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La conciergerie - Le podcast des conciergeries

84. Faut-il choisir ses logements en conciergerie selon leur rentabilité ?

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34min |22/05/2024|

483

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Description

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Dans cette première partie de l'épisode, Kamil, fondateur d'une conciergerie à Paris, partage son expérience et ses réflexions sur l'impact des Jeux Olympiques sur le marché de la location saisonnière. Il explique que l'annonce des JO a suscité de grandes attentes en termes de demande et de prix, mais que la réalité a été différente. En raison de l'augmentation de l'offre de logements, les prix ont baissé et le taux d'occupation est faible.

Dans la seconde partie, Kamil souligne également l'importance d'évaluer la rentabilité des logements avant de les prendre en gestion, en utilisant des outils et des analyses pour prendre des décisions éclairées. Il souligne également l'impact de la réputation et de la visibilité dans le secteur des services, en particulier dans le domaine de la conciergerie. Il aborde également le rôle de l'équipe marketing et commerciale dans l'acquisition de nouveaux clients et la croissance de l'entreprise. Enfin, il partage l'importance de prendre du recul et d'analyser les chiffres pour optimiser la rentabilité de son entreprise de conciergerie.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de la Conciergerie Podcast. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'inviter une conciergerie à partager son expérience. On va dans un premier temps parler des JO, puisque cette personne a une conciergerie à Paris. On va parler de l'impact des JO sur sa conciergerie, sur le fait que, vous devez le savoir, ça ne se remplit pas. Pourquoi ? On va en parler dans la première partie. Et dans la seconde partie, on va voir quelque chose de très important. Est-ce qu'il ne faut pas, au bout d'un moment, sélectionner ses biens et comment les sélectionner ? En fait, on va parler de rentabilité. Et il nous fait même un petit cadeau. Il nous partage sa matrice sur comment... il choisit ses logements, est-ce qu'il va être rentable selon ses coûts, selon son temps. Donc, ça va être un super épisode. Avant de démarrer l'épisode, je vous rappelle que vous pouvez vous abonner à la newsletter qui sort tous les jeudis. Et d'ailleurs, pour recevoir la matrice que Camille, dans l'épisode, nous propose, vous l'aurez dans la newsletter. pensez à vous abonner. Si vous écoutez l'épisode le jour de sa sortie, c'est-à-dire le mercredi, demain, vous avez dans la newsletter la matrice de Camille et vous l'aurez aussi la semaine suivante parce que certains ne l'écoutent pas le jour de sa sortie et puis si vous ne l'avez pas au moment où vous écoutez l'épisode parce que vous l'écoutez un peu plus tard, vous m'envoyez un petit message je vous la partagerai avec plaisir commençons l'épisode du jour je vous souhaite une bonne écoute bonjour Camille, bienvenue sur le podcast comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    extrêmement bien et toi ?

  • Speaker #0

    ça va merci alors aujourd'hui tu es l'invité du podcast tu as une conciergerie sur Paris est-ce que tu peux rapidement te présenter présenter ta conciergerie depuis quand elle est créée si tu veux partager ton nom de bien aussi je te laisse la parole

  • Speaker #1

    Carrément, carrément. Je m'appelle Camille, historiquement je viens de l'hôtellerie, donc j'ai un peu travaillé dans le monde classique disons de l'hôtellerie. J'ai rapidement bifurqué pour travailler pour une consergerie assez connue qui s'appelait Lucky Homes à l'époque. J'ai travaillé dans les opérations, j'ai tout de suite pris goût à ce monde de la consergerie, de l'allocation saisonnière, etc. Et puis après j'ai bifurqué, j'ai été chez Abilene Directement pour m'accompagner dans des compotes expérimentées, des premiers compotes expérimentés. à l'époque où il y en avait un maximum sur le sol français, aujourd'hui il y en a un peu plus de 2000, donc c'est la jeunesse de l'histoire. Et puis à un moment je me suis dit, ça pourrait être intéressant de devenir moi-même. l'élève du professeur en parenthèse que je suis. Et donc, je me suis lancé, j'ai monté ma consergerie il y a trois ans, qui s'appelle Benvini. Alors, tu as dit une consergerie, plutôt deux puisqu'on a une antenne dans le sud de la France. Et en termes de chiffres, aujourd'hui, on a un peu plus de 300 biens en gestion sur Paris et les banlieues parisiennes, et une cinquantaine de biens en mouvement sur le sud de la France.

  • Speaker #0

    Ok. Parlons-en de Paris, les JO, ce n'est pas une surprise. Est-ce que tu peux nous dire si tu as trouvé qu'il y avait un impact depuis l'annonce des JO à Paris ? Et comment tu as géré cet impact s'il y en a eu un ?

  • Speaker #1

    Alors oui, il y a eu même plusieurs gros impacts. Et c'est marrant parce qu'on a découvert un petit peu la situation au fil du temps. Et je pense que c'est un petit peu le cas de tous les acteurs du tourisme, si on élargit un petit peu cet impact. Voilà, c'est ce que nous avons fait. sur la pique, il y a tout de suite ce raccourci, ce parallèle nous disons bon, le nombre de demandes va exploser forcément l'offre va être inférieure à la demande donc les prix vont exploser, ça va être une très belle période pour nous comme on l'a déjà vécu avec des événements un peu ponctuels mais comme on l'utilise chaque année par exemple à Paris les fashion week, les différents salons qu'il y a quand il y a des gros concerts ou des événements sportifs il y a une grosse affluence moins de logements sur le marché du coup on se retrouve à pratiquer des prix qui sont On peut un petit peu exagérer parfois, mais à notre avantage. Donc on s'est un peu assis sur ces acquis en se disant, c'est super, on va faire des beaux mois, on va avoir beaucoup de logements pris, etc. Sauf que le mois s'est passé. Et du coup, tout le monde a eu la même idée, on s'est retrouvé avec énormément de logements sur le marché. Sauf erreur de ma part, la supply, le nombre de mouvements sur le marché a carrément doublé. Ce qui fait que forcément, règle économique toute simple, la demande n'a pas bougé ou a augmenté, le nombre d'offres a doublé, forcément le prix des quilles s'est baissé, du coup a baissé. Et puis donc au fil du temps, on a commencé l'année passée avec des logements mis avec des prix très hauts, et puis les logements se louent pas, et donc on baisse un peu les prix, les propriétaires ne comprennent pas forcément, parce que les médias ont relaté le fait que les logements allaient se louer très cher, forcément les propriétaires, entre un son de cloche très bon, et puis nous, un peu plus réalistes, on leur disait, écoutez, si vous ne baissez pas vos prix, c'était un petit peu une confrontation avec eux. Et puis aujourd'hui, à J. On se retrouve avec un parc parisien qui est complètement vide. Je crois qu'on est à un peu plus de 15 ou 18% de taux d'occupation global sur les logements Airbnb. Je crois qu'en hôtellerie, pour faire un parallèle, ils sont à 40-45%. Tout confondu, que ce soit des hôtels de première catégorie ou des hôtels un peu plus luxueux. C'est un petit peu la guerre aux clients.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu penses que les hôtels sont plus complets parce qu'ils ont su gérer le nombre d'hébergements et leur prix ? Est-ce que c'est lié ?

  • Speaker #1

    Je pense que l'avantage de l'hôtellerie par rapport à nous, c'est qu'ils ont du réclament. Donc ils ont des gens qui sont habitués, qui sont des habitués de leur marque, qui sont des habitués de leur établissement. Donc c'est des gens qui sont allés chercher le prime abord. peu de répétition sur les appartements, sur les logements. Donc on va vraiment devoir séduire quelqu'un à chaque fois. On va devoir être visible pour attirer des réservations. Donc je pense que c'est la différence qu'il y a eu. Les structures sont différentes aussi en hôtellerie. Ils ont beaucoup plus de fonds d'affaires en mettes et en reclimatisant, etc. Donc ils sont beaucoup plus dynamiques là-dessus. Mais ils en souffrent aussi. L'ambiance du truc n'est pas si belle que ça.

  • Speaker #0

    Beaucoup de propriétaires se sont dit que c'est l'Eldorado cette année. On va louer pendant trois semaines, on va partir. On va louer pendant trois semaines s'il faut. Et en fait, ça ne se loue pas. Je n'ai pas comparé après le taux d'occupation hors JO et avec JO. Est-ce que c'est encore moins élevé parce qu'il y a beaucoup de demandes ou est-ce que c'est similaire quand il n'y a pas de JO ?

  • Speaker #1

    Pour être honnête, c'est un petit peu faux de parler maintenant. Ce serait plus intéressant de faire un bilan après parce qu'on estime que, ça c'est un autre phénomène, on va en aller plus loin, mais que le gros de la réservation va se faire un peu à la minute. Pourquoi ? Parce qu'en se mettant à la place du voyageur, il se dit, Paris il y a un événement certes, mais il y a énormément de logements disponibles, pourquoi est-ce que je vais dépenser, surtout vu la compétition actuelle, pourquoi est-ce que je vais dépenser mon budget logement aujourd'hui en mai, alors que je peux le garder et le dépenser en juillet, je sais que je vais trouver un logement, je sais qu'il y a de l'offre sur le marché, etc. Donc je pense, je suis assez optimiste et j'espère, on va réussir à faire des taux d'occupation qui vont être intéressants, parce que ça reste un événement, ça reste des mois qui sont très interactifs à Paris, mais maintenant ça va être un petit peu la semaine, et puis à quel prix, je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Là c'est côté voyageurs, mais côté propriétaires, du coup tu as eu beaucoup de demandes depuis un petit moment pour des nouveaux logements ?

  • Speaker #1

    Énormément, un peu trop. Oui, énormément, le mot s'est passé et tout le monde... Déjà, les parisiens quittent Paris pendant les JO, puisqu'ils ont un petit peu peur de... désordre que ça va être. Ce qui est dommage parce qu'ils devraient être fiers d'avoir un événement, d'accueillir un événement si rare dans leur ville mais bon voilà c'est un autre débat. Et du coup voilà on a eu énormément de contacts de personnes qui nous disent d'entrée bonjour je vous appelle pour les JO, est-ce que c'est ça ? On a pris des pincettes, on a bien renseigné les gens chez Benvenu, aussi d'être transparent et d'être un petit peu pessimiste et au moins de ne pas avoir de déceptions par la suite. Et oui, énormément de demandes.

  • Speaker #0

    tu penses que certaines conciergeries ont voulu aller sur ce segment en se disant je vais créer ma conciergerie pour les JO parce qu'il va y avoir beaucoup de demandes et je vais peut-être vendre un peu de rêve ouais c'est un phénomène qu'on a vu on

  • Speaker #1

    a vu naître des entités qui n'existaient pas avant les sociétés légales n'étaient même pas créées et puis on voyait des pubs passer sur Instagram avec un discours un petit peu C'est dommage, les gens disent qu'ils vont prendre leur coup sur Julio, ils vont peut-être disparaître par la suite, il y aura des litiges à gérer, ce n'est pas notable, mais comme on est assez établi, on a une stratégie long terme et l'idée c'est de... Vous allez être transparent et avoir moins de biens, certes, mais au moins avoir des gens qui savent potentiellement ce qui peut arriver.

  • Speaker #0

    Côté propriétaire, aujourd'hui il y a des propriétaires qui nous écoutent. Est-ce qu'il peut encore mettre son bien à Paris pour les JO ? Est-ce qu'il trouvera une conciergerie ? Est-ce qu'il y trouvera des voyageurs ?

  • Speaker #1

    On entend beaucoup de demandes, d'ailleurs des gens qui nous posent souvent cette question d'entrée, de savoir si c'est trop tard. Au vu de l'occupation qu'on affiche sur le mois de juillet et août, donc fin juillet, qui sont les périodes clés des vacances, il est trop tard, il y a encore du monde. Donc non, c'est trop tard. Je pense qu'il y a encore des conciergeries qui ont fait partie de la publicité, mais qui accueillent encore des voyageurs, des propriétaires pour ces dates. Donc oui, il est trop tard. J'ai jamais trop tard. Il y a un phénomène qui existe depuis les mois Covid de last minute sur les plateformes de location. Et on estime qu'une semaine avant une date de location, il est toujours possible d'avoir une location pour cette date.

  • Speaker #0

    D'accord. Et pour une conciergerie qui voudrait se lancer, est-ce que c'est la bonne période pour se lancer ? Est-ce qu'elle ne devrait plutôt pas démarrer sur cette période-là ? Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #1

    C'est une bonne question. Ça dépend de sa stratégie long terme. C'est vrai que c'est une période qui va être assez compliquée. Ils vont avoir en face des propriétaires qui ont des grosses attentes, qui vont réussir à répondre à ces attentes. Et puis opérationnellement parlant, ça va être un peu complexe, parce que les équipes ne peuvent pas forcément se balader dans la ville, se balader pour travailler. dans la vie, les autorisations qui sont nécessaires. La typologie de client voyageur, qui sont les spectateurs événementiels, c'est une typologie de client qu'il faut savoir apprivoiser, si je peux dire. Donc commencer sur une période événementielle aussi forte, c'est un pari à prendre et puis c'est peut-être un peu compliqué.

  • Speaker #0

    Je pense qu'il va y avoir un gros pic de logements qui vont être éphémères. Du coup, il faut gérer cette logistique. Et quand on démarre, on n'a pas toujours cette logistique. Et après, ça va être des logements que la conciergerie n'aura plus en gestion. Donc, il va falloir aussi pouvoir gérer sa trésorerie derrière.

  • Speaker #1

    Oui et non, parce que ce qu'on espère aussi, c'est qu'on aura donné le goût à des gens de laisser leur appartement sur les plateformes et les sons saisonniers, qui sont pas bien. Et on espère que sur les X nouveaux logements qu'on a et qui sont là, pour les Ivo normalement, c'est le brief de base, il y en a qui vont venir nous voir en fin août en disant Oh, c'était sympa, on a passé de bonnes vacances, tout s'est bien passé, on remet ça en décembre, etc. Voilà, c'est un peu l'espérance.

  • Speaker #0

    Donc en fait, ta stratégie c'est prendre tous les logements et derrière peut-être en convertir sur du long terme et les autres ils vont partir, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Pour les… Pour les JO, oui, c'est pas ma stratégie globale, mais pour cette période de JO, l'idée c'est de pouvoir prendre un maximum de l'élément qui soit ouvert sur cette période, et c'est de les séduire un petit peu en leur donnant ce que représente la location courte durée pendant leur absence, et potentiellement après pouvoir établir une relation en long terme.

  • Speaker #0

    Tu disais, pour les JO, oui, mais pas sur ta stratégie globale, c'est-à-dire que tu ne prends pas tous les logements sinon ?

  • Speaker #1

    c'est l'erreur que j'ai faite au début qui a un prix de l'imaginaire de personne, mais sur tout business confondu, c'est qu'on a souvent l'indicateur de réussite ou de performance dans le business, dans la location pour de la consergerie. C'est souvent la première question qu'on me pose quand tu as une consergerie, c'est Ah, et t'es combien de logements ? Et c'est l'indicateur un peu clé, Ah, j'en ai 10, ok, des buts, j'en ai 100, j'en ai 200, ah, ok, je conserverai, etc. Et ce qu'on oublie derrière, c'est que sur cette typologie de métier, Un appartement, c'est un chiffre, ok, certes, mais derrière on n'a pas forcément sa rentabilité, ou les charges que ça engendre, ou le temps qu'il prend, etc. Et pour revenir à ce que je disais, on a voulu très vite être gros, avoir beaucoup de gens pour pouvoir répondre à cette question, en disant oui, on s'en rend compte. Mais on s'est très vite rendu compte qu'en fait... fois pour un logement que tu arrêtes, pendant un autre qui te fait perdre. Donc tu as un gain et une perte qui s'équivaut et au final tu en as 0 sur les deux. Donc une des erreurs c'est de prendre des logements qui ne seront pas rentables. C'est difficile à déterminer parce que de prime abord un logement c'est quelque chose que tu vas louer sous forme de commission donc c'est forcément un revenu. Mais au final il y a plein de paramètres qui ne sont pas pris en compte et donc ce qu'on a fait pour pallier à tout ça c'est qu'on a mis en place des tableaux d'analyse. pour essayer de comprendre concrètement aujourd'hui un logement, si on le prend, qu'est-ce qui peut nous rapporter le mieux, qu'est-ce qui peut nous coûter, quels sont les risques qu'on peut en donner, et puis si à la fin de l'équation, est-ce que c'est positif, est-ce que ça vaut le coup d'y aller, ou est-ce que parfois, et c'est un peu difficile de dire ça, mais est-ce que ça ne vaut pas le coup de simplement refuser un logement.

  • Speaker #0

    un mandat et ce tableau là c'est un tableau que tu fais avant de prendre le logement ou c'est un bilan que tu fais au bout d'un certain temps ?

  • Speaker #1

    les deux les deux créer du point, une majeté, ce qui nous permet en amont, dans le traitement, de mettre un besoin et de comprendre ce qui va pouvoir nous apporter une beauté, combien de temps il est disponible, est-ce que le propriétaire va revenir souvent, ça va engendrer des frictions parce que c'est toujours des temps de frictions sur ce genre d'aide. est-ce qu'il y a des travaux, est-ce qu'il y a quelque chose qui nous prend en main en termes de travaux, voilà je ne sais pas moi une évidence, une place de se casser ou voilà des choses qui vont nous demander du temps et des investissements financiers. Ça c'est le début initial si tu veux et puis après bon on fait un suivi donc au fin du mois bon mais est-ce que ce qu'on a prévisé est juste, combien on a gagné, combien on a perdu et est-ce qu'on va dans la direction où on veut aller et puis sinon on va être habitué.

  • Speaker #0

    Ok. Est-ce qu'on peut rentrer un peu plus en détail sur ce que tu as créé ? Ce fichier-là, tu veux dire que tu as intégré un peu toutes tes charges que tu as pu diviser par nombre de logements, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Je le partage volontiers aux auditeurs s'ils le souhaitent. C'est simplement une grosse matrice où il y a vraiment des prix de revenus en ligne une, pessimistes, moyens et optimistes, en fonction des temps qu'on nous laissera en question. Il faut savoir que je m'adresse au moment où la législation est un petit peu complexe comme Paris. On a besoin de gérer des résidences principales de 120 jours par an. C'est majoritairement des appartements qui seront limités. On ne les a pas toute l'année, on peut dire pour des périodes. Ça peut être des gens qui ne font que des week-ends, des gens qui vont partir deux semaines en avril, et pas du tout le reste de l'année. Donc ça, c'est des choses à prendre en compte. Ça, c'est la première ligne, le revenu qu'on va pouvoir aller chercher, minimum, médian et maximum. Et puis derrière ce revenu, on va le confronter à deux choses, aux charges financières. quels sont les coûts concrets que ça va me coûter du coup, en termes de ménage, en termes d'opération, qu'est-ce qu'un loupé pourrait me coûter aussi, ça c'est hyper important, si j'ai un ménage, dans l'exemple, à 80 euros, je sais que si j'ai un loupé sur un ménage, potentiellement j'ai 80 euros qui me qui pourrait être imputée aussi donc ça c'est toute la partie disons moyenne qui la partie charge il y avait la partie temps alors là c'est un peu plus complexe des propriétaires mais ils vont faire un peu la tête mais on met un petit peu de notes sur les propriétaires qu'on a parce que on a aussi gentil soit-il qui nous prennent beaucoup de temps ils ont besoin d'accompagnement ils sont bien rassurés ils nous sollicitent beaucoup et on le propose cet accompagnement on répond au téléphone on prend du temps avec eux en fait des réunions, etc. Mais tout ce temps, ça bouffe des ressources et du coup, il faut le mesurer. Il faut le confronter du coup aux revenus qui peuvent apporter un appartement. Sur un petit vidéo, par exemple, si derrière, tu passes 10 heures par semaine avec le propriétaire pour commencer à faire des points, etc. Est-ce que l'un dans l'autre, la ressource versus le bien, il est bon ? Alors en l'occurrence, ce tableau permet de dire que pas vraiment, et qu'il va falloir peut-être un peu structurer la manière dont tu donnes du temps, ou peut-être simplement arrêter la collaboration, disons que là, par la délire des propriétaires, on ne le fera pas.

  • Speaker #0

    Oui, et du coup, ça, tu ne le vois pas de suite en général, que ce propriétaire va te donner du temps. Donc du coup, tu adaptes le temps, c'est ça ? Ok.

  • Speaker #1

    Tu sais, tu as mis en place des règles. Voilà avec les heures de conclure. et on a une FAQ qui est en train de grandir de plus en plus, elle est rendue de plus en plus autonome pour avoir des réponses à des questions classiques et basiques qui peuvent être répondues par un document. Maintenant il y a de l'intelligence artificielle, donc c'est un petit peu la nouvelle prochaine étape qu'on veut mettre en place, pour avoir quelqu'un de fixe qui puisse nous accompagner là-dessus. Mais à la fin de la journée on travaille dans des métiers de loterie, et ça implique de l'UBA, C'est ce qu'on aime faire aussi, donc c'est un peu dur aussi de se faire remplacer par des machines.

  • Speaker #0

    Comme tu l'as gentiment proposé, je veux bien que tu me partages cet outil qui est à personnaliser selon la ville, j'imagine, et selon ses coûts. et ce que je ferai c'est que je la partagerai dans la newsletter le jeudi vu qu'elle sort le lendemain de la sortie de l'épisode et je le partagerai sur deux semaines parce que certains n'écoutent pas l'épisode le jour de sa sortie comme ça ils pourront avoir accès donc c'est très gentil de ta part et c'est vrai que on calcule pas assez ces coûts enfin il n'y a pas que ces coûts il y a le coût de revient de la gestion d'un appartement et c'est vrai que c'est important ça On n'avait pas prévu de parler de ça, mais c'est vraiment très important.

  • Speaker #1

    Complètement, complètement. Historiquement, on avait des coûts d'acquisition, alors c'est encore autre chose, mais c'est-à-dire que quand un propriétaire nous contactait, alors on contacte toujours l'enduit, on a une équipe commerciale, etc. Donc c'est toute la rémunération qu'il faut faire en amont. C'est des charges, donc ça veut dire que nous, aujourd'hui, quand on part avec un propriétaire, on commence à moins. On a des commerces à être payés, on a des coûts marketing, etc. Est-ce que ce mandat va rapidement réussir à combler ce moins, ou est-ce que ce moins va rester longtemps un moins, et du coup ce n'est pas intéressant ? C'est des choses à prendre en compte aussi quand on commence à structurer une société qui commence un peu à grossir.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'en plus, certains gérants de conciergerie ne savent pas s'ils doivent prendre tel ou tel bien. Et ça peut du coup les aider à savoir si il faut prendre tel ou tel bien, il faut savoir sa rentabilité. Donc j'imagine que tu utilises des outils comme RDNA peut-être ? Ou c'est ton expérience ? La rentabilité ?

  • Speaker #1

    On utilisait beaucoup. Maintenant, on utilise beaucoup d'expériences et de cas pratiques, donc de cas concrets qu'on a. C'est un studio dans le 16e, dans telle rue. On va regarder ce qu'on a et si on a quelque chose de similaire, on fait le parallèle. Et tout bêtement, je regarde sur la VNB ce qui se passe, ce qui se propose, etc. En tout cas, RDNA, c'est pas mal, mais ça m'a sorti un peu biaisé parfois. Donc j'aime bien toujours regarder ce qu'ils proposent, mais toujours le confronter à d'autres.

  • Speaker #0

    Donc on ne peut garder qu'une seule donnée, oui. Donc du coup, grâce à cet outil que tu as mis en place, tu choisis tes logements maintenant et tu ne prends plus tous les logements, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, en tout cas, je me suis fait un petit peu de mauvaise surprise et j'ai un petit peu une espèce de charte à respecter qui me permet de très vite déceler les logements sur lesquels ça ne va pas forcément être comptable. Dans notre modèle tel qu'il est aujourd'hui, ce n'est pas forcément un logement qui est adapté à notre question. Peut-être qu'il peut être adapté à quelqu'un d'autre, à notre structure si on veut, mais nous en tout cas ça ne va pas être adapté à notre propriétaire, ça ne fait pas du tout le temps.

  • Speaker #0

    Du coup tu as analysé finalement... Tu as mis en corrélation le chiffre d'affaires et l'effort demandé. Et tu t'es dit, au bout d'un moment, la rentabilité de ce bien ne vaut pas l'effort demandé. Donc tu as décidé de ne pas prendre certains logements. Mais est-ce que tu as décidé aussi d'en enlever ceux que tu avais déjà pris ? Est-ce que tu as fait un choix et tu as décidé d'arrêter des collaborations ?

  • Speaker #1

    Non. J'aurais dû, tous les jours, j'ai des membres de mon équipe qui me disent Bon, qu'est-ce qu'on fait ? J'ai trop d'affects, disons, pour certains loteurs. C'est une danseuse, comme on dit dans le milieu de loterie, alors à la taille d'un grand palace, mais ça fait partie du jeu. En bon gestionnaire, on prend la décision de revenir en l'année, d'arrêter un mandat, mais bon, c'est compliqué de désengager, même si je n'aime pas trop le... Ça a été mon erreur, je l'assume.

  • Speaker #0

    Oui, il y a aussi une question de réputation derrière, on va dire. C'est quand même une entreprise de prestation de service sur un endroit bien précis, souvent, localement. Et le bouche-à-oreille va très vite dans le milieu de la prestation. Donc oui, il y a aussi ça.

  • Speaker #1

    C'est rigolo que tu soulèves ce sujet, parce que c'est un parti pris aussi qu'on a. On a choisi de... Il y a quelques mois, on s'est dit, on sort un petit peu de l'ombre, ce que tu reconnus. Et ça passe par la visibilité, la notoriété, si tu veux, et l'exposition. Et donc, on a commencé à avoir des plateformes d'avis. Spiler, Google Avis, on est présent aussi sur quelques forums. Et le fait d'être exposé dans des métiers de service, c'est vraiment un risque à prendre parce que en général, les gens, souvent dans la restauration, c'est comme ça aussi. Les gens sont contents, ils ne disent rien. Alors ils en parlent, mais ils disent rien publiquement. Mais alors quand il y a un petit truc qui va pas, mais un tout petit truc, alors là c'est les avis, les commentaires, les une étoile, les machins et tout. Et malheureusement, c'est ce qui est visible. Et on s'est retrouvés du coup à devoir essuyer 2-3 casseroles de petites mauvaises compréhensions, qui étaient à reprendre la chef-pied parce que le monde a vraiment vu. Bon, pour le coup, on va mettre un petit peu d'or donc ouais, à prendre avec des pincettes.

  • Speaker #0

    À partir du moment où il y a des avis, en général, on va écrire un avis quand on n'est pas content. Pour écrire un avis quand on est content, il faut qu'on nous pousse un peu plus.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Et du coup, je me retrouve des fois avec des futurs propriétaires qui me disent Vous êtes top, c'est super, ça me paraît pas mal, mais par contre, moi j'ai pu faire un petit tour sur vos avis. Globalement, ils sont bons. Je vois, c'est bien, parce qu'on a réussi à avoir des propriétaires contents. ont fait part de leur expérience, mais je me retrouve du coup à expliquer un petit peu. Je me suis retrouvé à aller voir un petit peu les habits des grands hôtels de ce monde, des grands restaurants, etc. pour voir s'ils ont aussi des mauvais avis. Alors, heureusement, ils ont aussi des bons avis.

  • Speaker #0

    Ouais, quand il n'y a que des bons avis, c'est louche en général en même temps. C'est marrant.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Ok, on a parlé de cet aspect rentabilité et effort. Tu as parlé aussi d'un point où tu avais une équipe marketing sales qui allait récupérer des prospects. Est-ce que tu veux en parler ? Est-ce que tu peux nous dire depuis combien de temps, si c'est un nombre de logements précis ? Tu t'es dit, je vais commencer à avoir une équipe pour avoir plus de logements. Il y a plein de questions. Je te laisse en parler si tu veux.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Je vais commencer. On a inventé la boîte avec un associé, il nous a quitté parce qu'il a d'autres projets, mais historiquement c'est tout nous même, la partie acquisition jusqu'à la partie gestion. D'ailleurs ça nous a éclaté bien, c'est vraiment des trucs qu'on a aimé à faire. Puis à un moment où on a été tellement sollicité sur la partie opérationnelle qu'on a dû un petit peu délaisser cette partie sales commerciale si on veut. Et moi historiquement j'ai aussi travaillé sur des dossiers commerciaux, sur des sujets commerciaux dans des start-up, hôtelières ou pas etc. Donc c'est toujours des sujets qui m'ont toujours bien intéressé. Et on s'est dit qu'il faut qu'on trouve des gens qui puissent prendre le relais là-dessus et qui puissent expliquer ce qu'on fait à des coûts. pour les taffes qui puissent se convertir, etc. Donc à partir, je crois qu'on avait une centaine de logements en gestion, on a commencé à recruter des commerçants sur plusieurs modèles, donc freelance en auto-entrepreneur, on a eu des salariés, on a eu... des gens payés à la commission, etc. On a testé vraiment tous les modèles. Et puis aujourd'hui, on a réussi à monter une équipe. Donc on a une dizaine de commerciaux, plus un petit département marketing, qui sont deux, qui s'occupe de faire de la publicité, de l'acquisition, et du coup d'aller chercher des leads, donc des intérêts, des clients intéressés pour ces fameux commerciaux. est-ce que c'est quelque chose qui a affaire tout de suite je pense pas mais il y a un moment où t'es un petit peu tiraillé c'est toujours la même chose, ton temps, ta journée, la 24h dans l'idée il faudrait dormir un petit peu mais bon voilà, il y a un moment t'as des ressources que t'alloues à des activités ou à des priorités et une fois que tu peux plus c'est là où il faut tenter de te faire remplacer ou de te faire renforcer sans acquisition pas de nouveau client donc forcément

  • Speaker #0

    il faut quand même y penser rapidement quoi Au début, c'est nous-mêmes le commercial de notre boîte.

  • Speaker #1

    Nous, sur le programme du coup Co-Hot Expérimenté, donc sur Airbnb, on a la chance d'avoir de la visibilité, d'avoir des gens qui nous contactent directement. Ça nous a suffi, disons, la première année pour avoir pas mal de contacts et grossir. Et puis à un moment, il y a deux choses qui se sont mises en place, c'est qu'on s'est dit, bon, on veut grossir tout vite. Disons, le flux de demandes qui arrivaient d'Airbnb ne nous suffisait pas, c'est la première chose. La seconde, c'est qu'on ne voulait pas se baser sur un flux d'acquisition. On s'est dit, bon, si demain, il y a plus de trucs ou que... on a de mauvaises cotes, on nous enlève, ou quoi que ce soit, qu'est-ce qu'on fait ? Il faut quand même qu'on ait plusieurs acquisitions, et c'est pour ça qu'on a commencé à mettre ça en place. Et puis moi, je te dis, c'est des sujets que j'aime bien, donc ça m'éclate.

  • Speaker #0

    Puis aussi, il faut se le dire, il y a de plus en plus de conciergeries concurrentes qui arrivent sur le secteur, donc il faut pouvoir aller chercher ses clients aussi. Ok, je crois qu'on a fait le tour. Est-ce que tu voudrais rajouter quelque chose pour finaliser l'épisode ?

  • Speaker #1

    Écoute, pendant que vous en parlez, je repensais à quelque chose. Avant d'ouvrir ma conciergerie, j'accompagnais pour le temps des revenus des concierges expérimentés. J'avais la chance d'aller dans les villes de France pour les rencontrer. Je rencontrais toujours des super profils et souvent noyés dans les opérations qui s'y trouvaient à droite à gauche. L'idée, c'était de prendre un jour ou deux, de prendre un petit peu de recul sur leur activité, leur business et de se dire, je m'assieds autour d'un bureau et je regarde. qu'est-ce que je fais, où je vais, combien ça m'importe, etc. Et puis c'est là où on avait un peu cette prémisse de ce fameux tableau, où il m'arrivait parfois d'avoir des gens, des conseillers du coup, à qui j'arrivais à montrer qu'en fait, ils avaient 15, 20, 25 logements, et en fait 90% de leurs logements n'étaient pas rentables, parce que leurs frais étaient mal réglés, parce qu'ils passaient trop de temps sur un truc, parce qu'en fait ils... faisaient un ménage qui n'était pas réglé par le voyageur, etc. Et c'est pour ça que c'est un métier où tu es vraiment dans les opérations, notamment sur le téléphone, le chat, les livres.

  • Speaker #0

    C'est bien des fois de prendre un petit moment, de se poser des chiffres dans le tableau. On n'est pas forcément amoureux des chiffres, mais ça t'ouvre les yeux sur des réalités que tu ne vois pas forcément dans le...

  • Speaker #1

    Ouais, de sortir la jambe du guidon quoi.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    De ne pas travailler dans son business, mais sur son business au bout d'un moment et de sortir un peu de cet aspect opérationnel. Ouais.

  • Speaker #0

    C'est un conseil facile à donner, mais c'est pas mal.

  • Speaker #1

    C'est plus dur à appliquer quand on est dans le feu de l'action et en plus on arrive dans une période pour les conciergeries où effectivement là il va y avoir du boulot. Et encore plus quand on est à Paris, j'imagine, pendant cette période-là qui va arriver. Je te remercie en tout cas de nous avoir partagé toutes ces infos. C'est vraiment important aussi de savoir calculer sa rentabilité dans toute entreprise. Mais alors en conciergerie, on voit que ça a été appliqué par toi et ta conciergerie, donc on peut le faire aussi. Est-ce que tu... Où est-ce qu'on peut te retrouver si les auditeurs veulent te poser une ou deux questions ?

  • Speaker #0

    C'est une bonne question. Je suis sur LinkedIn. Je ne regarde pas pour LinkedIn. Ça va être plaisir. Si je peux partager mes coordonnées, je le fais volontiers un petit mail.

  • Speaker #1

    Je mettrai les infos de là où tu veux qu'on te contacte. Et je mettrai le nom de ta concierge. Merci. Bonne journée Camille.

  • Speaker #0

    Plaisir.

  • Speaker #1

    Et pas si vite ! Tu as apprécié cet épisode ? Tu peux le partager à ton entourage ou encore mieux, laisser un avis de 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée et un commentaire. Je te dis à bientôt !

Description

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Dans cette première partie de l'épisode, Kamil, fondateur d'une conciergerie à Paris, partage son expérience et ses réflexions sur l'impact des Jeux Olympiques sur le marché de la location saisonnière. Il explique que l'annonce des JO a suscité de grandes attentes en termes de demande et de prix, mais que la réalité a été différente. En raison de l'augmentation de l'offre de logements, les prix ont baissé et le taux d'occupation est faible.

Dans la seconde partie, Kamil souligne également l'importance d'évaluer la rentabilité des logements avant de les prendre en gestion, en utilisant des outils et des analyses pour prendre des décisions éclairées. Il souligne également l'impact de la réputation et de la visibilité dans le secteur des services, en particulier dans le domaine de la conciergerie. Il aborde également le rôle de l'équipe marketing et commerciale dans l'acquisition de nouveaux clients et la croissance de l'entreprise. Enfin, il partage l'importance de prendre du recul et d'analyser les chiffres pour optimiser la rentabilité de son entreprise de conciergerie.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de la Conciergerie Podcast. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'inviter une conciergerie à partager son expérience. On va dans un premier temps parler des JO, puisque cette personne a une conciergerie à Paris. On va parler de l'impact des JO sur sa conciergerie, sur le fait que, vous devez le savoir, ça ne se remplit pas. Pourquoi ? On va en parler dans la première partie. Et dans la seconde partie, on va voir quelque chose de très important. Est-ce qu'il ne faut pas, au bout d'un moment, sélectionner ses biens et comment les sélectionner ? En fait, on va parler de rentabilité. Et il nous fait même un petit cadeau. Il nous partage sa matrice sur comment... il choisit ses logements, est-ce qu'il va être rentable selon ses coûts, selon son temps. Donc, ça va être un super épisode. Avant de démarrer l'épisode, je vous rappelle que vous pouvez vous abonner à la newsletter qui sort tous les jeudis. Et d'ailleurs, pour recevoir la matrice que Camille, dans l'épisode, nous propose, vous l'aurez dans la newsletter. pensez à vous abonner. Si vous écoutez l'épisode le jour de sa sortie, c'est-à-dire le mercredi, demain, vous avez dans la newsletter la matrice de Camille et vous l'aurez aussi la semaine suivante parce que certains ne l'écoutent pas le jour de sa sortie et puis si vous ne l'avez pas au moment où vous écoutez l'épisode parce que vous l'écoutez un peu plus tard, vous m'envoyez un petit message je vous la partagerai avec plaisir commençons l'épisode du jour je vous souhaite une bonne écoute bonjour Camille, bienvenue sur le podcast comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    extrêmement bien et toi ?

  • Speaker #0

    ça va merci alors aujourd'hui tu es l'invité du podcast tu as une conciergerie sur Paris est-ce que tu peux rapidement te présenter présenter ta conciergerie depuis quand elle est créée si tu veux partager ton nom de bien aussi je te laisse la parole

  • Speaker #1

    Carrément, carrément. Je m'appelle Camille, historiquement je viens de l'hôtellerie, donc j'ai un peu travaillé dans le monde classique disons de l'hôtellerie. J'ai rapidement bifurqué pour travailler pour une consergerie assez connue qui s'appelait Lucky Homes à l'époque. J'ai travaillé dans les opérations, j'ai tout de suite pris goût à ce monde de la consergerie, de l'allocation saisonnière, etc. Et puis après j'ai bifurqué, j'ai été chez Abilene Directement pour m'accompagner dans des compotes expérimentées, des premiers compotes expérimentés. à l'époque où il y en avait un maximum sur le sol français, aujourd'hui il y en a un peu plus de 2000, donc c'est la jeunesse de l'histoire. Et puis à un moment je me suis dit, ça pourrait être intéressant de devenir moi-même. l'élève du professeur en parenthèse que je suis. Et donc, je me suis lancé, j'ai monté ma consergerie il y a trois ans, qui s'appelle Benvini. Alors, tu as dit une consergerie, plutôt deux puisqu'on a une antenne dans le sud de la France. Et en termes de chiffres, aujourd'hui, on a un peu plus de 300 biens en gestion sur Paris et les banlieues parisiennes, et une cinquantaine de biens en mouvement sur le sud de la France.

  • Speaker #0

    Ok. Parlons-en de Paris, les JO, ce n'est pas une surprise. Est-ce que tu peux nous dire si tu as trouvé qu'il y avait un impact depuis l'annonce des JO à Paris ? Et comment tu as géré cet impact s'il y en a eu un ?

  • Speaker #1

    Alors oui, il y a eu même plusieurs gros impacts. Et c'est marrant parce qu'on a découvert un petit peu la situation au fil du temps. Et je pense que c'est un petit peu le cas de tous les acteurs du tourisme, si on élargit un petit peu cet impact. Voilà, c'est ce que nous avons fait. sur la pique, il y a tout de suite ce raccourci, ce parallèle nous disons bon, le nombre de demandes va exploser forcément l'offre va être inférieure à la demande donc les prix vont exploser, ça va être une très belle période pour nous comme on l'a déjà vécu avec des événements un peu ponctuels mais comme on l'utilise chaque année par exemple à Paris les fashion week, les différents salons qu'il y a quand il y a des gros concerts ou des événements sportifs il y a une grosse affluence moins de logements sur le marché du coup on se retrouve à pratiquer des prix qui sont On peut un petit peu exagérer parfois, mais à notre avantage. Donc on s'est un peu assis sur ces acquis en se disant, c'est super, on va faire des beaux mois, on va avoir beaucoup de logements pris, etc. Sauf que le mois s'est passé. Et du coup, tout le monde a eu la même idée, on s'est retrouvé avec énormément de logements sur le marché. Sauf erreur de ma part, la supply, le nombre de mouvements sur le marché a carrément doublé. Ce qui fait que forcément, règle économique toute simple, la demande n'a pas bougé ou a augmenté, le nombre d'offres a doublé, forcément le prix des quilles s'est baissé, du coup a baissé. Et puis donc au fil du temps, on a commencé l'année passée avec des logements mis avec des prix très hauts, et puis les logements se louent pas, et donc on baisse un peu les prix, les propriétaires ne comprennent pas forcément, parce que les médias ont relaté le fait que les logements allaient se louer très cher, forcément les propriétaires, entre un son de cloche très bon, et puis nous, un peu plus réalistes, on leur disait, écoutez, si vous ne baissez pas vos prix, c'était un petit peu une confrontation avec eux. Et puis aujourd'hui, à J. On se retrouve avec un parc parisien qui est complètement vide. Je crois qu'on est à un peu plus de 15 ou 18% de taux d'occupation global sur les logements Airbnb. Je crois qu'en hôtellerie, pour faire un parallèle, ils sont à 40-45%. Tout confondu, que ce soit des hôtels de première catégorie ou des hôtels un peu plus luxueux. C'est un petit peu la guerre aux clients.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu penses que les hôtels sont plus complets parce qu'ils ont su gérer le nombre d'hébergements et leur prix ? Est-ce que c'est lié ?

  • Speaker #1

    Je pense que l'avantage de l'hôtellerie par rapport à nous, c'est qu'ils ont du réclament. Donc ils ont des gens qui sont habitués, qui sont des habitués de leur marque, qui sont des habitués de leur établissement. Donc c'est des gens qui sont allés chercher le prime abord. peu de répétition sur les appartements, sur les logements. Donc on va vraiment devoir séduire quelqu'un à chaque fois. On va devoir être visible pour attirer des réservations. Donc je pense que c'est la différence qu'il y a eu. Les structures sont différentes aussi en hôtellerie. Ils ont beaucoup plus de fonds d'affaires en mettes et en reclimatisant, etc. Donc ils sont beaucoup plus dynamiques là-dessus. Mais ils en souffrent aussi. L'ambiance du truc n'est pas si belle que ça.

  • Speaker #0

    Beaucoup de propriétaires se sont dit que c'est l'Eldorado cette année. On va louer pendant trois semaines, on va partir. On va louer pendant trois semaines s'il faut. Et en fait, ça ne se loue pas. Je n'ai pas comparé après le taux d'occupation hors JO et avec JO. Est-ce que c'est encore moins élevé parce qu'il y a beaucoup de demandes ou est-ce que c'est similaire quand il n'y a pas de JO ?

  • Speaker #1

    Pour être honnête, c'est un petit peu faux de parler maintenant. Ce serait plus intéressant de faire un bilan après parce qu'on estime que, ça c'est un autre phénomène, on va en aller plus loin, mais que le gros de la réservation va se faire un peu à la minute. Pourquoi ? Parce qu'en se mettant à la place du voyageur, il se dit, Paris il y a un événement certes, mais il y a énormément de logements disponibles, pourquoi est-ce que je vais dépenser, surtout vu la compétition actuelle, pourquoi est-ce que je vais dépenser mon budget logement aujourd'hui en mai, alors que je peux le garder et le dépenser en juillet, je sais que je vais trouver un logement, je sais qu'il y a de l'offre sur le marché, etc. Donc je pense, je suis assez optimiste et j'espère, on va réussir à faire des taux d'occupation qui vont être intéressants, parce que ça reste un événement, ça reste des mois qui sont très interactifs à Paris, mais maintenant ça va être un petit peu la semaine, et puis à quel prix, je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Là c'est côté voyageurs, mais côté propriétaires, du coup tu as eu beaucoup de demandes depuis un petit moment pour des nouveaux logements ?

  • Speaker #1

    Énormément, un peu trop. Oui, énormément, le mot s'est passé et tout le monde... Déjà, les parisiens quittent Paris pendant les JO, puisqu'ils ont un petit peu peur de... désordre que ça va être. Ce qui est dommage parce qu'ils devraient être fiers d'avoir un événement, d'accueillir un événement si rare dans leur ville mais bon voilà c'est un autre débat. Et du coup voilà on a eu énormément de contacts de personnes qui nous disent d'entrée bonjour je vous appelle pour les JO, est-ce que c'est ça ? On a pris des pincettes, on a bien renseigné les gens chez Benvenu, aussi d'être transparent et d'être un petit peu pessimiste et au moins de ne pas avoir de déceptions par la suite. Et oui, énormément de demandes.

  • Speaker #0

    tu penses que certaines conciergeries ont voulu aller sur ce segment en se disant je vais créer ma conciergerie pour les JO parce qu'il va y avoir beaucoup de demandes et je vais peut-être vendre un peu de rêve ouais c'est un phénomène qu'on a vu on

  • Speaker #1

    a vu naître des entités qui n'existaient pas avant les sociétés légales n'étaient même pas créées et puis on voyait des pubs passer sur Instagram avec un discours un petit peu C'est dommage, les gens disent qu'ils vont prendre leur coup sur Julio, ils vont peut-être disparaître par la suite, il y aura des litiges à gérer, ce n'est pas notable, mais comme on est assez établi, on a une stratégie long terme et l'idée c'est de... Vous allez être transparent et avoir moins de biens, certes, mais au moins avoir des gens qui savent potentiellement ce qui peut arriver.

  • Speaker #0

    Côté propriétaire, aujourd'hui il y a des propriétaires qui nous écoutent. Est-ce qu'il peut encore mettre son bien à Paris pour les JO ? Est-ce qu'il trouvera une conciergerie ? Est-ce qu'il y trouvera des voyageurs ?

  • Speaker #1

    On entend beaucoup de demandes, d'ailleurs des gens qui nous posent souvent cette question d'entrée, de savoir si c'est trop tard. Au vu de l'occupation qu'on affiche sur le mois de juillet et août, donc fin juillet, qui sont les périodes clés des vacances, il est trop tard, il y a encore du monde. Donc non, c'est trop tard. Je pense qu'il y a encore des conciergeries qui ont fait partie de la publicité, mais qui accueillent encore des voyageurs, des propriétaires pour ces dates. Donc oui, il est trop tard. J'ai jamais trop tard. Il y a un phénomène qui existe depuis les mois Covid de last minute sur les plateformes de location. Et on estime qu'une semaine avant une date de location, il est toujours possible d'avoir une location pour cette date.

  • Speaker #0

    D'accord. Et pour une conciergerie qui voudrait se lancer, est-ce que c'est la bonne période pour se lancer ? Est-ce qu'elle ne devrait plutôt pas démarrer sur cette période-là ? Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #1

    C'est une bonne question. Ça dépend de sa stratégie long terme. C'est vrai que c'est une période qui va être assez compliquée. Ils vont avoir en face des propriétaires qui ont des grosses attentes, qui vont réussir à répondre à ces attentes. Et puis opérationnellement parlant, ça va être un peu complexe, parce que les équipes ne peuvent pas forcément se balader dans la ville, se balader pour travailler. dans la vie, les autorisations qui sont nécessaires. La typologie de client voyageur, qui sont les spectateurs événementiels, c'est une typologie de client qu'il faut savoir apprivoiser, si je peux dire. Donc commencer sur une période événementielle aussi forte, c'est un pari à prendre et puis c'est peut-être un peu compliqué.

  • Speaker #0

    Je pense qu'il va y avoir un gros pic de logements qui vont être éphémères. Du coup, il faut gérer cette logistique. Et quand on démarre, on n'a pas toujours cette logistique. Et après, ça va être des logements que la conciergerie n'aura plus en gestion. Donc, il va falloir aussi pouvoir gérer sa trésorerie derrière.

  • Speaker #1

    Oui et non, parce que ce qu'on espère aussi, c'est qu'on aura donné le goût à des gens de laisser leur appartement sur les plateformes et les sons saisonniers, qui sont pas bien. Et on espère que sur les X nouveaux logements qu'on a et qui sont là, pour les Ivo normalement, c'est le brief de base, il y en a qui vont venir nous voir en fin août en disant Oh, c'était sympa, on a passé de bonnes vacances, tout s'est bien passé, on remet ça en décembre, etc. Voilà, c'est un peu l'espérance.

  • Speaker #0

    Donc en fait, ta stratégie c'est prendre tous les logements et derrière peut-être en convertir sur du long terme et les autres ils vont partir, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Pour les… Pour les JO, oui, c'est pas ma stratégie globale, mais pour cette période de JO, l'idée c'est de pouvoir prendre un maximum de l'élément qui soit ouvert sur cette période, et c'est de les séduire un petit peu en leur donnant ce que représente la location courte durée pendant leur absence, et potentiellement après pouvoir établir une relation en long terme.

  • Speaker #0

    Tu disais, pour les JO, oui, mais pas sur ta stratégie globale, c'est-à-dire que tu ne prends pas tous les logements sinon ?

  • Speaker #1

    c'est l'erreur que j'ai faite au début qui a un prix de l'imaginaire de personne, mais sur tout business confondu, c'est qu'on a souvent l'indicateur de réussite ou de performance dans le business, dans la location pour de la consergerie. C'est souvent la première question qu'on me pose quand tu as une consergerie, c'est Ah, et t'es combien de logements ? Et c'est l'indicateur un peu clé, Ah, j'en ai 10, ok, des buts, j'en ai 100, j'en ai 200, ah, ok, je conserverai, etc. Et ce qu'on oublie derrière, c'est que sur cette typologie de métier, Un appartement, c'est un chiffre, ok, certes, mais derrière on n'a pas forcément sa rentabilité, ou les charges que ça engendre, ou le temps qu'il prend, etc. Et pour revenir à ce que je disais, on a voulu très vite être gros, avoir beaucoup de gens pour pouvoir répondre à cette question, en disant oui, on s'en rend compte. Mais on s'est très vite rendu compte qu'en fait... fois pour un logement que tu arrêtes, pendant un autre qui te fait perdre. Donc tu as un gain et une perte qui s'équivaut et au final tu en as 0 sur les deux. Donc une des erreurs c'est de prendre des logements qui ne seront pas rentables. C'est difficile à déterminer parce que de prime abord un logement c'est quelque chose que tu vas louer sous forme de commission donc c'est forcément un revenu. Mais au final il y a plein de paramètres qui ne sont pas pris en compte et donc ce qu'on a fait pour pallier à tout ça c'est qu'on a mis en place des tableaux d'analyse. pour essayer de comprendre concrètement aujourd'hui un logement, si on le prend, qu'est-ce qui peut nous rapporter le mieux, qu'est-ce qui peut nous coûter, quels sont les risques qu'on peut en donner, et puis si à la fin de l'équation, est-ce que c'est positif, est-ce que ça vaut le coup d'y aller, ou est-ce que parfois, et c'est un peu difficile de dire ça, mais est-ce que ça ne vaut pas le coup de simplement refuser un logement.

  • Speaker #0

    un mandat et ce tableau là c'est un tableau que tu fais avant de prendre le logement ou c'est un bilan que tu fais au bout d'un certain temps ?

  • Speaker #1

    les deux les deux créer du point, une majeté, ce qui nous permet en amont, dans le traitement, de mettre un besoin et de comprendre ce qui va pouvoir nous apporter une beauté, combien de temps il est disponible, est-ce que le propriétaire va revenir souvent, ça va engendrer des frictions parce que c'est toujours des temps de frictions sur ce genre d'aide. est-ce qu'il y a des travaux, est-ce qu'il y a quelque chose qui nous prend en main en termes de travaux, voilà je ne sais pas moi une évidence, une place de se casser ou voilà des choses qui vont nous demander du temps et des investissements financiers. Ça c'est le début initial si tu veux et puis après bon on fait un suivi donc au fin du mois bon mais est-ce que ce qu'on a prévisé est juste, combien on a gagné, combien on a perdu et est-ce qu'on va dans la direction où on veut aller et puis sinon on va être habitué.

  • Speaker #0

    Ok. Est-ce qu'on peut rentrer un peu plus en détail sur ce que tu as créé ? Ce fichier-là, tu veux dire que tu as intégré un peu toutes tes charges que tu as pu diviser par nombre de logements, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Je le partage volontiers aux auditeurs s'ils le souhaitent. C'est simplement une grosse matrice où il y a vraiment des prix de revenus en ligne une, pessimistes, moyens et optimistes, en fonction des temps qu'on nous laissera en question. Il faut savoir que je m'adresse au moment où la législation est un petit peu complexe comme Paris. On a besoin de gérer des résidences principales de 120 jours par an. C'est majoritairement des appartements qui seront limités. On ne les a pas toute l'année, on peut dire pour des périodes. Ça peut être des gens qui ne font que des week-ends, des gens qui vont partir deux semaines en avril, et pas du tout le reste de l'année. Donc ça, c'est des choses à prendre en compte. Ça, c'est la première ligne, le revenu qu'on va pouvoir aller chercher, minimum, médian et maximum. Et puis derrière ce revenu, on va le confronter à deux choses, aux charges financières. quels sont les coûts concrets que ça va me coûter du coup, en termes de ménage, en termes d'opération, qu'est-ce qu'un loupé pourrait me coûter aussi, ça c'est hyper important, si j'ai un ménage, dans l'exemple, à 80 euros, je sais que si j'ai un loupé sur un ménage, potentiellement j'ai 80 euros qui me qui pourrait être imputée aussi donc ça c'est toute la partie disons moyenne qui la partie charge il y avait la partie temps alors là c'est un peu plus complexe des propriétaires mais ils vont faire un peu la tête mais on met un petit peu de notes sur les propriétaires qu'on a parce que on a aussi gentil soit-il qui nous prennent beaucoup de temps ils ont besoin d'accompagnement ils sont bien rassurés ils nous sollicitent beaucoup et on le propose cet accompagnement on répond au téléphone on prend du temps avec eux en fait des réunions, etc. Mais tout ce temps, ça bouffe des ressources et du coup, il faut le mesurer. Il faut le confronter du coup aux revenus qui peuvent apporter un appartement. Sur un petit vidéo, par exemple, si derrière, tu passes 10 heures par semaine avec le propriétaire pour commencer à faire des points, etc. Est-ce que l'un dans l'autre, la ressource versus le bien, il est bon ? Alors en l'occurrence, ce tableau permet de dire que pas vraiment, et qu'il va falloir peut-être un peu structurer la manière dont tu donnes du temps, ou peut-être simplement arrêter la collaboration, disons que là, par la délire des propriétaires, on ne le fera pas.

  • Speaker #0

    Oui, et du coup, ça, tu ne le vois pas de suite en général, que ce propriétaire va te donner du temps. Donc du coup, tu adaptes le temps, c'est ça ? Ok.

  • Speaker #1

    Tu sais, tu as mis en place des règles. Voilà avec les heures de conclure. et on a une FAQ qui est en train de grandir de plus en plus, elle est rendue de plus en plus autonome pour avoir des réponses à des questions classiques et basiques qui peuvent être répondues par un document. Maintenant il y a de l'intelligence artificielle, donc c'est un petit peu la nouvelle prochaine étape qu'on veut mettre en place, pour avoir quelqu'un de fixe qui puisse nous accompagner là-dessus. Mais à la fin de la journée on travaille dans des métiers de loterie, et ça implique de l'UBA, C'est ce qu'on aime faire aussi, donc c'est un peu dur aussi de se faire remplacer par des machines.

  • Speaker #0

    Comme tu l'as gentiment proposé, je veux bien que tu me partages cet outil qui est à personnaliser selon la ville, j'imagine, et selon ses coûts. et ce que je ferai c'est que je la partagerai dans la newsletter le jeudi vu qu'elle sort le lendemain de la sortie de l'épisode et je le partagerai sur deux semaines parce que certains n'écoutent pas l'épisode le jour de sa sortie comme ça ils pourront avoir accès donc c'est très gentil de ta part et c'est vrai que on calcule pas assez ces coûts enfin il n'y a pas que ces coûts il y a le coût de revient de la gestion d'un appartement et c'est vrai que c'est important ça On n'avait pas prévu de parler de ça, mais c'est vraiment très important.

  • Speaker #1

    Complètement, complètement. Historiquement, on avait des coûts d'acquisition, alors c'est encore autre chose, mais c'est-à-dire que quand un propriétaire nous contactait, alors on contacte toujours l'enduit, on a une équipe commerciale, etc. Donc c'est toute la rémunération qu'il faut faire en amont. C'est des charges, donc ça veut dire que nous, aujourd'hui, quand on part avec un propriétaire, on commence à moins. On a des commerces à être payés, on a des coûts marketing, etc. Est-ce que ce mandat va rapidement réussir à combler ce moins, ou est-ce que ce moins va rester longtemps un moins, et du coup ce n'est pas intéressant ? C'est des choses à prendre en compte aussi quand on commence à structurer une société qui commence un peu à grossir.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'en plus, certains gérants de conciergerie ne savent pas s'ils doivent prendre tel ou tel bien. Et ça peut du coup les aider à savoir si il faut prendre tel ou tel bien, il faut savoir sa rentabilité. Donc j'imagine que tu utilises des outils comme RDNA peut-être ? Ou c'est ton expérience ? La rentabilité ?

  • Speaker #1

    On utilisait beaucoup. Maintenant, on utilise beaucoup d'expériences et de cas pratiques, donc de cas concrets qu'on a. C'est un studio dans le 16e, dans telle rue. On va regarder ce qu'on a et si on a quelque chose de similaire, on fait le parallèle. Et tout bêtement, je regarde sur la VNB ce qui se passe, ce qui se propose, etc. En tout cas, RDNA, c'est pas mal, mais ça m'a sorti un peu biaisé parfois. Donc j'aime bien toujours regarder ce qu'ils proposent, mais toujours le confronter à d'autres.

  • Speaker #0

    Donc on ne peut garder qu'une seule donnée, oui. Donc du coup, grâce à cet outil que tu as mis en place, tu choisis tes logements maintenant et tu ne prends plus tous les logements, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, en tout cas, je me suis fait un petit peu de mauvaise surprise et j'ai un petit peu une espèce de charte à respecter qui me permet de très vite déceler les logements sur lesquels ça ne va pas forcément être comptable. Dans notre modèle tel qu'il est aujourd'hui, ce n'est pas forcément un logement qui est adapté à notre question. Peut-être qu'il peut être adapté à quelqu'un d'autre, à notre structure si on veut, mais nous en tout cas ça ne va pas être adapté à notre propriétaire, ça ne fait pas du tout le temps.

  • Speaker #0

    Du coup tu as analysé finalement... Tu as mis en corrélation le chiffre d'affaires et l'effort demandé. Et tu t'es dit, au bout d'un moment, la rentabilité de ce bien ne vaut pas l'effort demandé. Donc tu as décidé de ne pas prendre certains logements. Mais est-ce que tu as décidé aussi d'en enlever ceux que tu avais déjà pris ? Est-ce que tu as fait un choix et tu as décidé d'arrêter des collaborations ?

  • Speaker #1

    Non. J'aurais dû, tous les jours, j'ai des membres de mon équipe qui me disent Bon, qu'est-ce qu'on fait ? J'ai trop d'affects, disons, pour certains loteurs. C'est une danseuse, comme on dit dans le milieu de loterie, alors à la taille d'un grand palace, mais ça fait partie du jeu. En bon gestionnaire, on prend la décision de revenir en l'année, d'arrêter un mandat, mais bon, c'est compliqué de désengager, même si je n'aime pas trop le... Ça a été mon erreur, je l'assume.

  • Speaker #0

    Oui, il y a aussi une question de réputation derrière, on va dire. C'est quand même une entreprise de prestation de service sur un endroit bien précis, souvent, localement. Et le bouche-à-oreille va très vite dans le milieu de la prestation. Donc oui, il y a aussi ça.

  • Speaker #1

    C'est rigolo que tu soulèves ce sujet, parce que c'est un parti pris aussi qu'on a. On a choisi de... Il y a quelques mois, on s'est dit, on sort un petit peu de l'ombre, ce que tu reconnus. Et ça passe par la visibilité, la notoriété, si tu veux, et l'exposition. Et donc, on a commencé à avoir des plateformes d'avis. Spiler, Google Avis, on est présent aussi sur quelques forums. Et le fait d'être exposé dans des métiers de service, c'est vraiment un risque à prendre parce que en général, les gens, souvent dans la restauration, c'est comme ça aussi. Les gens sont contents, ils ne disent rien. Alors ils en parlent, mais ils disent rien publiquement. Mais alors quand il y a un petit truc qui va pas, mais un tout petit truc, alors là c'est les avis, les commentaires, les une étoile, les machins et tout. Et malheureusement, c'est ce qui est visible. Et on s'est retrouvés du coup à devoir essuyer 2-3 casseroles de petites mauvaises compréhensions, qui étaient à reprendre la chef-pied parce que le monde a vraiment vu. Bon, pour le coup, on va mettre un petit peu d'or donc ouais, à prendre avec des pincettes.

  • Speaker #0

    À partir du moment où il y a des avis, en général, on va écrire un avis quand on n'est pas content. Pour écrire un avis quand on est content, il faut qu'on nous pousse un peu plus.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Et du coup, je me retrouve des fois avec des futurs propriétaires qui me disent Vous êtes top, c'est super, ça me paraît pas mal, mais par contre, moi j'ai pu faire un petit tour sur vos avis. Globalement, ils sont bons. Je vois, c'est bien, parce qu'on a réussi à avoir des propriétaires contents. ont fait part de leur expérience, mais je me retrouve du coup à expliquer un petit peu. Je me suis retrouvé à aller voir un petit peu les habits des grands hôtels de ce monde, des grands restaurants, etc. pour voir s'ils ont aussi des mauvais avis. Alors, heureusement, ils ont aussi des bons avis.

  • Speaker #0

    Ouais, quand il n'y a que des bons avis, c'est louche en général en même temps. C'est marrant.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Ok, on a parlé de cet aspect rentabilité et effort. Tu as parlé aussi d'un point où tu avais une équipe marketing sales qui allait récupérer des prospects. Est-ce que tu veux en parler ? Est-ce que tu peux nous dire depuis combien de temps, si c'est un nombre de logements précis ? Tu t'es dit, je vais commencer à avoir une équipe pour avoir plus de logements. Il y a plein de questions. Je te laisse en parler si tu veux.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Je vais commencer. On a inventé la boîte avec un associé, il nous a quitté parce qu'il a d'autres projets, mais historiquement c'est tout nous même, la partie acquisition jusqu'à la partie gestion. D'ailleurs ça nous a éclaté bien, c'est vraiment des trucs qu'on a aimé à faire. Puis à un moment où on a été tellement sollicité sur la partie opérationnelle qu'on a dû un petit peu délaisser cette partie sales commerciale si on veut. Et moi historiquement j'ai aussi travaillé sur des dossiers commerciaux, sur des sujets commerciaux dans des start-up, hôtelières ou pas etc. Donc c'est toujours des sujets qui m'ont toujours bien intéressé. Et on s'est dit qu'il faut qu'on trouve des gens qui puissent prendre le relais là-dessus et qui puissent expliquer ce qu'on fait à des coûts. pour les taffes qui puissent se convertir, etc. Donc à partir, je crois qu'on avait une centaine de logements en gestion, on a commencé à recruter des commerçants sur plusieurs modèles, donc freelance en auto-entrepreneur, on a eu des salariés, on a eu... des gens payés à la commission, etc. On a testé vraiment tous les modèles. Et puis aujourd'hui, on a réussi à monter une équipe. Donc on a une dizaine de commerciaux, plus un petit département marketing, qui sont deux, qui s'occupe de faire de la publicité, de l'acquisition, et du coup d'aller chercher des leads, donc des intérêts, des clients intéressés pour ces fameux commerciaux. est-ce que c'est quelque chose qui a affaire tout de suite je pense pas mais il y a un moment où t'es un petit peu tiraillé c'est toujours la même chose, ton temps, ta journée, la 24h dans l'idée il faudrait dormir un petit peu mais bon voilà, il y a un moment t'as des ressources que t'alloues à des activités ou à des priorités et une fois que tu peux plus c'est là où il faut tenter de te faire remplacer ou de te faire renforcer sans acquisition pas de nouveau client donc forcément

  • Speaker #0

    il faut quand même y penser rapidement quoi Au début, c'est nous-mêmes le commercial de notre boîte.

  • Speaker #1

    Nous, sur le programme du coup Co-Hot Expérimenté, donc sur Airbnb, on a la chance d'avoir de la visibilité, d'avoir des gens qui nous contactent directement. Ça nous a suffi, disons, la première année pour avoir pas mal de contacts et grossir. Et puis à un moment, il y a deux choses qui se sont mises en place, c'est qu'on s'est dit, bon, on veut grossir tout vite. Disons, le flux de demandes qui arrivaient d'Airbnb ne nous suffisait pas, c'est la première chose. La seconde, c'est qu'on ne voulait pas se baser sur un flux d'acquisition. On s'est dit, bon, si demain, il y a plus de trucs ou que... on a de mauvaises cotes, on nous enlève, ou quoi que ce soit, qu'est-ce qu'on fait ? Il faut quand même qu'on ait plusieurs acquisitions, et c'est pour ça qu'on a commencé à mettre ça en place. Et puis moi, je te dis, c'est des sujets que j'aime bien, donc ça m'éclate.

  • Speaker #0

    Puis aussi, il faut se le dire, il y a de plus en plus de conciergeries concurrentes qui arrivent sur le secteur, donc il faut pouvoir aller chercher ses clients aussi. Ok, je crois qu'on a fait le tour. Est-ce que tu voudrais rajouter quelque chose pour finaliser l'épisode ?

  • Speaker #1

    Écoute, pendant que vous en parlez, je repensais à quelque chose. Avant d'ouvrir ma conciergerie, j'accompagnais pour le temps des revenus des concierges expérimentés. J'avais la chance d'aller dans les villes de France pour les rencontrer. Je rencontrais toujours des super profils et souvent noyés dans les opérations qui s'y trouvaient à droite à gauche. L'idée, c'était de prendre un jour ou deux, de prendre un petit peu de recul sur leur activité, leur business et de se dire, je m'assieds autour d'un bureau et je regarde. qu'est-ce que je fais, où je vais, combien ça m'importe, etc. Et puis c'est là où on avait un peu cette prémisse de ce fameux tableau, où il m'arrivait parfois d'avoir des gens, des conseillers du coup, à qui j'arrivais à montrer qu'en fait, ils avaient 15, 20, 25 logements, et en fait 90% de leurs logements n'étaient pas rentables, parce que leurs frais étaient mal réglés, parce qu'ils passaient trop de temps sur un truc, parce qu'en fait ils... faisaient un ménage qui n'était pas réglé par le voyageur, etc. Et c'est pour ça que c'est un métier où tu es vraiment dans les opérations, notamment sur le téléphone, le chat, les livres.

  • Speaker #0

    C'est bien des fois de prendre un petit moment, de se poser des chiffres dans le tableau. On n'est pas forcément amoureux des chiffres, mais ça t'ouvre les yeux sur des réalités que tu ne vois pas forcément dans le...

  • Speaker #1

    Ouais, de sortir la jambe du guidon quoi.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    De ne pas travailler dans son business, mais sur son business au bout d'un moment et de sortir un peu de cet aspect opérationnel. Ouais.

  • Speaker #0

    C'est un conseil facile à donner, mais c'est pas mal.

  • Speaker #1

    C'est plus dur à appliquer quand on est dans le feu de l'action et en plus on arrive dans une période pour les conciergeries où effectivement là il va y avoir du boulot. Et encore plus quand on est à Paris, j'imagine, pendant cette période-là qui va arriver. Je te remercie en tout cas de nous avoir partagé toutes ces infos. C'est vraiment important aussi de savoir calculer sa rentabilité dans toute entreprise. Mais alors en conciergerie, on voit que ça a été appliqué par toi et ta conciergerie, donc on peut le faire aussi. Est-ce que tu... Où est-ce qu'on peut te retrouver si les auditeurs veulent te poser une ou deux questions ?

  • Speaker #0

    C'est une bonne question. Je suis sur LinkedIn. Je ne regarde pas pour LinkedIn. Ça va être plaisir. Si je peux partager mes coordonnées, je le fais volontiers un petit mail.

  • Speaker #1

    Je mettrai les infos de là où tu veux qu'on te contacte. Et je mettrai le nom de ta concierge. Merci. Bonne journée Camille.

  • Speaker #0

    Plaisir.

  • Speaker #1

    Et pas si vite ! Tu as apprécié cet épisode ? Tu peux le partager à ton entourage ou encore mieux, laisser un avis de 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée et un commentaire. Je te dis à bientôt !

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Dans cette première partie de l'épisode, Kamil, fondateur d'une conciergerie à Paris, partage son expérience et ses réflexions sur l'impact des Jeux Olympiques sur le marché de la location saisonnière. Il explique que l'annonce des JO a suscité de grandes attentes en termes de demande et de prix, mais que la réalité a été différente. En raison de l'augmentation de l'offre de logements, les prix ont baissé et le taux d'occupation est faible.

Dans la seconde partie, Kamil souligne également l'importance d'évaluer la rentabilité des logements avant de les prendre en gestion, en utilisant des outils et des analyses pour prendre des décisions éclairées. Il souligne également l'impact de la réputation et de la visibilité dans le secteur des services, en particulier dans le domaine de la conciergerie. Il aborde également le rôle de l'équipe marketing et commerciale dans l'acquisition de nouveaux clients et la croissance de l'entreprise. Enfin, il partage l'importance de prendre du recul et d'analyser les chiffres pour optimiser la rentabilité de son entreprise de conciergerie.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de la Conciergerie Podcast. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'inviter une conciergerie à partager son expérience. On va dans un premier temps parler des JO, puisque cette personne a une conciergerie à Paris. On va parler de l'impact des JO sur sa conciergerie, sur le fait que, vous devez le savoir, ça ne se remplit pas. Pourquoi ? On va en parler dans la première partie. Et dans la seconde partie, on va voir quelque chose de très important. Est-ce qu'il ne faut pas, au bout d'un moment, sélectionner ses biens et comment les sélectionner ? En fait, on va parler de rentabilité. Et il nous fait même un petit cadeau. Il nous partage sa matrice sur comment... il choisit ses logements, est-ce qu'il va être rentable selon ses coûts, selon son temps. Donc, ça va être un super épisode. Avant de démarrer l'épisode, je vous rappelle que vous pouvez vous abonner à la newsletter qui sort tous les jeudis. Et d'ailleurs, pour recevoir la matrice que Camille, dans l'épisode, nous propose, vous l'aurez dans la newsletter. pensez à vous abonner. Si vous écoutez l'épisode le jour de sa sortie, c'est-à-dire le mercredi, demain, vous avez dans la newsletter la matrice de Camille et vous l'aurez aussi la semaine suivante parce que certains ne l'écoutent pas le jour de sa sortie et puis si vous ne l'avez pas au moment où vous écoutez l'épisode parce que vous l'écoutez un peu plus tard, vous m'envoyez un petit message je vous la partagerai avec plaisir commençons l'épisode du jour je vous souhaite une bonne écoute bonjour Camille, bienvenue sur le podcast comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    extrêmement bien et toi ?

  • Speaker #0

    ça va merci alors aujourd'hui tu es l'invité du podcast tu as une conciergerie sur Paris est-ce que tu peux rapidement te présenter présenter ta conciergerie depuis quand elle est créée si tu veux partager ton nom de bien aussi je te laisse la parole

  • Speaker #1

    Carrément, carrément. Je m'appelle Camille, historiquement je viens de l'hôtellerie, donc j'ai un peu travaillé dans le monde classique disons de l'hôtellerie. J'ai rapidement bifurqué pour travailler pour une consergerie assez connue qui s'appelait Lucky Homes à l'époque. J'ai travaillé dans les opérations, j'ai tout de suite pris goût à ce monde de la consergerie, de l'allocation saisonnière, etc. Et puis après j'ai bifurqué, j'ai été chez Abilene Directement pour m'accompagner dans des compotes expérimentées, des premiers compotes expérimentés. à l'époque où il y en avait un maximum sur le sol français, aujourd'hui il y en a un peu plus de 2000, donc c'est la jeunesse de l'histoire. Et puis à un moment je me suis dit, ça pourrait être intéressant de devenir moi-même. l'élève du professeur en parenthèse que je suis. Et donc, je me suis lancé, j'ai monté ma consergerie il y a trois ans, qui s'appelle Benvini. Alors, tu as dit une consergerie, plutôt deux puisqu'on a une antenne dans le sud de la France. Et en termes de chiffres, aujourd'hui, on a un peu plus de 300 biens en gestion sur Paris et les banlieues parisiennes, et une cinquantaine de biens en mouvement sur le sud de la France.

  • Speaker #0

    Ok. Parlons-en de Paris, les JO, ce n'est pas une surprise. Est-ce que tu peux nous dire si tu as trouvé qu'il y avait un impact depuis l'annonce des JO à Paris ? Et comment tu as géré cet impact s'il y en a eu un ?

  • Speaker #1

    Alors oui, il y a eu même plusieurs gros impacts. Et c'est marrant parce qu'on a découvert un petit peu la situation au fil du temps. Et je pense que c'est un petit peu le cas de tous les acteurs du tourisme, si on élargit un petit peu cet impact. Voilà, c'est ce que nous avons fait. sur la pique, il y a tout de suite ce raccourci, ce parallèle nous disons bon, le nombre de demandes va exploser forcément l'offre va être inférieure à la demande donc les prix vont exploser, ça va être une très belle période pour nous comme on l'a déjà vécu avec des événements un peu ponctuels mais comme on l'utilise chaque année par exemple à Paris les fashion week, les différents salons qu'il y a quand il y a des gros concerts ou des événements sportifs il y a une grosse affluence moins de logements sur le marché du coup on se retrouve à pratiquer des prix qui sont On peut un petit peu exagérer parfois, mais à notre avantage. Donc on s'est un peu assis sur ces acquis en se disant, c'est super, on va faire des beaux mois, on va avoir beaucoup de logements pris, etc. Sauf que le mois s'est passé. Et du coup, tout le monde a eu la même idée, on s'est retrouvé avec énormément de logements sur le marché. Sauf erreur de ma part, la supply, le nombre de mouvements sur le marché a carrément doublé. Ce qui fait que forcément, règle économique toute simple, la demande n'a pas bougé ou a augmenté, le nombre d'offres a doublé, forcément le prix des quilles s'est baissé, du coup a baissé. Et puis donc au fil du temps, on a commencé l'année passée avec des logements mis avec des prix très hauts, et puis les logements se louent pas, et donc on baisse un peu les prix, les propriétaires ne comprennent pas forcément, parce que les médias ont relaté le fait que les logements allaient se louer très cher, forcément les propriétaires, entre un son de cloche très bon, et puis nous, un peu plus réalistes, on leur disait, écoutez, si vous ne baissez pas vos prix, c'était un petit peu une confrontation avec eux. Et puis aujourd'hui, à J. On se retrouve avec un parc parisien qui est complètement vide. Je crois qu'on est à un peu plus de 15 ou 18% de taux d'occupation global sur les logements Airbnb. Je crois qu'en hôtellerie, pour faire un parallèle, ils sont à 40-45%. Tout confondu, que ce soit des hôtels de première catégorie ou des hôtels un peu plus luxueux. C'est un petit peu la guerre aux clients.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu penses que les hôtels sont plus complets parce qu'ils ont su gérer le nombre d'hébergements et leur prix ? Est-ce que c'est lié ?

  • Speaker #1

    Je pense que l'avantage de l'hôtellerie par rapport à nous, c'est qu'ils ont du réclament. Donc ils ont des gens qui sont habitués, qui sont des habitués de leur marque, qui sont des habitués de leur établissement. Donc c'est des gens qui sont allés chercher le prime abord. peu de répétition sur les appartements, sur les logements. Donc on va vraiment devoir séduire quelqu'un à chaque fois. On va devoir être visible pour attirer des réservations. Donc je pense que c'est la différence qu'il y a eu. Les structures sont différentes aussi en hôtellerie. Ils ont beaucoup plus de fonds d'affaires en mettes et en reclimatisant, etc. Donc ils sont beaucoup plus dynamiques là-dessus. Mais ils en souffrent aussi. L'ambiance du truc n'est pas si belle que ça.

  • Speaker #0

    Beaucoup de propriétaires se sont dit que c'est l'Eldorado cette année. On va louer pendant trois semaines, on va partir. On va louer pendant trois semaines s'il faut. Et en fait, ça ne se loue pas. Je n'ai pas comparé après le taux d'occupation hors JO et avec JO. Est-ce que c'est encore moins élevé parce qu'il y a beaucoup de demandes ou est-ce que c'est similaire quand il n'y a pas de JO ?

  • Speaker #1

    Pour être honnête, c'est un petit peu faux de parler maintenant. Ce serait plus intéressant de faire un bilan après parce qu'on estime que, ça c'est un autre phénomène, on va en aller plus loin, mais que le gros de la réservation va se faire un peu à la minute. Pourquoi ? Parce qu'en se mettant à la place du voyageur, il se dit, Paris il y a un événement certes, mais il y a énormément de logements disponibles, pourquoi est-ce que je vais dépenser, surtout vu la compétition actuelle, pourquoi est-ce que je vais dépenser mon budget logement aujourd'hui en mai, alors que je peux le garder et le dépenser en juillet, je sais que je vais trouver un logement, je sais qu'il y a de l'offre sur le marché, etc. Donc je pense, je suis assez optimiste et j'espère, on va réussir à faire des taux d'occupation qui vont être intéressants, parce que ça reste un événement, ça reste des mois qui sont très interactifs à Paris, mais maintenant ça va être un petit peu la semaine, et puis à quel prix, je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Là c'est côté voyageurs, mais côté propriétaires, du coup tu as eu beaucoup de demandes depuis un petit moment pour des nouveaux logements ?

  • Speaker #1

    Énormément, un peu trop. Oui, énormément, le mot s'est passé et tout le monde... Déjà, les parisiens quittent Paris pendant les JO, puisqu'ils ont un petit peu peur de... désordre que ça va être. Ce qui est dommage parce qu'ils devraient être fiers d'avoir un événement, d'accueillir un événement si rare dans leur ville mais bon voilà c'est un autre débat. Et du coup voilà on a eu énormément de contacts de personnes qui nous disent d'entrée bonjour je vous appelle pour les JO, est-ce que c'est ça ? On a pris des pincettes, on a bien renseigné les gens chez Benvenu, aussi d'être transparent et d'être un petit peu pessimiste et au moins de ne pas avoir de déceptions par la suite. Et oui, énormément de demandes.

  • Speaker #0

    tu penses que certaines conciergeries ont voulu aller sur ce segment en se disant je vais créer ma conciergerie pour les JO parce qu'il va y avoir beaucoup de demandes et je vais peut-être vendre un peu de rêve ouais c'est un phénomène qu'on a vu on

  • Speaker #1

    a vu naître des entités qui n'existaient pas avant les sociétés légales n'étaient même pas créées et puis on voyait des pubs passer sur Instagram avec un discours un petit peu C'est dommage, les gens disent qu'ils vont prendre leur coup sur Julio, ils vont peut-être disparaître par la suite, il y aura des litiges à gérer, ce n'est pas notable, mais comme on est assez établi, on a une stratégie long terme et l'idée c'est de... Vous allez être transparent et avoir moins de biens, certes, mais au moins avoir des gens qui savent potentiellement ce qui peut arriver.

  • Speaker #0

    Côté propriétaire, aujourd'hui il y a des propriétaires qui nous écoutent. Est-ce qu'il peut encore mettre son bien à Paris pour les JO ? Est-ce qu'il trouvera une conciergerie ? Est-ce qu'il y trouvera des voyageurs ?

  • Speaker #1

    On entend beaucoup de demandes, d'ailleurs des gens qui nous posent souvent cette question d'entrée, de savoir si c'est trop tard. Au vu de l'occupation qu'on affiche sur le mois de juillet et août, donc fin juillet, qui sont les périodes clés des vacances, il est trop tard, il y a encore du monde. Donc non, c'est trop tard. Je pense qu'il y a encore des conciergeries qui ont fait partie de la publicité, mais qui accueillent encore des voyageurs, des propriétaires pour ces dates. Donc oui, il est trop tard. J'ai jamais trop tard. Il y a un phénomène qui existe depuis les mois Covid de last minute sur les plateformes de location. Et on estime qu'une semaine avant une date de location, il est toujours possible d'avoir une location pour cette date.

  • Speaker #0

    D'accord. Et pour une conciergerie qui voudrait se lancer, est-ce que c'est la bonne période pour se lancer ? Est-ce qu'elle ne devrait plutôt pas démarrer sur cette période-là ? Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #1

    C'est une bonne question. Ça dépend de sa stratégie long terme. C'est vrai que c'est une période qui va être assez compliquée. Ils vont avoir en face des propriétaires qui ont des grosses attentes, qui vont réussir à répondre à ces attentes. Et puis opérationnellement parlant, ça va être un peu complexe, parce que les équipes ne peuvent pas forcément se balader dans la ville, se balader pour travailler. dans la vie, les autorisations qui sont nécessaires. La typologie de client voyageur, qui sont les spectateurs événementiels, c'est une typologie de client qu'il faut savoir apprivoiser, si je peux dire. Donc commencer sur une période événementielle aussi forte, c'est un pari à prendre et puis c'est peut-être un peu compliqué.

  • Speaker #0

    Je pense qu'il va y avoir un gros pic de logements qui vont être éphémères. Du coup, il faut gérer cette logistique. Et quand on démarre, on n'a pas toujours cette logistique. Et après, ça va être des logements que la conciergerie n'aura plus en gestion. Donc, il va falloir aussi pouvoir gérer sa trésorerie derrière.

  • Speaker #1

    Oui et non, parce que ce qu'on espère aussi, c'est qu'on aura donné le goût à des gens de laisser leur appartement sur les plateformes et les sons saisonniers, qui sont pas bien. Et on espère que sur les X nouveaux logements qu'on a et qui sont là, pour les Ivo normalement, c'est le brief de base, il y en a qui vont venir nous voir en fin août en disant Oh, c'était sympa, on a passé de bonnes vacances, tout s'est bien passé, on remet ça en décembre, etc. Voilà, c'est un peu l'espérance.

  • Speaker #0

    Donc en fait, ta stratégie c'est prendre tous les logements et derrière peut-être en convertir sur du long terme et les autres ils vont partir, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Pour les… Pour les JO, oui, c'est pas ma stratégie globale, mais pour cette période de JO, l'idée c'est de pouvoir prendre un maximum de l'élément qui soit ouvert sur cette période, et c'est de les séduire un petit peu en leur donnant ce que représente la location courte durée pendant leur absence, et potentiellement après pouvoir établir une relation en long terme.

  • Speaker #0

    Tu disais, pour les JO, oui, mais pas sur ta stratégie globale, c'est-à-dire que tu ne prends pas tous les logements sinon ?

  • Speaker #1

    c'est l'erreur que j'ai faite au début qui a un prix de l'imaginaire de personne, mais sur tout business confondu, c'est qu'on a souvent l'indicateur de réussite ou de performance dans le business, dans la location pour de la consergerie. C'est souvent la première question qu'on me pose quand tu as une consergerie, c'est Ah, et t'es combien de logements ? Et c'est l'indicateur un peu clé, Ah, j'en ai 10, ok, des buts, j'en ai 100, j'en ai 200, ah, ok, je conserverai, etc. Et ce qu'on oublie derrière, c'est que sur cette typologie de métier, Un appartement, c'est un chiffre, ok, certes, mais derrière on n'a pas forcément sa rentabilité, ou les charges que ça engendre, ou le temps qu'il prend, etc. Et pour revenir à ce que je disais, on a voulu très vite être gros, avoir beaucoup de gens pour pouvoir répondre à cette question, en disant oui, on s'en rend compte. Mais on s'est très vite rendu compte qu'en fait... fois pour un logement que tu arrêtes, pendant un autre qui te fait perdre. Donc tu as un gain et une perte qui s'équivaut et au final tu en as 0 sur les deux. Donc une des erreurs c'est de prendre des logements qui ne seront pas rentables. C'est difficile à déterminer parce que de prime abord un logement c'est quelque chose que tu vas louer sous forme de commission donc c'est forcément un revenu. Mais au final il y a plein de paramètres qui ne sont pas pris en compte et donc ce qu'on a fait pour pallier à tout ça c'est qu'on a mis en place des tableaux d'analyse. pour essayer de comprendre concrètement aujourd'hui un logement, si on le prend, qu'est-ce qui peut nous rapporter le mieux, qu'est-ce qui peut nous coûter, quels sont les risques qu'on peut en donner, et puis si à la fin de l'équation, est-ce que c'est positif, est-ce que ça vaut le coup d'y aller, ou est-ce que parfois, et c'est un peu difficile de dire ça, mais est-ce que ça ne vaut pas le coup de simplement refuser un logement.

  • Speaker #0

    un mandat et ce tableau là c'est un tableau que tu fais avant de prendre le logement ou c'est un bilan que tu fais au bout d'un certain temps ?

  • Speaker #1

    les deux les deux créer du point, une majeté, ce qui nous permet en amont, dans le traitement, de mettre un besoin et de comprendre ce qui va pouvoir nous apporter une beauté, combien de temps il est disponible, est-ce que le propriétaire va revenir souvent, ça va engendrer des frictions parce que c'est toujours des temps de frictions sur ce genre d'aide. est-ce qu'il y a des travaux, est-ce qu'il y a quelque chose qui nous prend en main en termes de travaux, voilà je ne sais pas moi une évidence, une place de se casser ou voilà des choses qui vont nous demander du temps et des investissements financiers. Ça c'est le début initial si tu veux et puis après bon on fait un suivi donc au fin du mois bon mais est-ce que ce qu'on a prévisé est juste, combien on a gagné, combien on a perdu et est-ce qu'on va dans la direction où on veut aller et puis sinon on va être habitué.

  • Speaker #0

    Ok. Est-ce qu'on peut rentrer un peu plus en détail sur ce que tu as créé ? Ce fichier-là, tu veux dire que tu as intégré un peu toutes tes charges que tu as pu diviser par nombre de logements, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Je le partage volontiers aux auditeurs s'ils le souhaitent. C'est simplement une grosse matrice où il y a vraiment des prix de revenus en ligne une, pessimistes, moyens et optimistes, en fonction des temps qu'on nous laissera en question. Il faut savoir que je m'adresse au moment où la législation est un petit peu complexe comme Paris. On a besoin de gérer des résidences principales de 120 jours par an. C'est majoritairement des appartements qui seront limités. On ne les a pas toute l'année, on peut dire pour des périodes. Ça peut être des gens qui ne font que des week-ends, des gens qui vont partir deux semaines en avril, et pas du tout le reste de l'année. Donc ça, c'est des choses à prendre en compte. Ça, c'est la première ligne, le revenu qu'on va pouvoir aller chercher, minimum, médian et maximum. Et puis derrière ce revenu, on va le confronter à deux choses, aux charges financières. quels sont les coûts concrets que ça va me coûter du coup, en termes de ménage, en termes d'opération, qu'est-ce qu'un loupé pourrait me coûter aussi, ça c'est hyper important, si j'ai un ménage, dans l'exemple, à 80 euros, je sais que si j'ai un loupé sur un ménage, potentiellement j'ai 80 euros qui me qui pourrait être imputée aussi donc ça c'est toute la partie disons moyenne qui la partie charge il y avait la partie temps alors là c'est un peu plus complexe des propriétaires mais ils vont faire un peu la tête mais on met un petit peu de notes sur les propriétaires qu'on a parce que on a aussi gentil soit-il qui nous prennent beaucoup de temps ils ont besoin d'accompagnement ils sont bien rassurés ils nous sollicitent beaucoup et on le propose cet accompagnement on répond au téléphone on prend du temps avec eux en fait des réunions, etc. Mais tout ce temps, ça bouffe des ressources et du coup, il faut le mesurer. Il faut le confronter du coup aux revenus qui peuvent apporter un appartement. Sur un petit vidéo, par exemple, si derrière, tu passes 10 heures par semaine avec le propriétaire pour commencer à faire des points, etc. Est-ce que l'un dans l'autre, la ressource versus le bien, il est bon ? Alors en l'occurrence, ce tableau permet de dire que pas vraiment, et qu'il va falloir peut-être un peu structurer la manière dont tu donnes du temps, ou peut-être simplement arrêter la collaboration, disons que là, par la délire des propriétaires, on ne le fera pas.

  • Speaker #0

    Oui, et du coup, ça, tu ne le vois pas de suite en général, que ce propriétaire va te donner du temps. Donc du coup, tu adaptes le temps, c'est ça ? Ok.

  • Speaker #1

    Tu sais, tu as mis en place des règles. Voilà avec les heures de conclure. et on a une FAQ qui est en train de grandir de plus en plus, elle est rendue de plus en plus autonome pour avoir des réponses à des questions classiques et basiques qui peuvent être répondues par un document. Maintenant il y a de l'intelligence artificielle, donc c'est un petit peu la nouvelle prochaine étape qu'on veut mettre en place, pour avoir quelqu'un de fixe qui puisse nous accompagner là-dessus. Mais à la fin de la journée on travaille dans des métiers de loterie, et ça implique de l'UBA, C'est ce qu'on aime faire aussi, donc c'est un peu dur aussi de se faire remplacer par des machines.

  • Speaker #0

    Comme tu l'as gentiment proposé, je veux bien que tu me partages cet outil qui est à personnaliser selon la ville, j'imagine, et selon ses coûts. et ce que je ferai c'est que je la partagerai dans la newsletter le jeudi vu qu'elle sort le lendemain de la sortie de l'épisode et je le partagerai sur deux semaines parce que certains n'écoutent pas l'épisode le jour de sa sortie comme ça ils pourront avoir accès donc c'est très gentil de ta part et c'est vrai que on calcule pas assez ces coûts enfin il n'y a pas que ces coûts il y a le coût de revient de la gestion d'un appartement et c'est vrai que c'est important ça On n'avait pas prévu de parler de ça, mais c'est vraiment très important.

  • Speaker #1

    Complètement, complètement. Historiquement, on avait des coûts d'acquisition, alors c'est encore autre chose, mais c'est-à-dire que quand un propriétaire nous contactait, alors on contacte toujours l'enduit, on a une équipe commerciale, etc. Donc c'est toute la rémunération qu'il faut faire en amont. C'est des charges, donc ça veut dire que nous, aujourd'hui, quand on part avec un propriétaire, on commence à moins. On a des commerces à être payés, on a des coûts marketing, etc. Est-ce que ce mandat va rapidement réussir à combler ce moins, ou est-ce que ce moins va rester longtemps un moins, et du coup ce n'est pas intéressant ? C'est des choses à prendre en compte aussi quand on commence à structurer une société qui commence un peu à grossir.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'en plus, certains gérants de conciergerie ne savent pas s'ils doivent prendre tel ou tel bien. Et ça peut du coup les aider à savoir si il faut prendre tel ou tel bien, il faut savoir sa rentabilité. Donc j'imagine que tu utilises des outils comme RDNA peut-être ? Ou c'est ton expérience ? La rentabilité ?

  • Speaker #1

    On utilisait beaucoup. Maintenant, on utilise beaucoup d'expériences et de cas pratiques, donc de cas concrets qu'on a. C'est un studio dans le 16e, dans telle rue. On va regarder ce qu'on a et si on a quelque chose de similaire, on fait le parallèle. Et tout bêtement, je regarde sur la VNB ce qui se passe, ce qui se propose, etc. En tout cas, RDNA, c'est pas mal, mais ça m'a sorti un peu biaisé parfois. Donc j'aime bien toujours regarder ce qu'ils proposent, mais toujours le confronter à d'autres.

  • Speaker #0

    Donc on ne peut garder qu'une seule donnée, oui. Donc du coup, grâce à cet outil que tu as mis en place, tu choisis tes logements maintenant et tu ne prends plus tous les logements, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, en tout cas, je me suis fait un petit peu de mauvaise surprise et j'ai un petit peu une espèce de charte à respecter qui me permet de très vite déceler les logements sur lesquels ça ne va pas forcément être comptable. Dans notre modèle tel qu'il est aujourd'hui, ce n'est pas forcément un logement qui est adapté à notre question. Peut-être qu'il peut être adapté à quelqu'un d'autre, à notre structure si on veut, mais nous en tout cas ça ne va pas être adapté à notre propriétaire, ça ne fait pas du tout le temps.

  • Speaker #0

    Du coup tu as analysé finalement... Tu as mis en corrélation le chiffre d'affaires et l'effort demandé. Et tu t'es dit, au bout d'un moment, la rentabilité de ce bien ne vaut pas l'effort demandé. Donc tu as décidé de ne pas prendre certains logements. Mais est-ce que tu as décidé aussi d'en enlever ceux que tu avais déjà pris ? Est-ce que tu as fait un choix et tu as décidé d'arrêter des collaborations ?

  • Speaker #1

    Non. J'aurais dû, tous les jours, j'ai des membres de mon équipe qui me disent Bon, qu'est-ce qu'on fait ? J'ai trop d'affects, disons, pour certains loteurs. C'est une danseuse, comme on dit dans le milieu de loterie, alors à la taille d'un grand palace, mais ça fait partie du jeu. En bon gestionnaire, on prend la décision de revenir en l'année, d'arrêter un mandat, mais bon, c'est compliqué de désengager, même si je n'aime pas trop le... Ça a été mon erreur, je l'assume.

  • Speaker #0

    Oui, il y a aussi une question de réputation derrière, on va dire. C'est quand même une entreprise de prestation de service sur un endroit bien précis, souvent, localement. Et le bouche-à-oreille va très vite dans le milieu de la prestation. Donc oui, il y a aussi ça.

  • Speaker #1

    C'est rigolo que tu soulèves ce sujet, parce que c'est un parti pris aussi qu'on a. On a choisi de... Il y a quelques mois, on s'est dit, on sort un petit peu de l'ombre, ce que tu reconnus. Et ça passe par la visibilité, la notoriété, si tu veux, et l'exposition. Et donc, on a commencé à avoir des plateformes d'avis. Spiler, Google Avis, on est présent aussi sur quelques forums. Et le fait d'être exposé dans des métiers de service, c'est vraiment un risque à prendre parce que en général, les gens, souvent dans la restauration, c'est comme ça aussi. Les gens sont contents, ils ne disent rien. Alors ils en parlent, mais ils disent rien publiquement. Mais alors quand il y a un petit truc qui va pas, mais un tout petit truc, alors là c'est les avis, les commentaires, les une étoile, les machins et tout. Et malheureusement, c'est ce qui est visible. Et on s'est retrouvés du coup à devoir essuyer 2-3 casseroles de petites mauvaises compréhensions, qui étaient à reprendre la chef-pied parce que le monde a vraiment vu. Bon, pour le coup, on va mettre un petit peu d'or donc ouais, à prendre avec des pincettes.

  • Speaker #0

    À partir du moment où il y a des avis, en général, on va écrire un avis quand on n'est pas content. Pour écrire un avis quand on est content, il faut qu'on nous pousse un peu plus.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Et du coup, je me retrouve des fois avec des futurs propriétaires qui me disent Vous êtes top, c'est super, ça me paraît pas mal, mais par contre, moi j'ai pu faire un petit tour sur vos avis. Globalement, ils sont bons. Je vois, c'est bien, parce qu'on a réussi à avoir des propriétaires contents. ont fait part de leur expérience, mais je me retrouve du coup à expliquer un petit peu. Je me suis retrouvé à aller voir un petit peu les habits des grands hôtels de ce monde, des grands restaurants, etc. pour voir s'ils ont aussi des mauvais avis. Alors, heureusement, ils ont aussi des bons avis.

  • Speaker #0

    Ouais, quand il n'y a que des bons avis, c'est louche en général en même temps. C'est marrant.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Ok, on a parlé de cet aspect rentabilité et effort. Tu as parlé aussi d'un point où tu avais une équipe marketing sales qui allait récupérer des prospects. Est-ce que tu veux en parler ? Est-ce que tu peux nous dire depuis combien de temps, si c'est un nombre de logements précis ? Tu t'es dit, je vais commencer à avoir une équipe pour avoir plus de logements. Il y a plein de questions. Je te laisse en parler si tu veux.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Je vais commencer. On a inventé la boîte avec un associé, il nous a quitté parce qu'il a d'autres projets, mais historiquement c'est tout nous même, la partie acquisition jusqu'à la partie gestion. D'ailleurs ça nous a éclaté bien, c'est vraiment des trucs qu'on a aimé à faire. Puis à un moment où on a été tellement sollicité sur la partie opérationnelle qu'on a dû un petit peu délaisser cette partie sales commerciale si on veut. Et moi historiquement j'ai aussi travaillé sur des dossiers commerciaux, sur des sujets commerciaux dans des start-up, hôtelières ou pas etc. Donc c'est toujours des sujets qui m'ont toujours bien intéressé. Et on s'est dit qu'il faut qu'on trouve des gens qui puissent prendre le relais là-dessus et qui puissent expliquer ce qu'on fait à des coûts. pour les taffes qui puissent se convertir, etc. Donc à partir, je crois qu'on avait une centaine de logements en gestion, on a commencé à recruter des commerçants sur plusieurs modèles, donc freelance en auto-entrepreneur, on a eu des salariés, on a eu... des gens payés à la commission, etc. On a testé vraiment tous les modèles. Et puis aujourd'hui, on a réussi à monter une équipe. Donc on a une dizaine de commerciaux, plus un petit département marketing, qui sont deux, qui s'occupe de faire de la publicité, de l'acquisition, et du coup d'aller chercher des leads, donc des intérêts, des clients intéressés pour ces fameux commerciaux. est-ce que c'est quelque chose qui a affaire tout de suite je pense pas mais il y a un moment où t'es un petit peu tiraillé c'est toujours la même chose, ton temps, ta journée, la 24h dans l'idée il faudrait dormir un petit peu mais bon voilà, il y a un moment t'as des ressources que t'alloues à des activités ou à des priorités et une fois que tu peux plus c'est là où il faut tenter de te faire remplacer ou de te faire renforcer sans acquisition pas de nouveau client donc forcément

  • Speaker #0

    il faut quand même y penser rapidement quoi Au début, c'est nous-mêmes le commercial de notre boîte.

  • Speaker #1

    Nous, sur le programme du coup Co-Hot Expérimenté, donc sur Airbnb, on a la chance d'avoir de la visibilité, d'avoir des gens qui nous contactent directement. Ça nous a suffi, disons, la première année pour avoir pas mal de contacts et grossir. Et puis à un moment, il y a deux choses qui se sont mises en place, c'est qu'on s'est dit, bon, on veut grossir tout vite. Disons, le flux de demandes qui arrivaient d'Airbnb ne nous suffisait pas, c'est la première chose. La seconde, c'est qu'on ne voulait pas se baser sur un flux d'acquisition. On s'est dit, bon, si demain, il y a plus de trucs ou que... on a de mauvaises cotes, on nous enlève, ou quoi que ce soit, qu'est-ce qu'on fait ? Il faut quand même qu'on ait plusieurs acquisitions, et c'est pour ça qu'on a commencé à mettre ça en place. Et puis moi, je te dis, c'est des sujets que j'aime bien, donc ça m'éclate.

  • Speaker #0

    Puis aussi, il faut se le dire, il y a de plus en plus de conciergeries concurrentes qui arrivent sur le secteur, donc il faut pouvoir aller chercher ses clients aussi. Ok, je crois qu'on a fait le tour. Est-ce que tu voudrais rajouter quelque chose pour finaliser l'épisode ?

  • Speaker #1

    Écoute, pendant que vous en parlez, je repensais à quelque chose. Avant d'ouvrir ma conciergerie, j'accompagnais pour le temps des revenus des concierges expérimentés. J'avais la chance d'aller dans les villes de France pour les rencontrer. Je rencontrais toujours des super profils et souvent noyés dans les opérations qui s'y trouvaient à droite à gauche. L'idée, c'était de prendre un jour ou deux, de prendre un petit peu de recul sur leur activité, leur business et de se dire, je m'assieds autour d'un bureau et je regarde. qu'est-ce que je fais, où je vais, combien ça m'importe, etc. Et puis c'est là où on avait un peu cette prémisse de ce fameux tableau, où il m'arrivait parfois d'avoir des gens, des conseillers du coup, à qui j'arrivais à montrer qu'en fait, ils avaient 15, 20, 25 logements, et en fait 90% de leurs logements n'étaient pas rentables, parce que leurs frais étaient mal réglés, parce qu'ils passaient trop de temps sur un truc, parce qu'en fait ils... faisaient un ménage qui n'était pas réglé par le voyageur, etc. Et c'est pour ça que c'est un métier où tu es vraiment dans les opérations, notamment sur le téléphone, le chat, les livres.

  • Speaker #0

    C'est bien des fois de prendre un petit moment, de se poser des chiffres dans le tableau. On n'est pas forcément amoureux des chiffres, mais ça t'ouvre les yeux sur des réalités que tu ne vois pas forcément dans le...

  • Speaker #1

    Ouais, de sortir la jambe du guidon quoi.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    De ne pas travailler dans son business, mais sur son business au bout d'un moment et de sortir un peu de cet aspect opérationnel. Ouais.

  • Speaker #0

    C'est un conseil facile à donner, mais c'est pas mal.

  • Speaker #1

    C'est plus dur à appliquer quand on est dans le feu de l'action et en plus on arrive dans une période pour les conciergeries où effectivement là il va y avoir du boulot. Et encore plus quand on est à Paris, j'imagine, pendant cette période-là qui va arriver. Je te remercie en tout cas de nous avoir partagé toutes ces infos. C'est vraiment important aussi de savoir calculer sa rentabilité dans toute entreprise. Mais alors en conciergerie, on voit que ça a été appliqué par toi et ta conciergerie, donc on peut le faire aussi. Est-ce que tu... Où est-ce qu'on peut te retrouver si les auditeurs veulent te poser une ou deux questions ?

  • Speaker #0

    C'est une bonne question. Je suis sur LinkedIn. Je ne regarde pas pour LinkedIn. Ça va être plaisir. Si je peux partager mes coordonnées, je le fais volontiers un petit mail.

  • Speaker #1

    Je mettrai les infos de là où tu veux qu'on te contacte. Et je mettrai le nom de ta concierge. Merci. Bonne journée Camille.

  • Speaker #0

    Plaisir.

  • Speaker #1

    Et pas si vite ! Tu as apprécié cet épisode ? Tu peux le partager à ton entourage ou encore mieux, laisser un avis de 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée et un commentaire. Je te dis à bientôt !

Description

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Dans cette première partie de l'épisode, Kamil, fondateur d'une conciergerie à Paris, partage son expérience et ses réflexions sur l'impact des Jeux Olympiques sur le marché de la location saisonnière. Il explique que l'annonce des JO a suscité de grandes attentes en termes de demande et de prix, mais que la réalité a été différente. En raison de l'augmentation de l'offre de logements, les prix ont baissé et le taux d'occupation est faible.

Dans la seconde partie, Kamil souligne également l'importance d'évaluer la rentabilité des logements avant de les prendre en gestion, en utilisant des outils et des analyses pour prendre des décisions éclairées. Il souligne également l'impact de la réputation et de la visibilité dans le secteur des services, en particulier dans le domaine de la conciergerie. Il aborde également le rôle de l'équipe marketing et commerciale dans l'acquisition de nouveaux clients et la croissance de l'entreprise. Enfin, il partage l'importance de prendre du recul et d'analyser les chiffres pour optimiser la rentabilité de son entreprise de conciergerie.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de la Conciergerie Podcast. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'inviter une conciergerie à partager son expérience. On va dans un premier temps parler des JO, puisque cette personne a une conciergerie à Paris. On va parler de l'impact des JO sur sa conciergerie, sur le fait que, vous devez le savoir, ça ne se remplit pas. Pourquoi ? On va en parler dans la première partie. Et dans la seconde partie, on va voir quelque chose de très important. Est-ce qu'il ne faut pas, au bout d'un moment, sélectionner ses biens et comment les sélectionner ? En fait, on va parler de rentabilité. Et il nous fait même un petit cadeau. Il nous partage sa matrice sur comment... il choisit ses logements, est-ce qu'il va être rentable selon ses coûts, selon son temps. Donc, ça va être un super épisode. Avant de démarrer l'épisode, je vous rappelle que vous pouvez vous abonner à la newsletter qui sort tous les jeudis. Et d'ailleurs, pour recevoir la matrice que Camille, dans l'épisode, nous propose, vous l'aurez dans la newsletter. pensez à vous abonner. Si vous écoutez l'épisode le jour de sa sortie, c'est-à-dire le mercredi, demain, vous avez dans la newsletter la matrice de Camille et vous l'aurez aussi la semaine suivante parce que certains ne l'écoutent pas le jour de sa sortie et puis si vous ne l'avez pas au moment où vous écoutez l'épisode parce que vous l'écoutez un peu plus tard, vous m'envoyez un petit message je vous la partagerai avec plaisir commençons l'épisode du jour je vous souhaite une bonne écoute bonjour Camille, bienvenue sur le podcast comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    extrêmement bien et toi ?

  • Speaker #0

    ça va merci alors aujourd'hui tu es l'invité du podcast tu as une conciergerie sur Paris est-ce que tu peux rapidement te présenter présenter ta conciergerie depuis quand elle est créée si tu veux partager ton nom de bien aussi je te laisse la parole

  • Speaker #1

    Carrément, carrément. Je m'appelle Camille, historiquement je viens de l'hôtellerie, donc j'ai un peu travaillé dans le monde classique disons de l'hôtellerie. J'ai rapidement bifurqué pour travailler pour une consergerie assez connue qui s'appelait Lucky Homes à l'époque. J'ai travaillé dans les opérations, j'ai tout de suite pris goût à ce monde de la consergerie, de l'allocation saisonnière, etc. Et puis après j'ai bifurqué, j'ai été chez Abilene Directement pour m'accompagner dans des compotes expérimentées, des premiers compotes expérimentés. à l'époque où il y en avait un maximum sur le sol français, aujourd'hui il y en a un peu plus de 2000, donc c'est la jeunesse de l'histoire. Et puis à un moment je me suis dit, ça pourrait être intéressant de devenir moi-même. l'élève du professeur en parenthèse que je suis. Et donc, je me suis lancé, j'ai monté ma consergerie il y a trois ans, qui s'appelle Benvini. Alors, tu as dit une consergerie, plutôt deux puisqu'on a une antenne dans le sud de la France. Et en termes de chiffres, aujourd'hui, on a un peu plus de 300 biens en gestion sur Paris et les banlieues parisiennes, et une cinquantaine de biens en mouvement sur le sud de la France.

  • Speaker #0

    Ok. Parlons-en de Paris, les JO, ce n'est pas une surprise. Est-ce que tu peux nous dire si tu as trouvé qu'il y avait un impact depuis l'annonce des JO à Paris ? Et comment tu as géré cet impact s'il y en a eu un ?

  • Speaker #1

    Alors oui, il y a eu même plusieurs gros impacts. Et c'est marrant parce qu'on a découvert un petit peu la situation au fil du temps. Et je pense que c'est un petit peu le cas de tous les acteurs du tourisme, si on élargit un petit peu cet impact. Voilà, c'est ce que nous avons fait. sur la pique, il y a tout de suite ce raccourci, ce parallèle nous disons bon, le nombre de demandes va exploser forcément l'offre va être inférieure à la demande donc les prix vont exploser, ça va être une très belle période pour nous comme on l'a déjà vécu avec des événements un peu ponctuels mais comme on l'utilise chaque année par exemple à Paris les fashion week, les différents salons qu'il y a quand il y a des gros concerts ou des événements sportifs il y a une grosse affluence moins de logements sur le marché du coup on se retrouve à pratiquer des prix qui sont On peut un petit peu exagérer parfois, mais à notre avantage. Donc on s'est un peu assis sur ces acquis en se disant, c'est super, on va faire des beaux mois, on va avoir beaucoup de logements pris, etc. Sauf que le mois s'est passé. Et du coup, tout le monde a eu la même idée, on s'est retrouvé avec énormément de logements sur le marché. Sauf erreur de ma part, la supply, le nombre de mouvements sur le marché a carrément doublé. Ce qui fait que forcément, règle économique toute simple, la demande n'a pas bougé ou a augmenté, le nombre d'offres a doublé, forcément le prix des quilles s'est baissé, du coup a baissé. Et puis donc au fil du temps, on a commencé l'année passée avec des logements mis avec des prix très hauts, et puis les logements se louent pas, et donc on baisse un peu les prix, les propriétaires ne comprennent pas forcément, parce que les médias ont relaté le fait que les logements allaient se louer très cher, forcément les propriétaires, entre un son de cloche très bon, et puis nous, un peu plus réalistes, on leur disait, écoutez, si vous ne baissez pas vos prix, c'était un petit peu une confrontation avec eux. Et puis aujourd'hui, à J. On se retrouve avec un parc parisien qui est complètement vide. Je crois qu'on est à un peu plus de 15 ou 18% de taux d'occupation global sur les logements Airbnb. Je crois qu'en hôtellerie, pour faire un parallèle, ils sont à 40-45%. Tout confondu, que ce soit des hôtels de première catégorie ou des hôtels un peu plus luxueux. C'est un petit peu la guerre aux clients.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu penses que les hôtels sont plus complets parce qu'ils ont su gérer le nombre d'hébergements et leur prix ? Est-ce que c'est lié ?

  • Speaker #1

    Je pense que l'avantage de l'hôtellerie par rapport à nous, c'est qu'ils ont du réclament. Donc ils ont des gens qui sont habitués, qui sont des habitués de leur marque, qui sont des habitués de leur établissement. Donc c'est des gens qui sont allés chercher le prime abord. peu de répétition sur les appartements, sur les logements. Donc on va vraiment devoir séduire quelqu'un à chaque fois. On va devoir être visible pour attirer des réservations. Donc je pense que c'est la différence qu'il y a eu. Les structures sont différentes aussi en hôtellerie. Ils ont beaucoup plus de fonds d'affaires en mettes et en reclimatisant, etc. Donc ils sont beaucoup plus dynamiques là-dessus. Mais ils en souffrent aussi. L'ambiance du truc n'est pas si belle que ça.

  • Speaker #0

    Beaucoup de propriétaires se sont dit que c'est l'Eldorado cette année. On va louer pendant trois semaines, on va partir. On va louer pendant trois semaines s'il faut. Et en fait, ça ne se loue pas. Je n'ai pas comparé après le taux d'occupation hors JO et avec JO. Est-ce que c'est encore moins élevé parce qu'il y a beaucoup de demandes ou est-ce que c'est similaire quand il n'y a pas de JO ?

  • Speaker #1

    Pour être honnête, c'est un petit peu faux de parler maintenant. Ce serait plus intéressant de faire un bilan après parce qu'on estime que, ça c'est un autre phénomène, on va en aller plus loin, mais que le gros de la réservation va se faire un peu à la minute. Pourquoi ? Parce qu'en se mettant à la place du voyageur, il se dit, Paris il y a un événement certes, mais il y a énormément de logements disponibles, pourquoi est-ce que je vais dépenser, surtout vu la compétition actuelle, pourquoi est-ce que je vais dépenser mon budget logement aujourd'hui en mai, alors que je peux le garder et le dépenser en juillet, je sais que je vais trouver un logement, je sais qu'il y a de l'offre sur le marché, etc. Donc je pense, je suis assez optimiste et j'espère, on va réussir à faire des taux d'occupation qui vont être intéressants, parce que ça reste un événement, ça reste des mois qui sont très interactifs à Paris, mais maintenant ça va être un petit peu la semaine, et puis à quel prix, je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Là c'est côté voyageurs, mais côté propriétaires, du coup tu as eu beaucoup de demandes depuis un petit moment pour des nouveaux logements ?

  • Speaker #1

    Énormément, un peu trop. Oui, énormément, le mot s'est passé et tout le monde... Déjà, les parisiens quittent Paris pendant les JO, puisqu'ils ont un petit peu peur de... désordre que ça va être. Ce qui est dommage parce qu'ils devraient être fiers d'avoir un événement, d'accueillir un événement si rare dans leur ville mais bon voilà c'est un autre débat. Et du coup voilà on a eu énormément de contacts de personnes qui nous disent d'entrée bonjour je vous appelle pour les JO, est-ce que c'est ça ? On a pris des pincettes, on a bien renseigné les gens chez Benvenu, aussi d'être transparent et d'être un petit peu pessimiste et au moins de ne pas avoir de déceptions par la suite. Et oui, énormément de demandes.

  • Speaker #0

    tu penses que certaines conciergeries ont voulu aller sur ce segment en se disant je vais créer ma conciergerie pour les JO parce qu'il va y avoir beaucoup de demandes et je vais peut-être vendre un peu de rêve ouais c'est un phénomène qu'on a vu on

  • Speaker #1

    a vu naître des entités qui n'existaient pas avant les sociétés légales n'étaient même pas créées et puis on voyait des pubs passer sur Instagram avec un discours un petit peu C'est dommage, les gens disent qu'ils vont prendre leur coup sur Julio, ils vont peut-être disparaître par la suite, il y aura des litiges à gérer, ce n'est pas notable, mais comme on est assez établi, on a une stratégie long terme et l'idée c'est de... Vous allez être transparent et avoir moins de biens, certes, mais au moins avoir des gens qui savent potentiellement ce qui peut arriver.

  • Speaker #0

    Côté propriétaire, aujourd'hui il y a des propriétaires qui nous écoutent. Est-ce qu'il peut encore mettre son bien à Paris pour les JO ? Est-ce qu'il trouvera une conciergerie ? Est-ce qu'il y trouvera des voyageurs ?

  • Speaker #1

    On entend beaucoup de demandes, d'ailleurs des gens qui nous posent souvent cette question d'entrée, de savoir si c'est trop tard. Au vu de l'occupation qu'on affiche sur le mois de juillet et août, donc fin juillet, qui sont les périodes clés des vacances, il est trop tard, il y a encore du monde. Donc non, c'est trop tard. Je pense qu'il y a encore des conciergeries qui ont fait partie de la publicité, mais qui accueillent encore des voyageurs, des propriétaires pour ces dates. Donc oui, il est trop tard. J'ai jamais trop tard. Il y a un phénomène qui existe depuis les mois Covid de last minute sur les plateformes de location. Et on estime qu'une semaine avant une date de location, il est toujours possible d'avoir une location pour cette date.

  • Speaker #0

    D'accord. Et pour une conciergerie qui voudrait se lancer, est-ce que c'est la bonne période pour se lancer ? Est-ce qu'elle ne devrait plutôt pas démarrer sur cette période-là ? Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #1

    C'est une bonne question. Ça dépend de sa stratégie long terme. C'est vrai que c'est une période qui va être assez compliquée. Ils vont avoir en face des propriétaires qui ont des grosses attentes, qui vont réussir à répondre à ces attentes. Et puis opérationnellement parlant, ça va être un peu complexe, parce que les équipes ne peuvent pas forcément se balader dans la ville, se balader pour travailler. dans la vie, les autorisations qui sont nécessaires. La typologie de client voyageur, qui sont les spectateurs événementiels, c'est une typologie de client qu'il faut savoir apprivoiser, si je peux dire. Donc commencer sur une période événementielle aussi forte, c'est un pari à prendre et puis c'est peut-être un peu compliqué.

  • Speaker #0

    Je pense qu'il va y avoir un gros pic de logements qui vont être éphémères. Du coup, il faut gérer cette logistique. Et quand on démarre, on n'a pas toujours cette logistique. Et après, ça va être des logements que la conciergerie n'aura plus en gestion. Donc, il va falloir aussi pouvoir gérer sa trésorerie derrière.

  • Speaker #1

    Oui et non, parce que ce qu'on espère aussi, c'est qu'on aura donné le goût à des gens de laisser leur appartement sur les plateformes et les sons saisonniers, qui sont pas bien. Et on espère que sur les X nouveaux logements qu'on a et qui sont là, pour les Ivo normalement, c'est le brief de base, il y en a qui vont venir nous voir en fin août en disant Oh, c'était sympa, on a passé de bonnes vacances, tout s'est bien passé, on remet ça en décembre, etc. Voilà, c'est un peu l'espérance.

  • Speaker #0

    Donc en fait, ta stratégie c'est prendre tous les logements et derrière peut-être en convertir sur du long terme et les autres ils vont partir, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Pour les… Pour les JO, oui, c'est pas ma stratégie globale, mais pour cette période de JO, l'idée c'est de pouvoir prendre un maximum de l'élément qui soit ouvert sur cette période, et c'est de les séduire un petit peu en leur donnant ce que représente la location courte durée pendant leur absence, et potentiellement après pouvoir établir une relation en long terme.

  • Speaker #0

    Tu disais, pour les JO, oui, mais pas sur ta stratégie globale, c'est-à-dire que tu ne prends pas tous les logements sinon ?

  • Speaker #1

    c'est l'erreur que j'ai faite au début qui a un prix de l'imaginaire de personne, mais sur tout business confondu, c'est qu'on a souvent l'indicateur de réussite ou de performance dans le business, dans la location pour de la consergerie. C'est souvent la première question qu'on me pose quand tu as une consergerie, c'est Ah, et t'es combien de logements ? Et c'est l'indicateur un peu clé, Ah, j'en ai 10, ok, des buts, j'en ai 100, j'en ai 200, ah, ok, je conserverai, etc. Et ce qu'on oublie derrière, c'est que sur cette typologie de métier, Un appartement, c'est un chiffre, ok, certes, mais derrière on n'a pas forcément sa rentabilité, ou les charges que ça engendre, ou le temps qu'il prend, etc. Et pour revenir à ce que je disais, on a voulu très vite être gros, avoir beaucoup de gens pour pouvoir répondre à cette question, en disant oui, on s'en rend compte. Mais on s'est très vite rendu compte qu'en fait... fois pour un logement que tu arrêtes, pendant un autre qui te fait perdre. Donc tu as un gain et une perte qui s'équivaut et au final tu en as 0 sur les deux. Donc une des erreurs c'est de prendre des logements qui ne seront pas rentables. C'est difficile à déterminer parce que de prime abord un logement c'est quelque chose que tu vas louer sous forme de commission donc c'est forcément un revenu. Mais au final il y a plein de paramètres qui ne sont pas pris en compte et donc ce qu'on a fait pour pallier à tout ça c'est qu'on a mis en place des tableaux d'analyse. pour essayer de comprendre concrètement aujourd'hui un logement, si on le prend, qu'est-ce qui peut nous rapporter le mieux, qu'est-ce qui peut nous coûter, quels sont les risques qu'on peut en donner, et puis si à la fin de l'équation, est-ce que c'est positif, est-ce que ça vaut le coup d'y aller, ou est-ce que parfois, et c'est un peu difficile de dire ça, mais est-ce que ça ne vaut pas le coup de simplement refuser un logement.

  • Speaker #0

    un mandat et ce tableau là c'est un tableau que tu fais avant de prendre le logement ou c'est un bilan que tu fais au bout d'un certain temps ?

  • Speaker #1

    les deux les deux créer du point, une majeté, ce qui nous permet en amont, dans le traitement, de mettre un besoin et de comprendre ce qui va pouvoir nous apporter une beauté, combien de temps il est disponible, est-ce que le propriétaire va revenir souvent, ça va engendrer des frictions parce que c'est toujours des temps de frictions sur ce genre d'aide. est-ce qu'il y a des travaux, est-ce qu'il y a quelque chose qui nous prend en main en termes de travaux, voilà je ne sais pas moi une évidence, une place de se casser ou voilà des choses qui vont nous demander du temps et des investissements financiers. Ça c'est le début initial si tu veux et puis après bon on fait un suivi donc au fin du mois bon mais est-ce que ce qu'on a prévisé est juste, combien on a gagné, combien on a perdu et est-ce qu'on va dans la direction où on veut aller et puis sinon on va être habitué.

  • Speaker #0

    Ok. Est-ce qu'on peut rentrer un peu plus en détail sur ce que tu as créé ? Ce fichier-là, tu veux dire que tu as intégré un peu toutes tes charges que tu as pu diviser par nombre de logements, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Je le partage volontiers aux auditeurs s'ils le souhaitent. C'est simplement une grosse matrice où il y a vraiment des prix de revenus en ligne une, pessimistes, moyens et optimistes, en fonction des temps qu'on nous laissera en question. Il faut savoir que je m'adresse au moment où la législation est un petit peu complexe comme Paris. On a besoin de gérer des résidences principales de 120 jours par an. C'est majoritairement des appartements qui seront limités. On ne les a pas toute l'année, on peut dire pour des périodes. Ça peut être des gens qui ne font que des week-ends, des gens qui vont partir deux semaines en avril, et pas du tout le reste de l'année. Donc ça, c'est des choses à prendre en compte. Ça, c'est la première ligne, le revenu qu'on va pouvoir aller chercher, minimum, médian et maximum. Et puis derrière ce revenu, on va le confronter à deux choses, aux charges financières. quels sont les coûts concrets que ça va me coûter du coup, en termes de ménage, en termes d'opération, qu'est-ce qu'un loupé pourrait me coûter aussi, ça c'est hyper important, si j'ai un ménage, dans l'exemple, à 80 euros, je sais que si j'ai un loupé sur un ménage, potentiellement j'ai 80 euros qui me qui pourrait être imputée aussi donc ça c'est toute la partie disons moyenne qui la partie charge il y avait la partie temps alors là c'est un peu plus complexe des propriétaires mais ils vont faire un peu la tête mais on met un petit peu de notes sur les propriétaires qu'on a parce que on a aussi gentil soit-il qui nous prennent beaucoup de temps ils ont besoin d'accompagnement ils sont bien rassurés ils nous sollicitent beaucoup et on le propose cet accompagnement on répond au téléphone on prend du temps avec eux en fait des réunions, etc. Mais tout ce temps, ça bouffe des ressources et du coup, il faut le mesurer. Il faut le confronter du coup aux revenus qui peuvent apporter un appartement. Sur un petit vidéo, par exemple, si derrière, tu passes 10 heures par semaine avec le propriétaire pour commencer à faire des points, etc. Est-ce que l'un dans l'autre, la ressource versus le bien, il est bon ? Alors en l'occurrence, ce tableau permet de dire que pas vraiment, et qu'il va falloir peut-être un peu structurer la manière dont tu donnes du temps, ou peut-être simplement arrêter la collaboration, disons que là, par la délire des propriétaires, on ne le fera pas.

  • Speaker #0

    Oui, et du coup, ça, tu ne le vois pas de suite en général, que ce propriétaire va te donner du temps. Donc du coup, tu adaptes le temps, c'est ça ? Ok.

  • Speaker #1

    Tu sais, tu as mis en place des règles. Voilà avec les heures de conclure. et on a une FAQ qui est en train de grandir de plus en plus, elle est rendue de plus en plus autonome pour avoir des réponses à des questions classiques et basiques qui peuvent être répondues par un document. Maintenant il y a de l'intelligence artificielle, donc c'est un petit peu la nouvelle prochaine étape qu'on veut mettre en place, pour avoir quelqu'un de fixe qui puisse nous accompagner là-dessus. Mais à la fin de la journée on travaille dans des métiers de loterie, et ça implique de l'UBA, C'est ce qu'on aime faire aussi, donc c'est un peu dur aussi de se faire remplacer par des machines.

  • Speaker #0

    Comme tu l'as gentiment proposé, je veux bien que tu me partages cet outil qui est à personnaliser selon la ville, j'imagine, et selon ses coûts. et ce que je ferai c'est que je la partagerai dans la newsletter le jeudi vu qu'elle sort le lendemain de la sortie de l'épisode et je le partagerai sur deux semaines parce que certains n'écoutent pas l'épisode le jour de sa sortie comme ça ils pourront avoir accès donc c'est très gentil de ta part et c'est vrai que on calcule pas assez ces coûts enfin il n'y a pas que ces coûts il y a le coût de revient de la gestion d'un appartement et c'est vrai que c'est important ça On n'avait pas prévu de parler de ça, mais c'est vraiment très important.

  • Speaker #1

    Complètement, complètement. Historiquement, on avait des coûts d'acquisition, alors c'est encore autre chose, mais c'est-à-dire que quand un propriétaire nous contactait, alors on contacte toujours l'enduit, on a une équipe commerciale, etc. Donc c'est toute la rémunération qu'il faut faire en amont. C'est des charges, donc ça veut dire que nous, aujourd'hui, quand on part avec un propriétaire, on commence à moins. On a des commerces à être payés, on a des coûts marketing, etc. Est-ce que ce mandat va rapidement réussir à combler ce moins, ou est-ce que ce moins va rester longtemps un moins, et du coup ce n'est pas intéressant ? C'est des choses à prendre en compte aussi quand on commence à structurer une société qui commence un peu à grossir.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'en plus, certains gérants de conciergerie ne savent pas s'ils doivent prendre tel ou tel bien. Et ça peut du coup les aider à savoir si il faut prendre tel ou tel bien, il faut savoir sa rentabilité. Donc j'imagine que tu utilises des outils comme RDNA peut-être ? Ou c'est ton expérience ? La rentabilité ?

  • Speaker #1

    On utilisait beaucoup. Maintenant, on utilise beaucoup d'expériences et de cas pratiques, donc de cas concrets qu'on a. C'est un studio dans le 16e, dans telle rue. On va regarder ce qu'on a et si on a quelque chose de similaire, on fait le parallèle. Et tout bêtement, je regarde sur la VNB ce qui se passe, ce qui se propose, etc. En tout cas, RDNA, c'est pas mal, mais ça m'a sorti un peu biaisé parfois. Donc j'aime bien toujours regarder ce qu'ils proposent, mais toujours le confronter à d'autres.

  • Speaker #0

    Donc on ne peut garder qu'une seule donnée, oui. Donc du coup, grâce à cet outil que tu as mis en place, tu choisis tes logements maintenant et tu ne prends plus tous les logements, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, en tout cas, je me suis fait un petit peu de mauvaise surprise et j'ai un petit peu une espèce de charte à respecter qui me permet de très vite déceler les logements sur lesquels ça ne va pas forcément être comptable. Dans notre modèle tel qu'il est aujourd'hui, ce n'est pas forcément un logement qui est adapté à notre question. Peut-être qu'il peut être adapté à quelqu'un d'autre, à notre structure si on veut, mais nous en tout cas ça ne va pas être adapté à notre propriétaire, ça ne fait pas du tout le temps.

  • Speaker #0

    Du coup tu as analysé finalement... Tu as mis en corrélation le chiffre d'affaires et l'effort demandé. Et tu t'es dit, au bout d'un moment, la rentabilité de ce bien ne vaut pas l'effort demandé. Donc tu as décidé de ne pas prendre certains logements. Mais est-ce que tu as décidé aussi d'en enlever ceux que tu avais déjà pris ? Est-ce que tu as fait un choix et tu as décidé d'arrêter des collaborations ?

  • Speaker #1

    Non. J'aurais dû, tous les jours, j'ai des membres de mon équipe qui me disent Bon, qu'est-ce qu'on fait ? J'ai trop d'affects, disons, pour certains loteurs. C'est une danseuse, comme on dit dans le milieu de loterie, alors à la taille d'un grand palace, mais ça fait partie du jeu. En bon gestionnaire, on prend la décision de revenir en l'année, d'arrêter un mandat, mais bon, c'est compliqué de désengager, même si je n'aime pas trop le... Ça a été mon erreur, je l'assume.

  • Speaker #0

    Oui, il y a aussi une question de réputation derrière, on va dire. C'est quand même une entreprise de prestation de service sur un endroit bien précis, souvent, localement. Et le bouche-à-oreille va très vite dans le milieu de la prestation. Donc oui, il y a aussi ça.

  • Speaker #1

    C'est rigolo que tu soulèves ce sujet, parce que c'est un parti pris aussi qu'on a. On a choisi de... Il y a quelques mois, on s'est dit, on sort un petit peu de l'ombre, ce que tu reconnus. Et ça passe par la visibilité, la notoriété, si tu veux, et l'exposition. Et donc, on a commencé à avoir des plateformes d'avis. Spiler, Google Avis, on est présent aussi sur quelques forums. Et le fait d'être exposé dans des métiers de service, c'est vraiment un risque à prendre parce que en général, les gens, souvent dans la restauration, c'est comme ça aussi. Les gens sont contents, ils ne disent rien. Alors ils en parlent, mais ils disent rien publiquement. Mais alors quand il y a un petit truc qui va pas, mais un tout petit truc, alors là c'est les avis, les commentaires, les une étoile, les machins et tout. Et malheureusement, c'est ce qui est visible. Et on s'est retrouvés du coup à devoir essuyer 2-3 casseroles de petites mauvaises compréhensions, qui étaient à reprendre la chef-pied parce que le monde a vraiment vu. Bon, pour le coup, on va mettre un petit peu d'or donc ouais, à prendre avec des pincettes.

  • Speaker #0

    À partir du moment où il y a des avis, en général, on va écrire un avis quand on n'est pas content. Pour écrire un avis quand on est content, il faut qu'on nous pousse un peu plus.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Et du coup, je me retrouve des fois avec des futurs propriétaires qui me disent Vous êtes top, c'est super, ça me paraît pas mal, mais par contre, moi j'ai pu faire un petit tour sur vos avis. Globalement, ils sont bons. Je vois, c'est bien, parce qu'on a réussi à avoir des propriétaires contents. ont fait part de leur expérience, mais je me retrouve du coup à expliquer un petit peu. Je me suis retrouvé à aller voir un petit peu les habits des grands hôtels de ce monde, des grands restaurants, etc. pour voir s'ils ont aussi des mauvais avis. Alors, heureusement, ils ont aussi des bons avis.

  • Speaker #0

    Ouais, quand il n'y a que des bons avis, c'est louche en général en même temps. C'est marrant.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Ok, on a parlé de cet aspect rentabilité et effort. Tu as parlé aussi d'un point où tu avais une équipe marketing sales qui allait récupérer des prospects. Est-ce que tu veux en parler ? Est-ce que tu peux nous dire depuis combien de temps, si c'est un nombre de logements précis ? Tu t'es dit, je vais commencer à avoir une équipe pour avoir plus de logements. Il y a plein de questions. Je te laisse en parler si tu veux.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Je vais commencer. On a inventé la boîte avec un associé, il nous a quitté parce qu'il a d'autres projets, mais historiquement c'est tout nous même, la partie acquisition jusqu'à la partie gestion. D'ailleurs ça nous a éclaté bien, c'est vraiment des trucs qu'on a aimé à faire. Puis à un moment où on a été tellement sollicité sur la partie opérationnelle qu'on a dû un petit peu délaisser cette partie sales commerciale si on veut. Et moi historiquement j'ai aussi travaillé sur des dossiers commerciaux, sur des sujets commerciaux dans des start-up, hôtelières ou pas etc. Donc c'est toujours des sujets qui m'ont toujours bien intéressé. Et on s'est dit qu'il faut qu'on trouve des gens qui puissent prendre le relais là-dessus et qui puissent expliquer ce qu'on fait à des coûts. pour les taffes qui puissent se convertir, etc. Donc à partir, je crois qu'on avait une centaine de logements en gestion, on a commencé à recruter des commerçants sur plusieurs modèles, donc freelance en auto-entrepreneur, on a eu des salariés, on a eu... des gens payés à la commission, etc. On a testé vraiment tous les modèles. Et puis aujourd'hui, on a réussi à monter une équipe. Donc on a une dizaine de commerciaux, plus un petit département marketing, qui sont deux, qui s'occupe de faire de la publicité, de l'acquisition, et du coup d'aller chercher des leads, donc des intérêts, des clients intéressés pour ces fameux commerciaux. est-ce que c'est quelque chose qui a affaire tout de suite je pense pas mais il y a un moment où t'es un petit peu tiraillé c'est toujours la même chose, ton temps, ta journée, la 24h dans l'idée il faudrait dormir un petit peu mais bon voilà, il y a un moment t'as des ressources que t'alloues à des activités ou à des priorités et une fois que tu peux plus c'est là où il faut tenter de te faire remplacer ou de te faire renforcer sans acquisition pas de nouveau client donc forcément

  • Speaker #0

    il faut quand même y penser rapidement quoi Au début, c'est nous-mêmes le commercial de notre boîte.

  • Speaker #1

    Nous, sur le programme du coup Co-Hot Expérimenté, donc sur Airbnb, on a la chance d'avoir de la visibilité, d'avoir des gens qui nous contactent directement. Ça nous a suffi, disons, la première année pour avoir pas mal de contacts et grossir. Et puis à un moment, il y a deux choses qui se sont mises en place, c'est qu'on s'est dit, bon, on veut grossir tout vite. Disons, le flux de demandes qui arrivaient d'Airbnb ne nous suffisait pas, c'est la première chose. La seconde, c'est qu'on ne voulait pas se baser sur un flux d'acquisition. On s'est dit, bon, si demain, il y a plus de trucs ou que... on a de mauvaises cotes, on nous enlève, ou quoi que ce soit, qu'est-ce qu'on fait ? Il faut quand même qu'on ait plusieurs acquisitions, et c'est pour ça qu'on a commencé à mettre ça en place. Et puis moi, je te dis, c'est des sujets que j'aime bien, donc ça m'éclate.

  • Speaker #0

    Puis aussi, il faut se le dire, il y a de plus en plus de conciergeries concurrentes qui arrivent sur le secteur, donc il faut pouvoir aller chercher ses clients aussi. Ok, je crois qu'on a fait le tour. Est-ce que tu voudrais rajouter quelque chose pour finaliser l'épisode ?

  • Speaker #1

    Écoute, pendant que vous en parlez, je repensais à quelque chose. Avant d'ouvrir ma conciergerie, j'accompagnais pour le temps des revenus des concierges expérimentés. J'avais la chance d'aller dans les villes de France pour les rencontrer. Je rencontrais toujours des super profils et souvent noyés dans les opérations qui s'y trouvaient à droite à gauche. L'idée, c'était de prendre un jour ou deux, de prendre un petit peu de recul sur leur activité, leur business et de se dire, je m'assieds autour d'un bureau et je regarde. qu'est-ce que je fais, où je vais, combien ça m'importe, etc. Et puis c'est là où on avait un peu cette prémisse de ce fameux tableau, où il m'arrivait parfois d'avoir des gens, des conseillers du coup, à qui j'arrivais à montrer qu'en fait, ils avaient 15, 20, 25 logements, et en fait 90% de leurs logements n'étaient pas rentables, parce que leurs frais étaient mal réglés, parce qu'ils passaient trop de temps sur un truc, parce qu'en fait ils... faisaient un ménage qui n'était pas réglé par le voyageur, etc. Et c'est pour ça que c'est un métier où tu es vraiment dans les opérations, notamment sur le téléphone, le chat, les livres.

  • Speaker #0

    C'est bien des fois de prendre un petit moment, de se poser des chiffres dans le tableau. On n'est pas forcément amoureux des chiffres, mais ça t'ouvre les yeux sur des réalités que tu ne vois pas forcément dans le...

  • Speaker #1

    Ouais, de sortir la jambe du guidon quoi.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    De ne pas travailler dans son business, mais sur son business au bout d'un moment et de sortir un peu de cet aspect opérationnel. Ouais.

  • Speaker #0

    C'est un conseil facile à donner, mais c'est pas mal.

  • Speaker #1

    C'est plus dur à appliquer quand on est dans le feu de l'action et en plus on arrive dans une période pour les conciergeries où effectivement là il va y avoir du boulot. Et encore plus quand on est à Paris, j'imagine, pendant cette période-là qui va arriver. Je te remercie en tout cas de nous avoir partagé toutes ces infos. C'est vraiment important aussi de savoir calculer sa rentabilité dans toute entreprise. Mais alors en conciergerie, on voit que ça a été appliqué par toi et ta conciergerie, donc on peut le faire aussi. Est-ce que tu... Où est-ce qu'on peut te retrouver si les auditeurs veulent te poser une ou deux questions ?

  • Speaker #0

    C'est une bonne question. Je suis sur LinkedIn. Je ne regarde pas pour LinkedIn. Ça va être plaisir. Si je peux partager mes coordonnées, je le fais volontiers un petit mail.

  • Speaker #1

    Je mettrai les infos de là où tu veux qu'on te contacte. Et je mettrai le nom de ta concierge. Merci. Bonne journée Camille.

  • Speaker #0

    Plaisir.

  • Speaker #1

    Et pas si vite ! Tu as apprécié cet épisode ? Tu peux le partager à ton entourage ou encore mieux, laisser un avis de 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée et un commentaire. Je te dis à bientôt !

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