Speaker #0Eh oui, bienvenue dans l'épisode 4 de la chronique, les 3 super pouvoirs de l'IA dans la Creator Economy. Aujourd'hui, on va parler d'IA, mais évidemment aussi des avantages et des inconvénients. C'est parti ! Ah, eh oui, ça, ça tope le générique de dingue ! J'espère que vous allez bien. J'ai fait ce podcast dans la voiture, je l'ai transformé, et puis finalement, je me suis dit, ok, je vais le recommencer, je vais le faire en vidéo, comme ça, je pourrais le mettre enfin sur la chaîne YouTube, puisque j'ai payé finalement... 7 abonnements Ausha pour pouvoir mettre sous le format YouTube. Donc bienvenue dans la Créateur Économie, euh, non, Créateur Économie, mais n'importe quoi la vite, bienvenue dans la chronique, le podcast qui décode la Créateur Économie et l'entrepreneuriat digital à la sauce rebelle. Vous le savez, 52 semaines pour se lancer dans la Créateur Économie, avec évidemment en ligne, en ligne de mire, la réussite du développement. de mes contenus sur le web qui vont m'apporter des clients et c'est tout le bien que je me souhaite. Aujourd'hui, on va parler d'intelligence artificielle, mais pas n'importe comment. Pour moi, l'IA, elle fascine, elle fait peur, elle dérange. Mais si tu es un créateur, si tu es un formateur, un entrepreneur dans la créateur-économie, sache une chose, c'est que tu n'as pas le choix. Ça, c'est une première chose et ensuite, c'est une mine d'or pour amplifier. Je vais y revenir. Aujourd'hui, je vais te donner les trois super... pouvoir que l'IA peut t'apporter pour transformer ta manière de créer, d'automatiser, de construire. D'ailleurs, petit spoiler, je suis en train de vous donner les trois pouvoirs. Donc, premier super pouvoir, le pouvoir de créer. Et oui, l'IA, pour moi, c'est une extension de ton cerveau, c'est un catalyseur d'idées. Et avec cet outil, tu oublies cette période où tu galerais à trouver des idées. à structurer des formations, à rédiger des postes, à faire des liens entre des sujets qui sont parfois un peu compliqués à lier. L'IA, maintenant, elle te permet d'explorer des angles inédits, d'itérer rapidement des concepts, d'aller chercher du contenu, par exemple avec Perplexity, qui va te permettre d'aller chercher des sources. Et maintenant, dans la dernière version de ChatGPT, même d'aller faire de la recherche profonde. Donc à partir d'une idée, d'une réflexion, d'un truc. Ah oui, tu sais, dans les années 80, j'avais vu ça. Tu lui expliques et il va te le retrouver. Donc, c'est devenu un outil incontournable. Alors, évidemment, je vous parle de ChatGPT, je vous parle de CloseAI, je vous parle des IA génératifs, création de contenu, qui génèrent du texte, qui brainstorment des idées et qui structurent des contenus. Il existe aussi d'autres outils, comme par exemple, MytheJournée et Daily, Dali, qui est la création d'illustrations originales, de visuels, de posts, voire de sites, en termes d'images. Et puis, du côté de la vidéo, on a des outils comme... runway ou synthésia qui font de la génération de vidéos assistées par IA. Des avatars animés pour ne parler que d'eux. Et même dans Canva, vous pouvez le faire aussi. Je le fais d'ailleurs en formation. Donc, c'est l'outil indispensable. C'est le niveau 1 du super pouvoir IA. C'est le niveau 1 de votre super pouvoir d'héros maîtrisant l'IA. C'est le pouvoir de créer du contenu, le pouvoir de créer. D'accord ? La feuille blanche avec ChatGPT, avec l'IA, c'est très compliqué. Quand vous avez besoin de brainstormer, c'est assez simple aussi de se mettre dans sa voiture, d'allumer ChatGPT, de se mettre en mode vocal et de discuter avec la dernière évolution du mode vocal. Ça vous permet d'avoir un échange et finalement de profiter de la route. Donc la création de contenu, c'est hyper intéressant. Mais je voudrais pour chaque pouvoir vous amener une réflexion. Une réflexion qui sera d'ordre. andragogique, formation des adultes, vous savez, c'est vraiment mon expertise et mon dada même, et aussi avoir une petite réflexion d'ordre philosophique sur le lien entre l'IA, l'humain, la création, les dangers, les avantages, les inconvénients, bref, on va se turlupiner le cerveau et vous allez pouvoir comme ça prendre une décision de façon réfléchie et consciente, parce que pour moi c'est le plus important. Créer grâce à de l'IA, ça soulève évidemment une question essentielle. Si c'est l'outil qui crée, où se situe la valeur de l'humain ? Si on regarde sur les réseaux sociaux, le danger évidemment de l'IA, c'est que vous avez un surplus de contenu qui est créé et automatisé par les IA, qui va sur les réseaux et qui déverse du contenu IA, qui est... réceptionné par un algorithme dans des plateformes qui lui-même va essayer à partir d'un écrit qui n'est pas un écrit humain d'orienter le contenu pour tel et tel autre humain. Bref, on est en train de vivre un truc qui est complètement dingue, limite schizophrénique, où la machine prend des décisions, qu'il envoie une autre machine qui prend d'autres décisions, qu'il renvoie chez nous. Et nous, on essaye de comprendre ce qui se passe entre les machines sans jamais comprendre vraiment exactement ce qu'il en est, parce que même les créateurs, je ne suis pas sûr qu'ils comprennent eux-mêmes où ils en sont avec leur algorithme dans les plateformes. Bref, si on se positionne d'un point de vue andragogique, on sait que l'apprentissage des adultes est fondé sur l'expérience, l'émotion et la réflexion critique. Donc, l'IA, qui s'appuie, elle, sur des modèles statistiques et des bases données, elle est incapable de ressentir, elle est incapable d'interpréter. même subjectivement, enfin d'interpréter même subjectivement évidemment, c'est de l'interprétation, et d'expérimenter directement la réalité humaine. Elle ne peut pas le faire. Donc ça peut poser un problème et ça peut d'ailleurs être expliqué par un concept en philosophie d'Heidegger qui dit que l'outil est censé être une extension de l'humain, mais que souvent il finit, parfois il finit même. Par en limiter l'apportier créatif. Parce qu'une œuvre artistique ou un texte pédagogique ne se résume pas à la structure ou à un esthétisme, un esthétique. Il incarne un message, une intention, une dimension subjective et émotionnelle qui échappe encore aux algorithmes. Donc ce qui va se passer, c'est que si, et c'est souvent le cas, vous avez une série de prompts, prompts c'est le texte qu'on écrit à une IA, quand vous écrivez ces prompts, parce que vous avez copié-collé de quelqu'un, vous allez obtenir un résultat qui est pauvre. Vous allez obtenir un... un résultat, comme dirait mes amis canadiens, beige, mou. Pourquoi ? Parce qu'en fait, dans le prompt, il n'y a pas assez d'informations, il n'y a pas assez d'intentions, il n'y a pas assez d'émotions, il n'y a pas assez de clarté sur comment vous voulez qu'elle génère ce contenu. Et donc, avec un prompt hyper classique, en copier-coller, comme il y en a des dizaines de milliers partout, on se retrouve à faire tous la même chose et avoir des résultats qui sont... à deux ou trois points de divergence parce qu'il y en a certains qui ont mis la mémoire dans le chat GPT, d'autres pas. Mais ça pose vraiment une question, d'abord de l'effort et ensuite du processus d'apprentissage. Parce que s'il y a un rang tout immédiat et accessible, on risque de se retrouver avec des créateurs qui sont même déconnectés de leur créativité. Puisqu'en fait, la créativité dépendra d'un prompt et... L'humain étant ce qu'il est, il y a beaucoup de gens, et je le sens dans les formations, qui me disent Oui, mais tu sais me donner du concret avec des promptes ? Je dis Non, mais ce que je veux, c'est que tu apprennes à utiliser l'outil et que tu le comprennes. Oui, mais je voudrais des promptes, je voudrais que ce soit hyper pratico-pratique. Mais c'est hyper pratico-pratique. Parce que si on est juste à copier-coller des promptes, on ne comprend rien de la machine et en fait, on devient complètement dépendant de la machine. Donc si au moins, créer des promptes... amené à de la créativité parce qu'on crée du prompting, donc ce n'est plus de la création de contenu, mais c'est de la création de prompt qui amène à la création de contenu. Si on est intelligent et original dans les promptes, alors à ce moment-là, on développe une certaine créativité malgré le fait que ça ne repose plus sur l'erreur et sur l'expérimentation et donc sur la persévérance. D'accord ? Donc, c'est important ça. L'apprentissage ne se limite pas par l'absorption de connaissances. D'accord ? C'est un cheminement. de confrontation avec l'inconnu. Moi-même, actuellement, dans un de mes projets, je suis en train de développer un partenariat sur le Padel, pour ceux qui le savent, clempadel.com, et on est en train de découvrir qu'on est parti sur un chemin qui n'est pas le bon, mais c'est de laisser erreur, et c'est le fait de continuer, c'est d'avoir cette pugnacité, comme on dit, de continuer, de faire l'effort. d'avancer même si on est confronté à de l'inconnu. Et il faut faire attention avec l'IA parce que ça peut nous empêcher de faire ça et donc nous empêcher de progresser. Ce qui veut dire qu'on va devenir absolument encore plus idiot que nous le sommes déjà maintenant. Donc l'IA, elle doit être perçue, pour moi, dans le pouvoir de créer, comme un compagnon d'apprentissage et de création, mais jamais un remplaçant de la réflexion humaine. Si on remplace notre réflexion, si on remplace notre humanité par les réponses de l'IA sans prendre le temps d'au minimum analyser et valider tout ça, on va avoir un problème. Donc, en fin de compte... Et je l'ai déjà dit, et je le redirai toujours, et je le dis toujours en formation, l'IA, c'est un amplificateur. Ça décuple vos capacités, ça vous aide à explorer des territoires inconnus, mais ça ne peut pas remplacer votre singularité. Ça ne peut pas remplacer l'expérience humaine. Parce qu'un contenu sans âme reste une coquille vide. Et malheureusement, sur le web, vous allez être confrontés à ça. Donc si vous voulez être un créateur de contenu qui sort de l'ordinaire, va falloir prendre des risques d'oser peut-être aller un petit peu... petit peu à contre-courant, d'aller un petit peu sur un courant latéral, et pas le courant le plus facile. Pas le courant qui correspond à oui, mais comme ça j'aurais 10 000 abonnés parce que j'ai suivi une tendance Mais on s'en fout d'avoir 10 000 abonnés, parce que c'est algorithmique. Donc votre 10 000 abonnés, ils ne voient plus votre contenu si demain, si vous parlez de Ausha, et que les personnes s'abonnent à votre chaîne, mais que demain, ils sont passionnés par les chiens, ils ne verront pas votre contenu, abonnés ou pas. ou très très peu, un pourcentage infime. Donc l'abonné ne compte pas. Ce qui compte, c'est que vous arriviez à capter une personne et qu'au moment où vous la captiez, vous arriviez à la garder, notamment par exemple par la réception de son email. Même si ça reste assez complexe aussi, mais c'est l'idée. Donc important, ça doit être quelque chose qui vous aide à amplifier. Ça doit être un levier, en fait pour moi, ça va dans la direction de l'excellence. ça va dans la direction de l'innovation parce que j'ai des idées, des fois un peu tordues, et grâce à l'IA, grâce à des IA ou à des outils qui utilisent correctement les IA, comme Perplexity, ça me permet d'avoir vraiment une grosse réflexion sur le sujet, d'aller beaucoup plus en profondeur et beaucoup plus rapidement, et avec une machine qui est optimisée pour faire la recherche de ce que je lui demande. Donc maîtriser ces outils, c'est donc avant tout, à mon sens évidemment, une affaire de discernement et d'esprit critique. Prenez le temps de comprendre ce qu'est l'outil pour ne pas en être dépendant. Et vous allez voir dans les deux super pouvoirs que je vais vous présenter ensuite, c'est encore plus important. C'est vraiment très important. Donc, le super pouvoir d'automatiser. Donc, dans la Creator Economy, évidemment, créer du contenu, le publier, courir après un algorithme, c'est un... ça peut être épuisant. Donc, on a vite envie de se dire, tiens, il y a, c'est un assistant, c'est 24 heures sur 24, si je le mets en place, il va travailler pour moi. Donc, on va avoir envie d'automatiser. Mais une fois de plus, automatiser, ça n'est pas déshumaniser. D'accord ? C'est juste se libérer des trucs chiants qu'on n'a pas envie de faire et qui n'ont pas vraiment d'intérêt pour un humain. Quand Amazon... remplace dans ces hangars les humains qui plient des boîtes pour envoyer des boîtes à d'autres humains, et qu'on se scandalise qu'Amazon utilise des robots, moi, en fait, je ne suis pas du tout scandalisé, parce que je trouve que l'humain vaut plus que faire des putains de boîtes pour d'autres gens qui vont réceptionner la boîte. Vous comprenez ? Après, on est bien d'accord que forcément, ça enlève du job, et que le job n'est pas remplaçable. parce que le niveau de compétence des personnes qui font ce job n'est pas assez haut que pour pouvoir s'adapter et apprendre autre chose. C'est un bagage humain qui est trop limité. Donc forcément, ça pose problème, on est d'accord. Mais malgré tout, ça n'est pas du rôle d'un humain de plier des boîtes et de se tuer le dos parce qu'il faut travailler d'une certaine façon. Est-ce qu'on ira un jour vers le revenu universel ? C'est un autre débat, je ne vais pas rentrer là-dedans. Mais en gros, de toute façon, moi, je pense que tout ce qui peut être robotisé pour nous enlever des charges de bullshit, je trouve ça très bien. Les solutions, vous les connaissez probablement. Et si vous êtes sur les réseaux sociaux, vous les avez même vécues. Manichat, c'est ce fameux outil qui est un outil d'automatisation. On y met un peu d'IA dedans et il y en aura de plus en plus. Mais c'est un outil qui, vous l'avez vu, quand les gens vous disent, mettez tel mot en commentaire. Et donc, vous mettez le mot et hop, vous recevez un message privé. avec un contenu gratuit, un appel à l'action, bref, un truc de marketing. Là, on est dans l'automatisation. On a Intercom aussi, qui est un outil qui va permettre d'améliorer le service après-vente. Et là, c'est super, c'est vrai que c'est chouette, parce que vous avez une relation client, vous avez les questions qui sont fréquemment posées, qui sont mises dans un bot, et le bot répond. Et maintenant, le bot peut devenir un bot vocal. Donc exactement comme quand je discute avec Chad, j'ai pété, sauf que je lui dis, Bah tiens, comment ça marche ça ? Pourquoi ça marche pas ? Ou Ah bah tiens, j'ai un problème avec mon abonnement en année. Bonjour monsieur, nous allons en voir un. Et ça se fait de façon... par une intelligence artificielle. Donc c'est très intéressant. Vous l'avez aussi, par exemple, dans le montage vidéo. Je prends cette vidéo ici, que je suis en train de filmer, je la mets dans Opus Clip. Opus Clip va analyser, avec plus ou moins de qualité, il va analyser ma vidéo, et puis il va me la découper en plein de petites vidéos courtes. Donc ça va me faire gagner un temps fou, et ça va être en automatique. Comme l'AutoCut, par exemple, sur les logiciels de montage. qui va permettre d'enlever tous les silences. Dans les outils comme par exemple Ausha, l'outil de podcast, vous allez pouvoir créer automatiquement, faire la retranscription et grâce à ça, aller mettre des titres, faire les chapitrages et tout ça. Tout ça, ce sont des automatisations. qui sont mis en place par Ausha, mais qui rendent la vie beaucoup plus simple, évidemment, parce qu'on ne doit plus intégrer les chapitrages manuellement, il le fait automatiquement. Donc voilà, ce sont des outils qui sont super intéressants, et je ne peux pas passer sur l'automatisation sans parler de l'automatisation des workflows, donc des flows de travail. Et là, vous avez évidemment Notion, qui est très connu, vous avez Zapier, vous avez Make, qui sont des outils qui permettent d'optimiser... de connecter, d'abord d'interconnecter des outils, et ensuite de les optimiser dans le temps. Petite réflexion andragogique et philosophique. Automatiser, c'est en effet supprimer la friction, c'est fluidifier les processus, mais c'est aussi, évidemment, déshumaniser une relation. Quand un formateur, par exemple, laisse un chatbot répondre à ses élèves, il gagne du temps, mais ça a un prix. Ça a un prix de détachement du formateur. envers le formé et donc une perte d'interaction et de personnalisation, ce qui est un des fondements de l'andragogie. Donc attention, un excès d'automatisation, ça peut vraiment réduire l'engagement des apprenants et ça peut créer une distance simple entre vous et vos apprenants si vous êtes formateur. Donc ça, c'est des petites choses importantes à comprendre. Et si on rejoint je ne sais plus comment c'était, comment le nom ? qui disait que si l'homme délègue trop à la machine, est-ce qu'il ne risque pas de perdre son sens du lien social et de la transmission ? Parce que forcément, dans les échanges humains, il y a évidemment de l'apprentissage. C'est comme ça aussi qu'on se transmet les choses. Donc s'il n'y a plus cet échange, notamment dans la formation, il peut y avoir un problème de... de sens et de transmission. Donc, dans une économie, évidemment, où tout doit s'optimiser, j'en parlais encore cette semaine, avec les taxes qu'on a en Europe, c'est un pur scandale. D'accord ? Vous êtes taxé en entreprise, vous êtes taxé sur le salaire que vous donnez à vos employés, vous êtes taxé sur votre salaire d'employé, vous êtes taxé sur les bénéfices de la société, et quel que soit le... votre niveau de rentrée financière, vous êtes taxé sur un montant qui est fixe à chaque trimestre. Alors que vous avez un business qui est très fluctuant. Donc ça ne s'adapte même pas. Et en 2025, c'est un pur scandale. Mais c'est fait exprès, c'est parce qu'on doit faire bourriner la machine de fonctionnariat qui est une catastrophe. Donc, évidemment qu'on doit optimiser. Donc, évidemment que si on peut mettre des automations En tant qu'entrepreneur, malheureusement, même si on voudrait mettre de l'humain, on va mettre la machine parce qu'il n'y a rien à faire. On est confronté à des charges qui sont juste énormes. Donc, évidemment qu'on va optimiser, mais il y a un risque évidemment d'une perte de relation et d'un mécanisme qui va devenir très impersonnel. Or, on le sait, apprendre, c'est un échange, c'est une alchimie entre un apprenant et un enseignant, un apprenant, un formateur, un apprenant et un facilitateur. Vous en pouvez le terme que vous voulez. Par contre, l'automatisation, quand elle est bien utilisée, elle est au service vraiment de la liberté. Ça n'est plus une contrainte. Ça vous permet de gagner du temps. Et dans ce que dit Illige dans la convivialité, un outil ne doit pas devenir un système qui nous enferme, mais c'est un levier pour renforcer nos capacités. Donc je reviens à ce que je disais au départ, c'est un amplificateur. L'enjeu va donc être de trouver dans votre entreprise... une façon d'automatiser ce qui est répétitif, mais de préserver ce qui est la richesse, en fait, dans la transmission, l'écoute, l'échange, l'adaptation en temps réel. Et ça, la machine ne peut pas le faire. Donc, trouver l'équilibre, c'est subtil, mais c'est nécessaire. Pouvoir numéro 3, le pouvoir de construire. La différence entre un créateur qui galère et un créateur qui réussit, c'est la construction d'un système. C'est son système. Moi, j'utilise la carte de Disney, qui est le plan des synergies Disney, je crois que ça s'appelle. Je ne sais plus comment ça se traduit en français. Je crois que c'est ça, plan, synergie ou synergie. plan de synergie Disney, un truc comme ça. Et c'est quoi en fait ? En gros, c'est au centre, il met le centre de son business et puis il y a des satellites autour et ces satellites s'interconnectent les uns avec les autres pour développer un empire qui est celui de Disney. Et depuis que Disney a disparu, c'est un empire qui a grandi et qui maintenant est en difficulté parce que probablement que toutes les pièces qui sont autour du centre du studio Disney ne sont plus inter... connecté correctement et donc ça crée des déficits à certains endroits. Donc l'IA, ce n'est pas juste un gadget, ça permet vraiment de l'utiliser comme un levier qui va vous permettre de vraiment créer un business stable et scalable, d'autant plus si vous voulez, comme moi, développer votre activité en étant solopreneur, en ayant un minimum de personnes à charge, parce que moi j'ai un parcours de vie au niveau familial qui fait que je suis vacciné. et 17 000 doses contre le salarié. Parce que pour moi, c'est dans le monde actuel et la façon dont on traite les entreprises, le salarié n'est pas possible. En tout cas, pas à l'échelle, à mon échelle, à moi, ce n'est pas possible. Donc l'IA est une solution qui va me permettre quand même de construire un business data parce que je vais pouvoir créer des agents IA, ce qui va être la révolution de 2025. Donc des outils qui vont faire à ma place, qui vont créer, qui vont automatiser et qui vont se développer. Mais ça va surtout aussi me permettre de développer mes propres outils sans coder. Et là, on va parler du fameux no code. Le no code, c'est ce fait d'utiliser des outils comme Bubble, par exemple, ou Glide, qui vont permettre de créer des applications mobiles et ou des applications web sur mesure. sans taper du HTML, sans connaître le code, ou du Bolt ou du Softair qui va permettre de créer des plateformes de formation ou des outils internes, des outils vraiment, des plateformes qui vont vous permettre de faire fonctionner votre entreprise et qui seront complètement sur mesure. Vous avez aussi, par exemple, Webflow, qui est bien connu, ou Framer, qui va vous permettre de designer et d'automatiser la création de sites web sans une seule ligne de code. Donc quand on sait que... 50% des sites sur cette planète sont faits par des codeurs qui codent les sites. Les autres 50%, vous avez 50% de ces 50% qui sont faits avec WordPress. Même un peu plus, c'est presque 60%. Et puis, vous avez quelques pourcentages infimes de cette petite partie qui est faite par des outils comme Wix et les autres. Donc, voilà le... la carte dans laquelle on est. Évidemment, de nouveau, petite réflexion, construire avec l'IA et le no-code pose une question qui est fondamentale. Jusqu'où on délègue la complexité ? Parce que prenons l'exemple de Bolt. Allez voir, c'est assez fabuleux. On crée un prompt, on peut même demander à ChatGPT de créer le cahier de commande. d'une application, il va vous faire un cahier de commande hyper complet. Vous prenez le cahier de commande, vous le mettez dans Bolt. Et Bolt va faire l'application. Donc, mon développeur, par exemple, il développe des plugins pour WordPress en quelques heures grâce à ça. Alors qu'il lui faudrait peut-être plusieurs semaines pour y arriver. Ça va très vite parce qu'il maîtrise, évidemment. Et on va en parler. Donc, si on crée des plateformes sans avoir besoin de développeurs, ça semble génial, d'accord ? est-ce qu'on ne s'éloigne pas non plus de la compréhension du système qu'on utilise ? Et là, il y a un danger, un danger qui est certain. Pour vous montrer le danger, vous faire comprendre le danger, je vais essayer de vous faire une image un peu en effet tirée par les cheveux, mais qui est claire. Imaginons que vous avez des membres des services secrets, quel que soit le pays, qui développent une application de sécurité. Et ils se disent, ok, moi, je ne sais pas coder, mais j'ai une idée, un truc génial, je vais le faire avec Bolt. Ils le font avec Bolt, ils développent l'outil, l'outil va fonctionner, mais ils ne comprennent rien de ce que Bolt a construit. Ils ne comprennent pas le langage. C'est comme une langue, le codage. Donc, ils ne comprennent pas ce qui est écrit. Et dans le code, il y a un problème de sécurité. Et même si dans le cahier de charge, il avait notifié qu'il fallait une certaine sécurité, ils ne peuvent pas contrôler si vraiment la sécurité a été mise en place. Ils lancent l'outil et l'outil, en fait, il est buggé. Imaginez un peu ce que pourraient faire d'autres services secrets. C'est un peu l'idée de toutes ces plateformes, de tous ces outils. Ça a été l'idée aussi bêtement dans ChatGPT des GPTIS. où on pouvait faire un rétro-engineering qui permettait de savoir comment le GPT fonctionne, qu'est-ce qu'on a mis dedans. Donc c'est super compliqué et on ne maîtrise pas la profondeur de ces outils. On est en surface et sur le web, c'est pire encore. Les gens se font passer pour des experts et en fait, tout le monde copie tout le monde avec des prondes, des vidéos copiées, collées des Américains. Mon développeur devient fou parce qu'il voit, lui, les... Il voit les outils, il voit comment ils les utilisent, il dit mais David, quand ils vont lancer vraiment dans la vie active ce truc, ça va foirer complètement. Donc lui, il devient fou. Mais c'est parce que lui, il a expérimenté de façon active. Vous voyez, c'est Jean Piaget qui disait ça. L'apprentissage passe par une expérimentation active. Or, si on confie la construction d'outils à des interfaces qui, certes, sont simplifiées, on risque quand même de perdre une capacité à résoudre des problèmes par nous-mêmes. Donc on va avoir l'illusion qu'on contrôle quelque chose, mais en fait on va devenir dépendant de cet autre quelque chose. Donc quelqu'un qui fait une plateforme sur Bolt, le jour où Bolt modifie son système, il est dépendant de Bolt. Et donc l'idée du codeur qui est engrammé en lui d'être un pirate d'éteint. un moussaillon seul sur son île parce qu'il peut faire ce qu'il veut avec le codage, c'est une telle liberté dans le monde digital. En perdant cette compétence de codage, en allant vers du no-code, on devient dépendant des plateformes de no-code. Donc, on s'enferme de plus en plus dans plein d'entreprises. Et c'est le problème des IA. Parce que forcément, moi, je vais vous parler de ChatGPT, mais je ne suis pas idiot non plus. Je sais ce qu'est le représente ChatGPT en termes de propriété intellectuelle, en termes de compte. en termes d'absorption de tout ce que je lui donne. Je ne suis pas idiot sur ce point. Donc attention, croire qu'on maîtrise des choses en passant par des outils d'IA qui vous facilitent, qui vous libèrent en fait d'un apprentissage, peut être intéressant, mais ça peut aussi vous rendre extrêmement vulnérable à l'évolution de ces technologies et surtout à l'évolution commerciale, parce que vous ne le maîtrisez pas, ça ne vous appartient pas. Donc, quand on dit créer une entreprise robuste et qu'on se retrouve avec tous des outils qui dépendent d'une société, on se met dans une situation périlleuse, notamment dans l'automation, par exemple avec MEC. Donc, attention à ça. Donc, la souveraineté économique, la souveraineté numérique, elle est hyper importante. Rien n'arrête un esprit libre. la tagline de l'Académie des rebelles, mais c'est d'autant plus important sur le web parce qu'on peut vite se faire piéger, déjà par les réseaux sociaux, mais encore plus par les IA. Donc, dans la société de contrôle de Deleuze, il évoque d'ailleurs un monde où les technologies façonnent notre manière d'agir et de penser. C'est déjà le cas. Mais le danger, évidemment, c'est qu'à vouloir simplifier l'accès, par exemple, au développement, mais en conditionnant notre façon de concevoir les solutions, on... On se limite, en fait. On perd cette liberté de créativité, une fois de plus. Et donc, il faut faire attention à ça. Parce que la véritable autonomie, c'est vraiment notre capacité à comprendre les principes sous-jacents et de pouvoir reprendre en main quand c'est nécessaire. Et si on ne maîtrise pas les bases du codage, on ne peut pas reprendre en main. Donc, l'IA et le no-code, ça... Ça permet vraiment une démocratisation inédite de la création technologique. Mais il faut en faire une utilisation, comme je dis toujours, consciente et maîtrisée. L'objectif, c'est évidemment de ne pas être dans la complexité, mais d'appréhender intelligemment pour ne pas devenir prisonnier de solutions qui sont préfabriquées par d'autres. Parce qu'en fait, les modèles, quand ils sont disponibles, ils sont pris par des sociétés qui en créent des produits. Payant, évidemment. Et tous les outils que je vous ai présentés sont des outils payants tenus par des sociétés privées. Donc attention, on devient dépendant d'autres sociétés. Et si on met toute notre créativité, si on met toute notre réflexion... dans les mains d'une IA, dans les mains des IA, et qu'on oublie de garder cette autonomie qu'on a pu forger avec le temps, alors peut-être que les gens de ma génération n'auront pas ce problème, mais la génération de mon fils, ça peut être vraiment le problème, parce que je commence à le voir. On va vite sur ChatGPT pour demander où se trouve le chocolat qui est celui que je veux manger, dans quel rayon. Or, ce n'est pas ChatGPT qui le sait. Par contre, on peut rentrer, on peut poser des questions à des gens. Et on peut se mettre en relation. Donc, vous voyez, il peut y avoir une dérive et il faut y faire attention. Donc, voilà, c'est ce que je voulais vous partager. Créer, automatiser, construire ces trois super pouvoirs. C'est une seule mission, ces super pouvoirs. C'est vous libérer du temps et de l'énergie pour ce qui compte vraiment pour vous. Mais l'IA ne devrait pas te remplacer. Malgré ce que certains disent, il faut essayer de trouver un endroit. dans ton expertise où l'IA ne peut pas te remplacer. Et elle ne peut pas te remplacer où ? Dans les soft skills. Elle ne peut pas te remplacer dans la partie humaine. Donc, si ça te parle, ces super pouvoirs, et si tu as bien compris les trois niveaux de pouvoir, dis-moi un peu, ou fais-moi, si tu écoutes ce podcast sur un réseau social ou n'importe où, bref, si tu sais me contacter, parce que je sais que le podcast, ce n'est pas facile. Et si tu es sur YouTube, mets-le-moi en commentaire. Quel est le super pouvoir que tu voudrais maîtriser ou quel est celui que tu veux activer en premier ? Et on échangera et ça me fera plaisir d'avoir ton retour. C'était la chronique. N'oublie pas aussi de mettre 5 étoiles si tu as une plateforme qui permet de le faire, que ce soit Spotify, Apple Podcasts. Si c'est YouTube, mets-moi un petit pouce, abonne-toi, fais-moi un petit signe. Je suis très content de pouvoir avoir... partager cette réflexion qui, j'espère, vous a un peu élevé dans vos réflexions par rapport à l'IA. C'était David pour la chronique. Apprends, teste, partage et surtout, deviens libre. Ciao les amis.