Transcription

• Speaker #0

  Bienvenue dans La Fabrique, le podcast qui fait rayonner les talents d'Alsace. Moi, c'est Capucine Caro. Dans ce podcast, je vous emmène à la rencontre de personnalités locales inspirantes, d'entrepreneurs et d'indépendants qui façonnent notre région avec passion et audace. Cet épisode a été enregistré hors les murs lors d'un salon à Motoko. Merci d'être indulgents sur la qualité du son. Bonne écoute ! Arnaud, salut !

• Speaker #1

  Salut, ça va ?

• Speaker #0

  Ça va et toi ?

• Speaker #1

  Ça va très bien, merci. Très bel endroit, très beau stand, très sympa.

• Speaker #0

  Bah écoute, si ça plaît, c'est l'essentiel. Merci,

• Speaker #1

  bienvenue. J'avais pris un Reese's qu'on m'a enlevé. Ça c'est ta femme. L'action de ma femme, exactement. Voilà, merci de me recevoir.

• Speaker #0

  Bah écoute, c'est avec grand plaisir. Je sais que t'as l'habitude de studios de radio un peu plus équipés.

• Speaker #1

  C'est très qualitatif. C'est très très qualitatif.

• Speaker #0

  Super. Écoute...

• Speaker #1

  Allez, allez, radio.

• Speaker #0

  J'avais envie de t'avoir avec moi aujourd'hui, parce que pour moi, t'es quelqu'un qui fait bouger Mulhouse, mais t'es surtout quelqu'un de l'ombre.

• Speaker #1

  C'est vrai.

• Speaker #0

  Tu ne te vois pas beaucoup.

• Speaker #1

  C'est vrai.

• Speaker #0

  Tu ne te mets pas beaucoup en avant.

• Speaker #1

  Pas du tout.

• Speaker #0

  Et pourtant, tu fais plein de choses.

• Speaker #1

  Tout à fait, tout à fait, tout à fait. Tu veux qu'on parle de quelque chose en particulier pour commencer ? Alors,

• Speaker #0

  déjà, je voulais savoir, quelle est ta bouffe préférée ?

• Speaker #1

  Ma bouffe préférée, c'est une excellente question. Moi, je suis très bouffe asiatique. Je suis très asiate. C'est très bizarre dit comme ça, mais je suis très... Très nourriture asiatique. Après, j'aime bien manger en général. Donc, tout ce qui vient de nourriture du monde. Vraiment, il n'y a aucune nourriture que je n'aime pas. J'adore découvrir des nouvelles saveurs, tester des nouvelles choses, tester la solidité de mon esclomar lors de différentes expériences culinaires. Voilà, je veux vraiment manger.

• Speaker #0

  Le festival.

• Speaker #1

  Voilà.

• Speaker #0

  Dis-nous, est-ce que tu peux te présenter, mais sans nous dire ton âge et ton job ?

• Speaker #1

  Arnaud, je n'ai pas d'âge. Je ne travaille pas. Je suis d'origine lulusienne. En fait, je suis là dans le but de dynamiser la ville. En fait, tout simplement de créer des événements, de créer des… Remettre un petit peu d'humain et d'expérience humaine entre les gens. On s'était rendu compte avec Elodie, ma femme, qu'à la sortie du Covid, on avait perdu un peu cette fibre humaine, le contact entre les gens, et que ça manquait à beaucoup de personnes. Et du coup, c'est pour ça qu'on s'est mis à créer différents événements, principalement autour de la food, comme tu m'en parlais juste avant. Nous, notre objectif, c'est de rassembler un petit peu les personnes dans des endroits sympas, avec des trucs cools à faire, pour créer des ambiances cools, et surtout, très important, pour mettre Mulhouse sur la carte de France. Quel objectif ? Principal.

• Speaker #0

  Alors, plus sérieusement, est-ce que tu peux nous dire... un peu ce que tu fais dans la vie, ton travail ?

• Speaker #1

  Alors, mon vrai travail, c'est sommelier. Je travaille dans un bar à vin, à la Quille à Mulhouse pour l'instant. Je ne sais pas quand sera diffusé l'épisode, mais peut-être que je n'y serai plus à ce moment-là. Donc voilà, ça reste toujours dans l'esprit de donner un peu du sourire aux gens, les mettre dans une bonne ambiance avec un petit verre de vin, une petite planchette. Donc ça, c'est mon travail, mon vrai travail. Et après, on a... tout le côté associatif du coup, donc je suis président de l'association Incrimedia, donc c'est une association qui a été créée dans le but en fait de mettre en avant les hommes et les femmes derrière des projets. On s'est rendu compte que les gens allaient dans des restaurants, dans des magasins, dans tout type de boutiques diverses et variées, à... cause principalement ou grâce plutôt à la personne qui l'abtenait non pas pour le concept du magasin. On s'est rendu compte qu'on s'attachait vraiment beaucoup à l'humain et qu'en général les trois quarts de ces humains là on le voit pas. Du coup toutes ces personnes là on les voyait pas qu'elles savaient pas trop se mettre en avant elles mêmes qu'elles en voyaient pas forcément l'intérêt tout de suite alors qu'en fait c'est clairement la tâche et l'affection qu'on a pour eux qui font qu'on revient dans les magasins moi je sais que je vais acheter mes vêtements parce que je m'entends bien avec un tel même si c'est pas les vêtements les plus incroyables du monde même si c'est pas la meilleure nourriture du monde le fait qu'ils soient sympas chaleureux et qu'on se sente un peu comme à la maison et bien accueilli ça fait qu'on revient avec plaisir Donc l'idée de Hunker Media c'était ça C'était vraiment de mettre en avant Toutes ces hommes et femmes de l'ombre Qu'on connait pas Qui sont pas relayés sur les réseaux Qui sont pas relayés sur les médias Pour leur donner un peu de visibilité Et les aider dans le développement De leurs différentes activités Ok Mais est-ce qu'on peut dire que

• Speaker #0

  IncreMedia est du coup un média.

• Speaker #1

  IncreMedia, on peut dire que c'est un média, tout à fait. On se définit comme un média, on essaye d'avoir différents supports. Là, on est principalement sur du digital, je suis vraiment sur Instagram. On avait développé aussi un petit peu la partie podcast et sujets audio et site internet aussi. Et on aimerait bien à terme être vraiment référencé comme un média local, présent, identifié, identifiable, localement pour le moment, peut-être un petit peu plus dans les années à venir. Ok. Voilà, donc pour l'instant, c'est associatif, on ne se rémunère pas, on est tous bénévoles dans l'association au sein du Média. Mais c'est vrai qu'à terme, on aimerait bien le professionnaliser et pouvoir éventuellement en vivre.

• Speaker #0

  Ok, on va parler un peu Média. C'est vrai que moi, j'ai fait un constat, c'est qu'on a... Peu de médias qui se sont actualisés en termes de diffusion d'informations, en local notamment. On n'a pas de médias qui utilisent les nouveaux codes réseaux sociaux, les nouveaux codes justement de la street culture, etc. Est-ce que INCRE est un peu là, pas pour pallier ce manque, mais est-ce que toi aussi t'as ressenti en créant INCRE Média qu'il y avait quelque chose à faire, qu'il y avait un manque dans le panorama ?

• Speaker #1

  On l'a clairement créé parce qu'on avait du mal à trouver un média auquel s'identifier. Il y a plein de médias généralistes mais qui sont très... C'est encore un peu à l'ancienne, t'as la presse écrite, la radio, le digital qui se mélange pas forcément, ils sont chacun un petit peu dans leur coin, ils font ce qu'ils savent faire, sans explorer forcément de nouveaux horizons. Et c'est vrai que nous, moi qui suis très médias, on n'avait pas de médias auxquels s'identifier. On avait du mal à trouver l'information simplement, rapidement et de manière jeune, dynamique, un peu décalée, qui ne soit pas trop conformiste. Et c'est pour ça que l'idée de ce Média est Né, c'était vraiment de proposer de l'information de qualité, mais de manière très très très accessible, pour toucher un maximum de monde et un maximum de personnes. On s'est aussi rendu compte que les... Les médias traditionnels, c'était plus pour une certaine classe de population et un certain âge. Et nous, on avait aussi envie de rendre l'information facile et accessible pour les jeunes de 15 à 15,25 ou 15,35, qui, eux, ont un peu la flemme d'aller chercher les infos sur les sites plus conventionnels. Donc, c'est pour ça qu'on est principalement sur Instagram et qu'on essaye de relayer un maximum là-dessus. Tu te dis que c'est trop long, tout ce que je raconte. Non, c'est très bien. C'est un peu long.

• Speaker #0

  Mais oui, parce qu'on a plein de choses à dire. Et toi, dis-nous, Arnaud, est-ce que toi, tu crées du contenu ?

• Speaker #1

  Pas du tout. Moi je crée rien du tout, moi j'ai des idées de création de contenu. Je vois un peu ce que j'ai envie de faire ou ce que j'aimerais bien mettre en place, mais j'ai aucune capacité. Je pourrais les avoir, mais c'est pas ce qui me plaît le plus. Il y a plein de personnes au sein d'IncreMedia qui s'occupent très très bien de ça. On a des photographes, des graphistes, plein plein de choses, donc je leur laisse faire le travail. Moi je suis plus là un petit peu à proposer des idées, à trouver des sujets, à les emmener dans différents endroits. Et eux après c'est vraiment eux qui sont au cœur de la création du contenu.

• Speaker #0

  Ok, donc on peut dire qu'en fait, c'est des indépendants qui créent du contenu pour INCRE, qui est un média indépendant.

• Speaker #1

  Exactement, c'est très bien résumé.

• Speaker #0

  Chouette, c'est cool. Nous, on aime bien à la fabrique les indépendants. Ok, donc par rapport à INCRE, c'est quoi ton objectif ? C'est quoi un peu comment tu te projettes ? Comment INCRE se projette dans les années à venir ? en termes de diffusion d'informations ? Est-ce que c'est structurer le contenu ? Est-ce que c'est en créer davantage ? Est-ce que c'est trouver des partenariats ? Est-ce que c'est vendre des prestations ? C'est un petit peu tout ça.

• Speaker #1

  On n'a pas vraiment d'objectif à long terme. On ne s'est pas trop posé la question. Ça fait un an et demi que le... le média a été créé, on n'avait pas de vision forcément à long terme où on voulait être dans 10 ans. On s'est pas trop posé la question parce qu'on faisait vraiment en mode associatif, on le fait pour le kiff, ça fonctionne bien comme ça, on a le temps de le faire et c'est cool. Mais c'est vrai qu'à terme, on aimerait bien proposer quelque chose du contenu plus régulier, des formats plus réguliers que les gens puissent retrouver chaque semaine, chaque mois, identifier des thèmes. Il y a des sujets qui plaisent plus que certains. On aimerait aussi développer une grosse partie sur le sport en local parce qu'on a beaucoup d'associations sportives du côté de Mulhouse et du sud Alsace qui, eux, auraient... petit peu besoin d'avoir de la lumière. Nous, on kiffe vraiment le sport. Donc en plus, on le fait avec plaisir. Donc ça pourrait aussi faire des synergies assez sympas pour créer un truc cool au niveau du sport. L'émulation du groupe. L'émulation, voilà. C'est mieux qu'une émulsion. Donc il y a plein, plein de choses qu'on aimerait développer. On aimerait du coup professionnaliser un petit peu plus. C'est vrai que là on est une équipe de 7 à l'intérieur Mais on a tous des activités un peu à droite à gauche On n'a pas forcément le temps de le dynamiser régulièrement Donc l'idée c'est vraiment de le structurer à terme Et d'être vraiment identifié dans le Haut-Rhin Et en Alsace plus généralement Comme un média important de la scène locale Ok merci Ça a répondu à ta question ? Oui parfait

• Speaker #0

  Parlons un peu de ton autre De votre autre à toi Elodie Votre autre bébé qui s'appelle le Mulhouse Food Festival C'est une aventure incroyable C'est une aventure 1 Rappel, et tu en parleras mieux que moi Vous avez, c'est ce que je dis souvent Littéralement explosé Fait exploser Motoko L'année dernière,

• Speaker #1

  en janvier 2024 C'était plein à craquer C'était plein à craquer C'était même beaucoup trop plein Sécurité, tout ça, on n'était pas terrible terrible du MFF du coup, donc Mulhouse Food Festival qui le dit, ma femme en fait on aime bien manger on a tout le temps faim et on s'est dit vas-y viens on fait un on crée un festival de bouffe, c'est cool, ça rassemble les gens, il y a plein de restaurateurs chez qui nous on mange tout le temps dehors, on s'est dit vas-y il y a plein de restaurateurs qui mériteraient un peu d'être un peu plus connus et d'être un peu mis en avant donc on s'est dit nous avec notre petite notoriété entre guillemets, on pourrait lancer un festival, ça se fait pas sur Mulhouse, il y avait eu des petits essais déjà par le passé mais qui ont pas duré, donc on s'est dit vas-y let's go on tente l'aventure, on regarde ce que ça donne donc on est allé voir les restaurateurs avec lesquels on est assez proche, qu'on a construit une relation un petit peu avec eux sur les années. Donc ils nous ont tous suivis avec plaisir pour cette première édition. Donc on avait une quinzaine de restaurateurs ici à Motoko. On ne savait pas trop où on allait, on a mis des préventes sur le tas. On s'est dit vas-y on va regarder, ça a commencé à prendre. Mais on ne se doutait pas forcément de l'émulation. J'aime bien ce mot émulation. Et chaque fois je veux dire émulsion en plus, c'est très bizarre. Que ça allait prendre. Le dimanche du coup c'était juste sur une journée. C'était un dimanche au mois de janvier. Premier événement de l'année. Et il faisait... Un peu froid, mais ça allait, il ne se passait pas grand-chose en ville. Et effectivement, à 11h pétante, il y avait une file d'attente de malades à l'extérieur. Les gens étaient hyper chauds, ils avaient faim. Motoko a été littéralement retourné, comme tu dis, on a fait à peu près 3000 personnes sur une journée du dimanche. Donc vraiment beaucoup plus que tout ce qu'on pouvait imaginer. On a été débordés de tous les côtés, les restaurateurs pareils. Il n'y avait plus rien à manger vers 14h, 15h. Ils faisaient des allers-retours pour aller reproduire de la bouffe et tout. C'était vraiment incroyable. On s'est dit, en fait, à Mulhouse, les gens... Quand il y a un événement qui leur parle et qui a l'air relativement qualitatif, entre guillemets, sans trop nous mettre en avant parce que c'était la première et qu'on a eu plein plein de couacs, les gens sortent en fait, tout simplement. Donc on s'est dit, il y a un créneau à prendre clairement là-dessus, la nourriture ça parle à tout le monde, c'est un public hyper familial, c'est facile d'accès, les gens aiment bien voyager, ça permet de voir plein de choses et de découvrir. plein d'univers culinaires qu'ils ne découvraient pas forcément durant l'année. Donc c'est un marché de fou, vraiment. On était trop contents. Motoko a été trop content de nous avoir reçus. La ville, on a eu des retours vraiment de plein plein de monde. Donc hyper content, hyper satisfait. Donc du coup, il y aura une... Qu'on remet le couvert en janvier de l'année prochaine. On annoncera les dates prochainement. Ce sera toujours à Motoko. Ce sera sur un week-end cette fois-ci. Ce sera samedi-dimanche. Et on a revu plein plein de points d'organisation pour que ce soit un peu plus sympa pour les gens. Il y aura des tranches horaires. Il y aura une jauge maximale pour que ce soit vivable pour tout le monde. Que tout le monde puisse manger, que tout le monde ait ce qu'il faut, que les restaurateurs puissent aussi respirer un peu durant un petit moment de la journée. Donc ça va être vraiment cool. On va proposer, il y aura 4-5 restaurateurs qui vont rester par rapport à l'édition 1. Tout le reste, ce sera normalement des nouveaux. Donc l'idée, c'est de proposer aussi une offre diverse et variée. Il y a quand même une multitude.

• Speaker #0

  Comment vous sélectionnez d'ailleurs ?

• Speaker #1

  Alors on va faire un appel à candidature en fait. On va ouvrir les candidatures en ligne. D'ici début novembre, si je vous dis pas de bêtises, les restaurateurs auront un mois pour candidater, pour dire ce qu'ils font à manger, ce qu'ils proposent, ce qu'ils ont envie de mettre en place.

• Speaker #0

  Est-ce que vous allez goûter avant ?

• Speaker #1

  Alors on va pas goûter, mais on va se rassembler avec tous les membres de l'assaut et on fera au vote qui veut quoi, qui est hypé par ça, qui est pas du tout hypé par ça. Et grâce à ça, ça nous fera un petit panel de restaurateurs qui pourront venir sur place.

• Speaker #0

  Est-ce que pour toi, on peut dire que la bouffe, en 2024, après tout ce qui s'est passé avec le Covid, dans l'événementiel, est-ce que pour toi, la bouffe, c'est l'élément fédérateur ?

• Speaker #1

  C'est l'élément fédérateur. Je pense que c'est vraiment l'élément central qui permet de rassembler de ton fils qui a 2 ans à ta grand-mère qui a 80 ans. Tu peux les ramener tous sur un même endroit. Ils auront tous quelque chose à manger, tous quelque chose à boire. Et puis les repas, nous c'est tous les souvenirs qu'on a aussi dans notre enfance, les repas chez papa, maman, chez papi, mamie, les grandes tablées avec de la bouffe dans tous les coins, tu sors, t'es blindé, t'en peux plus mais tu remets quand même le couvert le soir, c'est vraiment des trucs, c'est vraiment un truc fédérateur et qui nous nous parle et on est parti du principe qu'aussi c'est nous, ça nous parlait, que c'était vraiment un truc qui nous tenait à cœur et qu'on allait le faire vraiment plus par passion parce qu'on est une asso à but non lucratif, on le fait pas pour gagner de l'argent, et bien on s'est rendu compte que ça marchait. et qu'en ramenant aussi des personnes qui étaient dans le même état d'esprit que nous, dans le même mood, qui n'étaient pas forcément là juste pour faire business, business, business, mais aussi pour partager un certain moment avec certaines personnes dans une certaine ambiance, ça marche à fond. Donc c'est vraiment là l'âme du festival, c'est vraiment ça, c'est vraiment les gens qui le créent et les restaurateurs qui participent. Et grâce à ça, on a généré toute une communauté de gens qui nous suivent sur tous les événements qu'on a aussi pu faire durant l'été. On a fait des petits hors-série durant l'été sur Mulhouse.

• Speaker #0

  Et donc ça, je te coupe, les hors-séries, c'était pas du tout prévu à la base.

• Speaker #1

  Vous l'avez vu,

• Speaker #0

  ça avait pu avoir.

• Speaker #1

  L'idée, c'était de teaser un petit peu l'édition de janvier et de rester dans la tête des gens. On s'est dit, si on fait qu'un événement par an, les gens vont peut-être avoir tendance à oublier ce qui se passe. Donc on s'est dit, on va faire des petites éditions hors-série. Et l'idée de ces hors-série là aussi, c'était, vu qu'on n'allait pas pouvoir garder tous les restaurateurs chaque année sur l'édition principale, de pouvoir les faire retravailler durant l'année si on ne peut pas les reprendre pour la grosse édition. Donc c'était dans ce petit pays-là qu'on l'avait créé de base. Et pareil, les gens ont adhéré, les gens étaient contents. C'est vraiment un public, je le dis, il est vraiment incroyable. C'est des gens qui viennent, ils peuvent attendre une demi-heure pour une pizza portefeuille. Ils n'en ont rien à faire, ça ne leur pose pas de soucis. Ils attendent, ils sont détentes, ils ont le sourire. Alors qu'ils n'attendraient pas cinq minutes pour un sandwich dans une chaîne de restauration rapide. Mais je ne sais pas, chez nous, ça marche. Le public est vraiment trop cool. Donc, on a vraiment de la chance de ça et on veut vraiment capitaliser là-dessus à fond.

• Speaker #0

  En tout cas, félicitations.

• Speaker #1

  C'est gentil.

• Speaker #0

  C'est top ce que vous faites.

• Speaker #1

  C'est gentil.

• Speaker #0

  Justement, pour réunir tous ces gens, c'est quoi le secret ? La com ? les réseaux. Est-ce que tu peux nous dire un peu comment vous travaillez sur la communication pour le Mulhouse ?

• Speaker #1

  Pour le premier, on s'attendait, comme on a dit, pas du tout à générer autant de monde. On était avec Noémie du coup, Anne Grineau, qui passera, il me semble, à ce micro-là un petit peu plus tard. On avait le réseau Inchmedia, on avait le réseau Anne Grineau. Donc on a communiqué principalement sur les réseaux sociaux de ces deux comptes-là. On a créé une page Instagram directement pour l'événement, pour rassembler toutes les informations pratiques, techniques pour les différents visiteurs. Mais ce qui est assez intéressant, C'est que du coup, on avait lancé les préventes et donc on suivait au jour le jour l'évolution des préventes en fonction des canals de communication qu'on activait. Et ce qui est assez paradoxal, c'est que là où on a eu le plus de préventes et où ça a le plus marché, c'est quand on est passé sur les médias traditionnels. Traditionnels ? Traditionnels ? Bonne question. Quand on a commencé à passer en radio, on avait des... sur nos partenaires radio et qu'on a été diffusés sur les panneaux digitaux de la ville. que la ville nous avait gentiment mis à disposition. C'est là qu'on a eu les pics de réservation de pré-vente. Comme si ça crédibilisait un peu ton événement. Les gens se disent, c'est pas qu'un événement Instagram. Les médias, genre les vrais médias, entre guillemets, tu dois avoir dans leur tête. Le partage, ça veut dire que c'est un truc sérieux, fiable, qui tire la route. Et du coup, comme si ça crédibilisait un petit peu ton événement. Ce qui est intéressant de voir, c'est qu'en fait, t'as beau faire de la com nouvelle génération, un peu dynamique sur les réseaux, faut quand même toujours t'appuyer, je pense, sur les relais traditionnels.

• Speaker #0

  Après, je pense que c'est aussi d'être présent un peu partout. Dans le sens où sur les réseaux, ils peuvent croiser ou voir ton événement rapidement en scrollant. Et ensuite, ils vont se dire, ah tiens, finalement, en voyant le panneau, je me rappelle que c'est ça.

• Speaker #1

  C'est intéressant.

• Speaker #0

  Effectivement, ce truc de crédibiliser l'événement, je pense que ça, c'est aussi important. Mais on est bien sur la complémentarité de tous les support com qui existent aujourd'hui.

• Speaker #1

  Exactement. En plus, tu le vois du coup par rapport au type de personnes qui sont touchées par ces différents médias. Nous, on voit que toute notre communauté jeune, entre guillemets, jusqu'à 35 et principalement sur insta tout ce qui va être les parents les grands parents vont dire on t'a vu dans le journal on vous a vu passer sur une affiche par ci par là donc c'est vrai que du coup ça crée aussi une émulation ça permet vraiment de toucher de toucher un maximum de monde et c'est vrai qu'aujourd'hui tous ces médias là sont quand même relativement facile d'accès entre guillemets si tu as besoin de faire ta promotion de ton événement sur x ou y canal de diffusion c'est quand même beaucoup plus beaucoup plus simple et beaucoup plus accessible qu'à l'époque

• Speaker #0

  Et donc, on est aussi sur un gros apport de l'influence que peut avoir une ambassadrice food comme Noémie du Compton Green.

• Speaker #1

  Exactement. On pense que c'est assez complémentaire parce qu'elle, elle a quand même une communauté qui est principalement, on s'était rendu compte à l'époque en tout cas, principalement du Barin et au niveau Strasbourg parce qu'elle faisait beaucoup de food là-bas. Mais c'est vrai que ça aide énormément parce qu'elle est beaucoup suivie par plein de petites mamans genre des cinquantenaires qui disent Ah ! Je suis allé manger là-bas, j'ai vu sur le compte de Noémie...

• Speaker #0

  Ma mère est un exemple parfait,

• Speaker #1

  parce que c'est ça. C'est incroyable. C'est ça. Elle touche à une communauté assez incroyable. C'est vrai que vu que c'est un peu l'ambassadrice food, il n'y en a pas... Enfin, moi, je ne suis pas vraiment à fond sur les réseaux sociaux et tout, mais je n'ai pas l'impression qu'il y en a 50 non plus en Alsace.

• Speaker #0

  C'est la référence, je pense, en tout cas.

• Speaker #1

  Du moment où elle partage un truc, c'est vrai que ça fait direct beaucoup, beaucoup, beaucoup de vues. Et même si ça ne te permet pas forcément dans un premier temps de faire venir des gens sur un événement, ça permet au moins de lui donner une certaine visibilité. Et à force de le voir passer, de rester dans la tête des gens et les faire venir le jour J. Donc c'est très important.

• Speaker #0

  Ouais,

• Speaker #1

  c'est clair. Je pense que c'est important que tu aies une synergie entre tous les médias, entre tous les canaux, pour faire un truc vraiment communication globale, pour que ton événement marche. Parce que si tu le fais que sur un seul créneau de diffusion, c'est pas...

• Speaker #0

  Tu te prives d'une certaine... Tu te prives d'une certaine chose,

• Speaker #1

  alors même si ça a un certain coût, un certain budget, en fonction de ce que tu veux faire. Je pense qu'il faut pas s'en priver, il faut vraiment activer tous les leviers possibles et imaginables quand tu fais un événement pour être sûr d'avoir un... Un minimum de monde et de retomber sur tes pattes parce que le but c'est pas non plus de nous on est une asso non lucrative mais c'est vrai qu'on peut pas non plus se permettre de perdre de l'argent sur des événements donc il faut qu'on rentre dans nos frais donc c'est quand même important de structurer tout ça, de réfléchir à tout ça et quand on crée l'événement de se dire voilà on va quand même réussir à rentrer ça et on sera bon, l'association pourra continuer de vivre, on va pouvoir faire différentes choses durant l'année.

• Speaker #0

  Et justement est-ce que t'as un conseil si tu devais recommencer, si tu devais rencontrer quelqu'un qui lance un projet, qui veut faire un événement, est-ce que t'as un conseil ou des conseils à nous donner ?

• Speaker #1

  Moi je te dirais que le conseil, déjà le principal c'est de croire à fond ton événement, en te disant mon événement il est lourd, ça va tout exploser, ça va être incroyable, j'y crois à fond. De tout donner pour le faire et après de t'entourer des bonnes personnes, parce que tout seul c'est... Franchement je pense que tu peux le faire, mais je pense que c'est pas forcément le bon délire et c'est pas nous, c'est pas notre état d'esprit. Donc t'entourer de quelques personnes qui croient en ton projet autant que toi, tu fais avancer ça ensemble et une fois que tu y crois, que t'as les bonnes personnes autour de toi, en vrai tu peux... ça ne limite. Après ça dépend que de toi pour que ça fonctionne, si ça marche pas tu pourras t'en prendre que toi même et si ça marche bingo quoi Donc si je comprends bien on est un peu sur le même état d'esprit,

• Speaker #0

  IncrMedia et la fabrique que le collectif est important 100%,

• Speaker #1

  le collectif c'est méga important, tout seul tu peux faire des trucs mais c'est pas comme ça que t'avances, je pense qu'être en équipe, être entouré c'est vraiment primordial de nos jours Et c'est vrai que ça crée aussi une certaine émulation, tu penses qu'il y a des choses que tu vas pas forcément penser, il y a un gars qui va te faire penser à ci, un autre qui va te faire penser à ça tous des capacités vraiment complémentaires. Tu me parlais tout à l'heure, tu me demandais si je créais du contenu, je t'ai dit que pas du tout. Donc j'ai besoin de personnes qui en créent pour moi parce que je ne sais pas faire. Eux, ils vont peut-être avoir besoin de quelqu'un qui va trouver des contacts à droite à gauche pour avoir des idées. Ou ça, ce sera un peu plus ma partie. Donc vraiment, on a besoin d'une équipe, on a besoin de divers outils. Je disais que j'étais un peu l'homme de l'ombre, un peu le couteau suisse, mais je suis un peu juste une partie du couteau suisse. On fait tous partie du même couteau et on a tous nos petits outils vraiment hyper utiles. Et si on met tous notre pierre à l'édifice, ça... Ça t'émeut ce que je dis T'es en train de pleurer ou t'as juste une poussière dans la boue ?

• Speaker #0

  Je réfléchissais aussi à la combien de fois T'as sorti le mot émulation C'est vrai je l'ai l'autre jour Merci en tout cas pour ce témoignage Et puis tout ton retour d'expérience Qui en fait est hyper important pour ceux qui se lancent Qui veulent créer un événement Qui fait faire bouger Mulhouse Et mettre Mulhouse sur la carte

• Speaker #1

  Et vraiment il y a tout à faire à Mulhouse On dirait pas les gens disent Mulhouse Mulhouse Mulhouse Mais en vrai il y a tout à faire La ville est vraiment En plein essor, si les gens sont motivés à faire des trucs, allez-y à fond, croyez à fond à votre projet, il y a tout à faire ici. Et dès qu'il y a un événement de qualité, les gens sont là. Donc il ne faut vraiment pas avoir peur de se lancer et de faire les choses.

• Speaker #0

  Là, ce qui est drôle, on échangeait avant avec les basketteurs de l'équipe de Mulhouse. Et donc eux, ils n'habitent pas du tout Mulhouse, ils sont de Nantes et de Lyon. Et ils sont agréablement surpris par Mulhouse. Ils avaient des a priori et en fait, ils sont... hyper contents, on leur a donné du coup le nom Inks Media sur Insta à suivre pour les événements

• Speaker #1

  Ungrino à suivre pour les bons plans boue et ils sont hyper contents Ce qui est génial c'est que c'est une ville à taille humaine et que tu peux vite rencontrer, si tu sors un peu à droite à gauche au final tu te fais un réseau vraiment hyper rapidement on est tous dans le même état d'esprit à pousser, il y a plein plein de personnes qui sont vraiment là pour pousser la ville et faire en sorte qu'elle existe et qu'il se passe des choses, donc vraiment ce qui est bien c'est que c'est à taille humaine donc tu peux rencontrer vraiment tout le monde hyper vite à un café, à un coin de rue à un lieu au resto, n'importe où, donc ça c'est vraiment la force de la vie. Il faut en profiter, il ne faut vraiment pas avoir d'a priori. Moi je suis né à Mulhouse, j'ai grandi à Mulhouse, donc j'avoue que par le passé ce n'était pas forcément l'éclate de ouf. Mais c'est vrai que ces dernières années, on voit quand même le changement, on voit les évolutions sur tout, les infrastructures, sur vraiment tout, tout, tout. La ville est aussi franchement demandeuse et pousse aussi pour être partenaire de plein d'événements. Pour en profiter, c'est maintenant que...

• Speaker #0

  Tu es resté en bon terme avec la ville.

• Speaker #1

  Moi, je suis resté en bon terme avec la ville qui nous soutient dans plein de nos événements. Donc, merci à la ville pour les tables et les chaises qu'il nous livre à chaque fois. C'est un peu chiant, c'est un peu galère.

• Speaker #0

  Merci à l'équipe qui vient les fermer.

• Speaker #1

  Moi, à chaque fois, exactement. Mais c'est vrai que c'est important parce que sans la ville, sans nos événements, c'est vrai que... C'est toujours compliqué de mettre en avant une culture, tu vois, nous on s'appelle le Mulhouse Food Festival, si la ville ne nous suit pas et nous dit votre événement c'est de la merde, ça ne nous intéresse pas, on n'a pas forcément d'intérêt à le poursuivre non plus, donc c'est cool, c'est cool, c'est cool, on est content, on est là, on fait les choses, c'est trop bien, voilà.

• Speaker #0

  On en revient effectivement au fait que Mulhouse c'est rempli de pépites, rempli de talents. Et avec la Fabrique, on n'a pas eu le temps réellement d'approfondir sur le sujet avant l'enregistrement du podcast. Mais c'est vrai que la Fabrique, l'objectif, c'est de réunir les talents dans le domaine de la communication, du marketing, donc des talents indépendants qui sont à leur compte et qui mettent en avant déjà des structures, des entreprises qui font déjà de la com, photos, vidéos, graphismes, réseaux sociaux, influences de leur côté. Mais l'idée, c'est de créer un collectif pour être plus fort ensemble. Est-ce que toi, tu comprends le projet ? Tu adhères au projet ? Tu trouves ça comment ?

• Speaker #1

  Je comprends 100% le projet. J'adhère à 100% ayant été dans les prémices de la création de ce projet. J'adhère surtout au logo vraiment incroyable. The Search Club, vraiment le logo de la fabrique. Incroyable, non, mais plus sérieusement, je trouve ça vraiment cool. Je trouve que c'est une idée vraiment intéressante parce qu'il n'y a pas ce genre de collectif. C'est un peu, je trouve, la communication digitale, c'est aussi un monde où chacun est un petit peu derrière son ordi, un peu dans son coin, à faire ses propres créas. Et pas forcément aller chercher de...

• Speaker #0

  De l'émulation.

• Speaker #1

  D'émulation, par exemple, un peu autour d'eux. Et je trouve de rassembler tout ça, parce que l'idée à terme, c'est quand même d'avoir, il me semble, un lieu en dur physique. De rassembler tous ces profils-là dans un seul endroit, moi, je trouve ça vraiment incroyable. C'est trop bien, c'est vraiment génial. Et je pense qu'effectivement, comme on disait tout à l'heure, le fait de travailler en équipe et d'avoir ce besoin, t'as pas vraiment l'impression d'avoir besoin au début, mais une fois que tu pratiques, tu te dis, en vrai, j'avoue, j'ai trop besoin d'un gars pour me faire ci,

• Speaker #0

  j'ai besoin d'un gars pour faire ça,

• Speaker #1

  pour me faire ça, c'est hyper intéressant.

• Speaker #0

  Pour être encore meilleur, se former, je pense que l'échange, ça reste quand même...

• Speaker #1

  C'est la clé.

• Speaker #0

  On devient un peu une société individualiste, etc., mais vraiment, l'échange...

• Speaker #1

  Je déteste ça, d'ailleurs. Et on se rend compte que... Après, je ne sais pas, j'ai l'impression que c'est aussi un peu très culturellement français. Je ne sais pas si c'est partout pareil. Il y a un enfant qui fait du skateboard.

• Speaker #0

  Souvent, les idées que j'ai eues pour lancer la fabrique, ça vient de mes voyages aux Etats-Unis, au Canada, où en fait, il y a déjà ce genre de collectif qui existe. Et les gens, ils n'ont pas peur de... Ah, mais lui, c'est la concurrence. Ah, mais lui, il va me voler des projets, etc. En fait, il y a de la place pour tout le monde.

• Speaker #1

  Il n'y a pas de concurrence.

• Speaker #0

  Et plus on va être... ensemble fort, plus on va pouvoir aller chercher des projets plus importants, créer des événements, créer des choses. Et l'idée de la fabrique, c'est aussi...

• Speaker #1

  L'événement appelle l'événement.

• Speaker #0

  Et l'idée, c'est aussi ça, c'est d'inclure des personnes dans l'organisation d'événements pour qu'on fasse des événements, qu'on fasse venir des personnes, des personnalités un peu connues pour faire des conférences. Il y a vraiment tout un environnement à créer autour des créatifs de Mulhouse, d'Alsace et un peu branché culture urbaine. Exactement.

• Speaker #1

  C'est une excellente idée, c'est trop bien. Et si on peut commencer à inculquer ça dans la tête des... Parce que c'est vrai qu'on ne nous apprend pas en vrai tout ça. On dit qu'on est un peu société individualiste, machin. Mais c'est vrai que nous, moi perso, dans ma scolarité, on ne m'a pas forcément appris le travail d'équipe, l'émulation, travailler avec les autres gens, c'est bien, machin. On a toujours un peu peur de Ah, lui, il fait la même chose que moi.

• Speaker #0

  On est en toute façon dès le plus jeune âge. On veut le meilleur but d'un contre l'autre.

• Speaker #1

  Il y a en fait... plus il y a... Tu vois, moi je travaille dans un bar à vin, plus il y a de bar à vin à Mulhouse, plus il y a de gens qui vont boire de vin et plus il y a de gens qui vont venir chez moi. Tu vois, ils vont faire la tournée, ils vont découvrir, ils vont se dire Ah putain, c'est cool, bah tiens, il y en a d'autres, je vais aller les visiter, je vais aller les tester. Donc en vrai, il y a vraiment de la place pour tout le monde et les gens doivent se rendre compte de ça et ça revient un peu à pourquoi on a créé INCRE, c'est vraiment de remettre l'humain au cœur de tous les projets et de rester ouvert, de partager, d'échanger, d'écouter et ne pas rester dans son coin, dans son petit monde, à faire sa petite tambouille parce que ça... Pour moi, en tout cas, ça ne... Ça ne fonctionne pas et c'est pas la vision que j'ai du... La vision que j'ai du monde, on se rend compte, comme toi tu me disais durant tes voyages où tu peux voyager, il y a des pays où tu te balades dans la rue, tu peux dire bonjour aux gens sans galère, ils peuvent te faire un sourire, ils peuvent te faire un peu normal, alors que chez nous tu vas passer devant un gars, tu vas lui dire ça va, il va te dire regardez, pourquoi tu me parles ?

• Speaker #0

  C'est ce qui m'est arrivé, quelqu'un était gentil avec moi dans la rue, un homme que je ne connaissais pas, je trouvais ça bizarre.

• Speaker #1

  C'est ça, même nous ça nous manque, alors que t'es juste gentil, t'es juste humain en fait, c'est carrément grave cool, donc ça je pense que c'est vraiment quelque chose qu'on a besoin de remettre un peu au... Au centre de la société et à travers ce genre de collectif comme La Fabrique, je pense que ça peut aider énormément à tout ça.

• Speaker #0

  Et après, La Fabrique compte sur un pro de l'organisation et de l'événementiel pour être sur les projets à venir. Tu l'as dit, un lieu physique, ça c'est vraiment l'objectif à long terme.

• Speaker #1

  Je pense que c'est la base, mais ce serait incroyable.

• Speaker #0

  L'idée, ce serait aussi d'organiser un festival autour de la communication des créateurs de contenu, parce que c'est ça en fait le terme qui englobe tout le monde. C'est que... tous ceux qui sont indépendants dans la communication, le marketing digital, ont créé du contenu. Et en fait, c'est de réunir toutes ces personnes et de faire un festival, de kiffer, de faire des trucs un peu qu'on n'a pas l'habitude de voir, des trucs différents. Comme là, on est sur un stand de médias avec l'enregistrement d'un podcast. Moi, je n'ai jamais vu des médias traditionnels dans des foires, des salons, etc. lancer un truc un peu sympa, détendre.

• Speaker #1

  Du coup, c'est trop bien. Tu as ta petite canette, ton petit repas, tu es bien installé, petit micro. On est bien. En vrai, c'est trop bien. Il faut faire. Il ne faut pas avoir peur de proposer. quitte à ce que ça marche pas, que tu te loupes, tu te dis bon bah voilà j'aurais dû faire plutôt comme ça, c'est pas grave, je le reprends la prochaine fois de manière un peu différente. Faut pas avoir peur d'y aller, faut pas avoir peur de foncer, faut pas avoir peur de te planter, de pas plaire à x ou y personne. En vrai tant que toi t'es en accord avec toi-même, faut y aller et fond foncer. Donc ouais des événements pour la fabrique, on sera là pour aider, donner des idées, avec grand plaisir. Tout ce qui manque d'ailleurs en termes d'événementiel d'ailleurs, appel à la ville de Mulhouse, à la région sud Alsace, il manque des lieux en fait vraiment cool pour faire des événements parce que là on est à Motoko, c'est grave cool. C'est trop bien. Nous, on fera un motoco aussi en janvier pour l'édition 2 du MFF. Mais c'est vrai que si tu cherches un endroit avec un certain volume et une certaine capacité de gens à Mulhouse, à part le parc expo, mais qui a quand même un peu plus de décoffrage, qui ne correspond pas forcément à tous les événements qu'on peut mettre en place, il n'y a pas grand-chose. L'appel est rendu. Si vous avez des lieux événementiels un peu cools, des flèches industrielles, des fermes, des auberges, des hangars, n'importe quoi, on peut mettre des gens dedans. Ce serait cool parce que c'est quand même ce qui manque. Parce que nous, tu vois, on est très attachés à Motoko. On a fait la première édition là, on fera la deuxième, on en fera encore quelques-unes ici. Mais c'est vrai qu'à terme, tu me parles toujours un peu de vision future. C'est vrai que dans 10 ans, on voit quand même qu'on draine un certain nombre de personnes et on aimerait bien que ça grossisse aussi un petit peu, mettre plus de restaurateurs en avant, accueillir plus de monde. C'est vrai que tu peux être un peu vite à l'étroit un petit peu dans ce genre d'endroit.

• Speaker #0

  Ouais et puis toujours changer C'est aussi ça Qui a intérêt

• Speaker #1

  Il faut toujours se renouveler Là maintenant Motoko C'est connu Tout le monde fait des events ici C'est lourd L'endroit est incroyable Mais c'est vrai qu'il y a sûrement D'autres lieux qui mériteraient D'être connus Que même nous On connait pas encore l'existence Donc vraiment pour tous les gens Qui ont des lieux de fous A proposer pour des événements N'hésitez pas Ok

• Speaker #0

  Bah écoute Arnaud Merci beaucoup D'avoir été sur le fauteuil jaune Merci à toi Du podcast La Fabrique C'est un honneur Est-ce qu'on peut trinquer Vraiment on peut trinquer A cette fin d'interview On craque à Red Bull Bien évidemment Qui

• Speaker #1

  n'a pas soutenu l'événement, mais qui soutiendra peut-être les prochains. Qui,

• Speaker #0

  j'espère, soutiendra La Fabrique à terme. Bon,

• Speaker #1

  merci. Merci à toi. Bonne journée, bon festival.

• Speaker #0

  Et bon projet futur.

• Speaker #1

  Voilà, merci.

• Speaker #0

  Alors, inspiré ? La Fabrique, c'est bien plus qu'un podcast. C'est le premier collectif d'indépendants spécialisé dans la création de contenu en Alsace. Vous êtes créateur de contenu dans la com ou le digital. Vous voulez faire plus de business, rencontrer d'autres créatifs et développer vos compétences ? Rejoignez-nous. Si vous êtes une entreprise à la recherche de professionnels pour gérer votre communication avec créativité et expertise, La Fabrique est là pour vous accompagner. Vous avez aimé ce podcast ? Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute pour être notifié à la sortie de chaque nouvel épisode. A bientôt !