- Speaker #0
En fait, le seul vrai élément invariable sur lequel tu as envie de te gourer, c'est l'entrepreneur. Il y a du travail quand tu veux faire un bon.
- Speaker #1
On s'est vu à ce moment-là, première fois, et cinq mois après, j'ai demandé en mariage.
- Speaker #0
Mon garage d'Aix et mon garage de la Silicon Valley, en fait, ce n'est pas le même garage. Tu peux être absolutiste, mais il ne faut pas être excessif.
- Speaker #1
On joue à l'auto quand on investit des centaines de milliers d'euros.
- Speaker #0
Chacun d'entre nous, on est des proxys de Guévinem.
- Speaker #1
le temps que je passe dans ma boîte, j'ai l'impression que c'est du temps pour ma famille aussi.
- Speaker #0
Ouais, t'en as d'autres après, des questions ?
- Speaker #1
Salut à tous et bienvenue dans La Bulle Rhetorique, le podcast où on parle de la parole sous toutes ses formes. Aujourd'hui, je reçois un invité d'exception, Jean de la Roche-Brochard. Salut Jean, comment vas-tu ?
- Speaker #0
Hello, écoute, ça va super bien.
- Speaker #1
Je vais te présenter rapidement, il y a plein de choses à dire sur toi et puis on va... très rapidement enchaîner sur une première question. Jean, tu as été leveur de fonds chez Global Equities de 2011 à 2013.
- Speaker #0
Yes.
- Speaker #1
Tu as été partenaire chez The Family. Depuis 2015, tu gères Kima Ventures, c'est-à-dire les investissements de Xavier Niel, mais surtout le plus gros business angel mondial en termes de nombre d'investissements.
- Speaker #0
On a fait pas loin de 1500 deals, ouais. Donc c'est pas mal pour un seul individu.
- Speaker #1
C'est plutôt pas mal, ça fait une centaine de participations chaque année, c'est bien ça.
- Speaker #0
Et j'ai calculé 2024, 116 opérations pour être exact.
- Speaker #1
Magnifique, donc vous voyez c'est l'allié des startups. Tu as aussi écrit un livre, Human Machine, on va en reparler un petit peu plus tard. Tu es père, tu as une fille, c'est bien ça ? Deux garçons, une fille. 14, 12,
- Speaker #0
11.
- Speaker #1
Très bien. Tu cours l'Ironman. J'ai une question avec tout ça. C'est quand la dernière fois que tu as fait une connerie dans ta vie ?
- Speaker #0
Putain, c'est marrant parce qu'il y a un garçon qui m'a posé cette question il n'y a pas longtemps, me disant, c'est quoi les bêtises que tu as faites récemment ? Alors je pourrais dire que j'ai avalé mon chewing-gum, tu vois, ça c'est une bêtise. C'est la version facile. Mais moi des conneries en fait j'en fais tout le temps quoi. J'en fais tout le temps parce que d'abord si tu ne fais pas de conneries c'est peut-être que tu n'as pas pris assez de risques. Et si tu ne fais pas de conneries c'est peut-être que tu te prends un peu trop au sérieux et que ta vie manque un peu de relief quoi. Donc il faut en faire. Ce qui par contre là où il faut faire attention c'est qu'il y a des choses réversibles, des choses irréversibles dans la vie. et les choses irréversibles, elles peuvent avoir un impact très important et donc il faut faire très attention à ça. Donc voilà, les conneries, ce n'est pas un problème si elles sont réversibles et si elles ne sont pas trop graves. Et quand elles sont irréversibles, il faut être prêt à les encaisser.
- Speaker #1
Oui, je comprends tout à fait. En même temps, ça fait partie de la vie entrepreneuriale de savoir mettre le tapis.
- Speaker #0
Mais du coup, je n'ai pas répondu à ta question vraiment. C'est quoi la dernière grosse connerie que j'ai faite ? Donc, j'ai forcément fait des conneries en faisant certains deals que je n'aurais pas dû faire. Mais sinon, tu vois, moi vis-à-vis de quelqu'un d'autre.
- Speaker #1
récemment compliqué il y en a dont je peux pas parler en plus donc voilà bon alors si ça peut être j'ai dit en ma dernière connerie c'est que j'ai fait un week-end avec des copains un boulot sur mer on a pris un welsh et j'ai pris le format xxl j'aurais clairement pas dû pas mal peut-être ce genre de conneries tu vois ok
- Speaker #0
bon écoute non moi je m'arrête à m'en vouloir quand je prends des mes noms quand je fais un vol paris new york mais ça passe ok alors on a des sujets un peu plus Sérieux,
- Speaker #1
justement, on va... parler un peu d'entrepreneuriat dans la première partie de cet épisode. Est-ce que tu peux nous dire les critères les plus importants, ceux que tu vas le plus regarder dans un investissement avec Kima ?
- Speaker #0
Avec Kima, déjà, la prise de décision est très rapide. Elle va se faire entre 20 minutes et une heure, avec une à deux ou trois interactions avec un entrepreneur. Et en plus, on investit au stade d'amorçage qui est le stade le plus tôt. Donc, ça veut dire que les éléments d'appréciation que tu as sont très faibles. Et en fait, le seul vrai élément invariable sur lequel tu n'as pas envie de te gourer, C'est l'entrepreneur. Donc nous, le premier truc qu'on regarde, c'est l'entrepreneur, son énergie, sa clairvoyance, son optimisme, sa justesse, sa courbe d'apprentissage. On essaye avec plein de questions de se dresser un portrait, sachant que comme tout, l'entrepreneur est un élément imparfait. dans un monde chaotique pour à la fin et c'est donner un retour qui ressemble plus ou moins à quelque chose donc c'est un immense bordel donc vraiment ce qu'on regarde c'est les gens et après on regarde le marché parce qu'on a quand même envie d'investir dans des individus qui s'attaquent à des marchés où un il ya une espèce de ce qu'on appelle founder market fit donc un feat entre les deux et ensuite on veut que ça nous excite un petit peu tu vois c'est comme si tu m'emmènes dans un resto je rencontre le chef je trouve incroyable Il me dit aujourd'hui, je vais te faire une choucroute gastro, alors qu'en fait, j'avais envie d'une milanaises. Tu vois, bon, finalement, peut-être que même si tu es un super chef, je vais peut-être aller dans l'établissement d'à côté. Oui.
- Speaker #1
C'est ça, c'est vraiment un mix entre un projet qui se tient, un marché ou une innovation, quelque chose qui va t'exciter un peu et cette personnalité.
- Speaker #0
Les individus, c'est trois quarts du deal.
- Speaker #1
Et justement, tu as vu passer, comme on soulignait avant, des milliers de projets finalement. Est-ce que tu arrives encore à être surpris par des innovations, par des personnalités ?
- Speaker #0
Moi, je m'émerveille de tout, tu vois. Je vais m'émerveiller d'une fleur, d'un ciel. n'importe tu vois de la dieu unième plat de pâte que j'ai mangé dans la semaine où je ne sais quoi donc et en fait un entrepreneur ils ont toujours des choses à te raconter qui peuvent être fascinantes en fait le truc qui compte c'est que soit tu laisses les gens te raconter une histoire et c'est possible mais tu les mets en une situation qui est un peu indélicate parce que tu leur demande de faire un exercice auquel ils n'ont pas été préparés ou qu'ils n'ont pas assez fait et c'est un peu un piège soit tu leur poses les questions leur permettant de dérouler l'histoire. Et là, tu peux avoir des trucs incroyables. Donc un entrepreneur, si tu prends la peine de ne pas lui demander de sortir son pitch et de ne pas juste te raconter son histoire, mais que tu lui poses les bonnes questions, tu peux rentrer dans une discussion fascinante. C'est comme si à dîner, tu es à côté d'un éboueur à ta gauche et d'un banquier d'affaires à droite. Je suis sûr que les histoires que l'éboueur va te raconter sur les choses qu'il voit à 6h du mat en récupérant tes poubelles sont infiniment plus passionnantes que les histoires du banquier d'affaires. Et puis... Tu vois, il y a aussi la manière dont ils vont te raconter ça. Donc voilà, il y a ce que tu vis et puis aussi la manière dont tu l'extraites chez les gens qui est important. Donc moi, je m'émerveille toujours. Le tout, c'est d'être dans un mood où tu as envie de partager avec l'autre, tu as envie d'extraire des choses et du coup, il se passe forcément de belles choses après.
- Speaker #1
Justement, c'est intéressant ce que tu dis, c'est que ça part des questions finalement que tu vas leur poser. Ces questions-là, tu les réfléchis avant, tu les prépares ou est-ce que c'est… Peut-être toujours les mêmes, je ne pense pas, mais...
- Speaker #0
Aujourd'hui, je ne les réfléchis plus. Et après, il y a juste une règle simple, c'est que tu ne poses pas des questions pièges pour commencer. Ton job, c'est de mettre les gens en confiance. Tu leur poses des questions dont tu sais qu'ils ont les réponses. Et à mesure qu'ils ont les réponses, en fait, tu les emmènes dans des degrés de complexité et de réflexion qui sont beaucoup plus hasardeuses, beaucoup plus théoriques ou futuristes. Mais comme ils ont été mieux en confiance avant... et qu'ils ont pris confiance en eux aussi en partageant ce qu'ils savaient, en fait, c'est beaucoup plus simple. Et moi, je me rappellerai toujours d'une entrepreneur que j'interview en l'été 2023. En fait, ce n'était pas une interview, c'était un feedback sur son pitch. Et donc, en fait, on échange, elle me raconte ce qu'elle fait, et puis je lui fais un feedback sur son pitch. Et ce jour-là, en fait, je me suis attaqué à la forme de ce qu'elle faisait. Et en fait... On n'est pas sortis du rendez-vous. Je ne lui avais pas posé les questions que normalement je pose. Et donc, je trouvais ça bien ce qu'elle faisait. Mais en même temps, je ne pense pas que j'avais extrait la... On a fait que moi. Exactement. Et puis, on se revoit. C'était quoi ? C'était presque neuf mois plus tard. On ne s'était pas vus entre-temps, mais on se revoit neuf mois plus tard. Et là, je lui demande de me raconter. D'où ça vient ? Et donc, elle me dit, ça a commencé quand j'avais 12 ans. Putain, mais 12 ans, c'est dingue. Alors, qu'est-ce qui s'est passé à 12 ans ? Et donc, elle te dit, j'ai vu un magazine où j'ai vu ce professionnel qui parlait de son métier, ça m'a fasciné. Et donc, j'ai toujours dit à mes parents que je voulais faire ça. Après, je n'ai pas fait ça. Et puis, il m'est arrivé ça dans ma vie. Et donc là, tout d'un coup, tu as déjà l'histoire de la fondatrice qui est ouf. Ensuite de cette histoire, tu extrais le produit ou les produits qu'elle est en train de développer. Et là, tu te rends compte à la fois du drive, de l'excellence vis-à-vis du détail, de l'ambition, de plein de choses. Et tout d'un coup, tu te rends compte qu'à la fois c'est irrésistible et que son succès est quasi inévitable. Et là, c'est dingue.
- Speaker #1
Et puis surtout, tu dis qu'il y a un truc qui vient de tellement loin que de toute façon, elle ira jusqu'au bout.
- Speaker #0
Alors oui, mais tu fais attention parce que tu as des gens qui vont partir très loin dans leur passion. Ils ont le feu qui brûle en eux, mais qui les consument beaucoup trop. et en fait ils ont... Ils ont du mal à faire la part des choses, à être suffisamment clairvoyants, à se remettre en question. Moi, j'ai des gens qui sont passionnés de leur sujet, qui ont vraiment un feu en eux incroyable, mais qui manquent d'ouverture d'esprit. Dans son cas, elle, par exemple, elle s'est beaucoup, beaucoup fait challenger par beaucoup de monde. Elle a cette capacité à sortir de sa zone de confort pour se faire challenger. Moi, j'aime bien les entrepreneurs. Je dis un bon entrepreneur, c'est quelqu'un qui est flexible dans l'écoute, déterminé dans ses décisions. Et il faut cette dichotomie, tu vois. Tu ne peux pas juste être dans ton salon. Enflammer sur un truc et devenir le roi du monde, c'est
- Speaker #1
Oui, mais donc pour toi, ça part malgré tout de la personnalité à chaque fois. Et est-ce que tu penses que tous les entrepreneurs ont un truc profond, quelque chose qui vient de très très loin, de plusieurs années avant, de l'enfance ou quelque chose comme ça ? Ou est-ce que c'est quelque chose qui peut naître après ?
- Speaker #0
Je pense que ce n'est pas les entrepreneurs, en fait, tout le monde. Toi, moi, genre tout le monde, on a des choses qui viennent de très loin.
- Speaker #1
Oui, mais toi et moi, on est entrepreneurs.
- Speaker #0
Tout à fait. Mais tu vois, mais tout le monde en fait. Et ça, ça te drive sur peu importe ce que tu fais dans la vie. Donc certains, ça va les driver dans leur vie entrepreneuriale, d'autres dans une vie... Tu vois, hier, je dînais avec mes parents, on fêtait l'anniversaire de ma mère.
- Speaker #1
Bon anniversaire à elle.
- Speaker #0
Et on parlait avec mon frère du management d'équipe. Et moi, je l'ai beaucoup vu pendant des années. dans un rôle opérationnel d'exécution. Et puis, depuis quelques années, je le vois évoluer dans un rôle managérial. Je le trouve brillantissime dans ce rôle managérial, en fait. Je trouve qu'il a des réflexes, des réflexions. Il se pose des questions qui, moi, je serais incapable de me les poser. Je pèterais un câble, mais à 3% de la manière dont il faut agir pour savoir bien gérer des équipes. Donc, je suis très impressionné. Je me dis, putain ! Enfin, tu vois, c'est dingue. Et ça, en fait, tout d'un coup, en le voyant hier me parler de ça, je me suis dit, ça y est, tu vois, il a trouvé son Ikigai. Tu vois, le truc profond qu'on a toujours vu depuis qu'on est jeune, qu'on dînait avec nos parents, c'était, il était toujours dans le, pas seulement l'échange, mais aussi la contradiction, la critique. Mais tu vois, construire, en fait, essayer de comprendre les choses, comprendre les gens, toujours aller plus profondément. Et en fait, ce truc-là, aujourd'hui, ça s'exprime dans la manière, dans son management. En fait, ce truc, il était en lui depuis toujours. Et là, il l'a trouvé. Donc, on a tous ce feu. Ce qu'il faut, c'est le comprendre, l'appréhender, le mettre à profit des autres, et puis l'apprivoiser. Parce que c'est comme tout, les excès nous tuent. Il faut faire attention à l'excès. Tu peux être absolutiste, mais il ne faut pas être excessif.
- Speaker #1
Oui, je comprends. Je comprends. Et ça rejoint d'ailleurs pour moi une question qui est celle sur les qualités et les défauts. que peut avoir un entrepreneur. Et je me demande comment toi, tu le perçois là-dessus. Est-ce que selon toi, un entrepreneur doit améliorer ses qualités ou combattre pour réduire ses défauts ? Qu'est-ce qu'il faudrait mieux faire finalement ?
- Speaker #0
On dit toujours que dans la vie, qu'il est plus facile de retenir des clients que d'en acquérir de nouveaux. Pour tes défauts et qualités, c'est pareil. D'abord, tu ne les gommes pas, c'est impossible, ça fait partie de toi. Mais tu peux apprendre à créer des garde-fous pour les atténuer, les dompter. Et sur tes qualités... En fait, l'impact de tes qualités, si tu apprends à en faire des choses extraordinaires, sera infiniment plus grand que l'impact des défauts que tu vas essayer de rapporter. Donc il faut travailler sur ses qualités. Il faut juste, un, connaître ses défauts, et deux, créer quelques garde-fous, ou savoir s'entourer, ou mettre les choses en place pour que ça ne s'exprime pas trop.
- Speaker #1
C'est un peu ce que tu expliques d'ailleurs dans ton livre. Tu dis que tu as un bordélique contemplatif.
- Speaker #0
Totalement.
- Speaker #1
Ça me fait penser à Fabien Olicard qui dit que lui, c'est un procrastinateur abstinent. Moi, je crois que les deux me correspondent assez bien, les deux déterminations aussi.
- Speaker #0
J'ai un peu dégâté,
- Speaker #1
toi. J'ai un peu des deux. Mais justement, comment est-ce que toi, si j'ai bien compris, c'était malgré tout un peu un défaut sur lequel tu as travaillé, cette organisation. Il y a eu un déclic à un moment donné où tu t'es dit, là, il faut que je trouve une solution à ça parce que c'est ce qui me limite.
- Speaker #0
Le déclic, c'était quand j'ai rejoint Xavier Agnel. Parce qu'en fait, je suis arrivé chez Kim Aventure. Tout d'un coup, tout le monde devait être ton meilleur copain et tu es sollicité de partout. et quand... Ce jour-là, j'avais quand même eu le job de mes rêves. Donc, je me suis dit, putain, j'ai le job de mes rêves, il ne faut pas que je le plante. Et donc, en fait, par la force des choses, du coup, tu décides de t'organiser pour ne pas le planter. Et après, il y a vraiment des trucs bêtes. Tu vois, quand tu es bordélique, qu'est-ce que tu fais ? Tu évites le papier. Dès que tu as une feuille de papier, tu te démerdes pour qu'elle disparaisse quelque part. Parce que sinon, elle va traîner ailleurs, tu vois. On a rangé la maison la semaine dernière. Fader, je ne l'ai pas rangé. Ma compagne l'a rangé. Enfin, elle n'a pas rangé la maison. Il y avait un endroit dans la cuisine où c'était un peu le bordel et tout. Et ça faisait une semaine. On s'est dit, putain, avant de partir, il faut absolument qu'on range. Bon, en ce moment, j'étais claqué. Je suis allé me coucher tôt. Voilà, elle a terminé sa valise et tout. Et le lendemain, elle m'a dit, tiens, en fait, hier, j'en ai profité. Tu vois, j'ai débarrassé. Il n'y en a pas pour des heures de débarrasser tout ça. Mais ça, typiquement, c'est le genre de choses que je ne dois pas laisser passer. si je commence à accumuler des choses quelque part, c'est sûr, ça va foutre le bordel. Oui,
- Speaker #1
je comprends. Pour changer un peu de sujet, revenir au cœur de ce que fait Kim Aventure, au cœur de ton métier, tu as investi dans pas mal de sociétés, notamment par exemple dans Payfit, qui est devenue l'une des 32 licornes françaises. Pour toi, c'est quoi le secret pour devenir une licorne ? Et est-ce que quand tu as investi dans Payfit, tu t'attendais déjà à ce que ça devienne une licorne ?
- Speaker #0
Chez Pfeats, ce qui m'avait marqué, c'est la justesse d'appréciation, de réaction, d'action de Firmin, le CEO. C'est quelqu'un, lorsque tu donnes du feedback sur un sujet donné, sa capacité à l'encaisser, le traiter et ensuite l'utiliser est extraordinaire. Après, il y a une difficulté quand tu as des entrepreneurs d'exception comme ça, c'est que tout seul, on va vite, mais c'est ensemble qu'on va loin. Et donc après, c'est la capacité à bien t'entourer qui fait la différence. Tu vois un payfit, je ne sais plus quel âge il a aujourd'hui, mais il est très jeune. Et quand il a fondé Payfit, il avait 22 ou 23 ans. Donc c'est comme le fondateur de Doctrine. Tu vois Nicolas, il avait 21, 22 ans, je ne sais plus quel âge. Ils étaient super jeunes. Et ces entrepreneurs-là, que tu le veuilles ou non, ils ne sont pas finis à cet âge-là. Il y a plein de choses qu'ils vont apprendre dans le temps. Une licorne, c'est un exercice de talent allié au hard work, à beaucoup de travail. en fait Non, 5 à 7, tu vois, ça ne marche pas. Tu peux faire la semaine de 4 heures, tout ce bordel et tout. Si tu veux faire une licorne, il faut travailler dur. Donc, tu vois, le talent, travailler dur. Et après, c'est vraiment la courbe d'apprentissage. La courbe d'apprentissage, tu ne la vois que dans les premières années de vie de la boîte. Et tu as des gens qui mettent du temps à apprendre et à appliquer, mais il y a des gens qui vont créer des licornes en 20 ans. et d'autres en 5 je pense que le on a tendance à être un peu trop précipité dans notre envie de réussir tu vois tout le monde espère gagner au loto bon bah voilà et il faut savoir le faire quoi donc donc voilà un bon entrepreneur tu vois un firmin moi oui ça me paraissait évident mais en fait tous les licornes que je vais voir je vais dire que ça va me ça m'avait paru évident ouais je comprends pas non c'est pas vrai tu vois le fondateur de deal Au démarrage, ça ne m'a pas paru évident. Alan, j'ai passé la première fois, tu vois. Finalement, on y est la deuxième fois. Tu vois, c'est que pour moi, ce n'était pas assez évident. Conto, je n'y suis pas allé. Probablement que ce n'était pas assez évident pour moi. Et pareil pour les fondateurs de Hugging Face. Et il y en a plein comme ça. Et en fait, la vérité, c'est que si on pouvait prédire l'avenir d'une boule de cristal, je serais multimilliardaire et on ferait ce podcast, je ne sais pas,
- Speaker #1
depuis trois mois. ou je sais pas en haut de l'Atlantique dans un golf stream en sirotant une pina colada on va bosser tes investissements on fera un épisode 2 donc voilà ok et d'ailleurs tu dis c'est un peu comme jouer au loto on joue au loto quand on investit des centaines de milliers d'euros comme ça tu continues ton temps à jouer pour rigoler écoute en fait il m'est arrivé une histoire il y a deux ans t'as gagné au loto
- Speaker #0
ça fait un peu plus mal que ça je me rappelle que j'allais à paris pour le mariage civil d'un bon copain et et dans le train je peux ennuyer je vois une pub pour l'euro million je suis sur l'application euro millions je les décharge et je vois que c'est une canne de 240 barres sur 240 mètres dit putain c'est ouf je fais les numéros tac tac tac et tout j'appuie Je passe ma semaine et puis quelques jours plus tard, il y a le mariage civil. Puis on est sur leur terrasse, on boit un coup et il me dit « il n'y a pas quelqu'un qui a joué à l'EuroMillion ? » Je lui dis « ah bah si, tiens » . Je ouvre mon application, je regarde l'application. « Putain, je vois que j'ai gagné 4500 euros. » Je me dis « mais c'est énorme 4500 euros, tu vois, j'ai dû avoir sur 7 numéros, j'ai peut-être dû en avoir, je ne sais pas, 4, 5 de juste. » Je regarde, donc l'EuroMillion, c'est 5 chiffres bleus sur 50. et deux chiffres jaunes sur neuf. Je regarde les chiffres jaunes, j'ai les deux jaunes. Putain, deux jaunes, c'est pas mal. Deux sur neuf, tu vois, c'est cool. Ensuite, je regarde les bleus. J'en avais quatre sur cinq. Il me manquait un chiffre. Un seul. Et le chiffre en question, c'est un chiffre que j'avais oublié de mettre, qui était le jour d'anniversaire du deuxième mari de ma mère, en fait. Je n'avais pas mis les deuxièmes conjoints de mon père et de ma mère parce que je crois que du coup, ma grille passait de 50 balles à 150 balles, le спокойon. Je m'étais dit que je n'allais pas faire ça pour une histoire d'euros millions. Ça aurait été un chiffre complètement hasardeux, qui n'avait de lien avec personne. Ce n'était pas grave, mais j'avais mis les dates et les mois de naissance de toute la famille, sauf eux. Moralité de l'histoire, respecte les pièces rapportées. Elles peuvent te coûter 239 996 000 euros.
- Speaker #1
Dans la famille, on ne parle pas de pièces rapportées, on parle de valeurs ajoutées.
- Speaker #0
Tout à fait, j'aime beaucoup. Beaucoup plus politiquement correct.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Voilà, donc du coup, non, je ne joue plus trop l'auto depuis que j'étais à un chiffre de gagné de 50 millions d'euros.
- Speaker #1
Je comprends. Et maintenant, il y a une info qui va peut-être être directement touchée, ceux qui pourraient nous écouter. Est-ce que tu peux nous expliquer un peu le process pour être financé par Kima ? Comment est-ce qu'on fait pour te contacter ou candidater pour Kima ?
- Speaker #0
Soit tu me fais un mail. Ok. En parlant de ton projet. Soit tu passes par quelqu'un que je connais qui va me dire que tu es formidable et je souhaite qu'on va organiser un call. Ce qui est important, c'est que le message que je reçois, peu importe le médium, il faut que ce soit intelligible. Et l'intelligibilité, ce n'est pas un exercice facile. Il faut qu'il y ait du relief. Tu vois, les platitudes, en fait, t'endorment. Donc, il faut qu'il y ait un peu de relief. Et le relief… Merci. Tu vois, c'est pas parce que tu peux être original sans être loufoque. Donc, il faut faire vachement gaffe à ça. Donc, de l'intelligibilité, du relief, et si possible de la data, parce que... et quelques réalisations, quoi. Montre-moi ce que tu as réalisé, donne-moi un peu de data. Parce que nos entrepreneurs, ils ont deux défauts. Le premier, c'est qu'ils apprennent sur le tard comment gérer leurs équipes. Et ça leur coûte très cher, parce que souvent, les premières personnes ne sont pas les bonnes. Il faut s'en séparer, tu n'oses pas. Parfois, ça peut être des proches. Enfin, c'est hyper galère. et la deuxième chose c'est qu'ils sont
- Speaker #1
tellement dans le jus toute la journée qu'ils manquent de recul sur la maîtrise de leur data et c'est un vrai problème ok et d'ailleurs le jeu tu parles un peu des équipes ça me fait penser à un autre sujet c'est que j'ai remarqué vous étiez finalement très peu nombreux chez qui m'a aidé vous êtes 5 9 je sais plus on est trois trois à l'heure d'agir on est trois et demi quatre ok ça c'est des vrais stagiaires sont hyper fort donc on est quatre ok c'est un choix délibéré c'est parce que je sais très peu pour gérer autant de dossiers
- Speaker #0
Si tu demandes à Chloé, Alexis ou moi si on a nos soirs et nos week-ends, la réponse est oui. Donc, tant qu'on a nos soirs et nos week-ends, pourquoi est-ce qu'on embaucherait quelqu'un d'autre ? Alors, si, tu peux dire j'embauche trois personnes, je crée un truc différent, tu crées un autre format. Le format de Kima, c'est quoi ? C'est chacun d'entre nous, on est des proxys de Xavier Niel. Donc, notre job, c'est d'être sympa, honnête, efficace, avec des entrepreneurs à qui on ne raconte pas des craques et qui savent que l'argent qu'on va leur donner, c'est de l'argent qu'ils ne regretteront jamais, dont ils ne connaissent pas encore la valeur. mais peut-être qu'à un moment donné, on va pouvoir activer un joker. Et très régulièrement, on reçoit des appels d'entrepreneurs sur des sujets précis sur lesquels on les accompagne, et les testimonials après de gratitude et de remerciements sont incroyables. Ce n'est pas vrai pour tous, mais les entrepreneurs qui ont acquis mal leur capital ne le regrettent pas, et c'est un joker qu'ils vont peut-être pouvoir actionner un jour.
- Speaker #1
Ok, super intéressant.
- Speaker #0
Et nous, on ne juge pas, on est quand même là depuis 10 ans avec Alexis. En fait, c'est stable. Quand tu as acquis ma ton capital, c'est stable. Tu n'es pas stressé de ce que va devenir la personne qui gère le deal ou la manière dont ils vont gérer la relation dans les années à venir. Tu peux compter sur nous.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Tu as une équipe de confiance qui fonctionne bien. Et en fait, le modifier, ça risquerait plus de déséquilibrer le truc qu'autre chose.
- Speaker #0
Il y a des choses que peut-être on ne sait pas faire. Moi, je suis quelqu'un dans l'action. J'aime être réactif, pas proactif. Je pense que je suis très bon dans des formats courts, sur des problématiques précises, et que je suis un mauvais board member par exemple, ou sur des sujets autant longs. Voilà, chacun ses forces et Kima fonctionne plutôt comme ça.
- Speaker #1
Oui, très bien. Excellent, écoute, je te propose de passer à un petit jeu.
- Speaker #0
Yes !
- Speaker #1
Alors je vais te poser une série de questions et tu vas avoir une minute pour répondre à un maximum de ces questions.
- Speaker #0
C'est qu'une minute, c'est court.
- Speaker #1
Oui. Est-ce que tu es prêt ?
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Machiavel ou Sun Tzu ?
- Speaker #0
Sun Tzu.
- Speaker #1
Aix ou Paris ? Aix. Ton orateur préféré ?
- Speaker #0
Passe.
- Speaker #1
Ton livre préféré ?
- Speaker #0
A Man's Search for Meaning.
- Speaker #1
Pascal Mercier ou Xavier Niel ?
- Speaker #0
Xavier.
- Speaker #1
La boîte dans laquelle tu as préféré investir ?
- Speaker #0
Joker.
- Speaker #1
Lire ou écrire ?
- Speaker #0
Écrire
- Speaker #1
The family, bon ou mauvais souvenir ?
- Speaker #0
Très bon souvenir
- Speaker #1
Le discours qui t'a le plus marqué ?
- Speaker #0
Y'en a pas
- Speaker #1
Ton moment préféré dans la journée ?
- Speaker #0
Toute la journée
- Speaker #1
Ton meilleur investissement ?
- Speaker #0
Je sais pas J'en ai aucune idée
- Speaker #1
L'insulte que tu utilises le plus ?
- Speaker #0
Putain fais chier
- Speaker #1
L'insulte que tu reçois le plus ?
- Speaker #0
Connard.
- Speaker #1
Le métier que tu aurais rêvé faire ?
- Speaker #0
Le mien. Mon métier. Je ne peux pas en faire d'autres.
- Speaker #1
Alors, tu as fait pas mal de jokers quand même.
- Speaker #0
Ouais. Tu en as d'autres après, des questions ?
- Speaker #1
J'en ai quelques autres. On l'a dit,
- Speaker #0
on les met. Timing.
- Speaker #1
Entreprendre ou investir ?
- Speaker #0
Investir.
- Speaker #1
Natation, cyclisme ou marathon ?
- Speaker #0
Cyclisme.
- Speaker #1
Études ou autodidactes ?
- Speaker #0
Autodidactes.
- Speaker #1
Ton réseau social préféré ?
- Speaker #0
Bump.
- Speaker #1
Apprendre ou chiller ?
- Speaker #0
Je ne sais pas, je pense qu'il faut un peu les deux. Oui,
- Speaker #1
je suis d'accord. On peut même faire les deux en même temps d'ailleurs.
- Speaker #0
Oui, c'est un peu risqué, mais ça se tente.
- Speaker #1
Et la dernière, comment je peux convaincre Xavier Niel d'accepter mon invitation ?
- Speaker #0
Tu ne peux pas.
- Speaker #1
J'ai essayé, il m'a répondu que ce n'était pas son truc.
- Speaker #0
Si tu veux, j'ai tous les raccourcis clavier.
- Speaker #1
J'imagine.
- Speaker #0
Merci, mais pas trop mon truc.
- Speaker #1
Exactement. Très bien, pour venir là-dessus, c'est vrai que sur Aix ou Paris, tu m'as répondu ? Aix. Alors moi j'ai fait mes études, une partie de mes études à Aix-en-Provence, donc je te comprends mille fois, je suis en train de quitter Paris parce que je suis pas forcément fan de cette ville. Et du coup je me pose la question, il me semble que t'as vécu un moment à Aix avant de revenir à Paris pendant un mois passé. Comment t'as fait pour vivre loin d'Aix et vivre à Paris pendant aussi longtemps ?
- Speaker #0
Non alors moi je suis parisien quand même d'origine, j'ai vécu à Paris en fait toute ma vie jusqu'à ce que je déménage à Aix.
- Speaker #1
Ah je pensais que c'était l'inverse.
- Speaker #0
Non non non j'ai toujours été parisien, c'est juste que... En fait, quand tu arrives à allier les deux, c'est formidable. Et on a quand même la chance dans ce métier où on a beaucoup d'échanges à distance, de pouvoir le faire et où on n'a pas de management. Le problème, c'est les gens qui veulent déménager à Aix, qui doivent gérer des équipes. Moi, je ne suis pas un grand fan du remote. J'aime le travail in-person. Je pense que c'est comme ça qu'on fait mieux les choses. Je pense que même avec Kimab, si on n'est que trois, on est meilleur quand on se voit régulièrement que quand on se parle au téléphone. Et avec les entrepreneurs, les interactions les plus marquantes sont quand même celles qu'on a en personne. Donc, il faut arriver à allier les deux. Mais c'est vrai que je ne sais pas ce que nous réserve la vie d'après. Je ne sais pas si je serai encore là dans un mois, mais je n'ai pas envie de perdre aujourd'hui.
- Speaker #1
Je comprends. Je comprends tout à fait. Et autre question sur laquelle je voudrais revenir, sur The Family, sans refaire toute l'histoire, tout le dossier The Family. Pour toi, tu disais que c'était un très bon souvenir. est-ce que tu penses qu'on aurait pu éviter ce qui se passe ?
- Speaker #0
passe actuellement on peut toujours éviter ce qui se passe actuellement et en même temps est-ce que ce qui se passe actuellement tu vois les ce qui fait que aujourd'hui à ce problème là est ce qui fait aussi que the family était un lieu et une initiative merveilleuse il ya quelques années aussi tu vois c'est peut-être qu'en fait que c'est le tu vois c'est la racine de ces deux choses moi j'ai beaucoup entre guillemets je passais que ce que le bon terme est bon même si je trouve dommage tu vois, dans les travails à l'âge, j'ai... beaucoup tous les gens qui ont passé du temps avec Kusama ont passé un bon moment tu vois c'est quelqu'un qui est assez attachant donc c'est dommage tu vois aujourd'hui on en soit là mais en fait tu vois les gens s'entourent je tu veux refaire l'histoire oui peut-être que entre associés tu peux échanger ou créer des règles qui évitent ce type de conflit. Et en même temps, c'est la même chose que dans un couple. Dans un couple, ce que tu cherches, c'est que tu cherches à ce que l'autre te rende meilleur, t'accompagne pour être meilleur et tout. Tu as cette espèce de mayonnaise qu'il doit prendre. Et là, chez The Family, tu avais des personnalités très fortes, indépendamment les unes des autres, qui avaient des très bons échanges entre elles. Parce qu'elles sont intelligentes, parce qu'elles sont attachantes, parce qu'elles ont de fortes personnalités, parce qu'elles ont les mêmes convictions profondes. Mais ça manquait de garde-fous entre chacun. Et voilà, on apprend, c'est pas grave. C'était quand même extraordinaire.
- Speaker #1
Moi, j'ai découvert The Family vers la fin, mais je suivais les conférences, les trucs, je trouvais ça incroyable. Ça a été un peu repris d'ailleurs par Flo Modia, qui fait aussi maintenant des conférences, je crois que c'est toutes les semaines ou toutes les deux semaines. Pareil un peu dans cet esprit-là. Je trouve que ça apporte quelque chose à l'entrepreneuriat, ne serait-ce que d'avoir un lieu de rassemblement où les esprits peuvent échanger. D'ailleurs, tu es en contact un peu avec les fondateurs ou plus du tout ?
- Speaker #0
Écoute, j'ai eu Alice il y a quelques mois. Ouais, pareil, même. Ok.
- Speaker #1
On va revenir à des questions de pitch un peu plus classiques, notamment pour parler un peu d'une émission dont tout le monde parle. On est au milieu de la diffusion en ce moment, c'est Qui veut être mon associé ? Moi, toutes les semaines, j'analyse les pitchs de qui veut être mon associé. J'analyse les passages dans l'émission, surtout du point de vue du pitch, pas du côté business. Mais je fais toujours cette précision, c'est que les pitchs de qui veut être mon associé, ce n'est pas forcément ce qu'il faut faire entre guillemets dans la vraie vie, dans le sens où là, il y a un double spectateur qui sont les investisseurs et le grand public.
- Speaker #0
C'est un show télévisé, il ne faut pas l'oublier.
- Speaker #1
Voilà, exactement. Toi, qu'est-ce que tu penses de ça ? Est-ce qu'on a quelque chose, que l'entrepreneuriat à proprement parler, a quelque chose à tirer de cette émission ?
- Speaker #0
D'abord je pense que c'est une super initiative et que c'est un super divertissement, au-delà d'être peut-être un apprentissage. Je ne sais pas en fait, parce que je n'ai pas regardé. Et ensuite, je ne me suis jamais mis à la place d'entrepreneurs qui l'ont regardé et de voir ce qu'ils en ont tiré. Mais j'imagine que quand tu vois des entrepreneurs pitcher, ça va te donner des idées, ça va te permettre d'apprendre. Et puis, tu as les feedbacks aussi. Et puis, en plus, ce qui est sympa avec mon associé ou toute émission de ce type, c'est que tu as des feedbacks de personnalités très différentes, qui ont des personnalités généralement qui sont assez marquées, parce que c'est un rapportant, tu vois, à la télé. Et donc, tu vas avoir un Eric d'un côté, un Anthony de l'autre. pense que pour un entrepreneur voir les différences de d'opinion et de style et tous et assez riche ouais mais on n'a pas proposé toi de passer investisseurs jamais proposé non mais même mission me le proposer je pourrais pas y aller ah oui parce que c'est enfin en fait je suis assez admiratif de après tu vois gérer ça du point de vue notamment de de Eric, Marc ou Anthony, il faut gérer cette... Petite note, on était là, c'est pas simple. Moi, mon métier, il se situe pas avec... Enfin, ouais, je pense que ce serait pas top.
- Speaker #1
Ok. Dans le sens de l'exposition, tu veux dire. Ouais.
- Speaker #0
Un chou trop exposé. Aujourd'hui, quand je prends un avion,
- Speaker #1
un train,
- Speaker #0
ou je paye, j'achète un vélo, j'ai croisé quelqu'un dans la rue et tout, on discute, je peux me faire arrêter, mais généralement, c'est des gens justement qui ont vu une vidéo ou un podcast, etc., tu vois, qui ont creusé, qui sont pas retrouvés par accident un jour devant leur télé. et ils m'ont vu faire un feedback à un entrepreneur.
- Speaker #1
Je comprends.
- Speaker #0
Ce serait un peu chaud.
- Speaker #1
Moi, je vois assez souvent, de temps en temps, Jean-Pierre Nadir, et c'est vrai que dans la rue, il n'y a pas une seule fois où je suis avec lui et où il n'y a pas quelqu'un qui l'arrête. Tu vois.
- Speaker #0
Ça, c'est clair. Là, c'est une limite de notoriété avec laquelle je n'aimerais pas être. Oui.
- Speaker #1
Et pourtant, en fait, en gros, la notoriété, finalement... que tu as, parce que tu as une notoriété, on ne peut pas le nier, elle est dans le secteur entrepreneurial et donc c'est uniquement celle-ci que tu viens chercher finalement. Oui,
- Speaker #0
elle est assez limitée et elle est non intrusive. J'ai qu'une personne qui est venue m'arrêter, qui m'a embêté et j'ai le droit d'aller de Opéra jusqu'au Marais à pied sans me faire arrêter rue de Réaumur. Tu t'appelles Anthony Bourbon, il te faut deux fois plus de temps que moi pour aller à destination. Je pense.
- Speaker #1
Oui, je pense que c'est sûr. Surtout que c'est l'un des plus exposés parce qu'il a aussi un branding personnel.
- Speaker #0
Il a un business avec, il a son club, il fait beaucoup de contenu. Il a tiré le maximum de ce qu'il pouvait tirer de cette notoriété. Et d'ailleurs, tant mieux, du coup, finalement, il en a tiré le max, c'est bien.
- Speaker #1
Oui, je pense que pour lui, c'était une belle opportunité.
- Speaker #0
Les gens m'opposent souvent à lui en me disant... Parce que je ne suis pas un grand fan du modèle, mais j'ai beaucoup de respect pour le garçon et pour ce qu'il fait. Et dans ses retours de pitch ou genre, etc., je le trouve assez assertif et juste à plein d'égards. Après, c'est juste qu'on a deux styles différents, so what ?
- Speaker #1
Oui, mais je suis assez d'accord. Je suis plus du style Jean-Pierre Nadir, peut-être un peu plus classique dans mon approche du pitch et de l'entrepreneuriat en général.
- Speaker #0
Fair enough.
- Speaker #1
Alors, on a parlé un peu d'Aix-en-Provence. Je t'ai dit, moi j'ai fait une partie de mes études. Et en fait, pour moi, ça a été une ville déclencheur dans ce que je fais aujourd'hui. Parce que c'est en arrivant en droit à Aix-en-Provence que j'ai créé un concours d'éloquence qui existe toujours là-bas. Je ne sais pas si tu en as entendu parler, qui s'appelle le concours d'Emosten à la fac de droit. Génial. Sinon, je t'invite à y aller. Il y a la finale bientôt d'ailleurs, je crois, de la dernière édition. mais je l'ai fait surtout à une époque où j'étais pas forcément à l'aise à l'oral et ça m'a forcé parce que j'animais la finale à prendre la parole devant des centaines d'étudiants ce qui m'a intéressé à la prise de parole plus concrètement, etc. Et donc finalement c'est un peu ça qui m'a changé. Et pourquoi je te parle de ça ? Parce que je trouve ça intéressant aussi, là aujourd'hui, de voir que tu es à l'aise à l'oral, mais je ne sais pas si ça a toujours été le cas. C'est quoi ton rapport à la parole ?
- Speaker #0
Tu sais quoi, j'aurais adoré retrouver... Tu sais quoi, il faut quand même que je fasse un petit message à Alice. Je veux retrouver la première vidéo que j'ai faite chez The Family. C'était 2013, c'était 7-30 octobre. Et à l'époque, je quittais Pascal Mercier, qui... Je faisais la levée de fonds, et j'avais encore un putain de blazer, tu vois. Et probablement une chemise. Et ce moment-là, je me rappellerai toujours de ce pit, parce que c'était un pit sur la levée de fonds. Et waouh, c'était intimidant, même devant 20 ou 25 personnes, quoi. Et en fait, plus t'en fais et plus t'es à l'aise. Et après, je crois que c'est un exercice que j'aime bien. Je crois que ça me plaît, ça me grise beaucoup. Tu vois, quand je faisais du catéchisme au collège, un jour, il y avait une veillée et... Donc les gens se levaient de manière inopinée pour partager des choses et tout. Et je m'étais levé, je ne sais plus tout ce que j'avais dit, mais je me rappelle que j'avais eu beaucoup de retours et ça m'avait marqué. Et ce jour-là, je me suis dit, tiens. Peut-être un truc dans lequel je ne suis pas trop mauvais. Mais bon, c'est un exercice, la prise de parole. Il faut s'entraîner.
- Speaker #1
Et tu vois, tu parles de catéchisme, le scoutisme est pas mal là-dessus aussi. Tu as été scout ? Non, je n'ai pas été scout. Mon pognon a été scout,
- Speaker #0
donc je vois un peu le...
- Speaker #1
Ça apporte beaucoup aussi là-dessus, parce qu'il y a les veillées, il y a plein de choses qu'on demande de faire régulièrement. Moi, j'ai été chef scout, donc pareil, on doit s'adresser aux jeunes, les motiver, les booster. Et en fait, c'est un bon exercice aussi, je trouve, le scoutisme. Le catéchisme, j'y avais moins cette expérience de prise de parole.
- Speaker #0
C'est moins l'objet quand même.
- Speaker #1
Oui, c'est vrai qu'on écoute plus. Autre question sur ton parcours, c'est une question de Simon Lorenzo, d'ailleurs, de chez Bracage, qui m'a suggéré cette question et qui me dit, qu'est-ce qui a séduit Xavier Niel dans ton ethos ? C'est-à-dire dans ta personnalité, dans la façon que tu as d'incarner ce que tu es.
- Speaker #0
Alors, il faudrait lui poser la question et je t'avoue que je ne lui ai pas posé. Une fois, il m'a dit qu'il avait lu un article que j'avais écrit Oui. et que ça lui avait parlé ou qu'il était curieux. Et après, Xavier, il fonctionne beaucoup à l'instinct. Il voit des gens. En fait, si les gens ne sont pas trop mal lunés et qu'ils sont un peu motivés, il les met à laisser. Ça ne marche pas, ça ne marche pas, ce n'est pas grave. Mais donc, tu vois, Xavier et moi, on est nés le même jour. Donc, c'est con, mais forcément, il doit y avoir quelques atomes crochus naturels qui font qu'il y a quelques similarités. Oui. Ensuite, je crois qu'on fonctionne un peu pareil. Le nombre de fois où j'ai un entrepreneur qui va voir Xavier, Xavier lui dit un truc, il n'est pas content, je ne sais pas quoi, il vient me voir, je dis exactement la même chose et inversement, c'est tout le temps. Je pense qu'il y a un bon alignement entre nous.
- Speaker #1
Est-ce que c'est quelque chose que tu avais préparé justement d'essayer de trouver cet alignement ?
- Speaker #0
j'ai besoin d'organique. dans la vie. Je ne prépare pas les choses, mais j'aime que les choses se passent de manière naturelle. C'est vrai en business, c'est vrai dans le perso, c'est vrai dans toutes les choses du quotidien. J'aime beaucoup ça. Un bon entrepreneur va devoir faire beaucoup plus d'efforts pour provoquer sa chance et provoquer les opportunités. Et moi, je fonctionne différemment. Je m'ouvre à tout et je saisis les choses à mesure qu'elles arrivent. C'est plus est-ce que tu composes avec ton panier ou est-ce que tu vas chercher tes légumes pour faire ton propre panier. Moi, j'aime composer avec ce qu'on me donne.
- Speaker #1
Donc, un fanat de Togo de Togo.
- Speaker #0
Par exemple, oui, tout à fait. La bise à Lucie.
- Speaker #1
Oui, tu as investi dessus avec Kima. Pas du tout. Je pensais.
- Speaker #0
Je ne sais plus quand ça a été lancé, mais je ne suis pas sûr que j'étais déjà chez Kima à l'époque, quand ça a été lancé.
- Speaker #1
Je pensais. Alors, autre chose, sans nous dire le nom, parce que ce n'est pas forcément ce qui nous intéresse, est-ce que tu peux nous raconter le pire pitch auquel tu es assisté ? Parce que je trouve qu'on apprend beaucoup de ce qui fonctionne, mais aussi de ce qui ne fonctionne pas. de ses propres échecs, mais aussi de ceux des autres.
- Speaker #0
Et en fait, ta question est compliquée, parce que ce « peer pitch » , en fait, je l'entends régulièrement. Et ce « peer pitch » , c'est toujours la même chose. C'est des entrepreneurs, genre, intimement convaincus de ce qu'ils sont en train de te raconter, alors que, genre, extrêmement visiblement, ils sont à côté de la plaque grave. Oui. qui dans les codes dans la manière dont ils te disent les choses sont très très très très très loin de ce qui est attendu et eux pensent que en fait ils font la chose bien ou c'est un standard c'est comme celui qui dit voilà j'ai une boîte est-ce que je peux te pitié je lui dis vraiment un peu plus d'infos il m'envoie un mémo de 50 pages tu te renseignes un petit peu sur tu vois si tu vas sur le chef dpt et tu dis je dois envoyer un mail à tel investisseur qu'est-ce que tu me conseilles de mettre dans l'email tu auras la réponse tu vois donc bon si ça arrive encore en 2001 je veux bien mais en 2025 tu peux plus de foirer sur le même temps de gage avec un investisseur l'information est là tu sais ce Donc des gens qui sont vraiment off-mark. un peu à côté de la plaque sur la manière dont ils avancent et qui en fait moi j'ai vu à Hext des gens qui te disent ah bah tiens je vais faire ça et qui pensent que c'est possible parce que Steve Jobs a commencé dans un garage. Écoute ton garage d'Hext et ton garage de la Silicon Valley en fait c'est pas le même garage quoi. Faut pas confondre. Ouais clairement. Donc clairvoyance.
- Speaker #1
Ok. Et alors tu parlais de chat GPT, tu t'en sers beaucoup de l'IA ? 100%
- Speaker #0
tous les jours. Et de plus en plus.
- Speaker #1
Pourquoi ? Pour faire des synthèses de ce que tu reçois ?
- Speaker #0
Pour reformuler du contenu, pour chercher de l'information, pour comparer de l'information, pour même maintenant faire des tâches, des schedules. Voilà, donc j'ai en fait trois onglets qui sont tout le temps sur mon browser, qui sont Mistral, ChatGPT, Perplexity. Et je vais sur l'un ou sur l'autre en fonction des besoins que j'ai.
- Speaker #1
Et justement, là tu parles un peu de tes schedules, de ce qui revient régulièrement, de tous ces éléments-là. Pour toi, c'est quoi l'habitude que doit avoir un entrepreneur dans ce qu'il va faire tous les jours ?
- Speaker #0
Bien dormir.
- Speaker #1
Bien dormir, ok.
- Speaker #0
C'est vrai pour 100% des gens. Il y a deux choses qu'on sous-estime beaucoup dans la vie, c'est bien dormir et correctement se nourrir.
- Speaker #1
Très bien. Et pour rejoindre cette question de la méthode, est-ce que tu as quelque chose pour préparer justement un pitch, une conférence ? Tu parlais d'une conférence que tu avais donnée chez The Family tout à l'heure. Est-ce que tu les prépares déjà ou est-ce que tu préfères y aller au feeling ? Et si tu te prépares, comment tu le fais ?
- Speaker #0
Moi, je ne prépare rien, jamais. Et quand je prépare, en fait, je vais prendre des slides, je vais mettre des bullet points sur les slides. Et comme ça, ça me donne un fil rouge et ensuite, je brode autour. Ce qui fait que du coup, la qualité des conférences est très variable. et pas toujours excellente, mais au moins le naturel permet de créer un certain entrain. Donc ça, c'est cool. Et après, ce que je conseillerais à un entrepreneur qui n'a jamais pitché et qui va pitcher, donc il y a deux éléments. Le premier, c'est en fait, rien ne bat la répétition de l'exercice. C'est comme ça. Et c'est long, c'est chiant. Mais en fait, il faut y passer. C'est le premier truc. Et le deuxième truc qui va avec, c'est que... En fait, quand tu as beaucoup répété, avec la répétition monte la pression. Il faut arriver à dépressuriser. J'avais une coach quand j'avais fait un TEDx il y a quelque temps, qui faisait beaucoup d'exercices de pitch, de training, de répétition, mais aussi de relaxation,
- Speaker #1
de respiration,
- Speaker #0
etc. Et donc, il faut faire les deux. Ce n'est pas facile et ça prend du temps.
- Speaker #1
Ouais, et surtout la problématique sur la répétition, c'est le par-coeur. Parce qu'en fait, à force de répéter, on a tendance à aller sur du par-coeur.
- Speaker #0
Ça c'est un piège je trouve aussi, c'est qu'on confond le par-coeur avec la répétition. La répétition, c'est pas pareil, tu vois. Ah ouais, bien sûr. Il vaut mieux faire beaucoup de répétitions imparfaites, plutôt qu'apprendre sa poésie par cœur et la répéter trois fois avant d'aller sur le onstage. Ouais,
- Speaker #1
ouais. Mais c'est ce que je disais, c'est que quand on confond les deux, effectivement, on va penser que la répétition sert à apprendre par cœur. Parce que quand on apprenait une poésie, les fables de La Fontaine, quand on était gamin, on les répétait, on les répétait, on les répétait. Et sur le pitch, c'est justement pas ça. Pour moi, c'est plus ce que je l'appelle une répétition à la Churchill, c'est-à-dire connaître suffisamment bien son sujet, sa structure, les points qu'on veut aborder, pour justement pouvoir se départir complètement de ce qu'on avait prévu, parce qu'on est suffisamment à l'aise pour... pouvoir y revenir, enfin en partir et y revenir en étant à l'aise. Et c'est là où il y a un vrai truc dans le pitch, dans cette répétition, c'est qu'elle permet de ne pas justement, enfin de ne pas réciter, de parler, de communiquer, de dialoguer avec les personnes qu'on va avoir en face. Ça tu accompagnes d'ailleurs un peu des, enfin je sais pas d'ailleurs si les boîtes que t'as dans les pièces d'investissement...
- Speaker #0
Je ne les accompagne pas les gens dans le pitch.
- Speaker #1
Non,
- Speaker #0
ok. Je les accompagne dans la technique de pitch, je les accompagne dans la stratégie de levée de fonds, je les accompagne dans... Tu vois, je vais leur dire qu'avant d'aborder la solution à un problème, il faut faire comprendre le problème. Pour comprendre le problème, tu ne fais pas comprendre le problème, tu fais comprendre la source du problème. Donc, tu emmènes les gens dans des rhétoriques où justement, il y a du travail quand tu veux faire un bon pitch. Il faut toujours aller un cran en dessous. dans l'explication. C'est comme si tu expliquais un truc à un enfant de 4 ans. Tu ne lui dis pas, tiens, voilà un trou rond, voilà une balle, mets la balle dans le rond. Tu lui dis, voilà, c'est une forme. Cette forme, vas-y, dessine-la avec ton doigt. Tu vois ? Ok, maintenant, tu as l'objet, tu vois ? Dessine-le au-dessus avec ton doigt, tu vois ? Et en fait, c'est l'association des choses, ça fait que les gens comprennent. Si tu leur donnes deux choses qui se ressemblent... C'est pas parce qu'elles se ressemblent qu'elles s'assemblent. Et donc, en fait, il faut que tu crées les modèles mentaux d'assemblage pour qu'ensuite les gens fassent le lien. Et vraiment, le pitch, c'est un exercice de montrer deux choses qui ont l'air différentes, que tu arrives à relier, justement, par une rhétorique impeccable. Et là, les gens ont l'impression d'être des génies. Et quand tu pitches à quelqu'un qui a l'impression d'être un génie derrière, qui se fait sentir bien, ton pitch est réussi, en fait. C'est ça, les plus beaux pitches. C'est quand tu sors de là et que tu te dis « putain, j'ai vu la lumière » ou « j'ai compris un truc incroyable » , c'est parce qu'on a réussi à te le faire passer.
- Speaker #1
Ouais, je pense que t'as raison, c'est vraiment ça, c'est d'aller dans le détail, de faire comprendre qu'il y a un problème que la personne ne connaissait pas, dont elle n'avait pas conscience, de faire comprendre la portée du problème, de faire comprendre ce qui en découle au quotidien, l'impact même de tous les jours, vraiment ce que ça fait, et d'expliquer en fait qu'il y a une solution toute simple, et elle est là.
- Speaker #0
Et mettre la personne comme si elle allait résoudre le problème. Parce qu'au moment où tu arrives à la solution, on a l'impression que c'est elle qui est arrivée. Il faut que les gens se sentent spéciaux. C'est un exercice, toi, en tant qu'investisseur, que tu dois faire avec l'entrepreneur. Et c'est le job que l'entrepreneur doit faire aussi avec les investisseurs ou ses clients. Quand tu appelles un client, tu ne dis pas au client, « Dis donc, ton truc, c'est un peu géré comme de la merde, mais j'ai une super solution pour toi. » Tu vas plutôt lui dire, « Putain, si tu avais une baguette magique et que tu pouvais régler ça, tu ferais comment ? » Tu vois, est-ce que tu as pensé à ça ? Attends, si, ah ouais, tu vois, je les emmène, quoi.
- Speaker #1
Je vais te dire, ce que tu décris, c'est, je pense, un message sur deux que je reçois sur LinkedIn. J'ai vu tes vidéos, c'est bien, mais le montage n'est pas fou. Franchement, je pense que tu prendrais quelqu'un, ça serait mieux. Oui, bah, je t'emmerde, connard.
- Speaker #0
Exactement. On peut dire qu'hier, il faut, je ne sais plus si c'est trois ou cinq compliments pour une critique. Est-ce qu'il faut que tu prépares le cerveau de l'autre à recevoir la critique ? C'est très dur de recevoir la critique et les gens capables de recevoir la critique de but en blanc, tu vois, et de bien l'apprendre, il y en a très peu.
- Speaker #1
Et c'est surtout ça dépend de qui. Là, c'est des gars que je ne connais pas. J'ai des potes d'ailleurs qui me disent ça, qui me disent « écoute, la vidéo, c'est pas mal, mais là, ton truc avec ton panneau, c'est complètement cut, il faut que tu dégages ce truc » . Non, je fais un truc que j'ai pris d'un américain et puis ils comprennent, il n'y a pas de souci. Mais j'entends très bien leur critique, je leur dis ça, je ne suis pas du tout étonné que tu me le dises, parce que c'est des potes, parce que je leur fais confiance, que je les connais, etc. S'il y a un connard que je ne connais pas qui vient me dire ça, ben mec, je ne te connais pas en fait. Je communique un peu avant de me dire quelque chose comme ça.
- Speaker #0
D'ailleurs, encore un truc de mon frère hier. Ça a marqué là,
- Speaker #1
hier, ton frère.
- Speaker #0
Ça a marqué, j'ai trouvé super en forme, j'ai trouvé super pertinent, j'ai trouvé super assertif mais ça m'a fait très plaisir de le voir comme ça c'est cool et Et il me disait... Ah mais non, c'était pas lui d'ailleurs, c'est quelqu'un d'autre. Mais bon, c'est lui.
- Speaker #1
On dirait que c'est lui.
- Speaker #0
Il m'a dit, n'écoute pas les commentaires de gens dont tu ne prendrais pas les conseils. Oui, c'est ça. Et en fait, t'as plein de gens qui te donnent des commentaires random, tu les connais pas, franchement, voilà. Dont tu actes.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Je pense que la critique, il faut savoir l'accepter, mais pas de n'importe qui. C'est ce que je dis souvent, les haters, les trolls, ce qu'on veut sur Internet.
- Speaker #0
Passe.
- Speaker #1
Voilà. Là, j'en ai encore eu sur ma chaîne YouTube. Qu'est-ce que je m'en fous ?
- Speaker #0
Je regarde pas.
- Speaker #1
Écoute, on va arriver bientôt à la fin de cette heure de discussion. Avant de passer à un dernier exercice, est-ce qu'il y a une question qu'on t'a jamais posée et que tu aimerais qu'on te pose ? Et que du coup, je vais te poser.
- Speaker #0
Une question qu'on ne m'a jamais posée, que j'aimerais bien qu'on me pose. Je n'ai pas la question, mais je vais quand même te faire la réponse.
- Speaker #1
Ça me va.
- Speaker #0
Ok ? En ce moment, je discute avec un garçon qui pourrait m'accompagner potentiellement si je voulais écrire un deuxième livre. Et ce sujet du deuxième livre me gratte depuis longtemps. Parce que même si j'en ai souffert du premier, parce que c'était dur, c'était difficile à écrire, c'était pénible à relire, à traduire. J'avais écrit en anglais, il fallait que je traduise en français. Ensuite, il fallait que j'adapte le style pour que ce soit proche de moi. C'était hyper ingrat. Ça m'a toujours gratté. d'écrire de nouveau. Et moi, le sujet qui me touche, sur lequel j'ai envie de parler, c'est le sujet ... qui fait écho d'ailleurs à un post que j'ai écrit récemment qui est tu vois, accepter le chaos tu vois j'ai envie de faire un livre qui parle du coeur, moi j'ai beaucoup d'interactions avec des entrepreneurs où je ressens beaucoup de choses et ce que je ressens, j'ai pas toujours la possibilité de le... de partager assez profondément sur des petits postes ou des échanges sur LinkedIn ou je ne sais quoi. Et en fait, c'est probablement un trait d'hypersensibilité, mais j'ai envie d'écrire là-dessus, sur la partie viscérale de l'entrepreneur, de l'investisseur, de la relation, de tout ça. Je ne veux plus parler de règles, de playbook, de comment il faut faire, de machin. Je vais parler de... Comment tu te sens ? Ce qui te fait vibrer ? Ce qui te rend triste ? Ce qui te rend énervé ? Ce qui te donne du courage ? Ce qui te donne envie d'abandonner ? Tu vois, moi, je veux attaquer la partie viscérale de l'entrepreneur. Je veux parler là-dessus. On ne le fait pas assez. On ne le fait pas assez parce que c'est difficile d'exprimer les émotions et c'est difficile de les faire ressentir aux autres. Mais pourtant, tu vois, si on arrive à bien le faire, je pense que c'est hyper puissant. C'est hyper puissant d'un point de vue thérapeutique, en fait, parce que ça aide les gens. Et c'est hyper puissant parce que c'est une manière aussi, dans des moments compliqués, de faire comprendre aux gens des choses. Moi, j'ai beaucoup de situations que je vois où j'ai des investisseurs qui, je trouve... dans ce qu'ils disent, la manière dont ils le disent ou leurs comportements sont totalement inappropriés vis-à-vis de certains entrepreneurs, mais totalement. Ces comportements ne sont pas différents des mauvais comportements que tu vois au quotidien quand quelqu'un te fait un apport à la gueule et ne te dit pas merci ou au boulot quand deux collègues s'arrachent la tronche. Ce n'est pas très différent. Mais bon, moi ça me touche parce qu'en fait, il touche des gens que j'ai backés pour qui j'ai une certaine affection et un certain respect. Et voir ces investisseurs être à l'attaque me dérange. Si tu arrives à faire ressentir à ces investisseurs, à ce qu'ils comprennent le quotidien dans lequel tu es pour de vrai, et même ceux qui ont déjà été investisseurs et qui ne le sont plus, qui sont devenus investisseurs, mais qui ont probablement oublié, parce que tu as un syndrome où tu veux inconsciemment oublier tout ce qui t'a fait mal, c'est normal. Et tu as un syndrome de Stockholm en plus, où souvent tu fais subir aux gens ce que tu as subi toi-même, ce qui est grave, mais ce qui arrive souvent. j'aimerais bien pouvoir faire ressentir ça aux gens donc voilà mon sujet du moment enfin pas du moment mais tu vois qui est là en fil rouge et auquel je repense souvent c'est comment écrire sur l'entrepreneuriat d'un point de vue totalement émotionnel et profond et pas du tout superficiel et technique j'aime beaucoup ce sujet clairement ça sera très différent
- Speaker #1
de ton premier livre qui est une méthode qui est une tête dans l'inverse mais c'est génial et ça me fait directement penser à un livre et je pense que ça pourrait être intéressant que tu le lises qui s'appelle Sauf qui parle qui a été écrit par Bertrand Perrier qui est un avocat qui a écrit beaucoup de livres sur la prise de parole et dans ce livre il raconte je crois que c'est 20 ou 24 je sais plus récits de vies qui ont été changées par la parole donc des comédiens des sportifs des personnes qui venaient des cités, qui ont participé à des concours d'éloquence, des trucs comme ça. Et c'est que des parcours de vie, chaque chapitre raconte une vie. Et c'est que des histoires réelles. Je vois qu'il y a Guillaume Gallienne qui est dedans, je crois que c'est Lisa Razou ou je ne sais plus quel sportif qui en parle aussi. Donc il y a vraiment des personnalités connues, des personnalités pas du tout connues, très très variées. Et je pense que ce que tu me décris, ça ressemble un peu à ça. C'est peut-être des histoires de transformation, d'émotions vécues, de rencontres dans l'entrepreneuriat. Et ça pourrait pas mal correspondre à ça.
- Speaker #0
Tu vois que quand les gens le lisent, ils se l'approprient. Oui. Le nom de message que j'ai reçu sur mes derniers posts, c'était dingue, tu vois. Parce que tout d'un coup, les gens te disent « Putain, ça m'a fait du bien d'avoir l'impression d'être compris, quoi. »
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Donc, je n'ai pas la question à la réponse, mais voilà la réponse.
- Speaker #1
Eh bien, la question, ton projet du moment. Et ton projet du moment. Écoute, tu l'as. Écoute, ça va être compliqué d'enchaîner après ça, parce que je trouve que c'est vraiment un très très beau projet, ça me parle beaucoup. Donc j'espère que tu vas vraiment le réaliser.
- Speaker #0
On va essayer.
- Speaker #1
Et puis, mais je t'invite vraiment à lire le livre dont je te parlais. Avec plaisir. Et donc on arrive à la dernière séquence, où cette fois-ci, c'est toi qui vas avoir 5 minutes pour me poser des questions. Ah j'adore. Questions ouvertes, questions fermées, comme tu veux. Je mets un chrono parce que sinon je ne suis jamais assez le temps, et sinon on dépassera.
- Speaker #0
Ok. Tu as cinq minutes, je suis à toi.
- Speaker #1
Je vois que tu es une alliance. Oui. Tu es marié depuis quand ?
- Speaker #0
Je suis marié, ça fera trois ans en septembre. Trois ans, quatre ans. On s'est marié en 2022, ça fera trois ans en septembre.
- Speaker #1
Comment t'as rencontré ta femme ?
- Speaker #0
Sur Tinder, pendant le confinement.
- Speaker #1
Super, avec une pratique.
- Speaker #0
Oui, en fait, on s'est rencontrés l'un comme l'autre. On n'était pas trop Tinder, pas trop applications, c'était pas trop notre truc. Moi, j'avais fait une fois un rencard sur Tinder, il y a des années avant, ça s'était super mal passé. Une horreur. Et puis là, il n'y avait pas grand-chose. Des potes me disaient un peu sur Tinder, voilà, parce qu'on ne pouvait rencontrer personne nulle part. Donc, je me suis mis là-dessus. On s'est rencontrés…
- Speaker #1
P- Vous avez échangé combien de temps avant de vous rencontrer ?
- Speaker #0
Pas très longtemps. Deux, trois semaines. Et en fait, c'était la période où normalement, on ne pouvait plus sortir. Mais en fait, c'était sur le deuxième ou troisième confinement.
- Speaker #1
P- C'était toujours sympa, bien sûr.
- Speaker #0
Ouais, voilà. Et donc, on s'est retrouvés chez des amis qui organisaient un dîner. Je lui ai dit, du coup, j'ai des potes qui font un dîner ce soir. Est-ce que ça te dit de venir ? Elle a dit oui. j'ai demandé à ses potes si je pouvais ramener quelqu'un que je ne connaissais pas ils ont dit oui On s'est vus à ce moment-là, première fois, et cinq mois après, je l'ai demandé en mariage.
- Speaker #1
Wow, c'est beau !
- Speaker #0
Et elle a dit oui.
- Speaker #1
Ok, bravo.
- Speaker #0
Et pour l'information, notre premier enfant naîtra là en juillet.
- Speaker #1
Génial, vous savez si c'est un garçon ou une fille, ou vous faites la surprise ?
- Speaker #0
On fait la surprise, oui. On ne peut pas le savoir.
- Speaker #1
C'est pour un peu ça.
- Speaker #0
Il n'y a pas beaucoup de personnes autour de nous qui le font, et pour le coup, on était directement en accord tous les deux.
- Speaker #1
Ok, et vous avez des prénoms pour le fille ou le garçon déjà ?
- Speaker #0
Oui, alors on a deux caractères. très difficile avec ma femme. On est très entêtés, l'un et l'autre. Donc, tout le monde pensait qu'on allait se mettre sur la gueule comme pas possible sur les prénoms que personne ne voudrait lâcher. Et finalement, on l'avait anticipé. Et au final, je pense qu'on est parmi les couples qui ont décidé le plus vite possible. On a fait des deals sur... Les premiers ont fait ça, les deuxièmes on fera comme ça, en fonction de si là c'est un garçon, une fille, etc.
- Speaker #1
Comment on gère le quotidien quand on est deux entêtés ?
- Speaker #0
On s'engueule beaucoup, mais c'est pas... Merci. Longtemps ? Non pas longtemps Non souvent Ceux-là qui vont durer 5 minutes Et puis comme ce que je dis à mes parents On se réconcilie deux fois plus Qu'on s'engueule Donc c'est ce qui compte
- Speaker #1
Il faut être capable De se mettre sur la gueule J'imagine sans être susceptible
- Speaker #0
C'est ça C'est ça. Et puis, en fait, moi, j'ai toujours trouvé sain de s'engueuler dans un couple parce qu'on est des personnes, même si on a des éducations proches qui restent différentes, des habitudes différentes, des fonctionnements différents, etc. Donc, c'est normal qu'au quotidien, quand on vit ensemble, au bout d'un moment, il y ait des petites frictions. L'essentiel, c'est de ne pas les laisser s'endormir et de ne pas les mettre sous le tapis.
- Speaker #1
Jamais. Les noms dits, jamais. Exactement. Qu'est-ce qu'il y a eu avec elle que tu n'avais pas trouvé avant, du coup ?
- Speaker #0
une facilité en fait on sait on a l'un et l'autre pas été dans des jeux de d'essayer d'impressionner l'autre de bomber le torse de l'ex et je pense que vu qu'on s'est rencontré chez des potes Il y avait aussi ce truc directement de simplicité. Ce n'était pas un rencard avec un truc un peu bizarre.
- Speaker #1
L'impression du rencard, oui.
- Speaker #0
Voilà, comme elle le dit, en fait, vu que ses potes en question, moi, c'est parmi mes meilleurs amis, c'est devenu parmi ses meilleurs amis. On a l'impression de s'être rencontré chez des potes, y compris pour elle, parce que très vite, c'est devenu ses potes aussi.
- Speaker #1
Excellent. Et qu'est-ce que ça a changé de ton quotidien de rencontrer cette femme ?
- Speaker #0
plus galère de gérer ma boîte enfin mes affaires parce que avant j'étais sur un rythme où tu as tu parlais on a nos soirées on a nos week-ends moi c'est un truc que je connaissais plus quand je me suis lancé et donc là je me suis imposé de changer mes fonctionnements d'avoir avoir plus de liberté sur tout ça, plus de temps tout simplement pour elle et maintenant, bientôt pour nos enfants. Donc ça m'a forcé à mieux m'organiser et à revenir à un rythme un peu plus normal.
- Speaker #1
Ok, et tu te sens comment avec ça ?
- Speaker #0
Parfois ça me stresse.
- Speaker #1
Qu'est-ce qui te stresse ?
- Speaker #0
stress c'est stressant parce que j'ai l'impression que je pourrais faire beaucoup plus et que en fait le temps que je passe dans ma boîte j'ai l'impression que c'est du temps pour ma famille aussi parce que c'est un moyen de faire de la croissance de de
- Speaker #1
gagner plus plus vite et donc plus tard de gagner du temps d'avoir plus de temps pour eux plus tard j'ai 100 de tort en pensant ça je vais te dire ce que me dit un copain j'aurais me dit ça va et je lui avais dit ouais ça va écoute, en ce moment je suis un tout un tout petit peu anxieux sur deux ou trois trucs, mais je suis assez serein sur le futur. Il me dit « Quoi de mon con ce que tu dis ? » Parce que ton futur, c'est ton présent de demain. Et donc en fait, tu ne fais que repousser l'échéance de ton bonheur. Le bonheur, c'est maintenant, tu ne sais pas où tu es demain. Et ce truc-là est important aussi.
- Speaker #2
parler du mégaphone. Le mégaphone, c'est un mail toutes les deux semaines avec mes actus, des ressources, des conseils, des méthodes pour faire de votre parole une alliée dans votre croissance professionnelle. En bref, la première newsletter dédiée à 100% à la parole des pros et pas aux pros de la parole. C'est aussi 100% gratuit, le lien est dans la description et nous, on reprend.
- Speaker #0
Ouais, mais je suis heureux aujourd'hui. Je pense que je n'ai jamais été aussi heureux. En vrai, mais de la faire marcher bien.
- Speaker #1
De la faire mieux plutôt que plus.
- Speaker #0
Je ne sais pas. Pour l'instant, je vise le plus. Et je pense qu'après, je viserai le mieux.
- Speaker #1
Non, mais quand tu dis, j'ai un temps qui est devenu limité, plus limité.
- Speaker #0
Ah oui, tu veux dire de... Oui, pardon.
- Speaker #1
Pour le temps qui t'est donné, est-ce que tu ne peux pas mieux faire ou plus efficacement ?
- Speaker #0
Si, si. Et je passe... la dernière question et je passe beaucoup de temps à optimiser justement en disant que là pour le coup c'est l'investissement réel c'est de venir au caisse si je prends une demi heure et que ça me fait gagner 15 minutes par semaine enfin pour trouver un système qui me fait gagner 15 minutes par semaine, en fait en deux semaines ça sera gagné et sur le long terme ça sera de toute façon intéressant. Donc ça arrive beaucoup à ça. Et toi aussi j'imagine tu continues à optimiser ton système ?
- Speaker #1
Tout le temps. C'est un effort continu.
- Speaker #0
Ok, donc ça va, je suis sur la bonne voie. Écoute Jean, on est arrivé au bout, c'est le temps qui doit nous arrêter malheureusement. Je voudrais très volontiers continuer cet échange. Mais un très grand merci pour tout ce que tu nous as raconté, tout ce que tu nous as partagé dans cet épisode.
- Speaker #1
Avec grand plaisir.
- Speaker #0
Où est-ce qu'on peut te retrouver ?
- Speaker #1
Par email. Il est en clair sur LinkedIn.
- Speaker #0
Oui, effectivement.
- Speaker #1
Si tu m'écris sur LinkedIn, je ne te répondrai pas. Oui,
- Speaker #0
je confirme.
- Speaker #1
Surtout quand les instructions sont assez claires.
- Speaker #0
Oui, j'avais fait les deux.
- Speaker #1
Je te retrouve un peu sur Instagram aussi.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Et sur Twitter de moins en moins.
- Speaker #0
Ok, ça marche. En tout cas, je vous invite surtout à aller suivre tes articles, toutes tes publications, parce que tu publies des trucs super intéressants. Je me souviens que tu avais publié une matrice du pitch. qui était génial et que j'ai reprise d'ailleurs, donc je me sers parfois. C'est sympa. Donc vraiment, allez voir ça, il y a beaucoup de choses très intéressantes. De votre côté, je vous invite bien entendu à commenter, à liker comme d'habitude, et puis à nous poser vos questions. Je vais les enverrer si on a des questions à te transmettre. Et puis comme d'habitude, si vous voulez louper les prochains épisodes, pensez bien à ne pas vous abonner. Et puis dans tous les cas, nous on se retrouve à très bientôt pour de nouveaux épisodes. Allez, ciao !