- Capucine
Bienvenue dans La Fabrique, le podcast qui fait rayonner les talents d'Alsace. Moi, c'est Capucine Carrot. Dans ce podcast, je vous emmène à la rencontre de personnalités locales inspirantes, d'entrepreneurs et d'indépendants qui façonnent notre région avec passion et audace. Cet épisode a été enregistré hors les murs lors d'un salon à Motoko. Merci d'être indulgent sur la qualité du son. Bonne écoute ! Merci d'être là, je voulais vous donner un peu de ton temps. Donc on est au Kik's Tour sur le stand de la Fabrique Bienvenue, je vois que tu es habillée en conséquence Pour une femme comme toi ça ne m'étonne pas Merci Est-ce que tu peux nous dire quel est ton plat préféré ?
- Julie
Un seul Tu vois ça ce sera un vrai problème chez moi Déjà la première chose c'est que je suis balance donc pour moi c'est hyper compliqué de faire un choix Et la deuxième c'est parce que je suis très gourmande j'adore manger, je trouve que c'est génial Donc si vraiment j'attendais qu'un seul je devais être embêtée parce que
- Capucine
de nourriture qu'est ce que tu vas peut-être je vais te dire lasagne alors ok ouais voilà tu cuisines pas du tout et c'est mieux pour tout le monde est ce que tu peux te présenter sans nous dire ton âge et ta profession donc
- Julie
je m'appelle julie et mon nom c'est assez belge et julietti autre chose à nous concerner qu'est ce que je peux te dire eh bien je peux te dire que ça va faire 5 ans d'ici la fin du mois que j'ai ouvert ma page Instagram et que ça a changé ma vie en fait.
- Capucine
Ça a littéralement changé ta vie. Bien sûr.
- Julie
Carrément.
- Capucine
On va en parler. Est-ce que tu peux nous dire maintenant quel est ton métier ?
- Julie
Alors, j'ai un peu plusieurs casquettes donc ça va être compliqué aussi de te définir un seul. Quels sont tes métiers ? Quels sont mes métiers ? Alors, le premier, c'est que peut-être créatrice de contenu. J'aime pas dire influenceuse. J'aime pas dire instagrammeuse. Donc je te dirais créatrice de contenu, même si je ne suis pas sûre que c'est encore le bon mot qui conviendrait. Donc ça, c'était un. Le deuxième, j'ai monté mon entreprise de prêt-à-porter, de vêtements.
- Capucine
Tu es maman.
- Julie
Je suis, voilà. En fait, c'est le couteau suisse, tu vois. Voilà, une harpe.
- Speaker #0
Eh bien, ça fait beaucoup de choses.
- Speaker #1
Ça fait beaucoup de choses.
- Speaker #0
En tout cas, je suis très contente de t'avoir ici. Moi, je t'ai rencontrée à l'époque, je pense.
- Speaker #1
Il y a deux ans peut-être, non ? À l'ancienne Maison Lecce ?
- Speaker #0
Oui, tout à fait. Déjà, à l'ancienne. Et avant même que tu ouvres ta boutique, je te suivais déjà sur les réseaux. Bravo, déjà, pour tout ce que tu as fait. Merci, t'es fou. Mais oui, c'est toujours important de le dire. On critique souvent, on laisse des avis négatifs sur Google, mais c'est important.
- Speaker #1
Quand t'es dedans, tu te rends pas compte. C'est dans des moments comme ça, où quand tu poses deux minutes et quand tu... regardant le rétro, c'est là où tu te rends compte de tout le chemin à parcourir. Mais sinon, tu ne te rends pas compte. Tu fais, tu évolues, tu continues, tu essaies d'améliorer, mais tu ne te rends pas compte.
- Speaker #0
Est-ce que tu as vu le temps passer pendant ces cinq ans ? Pas du tout. C'est ça, c'est que tu dois vivre aussi une vie à mille à l'heure. Oui.
- Speaker #1
Je l'aime bien cette vie parce qu'elle va vite. Et d'un côté, j'aimerais des fois arrêter le temps. Vraiment.
- Speaker #0
Pour profiter alors plus de certains moments.
- Speaker #1
Pour profiter des enfants qui grandissent aussi, tu vois. Et oui, des fois, vraiment, j'aimerais arrêter le temps et profiter un petit peu. Il me calmait aussi un petit peu, mais heureusement, j'ai mes proches qui me prennent quelques fois. Oui, d'ailleurs, je voulais lui remercier. Je profite de cette petite minute pour remercier mes proches.
- Speaker #0
Tu voudrais encore en faire plus ?
- Speaker #1
Oui, mais des fois, il faut que je me canalise.
- Speaker #0
Tu faisais quoi avant ces cinq dernières années ?
- Speaker #1
J'étais infirmière, donc j'ai toujours travaillé en pédiatrie. J'aime beaucoup travailler avec les enfants. Enfin, j'ai jamais beaucoup travaillé avec les enfants. Et donc c'était vraiment une spécialité qui me plaisait beaucoup. Et puis il y a eu le Covid, et puis il y a eu un burn-out. Et puis en fait, je pense que quand tu es hyper perdue, quand tu perds tout, et bien en fait j'étais vraiment arrivée à un socle de ma vie où je me suis dit maintenant je ne pouvais que remonter, je ne pouvais que m'appuyer sur tous les socles que j'avais, toute ma famille, mes envies, mes loisirs, pour pouvoir vraiment créer ce que j'avais envie. Donc en fait c'était la pire période de ma vie et en même temps la meilleure. avec le recul parce que j'ai vraiment pu faire le tri dans tout ce que je voulais, dans tout ce que je voulais plus et créer ce que je suis aujourd'hui.
- Speaker #0
Donc t'as fait beaucoup de travail sur toi, t'as réfléchi, t'es demandé aussi ce que t'avais envie de faire, tes enfants ils étaient déjà grands, donc c'était vraiment un moment charnière d'une maman qui devait être épanouie, j'imagine c'est important pour toi aussi.
- Speaker #1
En fait moi je dis souvent qu'il y a eu un alénument des planètes, tu vois. C'est très drôle mais mine de rien tout ce qui m'arrive aujourd'hui je l'ai pas vraiment calculé. Je me suis vraiment laissée porter que ce soit ma page Instagram qui est quand même partie sur le pari d'un copain.
- Speaker #0
Et avant, tu ne créais pas de contenu ?
- Speaker #1
Mais pas du tout. J'avais Facebook.
- Speaker #0
T'as quel âge ?
- Speaker #1
76.
- Speaker #0
Ouais,
- Speaker #1
ok. Donc, t'as taqué.
- Speaker #0
Vraiment, t'as lancé ta page actuelle. T'as ouvert ton compte il y a 5 ans.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Mais vraiment, en plus, sur un pari. Tu vois, c'était... Je pense que quelque part, le destin était scrassé comme ça. Et moi, j'ai vraiment laissé...
- Speaker #0
Aujourd'hui, t'as combien d'abonnés ?
- Speaker #1
26 quelque chose. 26 000 quelque chose.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Je ne sais pas exactement, je ne regarde pas. En cinq ans ? Ouais.
- Speaker #0
Et en gérant aussi, tu as aussi un compte pour ta boutique. Oui. Donc en gérant aussi cet aspect-là, tu n'es pas 100% dédiée à la création de contenu. Tu es aussi devenue entrepreneur.
- Speaker #1
Exact.
- Speaker #0
Comment ça t'est venu encore cette idée ?
- Speaker #1
Après le Covid, j'ai ouvert un pop-up store à Mulhouse parce que mon but était vraiment de faire le lien entre mes abonnés et les boutiques avec lesquelles j'étais en partenariat. Et je trouvais que c'était très important parce qu'il y avait certaines boutiques à Mulhouse qui me disaient qu'elles allaient fermer parce qu'elles n'avaient pas de site internet. Du coup, je trouvais que c'était trop bien. de pouvoir vraiment faire le lien entre mes abonnés et toutes ces boutiques-là. Et donc là, j'ai été deux mois dans ce pop-up store. Et à la fin, je me suis dit, OK, maintenant, qu'est-ce que je vais faire de ma vie ? Et j'ai adoré ce moment-là où j'ai pris soin des gens qui venaient dans la boutique. Et quelque part, c'était un peu comme mon métier d'avant.
- Speaker #0
Et le contact physique.
- Speaker #1
Et le contact, oui, c'est ça. Le contact, la vente, vraiment le...
- Speaker #0
Alors que tu les voyais, mais sur tes réseaux. Et là, tu les as vus en vrai. Oui, c'est ça. Et t'as vu aussi, je pense, si je dis pas de bêtises, t'as eu un reportage aussi de... C'était F1 qui est venu.
- Speaker #1
donc ça ça t'a aussi je pense permis d'être mis en lumière exact et là tu t'es dit ouais faut y aller quoi ben voilà c'est ça et puis mes amis me disaient mais si tu dois continuer là-dedans c'est sûr tu vois moi ça me faisait peur quand même au début tu vois ben c'est clair tu sais pas vers quoi tu te lances t'investissais dans du dur quoi c'était la réalité un investissement quoi et aujourd'hui je me dis avec le recul c'est une folie tu vois il y a quelques temps je disais ah je sais pas si c'est du courage ou de la folie aujourd'hui je peux te le dire c'était de la folie est-ce que tu le regrettes ? je regrette pas mais par contre j'imaginais pas tout le temps que j'allais passer, tu vois, et tout l'investissement psychologique, financier, temporel. C'est une dinguerie, tu vois, tout ce temps que je passe pour pouvoir en vivre, pour pouvoir continuer, pour pouvoir, ouais, promouvoir tout ça, tu vois. Vraiment, c'est une dinguerie, mes journées. Il n'y a jamais assez d'heures, tu vois.
- Speaker #0
Oui, c'est clair.
- Speaker #1
Donc, je n'imaginais pas tout ça, vraiment.
- Speaker #0
Mais si c'était à refaire ?
- Speaker #1
Si c'était à refaire, je le ferais sans doute de nouveau parce que j'adore ma vie d'aujourd'hui, mais je ferais peut-être les choses différemment, normal.
- Speaker #0
plus petit à petit moins parce que t'es passé du coup du pop-up ensuite t'as ouvert une première boutique c'est quoi t'as fait effectivement tout ça rapidement quoi 3,
- Speaker #1
2 ans ? je pense que je m'entourerais mieux j'ai tendance des fois à faire confiance un peu trop vite tu vois et j'ai pas forcément été bien entourée au début ça a été un peu compliqué tu vois dans mon pays de bisounours tout va bien mais dans la vraie vie c'est pas toujours ça et
- Speaker #0
ça du coup c'est je pense que c'est un peu plus Et en plus, quand on commence à réussir, quand on commence à avoir de la visibilité sur les réseaux, je pense que tu peux aussi rencontrer des gens qui souhaitent un peu en profiter. Comment tu gères ce côté-là ? Tu essayes de...
- Speaker #1
C'est même pas tant ça. C'est aussi la méchanceté. Ça, c'est compliqué. Sur les réseaux ? Oui, ce n'est pas quelque chose auquel je m'étais préparée. En vrai, je ne l'ai jamais.
- Speaker #0
Est-ce qu'on peut être préparé à des mauvais commentaires ?
- Speaker #1
Ou sur le physique. C'est pas évident. Ou sur les enfants. Moi, j'aime mettre les enfants en avant sur les réseaux. Mais parce qu'ils font partie de moi. Je vais pas les cacher avec un smiley. Je trouve que ça n'a pas de sens. Comme c'est ma page perso, des fois, je les mets un petit peu en vidéo. Avec parcimonie.
- Speaker #0
C'est ton identité, c'est ta vie.
- Speaker #1
Ils sont là. Voilà.
- Speaker #0
Et puis ça fait aussi ton... C'est authentique le contenu que tu proposes.
- Speaker #1
J'essaie.
- Speaker #0
C'est vraiment, on voit la... Et c'est là où on parle de tout ça. Mais la vraie vie d'une femme qui a des enfants, qui a un mari, que tu mets aussi de temps en temps en avant, qui participe à tes vidéos parfois.
- Speaker #1
Le pauvre.
- Speaker #0
Mais c'est vrai que tout ça, c'est ta vie, c'est toi.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
Donc ça, je pense que c'est important. C'est ce qui fait aussi ta force. Et que maintenant, plusieurs marques et plusieurs entreprises veulent travailler avec toi. On a parlé du côté entrepreneuriat de ta boutique. On y reviendra parce que tu as lancé quelque chose de nouveau récemment. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus aussi sur ce côté influence ? Effectivement, le terme influenceur, moi, pour travailler au quotidien avec des entreprises et pour proposer vos services, dès que je dis ce terme, j'ai perdu les gens. Les gens ont peur. Parce que déjà, ce n'est pas leur domaine. Nous, on est vraiment en connaissance de cause. Donc, on sait la réalité. On sait effectivement. Tu as les influenceurs de téléréalité au niveau national.
- Speaker #1
Mais c'est ça, clairement, quand tu dis influenceur, c'est... Mais oui, tout à fait. Quand tu dis influenceur, les gens entendent Dubaï derrière, voient tous ces jeunes de téléréalité, tu vois.
- Speaker #0
Et puis toutes les arnaques et tous les produits qui ont été malheureusement...
- Speaker #1
Pas branchés, tu vois, pour des tests, par exemple.
- Speaker #0
Toutes les dents qui n'ont pas finalement été blanchies avec tous ces produits. Comment tu gères, toi, ça ? Cet héritage qu'ils te laissent finalement parce qu'ils ont commencé à être hyper médiatisés. Toi, tu gères ça parce que...
- Speaker #1
Déjà, je trouve qu'au départ, pour moi, influenceur, influence, c'est un côté hyper péjoratif. Tu as l'impression que tu es influencé contre le gré de quelqu'un. Alors que non, moi, j'ai envie de te dire, je te propose quelque chose. T'adhères, t'adhères, t'adhères pas, tant pis. C'est pas grave. Moi, j'aime bien montrer les choses, mais sans vraiment qu'il y ait une obligation derrière. Et derrière le sens influenceur, j'entends ça. tu vois j'entends vraiment cette obligation je trouve ça moche et créateur de contenu c'est pas fou non plus en fait on serait des commerciaux des commerciaux digitaux en fait alors là on discutait avec Mathilde de chez Mercedes qui était là incroyable qui était là hier est-ce
- Speaker #0
que le terme finalement revenir à un terme qu'elle peut aussi utiliser pour qualifier son métier ce terme d'ambassadeur est-ce que ça finalement c'est pas alors vous êtes peut-être des ambassadeurs digitaux j'en sais rien quoi que t'as maintenant une ta personne est devenue aussi, je pense, tu es ambassadrice, tu es ambassadeur déjà de ta propre marque et éventuellement d'autres choses, des lunettes par exemple, des montres, des choses comme ça, donc tu es aussi ambassadrice. Est-ce que ce terme ambassadeur ne serait pas finalement…
- Speaker #1
Ça va mieux, je pense.
- Speaker #0
Parce que, ouais,
- Speaker #1
créateur de contenu,
- Speaker #0
influenceur, toi tu ressens parfois, comment on peut dire, une animosité ou un rejet de la part de certaines entreprises, tu le sens quand même. Oui.
- Speaker #1
Et même aussi, tu sais, des fois dans la rue, quand tu poses ton trépied, quand tu veux faire une photo, c'est hyper mal vu. Tu vois ? Par contre, un photographe de l'Alsace qui se pose dans un endroit et qui fait une photo, là, ça passe.
- Speaker #0
Et la question qui tue par rapport à ce que tu viens de dire, est-ce qu'aux Etats-Unis, c'est aussi comme ça ?
- Speaker #1
Pas du tout. Mais pas du tout. Non, pas du tout.
- Speaker #0
Tu l'as vécu, donc tu peux nous dire un peu cette découverte que tu as faite, je crois, l'année dernière ? Ouais,
- Speaker #1
ben pile poil, presque. Ça va faire un an. Ça va faire un an, ouais.
- Speaker #0
Est-ce que tu peux nous en parler ? Et justement, on va pouvoir échanger à ce sujet parce que j'ai aussi déjà vu cette différence qu'aux États-Unis, la mentalité n'est pas du tout comme ça par rapport à la créa de contenu et à bien d'autres...
- Speaker #1
Par rapport à tout, je te dirais.
- Speaker #0
Oui, dis-nous un peu, quand t'es tombée amoureuse, qu'est-ce qui s'est passé ?
- Speaker #1
Alors, ça faisait déjà... Je pense que ça fait 36 ans que j'ai envie d'y aller, je crois, en vrai. J'avais toujours une accroche particulière. envers cette ville sans trop savoir pourquoi.
- Speaker #0
Spécifiquement ?
- Speaker #1
Toujours. Toujours. Vraiment New York. Tu vois, le premier cadeau que je vais faire à Pascal il y a 18 ans, c'était le pont de Brooklyn.
- Speaker #0
C'était quoi ?
- Speaker #1
Le pont de Brooklyn. C'était un cadre, tu vois. Et donc là, enfin, on a sauté le pas, on y est allé. Mais dès que je suis arrivée, en fait, là-bas, j'ai senti une ville... Comment je peux t'expliquer ça ? C'est très compliqué de mettre des mots. Mais qui est autant vieille que nouvelle. Tu vois, autant petite que grande. Autant inaccessible qu'accessible. Il y avait tous les contrastes comme ça qui se mélangeaient en même temps. Et c'est ce qui fait qu'elle est hyper accueillante parce qu'en fait, n'importe qui s'y retrouve. Tu vois ?
- Speaker #0
C'est une super belle description de New York. Et tu as passé combien de temps la première fois que tu y es allée ?
- Speaker #1
Alors la première fois, c'était six jours.
- Speaker #0
Avec tes enfants ?
- Speaker #1
Avec les enfants et mon mari. On avait un planning de dingue.
- Speaker #0
Le planning de la première fois à New York, il est...
- Speaker #1
En même temps, il y a tout à faire. Et tu vois, je pense que si je retournais 25 fois, même en faisant les mêmes choses, on ne vivrait pas les mêmes choses aux mêmes endroits. C'est fou, c'est une ville qui est en constante mouvance comme ça, c'est incroyable. Incroyable, suivant les saisons, suivant les événements, tu vois, c'est fou.
- Speaker #0
Ouais, et puis il y a aussi ce côté, donc là, on n'a pas encore évoqué, mais ce côté mode qui fait partie de toi. Cet attrait aussi pour la mode, la façon de s'habiller, qu'en plus, tu en as trop de choses à évoquer, puisque tu t'es formée il y a deux ans. Tu t'es formée aussi dans un nouveau service que tu proposes à ta boutique, donc ça aussi, on en parlera. Mais New York, c'est la place qui doit aussi te faire rêver par rapport à cet aspect-là, à cet aspect mode.
- Speaker #1
C'est ça. Alors, parce qu'il y a plein de marques. Parce que, en fait, je pense aussi surtout parce que tu vois, dans une rue, tu peux croiser autant Spiderman que Pikachu. Et après, des gens qui sont habillés, mais de façon tellement aléatoire. On dirait nous ici, alors que là-bas, tout est étudié. Et tout passe, en fait. Tout passe et tout le monde est bien accueilli. Et je trouve ça incroyable.
- Speaker #0
Et tu peux t'habiller comme tu veux.
- Speaker #1
Comme tu veux, comme tu as envie.
- Speaker #0
Tu ne peux pas juger,
- Speaker #1
pas regarder. Tu peux être toi-même. Ouais.
- Speaker #0
C'est ça,
- Speaker #1
c'est dingue. Mais ouais. Et les seules qui regardent de travers, c'est les Français en vrai. Je te promets que c'est vrai.
- Speaker #0
C'est clair.
- Speaker #1
C'est très, très drôle.
- Speaker #0
Je ne sais pas ce qu'on les fera.
- Speaker #1
J'essaie de ramener New Yorkis. J'essaie, je t'assure.
- Speaker #0
Mais du coup, tu as failli, toi, rester à New York. C'est quoi un peu ce truc de dingue qui t'est arrivé ?
- Speaker #1
J'ai été une première fois avec les enfants et Pascal en octobre, novembre de l'année dernière. Et en revenant, je me suis pris une grosse claque. Je me suis sentie ici très oppressée. J'avais l'impression de regarder la télé en noir et blanc, tu vois, qu'il n'y avait plus de couleurs en fait. C'est très drôle alors que pourtant tu peux penser que les immeubles c'est hyper grand là-bas, tu vois. D'avoir ce sentiment de là-bas d'être très oppressé, d'être pas bien, de par le rythme de vie qu'ils ont. Mais en fait pas du tout. Là-bas je me suis sentie évivante et maintenant ici je me sens en apnée. Tu vois, c'est très compliqué. Et du coup vraiment j'ai eu quelques jours de grosses dépressions au fond du lit, à pleurer, à pas comprendre ce que je faisais là. Limite en vouloir à mes enfants et à mon mari parce que si j'étais revenue c'était à cause d'eux.
- Speaker #0
Tu vois, c'est entre guillemets. Tu vois, vraiment, je peux parler en vouloir parce que je les aime plus que tout, tu vois, mais à ne pas comprendre pourquoi j'étais là.
- Speaker #1
Tu te dis finalement que c'est une des raisons qui te fait ne pas partir ou en tout cas ne pas… Ouais,
- Speaker #0
moi, j'aurais été prête à tout lâcher là. Tout, tu vois, parce que vraiment là-bas, on rigole souvent avec les enfants quand je dis cette phrase, mais j'avais le sentiment là-bas, quand j'étais dans l'hôtel, en sortant, tu connais cette sensation quand tu as très, très, très, très soif. Et quand tu sors et quand tu bois un verre d'eau. Tu vois ? C'était ça, ce soulagement, ce bien-être intérieur. C'est ce qui m'est arrivé tous les matins là-bas.
- Speaker #1
Je comprends à 1000% tout ce que tu dis, puisque je vais au moins une fois par an aux Etats-Unis. Et tout ce que tu dis, je le ressens à chaque fois que je vais là-bas. C'est fou. Depuis 10 ans, je vais au moins une fois par an aux Etats-Unis. Et je me sens à chaque fois comme tu le décris depuis avant. Et à chaque fois comme tu le décris quand je rentre.
- Speaker #0
Ah ouais ? Ah ouais, ouais. Putain, ça me rassure. Ah ouais,
- Speaker #1
ouais. Mais je n'explique pas. Et pourtant, tu vois, il y a plein d'autres pays que j'ai envie de visiter, plein d'autres places. Mais tous les ans, je sens que mon corps, que mon âme a besoin d'aller là-bas.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Alors moi, j'ai fait plusieurs autres villes et je t'invite vraiment. à faire plusieurs autres villes parce que New York, c'est exceptionnel. Mais il y a d'autres villes aussi. Oui,
- Speaker #0
j'aimerais bien. C'est extraordinaire. J'aimerais bien aller un peu plus loin, faire les choses différemment. Mais après, tu vois, ce que je trouve ouf dans New York aussi, c'est que j'ai l'impression qu'il y a eu, à ce jour, tu vois, suivant ma vie, je trouve que là, ça me correspond bien. Tu vois ?
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Peut-être que dans cinq ans,
- Speaker #1
je préfère une autre ville.
- Speaker #0
Tu vois ce que je veux dire ? Mais là, suivant, tu vois... Mon état actuel, je trouve que ça me correspond bien.
- Speaker #1
C'est là-bas que tu as envie d'être. Du coup, tu es rentrée la première fois, tu n'étais pas bien. Et ensuite, qu'est-ce qui s'est passé ?
- Speaker #0
Du tout. Et du coup, j'ai vraiment eu de très longues discussions avec les enfants, avec Pascal. En leur disant, on laisse tout ici, on y va, on s'en va, on va là-bas. Et eux étaient beaucoup plus réfractaires. Parce qu'ils ont vraiment leur vie ici. Moi aussi, tu me diras. Ils ont moins eu cette accroche que moi j'ai pu avoir. Déjà parce que le fait d'aller là-bas, ça aurait été compliqué puisque Pascal est infirmier libéral. Et qu'il n'y a pas du tout de balance sur place. Donc c'était déjà compliqué. Mais malgré toutes ces discussions, ça n'allait pas mieux. Donc un jour, Pascal m'a dit, tu sais quoi, tu n'as qu'à chercher un travail là-bas. Et du coup, je lui ai dit, Pascal, tu vois. Ah, je suis déçue. Mais oui, non mais attends. Bien sûr. Donc, j'ai téléchargé des applications. Genre un pôle emploi local, tu vois. Waouh. Et puis, sans trop savoir, sans trop... Voilà. Et un soir, très, très tard, j'ai eu une notif disant qu'ils cherchaient un personnel shopper. Et là, j'avais l'impression qu'il y avait marqué Julie, deux points. Voici ton poste, tu vois. Waouh. Donc, je me suis dit, bon, vas-y, tu vois. Donc, il y avait Pascal à côté. On a été posé, tu vois. Et bon, j'ai commencé à répondre à l'annonce tranquillement, à y mettre mon CV et tout. Et puis, je lui ai dit, au fait, j'ai postulé. Et lui, je pense que c'était totalement irréel pour lui, qu'il ne m'a même pas demandé où, comment ou pourquoi. J'ai eu le droit à un super onomatopée, en mode, tu vois. Voilà, tu vois, c'était tout. C'était sa seule réponse. Donc, je l'ai envoyé. Et puis, plus jamais, il m'a posé la question derrière, tu vois, pour savoir si j'avais, enfin, même où j'avais postulé. Tu t'es éteint. Il m'a dit, tu vois, ça s'arrêtait là. Et puis, un jour, en prenant ma voiture, j'ai eu un appel. Et je vois écrit États-Unis sur mon téléphone. Dans ma tête, il s'est passé un truc fou, c'est que je me suis dit Hey, ça doit être Amazon ! Alors que je n'avais aucune raison. Aucune raison. Mais tu sais, des fois, Amazon, quand ils t'appellent, ils t'appellent dans le nez. Donc dans ma tête, il s'est passé ça. Je ne sais pas du tout pourquoi. Et quand j'ai décroché, ils m'ont expliqué que c'était eux et tout. Donc là, heureusement que j'étais à l'arrêt. Parce que je pense que ça aurait été très compliqué pour moi de continuer de conduire. Blague à part, je te jure que c'est vrai, en sortant de la voiture, il y avait de la buée dans ma voiture. Je pense que j'ai eu tellement chaud. J'ai dû faire 5 kilos, tu vois. Au téléphone, c'est ultra compliqué. Mon niveau d'anglais est très basique. Tu vois, vraiment, en effectif, j'ai vraiment fait un an d'anglais dans ma vie, tu vois. Donc, comment tu veux tenir une vraie conversation téléphonique avec des Américains ?
- Speaker #1
Et des Américains en plus,
- Speaker #0
tu vois. En plus, tu vois, donc voilà. J'ai raccroché en me disant, je ne suis pas sûre que j'ai compris 20% de la conversation. Et je ne suis pas sûre qu'eux aient compris 20% de mes réponses, tu vois, aussi, tu vois. Voilà. Et j'allais à une réunion par un prof après. et je peux pas te dire tout ce qui s'est passé à cette réunion par mon prof vraiment pas du tout connectée non pas du tout tout ce que j'avais retenu c'est qu'il me proposait un entretien et que j'avais dit oui et que j'y allais du coup en février voilà voilà je suis rentrée chez moi j'ai vu les enfants j'ai vu Pascal j'arrivais pas à le dire j'avais un gros blocage ou je sais pas comment dire tu vois j'avais très très peur en fait que déjà ça m'échappe en le disant, tu vois ce que je veux dire ? Tu vois que ce soit pas vrai ? Là, ça m'appartenait, tu vois ? J'avais peur qu'en le disant, en fait, on me dise Ah, c'était une blague ! Elle t'a mis de ça là, tu vois ? Et du coup, j'étais pas très bien, donc j'ai appelé des copines et je leur ai dit à elles, en disant Au secours, je sais même pas quoi faire, je sais pas comment ils vont l'accepter aussi, ça, tu vois ? Je sais pas, je sais pas derrière, tu vois ? Et j'avais pas du tout prévu comment leur annoncer, j'étais paumée. Et quand je suis descendue, parce qu'elle avait fait des burgers, hasard de dingue, et du coup,
- Speaker #1
les planètes étaient alignées encore une fois.
- Speaker #0
Je me suis assise à table et je fais Ah, bah dis donc ! Voilà. C'est comme ça du coup que je leur ai annoncé que j'avais cet entretien. Et voilà. Et donc je savais qu'il était le 28 février. Donc j'y suis allée avec Fanny. Avec qui je travaille. Qui a une société de massage à la Maison Litchi. Et donc on est parties ensemble comme ça. En février. C'était parti. Mais alors là il s'est encore passé un truc de dingue. Je pense qu'ils n'avaient pas ma bonne adresse mail. Donc je n'ai jamais eu de mail.
- Speaker #1
En affirmation ou quoi ?
- Speaker #0
Donc je suis allée en me disant, bah je sais pas, tu vois. On a commencé le séjour et donc ça devait être le troisième jour que je devais avoir cet entretien. Au bout du deuxième jour, j'avais toujours pas de nouvelles. Je suis allée donc dans le magasin en question, mais en fait il y en a tout plein à New York. Je savais pas où c'était, je savais pas où était le siège, donc j'étais perdue en mode, bah je sais pas. Tu vois, vraiment, adienne que pourra, tu vois. Et le matin de l'entretien à 10h, une contacte que j'avais sur place m'envoie un message pour savoir comment allait se passer l'entretien, comment je me sentais. J'ai dit écoute, j'ai pas de nouvelles, je sais pas et tout Elle me dit bouge pas Elle appelle une de ses copines qui travaillait là-bas sur place et elle me rappelle en me disant c'est là à 14h, aujourd'hui Ok,
- Speaker #1
ouf, là tu devais être soulagée.
- Speaker #0
Donc, et soulagée, et en même temps j'ai fait comme ça, tu me dis putain, je suis pas du tout bien habillée Ça va pas du tout.
- Speaker #1
Et en plus, tu sens que, pas le niveau, mais l'attente, la mode à New York, elle se...
- Speaker #0
pas la même qu'à Mulhouse mais bien sûr à Blanc-Bretagne j'étais un peu en mode visite aussi tu vois tu mets des baskets voilà c'est ça tu vas visiter tu t'habilles pas pareil quand tu fais un entretien d'embauche ou quand tu visites New York tu vois et donc là je me suis dit ok on a un petit delta là bon et donc il nous restait quelques heures donc on est allé dans les magasins on a trouvé une tenue et je te jure j'en tremble encore rien que d'en parler c'était je pense une des plus grandes expériences de ma vie et je suis pas sûre qu'un jour ça égalera à ce que j'ai pu vivre là vraiment c'était fou Et donc j'ai trouvé cette tenue et j'y suis allée. J'ai laissé ma pauvre petite famille manger un sushi à 14 euros. Un seul en plus. Vraiment. Et je suis partie, on est arrivés pile poil. Je suis arrivée dans le magasin, ils m'ont emmenée. Un magasin immense évidemment, 8 ascenseurs, une dinguerie. Et donc je suis arrivée dans le local du personal shopper. Parce que là-bas du coup ils ont ça tu vois. Avec une arrivée spéciale en ascenseur là-bas pour les stars. Dans ce local-là. Dans cette partie carrément du magasin qui est énorme, qui est magnifique. J'ai été reçue par trois nanas incroyables. J'ai eu une leçon de vie, que ce soit en gentillesse, en physique, en tout ce que tu veux, tu vois, incroyable. Elles se sont mis à mon niveau, tu vois, elles ont vraiment essayé, tu vois, qu'on arrive à se comprendre. Parce que, encore une fois, je n'avais pas intégré la langue aussi vite, tu vois, donc compliqué. Ça a été vraiment un entretien fou, fou, vraiment. Et je disais oui à tout, évidemment. Quand elles me disaient est-ce que tu es prête, par exemple, à aller jusqu'au sous-vêtement ? Oui, oui, mais putain ! Yes, of course ! Est-ce que j'étais prête aussi à faire de l'aménagement ? Évidemment, parce que dans ce magasin, il y a tout ça. Bien sûr, j'étais prête. J'ai eu le droit à un petit cas concret. C'était Beyoncé a besoin d'une robe blanche pour un événement, pour la Fashion Week. Qu'est-ce que tu fais ? Mon cas concret, c'était ça. Là, je peux te dire qu'intérieurement, c'était dinguerie. Et du coup, j'ai dû répondre à ce qu'à concrète, tu vois, à dire ce que je ferais, comment je pourrais l'accompagner et tout. Et donc, le lieu où je me situais là, c'était juste à côté de Chanel. Tu vois, pour moi, Chanel, c'est dingue, c'est une histoire, c'est magnifique, c'est une maison qui est incroyable, tu vois. Donc déjà, ça, c'était fou. Et donc, on a fait cet entretien. Je suis sortie là, ça a duré trois quarts d'heure. Trois quarts d'heure où j'étais comme ça à analyser les gens, à analyser tout ce qu'ils pouvaient me dire, à analyser leurs gestes aussi, parce qu'évidemment, il y a plein d'expressions que je n'ai pas du tout. Tu vois, c'était ultra fatigant. Je suis sortie, je t'ai démontée.
- Speaker #1
T'es lessivée.
- Speaker #0
En plus, il y avait le jet lag et tout, ça aussi, tu vois. Donc j'ai appelé Pascal. Et en FaceTime, il m'a dit, c'est quoi cette tête ? Je suis démontée. J'étais extrêmement, vraiment extrêmement fatiguée. Ça m'a appuisé une énergie folle, tu vois. Je suis allée voir Fanny. Je l'ai retrouvée dans ce petit japonais en bas. Et je lui ai dit, OK, maintenant, c'est la merde. Parce que quoi qu'il arrive, maintenant, je vais être ou déçue, ou alors, il va falloir que je fasse des choix. Tu vois, maintenant, c'est la merde. Je savais que ce serait compliqué. J'avais compris que le feeling était bien passé, mais pour moi, quand même, ça s'arrêtait là. J'avais vécu ma plus belle expérience, tu vois.
- Speaker #1
Est-ce que la barrière de la langue, c'était quoi qui te faisait douter un peu ?
- Speaker #0
Ben moi. Tu vois, la petite Française qui débarque comme ça, alors pour eux c'est incroyable, tu sais, parce que j'ai fait ma formation sur Paris, donc Paris, c'est amazing, tu vois, vraiment. Mais moi, je savais que j'étais la seule à venir d'Europe.
- Speaker #1
Les autres venaient de New York ?
- Speaker #0
Les autres venaient des Etats-Unis, j'étais vraiment la seule, tu vois. Donc moi je trouvais ça dingue, tu vois, moi j'avais vécu mon rêve là, ça fait arrêter là, tu vois. J'avais vécu un truc de fou, je te jure j'en tremble encore, tu vois, vraiment c'était fou. Et voilà ! Mais j'étais vraiment sur un nuage. Je ne peux même pas te dire comment c'était. Cet entretien était fou, vraiment fou. Et au bout de deux jours, ils m'ont rappelé en me disant qu'ils avaient adoré mon profil et qu'ils voulaient qu'on continue ensemble. J'étais à New York. J'étais à New York encore en train d'essayer des robes de mariée pour Fanny.
- Speaker #1
Tu as réagi ? C'était quoi ta première réaction ?
- Speaker #0
Je me suis dit que ce n'était pas possible. Que c'était fou. Et en même temps, j'ai senti que ça ouvrait le champ des possibles. Et qu'en même temps, j'étais hyper bridée. C'était contradictoire et en même temps fou. Et je suis revenue. J'ai entendu, je pense, le début de la conversation. Mais le reste, c'était très flou pour moi après. Donc, je suis revenue. J'ai parlé à Fanny. Après, j'ai caché l'appli Pascal. Il y avait pareil le jet lag de 6 heures. Donc, je l'ai réveillé dans la nuit. Mais il fallait absolument que je lui parle. Et voilà. Et donc Pascal il m'a dit, attends, comment ça se passe pour le logement, comment ça se passe pour tout ? Et c'est des questions que j'ai absolument pas posées. Absolument pas, tu sais, j'ai vraiment reçu ça, wow, genre ok, ok les gars, d'accord, super, très bien, j'ai dit merci de me faire accrocher, tu vois. Ça faisait à peu près ça, tu vois. Et voilà, et donc après, ça a été horrible, horrible. Après j'ai vraiment eu, je crois que j'ai mis dix jours à leur répondre. Parce que j'arrivais pas. Je passais ma journée...
- Speaker #1
Tiraillée, t'étais déchirée, j'imagine même.
- Speaker #0
Mais oui, je sais que c'était le poste de ma vie. Vraiment. Je sais aujourd'hui que... Je me suis toujours dit qu'une fois que je prendrais ma décision, qu'importe laquelle ce serait, il fallait pas que je regrette. Tu vois, c'est compliqué, aujourd'hui. De pas regretter, si tu veux. Surtout quand t'as des difficultés ici. Là, je peux dire, j'en ai fait tout lâcher, partir là-bas, tu vois. Évidemment. Mais ce choix, je l'ai fait pour mes enfants, pour mon mari. Et je sais que la vie, elle est folle. Et je sais que peut-être un jour, tu vois, il y aura deux opportunités où ce sera différent, tu vois. Là, ce n'était pas le bon timing. En fait, ils me proposaient 15 jours sur place et 15 jours du coup chez moi. Mais ça voulait dire que sur ces 15 jours, il y avait vraiment 15 jours où je n'étais pas avec ma famille. 15 jours où j'allais rater tout, des enfants, tout avec Pascal, tu vois. Et je n'avais pas envie un jour qu'en rentrant, il y ait quelqu'un d'autre à ma place, tu vois. Et c'est la vie, en fait. Tu vois, peut-être que ce serait produit, tu vois ce que je veux dire. 15 jours, c'est énorme dans un mois. Plus les jet lags, encore une fois, parce que ça claque.
- Speaker #1
La relation n'est pas du tout... Tu ne vis pas les mêmes moments de la journée au même temps.
- Speaker #0
On n'arrive pas à s'appeler comme on veut. Quand ils sont à l'école,
- Speaker #1
quand toi, tu es en train de s'appeler, c'est complètement décalé.
- Speaker #0
Et moi, j'ai envie d'être la limite sans sparadrap quand elle tombe dans la cour de l'école. Tu vois ce que je veux dire ? C'est compliqué pour moi et je n'avais pas envie de leur imposer mes choix. Ça, c'était très important aussi. Je n'avais pas envie d'être une maman à mi-temps. Voilà. Wow. C'est fou.
- Speaker #1
C'est fou. et franchement, déjà tu peux être fière de toi parce que comme tu as dit, tu es la seule qui venait d'Europe tu as pris ça vraiment au sérieux tu as réussi, tu as décroché le job ils voulaient travailler avec toi mais ce que tu fais ici c'est que toi non mais c'est beau,
- Speaker #0
en vrai c'est super beau tu vois tout ça,
- Speaker #1
vraiment non franchement ça se voit t'es du coup très émue mais je pense que ce que tu fais avec la maison Litchi c'est un projet d'une vie un projet que tout ce que tu fais l'ampleur que ça prend la gamme du coup homme que tu as lancé oui tout ça c'est aussi des projets je pense pour challenger pour te challenger et retrouver aussi cette la passion et la flamme que t'as pu trouver à New York donc tu rebondis
- Speaker #0
C'est ça. Après, franchement, là, c'est pas de tristesse. C'est de tout. Je trouve que c'est dingue ce que j'ai vécu. C'est exceptionnel. Je trouve que c'est beau. Et même pour les enfants, je veux dire, c'est pas un choix par dépit. C'est vraiment un choix par volonté. J'ai envie d'être... Merci, Manon.
- Speaker #1
Et puis...
- Speaker #0
Merci.
- Speaker #1
Tu sais, je pense que la plupart des gens auraient postulé. Ouais. Aurait peut-être reçu le premier mail. Toi, t'es allée jusqu'au bout. Oui. C'est ça aussi qui est fort et qui en dit long sur toi et ta personnalité, c'est que tu es allée jusqu'au bout. Tu y as cru, tu as réalisé ton rêve.
- Speaker #0
Alors cru, je ne sais pas, franchement, mais vraiment, par contre, j'y suis allée, tu vois. Cru, honnêtement.
- Speaker #1
Cru en toi, du coup.
- Speaker #0
Oui, mais c'est beau, je veux dire, tu as même de choisir mes enfants, je trouve ça fantastique. Ah oui,
- Speaker #1
c'est fort.
- Speaker #0
C'est pas, enfin, mes enfants et Pascal, c'est un package, tu vois.
- Speaker #1
Et Pascal, on peut le dire à la vidéo, pour pas qu'il l'oublie.
- Speaker #0
Oui, oui, non, c'est génial. c'est génial effectivement tu vois c'est pas du tout par dépit vraiment pas même si je regrette New York tous les jours et j'ai envie d'y aller tous les jours tu vois
- Speaker #1
Et du coup, est-ce que tu y retournes prochainement ?
- Speaker #0
Et du coup, c'est un gros scoop pour toi. Oui, je ne sais pas quand tu vas diffuser ça, mais du coup, oui, j'y retourne le 27 novembre. Le 27 novembre ? Dans 47 jours.
- Speaker #1
Donc, pour quel objectif ? Y faire quoi ? Avec qui ? Alors,
- Speaker #0
en fait, on s'est lancé un défi avec Solène, mon alternante, de faire les photos de la nouvelle collection faite à New York. Et du coup, on y va. Voilà !
- Speaker #1
Mais ça, c'est extraordinaire aussi. C'est génial. Ça va de nouveau être une aventure folle. Donc, vous allez arriver avec des bagages pleins.
- Speaker #0
Exact.
- Speaker #1
Et vous allez trouver les plus beaux lieux. Central Park.
- Speaker #0
Alors ça, je ne sais pas. Ça dépend. Je ne sais pas. De toute façon, tu le sais. Partout. Partout, c'est beau. Donc, qu'importe où on sera, ce sera beau. Excellent. Donc, voilà.
- Speaker #1
Et du coup, est-ce qu'il va y avoir un modèle pour cette nouvelle collection aussi que tu lances, homme ? Comment tu as eu cette idée ?
- Speaker #0
Alors les hommes en fait c'est très simple. En fait quand ils venaient au showroom, donc tu sais il y a des petits canapés, donc les mecs étaient posés et tout, mais c'était toujours ultra jaloux et triste qu'il n'y ait rien pour eux. Et donc au bout d'un moment, à force de me faire cette réplique, je me suis dit bon bah vas-y tu vois, pourquoi pas lancer un Monsieur Litchi. Voilà, et c'est comme ça que c'est arrivé.
- Speaker #1
Et donc Litchi est né ?
- Speaker #0
Exact. Quand ? Quand ? Déjà l'année dernière. Et donc on fait des collections à des moments forts tu vois. Et ouais, je crois qu'ils sont assez contents.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
C'est drôle.
- Speaker #1
Et donc là, aujourd'hui, c'est ce que tu as pu proposer aussi sur ton stand au Kickstour.
- Speaker #0
Exact.
- Speaker #1
Et est-ce que du coup, il y aura une collection Monsieur Litchi pour les fêtes ?
- Speaker #0
Non. Non. Ça, normalement pas. On reste un peu du coup sur le street pour eux. Mais par contre, à New York, du coup, il n'y aura que des robes. Enfin, que des robes. Que des robes. Enfin, des tenues de fêtes, quoi. Paillettes, en velours. Ok. Tout ça.
- Speaker #1
En tout cas, c'est très intense comme échange. C'est vraiment chouette, c'est cool. Et en tout cas, vraiment, je pense que tous ces beaux projets, tout l'épanouissement de ta famille, de ta vie perso, je pense que c'est aussi quelque chose qui va te redonner ou te faire garder la flamme. C'est sûr. C'est aussi souvent ce qu'on me dit, parce que moi aussi, je n'ai jamais eu l'occasion d'aller jusqu'à... souhaiter et avoir un poste aux Etats-Unis mais ce qu'on me dit aussi c'est que on trouve l'Amérique ou les Etats-Unis si beaux parce qu'on y va en vacances on y va dans des périodes où on n'y vit pas forcément au quotidien alors on voit que les bons côtés on est émerveillé c'est ce que Pascal m'a dit aussi donc ça aussi je pense que garder et pourquoi pas comme tu l'as dit c'était pas le bon timing un jour le bon moment viendra peut-être mais de De continuer à explorer, et pourquoi pas un mois entier, ou avec les enfants, pendant 15 jours, des choses comme ça. Mais je pense que vraiment...
- Speaker #0
La dinguerie du mois prochain, c'est que ma maman, cet été, elle a eu peur d'être malade. De nouveau, elle a eu un cancer du sein il y a quelques années. Et là, elle a de nouveau eu peur d'être très malade. Et du coup, là, mon anniversaire, son cadeau pour mon anniversaire, ça a été de nous accompagner. Donc elle vient avec nous à New York là. Parce que c'était super beau ce qu'elle m'a dit. Elle m'a dit j'ai envie de te comprendre. J'ai envie de comprendre pourquoi est-ce que t'aimes tellement là-bas. J'ai envie d'y aller avec toi. Et donc elle vient. Ça va être complètement... Ah ouais.
- Speaker #1
Et du coup on peut vraiment aussi se dire que pour toi,
- Speaker #0
l'humain,
- Speaker #1
les proches, c'est quelque chose de fondamental dans ton bien-être et avancer dans tes projets.
- Speaker #0
Mais oui parce qu'en fait là-bas, sans eux j'aurais été mal. Tu vois, c'est sûr. Je préférais être ici.
- Speaker #1
Il y a une partie de toi qui t'aurait enlevé une partie de toi.
- Speaker #0
Tout à fait.
- Speaker #1
Donc c'est ça, c'est vraiment, on le sent, l'humain. Et puis même quand tu dis, tu as dit au début, tu as été déçue ou voilà, tu as l'image un peu, toi, ta vision, c'est un peu le monde des bisounours. Mais on sent que tu es quelqu'un où l'humain, les relations, la confiance, ce genre de choses, ça compte beaucoup pour toi.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Comment ? Comment ça te booste au quotidien ? Comment tu le gères du coup aussi avec les personnes avec qui tu travailles ? Puisque maintenant, on l'a évoqué, tu as une alternante. Tu en as eu aussi dans le passé. Comment tu gères ce côté-là d'entrepreneur et du coup, de voir être accompagné aussi ? Parce que c'est ça, ton développement fait qu'aujourd'hui, tu as besoin d'être accompagné par tes proches, par tes pros, etc.
- Speaker #0
Alors déjà, il faut savoir que c'est eux qui font qui je suis aujourd'hui. Tu vois, donc ça, c'est trop important. J'ai besoin de garder ce noyau-là. Ça, c'est une certitude. Et pour être bien, j'ai besoin de... d'être entourée de ma famille. Ça, c'est une certitude. Ensuite, maintenant, je sais aussi que professionnellement, j'ai besoin de m'entourer des gens qui me ressemblent. Ça, je ne l'ai pas compris tout de suite parce que je me disais que des fois, le plus attire le moins. Peut-être que c'est intéressant aussi de travailler avec quelqu'un qui a eu une autre vision des choses. Mais maintenant, avec le temps, j'ai compris que c'était mieux.
- Speaker #1
Tu as fait ton expérience, tu l'as vécu.
- Speaker #0
Voilà, c'est ça. Et d'essayer de vraiment se... Comment je peux dire ? D'intégrer le feeling ou ce que je ressens de prime abord avec quelqu'un. Et bien vraiment me baser là-dessus. Parce que des fois, si je t'entends dire oui, bon, je ne suis pas sûre, je ne le sens pas trop mais on peut peut-être lui faire une tâche.
- Speaker #1
Mais c'est dans le temps qu'on essaie, etc.
- Speaker #0
Mais tu vois, pourquoi pas ? Faire que les lignes,
- Speaker #1
les sentiments,
- Speaker #0
tout à fait, les valeurs communes. C'est trop important en fait. Dans le travail aussi, pas que dans la vie de tous les jours.
- Speaker #1
C'est vrai que partout où tu vas, il y a toujours tes enfants, ton mari, ta mère aussi, que je ne vois pas souvent à tes côtés. Donc c'est vraiment chouette d'avoir réussi à finalement intégrer tout le monde dans ton aventure. Oui,
- Speaker #0
c'est vrai. C'est vrai. Tu vois, mon travail aujourd'hui, c'est aussi cette Ausha, c'est de pouvoir travailler avec ma maman. Elle est souvent là avec moi, tu vois. Si j'avais un autre travail, je n'aurais pas pu partager tout ce temps-là avec elle. Donc ça, c'est une chance incroyable.
- Speaker #1
Oui, c'est cool. C'est beau, c'est beau tout ça. Est-ce que tu as... C'est quoi dans deux, trois ans ? Est-ce qu'il y a des nouveaux projets à venir, des choses ? Qu'est-ce que tu te souhaites déjà à toi et à la Maison Litchi ?
- Speaker #0
Alors, j'ai... pas envie de forcément développer davantage. Comment je peux te dire ? J'ai pas envie d'avoir dix magasins, j'ai pas envie de développer de ouf, d'avoir un entrepôt avec plein de fringues et tout. Non, ça j'ai pas envie parce que j'ai envie que ça reste humain, j'ai envie que ça reste bien, tu vois. J'ai envie de connaître les gens avec qui je travaille. Donc j'ai pas envie que ce soit trop grand sur Toupa. J'ai envie juste d'être bien. Pour le reste, maintenant t'as compris, je crois que je me laisse porter par la vie et que je saisis les opportunités que j'aime bien. Donc j'ai pas envie trop de me projeter sur... 2-3 ans ou plus, je ne sais pas du tout. Mais je trouve que vraiment, la vie, elle est folle. Et qu'il faut se laisser porter à John Kupoura. Et que l'alignement des planètes, c'est dingue. Ça arrive.
- Speaker #1
C'est réel.
- Speaker #0
Et voilà.
- Speaker #1
Et on a effectivement beaucoup parlé de ta boutique, de New York. Est-ce qu'on peut dire un petit mot sur le côté influence ?
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Ambassadeur, ambassadrice. Comment tu as eu les premiers contacts avec les marques ? Comment ?
- Speaker #0
Pareil, ça a été très, très fou. Mon tout premier contact, c'était ma toute première photo Instagram. J'avais une robe pull Pimki. Et donc, c'est Déborah, une de mes meilleures amies, qui m'a dit, parce qu'en fait, elle me faisait un tuto d'Instagram. Moi, je ne connaissais pas du tout, tu vois, je ne captais rien. Ni les hashtags, ni les stories, je ne comprenais pas. Pourquoi les stories, ça part au 24 heures ? Quelle est cette histoire, tu vois ? Donc, je ne comprenais rien. Et un jour, du coup, j'ai fait une photo avec une robe pull de chez Pimki. Et elle m'a dit, tu devrais taguer Pimki Wittenheim, là où tu l'as acheté, en Vamos. Et voilà, et c'est arrivé comme ça, tout seul. Rien n'a été calculé. Jamais.
- Speaker #1
Et de fil en aiguille, d'autres marques t'ont contacté. Toi, tu contactes des personnes avec qui tu aurais envie de travailler.
- Speaker #0
Je fais rarement cette démarche-là parce que je trouve que c'est très peu évident pour moi de monétiser mon image. Je trouve que c'est hyper compliqué. Je ne sais pas faire ça.
- Speaker #1
Combien tu vaux ? C'est ça ? C'est ça.
- Speaker #0
Et puis tu vois quel retour et comment. Je trouve que c'est très très dur. Donc j'ai du mal à faire la démarche. Je ne fais jamais. Donc j'attends qu'il y ait des marques qui me contactent et puis on regarde comme ça.
- Speaker #1
Est-ce que tu as à cœur de travailler avec des marques qui ont les mêmes valeurs que toi ?
- Speaker #0
Certains en local,
- Speaker #1
ou ouvertes aussi aux marques un peu plus nationales ? Oui,
- Speaker #0
bien sûr, mais par contre, il faut que ça reste effectivement dans les mêmes valeurs. J'ai déjà eu par exemple une demande de partenariat pour des frigos, mais je ne cuisine pas. Comment on fait ? Je n'ai pas envie de mettre en avant, même si tout le monde a besoin d'un frigo et que j'en ai aussi besoin. Mais je trouve que des trucs de cuisine, j'ai plus de mal. Voilà, je veux vraiment rester dans ma ligne de compte.
- Speaker #1
Ça ne fait pas partie de ta vie à toi, de tes habitudes,
- Speaker #0
donc tu n'as pas envie de... Voilà, il faut que ça me ressemble en fait et que je sois d'accord avec leurs valeurs.
- Speaker #1
Donc ça t'arrive de refuser des propositions ? Oui,
- Speaker #0
mais je trouve que c'est plus juste, tu vois, parce que ça n'aurait pas de sens, je pense, sur ma page. Et du coup, les abonnés non plus ne le comprendraient pas.
- Speaker #1
Je pense aussi que tu es quelqu'un qui... On veut du vrai. Comme on le disait avant, t'es authentique, etc. Donc si tu commences effectivement à promouvoir des choses qui, d'un coup, et puis les gens te sont ta communauté qui est fidèle, va se dire, mais pourquoi maintenant, c'est pas du tout son genre, elle fait pas ça, pourquoi elle promeut des choses qui...
- Speaker #0
Tu vois, mon plus beau cadeau, c'est d'avoir les mêmes abonnés qu'il y a 4-5 ans. Tu vois, c'est les filles qui me suivent depuis 4-5 ans, qui sont toujours là, je te jure, c'est mon plus beau cadeau.
- Speaker #1
Ouais, la fidélité de quand t'es partie, quand t'as commencé à partir entre guillemets de rien, de zéro, abonné clairement.
- Speaker #0
Oui, carrément.
- Speaker #1
Et maintenant, là où tu es arrivée, c'est comme tu parles de Déborah, c'est des personnes en fait qui te suivent depuis... Depuis longtemps. Oui. Tu restes entourée de personnes. Globalement, ton cercle proche est fidèle et reste sensiblement le même. Oui. C'est ça qui est aussi intéressant, je trouve, avec toi. Ça a du coup allé à écho sur plein de choses qui font ce que tu es. Oui, tout à fait. OK. Écoute, merci beaucoup.
- Speaker #0
En tout cas,
- Speaker #1
encore une fois, vraiment bravo pour ton parcours.
- Speaker #0
Désolée, mais j'ai eu une allergie au micro, je crois. J'ai un peu bourré les yeux, je suis désolée.
- Speaker #1
C'est pas la Rainbow. Non, mais vraiment, en tout cas, tu peux être fière de toi. Moi, je suis tes aventures. Et puis, continue comme ça. Merci. Et plein de réussite pour la suite.
- Speaker #0
Merci, ça l'en dit. Adven que pourra. Merci beaucoup. Merci.
- Speaker #1
Alors, inspirée, La Fabrique, c'est bien plus qu'un podcast. C'est le premier collectif d'indépendants spécialisé dans la création de contenu en Alsace. Vous êtes créateur de contenu dans la com ou le digital. Vous voulez faire plus de business, rencontrer d'autres créatifs et développer vos compétences. rejoignez-nous si vous êtes une entreprise à la recherche de professionnels pour gérer votre communication avec créativité et expertise la fabrique est là pour vous accompagner vous avez aimé ce podcast ? abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute pour être notifié à la sortie de chaque nouvel épisode à bientôt