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Culture et parentalité : maman et... nomade cover
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La culture chez vous, c'est quoi ?

Culture et parentalité : maman et... nomade

Culture et parentalité : maman et... nomade

17min |12/04/2024|

46

Play
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Description

Issue de la communauté des gens du voyage, cette maman de 5 enfants nous parle de sa famille et de sa culture. De la notion de liberté, du regard des autres et de son rapport à l'école, elle décrit avec enthousiasme un quotidien rempli de spontanéité.


Crédits

Jingle:

Titre: I'll Be Right Behind You Josephine

Auteur: Josh Woodward

Source: https://www.joshwoodward.com

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/deed.fr

Téléchargement: https://www.auboutdufil.com


Chanson

Mayel Jimenez - Mon Fréro


Virgule

La plus célèbre suite d'accords espagnole - Adlane Guitare


Ce projet est soutenu financièrement par la CAF Touraine, dans le cadre de la Quinzaine de la Parentalité 2024


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Voilà, il m'a fait découvrir plein de films.

  • Speaker #1

    De jamais être fainéant, de jamais rien demander à personne, de toujours se débrouiller soi-même. La culture que mes parents m'ont transmise, c'est quelque chose de la mort sinique. La culture chez vous, c'est quoi ?

  • Speaker #0

    Une série de podcasts sur le thème culture et parentalité.

  • Speaker #1

    Donc je suis maman de 5 enfants. Je ne travaille pas là pour l'instant, je m'occupe de mes enfants. Nous on est 4 frères et soeurs chez nous. J'ai un grand frère et deux petites soeurs. Et donc moi au sein de ma famille, mon mari s'appelle Louis, mon fils s'appelle Coyote, la deuxième de mes filles elle s'appelle Negrita, troisième Inaya, Shemsy et chinoise pour la petite dernière. On a l'habitude de donner des surnoms à nos enfants, ou pas d'ailleurs, ça dépend des fois, parce que je sais pas, c'est comme ça, c'est dans les mœurs. Moi-même je sais même pas pourquoi qu'on donne des surnoms à nos enfants. Être parent c'est l'éducation, les valeurs et le respect, enfin en tout cas en ce qui me concerne moi. Je tiens à apporter des valeurs à mes enfants, tout comme moi j'ai reçu quand j'étais plus jeune. Alors, dans son sens le plus large, la culture peut aujourd'hui être considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux et l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. On va parler de la culture des gens du voyage. Ce qui nous différencie des autres, c'est notre lieu d'habitation, les traditions, et puis surtout la vie en communauté. Alors au quotidien, à la fonction de parents, dans mon quotidien, au final, ça occupe toutes mes journées, tout mon quotidien, au final, la nuit, le jour, tout le temps, puisque de toute façon, notre vie quotidienne est rythmée par celle du voyage, au final. Un regard extérieur, c'est pas toujours facile, au final. On est beaucoup jugé par notre mode de vie, parce que... Au final, quand on n'est pas ici de ce milieu, on ne peut pas toujours tout comprendre. Et puis de toute façon, on ne nous comprend d'ailleurs pas toujours, dans le sens où pour eux, ça leur paraît tellement fou de pouvoir vivre dans un 4 mètres carré avec les enfants. Et puis les gens nous assimilent toujours aux voleurs de poules, par exemple. Ça, c'est nous, là, déjà. J'ai déjà dit plein de fois. Les voleurs, les gens sales aussi. Parce qu'il y a de tout. C'est comme chez les Français, chez les Arabes ou chez autre chose. Il y a des gens propres, il y a des gens sales, il y a des méchants, il y a des gentils. D'un regard extérieur, on n'est pas toujours vu à notre propre... Comment on pourrait dire ? À notre juste valeur. Voilà.

  • Speaker #2

    Merci.

  • Speaker #1

    À l'école, de par la différence, maintenant, puisque le temps a avancé, les adultes, les maîtresses, souvent font partager la différence, le mode de vie. Par exemple, ma fille, à l'école, pour le mois d'avril, elle a un exposé à faire sur les gens du voyage, sur son mode de vie. Je pense que plus ça va et plus la différence, malgré qu'on soit encore hyper fermés, elle est quand même acceptée de plus en plus. Et du coup, ils en font quand même une force. Là par exemple, la maîtresse, ça l'intéressait, elle voulait absolument, c'est pas Inaya qui a choisi son sujet, c'est la maîtresse qui lui a demandé de faire ça, parce qu'elle avait envie d'intégrer. Donc à l'école, c'est quand même partagé de par sa différence, je sais pas comment expliquer, mais... le fait d'être différent comme là il y a un sujet ils essayent d'intégrer ça comme ils peuvent ils essayent de mettre en valeur le fait de ils essayent de mettre en valeur la différence du coup d'Inaya et du coup de par ça là comme là pour son exposé je trouvais ça super intéressant elle aussi donc c'est l'essentiel mais pour dire voilà c'est quand même comment dire un atout, au final. Ça va être comprise, ça va être... Voilà. Alors, on transmet la culture. notre culture à nos enfants. de par la vie qu'on mène chaque jour qui passe en fait. Puisqu'ils sont nés comme ça, ils naissent dans une caravane, donc forcément, ils ne connaissent presque pas autre chose. Leur culture, elle vient dès leur naissance, c'est comme ça. Tous les jours que Dieu fasse, ils apprennent à gérer, manger dehors, jouer dehors. Ou même se coucher, parce que par exemple, nous, l'hiver et l'été c'est différent, dans le sens où que l'hiver, le noir tombe très tôt, donc forcément les enfants sont remballés hyper tôt, contrairement à l'été, parce qu'ils ne vont pas rester dehors alors qu'il fait noir, malgré qu'on est sur notre place, mais moi par exemple, en ce qui me concerne à moi, mes enfants, je ne veux pas qu'ils restent dehors quand il fait noir, on ne sait pas ce qui peut se passer, et maintenant... Même tellement on est en sécurité nulle part, même au sein de notre place à nous, alors qu'on sait que les gens de dehors ne rentrent pas souvent, même moi, personnellement, je ne veux pas qu'il fait noir et ne rentre pas. Ils ne sortent pas. Donc du coup, ils sont remballés super tôt. Donc c'est-à-dire 6 heures, ils sont chez nous. Ils ne sortent plus dehors. Donc voilà, ça sent que l'été, par contre, des fois on mange les 23 heures. L'hiver ou l'été, c'est différent. J'ai appris le respect d'être une fille propre, qui se tient, qui est respectueuse. J'ai eu les valeurs que mes parents m'ont apprises les deux. J'avais un papa hyper strict. Parce qu'il ne fallait surtout pas aller montrer quelque chose dehors qui aurait pu mettre la honte à la famille, par exemple. Surtout ça, c'est quelque chose qu'on se doit de respecter. Et même encore après, quand on est adulte, on ne doit surtout pas mettre la honte à notre famille, parce que c'est important. Parce que chez les gens de voyage, c'est beaucoup le regard de... Parce qu'on vit ensemble, donc on se regarde tous au final, continuellement, tout le temps. Donc voilà, mais après, entre nous, on est très... Entre nous, comment dire... Comment je pourrais dire ça ? Entre nous, on est hyper... on va se comprendre ou alors on sait par exemple qu'entre nous c'est pas nous qui allons aller ébruter les histoires dehors par exemple, je sais pas comment dire on tient tous à notre mode de vie on tient tous à notre réputation on tient tous à on va pas aller faire quelque chose dehors qui va nous mettre à mal Alors, c'est entre guillemets parce que bien sûr que par exemple les jeunes, ils peuvent faire des bêtises comme les autres. Quand tu deviens homme, tu peux aussi faire des bêtises, rencontrer un problème avec la police, les bagarres, tout ça. C'est comme chez tout le monde. C'est comme chez tout le monde. En ce qui concerne en tout cas les valeurs, mes valeurs viennent de mes parents et comme mes parents sont nus des siens, enfin des leurs, et puis les parents des... C'est quelque chose qui se suit de génération en génération et parce que comme je disais tout à l'heure, en 2024, si on parlait des gens du voyage, s'il n'y avait pas nos anciens, on ne sait pas ce qu'on serait. On serait comme tout le monde, je pense. Voilà, tout ce qu'on a, ça nous vient de plus haut.

  • Speaker #2

    Merci.

  • Speaker #1

    Alors, ce qui est le plus important de transmettre à mes enfants, c'est vraiment les valeurs que moi j'ai reçues, le respect de l'autre. Et même si plus tard, ils ne viennent pas à vivre comme nous, on respectera parce qu'au final, ce que je leur apprends aujourd'hui, c'est qu'il faut toujours qu'ils se respectent à eux-mêmes. qu'ils s'aiment et qu'ils avancent sans oublier d'où ils viennent. Même s'ils ont une vie différente, jamais oublier d'où l'on vient. Alors, l'éducation qui a changé, enfin, l'éducation que moi j'ai reçue et celle de mes enfants aujourd'hui, je pense qu'elle est différente à certains points parce que, ben voilà, on est en 2024, il y a les écrans, les téléphones et nos enfants, ils grandissent différemment que nous parce que, ben... parce que la génération est différente, tout simplement. Et en fait, par exemple, au jour d'aujourd'hui, nous, je me rappelle, on jouait dehors avec des cailloux, un bout de ficelle, un bout de bois. Alors nos enfants aussi, puisqu'on vit dehors. Donc moi, mes enfants sont beaucoup dehors. Mais par exemple, des fois, ça ne les dérange pas d'aller passer une après-midi devant un écran, par exemple. Alors que nous, jamais de la vie, on aurait pu... Donc je pense que je suis un peu plus gentille que mes parents, parce que mes parents ne m'auraient jamais laissée devant un écran, ça c'est sûr. Qu'est-ce qui t'intéresse quand on parle culture et parentalité ? Ça me fait penser à moi. Parce que nous, on a une culture différente. Je suis maman de cinq enfants. Donc cinq enfants, ça occupe beaucoup. Et puis on a une culture différente. Mais ça me fait penser à la différence, tout simplement. Il y en a plein. Il y a des façons d'être parents, il y en a plein aussi. Les avantages de faire partie des gens du voyage, c'est quand même qu'on a la liberté. Je crois que c'est notre mot. On a la liberté d'aller où qu'on veut, quand on veut, entre guillemets, parce que plus années avant, c'est plus séduire de faire ce qu'on veut. Mais on a quand même une maison sur roue, on va dire. Donc voilà, si bon nous semble de partir demain, après demain, voilà. Et un frein, je dirais plutôt la scolarité. Parce que même si moi, au jour d'aujourd'hui, je tiens que mes enfants soient scolarisés correctement, je sais que par exemple dans mes cousines mes cousins tout ça c'est mes petits cousins qui savent pas lire pas écrire parce qu'ils vont pas à l'école ou alors ils vont à l'école 3 mois sur l'année donc forcément c'est compliqué ça met un frein à tout ça mais à l'avenir souvent les hommes de chez nous et même les jeunes garçons sont toujours des bosseurs c'est pas des feignants parce que depuis toujours ils sont dans le dans le débrouillard on va dire voilà ils travaillent ils travaillent tôt Ils mettent la main à la pâte tôt, donc ils savent... Voilà, 17 ans, c'est presque un homme. pour de savoir comment il va faire pour travailler, ou comment, pourquoi, pour qui. Des fois, c'est même trop long pour eux, par exemple, pour avoir le permis, pour avoir l'autorisation d'aller travailler. Des fois, c'est même trop long, parce qu'eux, ils font ça déjà depuis tout petit. C'est un jeu pour eux. C'est un jeu où... Des fois, c'est aussi la fierté de faire comme papa. Voilà, tout simplement. C'est un frein parce que, comme je disais, les années sont passées, ça devient de plus en plus compliqué. Maintenant, on ne peut plus se mettre n'importe où. Donc voilà, puis on a surtout, on a quand même des personnes qui sont quand même... Ils nous laissent des fois aller sur les terrains, aller sur les endroits, tout ça, mais bon, il y a toujours un moment où il faut repartir, donc on attèle et puis des fois, on doit forcer des endroits pour pouvoir s'installer parce qu'en fait, on est tellement qu'il n'y a même pas assez de place pour nous. Et je pense qu'on n'est tellement pas compris, justement, ou pas toujours accepté, on va dire, que pour pouvoir comprendre qu'on aime partir comme ça... Alors malgré qu'il y a une obligation, maintenant il y a une obligation que dans chaque ville... Alors je ne sais plus c'est quoi le nombre exact, mais une ville avec un nombre d'habitants... respecter, c'est obligatoire qu'il y ait une place désignée sauf que même les places désignées de toute façon elles sont pleines c'est pas toujours facile mais oui le frein ce serait ça ce serait aussi que on n'a pas d'habitation fixe ni d'endroit donc voilà malgré que ça se fait de plus en plus que les gens du voyage se prennent quand même un terrain s'achètent un terrain pour pouvoir avoir la tranquillité mais même s'ils ont un terrain 6 mois à l'année il est quand même vide parce que de toute façon ils restent pas sur un terrain toute une année c'est pas possible alors ce que je dirais à mes enfants quand ils seront parents c'est surtout de se respecter eux-mêmes d'être un bon papa et d'être un homme pour sa famille de se comporter Comme son père il a pu le faire, aller soutenir sa famille, nourrir sa famille, et voilà, d'être un homme vrai.

  • Speaker #0

    Tu m'as toujours aimé même malgré mes défauts Tu m'as dit garde ta foi car dans la vie il t'en faut Je suis blasé de tout, je regarde même plus les infos Mon problème je vais me barrer, j'ai besoin de me barrer Rien ne me fait mal, sur ma mère j'allais me barrer, j'allais me barrer Deux murs à escalader, l'amour m'envoie y'un balade De voir j'en suis malade, j'en suis malade Je voulais te parler, vraiment désolé, trop de gens m'ont saoulé, je rêve de m'envoler, pendant des années, le mal nous collait, vraiment désolé, vraiment désolé. J'espère qu'on se reverra, je prends le jour dans mes bras, mon frère n'a toujours rien à dire. Je suis pas là contre moi mon frère, pas là pour avancer sans toi maman, j'ai plus comment faire maman, j'ai plus comment faire.

Description

Issue de la communauté des gens du voyage, cette maman de 5 enfants nous parle de sa famille et de sa culture. De la notion de liberté, du regard des autres et de son rapport à l'école, elle décrit avec enthousiasme un quotidien rempli de spontanéité.


Crédits

Jingle:

Titre: I'll Be Right Behind You Josephine

Auteur: Josh Woodward

Source: https://www.joshwoodward.com

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/deed.fr

Téléchargement: https://www.auboutdufil.com


Chanson

Mayel Jimenez - Mon Fréro


Virgule

La plus célèbre suite d'accords espagnole - Adlane Guitare


Ce projet est soutenu financièrement par la CAF Touraine, dans le cadre de la Quinzaine de la Parentalité 2024


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Voilà, il m'a fait découvrir plein de films.

  • Speaker #1

    De jamais être fainéant, de jamais rien demander à personne, de toujours se débrouiller soi-même. La culture que mes parents m'ont transmise, c'est quelque chose de la mort sinique. La culture chez vous, c'est quoi ?

  • Speaker #0

    Une série de podcasts sur le thème culture et parentalité.

  • Speaker #1

    Donc je suis maman de 5 enfants. Je ne travaille pas là pour l'instant, je m'occupe de mes enfants. Nous on est 4 frères et soeurs chez nous. J'ai un grand frère et deux petites soeurs. Et donc moi au sein de ma famille, mon mari s'appelle Louis, mon fils s'appelle Coyote, la deuxième de mes filles elle s'appelle Negrita, troisième Inaya, Shemsy et chinoise pour la petite dernière. On a l'habitude de donner des surnoms à nos enfants, ou pas d'ailleurs, ça dépend des fois, parce que je sais pas, c'est comme ça, c'est dans les mœurs. Moi-même je sais même pas pourquoi qu'on donne des surnoms à nos enfants. Être parent c'est l'éducation, les valeurs et le respect, enfin en tout cas en ce qui me concerne moi. Je tiens à apporter des valeurs à mes enfants, tout comme moi j'ai reçu quand j'étais plus jeune. Alors, dans son sens le plus large, la culture peut aujourd'hui être considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux et l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. On va parler de la culture des gens du voyage. Ce qui nous différencie des autres, c'est notre lieu d'habitation, les traditions, et puis surtout la vie en communauté. Alors au quotidien, à la fonction de parents, dans mon quotidien, au final, ça occupe toutes mes journées, tout mon quotidien, au final, la nuit, le jour, tout le temps, puisque de toute façon, notre vie quotidienne est rythmée par celle du voyage, au final. Un regard extérieur, c'est pas toujours facile, au final. On est beaucoup jugé par notre mode de vie, parce que... Au final, quand on n'est pas ici de ce milieu, on ne peut pas toujours tout comprendre. Et puis de toute façon, on ne nous comprend d'ailleurs pas toujours, dans le sens où pour eux, ça leur paraît tellement fou de pouvoir vivre dans un 4 mètres carré avec les enfants. Et puis les gens nous assimilent toujours aux voleurs de poules, par exemple. Ça, c'est nous, là, déjà. J'ai déjà dit plein de fois. Les voleurs, les gens sales aussi. Parce qu'il y a de tout. C'est comme chez les Français, chez les Arabes ou chez autre chose. Il y a des gens propres, il y a des gens sales, il y a des méchants, il y a des gentils. D'un regard extérieur, on n'est pas toujours vu à notre propre... Comment on pourrait dire ? À notre juste valeur. Voilà.

  • Speaker #2

    Merci.

  • Speaker #1

    À l'école, de par la différence, maintenant, puisque le temps a avancé, les adultes, les maîtresses, souvent font partager la différence, le mode de vie. Par exemple, ma fille, à l'école, pour le mois d'avril, elle a un exposé à faire sur les gens du voyage, sur son mode de vie. Je pense que plus ça va et plus la différence, malgré qu'on soit encore hyper fermés, elle est quand même acceptée de plus en plus. Et du coup, ils en font quand même une force. Là par exemple, la maîtresse, ça l'intéressait, elle voulait absolument, c'est pas Inaya qui a choisi son sujet, c'est la maîtresse qui lui a demandé de faire ça, parce qu'elle avait envie d'intégrer. Donc à l'école, c'est quand même partagé de par sa différence, je sais pas comment expliquer, mais... le fait d'être différent comme là il y a un sujet ils essayent d'intégrer ça comme ils peuvent ils essayent de mettre en valeur le fait de ils essayent de mettre en valeur la différence du coup d'Inaya et du coup de par ça là comme là pour son exposé je trouvais ça super intéressant elle aussi donc c'est l'essentiel mais pour dire voilà c'est quand même comment dire un atout, au final. Ça va être comprise, ça va être... Voilà. Alors, on transmet la culture. notre culture à nos enfants. de par la vie qu'on mène chaque jour qui passe en fait. Puisqu'ils sont nés comme ça, ils naissent dans une caravane, donc forcément, ils ne connaissent presque pas autre chose. Leur culture, elle vient dès leur naissance, c'est comme ça. Tous les jours que Dieu fasse, ils apprennent à gérer, manger dehors, jouer dehors. Ou même se coucher, parce que par exemple, nous, l'hiver et l'été c'est différent, dans le sens où que l'hiver, le noir tombe très tôt, donc forcément les enfants sont remballés hyper tôt, contrairement à l'été, parce qu'ils ne vont pas rester dehors alors qu'il fait noir, malgré qu'on est sur notre place, mais moi par exemple, en ce qui me concerne à moi, mes enfants, je ne veux pas qu'ils restent dehors quand il fait noir, on ne sait pas ce qui peut se passer, et maintenant... Même tellement on est en sécurité nulle part, même au sein de notre place à nous, alors qu'on sait que les gens de dehors ne rentrent pas souvent, même moi, personnellement, je ne veux pas qu'il fait noir et ne rentre pas. Ils ne sortent pas. Donc du coup, ils sont remballés super tôt. Donc c'est-à-dire 6 heures, ils sont chez nous. Ils ne sortent plus dehors. Donc voilà, ça sent que l'été, par contre, des fois on mange les 23 heures. L'hiver ou l'été, c'est différent. J'ai appris le respect d'être une fille propre, qui se tient, qui est respectueuse. J'ai eu les valeurs que mes parents m'ont apprises les deux. J'avais un papa hyper strict. Parce qu'il ne fallait surtout pas aller montrer quelque chose dehors qui aurait pu mettre la honte à la famille, par exemple. Surtout ça, c'est quelque chose qu'on se doit de respecter. Et même encore après, quand on est adulte, on ne doit surtout pas mettre la honte à notre famille, parce que c'est important. Parce que chez les gens de voyage, c'est beaucoup le regard de... Parce qu'on vit ensemble, donc on se regarde tous au final, continuellement, tout le temps. Donc voilà, mais après, entre nous, on est très... Entre nous, comment dire... Comment je pourrais dire ça ? Entre nous, on est hyper... on va se comprendre ou alors on sait par exemple qu'entre nous c'est pas nous qui allons aller ébruter les histoires dehors par exemple, je sais pas comment dire on tient tous à notre mode de vie on tient tous à notre réputation on tient tous à on va pas aller faire quelque chose dehors qui va nous mettre à mal Alors, c'est entre guillemets parce que bien sûr que par exemple les jeunes, ils peuvent faire des bêtises comme les autres. Quand tu deviens homme, tu peux aussi faire des bêtises, rencontrer un problème avec la police, les bagarres, tout ça. C'est comme chez tout le monde. C'est comme chez tout le monde. En ce qui concerne en tout cas les valeurs, mes valeurs viennent de mes parents et comme mes parents sont nus des siens, enfin des leurs, et puis les parents des... C'est quelque chose qui se suit de génération en génération et parce que comme je disais tout à l'heure, en 2024, si on parlait des gens du voyage, s'il n'y avait pas nos anciens, on ne sait pas ce qu'on serait. On serait comme tout le monde, je pense. Voilà, tout ce qu'on a, ça nous vient de plus haut.

  • Speaker #2

    Merci.

  • Speaker #1

    Alors, ce qui est le plus important de transmettre à mes enfants, c'est vraiment les valeurs que moi j'ai reçues, le respect de l'autre. Et même si plus tard, ils ne viennent pas à vivre comme nous, on respectera parce qu'au final, ce que je leur apprends aujourd'hui, c'est qu'il faut toujours qu'ils se respectent à eux-mêmes. qu'ils s'aiment et qu'ils avancent sans oublier d'où ils viennent. Même s'ils ont une vie différente, jamais oublier d'où l'on vient. Alors, l'éducation qui a changé, enfin, l'éducation que moi j'ai reçue et celle de mes enfants aujourd'hui, je pense qu'elle est différente à certains points parce que, ben voilà, on est en 2024, il y a les écrans, les téléphones et nos enfants, ils grandissent différemment que nous parce que, ben... parce que la génération est différente, tout simplement. Et en fait, par exemple, au jour d'aujourd'hui, nous, je me rappelle, on jouait dehors avec des cailloux, un bout de ficelle, un bout de bois. Alors nos enfants aussi, puisqu'on vit dehors. Donc moi, mes enfants sont beaucoup dehors. Mais par exemple, des fois, ça ne les dérange pas d'aller passer une après-midi devant un écran, par exemple. Alors que nous, jamais de la vie, on aurait pu... Donc je pense que je suis un peu plus gentille que mes parents, parce que mes parents ne m'auraient jamais laissée devant un écran, ça c'est sûr. Qu'est-ce qui t'intéresse quand on parle culture et parentalité ? Ça me fait penser à moi. Parce que nous, on a une culture différente. Je suis maman de cinq enfants. Donc cinq enfants, ça occupe beaucoup. Et puis on a une culture différente. Mais ça me fait penser à la différence, tout simplement. Il y en a plein. Il y a des façons d'être parents, il y en a plein aussi. Les avantages de faire partie des gens du voyage, c'est quand même qu'on a la liberté. Je crois que c'est notre mot. On a la liberté d'aller où qu'on veut, quand on veut, entre guillemets, parce que plus années avant, c'est plus séduire de faire ce qu'on veut. Mais on a quand même une maison sur roue, on va dire. Donc voilà, si bon nous semble de partir demain, après demain, voilà. Et un frein, je dirais plutôt la scolarité. Parce que même si moi, au jour d'aujourd'hui, je tiens que mes enfants soient scolarisés correctement, je sais que par exemple dans mes cousines mes cousins tout ça c'est mes petits cousins qui savent pas lire pas écrire parce qu'ils vont pas à l'école ou alors ils vont à l'école 3 mois sur l'année donc forcément c'est compliqué ça met un frein à tout ça mais à l'avenir souvent les hommes de chez nous et même les jeunes garçons sont toujours des bosseurs c'est pas des feignants parce que depuis toujours ils sont dans le dans le débrouillard on va dire voilà ils travaillent ils travaillent tôt Ils mettent la main à la pâte tôt, donc ils savent... Voilà, 17 ans, c'est presque un homme. pour de savoir comment il va faire pour travailler, ou comment, pourquoi, pour qui. Des fois, c'est même trop long pour eux, par exemple, pour avoir le permis, pour avoir l'autorisation d'aller travailler. Des fois, c'est même trop long, parce qu'eux, ils font ça déjà depuis tout petit. C'est un jeu pour eux. C'est un jeu où... Des fois, c'est aussi la fierté de faire comme papa. Voilà, tout simplement. C'est un frein parce que, comme je disais, les années sont passées, ça devient de plus en plus compliqué. Maintenant, on ne peut plus se mettre n'importe où. Donc voilà, puis on a surtout, on a quand même des personnes qui sont quand même... Ils nous laissent des fois aller sur les terrains, aller sur les endroits, tout ça, mais bon, il y a toujours un moment où il faut repartir, donc on attèle et puis des fois, on doit forcer des endroits pour pouvoir s'installer parce qu'en fait, on est tellement qu'il n'y a même pas assez de place pour nous. Et je pense qu'on n'est tellement pas compris, justement, ou pas toujours accepté, on va dire, que pour pouvoir comprendre qu'on aime partir comme ça... Alors malgré qu'il y a une obligation, maintenant il y a une obligation que dans chaque ville... Alors je ne sais plus c'est quoi le nombre exact, mais une ville avec un nombre d'habitants... respecter, c'est obligatoire qu'il y ait une place désignée sauf que même les places désignées de toute façon elles sont pleines c'est pas toujours facile mais oui le frein ce serait ça ce serait aussi que on n'a pas d'habitation fixe ni d'endroit donc voilà malgré que ça se fait de plus en plus que les gens du voyage se prennent quand même un terrain s'achètent un terrain pour pouvoir avoir la tranquillité mais même s'ils ont un terrain 6 mois à l'année il est quand même vide parce que de toute façon ils restent pas sur un terrain toute une année c'est pas possible alors ce que je dirais à mes enfants quand ils seront parents c'est surtout de se respecter eux-mêmes d'être un bon papa et d'être un homme pour sa famille de se comporter Comme son père il a pu le faire, aller soutenir sa famille, nourrir sa famille, et voilà, d'être un homme vrai.

  • Speaker #0

    Tu m'as toujours aimé même malgré mes défauts Tu m'as dit garde ta foi car dans la vie il t'en faut Je suis blasé de tout, je regarde même plus les infos Mon problème je vais me barrer, j'ai besoin de me barrer Rien ne me fait mal, sur ma mère j'allais me barrer, j'allais me barrer Deux murs à escalader, l'amour m'envoie y'un balade De voir j'en suis malade, j'en suis malade Je voulais te parler, vraiment désolé, trop de gens m'ont saoulé, je rêve de m'envoler, pendant des années, le mal nous collait, vraiment désolé, vraiment désolé. J'espère qu'on se reverra, je prends le jour dans mes bras, mon frère n'a toujours rien à dire. Je suis pas là contre moi mon frère, pas là pour avancer sans toi maman, j'ai plus comment faire maman, j'ai plus comment faire.

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Issue de la communauté des gens du voyage, cette maman de 5 enfants nous parle de sa famille et de sa culture. De la notion de liberté, du regard des autres et de son rapport à l'école, elle décrit avec enthousiasme un quotidien rempli de spontanéité.


Crédits

Jingle:

Titre: I'll Be Right Behind You Josephine

Auteur: Josh Woodward

Source: https://www.joshwoodward.com

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/deed.fr

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Mayel Jimenez - Mon Fréro


Virgule

La plus célèbre suite d'accords espagnole - Adlane Guitare


Ce projet est soutenu financièrement par la CAF Touraine, dans le cadre de la Quinzaine de la Parentalité 2024


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Voilà, il m'a fait découvrir plein de films.

  • Speaker #1

    De jamais être fainéant, de jamais rien demander à personne, de toujours se débrouiller soi-même. La culture que mes parents m'ont transmise, c'est quelque chose de la mort sinique. La culture chez vous, c'est quoi ?

  • Speaker #0

    Une série de podcasts sur le thème culture et parentalité.

  • Speaker #1

    Donc je suis maman de 5 enfants. Je ne travaille pas là pour l'instant, je m'occupe de mes enfants. Nous on est 4 frères et soeurs chez nous. J'ai un grand frère et deux petites soeurs. Et donc moi au sein de ma famille, mon mari s'appelle Louis, mon fils s'appelle Coyote, la deuxième de mes filles elle s'appelle Negrita, troisième Inaya, Shemsy et chinoise pour la petite dernière. On a l'habitude de donner des surnoms à nos enfants, ou pas d'ailleurs, ça dépend des fois, parce que je sais pas, c'est comme ça, c'est dans les mœurs. Moi-même je sais même pas pourquoi qu'on donne des surnoms à nos enfants. Être parent c'est l'éducation, les valeurs et le respect, enfin en tout cas en ce qui me concerne moi. Je tiens à apporter des valeurs à mes enfants, tout comme moi j'ai reçu quand j'étais plus jeune. Alors, dans son sens le plus large, la culture peut aujourd'hui être considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux et l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. On va parler de la culture des gens du voyage. Ce qui nous différencie des autres, c'est notre lieu d'habitation, les traditions, et puis surtout la vie en communauté. Alors au quotidien, à la fonction de parents, dans mon quotidien, au final, ça occupe toutes mes journées, tout mon quotidien, au final, la nuit, le jour, tout le temps, puisque de toute façon, notre vie quotidienne est rythmée par celle du voyage, au final. Un regard extérieur, c'est pas toujours facile, au final. On est beaucoup jugé par notre mode de vie, parce que... Au final, quand on n'est pas ici de ce milieu, on ne peut pas toujours tout comprendre. Et puis de toute façon, on ne nous comprend d'ailleurs pas toujours, dans le sens où pour eux, ça leur paraît tellement fou de pouvoir vivre dans un 4 mètres carré avec les enfants. Et puis les gens nous assimilent toujours aux voleurs de poules, par exemple. Ça, c'est nous, là, déjà. J'ai déjà dit plein de fois. Les voleurs, les gens sales aussi. Parce qu'il y a de tout. C'est comme chez les Français, chez les Arabes ou chez autre chose. Il y a des gens propres, il y a des gens sales, il y a des méchants, il y a des gentils. D'un regard extérieur, on n'est pas toujours vu à notre propre... Comment on pourrait dire ? À notre juste valeur. Voilà.

  • Speaker #2

    Merci.

  • Speaker #1

    À l'école, de par la différence, maintenant, puisque le temps a avancé, les adultes, les maîtresses, souvent font partager la différence, le mode de vie. Par exemple, ma fille, à l'école, pour le mois d'avril, elle a un exposé à faire sur les gens du voyage, sur son mode de vie. Je pense que plus ça va et plus la différence, malgré qu'on soit encore hyper fermés, elle est quand même acceptée de plus en plus. Et du coup, ils en font quand même une force. Là par exemple, la maîtresse, ça l'intéressait, elle voulait absolument, c'est pas Inaya qui a choisi son sujet, c'est la maîtresse qui lui a demandé de faire ça, parce qu'elle avait envie d'intégrer. Donc à l'école, c'est quand même partagé de par sa différence, je sais pas comment expliquer, mais... le fait d'être différent comme là il y a un sujet ils essayent d'intégrer ça comme ils peuvent ils essayent de mettre en valeur le fait de ils essayent de mettre en valeur la différence du coup d'Inaya et du coup de par ça là comme là pour son exposé je trouvais ça super intéressant elle aussi donc c'est l'essentiel mais pour dire voilà c'est quand même comment dire un atout, au final. Ça va être comprise, ça va être... Voilà. Alors, on transmet la culture. notre culture à nos enfants. de par la vie qu'on mène chaque jour qui passe en fait. Puisqu'ils sont nés comme ça, ils naissent dans une caravane, donc forcément, ils ne connaissent presque pas autre chose. Leur culture, elle vient dès leur naissance, c'est comme ça. Tous les jours que Dieu fasse, ils apprennent à gérer, manger dehors, jouer dehors. Ou même se coucher, parce que par exemple, nous, l'hiver et l'été c'est différent, dans le sens où que l'hiver, le noir tombe très tôt, donc forcément les enfants sont remballés hyper tôt, contrairement à l'été, parce qu'ils ne vont pas rester dehors alors qu'il fait noir, malgré qu'on est sur notre place, mais moi par exemple, en ce qui me concerne à moi, mes enfants, je ne veux pas qu'ils restent dehors quand il fait noir, on ne sait pas ce qui peut se passer, et maintenant... Même tellement on est en sécurité nulle part, même au sein de notre place à nous, alors qu'on sait que les gens de dehors ne rentrent pas souvent, même moi, personnellement, je ne veux pas qu'il fait noir et ne rentre pas. Ils ne sortent pas. Donc du coup, ils sont remballés super tôt. Donc c'est-à-dire 6 heures, ils sont chez nous. Ils ne sortent plus dehors. Donc voilà, ça sent que l'été, par contre, des fois on mange les 23 heures. L'hiver ou l'été, c'est différent. J'ai appris le respect d'être une fille propre, qui se tient, qui est respectueuse. J'ai eu les valeurs que mes parents m'ont apprises les deux. J'avais un papa hyper strict. Parce qu'il ne fallait surtout pas aller montrer quelque chose dehors qui aurait pu mettre la honte à la famille, par exemple. Surtout ça, c'est quelque chose qu'on se doit de respecter. Et même encore après, quand on est adulte, on ne doit surtout pas mettre la honte à notre famille, parce que c'est important. Parce que chez les gens de voyage, c'est beaucoup le regard de... Parce qu'on vit ensemble, donc on se regarde tous au final, continuellement, tout le temps. Donc voilà, mais après, entre nous, on est très... Entre nous, comment dire... Comment je pourrais dire ça ? Entre nous, on est hyper... on va se comprendre ou alors on sait par exemple qu'entre nous c'est pas nous qui allons aller ébruter les histoires dehors par exemple, je sais pas comment dire on tient tous à notre mode de vie on tient tous à notre réputation on tient tous à on va pas aller faire quelque chose dehors qui va nous mettre à mal Alors, c'est entre guillemets parce que bien sûr que par exemple les jeunes, ils peuvent faire des bêtises comme les autres. Quand tu deviens homme, tu peux aussi faire des bêtises, rencontrer un problème avec la police, les bagarres, tout ça. C'est comme chez tout le monde. C'est comme chez tout le monde. En ce qui concerne en tout cas les valeurs, mes valeurs viennent de mes parents et comme mes parents sont nus des siens, enfin des leurs, et puis les parents des... C'est quelque chose qui se suit de génération en génération et parce que comme je disais tout à l'heure, en 2024, si on parlait des gens du voyage, s'il n'y avait pas nos anciens, on ne sait pas ce qu'on serait. On serait comme tout le monde, je pense. Voilà, tout ce qu'on a, ça nous vient de plus haut.

  • Speaker #2

    Merci.

  • Speaker #1

    Alors, ce qui est le plus important de transmettre à mes enfants, c'est vraiment les valeurs que moi j'ai reçues, le respect de l'autre. Et même si plus tard, ils ne viennent pas à vivre comme nous, on respectera parce qu'au final, ce que je leur apprends aujourd'hui, c'est qu'il faut toujours qu'ils se respectent à eux-mêmes. qu'ils s'aiment et qu'ils avancent sans oublier d'où ils viennent. Même s'ils ont une vie différente, jamais oublier d'où l'on vient. Alors, l'éducation qui a changé, enfin, l'éducation que moi j'ai reçue et celle de mes enfants aujourd'hui, je pense qu'elle est différente à certains points parce que, ben voilà, on est en 2024, il y a les écrans, les téléphones et nos enfants, ils grandissent différemment que nous parce que, ben... parce que la génération est différente, tout simplement. Et en fait, par exemple, au jour d'aujourd'hui, nous, je me rappelle, on jouait dehors avec des cailloux, un bout de ficelle, un bout de bois. Alors nos enfants aussi, puisqu'on vit dehors. Donc moi, mes enfants sont beaucoup dehors. Mais par exemple, des fois, ça ne les dérange pas d'aller passer une après-midi devant un écran, par exemple. Alors que nous, jamais de la vie, on aurait pu... Donc je pense que je suis un peu plus gentille que mes parents, parce que mes parents ne m'auraient jamais laissée devant un écran, ça c'est sûr. Qu'est-ce qui t'intéresse quand on parle culture et parentalité ? Ça me fait penser à moi. Parce que nous, on a une culture différente. Je suis maman de cinq enfants. Donc cinq enfants, ça occupe beaucoup. Et puis on a une culture différente. Mais ça me fait penser à la différence, tout simplement. Il y en a plein. Il y a des façons d'être parents, il y en a plein aussi. Les avantages de faire partie des gens du voyage, c'est quand même qu'on a la liberté. Je crois que c'est notre mot. On a la liberté d'aller où qu'on veut, quand on veut, entre guillemets, parce que plus années avant, c'est plus séduire de faire ce qu'on veut. Mais on a quand même une maison sur roue, on va dire. Donc voilà, si bon nous semble de partir demain, après demain, voilà. Et un frein, je dirais plutôt la scolarité. Parce que même si moi, au jour d'aujourd'hui, je tiens que mes enfants soient scolarisés correctement, je sais que par exemple dans mes cousines mes cousins tout ça c'est mes petits cousins qui savent pas lire pas écrire parce qu'ils vont pas à l'école ou alors ils vont à l'école 3 mois sur l'année donc forcément c'est compliqué ça met un frein à tout ça mais à l'avenir souvent les hommes de chez nous et même les jeunes garçons sont toujours des bosseurs c'est pas des feignants parce que depuis toujours ils sont dans le dans le débrouillard on va dire voilà ils travaillent ils travaillent tôt Ils mettent la main à la pâte tôt, donc ils savent... Voilà, 17 ans, c'est presque un homme. pour de savoir comment il va faire pour travailler, ou comment, pourquoi, pour qui. Des fois, c'est même trop long pour eux, par exemple, pour avoir le permis, pour avoir l'autorisation d'aller travailler. Des fois, c'est même trop long, parce qu'eux, ils font ça déjà depuis tout petit. C'est un jeu pour eux. C'est un jeu où... Des fois, c'est aussi la fierté de faire comme papa. Voilà, tout simplement. C'est un frein parce que, comme je disais, les années sont passées, ça devient de plus en plus compliqué. Maintenant, on ne peut plus se mettre n'importe où. Donc voilà, puis on a surtout, on a quand même des personnes qui sont quand même... Ils nous laissent des fois aller sur les terrains, aller sur les endroits, tout ça, mais bon, il y a toujours un moment où il faut repartir, donc on attèle et puis des fois, on doit forcer des endroits pour pouvoir s'installer parce qu'en fait, on est tellement qu'il n'y a même pas assez de place pour nous. Et je pense qu'on n'est tellement pas compris, justement, ou pas toujours accepté, on va dire, que pour pouvoir comprendre qu'on aime partir comme ça... Alors malgré qu'il y a une obligation, maintenant il y a une obligation que dans chaque ville... Alors je ne sais plus c'est quoi le nombre exact, mais une ville avec un nombre d'habitants... respecter, c'est obligatoire qu'il y ait une place désignée sauf que même les places désignées de toute façon elles sont pleines c'est pas toujours facile mais oui le frein ce serait ça ce serait aussi que on n'a pas d'habitation fixe ni d'endroit donc voilà malgré que ça se fait de plus en plus que les gens du voyage se prennent quand même un terrain s'achètent un terrain pour pouvoir avoir la tranquillité mais même s'ils ont un terrain 6 mois à l'année il est quand même vide parce que de toute façon ils restent pas sur un terrain toute une année c'est pas possible alors ce que je dirais à mes enfants quand ils seront parents c'est surtout de se respecter eux-mêmes d'être un bon papa et d'être un homme pour sa famille de se comporter Comme son père il a pu le faire, aller soutenir sa famille, nourrir sa famille, et voilà, d'être un homme vrai.

  • Speaker #0

    Tu m'as toujours aimé même malgré mes défauts Tu m'as dit garde ta foi car dans la vie il t'en faut Je suis blasé de tout, je regarde même plus les infos Mon problème je vais me barrer, j'ai besoin de me barrer Rien ne me fait mal, sur ma mère j'allais me barrer, j'allais me barrer Deux murs à escalader, l'amour m'envoie y'un balade De voir j'en suis malade, j'en suis malade Je voulais te parler, vraiment désolé, trop de gens m'ont saoulé, je rêve de m'envoler, pendant des années, le mal nous collait, vraiment désolé, vraiment désolé. J'espère qu'on se reverra, je prends le jour dans mes bras, mon frère n'a toujours rien à dire. Je suis pas là contre moi mon frère, pas là pour avancer sans toi maman, j'ai plus comment faire maman, j'ai plus comment faire.

Description

Issue de la communauté des gens du voyage, cette maman de 5 enfants nous parle de sa famille et de sa culture. De la notion de liberté, du regard des autres et de son rapport à l'école, elle décrit avec enthousiasme un quotidien rempli de spontanéité.


Crédits

Jingle:

Titre: I'll Be Right Behind You Josephine

Auteur: Josh Woodward

Source: https://www.joshwoodward.com

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/deed.fr

Téléchargement: https://www.auboutdufil.com


Chanson

Mayel Jimenez - Mon Fréro


Virgule

La plus célèbre suite d'accords espagnole - Adlane Guitare


Ce projet est soutenu financièrement par la CAF Touraine, dans le cadre de la Quinzaine de la Parentalité 2024


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Voilà, il m'a fait découvrir plein de films.

  • Speaker #1

    De jamais être fainéant, de jamais rien demander à personne, de toujours se débrouiller soi-même. La culture que mes parents m'ont transmise, c'est quelque chose de la mort sinique. La culture chez vous, c'est quoi ?

  • Speaker #0

    Une série de podcasts sur le thème culture et parentalité.

  • Speaker #1

    Donc je suis maman de 5 enfants. Je ne travaille pas là pour l'instant, je m'occupe de mes enfants. Nous on est 4 frères et soeurs chez nous. J'ai un grand frère et deux petites soeurs. Et donc moi au sein de ma famille, mon mari s'appelle Louis, mon fils s'appelle Coyote, la deuxième de mes filles elle s'appelle Negrita, troisième Inaya, Shemsy et chinoise pour la petite dernière. On a l'habitude de donner des surnoms à nos enfants, ou pas d'ailleurs, ça dépend des fois, parce que je sais pas, c'est comme ça, c'est dans les mœurs. Moi-même je sais même pas pourquoi qu'on donne des surnoms à nos enfants. Être parent c'est l'éducation, les valeurs et le respect, enfin en tout cas en ce qui me concerne moi. Je tiens à apporter des valeurs à mes enfants, tout comme moi j'ai reçu quand j'étais plus jeune. Alors, dans son sens le plus large, la culture peut aujourd'hui être considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux et l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. On va parler de la culture des gens du voyage. Ce qui nous différencie des autres, c'est notre lieu d'habitation, les traditions, et puis surtout la vie en communauté. Alors au quotidien, à la fonction de parents, dans mon quotidien, au final, ça occupe toutes mes journées, tout mon quotidien, au final, la nuit, le jour, tout le temps, puisque de toute façon, notre vie quotidienne est rythmée par celle du voyage, au final. Un regard extérieur, c'est pas toujours facile, au final. On est beaucoup jugé par notre mode de vie, parce que... Au final, quand on n'est pas ici de ce milieu, on ne peut pas toujours tout comprendre. Et puis de toute façon, on ne nous comprend d'ailleurs pas toujours, dans le sens où pour eux, ça leur paraît tellement fou de pouvoir vivre dans un 4 mètres carré avec les enfants. Et puis les gens nous assimilent toujours aux voleurs de poules, par exemple. Ça, c'est nous, là, déjà. J'ai déjà dit plein de fois. Les voleurs, les gens sales aussi. Parce qu'il y a de tout. C'est comme chez les Français, chez les Arabes ou chez autre chose. Il y a des gens propres, il y a des gens sales, il y a des méchants, il y a des gentils. D'un regard extérieur, on n'est pas toujours vu à notre propre... Comment on pourrait dire ? À notre juste valeur. Voilà.

  • Speaker #2

    Merci.

  • Speaker #1

    À l'école, de par la différence, maintenant, puisque le temps a avancé, les adultes, les maîtresses, souvent font partager la différence, le mode de vie. Par exemple, ma fille, à l'école, pour le mois d'avril, elle a un exposé à faire sur les gens du voyage, sur son mode de vie. Je pense que plus ça va et plus la différence, malgré qu'on soit encore hyper fermés, elle est quand même acceptée de plus en plus. Et du coup, ils en font quand même une force. Là par exemple, la maîtresse, ça l'intéressait, elle voulait absolument, c'est pas Inaya qui a choisi son sujet, c'est la maîtresse qui lui a demandé de faire ça, parce qu'elle avait envie d'intégrer. Donc à l'école, c'est quand même partagé de par sa différence, je sais pas comment expliquer, mais... le fait d'être différent comme là il y a un sujet ils essayent d'intégrer ça comme ils peuvent ils essayent de mettre en valeur le fait de ils essayent de mettre en valeur la différence du coup d'Inaya et du coup de par ça là comme là pour son exposé je trouvais ça super intéressant elle aussi donc c'est l'essentiel mais pour dire voilà c'est quand même comment dire un atout, au final. Ça va être comprise, ça va être... Voilà. Alors, on transmet la culture. notre culture à nos enfants. de par la vie qu'on mène chaque jour qui passe en fait. Puisqu'ils sont nés comme ça, ils naissent dans une caravane, donc forcément, ils ne connaissent presque pas autre chose. Leur culture, elle vient dès leur naissance, c'est comme ça. Tous les jours que Dieu fasse, ils apprennent à gérer, manger dehors, jouer dehors. Ou même se coucher, parce que par exemple, nous, l'hiver et l'été c'est différent, dans le sens où que l'hiver, le noir tombe très tôt, donc forcément les enfants sont remballés hyper tôt, contrairement à l'été, parce qu'ils ne vont pas rester dehors alors qu'il fait noir, malgré qu'on est sur notre place, mais moi par exemple, en ce qui me concerne à moi, mes enfants, je ne veux pas qu'ils restent dehors quand il fait noir, on ne sait pas ce qui peut se passer, et maintenant... Même tellement on est en sécurité nulle part, même au sein de notre place à nous, alors qu'on sait que les gens de dehors ne rentrent pas souvent, même moi, personnellement, je ne veux pas qu'il fait noir et ne rentre pas. Ils ne sortent pas. Donc du coup, ils sont remballés super tôt. Donc c'est-à-dire 6 heures, ils sont chez nous. Ils ne sortent plus dehors. Donc voilà, ça sent que l'été, par contre, des fois on mange les 23 heures. L'hiver ou l'été, c'est différent. J'ai appris le respect d'être une fille propre, qui se tient, qui est respectueuse. J'ai eu les valeurs que mes parents m'ont apprises les deux. J'avais un papa hyper strict. Parce qu'il ne fallait surtout pas aller montrer quelque chose dehors qui aurait pu mettre la honte à la famille, par exemple. Surtout ça, c'est quelque chose qu'on se doit de respecter. Et même encore après, quand on est adulte, on ne doit surtout pas mettre la honte à notre famille, parce que c'est important. Parce que chez les gens de voyage, c'est beaucoup le regard de... Parce qu'on vit ensemble, donc on se regarde tous au final, continuellement, tout le temps. Donc voilà, mais après, entre nous, on est très... Entre nous, comment dire... Comment je pourrais dire ça ? Entre nous, on est hyper... on va se comprendre ou alors on sait par exemple qu'entre nous c'est pas nous qui allons aller ébruter les histoires dehors par exemple, je sais pas comment dire on tient tous à notre mode de vie on tient tous à notre réputation on tient tous à on va pas aller faire quelque chose dehors qui va nous mettre à mal Alors, c'est entre guillemets parce que bien sûr que par exemple les jeunes, ils peuvent faire des bêtises comme les autres. Quand tu deviens homme, tu peux aussi faire des bêtises, rencontrer un problème avec la police, les bagarres, tout ça. C'est comme chez tout le monde. C'est comme chez tout le monde. En ce qui concerne en tout cas les valeurs, mes valeurs viennent de mes parents et comme mes parents sont nus des siens, enfin des leurs, et puis les parents des... C'est quelque chose qui se suit de génération en génération et parce que comme je disais tout à l'heure, en 2024, si on parlait des gens du voyage, s'il n'y avait pas nos anciens, on ne sait pas ce qu'on serait. On serait comme tout le monde, je pense. Voilà, tout ce qu'on a, ça nous vient de plus haut.

  • Speaker #2

    Merci.

  • Speaker #1

    Alors, ce qui est le plus important de transmettre à mes enfants, c'est vraiment les valeurs que moi j'ai reçues, le respect de l'autre. Et même si plus tard, ils ne viennent pas à vivre comme nous, on respectera parce qu'au final, ce que je leur apprends aujourd'hui, c'est qu'il faut toujours qu'ils se respectent à eux-mêmes. qu'ils s'aiment et qu'ils avancent sans oublier d'où ils viennent. Même s'ils ont une vie différente, jamais oublier d'où l'on vient. Alors, l'éducation qui a changé, enfin, l'éducation que moi j'ai reçue et celle de mes enfants aujourd'hui, je pense qu'elle est différente à certains points parce que, ben voilà, on est en 2024, il y a les écrans, les téléphones et nos enfants, ils grandissent différemment que nous parce que, ben... parce que la génération est différente, tout simplement. Et en fait, par exemple, au jour d'aujourd'hui, nous, je me rappelle, on jouait dehors avec des cailloux, un bout de ficelle, un bout de bois. Alors nos enfants aussi, puisqu'on vit dehors. Donc moi, mes enfants sont beaucoup dehors. Mais par exemple, des fois, ça ne les dérange pas d'aller passer une après-midi devant un écran, par exemple. Alors que nous, jamais de la vie, on aurait pu... Donc je pense que je suis un peu plus gentille que mes parents, parce que mes parents ne m'auraient jamais laissée devant un écran, ça c'est sûr. Qu'est-ce qui t'intéresse quand on parle culture et parentalité ? Ça me fait penser à moi. Parce que nous, on a une culture différente. Je suis maman de cinq enfants. Donc cinq enfants, ça occupe beaucoup. Et puis on a une culture différente. Mais ça me fait penser à la différence, tout simplement. Il y en a plein. Il y a des façons d'être parents, il y en a plein aussi. Les avantages de faire partie des gens du voyage, c'est quand même qu'on a la liberté. Je crois que c'est notre mot. On a la liberté d'aller où qu'on veut, quand on veut, entre guillemets, parce que plus années avant, c'est plus séduire de faire ce qu'on veut. Mais on a quand même une maison sur roue, on va dire. Donc voilà, si bon nous semble de partir demain, après demain, voilà. Et un frein, je dirais plutôt la scolarité. Parce que même si moi, au jour d'aujourd'hui, je tiens que mes enfants soient scolarisés correctement, je sais que par exemple dans mes cousines mes cousins tout ça c'est mes petits cousins qui savent pas lire pas écrire parce qu'ils vont pas à l'école ou alors ils vont à l'école 3 mois sur l'année donc forcément c'est compliqué ça met un frein à tout ça mais à l'avenir souvent les hommes de chez nous et même les jeunes garçons sont toujours des bosseurs c'est pas des feignants parce que depuis toujours ils sont dans le dans le débrouillard on va dire voilà ils travaillent ils travaillent tôt Ils mettent la main à la pâte tôt, donc ils savent... Voilà, 17 ans, c'est presque un homme. pour de savoir comment il va faire pour travailler, ou comment, pourquoi, pour qui. Des fois, c'est même trop long pour eux, par exemple, pour avoir le permis, pour avoir l'autorisation d'aller travailler. Des fois, c'est même trop long, parce qu'eux, ils font ça déjà depuis tout petit. C'est un jeu pour eux. C'est un jeu où... Des fois, c'est aussi la fierté de faire comme papa. Voilà, tout simplement. C'est un frein parce que, comme je disais, les années sont passées, ça devient de plus en plus compliqué. Maintenant, on ne peut plus se mettre n'importe où. Donc voilà, puis on a surtout, on a quand même des personnes qui sont quand même... Ils nous laissent des fois aller sur les terrains, aller sur les endroits, tout ça, mais bon, il y a toujours un moment où il faut repartir, donc on attèle et puis des fois, on doit forcer des endroits pour pouvoir s'installer parce qu'en fait, on est tellement qu'il n'y a même pas assez de place pour nous. Et je pense qu'on n'est tellement pas compris, justement, ou pas toujours accepté, on va dire, que pour pouvoir comprendre qu'on aime partir comme ça... Alors malgré qu'il y a une obligation, maintenant il y a une obligation que dans chaque ville... Alors je ne sais plus c'est quoi le nombre exact, mais une ville avec un nombre d'habitants... respecter, c'est obligatoire qu'il y ait une place désignée sauf que même les places désignées de toute façon elles sont pleines c'est pas toujours facile mais oui le frein ce serait ça ce serait aussi que on n'a pas d'habitation fixe ni d'endroit donc voilà malgré que ça se fait de plus en plus que les gens du voyage se prennent quand même un terrain s'achètent un terrain pour pouvoir avoir la tranquillité mais même s'ils ont un terrain 6 mois à l'année il est quand même vide parce que de toute façon ils restent pas sur un terrain toute une année c'est pas possible alors ce que je dirais à mes enfants quand ils seront parents c'est surtout de se respecter eux-mêmes d'être un bon papa et d'être un homme pour sa famille de se comporter Comme son père il a pu le faire, aller soutenir sa famille, nourrir sa famille, et voilà, d'être un homme vrai.

  • Speaker #0

    Tu m'as toujours aimé même malgré mes défauts Tu m'as dit garde ta foi car dans la vie il t'en faut Je suis blasé de tout, je regarde même plus les infos Mon problème je vais me barrer, j'ai besoin de me barrer Rien ne me fait mal, sur ma mère j'allais me barrer, j'allais me barrer Deux murs à escalader, l'amour m'envoie y'un balade De voir j'en suis malade, j'en suis malade Je voulais te parler, vraiment désolé, trop de gens m'ont saoulé, je rêve de m'envoler, pendant des années, le mal nous collait, vraiment désolé, vraiment désolé. J'espère qu'on se reverra, je prends le jour dans mes bras, mon frère n'a toujours rien à dire. Je suis pas là contre moi mon frère, pas là pour avancer sans toi maman, j'ai plus comment faire maman, j'ai plus comment faire.

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