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De l'invention à la réalité virtuelle, le pitch qui convainc ! | ft Hervé Heydon (QVEMA S05) | La Bulle des Pros cover
De l'invention à la réalité virtuelle, le pitch qui convainc ! | ft Hervé Heydon (QVEMA S05) | La Bulle des Pros cover
La Bulle Rhétorique 🎙️ Par Jean-Corentin Poisson

De l'invention à la réalité virtuelle, le pitch qui convainc ! | ft Hervé Heydon (QVEMA S05) | La Bulle des Pros

De l'invention à la réalité virtuelle, le pitch qui convainc ! | ft Hervé Heydon (QVEMA S05) | La Bulle des Pros

31min |12/06/2025
Play
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La Bulle Rhétorique 🎙️ Par Jean-Corentin Poisson

De l'invention à la réalité virtuelle, le pitch qui convainc ! | ft Hervé Heydon (QVEMA S05) | La Bulle des Pros

De l'invention à la réalité virtuelle, le pitch qui convainc ! | ft Hervé Heydon (QVEMA S05) | La Bulle des Pros

31min |12/06/2025
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Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant de la réalité virtuelle ? 🎮



Dans cet épisode de La Bulle Rhétorique, j'ai le plaisir d'accueillir Hervé Heydon, fondateur et CEO de MotionXP. Hervé est un véritable pionnier dans le domaine des simulateurs en réalité virtuelle.


Voici ce que vous découvrirez :


  • Son parcours inspirant, de l'inventeur à la scène de "Qui veut être mon associé ? "

  • Les défis qu'il a surmontés pour créer sa plateforme de simulation.

  • Comment il a amélioré l'immersion des utilisateurs tout en réduisant la cinétose.

  • Les coulisses du tournage et ses préparatifs pour l'émission.

  • Sa relation avec les investisseurs, notamment Julian Jacob.

  • Les leçons clés sur la prise de parole et l'art oratoire dans le monde de l'entrepreneuriat.



    Hervé partage également des conseils précieux pour réussir un pitch percutant et convaincre lors de prises de parole en public. Il souligne l'importance de la préparation et de l'accompagnement dans ce type d'expérience.


    Ne manquez pas cette discussion enrichissante sur la communication, l'influence et la persuasion. Que vous soyez entrepreneur ou simplement curieux, cet épisode vous fournira des clés essentielles pour améliorer votre prise de parole et votre leadership.


    Rejoignez-nous pour une aventure passionnante où la rhétorique et l'éloquence se rencontrent dans le monde innovant de la réalité virtuelle !



    ⚒️ RESSOURCES CITEES DANS L'EPISODE

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Transcription

  • Speaker #0

    Une prise de parole réussie, c'est le fruit d'une multitude de facteurs bien maîtrisés. C'est aussi la garantie d'un bond en avant vers l'atteinte de vos objectifs. Pour vous aider à obtenir ces résultats, j'ai rassemblé les meilleurs experts, les Avengers de la parole. Chaque semaine, ils nous partagent leurs méthodes, leurs techniques et leurs conseils dans leur zone d'excellence. Cette zone, c'est la bulle des cheveux. Il a réussi à faire pleurer Julian Jacob. Il est en train de démocratiser l'accès à des plateformes haut de gamme pour les gamers. Et il est l'un des passages emblématiques de cette cinquième saison de Qui veut être mon associé ? Je veux bien sûr vous parler aujourd'hui de Hervé Hédon, le fondateur et CEO de MotionXP. Dans cette discussion, on est revenu ensemble sur les fondements, sur les origines de sa société. Et puis bien entendu, on a abordé son passage dans l'émission. Comment il s'est préparé ? les passages qu'on ne voit pas à la télé, et bien sûr, tous les coulisses de l'émission, du tournage, mais aussi de l'après, qui veut être mon associé, avec notamment sa vision de l'entrepreneuriat. On a aussi parlé ensemble des polémiques qui commencent à naître autour de l'émission, et il nous partage son point de vue, en nous expliquant notamment l'état de sa relation avec Julian Jacob. Mais je ne vous en dis pas plus, c'est le moment d'accueillir notre invité. Salut Hervé, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Eh bien, salut Jean-Corentin, ça va très bien, merci à toi.

  • Speaker #0

    Ça va très bien, merci beaucoup. Je suis ravi de t'accueillir, de te retrouver même, puisqu'on s'est bien entendu déjà vu il y a quelques temps maintenant, et puis on échange depuis quelques temps, puisque cette année, tu es le candidat que j'ai accompagné dans l'émission, avec qui j'ai eu le plaisir de travailler il y a quelques temps pour préparer ton enregistrement, enfin plutôt ton passage dans l'émission. Et justement, moi je t'ai donc rencontré il y a quelques mois, mais je ne connais pas forcément tout ton parcours avant. On a évoqué quelques états de ta vie, mais c'est toujours intéressant, je trouve, de repartir du début. Est-ce que tu peux nous raconter un peu, toi, ton parcours, à la fois d'inventeur et d'entrepreneur ? Parce que là, on est sur le spécial inventeur, donc c'est intéressant d'avoir ces deux aspects.

  • Speaker #1

    Le parcours, par rapport à l'invention, en tout cas, qui a été présenté le MAPEI 19. Moi, je voulais être pilote de chasse à l'origine. Puis malheureusement, je n'ai même pas pu essayer puisque j'avais des lunettes. des yeux avec une myopie assez forte et donc je me suis tourné vers le monde de la simulation la simulation aérienne notamment donc sur l'ordinateur mais simulation en mode vraiment très poussé voire en mode hardcore gainer et puis je suis geek aussi et j'ai toujours été passionné d'informatique et donc ça fait 25 ans que je fais ça et il y a 6 ans quand je suis passé en réalité virtuelle j'étais plutôt frustré parce que pour ceux qui ont déjà testé la réalité virtuelle c'est très inertif on a l'impression d'être dans son avion, dans sa voiture, dans son X-Wing, mais on ne ressent rien. Et ça, c'est très dommage parce qu'il y a un écart entre l'immersion des yeux et puis l'immersion du corps. Et ça, ça a un impact aussi assez important pour ceux qui ont déjà testé la VR, la réalité virtuelle, encore une fois, c'est qu'on est souvent très malade. On est malade puisqu'il y a un écart entre ce que voient nos yeux et ce que ressent notre oreille interne, notre corps, et on est malade, et ça s'appelle la cinétose. Et donc, il y a six ans, je me suis dit, je vais faire un simulateur. Enfin non, d'abord, je vais chercher un simulateur sur Internet. Et je n'ai rien trouvé. Je n'ai rien trouvé qui me convenait en termes de prix, en termes de performance. Et donc, comme je bricole un petit peu, j'ai construit mon propre simulateur. Alors, pour que ça parle aux gens, en fait, c'est une plateforme avec des vérins, comme des vérins de portail, mais en plus costaud. Et nous, on met nos fesses sur la plateforme du dessus, sur un siège. On met notre casque de réalité virtuelle. Et la plateforme bouge en temps réel en fonction de ce qui se passe dans le jeu vidéo ou dans l'application. Et du coup, ça règle cette histoire de décalage entre ce qu'on voit et ce qu'on ressent. Et ça marche plutôt pas mal.

  • Speaker #0

    Trop bien. Alors, je vais revenir sur le développement de ce produit-là. Mais avant ça, je fais un petit détour par ce qu'on a vu dans l'émission. Eric Larchevêque a testé ta plateforme et pour le coup, on l'a senti un peu malade. Est-ce que c'était parce que c'était... Un grand 8 ? Ou est-ce que c'était justement la cinétose ? C'est ça que tu disais que ça s'appelait ?

  • Speaker #1

    En fait, on ne peut pas savoir. Ce que Eric Archevec a dit, c'est qu'il est malade en grand 8. Il y a des gens qui sont malades en réalité virtuelle et la plateforme permet de retarder cette cinétose. Pour autant, si on est malade dans un vrai grand 8 ou dans une vraie voiture ou dans un avion de chasse, pour ceux qui sont montés, ou dans un avion normal, la plateforme n'empêche pas ça puisqu'au final, on a des sensations très proches de la réalité. Donc si on est malade à Europa Park,

  • Speaker #0

    on sera aussi malade dans le simulateur et donc pour revenir à cette plateforme t'as commencé à la développer parce que toi t'avais cette envie finalement d'accéder à ça, ce qui était pas du tout donné ce qui était on va dire assez inaccessible Ça a été quoi les étapes de la création entre le moment où tu as eu cette idée, où tu t'es dit, moi, je veux créer ma plateforme, et le moment où tu as vendu la première plateforme ?

  • Speaker #1

    Alors, ça s'est fait en assez longtemps, au final, puisque j'avais fait une plateforme que pour moi au début, il y a six ans. Et comme ça marchait très bien, il y a deux ans, donc quatre ans plus tard, je me suis dit, je vais faire exactement la même plateforme, mais commercialisable, c'est-à-dire commercialisable en kit, pardon. C'est-à-dire que les gens puissent l'acheter et la monter comme un Lego technique. Et le critère, c'était que mes enfants qui avaient 10 et 9 ans à l'époque soient capables de monter notamment les vérins dont je parlais tout à l'heure, de les monter eux-mêmes avec des manuels et une vidéo. Donc là, en gros, il y a eu une étape de prototypage de faisabilité. Est-ce que des gens qui bricolent très light, est-ce que ceux qui sont capables de monter un meuble IKEA et un Lego Technic sont capables de monter mon simulateur ? Donc là, il y a eu plusieurs essais, pas tant que ça, mais il y a eu 2-3 essais. Et après, j'ai lancé la vente en avril 2023. Donc, quatre mois après, quoi. Et voilà. Et donc, quand j'ai commencé, c'est ce que je dis dans l'émission, je pensais en vendre deux, trois par an sur le bon coin. D'ailleurs, il y a encore l'annonce sur le bon coin. D'accord. Et rien que le premier mois, j'en ai vendu dix. Alors, dix dans le monde, pas que en France. On va dire cinq en France et cinq ailleurs. Parce qu'encore une fois, il y a assez peu de choses sur le marché. Et il y a des ferrues d'aviation comme moi et puis de voitures. qui attendaient que ça et donc qui ont sauté dessus là. Et voilà, donc j'en ai vendu 10. Après, j'ai complètement arrêté pour être sûr que ce que je produis et ce que je propose plaisent aux gens et soient faisables, etc. Enfin, que c'était une sorte de preuve de fonctionnement, de POC, comme on dit, Proof of Concept. Ouais. Et ça a très bien marché. Donc après, j'ai lancé la commercialisation à plus grande échelle, on va dire.

  • Speaker #0

    Et pour précision, c'est encore toi qui conçoit, qui construit les plateformes

  • Speaker #1

    Alors, conçoit, oui. Bon, maintenant, c'est plus que des ajustements de conception. Et l'idée de base, comme je le disais, c'est de le vendre en kit. Donc, sur les plus de 100 que j'ai vendus en un an et demi, il y en a 90, ce sont des kits. Donc, les pièces arrivent chez vous comme un Lego technique avec plusieurs sachets, avec des inventaires et puis avec un manuel. Et vous les montez. Donc, en termes de travail, de mon côté, côté MotionXP, c'est assez light. Il y a de la logistique, de l'organisation. Mais il y a très peu de montage. Par contre, j'ai de plus en plus de professionnels qui sont intéressés par cette solution un peu révolutionnaire. Et là, pour le coup, c'est une autre option que je propose. Donc, il y a deux autres options. Soit c'est pré-assemblé. Donc, on va dire qu'il y a la partie la plus difficile, entre guillemets, du vérin qui est déjà faite pour eux. Et après, il y a la version complète clé en main où là, je fais tout et je vais l'installer chez eux. Et donc là, effectivement, c'est du temps de travail ici. dans mes ateliers pour le monter pour les clients.

  • Speaker #0

    Donc, tu as vraiment des services complémentaires, des choses qui peuvent se rajouter autour. D'ailleurs, on le voit encore dans la vidéo, dans le passage d'Éric Larchevêque, tous les « bonus » , donc le souffle qu'il reçoit pour simuler le vent, tous ces éléments-là, tu les as imaginés dès le début ou c'est venu après ?

  • Speaker #1

    Alors, oui, notamment. Alors, on voit un peu moins dans la vidéo, mais le tensionneur de harnais, donc en fait, c'est le fait que le harnais, auquel il est attaché, il soit dynamique, c'est-à-dire quand vous freinez, vous accélérez, vous tournez, etc., il réagit en temps réel, comme la plateforme, pour rajouter encore de l'immersion. Donc ça, dès le début, c'était intégré. Et après, il y a des choses qui sont arrivées un peu plus tard, il y a le simulateur de vent, notamment en montagne russe ou en voiture. Par exemple, là, j'ai fait tester des gens ce matin et cet après-midi avec des voitures vintage, donc il n'y a pas de coq. complete complet, il y a juste un petit pare-brise. Et donc là, le simulateur devant, il permet aussi de ressentir le vent sur le visage. Le but, encore une fois, c'est de tromper le plus possible le cerveau pour que la personne soit complètement immergée dans son expérience. Il y a les LED aussi, pardon, je n'ai pas parlé, mais on le voit sur la vidéo, j'ai mis des LED en bas. Alors, c'est plus galgette, mais ça fait joli. Ça, c'est pareil, ça arrive un petit peu après puisque ce n'est pas indispensable. Je voulais juste revenir sur la cinétose, puisque effectivement... En fait, le tournage, pour info, il dure deux heures. On en reparlera peut-être après, mais le tournage dure deux heures et ils n'en gardent qu'un quart d'heure. Et donc, le jour du tournage, il y a un autre investisseur qui a testé, qui a fait du rallye et lui, pour le coup, n'a pas du tout été malade, alors que l'expérience était encore plus dynamique. Donc, ça dépend vraiment des personnes. Et après, sur ma plateforme, il y a environ 1200 personnes qui ont testé entre les différents meetings que j'ai pu faire, les journées portes ouvertes, et qui ont testé notamment en faisant de la lion de chasse, donc catapulte. Top gun, catapultage du porte-avions, tomo, looping, vrille. Et sur les 1200 personnes, j'ai dû avoir un ou deux malades. Alors que sans la plateforme, je pense que j'aurais eu au moins 1000 malades. Donc ça aide très grandement à diminuer cette cinétose. Et ça va ouvrir notamment tout le champ des possibles en formation. Parce qu'aujourd'hui, en termes d'amusement, on l'a vu, mais en termes de formation, il y a un frein à l'AVR, c'est ce mal des transports. Et donc le fait d'avoir une plateforme qui permet de diminuer grandement, ça va pouvoir permettre de faire de la formation avec des voitures et des avions, etc., des hélicoptères qui bougent, alors que sans la plateforme, c'est quand même très compliqué.

  • Speaker #0

    Alors je précise formation, formation de pilote, formation de chauffeur, etc. Je ne m'en servirai pas forcément dans mes formations prise de parole. C'est juste ça.

  • Speaker #1

    Formation dans les aéroclubs, formation les verres de vol, etc. Voilà, exactement. Un autre exemple concret, je regardais Egal M6 dimanche dernier et il y avait tout un passage sur le traitement des phobies et phobie et vertige. Et donc, ma plateforme, elle peut aussi servir à des médecins et des kinés, par exemple, ou des médecins ou de l'autre corps de médecine pour faire de la rééducation d'oreilles internes en réalité virtuelle. Ça serait complètement adapté à faire ce genre de...

  • Speaker #0

    de scénario là ouais ouais clairement il y a des utilisations multiples je pense qu'il y en aura d'autres encore qu'on imaginera plus tard parce que moi pour l'avoir vu en action alors malheureusement j'ai pas eu le temps de le tester ce jour là parce qu'on est forcément ce qui est normal après c'est un peu par la production il y a un fort enchaînement qui s'organise beaucoup et qui est millimétré oui le timing était ouais on en reparlera après mais effectivement on était sur un timing serré je l'ai pas pu utiliser mais je l'ai vu faire et c'est vrai que je pense qu'il y a plein de choses qu'on pourrait faire pour aller encore plus loin de courir au fur et à mesure et alors Justement, on va revenir maintenant sur l'émission en elle-même, qui peut être mon associé. D'abord, comment est-ce que toi, tu as connu l'émission ? Est-ce que tu avais regardé les précédentes saisons ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Je n'ai même pas la télé chez moi. Donc, je connaissais l'émission de nom, bien sûr, mais je n'avais jamais vu un épisode. Et il y a deux collègues de bureau qui, elles, sont vraiment à fond. Elles regardent toutes les émissions, tous les épisodes depuis que ça existe. Et qui m'ont dit, il faut vraiment que tu passes. que tu passes à la télé. Et voilà, c'est comme ça que ça a commencé.

  • Speaker #0

    Donc c'est toi qui as candidaté, c'est bien ça ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Le processus, en fait, on candidate sur une plateforme en ligne. On envoie un descriptif de notre solution, etc. On a un numéro. Moi, je crois que je suis le 36 000ème et des brouettes. Je crois qu'il y a à peu près 60 000 candidats par an. J'ai un numéro qui m'a été attribué lors en juin, quand j'ai fait ma demande. Et après, il y a tout un processus avec... avec une journaliste qui m'a rappelé l'après-midi même, qui était vraiment, je la remercie, c'était une superbe connaissance, mais qui est au taquet fois mille sur mon projet. Et voilà, après, il y a tout un processus. Il faut d'abord convaincre la journaliste, qui était presque plus convaincue que moi. Et après, elle, elle doit convaincre la production. Et puis après, ça se fait de fil en aiguille, on est encadré, etc. Mais ça, on en reparlera sûrement après. Mais voilà, ça a commencé comme ça. Je ne m'attendais pas du tout même à être accepté. Donc, ne finissez pas. Si vous avez une idée, allez-y. Au pire, le nom, vous l'avez déjà. Vous pouvez avoir que le oui.

  • Speaker #0

    Alors donc là, tu as été sélectionné. Tu sais que tu vas passer. C'est quoi ensuite ? D'abord, quels échanges tu vas avoir avec la production ? Qu'est-ce qu'ils vont te dire, te conseiller éventuellement ? Entre le moment où ils te disent oui, tu vas passer, et le moment où tu viens pour enregistrer.

  • Speaker #1

    Alors moi, très clairement, je n'ai pas d'échange direct avec la production. J'ai... un contact qui est une journaliste qui travaille pour la production. Dorothée, si tu m'entends, merci à toi, vraiment super. Et après, la production nous met à dispo, c'est pas vraiment nous mettre à disposition, mais il y a tout un processus où on a accès à un coach pitch, qui nous aide à préparer notre pitch, puisque vous avez vu, dans l'émission cette année, il y a une partie pitch du menu 30 qui est très encadrée. Donc cette partie-là, elle est bien encadrée. Et il y a un coach business aussi, puisqu'il faut quand même valider la proposition qu'on fait, si c'est en accord avec ce que vaut notre société, etc. Donc il y a un coach business. Donc là, pour moi, c'était Aram et Diane que je remercie aussi, parce qu'ils m'ont vraiment bien aidé. Mais ça, en gros, c'est deux fois une heure chacun. Donc ça fait quatre heures de coaching. Et après, il y a toute la partie entre le pitch et la fin du tournage. Donc ça dure deux heures, on va dire. Et là, on est complètement en roue libre. Et donc là, moi, j'ai cherché après. Alors, je ne suis pas un psychopathe de la préparation, vraiment pas du tout. Je suis plutôt au feeling. Mais par contre, j'ai regardé un peu sur Internet et je suis tombé sur, en revue de faire la pub, même si tu ne me l'as pas demandé, mais je suis tombé sur tes analyses sur YouTube, notamment. Je suis tombé sur le fait que tu es accompagné des candidats. Et donc, voilà, je t'ai contacté. Puis ça, c'est, tu m'appelles, déjà, ça s'est super bien passé le premier contact. Et puis après, du coup, on s'est dit que tu allais me... m'aider à préparer la partie qui est entre la fin du pitch et puis même au début du pitch. Et puis la fin de l'émission. Donc les une heure et demie ou deux heures que passe chaque entrepreneur devant les jurés. Et donc ça, c'est plutôt toi qui m'as aidé à préparer. Donc ouais, c'était trois fois une heure, je crois.

  • Speaker #0

    On avait bossé trois fois une heure ensemble, exactement.

  • Speaker #1

    Et donc voilà, et pour moi, ça a été très instructif. Encore une fois, tu m'as appris plein de trucs. Et le passage s'est plutôt bien passé, je pense. Et en partie aussi grâce à toi, merci. Et voilà, donc moi, je me suis préparé. En gros, j'ai fait ces coachings-là qui m'ont été proposés, plus le tien. Et c'est à peu près tout ce que j'ai fait pour le passage.

  • Speaker #0

    alors Pour préciser, c'est vrai que, en gros, jusqu'à maintenant, jusqu'à cette saison, il y avait uniquement les coachs business. Donc, ils sont Aram et Raphaël. Toi, tu as bossé avec Aram, d'autres sont avec Raphaël. Tous les deux, super sympa, d'ailleurs. J'ai reçu Aram dans le podcast. On a essayé de faire un truc avec Raphaël, mais on n'a pas réussi à se coordonner sur le calendrier. Mais on y arrivera prochainement, j'en suis sûr. Et Diane, effectivement, avec qui j'ai échangé plusieurs fois aussi, mais qui elle est arrivée uniquement pour cette saison. Il n'y avait pas de coach sur le... pitch à proprement parler avant. Oui,

  • Speaker #1

    parce qu'il n'y avait pas le pitch imposé avant, si j'ai bien compris.

  • Speaker #0

    Alors si, il y avait un pitch, mais il n'y avait pas de limite de temps.

  • Speaker #1

    D'accord, ok.

  • Speaker #0

    Donc ils ont voulu rendre ça sans doute un peu plus showbiz, on va dire, créer une contrainte supplémentaire. Je pense que c'est aussi pour ça qu'ils ont fait appel à Diane, qui a accompagné l'ensemble des projets. Mais comme tu dis, c'est vrai qu'en deux heures, c'est compliqué de tout voir. Donc elle fait un super boulot. C'est vrai que certains, en tout cas, vont avoir besoin de se faire accompagner. d'autres pairs qui font aussi du coaching avec d'autres candidats. Mais moi, c'est vrai que j'ai bien aimé travailler avec toi parce que je trouvais ça super clair, ta vision. Tu avais totalement raison. Tu m'as contacté vraiment avec cet enjeu de la partie question-réponse. Et je pense que c'est clairement une des parties les plus négligées. Alors qu'en réalité, c'est une des parties les plus importantes. Et c'est comme tout, ça se prépare. Et c'est là où tu avais vraiment raison de penser à ça, c'est que tu as travaillé ton pitch avec les coachs de la production. Nous, on l'a abordé un peu, mais ce n'était pas l'essentiel de notre travail. On s'est concentré surtout sur cette partie questions-réponses. Et d'ailleurs, Jean-Pierre Nadir m'a complimenté sans le savoir, puisqu'on l'entend à la fin, qui dit que tu as très bien répondu aux questions. Je lui ai envoyé un message pour le remercier quand j'ai vu ça.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, ce qu'on ne voit vraiment pas, et d'ailleurs, à titre personnel, je trouve que M6 devrait le préciser, parce qu'en fait, quand on discute avec des gens, alors là, depuis une semaine, j'ai eu pas mal d'interviews des journalistes, etc. Et en fait, les gens ne se rendent pas du tout compte que le tournage dure beaucoup, beaucoup plus longtemps que ce qui sort au montage, avec beaucoup d'échanges, d'interactions entre les investisseurs et les entrepreneurs. Et ça, en fait, quand on regarde l'émission avec un œil néophyte, on ne s'en rend pas compte. On a juste l'impression qu'ils ont coupé deux, trois morceaux, mais qu'il y a l'intégralité du passage. Alors que ce n'est pas le cas du tout. En tout cas, moi, ça a duré plus d'une heure et demie et il n'y a qu'un quart d'heure qui sort. Oui,

  • Speaker #0

    ça, alors moi, j'essaie de le préciser le plus souvent possible dans les analyses. C'est qu'il ne faut pas se dire que les investisseurs se positionnent en 15 minutes. Ça, c'est évident, parce que ce n'est pas possible.

  • Speaker #1

    Oui, mais tu vois, même quand tu parles à des journalistes, en fait, ils pensent que ça a duré un quart d'heure, 20 minutes, et puis c'est tout. Non, non, pas du tout. Et à 10 personnes, je trouve que M6 devrait le préciser pour, moi, juste dire que c'est une partie de ce qui a été dit le jour J.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai que ça serait intéressant, parce que penser que quelqu'un... prendre une décision sur autant de milliers d'euros en 15 minutes, c'est compliqué. Et puis surtout, parfois, ça explique aussi certaines réactions. Quand on voit certaines personnes qui potentiellement se mettent en colère, qui au contraire vont un peu exploser à cause du stress, ou être très émues pour une raison x ou y, en fait, il y a aussi un temps plus long qui permet à ces émotions de monter beaucoup plus lentement. Et forcément, quand c'est coupé, on a l'impression que ça arrive d'un coup, un peu de nulle part. C'est rarement le cas. c'est que ça a eu le temps de monter, l'émotion se crée au fur et à mesure c'est normal,

  • Speaker #1

    elle monte et elle finit par s'exprimer et l'autre point aussi c'est que c'est important de le préciser parce qu'il y en a comme on est à l'époque de la télé-réalité, tout est truqué etc, moi et tous les autres entrepreneurs on n'a aucun lien avec les investisseurs avant, on les voit que le jour J juste au moment où on rentre sur le plateau on a intéressant d'avoir des liens avec eux avant d'ailleurs

  • Speaker #0

    D'ailleurs, quand j'étais avec toi en coulisses, quand tu te préparais, j'ai appris que Jean-Pierre était là ce jour-là, ce qui était une surprise, je ne le savais pas du tout. Je lui ai envoyé un message pour dire que j'étais là, mais il m'a dit ne me parle pas de celui que tu as coaché parce que je veux le découvrir sur scène. Il a été très clair là-dessus et je pense que c'est important pour eux de le découvrir en même temps. Parce qu'ils veulent voir aussi la façon dont vous présentez les choses, qu'est-ce qui est important pour vous, qu'est-ce que vous allez prioriser. dans ce que vous présentez de l'activité de l'expert donc donc c'est vrai qu'ils ne connaissent vraiment rien avant sauf quand par hasard et c'est vraiment hasard c'était le cas dans l'émission là ils ont déjà vu l'entrepreneur ailleurs mais sans que la production soit au courant sans qu'ils investissent dans ou quoi que ce soit là il ya une entreprise que jean-pierre nadia avait déjà vu deux ans avant mais c'était un pur hasard normalement il découvre les projets sur le plateau et donc donc là toi le l'enregistrement se passe avec le résultat qu'on connaît donc julien julien jacob qui s'engage à investir avec toi donc depuis la diffusion il ya quelques mois qui se sont passés mais Malgré tout, toi, quand tu sors de l'enregistrement, quand tu sors vraiment de ton passage avec les investisseurs, comment tu te sens ? Est-ce que pour toi, c'est libération, ça y est, c'est fait ? Est-ce que tu as une envie de recommencer un truc de j'aurais pu mieux faire ? Comment est-ce que tu te sens en gros après cet enregistrement ?

  • Speaker #1

    Déjà, je pense que ça se voit à l'écran. Il y a beaucoup d'émotions. Pour Juliane, mais surtout pour moi. Ce qu'on ne voit pas à l'écran... Alors toi, tu étais derrière dans les coulisses, mais avant qu'il fasse la partie proposition, j'ai eu le droit, et j'en suis plus que fier, j'ai eu le droit à je pense à peu près 10 minutes de compliments de la part de tout le monde et aucune remarque. Et honnêtement, moi je suis vraiment quelqu'un de simple, je suis venu là, c'était un gros challenge pour moi, donc ça m'a vraiment profondément ému, on le voit, j'ai un peu les yeux qui pétillent. Ça a été coupé au montage, mais il y a eu cette partie-là avant qui pour moi m'a un peu chamboulé, on va dire. Après il y a le passage où chaque investisseur dit s'il se positionne ou pas. Et donc il y a Julien qui se positionne. C'était vraiment super. Je pensais qu'il allait me faire me serrer la main et me faire un câlin. C'était vraiment très intense. Donc voilà, après non, je n'avais pas envie d'y retourner. Je n'avais aucun regret sur ce que j'ai fait. Vraiment, je n'aurais pas pu rêver mieux, je pense. J'avais un gros stress que les simus ne marchent pas. Et notamment parce qu'entre le moment où j'ai quitté la salle et où je suis re-rentré dedans, il y a eu je pense une heure et demie. Et entre-temps, ils ont coupé le courant, ils ont redémarré. Enfin voilà, j'avais une grosse chance quand même que les simus ne marchent pas. Quand Eric ou Juliane montent sur les simus, ça s'est globalement bien passé.

  • Speaker #0

    Sachant en plus que là-dessus, je me souviens aussi qu'on avait eu des galères. Enfin, tu as vu, puisque moi, je ne sais pas les installer, mais on avait eu des galères à l'installation le matin même, parce que tu passais en premier.

  • Speaker #1

    La veille, en fait, on arrive avec les deux simus. Donc, on a fait 8 heures de route, on amène les deux simus, on les installe sur le plateau à 19 heures. Et là, il n'y a rien qui marche parce qu'en fait, M6 avait fait une installation électrique énorme. Dès qu'on allumait le simu, les plombs sautaient. Puis après, à l'instant, je me suis dit, tant pis, je me branche sur la prise de la quartière. Ce qui n'était pas dans l'installation électrique d'M6, c'était la prise du bâtiment où il y avait la machine à café branchée. Et là, les deux simus marchent comme si c'était à la maison. D'ailleurs, je n'ai jamais eu aucun problème de plomb qui saute. Donc là, je ne comprenais pas. Et donc, il me suivit sur la machine à café et ça a marché du premier coup. Et là, il y a plein de gens qui ont testé le soir même. D'autres candidats qui étaient venus préparer la production, les mains d'œuvre qui étaient là pour installer. Et voilà, il y a tout le monde qui s'est régalé. Donc là, ça a marché vraiment super. Et le lendemain matin, j'arrive sur le plateau et là, il y avait toute la prod d'M6 avec des caméras de partout, etc. Et maintenant, tout est en Wi-Fi. Tout, tout, tout est en Wi-Fi. Et donc, le Wi-Fi était complètement saturé le matin même. Et du coup, mon casque de réalité virtuelle, il marche aussi en Wi-Fi, donc il ne marchait plus. Et heureusement, donc ça, c'était à une heure de passer, quoi. On me disait, tiens, il faut que tu ailles te faire maquiller, etc. Moi, j'avais les SIMU qui ne marchaient pas. Et heureusement, j'avais préparé, donc j'avais dans deux mallettes, une solution en câble pour remplacer le Wi-Fi. Et donc, j'ai installé ça. Et donc, une demi-heure après, là, ça marchait. Donc, j'étais bien soulagé. Mais oui, j'avais ce stress-là que ça ne marche pas au moment donné, quoi.

  • Speaker #0

    C'est toujours le rite de la démonstration, c'est si ça marche pas. En l'occurrence, tout s'est bien passé, donc ça, c'était nickel. Et donc, à la fin, Julian Jacob s'engage à investir dans ta société. Je ne sais pas si tu peux me donner la réponse ou pas, mais est-ce que les choses se sont faites là-dessus ? Ou est-ce que c'est en discussion ? Ou est-ce que finalement, non ? Ou est-ce que ça en est ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est toujours en discussion, mais je vais être très clair, c'est de mon fait. Julian a été super prévenant. Il m'a appelé, il m'a envoyé des mails. Alors, pour faire très clair. Quand on passe à l'émission, on peut dire n'importe quoi. Je peux dire, ma société vaut 30 millions d'euros, etc. Enfin, on peut dire ce qu'on veut puisqu'ils ne nous connaissent pas. Et donc, une fois qu'on a fait ça, si un investisseur est intéressé, il y a ce qu'on appelle une duty jam, donc il y a un comptable qui est missionné par l'investisseur, qui fait un audit de notre société, nos comptes, etc. pour être sûr que ce qu'on a présenté soit vrai, etc.

  • Speaker #0

    Dans tout investissement, si vous levez des fonds, vous aurez l'état de l'éducation.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, il y a cette partie-là, déjà, qui vient de checker que comptablement et qu'administrativement, il n'y ait pas de soucis particuliers. là c'est le premier point Donc moi, ça c'est... Enfin, j'ai pas menti sur mes chiffres, donc il n'y a pas de difficulté, tout était conforme. Et après, donc j'ai échangé avec Juliane par mail et puis après par téléphone. Donc voilà, lui il est taqué pour y aller, c'est moi qui ai freiné pour plusieurs raisons. La première, en fait aujourd'hui j'ai un emploi salarié dans un grand groupe français, et donc j'ai une certaine stabilité de l'emploi, j'ai une famille, et je veux aussi que mon projet là reste une passion. Et donc il y a un moment où je me dis, si je pars ça à 100%, la passion va devenir une contrainte déjà, ça c'est un premier point. Et aussi, je vais prendre un exemple très très concret, on connaît le contexte géopolitique actuel, mondial. Si demain, malheureusement, Taïwan est envahi par une puissance étrangère, pour ne pas la nommer, on ne pourra plus avoir de puces électroniques. Donc comme pendant le Covid, renom ne pourra plus vendre de Duster, vous ne pourrez plus acheter de télé. Et moi, je ne pourrais plus vendre des simulateurs parce qu'en fait, les VRA sont contrôlés par des puces électroniques. Et donc, du jour au lendemain, mon marché qui marche très, très, très bien aujourd'hui, eh bien, il s'effondre. Et donc, il met en risque ma famille et ce que j'ai aujourd'hui. Et donc, ça, aujourd'hui, pour moi, je ne suis pas encore prêt à franchir le pas. Et donc, je le répète, je sais qu'il y a un psychodrame en ce moment avec un autre investisseur d'une saison précédente. Moi, ça s'est très bien passé. Tous et Julien ont été super. Il m'a contacté, il m'a rappelé la semaine dernière. Lui, il a envie à 200%, il est prêt à signer le chèque. Donc, c'est vraiment de mon fait que ce n'est pas arrêté, c'est en réflexion. Voilà,

  • Speaker #0

    c'est un peu pour ça que je te posais la question, parce qu'on peut le dire, de toute façon, c'est dans à peu près toute la presse du milieu et même pas celle du milieu. L'équipe, je crois, a quasiment fait un titre là-dessus. On reproche à Tony Parker de ne pas avoir respecté un engagement pris dans l'émission. Mais comme tu le dis très bien, en fait, on peut très bien... avoir une impression de ce qu'est la société et se rendre compte après, dans les chiffres, dans la réalité de la pratique, etc., que ça ne correspond pas forcément à la perception qu'on en avait. Ça ne veut pas dire que la personne a menti, ça ne veut pas dire non plus que l'investisseur s'est prononcé en mytho et en disant qu'il n'investirait pas, c'est simplement qu'entre ce qu'on présente, même en une heure ou deux, et ce qui est la réalité, il peut y avoir une différence de perception, et c'est normal. Donc parfois, de mémoire, je crois qu'il y a... In fine, à peu près un tiers des investissements qui se font réellement, parce qu'il y a un tiers des investisseurs qui se rendent compte que finalement, ils n'ont pas forcément envie d'aller dans cette boîte-là pour une raison X ou Y. Et c'est leur choix. Il faut se rappeler que c'est leur argent qu'ils investissent.

  • Speaker #1

    Oui, et puis ils ont complètement le droit, en fait. Quand on est à la télé au passage, ils signent aucun contrat. Donc, il n'y a pas de... Voilà, c'est une partie show business, on va dire, mais ce n'est pas la partie contractuelle qui est derrière.

  • Speaker #0

    Exactement. Et pareil pour les entrepreneurs. Ce n'est pas parce que vous dites oui pendant le tournage que vous êtes obligés d'accepter l'argent et de céder les parts. Bien entendu, il y a la liberté. Tant qu'il n'y a pas de signature, il n'y a pas de contrat, il n'y a pas d'obligation et c'est bien normal. Et ce n'est pas pour autant qu'on peut critiquer l'émission là-dessus parce qu'elle crée des opportunités. Pour moi, c'est ça qu'il faut retenir. Ce n'est pas qu'il y a deux tiers des investissements qui ne se font pas, c'est qu'il y a un tiers qui se font. et donc ne serait-ce que pour ça c'est déjà énorme un tiers des investissements qui se font.

  • Speaker #1

    Oui, puis même si l'investissement se fait pas, l'entreprise qui passe devant 2 ou 3 millions de téléspectateurs avec les interviews, etc., a priori, il va quand même avoir une visibilité qu'il n'aurait jamais pu avoir autrement, quoi.

  • Speaker #0

    Totalement.

  • Speaker #1

    Et encore une fois, les entrepreneurs qui passent, ils sont briefés sur tout ce qui va faire. Ils sont briefés sur le fait que ça puisse se faire, que ça puisse ne pas se faire, que quand on est devant la télé, après, il y a toute une partie business, on a été vraiment coachés là-dessus.

  • Speaker #0

    Donc voilà, je ne veux pas rentrer dans le débat, mais l'émission, il n'y a rien de contractuel dans l'émission. C'est une émission, c'est pas un avocat ou un notaire. Oui,

  • Speaker #1

    mais c'est exactement ça. On choisit, il y a une ouverture, il y a une opportunité qui est créée, ensuite elle se valide ou pas, mais c'est normal qu'il y ait des discussions.

  • Speaker #0

    En tout cas, très bien passé. Production, journalistes, tout le monde très bienveillant, les investisseurs très bienveillants. j'ai eu un super du début à la fin, donc moi, en tout cas, je n'ai rien à reprocher, et bien au contraire. Et donc, ceux qui ont la chance d'être sélectionnés, déjà ceux qui veulent postuler, et puis ceux qui ont la chance d'être sélectionnés, allez-y, à fond.

  • Speaker #1

    Écoute, je pense que tu m'amènes directement vers la bonne conclusion, puisque je suis entièrement d'accord avec toi, c'est une émission magnifique qui crée beaucoup de choses. Forcément, quand on fait, on est critiqué, les seuls qui ne sont jamais critiqués sont ceux qui ne font pas. Je trouve que cette émission a créé beaucoup de choses et comme tu le dis, c'est très bien géré. C'est géré avec beaucoup de bienveillance et beaucoup d'encouragement, d'organisation et c'est normal. C'est beaucoup de travail, cette émission. C'est une fourmilière, donc ça demande de l'organisation et parfois ça ne plaît pas, mais c'est comme ça. En tout cas, je te dis un très grand merci Hervé. Peut-être que tu veux rajouter quelque chose avant qu'on conclue ?

  • Speaker #0

    Non, merci à toi pour ton accompagnement, pour le fait de m'inviter sur le podcast et puis... Et puis j'espère que le passage, en tout cas, moi j'ai été le plus naturel possible pendant l'émission, j'espère que ça se voit. J'ai essayé aussi de défendre toutes les petites entreprises. On voit Kelly Massol, là, quand je lui dis que je ne veux pas être une licorne, ils ont fait un zoom sur sa tête, là. Je pense qu'il y a plein d'entrepreneurs comme moi qui font leur petit bout de chemin, qui veulent que ça grossisse tranquillement. Alors que sur les réseaux sociaux, au LinkedIn en premier, on met en avance ceux qui lèvent 100 millions d'euros, 200 millions d'euros, etc. Et j'ai essayé de défendre. ça a été monté, etc. Mais défendre toutes les gens qui sont comme ça, qui sont simples, qui veulent que ça grossisse, que ce soit familial ou à petite échelle. Et c'est ça que j'ai essayé de défendre. Donc, n'hésitez pas à y aller si c'est votre cas.

  • Speaker #1

    Un grand merci pour ce message. Un grand merci aussi pour tout ce que tu nous as partagé dans cet épisode. Et puis, on te retrouve dans Qui veut être mon associé, sur ton site internet, sur LinkedIn aussi d'ailleurs, sur MotionXP, et puis je mettrai tous les liens dans la description de cet épisode.

  • Speaker #0

    Ça marche, merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Encore un grand merci Hervé, à bientôt.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir suivi cet épisode jusqu'au bout. J'espère qu'il vous a plu et surtout qu'il vous sera utile. Si c'est le cas, pensez à lâcher la plus belle note sur votre plateforme d'écoute et à partager ce podcast autour de vous. Je compte sur vous, c'est super important pour moi. Et dans tous les cas, on se retrouve la semaine prochaine pour développer une nouvelle compétence oratoire. Allez, ciao !

Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant de la réalité virtuelle ? 🎮



Dans cet épisode de La Bulle Rhétorique, j'ai le plaisir d'accueillir Hervé Heydon, fondateur et CEO de MotionXP. Hervé est un véritable pionnier dans le domaine des simulateurs en réalité virtuelle.


Voici ce que vous découvrirez :


  • Son parcours inspirant, de l'inventeur à la scène de "Qui veut être mon associé ? "

  • Les défis qu'il a surmontés pour créer sa plateforme de simulation.

  • Comment il a amélioré l'immersion des utilisateurs tout en réduisant la cinétose.

  • Les coulisses du tournage et ses préparatifs pour l'émission.

  • Sa relation avec les investisseurs, notamment Julian Jacob.

  • Les leçons clés sur la prise de parole et l'art oratoire dans le monde de l'entrepreneuriat.



    Hervé partage également des conseils précieux pour réussir un pitch percutant et convaincre lors de prises de parole en public. Il souligne l'importance de la préparation et de l'accompagnement dans ce type d'expérience.


    Ne manquez pas cette discussion enrichissante sur la communication, l'influence et la persuasion. Que vous soyez entrepreneur ou simplement curieux, cet épisode vous fournira des clés essentielles pour améliorer votre prise de parole et votre leadership.


    Rejoignez-nous pour une aventure passionnante où la rhétorique et l'éloquence se rencontrent dans le monde innovant de la réalité virtuelle !



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Transcription

  • Speaker #0

    Une prise de parole réussie, c'est le fruit d'une multitude de facteurs bien maîtrisés. C'est aussi la garantie d'un bond en avant vers l'atteinte de vos objectifs. Pour vous aider à obtenir ces résultats, j'ai rassemblé les meilleurs experts, les Avengers de la parole. Chaque semaine, ils nous partagent leurs méthodes, leurs techniques et leurs conseils dans leur zone d'excellence. Cette zone, c'est la bulle des cheveux. Il a réussi à faire pleurer Julian Jacob. Il est en train de démocratiser l'accès à des plateformes haut de gamme pour les gamers. Et il est l'un des passages emblématiques de cette cinquième saison de Qui veut être mon associé ? Je veux bien sûr vous parler aujourd'hui de Hervé Hédon, le fondateur et CEO de MotionXP. Dans cette discussion, on est revenu ensemble sur les fondements, sur les origines de sa société. Et puis bien entendu, on a abordé son passage dans l'émission. Comment il s'est préparé ? les passages qu'on ne voit pas à la télé, et bien sûr, tous les coulisses de l'émission, du tournage, mais aussi de l'après, qui veut être mon associé, avec notamment sa vision de l'entrepreneuriat. On a aussi parlé ensemble des polémiques qui commencent à naître autour de l'émission, et il nous partage son point de vue, en nous expliquant notamment l'état de sa relation avec Julian Jacob. Mais je ne vous en dis pas plus, c'est le moment d'accueillir notre invité. Salut Hervé, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Eh bien, salut Jean-Corentin, ça va très bien, merci à toi.

  • Speaker #0

    Ça va très bien, merci beaucoup. Je suis ravi de t'accueillir, de te retrouver même, puisqu'on s'est bien entendu déjà vu il y a quelques temps maintenant, et puis on échange depuis quelques temps, puisque cette année, tu es le candidat que j'ai accompagné dans l'émission, avec qui j'ai eu le plaisir de travailler il y a quelques temps pour préparer ton enregistrement, enfin plutôt ton passage dans l'émission. Et justement, moi je t'ai donc rencontré il y a quelques mois, mais je ne connais pas forcément tout ton parcours avant. On a évoqué quelques états de ta vie, mais c'est toujours intéressant, je trouve, de repartir du début. Est-ce que tu peux nous raconter un peu, toi, ton parcours, à la fois d'inventeur et d'entrepreneur ? Parce que là, on est sur le spécial inventeur, donc c'est intéressant d'avoir ces deux aspects.

  • Speaker #1

    Le parcours, par rapport à l'invention, en tout cas, qui a été présenté le MAPEI 19. Moi, je voulais être pilote de chasse à l'origine. Puis malheureusement, je n'ai même pas pu essayer puisque j'avais des lunettes. des yeux avec une myopie assez forte et donc je me suis tourné vers le monde de la simulation la simulation aérienne notamment donc sur l'ordinateur mais simulation en mode vraiment très poussé voire en mode hardcore gainer et puis je suis geek aussi et j'ai toujours été passionné d'informatique et donc ça fait 25 ans que je fais ça et il y a 6 ans quand je suis passé en réalité virtuelle j'étais plutôt frustré parce que pour ceux qui ont déjà testé la réalité virtuelle c'est très inertif on a l'impression d'être dans son avion, dans sa voiture, dans son X-Wing, mais on ne ressent rien. Et ça, c'est très dommage parce qu'il y a un écart entre l'immersion des yeux et puis l'immersion du corps. Et ça, ça a un impact aussi assez important pour ceux qui ont déjà testé la VR, la réalité virtuelle, encore une fois, c'est qu'on est souvent très malade. On est malade puisqu'il y a un écart entre ce que voient nos yeux et ce que ressent notre oreille interne, notre corps, et on est malade, et ça s'appelle la cinétose. Et donc, il y a six ans, je me suis dit, je vais faire un simulateur. Enfin non, d'abord, je vais chercher un simulateur sur Internet. Et je n'ai rien trouvé. Je n'ai rien trouvé qui me convenait en termes de prix, en termes de performance. Et donc, comme je bricole un petit peu, j'ai construit mon propre simulateur. Alors, pour que ça parle aux gens, en fait, c'est une plateforme avec des vérins, comme des vérins de portail, mais en plus costaud. Et nous, on met nos fesses sur la plateforme du dessus, sur un siège. On met notre casque de réalité virtuelle. Et la plateforme bouge en temps réel en fonction de ce qui se passe dans le jeu vidéo ou dans l'application. Et du coup, ça règle cette histoire de décalage entre ce qu'on voit et ce qu'on ressent. Et ça marche plutôt pas mal.

  • Speaker #0

    Trop bien. Alors, je vais revenir sur le développement de ce produit-là. Mais avant ça, je fais un petit détour par ce qu'on a vu dans l'émission. Eric Larchevêque a testé ta plateforme et pour le coup, on l'a senti un peu malade. Est-ce que c'était parce que c'était... Un grand 8 ? Ou est-ce que c'était justement la cinétose ? C'est ça que tu disais que ça s'appelait ?

  • Speaker #1

    En fait, on ne peut pas savoir. Ce que Eric Archevec a dit, c'est qu'il est malade en grand 8. Il y a des gens qui sont malades en réalité virtuelle et la plateforme permet de retarder cette cinétose. Pour autant, si on est malade dans un vrai grand 8 ou dans une vraie voiture ou dans un avion de chasse, pour ceux qui sont montés, ou dans un avion normal, la plateforme n'empêche pas ça puisqu'au final, on a des sensations très proches de la réalité. Donc si on est malade à Europa Park,

  • Speaker #0

    on sera aussi malade dans le simulateur et donc pour revenir à cette plateforme t'as commencé à la développer parce que toi t'avais cette envie finalement d'accéder à ça, ce qui était pas du tout donné ce qui était on va dire assez inaccessible Ça a été quoi les étapes de la création entre le moment où tu as eu cette idée, où tu t'es dit, moi, je veux créer ma plateforme, et le moment où tu as vendu la première plateforme ?

  • Speaker #1

    Alors, ça s'est fait en assez longtemps, au final, puisque j'avais fait une plateforme que pour moi au début, il y a six ans. Et comme ça marchait très bien, il y a deux ans, donc quatre ans plus tard, je me suis dit, je vais faire exactement la même plateforme, mais commercialisable, c'est-à-dire commercialisable en kit, pardon. C'est-à-dire que les gens puissent l'acheter et la monter comme un Lego technique. Et le critère, c'était que mes enfants qui avaient 10 et 9 ans à l'époque soient capables de monter notamment les vérins dont je parlais tout à l'heure, de les monter eux-mêmes avec des manuels et une vidéo. Donc là, en gros, il y a eu une étape de prototypage de faisabilité. Est-ce que des gens qui bricolent très light, est-ce que ceux qui sont capables de monter un meuble IKEA et un Lego Technic sont capables de monter mon simulateur ? Donc là, il y a eu plusieurs essais, pas tant que ça, mais il y a eu 2-3 essais. Et après, j'ai lancé la vente en avril 2023. Donc, quatre mois après, quoi. Et voilà. Et donc, quand j'ai commencé, c'est ce que je dis dans l'émission, je pensais en vendre deux, trois par an sur le bon coin. D'ailleurs, il y a encore l'annonce sur le bon coin. D'accord. Et rien que le premier mois, j'en ai vendu dix. Alors, dix dans le monde, pas que en France. On va dire cinq en France et cinq ailleurs. Parce qu'encore une fois, il y a assez peu de choses sur le marché. Et il y a des ferrues d'aviation comme moi et puis de voitures. qui attendaient que ça et donc qui ont sauté dessus là. Et voilà, donc j'en ai vendu 10. Après, j'ai complètement arrêté pour être sûr que ce que je produis et ce que je propose plaisent aux gens et soient faisables, etc. Enfin, que c'était une sorte de preuve de fonctionnement, de POC, comme on dit, Proof of Concept. Ouais. Et ça a très bien marché. Donc après, j'ai lancé la commercialisation à plus grande échelle, on va dire.

  • Speaker #0

    Et pour précision, c'est encore toi qui conçoit, qui construit les plateformes

  • Speaker #1

    Alors, conçoit, oui. Bon, maintenant, c'est plus que des ajustements de conception. Et l'idée de base, comme je le disais, c'est de le vendre en kit. Donc, sur les plus de 100 que j'ai vendus en un an et demi, il y en a 90, ce sont des kits. Donc, les pièces arrivent chez vous comme un Lego technique avec plusieurs sachets, avec des inventaires et puis avec un manuel. Et vous les montez. Donc, en termes de travail, de mon côté, côté MotionXP, c'est assez light. Il y a de la logistique, de l'organisation. Mais il y a très peu de montage. Par contre, j'ai de plus en plus de professionnels qui sont intéressés par cette solution un peu révolutionnaire. Et là, pour le coup, c'est une autre option que je propose. Donc, il y a deux autres options. Soit c'est pré-assemblé. Donc, on va dire qu'il y a la partie la plus difficile, entre guillemets, du vérin qui est déjà faite pour eux. Et après, il y a la version complète clé en main où là, je fais tout et je vais l'installer chez eux. Et donc là, effectivement, c'est du temps de travail ici. dans mes ateliers pour le monter pour les clients.

  • Speaker #0

    Donc, tu as vraiment des services complémentaires, des choses qui peuvent se rajouter autour. D'ailleurs, on le voit encore dans la vidéo, dans le passage d'Éric Larchevêque, tous les « bonus » , donc le souffle qu'il reçoit pour simuler le vent, tous ces éléments-là, tu les as imaginés dès le début ou c'est venu après ?

  • Speaker #1

    Alors, oui, notamment. Alors, on voit un peu moins dans la vidéo, mais le tensionneur de harnais, donc en fait, c'est le fait que le harnais, auquel il est attaché, il soit dynamique, c'est-à-dire quand vous freinez, vous accélérez, vous tournez, etc., il réagit en temps réel, comme la plateforme, pour rajouter encore de l'immersion. Donc ça, dès le début, c'était intégré. Et après, il y a des choses qui sont arrivées un peu plus tard, il y a le simulateur de vent, notamment en montagne russe ou en voiture. Par exemple, là, j'ai fait tester des gens ce matin et cet après-midi avec des voitures vintage, donc il n'y a pas de coq. complete complet, il y a juste un petit pare-brise. Et donc là, le simulateur devant, il permet aussi de ressentir le vent sur le visage. Le but, encore une fois, c'est de tromper le plus possible le cerveau pour que la personne soit complètement immergée dans son expérience. Il y a les LED aussi, pardon, je n'ai pas parlé, mais on le voit sur la vidéo, j'ai mis des LED en bas. Alors, c'est plus galgette, mais ça fait joli. Ça, c'est pareil, ça arrive un petit peu après puisque ce n'est pas indispensable. Je voulais juste revenir sur la cinétose, puisque effectivement... En fait, le tournage, pour info, il dure deux heures. On en reparlera peut-être après, mais le tournage dure deux heures et ils n'en gardent qu'un quart d'heure. Et donc, le jour du tournage, il y a un autre investisseur qui a testé, qui a fait du rallye et lui, pour le coup, n'a pas du tout été malade, alors que l'expérience était encore plus dynamique. Donc, ça dépend vraiment des personnes. Et après, sur ma plateforme, il y a environ 1200 personnes qui ont testé entre les différents meetings que j'ai pu faire, les journées portes ouvertes, et qui ont testé notamment en faisant de la lion de chasse, donc catapulte. Top gun, catapultage du porte-avions, tomo, looping, vrille. Et sur les 1200 personnes, j'ai dû avoir un ou deux malades. Alors que sans la plateforme, je pense que j'aurais eu au moins 1000 malades. Donc ça aide très grandement à diminuer cette cinétose. Et ça va ouvrir notamment tout le champ des possibles en formation. Parce qu'aujourd'hui, en termes d'amusement, on l'a vu, mais en termes de formation, il y a un frein à l'AVR, c'est ce mal des transports. Et donc le fait d'avoir une plateforme qui permet de diminuer grandement, ça va pouvoir permettre de faire de la formation avec des voitures et des avions, etc., des hélicoptères qui bougent, alors que sans la plateforme, c'est quand même très compliqué.

  • Speaker #0

    Alors je précise formation, formation de pilote, formation de chauffeur, etc. Je ne m'en servirai pas forcément dans mes formations prise de parole. C'est juste ça.

  • Speaker #1

    Formation dans les aéroclubs, formation les verres de vol, etc. Voilà, exactement. Un autre exemple concret, je regardais Egal M6 dimanche dernier et il y avait tout un passage sur le traitement des phobies et phobie et vertige. Et donc, ma plateforme, elle peut aussi servir à des médecins et des kinés, par exemple, ou des médecins ou de l'autre corps de médecine pour faire de la rééducation d'oreilles internes en réalité virtuelle. Ça serait complètement adapté à faire ce genre de...

  • Speaker #0

    de scénario là ouais ouais clairement il y a des utilisations multiples je pense qu'il y en aura d'autres encore qu'on imaginera plus tard parce que moi pour l'avoir vu en action alors malheureusement j'ai pas eu le temps de le tester ce jour là parce qu'on est forcément ce qui est normal après c'est un peu par la production il y a un fort enchaînement qui s'organise beaucoup et qui est millimétré oui le timing était ouais on en reparlera après mais effectivement on était sur un timing serré je l'ai pas pu utiliser mais je l'ai vu faire et c'est vrai que je pense qu'il y a plein de choses qu'on pourrait faire pour aller encore plus loin de courir au fur et à mesure et alors Justement, on va revenir maintenant sur l'émission en elle-même, qui peut être mon associé. D'abord, comment est-ce que toi, tu as connu l'émission ? Est-ce que tu avais regardé les précédentes saisons ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Je n'ai même pas la télé chez moi. Donc, je connaissais l'émission de nom, bien sûr, mais je n'avais jamais vu un épisode. Et il y a deux collègues de bureau qui, elles, sont vraiment à fond. Elles regardent toutes les émissions, tous les épisodes depuis que ça existe. Et qui m'ont dit, il faut vraiment que tu passes. que tu passes à la télé. Et voilà, c'est comme ça que ça a commencé.

  • Speaker #0

    Donc c'est toi qui as candidaté, c'est bien ça ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Le processus, en fait, on candidate sur une plateforme en ligne. On envoie un descriptif de notre solution, etc. On a un numéro. Moi, je crois que je suis le 36 000ème et des brouettes. Je crois qu'il y a à peu près 60 000 candidats par an. J'ai un numéro qui m'a été attribué lors en juin, quand j'ai fait ma demande. Et après, il y a tout un processus avec... avec une journaliste qui m'a rappelé l'après-midi même, qui était vraiment, je la remercie, c'était une superbe connaissance, mais qui est au taquet fois mille sur mon projet. Et voilà, après, il y a tout un processus. Il faut d'abord convaincre la journaliste, qui était presque plus convaincue que moi. Et après, elle, elle doit convaincre la production. Et puis après, ça se fait de fil en aiguille, on est encadré, etc. Mais ça, on en reparlera sûrement après. Mais voilà, ça a commencé comme ça. Je ne m'attendais pas du tout même à être accepté. Donc, ne finissez pas. Si vous avez une idée, allez-y. Au pire, le nom, vous l'avez déjà. Vous pouvez avoir que le oui.

  • Speaker #0

    Alors donc là, tu as été sélectionné. Tu sais que tu vas passer. C'est quoi ensuite ? D'abord, quels échanges tu vas avoir avec la production ? Qu'est-ce qu'ils vont te dire, te conseiller éventuellement ? Entre le moment où ils te disent oui, tu vas passer, et le moment où tu viens pour enregistrer.

  • Speaker #1

    Alors moi, très clairement, je n'ai pas d'échange direct avec la production. J'ai... un contact qui est une journaliste qui travaille pour la production. Dorothée, si tu m'entends, merci à toi, vraiment super. Et après, la production nous met à dispo, c'est pas vraiment nous mettre à disposition, mais il y a tout un processus où on a accès à un coach pitch, qui nous aide à préparer notre pitch, puisque vous avez vu, dans l'émission cette année, il y a une partie pitch du menu 30 qui est très encadrée. Donc cette partie-là, elle est bien encadrée. Et il y a un coach business aussi, puisqu'il faut quand même valider la proposition qu'on fait, si c'est en accord avec ce que vaut notre société, etc. Donc il y a un coach business. Donc là, pour moi, c'était Aram et Diane que je remercie aussi, parce qu'ils m'ont vraiment bien aidé. Mais ça, en gros, c'est deux fois une heure chacun. Donc ça fait quatre heures de coaching. Et après, il y a toute la partie entre le pitch et la fin du tournage. Donc ça dure deux heures, on va dire. Et là, on est complètement en roue libre. Et donc là, moi, j'ai cherché après. Alors, je ne suis pas un psychopathe de la préparation, vraiment pas du tout. Je suis plutôt au feeling. Mais par contre, j'ai regardé un peu sur Internet et je suis tombé sur, en revue de faire la pub, même si tu ne me l'as pas demandé, mais je suis tombé sur tes analyses sur YouTube, notamment. Je suis tombé sur le fait que tu es accompagné des candidats. Et donc, voilà, je t'ai contacté. Puis ça, c'est, tu m'appelles, déjà, ça s'est super bien passé le premier contact. Et puis après, du coup, on s'est dit que tu allais me... m'aider à préparer la partie qui est entre la fin du pitch et puis même au début du pitch. Et puis la fin de l'émission. Donc les une heure et demie ou deux heures que passe chaque entrepreneur devant les jurés. Et donc ça, c'est plutôt toi qui m'as aidé à préparer. Donc ouais, c'était trois fois une heure, je crois.

  • Speaker #0

    On avait bossé trois fois une heure ensemble, exactement.

  • Speaker #1

    Et donc voilà, et pour moi, ça a été très instructif. Encore une fois, tu m'as appris plein de trucs. Et le passage s'est plutôt bien passé, je pense. Et en partie aussi grâce à toi, merci. Et voilà, donc moi, je me suis préparé. En gros, j'ai fait ces coachings-là qui m'ont été proposés, plus le tien. Et c'est à peu près tout ce que j'ai fait pour le passage.

  • Speaker #0

    alors Pour préciser, c'est vrai que, en gros, jusqu'à maintenant, jusqu'à cette saison, il y avait uniquement les coachs business. Donc, ils sont Aram et Raphaël. Toi, tu as bossé avec Aram, d'autres sont avec Raphaël. Tous les deux, super sympa, d'ailleurs. J'ai reçu Aram dans le podcast. On a essayé de faire un truc avec Raphaël, mais on n'a pas réussi à se coordonner sur le calendrier. Mais on y arrivera prochainement, j'en suis sûr. Et Diane, effectivement, avec qui j'ai échangé plusieurs fois aussi, mais qui elle est arrivée uniquement pour cette saison. Il n'y avait pas de coach sur le... pitch à proprement parler avant. Oui,

  • Speaker #1

    parce qu'il n'y avait pas le pitch imposé avant, si j'ai bien compris.

  • Speaker #0

    Alors si, il y avait un pitch, mais il n'y avait pas de limite de temps.

  • Speaker #1

    D'accord, ok.

  • Speaker #0

    Donc ils ont voulu rendre ça sans doute un peu plus showbiz, on va dire, créer une contrainte supplémentaire. Je pense que c'est aussi pour ça qu'ils ont fait appel à Diane, qui a accompagné l'ensemble des projets. Mais comme tu dis, c'est vrai qu'en deux heures, c'est compliqué de tout voir. Donc elle fait un super boulot. C'est vrai que certains, en tout cas, vont avoir besoin de se faire accompagner. d'autres pairs qui font aussi du coaching avec d'autres candidats. Mais moi, c'est vrai que j'ai bien aimé travailler avec toi parce que je trouvais ça super clair, ta vision. Tu avais totalement raison. Tu m'as contacté vraiment avec cet enjeu de la partie question-réponse. Et je pense que c'est clairement une des parties les plus négligées. Alors qu'en réalité, c'est une des parties les plus importantes. Et c'est comme tout, ça se prépare. Et c'est là où tu avais vraiment raison de penser à ça, c'est que tu as travaillé ton pitch avec les coachs de la production. Nous, on l'a abordé un peu, mais ce n'était pas l'essentiel de notre travail. On s'est concentré surtout sur cette partie questions-réponses. Et d'ailleurs, Jean-Pierre Nadir m'a complimenté sans le savoir, puisqu'on l'entend à la fin, qui dit que tu as très bien répondu aux questions. Je lui ai envoyé un message pour le remercier quand j'ai vu ça.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, ce qu'on ne voit vraiment pas, et d'ailleurs, à titre personnel, je trouve que M6 devrait le préciser, parce qu'en fait, quand on discute avec des gens, alors là, depuis une semaine, j'ai eu pas mal d'interviews des journalistes, etc. Et en fait, les gens ne se rendent pas du tout compte que le tournage dure beaucoup, beaucoup plus longtemps que ce qui sort au montage, avec beaucoup d'échanges, d'interactions entre les investisseurs et les entrepreneurs. Et ça, en fait, quand on regarde l'émission avec un œil néophyte, on ne s'en rend pas compte. On a juste l'impression qu'ils ont coupé deux, trois morceaux, mais qu'il y a l'intégralité du passage. Alors que ce n'est pas le cas du tout. En tout cas, moi, ça a duré plus d'une heure et demie et il n'y a qu'un quart d'heure qui sort. Oui,

  • Speaker #0

    ça, alors moi, j'essaie de le préciser le plus souvent possible dans les analyses. C'est qu'il ne faut pas se dire que les investisseurs se positionnent en 15 minutes. Ça, c'est évident, parce que ce n'est pas possible.

  • Speaker #1

    Oui, mais tu vois, même quand tu parles à des journalistes, en fait, ils pensent que ça a duré un quart d'heure, 20 minutes, et puis c'est tout. Non, non, pas du tout. Et à 10 personnes, je trouve que M6 devrait le préciser pour, moi, juste dire que c'est une partie de ce qui a été dit le jour J.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai que ça serait intéressant, parce que penser que quelqu'un... prendre une décision sur autant de milliers d'euros en 15 minutes, c'est compliqué. Et puis surtout, parfois, ça explique aussi certaines réactions. Quand on voit certaines personnes qui potentiellement se mettent en colère, qui au contraire vont un peu exploser à cause du stress, ou être très émues pour une raison x ou y, en fait, il y a aussi un temps plus long qui permet à ces émotions de monter beaucoup plus lentement. Et forcément, quand c'est coupé, on a l'impression que ça arrive d'un coup, un peu de nulle part. C'est rarement le cas. c'est que ça a eu le temps de monter, l'émotion se crée au fur et à mesure c'est normal,

  • Speaker #1

    elle monte et elle finit par s'exprimer et l'autre point aussi c'est que c'est important de le préciser parce qu'il y en a comme on est à l'époque de la télé-réalité, tout est truqué etc, moi et tous les autres entrepreneurs on n'a aucun lien avec les investisseurs avant, on les voit que le jour J juste au moment où on rentre sur le plateau on a intéressant d'avoir des liens avec eux avant d'ailleurs

  • Speaker #0

    D'ailleurs, quand j'étais avec toi en coulisses, quand tu te préparais, j'ai appris que Jean-Pierre était là ce jour-là, ce qui était une surprise, je ne le savais pas du tout. Je lui ai envoyé un message pour dire que j'étais là, mais il m'a dit ne me parle pas de celui que tu as coaché parce que je veux le découvrir sur scène. Il a été très clair là-dessus et je pense que c'est important pour eux de le découvrir en même temps. Parce qu'ils veulent voir aussi la façon dont vous présentez les choses, qu'est-ce qui est important pour vous, qu'est-ce que vous allez prioriser. dans ce que vous présentez de l'activité de l'expert donc donc c'est vrai qu'ils ne connaissent vraiment rien avant sauf quand par hasard et c'est vraiment hasard c'était le cas dans l'émission là ils ont déjà vu l'entrepreneur ailleurs mais sans que la production soit au courant sans qu'ils investissent dans ou quoi que ce soit là il ya une entreprise que jean-pierre nadia avait déjà vu deux ans avant mais c'était un pur hasard normalement il découvre les projets sur le plateau et donc donc là toi le l'enregistrement se passe avec le résultat qu'on connaît donc julien julien jacob qui s'engage à investir avec toi donc depuis la diffusion il ya quelques mois qui se sont passés mais Malgré tout, toi, quand tu sors de l'enregistrement, quand tu sors vraiment de ton passage avec les investisseurs, comment tu te sens ? Est-ce que pour toi, c'est libération, ça y est, c'est fait ? Est-ce que tu as une envie de recommencer un truc de j'aurais pu mieux faire ? Comment est-ce que tu te sens en gros après cet enregistrement ?

  • Speaker #1

    Déjà, je pense que ça se voit à l'écran. Il y a beaucoup d'émotions. Pour Juliane, mais surtout pour moi. Ce qu'on ne voit pas à l'écran... Alors toi, tu étais derrière dans les coulisses, mais avant qu'il fasse la partie proposition, j'ai eu le droit, et j'en suis plus que fier, j'ai eu le droit à je pense à peu près 10 minutes de compliments de la part de tout le monde et aucune remarque. Et honnêtement, moi je suis vraiment quelqu'un de simple, je suis venu là, c'était un gros challenge pour moi, donc ça m'a vraiment profondément ému, on le voit, j'ai un peu les yeux qui pétillent. Ça a été coupé au montage, mais il y a eu cette partie-là avant qui pour moi m'a un peu chamboulé, on va dire. Après il y a le passage où chaque investisseur dit s'il se positionne ou pas. Et donc il y a Julien qui se positionne. C'était vraiment super. Je pensais qu'il allait me faire me serrer la main et me faire un câlin. C'était vraiment très intense. Donc voilà, après non, je n'avais pas envie d'y retourner. Je n'avais aucun regret sur ce que j'ai fait. Vraiment, je n'aurais pas pu rêver mieux, je pense. J'avais un gros stress que les simus ne marchent pas. Et notamment parce qu'entre le moment où j'ai quitté la salle et où je suis re-rentré dedans, il y a eu je pense une heure et demie. Et entre-temps, ils ont coupé le courant, ils ont redémarré. Enfin voilà, j'avais une grosse chance quand même que les simus ne marchent pas. Quand Eric ou Juliane montent sur les simus, ça s'est globalement bien passé.

  • Speaker #0

    Sachant en plus que là-dessus, je me souviens aussi qu'on avait eu des galères. Enfin, tu as vu, puisque moi, je ne sais pas les installer, mais on avait eu des galères à l'installation le matin même, parce que tu passais en premier.

  • Speaker #1

    La veille, en fait, on arrive avec les deux simus. Donc, on a fait 8 heures de route, on amène les deux simus, on les installe sur le plateau à 19 heures. Et là, il n'y a rien qui marche parce qu'en fait, M6 avait fait une installation électrique énorme. Dès qu'on allumait le simu, les plombs sautaient. Puis après, à l'instant, je me suis dit, tant pis, je me branche sur la prise de la quartière. Ce qui n'était pas dans l'installation électrique d'M6, c'était la prise du bâtiment où il y avait la machine à café branchée. Et là, les deux simus marchent comme si c'était à la maison. D'ailleurs, je n'ai jamais eu aucun problème de plomb qui saute. Donc là, je ne comprenais pas. Et donc, il me suivit sur la machine à café et ça a marché du premier coup. Et là, il y a plein de gens qui ont testé le soir même. D'autres candidats qui étaient venus préparer la production, les mains d'œuvre qui étaient là pour installer. Et voilà, il y a tout le monde qui s'est régalé. Donc là, ça a marché vraiment super. Et le lendemain matin, j'arrive sur le plateau et là, il y avait toute la prod d'M6 avec des caméras de partout, etc. Et maintenant, tout est en Wi-Fi. Tout, tout, tout est en Wi-Fi. Et donc, le Wi-Fi était complètement saturé le matin même. Et du coup, mon casque de réalité virtuelle, il marche aussi en Wi-Fi, donc il ne marchait plus. Et heureusement, donc ça, c'était à une heure de passer, quoi. On me disait, tiens, il faut que tu ailles te faire maquiller, etc. Moi, j'avais les SIMU qui ne marchaient pas. Et heureusement, j'avais préparé, donc j'avais dans deux mallettes, une solution en câble pour remplacer le Wi-Fi. Et donc, j'ai installé ça. Et donc, une demi-heure après, là, ça marchait. Donc, j'étais bien soulagé. Mais oui, j'avais ce stress-là que ça ne marche pas au moment donné, quoi.

  • Speaker #0

    C'est toujours le rite de la démonstration, c'est si ça marche pas. En l'occurrence, tout s'est bien passé, donc ça, c'était nickel. Et donc, à la fin, Julian Jacob s'engage à investir dans ta société. Je ne sais pas si tu peux me donner la réponse ou pas, mais est-ce que les choses se sont faites là-dessus ? Ou est-ce que c'est en discussion ? Ou est-ce que finalement, non ? Ou est-ce que ça en est ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est toujours en discussion, mais je vais être très clair, c'est de mon fait. Julian a été super prévenant. Il m'a appelé, il m'a envoyé des mails. Alors, pour faire très clair. Quand on passe à l'émission, on peut dire n'importe quoi. Je peux dire, ma société vaut 30 millions d'euros, etc. Enfin, on peut dire ce qu'on veut puisqu'ils ne nous connaissent pas. Et donc, une fois qu'on a fait ça, si un investisseur est intéressé, il y a ce qu'on appelle une duty jam, donc il y a un comptable qui est missionné par l'investisseur, qui fait un audit de notre société, nos comptes, etc. pour être sûr que ce qu'on a présenté soit vrai, etc.

  • Speaker #0

    Dans tout investissement, si vous levez des fonds, vous aurez l'état de l'éducation.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, il y a cette partie-là, déjà, qui vient de checker que comptablement et qu'administrativement, il n'y ait pas de soucis particuliers. là c'est le premier point Donc moi, ça c'est... Enfin, j'ai pas menti sur mes chiffres, donc il n'y a pas de difficulté, tout était conforme. Et après, donc j'ai échangé avec Juliane par mail et puis après par téléphone. Donc voilà, lui il est taqué pour y aller, c'est moi qui ai freiné pour plusieurs raisons. La première, en fait aujourd'hui j'ai un emploi salarié dans un grand groupe français, et donc j'ai une certaine stabilité de l'emploi, j'ai une famille, et je veux aussi que mon projet là reste une passion. Et donc il y a un moment où je me dis, si je pars ça à 100%, la passion va devenir une contrainte déjà, ça c'est un premier point. Et aussi, je vais prendre un exemple très très concret, on connaît le contexte géopolitique actuel, mondial. Si demain, malheureusement, Taïwan est envahi par une puissance étrangère, pour ne pas la nommer, on ne pourra plus avoir de puces électroniques. Donc comme pendant le Covid, renom ne pourra plus vendre de Duster, vous ne pourrez plus acheter de télé. Et moi, je ne pourrais plus vendre des simulateurs parce qu'en fait, les VRA sont contrôlés par des puces électroniques. Et donc, du jour au lendemain, mon marché qui marche très, très, très bien aujourd'hui, eh bien, il s'effondre. Et donc, il met en risque ma famille et ce que j'ai aujourd'hui. Et donc, ça, aujourd'hui, pour moi, je ne suis pas encore prêt à franchir le pas. Et donc, je le répète, je sais qu'il y a un psychodrame en ce moment avec un autre investisseur d'une saison précédente. Moi, ça s'est très bien passé. Tous et Julien ont été super. Il m'a contacté, il m'a rappelé la semaine dernière. Lui, il a envie à 200%, il est prêt à signer le chèque. Donc, c'est vraiment de mon fait que ce n'est pas arrêté, c'est en réflexion. Voilà,

  • Speaker #0

    c'est un peu pour ça que je te posais la question, parce qu'on peut le dire, de toute façon, c'est dans à peu près toute la presse du milieu et même pas celle du milieu. L'équipe, je crois, a quasiment fait un titre là-dessus. On reproche à Tony Parker de ne pas avoir respecté un engagement pris dans l'émission. Mais comme tu le dis très bien, en fait, on peut très bien... avoir une impression de ce qu'est la société et se rendre compte après, dans les chiffres, dans la réalité de la pratique, etc., que ça ne correspond pas forcément à la perception qu'on en avait. Ça ne veut pas dire que la personne a menti, ça ne veut pas dire non plus que l'investisseur s'est prononcé en mytho et en disant qu'il n'investirait pas, c'est simplement qu'entre ce qu'on présente, même en une heure ou deux, et ce qui est la réalité, il peut y avoir une différence de perception, et c'est normal. Donc parfois, de mémoire, je crois qu'il y a... In fine, à peu près un tiers des investissements qui se font réellement, parce qu'il y a un tiers des investisseurs qui se rendent compte que finalement, ils n'ont pas forcément envie d'aller dans cette boîte-là pour une raison X ou Y. Et c'est leur choix. Il faut se rappeler que c'est leur argent qu'ils investissent.

  • Speaker #1

    Oui, et puis ils ont complètement le droit, en fait. Quand on est à la télé au passage, ils signent aucun contrat. Donc, il n'y a pas de... Voilà, c'est une partie show business, on va dire, mais ce n'est pas la partie contractuelle qui est derrière.

  • Speaker #0

    Exactement. Et pareil pour les entrepreneurs. Ce n'est pas parce que vous dites oui pendant le tournage que vous êtes obligés d'accepter l'argent et de céder les parts. Bien entendu, il y a la liberté. Tant qu'il n'y a pas de signature, il n'y a pas de contrat, il n'y a pas d'obligation et c'est bien normal. Et ce n'est pas pour autant qu'on peut critiquer l'émission là-dessus parce qu'elle crée des opportunités. Pour moi, c'est ça qu'il faut retenir. Ce n'est pas qu'il y a deux tiers des investissements qui ne se font pas, c'est qu'il y a un tiers qui se font. et donc ne serait-ce que pour ça c'est déjà énorme un tiers des investissements qui se font.

  • Speaker #1

    Oui, puis même si l'investissement se fait pas, l'entreprise qui passe devant 2 ou 3 millions de téléspectateurs avec les interviews, etc., a priori, il va quand même avoir une visibilité qu'il n'aurait jamais pu avoir autrement, quoi.

  • Speaker #0

    Totalement.

  • Speaker #1

    Et encore une fois, les entrepreneurs qui passent, ils sont briefés sur tout ce qui va faire. Ils sont briefés sur le fait que ça puisse se faire, que ça puisse ne pas se faire, que quand on est devant la télé, après, il y a toute une partie business, on a été vraiment coachés là-dessus.

  • Speaker #0

    Donc voilà, je ne veux pas rentrer dans le débat, mais l'émission, il n'y a rien de contractuel dans l'émission. C'est une émission, c'est pas un avocat ou un notaire. Oui,

  • Speaker #1

    mais c'est exactement ça. On choisit, il y a une ouverture, il y a une opportunité qui est créée, ensuite elle se valide ou pas, mais c'est normal qu'il y ait des discussions.

  • Speaker #0

    En tout cas, très bien passé. Production, journalistes, tout le monde très bienveillant, les investisseurs très bienveillants. j'ai eu un super du début à la fin, donc moi, en tout cas, je n'ai rien à reprocher, et bien au contraire. Et donc, ceux qui ont la chance d'être sélectionnés, déjà ceux qui veulent postuler, et puis ceux qui ont la chance d'être sélectionnés, allez-y, à fond.

  • Speaker #1

    Écoute, je pense que tu m'amènes directement vers la bonne conclusion, puisque je suis entièrement d'accord avec toi, c'est une émission magnifique qui crée beaucoup de choses. Forcément, quand on fait, on est critiqué, les seuls qui ne sont jamais critiqués sont ceux qui ne font pas. Je trouve que cette émission a créé beaucoup de choses et comme tu le dis, c'est très bien géré. C'est géré avec beaucoup de bienveillance et beaucoup d'encouragement, d'organisation et c'est normal. C'est beaucoup de travail, cette émission. C'est une fourmilière, donc ça demande de l'organisation et parfois ça ne plaît pas, mais c'est comme ça. En tout cas, je te dis un très grand merci Hervé. Peut-être que tu veux rajouter quelque chose avant qu'on conclue ?

  • Speaker #0

    Non, merci à toi pour ton accompagnement, pour le fait de m'inviter sur le podcast et puis... Et puis j'espère que le passage, en tout cas, moi j'ai été le plus naturel possible pendant l'émission, j'espère que ça se voit. J'ai essayé aussi de défendre toutes les petites entreprises. On voit Kelly Massol, là, quand je lui dis que je ne veux pas être une licorne, ils ont fait un zoom sur sa tête, là. Je pense qu'il y a plein d'entrepreneurs comme moi qui font leur petit bout de chemin, qui veulent que ça grossisse tranquillement. Alors que sur les réseaux sociaux, au LinkedIn en premier, on met en avance ceux qui lèvent 100 millions d'euros, 200 millions d'euros, etc. Et j'ai essayé de défendre. ça a été monté, etc. Mais défendre toutes les gens qui sont comme ça, qui sont simples, qui veulent que ça grossisse, que ce soit familial ou à petite échelle. Et c'est ça que j'ai essayé de défendre. Donc, n'hésitez pas à y aller si c'est votre cas.

  • Speaker #1

    Un grand merci pour ce message. Un grand merci aussi pour tout ce que tu nous as partagé dans cet épisode. Et puis, on te retrouve dans Qui veut être mon associé, sur ton site internet, sur LinkedIn aussi d'ailleurs, sur MotionXP, et puis je mettrai tous les liens dans la description de cet épisode.

  • Speaker #0

    Ça marche, merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Encore un grand merci Hervé, à bientôt.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir suivi cet épisode jusqu'au bout. J'espère qu'il vous a plu et surtout qu'il vous sera utile. Si c'est le cas, pensez à lâcher la plus belle note sur votre plateforme d'écoute et à partager ce podcast autour de vous. Je compte sur vous, c'est super important pour moi. Et dans tous les cas, on se retrouve la semaine prochaine pour développer une nouvelle compétence oratoire. Allez, ciao !

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Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant de la réalité virtuelle ? 🎮



Dans cet épisode de La Bulle Rhétorique, j'ai le plaisir d'accueillir Hervé Heydon, fondateur et CEO de MotionXP. Hervé est un véritable pionnier dans le domaine des simulateurs en réalité virtuelle.


Voici ce que vous découvrirez :


  • Son parcours inspirant, de l'inventeur à la scène de "Qui veut être mon associé ? "

  • Les défis qu'il a surmontés pour créer sa plateforme de simulation.

  • Comment il a amélioré l'immersion des utilisateurs tout en réduisant la cinétose.

  • Les coulisses du tournage et ses préparatifs pour l'émission.

  • Sa relation avec les investisseurs, notamment Julian Jacob.

  • Les leçons clés sur la prise de parole et l'art oratoire dans le monde de l'entrepreneuriat.



    Hervé partage également des conseils précieux pour réussir un pitch percutant et convaincre lors de prises de parole en public. Il souligne l'importance de la préparation et de l'accompagnement dans ce type d'expérience.


    Ne manquez pas cette discussion enrichissante sur la communication, l'influence et la persuasion. Que vous soyez entrepreneur ou simplement curieux, cet épisode vous fournira des clés essentielles pour améliorer votre prise de parole et votre leadership.


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  • Speaker #1

    Eh bien, salut Jean-Corentin, ça va très bien, merci à toi.

  • Speaker #0

    Ça va très bien, merci beaucoup. Je suis ravi de t'accueillir, de te retrouver même, puisqu'on s'est bien entendu déjà vu il y a quelques temps maintenant, et puis on échange depuis quelques temps, puisque cette année, tu es le candidat que j'ai accompagné dans l'émission, avec qui j'ai eu le plaisir de travailler il y a quelques temps pour préparer ton enregistrement, enfin plutôt ton passage dans l'émission. Et justement, moi je t'ai donc rencontré il y a quelques mois, mais je ne connais pas forcément tout ton parcours avant. On a évoqué quelques états de ta vie, mais c'est toujours intéressant, je trouve, de repartir du début. Est-ce que tu peux nous raconter un peu, toi, ton parcours, à la fois d'inventeur et d'entrepreneur ? Parce que là, on est sur le spécial inventeur, donc c'est intéressant d'avoir ces deux aspects.

  • Speaker #1

    Le parcours, par rapport à l'invention, en tout cas, qui a été présenté le MAPEI 19. Moi, je voulais être pilote de chasse à l'origine. Puis malheureusement, je n'ai même pas pu essayer puisque j'avais des lunettes. des yeux avec une myopie assez forte et donc je me suis tourné vers le monde de la simulation la simulation aérienne notamment donc sur l'ordinateur mais simulation en mode vraiment très poussé voire en mode hardcore gainer et puis je suis geek aussi et j'ai toujours été passionné d'informatique et donc ça fait 25 ans que je fais ça et il y a 6 ans quand je suis passé en réalité virtuelle j'étais plutôt frustré parce que pour ceux qui ont déjà testé la réalité virtuelle c'est très inertif on a l'impression d'être dans son avion, dans sa voiture, dans son X-Wing, mais on ne ressent rien. Et ça, c'est très dommage parce qu'il y a un écart entre l'immersion des yeux et puis l'immersion du corps. Et ça, ça a un impact aussi assez important pour ceux qui ont déjà testé la VR, la réalité virtuelle, encore une fois, c'est qu'on est souvent très malade. On est malade puisqu'il y a un écart entre ce que voient nos yeux et ce que ressent notre oreille interne, notre corps, et on est malade, et ça s'appelle la cinétose. Et donc, il y a six ans, je me suis dit, je vais faire un simulateur. Enfin non, d'abord, je vais chercher un simulateur sur Internet. Et je n'ai rien trouvé. Je n'ai rien trouvé qui me convenait en termes de prix, en termes de performance. Et donc, comme je bricole un petit peu, j'ai construit mon propre simulateur. Alors, pour que ça parle aux gens, en fait, c'est une plateforme avec des vérins, comme des vérins de portail, mais en plus costaud. Et nous, on met nos fesses sur la plateforme du dessus, sur un siège. On met notre casque de réalité virtuelle. Et la plateforme bouge en temps réel en fonction de ce qui se passe dans le jeu vidéo ou dans l'application. Et du coup, ça règle cette histoire de décalage entre ce qu'on voit et ce qu'on ressent. Et ça marche plutôt pas mal.

  • Speaker #0

    Trop bien. Alors, je vais revenir sur le développement de ce produit-là. Mais avant ça, je fais un petit détour par ce qu'on a vu dans l'émission. Eric Larchevêque a testé ta plateforme et pour le coup, on l'a senti un peu malade. Est-ce que c'était parce que c'était... Un grand 8 ? Ou est-ce que c'était justement la cinétose ? C'est ça que tu disais que ça s'appelait ?

  • Speaker #1

    En fait, on ne peut pas savoir. Ce que Eric Archevec a dit, c'est qu'il est malade en grand 8. Il y a des gens qui sont malades en réalité virtuelle et la plateforme permet de retarder cette cinétose. Pour autant, si on est malade dans un vrai grand 8 ou dans une vraie voiture ou dans un avion de chasse, pour ceux qui sont montés, ou dans un avion normal, la plateforme n'empêche pas ça puisqu'au final, on a des sensations très proches de la réalité. Donc si on est malade à Europa Park,

  • Speaker #0

    on sera aussi malade dans le simulateur et donc pour revenir à cette plateforme t'as commencé à la développer parce que toi t'avais cette envie finalement d'accéder à ça, ce qui était pas du tout donné ce qui était on va dire assez inaccessible Ça a été quoi les étapes de la création entre le moment où tu as eu cette idée, où tu t'es dit, moi, je veux créer ma plateforme, et le moment où tu as vendu la première plateforme ?

  • Speaker #1

    Alors, ça s'est fait en assez longtemps, au final, puisque j'avais fait une plateforme que pour moi au début, il y a six ans. Et comme ça marchait très bien, il y a deux ans, donc quatre ans plus tard, je me suis dit, je vais faire exactement la même plateforme, mais commercialisable, c'est-à-dire commercialisable en kit, pardon. C'est-à-dire que les gens puissent l'acheter et la monter comme un Lego technique. Et le critère, c'était que mes enfants qui avaient 10 et 9 ans à l'époque soient capables de monter notamment les vérins dont je parlais tout à l'heure, de les monter eux-mêmes avec des manuels et une vidéo. Donc là, en gros, il y a eu une étape de prototypage de faisabilité. Est-ce que des gens qui bricolent très light, est-ce que ceux qui sont capables de monter un meuble IKEA et un Lego Technic sont capables de monter mon simulateur ? Donc là, il y a eu plusieurs essais, pas tant que ça, mais il y a eu 2-3 essais. Et après, j'ai lancé la vente en avril 2023. Donc, quatre mois après, quoi. Et voilà. Et donc, quand j'ai commencé, c'est ce que je dis dans l'émission, je pensais en vendre deux, trois par an sur le bon coin. D'ailleurs, il y a encore l'annonce sur le bon coin. D'accord. Et rien que le premier mois, j'en ai vendu dix. Alors, dix dans le monde, pas que en France. On va dire cinq en France et cinq ailleurs. Parce qu'encore une fois, il y a assez peu de choses sur le marché. Et il y a des ferrues d'aviation comme moi et puis de voitures. qui attendaient que ça et donc qui ont sauté dessus là. Et voilà, donc j'en ai vendu 10. Après, j'ai complètement arrêté pour être sûr que ce que je produis et ce que je propose plaisent aux gens et soient faisables, etc. Enfin, que c'était une sorte de preuve de fonctionnement, de POC, comme on dit, Proof of Concept. Ouais. Et ça a très bien marché. Donc après, j'ai lancé la commercialisation à plus grande échelle, on va dire.

  • Speaker #0

    Et pour précision, c'est encore toi qui conçoit, qui construit les plateformes

  • Speaker #1

    Alors, conçoit, oui. Bon, maintenant, c'est plus que des ajustements de conception. Et l'idée de base, comme je le disais, c'est de le vendre en kit. Donc, sur les plus de 100 que j'ai vendus en un an et demi, il y en a 90, ce sont des kits. Donc, les pièces arrivent chez vous comme un Lego technique avec plusieurs sachets, avec des inventaires et puis avec un manuel. Et vous les montez. Donc, en termes de travail, de mon côté, côté MotionXP, c'est assez light. Il y a de la logistique, de l'organisation. Mais il y a très peu de montage. Par contre, j'ai de plus en plus de professionnels qui sont intéressés par cette solution un peu révolutionnaire. Et là, pour le coup, c'est une autre option que je propose. Donc, il y a deux autres options. Soit c'est pré-assemblé. Donc, on va dire qu'il y a la partie la plus difficile, entre guillemets, du vérin qui est déjà faite pour eux. Et après, il y a la version complète clé en main où là, je fais tout et je vais l'installer chez eux. Et donc là, effectivement, c'est du temps de travail ici. dans mes ateliers pour le monter pour les clients.

  • Speaker #0

    Donc, tu as vraiment des services complémentaires, des choses qui peuvent se rajouter autour. D'ailleurs, on le voit encore dans la vidéo, dans le passage d'Éric Larchevêque, tous les « bonus » , donc le souffle qu'il reçoit pour simuler le vent, tous ces éléments-là, tu les as imaginés dès le début ou c'est venu après ?

  • Speaker #1

    Alors, oui, notamment. Alors, on voit un peu moins dans la vidéo, mais le tensionneur de harnais, donc en fait, c'est le fait que le harnais, auquel il est attaché, il soit dynamique, c'est-à-dire quand vous freinez, vous accélérez, vous tournez, etc., il réagit en temps réel, comme la plateforme, pour rajouter encore de l'immersion. Donc ça, dès le début, c'était intégré. Et après, il y a des choses qui sont arrivées un peu plus tard, il y a le simulateur de vent, notamment en montagne russe ou en voiture. Par exemple, là, j'ai fait tester des gens ce matin et cet après-midi avec des voitures vintage, donc il n'y a pas de coq. complete complet, il y a juste un petit pare-brise. Et donc là, le simulateur devant, il permet aussi de ressentir le vent sur le visage. Le but, encore une fois, c'est de tromper le plus possible le cerveau pour que la personne soit complètement immergée dans son expérience. Il y a les LED aussi, pardon, je n'ai pas parlé, mais on le voit sur la vidéo, j'ai mis des LED en bas. Alors, c'est plus galgette, mais ça fait joli. Ça, c'est pareil, ça arrive un petit peu après puisque ce n'est pas indispensable. Je voulais juste revenir sur la cinétose, puisque effectivement... En fait, le tournage, pour info, il dure deux heures. On en reparlera peut-être après, mais le tournage dure deux heures et ils n'en gardent qu'un quart d'heure. Et donc, le jour du tournage, il y a un autre investisseur qui a testé, qui a fait du rallye et lui, pour le coup, n'a pas du tout été malade, alors que l'expérience était encore plus dynamique. Donc, ça dépend vraiment des personnes. Et après, sur ma plateforme, il y a environ 1200 personnes qui ont testé entre les différents meetings que j'ai pu faire, les journées portes ouvertes, et qui ont testé notamment en faisant de la lion de chasse, donc catapulte. Top gun, catapultage du porte-avions, tomo, looping, vrille. Et sur les 1200 personnes, j'ai dû avoir un ou deux malades. Alors que sans la plateforme, je pense que j'aurais eu au moins 1000 malades. Donc ça aide très grandement à diminuer cette cinétose. Et ça va ouvrir notamment tout le champ des possibles en formation. Parce qu'aujourd'hui, en termes d'amusement, on l'a vu, mais en termes de formation, il y a un frein à l'AVR, c'est ce mal des transports. Et donc le fait d'avoir une plateforme qui permet de diminuer grandement, ça va pouvoir permettre de faire de la formation avec des voitures et des avions, etc., des hélicoptères qui bougent, alors que sans la plateforme, c'est quand même très compliqué.

  • Speaker #0

    Alors je précise formation, formation de pilote, formation de chauffeur, etc. Je ne m'en servirai pas forcément dans mes formations prise de parole. C'est juste ça.

  • Speaker #1

    Formation dans les aéroclubs, formation les verres de vol, etc. Voilà, exactement. Un autre exemple concret, je regardais Egal M6 dimanche dernier et il y avait tout un passage sur le traitement des phobies et phobie et vertige. Et donc, ma plateforme, elle peut aussi servir à des médecins et des kinés, par exemple, ou des médecins ou de l'autre corps de médecine pour faire de la rééducation d'oreilles internes en réalité virtuelle. Ça serait complètement adapté à faire ce genre de...

  • Speaker #0

    de scénario là ouais ouais clairement il y a des utilisations multiples je pense qu'il y en aura d'autres encore qu'on imaginera plus tard parce que moi pour l'avoir vu en action alors malheureusement j'ai pas eu le temps de le tester ce jour là parce qu'on est forcément ce qui est normal après c'est un peu par la production il y a un fort enchaînement qui s'organise beaucoup et qui est millimétré oui le timing était ouais on en reparlera après mais effectivement on était sur un timing serré je l'ai pas pu utiliser mais je l'ai vu faire et c'est vrai que je pense qu'il y a plein de choses qu'on pourrait faire pour aller encore plus loin de courir au fur et à mesure et alors Justement, on va revenir maintenant sur l'émission en elle-même, qui peut être mon associé. D'abord, comment est-ce que toi, tu as connu l'émission ? Est-ce que tu avais regardé les précédentes saisons ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Je n'ai même pas la télé chez moi. Donc, je connaissais l'émission de nom, bien sûr, mais je n'avais jamais vu un épisode. Et il y a deux collègues de bureau qui, elles, sont vraiment à fond. Elles regardent toutes les émissions, tous les épisodes depuis que ça existe. Et qui m'ont dit, il faut vraiment que tu passes. que tu passes à la télé. Et voilà, c'est comme ça que ça a commencé.

  • Speaker #0

    Donc c'est toi qui as candidaté, c'est bien ça ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Le processus, en fait, on candidate sur une plateforme en ligne. On envoie un descriptif de notre solution, etc. On a un numéro. Moi, je crois que je suis le 36 000ème et des brouettes. Je crois qu'il y a à peu près 60 000 candidats par an. J'ai un numéro qui m'a été attribué lors en juin, quand j'ai fait ma demande. Et après, il y a tout un processus avec... avec une journaliste qui m'a rappelé l'après-midi même, qui était vraiment, je la remercie, c'était une superbe connaissance, mais qui est au taquet fois mille sur mon projet. Et voilà, après, il y a tout un processus. Il faut d'abord convaincre la journaliste, qui était presque plus convaincue que moi. Et après, elle, elle doit convaincre la production. Et puis après, ça se fait de fil en aiguille, on est encadré, etc. Mais ça, on en reparlera sûrement après. Mais voilà, ça a commencé comme ça. Je ne m'attendais pas du tout même à être accepté. Donc, ne finissez pas. Si vous avez une idée, allez-y. Au pire, le nom, vous l'avez déjà. Vous pouvez avoir que le oui.

  • Speaker #0

    Alors donc là, tu as été sélectionné. Tu sais que tu vas passer. C'est quoi ensuite ? D'abord, quels échanges tu vas avoir avec la production ? Qu'est-ce qu'ils vont te dire, te conseiller éventuellement ? Entre le moment où ils te disent oui, tu vas passer, et le moment où tu viens pour enregistrer.

  • Speaker #1

    Alors moi, très clairement, je n'ai pas d'échange direct avec la production. J'ai... un contact qui est une journaliste qui travaille pour la production. Dorothée, si tu m'entends, merci à toi, vraiment super. Et après, la production nous met à dispo, c'est pas vraiment nous mettre à disposition, mais il y a tout un processus où on a accès à un coach pitch, qui nous aide à préparer notre pitch, puisque vous avez vu, dans l'émission cette année, il y a une partie pitch du menu 30 qui est très encadrée. Donc cette partie-là, elle est bien encadrée. Et il y a un coach business aussi, puisqu'il faut quand même valider la proposition qu'on fait, si c'est en accord avec ce que vaut notre société, etc. Donc il y a un coach business. Donc là, pour moi, c'était Aram et Diane que je remercie aussi, parce qu'ils m'ont vraiment bien aidé. Mais ça, en gros, c'est deux fois une heure chacun. Donc ça fait quatre heures de coaching. Et après, il y a toute la partie entre le pitch et la fin du tournage. Donc ça dure deux heures, on va dire. Et là, on est complètement en roue libre. Et donc là, moi, j'ai cherché après. Alors, je ne suis pas un psychopathe de la préparation, vraiment pas du tout. Je suis plutôt au feeling. Mais par contre, j'ai regardé un peu sur Internet et je suis tombé sur, en revue de faire la pub, même si tu ne me l'as pas demandé, mais je suis tombé sur tes analyses sur YouTube, notamment. Je suis tombé sur le fait que tu es accompagné des candidats. Et donc, voilà, je t'ai contacté. Puis ça, c'est, tu m'appelles, déjà, ça s'est super bien passé le premier contact. Et puis après, du coup, on s'est dit que tu allais me... m'aider à préparer la partie qui est entre la fin du pitch et puis même au début du pitch. Et puis la fin de l'émission. Donc les une heure et demie ou deux heures que passe chaque entrepreneur devant les jurés. Et donc ça, c'est plutôt toi qui m'as aidé à préparer. Donc ouais, c'était trois fois une heure, je crois.

  • Speaker #0

    On avait bossé trois fois une heure ensemble, exactement.

  • Speaker #1

    Et donc voilà, et pour moi, ça a été très instructif. Encore une fois, tu m'as appris plein de trucs. Et le passage s'est plutôt bien passé, je pense. Et en partie aussi grâce à toi, merci. Et voilà, donc moi, je me suis préparé. En gros, j'ai fait ces coachings-là qui m'ont été proposés, plus le tien. Et c'est à peu près tout ce que j'ai fait pour le passage.

  • Speaker #0

    alors Pour préciser, c'est vrai que, en gros, jusqu'à maintenant, jusqu'à cette saison, il y avait uniquement les coachs business. Donc, ils sont Aram et Raphaël. Toi, tu as bossé avec Aram, d'autres sont avec Raphaël. Tous les deux, super sympa, d'ailleurs. J'ai reçu Aram dans le podcast. On a essayé de faire un truc avec Raphaël, mais on n'a pas réussi à se coordonner sur le calendrier. Mais on y arrivera prochainement, j'en suis sûr. Et Diane, effectivement, avec qui j'ai échangé plusieurs fois aussi, mais qui elle est arrivée uniquement pour cette saison. Il n'y avait pas de coach sur le... pitch à proprement parler avant. Oui,

  • Speaker #1

    parce qu'il n'y avait pas le pitch imposé avant, si j'ai bien compris.

  • Speaker #0

    Alors si, il y avait un pitch, mais il n'y avait pas de limite de temps.

  • Speaker #1

    D'accord, ok.

  • Speaker #0

    Donc ils ont voulu rendre ça sans doute un peu plus showbiz, on va dire, créer une contrainte supplémentaire. Je pense que c'est aussi pour ça qu'ils ont fait appel à Diane, qui a accompagné l'ensemble des projets. Mais comme tu dis, c'est vrai qu'en deux heures, c'est compliqué de tout voir. Donc elle fait un super boulot. C'est vrai que certains, en tout cas, vont avoir besoin de se faire accompagner. d'autres pairs qui font aussi du coaching avec d'autres candidats. Mais moi, c'est vrai que j'ai bien aimé travailler avec toi parce que je trouvais ça super clair, ta vision. Tu avais totalement raison. Tu m'as contacté vraiment avec cet enjeu de la partie question-réponse. Et je pense que c'est clairement une des parties les plus négligées. Alors qu'en réalité, c'est une des parties les plus importantes. Et c'est comme tout, ça se prépare. Et c'est là où tu avais vraiment raison de penser à ça, c'est que tu as travaillé ton pitch avec les coachs de la production. Nous, on l'a abordé un peu, mais ce n'était pas l'essentiel de notre travail. On s'est concentré surtout sur cette partie questions-réponses. Et d'ailleurs, Jean-Pierre Nadir m'a complimenté sans le savoir, puisqu'on l'entend à la fin, qui dit que tu as très bien répondu aux questions. Je lui ai envoyé un message pour le remercier quand j'ai vu ça.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, ce qu'on ne voit vraiment pas, et d'ailleurs, à titre personnel, je trouve que M6 devrait le préciser, parce qu'en fait, quand on discute avec des gens, alors là, depuis une semaine, j'ai eu pas mal d'interviews des journalistes, etc. Et en fait, les gens ne se rendent pas du tout compte que le tournage dure beaucoup, beaucoup plus longtemps que ce qui sort au montage, avec beaucoup d'échanges, d'interactions entre les investisseurs et les entrepreneurs. Et ça, en fait, quand on regarde l'émission avec un œil néophyte, on ne s'en rend pas compte. On a juste l'impression qu'ils ont coupé deux, trois morceaux, mais qu'il y a l'intégralité du passage. Alors que ce n'est pas le cas du tout. En tout cas, moi, ça a duré plus d'une heure et demie et il n'y a qu'un quart d'heure qui sort. Oui,

  • Speaker #0

    ça, alors moi, j'essaie de le préciser le plus souvent possible dans les analyses. C'est qu'il ne faut pas se dire que les investisseurs se positionnent en 15 minutes. Ça, c'est évident, parce que ce n'est pas possible.

  • Speaker #1

    Oui, mais tu vois, même quand tu parles à des journalistes, en fait, ils pensent que ça a duré un quart d'heure, 20 minutes, et puis c'est tout. Non, non, pas du tout. Et à 10 personnes, je trouve que M6 devrait le préciser pour, moi, juste dire que c'est une partie de ce qui a été dit le jour J.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai que ça serait intéressant, parce que penser que quelqu'un... prendre une décision sur autant de milliers d'euros en 15 minutes, c'est compliqué. Et puis surtout, parfois, ça explique aussi certaines réactions. Quand on voit certaines personnes qui potentiellement se mettent en colère, qui au contraire vont un peu exploser à cause du stress, ou être très émues pour une raison x ou y, en fait, il y a aussi un temps plus long qui permet à ces émotions de monter beaucoup plus lentement. Et forcément, quand c'est coupé, on a l'impression que ça arrive d'un coup, un peu de nulle part. C'est rarement le cas. c'est que ça a eu le temps de monter, l'émotion se crée au fur et à mesure c'est normal,

  • Speaker #1

    elle monte et elle finit par s'exprimer et l'autre point aussi c'est que c'est important de le préciser parce qu'il y en a comme on est à l'époque de la télé-réalité, tout est truqué etc, moi et tous les autres entrepreneurs on n'a aucun lien avec les investisseurs avant, on les voit que le jour J juste au moment où on rentre sur le plateau on a intéressant d'avoir des liens avec eux avant d'ailleurs

  • Speaker #0

    D'ailleurs, quand j'étais avec toi en coulisses, quand tu te préparais, j'ai appris que Jean-Pierre était là ce jour-là, ce qui était une surprise, je ne le savais pas du tout. Je lui ai envoyé un message pour dire que j'étais là, mais il m'a dit ne me parle pas de celui que tu as coaché parce que je veux le découvrir sur scène. Il a été très clair là-dessus et je pense que c'est important pour eux de le découvrir en même temps. Parce qu'ils veulent voir aussi la façon dont vous présentez les choses, qu'est-ce qui est important pour vous, qu'est-ce que vous allez prioriser. dans ce que vous présentez de l'activité de l'expert donc donc c'est vrai qu'ils ne connaissent vraiment rien avant sauf quand par hasard et c'est vraiment hasard c'était le cas dans l'émission là ils ont déjà vu l'entrepreneur ailleurs mais sans que la production soit au courant sans qu'ils investissent dans ou quoi que ce soit là il ya une entreprise que jean-pierre nadia avait déjà vu deux ans avant mais c'était un pur hasard normalement il découvre les projets sur le plateau et donc donc là toi le l'enregistrement se passe avec le résultat qu'on connaît donc julien julien jacob qui s'engage à investir avec toi donc depuis la diffusion il ya quelques mois qui se sont passés mais Malgré tout, toi, quand tu sors de l'enregistrement, quand tu sors vraiment de ton passage avec les investisseurs, comment tu te sens ? Est-ce que pour toi, c'est libération, ça y est, c'est fait ? Est-ce que tu as une envie de recommencer un truc de j'aurais pu mieux faire ? Comment est-ce que tu te sens en gros après cet enregistrement ?

  • Speaker #1

    Déjà, je pense que ça se voit à l'écran. Il y a beaucoup d'émotions. Pour Juliane, mais surtout pour moi. Ce qu'on ne voit pas à l'écran... Alors toi, tu étais derrière dans les coulisses, mais avant qu'il fasse la partie proposition, j'ai eu le droit, et j'en suis plus que fier, j'ai eu le droit à je pense à peu près 10 minutes de compliments de la part de tout le monde et aucune remarque. Et honnêtement, moi je suis vraiment quelqu'un de simple, je suis venu là, c'était un gros challenge pour moi, donc ça m'a vraiment profondément ému, on le voit, j'ai un peu les yeux qui pétillent. Ça a été coupé au montage, mais il y a eu cette partie-là avant qui pour moi m'a un peu chamboulé, on va dire. Après il y a le passage où chaque investisseur dit s'il se positionne ou pas. Et donc il y a Julien qui se positionne. C'était vraiment super. Je pensais qu'il allait me faire me serrer la main et me faire un câlin. C'était vraiment très intense. Donc voilà, après non, je n'avais pas envie d'y retourner. Je n'avais aucun regret sur ce que j'ai fait. Vraiment, je n'aurais pas pu rêver mieux, je pense. J'avais un gros stress que les simus ne marchent pas. Et notamment parce qu'entre le moment où j'ai quitté la salle et où je suis re-rentré dedans, il y a eu je pense une heure et demie. Et entre-temps, ils ont coupé le courant, ils ont redémarré. Enfin voilà, j'avais une grosse chance quand même que les simus ne marchent pas. Quand Eric ou Juliane montent sur les simus, ça s'est globalement bien passé.

  • Speaker #0

    Sachant en plus que là-dessus, je me souviens aussi qu'on avait eu des galères. Enfin, tu as vu, puisque moi, je ne sais pas les installer, mais on avait eu des galères à l'installation le matin même, parce que tu passais en premier.

  • Speaker #1

    La veille, en fait, on arrive avec les deux simus. Donc, on a fait 8 heures de route, on amène les deux simus, on les installe sur le plateau à 19 heures. Et là, il n'y a rien qui marche parce qu'en fait, M6 avait fait une installation électrique énorme. Dès qu'on allumait le simu, les plombs sautaient. Puis après, à l'instant, je me suis dit, tant pis, je me branche sur la prise de la quartière. Ce qui n'était pas dans l'installation électrique d'M6, c'était la prise du bâtiment où il y avait la machine à café branchée. Et là, les deux simus marchent comme si c'était à la maison. D'ailleurs, je n'ai jamais eu aucun problème de plomb qui saute. Donc là, je ne comprenais pas. Et donc, il me suivit sur la machine à café et ça a marché du premier coup. Et là, il y a plein de gens qui ont testé le soir même. D'autres candidats qui étaient venus préparer la production, les mains d'œuvre qui étaient là pour installer. Et voilà, il y a tout le monde qui s'est régalé. Donc là, ça a marché vraiment super. Et le lendemain matin, j'arrive sur le plateau et là, il y avait toute la prod d'M6 avec des caméras de partout, etc. Et maintenant, tout est en Wi-Fi. Tout, tout, tout est en Wi-Fi. Et donc, le Wi-Fi était complètement saturé le matin même. Et du coup, mon casque de réalité virtuelle, il marche aussi en Wi-Fi, donc il ne marchait plus. Et heureusement, donc ça, c'était à une heure de passer, quoi. On me disait, tiens, il faut que tu ailles te faire maquiller, etc. Moi, j'avais les SIMU qui ne marchaient pas. Et heureusement, j'avais préparé, donc j'avais dans deux mallettes, une solution en câble pour remplacer le Wi-Fi. Et donc, j'ai installé ça. Et donc, une demi-heure après, là, ça marchait. Donc, j'étais bien soulagé. Mais oui, j'avais ce stress-là que ça ne marche pas au moment donné, quoi.

  • Speaker #0

    C'est toujours le rite de la démonstration, c'est si ça marche pas. En l'occurrence, tout s'est bien passé, donc ça, c'était nickel. Et donc, à la fin, Julian Jacob s'engage à investir dans ta société. Je ne sais pas si tu peux me donner la réponse ou pas, mais est-ce que les choses se sont faites là-dessus ? Ou est-ce que c'est en discussion ? Ou est-ce que finalement, non ? Ou est-ce que ça en est ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est toujours en discussion, mais je vais être très clair, c'est de mon fait. Julian a été super prévenant. Il m'a appelé, il m'a envoyé des mails. Alors, pour faire très clair. Quand on passe à l'émission, on peut dire n'importe quoi. Je peux dire, ma société vaut 30 millions d'euros, etc. Enfin, on peut dire ce qu'on veut puisqu'ils ne nous connaissent pas. Et donc, une fois qu'on a fait ça, si un investisseur est intéressé, il y a ce qu'on appelle une duty jam, donc il y a un comptable qui est missionné par l'investisseur, qui fait un audit de notre société, nos comptes, etc. pour être sûr que ce qu'on a présenté soit vrai, etc.

  • Speaker #0

    Dans tout investissement, si vous levez des fonds, vous aurez l'état de l'éducation.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, il y a cette partie-là, déjà, qui vient de checker que comptablement et qu'administrativement, il n'y ait pas de soucis particuliers. là c'est le premier point Donc moi, ça c'est... Enfin, j'ai pas menti sur mes chiffres, donc il n'y a pas de difficulté, tout était conforme. Et après, donc j'ai échangé avec Juliane par mail et puis après par téléphone. Donc voilà, lui il est taqué pour y aller, c'est moi qui ai freiné pour plusieurs raisons. La première, en fait aujourd'hui j'ai un emploi salarié dans un grand groupe français, et donc j'ai une certaine stabilité de l'emploi, j'ai une famille, et je veux aussi que mon projet là reste une passion. Et donc il y a un moment où je me dis, si je pars ça à 100%, la passion va devenir une contrainte déjà, ça c'est un premier point. Et aussi, je vais prendre un exemple très très concret, on connaît le contexte géopolitique actuel, mondial. Si demain, malheureusement, Taïwan est envahi par une puissance étrangère, pour ne pas la nommer, on ne pourra plus avoir de puces électroniques. Donc comme pendant le Covid, renom ne pourra plus vendre de Duster, vous ne pourrez plus acheter de télé. Et moi, je ne pourrais plus vendre des simulateurs parce qu'en fait, les VRA sont contrôlés par des puces électroniques. Et donc, du jour au lendemain, mon marché qui marche très, très, très bien aujourd'hui, eh bien, il s'effondre. Et donc, il met en risque ma famille et ce que j'ai aujourd'hui. Et donc, ça, aujourd'hui, pour moi, je ne suis pas encore prêt à franchir le pas. Et donc, je le répète, je sais qu'il y a un psychodrame en ce moment avec un autre investisseur d'une saison précédente. Moi, ça s'est très bien passé. Tous et Julien ont été super. Il m'a contacté, il m'a rappelé la semaine dernière. Lui, il a envie à 200%, il est prêt à signer le chèque. Donc, c'est vraiment de mon fait que ce n'est pas arrêté, c'est en réflexion. Voilà,

  • Speaker #0

    c'est un peu pour ça que je te posais la question, parce qu'on peut le dire, de toute façon, c'est dans à peu près toute la presse du milieu et même pas celle du milieu. L'équipe, je crois, a quasiment fait un titre là-dessus. On reproche à Tony Parker de ne pas avoir respecté un engagement pris dans l'émission. Mais comme tu le dis très bien, en fait, on peut très bien... avoir une impression de ce qu'est la société et se rendre compte après, dans les chiffres, dans la réalité de la pratique, etc., que ça ne correspond pas forcément à la perception qu'on en avait. Ça ne veut pas dire que la personne a menti, ça ne veut pas dire non plus que l'investisseur s'est prononcé en mytho et en disant qu'il n'investirait pas, c'est simplement qu'entre ce qu'on présente, même en une heure ou deux, et ce qui est la réalité, il peut y avoir une différence de perception, et c'est normal. Donc parfois, de mémoire, je crois qu'il y a... In fine, à peu près un tiers des investissements qui se font réellement, parce qu'il y a un tiers des investisseurs qui se rendent compte que finalement, ils n'ont pas forcément envie d'aller dans cette boîte-là pour une raison X ou Y. Et c'est leur choix. Il faut se rappeler que c'est leur argent qu'ils investissent.

  • Speaker #1

    Oui, et puis ils ont complètement le droit, en fait. Quand on est à la télé au passage, ils signent aucun contrat. Donc, il n'y a pas de... Voilà, c'est une partie show business, on va dire, mais ce n'est pas la partie contractuelle qui est derrière.

  • Speaker #0

    Exactement. Et pareil pour les entrepreneurs. Ce n'est pas parce que vous dites oui pendant le tournage que vous êtes obligés d'accepter l'argent et de céder les parts. Bien entendu, il y a la liberté. Tant qu'il n'y a pas de signature, il n'y a pas de contrat, il n'y a pas d'obligation et c'est bien normal. Et ce n'est pas pour autant qu'on peut critiquer l'émission là-dessus parce qu'elle crée des opportunités. Pour moi, c'est ça qu'il faut retenir. Ce n'est pas qu'il y a deux tiers des investissements qui ne se font pas, c'est qu'il y a un tiers qui se font. et donc ne serait-ce que pour ça c'est déjà énorme un tiers des investissements qui se font.

  • Speaker #1

    Oui, puis même si l'investissement se fait pas, l'entreprise qui passe devant 2 ou 3 millions de téléspectateurs avec les interviews, etc., a priori, il va quand même avoir une visibilité qu'il n'aurait jamais pu avoir autrement, quoi.

  • Speaker #0

    Totalement.

  • Speaker #1

    Et encore une fois, les entrepreneurs qui passent, ils sont briefés sur tout ce qui va faire. Ils sont briefés sur le fait que ça puisse se faire, que ça puisse ne pas se faire, que quand on est devant la télé, après, il y a toute une partie business, on a été vraiment coachés là-dessus.

  • Speaker #0

    Donc voilà, je ne veux pas rentrer dans le débat, mais l'émission, il n'y a rien de contractuel dans l'émission. C'est une émission, c'est pas un avocat ou un notaire. Oui,

  • Speaker #1

    mais c'est exactement ça. On choisit, il y a une ouverture, il y a une opportunité qui est créée, ensuite elle se valide ou pas, mais c'est normal qu'il y ait des discussions.

  • Speaker #0

    En tout cas, très bien passé. Production, journalistes, tout le monde très bienveillant, les investisseurs très bienveillants. j'ai eu un super du début à la fin, donc moi, en tout cas, je n'ai rien à reprocher, et bien au contraire. Et donc, ceux qui ont la chance d'être sélectionnés, déjà ceux qui veulent postuler, et puis ceux qui ont la chance d'être sélectionnés, allez-y, à fond.

  • Speaker #1

    Écoute, je pense que tu m'amènes directement vers la bonne conclusion, puisque je suis entièrement d'accord avec toi, c'est une émission magnifique qui crée beaucoup de choses. Forcément, quand on fait, on est critiqué, les seuls qui ne sont jamais critiqués sont ceux qui ne font pas. Je trouve que cette émission a créé beaucoup de choses et comme tu le dis, c'est très bien géré. C'est géré avec beaucoup de bienveillance et beaucoup d'encouragement, d'organisation et c'est normal. C'est beaucoup de travail, cette émission. C'est une fourmilière, donc ça demande de l'organisation et parfois ça ne plaît pas, mais c'est comme ça. En tout cas, je te dis un très grand merci Hervé. Peut-être que tu veux rajouter quelque chose avant qu'on conclue ?

  • Speaker #0

    Non, merci à toi pour ton accompagnement, pour le fait de m'inviter sur le podcast et puis... Et puis j'espère que le passage, en tout cas, moi j'ai été le plus naturel possible pendant l'émission, j'espère que ça se voit. J'ai essayé aussi de défendre toutes les petites entreprises. On voit Kelly Massol, là, quand je lui dis que je ne veux pas être une licorne, ils ont fait un zoom sur sa tête, là. Je pense qu'il y a plein d'entrepreneurs comme moi qui font leur petit bout de chemin, qui veulent que ça grossisse tranquillement. Alors que sur les réseaux sociaux, au LinkedIn en premier, on met en avance ceux qui lèvent 100 millions d'euros, 200 millions d'euros, etc. Et j'ai essayé de défendre. ça a été monté, etc. Mais défendre toutes les gens qui sont comme ça, qui sont simples, qui veulent que ça grossisse, que ce soit familial ou à petite échelle. Et c'est ça que j'ai essayé de défendre. Donc, n'hésitez pas à y aller si c'est votre cas.

  • Speaker #1

    Un grand merci pour ce message. Un grand merci aussi pour tout ce que tu nous as partagé dans cet épisode. Et puis, on te retrouve dans Qui veut être mon associé, sur ton site internet, sur LinkedIn aussi d'ailleurs, sur MotionXP, et puis je mettrai tous les liens dans la description de cet épisode.

  • Speaker #0

    Ça marche, merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Encore un grand merci Hervé, à bientôt.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir suivi cet épisode jusqu'au bout. J'espère qu'il vous a plu et surtout qu'il vous sera utile. Si c'est le cas, pensez à lâcher la plus belle note sur votre plateforme d'écoute et à partager ce podcast autour de vous. Je compte sur vous, c'est super important pour moi. Et dans tous les cas, on se retrouve la semaine prochaine pour développer une nouvelle compétence oratoire. Allez, ciao !

Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant de la réalité virtuelle ? 🎮



Dans cet épisode de La Bulle Rhétorique, j'ai le plaisir d'accueillir Hervé Heydon, fondateur et CEO de MotionXP. Hervé est un véritable pionnier dans le domaine des simulateurs en réalité virtuelle.


Voici ce que vous découvrirez :


  • Son parcours inspirant, de l'inventeur à la scène de "Qui veut être mon associé ? "

  • Les défis qu'il a surmontés pour créer sa plateforme de simulation.

  • Comment il a amélioré l'immersion des utilisateurs tout en réduisant la cinétose.

  • Les coulisses du tournage et ses préparatifs pour l'émission.

  • Sa relation avec les investisseurs, notamment Julian Jacob.

  • Les leçons clés sur la prise de parole et l'art oratoire dans le monde de l'entrepreneuriat.



    Hervé partage également des conseils précieux pour réussir un pitch percutant et convaincre lors de prises de parole en public. Il souligne l'importance de la préparation et de l'accompagnement dans ce type d'expérience.


    Ne manquez pas cette discussion enrichissante sur la communication, l'influence et la persuasion. Que vous soyez entrepreneur ou simplement curieux, cet épisode vous fournira des clés essentielles pour améliorer votre prise de parole et votre leadership.


    Rejoignez-nous pour une aventure passionnante où la rhétorique et l'éloquence se rencontrent dans le monde innovant de la réalité virtuelle !



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Transcription

  • Speaker #0

    Une prise de parole réussie, c'est le fruit d'une multitude de facteurs bien maîtrisés. C'est aussi la garantie d'un bond en avant vers l'atteinte de vos objectifs. Pour vous aider à obtenir ces résultats, j'ai rassemblé les meilleurs experts, les Avengers de la parole. Chaque semaine, ils nous partagent leurs méthodes, leurs techniques et leurs conseils dans leur zone d'excellence. Cette zone, c'est la bulle des cheveux. Il a réussi à faire pleurer Julian Jacob. Il est en train de démocratiser l'accès à des plateformes haut de gamme pour les gamers. Et il est l'un des passages emblématiques de cette cinquième saison de Qui veut être mon associé ? Je veux bien sûr vous parler aujourd'hui de Hervé Hédon, le fondateur et CEO de MotionXP. Dans cette discussion, on est revenu ensemble sur les fondements, sur les origines de sa société. Et puis bien entendu, on a abordé son passage dans l'émission. Comment il s'est préparé ? les passages qu'on ne voit pas à la télé, et bien sûr, tous les coulisses de l'émission, du tournage, mais aussi de l'après, qui veut être mon associé, avec notamment sa vision de l'entrepreneuriat. On a aussi parlé ensemble des polémiques qui commencent à naître autour de l'émission, et il nous partage son point de vue, en nous expliquant notamment l'état de sa relation avec Julian Jacob. Mais je ne vous en dis pas plus, c'est le moment d'accueillir notre invité. Salut Hervé, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Eh bien, salut Jean-Corentin, ça va très bien, merci à toi.

  • Speaker #0

    Ça va très bien, merci beaucoup. Je suis ravi de t'accueillir, de te retrouver même, puisqu'on s'est bien entendu déjà vu il y a quelques temps maintenant, et puis on échange depuis quelques temps, puisque cette année, tu es le candidat que j'ai accompagné dans l'émission, avec qui j'ai eu le plaisir de travailler il y a quelques temps pour préparer ton enregistrement, enfin plutôt ton passage dans l'émission. Et justement, moi je t'ai donc rencontré il y a quelques mois, mais je ne connais pas forcément tout ton parcours avant. On a évoqué quelques états de ta vie, mais c'est toujours intéressant, je trouve, de repartir du début. Est-ce que tu peux nous raconter un peu, toi, ton parcours, à la fois d'inventeur et d'entrepreneur ? Parce que là, on est sur le spécial inventeur, donc c'est intéressant d'avoir ces deux aspects.

  • Speaker #1

    Le parcours, par rapport à l'invention, en tout cas, qui a été présenté le MAPEI 19. Moi, je voulais être pilote de chasse à l'origine. Puis malheureusement, je n'ai même pas pu essayer puisque j'avais des lunettes. des yeux avec une myopie assez forte et donc je me suis tourné vers le monde de la simulation la simulation aérienne notamment donc sur l'ordinateur mais simulation en mode vraiment très poussé voire en mode hardcore gainer et puis je suis geek aussi et j'ai toujours été passionné d'informatique et donc ça fait 25 ans que je fais ça et il y a 6 ans quand je suis passé en réalité virtuelle j'étais plutôt frustré parce que pour ceux qui ont déjà testé la réalité virtuelle c'est très inertif on a l'impression d'être dans son avion, dans sa voiture, dans son X-Wing, mais on ne ressent rien. Et ça, c'est très dommage parce qu'il y a un écart entre l'immersion des yeux et puis l'immersion du corps. Et ça, ça a un impact aussi assez important pour ceux qui ont déjà testé la VR, la réalité virtuelle, encore une fois, c'est qu'on est souvent très malade. On est malade puisqu'il y a un écart entre ce que voient nos yeux et ce que ressent notre oreille interne, notre corps, et on est malade, et ça s'appelle la cinétose. Et donc, il y a six ans, je me suis dit, je vais faire un simulateur. Enfin non, d'abord, je vais chercher un simulateur sur Internet. Et je n'ai rien trouvé. Je n'ai rien trouvé qui me convenait en termes de prix, en termes de performance. Et donc, comme je bricole un petit peu, j'ai construit mon propre simulateur. Alors, pour que ça parle aux gens, en fait, c'est une plateforme avec des vérins, comme des vérins de portail, mais en plus costaud. Et nous, on met nos fesses sur la plateforme du dessus, sur un siège. On met notre casque de réalité virtuelle. Et la plateforme bouge en temps réel en fonction de ce qui se passe dans le jeu vidéo ou dans l'application. Et du coup, ça règle cette histoire de décalage entre ce qu'on voit et ce qu'on ressent. Et ça marche plutôt pas mal.

  • Speaker #0

    Trop bien. Alors, je vais revenir sur le développement de ce produit-là. Mais avant ça, je fais un petit détour par ce qu'on a vu dans l'émission. Eric Larchevêque a testé ta plateforme et pour le coup, on l'a senti un peu malade. Est-ce que c'était parce que c'était... Un grand 8 ? Ou est-ce que c'était justement la cinétose ? C'est ça que tu disais que ça s'appelait ?

  • Speaker #1

    En fait, on ne peut pas savoir. Ce que Eric Archevec a dit, c'est qu'il est malade en grand 8. Il y a des gens qui sont malades en réalité virtuelle et la plateforme permet de retarder cette cinétose. Pour autant, si on est malade dans un vrai grand 8 ou dans une vraie voiture ou dans un avion de chasse, pour ceux qui sont montés, ou dans un avion normal, la plateforme n'empêche pas ça puisqu'au final, on a des sensations très proches de la réalité. Donc si on est malade à Europa Park,

  • Speaker #0

    on sera aussi malade dans le simulateur et donc pour revenir à cette plateforme t'as commencé à la développer parce que toi t'avais cette envie finalement d'accéder à ça, ce qui était pas du tout donné ce qui était on va dire assez inaccessible Ça a été quoi les étapes de la création entre le moment où tu as eu cette idée, où tu t'es dit, moi, je veux créer ma plateforme, et le moment où tu as vendu la première plateforme ?

  • Speaker #1

    Alors, ça s'est fait en assez longtemps, au final, puisque j'avais fait une plateforme que pour moi au début, il y a six ans. Et comme ça marchait très bien, il y a deux ans, donc quatre ans plus tard, je me suis dit, je vais faire exactement la même plateforme, mais commercialisable, c'est-à-dire commercialisable en kit, pardon. C'est-à-dire que les gens puissent l'acheter et la monter comme un Lego technique. Et le critère, c'était que mes enfants qui avaient 10 et 9 ans à l'époque soient capables de monter notamment les vérins dont je parlais tout à l'heure, de les monter eux-mêmes avec des manuels et une vidéo. Donc là, en gros, il y a eu une étape de prototypage de faisabilité. Est-ce que des gens qui bricolent très light, est-ce que ceux qui sont capables de monter un meuble IKEA et un Lego Technic sont capables de monter mon simulateur ? Donc là, il y a eu plusieurs essais, pas tant que ça, mais il y a eu 2-3 essais. Et après, j'ai lancé la vente en avril 2023. Donc, quatre mois après, quoi. Et voilà. Et donc, quand j'ai commencé, c'est ce que je dis dans l'émission, je pensais en vendre deux, trois par an sur le bon coin. D'ailleurs, il y a encore l'annonce sur le bon coin. D'accord. Et rien que le premier mois, j'en ai vendu dix. Alors, dix dans le monde, pas que en France. On va dire cinq en France et cinq ailleurs. Parce qu'encore une fois, il y a assez peu de choses sur le marché. Et il y a des ferrues d'aviation comme moi et puis de voitures. qui attendaient que ça et donc qui ont sauté dessus là. Et voilà, donc j'en ai vendu 10. Après, j'ai complètement arrêté pour être sûr que ce que je produis et ce que je propose plaisent aux gens et soient faisables, etc. Enfin, que c'était une sorte de preuve de fonctionnement, de POC, comme on dit, Proof of Concept. Ouais. Et ça a très bien marché. Donc après, j'ai lancé la commercialisation à plus grande échelle, on va dire.

  • Speaker #0

    Et pour précision, c'est encore toi qui conçoit, qui construit les plateformes

  • Speaker #1

    Alors, conçoit, oui. Bon, maintenant, c'est plus que des ajustements de conception. Et l'idée de base, comme je le disais, c'est de le vendre en kit. Donc, sur les plus de 100 que j'ai vendus en un an et demi, il y en a 90, ce sont des kits. Donc, les pièces arrivent chez vous comme un Lego technique avec plusieurs sachets, avec des inventaires et puis avec un manuel. Et vous les montez. Donc, en termes de travail, de mon côté, côté MotionXP, c'est assez light. Il y a de la logistique, de l'organisation. Mais il y a très peu de montage. Par contre, j'ai de plus en plus de professionnels qui sont intéressés par cette solution un peu révolutionnaire. Et là, pour le coup, c'est une autre option que je propose. Donc, il y a deux autres options. Soit c'est pré-assemblé. Donc, on va dire qu'il y a la partie la plus difficile, entre guillemets, du vérin qui est déjà faite pour eux. Et après, il y a la version complète clé en main où là, je fais tout et je vais l'installer chez eux. Et donc là, effectivement, c'est du temps de travail ici. dans mes ateliers pour le monter pour les clients.

  • Speaker #0

    Donc, tu as vraiment des services complémentaires, des choses qui peuvent se rajouter autour. D'ailleurs, on le voit encore dans la vidéo, dans le passage d'Éric Larchevêque, tous les « bonus » , donc le souffle qu'il reçoit pour simuler le vent, tous ces éléments-là, tu les as imaginés dès le début ou c'est venu après ?

  • Speaker #1

    Alors, oui, notamment. Alors, on voit un peu moins dans la vidéo, mais le tensionneur de harnais, donc en fait, c'est le fait que le harnais, auquel il est attaché, il soit dynamique, c'est-à-dire quand vous freinez, vous accélérez, vous tournez, etc., il réagit en temps réel, comme la plateforme, pour rajouter encore de l'immersion. Donc ça, dès le début, c'était intégré. Et après, il y a des choses qui sont arrivées un peu plus tard, il y a le simulateur de vent, notamment en montagne russe ou en voiture. Par exemple, là, j'ai fait tester des gens ce matin et cet après-midi avec des voitures vintage, donc il n'y a pas de coq. complete complet, il y a juste un petit pare-brise. Et donc là, le simulateur devant, il permet aussi de ressentir le vent sur le visage. Le but, encore une fois, c'est de tromper le plus possible le cerveau pour que la personne soit complètement immergée dans son expérience. Il y a les LED aussi, pardon, je n'ai pas parlé, mais on le voit sur la vidéo, j'ai mis des LED en bas. Alors, c'est plus galgette, mais ça fait joli. Ça, c'est pareil, ça arrive un petit peu après puisque ce n'est pas indispensable. Je voulais juste revenir sur la cinétose, puisque effectivement... En fait, le tournage, pour info, il dure deux heures. On en reparlera peut-être après, mais le tournage dure deux heures et ils n'en gardent qu'un quart d'heure. Et donc, le jour du tournage, il y a un autre investisseur qui a testé, qui a fait du rallye et lui, pour le coup, n'a pas du tout été malade, alors que l'expérience était encore plus dynamique. Donc, ça dépend vraiment des personnes. Et après, sur ma plateforme, il y a environ 1200 personnes qui ont testé entre les différents meetings que j'ai pu faire, les journées portes ouvertes, et qui ont testé notamment en faisant de la lion de chasse, donc catapulte. Top gun, catapultage du porte-avions, tomo, looping, vrille. Et sur les 1200 personnes, j'ai dû avoir un ou deux malades. Alors que sans la plateforme, je pense que j'aurais eu au moins 1000 malades. Donc ça aide très grandement à diminuer cette cinétose. Et ça va ouvrir notamment tout le champ des possibles en formation. Parce qu'aujourd'hui, en termes d'amusement, on l'a vu, mais en termes de formation, il y a un frein à l'AVR, c'est ce mal des transports. Et donc le fait d'avoir une plateforme qui permet de diminuer grandement, ça va pouvoir permettre de faire de la formation avec des voitures et des avions, etc., des hélicoptères qui bougent, alors que sans la plateforme, c'est quand même très compliqué.

  • Speaker #0

    Alors je précise formation, formation de pilote, formation de chauffeur, etc. Je ne m'en servirai pas forcément dans mes formations prise de parole. C'est juste ça.

  • Speaker #1

    Formation dans les aéroclubs, formation les verres de vol, etc. Voilà, exactement. Un autre exemple concret, je regardais Egal M6 dimanche dernier et il y avait tout un passage sur le traitement des phobies et phobie et vertige. Et donc, ma plateforme, elle peut aussi servir à des médecins et des kinés, par exemple, ou des médecins ou de l'autre corps de médecine pour faire de la rééducation d'oreilles internes en réalité virtuelle. Ça serait complètement adapté à faire ce genre de...

  • Speaker #0

    de scénario là ouais ouais clairement il y a des utilisations multiples je pense qu'il y en aura d'autres encore qu'on imaginera plus tard parce que moi pour l'avoir vu en action alors malheureusement j'ai pas eu le temps de le tester ce jour là parce qu'on est forcément ce qui est normal après c'est un peu par la production il y a un fort enchaînement qui s'organise beaucoup et qui est millimétré oui le timing était ouais on en reparlera après mais effectivement on était sur un timing serré je l'ai pas pu utiliser mais je l'ai vu faire et c'est vrai que je pense qu'il y a plein de choses qu'on pourrait faire pour aller encore plus loin de courir au fur et à mesure et alors Justement, on va revenir maintenant sur l'émission en elle-même, qui peut être mon associé. D'abord, comment est-ce que toi, tu as connu l'émission ? Est-ce que tu avais regardé les précédentes saisons ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Je n'ai même pas la télé chez moi. Donc, je connaissais l'émission de nom, bien sûr, mais je n'avais jamais vu un épisode. Et il y a deux collègues de bureau qui, elles, sont vraiment à fond. Elles regardent toutes les émissions, tous les épisodes depuis que ça existe. Et qui m'ont dit, il faut vraiment que tu passes. que tu passes à la télé. Et voilà, c'est comme ça que ça a commencé.

  • Speaker #0

    Donc c'est toi qui as candidaté, c'est bien ça ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Le processus, en fait, on candidate sur une plateforme en ligne. On envoie un descriptif de notre solution, etc. On a un numéro. Moi, je crois que je suis le 36 000ème et des brouettes. Je crois qu'il y a à peu près 60 000 candidats par an. J'ai un numéro qui m'a été attribué lors en juin, quand j'ai fait ma demande. Et après, il y a tout un processus avec... avec une journaliste qui m'a rappelé l'après-midi même, qui était vraiment, je la remercie, c'était une superbe connaissance, mais qui est au taquet fois mille sur mon projet. Et voilà, après, il y a tout un processus. Il faut d'abord convaincre la journaliste, qui était presque plus convaincue que moi. Et après, elle, elle doit convaincre la production. Et puis après, ça se fait de fil en aiguille, on est encadré, etc. Mais ça, on en reparlera sûrement après. Mais voilà, ça a commencé comme ça. Je ne m'attendais pas du tout même à être accepté. Donc, ne finissez pas. Si vous avez une idée, allez-y. Au pire, le nom, vous l'avez déjà. Vous pouvez avoir que le oui.

  • Speaker #0

    Alors donc là, tu as été sélectionné. Tu sais que tu vas passer. C'est quoi ensuite ? D'abord, quels échanges tu vas avoir avec la production ? Qu'est-ce qu'ils vont te dire, te conseiller éventuellement ? Entre le moment où ils te disent oui, tu vas passer, et le moment où tu viens pour enregistrer.

  • Speaker #1

    Alors moi, très clairement, je n'ai pas d'échange direct avec la production. J'ai... un contact qui est une journaliste qui travaille pour la production. Dorothée, si tu m'entends, merci à toi, vraiment super. Et après, la production nous met à dispo, c'est pas vraiment nous mettre à disposition, mais il y a tout un processus où on a accès à un coach pitch, qui nous aide à préparer notre pitch, puisque vous avez vu, dans l'émission cette année, il y a une partie pitch du menu 30 qui est très encadrée. Donc cette partie-là, elle est bien encadrée. Et il y a un coach business aussi, puisqu'il faut quand même valider la proposition qu'on fait, si c'est en accord avec ce que vaut notre société, etc. Donc il y a un coach business. Donc là, pour moi, c'était Aram et Diane que je remercie aussi, parce qu'ils m'ont vraiment bien aidé. Mais ça, en gros, c'est deux fois une heure chacun. Donc ça fait quatre heures de coaching. Et après, il y a toute la partie entre le pitch et la fin du tournage. Donc ça dure deux heures, on va dire. Et là, on est complètement en roue libre. Et donc là, moi, j'ai cherché après. Alors, je ne suis pas un psychopathe de la préparation, vraiment pas du tout. Je suis plutôt au feeling. Mais par contre, j'ai regardé un peu sur Internet et je suis tombé sur, en revue de faire la pub, même si tu ne me l'as pas demandé, mais je suis tombé sur tes analyses sur YouTube, notamment. Je suis tombé sur le fait que tu es accompagné des candidats. Et donc, voilà, je t'ai contacté. Puis ça, c'est, tu m'appelles, déjà, ça s'est super bien passé le premier contact. Et puis après, du coup, on s'est dit que tu allais me... m'aider à préparer la partie qui est entre la fin du pitch et puis même au début du pitch. Et puis la fin de l'émission. Donc les une heure et demie ou deux heures que passe chaque entrepreneur devant les jurés. Et donc ça, c'est plutôt toi qui m'as aidé à préparer. Donc ouais, c'était trois fois une heure, je crois.

  • Speaker #0

    On avait bossé trois fois une heure ensemble, exactement.

  • Speaker #1

    Et donc voilà, et pour moi, ça a été très instructif. Encore une fois, tu m'as appris plein de trucs. Et le passage s'est plutôt bien passé, je pense. Et en partie aussi grâce à toi, merci. Et voilà, donc moi, je me suis préparé. En gros, j'ai fait ces coachings-là qui m'ont été proposés, plus le tien. Et c'est à peu près tout ce que j'ai fait pour le passage.

  • Speaker #0

    alors Pour préciser, c'est vrai que, en gros, jusqu'à maintenant, jusqu'à cette saison, il y avait uniquement les coachs business. Donc, ils sont Aram et Raphaël. Toi, tu as bossé avec Aram, d'autres sont avec Raphaël. Tous les deux, super sympa, d'ailleurs. J'ai reçu Aram dans le podcast. On a essayé de faire un truc avec Raphaël, mais on n'a pas réussi à se coordonner sur le calendrier. Mais on y arrivera prochainement, j'en suis sûr. Et Diane, effectivement, avec qui j'ai échangé plusieurs fois aussi, mais qui elle est arrivée uniquement pour cette saison. Il n'y avait pas de coach sur le... pitch à proprement parler avant. Oui,

  • Speaker #1

    parce qu'il n'y avait pas le pitch imposé avant, si j'ai bien compris.

  • Speaker #0

    Alors si, il y avait un pitch, mais il n'y avait pas de limite de temps.

  • Speaker #1

    D'accord, ok.

  • Speaker #0

    Donc ils ont voulu rendre ça sans doute un peu plus showbiz, on va dire, créer une contrainte supplémentaire. Je pense que c'est aussi pour ça qu'ils ont fait appel à Diane, qui a accompagné l'ensemble des projets. Mais comme tu dis, c'est vrai qu'en deux heures, c'est compliqué de tout voir. Donc elle fait un super boulot. C'est vrai que certains, en tout cas, vont avoir besoin de se faire accompagner. d'autres pairs qui font aussi du coaching avec d'autres candidats. Mais moi, c'est vrai que j'ai bien aimé travailler avec toi parce que je trouvais ça super clair, ta vision. Tu avais totalement raison. Tu m'as contacté vraiment avec cet enjeu de la partie question-réponse. Et je pense que c'est clairement une des parties les plus négligées. Alors qu'en réalité, c'est une des parties les plus importantes. Et c'est comme tout, ça se prépare. Et c'est là où tu avais vraiment raison de penser à ça, c'est que tu as travaillé ton pitch avec les coachs de la production. Nous, on l'a abordé un peu, mais ce n'était pas l'essentiel de notre travail. On s'est concentré surtout sur cette partie questions-réponses. Et d'ailleurs, Jean-Pierre Nadir m'a complimenté sans le savoir, puisqu'on l'entend à la fin, qui dit que tu as très bien répondu aux questions. Je lui ai envoyé un message pour le remercier quand j'ai vu ça.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, ce qu'on ne voit vraiment pas, et d'ailleurs, à titre personnel, je trouve que M6 devrait le préciser, parce qu'en fait, quand on discute avec des gens, alors là, depuis une semaine, j'ai eu pas mal d'interviews des journalistes, etc. Et en fait, les gens ne se rendent pas du tout compte que le tournage dure beaucoup, beaucoup plus longtemps que ce qui sort au montage, avec beaucoup d'échanges, d'interactions entre les investisseurs et les entrepreneurs. Et ça, en fait, quand on regarde l'émission avec un œil néophyte, on ne s'en rend pas compte. On a juste l'impression qu'ils ont coupé deux, trois morceaux, mais qu'il y a l'intégralité du passage. Alors que ce n'est pas le cas du tout. En tout cas, moi, ça a duré plus d'une heure et demie et il n'y a qu'un quart d'heure qui sort. Oui,

  • Speaker #0

    ça, alors moi, j'essaie de le préciser le plus souvent possible dans les analyses. C'est qu'il ne faut pas se dire que les investisseurs se positionnent en 15 minutes. Ça, c'est évident, parce que ce n'est pas possible.

  • Speaker #1

    Oui, mais tu vois, même quand tu parles à des journalistes, en fait, ils pensent que ça a duré un quart d'heure, 20 minutes, et puis c'est tout. Non, non, pas du tout. Et à 10 personnes, je trouve que M6 devrait le préciser pour, moi, juste dire que c'est une partie de ce qui a été dit le jour J.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai que ça serait intéressant, parce que penser que quelqu'un... prendre une décision sur autant de milliers d'euros en 15 minutes, c'est compliqué. Et puis surtout, parfois, ça explique aussi certaines réactions. Quand on voit certaines personnes qui potentiellement se mettent en colère, qui au contraire vont un peu exploser à cause du stress, ou être très émues pour une raison x ou y, en fait, il y a aussi un temps plus long qui permet à ces émotions de monter beaucoup plus lentement. Et forcément, quand c'est coupé, on a l'impression que ça arrive d'un coup, un peu de nulle part. C'est rarement le cas. c'est que ça a eu le temps de monter, l'émotion se crée au fur et à mesure c'est normal,

  • Speaker #1

    elle monte et elle finit par s'exprimer et l'autre point aussi c'est que c'est important de le préciser parce qu'il y en a comme on est à l'époque de la télé-réalité, tout est truqué etc, moi et tous les autres entrepreneurs on n'a aucun lien avec les investisseurs avant, on les voit que le jour J juste au moment où on rentre sur le plateau on a intéressant d'avoir des liens avec eux avant d'ailleurs

  • Speaker #0

    D'ailleurs, quand j'étais avec toi en coulisses, quand tu te préparais, j'ai appris que Jean-Pierre était là ce jour-là, ce qui était une surprise, je ne le savais pas du tout. Je lui ai envoyé un message pour dire que j'étais là, mais il m'a dit ne me parle pas de celui que tu as coaché parce que je veux le découvrir sur scène. Il a été très clair là-dessus et je pense que c'est important pour eux de le découvrir en même temps. Parce qu'ils veulent voir aussi la façon dont vous présentez les choses, qu'est-ce qui est important pour vous, qu'est-ce que vous allez prioriser. dans ce que vous présentez de l'activité de l'expert donc donc c'est vrai qu'ils ne connaissent vraiment rien avant sauf quand par hasard et c'est vraiment hasard c'était le cas dans l'émission là ils ont déjà vu l'entrepreneur ailleurs mais sans que la production soit au courant sans qu'ils investissent dans ou quoi que ce soit là il ya une entreprise que jean-pierre nadia avait déjà vu deux ans avant mais c'était un pur hasard normalement il découvre les projets sur le plateau et donc donc là toi le l'enregistrement se passe avec le résultat qu'on connaît donc julien julien jacob qui s'engage à investir avec toi donc depuis la diffusion il ya quelques mois qui se sont passés mais Malgré tout, toi, quand tu sors de l'enregistrement, quand tu sors vraiment de ton passage avec les investisseurs, comment tu te sens ? Est-ce que pour toi, c'est libération, ça y est, c'est fait ? Est-ce que tu as une envie de recommencer un truc de j'aurais pu mieux faire ? Comment est-ce que tu te sens en gros après cet enregistrement ?

  • Speaker #1

    Déjà, je pense que ça se voit à l'écran. Il y a beaucoup d'émotions. Pour Juliane, mais surtout pour moi. Ce qu'on ne voit pas à l'écran... Alors toi, tu étais derrière dans les coulisses, mais avant qu'il fasse la partie proposition, j'ai eu le droit, et j'en suis plus que fier, j'ai eu le droit à je pense à peu près 10 minutes de compliments de la part de tout le monde et aucune remarque. Et honnêtement, moi je suis vraiment quelqu'un de simple, je suis venu là, c'était un gros challenge pour moi, donc ça m'a vraiment profondément ému, on le voit, j'ai un peu les yeux qui pétillent. Ça a été coupé au montage, mais il y a eu cette partie-là avant qui pour moi m'a un peu chamboulé, on va dire. Après il y a le passage où chaque investisseur dit s'il se positionne ou pas. Et donc il y a Julien qui se positionne. C'était vraiment super. Je pensais qu'il allait me faire me serrer la main et me faire un câlin. C'était vraiment très intense. Donc voilà, après non, je n'avais pas envie d'y retourner. Je n'avais aucun regret sur ce que j'ai fait. Vraiment, je n'aurais pas pu rêver mieux, je pense. J'avais un gros stress que les simus ne marchent pas. Et notamment parce qu'entre le moment où j'ai quitté la salle et où je suis re-rentré dedans, il y a eu je pense une heure et demie. Et entre-temps, ils ont coupé le courant, ils ont redémarré. Enfin voilà, j'avais une grosse chance quand même que les simus ne marchent pas. Quand Eric ou Juliane montent sur les simus, ça s'est globalement bien passé.

  • Speaker #0

    Sachant en plus que là-dessus, je me souviens aussi qu'on avait eu des galères. Enfin, tu as vu, puisque moi, je ne sais pas les installer, mais on avait eu des galères à l'installation le matin même, parce que tu passais en premier.

  • Speaker #1

    La veille, en fait, on arrive avec les deux simus. Donc, on a fait 8 heures de route, on amène les deux simus, on les installe sur le plateau à 19 heures. Et là, il n'y a rien qui marche parce qu'en fait, M6 avait fait une installation électrique énorme. Dès qu'on allumait le simu, les plombs sautaient. Puis après, à l'instant, je me suis dit, tant pis, je me branche sur la prise de la quartière. Ce qui n'était pas dans l'installation électrique d'M6, c'était la prise du bâtiment où il y avait la machine à café branchée. Et là, les deux simus marchent comme si c'était à la maison. D'ailleurs, je n'ai jamais eu aucun problème de plomb qui saute. Donc là, je ne comprenais pas. Et donc, il me suivit sur la machine à café et ça a marché du premier coup. Et là, il y a plein de gens qui ont testé le soir même. D'autres candidats qui étaient venus préparer la production, les mains d'œuvre qui étaient là pour installer. Et voilà, il y a tout le monde qui s'est régalé. Donc là, ça a marché vraiment super. Et le lendemain matin, j'arrive sur le plateau et là, il y avait toute la prod d'M6 avec des caméras de partout, etc. Et maintenant, tout est en Wi-Fi. Tout, tout, tout est en Wi-Fi. Et donc, le Wi-Fi était complètement saturé le matin même. Et du coup, mon casque de réalité virtuelle, il marche aussi en Wi-Fi, donc il ne marchait plus. Et heureusement, donc ça, c'était à une heure de passer, quoi. On me disait, tiens, il faut que tu ailles te faire maquiller, etc. Moi, j'avais les SIMU qui ne marchaient pas. Et heureusement, j'avais préparé, donc j'avais dans deux mallettes, une solution en câble pour remplacer le Wi-Fi. Et donc, j'ai installé ça. Et donc, une demi-heure après, là, ça marchait. Donc, j'étais bien soulagé. Mais oui, j'avais ce stress-là que ça ne marche pas au moment donné, quoi.

  • Speaker #0

    C'est toujours le rite de la démonstration, c'est si ça marche pas. En l'occurrence, tout s'est bien passé, donc ça, c'était nickel. Et donc, à la fin, Julian Jacob s'engage à investir dans ta société. Je ne sais pas si tu peux me donner la réponse ou pas, mais est-ce que les choses se sont faites là-dessus ? Ou est-ce que c'est en discussion ? Ou est-ce que finalement, non ? Ou est-ce que ça en est ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est toujours en discussion, mais je vais être très clair, c'est de mon fait. Julian a été super prévenant. Il m'a appelé, il m'a envoyé des mails. Alors, pour faire très clair. Quand on passe à l'émission, on peut dire n'importe quoi. Je peux dire, ma société vaut 30 millions d'euros, etc. Enfin, on peut dire ce qu'on veut puisqu'ils ne nous connaissent pas. Et donc, une fois qu'on a fait ça, si un investisseur est intéressé, il y a ce qu'on appelle une duty jam, donc il y a un comptable qui est missionné par l'investisseur, qui fait un audit de notre société, nos comptes, etc. pour être sûr que ce qu'on a présenté soit vrai, etc.

  • Speaker #0

    Dans tout investissement, si vous levez des fonds, vous aurez l'état de l'éducation.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, il y a cette partie-là, déjà, qui vient de checker que comptablement et qu'administrativement, il n'y ait pas de soucis particuliers. là c'est le premier point Donc moi, ça c'est... Enfin, j'ai pas menti sur mes chiffres, donc il n'y a pas de difficulté, tout était conforme. Et après, donc j'ai échangé avec Juliane par mail et puis après par téléphone. Donc voilà, lui il est taqué pour y aller, c'est moi qui ai freiné pour plusieurs raisons. La première, en fait aujourd'hui j'ai un emploi salarié dans un grand groupe français, et donc j'ai une certaine stabilité de l'emploi, j'ai une famille, et je veux aussi que mon projet là reste une passion. Et donc il y a un moment où je me dis, si je pars ça à 100%, la passion va devenir une contrainte déjà, ça c'est un premier point. Et aussi, je vais prendre un exemple très très concret, on connaît le contexte géopolitique actuel, mondial. Si demain, malheureusement, Taïwan est envahi par une puissance étrangère, pour ne pas la nommer, on ne pourra plus avoir de puces électroniques. Donc comme pendant le Covid, renom ne pourra plus vendre de Duster, vous ne pourrez plus acheter de télé. Et moi, je ne pourrais plus vendre des simulateurs parce qu'en fait, les VRA sont contrôlés par des puces électroniques. Et donc, du jour au lendemain, mon marché qui marche très, très, très bien aujourd'hui, eh bien, il s'effondre. Et donc, il met en risque ma famille et ce que j'ai aujourd'hui. Et donc, ça, aujourd'hui, pour moi, je ne suis pas encore prêt à franchir le pas. Et donc, je le répète, je sais qu'il y a un psychodrame en ce moment avec un autre investisseur d'une saison précédente. Moi, ça s'est très bien passé. Tous et Julien ont été super. Il m'a contacté, il m'a rappelé la semaine dernière. Lui, il a envie à 200%, il est prêt à signer le chèque. Donc, c'est vraiment de mon fait que ce n'est pas arrêté, c'est en réflexion. Voilà,

  • Speaker #0

    c'est un peu pour ça que je te posais la question, parce qu'on peut le dire, de toute façon, c'est dans à peu près toute la presse du milieu et même pas celle du milieu. L'équipe, je crois, a quasiment fait un titre là-dessus. On reproche à Tony Parker de ne pas avoir respecté un engagement pris dans l'émission. Mais comme tu le dis très bien, en fait, on peut très bien... avoir une impression de ce qu'est la société et se rendre compte après, dans les chiffres, dans la réalité de la pratique, etc., que ça ne correspond pas forcément à la perception qu'on en avait. Ça ne veut pas dire que la personne a menti, ça ne veut pas dire non plus que l'investisseur s'est prononcé en mytho et en disant qu'il n'investirait pas, c'est simplement qu'entre ce qu'on présente, même en une heure ou deux, et ce qui est la réalité, il peut y avoir une différence de perception, et c'est normal. Donc parfois, de mémoire, je crois qu'il y a... In fine, à peu près un tiers des investissements qui se font réellement, parce qu'il y a un tiers des investisseurs qui se rendent compte que finalement, ils n'ont pas forcément envie d'aller dans cette boîte-là pour une raison X ou Y. Et c'est leur choix. Il faut se rappeler que c'est leur argent qu'ils investissent.

  • Speaker #1

    Oui, et puis ils ont complètement le droit, en fait. Quand on est à la télé au passage, ils signent aucun contrat. Donc, il n'y a pas de... Voilà, c'est une partie show business, on va dire, mais ce n'est pas la partie contractuelle qui est derrière.

  • Speaker #0

    Exactement. Et pareil pour les entrepreneurs. Ce n'est pas parce que vous dites oui pendant le tournage que vous êtes obligés d'accepter l'argent et de céder les parts. Bien entendu, il y a la liberté. Tant qu'il n'y a pas de signature, il n'y a pas de contrat, il n'y a pas d'obligation et c'est bien normal. Et ce n'est pas pour autant qu'on peut critiquer l'émission là-dessus parce qu'elle crée des opportunités. Pour moi, c'est ça qu'il faut retenir. Ce n'est pas qu'il y a deux tiers des investissements qui ne se font pas, c'est qu'il y a un tiers qui se font. et donc ne serait-ce que pour ça c'est déjà énorme un tiers des investissements qui se font.

  • Speaker #1

    Oui, puis même si l'investissement se fait pas, l'entreprise qui passe devant 2 ou 3 millions de téléspectateurs avec les interviews, etc., a priori, il va quand même avoir une visibilité qu'il n'aurait jamais pu avoir autrement, quoi.

  • Speaker #0

    Totalement.

  • Speaker #1

    Et encore une fois, les entrepreneurs qui passent, ils sont briefés sur tout ce qui va faire. Ils sont briefés sur le fait que ça puisse se faire, que ça puisse ne pas se faire, que quand on est devant la télé, après, il y a toute une partie business, on a été vraiment coachés là-dessus.

  • Speaker #0

    Donc voilà, je ne veux pas rentrer dans le débat, mais l'émission, il n'y a rien de contractuel dans l'émission. C'est une émission, c'est pas un avocat ou un notaire. Oui,

  • Speaker #1

    mais c'est exactement ça. On choisit, il y a une ouverture, il y a une opportunité qui est créée, ensuite elle se valide ou pas, mais c'est normal qu'il y ait des discussions.

  • Speaker #0

    En tout cas, très bien passé. Production, journalistes, tout le monde très bienveillant, les investisseurs très bienveillants. j'ai eu un super du début à la fin, donc moi, en tout cas, je n'ai rien à reprocher, et bien au contraire. Et donc, ceux qui ont la chance d'être sélectionnés, déjà ceux qui veulent postuler, et puis ceux qui ont la chance d'être sélectionnés, allez-y, à fond.

  • Speaker #1

    Écoute, je pense que tu m'amènes directement vers la bonne conclusion, puisque je suis entièrement d'accord avec toi, c'est une émission magnifique qui crée beaucoup de choses. Forcément, quand on fait, on est critiqué, les seuls qui ne sont jamais critiqués sont ceux qui ne font pas. Je trouve que cette émission a créé beaucoup de choses et comme tu le dis, c'est très bien géré. C'est géré avec beaucoup de bienveillance et beaucoup d'encouragement, d'organisation et c'est normal. C'est beaucoup de travail, cette émission. C'est une fourmilière, donc ça demande de l'organisation et parfois ça ne plaît pas, mais c'est comme ça. En tout cas, je te dis un très grand merci Hervé. Peut-être que tu veux rajouter quelque chose avant qu'on conclue ?

  • Speaker #0

    Non, merci à toi pour ton accompagnement, pour le fait de m'inviter sur le podcast et puis... Et puis j'espère que le passage, en tout cas, moi j'ai été le plus naturel possible pendant l'émission, j'espère que ça se voit. J'ai essayé aussi de défendre toutes les petites entreprises. On voit Kelly Massol, là, quand je lui dis que je ne veux pas être une licorne, ils ont fait un zoom sur sa tête, là. Je pense qu'il y a plein d'entrepreneurs comme moi qui font leur petit bout de chemin, qui veulent que ça grossisse tranquillement. Alors que sur les réseaux sociaux, au LinkedIn en premier, on met en avance ceux qui lèvent 100 millions d'euros, 200 millions d'euros, etc. Et j'ai essayé de défendre. ça a été monté, etc. Mais défendre toutes les gens qui sont comme ça, qui sont simples, qui veulent que ça grossisse, que ce soit familial ou à petite échelle. Et c'est ça que j'ai essayé de défendre. Donc, n'hésitez pas à y aller si c'est votre cas.

  • Speaker #1

    Un grand merci pour ce message. Un grand merci aussi pour tout ce que tu nous as partagé dans cet épisode. Et puis, on te retrouve dans Qui veut être mon associé, sur ton site internet, sur LinkedIn aussi d'ailleurs, sur MotionXP, et puis je mettrai tous les liens dans la description de cet épisode.

  • Speaker #0

    Ça marche, merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Encore un grand merci Hervé, à bientôt.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir suivi cet épisode jusqu'au bout. J'espère qu'il vous a plu et surtout qu'il vous sera utile. Si c'est le cas, pensez à lâcher la plus belle note sur votre plateforme d'écoute et à partager ce podcast autour de vous. Je compte sur vous, c'est super important pour moi. Et dans tous les cas, on se retrouve la semaine prochaine pour développer une nouvelle compétence oratoire. Allez, ciao !

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