'accroche, en fait. Il y a l'accroche, il y a la pré-accroche. Enfin bref, bon, c'est pas grave. C'est pas grave. On la coupera, Brice. Bon, alors, la dernière fois, il y avait deux invités, et je remercie l'équipe de m'avoir adressé l'ensemble de ces doléances. Alors, cette semaine, j'ai voulu vous ménager. Il était donc grand temps de nous retrouver entre nous pour enfoncer, comme à notre bonne vieille habitude, quelques fines portes en agglomérée déjà grande ouverte autour d'un thème simplet. D'ailleurs Lola Brice, en parlant de portes, il va falloir les barricader un peu. Ça suffit de laisser entrer des inconnus, fans de BD en plus, dans votre salon. Thomas nous vole notre temps de parole, m'a dit Léo. Nous vole notre temps de parole, m'a dit Léo.

  • Speaker #1

    Il nous vole notre temps de parole.

  • Speaker #0

    Et Brice m'a dit que Manon avait failli lui piquer son boulot. Non mais, ouais non, stop. Alors vous l'avez compris par ce trait d'humour absolument désopilant, même à l'échelle de notre petite organisation, il est facile de se laisser contaminer par la cinéphilie toxique, voire par la fachosphère, tant le climat politique ambiant, et puis en fait-il écœurant.

  • Speaker #2

    Je vois pas pourquoi tu dis ça. Tout va bien.

  • Speaker #0

    Mais tout va bien. Non mais ça balance. Ça balance. Alors, pas de politique dans mon cinéma, non non non. Cette semaine, on va parler d'altérité, d'étranges venues d'en haut, d'en bas, de l'intérieur, enfin d'ailleurs. d'étrangers venus d'ailleurs. Je précise que toute ressemblance avec des personnages ou des situations réelles est entièrement fortuite. Camille, ça va Camille ?

  • Speaker #2

    Oui, ça va très bien.

  • Speaker #0

    Tu nous as encore choisi un film totalement raccord avec le thème.

  • Speaker #2

    Oui, parce que l'étranger, c'est quand même nous.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    C'est beau.

  • Speaker #2

    L'autre, c'est moi et compagnie. C'est beau.

  • Speaker #0

    Léo, elle, Lélé, ça va ? Oui,

  • Speaker #1

    ça va.

  • Speaker #0

    Il paraît que tu t'es trompé de film. Au lieu de choisir une purge, tu as choisi un bon gros bousin. OK, merci. Et Lola, Lola Stiko, ça va ?

  • Speaker #3

    Bonsoir !

  • Speaker #0

    T'es en mode monomaniaque d'un seul réel en ce moment. À la technique, on fait coucou à notre étoile du rock, à l'homme qui venait d'ailleurs, notre Briggy Stardust, notre Fabrice Brony, c'est David Bowie en moins cher, vous l'avez. Brice, ça va Brice ?

  • Speaker #3

    Fabrice Brony,

  • Speaker #1

    j'ai observé sur vous.

  • Speaker #0

    L'horreur du dimanche épisode 28, c'est parti. Non, non, non. C'est là que vous allez mettre 5 étoiles sur les applications de podcast.

  • Speaker #2

    L'homme sandwich, le retour.

  • Speaker #0

    C'est bon, c'est fait. L'horreur du dimanche épisode 28, c'est parti, c'est maintenant. Et on commence avec le film sélectionné par Lola. Lola, quel est ce film ?

  • Speaker #3

    Oui, alors moi, dans la catégorie menaces venues d'ailleurs, j'ai nommé Les pauvres avec Us. Sous-titrage Société Radio-Canada Quel beau fade-out, le bruit. C'est magnifique. Us un petit film pas trop connu, je ne sais pas si vous en avez entendu parler.

  • Speaker #0

    Oui, les

  • Speaker #3

    Us The Jordan Pill qui est sorti en 2019, film américain. De quoi ça parle Us Ça parle de la famille Wilson, composée d'Adélaïde Wilson, qui a le surnom de Adi pendant tout le film. qui est jouée par Lupita Njongo, une grande actrice, qui d'ailleurs a eu une récompense je crois pour ce rôle. Gabe le mari, qui est joué par Winston Duke. Jason le fils cadet, qui est joué par Evan Alex. Et Zora, l'aînée, qui est jouée par Shahadi Wright Joseph. Euh... Voilà, donc ça c'est la famille Wilson qui part en vacances dans leur maison familiale à Santa Cruz sur la côte californienne. Adi, Gabe et les deux enfants. décide donc en arrivant de partir à la plage rejoindre des amis, Kitty et Josh, qui sont d'ailleurs joués par, entre autres, la grande Elisabeth Moss, qu'on avait déjà vue dans The Handmaid's Tale, Invisible Man récemment, moi j'adore cette actrice, et Tim Heidecker. qui est un peu moins connu.

  • Speaker #0

    Ouais, ils ont des super rôles.

  • Speaker #3

    Voilà, oui, oui, c'est la famille d'amis qui ont deux jumelles insupportables. Adi, la mère, elle n'est pas à l'aise car on le voit dès le début du film qu'en 86, alors qu'elle était petite, à la fête foraine de Santa Cruz, sur cette même plage, elle a vécu un trauma en se perdant quelques minutes dans une sorte de palais des glaces, un peu horrifique. où elle a aperçu, on pense, son double.

  • Speaker #2

    C'est un autre film.

  • Speaker #0

    Le summum de la terreur.

  • Speaker #3

    Bref, elle sent que quelque chose cloche et le soir en rentrant dans leur maison, elle en parle à Gabe direct et elle lui dit qu'elle veut partir, rentrer chez eux. Sauf que c'est trop tard. Jason, le plus petit, vient les voir et leur dit Il y a une famille dans l'allée. Voilà pour le petit résumé.

  • Speaker #0

    Ah tu t'arrêtes là ? Ah ouais ok.

  • Speaker #1

    Je ne veux pas spoiler.

  • Speaker #3

    Je ne veux pas vous dire tout le film.

  • Speaker #2

    On va spoiler dans 5 minutes.

  • Speaker #1

    On n'en parlera pas tout de suite. 5, 4, 3,

  • Speaker #3

    2,

  • Speaker #1

    1.

  • Speaker #3

    Comme disait Thomas, oui je suis un peu en mode monomaniaque en ce moment. Mais en plus ce n'est pas vrai parce que j'ai juste revu Get Out il n'y a pas longtemps et puis il n'a fait que trois films donc c'est facile d'être monomaniaque de Jordan Peele. Ça va. C'était pour te mettre un petit coup de pelle là. C'est son deuxième film du coup. Évidemment après le génial Get Out, comme je viens de dire, qui est sorti deux ans avant. Jordan Peele, il faut savoir qu'avant tout il est acteur et humoriste. Et qu'après il a décidé de passer derrière la caméra. Et il a eu raison, on le remercie parce que vraiment il a fait...

  • Speaker #0

    3 très bons films ça fait pas l'unanimité au sein de je ne m'adresse pas aux haters de Jordan et il y en a moi j'aime bien aussi je suis d'accord mais c'est vrai qu'il n'est pas salué par tout le monde

  • Speaker #3

    Bon, tu vois, tu me l'apprends, je n'étais pas au courant. Je pensais qu'il faisait un peu l'unanimité dans le film d'horreur contemporain, mais bon, ok. En tout cas, voilà, le côté humour, c'est assez important parce que moi, je trouve qu'il y a beaucoup, beaucoup de scènes, notamment Get Out et Us, qui, moi, me font beaucoup, beaucoup rire. Et c'est un truc qu'on voit... Qu'on voit dans les films d'horreur, mais là, c'est l'humour utilisé autrement. Ce n'est pas l'humour parce que le film est un peu risible et peu crédible. C'est vraiment drôle.

  • Speaker #0

    Tu peux dire que ce n'est pas un mec enfermé dans les chiottes de chantier ?

  • Speaker #2

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    C'était que ça, oui.

  • Speaker #0

    Oh, ben attends, ça va. On ne peut pas rigoler un peu, là.

  • Speaker #3

    Et donc oui et oui un stand un peu pure people, j'avais super envie de vous le dire, mais c'est le mari de Chelsea Peretti qui joue Gina dans Brooklyn Night Live. Ah ! Et voilà.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Moi aussi j'aime bien ouais. Et t'es en Jordan Peele ?

  • Speaker #3

    Ouais.

  • Speaker #1

    Ah ok.

  • Speaker #3

    Et bah voilà. Mais non mais ça n'a rien à voir avec Us sinon c'était juste. Camille n'a pas vu Brooklyn Night Live.

  • Speaker #2

    Non non. Exactement je suis...

  • Speaker #1

    C'était un perso très stylé et très badass.

  • Speaker #3

    Ouais, et un super personnage féminin. Donc, revenons à Us et à Jordan Peele, qui pour moi, c'est un très bon réal. On parlait de Nope, que j'avais vu, qui est plus SF, mais que je vous conseille parce que c'est très bien aussi. Et donc, comme je disais, il a une place un peu particulière dans l'horreur contemporaine, parce que moi, je trouve qu'il a amené quand même un nouveau regard sur le genre, avec un vent de modernité. Et voilà, il a introduit les problématiques raciales et sociales qu'on n'avait pas l'habitude de voir traitées de cette manière. Moi, je trouve.

  • Speaker #0

    Ouais, et alors que tu... Avance des théories tout à fait intéressantes pendant que Brice dépose une fêta avec grande précaution. Tenez à le voir parce que c'était difficile de se focaliser sur ce que tu étais en train de dire.

  • Speaker #3

    J'ai vu que vous n'étiez pas très intéressé par mon propos extrêmement.

  • Speaker #0

    On se demandait tous s'il allait se brûler ou pas. Donc oui, tu disais qu'il a amené un nouveau regard, c'est ça ?

  • Speaker #3

    Exactement, un nouveau regard. Et surtout, chose que j'aime beaucoup qui est dans Us aussi, c'est qu'il n'a pas peur d'annoncer directement tout le déroulé du film au bout de deux minutes. On l'avait vu dans Get Out et effectivement, il le fait dans Us et ça ne gâche pas du tout le visionnage du film parce que déjà, en général, il a des actrices qui portent avec brio ses films et le scénario est... Il est quand même très bien écrit. Et donc voilà. Il ne s'embarrasse pas non plus. Ça, c'est un truc très bien. Il n'a pas peur de faire survivre les héros à la fin de ses films. Ce n'est pas un truc où il se dit, il faut absolument en tuer un. Donc voilà, je trouve ça très bien. Us, ça sort pendant l'ère Donald Trump aux Etats-Unis. Et je pense que ce n'est pas pour rien. Parce qu'à ce moment-là, le camp démocrate fait son retour en force avec des slogans socialistes pour la campagne des primaires américaines. Et Us va venir mettre en avant une famille noire américaine plutôt aisée, donc on comprend que le rêve américain, là, semble à peu près à portée de main de tout le monde, peu importe ses origines. Jordan Peele annonce d'emblée qu'il ne va pas trop, contrairement à Get Out, se pencher sur les discriminations raciales, mais plutôt sur la lutte des classes. Il va aussi parler du racisme, évidemment, mais moins que dans son premier film. Us ça signifie évidemment nous mais aussi... United States. Est-ce que quelqu'un l'avait ?

  • Speaker #0

    Non, moi non plus.

  • Speaker #1

    Oh my God.

  • Speaker #3

    Donc ça va quand même parler de problèmes spécifiques des Etats-Unis et de leur histoire. C'est un film qui est très métaphorique. Contrairement à Get Out, ce qui est différent, moi je l'aime beaucoup, mais après vous en parlerez, mais effectivement, ça ne se ressemble pas. Donc les reliés c'est comme ça que sont appelés les doubles dans Us. Ils sont fous et incapables de parler, sauf Red. Je n'ai pas précisé, mais en fait, chaque acteur, Is, a deux rôles. Donc les reliés, ils ont été laissés à l'abandon dans des souterrains créés par les classes supérieures, on nous le dit dès le début. Et tout ce que vivent leurs doubles au-dessus, eux le vivent aussi, mais de manière plutôt cauchemardesque. Red, qui est le double d'Addy, seul opprimé, doué du langage, va créer une révolution sociale en faisant sortir tous les reliés à la surface afin de tuer les classes dirigeantes, car, je cite, c'est notre tour d'être en haut. Je vous disais que le film ne parlait pas trop de racisme, mais il s'est quand même évoqué parce qu'on parlait de la famille blanche de Kitty et Josh, qui sont les amis un peu forcés parce qu'ils sont plus riches qu'eux et ils le font savoir sans arrêt, ils sont extrêmement condescendants. En fait, ils ne les aiment pas trop. C'est vraiment des potes de vacances.

  • Speaker #0

    C'est vraiment les nouveaux riches américains.

  • Speaker #3

    très alcoolique et d'ailleurs c'est assez chouette parce que cette famille va se faire massacrer hyper rapidement par leur double, donc leur relié à eux qui est un sort qui est plutôt d'habitude réservé aux personnages noirs dans les films d'horreur et donc voilà sur une chanson des Beach Boys, c'est très très bien et voilà, il y a énormément on pourrait parler d'Us pendant très longtemps je vais pas le faire parce qu'il y a beaucoup de choses il y a une piste de De l'histoire amérindienne aussi, avec justement les combinaisons rouges des reliés. Il y a beaucoup d'éléments religieux avec le verset 11.11 qui est présent partout dans la Bible. Et évidemment, il y a beaucoup de références cinématographiques. Vous avez tous vu Shining, Freddy. Et Camille, tu en parlais en off, mais il y a un côté un peu Shyamalan dans le scénario. Et voilà, on a aussi le lapin blanc de Lewis Carroll, il a dissopé des merveilles, il a traversé du miroir, tout ça. Enfin, il a... C'est peut-être un peu son défaut, c'est d'avoir peut-être voulu mettre beaucoup de choses, mais c'est le seul truc que j'ai trouvé moi à dire... Je parlerai pas du twist final parce que ça remet en question tout ce que je viens de dire. Bah on peut, on peut. Bah... C'est dommage parce que le film est très très complet et le twist n'est pas forcément...

  • Speaker #1

    Ce n'est pas hyper important pour...

  • Speaker #3

    Voilà, je pense qu'on peut profiter du film complètement sans ce twist.

  • Speaker #1

    Et nous, on peut en parler sans divulguer le twist.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est dommage de gâcher et de divulgacher tous les films et pas celui-là, mince. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #2

    Alors attention, spoiler, vous voyez, ils ne peuvent pas se retenir.

  • Speaker #0

    Non, mais moi, tu disais que tu le trouvais très très bien écrit le film. Moi, c'est le seul truc que je lui reproche. J'aime beaucoup le film, attention. Et d'ailleurs, il y a plein de haters de Jordan Peele, je ne comprends pas bien. Non mais en fait, tu vois, il fait des films qui sont vraiment pas mal. C'est beau, c'est en général, il choisit. Il y a un casting qui est toujours assez agréable à voir. Il y a des situations qui sont vraiment... Enfin je sais pas, qui sont vraiment aussi politiques, qui questionnent un petit peu, qui sont un peu politiques. Et puis il y a toujours des pay-offs hyper satisfaisants. Il a pas peur de, je sais pas, de montrer un peu de gore et tout. Enfin moi je sais pas, je suis toujours très content d'aller voir un film de Jordan Peele. Enfin en tout cas les trois qu'il a fait, j'ai jamais été réellement déçu. Le seul truc dans Us, c'est que je trouve que l'idée est très très bonne. Et qu'il y a une vraie première partie que je trouve super forte, notamment avec la scène de Home Invasion. où la famille Wilson est donc attaquée par leur double maléfique. Cette scène est incroyable de tension et elle est assez bien composée. J'aime beaucoup la manière dont elle se déroule. C'est la troisième fois que je vois le film et je suis toujours un peu captivé par ce moment là. Mais par contre, je trouve qu'il tombe dans la deuxième partie du film dans une espèce de surexplication du truc, du dispositif qui n'est pas nécessaire. Tu vois, avec notamment... la scène qui se veut un peu belle de combat final entre les deux personnages incarnés par Lupita Nyong'o c'est joli la danse quand même je trouve que c'est un peu too much il y a un peu trop de surexplications tu as une surexplication du twist aussi qu'on avait très bien compris c'est ce que je reproche un petit peu à Us mais d'un autre côté je le trouve plus intéressant en termes de d'idées et d'ambition je trouve plus intéressant que Get Out et voilà c'est bizarrement celui de Safi Nmou que je préfère,

  • Speaker #3

    j'ai bien aimé Naupe mais c'est pareil j'étais un peu réservé après il fait comme je disais vraiment Jordan Peele à chaque fois il explique son film et c'est un truc qui est dans le scénario, enfin tu vois c'est pas un truc en mode il nous prend pour des idiots genre au cas où vous avez pas compris c'est vraiment un truc qui est dans ses films d'ailleurs c'est ce que je sens pas du tout comme et moi c'est pour ça que c'est pas quelque chose qui me dérange ouais je suis assez d'accord mais moi sur la fin après

  • Speaker #1

    Tu parlais de la dimension sociale du film. Moi, j'ai commencé à comprendre, je pense, au deuxième visionnage. En vrai, c'est un film, je pense que, déjà, on n'a pas tous les apports culturels et d'actualité américains, évidemment. Et du coup, je pense qu'il y a plein de choses qu'on ne perçoit pas au premier abord et qui sont plutôt compliquées à voir en tant que personne qui n'habite pas aux Etats-Unis et qui n'est pas raciste en plus. Je parle pour mon cas, en tout cas. Et du coup, je sais que le premier visionnage, ça avait été assez cryptique. Je n'avais pas tout à fait compris. Au deuxième, je pense que j'ai mieux compris l'aspect critique sociale. Et là où Get Out, comme tu disais tout à l'heure, est assez clair sur ce qu'il veut mettre en avant. et le message est assez limpide et hyper efficace. Là, c'est beaucoup basé sur une métaphore, et en vrai, quand t'as pas les clés de compréhension, c'est un peu compliqué. Après, moi, ça n'a jamais rien enlevé à l'appréciation du film, c'est que dès le premier visionnage, même si j'avais, on va pas se le cacher, rien compris, j'ai quand même adoré le film, parce que, c'est toi qui disais sur le procédé de Home Invasion, c'est pas un retournement complet du Home Invasion, mais en fait, il reprend plein de codes. pour en faire complètement autre chose ou pour le mettre en scène de façon hyper intéressante avec des choses que t'as pas forcément vu et qui te surprennent et ça ça a été hyper efficace pareil sur le côté comic relief moi je trouve ça incroyable et à chaque fois ces films c'est jamais envahissant le côté comique où t'es jamais en mode ah bah c'est dommage là tu viens de casser une scène qui était forte émotionnellement non c'est toujours bien placé et ça marche mais de ouf déjà c'est pas Iron Man

  • Speaker #0

    C'est pas Avengers quoi. Ouais,

  • Speaker #1

    non mais vraiment trop fort, ça se sent que c'est quelqu'un qui est comique à la base, en fait il sait où les placer.

  • Speaker #0

    Ouais, il a un bon rythme.

  • Speaker #2

    Ouais, pareil, j'ai beaucoup aimé ce film. Tu ne l'avais pas vu toi ? Non, je ne l'avais pas vu. J'y ai beaucoup moins vu en critique sociale, c'est pour ça que je voulais attendre que tu nous en parles pour comprendre un peu mieux, parce qu'effectivement je trouve qu'il est quand même... En fait ce qui est un peu étonnant, c'est qu'il place plein de billes, un peu en disant Ça c'est important, ça c'est important. Effectivement, rien que le titre US, à un moment donné, il y a un dialogue entre Lupita Nyong'o et elle-même, où elle dit Mais qui êtes-vous ? Nous sommes des Américains. Enfin, tu vois, c'est quand même des choses assez importantes. Et en même temps, je trouvais que ça manquait un tout petit peu d'explication, parce que c'est un peu frustrant, tu vois, d'avoir comme des petites billes et de ne pas avoir tout le collier, quoi, le pêche, là.

  • Speaker #3

    C'est peut-être là où, effectivement, il y a beaucoup de choses.

  • Speaker #2

    Exactement. Par contre, moi j'aime beaucoup l'idée, et je trouve qu'il est quand même très fort aussi pour créer des personnages auxquels tu t'attaches. La famille, elle est géniale. Vraiment, il y a un truc très bien.

  • Speaker #3

    J'ai pensé à toi, parce que toi, tu n'aimes pas trop les enfants dans les films d'horreur. Ceux-là sont géniaux.

  • Speaker #2

    Ils sont géniaux. Ils ont des frères rôles. Ils sont super bien exploités, et leurs doubles font très très peur. Moi, j'ai trouvé ça très fort là-dessus. Je me suis posé la question aussi de savoir si ce n'était pas... Alors je pense que évidemment il y a du politique mais il y a aussi j'ai l'impression une espèce de questionnement sur les archétypes des personnages noirs dans le cinéma américain. Enfin moi c'est comme ça que je l'ai interprété donc si tu as trouvé c'était pas ça. En gros tous ils ont de face un côté très violent, sauvage que les afro-américains. Dans le schéma duquel certains afro-américains ont été beaucoup décrits et relatribués. Exactement. Et puis tu vois même tous les discours politiques qu'on entend en France sur l'ensauvagement. Et donc leur double représente ça. Et en même temps, il y a toute la question de la parole aussi, avec son personnage à elle, qui n'arrive pas à dire. Et je trouve que c'est très beau sur la question afro-américaine. Voilà. Une grande spécialiste des Etats-Unis.

  • Speaker #1

    Je me dis peut-être que des personnes américaines et afro-américaines ont peut-être mieux compris ce film que nous.

  • Speaker #2

    Je pense qu'il y a beaucoup de références.

  • Speaker #3

    Oui, il y a tout un contexte social que nous, on n'a pas forcément... On n'a pas le même, et puis on n'a pas la même histoire que les Etats-Unis. Mais c'est vrai qu'il y a beaucoup de choses. Et rien à voir, mais je voulais revenir sur un procédé quand même que moi, je n'avais jamais vu, mais qui me fait très peur, c'est du coup, Red. Donc le double maléfique de la mer qui est la seule qui peut parler, on le comprend avec le twist, elle parle en aspiration.

  • Speaker #2

    Et ça,

  • Speaker #3

    ça fait super peur. Et vraiment, moi j'ai essayé sur mon canapé et ça m'a fait peur.

  • Speaker #1

    Vas-y resta, il a vite fait.

  • Speaker #2

    Ah ça fait trop peur ! On dirait une asphatique bonjour ! En pleine période de pollen c'est compliqué !

  • Speaker #3

    Mais ça c'est tout con,

  • Speaker #2

    parce que c'est pas du tout,

  • Speaker #3

    il n'y a pas d'effet de post-prod ni rien.

  • Speaker #1

    Et du côté dérangement il passe trop bien, comme tu dis il n'y a pas d'effet spécial particulier mais t'es hyper dérangé par le reflet obscur de cette famille.

  • Speaker #2

    Et puis moi l'enfant, le dernier. Oui,

  • Speaker #1

    c'est avec Pluto.

  • Speaker #2

    Ah là là, ça fait très peur. Et il y a plein de trucs au niveau du son. Oui,

  • Speaker #1

    des petits bruit de bouche, des petits tic-tacs.

  • Speaker #2

    Il joue beaucoup sur les bruitages. Non, non, c'est très bien.

  • Speaker #1

    La perte d'acteur et d'actrice, elle est incroyable.

  • Speaker #2

    Et c'est un bon film de divertissement, parce que je pense que pour les personnes qui ont peur des films d'horreur, ça reste un film comme ça.

  • Speaker #1

    Grâce au Comic Relief.

  • Speaker #3

    Mais je pense que Jordan Peele, et c'est pour ça que je le trouve très doué dans les films d'horreur qu'on fait maintenant, c'est qu'il fait des vrais films d'horreur. où il dit plein de choses intéressantes et qui en plus c'est tu peux quand t'as pas l'habitude regarder ça et te dire ah ok peut-être que j'aime bien les films de raf exactement y'a pas de gros screamers c'est ok quoi ouais et puis enfin un film où on chie sur la domotique ça j'aime bien l'espèce

  • Speaker #0

    de parodie de Google Home de Alexa pull the police play fuck the police by N.W.A trop bien c'est tous ces petits moments comme ça qui sont très réussis je trouve oui

  • Speaker #3

    Et puis d'avoir pris Elisabeth Moss, j'oublie tout le temps qu'elle est dans ce film.

  • Speaker #0

    Ouais, très très bon rôle. Elle n'a pas beaucoup de temps d'écoute.

  • Speaker #1

    Non, pas vraiment.

  • Speaker #3

    Mais c'est là où je me dis qu'elle sait vraiment tout jouer cette meuf. Elle est très très bien. Voilà pour Us.

  • Speaker #0

    Non mais ok, c'est marrant parce que je vous écoute parler tout ça. J'ai l'impression que... Enfin moi c'est bizarre parce que d'habitude je ne suis pas le plus... Je ne suis pas le plus finot des spectateurs. Quand je regarde un James Bond...

  • Speaker #2

    Mais par rapport à vous, qu'est-ce que tu vas dire ?

  • Speaker #0

    C'est juste que moi, j'avais l'impression d'avoir capté le film assez vite. Et d'ailleurs, j'étais gêné par le fait qu'il en remette 10 000 couches à la fin et je me disais c'est con, il est en train de me surexpliquer un truc qui est assez obvious dans le côté il y a ceux qui vivent en haut, il y a ceux qui vivent en bas. C'est plutôt... schématiquement, tu vois, c'est plutôt assez clair.

  • Speaker #2

    Mais moi, je n'ai pas compris le truc de ils se donnent la main

  • Speaker #3

    Oui, on n'en a pas parlé, mais en 1986, aux États-Unis, il y avait Hands Across America qui était un vrai mouvement. C'était une assaut contre la faim et la pauvreté dans le monde. Et il y a vraiment des gens de la côte californienne jusqu'à la côte atlantique qui se sont donné la main. et du coup je pense que il a utilisé ça,

  • Speaker #0

    c'est vrai que j'en ai pas parlé ça a d'ailleurs marqué la fin de la pauvreté et de la fin dans le monde sur bol de riz faites des chaînes humaines pour la pauvreté c'est expliqué par le fait que c'est le dernier truc qu'elle voit avant de après je vais spoiler et puis qu'elle reproduit ce truc tu vois voilà je spoilé

  • Speaker #1

    Non mais là c'est pas un énorme spoil dans le sens où le film repose pas dessus Là on a rien dit sinon ? Vous avez peut-être deviné Vous voulez qu'on vous le dise ? Non,

  • Speaker #3

    ça repose pas mais comme je l'ai dit ça annule ce que j'ai dit quant aux classes sociales Oui C'est plus les mêmes positions Voilà, c'est fini

  • Speaker #0

    Brise coupe générique Et ben ouais c'est bien Regardez-le, vous l'avez peut-être déjà vu. Oui, on n'a pas dit la musique qu'on a entendue, c'est Michael Abels. C'est lui qui fait tous les scores des films de Jordan Peele. C'est trop bien.

  • Speaker #1

    Brice valide.

  • Speaker #0

    Tu valides ? Brice Lazic. C'est pour un autre épisode. On va passer au film d'après qui est celui que j'ai sélectionné. Et le film que j'ai sélectionné, c'est They Look Like People.

  • Speaker #3

    Tout ce que vos ennemis placent dans votre chemin, les traîtres, les liens, les poissons, vous dévouez et vous devenez plus fort. Vous êtes invincible. Ceux qui essayent de vous blesser vous tournent en silence et vous vous battez. Pour quelles raisons peuvent les gens faire pour guérir une montagne ?

  • Speaker #0

    arrête ça me trigger je te jure ça me fait un truc they look like people comme l'a soufflé Léo le camarade le camarade Léo film américain sorti en 2015 premier long métrage d'un certain Perry Blackshear donc cinéaste américain parangon du film indépendant hum qui sera le réalisateur également de ces deux prochains films qui sont sortis. Donc The Siren, qui n'est pas très, très bon. Et deux, When I Consume You, qui est très bien, sorti en 2021. J'avais trouvé très bon. Donc le film met en scène un cast d'illustres inconnus. MacLeod Andrew, qui joue le personnage de Wyatt, c'est le seul qui a une page de Wikipédia. Il y a un...

  • Speaker #2

    On n'en a pas non plus.

  • Speaker #1

    Mais comme toi Thomas en fait.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #3

    On en a bientôt une moi je pense. Qui veut l'écrire ?

  • Speaker #1

    C'est ça la question.

  • Speaker #3

    Diane le croit.

  • Speaker #0

    Avec que des fake news. On retrouve également, je les cite parce qu'ils sont dans tous les films, enfin dans tous les films du réalisateur, Evan Dumouchel. qui joue le rôle de Christian, Margaret Ing, Drake, qui joue le rôle de Mara. Alors, pour vous faire un résumé du film, Christian est un New Yorkais, blanc, cis, hétéro, incel, sur les bords. Alors qu'une bouteille de Prosecco est sauvagement débrouchonnée. Et donc Christian vit sa vie de merde entre open space, basic fit et métro bondé.

  • Speaker #1

    C'est sac ! Faites quelque chose !

  • Speaker #2

    Ah bah écoute, ils sont offerts en même temps donc…

  • Speaker #0

    Pour combler l'immense vide existentiel qu'il contemple au quotidien, il écoute du renforcement positif débile en ASMR et surtout n'hésite pas à accueillir Wyatt. son ancien pote de lycée en voie de clochardisation. Nos deux amis renouent, s'échangent des conseils en séduction, dignes des plus grands pick-up artistes, et s'organisent en colloque dans le T1 de Christian. Mais Wyatt débloque un peu. La nuit, il décroche son téléphone pour parler avec la voix de Secret Story qui l'avertit d'une invasion, d'un combat mystique opposant les humains à des envahisseurs possiblement aliens. dont l'arrivée est par ailleurs annoncée par des bruits de mouches à merde. Le jour, il dévalise le Leroy Merlin local pour se préparer au combat. Cette douce folie va lentement tirer nos deux protagonistes vers le bas et surtout entrer en conflit avec les ambitions sexo-professionnelles de Christian. Peut-être jusqu'au drame.

  • Speaker #2

    J'aime bien ce film.

  • Speaker #0

    J'adore ce film. Donc vous l'avez compris, They Look Like People, c'est le stéréotype du film indé que j'aime bien. Alors il en possède tous les atours, il y a peu d'acteurs et d'actrices, peu de décors, absence quasi totale de CGI, il y en a une fois, et surtout une photographie qui a défaut d'être sublime et plutôt sympa. Un des grands points forts, pour varier je l'ai traduit en français, d'il ressemble à des gens, au-delà de son casting qui est relativement convaincant, c'est son point de vue, les personnages sont souvent cadrés de loin. dans leur ensemble, en intérieur comme en extérieur, comme observé par une tierce entité. Je note par ailleurs l'abord, et c'est là que je trouve le film brillant, non caricatural de la pathologie psychiatrique. Car si le personnage de Wyatt aurait pu être auprès de certains réalisateurs, aurait pu auprès de certains réalisateurs se voir affublé d'un entonnoir sur la tête pour plonger dans une folie meurtrière, il reste ici critique d'une pensée délirante qui lui échappe, raisonnable et indemne jusqu'à la fin du film, spoil de tout crime. La traditionnelle scène attendue du féminicide en cave est évitée. Barre-toi Waiyatou, je vais te faire mal. Alors que l'ensemble des éléments nécessaires à son bon déroulement est préalablement installé. Nos deux protagonistes sont seuls, ivres, dans une cave obscure. La cave est équipée d'un pistolet à clous. Christian est parti faire les courses. Il y avait tout pour faire la scène qui n'est pas faite. Même topo avec la scène de fin, sommet d'un suspense que je qualifierais de corrosif, sans en dire plus, sans spoiler. Allant à contre-courant des fins que nous avons toutes spoilées ici. Je vais même pour l'occasion, et ça sera la deuxième fois de l'épisode, ne pas vous la spoiler tant elle me semble unique.

  • Speaker #2

    Moi je peux le faire, je peux le faire.

  • Speaker #3

    Moi je me suis un pull.

  • Speaker #1

    Ah bah super !

  • Speaker #2

    Il y a deux jours.

  • Speaker #0

    Eh ben on spoil, mais ça se finit sur un câlin. Mais oui. Mais cela ne serait pas un épisode de l'horreur du dimanche sans le traditionnel point. Quelle bande de cons ces américains ! Le film est l'occasion de rappeler un certain nombre de non-acquis sociaux, cause it's a free country. Donc, ce wasp de Christian est viré de son boulot comme un mal propre, alors qu'il s'abrutissait à grands coups de renforcement positif, comme je le disais, en soulevant un maximum de fonte depuis sa précédente tentative de suicide qu'il a expédiée après une unique consultation chez le psy. Quelle bande de gros tarés. Et oui, quand on est un vrai gars, problème égale solution. D'ailleurs, je vais m'engager dans l'armée parce que je trouve que je suis encore un peu chochote.

  • Speaker #3

    Eh bah dis donc !

  • Speaker #2

    C'est vrai qu'il veut faire ça dans le film. Oui oui oui.

  • Speaker #0

    On notera également la prise en charge psychologique de Wyatt, totalement lunaire, système de soins effectivement inexistant, donc il rencontre son psy au bord d'un lac.

  • Speaker #2

    Ouais, on dirait une scène de deal en fait.

  • Speaker #0

    Ouais ouais ouais, c'est bien.

  • Speaker #1

    On va se demander si c'était vrai ou pas d'ailleurs.

  • Speaker #0

    J'irais même plus loin sur ce point car il semble que Wyatt, qui est au bord du mass murdering, qui est d'ailleurs encore une fois une problématique bien américaine, il a été en train de se faire un petit coup de Wyatt semble désigner pour cible tout ce qui va mal dans son entourage de la startupeuse Mara à son thérapeute flingué en passant par son insel de potes Christian on ne n'est pas fou mais on le devient quand on habite là-bas vraisemblablement voilà donc moi j'ai adoré moi j'adore ce film c'est la deuxième fois que je le vois je trouve qu'il dit énormément de trucs avec très peu de mots et voilà il est vraiment très intéressant ce film j'étais hyper surprise,

  • Speaker #1

    il y a un ton qu'on n'a pas du tout l'habitude de voir nous dans les films d'horreur. Très indé, effectivement, très dramatique. très dramatique et en même temps il y a plein de mystères c'est à dire que même la façon dont ils se retrouvent les deux copains c'est bizarre leurs interactions sont un peu étranges ils ont une logique qui leur appartient et je trouve qu'il y a une écriture des personnages vraiment géniale dans ce film parce qu'ils sont drôles, on se moque d'eux un peu ils font un peu pitié et tout et en même temps ils sont Très attachant. C'est très touchant. Et ils ont plein de complexités, plein de facettes. Mara aussi, c'est pas du tout juste le love interest classique, la proie qu'on veut choper. Elle est cool, elle est drôle aussi. Leurs interactions avec son mec... Peut-être mec, c'est marrant, enfin c'est chouette et en même temps...

  • Speaker #3

    C'est mara.

  • Speaker #0

    Oh, voilà, je l'ai.

  • Speaker #1

    Pardon. C'est le fait que je le répète. Et en même temps...

  • Speaker #0

    Comme ça tu dégages.

  • Speaker #1

    En même temps ce qui est hyper marrant, enfin ce qui est chouette c'est que quand il y a de l'horreur... c'est fort la scène de fin et même toutes les petites scènes où d'un seul coup il y a la musique qui arrive et tu vois à un moment donné il est dans la chambre et il le voit son pote il voit son visage debout et tout c'est bizarre je trouve que ça retranscrit bien la paranoïa que tu peux avoir avec certaines maladies mentales ça m'a fait penser à Bug qu'on avait vu ensemble sur de la schizophrénie je pense qu'il y a des inspirations même avec le bruit des mouches à Nantes Donc il y a un équilibre qui est quand même bien fait, enfin bien trouvé.

  • Speaker #0

    Non, puis effectivement, tu vois, je le disais, il tombe pas dans le truc cliché du mec qui va se mettre à buter tout le monde. Il y a un certain nombre de scènes un peu obligatoires dans ce genre de film qui sont pas faites, en fait. Enfin, qui sont amenées, mais pas faites.

  • Speaker #2

    Et en même temps, il montre qu'il va pas le faire, tellement il est sur un toit, spoiler, parce qu'on le dit apparemment maintenant, et il vise des personnes avec son pistolet à clous. Oui. En fait, tout est cassé sur la représentation que tu peux te faire de Oh, comment le film va représenter ? Quelqu'un qui est en train de sombrer dans une maladie mentale non traitée, tu vois. Et il le fait pas. Et la relation entre les deux personnages... Bon, en vrai, ils se kiffent.

  • Speaker #1

    C'est de la bromance, quoi.

  • Speaker #3

    Oui, et Thomas aime beaucoup parler de bromance. D'ailleurs, ça m'avait pensé à Résolution. Camille, tu l'as pas vue ?

  • Speaker #0

    C'est mon côté masque.

  • Speaker #3

    De Aaron Mouret et Justin.

  • Speaker #0

    Benson Justin Timberlake effectivement vous connaissez d'autres Justin ? ah oui c'est bon ?

  • Speaker #2

    merci continue Lola je te laisse pas interrompre excuse moi je t'entends plus ah non je sais plus la bromance oui il y a une relation qui est hyper forte entre ces deux personnages parce que à ce moment de leur vie pile poil sont en détresse totale l'un comme l'autre et du coup se retrouvent comme soutien psychologique parce qu'évidemment les deux refusent quand même de se dire qu'ils vont mal et qu'il faudrait peut-être faire quelque chose à un moment mais au moins ils sont là l'un pour l'autre jusqu'à la fin et en vrai c'est ça qui est assez touchant je trouve dans le film c'est leur rapport à l'autre, leur rapport à la maladie mentale aussi et tout tout ce qui est de l'ordre du non-dit aussi c'est assez bien mis en scène et intéressant Bah moi cette séquence avec le psy qui va voir au bord d'un lac en soum-soum comme si c'était un gars à qui il allait acheter de la drogue Je ne sais pas si c'est volontaire, mais je trouve que ça a un discours sur comment est traité la médication et le rapport à la médecine aux Etats-Unis. Sur le fait que ce soit quelque chose de cher, de pas accessible, etc. Je ne sais pas, peut-être sûrement que j'extrapole, mais moi j'y ai vu un truc un peu comme ça aussi.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est ça. La seule scène, la seule interaction qu'il a avec un semblant de thérapeute, elle est quand même complètement bizarre. Oui,

  • Speaker #2

    c'est hyper chelou.

  • Speaker #0

    Et son pote lui dit... T'emmener voir un mec, tu vas voir il est cool je l'ai vu une fois, il a un perroquet dans son cabinet quoi. Enfin tu vois c'est un peu bizarre. Mais ouais donc tu vois c'est cool parce que le film effectivement arrive à dire tous ces trucs là mais pas du tout centré là dessus. Et ouais t'as des scènes un peu marrantes entre deux amis, bon qui sont un peu gênants hein.

  • Speaker #2

    C'est un peu les weirdos en slip dans un studio.

  • Speaker #0

    Quand ils se boivent des bouteilles de vodka en se déguisant en fantôme et en se mettant sur la tronche. C'est cool. Je ne vais pas dire que je ne l'ai pas fait. Mais qui ne l'a pas fait ? J'avais 14 ans, 15 ans.

  • Speaker #1

    Avec de la vodka ? Ah bah bravo !

  • Speaker #0

    Vous savez, j'ai grandi à la frontière de la Vendée.

  • Speaker #3

    Et de la Bretagne.

  • Speaker #2

    Ah, la mâche coule.

  • Speaker #0

    Voilà, s'ils nous écoutent. Donc on commence tôt.

  • Speaker #3

    On n'a rien d'autre à faire.

  • Speaker #0

    J'ai eu la même jeunesse. Ah vas-y

  • Speaker #3

    Non mais moi je disais que j'avais oublié la fin mais parce que je pense que vraiment c'est un film qui m'a fait chier qui n'a aucun intérêt je dirais pas ça non mais c'est des films un peu un peu à effet un peu de sensation parce qu'il se passe pas grand chose Il n'y a pas vraiment de scène horrifique, ou alors je ne m'en souviens pas ce qui est possible.

  • Speaker #0

    La police de la scène horrifique.

  • Speaker #1

    Ça fait babeur !

  • Speaker #3

    Moi, non. Après, il y a quelque chose dans l'atmosphère. Il y a un truc. Et en fait, je me suis renseignée parce que je me suis dit, putain, c'est ouf, mon frère, il n'aime vraiment que les films comme ça. Et j'ai découvert que c'était le liminal horror.

  • Speaker #1

    avec un super accent exactement au fur et à mesure que mon processus s'accoule on va se mettre à parler en anglais c'est l'angoisse non mais mais

  • Speaker #3

    voilà c'est vrai qu'il y a quelque chose dans ce genre de cinéma horrifique qui dérange et je crois que celui qui a eu un peu la palme d'or avec ça c'était quand même It Follows où il y a qui est classé un peu là-dedans aussi, qui est plus abouti, je trouve. Ça va m'avoir. Il y a quelque chose comme ça dans les espaces un peu vides, un peu où on ne voit pas, où c'est beaucoup...

  • Speaker #2

    C'est la priorité de la mise en scène.

  • Speaker #3

    Oui.

  • Speaker #0

    Ça se fait avec 5 euros.

  • Speaker #3

    Non, mais voilà, c'est plus abouti parce que...

  • Speaker #2

    Oh putain !

  • Speaker #3

    Mais voilà, il y a tout un pan de ce genre qui est... qui moi me fait pas forcément ultra kiffer mais je trouve ça je trouve ça à plein plein de qualités et je trouve ça super que des films comme ça existe surtout des films indés ça dure 1h20 et moi je me suis pas du tout ennuyée non c'est pas un c'est on s'ennuie pas on s'ennuie pas on a envie quand même de voir la suite on se dit c'est ça qui est bien écrit en fait c'est que tu te dis mais qu'est ce qui va se passer qu'est ce qui va se passer et jusqu'où et à quel moment il va Et puis moi vous allez me prendre pour une débile, mais vraiment j'avais pas... Moi j'étais vraiment au premier degré dans il va peut-être y avoir une invasion d'aliens tu vois ? Et moi j'attendais que ça ! Mais bon après je me suis dit non.

  • Speaker #0

    Mais d'un autre côté quand on regarde un film avec des vraies invasions d'aliens, enfin t'aimes pas ça. Moi j'avais cru. Le truc qui est sur Disney là.

  • Speaker #3

    Oui !

  • Speaker #0

    C'était nul. Non, caché, caché, non c'est pas comme ça qu'elle s'appelle ? C'est une meuf qui est chez elle, qui écrit Venn et qui se fait attaquer par des aliens.

  • Speaker #3

    C'était nul.

  • Speaker #2

    Ah sinon il y a la série toute pourrie je crois de Ridley Scott avec les aliens. Oui, oui.

  • Speaker #0

    C'est trop nul ça. Aliens ?

  • Speaker #2

    Wolves. Non, pas Raised by Wolves, pas ça. Un autre truc.

  • Speaker #0

    C'est bon,

  • Speaker #1

    c'est bon. C'est mal, Léo.

  • Speaker #0

    C'est bon, c'est quoi ? On parle du film. Oui,

  • Speaker #2

    voilà, on va parler du film. Je pense que c'est mieux. Mais bon, vous avez capté, vous avez capté.

  • Speaker #0

    Ridley Scott, vous avez compté ?

  • Speaker #2

    Non, c'est pas Ridley Scott en plus, je crois même.

  • Speaker #0

    Ah ben voilà.

  • Speaker #1

    Donc il n'y a pas d'alien dans le film. Rapparez-vous, il n'y a pas ça.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas Ridley Scott non plus.

  • Speaker #3

    C'est un peu frustrant pour les bourrinos de l'horreur comme moi.

  • Speaker #2

    C'est pas, oui, le gros frisson, effectivement.

  • Speaker #0

    C'est le frisson mou. C'est le frisson mou, la frousse molle.

  • Speaker #2

    Le côté liminal, je pense qu'il est un peu renforcé. Il y a très peu de musique dans le film aussi. Du coup, ça donne vraiment des moments de blanc où juste tu as le malaise qui s'installe dans pas mal de séquences. et c'est pour le coup assez efficace et puis c'est vite désamorcé,

  • Speaker #0

    d'ailleurs point commun un peu avec us c'est vite désamorcé par des scènes un peu marrantes des scènes un peu comiques il y a une scène un peu que j'ai appelée il y a un montage à la Friends quand ils sont dans l'hôpital c'est quand ils sont dans l'hôpital et qu'ils attendent je l'attendais mais

  • Speaker #2

    c'est cool aussi qu'il y a même des blagues qui s'installent sur la santé mentale du coup

  • Speaker #3

    Putain mais moi j'ai pas du tout vu cette partie De

  • Speaker #2

    Wyatt Il y a des blagues qui s'installent sur le fait que Bah voilà il commence à avoir des trucs Et tout et tu sens qu'il y a une relation Avec son pote ou c'est acceptable il va pas le rejeter il se met à en rigoler moi je le croyais Wyatt mais c'est là où je me dis peut-être que je change de médicament parce qu'il y a un problème je pense ou que t'en ajoutes un deuxième pas à la bonne dose t'entends pas les mouches toi Lola ?

  • Speaker #3

    non mais je pense moi j'ai souvent des coups de fil comme ça

  • Speaker #0

    C'est la voix.

  • Speaker #2

    C'était Thomas.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu enregistres Brice pour qu'il te dise des encouragements pour pouvoir les écouter dans le métro ?

  • Speaker #3

    Je vais le faire, je pense.

  • Speaker #1

    Tu es un rayon de soleil. Rien ne peut t'atteindre. Et en plus, il ne cut pas. Il y a le dialogue derrière. Il y a tous les bruits de bouche. Tu peux mieux le faire.

  • Speaker #0

    C'est d'ailleurs d'une tristesse infinie ça ça me rendait triste

  • Speaker #2

    En fait surtout qu'il ne se rend pas compte qu'il se comporte comme une merde auprès de tout le monde parce qu'il se met en tête qu'il faut qu'il soit dominant sur ses autres collègues et du coup tout le monde le déteste Ouais

  • Speaker #0

    Et oui Pauvre Christian, pauvre Cricri Bon bah écoutez regardez-le en vrai c'est sympa et franchement ces autres films La Sirène c'est pas ouf The Siren mais je crois qu'il s'appelle autrement en français a été traduit mais par contre When I Consume You sorti en 2021 c'est très très bien et pour le coup c'est beaucoup plus trash mais c'est très très bon.

  • Speaker #1

    Peut-être qu'on en parlera dans un prochain épisode

  • Speaker #0

    Tout à fait. Et avant de passer au prochain épisode, nous allons passer au prochain film. Wow ! Le troisième film, c'est celui que Camille a sélectionné. Camille alors, qu'est-ce que c'est que ce film ?

  • Speaker #1

    Et bien moi je vais vous parler de Come True.

  • Speaker #0

    ça plane j'ai eu peur c'est eerie comme ils disent aux Amériques on est vraiment cool US là ce soir il manque que des hamburgers et des french frites c'est nous les french frites c'est comme ça qu'on devrait se renommer les french frites Bon allez pardon Sortez-moi de cette merde

  • Speaker #1

    Vas-y Camille Je laisse patauger Alors Donc moi le film dont je vais parler C'est Come True de Anthony Scott Burns Qui est traduit en français Par Bad Dreams Ouais c'est bizarre ça Alors on pourra remarquer que ça fait Bad Dreams Come True Ce qui n'est pas inintéressant Oui mais moi j'ai cru que c'était le titre du film Non Pourquoi traduire Un truc en anglais.

  • Speaker #3

    C'est une spécialité française.

  • Speaker #2

    Pourquoi pas ?

  • Speaker #3

    Titre québécois.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas la date.

  • Speaker #2

    Deviens réel.

  • Speaker #1

    2000 quoi ? On va dire 17, 18 ?

  • Speaker #0

    2019, je crois. 21, 21.

  • Speaker #3

    N'importe quoi. Il n'y avait pas une date.

  • Speaker #2

    C'est le loto.

  • Speaker #1

    Oui, mais il y a eu le Covid. C'est compliqué. Oui, oui. Ça a été fermé. Alors, c'est son deuxième long-métrage, je crois. Et c'est quelqu'un qui a déjà fait des courts-métrages. Il a une particularité. Donc... ASB, on va l'appeler comme ça. C'est qu'en fait, il a aussi une formation, surtout de FX, il fait beaucoup d'effets visuels.

  • Speaker #3

    Ça se voit.

  • Speaker #1

    Oui, et il va utiliser ce savoir-faire dans son film. Et c'est aussi un musicien. Et donc, depuis le début de ses réalisations de cours, il explique que pour lui, c'est impossible quasiment de ne pas aussi écrire la musique. parce qu'il voit les deux comme parce qu'il est trop fort ça commence laissez le tranquille ce petit Anthony on a pas d'être fier de nous et il se débrouille pas trop mal en plus c'est vrai on va pas jeter le bébé avec l'eau du bain voilà l'avant-guerre carrément et donc ce film sort et c'est vrai que moi c'est un de mes amis qui m'a convaincu de le voir en me disant regarde-le, regarde-le, ça va te plaire c'est tout à fait le cas j'ai vraiment beaucoup aimé ce film pourquoi dans ce thème ? parce qu'en fait ça parle beaucoup de la psyché avec notre surmoi notre ombre, notre machin ça parle de Jung, c'est pour ça que t'adores moi je connais pas très bien la pensée de Jung ah bon ? ça vous étonnerait peut-être je suis plutôt Lacanienne dans mon approche pas du tout pour ça je ne sais pas qui sont ces gens je demanderais à mon psychanalyste on est quoi ? on est américain quand même mais c'est vrai que le film est découpé en plusieurs petits chapitres comme d'habitude j'ai envie de vous dire c'est tout le temps comme ça qui s'appelle la persona l'anima et l'animus l'ombre et l'animus et the self, ça finit avec ça, le moi. Et effectivement, c'est directement inspiré de la théorie de Jung, qui en gros, pour schématiser, monte toute une théorie sur la psychologie avec des archétypes. Donc par exemple, l'anima et l'animo, c'est la vision de la femme et de l'homme, en gros c'est le sexué quoi.

  • Speaker #3

    Avec leur part de masculin et de féminin.

  • Speaker #1

    Exactement. L'ombre, je sais plus ce que c'est. Mais c'est bon Regarde ici

  • Speaker #3

    C'est la partie C'est les pulsions

  • Speaker #0

    Ah Ouais C'est l'autre side Dans l'équivalent C'est les mecs qui Ah l'équivalent Mais oui mais c'est plus moderne Tu parles en équivalent Faites-toi ou en équivalent Lacan Ouais Donc bref c'est très compliqué Les psychanalystes en PLS Ouais

  • Speaker #1

    Mais le film est intéressant Parce qu'en fait Ce qui se passe C'est que donc On suit L'histoire d'une D'une jeune femme Qui s'appelle Sarah qui est interprétée par Julia Sarastone et qui est en rupture familiale. On ne va pas se le cacher. Cette actrice, elle a un truc physique assez intéressant, c'est qu'elle est très petite elfe.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #3

    Très androgyne aussi.

  • Speaker #1

    Très mince. Elle fait très jeune.

  • Speaker #2

    Elle a 18 ans dans le film après. Après, je ne sais pas, l'actrice...

  • Speaker #0

    Elle n'était pas loin, j'ai fait un peu le calcul en regardant, mais elle devait avoir une vingtaine d'années.

  • Speaker #1

    Bon tableau noir.

  • Speaker #0

    J'ai fait une addition.

  • Speaker #1

    Et donc, on la découvre en train de faire du vélo dans sa ville. Et la photo, elle est très verte, grise. Et il y a une impression, avec ces nappes de son électronique, il y a vraiment une impression de truc qui vole en suspension.

  • Speaker #0

    C'est eerie.

  • Speaker #1

    Donc Sarah, elle n'a pas envie de voir ses parents, sa mère en tout cas. Et on comprend qu'elle a des problèmes avec son sommeil. En gros, elle fait des cauchemars. Et là, c'est là où pour moi réside vraiment l'intérêt du film. C'est toutes ces écritures de cauchemars. qui en fait sont des... Donc là, on passe dans le noir. Et c'est vraiment des apparitions qui échappent complètement à la logique du cinéma. Dans le sens où c'est plus des espèces d'images qui s'avancent vers le spectateur. Avec toute une imagerie qui fait peur.

  • Speaker #3

    C'est que de l'anime 3D aussi. C'est ça qui fait stéphane. Il n'y a pas de caméra.

  • Speaker #1

    On dirait une cinématique jeux vidéo.

  • Speaker #3

    Ouais, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et c'est un peu étonnant d'avoir ces deux choses qui se côtoient, mais moi je trouve que ça marche bien. Et en gros, Sarah, pour clôturer ce résumé, qui est l'air, je dois le dire, elle rentre comme cobaye d'une espèce d'expérimentation autour du sommeil, où il y a des gens qui vont monitorer son sommeil et sa nuit, et qui ont une machine. qui leur permet d'avoir un petit écran rétro-futuriste, je tiens à préciser un petit écran sur lequel on peut soi-disant voir les rêves donc voir ce qui se passe à l'intérieur du cerveau c'est pas mal ça c'est je trouve la grande trouille du film la première nuit se passe bien, très répertatrice mais la seconde nuit ça part en vrille parce qu'en fait on commence à lui montrer des images issues de ses rêves et là ça la fait capoter quoi elle capote capote Il y a aussi une rencontre avec Jérémie, qui est l'assistant qui s'occupe d'elle. Il y a une espèce d'attraction entre eux, parce qu'elle voit aussi ses rêves à lui. Je ne vous en dis pas de plus.

  • Speaker #2

    Parce qu'il est très cringe.

  • Speaker #0

    C'est un stalker.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et moi, je trouve que c'est un film extrêmement ambitieux, parce que c'est quand même très casse-gueule comme histoire. Je trouve que ça emprunte quand même au plus grand, genre Cronenberg. Il y a quand même une partie de ça.

  • Speaker #0

    On est d'accord.

  • Speaker #1

    Ils sont canadiens tous les deux, donc je pense qu'il y a des liens. Et il y a aussi, moi ça m'a fait penser un peu en termes d'ambiance à Jeff Nichols. Euh... Oui. Ce n'est pas dégueu non plus.

  • Speaker #2

    Non mais...

  • Speaker #1

    C'est mal.

  • Speaker #2

    C'est vrai qu'on...

  • Speaker #0

    déjà abordé mais ça fait très liminal horror ce film là oui non mais moi j'ai fait que de penser à Cronenberg mais c'est pas du en fait moi il y a un truc, c'est ma théorie sur la genèse du film je l'ai exposé déjà en off en off en off mais moi j'ai un peu l'impression que ce type Anthony Scott Burns il a conçu ces vidéos là un peu comme des projets artistiques, de vidéastes, et qui s'est dit, comment je peux les mettre dans un film, dans un second temps, et qu'il a construit un film autour de ça. Moi, j'ai un peu l'impression, parce que je trouve que la vraie star du film, le vrai point fort du film, c'est à la fois ses séquences de rêve et la manière dont elles sont retranscrites sur le moniteur. Je trouve que c'est les deux trucs qui... peuvent rappeler, peuvent évoquer du Cronenberg et qui en plus sont des trucs qui sont marquants visuellement et qui t'accrochent.

  • Speaker #1

    Alors ça il explique, parce que j'avais lu une interview de lui en gros il explique que je crois pas qu'il ait fait ça avant d'écrire son scénario oui parce qu'il écrit aussi son scénario il fait vraiment beaucoup de choses en fait dans le film Il explique qu'il a utilisé son expérience en tant qu'artiste visuel pour se constituer une équipe autour de lui, une équipe réduite mais qui fonctionnait bien par rapport aux moyens du film qui étaient très faibles. Il explique qu'au contraire, ils ont fait énormément de vidéos, il y en a très peu dans le film par rapport à tout ce qu'ils ont produit. Ils sont vachement cutés et en fait lui ce qui l'intéressait beaucoup c'était la question, enfin d'ailleurs le personnage dit beaucoup ça, c'est toute la théorie justement de Jung c'est en gros dans tes rêves tu as une partie personnelle mais tu as toute une partie qui appartient à tout le monde en fait, qui est collective.

  • Speaker #3

    Oui mais c'est le truc de l'inconscient collectif.

  • Speaker #1

    Exactement, exactement et c'est exactement ça qu'il fait dans le, enfin même dans l'écriture du film parce qu'il explique que en gros même sur les rêves, il y a beaucoup de ces rêves qui sont dedans mais il y a beaucoup aussi des rêves des gens autour de lui, notamment les figures.

  • Speaker #3

    Cette silhouette sombre là c'est quelque chose qui reviendrait dans la paralysie du sommeil qui reviendrait assez souvent. Moi je n'ai pas eu cette magnifique expérience.

  • Speaker #0

    Non, je sais pas.

  • Speaker #1

    J'ai eu des trucs qui arrivent avec des jambes sur la tête là. Ça, ça fait peur.

  • Speaker #3

    Ça fait très Silent Hill.

  • Speaker #0

    Ça fait un peu de même ça. Mais en fait, tu vois, moi j'ai beaucoup de grief contre le film parce que je pense que c'est un film que j'aurais aimé aimer. pour plein de raisons comme le whisky ouais c'est vrai que j'aime pas ça mais j'aurais aimé aimer ça effectivement bref mais je trouve que l'idée de base est très très bonne maintenant je trouve que le film pêche vraiment il y a un truc qui me dérange mais ça Je sais que ça ne fera pas forcément l'unanimité et qu'il y a des gens qui aiment bien, c'est une affaire de goût, c'est tout à fait personnel. Mais j'en ai un peu marre.

  • Speaker #2

    C'est un coup de gueule.

  • Speaker #0

    C'est vrai que j'en ai un peu marre. Et en 2021, ça m'a un peu gonflé la première fois que je l'ai vu. J'en ai un peu marre de ces films où tu ne vois rien. Mais où vraiment, tu vois, c'est sombre. L'image, elle est...

  • Speaker #2

    Elle est en noir et blanc, on n'a pas dit, mais tout le film en noir et blanc.

  • Speaker #0

    Léo croyait que le film était en noir et blanc, donc c'est pour vous dire.

  • Speaker #3

    Il est daltonien.

  • Speaker #0

    Moi je pense que c'est très désaturé. Je pense que c'est un chat, enfin tu vois, il voit les scènes de nuit, il les voit en noir et blanc.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que je me suis fait la réflexion, j'aurais bien aimé le voir au cinéma.

  • Speaker #0

    Et en fait, tu vois, regarder des films, bon déjà ça me fatigue un petit peu, et j'aime pas les couleurs, je trouve que c'est très terne, et en fait c'est pareil, cette ambiance, cette synthwave omniprésente, balancée, tout ça, c'est juste qu'en fait on est en 2021.

  • Speaker #2

    C'est la structure de ce truc-là,

  • Speaker #0

    ouais. Enfin, c'est en fait... Vous avez trop vu ce truc là, avec cette esthétique un peu...

  • Speaker #2

    Moi vraiment j'ai eu l'impression qu'il a maté Stranger Things et il s'est dit ok let's go tu vois, je vais reprendre un peu décollé de l'esthétique et puis c'est parti.

  • Speaker #0

    Alors là t'es méchant mais...

  • Speaker #2

    Ouais.

  • Speaker #1

    Oh non, ça ressemble.

  • Speaker #0

    Mais en tout cas moi...

  • Speaker #3

    C'est pas parce qu'il fait du vélo.

  • Speaker #2

    Non parce que même le centre de recherche ça ressemble à 100% à l'espèce de blocos qu'on voit dans Stranger Things.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord, c'est qu'en fait on est...

  • Speaker #2

    C'est un peu upside down,

  • Speaker #0

    machin, je sais pas quoi. On est dans le truc un peu rétro-futur, néon-porn mais en... voilà. Et en plus, c'est très terne. Moi, c'est ça qui m'a vraiment gêné. C'est d'un point de vue de l'image, j'aurais aimé adorer ce qu'il fait, parce qu'il fait des trucs vraiment cool. Tu vois, dans les séquences oniriques, elles sont vraiment très bien. Mais ça, ça m'a un petit peu déçu. Et le deuxième truc, et qui est vraiment mon plus gros problème avec le film, c'est son écriture. C'est-à-dire que vraiment, j'ai du mal à comprendre où il veut en venir et ce qu'il fait. Et je trouve que la... toute la deuxième partie du film, à partir du moment où elle a passé la première nuit, à partir du moment où ça commence à dérailler, je trouve que c'est raté. Il y a trop de trucs, il lance trop de pistes. Il y a un truc qui est très intéressant avec les téléphones. pas vraiment ni exploité ni expliqué.

  • Speaker #1

    Moi,

  • Speaker #2

    j'ai pas compris. Bah, c'est exploité.

  • Speaker #1

    Quelqu'un m'explique.

  • Speaker #0

    Ouais, et jusqu'à arriver, Léo ricane, mais je vois ce qu'il veut dire. Et donc, on va le dire, on va spoiler la fin. À la fin, le film est expliqué dans un texto qui apparaît sur un téléphone. C'est un peu gênant. C'est-à-dire que d'arriver là pour raconter ton film rétrospectivement, je trouve ça un peu dommage.

  • Speaker #3

    Ouais, moi ça m'a pas… enfin je m'attendais vraiment à un gros ratage, vu le spoil que tu avais fait sur notre groupe comme d'habitude.

  • Speaker #2

    Oui mais un jour avant, la veille de l'enregistrement.

  • Speaker #1

    Non, vous l'avez fait avant.

  • Speaker #2

    Ah bon ?

  • Speaker #1

    Quand Camille a dit qu'elle allait faire des films, vous avez dit si la fin !

  • Speaker #2

    Oh les nuls ! Les deux, les deux ! Les nuls aussi !

  • Speaker #3

    Donc je m'attendais à une catastrophe. Genre, oups, ça se réveille. Et en fait, moi je trouve que c'est pas si mal.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Mais qu'est-ce que tu captes de...

  • Speaker #3

    En fait, c'est juste qu'il a créé pour moi une espèce de... Le système de rêve, donc là je spoil, en fait tout est un rêve, c'est à dire que rien n'est dans la réalité, tu vois. Et donc c'est l'idée du rêve dans le rêve dans le rêve dans le rêve, la inception, et c'est pour ça d'ailleurs qu'il y a ce truc très bizarre d'un seul coup c'est dans le vampire qui arrive, et t'es là genre mais pourquoi ? Mais c'est parce qu'en fait c'est un rêve.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas de lien logique. Le problème, c'est que moi, j'ai l'impression que ça fait partie de la catégorie. Quand je le regarde, en tout cas, j'avais l'impression que c'était fait partie de la catégorie des films où la symbolique avait une importance qui n'est pas forcément ce que je préfère dans le cinéma. Parce que ça a tendance à me gonfler un peu quand tu es obligé de faire l'exégèse du moindre dessin qui est sur un mur dans un film. Ça me gonfle. Mais bon, je me dis pourquoi pas. Tu vois, OK, j'y vais. Et en fait, j'ai l'impression qu'il échappe complètement à ça. Et donc... J'ai un peu de mal à comprendre le projet du gars. C'est-à-dire que je me dis, artistiquement, il y a des trucs qui sont très intéressants, mais en même temps, il s'inscrit le film dans un schéma narratif hyper fort. C'est-à-dire qu'au début, tu as une narration qui est très classique, linéaire, cause-effet et tout ça. pour rompre complètement avec ça à partir du dernier tiers et du coup ça crée un truc et que je trouve qu'il est difficile à...

  • Speaker #3

    C'est vrai que la toute fin il y a une rupture de ton en fait, moi c'est juste ça que je reproche un peu, je trouve que c'est un peu déroutant parce que j'ai beaucoup aimé moi la scène dans les bois avec justement le truc de cauchemar des gens qui disparaissent au fur et à mesure, ça je trouve ça hyper efficace.

  • Speaker #0

    Ouais ça c'est très bien.

  • Speaker #3

    Et c'est vrai que la toute fin t'es un peu là genre oula, enfin on change de chose quoi. On change d'autre chose, super. On change carrément de ton en fait. C'était un peu déroutant, c'est vrai. Mais moi ça m'a pas non plus... Ça a pas flingué le film.

  • Speaker #0

    Moi c'est dommage parce que c'est vrai que j'attends un truc et... Bon voilà, c'est pas grave de sortir des... Mais je trouve qu'il y a un côté un peu... qui me gêne un peu là-dedans. Il y a un côté un peu d'artificialité, de je tire le truc pour faire ce... du film ce qu'il n'est pas. C'est ça qui m'embête, pour le dire de cette manière. J'ai énormément parlé. Allez-y.

  • Speaker #1

    J'hésite à laisser parler Léo avant.

  • Speaker #2

    Moi, c'est sur de la critique négative. Oui,

  • Speaker #1

    mais je voulais rebondir sur votre vision.

  • Speaker #0

    J'ai trouvé qu'il n'y avait pas assez de doudounes.

  • Speaker #1

    Je peux spoiler Léo d'avance parce que les deux qui ont trouvé que le film était moche sont daltoniens. Je précise et je suis absolument pas d'accord avec eux déjà il y en a un qui a dit que c'était en noir et blanc Léo a clairement dit la fin du film est en noir et blanc Thomas dit que c'était pas beau oui il y a du vert, du bleu mais je suis désolée, moi j'ai trouvé que le film était très très beau

  • Speaker #2

    Je pense qu'il vaut mieux écouter Lola parce qu'en plus c'est son taf elle est chef op donc voilà Ne nous écoutez pas en tant que daltonien Je suis assistante

  • Speaker #3

    Pour l'instant.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est un film qui m'a un peu... Enfin, qui laisse un peu... Moi, ça me laisse un peu un truc doux, amer, tu vois. Genre, j'ai bien aimé, j'ai pas aimé. Voilà, j'étais un peu troublée juste après parce que, déjà, j'ai pas compris la fin. Bon, là, vous venez un peu d'en parler, donc OK. Mais c'est pas ce qui m'a... Ça m'a pas trop dérangée. Et en fait, avec... En laissant passer quelques jours... Euh... Voilà, je trouve qu'il y a quand même un truc dans le film qui est... Je sais pas, moi c'est pareil, ça m'a fait une sensation... J'étais un peu bouleversée. En fait, il y a quelque chose d'hyper intime dans ce film, qui est, comme je disais, vraiment très très beau. Il construit des tableaux. Moi, je trouve que c'est... Peut-être que c'est un truc de nerd de technicien de l'image, mais moi, je trouve que c'est très, très bien. C'est hyper beau, en fait. Tu sens que le mec, que ce soit dans ses animations 3D ou dans ses plans en réel, moi, je trouve que tout est hyper travaillé. Je trouve que c'est... Rien que l'image procure une sensation d'inquiétante étrangeté, tu vois, et qui est... qui est très appréciable et voilà moi je trouve que c'est ça la réussite du film je me penche pas trop sur ce qu'il raconte parce que déjà j'ai pas trop compris mais il y a un truc où tu te laisses porter il y a la synthwave alors tu disais que c'était lui qui avait fait la musique moi j'ai vu qu'il y avait Electricius aussi en mode drive et moi ça m'a plu cette séquence parce que je suis un peu boomer c'est après drive recipe

  • Speaker #2

    Je trouvais ça gênant mais...

  • Speaker #1

    Mais voilà, je trouve que c'est quelque chose qui... Et c'est pas que parce que ça parle de Jung et de l'inconscient. Mais je trouve que ça fait... Peut-être que c'est pour ça que vous avez pas aimé. Mais je trouve que ça fait bouger des trucs à l'intérieur, moi, ce film. Et vraiment, il y a un truc en mode... Peut-être qu'on n'aime pas. Mais en vrai, on s'en souvient de ce film.

  • Speaker #2

    En vrai...

  • Speaker #1

    T'aimes bien pour ça.

  • Speaker #2

    En vrai, moi, j'avais déjà vu l'été dernier. Et je te jure, je m'en souvenais pas beaucoup.

  • Speaker #1

    T'as pas d'inconscient toi ?

  • Speaker #2

    Si, et il y a des films qui ont fait bouger mon moi intérieur, on va dire, et qui m'ont marqué. Mon sra ? Mon sra. On en a déjà parlé, mais en vrai... Il y a des films, genre It Follows, moi il m'a bouleversé sur le rapport interpersonnel entre les personnages et tout, j'ai trouvé ça trop bien. Et j'en parle parce que je le rapproche dans l'aspect un peu éthéré, avec des musiques électroniques, des nappes d'ambiance. Une horreur qui est toujours un peu sous-jacente mais qui n'est jamais vraiment montrée de manière frontale.

  • Speaker #0

    Donc ce soir, tous les films ressemblent à It Follows.

  • Speaker #2

    Ouais, après Titan.

  • Speaker #0

    Mais tu en entends, c'est It Follows. Il y a deux...

  • Speaker #2

    Moi, j'avoue, en fait, c'est même pas ça. En fait, j'ai le seum contre ce film. Parce que, justement, il y a plein de trucs que j'ai trouvé super chouettes. J'adore cette espèce de centre de recherche. J'adore tout le questionnement sur la paralysie du sommeil. Le cauchemar commun, je trouve ça trop intéressant. C'est très intéressant quand même. Oui, hyper cool. Mais en fait, ça n'aboutit jamais. Et c'est hyper dommage parce que je trouve qu'il y a plein de super chouettes idées. Genre tout le passage où ils suivent Sarah avec le cordon, les cales accrochées à sa tête derrière. Incroyable, tout ça pour à la fin te dire Ah en fait c'était qu'un rêve, désolé Mais en fait tout ce que tu viens de voir c'est bidon Et moi j'ai grave du mal avec ça Je trouve ça trop dommage,

  • Speaker #1

    j'ai été déçu Même si admettons que le mec se dise Je fais un gros fuck à tout le monde Je suis pas sûre que ce soit le cas avec cette fin Mais moi je trouve que ça n'annule pas le film. Ah ouais, ok.

  • Speaker #3

    Moi je suis d'accord avec Lola. Alors voilà,

  • Speaker #1

    il y a plein de choses qui ne sont pas abouties, je comprends vos frustrations.

  • Speaker #3

    Mais surtout c'est tellement ambitieux. C'est vrai qu'en termes d'écriture, moi je trouve que c'est... T'attaques à un truc quasiment impossible.

  • Speaker #0

    Je suis complètement d'accord avec vous, mais c'est dommage. On a parlé de films qui étaient des films de ressenti, des films, tu vois, si on reprend à l'épisode précédent, Mad God, par exemple, des films qui ne suivent pas de schéma narratif particulier, mais qui font appel à des figures intérieures, des gens qui créent le film. Ça, c'est un truc avec lequel je n'ai pas de problème. Mais ce que je disais et je le répète, c'est que le film, le statement du film à son commencement, ce n'est pas ça. C'est, je vais vous faire un film avec, il y a une espèce de boogeyman qu'elle voit dans ses rêves et tout ça. Il y a un truc très très linéaire. Il y a le personnage de sa copine, il y a son love interest. C'est très classique en fait dans la manière dont c'est écrit.

  • Speaker #3

    Oui mais c'est bizarre quand même.

  • Speaker #0

    Pour partir dans un truc que...

  • Speaker #3

    Moi je trouve que justement il y a de la bizarrerie qui se niche partout. Genre le rapport à sa mère il est étrange. Il y a personne, enfin t'as l'impression qu'elle est tout le temps dans des espaces humiles. Il y a son ami qui l'appelle mais en même temps qu'elle arrive jamais à la trouver tu vois. Et même comme elle rentre dans ce centre de recherche, genre c'est pas trop expliqué moi je trouve. Je m'en suis peut-être pas.

  • Speaker #2

    C'est un panneau avec un numéro.

  • Speaker #3

    C'est ça tu vois, et c'est des espèces de trucs comme ça d'occurrence avec ces réveils qui viennent découper un peu comme on l'avait vu avec Two Sisters tu vois. Qui découpent aussi. La narration moi j'aime bien.

  • Speaker #2

    En vrai je pense que tu as raison et qu'il y a plein de trucs qui sont malins, même le fait qu'elle trouve le centre de recherche de façon très random, c'est des indices laissés dans ses rêves en vrai et du coup c'est cohérent avec la fin. Mais je sais pas moi j'ai vraiment eu un sentiment de frustration où j'aurais envie que les idées proposées soient plus fouillées que ce qu'elles ont été déjà.

  • Speaker #1

    C'est la frustration Léo, on te la prend quand tu veux.

  • Speaker #3

    Et ça c'est très Lacané Parce que c'est le moment où tout mon inconscient se réveille

  • Speaker #2

    Mon inconscient est fou

  • Speaker #1

    Au fait des séances de psy à Léo

  • Speaker #3

    Tu vas faire des rêves Tu as réveillé de ce film

  • Speaker #2

    Pourquoi pas

  • Speaker #3

    Alors qu'on ne verra pas le film que tu nous as montré Je peux tout dire

  • Speaker #0

    Ouais Léo j'ai l'impression que c'était trop subtil Pour lui On n'a pas pu comprendre mais ça tombe bien Parce qu'on va parler d'un truc Tu vois d'un vrai film Là tu vois ça c'est là il n'y a pas de problème là on est dans le tu vois le vrai film de l'horreur qui fait peur qu'on voit et puis c'est pas compliqué il y a des tripes il y a des trucs et voilà il y a des boyaux Léo on va parler de ton film Bah qu'est-ce que c'est que ce film mon Lélé alors ? Que tu nous as choisi là ? Ce bon ?

  • Speaker #2

    Mon film c'est Event Horizon, le vaisseau de l'au-delà.

  • Speaker #4

    Après sept ans, dans le profonde espace, 18 personnes sont sorties de ce bateau. Quand ils sont disparus, je les ai tous comptés. Ils sont sortis de la porte. Ils sont revenus. Abandonnés. N'y a pas de crew. Negative. Ce lieu est un tool. Mais il n'est pas revenu. Alors que...

  • Speaker #2

    Madame !

  • Speaker #4

    J'ai des problèmes ici ! C'est un des plus grands dégâts de notre humeur. On ne sait pas où il se trouve. On ne sait pas où il est. C'est un des plus grands dégâts de notre humeur. Qu'est-ce que tu me dis ? Que ce bateau est un mentir ? Oh ! Quelles sont ces choses ?

  • Speaker #2

    Oh mon dieu !

  • Speaker #4

    C'était mon secret. C'était mon peur. Vérifiez, je veux sortir de ce bateau. C'est un blague. Elle ne va pas vous blaguer.

  • Speaker #2

    du cinéma de qualité oh my god incroyable bande annonce je tiens à dire quand même le film est beaucoup plus quali que la bande annonce en vrai et puis les dialogues ils sont quand même beaux les réactions réagissent encore plus que les réactions d'avant boom voilà c'est un réacting mort oui bon du coup Event Horizon le vaisseau de l'au-delà de Paul W.S. Anderson sorti en 1997 et une fois n'est pas coutume je me suis encore trompé de film et là tout le monde s'est dit mais Léo comment tu as pu te tromper de film alors que c'est ton film, toi qui l'as sélectionné

  • Speaker #3

    Mais vous êtes combien dans cette tête ?

  • Speaker #2

    Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Tu disais que tu n'étais pas inconscient, mais en fait...

  • Speaker #2

    Le surmoi a parlé, quoi. Non, on ne va pas parler de ce film, mais si, on va en parler, je te dis. Non, mais je ne sais pas. Mais en fait, je sais un peu quand même comment j'ai pu me tromper. Il y a deux façons de se tromper. La première, le réalisateur de Event Horizon, c'est Paul W.S. Anderson et c'est presque pareil que Paul Thomas Anderson.

  • Speaker #3

    J'ai cru que c'était ça.

  • Speaker #2

    Presque pareil, même sur les films et tout.

  • Speaker #0

    Moi je dois dire que je préfère... Je le préfère à Wes Anderson, mais j'aime moins que Paul Thomas Anderson.

  • Speaker #2

    D'accord, on peut faire une série liste des Pauls Anderson.

  • Speaker #0

    Moi, il est en deux.

  • Speaker #2

    D'accord. En fait, c'est assez simple. Du coup, Paul W.S. Anderson, c'est un peu le Paul Thomas Anderson venu d'une dimension parallèle où regarder un film vous donne instantanément une grosse gueule de bois. Et c'est peut-être un peu méchant de dire ça, mais en même temps, le visionnage d'un des films de Paul W.S. W.S. Anderson vous fait un peu ressentir ça. On va en parler de quelques-uns un peu en introduction pour que vous sachiez à qui vous avez à faire. Paul W.S.

  • Speaker #3

    Paul W.S.

  • Speaker #2

    Anderson, c'est la main de maître. À l'origine, par exemple, de la saga des Resident Evil. Surtout ce tout pourri en 3D qui vous t'la nausée.

  • Speaker #3

    Avec Milla Jovovich.

  • Speaker #2

    Absolument. Gros big up à Resident Evil Afterlife 3D que j'ai vu au cinéma. C'était une des premières fois où je me suis dit, il y a quand même des films qui ne sont pas ouf.

  • Speaker #3

    Je crois que j'ai le mal de mer.

  • Speaker #0

    Moi je l'aime bien.

  • Speaker #2

    T'as un certain charme.

  • Speaker #3

    Pour Galen avant la séance, moi ça me saoule.

  • Speaker #2

    Il aime bien les trucs en 3D. Il a commencé en tout cas sa carrière cinématographique par...

  • Speaker #4

    Qui t'appelle ?

  • Speaker #0

    le 3

  • Speaker #2

    Armageddon oui il y a Afterlife Apocalypse il y a Armageddon aussi je crois mais ça c'est un des derniers qui est sorti il me semble je sais plus je sais pas je sais pas la timeline Mais il a commencé quand même par une fabuleuse adaptation de Mortal Kombat.

  • Speaker #3

    Qui ne demandait qu'à être adapté au cinéma.

  • Speaker #2

    Oui, qui est un univers qui s'adapte très bien au cinéma. Ça a été un énorme carton. Un carton de foulée. Non mais en vrai ça a été un carton de ouf. Et il a eu la crédibilité et les sous pour faire le film dont je vous parle ce soir.

  • Speaker #0

    La Palme d'Or.

  • Speaker #2

    La Palme d'Or, ouais ouais ouais. Du coup on en parlait aussi tout à l'heure mais reconstitution 3D, absolument. incroyable d'un point de vue technique c'est Pompéi Ligas de la lave, des volcans,

  • Speaker #3

    Jean de Neige au milieu.

  • Speaker #2

    Moi perso quand j'étais petit j'étais fan de Pompéi.

  • Speaker #3

    C'est sorti il n'y a pas longtemps Léo.

  • Speaker #2

    Ben ouais mais je sais pas, je pense que j'avais vu des docu-artés sur Pompéi. J'étais passionné par le truc quoi. Ah ouais bah quand j'étais petit alors.

  • Speaker #3

    T'étais pas non plus Léo à 8 ans.

  • Speaker #2

    Je pense que c'est la façon dont juge mon âge mental un peu aussi.

  • Speaker #3

    J'avais ça à 25 ans comme tout le monde.

  • Speaker #2

    Mais bon, en tout cas, on peut avoir une première confusion qui se dissipe vite sur qui de Paul Thomas Anderson, Paul W.S. Anderson a réalisé Event Horizon. Et il y a quelques années, il s'est passé aussi une confusion qui est à l'origine de mon trompage de film de ce soir. En fait, Paul W.S. Anderson est aussi producteur de pas mal de films qui sont à... aussi incroyable que les films qu'il réalise, je tiens à le dire. Ouais,

  • Speaker #0

    en train de regarder là, c'est...

  • Speaker #2

    C'est assez fou,

  • Speaker #0

    il y a un Dead or Alive.

  • Speaker #2

    Dead or Alive, ouais, ouais. C'est très très pénible à regarder. Malheureusement, je l'ai vu aussi. Voilà. Et pour cet épisode, j'avais initialement choisi de vous parler de Pandorum, qui est un film produit par Paul W.S. Anderson, mais pas réalisé par lui. Mais tout s'est mélangé dans la dimension bordélique de ma mémoire. et aussi parce que en vrai les deux films se ressemblent pas mal et du coup c'est mon excuse à moi-même pour me dire que c'est normal que je me sois trompé oui ça va tu t'es pas trompé donc tout cela yus pour dire que c'est une justification tu t'es pas trompé avec un félini tu vois ce que je veux dire non pas trop mais si vous voulez je vous propose que maintenant au Grand Dame de Camille on parle de Event Horizon

  • Speaker #3

    Ah bah tu vas pouvoir m'expliquer le film donc.

  • Speaker #2

    Donc je commence par un petit résumé.

  • Speaker #0

    S'il vous plaît. Ouais, attends.

  • Speaker #2

    Donc Event Horizon, ça parle de quoi ? Event Horizon, ça commence en 2040, l'année numéro 1 pour la néo-cybertechno qui bat son plein et qui est number 1 du top 50. Non, ça c'est le générique d'intro et de fin, c'est pas tout à fait pareil. En réalité, l'Event Horizon, c'est un vaisseau spatial de recherche scientifique qui disparaît en 2040, comme je l'ai dit, sans laisser de traces aux abords de Neptune. Sept ans plus tard, un signal de détresse identifié comme étant celui de l'Event Horizon, du vaisseau qui a disparu, refait surface toujours dans l'orbite de Neptune. Et un vaisseau militaire à l'équipage hétéroclite, pas du tout cliché et accro à la nicotine, part pour une mission top secrète bizarrement vers Neptune. Coïncidence ? Je ne crois pas moi. En tout cas, notre équipage de gros fumeurs de clopes est composé d'un capitaine, interprété par Laurence Fishburne, qui visiblement adore être capitaine d'un vieux rafio sens-fictionnel tout rouillé.

  • Speaker #0

    C'était juste avant Matrix, hein,

  • Speaker #2

    à sa décharging. Ah voilà, ouais, donc je pense qu'il a commencé et il s'est dit Non mais en fait, c'est trop bien, j'adore être capitaine de vaisseau pourri, quoi, c'est super On a aussi un scientifique, Dr Weir, interprété par Sam Neill.

  • Speaker #0

    Qui s'est perdu.

  • Speaker #2

    Qui s'est un peu perdu.

  • Speaker #1

    Il n'y avait pas de dinosaure.

  • Speaker #2

    Il n'y avait pas de dinosaure.

  • Speaker #3

    Parce que c'est le papa dont l'homme qui murmure à l'oreille des chevaux.

  • Speaker #2

    Ah ! Il murmure à l'oreille de...

  • Speaker #3

    De personne.

  • Speaker #1

    Du pouvoir.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #0

    Et puis le mec, il est quand même passé de Zulewski, Steven Spielberg à... Paul W.S.

  • Speaker #2

    Anderson bon après voilà il faut savoir que le film était hyper hypé dans la production c'est genre qu'il a eu un budget insane parce que il a dû dire des mots comme ça on est américain on a dit ce mot mais bon bref je reviens à la matérialiste des personnages de l'équipage on a aussi la lieutenant Stark qui est interprétée par Jolie Richardson On a une médecin, Kathleen Quinlan, qui est une habituée des films de Paul W. Sanderson et qui joue aussi dans Pandorum, dont je voulais vous parler. Donc voilà, vous comprenez pourquoi j'ai confondu tous les films, quoi. Non. Et on a aussi Cooper et Justin, deux soldats un peu crétins. Crétin, c'est d'ailleurs un qualificatif de mise pour nos personnages et leur progression dans le vaisseau. Bref, notre team de chocs nicotinés au max aborde l'épave de l'Event Horizon à la recherche de réponses quant à sa disparition et aussi à la disparition quasi intégrale de l'équipage. Parce que oui, tout l'équipage du vaisseau a disparu, sauf quelques cadavres gelés avec des super blagues sur le fait que ce soit des Mr Freeze. Moi je trouve ça très drôle.

  • Speaker #0

    J'adore l'humour du film.

  • Speaker #2

    Ouais !

  • Speaker #1

    C'est génial. Et vous connaissez l'humour du coma.

  • Speaker #2

    Le comic relief de Paul W.S. Anderson, c'est très fin. Nous avons aussi des murs de tripes. Mais bon, ça en même temps, si vous avez des problèmes d'humidité, ça peut vite arriver. Donc faites attention. Les découvertes macabres s'enchaînent sur le vaisseau. Bah vous voyez, vous voyez, Thomas rigole.

  • Speaker #3

    Ils sont en train de s'entretenir tous les deux, sans grainer, à critéral, les trucs de plus habile. Avec Lola, on est catastrophés.

  • Speaker #0

    J'ai pleuré de rire en pensant à Resident Evil,

  • Speaker #2

    mais là je suis en public. Bon, en tout cas, une exploration assez linéaire du vaisseau abandonné. avec des découvertes macabres qui s'enchaînent et un vaisseau qui semble avoir une influence néfaste et malsaine sur son nouvel équipage fraîchement acquis et c'est le moment d'une petite pause c'est ici que je déclare ouverte la saison des Spoils attention ça va spoiler ne vous inquiétez pas dans ce film là vraiment on ne sait même pas ce qui va se passer et du coup on suit à la trace métabolique de Spoils on la proposera à Brice c'est la bossaine c'est la bossaine Et on suit à la trace les odeurs de clopes de nos moussaillons préférés qui recomposent petit à petit les pièces d'or.

  • Speaker #1

    Tu shames beaucoup les fumeurs par contre,

  • Speaker #2

    c'est à dire ? Non mais en vrai ils clopent tout le temps dans le film. Tout le temps, il se passe des clopes. Il y en a même un qui échappe d'une explosion, il tient toujours sa clope au bec, il l'a pas lâché tu vois. C'est insane.

  • Speaker #3

    Mais c'est la construction du personnage ça.

  • Speaker #2

    Bah voilà.

  • Speaker #3

    Tu comprends.

  • Speaker #2

    C'est pour donner de la profondeur au perso au lieu de bien les écrire. On va leur faire fumer des clopes tout le temps pour les rendre complexes. Et d'ailleurs en parlant de complexitude, notre équipe reconstitue au fur et à mesure les pièces d'un puzzle très très complexe et très dur à comprendre à travers des logs vidéo de l'ancien équipage et surtout une vidéo intitulée On teste un moteur à trous noirs, ça tourne mal XD En fait on apprend que le vaisseau s'est retrouvé transporté en dehors de notre univers physique dans une dimension de souffrance, de tripes et d'orgies.

  • Speaker #3

    Oui, moi j'ai vu que c'était Canal+, tu sais.

  • Speaker #2

    C'est de la chaîne cliquée.

  • Speaker #0

    Tu t'es dit, c'est un boulard.

  • Speaker #3

    Clairement, le journal de Borge, j'étais genre, très bien.

  • Speaker #2

    C'est ça, c'est un peu ça, ouais. T'as des flashs, mais il y a une raison à ça, en vrai. Il y a une raison au montage bizarre, hyper cut. Et ensuite...

  • Speaker #0

    Je ne sais pas ce qu'il a voulu capter, ce qu'il faisait dans les rêves. Non, c'est peut-être le film d'abord.

  • Speaker #2

    C'est peut-être la drogue, je ne sais pas. Non, c'est la nicotine en surdose. Et suite à l'assemblage des pièces d'un puzzle très complexe, comme je l'ai dit, voilà, voilà, voilà. Je ne vais pas...

  • Speaker #0

    Pardon, je t'interromps, je suis désolé. C'est vrai qu'ils s'y mettent à plusieurs.

  • Speaker #2

    Pour trouver des trucs nuls.

  • Speaker #0

    Pour trouver des trucs nuls et il y en a un qui dit attends il y a la console principale,

  • Speaker #2

    il y a une vidéo dessus Ah oui ça c'est au bout d'une heure. C'est des DVD, c'est vraiment des DVD en fait. Donc Retro Futurisme à fond, moi j'aime beaucoup. Et je vais pas... Comme dans Come True.

  • Speaker #0

    Deuxième point commun.

  • Speaker #2

    Bon là c'est sorti en 97 quand même. Donc c'était l'époque, en vrai c'était l'époque. Ça a vieilli d'une certaine façon maintenant mais c'était stylé pour l'époque on va dire. Bon bref, on passera sur le terme stylé. Et je vais pas vous dévoiler toute la fin du film. C'est pas pour vous préserver des spoils, mais surtout parce qu'elle est nulle. Voilà, donc regardez, la fin est naze.

  • Speaker #0

    Arrête, il y a Sam Neill qui est déguisé en Hellraiser, enfin en Pinehead.

  • Speaker #2

    Alors, ben voilà, mais c'est inégal. Ce film est méga inégal et moi je voulais commencer par parler des trucs que je trouve bien. En vrai, parce que c'est important. Il y a plein de trucs que je trouve très cool dans ce film. Le cycliste de Sam Neill.

  • Speaker #3

    C'est vrai qu'il est tout le temps en slip.

  • Speaker #2

    Beaucoup de slip, ouais.

  • Speaker #0

    C'est vrai que ça n'est pas mis en valeur.

  • Speaker #2

    Ah bah écoute, voilà.

  • Speaker #1

    Le petit cycliste au début, là, ouais.

  • Speaker #2

    Mais comment tu veux aller dans un pod d'hibernation longue durée comme ça en même temps ? Bah faut être confort, faut mettre un slip, quoi, je veux dire. Qui monte jusque là un peu comme Kylo Ren. Mais je voulais commencer par un point que moi je trouve positif et qui est souvent reproché au film, mais moi je trouve que c'est positif. Je trouve que c'est un super mashup entre Alien et Hellraiser. Et j'accepte complètement la comparaison et le mashup, y'a pas de soucis. Et je trouve qu'il y a pas mal d'autres films qui ont essayé et qui se sont cassés les dents dessus. Et récemment j'avais vu The Cloverfield Paradox que j'avais trouvé très très médiocre et qui essaye de faire un peu la même chose en termes d'horreur cosmique et de fusion entre aliens, des trucs plus métaphysiques, un peu justement l'EyeRaiser avec une dimension parallèle de la souffrance ou une jeu...

  • Speaker #3

    Ouais mais aliens, y'a quand même des aliens !

  • Speaker #2

    Oui mais dans l'ambiance de vaisseau abandonné, de lumière stroboscopique et les décors sont graves inspirés par Alien.

  • Speaker #3

    Oui bien sûr mais la comparaison tu l'as tout le temps.

  • Speaker #2

    Oui oui tout le temps.

  • Speaker #3

    Et elle est pas à l'avantage de

  • Speaker #0

    Alien. De l'Alien en moins cher.

  • Speaker #2

    Ouais mais en même temps, déjà passer après Alien c'est compliqué et en fait moi ce que je trouve assez pas sympa avec le film ou pas très légitime c'est que le premier reproche qui lui a été fait c'est justement ça. de considérer que c'est un plagiat ou une copie de plein de films. Et il y a vraiment des gens qui osent dire qu'il a plagié Alien, 2 millions d'essais de l'espace, Hellraiser, Solaris, voire Blade Runner dans certains plans, et dans certains cas. Et moi je suis grave pas d'accord avec ça, parce que je trouve que c'est des clés d'œil.

  • Speaker #0

    Est-ce que j'en ai beaucoup mieux que tous ces exemples ?

  • Speaker #2

    Non, justement, mais en fait c'est un peu le truc. C'est des univers visiblement que Paul W. Sanderson adore, qu'ils l'ont forgé, avec lesquels il a grandi, et il a voulu leur rendre hommage. Et j'ai grave un problème avec le côté en mode si on estime que ton film est digne, que tu as un bon réal ou une bonne réal, c'est un hommage. Mais si les films que tu fais sont un chien, on va dire que c'est un plagiat. Et je trouve qu'il y a un peu ce truc-là qui se dégage dans les critiques que j'ai vues en tout cas. Et je ne suis pas d'accord avec ça. Ce n'est pas parce que sa filmographie est imparfaite et que le film est un peu raté.

  • Speaker #0

    Redescend de la table, Léo.

  • Speaker #2

    Que ça ne peut pas être des hommages et que ça forcément, il a copié ou c'est du plagiat. Non, mais vous voyez ce que je veux dire. Merde, je suis en colère.

  • Speaker #0

    c'est le maximum

  • Speaker #2

    Spotar est sur 10 et l'autre truc que j'ai trouvé incroyable dans le film c'est l'esthétique gothique, analog punk et on en parlait avec Comtru qui est sorti plus de 20 ans après moi j'adore c'est influencé Comtru non je dis pas forcément ça parce que c'est en noir et blanc c'est un préquel cette esthétique des années 90 que tu retrouves dans Matrix par exemple avec les Bucas Nezars et tout Toute la ville de Sion, et le truc un peu genre... L'esthétique digitale des années 90, mais mise en mode science-fictionnelle plus loin dans le futur. En vrai, c'est grave un truc que réutilise, que réutilise comme True par exemple, mais que peut réutiliser toute la nouvelle vague récente qui remet au goût de ce truc-là, avec Stranger Things, Last Intwave, etc.

  • Speaker #3

    Stargate SG-1.

  • Speaker #2

    Ouais, ouais, ouais. Mais d'ailleurs, moi ce film m'a trop fait penser à...

  • Speaker #1

    Titan.

  • Speaker #2

    Non, bah Titan, la série Battlestar Galactica putain c'est ça, je l'ai vu il y a pas longtemps aussi, j'étais en mode mais c'est trop Battlestar Galactica putain je passe trop pour un geek. Mais en tout cas moi j'aime bien les décors réels et pour ce film ils ont mis le paquet et ça sent qu'il y a du souci du détail.

  • Speaker #3

    T'aimes bien le moteur de Trinoir là ?

  • Speaker #2

    En vrai ouais, moi j'adore vraiment cette espèce de donjon BDSM alors que c'est censé être un truc high tech, je trouve ça trop bien, toute l'esthétique gothique du film je la trouve hyper réussie. Et moi j'ai vu aussi pas mal de ces hyper référencés comme film. Après du coup soit on trouve que le film est à chier et du coup on trouve ça risible. Soit on apprécie les références et on trouve ça cool qu'il apprécie et qu'il ait voulu inclure dans son film plein d'univers qui lui tiennent à cœur. Et même ce moteur là hyper gothique avec une salle à la Hellraiser avec des pics partout. C'est un peu une représentation de l'ange biblique en plus, ce truc qui tourne comme ça et qui terrifie les êtres humains au premier abord. Et moi je trouve ça vraiment trop bien, genre toute l'esthétique du film j'étais à 100% dedans. Et après tu vois tu parlais tout à l'heure des passages hyper cut qui te font penser à Canal+, en crypté le soir. En fait le film a été hyper charcuté par la prod, parce que la prod a jugé trop extrême les représentations qu'il proposait sur les scènes gores et violentes, et les scènes d'orgie et tout qui ont été cut du film. Et en fait toutes ces séquences qui ont été cut par le studio, moi je trouve que finalement c'est une bonne chose parce que ça entretient grave le mystère. Et Paul W.S. Anderson il est connu et infamous pour en mettre beaucoup trop dans ses films. C'est vraiment sa spécialité de mettre trop de choses et que ça devient indigeste voire vomitif. Et le fait que là il ait été bloqué par la prod qui a cut plein de trucs, finalement je pense que c'est pas une si mauvaise chose pour le film.

  • Speaker #3

    Donc là il est en train de légitimer la censure.

  • Speaker #2

    Ouais mais en fait quand t'es un gars qui rigole en mode ouais j'ai voulu mettre des tripes et des orgies parce que c'est marrant et je voulais mettre ça plein de fois dans le film, finalement c'est peut-être pas plus mal que quelqu'un ait mis un hola en mode bof non c'est peut-être... Moi j'aurais bien aimé. Bah je sais pas.

  • Speaker #3

    Moi j'ai pas trop compris à quoi ça servait quoi.

  • Speaker #0

    Ouais mais moi je sais pas, moi j'ai, il y a un côté je suis un peu d'accord avec Léo, c'est rare hein vous avez eu, enfin non. Non mais c'est parmi les purges qu'on a pu voir quand même, c'en est une hein, je vais pas, on va pas, voilà. Mais je trouve que c'est un film qui est bien raté.

  • Speaker #2

    Ouais il est bien raté ouais.

  • Speaker #0

    Il est raté mais il est bien moche tu vois, enfin moi j'aime, moi je suis pas tout à fait, enfin tu sais tu le... Tu as un peu osé, j'ai un peu tressailli, le comparer à Matrix. C'est quand même un peu dur, mais je vois ce que tu veux dire.

  • Speaker #2

    Laissez oser, en tout cas.

  • Speaker #0

    Ça sort deux ans avant, mais ça ne fait complètement pas la figure. Mais je trouve qu'il y a... un jusqu'au boutisme dans l'idée de monde visuellement mais je suis pas fou et je vais le dire,

  • Speaker #1

    je suis pas fou je vous jure le film il est pas mal il a influencé d'autres gens qui l'ont trouvé bien aussi je vous jure je suis pas tout seul Lola t'as joué il y a pas longtemps à Dead Space c'est un film qui a beaucoup influencé la création du jeu Dead Space en fait et ça se ressent beaucoup je trouve il y a beaucoup de tableaux encore une fois qui ressemblent à Dead Space c'est vrai

  • Speaker #0

    Paul W.S. Anderson, il doit adorer qu'on parle de son oeuvre en parlant de tableaux.

  • Speaker #1

    Je refuse de parler des autres parce que c'est vraiment tout.

  • Speaker #2

    Non mais si, tous les Léo parlaient des murs de tripes, mais moi je me suis dit que c'est Dead Space. c'est avéré mais toi t'as bien aimé tu as trouvé ça correct moi j'ai trouvé ça correct c'est à dire que moi les films d'espace en temps normal c'est pas trop mon dada bonjour j'ai 55 ans mais c'est mon dada ok non non mais c'est voilà c'est un film de 97 j'ai pas trop de de Je passais un plutôt bon moment, je me suis marrée devant Sam Neill en slip. il y a un truc qui me...

  • Speaker #0

    Qui cherche des dinosaures.

  • Speaker #2

    Qui cherche des dinosaures.

  • Speaker #3

    C'est central. Parce qu'il y a quand même 5 minutes où il est littéralement dans une

  • Speaker #1

    C'est un prétexte. À lui faire entendre des voix.

  • Speaker #2

    Il y a quand même quelque chose que je me suis un petit peu renseignée. J'ai essayé d'un peu de travailler. Et en fait, le truc, c'est que le scénariste Philippe Eisner, qui a envoyé son script, A la base lui il avait fait un truc et moi ça m'aurait vachement plu que ce soit abouti mais il voulait faire une sorte de maison hantée dans l'espace. Et on sent qu'on essaye d'aller vers ça mais pour moi ça c'est raté. Je n'ai pas lu le script original, mais dans l'idée, je me suis dit putain, c'est chouette, il y a une espèce d'entité Ça, pour moi, c'est un peu ma déception. Sinon, c'est un film de 1997, qui est inspiré de plein d'autres classiques. Ça ne m'a pas choquée, je ne me suis pas dit oh le bâtard, il a copié plein de classiques

  • Speaker #0

    je me suis dit quand même 2001 l'odyssée de l'espace il a tout pompé il a tout pompé par contre moi je trouve ça dommage d'appeler son film Event

  • Speaker #2

    Horizon parce qu'en fait on développe pas, après c'est peut-être un peu compliqué mais moi j'ai maté un docu Arte de une heure sur l'horizon des événements et c'est un concept d'astrophysique qui est hyper intéressant et qui pourrait dans le genre horrifique être mais tellement tellement cool s'il est bien exploité et un peu vulgarisé parce que en fait Léo l'a pas dit vous l'avez peut-être pas compris c'est quand même tout le concept des trous noirs et le trou noir quand même en astrophysique c'est le alors

  • Speaker #1

    Léo j'ai dit trou noir c'est parce que la scène où ils expliquent dans le film elle est vraiment à chier du coup ça me rappelle avec Composteur Pardo c'est un peu horrible alors que c'est quelque chose d'amoureux pour lui

  • Speaker #2

    C'est quelque chose de super, super terrifiant. Et c'est dommage. En fait, il y a cette espèce d'entité qui vient du trou noir. Excusez-moi. Mais c'est... Je trouvais ça dommage, quoi. C'est dommage de nommer son film comme ça, de un peu te le teaser, de te dire, voilà, c'est un peu la maison hantée dans l'esprit. Et en fait, de rien en faire. Mais... C'est un peu le flop là dessus,

  • Speaker #1

    je suis d'accord. Après moi j'aime vraiment beaucoup le... En fait moi je l'ai vu vraiment comme un Hellraiser dans l'espace. En vrai, ce film c'est ça. Et j'en attendais pas plus que ça. En fait même dès la première fois que je l'ai vu, c'était le deuxième visionnage là. Mais en fait à partir du moment où tu te dis ok je vais voir une sorte de mash-up un peu foireux entre Alien et Hellraiser, ça rend ça beaucoup plus acceptable.

  • Speaker #2

    Moi ça m'a pas du tout fait penser à ça.

  • Speaker #1

    Ah ouais ?

  • Speaker #2

    En fait moi j'avais pas de...

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #2

    Ça ne m'a pas parasité le film, de penser à ces films-là. J'attendais juste quelque chose qui est pari, mais c'est souvent le cas. Donnez-moi des vrais films qui font pas.

  • Speaker #0

    Il fait peur. Alors moi, celui-là, il me met trop mat quand j'ai été petit.

  • Speaker #1

    Moi,

  • Speaker #0

    je l'ai vu, je devais avoir 13-14 ans, ça me met trop mat. Moi,

  • Speaker #3

    je ne fais pas du tout.

  • Speaker #1

    Toi, tu n'as pas trop kiffé.

  • Speaker #3

    Pas sensible. Non,

  • Speaker #0

    c'est pas pour moi. C'est quasiment un clone de Comtru.

  • Speaker #3

    Non mais, en plus, j'aime beaucoup Où le rang, si je burn, donc j'étais un peu triste.

  • Speaker #1

    Moi aussi, j'aime beaucoup.

  • Speaker #3

    Parce que, ah non,

  • Speaker #1

    mais... La direction d'acteur, elle est catastrophique.

  • Speaker #3

    C'est long, ça se perd dans des discussions, on n'en a que foutre. Et même, le mouvement des personnages, c'est insupportable.

  • Speaker #1

    C'est des PNJ.

  • Speaker #3

    Et voilà qu'on passe d'un truc à un autre, et qu'on fait exploser ça, je sais pas quoi. En plus, il y a des espèces de réminiscences de sa femme qui est tout le temps à poil. Ça,

  • Speaker #1

    c'est très cringe, ouais.

  • Speaker #3

    Et en petite culotte. Ah oui, parce qu'elle se suicide. Je spoil. J'en ai rien à foutre. Elle se suicide dans sa... Je rigole pas du tout là-dessus. Donc, elle se tranche les veines dans sa mémoire, mais elle est en slip.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #3

    Mais on voit ses seins. Donc, les papas sont contents. Ouais. Voilà, ça se tape.

  • Speaker #2

    C'est 97.

  • Speaker #1

    C'est Pop W. Sanderson. Voilà, il faut le dire.

  • Speaker #0

    Pop W. Sanderson, c'est un beau film. Ah bah oui.

  • Speaker #3

    De toute façon, ce qu'il fait dire à ses personnages, là...

  • Speaker #1

    C'est pas ouf,

  • Speaker #3

    ouais. Le collègue Renoir qui dit des trucs...

  • Speaker #1

    Tu veux comment ton café ? Bien noir et chaud comme moi, tu vois ? Genre...

  • Speaker #2

    Edith aime pas avoir un truc bien noir et chaud.

  • Speaker #1

    Ah oui, tant pas.

  • Speaker #3

    Oui, c'est encore plus dégueulasse. C'est vraiment...

  • Speaker #1

    Donc le gros point négatif du film, effectivement, c'est l'écriture des personnages qui est...

  • Speaker #3

    au mieux raté et au pire cringe c'est de l'histoire c'est hyper compliqué pour pas grand chose c'est pas compliqué en vrai en fait sous des airs il prend quand même ses grands airs c'est compliqué et en fait moi je trouve que ça vient complètement annuler le côté justement chose inanimée qui en fait prend le pouvoir ce qui est quand même l'enjeu du scénario j'ai bien compris Et ça en fait ça passe complètement à la trappe.

  • Speaker #0

    Mais ce qui aurait été un peu cool, et c'est là où moi je suis un peu frustré sur le film, c'est que l'idée de... Qu'un vaisseau passe dans une dimension, parce qu'il y a tout un tas de références à la Bible, l'enfer, machin et tout ça. Donc si tu vas jusqu'au bout du truc...

  • Speaker #3

    Ils sont dans le purgatoire de toute façon.

  • Speaker #0

    Voilà, le vaisseau passe dans une dimension qui en fait se rapproche de l'enfer et tout, mais c'est vrai que c'est pas beaucoup exploité. Il y a 2-3 logs vidéo...

  • Speaker #3

    Et puis moi il y a des trucs que j'ai pas compris du tout, tu vois. Les histoires d'ectolitres de sang.

  • Speaker #1

    à la fin c'est quoi ? il y a plein de plans, il y a un plan Blade Runner avec la lumière dans l'oeil, il y a un plan Shining il y a des plans où tu identifies, tu es en mode Ok, j'ai compris tes rêves.

  • Speaker #3

    Oui, mais à quoi ça... Je veux dire, dans l'histoire...

  • Speaker #1

    En fait, c'est juste que le vaisseau transforme l'environnement. En vrai, je pense qu'il ne faut pas chercher plus loin que ça. C'est juste qu'il fait voir les trucs qu'il veut déjà aux personnages. Et en plus, il a la capacité de modifier l'environnement dans lequel il se trouve.

  • Speaker #2

    C'est juste qu'en fait, ce vaisseau, l'Event Horizon, est passé dans un trou noir. Et il en est revenu.

  • Speaker #1

    Et il se nourrit de l'équipage des gens qui l'ont dedans.

  • Speaker #2

    Aujourd'hui, notre échelle est un phénomène qui n'est jamais arrivé. puisque impossible mais jusque là on est bon et que du coup c'est là où il y a des trucs bibliques de en fait lui il dit que dans un trou noir c'est l'enfer et du coup t'as tous ces trucs là et je pense que c'est les hectolites de sang effectivement c'est sa vision du pandémonium quand t'arrives à ressortir le prochain film je vais le regarder le rêve où on est en train d'expliquer

  • Speaker #0

    Le scénario... Mais alors,

  • Speaker #3

    moi je suis désolée, mais je pense que c'est pas clair.

  • Speaker #1

    J'ai une dernière crise d'explication, et moi que je ressens dans beaucoup de films dystopiques, on va dire, qui réutilisent beaucoup de... de conquête de l'espace et toutes ces années là c'est un film qui pourrait complètement s'inscrire dans la timeline de Blade Runner en vrai et moi j'aime bien et je pense qu'il faudrait peut-être aussi la remettre au goût du jour cette vision de notre propre finitude et de dire que bah en fait c'est vain d'explorer des choses qu'on ne comprend pas et potentiellement on va se retrouver confronté face à un mur voire pire et j'aime bien cette vision un peu sombre, un peu à l'antithèse de la course à la conquête spatiale qu'on a actuellement en plus aussi qui revient en force Et je dois dire que ça fait plaisir de revoir des films, en tout cas des oeuvres, qui veulent montrer à quel point on n'est pas grand chose et qu'on peut vite confronter...

  • Speaker #0

    Après tu n'es peut-être pas obligé de confronter ça à une vision un peu débile de l'enfer biblique.

  • Speaker #1

    Non, c'est vrai, c'est vrai. Et en même temps, c'est pas non plus omniprésent dans le film.

  • Speaker #0

    Non, c'est pas omniprésent.

  • Speaker #1

    Il y a deux références peut-être.

  • Speaker #0

    Mais bon, voilà, ça y va. Je veux dire,

  • Speaker #1

    dans Us, il y a des références bibliques aussi, c'est peut-être mieux intégré. Oui, en vrai oui.

  • Speaker #2

    Mais moi je suis d'accord avec toi, c'est intéressant sur ce point de vue là.

  • Speaker #3

    Je comprends mieux.

  • Speaker #0

    Du coup on le remate là ? Non.

  • Speaker #1

    Vous voulez voir Pandorum là ?

  • Speaker #0

    Non mais vivement le 2.

  • Speaker #2

    Ils sont de l'autre côté du trottoir.

  • Speaker #0

    Je suis un peu déçu, il a fait 58 000 Resident Evil, là, tu vois, j'en compte un, deux, trois, quatre, cinq. Et tu vois, des Event Horizon, il n'y en a qu'un. C'est dommage.

  • Speaker #1

    C'est dommage. Si vous voulez voir un film très bon pour le coup, un peu sur ce thème là, il y a Sunshine de Danny Boy en vrai.

  • Speaker #0

    Ah oui ? Qui est très cool. Ah ouais, qui est beaucoup mieux. Oui. Il y a 2001, l'Odyssée de l'espace. Oui, oui, oui. Il y a Alien. Il y a Alien. Il y a Alien.

  • Speaker #3

    Alien, moi je préfère sans fond.

  • Speaker #1

    Oui mais c'est pas pareil, je parlais vraiment de rencontrer quelque chose qui dépasse ta conscience et ton entendement.

  • Speaker #0

    Il y a Hellraiser. Oui,

  • Speaker #2

    c'est pas un film d'extraterrestre.

  • Speaker #1

    Pas vraiment, non.

  • Speaker #3

    Non mais c'était pas le thème de l'épisode donc

  • Speaker #1

    Bien joué Léo C'était pas fait exprès à la base

  • Speaker #0

    Sans le vouloir tu marques un point Et tu as presque réussi à faire passer Event Horizon pour un film un télo ce qui n'est quand même pas donné à tout le monde et digne d'un certain degré de mauvaise foi que je reconnais là chez toi Et donc

  • Speaker #2

    En tout cas, Albert Einstein est fier.

  • Speaker #1

    Il est content.

  • Speaker #0

    Tu sais, quand il a élaboré tous ces trucs, toutes ces conneries d'ailleurs, parce que la Terre est plate, et puis voilà. Non mais quand il a élaboré...

  • Speaker #3

    C'est pas lui.

  • Speaker #2

    Non mais c'est...

  • Speaker #3

    Décor, découvert.

  • Speaker #1

    Problème à trois quoi.

  • Speaker #3

    La relativité. Voilà,

  • Speaker #0

    merci.

  • Speaker #2

    Oui mais c'est pareil.

  • Speaker #0

    Il avait dans l'idée que ce soit adapté par Paul W.S. Anderson.

  • Speaker #3

    Bah oui il l'a écrit.

  • Speaker #0

    Il a légué son oeuvre et son exploitation.

  • Speaker #3

    Le problème c'est qu'on ne savait pas si c'était Paul W.S. ou Paul Thomas ou Wess.

  • Speaker #0

    Enfin bref,

  • Speaker #3

    on revient à la loupe de tout à l'heure.

  • Speaker #1

    Il avait mal écrit Anderson. Voilà, et puis confus.

  • Speaker #0

    Voilà, donc sur ce fun fact, sur ce petit trivia, comme on aime en dévoiler dans l'heure du dimanche.

  • Speaker #2

    Les astrophysiciens s'arrachent.

  • Speaker #0

    Ils s'arrachent les yeux, comme dans le film. On va passer à la dernière rubrique de cette émission. Tu n'as pas un petit générique, Léo ? Non, c'est bon.

  • Speaker #3

    On va bosser encore.

  • Speaker #1

    On va le cut, je pense.

  • Speaker #3

    C'est un coup de cuivre.

  • Speaker #1

    Je préfère les cuivres.

  • Speaker #0

    Ouais, ok.

  • Speaker #3

    C'est Armstrong, non ? Ou Miles Davis, j'ai un doute.

  • Speaker #1

    Ouais, on peut se voir.

  • Speaker #0

    Je ne peux plus rebondir. Je ne sais pas. Qui est-ce que vous voulez que je fasse ? J'essaye de tenir la baraque et puis ça part à volo. C'est l'Event Horizon ici. Ni plus ni moins.

  • Speaker #2

    La surface dit trop noir.

  • Speaker #1

    La dimension du jazz.

  • Speaker #0

    Bon, dimanche dernier, qu'avez-vous fait mes chers copains, copines, mes chers amis ? Qu'avez-vous fait ? On commence par qui ? Léo regarde son téléphone, donc je ne vais pas commencer par lui. Camille, tu avais déjà une reco toute prête, je crois.

  • Speaker #3

    Alors moi, c'était pas un... Alors c'est une contre-recommandation. Ouais. Ou alors une recommandation. N'allez pas voir ! comment ça s'appelle Anne Roumanoff oui je t'ai bien dit ça c'est le moment ne changez pas de chaîne n'éteignez pas le poste est-ce que étant entourée d'amis sadiques et enfin je sais pas je me fais bolosser en fait on va dire les choses victime humaine pensez à aller voir Anne Roumanoff en spectacle je n'aime pas les spectacles d'humour parce que vous l'entendez je n'ai pas besoin de ça pour rire Et donc là, en plus, j'ai eu le même sentiment que Get Out, mais vraiment le même. C'est-à-dire que j'ai ri et pleuré en même temps avec mon amie avec qui j'étais, en se disant qu'est-ce qu'on fout là ? Les gens sont contre nous et nous détestent Voilà, c'est intéressant, une étude sociologique.

  • Speaker #0

    C'était où ?

  • Speaker #3

    C'était à Bobineau, en plus. Dans le délicieux théâtre de Bobineau. Mais ce n'était pas dimanche.

  • Speaker #2

    Il aurait été folie bergère.

  • Speaker #3

    En tout cas, c'était l'avant-dernière représentation.

  • Speaker #1

    Ah mince !

  • Speaker #3

    Pour vous dire la qualité du truc, à la fin... Elle demande une Steady Innovation, je savais même pas que c'était possible.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est à ce niveau là.

  • Speaker #3

    En fait, tu sais, elle branle pour une Steady Innovation, j'arrive pas à dire, le fait de se lever et de taper le bain, le fait que les gens se lèvent pour prendre leur manteau, et donc il y a un peu un mélange.

  • Speaker #1

    C'est un peu gênant moi.

  • Speaker #3

    Et il n'y a pas eu de rappel.

  • Speaker #1

    Ah ouais, bah, on le comprend.

  • Speaker #3

    N'allez pas voir Anne-Romane.

  • Speaker #0

    Bon, bah écoute, moi j'hésitais à y aller pour la dernière.

  • Speaker #2

    J'avais mon panier là, tu vois.

  • Speaker #0

    T'étais sur Via Educ. Lola ?

  • Speaker #2

    J'ai une copine qui m'a invité au Bataclan pour un concert surprise. C'est parce que je ne lui avais pas demandé ce que c'était. Je suis allée voir Lada Niva, c'est un groupe franco-arménien, de musique plutôt du monde, mais il y a des passages un peu trip-hop et la chanteuse qui est arménienne. chante divinement bien et c'est c'était super c'est pas quelque chose que j'écouterais comme ça dans mon casque mais c'est à voir c'est des gens qui, c'est des vrais musiciens et il y avait un petit feat avec Wayou qui faisait de la trompette qui ne chantait pas et qui malgré ce qu'on pense de lui est un excellent trompettiste comme Léo vous avez entendu avant je referai pas vous réécoutez voilà mais non la Daniva c'est très chouette j'ai tapé la Daniva je n'ai que des bagnoles ah oui parce que c'est un tout terrain c'est un 4x4 je suis tombée amoureuse de la chanteuse Jaco elle s'appelle

  • Speaker #1

    Jaco

  • Speaker #0

    et bien écoute en parlant de trompette j'allais faire un truc inadmissible non non c'était une fausse transition moi je vous recommande d'aller voir le même film que celui qu'on a été voir dimanche dernier qui m'a beaucoup plu je suis allé voir et j'espère qu'il va marcher le Monkey Man de Dev Patel donc un film d'action indien-américain, indo-américain. Il est britannique ? Oui, alors je crois que la prod, t'as raison, la prod peut-être britannique.

  • Speaker #3

    Il était dans Skins ?

  • Speaker #0

    Il a commencé dans Skins pour aller vers le fameux Slumdog Millionnaire, qui l'a fait décoller en tant qu'acteur. Il a eu une carrière, il a fait beaucoup de films de choix plus ou moins questionnables. Et là, il vient avec sa première réalisation, ses premiers films qui... qu'il a écrit, qu'il réalise et dans lequel il joue. Produit par ? Produit par Monkey Po, la boîte de prod de Jordan Peele. Et donc, il arrive avec ce film d'action qui est très souvent dans les médias comparé à John Wick. Ça n'a de point commun avec John Wick qu'une action frénétique, mais c'est à mon sens beaucoup mieux parce que c'est un film qui est écrit. et c'est non mais qui parle de vrais trucs en fait et qui a une vraie esthétique qu'on n'a pas l'habitude en fait c'est une espèce de mash-up enfin il y a énormément d'influence dans le film moi j'en ai vu certaines de Gladiator je pense de Ridley Scott mais il n'y a pas que ça c'est aussi énormément inspiré du cinéma hongkongais notamment dans les scènes d'action mais il y a surtout une vraie écriture scénaristique et il y a surtout des vraies scènes de respiration et un vrai propos politique ou en tout cas, on en a quand même l'impression, sur la situation actuelle en Inde et probablement sur un certain nombre de problèmes sociaux. observer là-bas, je ne suis pas expert sur la question mais j'ai eu l'impression de voir une espèce de brûlot contre un certain nombre d'inégalités et j'ai trouvé ça vachement bien et c'est très très beau, ça n'a pas coûté très cher les chorégraphies d'action sont magnifiques, j'ai adoré Monkey Man Léo

  • Speaker #1

    Alors Pour rester sur un boulot politique, il n'y a pas longtemps que vous avez parlé d'un groupe de punk qui s'appelait Author Half, anglais. Et je vais vous parler d'un deuxième groupe de punk anglais que j'ai découvert il n'y a pas longtemps, qui est très bien. Il s'appelle Problem Patterns. Très engagé, très politique, ça défonce, la musique est bien. Donc voilà, je vais pas m'étendre plus que ça, mais allez écouter Problem Patterns et puis kiffez quoi. Bluepunk redevient très engagé après pas mal d'années un peu de creux, il y a plein de jeunes groupes là qui font des trucs de ouf, hyper politiques, qui seraient en part du genre musical et c'est trop bien. Donc voilà, Problem Patterns, Other Half, il y en a sûrement d'autres, voilà.

  • Speaker #0

    Ok, bah cool. Bon bah... Il y a un peu chaud. Ouais.

  • Speaker #2

    Vous l'aviez oublié.

  • Speaker #0

    C'est sur cette petite volée de recommandations du dimanche qu'on va se quitter et qu'on se dit... dans deux semaines alors merci encore une fois de vos écoutes et de votre soutien on est grâce à vous vous écoutez ça fait plaisir n'hésitez pas je le redis à mettre des étoiles sur les applications de podcast parce que ça nous aide à être encore plus écoutés n'hésitez pas à en parler à vos copains à vos copines à réagir sur les réseaux sociaux je ne sais pas bien faire ça là vous pouvez m'aider donc un stag bien tout Instagram, tout ça. Voilà. Et puis, on vous fait plein de bisous. On vous dit à dans deux semaines pour un prochain épisode.

  • Speaker #3

    Des bisous. Salut. Ciao.

Chapters

  • Us

    03:30

  • They Look Like People

    26:05

  • Come True

    45:03

  • Event Horizon

    01:09:14

  • Et dimanche dernier alors ?

    01:41:36

Description

Cette semaine, on parle d'horreur venue d'ailleurs !


Les films de l'épisode  :

- 3'30" Us [Jordan Peele]

- 26'05" They Look Like People [Perry Blackshear]

- 45'03" Come True [Anthony Scott Burns]

- 69'14" Event Horizon [Paul W. S. Anderson]


Et dimanche dernier alors ? (101'36'') :

- Camille déconseille le spectacle d'Anne Roumanoff auquel elle a assisté (si si pour de vrai).

- Lola a assisté au concert de Ladaniva au Bataclan et c'était bien !

- Thomas a vu Monkey Man de Dev Patel, pas mal non plus.

- Léo recommande d'écouter Problem Patterns, un groupe de punk engagé.


⚠️ Attention aux spoilers ⚠️


Réalisation et musique : Brice Thierion

Identité visuelle : Noah Ballul


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ah, vous êtes là !

  • Speaker #1

    Bouh !

  • Speaker #0

    Surprise ! C'était ça la nouvelle accroche !

  • Speaker #1

    On passe de frissons mous aux frissons moyens.

  • Speaker #2

    Je pense qu'il y a eu des crises cardiaques.

  • Speaker #0

    Bonsoir et bienvenue dans l'Horreur du Dimanche, le podcast venu d'ailleurs qui écoute les grands anciens, le podcast français indépendant fait par des amateurs qui se prennent pour des pros, mais le podcast de référence quand même. au cours duquel nous parlons de cinéma d'horreur en toute détente, évidemment. C'est également, je le rappelle, le podcast du Frisson Mou.

  • Speaker #1

    Ouh ! Mais tu l'as déjà fait, du coup ?

  • Speaker #0

    Ben non, c'était l'accroche, en fait. Il y a l'accroche, il y a la pré-accroche. Enfin bref, bon, c'est pas grave. C'est pas grave. On la coupera, Brice. Bon, alors, la dernière fois, il y avait deux invités, et je remercie l'équipe de m'avoir adressé l'ensemble de ces doléances. Alors, cette semaine, j'ai voulu vous ménager. Il était donc grand temps de nous retrouver entre nous pour enfoncer, comme à notre bonne vieille habitude, quelques fines portes en agglomérée déjà grande ouverte autour d'un thème simplet. D'ailleurs Lola Brice, en parlant de portes, il va falloir les barricader un peu. Ça suffit de laisser entrer des inconnus, fans de BD en plus, dans votre salon. Thomas nous vole notre temps de parole, m'a dit Léo. Nous vole notre temps de parole, m'a dit Léo.

  • Speaker #1

    Il nous vole notre temps de parole.

  • Speaker #0

    Et Brice m'a dit que Manon avait failli lui piquer son boulot. Non mais, ouais non, stop. Alors vous l'avez compris par ce trait d'humour absolument désopilant, même à l'échelle de notre petite organisation, il est facile de se laisser contaminer par la cinéphilie toxique, voire par la fachosphère, tant le climat politique ambiant, et puis en fait-il écœurant.

  • Speaker #2

    Je vois pas pourquoi tu dis ça. Tout va bien.

  • Speaker #0

    Mais tout va bien. Non mais ça balance. Ça balance. Alors, pas de politique dans mon cinéma, non non non. Cette semaine, on va parler d'altérité, d'étranges venues d'en haut, d'en bas, de l'intérieur, enfin d'ailleurs. d'étrangers venus d'ailleurs. Je précise que toute ressemblance avec des personnages ou des situations réelles est entièrement fortuite. Camille, ça va Camille ?

  • Speaker #2

    Oui, ça va très bien.

  • Speaker #0

    Tu nous as encore choisi un film totalement raccord avec le thème.

  • Speaker #2

    Oui, parce que l'étranger, c'est quand même nous.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    C'est beau.

  • Speaker #2

    L'autre, c'est moi et compagnie. C'est beau.

  • Speaker #0

    Léo, elle, Lélé, ça va ? Oui,

  • Speaker #1

    ça va.

  • Speaker #0

    Il paraît que tu t'es trompé de film. Au lieu de choisir une purge, tu as choisi un bon gros bousin. OK, merci. Et Lola, Lola Stiko, ça va ?

  • Speaker #3

    Bonsoir !

  • Speaker #0

    T'es en mode monomaniaque d'un seul réel en ce moment. À la technique, on fait coucou à notre étoile du rock, à l'homme qui venait d'ailleurs, notre Briggy Stardust, notre Fabrice Brony, c'est David Bowie en moins cher, vous l'avez. Brice, ça va Brice ?

  • Speaker #3

    Fabrice Brony,

  • Speaker #1

    j'ai observé sur vous.

  • Speaker #0

    L'horreur du dimanche épisode 28, c'est parti. Non, non, non. C'est là que vous allez mettre 5 étoiles sur les applications de podcast.

  • Speaker #2

    L'homme sandwich, le retour.

  • Speaker #0

    C'est bon, c'est fait. L'horreur du dimanche épisode 28, c'est parti, c'est maintenant. Et on commence avec le film sélectionné par Lola. Lola, quel est ce film ?

  • Speaker #3

    Oui, alors moi, dans la catégorie menaces venues d'ailleurs, j'ai nommé Les pauvres avec Us. Sous-titrage Société Radio-Canada Quel beau fade-out, le bruit. C'est magnifique. Us un petit film pas trop connu, je ne sais pas si vous en avez entendu parler.

  • Speaker #0

    Oui, les

  • Speaker #3

    Us The Jordan Pill qui est sorti en 2019, film américain. De quoi ça parle Us Ça parle de la famille Wilson, composée d'Adélaïde Wilson, qui a le surnom de Adi pendant tout le film. qui est jouée par Lupita Njongo, une grande actrice, qui d'ailleurs a eu une récompense je crois pour ce rôle. Gabe le mari, qui est joué par Winston Duke. Jason le fils cadet, qui est joué par Evan Alex. Et Zora, l'aînée, qui est jouée par Shahadi Wright Joseph. Euh... Voilà, donc ça c'est la famille Wilson qui part en vacances dans leur maison familiale à Santa Cruz sur la côte californienne. Adi, Gabe et les deux enfants. décide donc en arrivant de partir à la plage rejoindre des amis, Kitty et Josh, qui sont d'ailleurs joués par, entre autres, la grande Elisabeth Moss, qu'on avait déjà vue dans The Handmaid's Tale, Invisible Man récemment, moi j'adore cette actrice, et Tim Heidecker. qui est un peu moins connu.

  • Speaker #0

    Ouais, ils ont des super rôles.

  • Speaker #3

    Voilà, oui, oui, c'est la famille d'amis qui ont deux jumelles insupportables. Adi, la mère, elle n'est pas à l'aise car on le voit dès le début du film qu'en 86, alors qu'elle était petite, à la fête foraine de Santa Cruz, sur cette même plage, elle a vécu un trauma en se perdant quelques minutes dans une sorte de palais des glaces, un peu horrifique. où elle a aperçu, on pense, son double.

  • Speaker #2

    C'est un autre film.

  • Speaker #0

    Le summum de la terreur.

  • Speaker #3

    Bref, elle sent que quelque chose cloche et le soir en rentrant dans leur maison, elle en parle à Gabe direct et elle lui dit qu'elle veut partir, rentrer chez eux. Sauf que c'est trop tard. Jason, le plus petit, vient les voir et leur dit Il y a une famille dans l'allée. Voilà pour le petit résumé.

  • Speaker #0

    Ah tu t'arrêtes là ? Ah ouais ok.

  • Speaker #1

    Je ne veux pas spoiler.

  • Speaker #3

    Je ne veux pas vous dire tout le film.

  • Speaker #2

    On va spoiler dans 5 minutes.

  • Speaker #1

    On n'en parlera pas tout de suite. 5, 4, 3,

  • Speaker #3

    2,

  • Speaker #1

    1.

  • Speaker #3

    Comme disait Thomas, oui je suis un peu en mode monomaniaque en ce moment. Mais en plus ce n'est pas vrai parce que j'ai juste revu Get Out il n'y a pas longtemps et puis il n'a fait que trois films donc c'est facile d'être monomaniaque de Jordan Peele. Ça va. C'était pour te mettre un petit coup de pelle là. C'est son deuxième film du coup. Évidemment après le génial Get Out, comme je viens de dire, qui est sorti deux ans avant. Jordan Peele, il faut savoir qu'avant tout il est acteur et humoriste. Et qu'après il a décidé de passer derrière la caméra. Et il a eu raison, on le remercie parce que vraiment il a fait...

  • Speaker #0

    3 très bons films ça fait pas l'unanimité au sein de je ne m'adresse pas aux haters de Jordan et il y en a moi j'aime bien aussi je suis d'accord mais c'est vrai qu'il n'est pas salué par tout le monde

  • Speaker #3

    Bon, tu vois, tu me l'apprends, je n'étais pas au courant. Je pensais qu'il faisait un peu l'unanimité dans le film d'horreur contemporain, mais bon, ok. En tout cas, voilà, le côté humour, c'est assez important parce que moi, je trouve qu'il y a beaucoup, beaucoup de scènes, notamment Get Out et Us, qui, moi, me font beaucoup, beaucoup rire. Et c'est un truc qu'on voit... Qu'on voit dans les films d'horreur, mais là, c'est l'humour utilisé autrement. Ce n'est pas l'humour parce que le film est un peu risible et peu crédible. C'est vraiment drôle.

  • Speaker #0

    Tu peux dire que ce n'est pas un mec enfermé dans les chiottes de chantier ?

  • Speaker #2

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    C'était que ça, oui.

  • Speaker #0

    Oh, ben attends, ça va. On ne peut pas rigoler un peu, là.

  • Speaker #3

    Et donc oui et oui un stand un peu pure people, j'avais super envie de vous le dire, mais c'est le mari de Chelsea Peretti qui joue Gina dans Brooklyn Night Live. Ah ! Et voilà.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Moi aussi j'aime bien ouais. Et t'es en Jordan Peele ?

  • Speaker #3

    Ouais.

  • Speaker #1

    Ah ok.

  • Speaker #3

    Et bah voilà. Mais non mais ça n'a rien à voir avec Us sinon c'était juste. Camille n'a pas vu Brooklyn Night Live.

  • Speaker #2

    Non non. Exactement je suis...

  • Speaker #1

    C'était un perso très stylé et très badass.

  • Speaker #3

    Ouais, et un super personnage féminin. Donc, revenons à Us et à Jordan Peele, qui pour moi, c'est un très bon réal. On parlait de Nope, que j'avais vu, qui est plus SF, mais que je vous conseille parce que c'est très bien aussi. Et donc, comme je disais, il a une place un peu particulière dans l'horreur contemporaine, parce que moi, je trouve qu'il a amené quand même un nouveau regard sur le genre, avec un vent de modernité. Et voilà, il a introduit les problématiques raciales et sociales qu'on n'avait pas l'habitude de voir traitées de cette manière. Moi, je trouve.

  • Speaker #0

    Ouais, et alors que tu... Avance des théories tout à fait intéressantes pendant que Brice dépose une fêta avec grande précaution. Tenez à le voir parce que c'était difficile de se focaliser sur ce que tu étais en train de dire.

  • Speaker #3

    J'ai vu que vous n'étiez pas très intéressé par mon propos extrêmement.

  • Speaker #0

    On se demandait tous s'il allait se brûler ou pas. Donc oui, tu disais qu'il a amené un nouveau regard, c'est ça ?

  • Speaker #3

    Exactement, un nouveau regard. Et surtout, chose que j'aime beaucoup qui est dans Us aussi, c'est qu'il n'a pas peur d'annoncer directement tout le déroulé du film au bout de deux minutes. On l'avait vu dans Get Out et effectivement, il le fait dans Us et ça ne gâche pas du tout le visionnage du film parce que déjà, en général, il a des actrices qui portent avec brio ses films et le scénario est... Il est quand même très bien écrit. Et donc voilà. Il ne s'embarrasse pas non plus. Ça, c'est un truc très bien. Il n'a pas peur de faire survivre les héros à la fin de ses films. Ce n'est pas un truc où il se dit, il faut absolument en tuer un. Donc voilà, je trouve ça très bien. Us, ça sort pendant l'ère Donald Trump aux Etats-Unis. Et je pense que ce n'est pas pour rien. Parce qu'à ce moment-là, le camp démocrate fait son retour en force avec des slogans socialistes pour la campagne des primaires américaines. Et Us va venir mettre en avant une famille noire américaine plutôt aisée, donc on comprend que le rêve américain, là, semble à peu près à portée de main de tout le monde, peu importe ses origines. Jordan Peele annonce d'emblée qu'il ne va pas trop, contrairement à Get Out, se pencher sur les discriminations raciales, mais plutôt sur la lutte des classes. Il va aussi parler du racisme, évidemment, mais moins que dans son premier film. Us ça signifie évidemment nous mais aussi... United States. Est-ce que quelqu'un l'avait ?

  • Speaker #0

    Non, moi non plus.

  • Speaker #1

    Oh my God.

  • Speaker #3

    Donc ça va quand même parler de problèmes spécifiques des Etats-Unis et de leur histoire. C'est un film qui est très métaphorique. Contrairement à Get Out, ce qui est différent, moi je l'aime beaucoup, mais après vous en parlerez, mais effectivement, ça ne se ressemble pas. Donc les reliés c'est comme ça que sont appelés les doubles dans Us. Ils sont fous et incapables de parler, sauf Red. Je n'ai pas précisé, mais en fait, chaque acteur, Is, a deux rôles. Donc les reliés, ils ont été laissés à l'abandon dans des souterrains créés par les classes supérieures, on nous le dit dès le début. Et tout ce que vivent leurs doubles au-dessus, eux le vivent aussi, mais de manière plutôt cauchemardesque. Red, qui est le double d'Addy, seul opprimé, doué du langage, va créer une révolution sociale en faisant sortir tous les reliés à la surface afin de tuer les classes dirigeantes, car, je cite, c'est notre tour d'être en haut. Je vous disais que le film ne parlait pas trop de racisme, mais il s'est quand même évoqué parce qu'on parlait de la famille blanche de Kitty et Josh, qui sont les amis un peu forcés parce qu'ils sont plus riches qu'eux et ils le font savoir sans arrêt, ils sont extrêmement condescendants. En fait, ils ne les aiment pas trop. C'est vraiment des potes de vacances.

  • Speaker #0

    C'est vraiment les nouveaux riches américains.

  • Speaker #3

    très alcoolique et d'ailleurs c'est assez chouette parce que cette famille va se faire massacrer hyper rapidement par leur double, donc leur relié à eux qui est un sort qui est plutôt d'habitude réservé aux personnages noirs dans les films d'horreur et donc voilà sur une chanson des Beach Boys, c'est très très bien et voilà, il y a énormément on pourrait parler d'Us pendant très longtemps je vais pas le faire parce qu'il y a beaucoup de choses il y a une piste de De l'histoire amérindienne aussi, avec justement les combinaisons rouges des reliés. Il y a beaucoup d'éléments religieux avec le verset 11.11 qui est présent partout dans la Bible. Et évidemment, il y a beaucoup de références cinématographiques. Vous avez tous vu Shining, Freddy. Et Camille, tu en parlais en off, mais il y a un côté un peu Shyamalan dans le scénario. Et voilà, on a aussi le lapin blanc de Lewis Carroll, il a dissopé des merveilles, il a traversé du miroir, tout ça. Enfin, il a... C'est peut-être un peu son défaut, c'est d'avoir peut-être voulu mettre beaucoup de choses, mais c'est le seul truc que j'ai trouvé moi à dire... Je parlerai pas du twist final parce que ça remet en question tout ce que je viens de dire. Bah on peut, on peut. Bah... C'est dommage parce que le film est très très complet et le twist n'est pas forcément...

  • Speaker #1

    Ce n'est pas hyper important pour...

  • Speaker #3

    Voilà, je pense qu'on peut profiter du film complètement sans ce twist.

  • Speaker #1

    Et nous, on peut en parler sans divulguer le twist.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est dommage de gâcher et de divulgacher tous les films et pas celui-là, mince. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #2

    Alors attention, spoiler, vous voyez, ils ne peuvent pas se retenir.

  • Speaker #0

    Non, mais moi, tu disais que tu le trouvais très très bien écrit le film. Moi, c'est le seul truc que je lui reproche. J'aime beaucoup le film, attention. Et d'ailleurs, il y a plein de haters de Jordan Peele, je ne comprends pas bien. Non mais en fait, tu vois, il fait des films qui sont vraiment pas mal. C'est beau, c'est en général, il choisit. Il y a un casting qui est toujours assez agréable à voir. Il y a des situations qui sont vraiment... Enfin je sais pas, qui sont vraiment aussi politiques, qui questionnent un petit peu, qui sont un peu politiques. Et puis il y a toujours des pay-offs hyper satisfaisants. Il a pas peur de, je sais pas, de montrer un peu de gore et tout. Enfin moi je sais pas, je suis toujours très content d'aller voir un film de Jordan Peele. Enfin en tout cas les trois qu'il a fait, j'ai jamais été réellement déçu. Le seul truc dans Us, c'est que je trouve que l'idée est très très bonne. Et qu'il y a une vraie première partie que je trouve super forte, notamment avec la scène de Home Invasion. où la famille Wilson est donc attaquée par leur double maléfique. Cette scène est incroyable de tension et elle est assez bien composée. J'aime beaucoup la manière dont elle se déroule. C'est la troisième fois que je vois le film et je suis toujours un peu captivé par ce moment là. Mais par contre, je trouve qu'il tombe dans la deuxième partie du film dans une espèce de surexplication du truc, du dispositif qui n'est pas nécessaire. Tu vois, avec notamment... la scène qui se veut un peu belle de combat final entre les deux personnages incarnés par Lupita Nyong'o c'est joli la danse quand même je trouve que c'est un peu too much il y a un peu trop de surexplications tu as une surexplication du twist aussi qu'on avait très bien compris c'est ce que je reproche un petit peu à Us mais d'un autre côté je le trouve plus intéressant en termes de d'idées et d'ambition je trouve plus intéressant que Get Out et voilà c'est bizarrement celui de Safi Nmou que je préfère,

  • Speaker #3

    j'ai bien aimé Naupe mais c'est pareil j'étais un peu réservé après il fait comme je disais vraiment Jordan Peele à chaque fois il explique son film et c'est un truc qui est dans le scénario, enfin tu vois c'est pas un truc en mode il nous prend pour des idiots genre au cas où vous avez pas compris c'est vraiment un truc qui est dans ses films d'ailleurs c'est ce que je sens pas du tout comme et moi c'est pour ça que c'est pas quelque chose qui me dérange ouais je suis assez d'accord mais moi sur la fin après

  • Speaker #1

    Tu parlais de la dimension sociale du film. Moi, j'ai commencé à comprendre, je pense, au deuxième visionnage. En vrai, c'est un film, je pense que, déjà, on n'a pas tous les apports culturels et d'actualité américains, évidemment. Et du coup, je pense qu'il y a plein de choses qu'on ne perçoit pas au premier abord et qui sont plutôt compliquées à voir en tant que personne qui n'habite pas aux Etats-Unis et qui n'est pas raciste en plus. Je parle pour mon cas, en tout cas. Et du coup, je sais que le premier visionnage, ça avait été assez cryptique. Je n'avais pas tout à fait compris. Au deuxième, je pense que j'ai mieux compris l'aspect critique sociale. Et là où Get Out, comme tu disais tout à l'heure, est assez clair sur ce qu'il veut mettre en avant. et le message est assez limpide et hyper efficace. Là, c'est beaucoup basé sur une métaphore, et en vrai, quand t'as pas les clés de compréhension, c'est un peu compliqué. Après, moi, ça n'a jamais rien enlevé à l'appréciation du film, c'est que dès le premier visionnage, même si j'avais, on va pas se le cacher, rien compris, j'ai quand même adoré le film, parce que, c'est toi qui disais sur le procédé de Home Invasion, c'est pas un retournement complet du Home Invasion, mais en fait, il reprend plein de codes. pour en faire complètement autre chose ou pour le mettre en scène de façon hyper intéressante avec des choses que t'as pas forcément vu et qui te surprennent et ça ça a été hyper efficace pareil sur le côté comic relief moi je trouve ça incroyable et à chaque fois ces films c'est jamais envahissant le côté comique où t'es jamais en mode ah bah c'est dommage là tu viens de casser une scène qui était forte émotionnellement non c'est toujours bien placé et ça marche mais de ouf déjà c'est pas Iron Man

  • Speaker #0

    C'est pas Avengers quoi. Ouais,

  • Speaker #1

    non mais vraiment trop fort, ça se sent que c'est quelqu'un qui est comique à la base, en fait il sait où les placer.

  • Speaker #0

    Ouais, il a un bon rythme.

  • Speaker #2

    Ouais, pareil, j'ai beaucoup aimé ce film. Tu ne l'avais pas vu toi ? Non, je ne l'avais pas vu. J'y ai beaucoup moins vu en critique sociale, c'est pour ça que je voulais attendre que tu nous en parles pour comprendre un peu mieux, parce qu'effectivement je trouve qu'il est quand même... En fait ce qui est un peu étonnant, c'est qu'il place plein de billes, un peu en disant Ça c'est important, ça c'est important. Effectivement, rien que le titre US, à un moment donné, il y a un dialogue entre Lupita Nyong'o et elle-même, où elle dit Mais qui êtes-vous ? Nous sommes des Américains. Enfin, tu vois, c'est quand même des choses assez importantes. Et en même temps, je trouvais que ça manquait un tout petit peu d'explication, parce que c'est un peu frustrant, tu vois, d'avoir comme des petites billes et de ne pas avoir tout le collier, quoi, le pêche, là.

  • Speaker #3

    C'est peut-être là où, effectivement, il y a beaucoup de choses.

  • Speaker #2

    Exactement. Par contre, moi j'aime beaucoup l'idée, et je trouve qu'il est quand même très fort aussi pour créer des personnages auxquels tu t'attaches. La famille, elle est géniale. Vraiment, il y a un truc très bien.

  • Speaker #3

    J'ai pensé à toi, parce que toi, tu n'aimes pas trop les enfants dans les films d'horreur. Ceux-là sont géniaux.

  • Speaker #2

    Ils sont géniaux. Ils ont des frères rôles. Ils sont super bien exploités, et leurs doubles font très très peur. Moi, j'ai trouvé ça très fort là-dessus. Je me suis posé la question aussi de savoir si ce n'était pas... Alors je pense que évidemment il y a du politique mais il y a aussi j'ai l'impression une espèce de questionnement sur les archétypes des personnages noirs dans le cinéma américain. Enfin moi c'est comme ça que je l'ai interprété donc si tu as trouvé c'était pas ça. En gros tous ils ont de face un côté très violent, sauvage que les afro-américains. Dans le schéma duquel certains afro-américains ont été beaucoup décrits et relatribués. Exactement. Et puis tu vois même tous les discours politiques qu'on entend en France sur l'ensauvagement. Et donc leur double représente ça. Et en même temps, il y a toute la question de la parole aussi, avec son personnage à elle, qui n'arrive pas à dire. Et je trouve que c'est très beau sur la question afro-américaine. Voilà. Une grande spécialiste des Etats-Unis.

  • Speaker #1

    Je me dis peut-être que des personnes américaines et afro-américaines ont peut-être mieux compris ce film que nous.

  • Speaker #2

    Je pense qu'il y a beaucoup de références.

  • Speaker #3

    Oui, il y a tout un contexte social que nous, on n'a pas forcément... On n'a pas le même, et puis on n'a pas la même histoire que les Etats-Unis. Mais c'est vrai qu'il y a beaucoup de choses. Et rien à voir, mais je voulais revenir sur un procédé quand même que moi, je n'avais jamais vu, mais qui me fait très peur, c'est du coup, Red. Donc le double maléfique de la mer qui est la seule qui peut parler, on le comprend avec le twist, elle parle en aspiration.

  • Speaker #2

    Et ça,

  • Speaker #3

    ça fait super peur. Et vraiment, moi j'ai essayé sur mon canapé et ça m'a fait peur.

  • Speaker #1

    Vas-y resta, il a vite fait.

  • Speaker #2

    Ah ça fait trop peur ! On dirait une asphatique bonjour ! En pleine période de pollen c'est compliqué !

  • Speaker #3

    Mais ça c'est tout con,

  • Speaker #2

    parce que c'est pas du tout,

  • Speaker #3

    il n'y a pas d'effet de post-prod ni rien.

  • Speaker #1

    Et du côté dérangement il passe trop bien, comme tu dis il n'y a pas d'effet spécial particulier mais t'es hyper dérangé par le reflet obscur de cette famille.

  • Speaker #2

    Et puis moi l'enfant, le dernier. Oui,

  • Speaker #1

    c'est avec Pluto.

  • Speaker #2

    Ah là là, ça fait très peur. Et il y a plein de trucs au niveau du son. Oui,

  • Speaker #1

    des petits bruit de bouche, des petits tic-tacs.

  • Speaker #2

    Il joue beaucoup sur les bruitages. Non, non, c'est très bien.

  • Speaker #1

    La perte d'acteur et d'actrice, elle est incroyable.

  • Speaker #2

    Et c'est un bon film de divertissement, parce que je pense que pour les personnes qui ont peur des films d'horreur, ça reste un film comme ça.

  • Speaker #1

    Grâce au Comic Relief.

  • Speaker #3

    Mais je pense que Jordan Peele, et c'est pour ça que je le trouve très doué dans les films d'horreur qu'on fait maintenant, c'est qu'il fait des vrais films d'horreur. où il dit plein de choses intéressantes et qui en plus c'est tu peux quand t'as pas l'habitude regarder ça et te dire ah ok peut-être que j'aime bien les films de raf exactement y'a pas de gros screamers c'est ok quoi ouais et puis enfin un film où on chie sur la domotique ça j'aime bien l'espèce

  • Speaker #0

    de parodie de Google Home de Alexa pull the police play fuck the police by N.W.A trop bien c'est tous ces petits moments comme ça qui sont très réussis je trouve oui

  • Speaker #3

    Et puis d'avoir pris Elisabeth Moss, j'oublie tout le temps qu'elle est dans ce film.

  • Speaker #0

    Ouais, très très bon rôle. Elle n'a pas beaucoup de temps d'écoute.

  • Speaker #1

    Non, pas vraiment.

  • Speaker #3

    Mais c'est là où je me dis qu'elle sait vraiment tout jouer cette meuf. Elle est très très bien. Voilà pour Us.

  • Speaker #0

    Non mais ok, c'est marrant parce que je vous écoute parler tout ça. J'ai l'impression que... Enfin moi c'est bizarre parce que d'habitude je ne suis pas le plus... Je ne suis pas le plus finot des spectateurs. Quand je regarde un James Bond...

  • Speaker #2

    Mais par rapport à vous, qu'est-ce que tu vas dire ?

  • Speaker #0

    C'est juste que moi, j'avais l'impression d'avoir capté le film assez vite. Et d'ailleurs, j'étais gêné par le fait qu'il en remette 10 000 couches à la fin et je me disais c'est con, il est en train de me surexpliquer un truc qui est assez obvious dans le côté il y a ceux qui vivent en haut, il y a ceux qui vivent en bas. C'est plutôt... schématiquement, tu vois, c'est plutôt assez clair.

  • Speaker #2

    Mais moi, je n'ai pas compris le truc de ils se donnent la main

  • Speaker #3

    Oui, on n'en a pas parlé, mais en 1986, aux États-Unis, il y avait Hands Across America qui était un vrai mouvement. C'était une assaut contre la faim et la pauvreté dans le monde. Et il y a vraiment des gens de la côte californienne jusqu'à la côte atlantique qui se sont donné la main. et du coup je pense que il a utilisé ça,

  • Speaker #0

    c'est vrai que j'en ai pas parlé ça a d'ailleurs marqué la fin de la pauvreté et de la fin dans le monde sur bol de riz faites des chaînes humaines pour la pauvreté c'est expliqué par le fait que c'est le dernier truc qu'elle voit avant de après je vais spoiler et puis qu'elle reproduit ce truc tu vois voilà je spoilé

  • Speaker #1

    Non mais là c'est pas un énorme spoil dans le sens où le film repose pas dessus Là on a rien dit sinon ? Vous avez peut-être deviné Vous voulez qu'on vous le dise ? Non,

  • Speaker #3

    ça repose pas mais comme je l'ai dit ça annule ce que j'ai dit quant aux classes sociales Oui C'est plus les mêmes positions Voilà, c'est fini

  • Speaker #0

    Brise coupe générique Et ben ouais c'est bien Regardez-le, vous l'avez peut-être déjà vu. Oui, on n'a pas dit la musique qu'on a entendue, c'est Michael Abels. C'est lui qui fait tous les scores des films de Jordan Peele. C'est trop bien.

  • Speaker #1

    Brice valide.

  • Speaker #0

    Tu valides ? Brice Lazic. C'est pour un autre épisode. On va passer au film d'après qui est celui que j'ai sélectionné. Et le film que j'ai sélectionné, c'est They Look Like People.

  • Speaker #3

    Tout ce que vos ennemis placent dans votre chemin, les traîtres, les liens, les poissons, vous dévouez et vous devenez plus fort. Vous êtes invincible. Ceux qui essayent de vous blesser vous tournent en silence et vous vous battez. Pour quelles raisons peuvent les gens faire pour guérir une montagne ?

  • Speaker #0

    arrête ça me trigger je te jure ça me fait un truc they look like people comme l'a soufflé Léo le camarade le camarade Léo film américain sorti en 2015 premier long métrage d'un certain Perry Blackshear donc cinéaste américain parangon du film indépendant hum qui sera le réalisateur également de ces deux prochains films qui sont sortis. Donc The Siren, qui n'est pas très, très bon. Et deux, When I Consume You, qui est très bien, sorti en 2021. J'avais trouvé très bon. Donc le film met en scène un cast d'illustres inconnus. MacLeod Andrew, qui joue le personnage de Wyatt, c'est le seul qui a une page de Wikipédia. Il y a un...

  • Speaker #2

    On n'en a pas non plus.

  • Speaker #1

    Mais comme toi Thomas en fait.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #3

    On en a bientôt une moi je pense. Qui veut l'écrire ?

  • Speaker #1

    C'est ça la question.

  • Speaker #3

    Diane le croit.

  • Speaker #0

    Avec que des fake news. On retrouve également, je les cite parce qu'ils sont dans tous les films, enfin dans tous les films du réalisateur, Evan Dumouchel. qui joue le rôle de Christian, Margaret Ing, Drake, qui joue le rôle de Mara. Alors, pour vous faire un résumé du film, Christian est un New Yorkais, blanc, cis, hétéro, incel, sur les bords. Alors qu'une bouteille de Prosecco est sauvagement débrouchonnée. Et donc Christian vit sa vie de merde entre open space, basic fit et métro bondé.

  • Speaker #1

    C'est sac ! Faites quelque chose !

  • Speaker #2

    Ah bah écoute, ils sont offerts en même temps donc…

  • Speaker #0

    Pour combler l'immense vide existentiel qu'il contemple au quotidien, il écoute du renforcement positif débile en ASMR et surtout n'hésite pas à accueillir Wyatt. son ancien pote de lycée en voie de clochardisation. Nos deux amis renouent, s'échangent des conseils en séduction, dignes des plus grands pick-up artistes, et s'organisent en colloque dans le T1 de Christian. Mais Wyatt débloque un peu. La nuit, il décroche son téléphone pour parler avec la voix de Secret Story qui l'avertit d'une invasion, d'un combat mystique opposant les humains à des envahisseurs possiblement aliens. dont l'arrivée est par ailleurs annoncée par des bruits de mouches à merde. Le jour, il dévalise le Leroy Merlin local pour se préparer au combat. Cette douce folie va lentement tirer nos deux protagonistes vers le bas et surtout entrer en conflit avec les ambitions sexo-professionnelles de Christian. Peut-être jusqu'au drame.

  • Speaker #2

    J'aime bien ce film.

  • Speaker #0

    J'adore ce film. Donc vous l'avez compris, They Look Like People, c'est le stéréotype du film indé que j'aime bien. Alors il en possède tous les atours, il y a peu d'acteurs et d'actrices, peu de décors, absence quasi totale de CGI, il y en a une fois, et surtout une photographie qui a défaut d'être sublime et plutôt sympa. Un des grands points forts, pour varier je l'ai traduit en français, d'il ressemble à des gens, au-delà de son casting qui est relativement convaincant, c'est son point de vue, les personnages sont souvent cadrés de loin. dans leur ensemble, en intérieur comme en extérieur, comme observé par une tierce entité. Je note par ailleurs l'abord, et c'est là que je trouve le film brillant, non caricatural de la pathologie psychiatrique. Car si le personnage de Wyatt aurait pu être auprès de certains réalisateurs, aurait pu auprès de certains réalisateurs se voir affublé d'un entonnoir sur la tête pour plonger dans une folie meurtrière, il reste ici critique d'une pensée délirante qui lui échappe, raisonnable et indemne jusqu'à la fin du film, spoil de tout crime. La traditionnelle scène attendue du féminicide en cave est évitée. Barre-toi Waiyatou, je vais te faire mal. Alors que l'ensemble des éléments nécessaires à son bon déroulement est préalablement installé. Nos deux protagonistes sont seuls, ivres, dans une cave obscure. La cave est équipée d'un pistolet à clous. Christian est parti faire les courses. Il y avait tout pour faire la scène qui n'est pas faite. Même topo avec la scène de fin, sommet d'un suspense que je qualifierais de corrosif, sans en dire plus, sans spoiler. Allant à contre-courant des fins que nous avons toutes spoilées ici. Je vais même pour l'occasion, et ça sera la deuxième fois de l'épisode, ne pas vous la spoiler tant elle me semble unique.

  • Speaker #2

    Moi je peux le faire, je peux le faire.

  • Speaker #3

    Moi je me suis un pull.

  • Speaker #1

    Ah bah super !

  • Speaker #2

    Il y a deux jours.

  • Speaker #0

    Eh ben on spoil, mais ça se finit sur un câlin. Mais oui. Mais cela ne serait pas un épisode de l'horreur du dimanche sans le traditionnel point. Quelle bande de cons ces américains ! Le film est l'occasion de rappeler un certain nombre de non-acquis sociaux, cause it's a free country. Donc, ce wasp de Christian est viré de son boulot comme un mal propre, alors qu'il s'abrutissait à grands coups de renforcement positif, comme je le disais, en soulevant un maximum de fonte depuis sa précédente tentative de suicide qu'il a expédiée après une unique consultation chez le psy. Quelle bande de gros tarés. Et oui, quand on est un vrai gars, problème égale solution. D'ailleurs, je vais m'engager dans l'armée parce que je trouve que je suis encore un peu chochote.

  • Speaker #3

    Eh bah dis donc !

  • Speaker #2

    C'est vrai qu'il veut faire ça dans le film. Oui oui oui.

  • Speaker #0

    On notera également la prise en charge psychologique de Wyatt, totalement lunaire, système de soins effectivement inexistant, donc il rencontre son psy au bord d'un lac.

  • Speaker #2

    Ouais, on dirait une scène de deal en fait.

  • Speaker #0

    Ouais ouais ouais, c'est bien.

  • Speaker #1

    On va se demander si c'était vrai ou pas d'ailleurs.

  • Speaker #0

    J'irais même plus loin sur ce point car il semble que Wyatt, qui est au bord du mass murdering, qui est d'ailleurs encore une fois une problématique bien américaine, il a été en train de se faire un petit coup de Wyatt semble désigner pour cible tout ce qui va mal dans son entourage de la startupeuse Mara à son thérapeute flingué en passant par son insel de potes Christian on ne n'est pas fou mais on le devient quand on habite là-bas vraisemblablement voilà donc moi j'ai adoré moi j'adore ce film c'est la deuxième fois que je le vois je trouve qu'il dit énormément de trucs avec très peu de mots et voilà il est vraiment très intéressant ce film j'étais hyper surprise,

  • Speaker #1

    il y a un ton qu'on n'a pas du tout l'habitude de voir nous dans les films d'horreur. Très indé, effectivement, très dramatique. très dramatique et en même temps il y a plein de mystères c'est à dire que même la façon dont ils se retrouvent les deux copains c'est bizarre leurs interactions sont un peu étranges ils ont une logique qui leur appartient et je trouve qu'il y a une écriture des personnages vraiment géniale dans ce film parce qu'ils sont drôles, on se moque d'eux un peu ils font un peu pitié et tout et en même temps ils sont Très attachant. C'est très touchant. Et ils ont plein de complexités, plein de facettes. Mara aussi, c'est pas du tout juste le love interest classique, la proie qu'on veut choper. Elle est cool, elle est drôle aussi. Leurs interactions avec son mec... Peut-être mec, c'est marrant, enfin c'est chouette et en même temps...

  • Speaker #3

    C'est mara.

  • Speaker #0

    Oh, voilà, je l'ai.

  • Speaker #1

    Pardon. C'est le fait que je le répète. Et en même temps...

  • Speaker #0

    Comme ça tu dégages.

  • Speaker #1

    En même temps ce qui est hyper marrant, enfin ce qui est chouette c'est que quand il y a de l'horreur... c'est fort la scène de fin et même toutes les petites scènes où d'un seul coup il y a la musique qui arrive et tu vois à un moment donné il est dans la chambre et il le voit son pote il voit son visage debout et tout c'est bizarre je trouve que ça retranscrit bien la paranoïa que tu peux avoir avec certaines maladies mentales ça m'a fait penser à Bug qu'on avait vu ensemble sur de la schizophrénie je pense qu'il y a des inspirations même avec le bruit des mouches à Nantes Donc il y a un équilibre qui est quand même bien fait, enfin bien trouvé.

  • Speaker #0

    Non, puis effectivement, tu vois, je le disais, il tombe pas dans le truc cliché du mec qui va se mettre à buter tout le monde. Il y a un certain nombre de scènes un peu obligatoires dans ce genre de film qui sont pas faites, en fait. Enfin, qui sont amenées, mais pas faites.

  • Speaker #2

    Et en même temps, il montre qu'il va pas le faire, tellement il est sur un toit, spoiler, parce qu'on le dit apparemment maintenant, et il vise des personnes avec son pistolet à clous. Oui. En fait, tout est cassé sur la représentation que tu peux te faire de Oh, comment le film va représenter ? Quelqu'un qui est en train de sombrer dans une maladie mentale non traitée, tu vois. Et il le fait pas. Et la relation entre les deux personnages... Bon, en vrai, ils se kiffent.

  • Speaker #1

    C'est de la bromance, quoi.

  • Speaker #3

    Oui, et Thomas aime beaucoup parler de bromance. D'ailleurs, ça m'avait pensé à Résolution. Camille, tu l'as pas vue ?

  • Speaker #0

    C'est mon côté masque.

  • Speaker #3

    De Aaron Mouret et Justin.

  • Speaker #0

    Benson Justin Timberlake effectivement vous connaissez d'autres Justin ? ah oui c'est bon ?

  • Speaker #2

    merci continue Lola je te laisse pas interrompre excuse moi je t'entends plus ah non je sais plus la bromance oui il y a une relation qui est hyper forte entre ces deux personnages parce que à ce moment de leur vie pile poil sont en détresse totale l'un comme l'autre et du coup se retrouvent comme soutien psychologique parce qu'évidemment les deux refusent quand même de se dire qu'ils vont mal et qu'il faudrait peut-être faire quelque chose à un moment mais au moins ils sont là l'un pour l'autre jusqu'à la fin et en vrai c'est ça qui est assez touchant je trouve dans le film c'est leur rapport à l'autre, leur rapport à la maladie mentale aussi et tout tout ce qui est de l'ordre du non-dit aussi c'est assez bien mis en scène et intéressant Bah moi cette séquence avec le psy qui va voir au bord d'un lac en soum-soum comme si c'était un gars à qui il allait acheter de la drogue Je ne sais pas si c'est volontaire, mais je trouve que ça a un discours sur comment est traité la médication et le rapport à la médecine aux Etats-Unis. Sur le fait que ce soit quelque chose de cher, de pas accessible, etc. Je ne sais pas, peut-être sûrement que j'extrapole, mais moi j'y ai vu un truc un peu comme ça aussi.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est ça. La seule scène, la seule interaction qu'il a avec un semblant de thérapeute, elle est quand même complètement bizarre. Oui,

  • Speaker #2

    c'est hyper chelou.

  • Speaker #0

    Et son pote lui dit... T'emmener voir un mec, tu vas voir il est cool je l'ai vu une fois, il a un perroquet dans son cabinet quoi. Enfin tu vois c'est un peu bizarre. Mais ouais donc tu vois c'est cool parce que le film effectivement arrive à dire tous ces trucs là mais pas du tout centré là dessus. Et ouais t'as des scènes un peu marrantes entre deux amis, bon qui sont un peu gênants hein.

  • Speaker #2

    C'est un peu les weirdos en slip dans un studio.

  • Speaker #0

    Quand ils se boivent des bouteilles de vodka en se déguisant en fantôme et en se mettant sur la tronche. C'est cool. Je ne vais pas dire que je ne l'ai pas fait. Mais qui ne l'a pas fait ? J'avais 14 ans, 15 ans.

  • Speaker #1

    Avec de la vodka ? Ah bah bravo !

  • Speaker #0

    Vous savez, j'ai grandi à la frontière de la Vendée.

  • Speaker #3

    Et de la Bretagne.

  • Speaker #2

    Ah, la mâche coule.

  • Speaker #0

    Voilà, s'ils nous écoutent. Donc on commence tôt.

  • Speaker #3

    On n'a rien d'autre à faire.

  • Speaker #0

    J'ai eu la même jeunesse. Ah vas-y

  • Speaker #3

    Non mais moi je disais que j'avais oublié la fin mais parce que je pense que vraiment c'est un film qui m'a fait chier qui n'a aucun intérêt je dirais pas ça non mais c'est des films un peu un peu à effet un peu de sensation parce qu'il se passe pas grand chose Il n'y a pas vraiment de scène horrifique, ou alors je ne m'en souviens pas ce qui est possible.

  • Speaker #0

    La police de la scène horrifique.

  • Speaker #1

    Ça fait babeur !

  • Speaker #3

    Moi, non. Après, il y a quelque chose dans l'atmosphère. Il y a un truc. Et en fait, je me suis renseignée parce que je me suis dit, putain, c'est ouf, mon frère, il n'aime vraiment que les films comme ça. Et j'ai découvert que c'était le liminal horror.

  • Speaker #1

    avec un super accent exactement au fur et à mesure que mon processus s'accoule on va se mettre à parler en anglais c'est l'angoisse non mais mais

  • Speaker #3

    voilà c'est vrai qu'il y a quelque chose dans ce genre de cinéma horrifique qui dérange et je crois que celui qui a eu un peu la palme d'or avec ça c'était quand même It Follows où il y a qui est classé un peu là-dedans aussi, qui est plus abouti, je trouve. Ça va m'avoir. Il y a quelque chose comme ça dans les espaces un peu vides, un peu où on ne voit pas, où c'est beaucoup...

  • Speaker #2

    C'est la priorité de la mise en scène.

  • Speaker #3

    Oui.

  • Speaker #0

    Ça se fait avec 5 euros.

  • Speaker #3

    Non, mais voilà, c'est plus abouti parce que...

  • Speaker #2

    Oh putain !

  • Speaker #3

    Mais voilà, il y a tout un pan de ce genre qui est... qui moi me fait pas forcément ultra kiffer mais je trouve ça je trouve ça à plein plein de qualités et je trouve ça super que des films comme ça existe surtout des films indés ça dure 1h20 et moi je me suis pas du tout ennuyée non c'est pas un c'est on s'ennuie pas on s'ennuie pas on a envie quand même de voir la suite on se dit c'est ça qui est bien écrit en fait c'est que tu te dis mais qu'est ce qui va se passer qu'est ce qui va se passer et jusqu'où et à quel moment il va Et puis moi vous allez me prendre pour une débile, mais vraiment j'avais pas... Moi j'étais vraiment au premier degré dans il va peut-être y avoir une invasion d'aliens tu vois ? Et moi j'attendais que ça ! Mais bon après je me suis dit non.

  • Speaker #0

    Mais d'un autre côté quand on regarde un film avec des vraies invasions d'aliens, enfin t'aimes pas ça. Moi j'avais cru. Le truc qui est sur Disney là.

  • Speaker #3

    Oui !

  • Speaker #0

    C'était nul. Non, caché, caché, non c'est pas comme ça qu'elle s'appelle ? C'est une meuf qui est chez elle, qui écrit Venn et qui se fait attaquer par des aliens.

  • Speaker #3

    C'était nul.

  • Speaker #2

    Ah sinon il y a la série toute pourrie je crois de Ridley Scott avec les aliens. Oui, oui.

  • Speaker #0

    C'est trop nul ça. Aliens ?

  • Speaker #2

    Wolves. Non, pas Raised by Wolves, pas ça. Un autre truc.

  • Speaker #0

    C'est bon,

  • Speaker #1

    c'est bon. C'est mal, Léo.

  • Speaker #0

    C'est bon, c'est quoi ? On parle du film. Oui,

  • Speaker #2

    voilà, on va parler du film. Je pense que c'est mieux. Mais bon, vous avez capté, vous avez capté.

  • Speaker #0

    Ridley Scott, vous avez compté ?

  • Speaker #2

    Non, c'est pas Ridley Scott en plus, je crois même.

  • Speaker #0

    Ah ben voilà.

  • Speaker #1

    Donc il n'y a pas d'alien dans le film. Rapparez-vous, il n'y a pas ça.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas Ridley Scott non plus.

  • Speaker #3

    C'est un peu frustrant pour les bourrinos de l'horreur comme moi.

  • Speaker #2

    C'est pas, oui, le gros frisson, effectivement.

  • Speaker #0

    C'est le frisson mou. C'est le frisson mou, la frousse molle.

  • Speaker #2

    Le côté liminal, je pense qu'il est un peu renforcé. Il y a très peu de musique dans le film aussi. Du coup, ça donne vraiment des moments de blanc où juste tu as le malaise qui s'installe dans pas mal de séquences. et c'est pour le coup assez efficace et puis c'est vite désamorcé,

  • Speaker #0

    d'ailleurs point commun un peu avec us c'est vite désamorcé par des scènes un peu marrantes des scènes un peu comiques il y a une scène un peu que j'ai appelée il y a un montage à la Friends quand ils sont dans l'hôpital c'est quand ils sont dans l'hôpital et qu'ils attendent je l'attendais mais

  • Speaker #2

    c'est cool aussi qu'il y a même des blagues qui s'installent sur la santé mentale du coup

  • Speaker #3

    Putain mais moi j'ai pas du tout vu cette partie De

  • Speaker #2

    Wyatt Il y a des blagues qui s'installent sur le fait que Bah voilà il commence à avoir des trucs Et tout et tu sens qu'il y a une relation Avec son pote ou c'est acceptable il va pas le rejeter il se met à en rigoler moi je le croyais Wyatt mais c'est là où je me dis peut-être que je change de médicament parce qu'il y a un problème je pense ou que t'en ajoutes un deuxième pas à la bonne dose t'entends pas les mouches toi Lola ?

  • Speaker #3

    non mais je pense moi j'ai souvent des coups de fil comme ça

  • Speaker #0

    C'est la voix.

  • Speaker #2

    C'était Thomas.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu enregistres Brice pour qu'il te dise des encouragements pour pouvoir les écouter dans le métro ?

  • Speaker #3

    Je vais le faire, je pense.

  • Speaker #1

    Tu es un rayon de soleil. Rien ne peut t'atteindre. Et en plus, il ne cut pas. Il y a le dialogue derrière. Il y a tous les bruits de bouche. Tu peux mieux le faire.

  • Speaker #0

    C'est d'ailleurs d'une tristesse infinie ça ça me rendait triste

  • Speaker #2

    En fait surtout qu'il ne se rend pas compte qu'il se comporte comme une merde auprès de tout le monde parce qu'il se met en tête qu'il faut qu'il soit dominant sur ses autres collègues et du coup tout le monde le déteste Ouais

  • Speaker #0

    Et oui Pauvre Christian, pauvre Cricri Bon bah écoutez regardez-le en vrai c'est sympa et franchement ces autres films La Sirène c'est pas ouf The Siren mais je crois qu'il s'appelle autrement en français a été traduit mais par contre When I Consume You sorti en 2021 c'est très très bien et pour le coup c'est beaucoup plus trash mais c'est très très bon.

  • Speaker #1

    Peut-être qu'on en parlera dans un prochain épisode

  • Speaker #0

    Tout à fait. Et avant de passer au prochain épisode, nous allons passer au prochain film. Wow ! Le troisième film, c'est celui que Camille a sélectionné. Camille alors, qu'est-ce que c'est que ce film ?

  • Speaker #1

    Et bien moi je vais vous parler de Come True.

  • Speaker #0

    ça plane j'ai eu peur c'est eerie comme ils disent aux Amériques on est vraiment cool US là ce soir il manque que des hamburgers et des french frites c'est nous les french frites c'est comme ça qu'on devrait se renommer les french frites Bon allez pardon Sortez-moi de cette merde

  • Speaker #1

    Vas-y Camille Je laisse patauger Alors Donc moi le film dont je vais parler C'est Come True de Anthony Scott Burns Qui est traduit en français Par Bad Dreams Ouais c'est bizarre ça Alors on pourra remarquer que ça fait Bad Dreams Come True Ce qui n'est pas inintéressant Oui mais moi j'ai cru que c'était le titre du film Non Pourquoi traduire Un truc en anglais.

  • Speaker #3

    C'est une spécialité française.

  • Speaker #2

    Pourquoi pas ?

  • Speaker #3

    Titre québécois.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas la date.

  • Speaker #2

    Deviens réel.

  • Speaker #1

    2000 quoi ? On va dire 17, 18 ?

  • Speaker #0

    2019, je crois. 21, 21.

  • Speaker #3

    N'importe quoi. Il n'y avait pas une date.

  • Speaker #2

    C'est le loto.

  • Speaker #1

    Oui, mais il y a eu le Covid. C'est compliqué. Oui, oui. Ça a été fermé. Alors, c'est son deuxième long-métrage, je crois. Et c'est quelqu'un qui a déjà fait des courts-métrages. Il a une particularité. Donc... ASB, on va l'appeler comme ça. C'est qu'en fait, il a aussi une formation, surtout de FX, il fait beaucoup d'effets visuels.

  • Speaker #3

    Ça se voit.

  • Speaker #1

    Oui, et il va utiliser ce savoir-faire dans son film. Et c'est aussi un musicien. Et donc, depuis le début de ses réalisations de cours, il explique que pour lui, c'est impossible quasiment de ne pas aussi écrire la musique. parce qu'il voit les deux comme parce qu'il est trop fort ça commence laissez le tranquille ce petit Anthony on a pas d'être fier de nous et il se débrouille pas trop mal en plus c'est vrai on va pas jeter le bébé avec l'eau du bain voilà l'avant-guerre carrément et donc ce film sort et c'est vrai que moi c'est un de mes amis qui m'a convaincu de le voir en me disant regarde-le, regarde-le, ça va te plaire c'est tout à fait le cas j'ai vraiment beaucoup aimé ce film pourquoi dans ce thème ? parce qu'en fait ça parle beaucoup de la psyché avec notre surmoi notre ombre, notre machin ça parle de Jung, c'est pour ça que t'adores moi je connais pas très bien la pensée de Jung ah bon ? ça vous étonnerait peut-être je suis plutôt Lacanienne dans mon approche pas du tout pour ça je ne sais pas qui sont ces gens je demanderais à mon psychanalyste on est quoi ? on est américain quand même mais c'est vrai que le film est découpé en plusieurs petits chapitres comme d'habitude j'ai envie de vous dire c'est tout le temps comme ça qui s'appelle la persona l'anima et l'animus l'ombre et l'animus et the self, ça finit avec ça, le moi. Et effectivement, c'est directement inspiré de la théorie de Jung, qui en gros, pour schématiser, monte toute une théorie sur la psychologie avec des archétypes. Donc par exemple, l'anima et l'animo, c'est la vision de la femme et de l'homme, en gros c'est le sexué quoi.

  • Speaker #3

    Avec leur part de masculin et de féminin.

  • Speaker #1

    Exactement. L'ombre, je sais plus ce que c'est. Mais c'est bon Regarde ici

  • Speaker #3

    C'est la partie C'est les pulsions

  • Speaker #0

    Ah Ouais C'est l'autre side Dans l'équivalent C'est les mecs qui Ah l'équivalent Mais oui mais c'est plus moderne Tu parles en équivalent Faites-toi ou en équivalent Lacan Ouais Donc bref c'est très compliqué Les psychanalystes en PLS Ouais

  • Speaker #1

    Mais le film est intéressant Parce qu'en fait Ce qui se passe C'est que donc On suit L'histoire d'une D'une jeune femme Qui s'appelle Sarah qui est interprétée par Julia Sarastone et qui est en rupture familiale. On ne va pas se le cacher. Cette actrice, elle a un truc physique assez intéressant, c'est qu'elle est très petite elfe.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #3

    Très androgyne aussi.

  • Speaker #1

    Très mince. Elle fait très jeune.

  • Speaker #2

    Elle a 18 ans dans le film après. Après, je ne sais pas, l'actrice...

  • Speaker #0

    Elle n'était pas loin, j'ai fait un peu le calcul en regardant, mais elle devait avoir une vingtaine d'années.

  • Speaker #1

    Bon tableau noir.

  • Speaker #0

    J'ai fait une addition.

  • Speaker #1

    Et donc, on la découvre en train de faire du vélo dans sa ville. Et la photo, elle est très verte, grise. Et il y a une impression, avec ces nappes de son électronique, il y a vraiment une impression de truc qui vole en suspension.

  • Speaker #0

    C'est eerie.

  • Speaker #1

    Donc Sarah, elle n'a pas envie de voir ses parents, sa mère en tout cas. Et on comprend qu'elle a des problèmes avec son sommeil. En gros, elle fait des cauchemars. Et là, c'est là où pour moi réside vraiment l'intérêt du film. C'est toutes ces écritures de cauchemars. qui en fait sont des... Donc là, on passe dans le noir. Et c'est vraiment des apparitions qui échappent complètement à la logique du cinéma. Dans le sens où c'est plus des espèces d'images qui s'avancent vers le spectateur. Avec toute une imagerie qui fait peur.

  • Speaker #3

    C'est que de l'anime 3D aussi. C'est ça qui fait stéphane. Il n'y a pas de caméra.

  • Speaker #1

    On dirait une cinématique jeux vidéo.

  • Speaker #3

    Ouais, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et c'est un peu étonnant d'avoir ces deux choses qui se côtoient, mais moi je trouve que ça marche bien. Et en gros, Sarah, pour clôturer ce résumé, qui est l'air, je dois le dire, elle rentre comme cobaye d'une espèce d'expérimentation autour du sommeil, où il y a des gens qui vont monitorer son sommeil et sa nuit, et qui ont une machine. qui leur permet d'avoir un petit écran rétro-futuriste, je tiens à préciser un petit écran sur lequel on peut soi-disant voir les rêves donc voir ce qui se passe à l'intérieur du cerveau c'est pas mal ça c'est je trouve la grande trouille du film la première nuit se passe bien, très répertatrice mais la seconde nuit ça part en vrille parce qu'en fait on commence à lui montrer des images issues de ses rêves et là ça la fait capoter quoi elle capote capote Il y a aussi une rencontre avec Jérémie, qui est l'assistant qui s'occupe d'elle. Il y a une espèce d'attraction entre eux, parce qu'elle voit aussi ses rêves à lui. Je ne vous en dis pas de plus.

  • Speaker #2

    Parce qu'il est très cringe.

  • Speaker #0

    C'est un stalker.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et moi, je trouve que c'est un film extrêmement ambitieux, parce que c'est quand même très casse-gueule comme histoire. Je trouve que ça emprunte quand même au plus grand, genre Cronenberg. Il y a quand même une partie de ça.

  • Speaker #0

    On est d'accord.

  • Speaker #1

    Ils sont canadiens tous les deux, donc je pense qu'il y a des liens. Et il y a aussi, moi ça m'a fait penser un peu en termes d'ambiance à Jeff Nichols. Euh... Oui. Ce n'est pas dégueu non plus.

  • Speaker #2

    Non mais...

  • Speaker #1

    C'est mal.

  • Speaker #2

    C'est vrai qu'on...

  • Speaker #0

    déjà abordé mais ça fait très liminal horror ce film là oui non mais moi j'ai fait que de penser à Cronenberg mais c'est pas du en fait moi il y a un truc, c'est ma théorie sur la genèse du film je l'ai exposé déjà en off en off en off mais moi j'ai un peu l'impression que ce type Anthony Scott Burns il a conçu ces vidéos là un peu comme des projets artistiques, de vidéastes, et qui s'est dit, comment je peux les mettre dans un film, dans un second temps, et qu'il a construit un film autour de ça. Moi, j'ai un peu l'impression, parce que je trouve que la vraie star du film, le vrai point fort du film, c'est à la fois ses séquences de rêve et la manière dont elles sont retranscrites sur le moniteur. Je trouve que c'est les deux trucs qui... peuvent rappeler, peuvent évoquer du Cronenberg et qui en plus sont des trucs qui sont marquants visuellement et qui t'accrochent.

  • Speaker #1

    Alors ça il explique, parce que j'avais lu une interview de lui en gros il explique que je crois pas qu'il ait fait ça avant d'écrire son scénario oui parce qu'il écrit aussi son scénario il fait vraiment beaucoup de choses en fait dans le film Il explique qu'il a utilisé son expérience en tant qu'artiste visuel pour se constituer une équipe autour de lui, une équipe réduite mais qui fonctionnait bien par rapport aux moyens du film qui étaient très faibles. Il explique qu'au contraire, ils ont fait énormément de vidéos, il y en a très peu dans le film par rapport à tout ce qu'ils ont produit. Ils sont vachement cutés et en fait lui ce qui l'intéressait beaucoup c'était la question, enfin d'ailleurs le personnage dit beaucoup ça, c'est toute la théorie justement de Jung c'est en gros dans tes rêves tu as une partie personnelle mais tu as toute une partie qui appartient à tout le monde en fait, qui est collective.

  • Speaker #3

    Oui mais c'est le truc de l'inconscient collectif.

  • Speaker #1

    Exactement, exactement et c'est exactement ça qu'il fait dans le, enfin même dans l'écriture du film parce qu'il explique que en gros même sur les rêves, il y a beaucoup de ces rêves qui sont dedans mais il y a beaucoup aussi des rêves des gens autour de lui, notamment les figures.

  • Speaker #3

    Cette silhouette sombre là c'est quelque chose qui reviendrait dans la paralysie du sommeil qui reviendrait assez souvent. Moi je n'ai pas eu cette magnifique expérience.

  • Speaker #0

    Non, je sais pas.

  • Speaker #1

    J'ai eu des trucs qui arrivent avec des jambes sur la tête là. Ça, ça fait peur.

  • Speaker #3

    Ça fait très Silent Hill.

  • Speaker #0

    Ça fait un peu de même ça. Mais en fait, tu vois, moi j'ai beaucoup de grief contre le film parce que je pense que c'est un film que j'aurais aimé aimer. pour plein de raisons comme le whisky ouais c'est vrai que j'aime pas ça mais j'aurais aimé aimer ça effectivement bref mais je trouve que l'idée de base est très très bonne maintenant je trouve que le film pêche vraiment il y a un truc qui me dérange mais ça Je sais que ça ne fera pas forcément l'unanimité et qu'il y a des gens qui aiment bien, c'est une affaire de goût, c'est tout à fait personnel. Mais j'en ai un peu marre.

  • Speaker #2

    C'est un coup de gueule.

  • Speaker #0

    C'est vrai que j'en ai un peu marre. Et en 2021, ça m'a un peu gonflé la première fois que je l'ai vu. J'en ai un peu marre de ces films où tu ne vois rien. Mais où vraiment, tu vois, c'est sombre. L'image, elle est...

  • Speaker #2

    Elle est en noir et blanc, on n'a pas dit, mais tout le film en noir et blanc.

  • Speaker #0

    Léo croyait que le film était en noir et blanc, donc c'est pour vous dire.

  • Speaker #3

    Il est daltonien.

  • Speaker #0

    Moi je pense que c'est très désaturé. Je pense que c'est un chat, enfin tu vois, il voit les scènes de nuit, il les voit en noir et blanc.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que je me suis fait la réflexion, j'aurais bien aimé le voir au cinéma.

  • Speaker #0

    Et en fait, tu vois, regarder des films, bon déjà ça me fatigue un petit peu, et j'aime pas les couleurs, je trouve que c'est très terne, et en fait c'est pareil, cette ambiance, cette synthwave omniprésente, balancée, tout ça, c'est juste qu'en fait on est en 2021.

  • Speaker #2

    C'est la structure de ce truc-là,

  • Speaker #0

    ouais. Enfin, c'est en fait... Vous avez trop vu ce truc là, avec cette esthétique un peu...

  • Speaker #2

    Moi vraiment j'ai eu l'impression qu'il a maté Stranger Things et il s'est dit ok let's go tu vois, je vais reprendre un peu décollé de l'esthétique et puis c'est parti.

  • Speaker #0

    Alors là t'es méchant mais...

  • Speaker #2

    Ouais.

  • Speaker #1

    Oh non, ça ressemble.

  • Speaker #0

    Mais en tout cas moi...

  • Speaker #3

    C'est pas parce qu'il fait du vélo.

  • Speaker #2

    Non parce que même le centre de recherche ça ressemble à 100% à l'espèce de blocos qu'on voit dans Stranger Things.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord, c'est qu'en fait on est...

  • Speaker #2

    C'est un peu upside down,

  • Speaker #0

    machin, je sais pas quoi. On est dans le truc un peu rétro-futur, néon-porn mais en... voilà. Et en plus, c'est très terne. Moi, c'est ça qui m'a vraiment gêné. C'est d'un point de vue de l'image, j'aurais aimé adorer ce qu'il fait, parce qu'il fait des trucs vraiment cool. Tu vois, dans les séquences oniriques, elles sont vraiment très bien. Mais ça, ça m'a un petit peu déçu. Et le deuxième truc, et qui est vraiment mon plus gros problème avec le film, c'est son écriture. C'est-à-dire que vraiment, j'ai du mal à comprendre où il veut en venir et ce qu'il fait. Et je trouve que la... toute la deuxième partie du film, à partir du moment où elle a passé la première nuit, à partir du moment où ça commence à dérailler, je trouve que c'est raté. Il y a trop de trucs, il lance trop de pistes. Il y a un truc qui est très intéressant avec les téléphones. pas vraiment ni exploité ni expliqué.

  • Speaker #1

    Moi,

  • Speaker #2

    j'ai pas compris. Bah, c'est exploité.

  • Speaker #1

    Quelqu'un m'explique.

  • Speaker #0

    Ouais, et jusqu'à arriver, Léo ricane, mais je vois ce qu'il veut dire. Et donc, on va le dire, on va spoiler la fin. À la fin, le film est expliqué dans un texto qui apparaît sur un téléphone. C'est un peu gênant. C'est-à-dire que d'arriver là pour raconter ton film rétrospectivement, je trouve ça un peu dommage.

  • Speaker #3

    Ouais, moi ça m'a pas… enfin je m'attendais vraiment à un gros ratage, vu le spoil que tu avais fait sur notre groupe comme d'habitude.

  • Speaker #2

    Oui mais un jour avant, la veille de l'enregistrement.

  • Speaker #1

    Non, vous l'avez fait avant.

  • Speaker #2

    Ah bon ?

  • Speaker #1

    Quand Camille a dit qu'elle allait faire des films, vous avez dit si la fin !

  • Speaker #2

    Oh les nuls ! Les deux, les deux ! Les nuls aussi !

  • Speaker #3

    Donc je m'attendais à une catastrophe. Genre, oups, ça se réveille. Et en fait, moi je trouve que c'est pas si mal.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Mais qu'est-ce que tu captes de...

  • Speaker #3

    En fait, c'est juste qu'il a créé pour moi une espèce de... Le système de rêve, donc là je spoil, en fait tout est un rêve, c'est à dire que rien n'est dans la réalité, tu vois. Et donc c'est l'idée du rêve dans le rêve dans le rêve dans le rêve, la inception, et c'est pour ça d'ailleurs qu'il y a ce truc très bizarre d'un seul coup c'est dans le vampire qui arrive, et t'es là genre mais pourquoi ? Mais c'est parce qu'en fait c'est un rêve.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas de lien logique. Le problème, c'est que moi, j'ai l'impression que ça fait partie de la catégorie. Quand je le regarde, en tout cas, j'avais l'impression que c'était fait partie de la catégorie des films où la symbolique avait une importance qui n'est pas forcément ce que je préfère dans le cinéma. Parce que ça a tendance à me gonfler un peu quand tu es obligé de faire l'exégèse du moindre dessin qui est sur un mur dans un film. Ça me gonfle. Mais bon, je me dis pourquoi pas. Tu vois, OK, j'y vais. Et en fait, j'ai l'impression qu'il échappe complètement à ça. Et donc... J'ai un peu de mal à comprendre le projet du gars. C'est-à-dire que je me dis, artistiquement, il y a des trucs qui sont très intéressants, mais en même temps, il s'inscrit le film dans un schéma narratif hyper fort. C'est-à-dire qu'au début, tu as une narration qui est très classique, linéaire, cause-effet et tout ça. pour rompre complètement avec ça à partir du dernier tiers et du coup ça crée un truc et que je trouve qu'il est difficile à...

  • Speaker #3

    C'est vrai que la toute fin il y a une rupture de ton en fait, moi c'est juste ça que je reproche un peu, je trouve que c'est un peu déroutant parce que j'ai beaucoup aimé moi la scène dans les bois avec justement le truc de cauchemar des gens qui disparaissent au fur et à mesure, ça je trouve ça hyper efficace.

  • Speaker #0

    Ouais ça c'est très bien.

  • Speaker #3

    Et c'est vrai que la toute fin t'es un peu là genre oula, enfin on change de chose quoi. On change d'autre chose, super. On change carrément de ton en fait. C'était un peu déroutant, c'est vrai. Mais moi ça m'a pas non plus... Ça a pas flingué le film.

  • Speaker #0

    Moi c'est dommage parce que c'est vrai que j'attends un truc et... Bon voilà, c'est pas grave de sortir des... Mais je trouve qu'il y a un côté un peu... qui me gêne un peu là-dedans. Il y a un côté un peu d'artificialité, de je tire le truc pour faire ce... du film ce qu'il n'est pas. C'est ça qui m'embête, pour le dire de cette manière. J'ai énormément parlé. Allez-y.

  • Speaker #1

    J'hésite à laisser parler Léo avant.

  • Speaker #2

    Moi, c'est sur de la critique négative. Oui,

  • Speaker #1

    mais je voulais rebondir sur votre vision.

  • Speaker #0

    J'ai trouvé qu'il n'y avait pas assez de doudounes.

  • Speaker #1

    Je peux spoiler Léo d'avance parce que les deux qui ont trouvé que le film était moche sont daltoniens. Je précise et je suis absolument pas d'accord avec eux déjà il y en a un qui a dit que c'était en noir et blanc Léo a clairement dit la fin du film est en noir et blanc Thomas dit que c'était pas beau oui il y a du vert, du bleu mais je suis désolée, moi j'ai trouvé que le film était très très beau

  • Speaker #2

    Je pense qu'il vaut mieux écouter Lola parce qu'en plus c'est son taf elle est chef op donc voilà Ne nous écoutez pas en tant que daltonien Je suis assistante

  • Speaker #3

    Pour l'instant.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est un film qui m'a un peu... Enfin, qui laisse un peu... Moi, ça me laisse un peu un truc doux, amer, tu vois. Genre, j'ai bien aimé, j'ai pas aimé. Voilà, j'étais un peu troublée juste après parce que, déjà, j'ai pas compris la fin. Bon, là, vous venez un peu d'en parler, donc OK. Mais c'est pas ce qui m'a... Ça m'a pas trop dérangée. Et en fait, avec... En laissant passer quelques jours... Euh... Voilà, je trouve qu'il y a quand même un truc dans le film qui est... Je sais pas, moi c'est pareil, ça m'a fait une sensation... J'étais un peu bouleversée. En fait, il y a quelque chose d'hyper intime dans ce film, qui est, comme je disais, vraiment très très beau. Il construit des tableaux. Moi, je trouve que c'est... Peut-être que c'est un truc de nerd de technicien de l'image, mais moi, je trouve que c'est très, très bien. C'est hyper beau, en fait. Tu sens que le mec, que ce soit dans ses animations 3D ou dans ses plans en réel, moi, je trouve que tout est hyper travaillé. Je trouve que c'est... Rien que l'image procure une sensation d'inquiétante étrangeté, tu vois, et qui est... qui est très appréciable et voilà moi je trouve que c'est ça la réussite du film je me penche pas trop sur ce qu'il raconte parce que déjà j'ai pas trop compris mais il y a un truc où tu te laisses porter il y a la synthwave alors tu disais que c'était lui qui avait fait la musique moi j'ai vu qu'il y avait Electricius aussi en mode drive et moi ça m'a plu cette séquence parce que je suis un peu boomer c'est après drive recipe

  • Speaker #2

    Je trouvais ça gênant mais...

  • Speaker #1

    Mais voilà, je trouve que c'est quelque chose qui... Et c'est pas que parce que ça parle de Jung et de l'inconscient. Mais je trouve que ça fait... Peut-être que c'est pour ça que vous avez pas aimé. Mais je trouve que ça fait bouger des trucs à l'intérieur, moi, ce film. Et vraiment, il y a un truc en mode... Peut-être qu'on n'aime pas. Mais en vrai, on s'en souvient de ce film.

  • Speaker #2

    En vrai...

  • Speaker #1

    T'aimes bien pour ça.

  • Speaker #2

    En vrai, moi, j'avais déjà vu l'été dernier. Et je te jure, je m'en souvenais pas beaucoup.

  • Speaker #1

    T'as pas d'inconscient toi ?

  • Speaker #2

    Si, et il y a des films qui ont fait bouger mon moi intérieur, on va dire, et qui m'ont marqué. Mon sra ? Mon sra. On en a déjà parlé, mais en vrai... Il y a des films, genre It Follows, moi il m'a bouleversé sur le rapport interpersonnel entre les personnages et tout, j'ai trouvé ça trop bien. Et j'en parle parce que je le rapproche dans l'aspect un peu éthéré, avec des musiques électroniques, des nappes d'ambiance. Une horreur qui est toujours un peu sous-jacente mais qui n'est jamais vraiment montrée de manière frontale.

  • Speaker #0

    Donc ce soir, tous les films ressemblent à It Follows.

  • Speaker #2

    Ouais, après Titan.

  • Speaker #0

    Mais tu en entends, c'est It Follows. Il y a deux...

  • Speaker #2

    Moi, j'avoue, en fait, c'est même pas ça. En fait, j'ai le seum contre ce film. Parce que, justement, il y a plein de trucs que j'ai trouvé super chouettes. J'adore cette espèce de centre de recherche. J'adore tout le questionnement sur la paralysie du sommeil. Le cauchemar commun, je trouve ça trop intéressant. C'est très intéressant quand même. Oui, hyper cool. Mais en fait, ça n'aboutit jamais. Et c'est hyper dommage parce que je trouve qu'il y a plein de super chouettes idées. Genre tout le passage où ils suivent Sarah avec le cordon, les cales accrochées à sa tête derrière. Incroyable, tout ça pour à la fin te dire Ah en fait c'était qu'un rêve, désolé Mais en fait tout ce que tu viens de voir c'est bidon Et moi j'ai grave du mal avec ça Je trouve ça trop dommage,

  • Speaker #1

    j'ai été déçu Même si admettons que le mec se dise Je fais un gros fuck à tout le monde Je suis pas sûre que ce soit le cas avec cette fin Mais moi je trouve que ça n'annule pas le film. Ah ouais, ok.

  • Speaker #3

    Moi je suis d'accord avec Lola. Alors voilà,

  • Speaker #1

    il y a plein de choses qui ne sont pas abouties, je comprends vos frustrations.

  • Speaker #3

    Mais surtout c'est tellement ambitieux. C'est vrai qu'en termes d'écriture, moi je trouve que c'est... T'attaques à un truc quasiment impossible.

  • Speaker #0

    Je suis complètement d'accord avec vous, mais c'est dommage. On a parlé de films qui étaient des films de ressenti, des films, tu vois, si on reprend à l'épisode précédent, Mad God, par exemple, des films qui ne suivent pas de schéma narratif particulier, mais qui font appel à des figures intérieures, des gens qui créent le film. Ça, c'est un truc avec lequel je n'ai pas de problème. Mais ce que je disais et je le répète, c'est que le film, le statement du film à son commencement, ce n'est pas ça. C'est, je vais vous faire un film avec, il y a une espèce de boogeyman qu'elle voit dans ses rêves et tout ça. Il y a un truc très très linéaire. Il y a le personnage de sa copine, il y a son love interest. C'est très classique en fait dans la manière dont c'est écrit.

  • Speaker #3

    Oui mais c'est bizarre quand même.

  • Speaker #0

    Pour partir dans un truc que...

  • Speaker #3

    Moi je trouve que justement il y a de la bizarrerie qui se niche partout. Genre le rapport à sa mère il est étrange. Il y a personne, enfin t'as l'impression qu'elle est tout le temps dans des espaces humiles. Il y a son ami qui l'appelle mais en même temps qu'elle arrive jamais à la trouver tu vois. Et même comme elle rentre dans ce centre de recherche, genre c'est pas trop expliqué moi je trouve. Je m'en suis peut-être pas.

  • Speaker #2

    C'est un panneau avec un numéro.

  • Speaker #3

    C'est ça tu vois, et c'est des espèces de trucs comme ça d'occurrence avec ces réveils qui viennent découper un peu comme on l'avait vu avec Two Sisters tu vois. Qui découpent aussi. La narration moi j'aime bien.

  • Speaker #2

    En vrai je pense que tu as raison et qu'il y a plein de trucs qui sont malins, même le fait qu'elle trouve le centre de recherche de façon très random, c'est des indices laissés dans ses rêves en vrai et du coup c'est cohérent avec la fin. Mais je sais pas moi j'ai vraiment eu un sentiment de frustration où j'aurais envie que les idées proposées soient plus fouillées que ce qu'elles ont été déjà.

  • Speaker #1

    C'est la frustration Léo, on te la prend quand tu veux.

  • Speaker #3

    Et ça c'est très Lacané Parce que c'est le moment où tout mon inconscient se réveille

  • Speaker #2

    Mon inconscient est fou

  • Speaker #1

    Au fait des séances de psy à Léo

  • Speaker #3

    Tu vas faire des rêves Tu as réveillé de ce film

  • Speaker #2

    Pourquoi pas

  • Speaker #3

    Alors qu'on ne verra pas le film que tu nous as montré Je peux tout dire

  • Speaker #0

    Ouais Léo j'ai l'impression que c'était trop subtil Pour lui On n'a pas pu comprendre mais ça tombe bien Parce qu'on va parler d'un truc Tu vois d'un vrai film Là tu vois ça c'est là il n'y a pas de problème là on est dans le tu vois le vrai film de l'horreur qui fait peur qu'on voit et puis c'est pas compliqué il y a des tripes il y a des trucs et voilà il y a des boyaux Léo on va parler de ton film Bah qu'est-ce que c'est que ce film mon Lélé alors ? Que tu nous as choisi là ? Ce bon ?

  • Speaker #2

    Mon film c'est Event Horizon, le vaisseau de l'au-delà.

  • Speaker #4

    Après sept ans, dans le profonde espace, 18 personnes sont sorties de ce bateau. Quand ils sont disparus, je les ai tous comptés. Ils sont sortis de la porte. Ils sont revenus. Abandonnés. N'y a pas de crew. Negative. Ce lieu est un tool. Mais il n'est pas revenu. Alors que...

  • Speaker #2

    Madame !

  • Speaker #4

    J'ai des problèmes ici ! C'est un des plus grands dégâts de notre humeur. On ne sait pas où il se trouve. On ne sait pas où il est. C'est un des plus grands dégâts de notre humeur. Qu'est-ce que tu me dis ? Que ce bateau est un mentir ? Oh ! Quelles sont ces choses ?

  • Speaker #2

    Oh mon dieu !

  • Speaker #4

    C'était mon secret. C'était mon peur. Vérifiez, je veux sortir de ce bateau. C'est un blague. Elle ne va pas vous blaguer.

  • Speaker #2

    du cinéma de qualité oh my god incroyable bande annonce je tiens à dire quand même le film est beaucoup plus quali que la bande annonce en vrai et puis les dialogues ils sont quand même beaux les réactions réagissent encore plus que les réactions d'avant boom voilà c'est un réacting mort oui bon du coup Event Horizon le vaisseau de l'au-delà de Paul W.S. Anderson sorti en 1997 et une fois n'est pas coutume je me suis encore trompé de film et là tout le monde s'est dit mais Léo comment tu as pu te tromper de film alors que c'est ton film, toi qui l'as sélectionné

  • Speaker #3

    Mais vous êtes combien dans cette tête ?

  • Speaker #2

    Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Tu disais que tu n'étais pas inconscient, mais en fait...

  • Speaker #2

    Le surmoi a parlé, quoi. Non, on ne va pas parler de ce film, mais si, on va en parler, je te dis. Non, mais je ne sais pas. Mais en fait, je sais un peu quand même comment j'ai pu me tromper. Il y a deux façons de se tromper. La première, le réalisateur de Event Horizon, c'est Paul W.S. Anderson et c'est presque pareil que Paul Thomas Anderson.

  • Speaker #3

    J'ai cru que c'était ça.

  • Speaker #2

    Presque pareil, même sur les films et tout.

  • Speaker #0

    Moi je dois dire que je préfère... Je le préfère à Wes Anderson, mais j'aime moins que Paul Thomas Anderson.

  • Speaker #2

    D'accord, on peut faire une série liste des Pauls Anderson.

  • Speaker #0

    Moi, il est en deux.

  • Speaker #2

    D'accord. En fait, c'est assez simple. Du coup, Paul W.S. Anderson, c'est un peu le Paul Thomas Anderson venu d'une dimension parallèle où regarder un film vous donne instantanément une grosse gueule de bois. Et c'est peut-être un peu méchant de dire ça, mais en même temps, le visionnage d'un des films de Paul W.S. W.S. Anderson vous fait un peu ressentir ça. On va en parler de quelques-uns un peu en introduction pour que vous sachiez à qui vous avez à faire. Paul W.S.

  • Speaker #3

    Paul W.S.

  • Speaker #2

    Anderson, c'est la main de maître. À l'origine, par exemple, de la saga des Resident Evil. Surtout ce tout pourri en 3D qui vous t'la nausée.

  • Speaker #3

    Avec Milla Jovovich.

  • Speaker #2

    Absolument. Gros big up à Resident Evil Afterlife 3D que j'ai vu au cinéma. C'était une des premières fois où je me suis dit, il y a quand même des films qui ne sont pas ouf.

  • Speaker #3

    Je crois que j'ai le mal de mer.

  • Speaker #0

    Moi je l'aime bien.

  • Speaker #2

    T'as un certain charme.

  • Speaker #3

    Pour Galen avant la séance, moi ça me saoule.

  • Speaker #2

    Il aime bien les trucs en 3D. Il a commencé en tout cas sa carrière cinématographique par...

  • Speaker #4

    Qui t'appelle ?

  • Speaker #0

    le 3

  • Speaker #2

    Armageddon oui il y a Afterlife Apocalypse il y a Armageddon aussi je crois mais ça c'est un des derniers qui est sorti il me semble je sais plus je sais pas je sais pas la timeline Mais il a commencé quand même par une fabuleuse adaptation de Mortal Kombat.

  • Speaker #3

    Qui ne demandait qu'à être adapté au cinéma.

  • Speaker #2

    Oui, qui est un univers qui s'adapte très bien au cinéma. Ça a été un énorme carton. Un carton de foulée. Non mais en vrai ça a été un carton de ouf. Et il a eu la crédibilité et les sous pour faire le film dont je vous parle ce soir.

  • Speaker #0

    La Palme d'Or.

  • Speaker #2

    La Palme d'Or, ouais ouais ouais. Du coup on en parlait aussi tout à l'heure mais reconstitution 3D, absolument. incroyable d'un point de vue technique c'est Pompéi Ligas de la lave, des volcans,

  • Speaker #3

    Jean de Neige au milieu.

  • Speaker #2

    Moi perso quand j'étais petit j'étais fan de Pompéi.

  • Speaker #3

    C'est sorti il n'y a pas longtemps Léo.

  • Speaker #2

    Ben ouais mais je sais pas, je pense que j'avais vu des docu-artés sur Pompéi. J'étais passionné par le truc quoi. Ah ouais bah quand j'étais petit alors.

  • Speaker #3

    T'étais pas non plus Léo à 8 ans.

  • Speaker #2

    Je pense que c'est la façon dont juge mon âge mental un peu aussi.

  • Speaker #3

    J'avais ça à 25 ans comme tout le monde.

  • Speaker #2

    Mais bon, en tout cas, on peut avoir une première confusion qui se dissipe vite sur qui de Paul Thomas Anderson, Paul W.S. Anderson a réalisé Event Horizon. Et il y a quelques années, il s'est passé aussi une confusion qui est à l'origine de mon trompage de film de ce soir. En fait, Paul W.S. Anderson est aussi producteur de pas mal de films qui sont à... aussi incroyable que les films qu'il réalise, je tiens à le dire. Ouais,

  • Speaker #0

    en train de regarder là, c'est...

  • Speaker #2

    C'est assez fou,

  • Speaker #0

    il y a un Dead or Alive.

  • Speaker #2

    Dead or Alive, ouais, ouais. C'est très très pénible à regarder. Malheureusement, je l'ai vu aussi. Voilà. Et pour cet épisode, j'avais initialement choisi de vous parler de Pandorum, qui est un film produit par Paul W.S. Anderson, mais pas réalisé par lui. Mais tout s'est mélangé dans la dimension bordélique de ma mémoire. et aussi parce que en vrai les deux films se ressemblent pas mal et du coup c'est mon excuse à moi-même pour me dire que c'est normal que je me sois trompé oui ça va tu t'es pas trompé donc tout cela yus pour dire que c'est une justification tu t'es pas trompé avec un félini tu vois ce que je veux dire non pas trop mais si vous voulez je vous propose que maintenant au Grand Dame de Camille on parle de Event Horizon

  • Speaker #3

    Ah bah tu vas pouvoir m'expliquer le film donc.

  • Speaker #2

    Donc je commence par un petit résumé.

  • Speaker #0

    S'il vous plaît. Ouais, attends.

  • Speaker #2

    Donc Event Horizon, ça parle de quoi ? Event Horizon, ça commence en 2040, l'année numéro 1 pour la néo-cybertechno qui bat son plein et qui est number 1 du top 50. Non, ça c'est le générique d'intro et de fin, c'est pas tout à fait pareil. En réalité, l'Event Horizon, c'est un vaisseau spatial de recherche scientifique qui disparaît en 2040, comme je l'ai dit, sans laisser de traces aux abords de Neptune. Sept ans plus tard, un signal de détresse identifié comme étant celui de l'Event Horizon, du vaisseau qui a disparu, refait surface toujours dans l'orbite de Neptune. Et un vaisseau militaire à l'équipage hétéroclite, pas du tout cliché et accro à la nicotine, part pour une mission top secrète bizarrement vers Neptune. Coïncidence ? Je ne crois pas moi. En tout cas, notre équipage de gros fumeurs de clopes est composé d'un capitaine, interprété par Laurence Fishburne, qui visiblement adore être capitaine d'un vieux rafio sens-fictionnel tout rouillé.

  • Speaker #0

    C'était juste avant Matrix, hein,

  • Speaker #2

    à sa décharging. Ah voilà, ouais, donc je pense qu'il a commencé et il s'est dit Non mais en fait, c'est trop bien, j'adore être capitaine de vaisseau pourri, quoi, c'est super On a aussi un scientifique, Dr Weir, interprété par Sam Neill.

  • Speaker #0

    Qui s'est perdu.

  • Speaker #2

    Qui s'est un peu perdu.

  • Speaker #1

    Il n'y avait pas de dinosaure.

  • Speaker #2

    Il n'y avait pas de dinosaure.

  • Speaker #3

    Parce que c'est le papa dont l'homme qui murmure à l'oreille des chevaux.

  • Speaker #2

    Ah ! Il murmure à l'oreille de...

  • Speaker #3

    De personne.

  • Speaker #1

    Du pouvoir.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #0

    Et puis le mec, il est quand même passé de Zulewski, Steven Spielberg à... Paul W.S.

  • Speaker #2

    Anderson bon après voilà il faut savoir que le film était hyper hypé dans la production c'est genre qu'il a eu un budget insane parce que il a dû dire des mots comme ça on est américain on a dit ce mot mais bon bref je reviens à la matérialiste des personnages de l'équipage on a aussi la lieutenant Stark qui est interprétée par Jolie Richardson On a une médecin, Kathleen Quinlan, qui est une habituée des films de Paul W. Sanderson et qui joue aussi dans Pandorum, dont je voulais vous parler. Donc voilà, vous comprenez pourquoi j'ai confondu tous les films, quoi. Non. Et on a aussi Cooper et Justin, deux soldats un peu crétins. Crétin, c'est d'ailleurs un qualificatif de mise pour nos personnages et leur progression dans le vaisseau. Bref, notre team de chocs nicotinés au max aborde l'épave de l'Event Horizon à la recherche de réponses quant à sa disparition et aussi à la disparition quasi intégrale de l'équipage. Parce que oui, tout l'équipage du vaisseau a disparu, sauf quelques cadavres gelés avec des super blagues sur le fait que ce soit des Mr Freeze. Moi je trouve ça très drôle.

  • Speaker #0

    J'adore l'humour du film.

  • Speaker #2

    Ouais !

  • Speaker #1

    C'est génial. Et vous connaissez l'humour du coma.

  • Speaker #2

    Le comic relief de Paul W.S. Anderson, c'est très fin. Nous avons aussi des murs de tripes. Mais bon, ça en même temps, si vous avez des problèmes d'humidité, ça peut vite arriver. Donc faites attention. Les découvertes macabres s'enchaînent sur le vaisseau. Bah vous voyez, vous voyez, Thomas rigole.

  • Speaker #3

    Ils sont en train de s'entretenir tous les deux, sans grainer, à critéral, les trucs de plus habile. Avec Lola, on est catastrophés.

  • Speaker #0

    J'ai pleuré de rire en pensant à Resident Evil,

  • Speaker #2

    mais là je suis en public. Bon, en tout cas, une exploration assez linéaire du vaisseau abandonné. avec des découvertes macabres qui s'enchaînent et un vaisseau qui semble avoir une influence néfaste et malsaine sur son nouvel équipage fraîchement acquis et c'est le moment d'une petite pause c'est ici que je déclare ouverte la saison des Spoils attention ça va spoiler ne vous inquiétez pas dans ce film là vraiment on ne sait même pas ce qui va se passer et du coup on suit à la trace métabolique de Spoils on la proposera à Brice c'est la bossaine c'est la bossaine Et on suit à la trace les odeurs de clopes de nos moussaillons préférés qui recomposent petit à petit les pièces d'or.

  • Speaker #1

    Tu shames beaucoup les fumeurs par contre,

  • Speaker #2

    c'est à dire ? Non mais en vrai ils clopent tout le temps dans le film. Tout le temps, il se passe des clopes. Il y en a même un qui échappe d'une explosion, il tient toujours sa clope au bec, il l'a pas lâché tu vois. C'est insane.

  • Speaker #3

    Mais c'est la construction du personnage ça.

  • Speaker #2

    Bah voilà.

  • Speaker #3

    Tu comprends.

  • Speaker #2

    C'est pour donner de la profondeur au perso au lieu de bien les écrire. On va leur faire fumer des clopes tout le temps pour les rendre complexes. Et d'ailleurs en parlant de complexitude, notre équipe reconstitue au fur et à mesure les pièces d'un puzzle très très complexe et très dur à comprendre à travers des logs vidéo de l'ancien équipage et surtout une vidéo intitulée On teste un moteur à trous noirs, ça tourne mal XD En fait on apprend que le vaisseau s'est retrouvé transporté en dehors de notre univers physique dans une dimension de souffrance, de tripes et d'orgies.

  • Speaker #3

    Oui, moi j'ai vu que c'était Canal+, tu sais.

  • Speaker #2

    C'est de la chaîne cliquée.

  • Speaker #0

    Tu t'es dit, c'est un boulard.

  • Speaker #3

    Clairement, le journal de Borge, j'étais genre, très bien.

  • Speaker #2

    C'est ça, c'est un peu ça, ouais. T'as des flashs, mais il y a une raison à ça, en vrai. Il y a une raison au montage bizarre, hyper cut. Et ensuite...

  • Speaker #0

    Je ne sais pas ce qu'il a voulu capter, ce qu'il faisait dans les rêves. Non, c'est peut-être le film d'abord.

  • Speaker #2

    C'est peut-être la drogue, je ne sais pas. Non, c'est la nicotine en surdose. Et suite à l'assemblage des pièces d'un puzzle très complexe, comme je l'ai dit, voilà, voilà, voilà. Je ne vais pas...

  • Speaker #0

    Pardon, je t'interromps, je suis désolé. C'est vrai qu'ils s'y mettent à plusieurs.

  • Speaker #2

    Pour trouver des trucs nuls.

  • Speaker #0

    Pour trouver des trucs nuls et il y en a un qui dit attends il y a la console principale,

  • Speaker #2

    il y a une vidéo dessus Ah oui ça c'est au bout d'une heure. C'est des DVD, c'est vraiment des DVD en fait. Donc Retro Futurisme à fond, moi j'aime beaucoup. Et je vais pas... Comme dans Come True.

  • Speaker #0

    Deuxième point commun.

  • Speaker #2

    Bon là c'est sorti en 97 quand même. Donc c'était l'époque, en vrai c'était l'époque. Ça a vieilli d'une certaine façon maintenant mais c'était stylé pour l'époque on va dire. Bon bref, on passera sur le terme stylé. Et je vais pas vous dévoiler toute la fin du film. C'est pas pour vous préserver des spoils, mais surtout parce qu'elle est nulle. Voilà, donc regardez, la fin est naze.

  • Speaker #0

    Arrête, il y a Sam Neill qui est déguisé en Hellraiser, enfin en Pinehead.

  • Speaker #2

    Alors, ben voilà, mais c'est inégal. Ce film est méga inégal et moi je voulais commencer par parler des trucs que je trouve bien. En vrai, parce que c'est important. Il y a plein de trucs que je trouve très cool dans ce film. Le cycliste de Sam Neill.

  • Speaker #3

    C'est vrai qu'il est tout le temps en slip.

  • Speaker #2

    Beaucoup de slip, ouais.

  • Speaker #0

    C'est vrai que ça n'est pas mis en valeur.

  • Speaker #2

    Ah bah écoute, voilà.

  • Speaker #1

    Le petit cycliste au début, là, ouais.

  • Speaker #2

    Mais comment tu veux aller dans un pod d'hibernation longue durée comme ça en même temps ? Bah faut être confort, faut mettre un slip, quoi, je veux dire. Qui monte jusque là un peu comme Kylo Ren. Mais je voulais commencer par un point que moi je trouve positif et qui est souvent reproché au film, mais moi je trouve que c'est positif. Je trouve que c'est un super mashup entre Alien et Hellraiser. Et j'accepte complètement la comparaison et le mashup, y'a pas de soucis. Et je trouve qu'il y a pas mal d'autres films qui ont essayé et qui se sont cassés les dents dessus. Et récemment j'avais vu The Cloverfield Paradox que j'avais trouvé très très médiocre et qui essaye de faire un peu la même chose en termes d'horreur cosmique et de fusion entre aliens, des trucs plus métaphysiques, un peu justement l'EyeRaiser avec une dimension parallèle de la souffrance ou une jeu...

  • Speaker #3

    Ouais mais aliens, y'a quand même des aliens !

  • Speaker #2

    Oui mais dans l'ambiance de vaisseau abandonné, de lumière stroboscopique et les décors sont graves inspirés par Alien.

  • Speaker #3

    Oui bien sûr mais la comparaison tu l'as tout le temps.

  • Speaker #2

    Oui oui tout le temps.

  • Speaker #3

    Et elle est pas à l'avantage de

  • Speaker #0

    Alien. De l'Alien en moins cher.

  • Speaker #2

    Ouais mais en même temps, déjà passer après Alien c'est compliqué et en fait moi ce que je trouve assez pas sympa avec le film ou pas très légitime c'est que le premier reproche qui lui a été fait c'est justement ça. de considérer que c'est un plagiat ou une copie de plein de films. Et il y a vraiment des gens qui osent dire qu'il a plagié Alien, 2 millions d'essais de l'espace, Hellraiser, Solaris, voire Blade Runner dans certains plans, et dans certains cas. Et moi je suis grave pas d'accord avec ça, parce que je trouve que c'est des clés d'œil.

  • Speaker #0

    Est-ce que j'en ai beaucoup mieux que tous ces exemples ?

  • Speaker #2

    Non, justement, mais en fait c'est un peu le truc. C'est des univers visiblement que Paul W. Sanderson adore, qu'ils l'ont forgé, avec lesquels il a grandi, et il a voulu leur rendre hommage. Et j'ai grave un problème avec le côté en mode si on estime que ton film est digne, que tu as un bon réal ou une bonne réal, c'est un hommage. Mais si les films que tu fais sont un chien, on va dire que c'est un plagiat. Et je trouve qu'il y a un peu ce truc-là qui se dégage dans les critiques que j'ai vues en tout cas. Et je ne suis pas d'accord avec ça. Ce n'est pas parce que sa filmographie est imparfaite et que le film est un peu raté.

  • Speaker #0

    Redescend de la table, Léo.

  • Speaker #2

    Que ça ne peut pas être des hommages et que ça forcément, il a copié ou c'est du plagiat. Non, mais vous voyez ce que je veux dire. Merde, je suis en colère.

  • Speaker #0

    c'est le maximum

  • Speaker #2

    Spotar est sur 10 et l'autre truc que j'ai trouvé incroyable dans le film c'est l'esthétique gothique, analog punk et on en parlait avec Comtru qui est sorti plus de 20 ans après moi j'adore c'est influencé Comtru non je dis pas forcément ça parce que c'est en noir et blanc c'est un préquel cette esthétique des années 90 que tu retrouves dans Matrix par exemple avec les Bucas Nezars et tout Toute la ville de Sion, et le truc un peu genre... L'esthétique digitale des années 90, mais mise en mode science-fictionnelle plus loin dans le futur. En vrai, c'est grave un truc que réutilise, que réutilise comme True par exemple, mais que peut réutiliser toute la nouvelle vague récente qui remet au goût de ce truc-là, avec Stranger Things, Last Intwave, etc.

  • Speaker #3

    Stargate SG-1.

  • Speaker #2

    Ouais, ouais, ouais. Mais d'ailleurs, moi ce film m'a trop fait penser à...

  • Speaker #1

    Titan.

  • Speaker #2

    Non, bah Titan, la série Battlestar Galactica putain c'est ça, je l'ai vu il y a pas longtemps aussi, j'étais en mode mais c'est trop Battlestar Galactica putain je passe trop pour un geek. Mais en tout cas moi j'aime bien les décors réels et pour ce film ils ont mis le paquet et ça sent qu'il y a du souci du détail.

  • Speaker #3

    T'aimes bien le moteur de Trinoir là ?

  • Speaker #2

    En vrai ouais, moi j'adore vraiment cette espèce de donjon BDSM alors que c'est censé être un truc high tech, je trouve ça trop bien, toute l'esthétique gothique du film je la trouve hyper réussie. Et moi j'ai vu aussi pas mal de ces hyper référencés comme film. Après du coup soit on trouve que le film est à chier et du coup on trouve ça risible. Soit on apprécie les références et on trouve ça cool qu'il apprécie et qu'il ait voulu inclure dans son film plein d'univers qui lui tiennent à cœur. Et même ce moteur là hyper gothique avec une salle à la Hellraiser avec des pics partout. C'est un peu une représentation de l'ange biblique en plus, ce truc qui tourne comme ça et qui terrifie les êtres humains au premier abord. Et moi je trouve ça vraiment trop bien, genre toute l'esthétique du film j'étais à 100% dedans. Et après tu vois tu parlais tout à l'heure des passages hyper cut qui te font penser à Canal+, en crypté le soir. En fait le film a été hyper charcuté par la prod, parce que la prod a jugé trop extrême les représentations qu'il proposait sur les scènes gores et violentes, et les scènes d'orgie et tout qui ont été cut du film. Et en fait toutes ces séquences qui ont été cut par le studio, moi je trouve que finalement c'est une bonne chose parce que ça entretient grave le mystère. Et Paul W.S. Anderson il est connu et infamous pour en mettre beaucoup trop dans ses films. C'est vraiment sa spécialité de mettre trop de choses et que ça devient indigeste voire vomitif. Et le fait que là il ait été bloqué par la prod qui a cut plein de trucs, finalement je pense que c'est pas une si mauvaise chose pour le film.

  • Speaker #3

    Donc là il est en train de légitimer la censure.

  • Speaker #2

    Ouais mais en fait quand t'es un gars qui rigole en mode ouais j'ai voulu mettre des tripes et des orgies parce que c'est marrant et je voulais mettre ça plein de fois dans le film, finalement c'est peut-être pas plus mal que quelqu'un ait mis un hola en mode bof non c'est peut-être... Moi j'aurais bien aimé. Bah je sais pas.

  • Speaker #3

    Moi j'ai pas trop compris à quoi ça servait quoi.

  • Speaker #0

    Ouais mais moi je sais pas, moi j'ai, il y a un côté je suis un peu d'accord avec Léo, c'est rare hein vous avez eu, enfin non. Non mais c'est parmi les purges qu'on a pu voir quand même, c'en est une hein, je vais pas, on va pas, voilà. Mais je trouve que c'est un film qui est bien raté.

  • Speaker #2

    Ouais il est bien raté ouais.

  • Speaker #0

    Il est raté mais il est bien moche tu vois, enfin moi j'aime, moi je suis pas tout à fait, enfin tu sais tu le... Tu as un peu osé, j'ai un peu tressailli, le comparer à Matrix. C'est quand même un peu dur, mais je vois ce que tu veux dire.

  • Speaker #2

    Laissez oser, en tout cas.

  • Speaker #0

    Ça sort deux ans avant, mais ça ne fait complètement pas la figure. Mais je trouve qu'il y a... un jusqu'au boutisme dans l'idée de monde visuellement mais je suis pas fou et je vais le dire,

  • Speaker #1

    je suis pas fou je vous jure le film il est pas mal il a influencé d'autres gens qui l'ont trouvé bien aussi je vous jure je suis pas tout seul Lola t'as joué il y a pas longtemps à Dead Space c'est un film qui a beaucoup influencé la création du jeu Dead Space en fait et ça se ressent beaucoup je trouve il y a beaucoup de tableaux encore une fois qui ressemblent à Dead Space c'est vrai

  • Speaker #0

    Paul W.S. Anderson, il doit adorer qu'on parle de son oeuvre en parlant de tableaux.

  • Speaker #1

    Je refuse de parler des autres parce que c'est vraiment tout.

  • Speaker #2

    Non mais si, tous les Léo parlaient des murs de tripes, mais moi je me suis dit que c'est Dead Space. c'est avéré mais toi t'as bien aimé tu as trouvé ça correct moi j'ai trouvé ça correct c'est à dire que moi les films d'espace en temps normal c'est pas trop mon dada bonjour j'ai 55 ans mais c'est mon dada ok non non mais c'est voilà c'est un film de 97 j'ai pas trop de de Je passais un plutôt bon moment, je me suis marrée devant Sam Neill en slip. il y a un truc qui me...

  • Speaker #0

    Qui cherche des dinosaures.

  • Speaker #2

    Qui cherche des dinosaures.

  • Speaker #3

    C'est central. Parce qu'il y a quand même 5 minutes où il est littéralement dans une

  • Speaker #1

    C'est un prétexte. À lui faire entendre des voix.

  • Speaker #2

    Il y a quand même quelque chose que je me suis un petit peu renseignée. J'ai essayé d'un peu de travailler. Et en fait, le truc, c'est que le scénariste Philippe Eisner, qui a envoyé son script, A la base lui il avait fait un truc et moi ça m'aurait vachement plu que ce soit abouti mais il voulait faire une sorte de maison hantée dans l'espace. Et on sent qu'on essaye d'aller vers ça mais pour moi ça c'est raté. Je n'ai pas lu le script original, mais dans l'idée, je me suis dit putain, c'est chouette, il y a une espèce d'entité Ça, pour moi, c'est un peu ma déception. Sinon, c'est un film de 1997, qui est inspiré de plein d'autres classiques. Ça ne m'a pas choquée, je ne me suis pas dit oh le bâtard, il a copié plein de classiques

  • Speaker #0

    je me suis dit quand même 2001 l'odyssée de l'espace il a tout pompé il a tout pompé par contre moi je trouve ça dommage d'appeler son film Event

  • Speaker #2

    Horizon parce qu'en fait on développe pas, après c'est peut-être un peu compliqué mais moi j'ai maté un docu Arte de une heure sur l'horizon des événements et c'est un concept d'astrophysique qui est hyper intéressant et qui pourrait dans le genre horrifique être mais tellement tellement cool s'il est bien exploité et un peu vulgarisé parce que en fait Léo l'a pas dit vous l'avez peut-être pas compris c'est quand même tout le concept des trous noirs et le trou noir quand même en astrophysique c'est le alors

  • Speaker #1

    Léo j'ai dit trou noir c'est parce que la scène où ils expliquent dans le film elle est vraiment à chier du coup ça me rappelle avec Composteur Pardo c'est un peu horrible alors que c'est quelque chose d'amoureux pour lui

  • Speaker #2

    C'est quelque chose de super, super terrifiant. Et c'est dommage. En fait, il y a cette espèce d'entité qui vient du trou noir. Excusez-moi. Mais c'est... Je trouvais ça dommage, quoi. C'est dommage de nommer son film comme ça, de un peu te le teaser, de te dire, voilà, c'est un peu la maison hantée dans l'esprit. Et en fait, de rien en faire. Mais... C'est un peu le flop là dessus,

  • Speaker #1

    je suis d'accord. Après moi j'aime vraiment beaucoup le... En fait moi je l'ai vu vraiment comme un Hellraiser dans l'espace. En vrai, ce film c'est ça. Et j'en attendais pas plus que ça. En fait même dès la première fois que je l'ai vu, c'était le deuxième visionnage là. Mais en fait à partir du moment où tu te dis ok je vais voir une sorte de mash-up un peu foireux entre Alien et Hellraiser, ça rend ça beaucoup plus acceptable.

  • Speaker #2

    Moi ça m'a pas du tout fait penser à ça.

  • Speaker #1

    Ah ouais ?

  • Speaker #2

    En fait moi j'avais pas de...

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #2

    Ça ne m'a pas parasité le film, de penser à ces films-là. J'attendais juste quelque chose qui est pari, mais c'est souvent le cas. Donnez-moi des vrais films qui font pas.

  • Speaker #0

    Il fait peur. Alors moi, celui-là, il me met trop mat quand j'ai été petit.

  • Speaker #1

    Moi,

  • Speaker #0

    je l'ai vu, je devais avoir 13-14 ans, ça me met trop mat. Moi,

  • Speaker #3

    je ne fais pas du tout.

  • Speaker #1

    Toi, tu n'as pas trop kiffé.

  • Speaker #3

    Pas sensible. Non,

  • Speaker #0

    c'est pas pour moi. C'est quasiment un clone de Comtru.

  • Speaker #3

    Non mais, en plus, j'aime beaucoup Où le rang, si je burn, donc j'étais un peu triste.

  • Speaker #1

    Moi aussi, j'aime beaucoup.

  • Speaker #3

    Parce que, ah non,

  • Speaker #1

    mais... La direction d'acteur, elle est catastrophique.

  • Speaker #3

    C'est long, ça se perd dans des discussions, on n'en a que foutre. Et même, le mouvement des personnages, c'est insupportable.

  • Speaker #1

    C'est des PNJ.

  • Speaker #3

    Et voilà qu'on passe d'un truc à un autre, et qu'on fait exploser ça, je sais pas quoi. En plus, il y a des espèces de réminiscences de sa femme qui est tout le temps à poil. Ça,

  • Speaker #1

    c'est très cringe, ouais.

  • Speaker #3

    Et en petite culotte. Ah oui, parce qu'elle se suicide. Je spoil. J'en ai rien à foutre. Elle se suicide dans sa... Je rigole pas du tout là-dessus. Donc, elle se tranche les veines dans sa mémoire, mais elle est en slip.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #3

    Mais on voit ses seins. Donc, les papas sont contents. Ouais. Voilà, ça se tape.

  • Speaker #2

    C'est 97.

  • Speaker #1

    C'est Pop W. Sanderson. Voilà, il faut le dire.

  • Speaker #0

    Pop W. Sanderson, c'est un beau film. Ah bah oui.

  • Speaker #3

    De toute façon, ce qu'il fait dire à ses personnages, là...

  • Speaker #1

    C'est pas ouf,

  • Speaker #3

    ouais. Le collègue Renoir qui dit des trucs...

  • Speaker #1

    Tu veux comment ton café ? Bien noir et chaud comme moi, tu vois ? Genre...

  • Speaker #2

    Edith aime pas avoir un truc bien noir et chaud.

  • Speaker #1

    Ah oui, tant pas.

  • Speaker #3

    Oui, c'est encore plus dégueulasse. C'est vraiment...

  • Speaker #1

    Donc le gros point négatif du film, effectivement, c'est l'écriture des personnages qui est...

  • Speaker #3

    au mieux raté et au pire cringe c'est de l'histoire c'est hyper compliqué pour pas grand chose c'est pas compliqué en vrai en fait sous des airs il prend quand même ses grands airs c'est compliqué et en fait moi je trouve que ça vient complètement annuler le côté justement chose inanimée qui en fait prend le pouvoir ce qui est quand même l'enjeu du scénario j'ai bien compris Et ça en fait ça passe complètement à la trappe.

  • Speaker #0

    Mais ce qui aurait été un peu cool, et c'est là où moi je suis un peu frustré sur le film, c'est que l'idée de... Qu'un vaisseau passe dans une dimension, parce qu'il y a tout un tas de références à la Bible, l'enfer, machin et tout ça. Donc si tu vas jusqu'au bout du truc...

  • Speaker #3

    Ils sont dans le purgatoire de toute façon.

  • Speaker #0

    Voilà, le vaisseau passe dans une dimension qui en fait se rapproche de l'enfer et tout, mais c'est vrai que c'est pas beaucoup exploité. Il y a 2-3 logs vidéo...

  • Speaker #3

    Et puis moi il y a des trucs que j'ai pas compris du tout, tu vois. Les histoires d'ectolitres de sang.

  • Speaker #1

    à la fin c'est quoi ? il y a plein de plans, il y a un plan Blade Runner avec la lumière dans l'oeil, il y a un plan Shining il y a des plans où tu identifies, tu es en mode Ok, j'ai compris tes rêves.

  • Speaker #3

    Oui, mais à quoi ça... Je veux dire, dans l'histoire...

  • Speaker #1

    En fait, c'est juste que le vaisseau transforme l'environnement. En vrai, je pense qu'il ne faut pas chercher plus loin que ça. C'est juste qu'il fait voir les trucs qu'il veut déjà aux personnages. Et en plus, il a la capacité de modifier l'environnement dans lequel il se trouve.

  • Speaker #2

    C'est juste qu'en fait, ce vaisseau, l'Event Horizon, est passé dans un trou noir. Et il en est revenu.

  • Speaker #1

    Et il se nourrit de l'équipage des gens qui l'ont dedans.

  • Speaker #2

    Aujourd'hui, notre échelle est un phénomène qui n'est jamais arrivé. puisque impossible mais jusque là on est bon et que du coup c'est là où il y a des trucs bibliques de en fait lui il dit que dans un trou noir c'est l'enfer et du coup t'as tous ces trucs là et je pense que c'est les hectolites de sang effectivement c'est sa vision du pandémonium quand t'arrives à ressortir le prochain film je vais le regarder le rêve où on est en train d'expliquer

  • Speaker #0

    Le scénario... Mais alors,

  • Speaker #3

    moi je suis désolée, mais je pense que c'est pas clair.

  • Speaker #1

    J'ai une dernière crise d'explication, et moi que je ressens dans beaucoup de films dystopiques, on va dire, qui réutilisent beaucoup de... de conquête de l'espace et toutes ces années là c'est un film qui pourrait complètement s'inscrire dans la timeline de Blade Runner en vrai et moi j'aime bien et je pense qu'il faudrait peut-être aussi la remettre au goût du jour cette vision de notre propre finitude et de dire que bah en fait c'est vain d'explorer des choses qu'on ne comprend pas et potentiellement on va se retrouver confronté face à un mur voire pire et j'aime bien cette vision un peu sombre, un peu à l'antithèse de la course à la conquête spatiale qu'on a actuellement en plus aussi qui revient en force Et je dois dire que ça fait plaisir de revoir des films, en tout cas des oeuvres, qui veulent montrer à quel point on n'est pas grand chose et qu'on peut vite confronter...

  • Speaker #0

    Après tu n'es peut-être pas obligé de confronter ça à une vision un peu débile de l'enfer biblique.

  • Speaker #1

    Non, c'est vrai, c'est vrai. Et en même temps, c'est pas non plus omniprésent dans le film.

  • Speaker #0

    Non, c'est pas omniprésent.

  • Speaker #1

    Il y a deux références peut-être.

  • Speaker #0

    Mais bon, voilà, ça y va. Je veux dire,

  • Speaker #1

    dans Us, il y a des références bibliques aussi, c'est peut-être mieux intégré. Oui, en vrai oui.

  • Speaker #2

    Mais moi je suis d'accord avec toi, c'est intéressant sur ce point de vue là.

  • Speaker #3

    Je comprends mieux.

  • Speaker #0

    Du coup on le remate là ? Non.

  • Speaker #1

    Vous voulez voir Pandorum là ?

  • Speaker #0

    Non mais vivement le 2.

  • Speaker #2

    Ils sont de l'autre côté du trottoir.

  • Speaker #0

    Je suis un peu déçu, il a fait 58 000 Resident Evil, là, tu vois, j'en compte un, deux, trois, quatre, cinq. Et tu vois, des Event Horizon, il n'y en a qu'un. C'est dommage.

  • Speaker #1

    C'est dommage. Si vous voulez voir un film très bon pour le coup, un peu sur ce thème là, il y a Sunshine de Danny Boy en vrai.

  • Speaker #0

    Ah oui ? Qui est très cool. Ah ouais, qui est beaucoup mieux. Oui. Il y a 2001, l'Odyssée de l'espace. Oui, oui, oui. Il y a Alien. Il y a Alien. Il y a Alien.

  • Speaker #3

    Alien, moi je préfère sans fond.

  • Speaker #1

    Oui mais c'est pas pareil, je parlais vraiment de rencontrer quelque chose qui dépasse ta conscience et ton entendement.

  • Speaker #0

    Il y a Hellraiser. Oui,

  • Speaker #2

    c'est pas un film d'extraterrestre.

  • Speaker #1

    Pas vraiment, non.

  • Speaker #3

    Non mais c'était pas le thème de l'épisode donc

  • Speaker #1

    Bien joué Léo C'était pas fait exprès à la base

  • Speaker #0

    Sans le vouloir tu marques un point Et tu as presque réussi à faire passer Event Horizon pour un film un télo ce qui n'est quand même pas donné à tout le monde et digne d'un certain degré de mauvaise foi que je reconnais là chez toi Et donc

  • Speaker #2

    En tout cas, Albert Einstein est fier.

  • Speaker #1

    Il est content.

  • Speaker #0

    Tu sais, quand il a élaboré tous ces trucs, toutes ces conneries d'ailleurs, parce que la Terre est plate, et puis voilà. Non mais quand il a élaboré...

  • Speaker #3

    C'est pas lui.

  • Speaker #2

    Non mais c'est...

  • Speaker #3

    Décor, découvert.

  • Speaker #1

    Problème à trois quoi.

  • Speaker #3

    La relativité. Voilà,

  • Speaker #0

    merci.

  • Speaker #2

    Oui mais c'est pareil.

  • Speaker #0

    Il avait dans l'idée que ce soit adapté par Paul W.S. Anderson.

  • Speaker #3

    Bah oui il l'a écrit.

  • Speaker #0

    Il a légué son oeuvre et son exploitation.

  • Speaker #3

    Le problème c'est qu'on ne savait pas si c'était Paul W.S. ou Paul Thomas ou Wess.

  • Speaker #0

    Enfin bref,

  • Speaker #3

    on revient à la loupe de tout à l'heure.

  • Speaker #1

    Il avait mal écrit Anderson. Voilà, et puis confus.

  • Speaker #0

    Voilà, donc sur ce fun fact, sur ce petit trivia, comme on aime en dévoiler dans l'heure du dimanche.

  • Speaker #2

    Les astrophysiciens s'arrachent.

  • Speaker #0

    Ils s'arrachent les yeux, comme dans le film. On va passer à la dernière rubrique de cette émission. Tu n'as pas un petit générique, Léo ? Non, c'est bon.

  • Speaker #3

    On va bosser encore.

  • Speaker #1

    On va le cut, je pense.

  • Speaker #3

    C'est un coup de cuivre.

  • Speaker #1

    Je préfère les cuivres.

  • Speaker #0

    Ouais, ok.

  • Speaker #3

    C'est Armstrong, non ? Ou Miles Davis, j'ai un doute.

  • Speaker #1

    Ouais, on peut se voir.

  • Speaker #0

    Je ne peux plus rebondir. Je ne sais pas. Qui est-ce que vous voulez que je fasse ? J'essaye de tenir la baraque et puis ça part à volo. C'est l'Event Horizon ici. Ni plus ni moins.

  • Speaker #2

    La surface dit trop noir.

  • Speaker #1

    La dimension du jazz.

  • Speaker #0

    Bon, dimanche dernier, qu'avez-vous fait mes chers copains, copines, mes chers amis ? Qu'avez-vous fait ? On commence par qui ? Léo regarde son téléphone, donc je ne vais pas commencer par lui. Camille, tu avais déjà une reco toute prête, je crois.

  • Speaker #3

    Alors moi, c'était pas un... Alors c'est une contre-recommandation. Ouais. Ou alors une recommandation. N'allez pas voir ! comment ça s'appelle Anne Roumanoff oui je t'ai bien dit ça c'est le moment ne changez pas de chaîne n'éteignez pas le poste est-ce que étant entourée d'amis sadiques et enfin je sais pas je me fais bolosser en fait on va dire les choses victime humaine pensez à aller voir Anne Roumanoff en spectacle je n'aime pas les spectacles d'humour parce que vous l'entendez je n'ai pas besoin de ça pour rire Et donc là, en plus, j'ai eu le même sentiment que Get Out, mais vraiment le même. C'est-à-dire que j'ai ri et pleuré en même temps avec mon amie avec qui j'étais, en se disant qu'est-ce qu'on fout là ? Les gens sont contre nous et nous détestent Voilà, c'est intéressant, une étude sociologique.

  • Speaker #0

    C'était où ?

  • Speaker #3

    C'était à Bobineau, en plus. Dans le délicieux théâtre de Bobineau. Mais ce n'était pas dimanche.

  • Speaker #2

    Il aurait été folie bergère.

  • Speaker #3

    En tout cas, c'était l'avant-dernière représentation.

  • Speaker #1

    Ah mince !

  • Speaker #3

    Pour vous dire la qualité du truc, à la fin... Elle demande une Steady Innovation, je savais même pas que c'était possible.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est à ce niveau là.

  • Speaker #3

    En fait, tu sais, elle branle pour une Steady Innovation, j'arrive pas à dire, le fait de se lever et de taper le bain, le fait que les gens se lèvent pour prendre leur manteau, et donc il y a un peu un mélange.

  • Speaker #1

    C'est un peu gênant moi.

  • Speaker #3

    Et il n'y a pas eu de rappel.

  • Speaker #1

    Ah ouais, bah, on le comprend.

  • Speaker #3

    N'allez pas voir Anne-Romane.

  • Speaker #0

    Bon, bah écoute, moi j'hésitais à y aller pour la dernière.

  • Speaker #2

    J'avais mon panier là, tu vois.

  • Speaker #0

    T'étais sur Via Educ. Lola ?

  • Speaker #2

    J'ai une copine qui m'a invité au Bataclan pour un concert surprise. C'est parce que je ne lui avais pas demandé ce que c'était. Je suis allée voir Lada Niva, c'est un groupe franco-arménien, de musique plutôt du monde, mais il y a des passages un peu trip-hop et la chanteuse qui est arménienne. chante divinement bien et c'est c'était super c'est pas quelque chose que j'écouterais comme ça dans mon casque mais c'est à voir c'est des gens qui, c'est des vrais musiciens et il y avait un petit feat avec Wayou qui faisait de la trompette qui ne chantait pas et qui malgré ce qu'on pense de lui est un excellent trompettiste comme Léo vous avez entendu avant je referai pas vous réécoutez voilà mais non la Daniva c'est très chouette j'ai tapé la Daniva je n'ai que des bagnoles ah oui parce que c'est un tout terrain c'est un 4x4 je suis tombée amoureuse de la chanteuse Jaco elle s'appelle

  • Speaker #1

    Jaco

  • Speaker #0

    et bien écoute en parlant de trompette j'allais faire un truc inadmissible non non c'était une fausse transition moi je vous recommande d'aller voir le même film que celui qu'on a été voir dimanche dernier qui m'a beaucoup plu je suis allé voir et j'espère qu'il va marcher le Monkey Man de Dev Patel donc un film d'action indien-américain, indo-américain. Il est britannique ? Oui, alors je crois que la prod, t'as raison, la prod peut-être britannique.

  • Speaker #3

    Il était dans Skins ?

  • Speaker #0

    Il a commencé dans Skins pour aller vers le fameux Slumdog Millionnaire, qui l'a fait décoller en tant qu'acteur. Il a eu une carrière, il a fait beaucoup de films de choix plus ou moins questionnables. Et là, il vient avec sa première réalisation, ses premiers films qui... qu'il a écrit, qu'il réalise et dans lequel il joue. Produit par ? Produit par Monkey Po, la boîte de prod de Jordan Peele. Et donc, il arrive avec ce film d'action qui est très souvent dans les médias comparé à John Wick. Ça n'a de point commun avec John Wick qu'une action frénétique, mais c'est à mon sens beaucoup mieux parce que c'est un film qui est écrit. et c'est non mais qui parle de vrais trucs en fait et qui a une vraie esthétique qu'on n'a pas l'habitude en fait c'est une espèce de mash-up enfin il y a énormément d'influence dans le film moi j'en ai vu certaines de Gladiator je pense de Ridley Scott mais il n'y a pas que ça c'est aussi énormément inspiré du cinéma hongkongais notamment dans les scènes d'action mais il y a surtout une vraie écriture scénaristique et il y a surtout des vraies scènes de respiration et un vrai propos politique ou en tout cas, on en a quand même l'impression, sur la situation actuelle en Inde et probablement sur un certain nombre de problèmes sociaux. observer là-bas, je ne suis pas expert sur la question mais j'ai eu l'impression de voir une espèce de brûlot contre un certain nombre d'inégalités et j'ai trouvé ça vachement bien et c'est très très beau, ça n'a pas coûté très cher les chorégraphies d'action sont magnifiques, j'ai adoré Monkey Man Léo

  • Speaker #1

    Alors Pour rester sur un boulot politique, il n'y a pas longtemps que vous avez parlé d'un groupe de punk qui s'appelait Author Half, anglais. Et je vais vous parler d'un deuxième groupe de punk anglais que j'ai découvert il n'y a pas longtemps, qui est très bien. Il s'appelle Problem Patterns. Très engagé, très politique, ça défonce, la musique est bien. Donc voilà, je vais pas m'étendre plus que ça, mais allez écouter Problem Patterns et puis kiffez quoi. Bluepunk redevient très engagé après pas mal d'années un peu de creux, il y a plein de jeunes groupes là qui font des trucs de ouf, hyper politiques, qui seraient en part du genre musical et c'est trop bien. Donc voilà, Problem Patterns, Other Half, il y en a sûrement d'autres, voilà.

  • Speaker #0

    Ok, bah cool. Bon bah... Il y a un peu chaud. Ouais.

  • Speaker #2

    Vous l'aviez oublié.

  • Speaker #0

    C'est sur cette petite volée de recommandations du dimanche qu'on va se quitter et qu'on se dit... dans deux semaines alors merci encore une fois de vos écoutes et de votre soutien on est grâce à vous vous écoutez ça fait plaisir n'hésitez pas je le redis à mettre des étoiles sur les applications de podcast parce que ça nous aide à être encore plus écoutés n'hésitez pas à en parler à vos copains à vos copines à réagir sur les réseaux sociaux je ne sais pas bien faire ça là vous pouvez m'aider donc un stag bien tout Instagram, tout ça. Voilà. Et puis, on vous fait plein de bisous. On vous dit à dans deux semaines pour un prochain épisode.

  • Speaker #3

    Des bisous. Salut. Ciao.

Chapters

  • Us

    03:30

  • They Look Like People

    26:05

  • Come True

    45:03

  • Event Horizon

    01:09:14

  • Et dimanche dernier alors ?

    01:41:36

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Description

Cette semaine, on parle d'horreur venue d'ailleurs !


Les films de l'épisode  :

- 3'30" Us [Jordan Peele]

- 26'05" They Look Like People [Perry Blackshear]

- 45'03" Come True [Anthony Scott Burns]

- 69'14" Event Horizon [Paul W. S. Anderson]


Et dimanche dernier alors ? (101'36'') :

- Camille déconseille le spectacle d'Anne Roumanoff auquel elle a assisté (si si pour de vrai).

- Lola a assisté au concert de Ladaniva au Bataclan et c'était bien !

- Thomas a vu Monkey Man de Dev Patel, pas mal non plus.

- Léo recommande d'écouter Problem Patterns, un groupe de punk engagé.


⚠️ Attention aux spoilers ⚠️


Réalisation et musique : Brice Thierion

Identité visuelle : Noah Ballul


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ah, vous êtes là !

  • Speaker #1

    Bouh !

  • Speaker #0

    Surprise ! C'était ça la nouvelle accroche !

  • Speaker #1

    On passe de frissons mous aux frissons moyens.

  • Speaker #2

    Je pense qu'il y a eu des crises cardiaques.

  • Speaker #0

    Bonsoir et bienvenue dans l'Horreur du Dimanche, le podcast venu d'ailleurs qui écoute les grands anciens, le podcast français indépendant fait par des amateurs qui se prennent pour des pros, mais le podcast de référence quand même. au cours duquel nous parlons de cinéma d'horreur en toute détente, évidemment. C'est également, je le rappelle, le podcast du Frisson Mou.

  • Speaker #1

    Ouh ! Mais tu l'as déjà fait, du coup ?

  • Speaker #0

    Ben non, c'était l'accroche, en fait. Il y a l'accroche, il y a la pré-accroche. Enfin bref, bon, c'est pas grave. C'est pas grave. On la coupera, Brice. Bon, alors, la dernière fois, il y avait deux invités, et je remercie l'équipe de m'avoir adressé l'ensemble de ces doléances. Alors, cette semaine, j'ai voulu vous ménager. Il était donc grand temps de nous retrouver entre nous pour enfoncer, comme à notre bonne vieille habitude, quelques fines portes en agglomérée déjà grande ouverte autour d'un thème simplet. D'ailleurs Lola Brice, en parlant de portes, il va falloir les barricader un peu. Ça suffit de laisser entrer des inconnus, fans de BD en plus, dans votre salon. Thomas nous vole notre temps de parole, m'a dit Léo. Nous vole notre temps de parole, m'a dit Léo.

  • Speaker #1

    Il nous vole notre temps de parole.

  • Speaker #0

    Et Brice m'a dit que Manon avait failli lui piquer son boulot. Non mais, ouais non, stop. Alors vous l'avez compris par ce trait d'humour absolument désopilant, même à l'échelle de notre petite organisation, il est facile de se laisser contaminer par la cinéphilie toxique, voire par la fachosphère, tant le climat politique ambiant, et puis en fait-il écœurant.

  • Speaker #2

    Je vois pas pourquoi tu dis ça. Tout va bien.

  • Speaker #0

    Mais tout va bien. Non mais ça balance. Ça balance. Alors, pas de politique dans mon cinéma, non non non. Cette semaine, on va parler d'altérité, d'étranges venues d'en haut, d'en bas, de l'intérieur, enfin d'ailleurs. d'étrangers venus d'ailleurs. Je précise que toute ressemblance avec des personnages ou des situations réelles est entièrement fortuite. Camille, ça va Camille ?

  • Speaker #2

    Oui, ça va très bien.

  • Speaker #0

    Tu nous as encore choisi un film totalement raccord avec le thème.

  • Speaker #2

    Oui, parce que l'étranger, c'est quand même nous.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    C'est beau.

  • Speaker #2

    L'autre, c'est moi et compagnie. C'est beau.

  • Speaker #0

    Léo, elle, Lélé, ça va ? Oui,

  • Speaker #1

    ça va.

  • Speaker #0

    Il paraît que tu t'es trompé de film. Au lieu de choisir une purge, tu as choisi un bon gros bousin. OK, merci. Et Lola, Lola Stiko, ça va ?

  • Speaker #3

    Bonsoir !

  • Speaker #0

    T'es en mode monomaniaque d'un seul réel en ce moment. À la technique, on fait coucou à notre étoile du rock, à l'homme qui venait d'ailleurs, notre Briggy Stardust, notre Fabrice Brony, c'est David Bowie en moins cher, vous l'avez. Brice, ça va Brice ?

  • Speaker #3

    Fabrice Brony,

  • Speaker #1

    j'ai observé sur vous.

  • Speaker #0

    L'horreur du dimanche épisode 28, c'est parti. Non, non, non. C'est là que vous allez mettre 5 étoiles sur les applications de podcast.

  • Speaker #2

    L'homme sandwich, le retour.

  • Speaker #0

    C'est bon, c'est fait. L'horreur du dimanche épisode 28, c'est parti, c'est maintenant. Et on commence avec le film sélectionné par Lola. Lola, quel est ce film ?

  • Speaker #3

    Oui, alors moi, dans la catégorie menaces venues d'ailleurs, j'ai nommé Les pauvres avec Us. Sous-titrage Société Radio-Canada Quel beau fade-out, le bruit. C'est magnifique. Us un petit film pas trop connu, je ne sais pas si vous en avez entendu parler.

  • Speaker #0

    Oui, les

  • Speaker #3

    Us The Jordan Pill qui est sorti en 2019, film américain. De quoi ça parle Us Ça parle de la famille Wilson, composée d'Adélaïde Wilson, qui a le surnom de Adi pendant tout le film. qui est jouée par Lupita Njongo, une grande actrice, qui d'ailleurs a eu une récompense je crois pour ce rôle. Gabe le mari, qui est joué par Winston Duke. Jason le fils cadet, qui est joué par Evan Alex. Et Zora, l'aînée, qui est jouée par Shahadi Wright Joseph. Euh... Voilà, donc ça c'est la famille Wilson qui part en vacances dans leur maison familiale à Santa Cruz sur la côte californienne. Adi, Gabe et les deux enfants. décide donc en arrivant de partir à la plage rejoindre des amis, Kitty et Josh, qui sont d'ailleurs joués par, entre autres, la grande Elisabeth Moss, qu'on avait déjà vue dans The Handmaid's Tale, Invisible Man récemment, moi j'adore cette actrice, et Tim Heidecker. qui est un peu moins connu.

  • Speaker #0

    Ouais, ils ont des super rôles.

  • Speaker #3

    Voilà, oui, oui, c'est la famille d'amis qui ont deux jumelles insupportables. Adi, la mère, elle n'est pas à l'aise car on le voit dès le début du film qu'en 86, alors qu'elle était petite, à la fête foraine de Santa Cruz, sur cette même plage, elle a vécu un trauma en se perdant quelques minutes dans une sorte de palais des glaces, un peu horrifique. où elle a aperçu, on pense, son double.

  • Speaker #2

    C'est un autre film.

  • Speaker #0

    Le summum de la terreur.

  • Speaker #3

    Bref, elle sent que quelque chose cloche et le soir en rentrant dans leur maison, elle en parle à Gabe direct et elle lui dit qu'elle veut partir, rentrer chez eux. Sauf que c'est trop tard. Jason, le plus petit, vient les voir et leur dit Il y a une famille dans l'allée. Voilà pour le petit résumé.

  • Speaker #0

    Ah tu t'arrêtes là ? Ah ouais ok.

  • Speaker #1

    Je ne veux pas spoiler.

  • Speaker #3

    Je ne veux pas vous dire tout le film.

  • Speaker #2

    On va spoiler dans 5 minutes.

  • Speaker #1

    On n'en parlera pas tout de suite. 5, 4, 3,

  • Speaker #3

    2,

  • Speaker #1

    1.

  • Speaker #3

    Comme disait Thomas, oui je suis un peu en mode monomaniaque en ce moment. Mais en plus ce n'est pas vrai parce que j'ai juste revu Get Out il n'y a pas longtemps et puis il n'a fait que trois films donc c'est facile d'être monomaniaque de Jordan Peele. Ça va. C'était pour te mettre un petit coup de pelle là. C'est son deuxième film du coup. Évidemment après le génial Get Out, comme je viens de dire, qui est sorti deux ans avant. Jordan Peele, il faut savoir qu'avant tout il est acteur et humoriste. Et qu'après il a décidé de passer derrière la caméra. Et il a eu raison, on le remercie parce que vraiment il a fait...

  • Speaker #0

    3 très bons films ça fait pas l'unanimité au sein de je ne m'adresse pas aux haters de Jordan et il y en a moi j'aime bien aussi je suis d'accord mais c'est vrai qu'il n'est pas salué par tout le monde

  • Speaker #3

    Bon, tu vois, tu me l'apprends, je n'étais pas au courant. Je pensais qu'il faisait un peu l'unanimité dans le film d'horreur contemporain, mais bon, ok. En tout cas, voilà, le côté humour, c'est assez important parce que moi, je trouve qu'il y a beaucoup, beaucoup de scènes, notamment Get Out et Us, qui, moi, me font beaucoup, beaucoup rire. Et c'est un truc qu'on voit... Qu'on voit dans les films d'horreur, mais là, c'est l'humour utilisé autrement. Ce n'est pas l'humour parce que le film est un peu risible et peu crédible. C'est vraiment drôle.

  • Speaker #0

    Tu peux dire que ce n'est pas un mec enfermé dans les chiottes de chantier ?

  • Speaker #2

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    C'était que ça, oui.

  • Speaker #0

    Oh, ben attends, ça va. On ne peut pas rigoler un peu, là.

  • Speaker #3

    Et donc oui et oui un stand un peu pure people, j'avais super envie de vous le dire, mais c'est le mari de Chelsea Peretti qui joue Gina dans Brooklyn Night Live. Ah ! Et voilà.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Moi aussi j'aime bien ouais. Et t'es en Jordan Peele ?

  • Speaker #3

    Ouais.

  • Speaker #1

    Ah ok.

  • Speaker #3

    Et bah voilà. Mais non mais ça n'a rien à voir avec Us sinon c'était juste. Camille n'a pas vu Brooklyn Night Live.

  • Speaker #2

    Non non. Exactement je suis...

  • Speaker #1

    C'était un perso très stylé et très badass.

  • Speaker #3

    Ouais, et un super personnage féminin. Donc, revenons à Us et à Jordan Peele, qui pour moi, c'est un très bon réal. On parlait de Nope, que j'avais vu, qui est plus SF, mais que je vous conseille parce que c'est très bien aussi. Et donc, comme je disais, il a une place un peu particulière dans l'horreur contemporaine, parce que moi, je trouve qu'il a amené quand même un nouveau regard sur le genre, avec un vent de modernité. Et voilà, il a introduit les problématiques raciales et sociales qu'on n'avait pas l'habitude de voir traitées de cette manière. Moi, je trouve.

  • Speaker #0

    Ouais, et alors que tu... Avance des théories tout à fait intéressantes pendant que Brice dépose une fêta avec grande précaution. Tenez à le voir parce que c'était difficile de se focaliser sur ce que tu étais en train de dire.

  • Speaker #3

    J'ai vu que vous n'étiez pas très intéressé par mon propos extrêmement.

  • Speaker #0

    On se demandait tous s'il allait se brûler ou pas. Donc oui, tu disais qu'il a amené un nouveau regard, c'est ça ?

  • Speaker #3

    Exactement, un nouveau regard. Et surtout, chose que j'aime beaucoup qui est dans Us aussi, c'est qu'il n'a pas peur d'annoncer directement tout le déroulé du film au bout de deux minutes. On l'avait vu dans Get Out et effectivement, il le fait dans Us et ça ne gâche pas du tout le visionnage du film parce que déjà, en général, il a des actrices qui portent avec brio ses films et le scénario est... Il est quand même très bien écrit. Et donc voilà. Il ne s'embarrasse pas non plus. Ça, c'est un truc très bien. Il n'a pas peur de faire survivre les héros à la fin de ses films. Ce n'est pas un truc où il se dit, il faut absolument en tuer un. Donc voilà, je trouve ça très bien. Us, ça sort pendant l'ère Donald Trump aux Etats-Unis. Et je pense que ce n'est pas pour rien. Parce qu'à ce moment-là, le camp démocrate fait son retour en force avec des slogans socialistes pour la campagne des primaires américaines. Et Us va venir mettre en avant une famille noire américaine plutôt aisée, donc on comprend que le rêve américain, là, semble à peu près à portée de main de tout le monde, peu importe ses origines. Jordan Peele annonce d'emblée qu'il ne va pas trop, contrairement à Get Out, se pencher sur les discriminations raciales, mais plutôt sur la lutte des classes. Il va aussi parler du racisme, évidemment, mais moins que dans son premier film. Us ça signifie évidemment nous mais aussi... United States. Est-ce que quelqu'un l'avait ?

  • Speaker #0

    Non, moi non plus.

  • Speaker #1

    Oh my God.

  • Speaker #3

    Donc ça va quand même parler de problèmes spécifiques des Etats-Unis et de leur histoire. C'est un film qui est très métaphorique. Contrairement à Get Out, ce qui est différent, moi je l'aime beaucoup, mais après vous en parlerez, mais effectivement, ça ne se ressemble pas. Donc les reliés c'est comme ça que sont appelés les doubles dans Us. Ils sont fous et incapables de parler, sauf Red. Je n'ai pas précisé, mais en fait, chaque acteur, Is, a deux rôles. Donc les reliés, ils ont été laissés à l'abandon dans des souterrains créés par les classes supérieures, on nous le dit dès le début. Et tout ce que vivent leurs doubles au-dessus, eux le vivent aussi, mais de manière plutôt cauchemardesque. Red, qui est le double d'Addy, seul opprimé, doué du langage, va créer une révolution sociale en faisant sortir tous les reliés à la surface afin de tuer les classes dirigeantes, car, je cite, c'est notre tour d'être en haut. Je vous disais que le film ne parlait pas trop de racisme, mais il s'est quand même évoqué parce qu'on parlait de la famille blanche de Kitty et Josh, qui sont les amis un peu forcés parce qu'ils sont plus riches qu'eux et ils le font savoir sans arrêt, ils sont extrêmement condescendants. En fait, ils ne les aiment pas trop. C'est vraiment des potes de vacances.

  • Speaker #0

    C'est vraiment les nouveaux riches américains.

  • Speaker #3

    très alcoolique et d'ailleurs c'est assez chouette parce que cette famille va se faire massacrer hyper rapidement par leur double, donc leur relié à eux qui est un sort qui est plutôt d'habitude réservé aux personnages noirs dans les films d'horreur et donc voilà sur une chanson des Beach Boys, c'est très très bien et voilà, il y a énormément on pourrait parler d'Us pendant très longtemps je vais pas le faire parce qu'il y a beaucoup de choses il y a une piste de De l'histoire amérindienne aussi, avec justement les combinaisons rouges des reliés. Il y a beaucoup d'éléments religieux avec le verset 11.11 qui est présent partout dans la Bible. Et évidemment, il y a beaucoup de références cinématographiques. Vous avez tous vu Shining, Freddy. Et Camille, tu en parlais en off, mais il y a un côté un peu Shyamalan dans le scénario. Et voilà, on a aussi le lapin blanc de Lewis Carroll, il a dissopé des merveilles, il a traversé du miroir, tout ça. Enfin, il a... C'est peut-être un peu son défaut, c'est d'avoir peut-être voulu mettre beaucoup de choses, mais c'est le seul truc que j'ai trouvé moi à dire... Je parlerai pas du twist final parce que ça remet en question tout ce que je viens de dire. Bah on peut, on peut. Bah... C'est dommage parce que le film est très très complet et le twist n'est pas forcément...

  • Speaker #1

    Ce n'est pas hyper important pour...

  • Speaker #3

    Voilà, je pense qu'on peut profiter du film complètement sans ce twist.

  • Speaker #1

    Et nous, on peut en parler sans divulguer le twist.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est dommage de gâcher et de divulgacher tous les films et pas celui-là, mince. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #2

    Alors attention, spoiler, vous voyez, ils ne peuvent pas se retenir.

  • Speaker #0

    Non, mais moi, tu disais que tu le trouvais très très bien écrit le film. Moi, c'est le seul truc que je lui reproche. J'aime beaucoup le film, attention. Et d'ailleurs, il y a plein de haters de Jordan Peele, je ne comprends pas bien. Non mais en fait, tu vois, il fait des films qui sont vraiment pas mal. C'est beau, c'est en général, il choisit. Il y a un casting qui est toujours assez agréable à voir. Il y a des situations qui sont vraiment... Enfin je sais pas, qui sont vraiment aussi politiques, qui questionnent un petit peu, qui sont un peu politiques. Et puis il y a toujours des pay-offs hyper satisfaisants. Il a pas peur de, je sais pas, de montrer un peu de gore et tout. Enfin moi je sais pas, je suis toujours très content d'aller voir un film de Jordan Peele. Enfin en tout cas les trois qu'il a fait, j'ai jamais été réellement déçu. Le seul truc dans Us, c'est que je trouve que l'idée est très très bonne. Et qu'il y a une vraie première partie que je trouve super forte, notamment avec la scène de Home Invasion. où la famille Wilson est donc attaquée par leur double maléfique. Cette scène est incroyable de tension et elle est assez bien composée. J'aime beaucoup la manière dont elle se déroule. C'est la troisième fois que je vois le film et je suis toujours un peu captivé par ce moment là. Mais par contre, je trouve qu'il tombe dans la deuxième partie du film dans une espèce de surexplication du truc, du dispositif qui n'est pas nécessaire. Tu vois, avec notamment... la scène qui se veut un peu belle de combat final entre les deux personnages incarnés par Lupita Nyong'o c'est joli la danse quand même je trouve que c'est un peu too much il y a un peu trop de surexplications tu as une surexplication du twist aussi qu'on avait très bien compris c'est ce que je reproche un petit peu à Us mais d'un autre côté je le trouve plus intéressant en termes de d'idées et d'ambition je trouve plus intéressant que Get Out et voilà c'est bizarrement celui de Safi Nmou que je préfère,

  • Speaker #3

    j'ai bien aimé Naupe mais c'est pareil j'étais un peu réservé après il fait comme je disais vraiment Jordan Peele à chaque fois il explique son film et c'est un truc qui est dans le scénario, enfin tu vois c'est pas un truc en mode il nous prend pour des idiots genre au cas où vous avez pas compris c'est vraiment un truc qui est dans ses films d'ailleurs c'est ce que je sens pas du tout comme et moi c'est pour ça que c'est pas quelque chose qui me dérange ouais je suis assez d'accord mais moi sur la fin après

  • Speaker #1

    Tu parlais de la dimension sociale du film. Moi, j'ai commencé à comprendre, je pense, au deuxième visionnage. En vrai, c'est un film, je pense que, déjà, on n'a pas tous les apports culturels et d'actualité américains, évidemment. Et du coup, je pense qu'il y a plein de choses qu'on ne perçoit pas au premier abord et qui sont plutôt compliquées à voir en tant que personne qui n'habite pas aux Etats-Unis et qui n'est pas raciste en plus. Je parle pour mon cas, en tout cas. Et du coup, je sais que le premier visionnage, ça avait été assez cryptique. Je n'avais pas tout à fait compris. Au deuxième, je pense que j'ai mieux compris l'aspect critique sociale. Et là où Get Out, comme tu disais tout à l'heure, est assez clair sur ce qu'il veut mettre en avant. et le message est assez limpide et hyper efficace. Là, c'est beaucoup basé sur une métaphore, et en vrai, quand t'as pas les clés de compréhension, c'est un peu compliqué. Après, moi, ça n'a jamais rien enlevé à l'appréciation du film, c'est que dès le premier visionnage, même si j'avais, on va pas se le cacher, rien compris, j'ai quand même adoré le film, parce que, c'est toi qui disais sur le procédé de Home Invasion, c'est pas un retournement complet du Home Invasion, mais en fait, il reprend plein de codes. pour en faire complètement autre chose ou pour le mettre en scène de façon hyper intéressante avec des choses que t'as pas forcément vu et qui te surprennent et ça ça a été hyper efficace pareil sur le côté comic relief moi je trouve ça incroyable et à chaque fois ces films c'est jamais envahissant le côté comique où t'es jamais en mode ah bah c'est dommage là tu viens de casser une scène qui était forte émotionnellement non c'est toujours bien placé et ça marche mais de ouf déjà c'est pas Iron Man

  • Speaker #0

    C'est pas Avengers quoi. Ouais,

  • Speaker #1

    non mais vraiment trop fort, ça se sent que c'est quelqu'un qui est comique à la base, en fait il sait où les placer.

  • Speaker #0

    Ouais, il a un bon rythme.

  • Speaker #2

    Ouais, pareil, j'ai beaucoup aimé ce film. Tu ne l'avais pas vu toi ? Non, je ne l'avais pas vu. J'y ai beaucoup moins vu en critique sociale, c'est pour ça que je voulais attendre que tu nous en parles pour comprendre un peu mieux, parce qu'effectivement je trouve qu'il est quand même... En fait ce qui est un peu étonnant, c'est qu'il place plein de billes, un peu en disant Ça c'est important, ça c'est important. Effectivement, rien que le titre US, à un moment donné, il y a un dialogue entre Lupita Nyong'o et elle-même, où elle dit Mais qui êtes-vous ? Nous sommes des Américains. Enfin, tu vois, c'est quand même des choses assez importantes. Et en même temps, je trouvais que ça manquait un tout petit peu d'explication, parce que c'est un peu frustrant, tu vois, d'avoir comme des petites billes et de ne pas avoir tout le collier, quoi, le pêche, là.

  • Speaker #3

    C'est peut-être là où, effectivement, il y a beaucoup de choses.

  • Speaker #2

    Exactement. Par contre, moi j'aime beaucoup l'idée, et je trouve qu'il est quand même très fort aussi pour créer des personnages auxquels tu t'attaches. La famille, elle est géniale. Vraiment, il y a un truc très bien.

  • Speaker #3

    J'ai pensé à toi, parce que toi, tu n'aimes pas trop les enfants dans les films d'horreur. Ceux-là sont géniaux.

  • Speaker #2

    Ils sont géniaux. Ils ont des frères rôles. Ils sont super bien exploités, et leurs doubles font très très peur. Moi, j'ai trouvé ça très fort là-dessus. Je me suis posé la question aussi de savoir si ce n'était pas... Alors je pense que évidemment il y a du politique mais il y a aussi j'ai l'impression une espèce de questionnement sur les archétypes des personnages noirs dans le cinéma américain. Enfin moi c'est comme ça que je l'ai interprété donc si tu as trouvé c'était pas ça. En gros tous ils ont de face un côté très violent, sauvage que les afro-américains. Dans le schéma duquel certains afro-américains ont été beaucoup décrits et relatribués. Exactement. Et puis tu vois même tous les discours politiques qu'on entend en France sur l'ensauvagement. Et donc leur double représente ça. Et en même temps, il y a toute la question de la parole aussi, avec son personnage à elle, qui n'arrive pas à dire. Et je trouve que c'est très beau sur la question afro-américaine. Voilà. Une grande spécialiste des Etats-Unis.

  • Speaker #1

    Je me dis peut-être que des personnes américaines et afro-américaines ont peut-être mieux compris ce film que nous.

  • Speaker #2

    Je pense qu'il y a beaucoup de références.

  • Speaker #3

    Oui, il y a tout un contexte social que nous, on n'a pas forcément... On n'a pas le même, et puis on n'a pas la même histoire que les Etats-Unis. Mais c'est vrai qu'il y a beaucoup de choses. Et rien à voir, mais je voulais revenir sur un procédé quand même que moi, je n'avais jamais vu, mais qui me fait très peur, c'est du coup, Red. Donc le double maléfique de la mer qui est la seule qui peut parler, on le comprend avec le twist, elle parle en aspiration.

  • Speaker #2

    Et ça,

  • Speaker #3

    ça fait super peur. Et vraiment, moi j'ai essayé sur mon canapé et ça m'a fait peur.

  • Speaker #1

    Vas-y resta, il a vite fait.

  • Speaker #2

    Ah ça fait trop peur ! On dirait une asphatique bonjour ! En pleine période de pollen c'est compliqué !

  • Speaker #3

    Mais ça c'est tout con,

  • Speaker #2

    parce que c'est pas du tout,

  • Speaker #3

    il n'y a pas d'effet de post-prod ni rien.

  • Speaker #1

    Et du côté dérangement il passe trop bien, comme tu dis il n'y a pas d'effet spécial particulier mais t'es hyper dérangé par le reflet obscur de cette famille.

  • Speaker #2

    Et puis moi l'enfant, le dernier. Oui,

  • Speaker #1

    c'est avec Pluto.

  • Speaker #2

    Ah là là, ça fait très peur. Et il y a plein de trucs au niveau du son. Oui,

  • Speaker #1

    des petits bruit de bouche, des petits tic-tacs.

  • Speaker #2

    Il joue beaucoup sur les bruitages. Non, non, c'est très bien.

  • Speaker #1

    La perte d'acteur et d'actrice, elle est incroyable.

  • Speaker #2

    Et c'est un bon film de divertissement, parce que je pense que pour les personnes qui ont peur des films d'horreur, ça reste un film comme ça.

  • Speaker #1

    Grâce au Comic Relief.

  • Speaker #3

    Mais je pense que Jordan Peele, et c'est pour ça que je le trouve très doué dans les films d'horreur qu'on fait maintenant, c'est qu'il fait des vrais films d'horreur. où il dit plein de choses intéressantes et qui en plus c'est tu peux quand t'as pas l'habitude regarder ça et te dire ah ok peut-être que j'aime bien les films de raf exactement y'a pas de gros screamers c'est ok quoi ouais et puis enfin un film où on chie sur la domotique ça j'aime bien l'espèce

  • Speaker #0

    de parodie de Google Home de Alexa pull the police play fuck the police by N.W.A trop bien c'est tous ces petits moments comme ça qui sont très réussis je trouve oui

  • Speaker #3

    Et puis d'avoir pris Elisabeth Moss, j'oublie tout le temps qu'elle est dans ce film.

  • Speaker #0

    Ouais, très très bon rôle. Elle n'a pas beaucoup de temps d'écoute.

  • Speaker #1

    Non, pas vraiment.

  • Speaker #3

    Mais c'est là où je me dis qu'elle sait vraiment tout jouer cette meuf. Elle est très très bien. Voilà pour Us.

  • Speaker #0

    Non mais ok, c'est marrant parce que je vous écoute parler tout ça. J'ai l'impression que... Enfin moi c'est bizarre parce que d'habitude je ne suis pas le plus... Je ne suis pas le plus finot des spectateurs. Quand je regarde un James Bond...

  • Speaker #2

    Mais par rapport à vous, qu'est-ce que tu vas dire ?

  • Speaker #0

    C'est juste que moi, j'avais l'impression d'avoir capté le film assez vite. Et d'ailleurs, j'étais gêné par le fait qu'il en remette 10 000 couches à la fin et je me disais c'est con, il est en train de me surexpliquer un truc qui est assez obvious dans le côté il y a ceux qui vivent en haut, il y a ceux qui vivent en bas. C'est plutôt... schématiquement, tu vois, c'est plutôt assez clair.

  • Speaker #2

    Mais moi, je n'ai pas compris le truc de ils se donnent la main

  • Speaker #3

    Oui, on n'en a pas parlé, mais en 1986, aux États-Unis, il y avait Hands Across America qui était un vrai mouvement. C'était une assaut contre la faim et la pauvreté dans le monde. Et il y a vraiment des gens de la côte californienne jusqu'à la côte atlantique qui se sont donné la main. et du coup je pense que il a utilisé ça,

  • Speaker #0

    c'est vrai que j'en ai pas parlé ça a d'ailleurs marqué la fin de la pauvreté et de la fin dans le monde sur bol de riz faites des chaînes humaines pour la pauvreté c'est expliqué par le fait que c'est le dernier truc qu'elle voit avant de après je vais spoiler et puis qu'elle reproduit ce truc tu vois voilà je spoilé

  • Speaker #1

    Non mais là c'est pas un énorme spoil dans le sens où le film repose pas dessus Là on a rien dit sinon ? Vous avez peut-être deviné Vous voulez qu'on vous le dise ? Non,

  • Speaker #3

    ça repose pas mais comme je l'ai dit ça annule ce que j'ai dit quant aux classes sociales Oui C'est plus les mêmes positions Voilà, c'est fini

  • Speaker #0

    Brise coupe générique Et ben ouais c'est bien Regardez-le, vous l'avez peut-être déjà vu. Oui, on n'a pas dit la musique qu'on a entendue, c'est Michael Abels. C'est lui qui fait tous les scores des films de Jordan Peele. C'est trop bien.

  • Speaker #1

    Brice valide.

  • Speaker #0

    Tu valides ? Brice Lazic. C'est pour un autre épisode. On va passer au film d'après qui est celui que j'ai sélectionné. Et le film que j'ai sélectionné, c'est They Look Like People.

  • Speaker #3

    Tout ce que vos ennemis placent dans votre chemin, les traîtres, les liens, les poissons, vous dévouez et vous devenez plus fort. Vous êtes invincible. Ceux qui essayent de vous blesser vous tournent en silence et vous vous battez. Pour quelles raisons peuvent les gens faire pour guérir une montagne ?

  • Speaker #0

    arrête ça me trigger je te jure ça me fait un truc they look like people comme l'a soufflé Léo le camarade le camarade Léo film américain sorti en 2015 premier long métrage d'un certain Perry Blackshear donc cinéaste américain parangon du film indépendant hum qui sera le réalisateur également de ces deux prochains films qui sont sortis. Donc The Siren, qui n'est pas très, très bon. Et deux, When I Consume You, qui est très bien, sorti en 2021. J'avais trouvé très bon. Donc le film met en scène un cast d'illustres inconnus. MacLeod Andrew, qui joue le personnage de Wyatt, c'est le seul qui a une page de Wikipédia. Il y a un...

  • Speaker #2

    On n'en a pas non plus.

  • Speaker #1

    Mais comme toi Thomas en fait.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #3

    On en a bientôt une moi je pense. Qui veut l'écrire ?

  • Speaker #1

    C'est ça la question.

  • Speaker #3

    Diane le croit.

  • Speaker #0

    Avec que des fake news. On retrouve également, je les cite parce qu'ils sont dans tous les films, enfin dans tous les films du réalisateur, Evan Dumouchel. qui joue le rôle de Christian, Margaret Ing, Drake, qui joue le rôle de Mara. Alors, pour vous faire un résumé du film, Christian est un New Yorkais, blanc, cis, hétéro, incel, sur les bords. Alors qu'une bouteille de Prosecco est sauvagement débrouchonnée. Et donc Christian vit sa vie de merde entre open space, basic fit et métro bondé.

  • Speaker #1

    C'est sac ! Faites quelque chose !

  • Speaker #2

    Ah bah écoute, ils sont offerts en même temps donc…

  • Speaker #0

    Pour combler l'immense vide existentiel qu'il contemple au quotidien, il écoute du renforcement positif débile en ASMR et surtout n'hésite pas à accueillir Wyatt. son ancien pote de lycée en voie de clochardisation. Nos deux amis renouent, s'échangent des conseils en séduction, dignes des plus grands pick-up artistes, et s'organisent en colloque dans le T1 de Christian. Mais Wyatt débloque un peu. La nuit, il décroche son téléphone pour parler avec la voix de Secret Story qui l'avertit d'une invasion, d'un combat mystique opposant les humains à des envahisseurs possiblement aliens. dont l'arrivée est par ailleurs annoncée par des bruits de mouches à merde. Le jour, il dévalise le Leroy Merlin local pour se préparer au combat. Cette douce folie va lentement tirer nos deux protagonistes vers le bas et surtout entrer en conflit avec les ambitions sexo-professionnelles de Christian. Peut-être jusqu'au drame.

  • Speaker #2

    J'aime bien ce film.

  • Speaker #0

    J'adore ce film. Donc vous l'avez compris, They Look Like People, c'est le stéréotype du film indé que j'aime bien. Alors il en possède tous les atours, il y a peu d'acteurs et d'actrices, peu de décors, absence quasi totale de CGI, il y en a une fois, et surtout une photographie qui a défaut d'être sublime et plutôt sympa. Un des grands points forts, pour varier je l'ai traduit en français, d'il ressemble à des gens, au-delà de son casting qui est relativement convaincant, c'est son point de vue, les personnages sont souvent cadrés de loin. dans leur ensemble, en intérieur comme en extérieur, comme observé par une tierce entité. Je note par ailleurs l'abord, et c'est là que je trouve le film brillant, non caricatural de la pathologie psychiatrique. Car si le personnage de Wyatt aurait pu être auprès de certains réalisateurs, aurait pu auprès de certains réalisateurs se voir affublé d'un entonnoir sur la tête pour plonger dans une folie meurtrière, il reste ici critique d'une pensée délirante qui lui échappe, raisonnable et indemne jusqu'à la fin du film, spoil de tout crime. La traditionnelle scène attendue du féminicide en cave est évitée. Barre-toi Waiyatou, je vais te faire mal. Alors que l'ensemble des éléments nécessaires à son bon déroulement est préalablement installé. Nos deux protagonistes sont seuls, ivres, dans une cave obscure. La cave est équipée d'un pistolet à clous. Christian est parti faire les courses. Il y avait tout pour faire la scène qui n'est pas faite. Même topo avec la scène de fin, sommet d'un suspense que je qualifierais de corrosif, sans en dire plus, sans spoiler. Allant à contre-courant des fins que nous avons toutes spoilées ici. Je vais même pour l'occasion, et ça sera la deuxième fois de l'épisode, ne pas vous la spoiler tant elle me semble unique.

  • Speaker #2

    Moi je peux le faire, je peux le faire.

  • Speaker #3

    Moi je me suis un pull.

  • Speaker #1

    Ah bah super !

  • Speaker #2

    Il y a deux jours.

  • Speaker #0

    Eh ben on spoil, mais ça se finit sur un câlin. Mais oui. Mais cela ne serait pas un épisode de l'horreur du dimanche sans le traditionnel point. Quelle bande de cons ces américains ! Le film est l'occasion de rappeler un certain nombre de non-acquis sociaux, cause it's a free country. Donc, ce wasp de Christian est viré de son boulot comme un mal propre, alors qu'il s'abrutissait à grands coups de renforcement positif, comme je le disais, en soulevant un maximum de fonte depuis sa précédente tentative de suicide qu'il a expédiée après une unique consultation chez le psy. Quelle bande de gros tarés. Et oui, quand on est un vrai gars, problème égale solution. D'ailleurs, je vais m'engager dans l'armée parce que je trouve que je suis encore un peu chochote.

  • Speaker #3

    Eh bah dis donc !

  • Speaker #2

    C'est vrai qu'il veut faire ça dans le film. Oui oui oui.

  • Speaker #0

    On notera également la prise en charge psychologique de Wyatt, totalement lunaire, système de soins effectivement inexistant, donc il rencontre son psy au bord d'un lac.

  • Speaker #2

    Ouais, on dirait une scène de deal en fait.

  • Speaker #0

    Ouais ouais ouais, c'est bien.

  • Speaker #1

    On va se demander si c'était vrai ou pas d'ailleurs.

  • Speaker #0

    J'irais même plus loin sur ce point car il semble que Wyatt, qui est au bord du mass murdering, qui est d'ailleurs encore une fois une problématique bien américaine, il a été en train de se faire un petit coup de Wyatt semble désigner pour cible tout ce qui va mal dans son entourage de la startupeuse Mara à son thérapeute flingué en passant par son insel de potes Christian on ne n'est pas fou mais on le devient quand on habite là-bas vraisemblablement voilà donc moi j'ai adoré moi j'adore ce film c'est la deuxième fois que je le vois je trouve qu'il dit énormément de trucs avec très peu de mots et voilà il est vraiment très intéressant ce film j'étais hyper surprise,

  • Speaker #1

    il y a un ton qu'on n'a pas du tout l'habitude de voir nous dans les films d'horreur. Très indé, effectivement, très dramatique. très dramatique et en même temps il y a plein de mystères c'est à dire que même la façon dont ils se retrouvent les deux copains c'est bizarre leurs interactions sont un peu étranges ils ont une logique qui leur appartient et je trouve qu'il y a une écriture des personnages vraiment géniale dans ce film parce qu'ils sont drôles, on se moque d'eux un peu ils font un peu pitié et tout et en même temps ils sont Très attachant. C'est très touchant. Et ils ont plein de complexités, plein de facettes. Mara aussi, c'est pas du tout juste le love interest classique, la proie qu'on veut choper. Elle est cool, elle est drôle aussi. Leurs interactions avec son mec... Peut-être mec, c'est marrant, enfin c'est chouette et en même temps...

  • Speaker #3

    C'est mara.

  • Speaker #0

    Oh, voilà, je l'ai.

  • Speaker #1

    Pardon. C'est le fait que je le répète. Et en même temps...

  • Speaker #0

    Comme ça tu dégages.

  • Speaker #1

    En même temps ce qui est hyper marrant, enfin ce qui est chouette c'est que quand il y a de l'horreur... c'est fort la scène de fin et même toutes les petites scènes où d'un seul coup il y a la musique qui arrive et tu vois à un moment donné il est dans la chambre et il le voit son pote il voit son visage debout et tout c'est bizarre je trouve que ça retranscrit bien la paranoïa que tu peux avoir avec certaines maladies mentales ça m'a fait penser à Bug qu'on avait vu ensemble sur de la schizophrénie je pense qu'il y a des inspirations même avec le bruit des mouches à Nantes Donc il y a un équilibre qui est quand même bien fait, enfin bien trouvé.

  • Speaker #0

    Non, puis effectivement, tu vois, je le disais, il tombe pas dans le truc cliché du mec qui va se mettre à buter tout le monde. Il y a un certain nombre de scènes un peu obligatoires dans ce genre de film qui sont pas faites, en fait. Enfin, qui sont amenées, mais pas faites.

  • Speaker #2

    Et en même temps, il montre qu'il va pas le faire, tellement il est sur un toit, spoiler, parce qu'on le dit apparemment maintenant, et il vise des personnes avec son pistolet à clous. Oui. En fait, tout est cassé sur la représentation que tu peux te faire de Oh, comment le film va représenter ? Quelqu'un qui est en train de sombrer dans une maladie mentale non traitée, tu vois. Et il le fait pas. Et la relation entre les deux personnages... Bon, en vrai, ils se kiffent.

  • Speaker #1

    C'est de la bromance, quoi.

  • Speaker #3

    Oui, et Thomas aime beaucoup parler de bromance. D'ailleurs, ça m'avait pensé à Résolution. Camille, tu l'as pas vue ?

  • Speaker #0

    C'est mon côté masque.

  • Speaker #3

    De Aaron Mouret et Justin.

  • Speaker #0

    Benson Justin Timberlake effectivement vous connaissez d'autres Justin ? ah oui c'est bon ?

  • Speaker #2

    merci continue Lola je te laisse pas interrompre excuse moi je t'entends plus ah non je sais plus la bromance oui il y a une relation qui est hyper forte entre ces deux personnages parce que à ce moment de leur vie pile poil sont en détresse totale l'un comme l'autre et du coup se retrouvent comme soutien psychologique parce qu'évidemment les deux refusent quand même de se dire qu'ils vont mal et qu'il faudrait peut-être faire quelque chose à un moment mais au moins ils sont là l'un pour l'autre jusqu'à la fin et en vrai c'est ça qui est assez touchant je trouve dans le film c'est leur rapport à l'autre, leur rapport à la maladie mentale aussi et tout tout ce qui est de l'ordre du non-dit aussi c'est assez bien mis en scène et intéressant Bah moi cette séquence avec le psy qui va voir au bord d'un lac en soum-soum comme si c'était un gars à qui il allait acheter de la drogue Je ne sais pas si c'est volontaire, mais je trouve que ça a un discours sur comment est traité la médication et le rapport à la médecine aux Etats-Unis. Sur le fait que ce soit quelque chose de cher, de pas accessible, etc. Je ne sais pas, peut-être sûrement que j'extrapole, mais moi j'y ai vu un truc un peu comme ça aussi.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est ça. La seule scène, la seule interaction qu'il a avec un semblant de thérapeute, elle est quand même complètement bizarre. Oui,

  • Speaker #2

    c'est hyper chelou.

  • Speaker #0

    Et son pote lui dit... T'emmener voir un mec, tu vas voir il est cool je l'ai vu une fois, il a un perroquet dans son cabinet quoi. Enfin tu vois c'est un peu bizarre. Mais ouais donc tu vois c'est cool parce que le film effectivement arrive à dire tous ces trucs là mais pas du tout centré là dessus. Et ouais t'as des scènes un peu marrantes entre deux amis, bon qui sont un peu gênants hein.

  • Speaker #2

    C'est un peu les weirdos en slip dans un studio.

  • Speaker #0

    Quand ils se boivent des bouteilles de vodka en se déguisant en fantôme et en se mettant sur la tronche. C'est cool. Je ne vais pas dire que je ne l'ai pas fait. Mais qui ne l'a pas fait ? J'avais 14 ans, 15 ans.

  • Speaker #1

    Avec de la vodka ? Ah bah bravo !

  • Speaker #0

    Vous savez, j'ai grandi à la frontière de la Vendée.

  • Speaker #3

    Et de la Bretagne.

  • Speaker #2

    Ah, la mâche coule.

  • Speaker #0

    Voilà, s'ils nous écoutent. Donc on commence tôt.

  • Speaker #3

    On n'a rien d'autre à faire.

  • Speaker #0

    J'ai eu la même jeunesse. Ah vas-y

  • Speaker #3

    Non mais moi je disais que j'avais oublié la fin mais parce que je pense que vraiment c'est un film qui m'a fait chier qui n'a aucun intérêt je dirais pas ça non mais c'est des films un peu un peu à effet un peu de sensation parce qu'il se passe pas grand chose Il n'y a pas vraiment de scène horrifique, ou alors je ne m'en souviens pas ce qui est possible.

  • Speaker #0

    La police de la scène horrifique.

  • Speaker #1

    Ça fait babeur !

  • Speaker #3

    Moi, non. Après, il y a quelque chose dans l'atmosphère. Il y a un truc. Et en fait, je me suis renseignée parce que je me suis dit, putain, c'est ouf, mon frère, il n'aime vraiment que les films comme ça. Et j'ai découvert que c'était le liminal horror.

  • Speaker #1

    avec un super accent exactement au fur et à mesure que mon processus s'accoule on va se mettre à parler en anglais c'est l'angoisse non mais mais

  • Speaker #3

    voilà c'est vrai qu'il y a quelque chose dans ce genre de cinéma horrifique qui dérange et je crois que celui qui a eu un peu la palme d'or avec ça c'était quand même It Follows où il y a qui est classé un peu là-dedans aussi, qui est plus abouti, je trouve. Ça va m'avoir. Il y a quelque chose comme ça dans les espaces un peu vides, un peu où on ne voit pas, où c'est beaucoup...

  • Speaker #2

    C'est la priorité de la mise en scène.

  • Speaker #3

    Oui.

  • Speaker #0

    Ça se fait avec 5 euros.

  • Speaker #3

    Non, mais voilà, c'est plus abouti parce que...

  • Speaker #2

    Oh putain !

  • Speaker #3

    Mais voilà, il y a tout un pan de ce genre qui est... qui moi me fait pas forcément ultra kiffer mais je trouve ça je trouve ça à plein plein de qualités et je trouve ça super que des films comme ça existe surtout des films indés ça dure 1h20 et moi je me suis pas du tout ennuyée non c'est pas un c'est on s'ennuie pas on s'ennuie pas on a envie quand même de voir la suite on se dit c'est ça qui est bien écrit en fait c'est que tu te dis mais qu'est ce qui va se passer qu'est ce qui va se passer et jusqu'où et à quel moment il va Et puis moi vous allez me prendre pour une débile, mais vraiment j'avais pas... Moi j'étais vraiment au premier degré dans il va peut-être y avoir une invasion d'aliens tu vois ? Et moi j'attendais que ça ! Mais bon après je me suis dit non.

  • Speaker #0

    Mais d'un autre côté quand on regarde un film avec des vraies invasions d'aliens, enfin t'aimes pas ça. Moi j'avais cru. Le truc qui est sur Disney là.

  • Speaker #3

    Oui !

  • Speaker #0

    C'était nul. Non, caché, caché, non c'est pas comme ça qu'elle s'appelle ? C'est une meuf qui est chez elle, qui écrit Venn et qui se fait attaquer par des aliens.

  • Speaker #3

    C'était nul.

  • Speaker #2

    Ah sinon il y a la série toute pourrie je crois de Ridley Scott avec les aliens. Oui, oui.

  • Speaker #0

    C'est trop nul ça. Aliens ?

  • Speaker #2

    Wolves. Non, pas Raised by Wolves, pas ça. Un autre truc.

  • Speaker #0

    C'est bon,

  • Speaker #1

    c'est bon. C'est mal, Léo.

  • Speaker #0

    C'est bon, c'est quoi ? On parle du film. Oui,

  • Speaker #2

    voilà, on va parler du film. Je pense que c'est mieux. Mais bon, vous avez capté, vous avez capté.

  • Speaker #0

    Ridley Scott, vous avez compté ?

  • Speaker #2

    Non, c'est pas Ridley Scott en plus, je crois même.

  • Speaker #0

    Ah ben voilà.

  • Speaker #1

    Donc il n'y a pas d'alien dans le film. Rapparez-vous, il n'y a pas ça.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas Ridley Scott non plus.

  • Speaker #3

    C'est un peu frustrant pour les bourrinos de l'horreur comme moi.

  • Speaker #2

    C'est pas, oui, le gros frisson, effectivement.

  • Speaker #0

    C'est le frisson mou. C'est le frisson mou, la frousse molle.

  • Speaker #2

    Le côté liminal, je pense qu'il est un peu renforcé. Il y a très peu de musique dans le film aussi. Du coup, ça donne vraiment des moments de blanc où juste tu as le malaise qui s'installe dans pas mal de séquences. et c'est pour le coup assez efficace et puis c'est vite désamorcé,

  • Speaker #0

    d'ailleurs point commun un peu avec us c'est vite désamorcé par des scènes un peu marrantes des scènes un peu comiques il y a une scène un peu que j'ai appelée il y a un montage à la Friends quand ils sont dans l'hôpital c'est quand ils sont dans l'hôpital et qu'ils attendent je l'attendais mais

  • Speaker #2

    c'est cool aussi qu'il y a même des blagues qui s'installent sur la santé mentale du coup

  • Speaker #3

    Putain mais moi j'ai pas du tout vu cette partie De

  • Speaker #2

    Wyatt Il y a des blagues qui s'installent sur le fait que Bah voilà il commence à avoir des trucs Et tout et tu sens qu'il y a une relation Avec son pote ou c'est acceptable il va pas le rejeter il se met à en rigoler moi je le croyais Wyatt mais c'est là où je me dis peut-être que je change de médicament parce qu'il y a un problème je pense ou que t'en ajoutes un deuxième pas à la bonne dose t'entends pas les mouches toi Lola ?

  • Speaker #3

    non mais je pense moi j'ai souvent des coups de fil comme ça

  • Speaker #0

    C'est la voix.

  • Speaker #2

    C'était Thomas.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu enregistres Brice pour qu'il te dise des encouragements pour pouvoir les écouter dans le métro ?

  • Speaker #3

    Je vais le faire, je pense.

  • Speaker #1

    Tu es un rayon de soleil. Rien ne peut t'atteindre. Et en plus, il ne cut pas. Il y a le dialogue derrière. Il y a tous les bruits de bouche. Tu peux mieux le faire.

  • Speaker #0

    C'est d'ailleurs d'une tristesse infinie ça ça me rendait triste

  • Speaker #2

    En fait surtout qu'il ne se rend pas compte qu'il se comporte comme une merde auprès de tout le monde parce qu'il se met en tête qu'il faut qu'il soit dominant sur ses autres collègues et du coup tout le monde le déteste Ouais

  • Speaker #0

    Et oui Pauvre Christian, pauvre Cricri Bon bah écoutez regardez-le en vrai c'est sympa et franchement ces autres films La Sirène c'est pas ouf The Siren mais je crois qu'il s'appelle autrement en français a été traduit mais par contre When I Consume You sorti en 2021 c'est très très bien et pour le coup c'est beaucoup plus trash mais c'est très très bon.

  • Speaker #1

    Peut-être qu'on en parlera dans un prochain épisode

  • Speaker #0

    Tout à fait. Et avant de passer au prochain épisode, nous allons passer au prochain film. Wow ! Le troisième film, c'est celui que Camille a sélectionné. Camille alors, qu'est-ce que c'est que ce film ?

  • Speaker #1

    Et bien moi je vais vous parler de Come True.

  • Speaker #0

    ça plane j'ai eu peur c'est eerie comme ils disent aux Amériques on est vraiment cool US là ce soir il manque que des hamburgers et des french frites c'est nous les french frites c'est comme ça qu'on devrait se renommer les french frites Bon allez pardon Sortez-moi de cette merde

  • Speaker #1

    Vas-y Camille Je laisse patauger Alors Donc moi le film dont je vais parler C'est Come True de Anthony Scott Burns Qui est traduit en français Par Bad Dreams Ouais c'est bizarre ça Alors on pourra remarquer que ça fait Bad Dreams Come True Ce qui n'est pas inintéressant Oui mais moi j'ai cru que c'était le titre du film Non Pourquoi traduire Un truc en anglais.

  • Speaker #3

    C'est une spécialité française.

  • Speaker #2

    Pourquoi pas ?

  • Speaker #3

    Titre québécois.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas la date.

  • Speaker #2

    Deviens réel.

  • Speaker #1

    2000 quoi ? On va dire 17, 18 ?

  • Speaker #0

    2019, je crois. 21, 21.

  • Speaker #3

    N'importe quoi. Il n'y avait pas une date.

  • Speaker #2

    C'est le loto.

  • Speaker #1

    Oui, mais il y a eu le Covid. C'est compliqué. Oui, oui. Ça a été fermé. Alors, c'est son deuxième long-métrage, je crois. Et c'est quelqu'un qui a déjà fait des courts-métrages. Il a une particularité. Donc... ASB, on va l'appeler comme ça. C'est qu'en fait, il a aussi une formation, surtout de FX, il fait beaucoup d'effets visuels.

  • Speaker #3

    Ça se voit.

  • Speaker #1

    Oui, et il va utiliser ce savoir-faire dans son film. Et c'est aussi un musicien. Et donc, depuis le début de ses réalisations de cours, il explique que pour lui, c'est impossible quasiment de ne pas aussi écrire la musique. parce qu'il voit les deux comme parce qu'il est trop fort ça commence laissez le tranquille ce petit Anthony on a pas d'être fier de nous et il se débrouille pas trop mal en plus c'est vrai on va pas jeter le bébé avec l'eau du bain voilà l'avant-guerre carrément et donc ce film sort et c'est vrai que moi c'est un de mes amis qui m'a convaincu de le voir en me disant regarde-le, regarde-le, ça va te plaire c'est tout à fait le cas j'ai vraiment beaucoup aimé ce film pourquoi dans ce thème ? parce qu'en fait ça parle beaucoup de la psyché avec notre surmoi notre ombre, notre machin ça parle de Jung, c'est pour ça que t'adores moi je connais pas très bien la pensée de Jung ah bon ? ça vous étonnerait peut-être je suis plutôt Lacanienne dans mon approche pas du tout pour ça je ne sais pas qui sont ces gens je demanderais à mon psychanalyste on est quoi ? on est américain quand même mais c'est vrai que le film est découpé en plusieurs petits chapitres comme d'habitude j'ai envie de vous dire c'est tout le temps comme ça qui s'appelle la persona l'anima et l'animus l'ombre et l'animus et the self, ça finit avec ça, le moi. Et effectivement, c'est directement inspiré de la théorie de Jung, qui en gros, pour schématiser, monte toute une théorie sur la psychologie avec des archétypes. Donc par exemple, l'anima et l'animo, c'est la vision de la femme et de l'homme, en gros c'est le sexué quoi.

  • Speaker #3

    Avec leur part de masculin et de féminin.

  • Speaker #1

    Exactement. L'ombre, je sais plus ce que c'est. Mais c'est bon Regarde ici

  • Speaker #3

    C'est la partie C'est les pulsions

  • Speaker #0

    Ah Ouais C'est l'autre side Dans l'équivalent C'est les mecs qui Ah l'équivalent Mais oui mais c'est plus moderne Tu parles en équivalent Faites-toi ou en équivalent Lacan Ouais Donc bref c'est très compliqué Les psychanalystes en PLS Ouais

  • Speaker #1

    Mais le film est intéressant Parce qu'en fait Ce qui se passe C'est que donc On suit L'histoire d'une D'une jeune femme Qui s'appelle Sarah qui est interprétée par Julia Sarastone et qui est en rupture familiale. On ne va pas se le cacher. Cette actrice, elle a un truc physique assez intéressant, c'est qu'elle est très petite elfe.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #3

    Très androgyne aussi.

  • Speaker #1

    Très mince. Elle fait très jeune.

  • Speaker #2

    Elle a 18 ans dans le film après. Après, je ne sais pas, l'actrice...

  • Speaker #0

    Elle n'était pas loin, j'ai fait un peu le calcul en regardant, mais elle devait avoir une vingtaine d'années.

  • Speaker #1

    Bon tableau noir.

  • Speaker #0

    J'ai fait une addition.

  • Speaker #1

    Et donc, on la découvre en train de faire du vélo dans sa ville. Et la photo, elle est très verte, grise. Et il y a une impression, avec ces nappes de son électronique, il y a vraiment une impression de truc qui vole en suspension.

  • Speaker #0

    C'est eerie.

  • Speaker #1

    Donc Sarah, elle n'a pas envie de voir ses parents, sa mère en tout cas. Et on comprend qu'elle a des problèmes avec son sommeil. En gros, elle fait des cauchemars. Et là, c'est là où pour moi réside vraiment l'intérêt du film. C'est toutes ces écritures de cauchemars. qui en fait sont des... Donc là, on passe dans le noir. Et c'est vraiment des apparitions qui échappent complètement à la logique du cinéma. Dans le sens où c'est plus des espèces d'images qui s'avancent vers le spectateur. Avec toute une imagerie qui fait peur.

  • Speaker #3

    C'est que de l'anime 3D aussi. C'est ça qui fait stéphane. Il n'y a pas de caméra.

  • Speaker #1

    On dirait une cinématique jeux vidéo.

  • Speaker #3

    Ouais, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et c'est un peu étonnant d'avoir ces deux choses qui se côtoient, mais moi je trouve que ça marche bien. Et en gros, Sarah, pour clôturer ce résumé, qui est l'air, je dois le dire, elle rentre comme cobaye d'une espèce d'expérimentation autour du sommeil, où il y a des gens qui vont monitorer son sommeil et sa nuit, et qui ont une machine. qui leur permet d'avoir un petit écran rétro-futuriste, je tiens à préciser un petit écran sur lequel on peut soi-disant voir les rêves donc voir ce qui se passe à l'intérieur du cerveau c'est pas mal ça c'est je trouve la grande trouille du film la première nuit se passe bien, très répertatrice mais la seconde nuit ça part en vrille parce qu'en fait on commence à lui montrer des images issues de ses rêves et là ça la fait capoter quoi elle capote capote Il y a aussi une rencontre avec Jérémie, qui est l'assistant qui s'occupe d'elle. Il y a une espèce d'attraction entre eux, parce qu'elle voit aussi ses rêves à lui. Je ne vous en dis pas de plus.

  • Speaker #2

    Parce qu'il est très cringe.

  • Speaker #0

    C'est un stalker.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et moi, je trouve que c'est un film extrêmement ambitieux, parce que c'est quand même très casse-gueule comme histoire. Je trouve que ça emprunte quand même au plus grand, genre Cronenberg. Il y a quand même une partie de ça.

  • Speaker #0

    On est d'accord.

  • Speaker #1

    Ils sont canadiens tous les deux, donc je pense qu'il y a des liens. Et il y a aussi, moi ça m'a fait penser un peu en termes d'ambiance à Jeff Nichols. Euh... Oui. Ce n'est pas dégueu non plus.

  • Speaker #2

    Non mais...

  • Speaker #1

    C'est mal.

  • Speaker #2

    C'est vrai qu'on...

  • Speaker #0

    déjà abordé mais ça fait très liminal horror ce film là oui non mais moi j'ai fait que de penser à Cronenberg mais c'est pas du en fait moi il y a un truc, c'est ma théorie sur la genèse du film je l'ai exposé déjà en off en off en off mais moi j'ai un peu l'impression que ce type Anthony Scott Burns il a conçu ces vidéos là un peu comme des projets artistiques, de vidéastes, et qui s'est dit, comment je peux les mettre dans un film, dans un second temps, et qu'il a construit un film autour de ça. Moi, j'ai un peu l'impression, parce que je trouve que la vraie star du film, le vrai point fort du film, c'est à la fois ses séquences de rêve et la manière dont elles sont retranscrites sur le moniteur. Je trouve que c'est les deux trucs qui... peuvent rappeler, peuvent évoquer du Cronenberg et qui en plus sont des trucs qui sont marquants visuellement et qui t'accrochent.

  • Speaker #1

    Alors ça il explique, parce que j'avais lu une interview de lui en gros il explique que je crois pas qu'il ait fait ça avant d'écrire son scénario oui parce qu'il écrit aussi son scénario il fait vraiment beaucoup de choses en fait dans le film Il explique qu'il a utilisé son expérience en tant qu'artiste visuel pour se constituer une équipe autour de lui, une équipe réduite mais qui fonctionnait bien par rapport aux moyens du film qui étaient très faibles. Il explique qu'au contraire, ils ont fait énormément de vidéos, il y en a très peu dans le film par rapport à tout ce qu'ils ont produit. Ils sont vachement cutés et en fait lui ce qui l'intéressait beaucoup c'était la question, enfin d'ailleurs le personnage dit beaucoup ça, c'est toute la théorie justement de Jung c'est en gros dans tes rêves tu as une partie personnelle mais tu as toute une partie qui appartient à tout le monde en fait, qui est collective.

  • Speaker #3

    Oui mais c'est le truc de l'inconscient collectif.

  • Speaker #1

    Exactement, exactement et c'est exactement ça qu'il fait dans le, enfin même dans l'écriture du film parce qu'il explique que en gros même sur les rêves, il y a beaucoup de ces rêves qui sont dedans mais il y a beaucoup aussi des rêves des gens autour de lui, notamment les figures.

  • Speaker #3

    Cette silhouette sombre là c'est quelque chose qui reviendrait dans la paralysie du sommeil qui reviendrait assez souvent. Moi je n'ai pas eu cette magnifique expérience.

  • Speaker #0

    Non, je sais pas.

  • Speaker #1

    J'ai eu des trucs qui arrivent avec des jambes sur la tête là. Ça, ça fait peur.

  • Speaker #3

    Ça fait très Silent Hill.

  • Speaker #0

    Ça fait un peu de même ça. Mais en fait, tu vois, moi j'ai beaucoup de grief contre le film parce que je pense que c'est un film que j'aurais aimé aimer. pour plein de raisons comme le whisky ouais c'est vrai que j'aime pas ça mais j'aurais aimé aimer ça effectivement bref mais je trouve que l'idée de base est très très bonne maintenant je trouve que le film pêche vraiment il y a un truc qui me dérange mais ça Je sais que ça ne fera pas forcément l'unanimité et qu'il y a des gens qui aiment bien, c'est une affaire de goût, c'est tout à fait personnel. Mais j'en ai un peu marre.

  • Speaker #2

    C'est un coup de gueule.

  • Speaker #0

    C'est vrai que j'en ai un peu marre. Et en 2021, ça m'a un peu gonflé la première fois que je l'ai vu. J'en ai un peu marre de ces films où tu ne vois rien. Mais où vraiment, tu vois, c'est sombre. L'image, elle est...

  • Speaker #2

    Elle est en noir et blanc, on n'a pas dit, mais tout le film en noir et blanc.

  • Speaker #0

    Léo croyait que le film était en noir et blanc, donc c'est pour vous dire.

  • Speaker #3

    Il est daltonien.

  • Speaker #0

    Moi je pense que c'est très désaturé. Je pense que c'est un chat, enfin tu vois, il voit les scènes de nuit, il les voit en noir et blanc.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que je me suis fait la réflexion, j'aurais bien aimé le voir au cinéma.

  • Speaker #0

    Et en fait, tu vois, regarder des films, bon déjà ça me fatigue un petit peu, et j'aime pas les couleurs, je trouve que c'est très terne, et en fait c'est pareil, cette ambiance, cette synthwave omniprésente, balancée, tout ça, c'est juste qu'en fait on est en 2021.

  • Speaker #2

    C'est la structure de ce truc-là,

  • Speaker #0

    ouais. Enfin, c'est en fait... Vous avez trop vu ce truc là, avec cette esthétique un peu...

  • Speaker #2

    Moi vraiment j'ai eu l'impression qu'il a maté Stranger Things et il s'est dit ok let's go tu vois, je vais reprendre un peu décollé de l'esthétique et puis c'est parti.

  • Speaker #0

    Alors là t'es méchant mais...

  • Speaker #2

    Ouais.

  • Speaker #1

    Oh non, ça ressemble.

  • Speaker #0

    Mais en tout cas moi...

  • Speaker #3

    C'est pas parce qu'il fait du vélo.

  • Speaker #2

    Non parce que même le centre de recherche ça ressemble à 100% à l'espèce de blocos qu'on voit dans Stranger Things.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord, c'est qu'en fait on est...

  • Speaker #2

    C'est un peu upside down,

  • Speaker #0

    machin, je sais pas quoi. On est dans le truc un peu rétro-futur, néon-porn mais en... voilà. Et en plus, c'est très terne. Moi, c'est ça qui m'a vraiment gêné. C'est d'un point de vue de l'image, j'aurais aimé adorer ce qu'il fait, parce qu'il fait des trucs vraiment cool. Tu vois, dans les séquences oniriques, elles sont vraiment très bien. Mais ça, ça m'a un petit peu déçu. Et le deuxième truc, et qui est vraiment mon plus gros problème avec le film, c'est son écriture. C'est-à-dire que vraiment, j'ai du mal à comprendre où il veut en venir et ce qu'il fait. Et je trouve que la... toute la deuxième partie du film, à partir du moment où elle a passé la première nuit, à partir du moment où ça commence à dérailler, je trouve que c'est raté. Il y a trop de trucs, il lance trop de pistes. Il y a un truc qui est très intéressant avec les téléphones. pas vraiment ni exploité ni expliqué.

  • Speaker #1

    Moi,

  • Speaker #2

    j'ai pas compris. Bah, c'est exploité.

  • Speaker #1

    Quelqu'un m'explique.

  • Speaker #0

    Ouais, et jusqu'à arriver, Léo ricane, mais je vois ce qu'il veut dire. Et donc, on va le dire, on va spoiler la fin. À la fin, le film est expliqué dans un texto qui apparaît sur un téléphone. C'est un peu gênant. C'est-à-dire que d'arriver là pour raconter ton film rétrospectivement, je trouve ça un peu dommage.

  • Speaker #3

    Ouais, moi ça m'a pas… enfin je m'attendais vraiment à un gros ratage, vu le spoil que tu avais fait sur notre groupe comme d'habitude.

  • Speaker #2

    Oui mais un jour avant, la veille de l'enregistrement.

  • Speaker #1

    Non, vous l'avez fait avant.

  • Speaker #2

    Ah bon ?

  • Speaker #1

    Quand Camille a dit qu'elle allait faire des films, vous avez dit si la fin !

  • Speaker #2

    Oh les nuls ! Les deux, les deux ! Les nuls aussi !

  • Speaker #3

    Donc je m'attendais à une catastrophe. Genre, oups, ça se réveille. Et en fait, moi je trouve que c'est pas si mal.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Mais qu'est-ce que tu captes de...

  • Speaker #3

    En fait, c'est juste qu'il a créé pour moi une espèce de... Le système de rêve, donc là je spoil, en fait tout est un rêve, c'est à dire que rien n'est dans la réalité, tu vois. Et donc c'est l'idée du rêve dans le rêve dans le rêve dans le rêve, la inception, et c'est pour ça d'ailleurs qu'il y a ce truc très bizarre d'un seul coup c'est dans le vampire qui arrive, et t'es là genre mais pourquoi ? Mais c'est parce qu'en fait c'est un rêve.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas de lien logique. Le problème, c'est que moi, j'ai l'impression que ça fait partie de la catégorie. Quand je le regarde, en tout cas, j'avais l'impression que c'était fait partie de la catégorie des films où la symbolique avait une importance qui n'est pas forcément ce que je préfère dans le cinéma. Parce que ça a tendance à me gonfler un peu quand tu es obligé de faire l'exégèse du moindre dessin qui est sur un mur dans un film. Ça me gonfle. Mais bon, je me dis pourquoi pas. Tu vois, OK, j'y vais. Et en fait, j'ai l'impression qu'il échappe complètement à ça. Et donc... J'ai un peu de mal à comprendre le projet du gars. C'est-à-dire que je me dis, artistiquement, il y a des trucs qui sont très intéressants, mais en même temps, il s'inscrit le film dans un schéma narratif hyper fort. C'est-à-dire qu'au début, tu as une narration qui est très classique, linéaire, cause-effet et tout ça. pour rompre complètement avec ça à partir du dernier tiers et du coup ça crée un truc et que je trouve qu'il est difficile à...

  • Speaker #3

    C'est vrai que la toute fin il y a une rupture de ton en fait, moi c'est juste ça que je reproche un peu, je trouve que c'est un peu déroutant parce que j'ai beaucoup aimé moi la scène dans les bois avec justement le truc de cauchemar des gens qui disparaissent au fur et à mesure, ça je trouve ça hyper efficace.

  • Speaker #0

    Ouais ça c'est très bien.

  • Speaker #3

    Et c'est vrai que la toute fin t'es un peu là genre oula, enfin on change de chose quoi. On change d'autre chose, super. On change carrément de ton en fait. C'était un peu déroutant, c'est vrai. Mais moi ça m'a pas non plus... Ça a pas flingué le film.

  • Speaker #0

    Moi c'est dommage parce que c'est vrai que j'attends un truc et... Bon voilà, c'est pas grave de sortir des... Mais je trouve qu'il y a un côté un peu... qui me gêne un peu là-dedans. Il y a un côté un peu d'artificialité, de je tire le truc pour faire ce... du film ce qu'il n'est pas. C'est ça qui m'embête, pour le dire de cette manière. J'ai énormément parlé. Allez-y.

  • Speaker #1

    J'hésite à laisser parler Léo avant.

  • Speaker #2

    Moi, c'est sur de la critique négative. Oui,

  • Speaker #1

    mais je voulais rebondir sur votre vision.

  • Speaker #0

    J'ai trouvé qu'il n'y avait pas assez de doudounes.

  • Speaker #1

    Je peux spoiler Léo d'avance parce que les deux qui ont trouvé que le film était moche sont daltoniens. Je précise et je suis absolument pas d'accord avec eux déjà il y en a un qui a dit que c'était en noir et blanc Léo a clairement dit la fin du film est en noir et blanc Thomas dit que c'était pas beau oui il y a du vert, du bleu mais je suis désolée, moi j'ai trouvé que le film était très très beau

  • Speaker #2

    Je pense qu'il vaut mieux écouter Lola parce qu'en plus c'est son taf elle est chef op donc voilà Ne nous écoutez pas en tant que daltonien Je suis assistante

  • Speaker #3

    Pour l'instant.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est un film qui m'a un peu... Enfin, qui laisse un peu... Moi, ça me laisse un peu un truc doux, amer, tu vois. Genre, j'ai bien aimé, j'ai pas aimé. Voilà, j'étais un peu troublée juste après parce que, déjà, j'ai pas compris la fin. Bon, là, vous venez un peu d'en parler, donc OK. Mais c'est pas ce qui m'a... Ça m'a pas trop dérangée. Et en fait, avec... En laissant passer quelques jours... Euh... Voilà, je trouve qu'il y a quand même un truc dans le film qui est... Je sais pas, moi c'est pareil, ça m'a fait une sensation... J'étais un peu bouleversée. En fait, il y a quelque chose d'hyper intime dans ce film, qui est, comme je disais, vraiment très très beau. Il construit des tableaux. Moi, je trouve que c'est... Peut-être que c'est un truc de nerd de technicien de l'image, mais moi, je trouve que c'est très, très bien. C'est hyper beau, en fait. Tu sens que le mec, que ce soit dans ses animations 3D ou dans ses plans en réel, moi, je trouve que tout est hyper travaillé. Je trouve que c'est... Rien que l'image procure une sensation d'inquiétante étrangeté, tu vois, et qui est... qui est très appréciable et voilà moi je trouve que c'est ça la réussite du film je me penche pas trop sur ce qu'il raconte parce que déjà j'ai pas trop compris mais il y a un truc où tu te laisses porter il y a la synthwave alors tu disais que c'était lui qui avait fait la musique moi j'ai vu qu'il y avait Electricius aussi en mode drive et moi ça m'a plu cette séquence parce que je suis un peu boomer c'est après drive recipe

  • Speaker #2

    Je trouvais ça gênant mais...

  • Speaker #1

    Mais voilà, je trouve que c'est quelque chose qui... Et c'est pas que parce que ça parle de Jung et de l'inconscient. Mais je trouve que ça fait... Peut-être que c'est pour ça que vous avez pas aimé. Mais je trouve que ça fait bouger des trucs à l'intérieur, moi, ce film. Et vraiment, il y a un truc en mode... Peut-être qu'on n'aime pas. Mais en vrai, on s'en souvient de ce film.

  • Speaker #2

    En vrai...

  • Speaker #1

    T'aimes bien pour ça.

  • Speaker #2

    En vrai, moi, j'avais déjà vu l'été dernier. Et je te jure, je m'en souvenais pas beaucoup.

  • Speaker #1

    T'as pas d'inconscient toi ?

  • Speaker #2

    Si, et il y a des films qui ont fait bouger mon moi intérieur, on va dire, et qui m'ont marqué. Mon sra ? Mon sra. On en a déjà parlé, mais en vrai... Il y a des films, genre It Follows, moi il m'a bouleversé sur le rapport interpersonnel entre les personnages et tout, j'ai trouvé ça trop bien. Et j'en parle parce que je le rapproche dans l'aspect un peu éthéré, avec des musiques électroniques, des nappes d'ambiance. Une horreur qui est toujours un peu sous-jacente mais qui n'est jamais vraiment montrée de manière frontale.

  • Speaker #0

    Donc ce soir, tous les films ressemblent à It Follows.

  • Speaker #2

    Ouais, après Titan.

  • Speaker #0

    Mais tu en entends, c'est It Follows. Il y a deux...

  • Speaker #2

    Moi, j'avoue, en fait, c'est même pas ça. En fait, j'ai le seum contre ce film. Parce que, justement, il y a plein de trucs que j'ai trouvé super chouettes. J'adore cette espèce de centre de recherche. J'adore tout le questionnement sur la paralysie du sommeil. Le cauchemar commun, je trouve ça trop intéressant. C'est très intéressant quand même. Oui, hyper cool. Mais en fait, ça n'aboutit jamais. Et c'est hyper dommage parce que je trouve qu'il y a plein de super chouettes idées. Genre tout le passage où ils suivent Sarah avec le cordon, les cales accrochées à sa tête derrière. Incroyable, tout ça pour à la fin te dire Ah en fait c'était qu'un rêve, désolé Mais en fait tout ce que tu viens de voir c'est bidon Et moi j'ai grave du mal avec ça Je trouve ça trop dommage,

  • Speaker #1

    j'ai été déçu Même si admettons que le mec se dise Je fais un gros fuck à tout le monde Je suis pas sûre que ce soit le cas avec cette fin Mais moi je trouve que ça n'annule pas le film. Ah ouais, ok.

  • Speaker #3

    Moi je suis d'accord avec Lola. Alors voilà,

  • Speaker #1

    il y a plein de choses qui ne sont pas abouties, je comprends vos frustrations.

  • Speaker #3

    Mais surtout c'est tellement ambitieux. C'est vrai qu'en termes d'écriture, moi je trouve que c'est... T'attaques à un truc quasiment impossible.

  • Speaker #0

    Je suis complètement d'accord avec vous, mais c'est dommage. On a parlé de films qui étaient des films de ressenti, des films, tu vois, si on reprend à l'épisode précédent, Mad God, par exemple, des films qui ne suivent pas de schéma narratif particulier, mais qui font appel à des figures intérieures, des gens qui créent le film. Ça, c'est un truc avec lequel je n'ai pas de problème. Mais ce que je disais et je le répète, c'est que le film, le statement du film à son commencement, ce n'est pas ça. C'est, je vais vous faire un film avec, il y a une espèce de boogeyman qu'elle voit dans ses rêves et tout ça. Il y a un truc très très linéaire. Il y a le personnage de sa copine, il y a son love interest. C'est très classique en fait dans la manière dont c'est écrit.

  • Speaker #3

    Oui mais c'est bizarre quand même.

  • Speaker #0

    Pour partir dans un truc que...

  • Speaker #3

    Moi je trouve que justement il y a de la bizarrerie qui se niche partout. Genre le rapport à sa mère il est étrange. Il y a personne, enfin t'as l'impression qu'elle est tout le temps dans des espaces humiles. Il y a son ami qui l'appelle mais en même temps qu'elle arrive jamais à la trouver tu vois. Et même comme elle rentre dans ce centre de recherche, genre c'est pas trop expliqué moi je trouve. Je m'en suis peut-être pas.

  • Speaker #2

    C'est un panneau avec un numéro.

  • Speaker #3

    C'est ça tu vois, et c'est des espèces de trucs comme ça d'occurrence avec ces réveils qui viennent découper un peu comme on l'avait vu avec Two Sisters tu vois. Qui découpent aussi. La narration moi j'aime bien.

  • Speaker #2

    En vrai je pense que tu as raison et qu'il y a plein de trucs qui sont malins, même le fait qu'elle trouve le centre de recherche de façon très random, c'est des indices laissés dans ses rêves en vrai et du coup c'est cohérent avec la fin. Mais je sais pas moi j'ai vraiment eu un sentiment de frustration où j'aurais envie que les idées proposées soient plus fouillées que ce qu'elles ont été déjà.

  • Speaker #1

    C'est la frustration Léo, on te la prend quand tu veux.

  • Speaker #3

    Et ça c'est très Lacané Parce que c'est le moment où tout mon inconscient se réveille

  • Speaker #2

    Mon inconscient est fou

  • Speaker #1

    Au fait des séances de psy à Léo

  • Speaker #3

    Tu vas faire des rêves Tu as réveillé de ce film

  • Speaker #2

    Pourquoi pas

  • Speaker #3

    Alors qu'on ne verra pas le film que tu nous as montré Je peux tout dire

  • Speaker #0

    Ouais Léo j'ai l'impression que c'était trop subtil Pour lui On n'a pas pu comprendre mais ça tombe bien Parce qu'on va parler d'un truc Tu vois d'un vrai film Là tu vois ça c'est là il n'y a pas de problème là on est dans le tu vois le vrai film de l'horreur qui fait peur qu'on voit et puis c'est pas compliqué il y a des tripes il y a des trucs et voilà il y a des boyaux Léo on va parler de ton film Bah qu'est-ce que c'est que ce film mon Lélé alors ? Que tu nous as choisi là ? Ce bon ?

  • Speaker #2

    Mon film c'est Event Horizon, le vaisseau de l'au-delà.

  • Speaker #4

    Après sept ans, dans le profonde espace, 18 personnes sont sorties de ce bateau. Quand ils sont disparus, je les ai tous comptés. Ils sont sortis de la porte. Ils sont revenus. Abandonnés. N'y a pas de crew. Negative. Ce lieu est un tool. Mais il n'est pas revenu. Alors que...

  • Speaker #2

    Madame !

  • Speaker #4

    J'ai des problèmes ici ! C'est un des plus grands dégâts de notre humeur. On ne sait pas où il se trouve. On ne sait pas où il est. C'est un des plus grands dégâts de notre humeur. Qu'est-ce que tu me dis ? Que ce bateau est un mentir ? Oh ! Quelles sont ces choses ?

  • Speaker #2

    Oh mon dieu !

  • Speaker #4

    C'était mon secret. C'était mon peur. Vérifiez, je veux sortir de ce bateau. C'est un blague. Elle ne va pas vous blaguer.

  • Speaker #2

    du cinéma de qualité oh my god incroyable bande annonce je tiens à dire quand même le film est beaucoup plus quali que la bande annonce en vrai et puis les dialogues ils sont quand même beaux les réactions réagissent encore plus que les réactions d'avant boom voilà c'est un réacting mort oui bon du coup Event Horizon le vaisseau de l'au-delà de Paul W.S. Anderson sorti en 1997 et une fois n'est pas coutume je me suis encore trompé de film et là tout le monde s'est dit mais Léo comment tu as pu te tromper de film alors que c'est ton film, toi qui l'as sélectionné

  • Speaker #3

    Mais vous êtes combien dans cette tête ?

  • Speaker #2

    Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Tu disais que tu n'étais pas inconscient, mais en fait...

  • Speaker #2

    Le surmoi a parlé, quoi. Non, on ne va pas parler de ce film, mais si, on va en parler, je te dis. Non, mais je ne sais pas. Mais en fait, je sais un peu quand même comment j'ai pu me tromper. Il y a deux façons de se tromper. La première, le réalisateur de Event Horizon, c'est Paul W.S. Anderson et c'est presque pareil que Paul Thomas Anderson.

  • Speaker #3

    J'ai cru que c'était ça.

  • Speaker #2

    Presque pareil, même sur les films et tout.

  • Speaker #0

    Moi je dois dire que je préfère... Je le préfère à Wes Anderson, mais j'aime moins que Paul Thomas Anderson.

  • Speaker #2

    D'accord, on peut faire une série liste des Pauls Anderson.

  • Speaker #0

    Moi, il est en deux.

  • Speaker #2

    D'accord. En fait, c'est assez simple. Du coup, Paul W.S. Anderson, c'est un peu le Paul Thomas Anderson venu d'une dimension parallèle où regarder un film vous donne instantanément une grosse gueule de bois. Et c'est peut-être un peu méchant de dire ça, mais en même temps, le visionnage d'un des films de Paul W.S. W.S. Anderson vous fait un peu ressentir ça. On va en parler de quelques-uns un peu en introduction pour que vous sachiez à qui vous avez à faire. Paul W.S.

  • Speaker #3

    Paul W.S.

  • Speaker #2

    Anderson, c'est la main de maître. À l'origine, par exemple, de la saga des Resident Evil. Surtout ce tout pourri en 3D qui vous t'la nausée.

  • Speaker #3

    Avec Milla Jovovich.

  • Speaker #2

    Absolument. Gros big up à Resident Evil Afterlife 3D que j'ai vu au cinéma. C'était une des premières fois où je me suis dit, il y a quand même des films qui ne sont pas ouf.

  • Speaker #3

    Je crois que j'ai le mal de mer.

  • Speaker #0

    Moi je l'aime bien.

  • Speaker #2

    T'as un certain charme.

  • Speaker #3

    Pour Galen avant la séance, moi ça me saoule.

  • Speaker #2

    Il aime bien les trucs en 3D. Il a commencé en tout cas sa carrière cinématographique par...

  • Speaker #4

    Qui t'appelle ?

  • Speaker #0

    le 3

  • Speaker #2

    Armageddon oui il y a Afterlife Apocalypse il y a Armageddon aussi je crois mais ça c'est un des derniers qui est sorti il me semble je sais plus je sais pas je sais pas la timeline Mais il a commencé quand même par une fabuleuse adaptation de Mortal Kombat.

  • Speaker #3

    Qui ne demandait qu'à être adapté au cinéma.

  • Speaker #2

    Oui, qui est un univers qui s'adapte très bien au cinéma. Ça a été un énorme carton. Un carton de foulée. Non mais en vrai ça a été un carton de ouf. Et il a eu la crédibilité et les sous pour faire le film dont je vous parle ce soir.

  • Speaker #0

    La Palme d'Or.

  • Speaker #2

    La Palme d'Or, ouais ouais ouais. Du coup on en parlait aussi tout à l'heure mais reconstitution 3D, absolument. incroyable d'un point de vue technique c'est Pompéi Ligas de la lave, des volcans,

  • Speaker #3

    Jean de Neige au milieu.

  • Speaker #2

    Moi perso quand j'étais petit j'étais fan de Pompéi.

  • Speaker #3

    C'est sorti il n'y a pas longtemps Léo.

  • Speaker #2

    Ben ouais mais je sais pas, je pense que j'avais vu des docu-artés sur Pompéi. J'étais passionné par le truc quoi. Ah ouais bah quand j'étais petit alors.

  • Speaker #3

    T'étais pas non plus Léo à 8 ans.

  • Speaker #2

    Je pense que c'est la façon dont juge mon âge mental un peu aussi.

  • Speaker #3

    J'avais ça à 25 ans comme tout le monde.

  • Speaker #2

    Mais bon, en tout cas, on peut avoir une première confusion qui se dissipe vite sur qui de Paul Thomas Anderson, Paul W.S. Anderson a réalisé Event Horizon. Et il y a quelques années, il s'est passé aussi une confusion qui est à l'origine de mon trompage de film de ce soir. En fait, Paul W.S. Anderson est aussi producteur de pas mal de films qui sont à... aussi incroyable que les films qu'il réalise, je tiens à le dire. Ouais,

  • Speaker #0

    en train de regarder là, c'est...

  • Speaker #2

    C'est assez fou,

  • Speaker #0

    il y a un Dead or Alive.

  • Speaker #2

    Dead or Alive, ouais, ouais. C'est très très pénible à regarder. Malheureusement, je l'ai vu aussi. Voilà. Et pour cet épisode, j'avais initialement choisi de vous parler de Pandorum, qui est un film produit par Paul W.S. Anderson, mais pas réalisé par lui. Mais tout s'est mélangé dans la dimension bordélique de ma mémoire. et aussi parce que en vrai les deux films se ressemblent pas mal et du coup c'est mon excuse à moi-même pour me dire que c'est normal que je me sois trompé oui ça va tu t'es pas trompé donc tout cela yus pour dire que c'est une justification tu t'es pas trompé avec un félini tu vois ce que je veux dire non pas trop mais si vous voulez je vous propose que maintenant au Grand Dame de Camille on parle de Event Horizon

  • Speaker #3

    Ah bah tu vas pouvoir m'expliquer le film donc.

  • Speaker #2

    Donc je commence par un petit résumé.

  • Speaker #0

    S'il vous plaît. Ouais, attends.

  • Speaker #2

    Donc Event Horizon, ça parle de quoi ? Event Horizon, ça commence en 2040, l'année numéro 1 pour la néo-cybertechno qui bat son plein et qui est number 1 du top 50. Non, ça c'est le générique d'intro et de fin, c'est pas tout à fait pareil. En réalité, l'Event Horizon, c'est un vaisseau spatial de recherche scientifique qui disparaît en 2040, comme je l'ai dit, sans laisser de traces aux abords de Neptune. Sept ans plus tard, un signal de détresse identifié comme étant celui de l'Event Horizon, du vaisseau qui a disparu, refait surface toujours dans l'orbite de Neptune. Et un vaisseau militaire à l'équipage hétéroclite, pas du tout cliché et accro à la nicotine, part pour une mission top secrète bizarrement vers Neptune. Coïncidence ? Je ne crois pas moi. En tout cas, notre équipage de gros fumeurs de clopes est composé d'un capitaine, interprété par Laurence Fishburne, qui visiblement adore être capitaine d'un vieux rafio sens-fictionnel tout rouillé.

  • Speaker #0

    C'était juste avant Matrix, hein,

  • Speaker #2

    à sa décharging. Ah voilà, ouais, donc je pense qu'il a commencé et il s'est dit Non mais en fait, c'est trop bien, j'adore être capitaine de vaisseau pourri, quoi, c'est super On a aussi un scientifique, Dr Weir, interprété par Sam Neill.

  • Speaker #0

    Qui s'est perdu.

  • Speaker #2

    Qui s'est un peu perdu.

  • Speaker #1

    Il n'y avait pas de dinosaure.

  • Speaker #2

    Il n'y avait pas de dinosaure.

  • Speaker #3

    Parce que c'est le papa dont l'homme qui murmure à l'oreille des chevaux.

  • Speaker #2

    Ah ! Il murmure à l'oreille de...

  • Speaker #3

    De personne.

  • Speaker #1

    Du pouvoir.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #0

    Et puis le mec, il est quand même passé de Zulewski, Steven Spielberg à... Paul W.S.

  • Speaker #2

    Anderson bon après voilà il faut savoir que le film était hyper hypé dans la production c'est genre qu'il a eu un budget insane parce que il a dû dire des mots comme ça on est américain on a dit ce mot mais bon bref je reviens à la matérialiste des personnages de l'équipage on a aussi la lieutenant Stark qui est interprétée par Jolie Richardson On a une médecin, Kathleen Quinlan, qui est une habituée des films de Paul W. Sanderson et qui joue aussi dans Pandorum, dont je voulais vous parler. Donc voilà, vous comprenez pourquoi j'ai confondu tous les films, quoi. Non. Et on a aussi Cooper et Justin, deux soldats un peu crétins. Crétin, c'est d'ailleurs un qualificatif de mise pour nos personnages et leur progression dans le vaisseau. Bref, notre team de chocs nicotinés au max aborde l'épave de l'Event Horizon à la recherche de réponses quant à sa disparition et aussi à la disparition quasi intégrale de l'équipage. Parce que oui, tout l'équipage du vaisseau a disparu, sauf quelques cadavres gelés avec des super blagues sur le fait que ce soit des Mr Freeze. Moi je trouve ça très drôle.

  • Speaker #0

    J'adore l'humour du film.

  • Speaker #2

    Ouais !

  • Speaker #1

    C'est génial. Et vous connaissez l'humour du coma.

  • Speaker #2

    Le comic relief de Paul W.S. Anderson, c'est très fin. Nous avons aussi des murs de tripes. Mais bon, ça en même temps, si vous avez des problèmes d'humidité, ça peut vite arriver. Donc faites attention. Les découvertes macabres s'enchaînent sur le vaisseau. Bah vous voyez, vous voyez, Thomas rigole.

  • Speaker #3

    Ils sont en train de s'entretenir tous les deux, sans grainer, à critéral, les trucs de plus habile. Avec Lola, on est catastrophés.

  • Speaker #0

    J'ai pleuré de rire en pensant à Resident Evil,

  • Speaker #2

    mais là je suis en public. Bon, en tout cas, une exploration assez linéaire du vaisseau abandonné. avec des découvertes macabres qui s'enchaînent et un vaisseau qui semble avoir une influence néfaste et malsaine sur son nouvel équipage fraîchement acquis et c'est le moment d'une petite pause c'est ici que je déclare ouverte la saison des Spoils attention ça va spoiler ne vous inquiétez pas dans ce film là vraiment on ne sait même pas ce qui va se passer et du coup on suit à la trace métabolique de Spoils on la proposera à Brice c'est la bossaine c'est la bossaine Et on suit à la trace les odeurs de clopes de nos moussaillons préférés qui recomposent petit à petit les pièces d'or.

  • Speaker #1

    Tu shames beaucoup les fumeurs par contre,

  • Speaker #2

    c'est à dire ? Non mais en vrai ils clopent tout le temps dans le film. Tout le temps, il se passe des clopes. Il y en a même un qui échappe d'une explosion, il tient toujours sa clope au bec, il l'a pas lâché tu vois. C'est insane.

  • Speaker #3

    Mais c'est la construction du personnage ça.

  • Speaker #2

    Bah voilà.

  • Speaker #3

    Tu comprends.

  • Speaker #2

    C'est pour donner de la profondeur au perso au lieu de bien les écrire. On va leur faire fumer des clopes tout le temps pour les rendre complexes. Et d'ailleurs en parlant de complexitude, notre équipe reconstitue au fur et à mesure les pièces d'un puzzle très très complexe et très dur à comprendre à travers des logs vidéo de l'ancien équipage et surtout une vidéo intitulée On teste un moteur à trous noirs, ça tourne mal XD En fait on apprend que le vaisseau s'est retrouvé transporté en dehors de notre univers physique dans une dimension de souffrance, de tripes et d'orgies.

  • Speaker #3

    Oui, moi j'ai vu que c'était Canal+, tu sais.

  • Speaker #2

    C'est de la chaîne cliquée.

  • Speaker #0

    Tu t'es dit, c'est un boulard.

  • Speaker #3

    Clairement, le journal de Borge, j'étais genre, très bien.

  • Speaker #2

    C'est ça, c'est un peu ça, ouais. T'as des flashs, mais il y a une raison à ça, en vrai. Il y a une raison au montage bizarre, hyper cut. Et ensuite...

  • Speaker #0

    Je ne sais pas ce qu'il a voulu capter, ce qu'il faisait dans les rêves. Non, c'est peut-être le film d'abord.

  • Speaker #2

    C'est peut-être la drogue, je ne sais pas. Non, c'est la nicotine en surdose. Et suite à l'assemblage des pièces d'un puzzle très complexe, comme je l'ai dit, voilà, voilà, voilà. Je ne vais pas...

  • Speaker #0

    Pardon, je t'interromps, je suis désolé. C'est vrai qu'ils s'y mettent à plusieurs.

  • Speaker #2

    Pour trouver des trucs nuls.

  • Speaker #0

    Pour trouver des trucs nuls et il y en a un qui dit attends il y a la console principale,

  • Speaker #2

    il y a une vidéo dessus Ah oui ça c'est au bout d'une heure. C'est des DVD, c'est vraiment des DVD en fait. Donc Retro Futurisme à fond, moi j'aime beaucoup. Et je vais pas... Comme dans Come True.

  • Speaker #0

    Deuxième point commun.

  • Speaker #2

    Bon là c'est sorti en 97 quand même. Donc c'était l'époque, en vrai c'était l'époque. Ça a vieilli d'une certaine façon maintenant mais c'était stylé pour l'époque on va dire. Bon bref, on passera sur le terme stylé. Et je vais pas vous dévoiler toute la fin du film. C'est pas pour vous préserver des spoils, mais surtout parce qu'elle est nulle. Voilà, donc regardez, la fin est naze.

  • Speaker #0

    Arrête, il y a Sam Neill qui est déguisé en Hellraiser, enfin en Pinehead.

  • Speaker #2

    Alors, ben voilà, mais c'est inégal. Ce film est méga inégal et moi je voulais commencer par parler des trucs que je trouve bien. En vrai, parce que c'est important. Il y a plein de trucs que je trouve très cool dans ce film. Le cycliste de Sam Neill.

  • Speaker #3

    C'est vrai qu'il est tout le temps en slip.

  • Speaker #2

    Beaucoup de slip, ouais.

  • Speaker #0

    C'est vrai que ça n'est pas mis en valeur.

  • Speaker #2

    Ah bah écoute, voilà.

  • Speaker #1

    Le petit cycliste au début, là, ouais.

  • Speaker #2

    Mais comment tu veux aller dans un pod d'hibernation longue durée comme ça en même temps ? Bah faut être confort, faut mettre un slip, quoi, je veux dire. Qui monte jusque là un peu comme Kylo Ren. Mais je voulais commencer par un point que moi je trouve positif et qui est souvent reproché au film, mais moi je trouve que c'est positif. Je trouve que c'est un super mashup entre Alien et Hellraiser. Et j'accepte complètement la comparaison et le mashup, y'a pas de soucis. Et je trouve qu'il y a pas mal d'autres films qui ont essayé et qui se sont cassés les dents dessus. Et récemment j'avais vu The Cloverfield Paradox que j'avais trouvé très très médiocre et qui essaye de faire un peu la même chose en termes d'horreur cosmique et de fusion entre aliens, des trucs plus métaphysiques, un peu justement l'EyeRaiser avec une dimension parallèle de la souffrance ou une jeu...

  • Speaker #3

    Ouais mais aliens, y'a quand même des aliens !

  • Speaker #2

    Oui mais dans l'ambiance de vaisseau abandonné, de lumière stroboscopique et les décors sont graves inspirés par Alien.

  • Speaker #3

    Oui bien sûr mais la comparaison tu l'as tout le temps.

  • Speaker #2

    Oui oui tout le temps.

  • Speaker #3

    Et elle est pas à l'avantage de

  • Speaker #0

    Alien. De l'Alien en moins cher.

  • Speaker #2

    Ouais mais en même temps, déjà passer après Alien c'est compliqué et en fait moi ce que je trouve assez pas sympa avec le film ou pas très légitime c'est que le premier reproche qui lui a été fait c'est justement ça. de considérer que c'est un plagiat ou une copie de plein de films. Et il y a vraiment des gens qui osent dire qu'il a plagié Alien, 2 millions d'essais de l'espace, Hellraiser, Solaris, voire Blade Runner dans certains plans, et dans certains cas. Et moi je suis grave pas d'accord avec ça, parce que je trouve que c'est des clés d'œil.

  • Speaker #0

    Est-ce que j'en ai beaucoup mieux que tous ces exemples ?

  • Speaker #2

    Non, justement, mais en fait c'est un peu le truc. C'est des univers visiblement que Paul W. Sanderson adore, qu'ils l'ont forgé, avec lesquels il a grandi, et il a voulu leur rendre hommage. Et j'ai grave un problème avec le côté en mode si on estime que ton film est digne, que tu as un bon réal ou une bonne réal, c'est un hommage. Mais si les films que tu fais sont un chien, on va dire que c'est un plagiat. Et je trouve qu'il y a un peu ce truc-là qui se dégage dans les critiques que j'ai vues en tout cas. Et je ne suis pas d'accord avec ça. Ce n'est pas parce que sa filmographie est imparfaite et que le film est un peu raté.

  • Speaker #0

    Redescend de la table, Léo.

  • Speaker #2

    Que ça ne peut pas être des hommages et que ça forcément, il a copié ou c'est du plagiat. Non, mais vous voyez ce que je veux dire. Merde, je suis en colère.

  • Speaker #0

    c'est le maximum

  • Speaker #2

    Spotar est sur 10 et l'autre truc que j'ai trouvé incroyable dans le film c'est l'esthétique gothique, analog punk et on en parlait avec Comtru qui est sorti plus de 20 ans après moi j'adore c'est influencé Comtru non je dis pas forcément ça parce que c'est en noir et blanc c'est un préquel cette esthétique des années 90 que tu retrouves dans Matrix par exemple avec les Bucas Nezars et tout Toute la ville de Sion, et le truc un peu genre... L'esthétique digitale des années 90, mais mise en mode science-fictionnelle plus loin dans le futur. En vrai, c'est grave un truc que réutilise, que réutilise comme True par exemple, mais que peut réutiliser toute la nouvelle vague récente qui remet au goût de ce truc-là, avec Stranger Things, Last Intwave, etc.

  • Speaker #3

    Stargate SG-1.

  • Speaker #2

    Ouais, ouais, ouais. Mais d'ailleurs, moi ce film m'a trop fait penser à...

  • Speaker #1

    Titan.

  • Speaker #2

    Non, bah Titan, la série Battlestar Galactica putain c'est ça, je l'ai vu il y a pas longtemps aussi, j'étais en mode mais c'est trop Battlestar Galactica putain je passe trop pour un geek. Mais en tout cas moi j'aime bien les décors réels et pour ce film ils ont mis le paquet et ça sent qu'il y a du souci du détail.

  • Speaker #3

    T'aimes bien le moteur de Trinoir là ?

  • Speaker #2

    En vrai ouais, moi j'adore vraiment cette espèce de donjon BDSM alors que c'est censé être un truc high tech, je trouve ça trop bien, toute l'esthétique gothique du film je la trouve hyper réussie. Et moi j'ai vu aussi pas mal de ces hyper référencés comme film. Après du coup soit on trouve que le film est à chier et du coup on trouve ça risible. Soit on apprécie les références et on trouve ça cool qu'il apprécie et qu'il ait voulu inclure dans son film plein d'univers qui lui tiennent à cœur. Et même ce moteur là hyper gothique avec une salle à la Hellraiser avec des pics partout. C'est un peu une représentation de l'ange biblique en plus, ce truc qui tourne comme ça et qui terrifie les êtres humains au premier abord. Et moi je trouve ça vraiment trop bien, genre toute l'esthétique du film j'étais à 100% dedans. Et après tu vois tu parlais tout à l'heure des passages hyper cut qui te font penser à Canal+, en crypté le soir. En fait le film a été hyper charcuté par la prod, parce que la prod a jugé trop extrême les représentations qu'il proposait sur les scènes gores et violentes, et les scènes d'orgie et tout qui ont été cut du film. Et en fait toutes ces séquences qui ont été cut par le studio, moi je trouve que finalement c'est une bonne chose parce que ça entretient grave le mystère. Et Paul W.S. Anderson il est connu et infamous pour en mettre beaucoup trop dans ses films. C'est vraiment sa spécialité de mettre trop de choses et que ça devient indigeste voire vomitif. Et le fait que là il ait été bloqué par la prod qui a cut plein de trucs, finalement je pense que c'est pas une si mauvaise chose pour le film.

  • Speaker #3

    Donc là il est en train de légitimer la censure.

  • Speaker #2

    Ouais mais en fait quand t'es un gars qui rigole en mode ouais j'ai voulu mettre des tripes et des orgies parce que c'est marrant et je voulais mettre ça plein de fois dans le film, finalement c'est peut-être pas plus mal que quelqu'un ait mis un hola en mode bof non c'est peut-être... Moi j'aurais bien aimé. Bah je sais pas.

  • Speaker #3

    Moi j'ai pas trop compris à quoi ça servait quoi.

  • Speaker #0

    Ouais mais moi je sais pas, moi j'ai, il y a un côté je suis un peu d'accord avec Léo, c'est rare hein vous avez eu, enfin non. Non mais c'est parmi les purges qu'on a pu voir quand même, c'en est une hein, je vais pas, on va pas, voilà. Mais je trouve que c'est un film qui est bien raté.

  • Speaker #2

    Ouais il est bien raté ouais.

  • Speaker #0

    Il est raté mais il est bien moche tu vois, enfin moi j'aime, moi je suis pas tout à fait, enfin tu sais tu le... Tu as un peu osé, j'ai un peu tressailli, le comparer à Matrix. C'est quand même un peu dur, mais je vois ce que tu veux dire.

  • Speaker #2

    Laissez oser, en tout cas.

  • Speaker #0

    Ça sort deux ans avant, mais ça ne fait complètement pas la figure. Mais je trouve qu'il y a... un jusqu'au boutisme dans l'idée de monde visuellement mais je suis pas fou et je vais le dire,

  • Speaker #1

    je suis pas fou je vous jure le film il est pas mal il a influencé d'autres gens qui l'ont trouvé bien aussi je vous jure je suis pas tout seul Lola t'as joué il y a pas longtemps à Dead Space c'est un film qui a beaucoup influencé la création du jeu Dead Space en fait et ça se ressent beaucoup je trouve il y a beaucoup de tableaux encore une fois qui ressemblent à Dead Space c'est vrai

  • Speaker #0

    Paul W.S. Anderson, il doit adorer qu'on parle de son oeuvre en parlant de tableaux.

  • Speaker #1

    Je refuse de parler des autres parce que c'est vraiment tout.

  • Speaker #2

    Non mais si, tous les Léo parlaient des murs de tripes, mais moi je me suis dit que c'est Dead Space. c'est avéré mais toi t'as bien aimé tu as trouvé ça correct moi j'ai trouvé ça correct c'est à dire que moi les films d'espace en temps normal c'est pas trop mon dada bonjour j'ai 55 ans mais c'est mon dada ok non non mais c'est voilà c'est un film de 97 j'ai pas trop de de Je passais un plutôt bon moment, je me suis marrée devant Sam Neill en slip. il y a un truc qui me...

  • Speaker #0

    Qui cherche des dinosaures.

  • Speaker #2

    Qui cherche des dinosaures.

  • Speaker #3

    C'est central. Parce qu'il y a quand même 5 minutes où il est littéralement dans une

  • Speaker #1

    C'est un prétexte. À lui faire entendre des voix.

  • Speaker #2

    Il y a quand même quelque chose que je me suis un petit peu renseignée. J'ai essayé d'un peu de travailler. Et en fait, le truc, c'est que le scénariste Philippe Eisner, qui a envoyé son script, A la base lui il avait fait un truc et moi ça m'aurait vachement plu que ce soit abouti mais il voulait faire une sorte de maison hantée dans l'espace. Et on sent qu'on essaye d'aller vers ça mais pour moi ça c'est raté. Je n'ai pas lu le script original, mais dans l'idée, je me suis dit putain, c'est chouette, il y a une espèce d'entité Ça, pour moi, c'est un peu ma déception. Sinon, c'est un film de 1997, qui est inspiré de plein d'autres classiques. Ça ne m'a pas choquée, je ne me suis pas dit oh le bâtard, il a copié plein de classiques

  • Speaker #0

    je me suis dit quand même 2001 l'odyssée de l'espace il a tout pompé il a tout pompé par contre moi je trouve ça dommage d'appeler son film Event

  • Speaker #2

    Horizon parce qu'en fait on développe pas, après c'est peut-être un peu compliqué mais moi j'ai maté un docu Arte de une heure sur l'horizon des événements et c'est un concept d'astrophysique qui est hyper intéressant et qui pourrait dans le genre horrifique être mais tellement tellement cool s'il est bien exploité et un peu vulgarisé parce que en fait Léo l'a pas dit vous l'avez peut-être pas compris c'est quand même tout le concept des trous noirs et le trou noir quand même en astrophysique c'est le alors

  • Speaker #1

    Léo j'ai dit trou noir c'est parce que la scène où ils expliquent dans le film elle est vraiment à chier du coup ça me rappelle avec Composteur Pardo c'est un peu horrible alors que c'est quelque chose d'amoureux pour lui

  • Speaker #2

    C'est quelque chose de super, super terrifiant. Et c'est dommage. En fait, il y a cette espèce d'entité qui vient du trou noir. Excusez-moi. Mais c'est... Je trouvais ça dommage, quoi. C'est dommage de nommer son film comme ça, de un peu te le teaser, de te dire, voilà, c'est un peu la maison hantée dans l'esprit. Et en fait, de rien en faire. Mais... C'est un peu le flop là dessus,

  • Speaker #1

    je suis d'accord. Après moi j'aime vraiment beaucoup le... En fait moi je l'ai vu vraiment comme un Hellraiser dans l'espace. En vrai, ce film c'est ça. Et j'en attendais pas plus que ça. En fait même dès la première fois que je l'ai vu, c'était le deuxième visionnage là. Mais en fait à partir du moment où tu te dis ok je vais voir une sorte de mash-up un peu foireux entre Alien et Hellraiser, ça rend ça beaucoup plus acceptable.

  • Speaker #2

    Moi ça m'a pas du tout fait penser à ça.

  • Speaker #1

    Ah ouais ?

  • Speaker #2

    En fait moi j'avais pas de...

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #2

    Ça ne m'a pas parasité le film, de penser à ces films-là. J'attendais juste quelque chose qui est pari, mais c'est souvent le cas. Donnez-moi des vrais films qui font pas.

  • Speaker #0

    Il fait peur. Alors moi, celui-là, il me met trop mat quand j'ai été petit.

  • Speaker #1

    Moi,

  • Speaker #0

    je l'ai vu, je devais avoir 13-14 ans, ça me met trop mat. Moi,

  • Speaker #3

    je ne fais pas du tout.

  • Speaker #1

    Toi, tu n'as pas trop kiffé.

  • Speaker #3

    Pas sensible. Non,

  • Speaker #0

    c'est pas pour moi. C'est quasiment un clone de Comtru.

  • Speaker #3

    Non mais, en plus, j'aime beaucoup Où le rang, si je burn, donc j'étais un peu triste.

  • Speaker #1

    Moi aussi, j'aime beaucoup.

  • Speaker #3

    Parce que, ah non,

  • Speaker #1

    mais... La direction d'acteur, elle est catastrophique.

  • Speaker #3

    C'est long, ça se perd dans des discussions, on n'en a que foutre. Et même, le mouvement des personnages, c'est insupportable.

  • Speaker #1

    C'est des PNJ.

  • Speaker #3

    Et voilà qu'on passe d'un truc à un autre, et qu'on fait exploser ça, je sais pas quoi. En plus, il y a des espèces de réminiscences de sa femme qui est tout le temps à poil. Ça,

  • Speaker #1

    c'est très cringe, ouais.

  • Speaker #3

    Et en petite culotte. Ah oui, parce qu'elle se suicide. Je spoil. J'en ai rien à foutre. Elle se suicide dans sa... Je rigole pas du tout là-dessus. Donc, elle se tranche les veines dans sa mémoire, mais elle est en slip.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #3

    Mais on voit ses seins. Donc, les papas sont contents. Ouais. Voilà, ça se tape.

  • Speaker #2

    C'est 97.

  • Speaker #1

    C'est Pop W. Sanderson. Voilà, il faut le dire.

  • Speaker #0

    Pop W. Sanderson, c'est un beau film. Ah bah oui.

  • Speaker #3

    De toute façon, ce qu'il fait dire à ses personnages, là...

  • Speaker #1

    C'est pas ouf,

  • Speaker #3

    ouais. Le collègue Renoir qui dit des trucs...

  • Speaker #1

    Tu veux comment ton café ? Bien noir et chaud comme moi, tu vois ? Genre...

  • Speaker #2

    Edith aime pas avoir un truc bien noir et chaud.

  • Speaker #1

    Ah oui, tant pas.

  • Speaker #3

    Oui, c'est encore plus dégueulasse. C'est vraiment...

  • Speaker #1

    Donc le gros point négatif du film, effectivement, c'est l'écriture des personnages qui est...

  • Speaker #3

    au mieux raté et au pire cringe c'est de l'histoire c'est hyper compliqué pour pas grand chose c'est pas compliqué en vrai en fait sous des airs il prend quand même ses grands airs c'est compliqué et en fait moi je trouve que ça vient complètement annuler le côté justement chose inanimée qui en fait prend le pouvoir ce qui est quand même l'enjeu du scénario j'ai bien compris Et ça en fait ça passe complètement à la trappe.

  • Speaker #0

    Mais ce qui aurait été un peu cool, et c'est là où moi je suis un peu frustré sur le film, c'est que l'idée de... Qu'un vaisseau passe dans une dimension, parce qu'il y a tout un tas de références à la Bible, l'enfer, machin et tout ça. Donc si tu vas jusqu'au bout du truc...

  • Speaker #3

    Ils sont dans le purgatoire de toute façon.

  • Speaker #0

    Voilà, le vaisseau passe dans une dimension qui en fait se rapproche de l'enfer et tout, mais c'est vrai que c'est pas beaucoup exploité. Il y a 2-3 logs vidéo...

  • Speaker #3

    Et puis moi il y a des trucs que j'ai pas compris du tout, tu vois. Les histoires d'ectolitres de sang.

  • Speaker #1

    à la fin c'est quoi ? il y a plein de plans, il y a un plan Blade Runner avec la lumière dans l'oeil, il y a un plan Shining il y a des plans où tu identifies, tu es en mode Ok, j'ai compris tes rêves.

  • Speaker #3

    Oui, mais à quoi ça... Je veux dire, dans l'histoire...

  • Speaker #1

    En fait, c'est juste que le vaisseau transforme l'environnement. En vrai, je pense qu'il ne faut pas chercher plus loin que ça. C'est juste qu'il fait voir les trucs qu'il veut déjà aux personnages. Et en plus, il a la capacité de modifier l'environnement dans lequel il se trouve.

  • Speaker #2

    C'est juste qu'en fait, ce vaisseau, l'Event Horizon, est passé dans un trou noir. Et il en est revenu.

  • Speaker #1

    Et il se nourrit de l'équipage des gens qui l'ont dedans.

  • Speaker #2

    Aujourd'hui, notre échelle est un phénomène qui n'est jamais arrivé. puisque impossible mais jusque là on est bon et que du coup c'est là où il y a des trucs bibliques de en fait lui il dit que dans un trou noir c'est l'enfer et du coup t'as tous ces trucs là et je pense que c'est les hectolites de sang effectivement c'est sa vision du pandémonium quand t'arrives à ressortir le prochain film je vais le regarder le rêve où on est en train d'expliquer

  • Speaker #0

    Le scénario... Mais alors,

  • Speaker #3

    moi je suis désolée, mais je pense que c'est pas clair.

  • Speaker #1

    J'ai une dernière crise d'explication, et moi que je ressens dans beaucoup de films dystopiques, on va dire, qui réutilisent beaucoup de... de conquête de l'espace et toutes ces années là c'est un film qui pourrait complètement s'inscrire dans la timeline de Blade Runner en vrai et moi j'aime bien et je pense qu'il faudrait peut-être aussi la remettre au goût du jour cette vision de notre propre finitude et de dire que bah en fait c'est vain d'explorer des choses qu'on ne comprend pas et potentiellement on va se retrouver confronté face à un mur voire pire et j'aime bien cette vision un peu sombre, un peu à l'antithèse de la course à la conquête spatiale qu'on a actuellement en plus aussi qui revient en force Et je dois dire que ça fait plaisir de revoir des films, en tout cas des oeuvres, qui veulent montrer à quel point on n'est pas grand chose et qu'on peut vite confronter...

  • Speaker #0

    Après tu n'es peut-être pas obligé de confronter ça à une vision un peu débile de l'enfer biblique.

  • Speaker #1

    Non, c'est vrai, c'est vrai. Et en même temps, c'est pas non plus omniprésent dans le film.

  • Speaker #0

    Non, c'est pas omniprésent.

  • Speaker #1

    Il y a deux références peut-être.

  • Speaker #0

    Mais bon, voilà, ça y va. Je veux dire,

  • Speaker #1

    dans Us, il y a des références bibliques aussi, c'est peut-être mieux intégré. Oui, en vrai oui.

  • Speaker #2

    Mais moi je suis d'accord avec toi, c'est intéressant sur ce point de vue là.

  • Speaker #3

    Je comprends mieux.

  • Speaker #0

    Du coup on le remate là ? Non.

  • Speaker #1

    Vous voulez voir Pandorum là ?

  • Speaker #0

    Non mais vivement le 2.

  • Speaker #2

    Ils sont de l'autre côté du trottoir.

  • Speaker #0

    Je suis un peu déçu, il a fait 58 000 Resident Evil, là, tu vois, j'en compte un, deux, trois, quatre, cinq. Et tu vois, des Event Horizon, il n'y en a qu'un. C'est dommage.

  • Speaker #1

    C'est dommage. Si vous voulez voir un film très bon pour le coup, un peu sur ce thème là, il y a Sunshine de Danny Boy en vrai.

  • Speaker #0

    Ah oui ? Qui est très cool. Ah ouais, qui est beaucoup mieux. Oui. Il y a 2001, l'Odyssée de l'espace. Oui, oui, oui. Il y a Alien. Il y a Alien. Il y a Alien.

  • Speaker #3

    Alien, moi je préfère sans fond.

  • Speaker #1

    Oui mais c'est pas pareil, je parlais vraiment de rencontrer quelque chose qui dépasse ta conscience et ton entendement.

  • Speaker #0

    Il y a Hellraiser. Oui,

  • Speaker #2

    c'est pas un film d'extraterrestre.

  • Speaker #1

    Pas vraiment, non.

  • Speaker #3

    Non mais c'était pas le thème de l'épisode donc

  • Speaker #1

    Bien joué Léo C'était pas fait exprès à la base

  • Speaker #0

    Sans le vouloir tu marques un point Et tu as presque réussi à faire passer Event Horizon pour un film un télo ce qui n'est quand même pas donné à tout le monde et digne d'un certain degré de mauvaise foi que je reconnais là chez toi Et donc

  • Speaker #2

    En tout cas, Albert Einstein est fier.

  • Speaker #1

    Il est content.

  • Speaker #0

    Tu sais, quand il a élaboré tous ces trucs, toutes ces conneries d'ailleurs, parce que la Terre est plate, et puis voilà. Non mais quand il a élaboré...

  • Speaker #3

    C'est pas lui.

  • Speaker #2

    Non mais c'est...

  • Speaker #3

    Décor, découvert.

  • Speaker #1

    Problème à trois quoi.

  • Speaker #3

    La relativité. Voilà,

  • Speaker #0

    merci.

  • Speaker #2

    Oui mais c'est pareil.

  • Speaker #0

    Il avait dans l'idée que ce soit adapté par Paul W.S. Anderson.

  • Speaker #3

    Bah oui il l'a écrit.

  • Speaker #0

    Il a légué son oeuvre et son exploitation.

  • Speaker #3

    Le problème c'est qu'on ne savait pas si c'était Paul W.S. ou Paul Thomas ou Wess.

  • Speaker #0

    Enfin bref,

  • Speaker #3

    on revient à la loupe de tout à l'heure.

  • Speaker #1

    Il avait mal écrit Anderson. Voilà, et puis confus.

  • Speaker #0

    Voilà, donc sur ce fun fact, sur ce petit trivia, comme on aime en dévoiler dans l'heure du dimanche.

  • Speaker #2

    Les astrophysiciens s'arrachent.

  • Speaker #0

    Ils s'arrachent les yeux, comme dans le film. On va passer à la dernière rubrique de cette émission. Tu n'as pas un petit générique, Léo ? Non, c'est bon.

  • Speaker #3

    On va bosser encore.

  • Speaker #1

    On va le cut, je pense.

  • Speaker #3

    C'est un coup de cuivre.

  • Speaker #1

    Je préfère les cuivres.

  • Speaker #0

    Ouais, ok.

  • Speaker #3

    C'est Armstrong, non ? Ou Miles Davis, j'ai un doute.

  • Speaker #1

    Ouais, on peut se voir.

  • Speaker #0

    Je ne peux plus rebondir. Je ne sais pas. Qui est-ce que vous voulez que je fasse ? J'essaye de tenir la baraque et puis ça part à volo. C'est l'Event Horizon ici. Ni plus ni moins.

  • Speaker #2

    La surface dit trop noir.

  • Speaker #1

    La dimension du jazz.

  • Speaker #0

    Bon, dimanche dernier, qu'avez-vous fait mes chers copains, copines, mes chers amis ? Qu'avez-vous fait ? On commence par qui ? Léo regarde son téléphone, donc je ne vais pas commencer par lui. Camille, tu avais déjà une reco toute prête, je crois.

  • Speaker #3

    Alors moi, c'était pas un... Alors c'est une contre-recommandation. Ouais. Ou alors une recommandation. N'allez pas voir ! comment ça s'appelle Anne Roumanoff oui je t'ai bien dit ça c'est le moment ne changez pas de chaîne n'éteignez pas le poste est-ce que étant entourée d'amis sadiques et enfin je sais pas je me fais bolosser en fait on va dire les choses victime humaine pensez à aller voir Anne Roumanoff en spectacle je n'aime pas les spectacles d'humour parce que vous l'entendez je n'ai pas besoin de ça pour rire Et donc là, en plus, j'ai eu le même sentiment que Get Out, mais vraiment le même. C'est-à-dire que j'ai ri et pleuré en même temps avec mon amie avec qui j'étais, en se disant qu'est-ce qu'on fout là ? Les gens sont contre nous et nous détestent Voilà, c'est intéressant, une étude sociologique.

  • Speaker #0

    C'était où ?

  • Speaker #3

    C'était à Bobineau, en plus. Dans le délicieux théâtre de Bobineau. Mais ce n'était pas dimanche.

  • Speaker #2

    Il aurait été folie bergère.

  • Speaker #3

    En tout cas, c'était l'avant-dernière représentation.

  • Speaker #1

    Ah mince !

  • Speaker #3

    Pour vous dire la qualité du truc, à la fin... Elle demande une Steady Innovation, je savais même pas que c'était possible.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est à ce niveau là.

  • Speaker #3

    En fait, tu sais, elle branle pour une Steady Innovation, j'arrive pas à dire, le fait de se lever et de taper le bain, le fait que les gens se lèvent pour prendre leur manteau, et donc il y a un peu un mélange.

  • Speaker #1

    C'est un peu gênant moi.

  • Speaker #3

    Et il n'y a pas eu de rappel.

  • Speaker #1

    Ah ouais, bah, on le comprend.

  • Speaker #3

    N'allez pas voir Anne-Romane.

  • Speaker #0

    Bon, bah écoute, moi j'hésitais à y aller pour la dernière.

  • Speaker #2

    J'avais mon panier là, tu vois.

  • Speaker #0

    T'étais sur Via Educ. Lola ?

  • Speaker #2

    J'ai une copine qui m'a invité au Bataclan pour un concert surprise. C'est parce que je ne lui avais pas demandé ce que c'était. Je suis allée voir Lada Niva, c'est un groupe franco-arménien, de musique plutôt du monde, mais il y a des passages un peu trip-hop et la chanteuse qui est arménienne. chante divinement bien et c'est c'était super c'est pas quelque chose que j'écouterais comme ça dans mon casque mais c'est à voir c'est des gens qui, c'est des vrais musiciens et il y avait un petit feat avec Wayou qui faisait de la trompette qui ne chantait pas et qui malgré ce qu'on pense de lui est un excellent trompettiste comme Léo vous avez entendu avant je referai pas vous réécoutez voilà mais non la Daniva c'est très chouette j'ai tapé la Daniva je n'ai que des bagnoles ah oui parce que c'est un tout terrain c'est un 4x4 je suis tombée amoureuse de la chanteuse Jaco elle s'appelle

  • Speaker #1

    Jaco

  • Speaker #0

    et bien écoute en parlant de trompette j'allais faire un truc inadmissible non non c'était une fausse transition moi je vous recommande d'aller voir le même film que celui qu'on a été voir dimanche dernier qui m'a beaucoup plu je suis allé voir et j'espère qu'il va marcher le Monkey Man de Dev Patel donc un film d'action indien-américain, indo-américain. Il est britannique ? Oui, alors je crois que la prod, t'as raison, la prod peut-être britannique.

  • Speaker #3

    Il était dans Skins ?

  • Speaker #0

    Il a commencé dans Skins pour aller vers le fameux Slumdog Millionnaire, qui l'a fait décoller en tant qu'acteur. Il a eu une carrière, il a fait beaucoup de films de choix plus ou moins questionnables. Et là, il vient avec sa première réalisation, ses premiers films qui... qu'il a écrit, qu'il réalise et dans lequel il joue. Produit par ? Produit par Monkey Po, la boîte de prod de Jordan Peele. Et donc, il arrive avec ce film d'action qui est très souvent dans les médias comparé à John Wick. Ça n'a de point commun avec John Wick qu'une action frénétique, mais c'est à mon sens beaucoup mieux parce que c'est un film qui est écrit. et c'est non mais qui parle de vrais trucs en fait et qui a une vraie esthétique qu'on n'a pas l'habitude en fait c'est une espèce de mash-up enfin il y a énormément d'influence dans le film moi j'en ai vu certaines de Gladiator je pense de Ridley Scott mais il n'y a pas que ça c'est aussi énormément inspiré du cinéma hongkongais notamment dans les scènes d'action mais il y a surtout une vraie écriture scénaristique et il y a surtout des vraies scènes de respiration et un vrai propos politique ou en tout cas, on en a quand même l'impression, sur la situation actuelle en Inde et probablement sur un certain nombre de problèmes sociaux. observer là-bas, je ne suis pas expert sur la question mais j'ai eu l'impression de voir une espèce de brûlot contre un certain nombre d'inégalités et j'ai trouvé ça vachement bien et c'est très très beau, ça n'a pas coûté très cher les chorégraphies d'action sont magnifiques, j'ai adoré Monkey Man Léo

  • Speaker #1

    Alors Pour rester sur un boulot politique, il n'y a pas longtemps que vous avez parlé d'un groupe de punk qui s'appelait Author Half, anglais. Et je vais vous parler d'un deuxième groupe de punk anglais que j'ai découvert il n'y a pas longtemps, qui est très bien. Il s'appelle Problem Patterns. Très engagé, très politique, ça défonce, la musique est bien. Donc voilà, je vais pas m'étendre plus que ça, mais allez écouter Problem Patterns et puis kiffez quoi. Bluepunk redevient très engagé après pas mal d'années un peu de creux, il y a plein de jeunes groupes là qui font des trucs de ouf, hyper politiques, qui seraient en part du genre musical et c'est trop bien. Donc voilà, Problem Patterns, Other Half, il y en a sûrement d'autres, voilà.

  • Speaker #0

    Ok, bah cool. Bon bah... Il y a un peu chaud. Ouais.

  • Speaker #2

    Vous l'aviez oublié.

  • Speaker #0

    C'est sur cette petite volée de recommandations du dimanche qu'on va se quitter et qu'on se dit... dans deux semaines alors merci encore une fois de vos écoutes et de votre soutien on est grâce à vous vous écoutez ça fait plaisir n'hésitez pas je le redis à mettre des étoiles sur les applications de podcast parce que ça nous aide à être encore plus écoutés n'hésitez pas à en parler à vos copains à vos copines à réagir sur les réseaux sociaux je ne sais pas bien faire ça là vous pouvez m'aider donc un stag bien tout Instagram, tout ça. Voilà. Et puis, on vous fait plein de bisous. On vous dit à dans deux semaines pour un prochain épisode.

  • Speaker #3

    Des bisous. Salut. Ciao.

Chapters

  • Us

    03:30

  • They Look Like People

    26:05

  • Come True

    45:03

  • Event Horizon

    01:09:14

  • Et dimanche dernier alors ?

    01:41:36

Description

Cette semaine, on parle d'horreur venue d'ailleurs !


Les films de l'épisode  :

- 3'30" Us [Jordan Peele]

- 26'05" They Look Like People [Perry Blackshear]

- 45'03" Come True [Anthony Scott Burns]

- 69'14" Event Horizon [Paul W. S. Anderson]


Et dimanche dernier alors ? (101'36'') :

- Camille déconseille le spectacle d'Anne Roumanoff auquel elle a assisté (si si pour de vrai).

- Lola a assisté au concert de Ladaniva au Bataclan et c'était bien !

- Thomas a vu Monkey Man de Dev Patel, pas mal non plus.

- Léo recommande d'écouter Problem Patterns, un groupe de punk engagé.


⚠️ Attention aux spoilers ⚠️


Réalisation et musique : Brice Thierion

Identité visuelle : Noah Ballul


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ah, vous êtes là !

  • Speaker #1

    Bouh !

  • Speaker #0

    Surprise ! C'était ça la nouvelle accroche !

  • Speaker #1

    On passe de frissons mous aux frissons moyens.

  • Speaker #2

    Je pense qu'il y a eu des crises cardiaques.

  • Speaker #0

    Bonsoir et bienvenue dans l'Horreur du Dimanche, le podcast venu d'ailleurs qui écoute les grands anciens, le podcast français indépendant fait par des amateurs qui se prennent pour des pros, mais le podcast de référence quand même. au cours duquel nous parlons de cinéma d'horreur en toute détente, évidemment. C'est également, je le rappelle, le podcast du Frisson Mou.

  • Speaker #1

    Ouh ! Mais tu l'as déjà fait, du coup ?

  • Speaker #0

    Ben non, c'était l'accroche, en fait. Il y a l'accroche, il y a la pré-accroche. Enfin bref, bon, c'est pas grave. C'est pas grave. On la coupera, Brice. Bon, alors, la dernière fois, il y avait deux invités, et je remercie l'équipe de m'avoir adressé l'ensemble de ces doléances. Alors, cette semaine, j'ai voulu vous ménager. Il était donc grand temps de nous retrouver entre nous pour enfoncer, comme à notre bonne vieille habitude, quelques fines portes en agglomérée déjà grande ouverte autour d'un thème simplet. D'ailleurs Lola Brice, en parlant de portes, il va falloir les barricader un peu. Ça suffit de laisser entrer des inconnus, fans de BD en plus, dans votre salon. Thomas nous vole notre temps de parole, m'a dit Léo. Nous vole notre temps de parole, m'a dit Léo.

  • Speaker #1

    Il nous vole notre temps de parole.

  • Speaker #0

    Et Brice m'a dit que Manon avait failli lui piquer son boulot. Non mais, ouais non, stop. Alors vous l'avez compris par ce trait d'humour absolument désopilant, même à l'échelle de notre petite organisation, il est facile de se laisser contaminer par la cinéphilie toxique, voire par la fachosphère, tant le climat politique ambiant, et puis en fait-il écœurant.

  • Speaker #2

    Je vois pas pourquoi tu dis ça. Tout va bien.

  • Speaker #0

    Mais tout va bien. Non mais ça balance. Ça balance. Alors, pas de politique dans mon cinéma, non non non. Cette semaine, on va parler d'altérité, d'étranges venues d'en haut, d'en bas, de l'intérieur, enfin d'ailleurs. d'étrangers venus d'ailleurs. Je précise que toute ressemblance avec des personnages ou des situations réelles est entièrement fortuite. Camille, ça va Camille ?

  • Speaker #2

    Oui, ça va très bien.

  • Speaker #0

    Tu nous as encore choisi un film totalement raccord avec le thème.

  • Speaker #2

    Oui, parce que l'étranger, c'est quand même nous.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    C'est beau.

  • Speaker #2

    L'autre, c'est moi et compagnie. C'est beau.

  • Speaker #0

    Léo, elle, Lélé, ça va ? Oui,

  • Speaker #1

    ça va.

  • Speaker #0

    Il paraît que tu t'es trompé de film. Au lieu de choisir une purge, tu as choisi un bon gros bousin. OK, merci. Et Lola, Lola Stiko, ça va ?

  • Speaker #3

    Bonsoir !

  • Speaker #0

    T'es en mode monomaniaque d'un seul réel en ce moment. À la technique, on fait coucou à notre étoile du rock, à l'homme qui venait d'ailleurs, notre Briggy Stardust, notre Fabrice Brony, c'est David Bowie en moins cher, vous l'avez. Brice, ça va Brice ?

  • Speaker #3

    Fabrice Brony,

  • Speaker #1

    j'ai observé sur vous.

  • Speaker #0

    L'horreur du dimanche épisode 28, c'est parti. Non, non, non. C'est là que vous allez mettre 5 étoiles sur les applications de podcast.

  • Speaker #2

    L'homme sandwich, le retour.

  • Speaker #0

    C'est bon, c'est fait. L'horreur du dimanche épisode 28, c'est parti, c'est maintenant. Et on commence avec le film sélectionné par Lola. Lola, quel est ce film ?

  • Speaker #3

    Oui, alors moi, dans la catégorie menaces venues d'ailleurs, j'ai nommé Les pauvres avec Us. Sous-titrage Société Radio-Canada Quel beau fade-out, le bruit. C'est magnifique. Us un petit film pas trop connu, je ne sais pas si vous en avez entendu parler.

  • Speaker #0

    Oui, les

  • Speaker #3

    Us The Jordan Pill qui est sorti en 2019, film américain. De quoi ça parle Us Ça parle de la famille Wilson, composée d'Adélaïde Wilson, qui a le surnom de Adi pendant tout le film. qui est jouée par Lupita Njongo, une grande actrice, qui d'ailleurs a eu une récompense je crois pour ce rôle. Gabe le mari, qui est joué par Winston Duke. Jason le fils cadet, qui est joué par Evan Alex. Et Zora, l'aînée, qui est jouée par Shahadi Wright Joseph. Euh... Voilà, donc ça c'est la famille Wilson qui part en vacances dans leur maison familiale à Santa Cruz sur la côte californienne. Adi, Gabe et les deux enfants. décide donc en arrivant de partir à la plage rejoindre des amis, Kitty et Josh, qui sont d'ailleurs joués par, entre autres, la grande Elisabeth Moss, qu'on avait déjà vue dans The Handmaid's Tale, Invisible Man récemment, moi j'adore cette actrice, et Tim Heidecker. qui est un peu moins connu.

  • Speaker #0

    Ouais, ils ont des super rôles.

  • Speaker #3

    Voilà, oui, oui, c'est la famille d'amis qui ont deux jumelles insupportables. Adi, la mère, elle n'est pas à l'aise car on le voit dès le début du film qu'en 86, alors qu'elle était petite, à la fête foraine de Santa Cruz, sur cette même plage, elle a vécu un trauma en se perdant quelques minutes dans une sorte de palais des glaces, un peu horrifique. où elle a aperçu, on pense, son double.

  • Speaker #2

    C'est un autre film.

  • Speaker #0

    Le summum de la terreur.

  • Speaker #3

    Bref, elle sent que quelque chose cloche et le soir en rentrant dans leur maison, elle en parle à Gabe direct et elle lui dit qu'elle veut partir, rentrer chez eux. Sauf que c'est trop tard. Jason, le plus petit, vient les voir et leur dit Il y a une famille dans l'allée. Voilà pour le petit résumé.

  • Speaker #0

    Ah tu t'arrêtes là ? Ah ouais ok.

  • Speaker #1

    Je ne veux pas spoiler.

  • Speaker #3

    Je ne veux pas vous dire tout le film.

  • Speaker #2

    On va spoiler dans 5 minutes.

  • Speaker #1

    On n'en parlera pas tout de suite. 5, 4, 3,

  • Speaker #3

    2,

  • Speaker #1

    1.

  • Speaker #3

    Comme disait Thomas, oui je suis un peu en mode monomaniaque en ce moment. Mais en plus ce n'est pas vrai parce que j'ai juste revu Get Out il n'y a pas longtemps et puis il n'a fait que trois films donc c'est facile d'être monomaniaque de Jordan Peele. Ça va. C'était pour te mettre un petit coup de pelle là. C'est son deuxième film du coup. Évidemment après le génial Get Out, comme je viens de dire, qui est sorti deux ans avant. Jordan Peele, il faut savoir qu'avant tout il est acteur et humoriste. Et qu'après il a décidé de passer derrière la caméra. Et il a eu raison, on le remercie parce que vraiment il a fait...

  • Speaker #0

    3 très bons films ça fait pas l'unanimité au sein de je ne m'adresse pas aux haters de Jordan et il y en a moi j'aime bien aussi je suis d'accord mais c'est vrai qu'il n'est pas salué par tout le monde

  • Speaker #3

    Bon, tu vois, tu me l'apprends, je n'étais pas au courant. Je pensais qu'il faisait un peu l'unanimité dans le film d'horreur contemporain, mais bon, ok. En tout cas, voilà, le côté humour, c'est assez important parce que moi, je trouve qu'il y a beaucoup, beaucoup de scènes, notamment Get Out et Us, qui, moi, me font beaucoup, beaucoup rire. Et c'est un truc qu'on voit... Qu'on voit dans les films d'horreur, mais là, c'est l'humour utilisé autrement. Ce n'est pas l'humour parce que le film est un peu risible et peu crédible. C'est vraiment drôle.

  • Speaker #0

    Tu peux dire que ce n'est pas un mec enfermé dans les chiottes de chantier ?

  • Speaker #2

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    C'était que ça, oui.

  • Speaker #0

    Oh, ben attends, ça va. On ne peut pas rigoler un peu, là.

  • Speaker #3

    Et donc oui et oui un stand un peu pure people, j'avais super envie de vous le dire, mais c'est le mari de Chelsea Peretti qui joue Gina dans Brooklyn Night Live. Ah ! Et voilà.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Moi aussi j'aime bien ouais. Et t'es en Jordan Peele ?

  • Speaker #3

    Ouais.

  • Speaker #1

    Ah ok.

  • Speaker #3

    Et bah voilà. Mais non mais ça n'a rien à voir avec Us sinon c'était juste. Camille n'a pas vu Brooklyn Night Live.

  • Speaker #2

    Non non. Exactement je suis...

  • Speaker #1

    C'était un perso très stylé et très badass.

  • Speaker #3

    Ouais, et un super personnage féminin. Donc, revenons à Us et à Jordan Peele, qui pour moi, c'est un très bon réal. On parlait de Nope, que j'avais vu, qui est plus SF, mais que je vous conseille parce que c'est très bien aussi. Et donc, comme je disais, il a une place un peu particulière dans l'horreur contemporaine, parce que moi, je trouve qu'il a amené quand même un nouveau regard sur le genre, avec un vent de modernité. Et voilà, il a introduit les problématiques raciales et sociales qu'on n'avait pas l'habitude de voir traitées de cette manière. Moi, je trouve.

  • Speaker #0

    Ouais, et alors que tu... Avance des théories tout à fait intéressantes pendant que Brice dépose une fêta avec grande précaution. Tenez à le voir parce que c'était difficile de se focaliser sur ce que tu étais en train de dire.

  • Speaker #3

    J'ai vu que vous n'étiez pas très intéressé par mon propos extrêmement.

  • Speaker #0

    On se demandait tous s'il allait se brûler ou pas. Donc oui, tu disais qu'il a amené un nouveau regard, c'est ça ?

  • Speaker #3

    Exactement, un nouveau regard. Et surtout, chose que j'aime beaucoup qui est dans Us aussi, c'est qu'il n'a pas peur d'annoncer directement tout le déroulé du film au bout de deux minutes. On l'avait vu dans Get Out et effectivement, il le fait dans Us et ça ne gâche pas du tout le visionnage du film parce que déjà, en général, il a des actrices qui portent avec brio ses films et le scénario est... Il est quand même très bien écrit. Et donc voilà. Il ne s'embarrasse pas non plus. Ça, c'est un truc très bien. Il n'a pas peur de faire survivre les héros à la fin de ses films. Ce n'est pas un truc où il se dit, il faut absolument en tuer un. Donc voilà, je trouve ça très bien. Us, ça sort pendant l'ère Donald Trump aux Etats-Unis. Et je pense que ce n'est pas pour rien. Parce qu'à ce moment-là, le camp démocrate fait son retour en force avec des slogans socialistes pour la campagne des primaires américaines. Et Us va venir mettre en avant une famille noire américaine plutôt aisée, donc on comprend que le rêve américain, là, semble à peu près à portée de main de tout le monde, peu importe ses origines. Jordan Peele annonce d'emblée qu'il ne va pas trop, contrairement à Get Out, se pencher sur les discriminations raciales, mais plutôt sur la lutte des classes. Il va aussi parler du racisme, évidemment, mais moins que dans son premier film. Us ça signifie évidemment nous mais aussi... United States. Est-ce que quelqu'un l'avait ?

  • Speaker #0

    Non, moi non plus.

  • Speaker #1

    Oh my God.

  • Speaker #3

    Donc ça va quand même parler de problèmes spécifiques des Etats-Unis et de leur histoire. C'est un film qui est très métaphorique. Contrairement à Get Out, ce qui est différent, moi je l'aime beaucoup, mais après vous en parlerez, mais effectivement, ça ne se ressemble pas. Donc les reliés c'est comme ça que sont appelés les doubles dans Us. Ils sont fous et incapables de parler, sauf Red. Je n'ai pas précisé, mais en fait, chaque acteur, Is, a deux rôles. Donc les reliés, ils ont été laissés à l'abandon dans des souterrains créés par les classes supérieures, on nous le dit dès le début. Et tout ce que vivent leurs doubles au-dessus, eux le vivent aussi, mais de manière plutôt cauchemardesque. Red, qui est le double d'Addy, seul opprimé, doué du langage, va créer une révolution sociale en faisant sortir tous les reliés à la surface afin de tuer les classes dirigeantes, car, je cite, c'est notre tour d'être en haut. Je vous disais que le film ne parlait pas trop de racisme, mais il s'est quand même évoqué parce qu'on parlait de la famille blanche de Kitty et Josh, qui sont les amis un peu forcés parce qu'ils sont plus riches qu'eux et ils le font savoir sans arrêt, ils sont extrêmement condescendants. En fait, ils ne les aiment pas trop. C'est vraiment des potes de vacances.

  • Speaker #0

    C'est vraiment les nouveaux riches américains.

  • Speaker #3

    très alcoolique et d'ailleurs c'est assez chouette parce que cette famille va se faire massacrer hyper rapidement par leur double, donc leur relié à eux qui est un sort qui est plutôt d'habitude réservé aux personnages noirs dans les films d'horreur et donc voilà sur une chanson des Beach Boys, c'est très très bien et voilà, il y a énormément on pourrait parler d'Us pendant très longtemps je vais pas le faire parce qu'il y a beaucoup de choses il y a une piste de De l'histoire amérindienne aussi, avec justement les combinaisons rouges des reliés. Il y a beaucoup d'éléments religieux avec le verset 11.11 qui est présent partout dans la Bible. Et évidemment, il y a beaucoup de références cinématographiques. Vous avez tous vu Shining, Freddy. Et Camille, tu en parlais en off, mais il y a un côté un peu Shyamalan dans le scénario. Et voilà, on a aussi le lapin blanc de Lewis Carroll, il a dissopé des merveilles, il a traversé du miroir, tout ça. Enfin, il a... C'est peut-être un peu son défaut, c'est d'avoir peut-être voulu mettre beaucoup de choses, mais c'est le seul truc que j'ai trouvé moi à dire... Je parlerai pas du twist final parce que ça remet en question tout ce que je viens de dire. Bah on peut, on peut. Bah... C'est dommage parce que le film est très très complet et le twist n'est pas forcément...

  • Speaker #1

    Ce n'est pas hyper important pour...

  • Speaker #3

    Voilà, je pense qu'on peut profiter du film complètement sans ce twist.

  • Speaker #1

    Et nous, on peut en parler sans divulguer le twist.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est dommage de gâcher et de divulgacher tous les films et pas celui-là, mince. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #2

    Alors attention, spoiler, vous voyez, ils ne peuvent pas se retenir.

  • Speaker #0

    Non, mais moi, tu disais que tu le trouvais très très bien écrit le film. Moi, c'est le seul truc que je lui reproche. J'aime beaucoup le film, attention. Et d'ailleurs, il y a plein de haters de Jordan Peele, je ne comprends pas bien. Non mais en fait, tu vois, il fait des films qui sont vraiment pas mal. C'est beau, c'est en général, il choisit. Il y a un casting qui est toujours assez agréable à voir. Il y a des situations qui sont vraiment... Enfin je sais pas, qui sont vraiment aussi politiques, qui questionnent un petit peu, qui sont un peu politiques. Et puis il y a toujours des pay-offs hyper satisfaisants. Il a pas peur de, je sais pas, de montrer un peu de gore et tout. Enfin moi je sais pas, je suis toujours très content d'aller voir un film de Jordan Peele. Enfin en tout cas les trois qu'il a fait, j'ai jamais été réellement déçu. Le seul truc dans Us, c'est que je trouve que l'idée est très très bonne. Et qu'il y a une vraie première partie que je trouve super forte, notamment avec la scène de Home Invasion. où la famille Wilson est donc attaquée par leur double maléfique. Cette scène est incroyable de tension et elle est assez bien composée. J'aime beaucoup la manière dont elle se déroule. C'est la troisième fois que je vois le film et je suis toujours un peu captivé par ce moment là. Mais par contre, je trouve qu'il tombe dans la deuxième partie du film dans une espèce de surexplication du truc, du dispositif qui n'est pas nécessaire. Tu vois, avec notamment... la scène qui se veut un peu belle de combat final entre les deux personnages incarnés par Lupita Nyong'o c'est joli la danse quand même je trouve que c'est un peu too much il y a un peu trop de surexplications tu as une surexplication du twist aussi qu'on avait très bien compris c'est ce que je reproche un petit peu à Us mais d'un autre côté je le trouve plus intéressant en termes de d'idées et d'ambition je trouve plus intéressant que Get Out et voilà c'est bizarrement celui de Safi Nmou que je préfère,

  • Speaker #3

    j'ai bien aimé Naupe mais c'est pareil j'étais un peu réservé après il fait comme je disais vraiment Jordan Peele à chaque fois il explique son film et c'est un truc qui est dans le scénario, enfin tu vois c'est pas un truc en mode il nous prend pour des idiots genre au cas où vous avez pas compris c'est vraiment un truc qui est dans ses films d'ailleurs c'est ce que je sens pas du tout comme et moi c'est pour ça que c'est pas quelque chose qui me dérange ouais je suis assez d'accord mais moi sur la fin après

  • Speaker #1

    Tu parlais de la dimension sociale du film. Moi, j'ai commencé à comprendre, je pense, au deuxième visionnage. En vrai, c'est un film, je pense que, déjà, on n'a pas tous les apports culturels et d'actualité américains, évidemment. Et du coup, je pense qu'il y a plein de choses qu'on ne perçoit pas au premier abord et qui sont plutôt compliquées à voir en tant que personne qui n'habite pas aux Etats-Unis et qui n'est pas raciste en plus. Je parle pour mon cas, en tout cas. Et du coup, je sais que le premier visionnage, ça avait été assez cryptique. Je n'avais pas tout à fait compris. Au deuxième, je pense que j'ai mieux compris l'aspect critique sociale. Et là où Get Out, comme tu disais tout à l'heure, est assez clair sur ce qu'il veut mettre en avant. et le message est assez limpide et hyper efficace. Là, c'est beaucoup basé sur une métaphore, et en vrai, quand t'as pas les clés de compréhension, c'est un peu compliqué. Après, moi, ça n'a jamais rien enlevé à l'appréciation du film, c'est que dès le premier visionnage, même si j'avais, on va pas se le cacher, rien compris, j'ai quand même adoré le film, parce que, c'est toi qui disais sur le procédé de Home Invasion, c'est pas un retournement complet du Home Invasion, mais en fait, il reprend plein de codes. pour en faire complètement autre chose ou pour le mettre en scène de façon hyper intéressante avec des choses que t'as pas forcément vu et qui te surprennent et ça ça a été hyper efficace pareil sur le côté comic relief moi je trouve ça incroyable et à chaque fois ces films c'est jamais envahissant le côté comique où t'es jamais en mode ah bah c'est dommage là tu viens de casser une scène qui était forte émotionnellement non c'est toujours bien placé et ça marche mais de ouf déjà c'est pas Iron Man

  • Speaker #0

    C'est pas Avengers quoi. Ouais,

  • Speaker #1

    non mais vraiment trop fort, ça se sent que c'est quelqu'un qui est comique à la base, en fait il sait où les placer.

  • Speaker #0

    Ouais, il a un bon rythme.

  • Speaker #2

    Ouais, pareil, j'ai beaucoup aimé ce film. Tu ne l'avais pas vu toi ? Non, je ne l'avais pas vu. J'y ai beaucoup moins vu en critique sociale, c'est pour ça que je voulais attendre que tu nous en parles pour comprendre un peu mieux, parce qu'effectivement je trouve qu'il est quand même... En fait ce qui est un peu étonnant, c'est qu'il place plein de billes, un peu en disant Ça c'est important, ça c'est important. Effectivement, rien que le titre US, à un moment donné, il y a un dialogue entre Lupita Nyong'o et elle-même, où elle dit Mais qui êtes-vous ? Nous sommes des Américains. Enfin, tu vois, c'est quand même des choses assez importantes. Et en même temps, je trouvais que ça manquait un tout petit peu d'explication, parce que c'est un peu frustrant, tu vois, d'avoir comme des petites billes et de ne pas avoir tout le collier, quoi, le pêche, là.

  • Speaker #3

    C'est peut-être là où, effectivement, il y a beaucoup de choses.

  • Speaker #2

    Exactement. Par contre, moi j'aime beaucoup l'idée, et je trouve qu'il est quand même très fort aussi pour créer des personnages auxquels tu t'attaches. La famille, elle est géniale. Vraiment, il y a un truc très bien.

  • Speaker #3

    J'ai pensé à toi, parce que toi, tu n'aimes pas trop les enfants dans les films d'horreur. Ceux-là sont géniaux.

  • Speaker #2

    Ils sont géniaux. Ils ont des frères rôles. Ils sont super bien exploités, et leurs doubles font très très peur. Moi, j'ai trouvé ça très fort là-dessus. Je me suis posé la question aussi de savoir si ce n'était pas... Alors je pense que évidemment il y a du politique mais il y a aussi j'ai l'impression une espèce de questionnement sur les archétypes des personnages noirs dans le cinéma américain. Enfin moi c'est comme ça que je l'ai interprété donc si tu as trouvé c'était pas ça. En gros tous ils ont de face un côté très violent, sauvage que les afro-américains. Dans le schéma duquel certains afro-américains ont été beaucoup décrits et relatribués. Exactement. Et puis tu vois même tous les discours politiques qu'on entend en France sur l'ensauvagement. Et donc leur double représente ça. Et en même temps, il y a toute la question de la parole aussi, avec son personnage à elle, qui n'arrive pas à dire. Et je trouve que c'est très beau sur la question afro-américaine. Voilà. Une grande spécialiste des Etats-Unis.

  • Speaker #1

    Je me dis peut-être que des personnes américaines et afro-américaines ont peut-être mieux compris ce film que nous.

  • Speaker #2

    Je pense qu'il y a beaucoup de références.

  • Speaker #3

    Oui, il y a tout un contexte social que nous, on n'a pas forcément... On n'a pas le même, et puis on n'a pas la même histoire que les Etats-Unis. Mais c'est vrai qu'il y a beaucoup de choses. Et rien à voir, mais je voulais revenir sur un procédé quand même que moi, je n'avais jamais vu, mais qui me fait très peur, c'est du coup, Red. Donc le double maléfique de la mer qui est la seule qui peut parler, on le comprend avec le twist, elle parle en aspiration.

  • Speaker #2

    Et ça,

  • Speaker #3

    ça fait super peur. Et vraiment, moi j'ai essayé sur mon canapé et ça m'a fait peur.

  • Speaker #1

    Vas-y resta, il a vite fait.

  • Speaker #2

    Ah ça fait trop peur ! On dirait une asphatique bonjour ! En pleine période de pollen c'est compliqué !

  • Speaker #3

    Mais ça c'est tout con,

  • Speaker #2

    parce que c'est pas du tout,

  • Speaker #3

    il n'y a pas d'effet de post-prod ni rien.

  • Speaker #1

    Et du côté dérangement il passe trop bien, comme tu dis il n'y a pas d'effet spécial particulier mais t'es hyper dérangé par le reflet obscur de cette famille.

  • Speaker #2

    Et puis moi l'enfant, le dernier. Oui,

  • Speaker #1

    c'est avec Pluto.

  • Speaker #2

    Ah là là, ça fait très peur. Et il y a plein de trucs au niveau du son. Oui,

  • Speaker #1

    des petits bruit de bouche, des petits tic-tacs.

  • Speaker #2

    Il joue beaucoup sur les bruitages. Non, non, c'est très bien.

  • Speaker #1

    La perte d'acteur et d'actrice, elle est incroyable.

  • Speaker #2

    Et c'est un bon film de divertissement, parce que je pense que pour les personnes qui ont peur des films d'horreur, ça reste un film comme ça.

  • Speaker #1

    Grâce au Comic Relief.

  • Speaker #3

    Mais je pense que Jordan Peele, et c'est pour ça que je le trouve très doué dans les films d'horreur qu'on fait maintenant, c'est qu'il fait des vrais films d'horreur. où il dit plein de choses intéressantes et qui en plus c'est tu peux quand t'as pas l'habitude regarder ça et te dire ah ok peut-être que j'aime bien les films de raf exactement y'a pas de gros screamers c'est ok quoi ouais et puis enfin un film où on chie sur la domotique ça j'aime bien l'espèce

  • Speaker #0

    de parodie de Google Home de Alexa pull the police play fuck the police by N.W.A trop bien c'est tous ces petits moments comme ça qui sont très réussis je trouve oui

  • Speaker #3

    Et puis d'avoir pris Elisabeth Moss, j'oublie tout le temps qu'elle est dans ce film.

  • Speaker #0

    Ouais, très très bon rôle. Elle n'a pas beaucoup de temps d'écoute.

  • Speaker #1

    Non, pas vraiment.

  • Speaker #3

    Mais c'est là où je me dis qu'elle sait vraiment tout jouer cette meuf. Elle est très très bien. Voilà pour Us.

  • Speaker #0

    Non mais ok, c'est marrant parce que je vous écoute parler tout ça. J'ai l'impression que... Enfin moi c'est bizarre parce que d'habitude je ne suis pas le plus... Je ne suis pas le plus finot des spectateurs. Quand je regarde un James Bond...

  • Speaker #2

    Mais par rapport à vous, qu'est-ce que tu vas dire ?

  • Speaker #0

    C'est juste que moi, j'avais l'impression d'avoir capté le film assez vite. Et d'ailleurs, j'étais gêné par le fait qu'il en remette 10 000 couches à la fin et je me disais c'est con, il est en train de me surexpliquer un truc qui est assez obvious dans le côté il y a ceux qui vivent en haut, il y a ceux qui vivent en bas. C'est plutôt... schématiquement, tu vois, c'est plutôt assez clair.

  • Speaker #2

    Mais moi, je n'ai pas compris le truc de ils se donnent la main

  • Speaker #3

    Oui, on n'en a pas parlé, mais en 1986, aux États-Unis, il y avait Hands Across America qui était un vrai mouvement. C'était une assaut contre la faim et la pauvreté dans le monde. Et il y a vraiment des gens de la côte californienne jusqu'à la côte atlantique qui se sont donné la main. et du coup je pense que il a utilisé ça,

  • Speaker #0

    c'est vrai que j'en ai pas parlé ça a d'ailleurs marqué la fin de la pauvreté et de la fin dans le monde sur bol de riz faites des chaînes humaines pour la pauvreté c'est expliqué par le fait que c'est le dernier truc qu'elle voit avant de après je vais spoiler et puis qu'elle reproduit ce truc tu vois voilà je spoilé

  • Speaker #1

    Non mais là c'est pas un énorme spoil dans le sens où le film repose pas dessus Là on a rien dit sinon ? Vous avez peut-être deviné Vous voulez qu'on vous le dise ? Non,

  • Speaker #3

    ça repose pas mais comme je l'ai dit ça annule ce que j'ai dit quant aux classes sociales Oui C'est plus les mêmes positions Voilà, c'est fini

  • Speaker #0

    Brise coupe générique Et ben ouais c'est bien Regardez-le, vous l'avez peut-être déjà vu. Oui, on n'a pas dit la musique qu'on a entendue, c'est Michael Abels. C'est lui qui fait tous les scores des films de Jordan Peele. C'est trop bien.

  • Speaker #1

    Brice valide.

  • Speaker #0

    Tu valides ? Brice Lazic. C'est pour un autre épisode. On va passer au film d'après qui est celui que j'ai sélectionné. Et le film que j'ai sélectionné, c'est They Look Like People.

  • Speaker #3

    Tout ce que vos ennemis placent dans votre chemin, les traîtres, les liens, les poissons, vous dévouez et vous devenez plus fort. Vous êtes invincible. Ceux qui essayent de vous blesser vous tournent en silence et vous vous battez. Pour quelles raisons peuvent les gens faire pour guérir une montagne ?

  • Speaker #0

    arrête ça me trigger je te jure ça me fait un truc they look like people comme l'a soufflé Léo le camarade le camarade Léo film américain sorti en 2015 premier long métrage d'un certain Perry Blackshear donc cinéaste américain parangon du film indépendant hum qui sera le réalisateur également de ces deux prochains films qui sont sortis. Donc The Siren, qui n'est pas très, très bon. Et deux, When I Consume You, qui est très bien, sorti en 2021. J'avais trouvé très bon. Donc le film met en scène un cast d'illustres inconnus. MacLeod Andrew, qui joue le personnage de Wyatt, c'est le seul qui a une page de Wikipédia. Il y a un...

  • Speaker #2

    On n'en a pas non plus.

  • Speaker #1

    Mais comme toi Thomas en fait.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #3

    On en a bientôt une moi je pense. Qui veut l'écrire ?

  • Speaker #1

    C'est ça la question.

  • Speaker #3

    Diane le croit.

  • Speaker #0

    Avec que des fake news. On retrouve également, je les cite parce qu'ils sont dans tous les films, enfin dans tous les films du réalisateur, Evan Dumouchel. qui joue le rôle de Christian, Margaret Ing, Drake, qui joue le rôle de Mara. Alors, pour vous faire un résumé du film, Christian est un New Yorkais, blanc, cis, hétéro, incel, sur les bords. Alors qu'une bouteille de Prosecco est sauvagement débrouchonnée. Et donc Christian vit sa vie de merde entre open space, basic fit et métro bondé.

  • Speaker #1

    C'est sac ! Faites quelque chose !

  • Speaker #2

    Ah bah écoute, ils sont offerts en même temps donc…

  • Speaker #0

    Pour combler l'immense vide existentiel qu'il contemple au quotidien, il écoute du renforcement positif débile en ASMR et surtout n'hésite pas à accueillir Wyatt. son ancien pote de lycée en voie de clochardisation. Nos deux amis renouent, s'échangent des conseils en séduction, dignes des plus grands pick-up artistes, et s'organisent en colloque dans le T1 de Christian. Mais Wyatt débloque un peu. La nuit, il décroche son téléphone pour parler avec la voix de Secret Story qui l'avertit d'une invasion, d'un combat mystique opposant les humains à des envahisseurs possiblement aliens. dont l'arrivée est par ailleurs annoncée par des bruits de mouches à merde. Le jour, il dévalise le Leroy Merlin local pour se préparer au combat. Cette douce folie va lentement tirer nos deux protagonistes vers le bas et surtout entrer en conflit avec les ambitions sexo-professionnelles de Christian. Peut-être jusqu'au drame.

  • Speaker #2

    J'aime bien ce film.

  • Speaker #0

    J'adore ce film. Donc vous l'avez compris, They Look Like People, c'est le stéréotype du film indé que j'aime bien. Alors il en possède tous les atours, il y a peu d'acteurs et d'actrices, peu de décors, absence quasi totale de CGI, il y en a une fois, et surtout une photographie qui a défaut d'être sublime et plutôt sympa. Un des grands points forts, pour varier je l'ai traduit en français, d'il ressemble à des gens, au-delà de son casting qui est relativement convaincant, c'est son point de vue, les personnages sont souvent cadrés de loin. dans leur ensemble, en intérieur comme en extérieur, comme observé par une tierce entité. Je note par ailleurs l'abord, et c'est là que je trouve le film brillant, non caricatural de la pathologie psychiatrique. Car si le personnage de Wyatt aurait pu être auprès de certains réalisateurs, aurait pu auprès de certains réalisateurs se voir affublé d'un entonnoir sur la tête pour plonger dans une folie meurtrière, il reste ici critique d'une pensée délirante qui lui échappe, raisonnable et indemne jusqu'à la fin du film, spoil de tout crime. La traditionnelle scène attendue du féminicide en cave est évitée. Barre-toi Waiyatou, je vais te faire mal. Alors que l'ensemble des éléments nécessaires à son bon déroulement est préalablement installé. Nos deux protagonistes sont seuls, ivres, dans une cave obscure. La cave est équipée d'un pistolet à clous. Christian est parti faire les courses. Il y avait tout pour faire la scène qui n'est pas faite. Même topo avec la scène de fin, sommet d'un suspense que je qualifierais de corrosif, sans en dire plus, sans spoiler. Allant à contre-courant des fins que nous avons toutes spoilées ici. Je vais même pour l'occasion, et ça sera la deuxième fois de l'épisode, ne pas vous la spoiler tant elle me semble unique.

  • Speaker #2

    Moi je peux le faire, je peux le faire.

  • Speaker #3

    Moi je me suis un pull.

  • Speaker #1

    Ah bah super !

  • Speaker #2

    Il y a deux jours.

  • Speaker #0

    Eh ben on spoil, mais ça se finit sur un câlin. Mais oui. Mais cela ne serait pas un épisode de l'horreur du dimanche sans le traditionnel point. Quelle bande de cons ces américains ! Le film est l'occasion de rappeler un certain nombre de non-acquis sociaux, cause it's a free country. Donc, ce wasp de Christian est viré de son boulot comme un mal propre, alors qu'il s'abrutissait à grands coups de renforcement positif, comme je le disais, en soulevant un maximum de fonte depuis sa précédente tentative de suicide qu'il a expédiée après une unique consultation chez le psy. Quelle bande de gros tarés. Et oui, quand on est un vrai gars, problème égale solution. D'ailleurs, je vais m'engager dans l'armée parce que je trouve que je suis encore un peu chochote.

  • Speaker #3

    Eh bah dis donc !

  • Speaker #2

    C'est vrai qu'il veut faire ça dans le film. Oui oui oui.

  • Speaker #0

    On notera également la prise en charge psychologique de Wyatt, totalement lunaire, système de soins effectivement inexistant, donc il rencontre son psy au bord d'un lac.

  • Speaker #2

    Ouais, on dirait une scène de deal en fait.

  • Speaker #0

    Ouais ouais ouais, c'est bien.

  • Speaker #1

    On va se demander si c'était vrai ou pas d'ailleurs.

  • Speaker #0

    J'irais même plus loin sur ce point car il semble que Wyatt, qui est au bord du mass murdering, qui est d'ailleurs encore une fois une problématique bien américaine, il a été en train de se faire un petit coup de Wyatt semble désigner pour cible tout ce qui va mal dans son entourage de la startupeuse Mara à son thérapeute flingué en passant par son insel de potes Christian on ne n'est pas fou mais on le devient quand on habite là-bas vraisemblablement voilà donc moi j'ai adoré moi j'adore ce film c'est la deuxième fois que je le vois je trouve qu'il dit énormément de trucs avec très peu de mots et voilà il est vraiment très intéressant ce film j'étais hyper surprise,

  • Speaker #1

    il y a un ton qu'on n'a pas du tout l'habitude de voir nous dans les films d'horreur. Très indé, effectivement, très dramatique. très dramatique et en même temps il y a plein de mystères c'est à dire que même la façon dont ils se retrouvent les deux copains c'est bizarre leurs interactions sont un peu étranges ils ont une logique qui leur appartient et je trouve qu'il y a une écriture des personnages vraiment géniale dans ce film parce qu'ils sont drôles, on se moque d'eux un peu ils font un peu pitié et tout et en même temps ils sont Très attachant. C'est très touchant. Et ils ont plein de complexités, plein de facettes. Mara aussi, c'est pas du tout juste le love interest classique, la proie qu'on veut choper. Elle est cool, elle est drôle aussi. Leurs interactions avec son mec... Peut-être mec, c'est marrant, enfin c'est chouette et en même temps...

  • Speaker #3

    C'est mara.

  • Speaker #0

    Oh, voilà, je l'ai.

  • Speaker #1

    Pardon. C'est le fait que je le répète. Et en même temps...

  • Speaker #0

    Comme ça tu dégages.

  • Speaker #1

    En même temps ce qui est hyper marrant, enfin ce qui est chouette c'est que quand il y a de l'horreur... c'est fort la scène de fin et même toutes les petites scènes où d'un seul coup il y a la musique qui arrive et tu vois à un moment donné il est dans la chambre et il le voit son pote il voit son visage debout et tout c'est bizarre je trouve que ça retranscrit bien la paranoïa que tu peux avoir avec certaines maladies mentales ça m'a fait penser à Bug qu'on avait vu ensemble sur de la schizophrénie je pense qu'il y a des inspirations même avec le bruit des mouches à Nantes Donc il y a un équilibre qui est quand même bien fait, enfin bien trouvé.

  • Speaker #0

    Non, puis effectivement, tu vois, je le disais, il tombe pas dans le truc cliché du mec qui va se mettre à buter tout le monde. Il y a un certain nombre de scènes un peu obligatoires dans ce genre de film qui sont pas faites, en fait. Enfin, qui sont amenées, mais pas faites.

  • Speaker #2

    Et en même temps, il montre qu'il va pas le faire, tellement il est sur un toit, spoiler, parce qu'on le dit apparemment maintenant, et il vise des personnes avec son pistolet à clous. Oui. En fait, tout est cassé sur la représentation que tu peux te faire de Oh, comment le film va représenter ? Quelqu'un qui est en train de sombrer dans une maladie mentale non traitée, tu vois. Et il le fait pas. Et la relation entre les deux personnages... Bon, en vrai, ils se kiffent.

  • Speaker #1

    C'est de la bromance, quoi.

  • Speaker #3

    Oui, et Thomas aime beaucoup parler de bromance. D'ailleurs, ça m'avait pensé à Résolution. Camille, tu l'as pas vue ?

  • Speaker #0

    C'est mon côté masque.

  • Speaker #3

    De Aaron Mouret et Justin.

  • Speaker #0

    Benson Justin Timberlake effectivement vous connaissez d'autres Justin ? ah oui c'est bon ?

  • Speaker #2

    merci continue Lola je te laisse pas interrompre excuse moi je t'entends plus ah non je sais plus la bromance oui il y a une relation qui est hyper forte entre ces deux personnages parce que à ce moment de leur vie pile poil sont en détresse totale l'un comme l'autre et du coup se retrouvent comme soutien psychologique parce qu'évidemment les deux refusent quand même de se dire qu'ils vont mal et qu'il faudrait peut-être faire quelque chose à un moment mais au moins ils sont là l'un pour l'autre jusqu'à la fin et en vrai c'est ça qui est assez touchant je trouve dans le film c'est leur rapport à l'autre, leur rapport à la maladie mentale aussi et tout tout ce qui est de l'ordre du non-dit aussi c'est assez bien mis en scène et intéressant Bah moi cette séquence avec le psy qui va voir au bord d'un lac en soum-soum comme si c'était un gars à qui il allait acheter de la drogue Je ne sais pas si c'est volontaire, mais je trouve que ça a un discours sur comment est traité la médication et le rapport à la médecine aux Etats-Unis. Sur le fait que ce soit quelque chose de cher, de pas accessible, etc. Je ne sais pas, peut-être sûrement que j'extrapole, mais moi j'y ai vu un truc un peu comme ça aussi.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est ça. La seule scène, la seule interaction qu'il a avec un semblant de thérapeute, elle est quand même complètement bizarre. Oui,

  • Speaker #2

    c'est hyper chelou.

  • Speaker #0

    Et son pote lui dit... T'emmener voir un mec, tu vas voir il est cool je l'ai vu une fois, il a un perroquet dans son cabinet quoi. Enfin tu vois c'est un peu bizarre. Mais ouais donc tu vois c'est cool parce que le film effectivement arrive à dire tous ces trucs là mais pas du tout centré là dessus. Et ouais t'as des scènes un peu marrantes entre deux amis, bon qui sont un peu gênants hein.

  • Speaker #2

    C'est un peu les weirdos en slip dans un studio.

  • Speaker #0

    Quand ils se boivent des bouteilles de vodka en se déguisant en fantôme et en se mettant sur la tronche. C'est cool. Je ne vais pas dire que je ne l'ai pas fait. Mais qui ne l'a pas fait ? J'avais 14 ans, 15 ans.

  • Speaker #1

    Avec de la vodka ? Ah bah bravo !

  • Speaker #0

    Vous savez, j'ai grandi à la frontière de la Vendée.

  • Speaker #3

    Et de la Bretagne.

  • Speaker #2

    Ah, la mâche coule.

  • Speaker #0

    Voilà, s'ils nous écoutent. Donc on commence tôt.

  • Speaker #3

    On n'a rien d'autre à faire.

  • Speaker #0

    J'ai eu la même jeunesse. Ah vas-y

  • Speaker #3

    Non mais moi je disais que j'avais oublié la fin mais parce que je pense que vraiment c'est un film qui m'a fait chier qui n'a aucun intérêt je dirais pas ça non mais c'est des films un peu un peu à effet un peu de sensation parce qu'il se passe pas grand chose Il n'y a pas vraiment de scène horrifique, ou alors je ne m'en souviens pas ce qui est possible.

  • Speaker #0

    La police de la scène horrifique.

  • Speaker #1

    Ça fait babeur !

  • Speaker #3

    Moi, non. Après, il y a quelque chose dans l'atmosphère. Il y a un truc. Et en fait, je me suis renseignée parce que je me suis dit, putain, c'est ouf, mon frère, il n'aime vraiment que les films comme ça. Et j'ai découvert que c'était le liminal horror.

  • Speaker #1

    avec un super accent exactement au fur et à mesure que mon processus s'accoule on va se mettre à parler en anglais c'est l'angoisse non mais mais

  • Speaker #3

    voilà c'est vrai qu'il y a quelque chose dans ce genre de cinéma horrifique qui dérange et je crois que celui qui a eu un peu la palme d'or avec ça c'était quand même It Follows où il y a qui est classé un peu là-dedans aussi, qui est plus abouti, je trouve. Ça va m'avoir. Il y a quelque chose comme ça dans les espaces un peu vides, un peu où on ne voit pas, où c'est beaucoup...

  • Speaker #2

    C'est la priorité de la mise en scène.

  • Speaker #3

    Oui.

  • Speaker #0

    Ça se fait avec 5 euros.

  • Speaker #3

    Non, mais voilà, c'est plus abouti parce que...

  • Speaker #2

    Oh putain !

  • Speaker #3

    Mais voilà, il y a tout un pan de ce genre qui est... qui moi me fait pas forcément ultra kiffer mais je trouve ça je trouve ça à plein plein de qualités et je trouve ça super que des films comme ça existe surtout des films indés ça dure 1h20 et moi je me suis pas du tout ennuyée non c'est pas un c'est on s'ennuie pas on s'ennuie pas on a envie quand même de voir la suite on se dit c'est ça qui est bien écrit en fait c'est que tu te dis mais qu'est ce qui va se passer qu'est ce qui va se passer et jusqu'où et à quel moment il va Et puis moi vous allez me prendre pour une débile, mais vraiment j'avais pas... Moi j'étais vraiment au premier degré dans il va peut-être y avoir une invasion d'aliens tu vois ? Et moi j'attendais que ça ! Mais bon après je me suis dit non.

  • Speaker #0

    Mais d'un autre côté quand on regarde un film avec des vraies invasions d'aliens, enfin t'aimes pas ça. Moi j'avais cru. Le truc qui est sur Disney là.

  • Speaker #3

    Oui !

  • Speaker #0

    C'était nul. Non, caché, caché, non c'est pas comme ça qu'elle s'appelle ? C'est une meuf qui est chez elle, qui écrit Venn et qui se fait attaquer par des aliens.

  • Speaker #3

    C'était nul.

  • Speaker #2

    Ah sinon il y a la série toute pourrie je crois de Ridley Scott avec les aliens. Oui, oui.

  • Speaker #0

    C'est trop nul ça. Aliens ?

  • Speaker #2

    Wolves. Non, pas Raised by Wolves, pas ça. Un autre truc.

  • Speaker #0

    C'est bon,

  • Speaker #1

    c'est bon. C'est mal, Léo.

  • Speaker #0

    C'est bon, c'est quoi ? On parle du film. Oui,

  • Speaker #2

    voilà, on va parler du film. Je pense que c'est mieux. Mais bon, vous avez capté, vous avez capté.

  • Speaker #0

    Ridley Scott, vous avez compté ?

  • Speaker #2

    Non, c'est pas Ridley Scott en plus, je crois même.

  • Speaker #0

    Ah ben voilà.

  • Speaker #1

    Donc il n'y a pas d'alien dans le film. Rapparez-vous, il n'y a pas ça.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas Ridley Scott non plus.

  • Speaker #3

    C'est un peu frustrant pour les bourrinos de l'horreur comme moi.

  • Speaker #2

    C'est pas, oui, le gros frisson, effectivement.

  • Speaker #0

    C'est le frisson mou. C'est le frisson mou, la frousse molle.

  • Speaker #2

    Le côté liminal, je pense qu'il est un peu renforcé. Il y a très peu de musique dans le film aussi. Du coup, ça donne vraiment des moments de blanc où juste tu as le malaise qui s'installe dans pas mal de séquences. et c'est pour le coup assez efficace et puis c'est vite désamorcé,

  • Speaker #0

    d'ailleurs point commun un peu avec us c'est vite désamorcé par des scènes un peu marrantes des scènes un peu comiques il y a une scène un peu que j'ai appelée il y a un montage à la Friends quand ils sont dans l'hôpital c'est quand ils sont dans l'hôpital et qu'ils attendent je l'attendais mais

  • Speaker #2

    c'est cool aussi qu'il y a même des blagues qui s'installent sur la santé mentale du coup

  • Speaker #3

    Putain mais moi j'ai pas du tout vu cette partie De

  • Speaker #2

    Wyatt Il y a des blagues qui s'installent sur le fait que Bah voilà il commence à avoir des trucs Et tout et tu sens qu'il y a une relation Avec son pote ou c'est acceptable il va pas le rejeter il se met à en rigoler moi je le croyais Wyatt mais c'est là où je me dis peut-être que je change de médicament parce qu'il y a un problème je pense ou que t'en ajoutes un deuxième pas à la bonne dose t'entends pas les mouches toi Lola ?

  • Speaker #3

    non mais je pense moi j'ai souvent des coups de fil comme ça

  • Speaker #0

    C'est la voix.

  • Speaker #2

    C'était Thomas.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu enregistres Brice pour qu'il te dise des encouragements pour pouvoir les écouter dans le métro ?

  • Speaker #3

    Je vais le faire, je pense.

  • Speaker #1

    Tu es un rayon de soleil. Rien ne peut t'atteindre. Et en plus, il ne cut pas. Il y a le dialogue derrière. Il y a tous les bruits de bouche. Tu peux mieux le faire.

  • Speaker #0

    C'est d'ailleurs d'une tristesse infinie ça ça me rendait triste

  • Speaker #2

    En fait surtout qu'il ne se rend pas compte qu'il se comporte comme une merde auprès de tout le monde parce qu'il se met en tête qu'il faut qu'il soit dominant sur ses autres collègues et du coup tout le monde le déteste Ouais

  • Speaker #0

    Et oui Pauvre Christian, pauvre Cricri Bon bah écoutez regardez-le en vrai c'est sympa et franchement ces autres films La Sirène c'est pas ouf The Siren mais je crois qu'il s'appelle autrement en français a été traduit mais par contre When I Consume You sorti en 2021 c'est très très bien et pour le coup c'est beaucoup plus trash mais c'est très très bon.

  • Speaker #1

    Peut-être qu'on en parlera dans un prochain épisode

  • Speaker #0

    Tout à fait. Et avant de passer au prochain épisode, nous allons passer au prochain film. Wow ! Le troisième film, c'est celui que Camille a sélectionné. Camille alors, qu'est-ce que c'est que ce film ?

  • Speaker #1

    Et bien moi je vais vous parler de Come True.

  • Speaker #0

    ça plane j'ai eu peur c'est eerie comme ils disent aux Amériques on est vraiment cool US là ce soir il manque que des hamburgers et des french frites c'est nous les french frites c'est comme ça qu'on devrait se renommer les french frites Bon allez pardon Sortez-moi de cette merde

  • Speaker #1

    Vas-y Camille Je laisse patauger Alors Donc moi le film dont je vais parler C'est Come True de Anthony Scott Burns Qui est traduit en français Par Bad Dreams Ouais c'est bizarre ça Alors on pourra remarquer que ça fait Bad Dreams Come True Ce qui n'est pas inintéressant Oui mais moi j'ai cru que c'était le titre du film Non Pourquoi traduire Un truc en anglais.

  • Speaker #3

    C'est une spécialité française.

  • Speaker #2

    Pourquoi pas ?

  • Speaker #3

    Titre québécois.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas la date.

  • Speaker #2

    Deviens réel.

  • Speaker #1

    2000 quoi ? On va dire 17, 18 ?

  • Speaker #0

    2019, je crois. 21, 21.

  • Speaker #3

    N'importe quoi. Il n'y avait pas une date.

  • Speaker #2

    C'est le loto.

  • Speaker #1

    Oui, mais il y a eu le Covid. C'est compliqué. Oui, oui. Ça a été fermé. Alors, c'est son deuxième long-métrage, je crois. Et c'est quelqu'un qui a déjà fait des courts-métrages. Il a une particularité. Donc... ASB, on va l'appeler comme ça. C'est qu'en fait, il a aussi une formation, surtout de FX, il fait beaucoup d'effets visuels.

  • Speaker #3

    Ça se voit.

  • Speaker #1

    Oui, et il va utiliser ce savoir-faire dans son film. Et c'est aussi un musicien. Et donc, depuis le début de ses réalisations de cours, il explique que pour lui, c'est impossible quasiment de ne pas aussi écrire la musique. parce qu'il voit les deux comme parce qu'il est trop fort ça commence laissez le tranquille ce petit Anthony on a pas d'être fier de nous et il se débrouille pas trop mal en plus c'est vrai on va pas jeter le bébé avec l'eau du bain voilà l'avant-guerre carrément et donc ce film sort et c'est vrai que moi c'est un de mes amis qui m'a convaincu de le voir en me disant regarde-le, regarde-le, ça va te plaire c'est tout à fait le cas j'ai vraiment beaucoup aimé ce film pourquoi dans ce thème ? parce qu'en fait ça parle beaucoup de la psyché avec notre surmoi notre ombre, notre machin ça parle de Jung, c'est pour ça que t'adores moi je connais pas très bien la pensée de Jung ah bon ? ça vous étonnerait peut-être je suis plutôt Lacanienne dans mon approche pas du tout pour ça je ne sais pas qui sont ces gens je demanderais à mon psychanalyste on est quoi ? on est américain quand même mais c'est vrai que le film est découpé en plusieurs petits chapitres comme d'habitude j'ai envie de vous dire c'est tout le temps comme ça qui s'appelle la persona l'anima et l'animus l'ombre et l'animus et the self, ça finit avec ça, le moi. Et effectivement, c'est directement inspiré de la théorie de Jung, qui en gros, pour schématiser, monte toute une théorie sur la psychologie avec des archétypes. Donc par exemple, l'anima et l'animo, c'est la vision de la femme et de l'homme, en gros c'est le sexué quoi.

  • Speaker #3

    Avec leur part de masculin et de féminin.

  • Speaker #1

    Exactement. L'ombre, je sais plus ce que c'est. Mais c'est bon Regarde ici

  • Speaker #3

    C'est la partie C'est les pulsions

  • Speaker #0

    Ah Ouais C'est l'autre side Dans l'équivalent C'est les mecs qui Ah l'équivalent Mais oui mais c'est plus moderne Tu parles en équivalent Faites-toi ou en équivalent Lacan Ouais Donc bref c'est très compliqué Les psychanalystes en PLS Ouais

  • Speaker #1

    Mais le film est intéressant Parce qu'en fait Ce qui se passe C'est que donc On suit L'histoire d'une D'une jeune femme Qui s'appelle Sarah qui est interprétée par Julia Sarastone et qui est en rupture familiale. On ne va pas se le cacher. Cette actrice, elle a un truc physique assez intéressant, c'est qu'elle est très petite elfe.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #3

    Très androgyne aussi.

  • Speaker #1

    Très mince. Elle fait très jeune.

  • Speaker #2

    Elle a 18 ans dans le film après. Après, je ne sais pas, l'actrice...

  • Speaker #0

    Elle n'était pas loin, j'ai fait un peu le calcul en regardant, mais elle devait avoir une vingtaine d'années.

  • Speaker #1

    Bon tableau noir.

  • Speaker #0

    J'ai fait une addition.

  • Speaker #1

    Et donc, on la découvre en train de faire du vélo dans sa ville. Et la photo, elle est très verte, grise. Et il y a une impression, avec ces nappes de son électronique, il y a vraiment une impression de truc qui vole en suspension.

  • Speaker #0

    C'est eerie.

  • Speaker #1

    Donc Sarah, elle n'a pas envie de voir ses parents, sa mère en tout cas. Et on comprend qu'elle a des problèmes avec son sommeil. En gros, elle fait des cauchemars. Et là, c'est là où pour moi réside vraiment l'intérêt du film. C'est toutes ces écritures de cauchemars. qui en fait sont des... Donc là, on passe dans le noir. Et c'est vraiment des apparitions qui échappent complètement à la logique du cinéma. Dans le sens où c'est plus des espèces d'images qui s'avancent vers le spectateur. Avec toute une imagerie qui fait peur.

  • Speaker #3

    C'est que de l'anime 3D aussi. C'est ça qui fait stéphane. Il n'y a pas de caméra.

  • Speaker #1

    On dirait une cinématique jeux vidéo.

  • Speaker #3

    Ouais, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et c'est un peu étonnant d'avoir ces deux choses qui se côtoient, mais moi je trouve que ça marche bien. Et en gros, Sarah, pour clôturer ce résumé, qui est l'air, je dois le dire, elle rentre comme cobaye d'une espèce d'expérimentation autour du sommeil, où il y a des gens qui vont monitorer son sommeil et sa nuit, et qui ont une machine. qui leur permet d'avoir un petit écran rétro-futuriste, je tiens à préciser un petit écran sur lequel on peut soi-disant voir les rêves donc voir ce qui se passe à l'intérieur du cerveau c'est pas mal ça c'est je trouve la grande trouille du film la première nuit se passe bien, très répertatrice mais la seconde nuit ça part en vrille parce qu'en fait on commence à lui montrer des images issues de ses rêves et là ça la fait capoter quoi elle capote capote Il y a aussi une rencontre avec Jérémie, qui est l'assistant qui s'occupe d'elle. Il y a une espèce d'attraction entre eux, parce qu'elle voit aussi ses rêves à lui. Je ne vous en dis pas de plus.

  • Speaker #2

    Parce qu'il est très cringe.

  • Speaker #0

    C'est un stalker.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et moi, je trouve que c'est un film extrêmement ambitieux, parce que c'est quand même très casse-gueule comme histoire. Je trouve que ça emprunte quand même au plus grand, genre Cronenberg. Il y a quand même une partie de ça.

  • Speaker #0

    On est d'accord.

  • Speaker #1

    Ils sont canadiens tous les deux, donc je pense qu'il y a des liens. Et il y a aussi, moi ça m'a fait penser un peu en termes d'ambiance à Jeff Nichols. Euh... Oui. Ce n'est pas dégueu non plus.

  • Speaker #2

    Non mais...

  • Speaker #1

    C'est mal.

  • Speaker #2

    C'est vrai qu'on...

  • Speaker #0

    déjà abordé mais ça fait très liminal horror ce film là oui non mais moi j'ai fait que de penser à Cronenberg mais c'est pas du en fait moi il y a un truc, c'est ma théorie sur la genèse du film je l'ai exposé déjà en off en off en off mais moi j'ai un peu l'impression que ce type Anthony Scott Burns il a conçu ces vidéos là un peu comme des projets artistiques, de vidéastes, et qui s'est dit, comment je peux les mettre dans un film, dans un second temps, et qu'il a construit un film autour de ça. Moi, j'ai un peu l'impression, parce que je trouve que la vraie star du film, le vrai point fort du film, c'est à la fois ses séquences de rêve et la manière dont elles sont retranscrites sur le moniteur. Je trouve que c'est les deux trucs qui... peuvent rappeler, peuvent évoquer du Cronenberg et qui en plus sont des trucs qui sont marquants visuellement et qui t'accrochent.

  • Speaker #1

    Alors ça il explique, parce que j'avais lu une interview de lui en gros il explique que je crois pas qu'il ait fait ça avant d'écrire son scénario oui parce qu'il écrit aussi son scénario il fait vraiment beaucoup de choses en fait dans le film Il explique qu'il a utilisé son expérience en tant qu'artiste visuel pour se constituer une équipe autour de lui, une équipe réduite mais qui fonctionnait bien par rapport aux moyens du film qui étaient très faibles. Il explique qu'au contraire, ils ont fait énormément de vidéos, il y en a très peu dans le film par rapport à tout ce qu'ils ont produit. Ils sont vachement cutés et en fait lui ce qui l'intéressait beaucoup c'était la question, enfin d'ailleurs le personnage dit beaucoup ça, c'est toute la théorie justement de Jung c'est en gros dans tes rêves tu as une partie personnelle mais tu as toute une partie qui appartient à tout le monde en fait, qui est collective.

  • Speaker #3

    Oui mais c'est le truc de l'inconscient collectif.

  • Speaker #1

    Exactement, exactement et c'est exactement ça qu'il fait dans le, enfin même dans l'écriture du film parce qu'il explique que en gros même sur les rêves, il y a beaucoup de ces rêves qui sont dedans mais il y a beaucoup aussi des rêves des gens autour de lui, notamment les figures.

  • Speaker #3

    Cette silhouette sombre là c'est quelque chose qui reviendrait dans la paralysie du sommeil qui reviendrait assez souvent. Moi je n'ai pas eu cette magnifique expérience.

  • Speaker #0

    Non, je sais pas.

  • Speaker #1

    J'ai eu des trucs qui arrivent avec des jambes sur la tête là. Ça, ça fait peur.

  • Speaker #3

    Ça fait très Silent Hill.

  • Speaker #0

    Ça fait un peu de même ça. Mais en fait, tu vois, moi j'ai beaucoup de grief contre le film parce que je pense que c'est un film que j'aurais aimé aimer. pour plein de raisons comme le whisky ouais c'est vrai que j'aime pas ça mais j'aurais aimé aimer ça effectivement bref mais je trouve que l'idée de base est très très bonne maintenant je trouve que le film pêche vraiment il y a un truc qui me dérange mais ça Je sais que ça ne fera pas forcément l'unanimité et qu'il y a des gens qui aiment bien, c'est une affaire de goût, c'est tout à fait personnel. Mais j'en ai un peu marre.

  • Speaker #2

    C'est un coup de gueule.

  • Speaker #0

    C'est vrai que j'en ai un peu marre. Et en 2021, ça m'a un peu gonflé la première fois que je l'ai vu. J'en ai un peu marre de ces films où tu ne vois rien. Mais où vraiment, tu vois, c'est sombre. L'image, elle est...

  • Speaker #2

    Elle est en noir et blanc, on n'a pas dit, mais tout le film en noir et blanc.

  • Speaker #0

    Léo croyait que le film était en noir et blanc, donc c'est pour vous dire.

  • Speaker #3

    Il est daltonien.

  • Speaker #0

    Moi je pense que c'est très désaturé. Je pense que c'est un chat, enfin tu vois, il voit les scènes de nuit, il les voit en noir et blanc.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que je me suis fait la réflexion, j'aurais bien aimé le voir au cinéma.

  • Speaker #0

    Et en fait, tu vois, regarder des films, bon déjà ça me fatigue un petit peu, et j'aime pas les couleurs, je trouve que c'est très terne, et en fait c'est pareil, cette ambiance, cette synthwave omniprésente, balancée, tout ça, c'est juste qu'en fait on est en 2021.

  • Speaker #2

    C'est la structure de ce truc-là,

  • Speaker #0

    ouais. Enfin, c'est en fait... Vous avez trop vu ce truc là, avec cette esthétique un peu...

  • Speaker #2

    Moi vraiment j'ai eu l'impression qu'il a maté Stranger Things et il s'est dit ok let's go tu vois, je vais reprendre un peu décollé de l'esthétique et puis c'est parti.

  • Speaker #0

    Alors là t'es méchant mais...

  • Speaker #2

    Ouais.

  • Speaker #1

    Oh non, ça ressemble.

  • Speaker #0

    Mais en tout cas moi...

  • Speaker #3

    C'est pas parce qu'il fait du vélo.

  • Speaker #2

    Non parce que même le centre de recherche ça ressemble à 100% à l'espèce de blocos qu'on voit dans Stranger Things.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord, c'est qu'en fait on est...

  • Speaker #2

    C'est un peu upside down,

  • Speaker #0

    machin, je sais pas quoi. On est dans le truc un peu rétro-futur, néon-porn mais en... voilà. Et en plus, c'est très terne. Moi, c'est ça qui m'a vraiment gêné. C'est d'un point de vue de l'image, j'aurais aimé adorer ce qu'il fait, parce qu'il fait des trucs vraiment cool. Tu vois, dans les séquences oniriques, elles sont vraiment très bien. Mais ça, ça m'a un petit peu déçu. Et le deuxième truc, et qui est vraiment mon plus gros problème avec le film, c'est son écriture. C'est-à-dire que vraiment, j'ai du mal à comprendre où il veut en venir et ce qu'il fait. Et je trouve que la... toute la deuxième partie du film, à partir du moment où elle a passé la première nuit, à partir du moment où ça commence à dérailler, je trouve que c'est raté. Il y a trop de trucs, il lance trop de pistes. Il y a un truc qui est très intéressant avec les téléphones. pas vraiment ni exploité ni expliqué.

  • Speaker #1

    Moi,

  • Speaker #2

    j'ai pas compris. Bah, c'est exploité.

  • Speaker #1

    Quelqu'un m'explique.

  • Speaker #0

    Ouais, et jusqu'à arriver, Léo ricane, mais je vois ce qu'il veut dire. Et donc, on va le dire, on va spoiler la fin. À la fin, le film est expliqué dans un texto qui apparaît sur un téléphone. C'est un peu gênant. C'est-à-dire que d'arriver là pour raconter ton film rétrospectivement, je trouve ça un peu dommage.

  • Speaker #3

    Ouais, moi ça m'a pas… enfin je m'attendais vraiment à un gros ratage, vu le spoil que tu avais fait sur notre groupe comme d'habitude.

  • Speaker #2

    Oui mais un jour avant, la veille de l'enregistrement.

  • Speaker #1

    Non, vous l'avez fait avant.

  • Speaker #2

    Ah bon ?

  • Speaker #1

    Quand Camille a dit qu'elle allait faire des films, vous avez dit si la fin !

  • Speaker #2

    Oh les nuls ! Les deux, les deux ! Les nuls aussi !

  • Speaker #3

    Donc je m'attendais à une catastrophe. Genre, oups, ça se réveille. Et en fait, moi je trouve que c'est pas si mal.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Mais qu'est-ce que tu captes de...

  • Speaker #3

    En fait, c'est juste qu'il a créé pour moi une espèce de... Le système de rêve, donc là je spoil, en fait tout est un rêve, c'est à dire que rien n'est dans la réalité, tu vois. Et donc c'est l'idée du rêve dans le rêve dans le rêve dans le rêve, la inception, et c'est pour ça d'ailleurs qu'il y a ce truc très bizarre d'un seul coup c'est dans le vampire qui arrive, et t'es là genre mais pourquoi ? Mais c'est parce qu'en fait c'est un rêve.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas de lien logique. Le problème, c'est que moi, j'ai l'impression que ça fait partie de la catégorie. Quand je le regarde, en tout cas, j'avais l'impression que c'était fait partie de la catégorie des films où la symbolique avait une importance qui n'est pas forcément ce que je préfère dans le cinéma. Parce que ça a tendance à me gonfler un peu quand tu es obligé de faire l'exégèse du moindre dessin qui est sur un mur dans un film. Ça me gonfle. Mais bon, je me dis pourquoi pas. Tu vois, OK, j'y vais. Et en fait, j'ai l'impression qu'il échappe complètement à ça. Et donc... J'ai un peu de mal à comprendre le projet du gars. C'est-à-dire que je me dis, artistiquement, il y a des trucs qui sont très intéressants, mais en même temps, il s'inscrit le film dans un schéma narratif hyper fort. C'est-à-dire qu'au début, tu as une narration qui est très classique, linéaire, cause-effet et tout ça. pour rompre complètement avec ça à partir du dernier tiers et du coup ça crée un truc et que je trouve qu'il est difficile à...

  • Speaker #3

    C'est vrai que la toute fin il y a une rupture de ton en fait, moi c'est juste ça que je reproche un peu, je trouve que c'est un peu déroutant parce que j'ai beaucoup aimé moi la scène dans les bois avec justement le truc de cauchemar des gens qui disparaissent au fur et à mesure, ça je trouve ça hyper efficace.

  • Speaker #0

    Ouais ça c'est très bien.

  • Speaker #3

    Et c'est vrai que la toute fin t'es un peu là genre oula, enfin on change de chose quoi. On change d'autre chose, super. On change carrément de ton en fait. C'était un peu déroutant, c'est vrai. Mais moi ça m'a pas non plus... Ça a pas flingué le film.

  • Speaker #0

    Moi c'est dommage parce que c'est vrai que j'attends un truc et... Bon voilà, c'est pas grave de sortir des... Mais je trouve qu'il y a un côté un peu... qui me gêne un peu là-dedans. Il y a un côté un peu d'artificialité, de je tire le truc pour faire ce... du film ce qu'il n'est pas. C'est ça qui m'embête, pour le dire de cette manière. J'ai énormément parlé. Allez-y.

  • Speaker #1

    J'hésite à laisser parler Léo avant.

  • Speaker #2

    Moi, c'est sur de la critique négative. Oui,

  • Speaker #1

    mais je voulais rebondir sur votre vision.

  • Speaker #0

    J'ai trouvé qu'il n'y avait pas assez de doudounes.

  • Speaker #1

    Je peux spoiler Léo d'avance parce que les deux qui ont trouvé que le film était moche sont daltoniens. Je précise et je suis absolument pas d'accord avec eux déjà il y en a un qui a dit que c'était en noir et blanc Léo a clairement dit la fin du film est en noir et blanc Thomas dit que c'était pas beau oui il y a du vert, du bleu mais je suis désolée, moi j'ai trouvé que le film était très très beau

  • Speaker #2

    Je pense qu'il vaut mieux écouter Lola parce qu'en plus c'est son taf elle est chef op donc voilà Ne nous écoutez pas en tant que daltonien Je suis assistante

  • Speaker #3

    Pour l'instant.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est un film qui m'a un peu... Enfin, qui laisse un peu... Moi, ça me laisse un peu un truc doux, amer, tu vois. Genre, j'ai bien aimé, j'ai pas aimé. Voilà, j'étais un peu troublée juste après parce que, déjà, j'ai pas compris la fin. Bon, là, vous venez un peu d'en parler, donc OK. Mais c'est pas ce qui m'a... Ça m'a pas trop dérangée. Et en fait, avec... En laissant passer quelques jours... Euh... Voilà, je trouve qu'il y a quand même un truc dans le film qui est... Je sais pas, moi c'est pareil, ça m'a fait une sensation... J'étais un peu bouleversée. En fait, il y a quelque chose d'hyper intime dans ce film, qui est, comme je disais, vraiment très très beau. Il construit des tableaux. Moi, je trouve que c'est... Peut-être que c'est un truc de nerd de technicien de l'image, mais moi, je trouve que c'est très, très bien. C'est hyper beau, en fait. Tu sens que le mec, que ce soit dans ses animations 3D ou dans ses plans en réel, moi, je trouve que tout est hyper travaillé. Je trouve que c'est... Rien que l'image procure une sensation d'inquiétante étrangeté, tu vois, et qui est... qui est très appréciable et voilà moi je trouve que c'est ça la réussite du film je me penche pas trop sur ce qu'il raconte parce que déjà j'ai pas trop compris mais il y a un truc où tu te laisses porter il y a la synthwave alors tu disais que c'était lui qui avait fait la musique moi j'ai vu qu'il y avait Electricius aussi en mode drive et moi ça m'a plu cette séquence parce que je suis un peu boomer c'est après drive recipe

  • Speaker #2

    Je trouvais ça gênant mais...

  • Speaker #1

    Mais voilà, je trouve que c'est quelque chose qui... Et c'est pas que parce que ça parle de Jung et de l'inconscient. Mais je trouve que ça fait... Peut-être que c'est pour ça que vous avez pas aimé. Mais je trouve que ça fait bouger des trucs à l'intérieur, moi, ce film. Et vraiment, il y a un truc en mode... Peut-être qu'on n'aime pas. Mais en vrai, on s'en souvient de ce film.

  • Speaker #2

    En vrai...

  • Speaker #1

    T'aimes bien pour ça.

  • Speaker #2

    En vrai, moi, j'avais déjà vu l'été dernier. Et je te jure, je m'en souvenais pas beaucoup.

  • Speaker #1

    T'as pas d'inconscient toi ?

  • Speaker #2

    Si, et il y a des films qui ont fait bouger mon moi intérieur, on va dire, et qui m'ont marqué. Mon sra ? Mon sra. On en a déjà parlé, mais en vrai... Il y a des films, genre It Follows, moi il m'a bouleversé sur le rapport interpersonnel entre les personnages et tout, j'ai trouvé ça trop bien. Et j'en parle parce que je le rapproche dans l'aspect un peu éthéré, avec des musiques électroniques, des nappes d'ambiance. Une horreur qui est toujours un peu sous-jacente mais qui n'est jamais vraiment montrée de manière frontale.

  • Speaker #0

    Donc ce soir, tous les films ressemblent à It Follows.

  • Speaker #2

    Ouais, après Titan.

  • Speaker #0

    Mais tu en entends, c'est It Follows. Il y a deux...

  • Speaker #2

    Moi, j'avoue, en fait, c'est même pas ça. En fait, j'ai le seum contre ce film. Parce que, justement, il y a plein de trucs que j'ai trouvé super chouettes. J'adore cette espèce de centre de recherche. J'adore tout le questionnement sur la paralysie du sommeil. Le cauchemar commun, je trouve ça trop intéressant. C'est très intéressant quand même. Oui, hyper cool. Mais en fait, ça n'aboutit jamais. Et c'est hyper dommage parce que je trouve qu'il y a plein de super chouettes idées. Genre tout le passage où ils suivent Sarah avec le cordon, les cales accrochées à sa tête derrière. Incroyable, tout ça pour à la fin te dire Ah en fait c'était qu'un rêve, désolé Mais en fait tout ce que tu viens de voir c'est bidon Et moi j'ai grave du mal avec ça Je trouve ça trop dommage,

  • Speaker #1

    j'ai été déçu Même si admettons que le mec se dise Je fais un gros fuck à tout le monde Je suis pas sûre que ce soit le cas avec cette fin Mais moi je trouve que ça n'annule pas le film. Ah ouais, ok.

  • Speaker #3

    Moi je suis d'accord avec Lola. Alors voilà,

  • Speaker #1

    il y a plein de choses qui ne sont pas abouties, je comprends vos frustrations.

  • Speaker #3

    Mais surtout c'est tellement ambitieux. C'est vrai qu'en termes d'écriture, moi je trouve que c'est... T'attaques à un truc quasiment impossible.

  • Speaker #0

    Je suis complètement d'accord avec vous, mais c'est dommage. On a parlé de films qui étaient des films de ressenti, des films, tu vois, si on reprend à l'épisode précédent, Mad God, par exemple, des films qui ne suivent pas de schéma narratif particulier, mais qui font appel à des figures intérieures, des gens qui créent le film. Ça, c'est un truc avec lequel je n'ai pas de problème. Mais ce que je disais et je le répète, c'est que le film, le statement du film à son commencement, ce n'est pas ça. C'est, je vais vous faire un film avec, il y a une espèce de boogeyman qu'elle voit dans ses rêves et tout ça. Il y a un truc très très linéaire. Il y a le personnage de sa copine, il y a son love interest. C'est très classique en fait dans la manière dont c'est écrit.

  • Speaker #3

    Oui mais c'est bizarre quand même.

  • Speaker #0

    Pour partir dans un truc que...

  • Speaker #3

    Moi je trouve que justement il y a de la bizarrerie qui se niche partout. Genre le rapport à sa mère il est étrange. Il y a personne, enfin t'as l'impression qu'elle est tout le temps dans des espaces humiles. Il y a son ami qui l'appelle mais en même temps qu'elle arrive jamais à la trouver tu vois. Et même comme elle rentre dans ce centre de recherche, genre c'est pas trop expliqué moi je trouve. Je m'en suis peut-être pas.

  • Speaker #2

    C'est un panneau avec un numéro.

  • Speaker #3

    C'est ça tu vois, et c'est des espèces de trucs comme ça d'occurrence avec ces réveils qui viennent découper un peu comme on l'avait vu avec Two Sisters tu vois. Qui découpent aussi. La narration moi j'aime bien.

  • Speaker #2

    En vrai je pense que tu as raison et qu'il y a plein de trucs qui sont malins, même le fait qu'elle trouve le centre de recherche de façon très random, c'est des indices laissés dans ses rêves en vrai et du coup c'est cohérent avec la fin. Mais je sais pas moi j'ai vraiment eu un sentiment de frustration où j'aurais envie que les idées proposées soient plus fouillées que ce qu'elles ont été déjà.

  • Speaker #1

    C'est la frustration Léo, on te la prend quand tu veux.

  • Speaker #3

    Et ça c'est très Lacané Parce que c'est le moment où tout mon inconscient se réveille

  • Speaker #2

    Mon inconscient est fou

  • Speaker #1

    Au fait des séances de psy à Léo

  • Speaker #3

    Tu vas faire des rêves Tu as réveillé de ce film

  • Speaker #2

    Pourquoi pas

  • Speaker #3

    Alors qu'on ne verra pas le film que tu nous as montré Je peux tout dire

  • Speaker #0

    Ouais Léo j'ai l'impression que c'était trop subtil Pour lui On n'a pas pu comprendre mais ça tombe bien Parce qu'on va parler d'un truc Tu vois d'un vrai film Là tu vois ça c'est là il n'y a pas de problème là on est dans le tu vois le vrai film de l'horreur qui fait peur qu'on voit et puis c'est pas compliqué il y a des tripes il y a des trucs et voilà il y a des boyaux Léo on va parler de ton film Bah qu'est-ce que c'est que ce film mon Lélé alors ? Que tu nous as choisi là ? Ce bon ?

  • Speaker #2

    Mon film c'est Event Horizon, le vaisseau de l'au-delà.

  • Speaker #4

    Après sept ans, dans le profonde espace, 18 personnes sont sorties de ce bateau. Quand ils sont disparus, je les ai tous comptés. Ils sont sortis de la porte. Ils sont revenus. Abandonnés. N'y a pas de crew. Negative. Ce lieu est un tool. Mais il n'est pas revenu. Alors que...

  • Speaker #2

    Madame !

  • Speaker #4

    J'ai des problèmes ici ! C'est un des plus grands dégâts de notre humeur. On ne sait pas où il se trouve. On ne sait pas où il est. C'est un des plus grands dégâts de notre humeur. Qu'est-ce que tu me dis ? Que ce bateau est un mentir ? Oh ! Quelles sont ces choses ?

  • Speaker #2

    Oh mon dieu !

  • Speaker #4

    C'était mon secret. C'était mon peur. Vérifiez, je veux sortir de ce bateau. C'est un blague. Elle ne va pas vous blaguer.

  • Speaker #2

    du cinéma de qualité oh my god incroyable bande annonce je tiens à dire quand même le film est beaucoup plus quali que la bande annonce en vrai et puis les dialogues ils sont quand même beaux les réactions réagissent encore plus que les réactions d'avant boom voilà c'est un réacting mort oui bon du coup Event Horizon le vaisseau de l'au-delà de Paul W.S. Anderson sorti en 1997 et une fois n'est pas coutume je me suis encore trompé de film et là tout le monde s'est dit mais Léo comment tu as pu te tromper de film alors que c'est ton film, toi qui l'as sélectionné

  • Speaker #3

    Mais vous êtes combien dans cette tête ?

  • Speaker #2

    Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Tu disais que tu n'étais pas inconscient, mais en fait...

  • Speaker #2

    Le surmoi a parlé, quoi. Non, on ne va pas parler de ce film, mais si, on va en parler, je te dis. Non, mais je ne sais pas. Mais en fait, je sais un peu quand même comment j'ai pu me tromper. Il y a deux façons de se tromper. La première, le réalisateur de Event Horizon, c'est Paul W.S. Anderson et c'est presque pareil que Paul Thomas Anderson.

  • Speaker #3

    J'ai cru que c'était ça.

  • Speaker #2

    Presque pareil, même sur les films et tout.

  • Speaker #0

    Moi je dois dire que je préfère... Je le préfère à Wes Anderson, mais j'aime moins que Paul Thomas Anderson.

  • Speaker #2

    D'accord, on peut faire une série liste des Pauls Anderson.

  • Speaker #0

    Moi, il est en deux.

  • Speaker #2

    D'accord. En fait, c'est assez simple. Du coup, Paul W.S. Anderson, c'est un peu le Paul Thomas Anderson venu d'une dimension parallèle où regarder un film vous donne instantanément une grosse gueule de bois. Et c'est peut-être un peu méchant de dire ça, mais en même temps, le visionnage d'un des films de Paul W.S. W.S. Anderson vous fait un peu ressentir ça. On va en parler de quelques-uns un peu en introduction pour que vous sachiez à qui vous avez à faire. Paul W.S.

  • Speaker #3

    Paul W.S.

  • Speaker #2

    Anderson, c'est la main de maître. À l'origine, par exemple, de la saga des Resident Evil. Surtout ce tout pourri en 3D qui vous t'la nausée.

  • Speaker #3

    Avec Milla Jovovich.

  • Speaker #2

    Absolument. Gros big up à Resident Evil Afterlife 3D que j'ai vu au cinéma. C'était une des premières fois où je me suis dit, il y a quand même des films qui ne sont pas ouf.

  • Speaker #3

    Je crois que j'ai le mal de mer.

  • Speaker #0

    Moi je l'aime bien.

  • Speaker #2

    T'as un certain charme.

  • Speaker #3

    Pour Galen avant la séance, moi ça me saoule.

  • Speaker #2

    Il aime bien les trucs en 3D. Il a commencé en tout cas sa carrière cinématographique par...

  • Speaker #4

    Qui t'appelle ?

  • Speaker #0

    le 3

  • Speaker #2

    Armageddon oui il y a Afterlife Apocalypse il y a Armageddon aussi je crois mais ça c'est un des derniers qui est sorti il me semble je sais plus je sais pas je sais pas la timeline Mais il a commencé quand même par une fabuleuse adaptation de Mortal Kombat.

  • Speaker #3

    Qui ne demandait qu'à être adapté au cinéma.

  • Speaker #2

    Oui, qui est un univers qui s'adapte très bien au cinéma. Ça a été un énorme carton. Un carton de foulée. Non mais en vrai ça a été un carton de ouf. Et il a eu la crédibilité et les sous pour faire le film dont je vous parle ce soir.

  • Speaker #0

    La Palme d'Or.

  • Speaker #2

    La Palme d'Or, ouais ouais ouais. Du coup on en parlait aussi tout à l'heure mais reconstitution 3D, absolument. incroyable d'un point de vue technique c'est Pompéi Ligas de la lave, des volcans,

  • Speaker #3

    Jean de Neige au milieu.

  • Speaker #2

    Moi perso quand j'étais petit j'étais fan de Pompéi.

  • Speaker #3

    C'est sorti il n'y a pas longtemps Léo.

  • Speaker #2

    Ben ouais mais je sais pas, je pense que j'avais vu des docu-artés sur Pompéi. J'étais passionné par le truc quoi. Ah ouais bah quand j'étais petit alors.

  • Speaker #3

    T'étais pas non plus Léo à 8 ans.

  • Speaker #2

    Je pense que c'est la façon dont juge mon âge mental un peu aussi.

  • Speaker #3

    J'avais ça à 25 ans comme tout le monde.

  • Speaker #2

    Mais bon, en tout cas, on peut avoir une première confusion qui se dissipe vite sur qui de Paul Thomas Anderson, Paul W.S. Anderson a réalisé Event Horizon. Et il y a quelques années, il s'est passé aussi une confusion qui est à l'origine de mon trompage de film de ce soir. En fait, Paul W.S. Anderson est aussi producteur de pas mal de films qui sont à... aussi incroyable que les films qu'il réalise, je tiens à le dire. Ouais,

  • Speaker #0

    en train de regarder là, c'est...

  • Speaker #2

    C'est assez fou,

  • Speaker #0

    il y a un Dead or Alive.

  • Speaker #2

    Dead or Alive, ouais, ouais. C'est très très pénible à regarder. Malheureusement, je l'ai vu aussi. Voilà. Et pour cet épisode, j'avais initialement choisi de vous parler de Pandorum, qui est un film produit par Paul W.S. Anderson, mais pas réalisé par lui. Mais tout s'est mélangé dans la dimension bordélique de ma mémoire. et aussi parce que en vrai les deux films se ressemblent pas mal et du coup c'est mon excuse à moi-même pour me dire que c'est normal que je me sois trompé oui ça va tu t'es pas trompé donc tout cela yus pour dire que c'est une justification tu t'es pas trompé avec un félini tu vois ce que je veux dire non pas trop mais si vous voulez je vous propose que maintenant au Grand Dame de Camille on parle de Event Horizon

  • Speaker #3

    Ah bah tu vas pouvoir m'expliquer le film donc.

  • Speaker #2

    Donc je commence par un petit résumé.

  • Speaker #0

    S'il vous plaît. Ouais, attends.

  • Speaker #2

    Donc Event Horizon, ça parle de quoi ? Event Horizon, ça commence en 2040, l'année numéro 1 pour la néo-cybertechno qui bat son plein et qui est number 1 du top 50. Non, ça c'est le générique d'intro et de fin, c'est pas tout à fait pareil. En réalité, l'Event Horizon, c'est un vaisseau spatial de recherche scientifique qui disparaît en 2040, comme je l'ai dit, sans laisser de traces aux abords de Neptune. Sept ans plus tard, un signal de détresse identifié comme étant celui de l'Event Horizon, du vaisseau qui a disparu, refait surface toujours dans l'orbite de Neptune. Et un vaisseau militaire à l'équipage hétéroclite, pas du tout cliché et accro à la nicotine, part pour une mission top secrète bizarrement vers Neptune. Coïncidence ? Je ne crois pas moi. En tout cas, notre équipage de gros fumeurs de clopes est composé d'un capitaine, interprété par Laurence Fishburne, qui visiblement adore être capitaine d'un vieux rafio sens-fictionnel tout rouillé.

  • Speaker #0

    C'était juste avant Matrix, hein,

  • Speaker #2

    à sa décharging. Ah voilà, ouais, donc je pense qu'il a commencé et il s'est dit Non mais en fait, c'est trop bien, j'adore être capitaine de vaisseau pourri, quoi, c'est super On a aussi un scientifique, Dr Weir, interprété par Sam Neill.

  • Speaker #0

    Qui s'est perdu.

  • Speaker #2

    Qui s'est un peu perdu.

  • Speaker #1

    Il n'y avait pas de dinosaure.

  • Speaker #2

    Il n'y avait pas de dinosaure.

  • Speaker #3

    Parce que c'est le papa dont l'homme qui murmure à l'oreille des chevaux.

  • Speaker #2

    Ah ! Il murmure à l'oreille de...

  • Speaker #3

    De personne.

  • Speaker #1

    Du pouvoir.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #0

    Et puis le mec, il est quand même passé de Zulewski, Steven Spielberg à... Paul W.S.

  • Speaker #2

    Anderson bon après voilà il faut savoir que le film était hyper hypé dans la production c'est genre qu'il a eu un budget insane parce que il a dû dire des mots comme ça on est américain on a dit ce mot mais bon bref je reviens à la matérialiste des personnages de l'équipage on a aussi la lieutenant Stark qui est interprétée par Jolie Richardson On a une médecin, Kathleen Quinlan, qui est une habituée des films de Paul W. Sanderson et qui joue aussi dans Pandorum, dont je voulais vous parler. Donc voilà, vous comprenez pourquoi j'ai confondu tous les films, quoi. Non. Et on a aussi Cooper et Justin, deux soldats un peu crétins. Crétin, c'est d'ailleurs un qualificatif de mise pour nos personnages et leur progression dans le vaisseau. Bref, notre team de chocs nicotinés au max aborde l'épave de l'Event Horizon à la recherche de réponses quant à sa disparition et aussi à la disparition quasi intégrale de l'équipage. Parce que oui, tout l'équipage du vaisseau a disparu, sauf quelques cadavres gelés avec des super blagues sur le fait que ce soit des Mr Freeze. Moi je trouve ça très drôle.

  • Speaker #0

    J'adore l'humour du film.

  • Speaker #2

    Ouais !

  • Speaker #1

    C'est génial. Et vous connaissez l'humour du coma.

  • Speaker #2

    Le comic relief de Paul W.S. Anderson, c'est très fin. Nous avons aussi des murs de tripes. Mais bon, ça en même temps, si vous avez des problèmes d'humidité, ça peut vite arriver. Donc faites attention. Les découvertes macabres s'enchaînent sur le vaisseau. Bah vous voyez, vous voyez, Thomas rigole.

  • Speaker #3

    Ils sont en train de s'entretenir tous les deux, sans grainer, à critéral, les trucs de plus habile. Avec Lola, on est catastrophés.

  • Speaker #0

    J'ai pleuré de rire en pensant à Resident Evil,

  • Speaker #2

    mais là je suis en public. Bon, en tout cas, une exploration assez linéaire du vaisseau abandonné. avec des découvertes macabres qui s'enchaînent et un vaisseau qui semble avoir une influence néfaste et malsaine sur son nouvel équipage fraîchement acquis et c'est le moment d'une petite pause c'est ici que je déclare ouverte la saison des Spoils attention ça va spoiler ne vous inquiétez pas dans ce film là vraiment on ne sait même pas ce qui va se passer et du coup on suit à la trace métabolique de Spoils on la proposera à Brice c'est la bossaine c'est la bossaine Et on suit à la trace les odeurs de clopes de nos moussaillons préférés qui recomposent petit à petit les pièces d'or.

  • Speaker #1

    Tu shames beaucoup les fumeurs par contre,

  • Speaker #2

    c'est à dire ? Non mais en vrai ils clopent tout le temps dans le film. Tout le temps, il se passe des clopes. Il y en a même un qui échappe d'une explosion, il tient toujours sa clope au bec, il l'a pas lâché tu vois. C'est insane.

  • Speaker #3

    Mais c'est la construction du personnage ça.

  • Speaker #2

    Bah voilà.

  • Speaker #3

    Tu comprends.

  • Speaker #2

    C'est pour donner de la profondeur au perso au lieu de bien les écrire. On va leur faire fumer des clopes tout le temps pour les rendre complexes. Et d'ailleurs en parlant de complexitude, notre équipe reconstitue au fur et à mesure les pièces d'un puzzle très très complexe et très dur à comprendre à travers des logs vidéo de l'ancien équipage et surtout une vidéo intitulée On teste un moteur à trous noirs, ça tourne mal XD En fait on apprend que le vaisseau s'est retrouvé transporté en dehors de notre univers physique dans une dimension de souffrance, de tripes et d'orgies.

  • Speaker #3

    Oui, moi j'ai vu que c'était Canal+, tu sais.

  • Speaker #2

    C'est de la chaîne cliquée.

  • Speaker #0

    Tu t'es dit, c'est un boulard.

  • Speaker #3

    Clairement, le journal de Borge, j'étais genre, très bien.

  • Speaker #2

    C'est ça, c'est un peu ça, ouais. T'as des flashs, mais il y a une raison à ça, en vrai. Il y a une raison au montage bizarre, hyper cut. Et ensuite...

  • Speaker #0

    Je ne sais pas ce qu'il a voulu capter, ce qu'il faisait dans les rêves. Non, c'est peut-être le film d'abord.

  • Speaker #2

    C'est peut-être la drogue, je ne sais pas. Non, c'est la nicotine en surdose. Et suite à l'assemblage des pièces d'un puzzle très complexe, comme je l'ai dit, voilà, voilà, voilà. Je ne vais pas...

  • Speaker #0

    Pardon, je t'interromps, je suis désolé. C'est vrai qu'ils s'y mettent à plusieurs.

  • Speaker #2

    Pour trouver des trucs nuls.

  • Speaker #0

    Pour trouver des trucs nuls et il y en a un qui dit attends il y a la console principale,

  • Speaker #2

    il y a une vidéo dessus Ah oui ça c'est au bout d'une heure. C'est des DVD, c'est vraiment des DVD en fait. Donc Retro Futurisme à fond, moi j'aime beaucoup. Et je vais pas... Comme dans Come True.

  • Speaker #0

    Deuxième point commun.

  • Speaker #2

    Bon là c'est sorti en 97 quand même. Donc c'était l'époque, en vrai c'était l'époque. Ça a vieilli d'une certaine façon maintenant mais c'était stylé pour l'époque on va dire. Bon bref, on passera sur le terme stylé. Et je vais pas vous dévoiler toute la fin du film. C'est pas pour vous préserver des spoils, mais surtout parce qu'elle est nulle. Voilà, donc regardez, la fin est naze.

  • Speaker #0

    Arrête, il y a Sam Neill qui est déguisé en Hellraiser, enfin en Pinehead.

  • Speaker #2

    Alors, ben voilà, mais c'est inégal. Ce film est méga inégal et moi je voulais commencer par parler des trucs que je trouve bien. En vrai, parce que c'est important. Il y a plein de trucs que je trouve très cool dans ce film. Le cycliste de Sam Neill.

  • Speaker #3

    C'est vrai qu'il est tout le temps en slip.

  • Speaker #2

    Beaucoup de slip, ouais.

  • Speaker #0

    C'est vrai que ça n'est pas mis en valeur.

  • Speaker #2

    Ah bah écoute, voilà.

  • Speaker #1

    Le petit cycliste au début, là, ouais.

  • Speaker #2

    Mais comment tu veux aller dans un pod d'hibernation longue durée comme ça en même temps ? Bah faut être confort, faut mettre un slip, quoi, je veux dire. Qui monte jusque là un peu comme Kylo Ren. Mais je voulais commencer par un point que moi je trouve positif et qui est souvent reproché au film, mais moi je trouve que c'est positif. Je trouve que c'est un super mashup entre Alien et Hellraiser. Et j'accepte complètement la comparaison et le mashup, y'a pas de soucis. Et je trouve qu'il y a pas mal d'autres films qui ont essayé et qui se sont cassés les dents dessus. Et récemment j'avais vu The Cloverfield Paradox que j'avais trouvé très très médiocre et qui essaye de faire un peu la même chose en termes d'horreur cosmique et de fusion entre aliens, des trucs plus métaphysiques, un peu justement l'EyeRaiser avec une dimension parallèle de la souffrance ou une jeu...

  • Speaker #3

    Ouais mais aliens, y'a quand même des aliens !

  • Speaker #2

    Oui mais dans l'ambiance de vaisseau abandonné, de lumière stroboscopique et les décors sont graves inspirés par Alien.

  • Speaker #3

    Oui bien sûr mais la comparaison tu l'as tout le temps.

  • Speaker #2

    Oui oui tout le temps.

  • Speaker #3

    Et elle est pas à l'avantage de

  • Speaker #0

    Alien. De l'Alien en moins cher.

  • Speaker #2

    Ouais mais en même temps, déjà passer après Alien c'est compliqué et en fait moi ce que je trouve assez pas sympa avec le film ou pas très légitime c'est que le premier reproche qui lui a été fait c'est justement ça. de considérer que c'est un plagiat ou une copie de plein de films. Et il y a vraiment des gens qui osent dire qu'il a plagié Alien, 2 millions d'essais de l'espace, Hellraiser, Solaris, voire Blade Runner dans certains plans, et dans certains cas. Et moi je suis grave pas d'accord avec ça, parce que je trouve que c'est des clés d'œil.

  • Speaker #0

    Est-ce que j'en ai beaucoup mieux que tous ces exemples ?

  • Speaker #2

    Non, justement, mais en fait c'est un peu le truc. C'est des univers visiblement que Paul W. Sanderson adore, qu'ils l'ont forgé, avec lesquels il a grandi, et il a voulu leur rendre hommage. Et j'ai grave un problème avec le côté en mode si on estime que ton film est digne, que tu as un bon réal ou une bonne réal, c'est un hommage. Mais si les films que tu fais sont un chien, on va dire que c'est un plagiat. Et je trouve qu'il y a un peu ce truc-là qui se dégage dans les critiques que j'ai vues en tout cas. Et je ne suis pas d'accord avec ça. Ce n'est pas parce que sa filmographie est imparfaite et que le film est un peu raté.

  • Speaker #0

    Redescend de la table, Léo.

  • Speaker #2

    Que ça ne peut pas être des hommages et que ça forcément, il a copié ou c'est du plagiat. Non, mais vous voyez ce que je veux dire. Merde, je suis en colère.

  • Speaker #0

    c'est le maximum

  • Speaker #2

    Spotar est sur 10 et l'autre truc que j'ai trouvé incroyable dans le film c'est l'esthétique gothique, analog punk et on en parlait avec Comtru qui est sorti plus de 20 ans après moi j'adore c'est influencé Comtru non je dis pas forcément ça parce que c'est en noir et blanc c'est un préquel cette esthétique des années 90 que tu retrouves dans Matrix par exemple avec les Bucas Nezars et tout Toute la ville de Sion, et le truc un peu genre... L'esthétique digitale des années 90, mais mise en mode science-fictionnelle plus loin dans le futur. En vrai, c'est grave un truc que réutilise, que réutilise comme True par exemple, mais que peut réutiliser toute la nouvelle vague récente qui remet au goût de ce truc-là, avec Stranger Things, Last Intwave, etc.

  • Speaker #3

    Stargate SG-1.

  • Speaker #2

    Ouais, ouais, ouais. Mais d'ailleurs, moi ce film m'a trop fait penser à...

  • Speaker #1

    Titan.

  • Speaker #2

    Non, bah Titan, la série Battlestar Galactica putain c'est ça, je l'ai vu il y a pas longtemps aussi, j'étais en mode mais c'est trop Battlestar Galactica putain je passe trop pour un geek. Mais en tout cas moi j'aime bien les décors réels et pour ce film ils ont mis le paquet et ça sent qu'il y a du souci du détail.

  • Speaker #3

    T'aimes bien le moteur de Trinoir là ?

  • Speaker #2

    En vrai ouais, moi j'adore vraiment cette espèce de donjon BDSM alors que c'est censé être un truc high tech, je trouve ça trop bien, toute l'esthétique gothique du film je la trouve hyper réussie. Et moi j'ai vu aussi pas mal de ces hyper référencés comme film. Après du coup soit on trouve que le film est à chier et du coup on trouve ça risible. Soit on apprécie les références et on trouve ça cool qu'il apprécie et qu'il ait voulu inclure dans son film plein d'univers qui lui tiennent à cœur. Et même ce moteur là hyper gothique avec une salle à la Hellraiser avec des pics partout. C'est un peu une représentation de l'ange biblique en plus, ce truc qui tourne comme ça et qui terrifie les êtres humains au premier abord. Et moi je trouve ça vraiment trop bien, genre toute l'esthétique du film j'étais à 100% dedans. Et après tu vois tu parlais tout à l'heure des passages hyper cut qui te font penser à Canal+, en crypté le soir. En fait le film a été hyper charcuté par la prod, parce que la prod a jugé trop extrême les représentations qu'il proposait sur les scènes gores et violentes, et les scènes d'orgie et tout qui ont été cut du film. Et en fait toutes ces séquences qui ont été cut par le studio, moi je trouve que finalement c'est une bonne chose parce que ça entretient grave le mystère. Et Paul W.S. Anderson il est connu et infamous pour en mettre beaucoup trop dans ses films. C'est vraiment sa spécialité de mettre trop de choses et que ça devient indigeste voire vomitif. Et le fait que là il ait été bloqué par la prod qui a cut plein de trucs, finalement je pense que c'est pas une si mauvaise chose pour le film.

  • Speaker #3

    Donc là il est en train de légitimer la censure.

  • Speaker #2

    Ouais mais en fait quand t'es un gars qui rigole en mode ouais j'ai voulu mettre des tripes et des orgies parce que c'est marrant et je voulais mettre ça plein de fois dans le film, finalement c'est peut-être pas plus mal que quelqu'un ait mis un hola en mode bof non c'est peut-être... Moi j'aurais bien aimé. Bah je sais pas.

  • Speaker #3

    Moi j'ai pas trop compris à quoi ça servait quoi.

  • Speaker #0

    Ouais mais moi je sais pas, moi j'ai, il y a un côté je suis un peu d'accord avec Léo, c'est rare hein vous avez eu, enfin non. Non mais c'est parmi les purges qu'on a pu voir quand même, c'en est une hein, je vais pas, on va pas, voilà. Mais je trouve que c'est un film qui est bien raté.

  • Speaker #2

    Ouais il est bien raté ouais.

  • Speaker #0

    Il est raté mais il est bien moche tu vois, enfin moi j'aime, moi je suis pas tout à fait, enfin tu sais tu le... Tu as un peu osé, j'ai un peu tressailli, le comparer à Matrix. C'est quand même un peu dur, mais je vois ce que tu veux dire.

  • Speaker #2

    Laissez oser, en tout cas.

  • Speaker #0

    Ça sort deux ans avant, mais ça ne fait complètement pas la figure. Mais je trouve qu'il y a... un jusqu'au boutisme dans l'idée de monde visuellement mais je suis pas fou et je vais le dire,

  • Speaker #1

    je suis pas fou je vous jure le film il est pas mal il a influencé d'autres gens qui l'ont trouvé bien aussi je vous jure je suis pas tout seul Lola t'as joué il y a pas longtemps à Dead Space c'est un film qui a beaucoup influencé la création du jeu Dead Space en fait et ça se ressent beaucoup je trouve il y a beaucoup de tableaux encore une fois qui ressemblent à Dead Space c'est vrai

  • Speaker #0

    Paul W.S. Anderson, il doit adorer qu'on parle de son oeuvre en parlant de tableaux.

  • Speaker #1

    Je refuse de parler des autres parce que c'est vraiment tout.

  • Speaker #2

    Non mais si, tous les Léo parlaient des murs de tripes, mais moi je me suis dit que c'est Dead Space. c'est avéré mais toi t'as bien aimé tu as trouvé ça correct moi j'ai trouvé ça correct c'est à dire que moi les films d'espace en temps normal c'est pas trop mon dada bonjour j'ai 55 ans mais c'est mon dada ok non non mais c'est voilà c'est un film de 97 j'ai pas trop de de Je passais un plutôt bon moment, je me suis marrée devant Sam Neill en slip. il y a un truc qui me...

  • Speaker #0

    Qui cherche des dinosaures.

  • Speaker #2

    Qui cherche des dinosaures.

  • Speaker #3

    C'est central. Parce qu'il y a quand même 5 minutes où il est littéralement dans une

  • Speaker #1

    C'est un prétexte. À lui faire entendre des voix.

  • Speaker #2

    Il y a quand même quelque chose que je me suis un petit peu renseignée. J'ai essayé d'un peu de travailler. Et en fait, le truc, c'est que le scénariste Philippe Eisner, qui a envoyé son script, A la base lui il avait fait un truc et moi ça m'aurait vachement plu que ce soit abouti mais il voulait faire une sorte de maison hantée dans l'espace. Et on sent qu'on essaye d'aller vers ça mais pour moi ça c'est raté. Je n'ai pas lu le script original, mais dans l'idée, je me suis dit putain, c'est chouette, il y a une espèce d'entité Ça, pour moi, c'est un peu ma déception. Sinon, c'est un film de 1997, qui est inspiré de plein d'autres classiques. Ça ne m'a pas choquée, je ne me suis pas dit oh le bâtard, il a copié plein de classiques

  • Speaker #0

    je me suis dit quand même 2001 l'odyssée de l'espace il a tout pompé il a tout pompé par contre moi je trouve ça dommage d'appeler son film Event

  • Speaker #2

    Horizon parce qu'en fait on développe pas, après c'est peut-être un peu compliqué mais moi j'ai maté un docu Arte de une heure sur l'horizon des événements et c'est un concept d'astrophysique qui est hyper intéressant et qui pourrait dans le genre horrifique être mais tellement tellement cool s'il est bien exploité et un peu vulgarisé parce que en fait Léo l'a pas dit vous l'avez peut-être pas compris c'est quand même tout le concept des trous noirs et le trou noir quand même en astrophysique c'est le alors

  • Speaker #1

    Léo j'ai dit trou noir c'est parce que la scène où ils expliquent dans le film elle est vraiment à chier du coup ça me rappelle avec Composteur Pardo c'est un peu horrible alors que c'est quelque chose d'amoureux pour lui

  • Speaker #2

    C'est quelque chose de super, super terrifiant. Et c'est dommage. En fait, il y a cette espèce d'entité qui vient du trou noir. Excusez-moi. Mais c'est... Je trouvais ça dommage, quoi. C'est dommage de nommer son film comme ça, de un peu te le teaser, de te dire, voilà, c'est un peu la maison hantée dans l'esprit. Et en fait, de rien en faire. Mais... C'est un peu le flop là dessus,

  • Speaker #1

    je suis d'accord. Après moi j'aime vraiment beaucoup le... En fait moi je l'ai vu vraiment comme un Hellraiser dans l'espace. En vrai, ce film c'est ça. Et j'en attendais pas plus que ça. En fait même dès la première fois que je l'ai vu, c'était le deuxième visionnage là. Mais en fait à partir du moment où tu te dis ok je vais voir une sorte de mash-up un peu foireux entre Alien et Hellraiser, ça rend ça beaucoup plus acceptable.

  • Speaker #2

    Moi ça m'a pas du tout fait penser à ça.

  • Speaker #1

    Ah ouais ?

  • Speaker #2

    En fait moi j'avais pas de...

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #2

    Ça ne m'a pas parasité le film, de penser à ces films-là. J'attendais juste quelque chose qui est pari, mais c'est souvent le cas. Donnez-moi des vrais films qui font pas.

  • Speaker #0

    Il fait peur. Alors moi, celui-là, il me met trop mat quand j'ai été petit.

  • Speaker #1

    Moi,

  • Speaker #0

    je l'ai vu, je devais avoir 13-14 ans, ça me met trop mat. Moi,

  • Speaker #3

    je ne fais pas du tout.

  • Speaker #1

    Toi, tu n'as pas trop kiffé.

  • Speaker #3

    Pas sensible. Non,

  • Speaker #0

    c'est pas pour moi. C'est quasiment un clone de Comtru.

  • Speaker #3

    Non mais, en plus, j'aime beaucoup Où le rang, si je burn, donc j'étais un peu triste.

  • Speaker #1

    Moi aussi, j'aime beaucoup.

  • Speaker #3

    Parce que, ah non,

  • Speaker #1

    mais... La direction d'acteur, elle est catastrophique.

  • Speaker #3

    C'est long, ça se perd dans des discussions, on n'en a que foutre. Et même, le mouvement des personnages, c'est insupportable.

  • Speaker #1

    C'est des PNJ.

  • Speaker #3

    Et voilà qu'on passe d'un truc à un autre, et qu'on fait exploser ça, je sais pas quoi. En plus, il y a des espèces de réminiscences de sa femme qui est tout le temps à poil. Ça,

  • Speaker #1

    c'est très cringe, ouais.

  • Speaker #3

    Et en petite culotte. Ah oui, parce qu'elle se suicide. Je spoil. J'en ai rien à foutre. Elle se suicide dans sa... Je rigole pas du tout là-dessus. Donc, elle se tranche les veines dans sa mémoire, mais elle est en slip.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #3

    Mais on voit ses seins. Donc, les papas sont contents. Ouais. Voilà, ça se tape.

  • Speaker #2

    C'est 97.

  • Speaker #1

    C'est Pop W. Sanderson. Voilà, il faut le dire.

  • Speaker #0

    Pop W. Sanderson, c'est un beau film. Ah bah oui.

  • Speaker #3

    De toute façon, ce qu'il fait dire à ses personnages, là...

  • Speaker #1

    C'est pas ouf,

  • Speaker #3

    ouais. Le collègue Renoir qui dit des trucs...

  • Speaker #1

    Tu veux comment ton café ? Bien noir et chaud comme moi, tu vois ? Genre...

  • Speaker #2

    Edith aime pas avoir un truc bien noir et chaud.

  • Speaker #1

    Ah oui, tant pas.

  • Speaker #3

    Oui, c'est encore plus dégueulasse. C'est vraiment...

  • Speaker #1

    Donc le gros point négatif du film, effectivement, c'est l'écriture des personnages qui est...

  • Speaker #3

    au mieux raté et au pire cringe c'est de l'histoire c'est hyper compliqué pour pas grand chose c'est pas compliqué en vrai en fait sous des airs il prend quand même ses grands airs c'est compliqué et en fait moi je trouve que ça vient complètement annuler le côté justement chose inanimée qui en fait prend le pouvoir ce qui est quand même l'enjeu du scénario j'ai bien compris Et ça en fait ça passe complètement à la trappe.

  • Speaker #0

    Mais ce qui aurait été un peu cool, et c'est là où moi je suis un peu frustré sur le film, c'est que l'idée de... Qu'un vaisseau passe dans une dimension, parce qu'il y a tout un tas de références à la Bible, l'enfer, machin et tout ça. Donc si tu vas jusqu'au bout du truc...

  • Speaker #3

    Ils sont dans le purgatoire de toute façon.

  • Speaker #0

    Voilà, le vaisseau passe dans une dimension qui en fait se rapproche de l'enfer et tout, mais c'est vrai que c'est pas beaucoup exploité. Il y a 2-3 logs vidéo...

  • Speaker #3

    Et puis moi il y a des trucs que j'ai pas compris du tout, tu vois. Les histoires d'ectolitres de sang.

  • Speaker #1

    à la fin c'est quoi ? il y a plein de plans, il y a un plan Blade Runner avec la lumière dans l'oeil, il y a un plan Shining il y a des plans où tu identifies, tu es en mode Ok, j'ai compris tes rêves.

  • Speaker #3

    Oui, mais à quoi ça... Je veux dire, dans l'histoire...

  • Speaker #1

    En fait, c'est juste que le vaisseau transforme l'environnement. En vrai, je pense qu'il ne faut pas chercher plus loin que ça. C'est juste qu'il fait voir les trucs qu'il veut déjà aux personnages. Et en plus, il a la capacité de modifier l'environnement dans lequel il se trouve.

  • Speaker #2

    C'est juste qu'en fait, ce vaisseau, l'Event Horizon, est passé dans un trou noir. Et il en est revenu.

  • Speaker #1

    Et il se nourrit de l'équipage des gens qui l'ont dedans.

  • Speaker #2

    Aujourd'hui, notre échelle est un phénomène qui n'est jamais arrivé. puisque impossible mais jusque là on est bon et que du coup c'est là où il y a des trucs bibliques de en fait lui il dit que dans un trou noir c'est l'enfer et du coup t'as tous ces trucs là et je pense que c'est les hectolites de sang effectivement c'est sa vision du pandémonium quand t'arrives à ressortir le prochain film je vais le regarder le rêve où on est en train d'expliquer

  • Speaker #0

    Le scénario... Mais alors,

  • Speaker #3

    moi je suis désolée, mais je pense que c'est pas clair.

  • Speaker #1

    J'ai une dernière crise d'explication, et moi que je ressens dans beaucoup de films dystopiques, on va dire, qui réutilisent beaucoup de... de conquête de l'espace et toutes ces années là c'est un film qui pourrait complètement s'inscrire dans la timeline de Blade Runner en vrai et moi j'aime bien et je pense qu'il faudrait peut-être aussi la remettre au goût du jour cette vision de notre propre finitude et de dire que bah en fait c'est vain d'explorer des choses qu'on ne comprend pas et potentiellement on va se retrouver confronté face à un mur voire pire et j'aime bien cette vision un peu sombre, un peu à l'antithèse de la course à la conquête spatiale qu'on a actuellement en plus aussi qui revient en force Et je dois dire que ça fait plaisir de revoir des films, en tout cas des oeuvres, qui veulent montrer à quel point on n'est pas grand chose et qu'on peut vite confronter...

  • Speaker #0

    Après tu n'es peut-être pas obligé de confronter ça à une vision un peu débile de l'enfer biblique.

  • Speaker #1

    Non, c'est vrai, c'est vrai. Et en même temps, c'est pas non plus omniprésent dans le film.

  • Speaker #0

    Non, c'est pas omniprésent.

  • Speaker #1

    Il y a deux références peut-être.

  • Speaker #0

    Mais bon, voilà, ça y va. Je veux dire,

  • Speaker #1

    dans Us, il y a des références bibliques aussi, c'est peut-être mieux intégré. Oui, en vrai oui.

  • Speaker #2

    Mais moi je suis d'accord avec toi, c'est intéressant sur ce point de vue là.

  • Speaker #3

    Je comprends mieux.

  • Speaker #0

    Du coup on le remate là ? Non.

  • Speaker #1

    Vous voulez voir Pandorum là ?

  • Speaker #0

    Non mais vivement le 2.

  • Speaker #2

    Ils sont de l'autre côté du trottoir.

  • Speaker #0

    Je suis un peu déçu, il a fait 58 000 Resident Evil, là, tu vois, j'en compte un, deux, trois, quatre, cinq. Et tu vois, des Event Horizon, il n'y en a qu'un. C'est dommage.

  • Speaker #1

    C'est dommage. Si vous voulez voir un film très bon pour le coup, un peu sur ce thème là, il y a Sunshine de Danny Boy en vrai.

  • Speaker #0

    Ah oui ? Qui est très cool. Ah ouais, qui est beaucoup mieux. Oui. Il y a 2001, l'Odyssée de l'espace. Oui, oui, oui. Il y a Alien. Il y a Alien. Il y a Alien.

  • Speaker #3

    Alien, moi je préfère sans fond.

  • Speaker #1

    Oui mais c'est pas pareil, je parlais vraiment de rencontrer quelque chose qui dépasse ta conscience et ton entendement.

  • Speaker #0

    Il y a Hellraiser. Oui,

  • Speaker #2

    c'est pas un film d'extraterrestre.

  • Speaker #1

    Pas vraiment, non.

  • Speaker #3

    Non mais c'était pas le thème de l'épisode donc

  • Speaker #1

    Bien joué Léo C'était pas fait exprès à la base

  • Speaker #0

    Sans le vouloir tu marques un point Et tu as presque réussi à faire passer Event Horizon pour un film un télo ce qui n'est quand même pas donné à tout le monde et digne d'un certain degré de mauvaise foi que je reconnais là chez toi Et donc

  • Speaker #2

    En tout cas, Albert Einstein est fier.

  • Speaker #1

    Il est content.

  • Speaker #0

    Tu sais, quand il a élaboré tous ces trucs, toutes ces conneries d'ailleurs, parce que la Terre est plate, et puis voilà. Non mais quand il a élaboré...

  • Speaker #3

    C'est pas lui.

  • Speaker #2

    Non mais c'est...

  • Speaker #3

    Décor, découvert.

  • Speaker #1

    Problème à trois quoi.

  • Speaker #3

    La relativité. Voilà,

  • Speaker #0

    merci.

  • Speaker #2

    Oui mais c'est pareil.

  • Speaker #0

    Il avait dans l'idée que ce soit adapté par Paul W.S. Anderson.

  • Speaker #3

    Bah oui il l'a écrit.

  • Speaker #0

    Il a légué son oeuvre et son exploitation.

  • Speaker #3

    Le problème c'est qu'on ne savait pas si c'était Paul W.S. ou Paul Thomas ou Wess.

  • Speaker #0

    Enfin bref,

  • Speaker #3

    on revient à la loupe de tout à l'heure.

  • Speaker #1

    Il avait mal écrit Anderson. Voilà, et puis confus.

  • Speaker #0

    Voilà, donc sur ce fun fact, sur ce petit trivia, comme on aime en dévoiler dans l'heure du dimanche.

  • Speaker #2

    Les astrophysiciens s'arrachent.

  • Speaker #0

    Ils s'arrachent les yeux, comme dans le film. On va passer à la dernière rubrique de cette émission. Tu n'as pas un petit générique, Léo ? Non, c'est bon.

  • Speaker #3

    On va bosser encore.

  • Speaker #1

    On va le cut, je pense.

  • Speaker #3

    C'est un coup de cuivre.

  • Speaker #1

    Je préfère les cuivres.

  • Speaker #0

    Ouais, ok.

  • Speaker #3

    C'est Armstrong, non ? Ou Miles Davis, j'ai un doute.

  • Speaker #1

    Ouais, on peut se voir.

  • Speaker #0

    Je ne peux plus rebondir. Je ne sais pas. Qui est-ce que vous voulez que je fasse ? J'essaye de tenir la baraque et puis ça part à volo. C'est l'Event Horizon ici. Ni plus ni moins.

  • Speaker #2

    La surface dit trop noir.

  • Speaker #1

    La dimension du jazz.

  • Speaker #0

    Bon, dimanche dernier, qu'avez-vous fait mes chers copains, copines, mes chers amis ? Qu'avez-vous fait ? On commence par qui ? Léo regarde son téléphone, donc je ne vais pas commencer par lui. Camille, tu avais déjà une reco toute prête, je crois.

  • Speaker #3

    Alors moi, c'était pas un... Alors c'est une contre-recommandation. Ouais. Ou alors une recommandation. N'allez pas voir ! comment ça s'appelle Anne Roumanoff oui je t'ai bien dit ça c'est le moment ne changez pas de chaîne n'éteignez pas le poste est-ce que étant entourée d'amis sadiques et enfin je sais pas je me fais bolosser en fait on va dire les choses victime humaine pensez à aller voir Anne Roumanoff en spectacle je n'aime pas les spectacles d'humour parce que vous l'entendez je n'ai pas besoin de ça pour rire Et donc là, en plus, j'ai eu le même sentiment que Get Out, mais vraiment le même. C'est-à-dire que j'ai ri et pleuré en même temps avec mon amie avec qui j'étais, en se disant qu'est-ce qu'on fout là ? Les gens sont contre nous et nous détestent Voilà, c'est intéressant, une étude sociologique.

  • Speaker #0

    C'était où ?

  • Speaker #3

    C'était à Bobineau, en plus. Dans le délicieux théâtre de Bobineau. Mais ce n'était pas dimanche.

  • Speaker #2

    Il aurait été folie bergère.

  • Speaker #3

    En tout cas, c'était l'avant-dernière représentation.

  • Speaker #1

    Ah mince !

  • Speaker #3

    Pour vous dire la qualité du truc, à la fin... Elle demande une Steady Innovation, je savais même pas que c'était possible.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est à ce niveau là.

  • Speaker #3

    En fait, tu sais, elle branle pour une Steady Innovation, j'arrive pas à dire, le fait de se lever et de taper le bain, le fait que les gens se lèvent pour prendre leur manteau, et donc il y a un peu un mélange.

  • Speaker #1

    C'est un peu gênant moi.

  • Speaker #3

    Et il n'y a pas eu de rappel.

  • Speaker #1

    Ah ouais, bah, on le comprend.

  • Speaker #3

    N'allez pas voir Anne-Romane.

  • Speaker #0

    Bon, bah écoute, moi j'hésitais à y aller pour la dernière.

  • Speaker #2

    J'avais mon panier là, tu vois.

  • Speaker #0

    T'étais sur Via Educ. Lola ?

  • Speaker #2

    J'ai une copine qui m'a invité au Bataclan pour un concert surprise. C'est parce que je ne lui avais pas demandé ce que c'était. Je suis allée voir Lada Niva, c'est un groupe franco-arménien, de musique plutôt du monde, mais il y a des passages un peu trip-hop et la chanteuse qui est arménienne. chante divinement bien et c'est c'était super c'est pas quelque chose que j'écouterais comme ça dans mon casque mais c'est à voir c'est des gens qui, c'est des vrais musiciens et il y avait un petit feat avec Wayou qui faisait de la trompette qui ne chantait pas et qui malgré ce qu'on pense de lui est un excellent trompettiste comme Léo vous avez entendu avant je referai pas vous réécoutez voilà mais non la Daniva c'est très chouette j'ai tapé la Daniva je n'ai que des bagnoles ah oui parce que c'est un tout terrain c'est un 4x4 je suis tombée amoureuse de la chanteuse Jaco elle s'appelle

  • Speaker #1

    Jaco

  • Speaker #0

    et bien écoute en parlant de trompette j'allais faire un truc inadmissible non non c'était une fausse transition moi je vous recommande d'aller voir le même film que celui qu'on a été voir dimanche dernier qui m'a beaucoup plu je suis allé voir et j'espère qu'il va marcher le Monkey Man de Dev Patel donc un film d'action indien-américain, indo-américain. Il est britannique ? Oui, alors je crois que la prod, t'as raison, la prod peut-être britannique.

  • Speaker #3

    Il était dans Skins ?

  • Speaker #0

    Il a commencé dans Skins pour aller vers le fameux Slumdog Millionnaire, qui l'a fait décoller en tant qu'acteur. Il a eu une carrière, il a fait beaucoup de films de choix plus ou moins questionnables. Et là, il vient avec sa première réalisation, ses premiers films qui... qu'il a écrit, qu'il réalise et dans lequel il joue. Produit par ? Produit par Monkey Po, la boîte de prod de Jordan Peele. Et donc, il arrive avec ce film d'action qui est très souvent dans les médias comparé à John Wick. Ça n'a de point commun avec John Wick qu'une action frénétique, mais c'est à mon sens beaucoup mieux parce que c'est un film qui est écrit. et c'est non mais qui parle de vrais trucs en fait et qui a une vraie esthétique qu'on n'a pas l'habitude en fait c'est une espèce de mash-up enfin il y a énormément d'influence dans le film moi j'en ai vu certaines de Gladiator je pense de Ridley Scott mais il n'y a pas que ça c'est aussi énormément inspiré du cinéma hongkongais notamment dans les scènes d'action mais il y a surtout une vraie écriture scénaristique et il y a surtout des vraies scènes de respiration et un vrai propos politique ou en tout cas, on en a quand même l'impression, sur la situation actuelle en Inde et probablement sur un certain nombre de problèmes sociaux. observer là-bas, je ne suis pas expert sur la question mais j'ai eu l'impression de voir une espèce de brûlot contre un certain nombre d'inégalités et j'ai trouvé ça vachement bien et c'est très très beau, ça n'a pas coûté très cher les chorégraphies d'action sont magnifiques, j'ai adoré Monkey Man Léo

  • Speaker #1

    Alors Pour rester sur un boulot politique, il n'y a pas longtemps que vous avez parlé d'un groupe de punk qui s'appelait Author Half, anglais. Et je vais vous parler d'un deuxième groupe de punk anglais que j'ai découvert il n'y a pas longtemps, qui est très bien. Il s'appelle Problem Patterns. Très engagé, très politique, ça défonce, la musique est bien. Donc voilà, je vais pas m'étendre plus que ça, mais allez écouter Problem Patterns et puis kiffez quoi. Bluepunk redevient très engagé après pas mal d'années un peu de creux, il y a plein de jeunes groupes là qui font des trucs de ouf, hyper politiques, qui seraient en part du genre musical et c'est trop bien. Donc voilà, Problem Patterns, Other Half, il y en a sûrement d'autres, voilà.

  • Speaker #0

    Ok, bah cool. Bon bah... Il y a un peu chaud. Ouais.

  • Speaker #2

    Vous l'aviez oublié.

  • Speaker #0

    C'est sur cette petite volée de recommandations du dimanche qu'on va se quitter et qu'on se dit... dans deux semaines alors merci encore une fois de vos écoutes et de votre soutien on est grâce à vous vous écoutez ça fait plaisir n'hésitez pas je le redis à mettre des étoiles sur les applications de podcast parce que ça nous aide à être encore plus écoutés n'hésitez pas à en parler à vos copains à vos copines à réagir sur les réseaux sociaux je ne sais pas bien faire ça là vous pouvez m'aider donc un stag bien tout Instagram, tout ça. Voilà. Et puis, on vous fait plein de bisous. On vous dit à dans deux semaines pour un prochain épisode.

  • Speaker #3

    Des bisous. Salut. Ciao.

Chapters

  • Us

    03:30

  • They Look Like People

    26:05

  • Come True

    45:03

  • Event Horizon

    01:09:14

  • Et dimanche dernier alors ?

    01:41:36

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