Speaker #0Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien. Bienvenue sur La Chronique, nous sommes en semaine 6 et je vais faire le point de ce premier mois et certainement vous partager des stratégies que je vais mettre en place d'ici 2025 et qui, je pense, pourra vous servir à travers l'analyse que je fais de la créateur-économie et de tout ce qui passe autour de ça. Donc, on se retrouve juste après le générique. À tout de suite. Et oui, bienvenue sur La Chronique, le podcast d'un entrepreneur qui veut devenir créateur de contenu et qui se laisse 52 semaines pour arriver à mélanger tout ça dans sa vie privée et dans sa vie professionnelle. Et oui, bonjour à tous, j'espère que vous allez bien. Donc, comme vous le voyez, je fais un générique qui change chaque fois parce que je n'ai toujours pas trouvé. Quel était le bon générique ? En tout cas, on va passer une bonne demi-heure ensemble. J'ai envie de vous partager aujourd'hui vraiment les grosses réflexions de cette semaine. Et je vous en avais déjà parlé, mais pour ceux qui sont en format vidéo, si j'arrive à le sortir, ce format vidéo. Mais j'ai un carnet en cuir, qui est un carnet qui me permet de pouvoir écrire en fait. Tout ce qui se passe pendant la semaine, toutes mes réflexions, toutes mes prises de conscience, mes apprentissages, je prends 10 minutes pour le faire avec un petit dessin sur la page arrière. Je fais ça depuis un mois. J'ai eu quelques petits ratés la semaine passée, mais cette semaine je vais y faire très attention parce que c'est une semaine très intense. Et donc je vais vous parler de ce sujet qui est pour moi essentiel, qui a gouverné ma semaine, qui est le sujet d'être en lien avec l'humain, d'être... connecter à l'humain et de faire attention quand on est dans la créateur-économie et quand on veut créer du contenu, de ne pas être systématiquement et uniquement sur les réseaux sociaux. Alors évidemment, ça va faire grincer des dents, ça va titiller certains petits organes oratoires de certains qui vont avoir envie de taper un petit message ici en dessous, probablement, mais c'est une réalité. Le monde n'existe... Non, le monde existait par... Avant les réseaux sociaux, il y avait des entreprises qui faisaient des millions. Ça a toujours fonctionné. Il n'y a pas de raison de s'enfermer dans ces réseaux sociaux à tout prix. Première réflexion, elle arrive mardi. Mardi, je suis en train de préparer du contenu. Non, je suis en train de faire la page de vente de Kathleen pour son nouveau programme. C'est un travail qui est assez colossal puisqu'il faut faire tout le tunnel de vente. pour un produit qui est à 250 euros. Et on est de nouveau, une fois de plus, confronté à cette histoire du gratuit et du payant, de l'offert et du payant. Et ça me gave parce que c'est vraiment devenu un sujet très d'actualité pour tous les entrepreneurs web, parce qu'il y a énormément de difficultés, en Europe en tout cas, à comprendre que, eh bien oui, les créateurs ont besoin de vivre, ils ont besoin de... financement pour pouvoir créer du contenu gratuit, du contenu offert. Et de l'autre côté, ils ont des compétences qu'ils peuvent monétiser, et c'est tout à fait normal. Et ce n'est pas parce qu'ils sont sur YouTube ou ailleurs qu'ils n'ont pas le droit de le faire. Donc ça, c'est une première petite chose, petit constat comme ça le mardi. Et mercredi, je me retrouve avec mon client qui est à Washington, et dans une énergie un peu basse, dans une énergie pas incroyable, et je le ressens fort, je le vois à l'image, il y a un non-verbal qui est assez présent. Et donc, je vais chercher un petit peu de feedback de « Tiens, qu'est-ce que tu as ? Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui fait que tu es dans cette situation ? » Et en fait, il m'explique que c'est compliqué pour lui, qu'il ne trouve pas le chemin des clients, qu'il a du mal à vraiment trouver son fil et à trouver sa communication. Et en fait, là, on revient sur une discussion que j'avais eue avec lui et qui était sur le fait que… On avait vraiment réfléchi au départ sur une idée d'aller chercher du feedback, d'aller chercher dans son réseau, dans son top 100. C'est souvent ce que je fais. C'est quelque chose que j'ai appris aussi, moi, il y a très longtemps, maintenant 2018, de faire ton top 100. Donc, un top 100, c'est une liste où tu mets des colonnes. Et dans les colonnes, tu mets les gens que tu peux connecter en premier contact, que tu peux connecter dans une autre colonne en second contact. Alors, second contact, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que tu as besoin peut-être d'une personne de la première colonne pour... rencontrer la personne de la deuxième colonne et ensuite des mentors, des gens intéressants des gens chez qui tu peux apprendre le... l'industrie dans laquelle tu es, avec les personnes qui sont assez leaders dans leur industrie. Et donc, créer comme ça une liste, et cette liste va te permettre d'aller chercher tes premiers clients, tes bêta-testeurs, si on veut, dans un programme. Et c'était ça le principe, mais après, il y a chacun qui a besoin de faire son expérience. Moi, je ne suis pas à imposer une direction, je suis à la proposer, et puis chaque semaine, on fait le bilan et on voit ce que ça a donné. Et là, il se rend compte que... Il n'a pas bien ciblé. Je lui rappelle que ce n'était pas le ciblage qu'on avait décidé. Donc prise de conscience à ce moment-là et puis surtout prise de conscience que c'est un homme de contact. C'est un homme qui va à la relation, qui a toujours fait sa réussite grâce au contact. Il est quand même parti aux États-Unis sans péter un mot d'américain. Il s'est retrouvé quand même dans l'équipe nationale des États-Unis avec la double nationalité. Donc, c'est pour vous dire comme le trajet d'intégration a été fait. Et donc, je lui explique et je lui dis, mais tiens, c'est bizarre. Pourquoi tu me parles de ça ? Pourquoi tu me parles de ton Instagram et tout ? Tu n'es pas encore très, très clair sur avec qui tu veux discuter. Tu ne sais pas encore très, très bien vraiment exprimer ton ciblage. Et puis, je lui explique mon point de vue. Et moi, mon point de vue, c'est qu'en fait, ma société actuellement, de moi, de mon côté, David, je suis un peu en difficulté. Je suis même sincèrement et tout à fait transparent en difficulté. Pourquoi ? Parce que pendant des années, j'ai basé mon business sur le bouche à oreille, sur la rencontre, sur les masterminds, sur vraiment les rencontres un peu partout. Et ça me faisait des contrats assez intéressants qui faisaient que j'en avais un, pas besoin de beaucoup. Parce que ça me prenait beaucoup de temps et c'était bien rémunéré. Et puis deux, pas vraiment l'obligation d'être dans cette création de contenu d'une façon régulière, constante et bien faite. Et donc du coup, bon an, mal an, depuis le Covid, il y a eu un mauvais alignement des planètes, mais surtout des mauvais choix stratégiques de ma part, qui ont fait que là, je me retrouve, pour la faire très courte, dans une situation où... J'ai un peu du mal à faire rentrer un peu plus de clients. Pourquoi ? Parce que simplement, je n'ai pas fait la bonne transition entre le bouche à oreille et les réseaux sociaux. Puis je suis parti beaucoup sur les réseaux sociaux, mais en même temps, moi, c'est mon bouche à oreille. Donc, je me suis rendu compte vraiment que j'ai perdu le fil en fait. J'ai perdu le fil depuis le Covid et qu'il est temps de le récupérer. Et la réponse à ça, c'est que Kathleen et moi, on part dans un coworking. où on va louer des bureaux chers et vilains. Donc, c'est un petit stress aussi, parce que ce n'est pas les finances qui nous le permettent quand même, mais on va le faire, parce qu'on a besoin de revenir au contact humain. On a besoin de revenir à la relation. On a besoin de rencontrer des gens. On a besoin de discuter avec ces gens et de faire du business par les rencontres, en fait. C'est une certitude qu'on a et j'ai assez de personnes autour de moi qui prouvent, main à main, de mes entreprises, qu'ils sont en train de faire du business. principalement par ce biais-là aussi. Ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas aller dans les réseaux sociaux, ça ne veut pas dire que mon podcast s'arrête aujourd'hui parce que j'ai parlé de 52 semaines pour être un entrepreneur, on va dire prolifère dans la créateur-économie, mais c'est sûr que je ne peux pas tout centrer sur ça. Ce n'est pas comme ça que je vois l'entreprise, ce n'est pas comme ça que sont les entreprises majoritairement avec qui je suis, et donc de trouver l'équilibre entre les deux. Ça, c'est une chose, je lui exprime et il se rend compte qu'en fait, oui, j'ai un club, j'ai une personne qui m'a demandé de coacher des jeunes pour faire dans une école de triathlon, avec du triathlon. Et puis oui, je pourrais aller au café en bas, il y a des gens qui se rencontrent pour faire une course à pied, je pourrais faire 5 kilomètres avec eux, et bien sûr, en fait, bien sûr. Et ça, c'est quelque chose que je veux vraiment partager dans ce podcast. vous avez autour de vous la possibilité de rencontrer des gens, vous avez la possibilité de découvrir par des activités physiques des gens. Moi, j'avais la chance d'avoir un pitch dating qui me permettait de tester mes pitches et je changeais même à chaque page, je changeais à chaque table, je changeais mon pitch, ce qui fait que quand il y avait une boîte qui était sur plusieurs tables, ils avaient des pitches différents, ils ne comprenaient rien. Moi, ça m'amusait en fait, parce que j'écoutais ce que les gens disaient et je faisais un pitch qui rencontrait le plus possible leurs besoins. Donc, ça matchait chaque fois en fait. Mais donc, c'est hyper important. De prendre conscience de ça, là je voyais sur Traite, il y avait une personne qui se plaignait un peu de ne pas pouvoir vendre ses bougies, c'était il y a quelques mois. Ça je n'en ai pas parlé tout de suite parce que je voulais un peu de distance avec le poste parce qu'il avait fait quand même beaucoup de bruit. Et donc sur Traite, il y a quand même pas mal de soutien et donc du coup il y a beaucoup de gens qui lui ont proposé des solutions en fait et des solutions qui étaient très intéressantes. Et en fait c'est un non systématique. C'était un nom systématique parce qu'il y avait une situation personnelle qui était complexe, maman seule avec des enfants. Mais on ne voulait pas faire de marché de Noël, on ne voulait pas faire de rencontres physiques, on voulait rester chez soi et tout vendre par Instagram. Et donc du coup, ça devenait en fait ce truc qu'on voit un peu sur les réseaux maintenant, les gens qui pleurent, qui demandent la charité presque. Donc c'est un carnage, évidemment, c'est absolument pas ça qu'il faut faire. Mais du coup, elle était complètement bloquée parce que forcément, on est maintenant mis dans des réseaux sociaux qui sont algorithmiques. Donc, c'est fini. L'abonnement n'a aucun intérêt, si ce n'est pour les entreprises qui veulent jouer à l'influence et qui veulent aller chercher des influenceurs. Mais bien sûr, il y a toujours énormément de vues et tout ça qui compte. Mais sincèrement, vous parlez de chèvres demain. Vous regardez des chèvres sur YouTube, vous allez voir des chèvres, vous allez vous abonner à des chaînes de chèvres. Le lendemain, vous allez aller voir, je ne sais pas pourquoi je parle de chèvres, mais le lendemain, vous allez aller voir un truc de moto, par exemple, et vous allez voir des contenus de moto. Et les abonnements de chèvres, vous en avez fait 10, vous en aurez peut-être 2 sur votre fil. Donc, ce n'est plus comme avant, ça ne fonctionne plus de la même façon, c'est extrêmement compliqué. d'être visible dans son contenu. Ça ne veut pas dire que ce n'est pas possible. Je ne suis pas en train de vous dire ça. C'est juste qu'il faut être conscient. Je crois que c'est la chose la plus importante que j'ai compris ce week-end, avec mon petit week-end en amoureux avec Kathleen. C'est qu'il faut comprendre l'autre pour pouvoir mieux saisir les opportunités. Et dans la créateur-économiste, c'est pareil. Il faut que vous soyez conscient de là où vous êtes pour faire les bons choix. Mais vous tapez la tête à être sur Instagram et à faire H24 du Instagram en se disant ça y est, c'est par là que je vais faire du business. C'est possible. Oui, c'est possible. Certains vont vous faire croire qu'on peut le faire en trois mois. C'est peut-être possible aussi. Mais majoritairement, vous n'allez pas tenir le coup et vous allez abandonner votre projet comme des dizaines et des dizaines et des centaines de personnes que j'ai vues dans les programmes en ligne qui leur promettaient ça. Donc, attention à ça. Faites attention à... rester en contact avec l'humain parce que ça nourrit aussi, ça vous donne de l'énergie. Quand vous partagez votre projet avec quelqu'un et que vous avez un feedback de cette personne, vous rentrez après à votre bureau, vous prenez votre ordinateur, vous avez de l'énergie, ça vous aide à avancer. Mais moi ici, malgré mon beau petit décor, ça fait depuis 2017 que je travaille à domicile. Et là, ça me fait peur de sortir de chez moi. Pour être tout à fait transparent, parce que financièrement, c'est vraiment cher. Même s'il y a plein d'avantages, ça reste cher. On n'a pas vraiment les moyens de le faire. C'est un peu fidèle à nous-mêmes. Quand on est contraint et forcé, on pousse encore plus le système pour y aller. On essaie que ce qui nous fait peur, on transforme la peur, pas par une force, mais par une envie d'aller l'affronter. Et là, on a un besoin d'aller affronter ça, on a un besoin d'ouvrir ce bureau, d'être présent dans un coworking où il y a déjà une bonne vingtaine d'entreprises, où on va devoir du coup changer complètement notre fil du temps, de la journée, avec nos adolescents, avec le voyage pour aller les déposer à l'école, aller chercher à l'école, aller au basket, aller au truc, aller au médecin, aller au bazar, enfin bref, faire tout ça, faire les courses, être prêt le soir. Mais surtout... éviter que comme le bureau est dans la maison, on travaille quand on veut. Et on va essayer de vraiment faire cette bascule, de bien clarifier les deux. Et je pense que le bureau à la maison et le bureau à l'extérieur, un coworking ou autre, et les réseaux sociaux et le présentiel, c'est un super beau parallèle que vous pourriez faire pour essayer de comprendre l'intérêt d'être... d'avoir cette compréhension que c'est un et l'autre en fait. Ce n'est pas un ou l'autre, c'est un et l'autre. Par contre, c'est un et l'autre dissociés aussi si nécessaire. C'est important de mettre une limite. Je lisais un article dans Open Mind, qui est vraiment le magazine que j'adore le plus au monde. Pour moi, ce qui est le meilleur du def perso, c'est ce magazine. Mais qui parlait de la fatigue mentale. et qui exprimaient à quel point il fallait arriver à avoir des pauses. Parce que comme on a déjà notre téléphone qui est rempli de notifications, même si je les ai toutes enlevées, mais peut-être que vous avez vos notifications, vos e-mails et tout, on est déjà tout le temps connecté à ça. Mais si en plus de ça, votre travail est dans votre quotidien et H24 dans votre quotidien, en fait, il y a... Il y a une fatigue mentale qui va s'installer parce que vous n'aurez pas la possibilité de faire des pauses et de profiter de l'instant où vous êtes. Donc, attention à ça. Et j'avais envie de vous donner deux, trois petits points que j'avais analysés, que j'ai regardés pour essayer d'un peu comprendre si je pouvais développer mon activité en 2025 en étant attentif à ne pas tout mettre dans les réseaux sociaux ou dans des plateformes de type... communautaire, en sachant que pour moi, c'est un risque de créer une entreprise qui est fragile. Je vous en ai parlé, l'entreprise robuste, il y a un des cinq points de l'entreprise robuste, c'est ne pas dépendre d'un seul canal d'acquisition. Ce qui a été moi mon problème dans un premier temps, puisque je dépendais du bouche à oreille. qui a été un problème dans un second temps parce que j'ai cru aller que sur le web. Et en fait, c'est les deux que j'ai besoin. Parce que quand un va un peu moins bien, l'autre peut compenser et ainsi de suite. Donc, j'en ai déjà parlé, mais un des points essentiels qui me fait prendre cette décision pour le mois à venir, donc de vraiment essayer de rentrer en contact. Et je vous dirais, si ça a fonctionné, je vous dirais à la fin, ou en tout cas mi-mars, parce que le temps qu'on s'est installé et tout, mais mi-mars. Je vous dirais, tiens, si j'ai fait des contrats grâce à ce switch-là, ce que ça a provoqué, je vous tiendrai au courant. Suivez le podcast semaine après semaine. Je vous parlerai évidemment de toute cette histoire de coworking la semaine prochaine, dimanche prochain. Mais donc, ici, il y a, d'un point de vue de la créateur-économie, un point qui est essentiel, je l'en ai déjà parlé, mais c'est la dépendance aux algorithmes et l'instabilité des plateformes. Dès qu'il y a un mouvement, dès qu'il y a un changement, ça peut mettre à mal votre business. Il suffit de voir, c'est tout simple, mais TikTok aux États-Unis, à quel point il y a des créateurs qui se sont retrouvés dans une situation chaotique. Alors, ça a duré certes 24 heures, mais il n'y a rien qui est encore très clair. Et on ne sait pas qui va manger qui. Et surtout, que va devenir TikTok aux États-Unis par rapport aux autres TikTok ? Est-ce que... Les Américains qui se sont lancés corps et âme dans cet outil vont pouvoir toujours profiter de l'outil de la même façon. On n'en sait rien. Donc, ça met votre projet professionnel avec un sacré risque. D'accord ? Donc, évidemment, tout ce qui va être menace de comptes bloqués et tout ça, c'est encore cette semaine, j'ai vu quelqu'un qui s'était fait hacker son compte YouTube et qui avait perdu huit ans de contenu vidéo. Donc, évidemment, avec la double authentification, j'ai un peu du mal à comprendre, mais ça peut arriver. Donc, c'est dangereux aussi. Vous êtes bloqué sur, vous avez une coupure de courant, vous avez quoi que ce soit. Qu'est-ce qu'on fait si demain, il n'y a plus Internet, en fait ? C'est un exercice que j'ai fait dans un mastermind au Portugal. C'était super intéressant. C'est demain, Internet est coupé. Il n'y a plus d'Internet au niveau mondial. Qu'est-ce que vous faites pour continuer ? Qu'est-ce que vous avez mis en place ? Ou qu'est-ce que vous allez mettre en place dans votre entreprise pour pouvoir perdurer ? C'est super intéressant comme exercice. Faites-le. Imaginez-vous, vous êtes à 100 demandes à chat GPT. Faites l'effort vous-même. Faites travailler votre cerveau. Mais c'est super intéressant à faire. Et vous allez vous rendre compte qu'on est fort démuni en fait, parce qu'on est devenu fort dépendant. Donc ça c'est super important. Le point suivant qui va être un point, évidemment, j'en ai parlé dans l'épisode précédent, mais qui est lié à l'IA. Il y a une saturation des marchés, une saturation qui est liée aussi à la concurrence avec les IA qui produisent de plus en plus de contenu et de mieux en mieux. Et donc, du coup, il y a encore plus de contenu qu'il y en avait déjà beaucoup. Donc, compliqué de sortir de ça. Ce qui veut dire que. Prioritairement, vous voulez aller sur les réseaux sociaux, j'aurais tendance à vous dire, formez-vous d'abord à l'IA, avant même les réseaux sociaux, parce que je pense que sans l'IA, vous n'allez pas pouvoir aller. titiller le quart du dixième de ce que vous pourrez titiller si les autres utilisent l'IA, ce qui est à mon avis à 95% des gens actuellement, mais certains l'utilisent très bien, d'autres très mal. Donc se former à l'IA, ça va être quelque chose de super important. J'en ai déjà parlé avec l'entreprise Robust, mais forcément c'est dangereux d'avoir un flux financier que d'un seul canal. et en allant vers du présentiel, en rencontrant les gens, au-delà du fait que vous allez pouvoir pitcher, que vous allez pouvoir partager votre vision, partager votre mission, que vous allez pouvoir trouver le vocabulaire qui va connecter en présentiel avec des gens en face de vous et qui donc va vous amener beaucoup plus de compréhension pour pouvoir aller sur le web, eh bien, évidemment, il y a une fragilité en se concentrant que sur ça. Je lisais une newsletter ce week-end. non, vendredi, pardon, d'un créateur de contenu en vidéo qui arrêtait son abonnement. Parce qu'il se rendit compte que construire une communauté apprenante, c'est vachement complexe. Ça demande beaucoup de temps et c'est pas super rentable. Donc oui, c'est, et je voyais bien, c'est le modèle qui fait briller tout le monde. C'est celui que tout le monde essaye de mettre en place, les abonnements. Mais c'est pas simple, parce qu'il y a une multitude d'abonnements. C'est un modèle qui a été ... pousser, pousser, pousser, mais c'est vraiment pas simple de d'abord aller faire payer des gens un abonnement et ensuite qu'ils y restent. J'ai vu un youtubeur spécialiste de l'IA qui cartonne avoir lancé un groupe sur School. On voit bien, c'est vraiment l'IA, c'est le modèle, donc on plonge dedans. On est plutôt bon dans son contenu, donc du coup... on crée de la visibilité. On a entendu Hormosia X-Cool, on a entendu les abonnements, c'est à la mode, donc je lance un abonnement. Et c'est des oiseaux sans tête, tout ça. C'est clairement des oiseaux sans tête. Et puis, on voit 49 euros l'abonnement, c'est cher. Donc, il faut déjà un niveau professionnel assez important. C'est ton seul produit, tu ne vends que cet abonnement et tu as 42 personnes. Ok ? Donc... 42 personnes, on va dire 40 pour que j'ai facile à compter. D'accord ? Vous voyez, ça fait à 500 euros, ça fait quoi ? Non, à 50 euros, ça fait 500 euros. Fois 4, ça fait 2000 euros. Donc, ça veut dire qu'il faut produire pour le moment, pour 2000 euros, un contenu qui soit tout le temps intéressant et tout le temps renouvelé pour que les gens continuent à payer les 49 euros. Parce que sinon, c'est 2000 euros par mois. D'accord ? Donc... Il faut tenir, je ne vais pas utiliser les termes marketing, mais on sait qu'il y a un moment, il y a un bond. En fait, il y a des gens, ils sortent du système. Il faut donc faire rentrer des gens. Donc, ce modèle économique, il est très compliqué à faire, surtout quand on est habitué, on a créé une communauté qui fait du contenu gratuit. C'est quelque chose sur lequel je travaille, notamment avec Clément, non, Clem Paddle. où il y a une possibilité de faire un abonnement, mais c'est un marché qui a l'habitude du gratuit. Donc, il faut trouver la bonne hauteur. Donc, très important de comprendre ça, par rapport au fait d'être en ligne et en présentiel. Et évidemment, il y a tous les risques réglementaires. Et là, c'est très facile. C'est très, très facile. C'est de comprendre ce qui se passe avec les auto-entrepreneurs en France. Maintenant, ça a été bloqué, mais avec le seuil qui passe à 25 000 euros pour la TVA, je trouve ça très bien parce que chez nous, en Belgique, on n'a pas ce statut. C'est un statut qui devrait permettre aux gens de démarrer, mais qui devrait permettre aux gens de switcher. En fait, ils ont vu là une opportunité par rapport à la taxation, ce que je peux comprendre parce que c'est infernal pour nous en Belgique comme pour mes compatriotes français. C'est impossible de développer une entreprise en Europe maintenant avec cette... de taxation en outrance. On vous enlève des soi-disant des impôts, mais on taxe tout et on taxe tout dans des proportions qui sont affolantes. Donc c'est impossible que l'Europe puisse continuer comme ça. Donc bien sûr que je comprends. Mais voilà, ça crée une situation où si vous avez développé un modèle économique qui ne dépend que d'un seul canal et que voilà... Votre statut est mis à mal, alors probablement pas qu'il y a de lien entre le statut de l'auto-entrepreneur et la créateur-économie. En tout cas, je ne le vois pas, je n'ai pas l'expérience, je n'ai pas un cas concret. Mais voilà un cas de figure qui pourrait potentiellement créer une tension et qui vient de l'extérieur et que vous ne pouvez pas contrôler. Donc, si vous ne dépendez que d'un seul système et que dans le système, il y a un changement, c'est potentiellement un changement qui vous met sur la touche. Donc, soyez attentifs à ça. Et puis, j'ai toujours eu envie de... de faire attention à développer plusieurs produits. Pour ceux qui me connaissent, pour ceux qui ont fait mes accompagnements, je parle toujours de la matrice des huit produits. Pour moi, il y a autour d'une méthodologie un produit qui est un produit leader, un produit qui se détache, c'est le produit qu'on peut vendre et vendre et vendre et vendre et qui va faire vraiment votre chiffre d'affaires. Et puis autour de ça, il y a une constellation de produits qui vont amplifier votre méthode, votre académie ou votre école en ligne. Et donc... C'est important pour moi d'avoir cette clarté-là et donc d'avoir aussi du présentiel. Et quand on rencontre des gens en présentiel, on a des opportunités de faire du business avec eux aussi en présentiel. C'est toujours plus facile d'être dans un contact humain, de sentir l'autre, que d'espérer avoir un contact parce qu'on a mis un poste sur LinkedIn ou parce qu'on a pris contact avec le... Le RH d'une boîte, je ne dis pas que ça ne fonctionne pas, ça a fonctionné pour moi plein de fois, mais ce n'est pas le même contexte. Aller au contact des gens, c'est aussi vous donner des opportunités de rencontre qui vont permettre d'étoffer votre top 100. Parce que vous allez voir quelqu'un, vous prenez son numéro, vous avez un contact avec elle, vous créez un lien, ce lien va vous permettre d'avoir d'autres liens ou peut-être carrément du business en direct avec eux. mais vous augmentez votre top 100. Donc moi, c'est super important de mettre du présentiel, de mettre de la rencontre humaine dans mon business et de revenir aussi à ça et de ne pas tout faire exclusivement en distanciel. Donc, trois clés pour moi qui me semblent super importants, c'est construire des actifs digitaux indépendants et c'est ce que je viens de vous parler avec la matrice, c'est d'avoir des outils qui sont différent. C'est aussi le fait de, par exemple, essayer de récupérer le plus possible d'emails. Pour ça, pour le moment, je suis nul. Il faudra vraiment que je trouve une solution parce que je n'ai pas d'inscrit sur ma newsletter, mais je sais que je n'emploie pas la bonne stratégie, en tout cas pour le moment, parce qu'on a employé une autre stratégie pour Clément et ça fonctionne super bien. Donc, je dois réadapter ça et prendre le temps. Ensuite, évidemment, Adopter l'IA dans votre business, vous n'avez pas le choix. Adopter l'IA va vous permettre de pouvoir vous préparer aux réseaux sociaux, au web, mais aussi en présentiel de pouvoir récupérer de la data avec les gens de la rencontre et de pouvoir après aller travailler sur ce que vous aurez découvert avec la personne sur l'IA pour par exemple faire du copywriting et de l'écriture. Donc maîtriser l'IA, les IA, ça me semble essentiel pour... développer son activité que ce soit en ligne ou même en présentiel et forcément collaborer le plus possible en rentrant en contact, voir d'abord comment on peut aider l'autre avant de vouloir vendre son produit. Et donc nous notre mission cette semaine ça va être de rencontrer les gens, de voir qui ils sont, de voir ce qu'ils font, de voir comment on peut avoir des synergies les uns avec les autres et de sourire. et de serrer des mains et de dire bonjour et de vivre des activités. Donc, c'était un peu l'épisode de cette semaine. J'avais envie vraiment de vous parler de ça, de cette reconnexion au présentiel, reconnexion à l'humain. J'ai eu mercredi, jeudi et vendredi, les trois jours, des clients qui étaient justement dans cette réflexion-là, qui étaient tellement heureux aussi d'imaginer faire des stages, des séminaires. Et notamment une cliente le vendredi qui me disait « c'est fou parce que moi, la personne avec qui je travaille dans le marketing, qui est très connue sur le web, lui, il déteste faire ça. » Et c'est un point qui est essentiel parce que je l'ai trop souvent vu et trop souvent entendu. Il y a beaucoup d'entrepreneurs web connus qui sont sur le web, qui ont un comportement un peu… Ils n'aiment pas le contact humain ou ils n'aiment pas en tout cas faire les choses en présentiel. Parce que pour eux, ce n'est pas assez rentable, ce n'est pas assez ceci, ce n'est pas assez cela. Moi, j'ai envie de complètement changer ce paradigme et de ne pas être dans le business des gens qui vendent de la formation, mais d'être dans le business des gens qui transforment d'autres personnes. Et c'est important pour moi parce que ça veut dire que le délivrable est la chose la plus importante de tout. C'est la chose la plus importante. Je viens d'acheter un petit programme à 79 euros d'un gars que j'ai découvert sur les réseaux, qui est évidemment dans mathématiques, donc ça m'a titillé, et qui dit « lancer une formation en 7 jours » . Oui, c'est vrai. Mais malheureusement, c'est une fois de plus à l'intérieur, rien que les titres des contenus. C'est systématiquement du marketing, en fait. Et toute la partie délivrable, certes. c'est pas mal fait. Certes, maintenant, c'est beaucoup plus facile avec l'IA, donc tout le monde balance l'IA avec des bons promptes et ça fait le boulot d'un ingénieur. Mais c'est pas ça, le sujet. Le sujet, c'est que vous avez envie de transmettre vos compétences, votre savoir, votre savoir-faire, même votre savoir-être, et que cette envie est plus forte que tout le reste. Et le marketing, la vente et tout ça, c'est vraiment au service de cette transformation que vous allez offrir aux gens que... qui vont vous faire confiance. Et moi, j'ai envie de travailler avec ces gens-là et j'ai envie de travailler qu'avec des experts de ce type-là. Parce que ces gars qui vous parlent tout le temps de marketing et de vente, c'est parce qu'ils voient une opportunité dans la formation. Et malheureusement, du coup, c'est un produit. D'ailleurs, ils disent produits digitaux. Mais ce n'est pas ça le cœur de mon métier depuis 1900, parce que je suis vieux. 1996, 1996, ce n'est pas ça. Moi, depuis cette époque-là, je suis face à des enfants, face à des adultes, face à des entreprises, des entrepreneurs, des coachs, des thérapeutes, des experts en tout, des passionnés en plein de choses. Je suis face à ces gens et moi, mon objectif, c'est de les aider à réussir leur projet, à leur faciliter la vie. Et je prends du plaisir, moi, à faire du one-to-one et je prends du plaisir à travailler avec eux. Alors parfois, je suis un peu fatigué. Parfois, je me dis, tiens, je ferai un peu plus simple. Mais j'aime ça. C'est mon métier. Et il ne faut pas se tromper entre les gens qui vendent de la formation parce que c'est une opportunité, et si demain la formation ne fonctionne plus, ils trouveront une autre opportunité, et les gens qui sont câblés pour faire ça, et qui ont ça en tête depuis toujours, et qui veulent aider les autres. Donc on le sent, quand on regarde certaines émissions, on sent les gens qui sont passionnés par leurs produits. parfois c'est trop, d'accord ? Mais qui sont passionnés par leurs produits et ce qu'ils veulent transmettre. Et puis ceux qui voient des opportunités commerciales. Et ce n'est pas un jugement, c'est juste que ce n'est pas possible de prendre là pour le coup, ça va... Non, ce n'est pas vrai ce que je dis. C'est un et l'autre. Donc, on peut prendre leur technique de vente, mais on les met après avoir clarifié, après s'être aligné sur ce qu'on veut transmettre. Et donc, on ne cherche pas une niche, on cherche... pas un produit, on ne cherche pas un problème. Parce que quand on est expert dans un domaine, le problème, on l'a déj�� résolu depuis longtemps. En tout cas, on sait ce que c'est. On sait où c'est compliqué. Moi, je n'ai pas besoin de réfléchir à qu'est-ce que les personnes qui ont de l'expérience ont besoin pour arriver à le mettre sur le web. Je vois très bien, ça va faire 2016, donc l'année prochaine, ça fera 10 ans. Je n'ai pas besoin de ce poser ces questions-là. Par contre, j'ai besoin de réfléchir à comment je veux que mon expertise soit visible sur le web. Et mon choix est le podcast, et mon choix est YouTube, même si je n'ai pas encore démarré, et mon choix est l'écriture, et mon choix est une académie en ligne avec la transmission le plus possible de tout ce que j'ai découvert, de tout ce que je crois et de tout ce qui peut être utile pour les personnes qui veulent suivre ce chemin. C'était David pour la semaine 6. J'espère que je vous ai encore apporté une petite réflexion, une petite démarche. Je vais vous engager aussi à prendre des décisions semaine après semaine et à avancer. Moi, ma décision de cette semaine, ça a été de signer un contrat pour prendre des bureaux, pour rentrer en contact avec les gens, pour revenir à de l'humain, du présentiel et ne pas faire du tout au numérique. Et je vous ai expliqué en long et en large pourquoi dans ce podcast. Mais vous, quelle a été votre décision ? de la semaine 6 et quel sera le sujet, l'objectif que vous mettez en semaine 7. En semaine 7, mon objectif va être simple, il va être d'arriver à mettre tout le matériel qui est à la maison. dans les bureaux le plus vite possible pour pouvoir y travailler, tout en sachant qu'on a des rendez-vous et des réunions et qu'on a besoin de nos caméras, de notre matériel. Ça va être de faire une belle formation IA avec une cinquantaine d'entrepreneurs canadiens, mercredi, et quoi d'autre ? Et organiser mon temps, parce que là, évidemment, il va falloir l'organiser de façon psychotique. Pour que ça fonctionne, je vous tiendrai au courant si j'y suis arrivé ou pas. Mais vous, c'est quoi votre objectif pour la semaine 7 ? Mettez ça par écrit et on y réfléchira ensemble la semaine prochaine. Je vous dis à très bientôt. C'était David pour La Chronique. Ciao les amis.