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Classement mondial des universités : la France sur le podium, mais sous pression

Classement mondial des universités : la France sur le podium, mais sous pression

01min |10/07/2025
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Les universités françaises continuent de briller dans les classements mondiaux, mais derrière ces succès éclatants se cachent des fragilités préoccupantes. C’est ce que révèle l’édition 2026 du très attendu QS World University Rankings, l’un des palmarès les plus influents de l’enseignement supérieur mondial.


Cette année, la France parvient à classer 35 établissements parmi les meilleures universités au monde, un record historique. Mieux encore : quatre universités françaises entrent dans le prestigieux Top 100 mondial. En tête, PSL (Paris Sciences & Lettres) conserve sa place de leader national en se positionnant 28e mondiale malgré un léger recul. Son président, El-Mouhoub Mouhoud, ne cache pas ses ambitions : « Notre objectif est d’intégrer le Top 10 mondial d’ici à 2035 ».


Juste derrière, l’Institut Polytechnique de Paris poursuit son ascension et gagne cinq places pour atteindre le 41e rang, notamment grâce à sa forte réputation auprès des employeurs et sa capacité à attirer des étudiants internationaux. Viennent ensuite l’Université Paris-Saclay (70e), reconnue pour son engagement en faveur du développement durable, et Sorbonne Université (72e), qui enregistre toutefois un recul. Mais ce tableau positif masque un malaise plus profond : la majorité des établissements français voient leur position s’éroder. 17 universités reculent, et seuls 13 parviennent à progresser. Ce phénomène s’explique par plusieurs faiblesses structurelles.

Tout d’abord, la visibilité scientifique diminue : 88 % des universités françaises constatent une baisse des citations par article, un indicateur clé qui mesure l’impact de la recherche. La capacité à publier et à rayonner à l’international est donc en recul. Autre tendance préoccupante : la baisse de l’attractivité internationale. Le nombre d’étudiants et d’enseignants étrangers diminue, un signal d’alarme dans un contexte où l’internationalisation est devenue essentielle pour la réputation et le financement des universités.


Enfin, et c’est sans doute le point le plus critique, le classement QS souligne une baisse de l’employabilité des diplômés français. Seuls 32 % des établissements améliorent leur score en la matière. Dans un monde où l’université est jugée autant sur la qualité de ses formations que sur les débouchés professionnels qu’elle garantit, cette faiblesse pèse lourd.


Finalement, si la France reste l’une des nations les mieux représentées dans ce palmarès, elle semble s’essouffler face à la concurrence internationale toujours plus féroce des universités anglo-saxonnes et asiatiques. La France universitaire doit se réinventer pour continuer à exister dans la bataille mondiale des talents. Car aujourd’hui, l’excellence académique ne suffit plus sans débouchés concrets ni attractivité internationale.

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Les universités françaises continuent de briller dans les classements mondiaux, mais derrière ces succès éclatants se cachent des fragilités préoccupantes. C’est ce que révèle l’édition 2026 du très attendu QS World University Rankings, l’un des palmarès les plus influents de l’enseignement supérieur mondial.


Cette année, la France parvient à classer 35 établissements parmi les meilleures universités au monde, un record historique. Mieux encore : quatre universités françaises entrent dans le prestigieux Top 100 mondial. En tête, PSL (Paris Sciences & Lettres) conserve sa place de leader national en se positionnant 28e mondiale malgré un léger recul. Son président, El-Mouhoub Mouhoud, ne cache pas ses ambitions : « Notre objectif est d’intégrer le Top 10 mondial d’ici à 2035 ».


Juste derrière, l’Institut Polytechnique de Paris poursuit son ascension et gagne cinq places pour atteindre le 41e rang, notamment grâce à sa forte réputation auprès des employeurs et sa capacité à attirer des étudiants internationaux. Viennent ensuite l’Université Paris-Saclay (70e), reconnue pour son engagement en faveur du développement durable, et Sorbonne Université (72e), qui enregistre toutefois un recul. Mais ce tableau positif masque un malaise plus profond : la majorité des établissements français voient leur position s’éroder. 17 universités reculent, et seuls 13 parviennent à progresser. Ce phénomène s’explique par plusieurs faiblesses structurelles.

Tout d’abord, la visibilité scientifique diminue : 88 % des universités françaises constatent une baisse des citations par article, un indicateur clé qui mesure l’impact de la recherche. La capacité à publier et à rayonner à l’international est donc en recul. Autre tendance préoccupante : la baisse de l’attractivité internationale. Le nombre d’étudiants et d’enseignants étrangers diminue, un signal d’alarme dans un contexte où l’internationalisation est devenue essentielle pour la réputation et le financement des universités.


Enfin, et c’est sans doute le point le plus critique, le classement QS souligne une baisse de l’employabilité des diplômés français. Seuls 32 % des établissements améliorent leur score en la matière. Dans un monde où l’université est jugée autant sur la qualité de ses formations que sur les débouchés professionnels qu’elle garantit, cette faiblesse pèse lourd.


Finalement, si la France reste l’une des nations les mieux représentées dans ce palmarès, elle semble s’essouffler face à la concurrence internationale toujours plus féroce des universités anglo-saxonnes et asiatiques. La France universitaire doit se réinventer pour continuer à exister dans la bataille mondiale des talents. Car aujourd’hui, l’excellence académique ne suffit plus sans débouchés concrets ni attractivité internationale.

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Cette année, la France parvient à classer 35 établissements parmi les meilleures universités au monde, un record historique. Mieux encore : quatre universités françaises entrent dans le prestigieux Top 100 mondial. En tête, PSL (Paris Sciences & Lettres) conserve sa place de leader national en se positionnant 28e mondiale malgré un léger recul. Son président, El-Mouhoub Mouhoud, ne cache pas ses ambitions : « Notre objectif est d’intégrer le Top 10 mondial d’ici à 2035 ».


Juste derrière, l’Institut Polytechnique de Paris poursuit son ascension et gagne cinq places pour atteindre le 41e rang, notamment grâce à sa forte réputation auprès des employeurs et sa capacité à attirer des étudiants internationaux. Viennent ensuite l’Université Paris-Saclay (70e), reconnue pour son engagement en faveur du développement durable, et Sorbonne Université (72e), qui enregistre toutefois un recul. Mais ce tableau positif masque un malaise plus profond : la majorité des établissements français voient leur position s’éroder. 17 universités reculent, et seuls 13 parviennent à progresser. Ce phénomène s’explique par plusieurs faiblesses structurelles.

Tout d’abord, la visibilité scientifique diminue : 88 % des universités françaises constatent une baisse des citations par article, un indicateur clé qui mesure l’impact de la recherche. La capacité à publier et à rayonner à l’international est donc en recul. Autre tendance préoccupante : la baisse de l’attractivité internationale. Le nombre d’étudiants et d’enseignants étrangers diminue, un signal d’alarme dans un contexte où l’internationalisation est devenue essentielle pour la réputation et le financement des universités.


Enfin, et c’est sans doute le point le plus critique, le classement QS souligne une baisse de l’employabilité des diplômés français. Seuls 32 % des établissements améliorent leur score en la matière. Dans un monde où l’université est jugée autant sur la qualité de ses formations que sur les débouchés professionnels qu’elle garantit, cette faiblesse pèse lourd.


Finalement, si la France reste l’une des nations les mieux représentées dans ce palmarès, elle semble s’essouffler face à la concurrence internationale toujours plus féroce des universités anglo-saxonnes et asiatiques. La France universitaire doit se réinventer pour continuer à exister dans la bataille mondiale des talents. Car aujourd’hui, l’excellence académique ne suffit plus sans débouchés concrets ni attractivité internationale.

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Juste derrière, l’Institut Polytechnique de Paris poursuit son ascension et gagne cinq places pour atteindre le 41e rang, notamment grâce à sa forte réputation auprès des employeurs et sa capacité à attirer des étudiants internationaux. Viennent ensuite l’Université Paris-Saclay (70e), reconnue pour son engagement en faveur du développement durable, et Sorbonne Université (72e), qui enregistre toutefois un recul. Mais ce tableau positif masque un malaise plus profond : la majorité des établissements français voient leur position s’éroder. 17 universités reculent, et seuls 13 parviennent à progresser. Ce phénomène s’explique par plusieurs faiblesses structurelles.

Tout d’abord, la visibilité scientifique diminue : 88 % des universités françaises constatent une baisse des citations par article, un indicateur clé qui mesure l’impact de la recherche. La capacité à publier et à rayonner à l’international est donc en recul. Autre tendance préoccupante : la baisse de l’attractivité internationale. Le nombre d’étudiants et d’enseignants étrangers diminue, un signal d’alarme dans un contexte où l’internationalisation est devenue essentielle pour la réputation et le financement des universités.


Enfin, et c’est sans doute le point le plus critique, le classement QS souligne une baisse de l’employabilité des diplômés français. Seuls 32 % des établissements améliorent leur score en la matière. Dans un monde où l’université est jugée autant sur la qualité de ses formations que sur les débouchés professionnels qu’elle garantit, cette faiblesse pèse lourd.


Finalement, si la France reste l’une des nations les mieux représentées dans ce palmarès, elle semble s’essouffler face à la concurrence internationale toujours plus féroce des universités anglo-saxonnes et asiatiques. La France universitaire doit se réinventer pour continuer à exister dans la bataille mondiale des talents. Car aujourd’hui, l’excellence académique ne suffit plus sans débouchés concrets ni attractivité internationale.

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