- Speaker #0
Oublie les règles du jeu classique. Ici, on écrit l'histoire autrement. Et la meilleure façon d'y arriver, c'est d'écouter celles et ceux qui l'ont fait avant toi. Je suis Marina Dato, et tu écoutes La Légende Personnelle, le podcast qui t'aide à comprendre une chose essentielle. Dans Ce monde hyper connecté, ton plus grand pouvoir, c'est ton identité. Il connaît les rouages de l'industrie musicale et les stratégies digitales par cœur. Pour lui, chaque artiste peut devenir un entrepreneur à succès en apprenant à créer sa communauté de fans, structurer sa ligne éditoriale et utiliser les nouvelles technologies pour maximiser son impact. Dans cet épisode, il nous dévoile tous les secrets pour créer sa propre communauté de fans ultra engagés, développer une marque d'artistes qui sort du lot, maîtriser les réseaux sociaux comme un pro. C'est l'histoire d'un homme qui a décidé de révolutionner l'industrie musicale pour rendre les artistes indépendants, libres et maîtres de leur destin. Salut Mickael Rainier.
- Speaker #1
Salut, comment ça va ?
- Speaker #0
Ça va et toi ?
- Speaker #1
Ça va super, merci de m'accueillir dans ce beau studio.
- Speaker #0
N'est-ce pas ? Merci d'avoir accepté cette invitation pour un plus à un sujet qui est quand même très intéressant, qu'on n'a pas encore traité, qui est celui des artistes et la création de communautés de fans et puis l'indépendance. Pour commencer, est-ce que tu pourrais, s'il te plaît, nous dire qui tu es ?
- Speaker #1
Avec plaisir. Alors moi, je suis le fondateur de MyMusicAds. MyMusicAds, c'est aujourd'hui un organisme de formation spécialisé dans l'industrie musicale. Donc, au tout début, on développait les artistes uniquement sur le pôle digital, donc sur tout ce qui va être réseaux sociaux et création de contenu. Et là, depuis six mois, on a eu la chance, parce que nous, le digital, on aura l'occasion d'en reparler, mais c'est ma compétence clé que je fais depuis dix ans. Mais on a eu la chance aussi parce qu'on nous demandait beaucoup d'autres types d'accompagnement. Et donc aujourd'hui, on accompagne également sur le droit de la musique, tout ce qui est structure, contrat, etc. Et sur la partie logiciel MAO, donc tout ce qui est production musicale, FL Studio et plein d'autres. Et à chaque fois, c'est avec un partenaire. C'est-à-dire que le digital, c'est nos équipes internes. Le juridique, ça va être un cabinet d'avocats spécialisé dans la musique. Et la production musicale, ça va être avec les beatmakers, les producteurs qui travaillent avec les plus grands artistes. qui collaborent justement sur ces masterclass, sur ces formations, sur ces accompagnements avec nous.
- Speaker #0
Donc vous avez créé un écosystème pour répondre à tous les besoins des artistes.
- Speaker #1
Exactement, c'est exactement ça l'idée. L'idée c'est qu'aujourd'hui on voit de plus en plus d'artistes qui se développent en indépendant, sauf qu'être indépendant ça nécessite de maîtriser son art mais également d'autres compétences. Et nous notre objectif c'est de les aider à développer les compétences en interne. Et donc que ce soit le manager, l'artiste, le dirigeant de label, donc le producteur, et... Tout l'écosystème, pour développer certaines compétences, ils peuvent venir chez nous et nous, soit notre équipe interne, soit notre partenaire, va venir les accompagner, va venir les former pour qu'ils puissent développer ces compétences en interne.
- Speaker #0
C'est né de quoi MyMusicHat ?
- Speaker #1
C'est né d'abord d'une grande passion que j'ai pour la musique. Quand j'avais fini mes études, j'avais fait un master à ASSAS en alternance. J'avais fait une première année qui m'avait vraiment ennuyé. J'étais passionné de start-up, de cet écosystème un peu. 8 ans, quelque chose comme ça. Et j'avais rejoint une startup et je m'étais dit c'est trop bien de bosser le week-end et de finir à 20h, mais quand c'est plus pour moi que pour les autres. Et c'était un peu ça ce que j'avais fait dans cette startup-là, c'était m'entraîner à plus tard lancer ma boîte. Et quand j'ai lancé mon entreprise, au début, je ne savais pas trop dans quoi. Donc il y a eu plusieurs échecs. Il y a eu 2-3 échecs, 2-3 boîtes qui n'ont pas fonctionné au début. Et toujours en lien avec le digital, la musique, j'avais monté un petit label, j'avais fait un stage de fin d'études dans un petit label gratuit juste pour découvrir un peu ce milieu là Après, j'avais monté une agence digitale spécialisée dans la musique. Donc, je cherchais mon modèle, en fait, indirectement, parce que je n'avais pas encore mis mes démos sur ça. Et à un moment, j'ai trouvé MyMusicAd vis-à-vis du besoin, vraiment, du marché. C'est-à-dire qu'à un moment donné, nous, on était en agence digitale, on travaillait plus avec des artistes développés, des artistes qui étaient signés en maison de disque, qui avaient du budget plutôt conséquent, parce qu'on était sous modèle d'agence. Donc, on a besoin de gros budgets pour prendre une rémunération conséquente. Et on avait 80% de notre demande, c'était plus des artistes en développement, des labels en développement. Et donc du coup, j'ai pivoté un peu le modèle, j'ai créé cette boîte MyMusicAds, qui est plus là comme un cabinet de conseil, un organisme de formation, où là du coup on peut travailler avec des artistes justement en développement. Même si on va avoir peut-être 10% d'artistes développés, d'artistes, managers, à chaque fois je dis artistes, mais parfois c'est leur équipe de travail, mais aujourd'hui 80-90% c'est des artistes en développement. ou des artistes qui ont fait une carrière et qui sont passés à côté du cap du digital, comme beaucoup. Et nous, on va venir les accompagner, les former sur ça. Et donc là, vraiment, j'ai trouvé l'attraction. Et là, ça a pu se développer comme une PME, une start-up, on appelle ça comme on veut.
- Speaker #0
Parce que finalement, ça rabat aussi les cartes de l'ouverture du milieu de la musique. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, pour... Pour émerger, il y a beaucoup d'artistes qui voudraient être signés et qui voudraient être développés. Mais c'est compliqué, il n'y a pas beaucoup de place. Il y a aussi les médias qui font un peu la pluie et le beau temps pour savoir si les radios rentrent ou pas en playlist. C'est-à-dire que vous, aujourd'hui, vous donnez la chance à un artiste de pouvoir être autonome sur son développement.
- Speaker #1
Ça veut dire qu'aujourd'hui... Le marché de la musique a totalement changé avec l'avenue du streaming, etc. sans refaire tout l'historique, mais ça ne fonctionne plus du tout pareil. De par le streaming, aujourd'hui, un artiste, toi demain tu vas apprendre à jouer dans l'instrument, peu importe la qualité de ce que tu vas faire, tu peux le mettre sur les plateformes de streaming, tu n'as aucune barrière d'entrée sur ça. Il n'y aura pas de tri, il n'y aura pas quelqu'un qui va dire « Ah non, ce n'est pas assez quali, ça ne va pas. » Non, tu vas pouvoir le distribuer sur toutes les plateformes de streaming, du jour au lendemain, quasiment. Et sur la partie communication, tu peux poster toi qui es en train de jouer dans un instrument ou de chanter sur les réseaux sociaux donc il n'y a plus toute cette barrière à l'entrée d'un studio ça coûte hyper cher produire un disque ça coûte hyper cher faire de la communication ça coûte hyper cher alors ça coûte toujours un certain prix quand on veut faire de la qualité mais aujourd'hui c'est devenu accessible à tout le monde donc en fait la barrière à l'entrée elle a vraiment diminué sur le marché musical un artiste n'a pas obligé d'être à Paris aujourd'hui pour percer alors qu'à un moment donné les artistes en France dès qu'ils commencent à se développer Ils allaient souvent sur Paris pour essayer de réseauter, etc. Alors, c'est toujours un peu le cas. Il y a plus de scènes à Paris, mais c'est beaucoup moins le cas. Aujourd'hui, un artiste dans une ville pas ultra dynamique en termes de scènes, etc. Il peut venir faire du contenu depuis chez lui, sortir un son. Et s'il est talentueux dans sa musique comme dans le reste, il peut percer assez rapidement. Pas facilement, mais rapidement en tout cas.
- Speaker #0
Rapidement. Alors, comment on fait ça ? Quels sont justement les défis ? de ces artistes indépendants aujourd'hui, donc ils ont tout devant eux t'as ton étagère, tu peux t'auto-produire tu peux communiquer sur les réseaux sociaux, pour autant tout le monde n'est pas c'est ça,
- Speaker #1
moi je fais souvent le parallèle avec l'entrepreneuriat, on avait parlé un peu de ça quand on préparait le podcast mais que l'artiste est devenu aujourd'hui un entrepreneur, ça veut dire que aujourd'hui pour monter sa structure avec toutes les plateformes, les logiciels qu'il y a en ligne, c'est très rapide de communiquer, c'est tout aussi rapide, mais au final de vraiment trouver sa traction, trouver son marché, développer, que ce soit une communauté, une clientèle, pour l'entreprise, et bien là c'est autre chose, là c'est une autre paire de manches, c'est beaucoup plus compliqué. Pour l'artiste c'est un peu la même chose, c'est-à-dire que cette fameuse barrière à l'entrée, du coût total, de la communication, un peu du monopole qu'ont les maisons de disques qu'il y avait, les maisons de disques de, ok je signe un artiste, du coup je lui mets une équipe de travail, je lui mets les moyens, c'est ça qui va faire la différence, plus le talent bien entendu, mais quand même ça, ça va faire une différence. une différence notable par rapport à un artiste qui essaye de faire sa carrière tout seul. Aujourd'hui, c'est différent. Aujourd'hui, la maison de disques a un impact beaucoup moins important sur le développement d'un artiste. Aujourd'hui, une maison de disques, ça va plus venir comme un levier. Grâce à la maison de disques et à ses équipes de travail, l'artiste va pouvoir se développer beaucoup plus rapidement. Mais ce ne sont plus les maisons de disques qui vont choisir un artiste et le développer de A à Z. Ça ne se fait que très rarement maintenant. Ils attendent vraiment que l'artiste a réussi à développer sa première fanbase pour venir le signer. Donc la fanbase ça peut être quelques milliers de streamings, derrière un travail de fond sur l'art etc. Mais ça peut être d'abord ça avant de le signer. Et souvent les maisons de disques qui essayent de signer un artiste beaucoup trop tôt sans qu'il ait réussi à construire sa fanbase, il y a d'autres artistes qui ne sont pas signés dans ce registre-là qui vont lui passer devant. Si on peut résumer ça comme ça. Et donc du coup, aujourd'hui un artiste il a... toutes les clés en main. Moi, je trouve que c'est beaucoup plus juste, que le marché est beaucoup plus juste qu'avant, parce qu'il y a moins cette barrière à l'entrée de réseautage, de poids financier qui est vraiment le facteur clé de succès d'un artiste, mais du coup, qui dit moins de barrière à l'entrée, dit une intensité concurrentielle plus élevée, et du coup, ça fait qu'il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup plus d'artistes qui émergent tous les jours, toutes les semaines, tous les mois. Il y a des artistes qui perdent sur les réseaux sociaux, et quelques mois, quelques années après, on n'en entend plus du tout parler. Et donc, du coup, pour pour... Pour moi, c'est comme pour une boîte qui va cartonner, on essaye de dupliquer ce modèle et ça peut ne pas du tout cartonner. Donc il y a des bons réflexes à avoir, il y a des compétences à développer, mais il n'y a pas de recette miracle à appliquer et c'est sûr que ça cartonne. Sinon, on serait encore à l'époque où dès qu'il y a une maison de disques qui signe quelqu'un, la boîte va cartonner. Ou dès qu'il y a une boîte qui lève de fond ou qui est bien entourée. la boîte cartonne et on remarque que ce n'est pas du tout le cas.
- Speaker #0
Donc finalement, le prérequis aujourd'hui pour un artiste, c'est plus d'abord de se créer une communauté.
- Speaker #1
Alors oui, effectivement, ça veut dire que selon moi, encore une fois, je pense qu'il y a plein de solutions possibles. Mais selon moi, oui, ça veut dire qu'un artiste, son objectif principal, ça ne doit pas être directement de venir essayer de signer en maison de disques, essayer de forcément monter sa structure ou il faut qu'il essaye d'abord de travailler son art. C'est la priorité, mais également de développer une communauté. Et je vois beaucoup trop d'artistes qui travaillent beaucoup trop sur leurs projets sans rien sortir. Donc ils ont fait que la moitié du travail. C'est-à-dire que travailler sur son projet, c'est bien, mais il faut sortir des sons de temps en temps. Alors ça peut être des singles, ça peut être des projets complets, peu importe. Avec clip, sans clip, il y a plein de choses pour un artiste, plein d'éléments possibles. Aujourd'hui, on peut même sortir des extraits de sons sur des réseaux sociaux comme TikTok, et ça peut marcher. Mais l'idée, c'est d'essayer de confronter son marché le plus rapidement possible. Et donc du coup, c'est de ne pas rester chez soi avec son équipe de travail ou seul, à... travailler son art, travailler son art mais c'est d'essayer de confronter son art à un public potentiel le plus tôt possible et aujourd'hui on a la chance d'avoir des réseaux sociaux ou d'autres biais, les plateformes de streaming les open mic, les concerts etc en fonction du style de l'artiste de ce qu'il a envie de faire mais l'idée c'est un peu ces deux trucs là c'est de travailler son art pour vraiment quand quelqu'un va le découvrir apprécier ce qu'il fait et voir qu'il y a un vrai travail construit dessus et aller essayer de développer une première communauté une première fanbase parce qu'aujourd'hui Les choses se font dans ce sens-là. Et une fois que la fanbase sera développée, ce sera beaucoup plus facile pour toute la suite. Financer les prochains projets, si l'artiste veut signer pour signer, si l'artiste veut rester en indépendant, ce sera plus facile de monter une structure, monter une équipe de travail, quand il y a une première fanbase qui est déjà créée.
- Speaker #0
Donc, en fait, la musique, ce n'est pas le seul facteur de réussite, finalement. C'est se confronter, prendre les retours aussi de son audience. Il faut aussi apprendre à faire de la promo.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
Et ça, c'est...
- Speaker #1
des choses que tu leur apprends ? Oui, c'est ça, c'est des choses qu'on fait.
- Speaker #0
On commence par quoi, justement, pour faire de la promo ?
- Speaker #1
Alors déjà, pour rebondir, moi j'aime bien les rapprochements, les comparaisons avec l'entrepreneuriat, pour que les artistes comprennent que c'est des entrepreneurs. Mais c'est stylé d'être entrepreneur. C'est stylé. Voilà, c'est sympa. Et donc du coup, c'est un peu comme l'entrepreneur qui va venir que travailler sur son application et il ne va jamais essayer de la tester auprès de clients. Et en fait, qu'il travaille sur son projet, il travaille sur son projet pendant des années, il investit, etc. En fait, elle est hyper stylée son application pour lui et son équipe de travail sûrement, mais il n'a pas du tout confronté son application ou autre à son marché. Et en fait, moi ce que je conseille, c'est de faire l'inverse de ça. Dans l'entrepreneuriat aujourd'hui, tous les entrepreneurs commencent à comprendre qu'il faut d'abord aller sur le marché chercher des clients avant de développer un produit à 100 000 euros. Un artiste, avant d'essayer de construire le projet parfait, il faut qu'il commence à sortir des sons. à essayer de développer une communauté sur les réseaux sociaux. Et comment on peut y arriver ? C'est de ne pas être trop dur avec soi-même et essayer aussi de laisser le hasard faire les choses. C'est-à-dire, souvent les artistes, nous on a accompagné un peu plus de 500 artistes avec MyMusicHads et en gros l'idée c'est que souvent, souvent, souvent, on voit trop d'artistes hyper talentueux mais qui sont perfectionnistes et qui ne sortent pas leurs sons et qui attendent d'être prêts pour sortir leurs sons.
- Speaker #0
Ils ne sont jamais prêts.
- Speaker #1
Mais sauf que voilà. on n'est jamais prêt, comme le projet entrepreneurial n'est jamais prêt comme on le souhaite dans sa tête avant d'attaquer le marché et si on le prépare trop, on peut quasiment que être déçu de cette confrontation d'un projet qu'on a trop travaillé par rapport au marché.
- Speaker #0
Et puis on n'arrive pas aussi à prendre les feedbacks de l'audience, donc finalement ce fameux built-in public des entrepreneurs il faudrait aussi le faire dans la musique il y a énormément de concepts et c'est pour ça que même
- Speaker #1
Et normalement, je pense que tous les concepts peuvent être appropriés par les artistes. Sans oublier l'art, etc., bien entendu. Mais tout ça, aller confronter directement le marché, voir un peu ce qui marche, ce qui marche moins bien. Après, on peut faire des choix vraiment à l'opposé de ce qu'on devrait faire, juste par choix artistique. Et ça, vraiment, c'est respectable et c'est même bien. Mais après, il faut quand même essayer de sortir des sons. Il faut essayer de développer une communauté. faut essayer de comprendre ce que veut notre première communauté pour attaquer au fur et à mesure développer une communauté etc après ça c'est pour un artiste qui veut réussir et qui veut essayer d'en vivre il y en a qui veulent juste faire des sons voilà les poster sur leur réseau ou pas ou juste les poster en plateforme de streaming et il n'y a pas d'idée derrière mais pour ceux qui veulent vraiment essayer de faire de la scène développer une carrière monter leur structure essayer de vivre de leur passion eh ben on est obligé quand même de respecter certains codes encore plus quand on commence en indépendant et avec un marché si concurrentiel Donc on est obligé de confronter un peu son art à son marché et de s'adapter un minimum.
- Speaker #0
Alors vous, chez Magneticast, vous faites un atelier sur la vidéo ? Justement, pour expliquer la méthode, tu peux nous développer un peu cette méthode ?
- Speaker #1
En fait, nous, chez MyMusicHeads, on a initialement deux grands pôles qu'on a développés depuis six mois, mais c'était la partie vraiment réseaux sociaux et la partie création de contenu. Et sur la partie création de contenu, on explique déjà qu'il n'y a pas de recette miracle, mais il y a quand même une bonne méthodologie à adopter pour pouvoir créer du contenu et pas s'essouffler. au bout de quelques mois, parce qu'en fait il y a énormément de déceptions chez les artistes, il faut comprendre ça, mais comme chez les entrepreneurs tu travailles sur ton projet, tu as mis des efforts, tu as mis toute ton âme dessus, tu as même un peu trop attendu avant de le sortir et quand tu le sors, tu es complètement déçu de ce qui va se passer et tu vas entreprendre de la création de contenu sur TikTok, sur Instagram, sur Youtube, peu importe et tu vas mettre des moyens, tu vas vraiment te... casser la tête avec ton équipe ou seul à faire ça, tu vas le sortir et tu vas être forcément déçu. Et ça, c'est obligé quand c'est le début. À part d'avoir vraiment un petit coup de chance ou d'être ultra talentueux et d'avoir de la chance. C'est à peu près ça. Mais du coup, nous, ce qu'on essaie d'expliquer, c'est d'avoir une méthodologie de création de contenu. Ça veut dire que de s'inspirer de ce que les gens font et de ce que les gens font, on va dire, pour un artiste dans sa direction artistique, donc dans son genre musical, mais également dans d'autres genres musicaux. C'est-à-dire que... Si l'artiste fait du rap, il peut s'inspirer de la création de contenu d'un artiste qui va faire du rock ou qui va faire peu importe, ou un artiste même d'un autre pays. Donc vraiment, essayer de regarder sans forcément copier, mais essayer de regarder ce qui se fait dans les autres pays, dans les autres genres musicaux, etc. D'essayer de comprendre un peu comment marchent les différents réseaux sociaux. Donc nous, on les accompagne sur ça, de faire une sorte de petite étude de marché, d'enregistrer des vidéos qu'ils aiment bien et qu'ils essayent de s'approprier. ce style de vidéo. Et ça peut être une vidéo face caméra à faire une cover ou en studio ou à faire du playback sur un son qu'ils viennent de faire et qu'ils ne savent pas encore s'ils vont le sortir ou non. Ça peut être plein plein plein de choses différentes. Ça peut être, je ne sais pas si tu es passionné de guitare, ça peut être d'aller dans un magasin de guitare et tester différentes guitares, peut-être un peu old school ou des guitares un peu particulières. Et bien en fait ça, ça peut être une super création de contenu. Ça peut être vraiment du contenu qui peut cartonner. Donc il n'y a pas... genre il faut faire des challenges de danse sur TikTok pour cartonner sur TikTok en tant qu'artiste, ou il ne faut faire que du face caméra, ce n'est pas forcément vrai. Bien sûr que quand on voit un artiste face caméra, ce n'est plus ce qu'on appelle scroll stopper, ça ne capte plus l'attention de voir quelqu'un face caméra. Donc forcément, les vidéos où on voit l'artiste face caméra qui interprète un morceau ou autre, généralement ça fait plus de score. Mais il y a plein de choses à faire. Et donc nous, ce qu'on conseille, c'est d'abord d'aller... sur des outils qui permettent de regarder ce qui marche et ce qui marche moins. D'aller sur les comptes comme d'aller sur certains outils qui permettent de voir le contenu d'artiste qui marche plus ou moins. Par exemple, il y a le super outil de TikTok qui nous ont sorti, le TikTok Creative Center, qui est assez cool parce qu'avant, on utilisait beaucoup la bibliothèque publicitaire Facebook. Donc de voir un peu, pour ceux qui ne connaissent pas, très rapidement, en tapant le nom d'une page Facebook, mais page Facebook égale compte Instagram, sur la bibliothèque publicitaire Facebook, et bien en fait on voit Tu tapes Burnaboy, tu vas voir les publicités que Burnaboy fait. Tu vas voir un peu quelle création de contenu il fait pour le pousser en publicité, mais généralement, c'est souvent aussi un post qui va le faire de manière organique. Tu peux t'inspirer d'artistes comme ça, qu'est-ce qu'ils font en publicité sur les bibliothèques publicitaires Facebook. Et maintenant, depuis je crois à peu près un an, avec le TikTok Creative Center, c'est un peu la même chose, sauf que tu as les publicités, l'organique et plein d'autres facteurs. Tu as les meilleurs créateurs de contenu des X derniers jours et tu peux dire je vais voir celui des 7 derniers jours qui a le plus cartonné, celui des 30 derniers jours qui a le plus cartonné. Donc ça peut te donner une tendance. Alors il est plutôt facile à prendre en main cet outil-là. Il faut juste faire attention au début à bien mettre les bons filtres, etc. pour tomber sur des vidéos musiques et pas des vidéos TikTok lambda ou de marque, etc. quand on est artiste. Mais très rapidement, on peut tomber sur des bonnes inspirations. Donc il peut s'inspirer du contenu artistique comme de contenu hors artistique, hors musique, et pour essayer de reprendre les codes. Et les codes ça va être quoi ? Ça va être les trois premières secondes, comment une bonne vidéo arrive à capter l'attention sur les premières secondes, et comment lui, avec un peu la direction artistique qu'il veut adopter, peut se l'approprier. Donc il y a un vrai travail de recherche, de compréhension, et aussi de se décomplexer un petit peu. Souvent les artistes qui viennent nous voir ils ont des projets ultra cool mais qui sont hyper hyper hyper chronophages et coûteux en terme de temps mais aussi d'argent et donc ce qu'on essaye de faire c'est aussi la faisabilité ça veut dire que Si l'artiste est trop fort, il sait filmer avec sa caméra, il sait monter sur Adobe ou sur Final Cut. S'il fait ça, il peut aller avec une caméra, faire un setup sympa et commencer à faire des vidéos, même sur TikTok, mais très léchées. Si l'artiste sait faire son art, mais il n'a pas la captation vidéo dans ses compétences, il peut aller aujourd'hui avec un trépied, un cap cut et faire quelque chose de très cool. Et justement, en regardant les vidéos qui cartonnent, On voit que ce n'est pas les vidéos les plus montées aujourd'hui qui cartonnent, c'est les vidéos qui sont sympas. Si la personne chante bien, il faut trouver le concept sympa, ça ne se trouvera pas d'un coup, mais elle peut trouver le concept sympa et elle peut réussir une bonne stratégie digitale sur TikTok, Instagram ou autre avec un trépied, une light, un cercle de lumière à 50 balles, son smartphone, un cap cut et voilà.
- Speaker #0
Et capter les tendances.
- Speaker #1
Exactement, donc nous en gros pour répondre à ta question, j'ai été un peu long là sur la réponse, mais en gros on essaie de faire une petite étude de marché, faire et on pourra en revenir par la suite, mais un petit peu de direction artistique. Nous je considère qu'on ne fait pas de la direction artistique parce que la direction artistique ça doit être quelqu'un de l'équipe interne ou l'artiste, peut-être vraiment sur du un an ou plusieurs années à faire avec un artiste, mais essayer de voir un peu voilà, qu'est-ce qu'il veut mettre en avant, qu'est-ce qu'il veut transmettre comme qualité. ou ce qui pense être des défauts qu'il peut mettre en avant. Donc il y a un petit travail sur ça, que nous vraiment on fait, mais avec humilité avec l'artiste. C'est-à-dire qu'on ne lui dit pas il faut faire ça, il faut faire ça. On essaye qu'il ait les bons réflexes à adopter sur ça. Et derrière, en fait, on va vraiment mettre une méthodologie avec lui de travail, c'est-à-dire la faisabilité. Ne te lance pas sur un projet trop compliqué, lance-toi d'abord, et après complexifie, si tu veux, tes montages ou autres, mais par la suite. Une fois que tu auras déjà pris un rythme de lancement, et mets absolument un agenda de de postes et moi c'est ce que je fais pour mes réseaux etc mais je vois trop d'artistes qui font 4 vidéos ils trouvent que ça marche pas assez selon eux et derrière ils arrêtent et c'est trop dommage parce que souvent ils sont hyper talentueux et ils auraient pu pousser le truc beaucoup plus loin et donc moi ce que je conseille c'est de mettre un agenda, mais un agenda de poste c'est quoi c'est par exemple le mardi en fin d'après midi je pense à mes concepts que j'avais fait sur ma petite étude de marché Je scripte un peu les vidéos, ok je vais faire une vidéo face cam comme ça, une vidéo comme ça, une vidéo comme ça. Le mercredi je les tourne, le jeudi je les monte et je les programme. Ça peut être 2-3 heures de travail à chaque fois, même pas. Et derrière je suis tranquille pour un mois, je suis tranquille pour deux semaines, je suis tranquille pour ma semaine. Et vraiment avoir de la discipline et de la rigueur sur ça, et moi je suis persuadé de ça, qu'en fait il faut tenir le rythme sur une cinquantaine de vidéos avant même d'activer ces notifications sur les réseaux sociaux. Moi j'activerai même pas mes notifications, je programmerai mes posts. Et je laisserai vivre ma vidéo, mon morceau ou autre. Et je viendrai vraiment analyser mes résultats au bout de 10, 20, 30, 50 vidéos. Si on n'est pas patient, moi je ne suis pas patient. Donc je le ferai au bout de 10. Mais je ne le ferai pas tous les jours sans arrêt parce que c'est le meilleur truc pour se décourager. Et même quand ça marche, c'est le meilleur truc pour passer son temps à regarder les notifications. Ça ne sert à rien de répondre dans la minute aux commentaires. On peut le faire une fois par semaine. Ça sert à rien d'analyser les statistiques d'une vidéo TikTok. Toutes les trois vidéos d'un nouveau concept qu'on essaie de mettre en place. L'idée c'est d'avoir un agenda, une demi-journée, deux demi-journées, par semaine, par mois, peu importe, avec un rythme qui nous correspond. Pas besoin de faire une vidéo spéciale Instagram, spécial TikTok, spécial Snapchat, spécial YouTube. Faut regarder la faisabilité et se dire ok, bah là sur TikTok j'ai envie d'essayer. Pendant les six prochains mois, j'ai trouvé ces concepts en faisant ma petite étude de marché. Et bien quoi qu'il arrive, je poste une à deux vidéos par semaine, le lundi, le mardi, le samedi, peu importe l'heure, peu importe le jour. Ça je trouve que c'est important mais ça reste de l'ordre du détail le plus important. C'est pendant ces six mois, on se tient à ce qu'on s'était dit et on le fait quoi qu'il arrive. Et d'où la petite préparation avec la méthodologie de travail qu'on leur apporte.
- Speaker #0
Et de manière totalement décomplexée, à ne pas se mettre la pression de vouloir faire tout de suite une audience complètement folle.
- Speaker #1
C'est ça, exactement. Et en fait, ce que j'ai remarqué au fur et à mesure des années, nous on fait beaucoup de veille sur la création de contenu des artistes. Et en fait, moi j'aime bien regarder la bibliothèque publicitaire par exemple, parce que ça montre ce que les artistes ont poussé en pub. Et ce que les artistes poussent en pub, ou que leur équipe de travail pousse en pub, En fait, c'est souvent le contenu qui marche le mieux. Un artiste va peut-être faire, un artiste développé va faire avec son équipe de travail une dizaine de vidéos pour la sortie d'un clip ou d'un projet et il va pousser en publicité les scores qui ont le mieux marché sur ces vidéos-là. Et du coup, j'aime bien regarder ça et je montre ça justement dans notre accompagnement, on montre ça aux artistes parce que vous regardez les top 10 artistes internationaux et vous voyez que quand ils sortent des projets, alors bien sûr, il y a un budget marketing qui est... qui est énorme, mais le contenu, les vidéos qui vont pousser en promo, souvent ça va être du face caméra, un petit truc sympa, que ce soit sur le set d'un clip ou en studio ou juste face caméra et ils annoncent la sortie de leur projet Ils s'adressent à leur public et ils annoncent la sortie de leur projet. Alors bien sûr parce qu'ils sont beaucoup plus rapidement identifiables parce que c'est des gros artistes, mais on voit que ces artistes pourraient faire des choses avec des VFX, avec du super montage, des contenus incroyables en termes de teasers, mais ils font du contenu assez organique. Un teaser de clip, eux face caméra, le mélange des deux avec une cover à la fin, et on voit que les typologies de contenus que font les artistes français, comme les artistes américains, anglais ou autres, et bien... on voit beaucoup de contenu qui est plutôt organique, fait de manière assez décomplexée. Et donc, en fait, en tant qu'artiste de développement, on n'a pas la même équipe de travail, on n'a pas le même temps, on n'a pas le même budget. Et bien, en fait, on peut très bien s'inspirer de contenus comme ça et on peut être totalement décomplexé de faire une vidéo du moment que ça nous correspond.
- Speaker #0
Oui, et c'est marrant parce que, tu vois, il y avait Ulysse Lubin qui était là tout à l'heure, qui disait sur LinkedIn, ce qui cartonne, c'est le selfie. Et pourquoi c'est le selfie ? Parce que c'est proche et donc le visage est proche. Et donc tu crées aussi une connexion émotionnelle avec la personne, avec ton audience. Et finalement, c'est ça aussi, j'imagine, c'est que ces artistes-là, ils créent une proximité, ils se livrent tels qu'ils sont, j'imagine, et donc ça donne envie peut-être. Oui,
- Speaker #1
clairement, ça veut dire qu'on est beaucoup plus proche de la personne. Aujourd'hui, on crée plus une communauté. Après, ça dépend. Il y a plein de styles possibles. Il y a beaucoup de styles possibles. Il y en a qui arrivent à faire différemment. Mais je trouve que quand il y a de la proximité entre l'artiste et sa communauté, ça donne une communauté beaucoup plus fidèle, beaucoup plus sincère. Il y a un lien qui se crée. Il y a comme une amitié en ligne qui se crée entre l'artiste et son public. Et ça, moi, je trouve ça plutôt cool. Et si ça tombe bien, ce n'est pas ce qu'il y a de plus cher en termes de création de contenu. Et donc, autant en profiter.
- Speaker #0
Est-ce qu'il faut être clivant pour percer rapidement ?
- Speaker #1
Alors, c'est une bonne question et je pense qu'il n'y a pas de dogme pour percer rapidement. Après, être clivant, ça aide si on prend, mais peu importe sur quoi, si on arrive à être ultra clivant, en fait ça aide parce que du coup, on parle directement à notre cible. Et donc du coup, moi je pense qu'on peut le faire sans être clivant, mais par exemple en termes de direction artistique, c'est bien d'être clivant. Mais d'être clivant, alors je ne sais pas si c'est le terme exact. Parce que c'est plus prendre des parties prises de sa personnalité qu'on veut vraiment mettre en avant pour essayer que les autres nous identifient plus facilement. Quand je dis les autres, c'est notre public actuel et notre public potentiel.
- Speaker #0
Oui, et ça, tu avais un exemple, justement, c'est Yamé, c'est ça ?
- Speaker #1
Oui, voilà, quand on en parlait, justement, sur la direction artistique, moi, ce que je dis souvent, c'est qu'en fait, il faut essayer de comprendre l'artiste d'abord, de comprendre qui il est. Et c'est pour ça que nous, on le fait, on lui donne. des best practices sur ça, on essaie de le faire un petit peu avec lui et c'est quelque chose de personnel donc on le fait quand on est dans des sessions en cours particuliers mais c'est un travail qui se fait sur le long terme, ça se fait pas du jour au lendemain, vous brainstormez avec votre équipe et vous arrivez à la bonne direction artistique, ça se fait pas comme ça mais justement en fait on essaie de, l'artiste faut qu'il comprenne qui il est, ses fameux qualités, ce qu'il pense à ses fameux défauts et qu'il fasse ce travail avec des personnes qui le connaissent, ça c'est mieux parce que lui Ça se trouve, il trouve qu'il est hyper introverti, alors que c'est quelqu'un de plutôt extraverti. Mais lui, il n'a pas la même vision que son entourage. Et donc, c'est essayer de mettre à plat un peu ce qu'on peut appeler ses qualités et ses défauts, même si le terme défaut, c'est pas le plus approprié. Voilà, c'est ça. Et derrière, choisir un, deux, trois qu'il veut mettre en avant. Et donc, si c'est quelqu'un qui adore la mode et qui aime vraiment la mode. Pas qui veut faire genre il aime la mode, qui est passionné de mode, qui peut parler de mode des heures avec son équipe, avec des gens qui s'en foutent de la mode. Et bien lui, la mode, ce serait sympa de le mettre en avant. Et à contrario, si c'est quelqu'un qui s'en fiche complètement, qui sort en claquettes chaussettes et je sais pas quoi, survêtres ou peu importe, et qui s'en fiche et qui s'habille en décathlon, et bien en fait on a vu des artistes cartonner justement et être identifiés. Donc c'est pas ça qui a fait qu'ils ont cartonné, mais... ça a vraiment participé à leur succès parce qu'ils s'habillaient en décathlon, avec Quechua, etc. Et donc en fait, c'est assez sympa de faire ce travail-là pour un artiste, même pour lui, sa vie personnelle, pour essayer de vraiment comprendre qui il est et de voir un peu qualité et ce qu'il pense être ses défauts, aspiration, je crois que c'est ça le terme que tu... Aspérité, pardon. Et du coup, de venir essayer de choisir quels éléments, quel trait de sa personnalité il veut mettre en avant. et comment le faire et ça, il faut que ce soit sincère vraiment. Et du coup, sur l'exemple de Yamé,
- Speaker #0
C'est quelqu'un qui connaissait le digital pour avoir vu un peu ses interviews. En fait, il a cartonné du jour au lendemain, entre guillemets du jour au lendemain, ça faisait longtemps qu'il travaillait son art, mais sa carrière officielle, quand il a commencé à poster sur les réseaux, etc., a démarré plutôt vite et allait très très vite. Et en croissance exponentielle, il a cartonné à l'étranger, etc., très très très rapidement. Ça faisait longtemps qu'on n'avait pas eu un artiste français qui avait eu un impact aussi fort en France comme à l'étranger et aussi rapide. Et donc du coup, lui, il a les dents de devant assez écartées. Et des artistes auraient mis ça justement, je ne sais pas, d'essayer de le cacher. Et lui, il l'a, je pense, exprès mis en avant et s'en est servi comme une force. Et donc du coup, en fait, tu voyais, en scrollant sur tes réseaux sociaux, un artiste qui faisait une interprétation qui était trop stylée et le truc scrollstopper, en fait, tu avais sa tête en premier plan avec justement ses dents écartées. Et donc... Je pense que forcément, il a dû avoir des mauvais commentaires. Mais je pense qu'il s'en fichait totalement parce qu'il était en phase avec soi-même. Et je pense que ça, au même titre que quelqu'un qui n'aime pas bien s'habiller, entre guillemets bien s'habiller, à chaque fois, c'est prendre les pincettes. Mais voilà, on a compris le truc. Et bien, c'est ça qui a fait que ça a participé à son buzz. Derrière, bien entendu, il faut avoir quelque chose de solide. Alors buzzer sur une vidéo et derrière, on découvre le projet, on découvre le son, c'est pas terrible. C'est toujours un plus et l'artiste aura du temps pour améliorer son art. Mais quand l'art est prêt et l'artiste est prêt à super bien bosser, il est hyper talentueux, faire un travail de direction artistique, voir quel trait de sa personnalité on veut mettre en avant, ça peut être hyper puissant. Parce qu'en fait, tout ce qui est études de marché sur la création de contenu, tout ce qui est clip, tout ça, on aura beaucoup plus de facilité à le faire si on sait déjà ce qu'on veut mettre en avant chez l'artiste.
- Speaker #1
Et il y a aussi, je repense, c'est très vieux, mais Orelsan, il a été connu parce que justement, il avait diffusé sur les réseaux sociaux une chanson méga clivante, méga violente. Je ne sais pas si tu te souviens.
- Speaker #0
Oui, carrément.
- Speaker #1
Et qui avait limite, ça avait fait un bad buzz en réalité.
- Speaker #0
Alors sur Orelsan, c'est d'abord quelqu'un qui avait choisi justement les traits de personnalité de, je crois il vient de Caen, je suis pas sûr, mais voilà ça. En fait, il n'a pas voulu faire le mec, en gros, pour faire simple. Il n'a pas voulu faire le mec, il s'est dit, moi je viens de là, moi j'ai plus, entre guillemets, des hobbies de loser, entre guillemets, c'est comme ça qu'il s'est mis en avant, mais en fait, il y a des milliers de personnes, voire des millions aujourd'hui, qui, en fait, ont le même quotidien que moi, et qui se ressentiront dans ce que je vais essayer de dégager. Je ne vais pas jouer à la superstar ou au bandit ou à je ne sais quoi parce que ce n'est pas moi. Donc lui, il a été très clair sur ce qu'il était et il a réussi à communiquer comme ça. Au début, c'était un des premiers à cartonner sur MySpace autant. Et l'artiste a réussi à vraiment développer sa carrière. Alors, je n'avais pas clivant grâce à ce qui s'est passé. Je ne sais plus, c'était quoi ? C'est un son sur la Saint-Valentin, je crois. Oui,
- Speaker #1
c'était ça. Il était insultant même. Voilà,
- Speaker #0
c'est ça. Alors moi je dirais plus que... Aurélien, ce qui est incroyable, c'est les traits de personnalité qu'il a choisi de mettre en avant. Ce n'était pas le premier, mais c'était limite la deuxième génération qui faisait ça. Il y avait d'autres groupes avant qui avaient fait un peu ce style-là de direction artistique, de ce qu'on voyait en termes de visuel, en termes d'images qu'on mettait en avant. Donc pas forcément une image d'artiste comme on avait l'habitude de voir. Je crois que c'est la deuxième génération, mais c'était dans les premiers qui faisaient ça. Et c'est le premier à avoir vraiment cartonné avec ça. Donc pour Alsan, je pense que c'est vraiment ça qui a su parler aux gens. En fait, ce que d'autres auraient essayé de cacher pour essayer d'avoir une image artistique peut-être plus lisse, etc. Lui, il l'a mis en avant, a fait de ça sa force et a montré à tout le monde que s'il y avait que le talent, ça n'aurait pas marché. Mais s'il y a le talent et la stratégie, donc la direction artistique, ça peut carrément cartonner. Après, pour revenir sur ce que tu disais sur la Saint-Valentin, je m'en souviens. Alors moi, j'étais au lycée quand j'avais vu ça, donc je n'ai pas suivi ça étape par étape. Je ne suis pas sûr que ça, ça l'ait aidé à vraiment se développer. Ça a dû avoir, si on peut en tirer comme ça, des avantages et des avantages. Donc comme tout bad buzz, je pense que du coup, on parle de toi. Donc est-ce qu'on parle de soi ? C'est toujours bien, même si en négatif, c'est un débat. Je pense que d'autres sauront mieux répondre que moi. Mais en tout cas, ça a participé, je pense, à le faire connaître un peu plus. Mais je pense vraiment, ce qui a participé à son succès, au-delà de son talent, c'est... ce qu'il a réussi à amener en termes de direction artistique.
- Speaker #1
Bien sûr, bien sûr. Mais c'est vrai qu'il y avait eu ça, qu'il avait fait en tout cas émerger, et après il y a tout le talent qu'il a, qu'il a fait connaître. Est-ce qu'il y a des styles particuliers ? Donc tu disais le facecam qui fonctionne bien pour les artistes. Tu me parlais aussi tout à l'heure, et ça va avec la veille qu'on doit faire, des escalators.
- Speaker #0
Oui, en plus je ne savais jamais si on dit, quand je l'avais préparé ça, c'était pas pour cette interview, c'était pour l'école normale où j'avais eu la chance de faire une petite intervention. En gros je ne savais jamais si escalator, escalator, je ne savais jamais comment le dire. Mais ouais, c'est quelque chose que j'avais trouvé assez marrant. c'est un exemple qui veut bien sûr se dupliquer sur plein d'autres choses mais c'était une vidéo d'américains qui sont sur un escalator et qui touche la main une petite prank et qui touche la main d'un mec balèze et voilà et le mec balèze va se dire pourquoi il me touche la main il s'énerve un petit peu on l'a tous vu passer cette vidéo là et ben en france ils ont copier-coller ça avec justement Greg Guillotin et l'invité aussi que tu as eu sur ce podcast-là. Et donc du coup, ils l'ont copié-collé. Ils l'ont copié-collé, ils l'ont fait à leur style, mais ils l'ont copié-collé et ça a cartonné. Ça a fait des millions de vues.
- Speaker #1
Et toi, il y a plus de 300 millions de vues.
- Speaker #0
Voilà, c'est assez ouf. Et ils ont vraiment repris le même principe. Je crois même l'angle de vue, c'est quasiment le même. Et donc du coup, ça montre bien qu'on peut trouver un concept et se l'approprier. Donc jusque-là, ça va. Mais ce que je trouvais encore plus marrant C'est qu'au-delà de le copier-coller, il y en a qui l'ont copié-collé, mais qui ont changé. Ce n'est plus une blague, c'est de l'art. Et donc en fait, il y a des artistes ou des artistes au sens large, j'avais vu des danseurs et une violoniste par exemple, reprendre exactement le même style, quasiment le même angle vu, la même chose, centre commercial, escalator, et reprendre ce concept-là pour en créer une vidéo plus artistique. où il faisait une chorégraphie de danse pour les danseurs et elle réinterprétait, je crois, un morceau de mémoire pour la violoniste. Et elle faisait ça sur l'escalator. Et il faisait ça sur l'escalator. Et les vidéos cartonnaient. Les vidéos sur les danseurs, c'était des dizaines de millions de vues également. Et je trouvais ça hyper intéressant. Je trouvais que c'était un bon exemple de ce qu'on peut faire en termes d'études de marché, qu'on peut très bien s'inspirer de ce que font les gens dans notre genre musical, en dehors de notre genre musical, en France. et à l'étranger, mais également des choses qui n'ont rien à voir avec notre genre musical et parce que c'est un peu ce truc là de la magie de la viralité d'une vidéo où on peut pas forcément anticiper une viralité, parce que sinon toutes les maisons de disques, par exemple pour reprendre l'exemple des artistes, toutes les maisons de disques avec une équipe de travail qui parfois sont très bonnes beaucoup d'expérience, beaucoup de réseaux et en plus du budget toutes les maisons de disques auraient le monopole des artistes à succès aujourd'hui on voit que c'est pas du tout le cas Et que souvent les artistes qui ont une série vidéo virale ou un son qui éclate, on a du mal à comprendre cette viralité-là. Par contre, on peut en reprendre certains codes, et l'escalator c'était le bon exemple de, on ne sait pas pourquoi, mais l'escalator ça capte l'attention, les gens ont envie de regarder la vidéo jusqu'au bout, et ça a marché pour des pranks d'américains, ça marche pour un copier-coller de pranks qu'un humoriste français a fait, et trop bien tu vois, et derrière des artistes sont appropriés ce truc-là. centres commerciales, escalators, ont créé du contenu sur ça et ça a grave bien marché pour eux. Et je ne dis pas qu'il faut absolument faire des vidéos sur des escalators, mais c'est dans son étude de marché le faire vraiment au sens large pour pouvoir reprendre des concepts qui ont bien marché et qui nous plaisent et se dire avec son équipe ou seul même comment je pourrais adapter ça avec moi l'art que je fais et également les traits de ma personnalité que je veux mettre en avant sur mon contenu.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. C'est vraiment sonder, regarder. adapter ce qu'on aime. Tu en as un peu parlé déjà, mais qu'est-ce qui fait, selon toi, la différence entre un artiste qui marche, chote, et un artiste qui perce ?
- Speaker #0
Il y a plein, plein, plein d'explications, je pense. Je suis loin d'avoir l'explication à ça.
- Speaker #1
De ton expérience, en tout cas.
- Speaker #0
De mon expérience, en fait. Moi aussi, je fais un podcast, et du coup, j'ai pu aussi poser cette question.
- Speaker #1
pour comprendre,
- Speaker #0
c'est Parlons Musique, Parlons Business donc disponible sur Youtube et les plateformes de streaming c'est un petit instant promo et justement j'ai eu un podcast j'avais eu Dope qui est l'ingénieur son de et qui est artiste aussi mais qui est l'ingénieur son de PNL par exemple qui avec NKF on fait les mix de PNL, on fait toutes les sessions studio avec PNL et après plein d'autres gazos etc et j'ai parlé entre autres à lui qui m'avait dit ça et à d'autres invités aussi Hollywood. de mon entourage qui ont travaillé avec des très gros artistes et franchement malgré ce qu'on voit sur les réseaux sociaux ce qu'on peut penser sur le côté festif la discipline, la rigueur mais chez chaque artiste les gens ne s'imaginent pas de leur implication de leur travail que c'est des artistes qui peuvent faire des nuits blanches et le lendemain matin à 10h être en studio et être en studio pour l'enregistrement, en studio pour le mix, alors que la plupart des artistes, alors je ne dis pas que tous les artistes à succès vont faire ça, mais ils sont ultra impliqués dans leurs clips, dans tout le processus de création de son jusqu'au mastering, ils font des retours, et chacun peut faire en fonction de ce qu'il aime, mais la rigueur, la discipline et le travail, dans le milieu artistique, ce n'est pas forcément le plus mis en avant, mais c'est, on va dire, un facteur clé de succès qui se retrouve chez... énormément d'artistes.
- Speaker #1
Oui, parce que de toute façon, si tu ne t'arrêtes jamais de travailler, à un moment donné, ça...
- Speaker #0
Mais on peut faire le petit parallèle avec les entrepreneurs à chaque fois, c'est qu'il n'y a pas de recette miracle pour cartonner sur une entreprise. Donc il y a des petits best practices, il faut se lancer assez rapidement, même si d'autres font faire l'inverse et vont cartonner aussi, mais dans la globalité, on voit que se lancer rapidement pour essayer d'écouter son marché, c'est quand même la meilleure manière de faire. Chez l'entrepreneur, travailler, faire un peu preuve d'abnégation pour vraiment essayer de rester concentré sur son objectif, donc travailler, travailler, travailler et se remettre en question, les artistes ont cette rigueur-là. Et les gros artistes ont cette rigueur-là, comme vraiment, je pense, peu ont l'impression et peu se rendent compte de ça. Moi, je m'en souviens, un de mes premiers, j'avais 16-17 ans, je m'étais retrouvé par l'ami d'un ami. sur un tournage d'un clip de Carice. Et en fait, l'artiste était arrivé sur ce tournage-là, dans une suite, dans un hôtel parisien. Il venait de faire un showcase, il n'avait pas dormi. Il y avait du coup toute l'équipe de tournage qui l'attendait. Et hyper sympa, hyper accessible, il fait ce tournage-là, alors qu'il n'avait pas dormi. Il enchaîne sur un petit shooting photo, et après il repart sur sa journée avec sa famille ou autre. Et donc en fait... combien de personnes dans l'entrepreneuriat ou dans les artistes seraient prêtes à faire une nuit blanche, partir sur le tournage d'un clip et ensuite pas dire que dormir, réenchaîner des trucs. Je trouve ça incroyable. La charge de travail qu'ils font, les artistes à succès, on ne s'en rend pas compte, mais quand on est en tournée tout le temps, il faut créer des projets, il faut être présent sur des clips, c'est incroyable. Les retours que j'ai pu avoir ou ce que j'ai pu voir, c'est vraiment ça, la discipline, la rigueur. Après, il y en a qui postent tous les jours sur les réseaux sociaux, il y en a qui postent tous les ans sur les réseaux sociaux, limite, et les deux, ils peuvent cartonner. Donc il y a quand même aussi des bons trucs à faire pour développer sa première communauté. Mais sur la discipline, le travail, je pense que c'est vraiment en commun chez 95% des artistes à succès.
- Speaker #1
Oui. Et alors toi, avec MyMusicHeads, donc toi, tu as décidé de ne pas communiquer en ton nom, mais au nom de MyMusicHeads. Est-ce que par rapport à toute la stratégie de contenu que vous avez mis en place, vous avez un podcast, vous avez des réseaux sociaux, qu'est-ce qui fonctionne bien pour MyMusicAds ? Est-ce que c'est des choses que tu as constatées aussi avec les artistes que tu appliques ou des choses qui fonctionnent pour toi que tu appliques avec les artistes ?
- Speaker #0
Oui, on fait quand même ce qu'on explique. Après, nous, comme on ne communique pas pour les artistes, on ne communique pas du contenu artistique, bien entendu. Déjà moi j'ai décidé avec mon équipe de communiquer autour de MyMusicHeads et pas de ma marque personnelle. Je pense qu'il y a des avantages et des inconvénients à faire ça. C'était un choix, on avait vraiment échangé pendant plusieurs semaines avec l'équipe avant de commencer sur ça. Au début je voulais pas trop me mettre en avant, je pense comme beaucoup, même comme beaucoup d'artistes. Moi je suis étonné de ça mais il y a énormément d'artistes qui sont là. Nous on fait par exemple des open mic tous les trois mois, on fait une petite soirée MyMusicHeads. Tous ils sont trop chauds pour faire des sons etc. Et c'est un courage. de faire un son devant du monde quand on est en développement ou quand on est développé peu importe, mais de faire des vidéos sur les réseaux sociaux où on voit leur tête, il y en a qui ne sont pas chauds il y en a beaucoup qui ne sont pas chauds moi au début je ne suis pas très réseau sociaux ça ne me dérangeait pas trop mais je n'étais pas du tout dans les plans et au bout d'un moment quand j'ai compris et toi tu le sais mieux que personne je pense de par ton métier que c'est ultra important de personnifier son projet je me suis dit bon de base ce n'était pas moi qui devais le faire ... on était en train de voir un peu qui allait le faire dans l'équipe après je me suis dit allez il faut que je montre l'exemple et let's go donc au début j'étais vraiment pas à l'aise c'est quelque chose on a mis quelques semaines quand même à se filmer à perdre du temps etc pour le faire et donc on a décidé de mettre en avant plus My Music Ads et pas ma marque personnelle pour l'instant ça changera peut-être par la suite mais c'est parce que j'avais vraiment une envie de suite à My Music Ads justement de par les nouvelles formations qu'on fait avec les avec la partie beatmaking Et j'aimerais bien créer du contenu où qu'il y ait plusieurs têtes sur MyMusicAds. Il n'y ait pas que moi, mais au début, il faut bien qu'il y ait quelqu'un. Et donc au début, c'était que moi. Et là, de plus en plus, j'essaye de faire un peu de cross-contenu, de faire intervenir d'autres personnes qui sont spécialisées sur d'autres thématiques que le digital et de faire du contenu avec eux. Donc c'est pour ça qu'on a fait le choix MyMusicHeads.
- Speaker #1
Et finalement, quand on n'a pas forcément envie de se mettre en avant, c'est aussi une bonne pratique de se dire « prenez en marche sous les réseaux de ta boîte » où effectivement, ce que tu disais, c'est peut-être que plus tard, tu développeras toi ta marque en propre. Mais ça te permet au moins de passer à l'action.
- Speaker #0
C'est ça. C'est-à-dire qu'il faut trouver, toutes les méthodes sont bonnes, je pense, pour passer à l'action. Moi ça m'aurait pas dérangé de poster sur mes réseaux à moi, de toute façon je suis quasiment inexistant sur les réseaux mais voilà on a pesé le pour, pesé le contre, je sais pas du tout si c'est la meilleure solution qu'on a choisie. En tout cas c'est ta solution. Ouais c'est ça et là comme on a deux années de création de contenu, quand je demande et là il y a pas mal de trucs qui vont sortir à des beatmakers un peu connus ou même très connus ou ou d'autres personnes de participer à ça. Comme moi je le fais au quotidien, il n'y a rien sur la page qui est le premier. J'ai fait un peu la stratégie d'entrée, comme ça c'est beaucoup plus facile d'avoir des nouvelles têtes pour devenir vraiment le partenaire pour les artistes indépendants, les labels indépendants. Pour le digital, aujourd'hui je fais essentiellement 80% de mon contenu, on parle de digital, de vidéo, etc. Mais je pense qu'il va y avoir de moins en moins de contenu sur le digital, peut-être 50% sur le digital et 50% sur d'autres thématiques qui peuvent intéresser les artistes indépendants. Après sur nous, ce qu'on a appliqué, ce qui marchait justement, on a fait une petite étude de marché. On a fait carrément ce truc-là de ne pas partir sur quelque chose de trop chronophage, trop loin dans les idées, etc. Moi, tous les mardis matin, donc là demain matin, je tourne. Donc je tourne pour la semaine. Quand je sais que je pars en vacances, je me prévois une plus longue période de tournage avec l'équipe. Et je tourne pour les deux semaines, pour les trois semaines qui arrivent. Je sais qu'il y a quatre vidéos qui sortent sur TikTok par semaine. Et peu importe ce qui se passe, il y a 4 vidéos qui sortent par semaine.
- Speaker #1
Discipline.
- Speaker #0
Voilà, c'est ça. Beaucoup de discipline sur ça. Et même quand je n'ai pas envie, le vendredi après-midi, je scripte. Je note mes idées au fur et à mesure de la semaine sur mes notes. Et le vendredi après-midi, je mets ça sur Notion. On utilise Notion. Je crée des petites fiches. Avec une personne de mon équipe, on retape un peu les scripts. Et derrière, mes scripts sont prêts pour le mardi. Et parfois, je n'ai pas le temps de vendredi. Donc je le fais le week-end ou je le fais le lundi soir. comme par exemple je l'ai fait en rentrant mais quoi qu'il arrive mais là depuis deux ans il n'y a pas une fois où je ne l'ai pas fait et alors ça donne quoi ? cette récurrence et cette discipline ça donne des scores vraiment aléatoires si on prend le truc en mode micro vidéo par vidéo, c'est assez aléatoire mais comme moi franchement je ne regarde pas, je vais regarder je me connecte sur TikTok une fois tous les deux jours une fois par jour Mais je vais pas regarder dès que je fais trois vidéos, ah non bah ça a fait 500 vues, ça a fait 1000 vues, ça a fait 50 000 vues, ah c'est trop bien. En fait je vais plus me dire bon je vais faire telle typologie de contenu que j'avais repéré, quand je les ai toutes sorties je regarde qu'est-ce qui a marché, qu'est-ce qui a moins marché. Par exemple, de mémoire, j'avais fait une vidéo qui avait bien marché, c'était deux semaines avant la sortie de ton clip ou deux semaines après la sortie de ton clip, c'est pas le moment de faire ça ou c'est le moment de faire ça. et justement je me souviens plus de exactement ce que j'ai dit parce qu'en fait j'avais vu que ça allait marcher donc mon hook il était cool il captait l'attention et du coup en fait j'en ai fait plein de variantes, donc deux semaines avant deux semaines après, c'est le moment de faire ça, c'est pas le moment de faire ça, parce que j'avais vu que cette phrase là comme moi dans l'environnement je reste en fond et caméra face caméra, parce que là pour l'instant en termes de faisabilité on va pas partir sur quelque chose de plus chronophage comme en plus on a d'autres styles de contenu mais voilà sur le script Merci. J'ai vu que mon hook marchait bien et je l'ai décliné. Je l'ai décliné 5, 6, 7 fois. J'ai vu que la première vidéo avait bien marché et la deuxième vidéo avait cartonné, avait fait 50 000 ou 100 000 vues, quelque chose comme ça. Parce que j'ai repris le hook qui avait bien marché.
- Speaker #1
Tu as limite installé un format finalement ? Comment ? Tu as limite installé un format ? Voilà, c'est ça.
- Speaker #0
Deux semaines après, je l'ai repris en pub. Après, j'ai trouvé que ce format-là marchait bien, je l'ai décliné, je l'ai repris en pub. En pub, j'ai pu beaucoup plus le décliner, beaucoup plus analyser les statistiques. Et du coup, voilà. Et après, c'était il y a un an, un truc comme ça. Et après, on est passé à autre chose. Et dès que je vois un concept qui marche, mais que ça peut être le style de contenu ou la première phrase ou autre, on essaie de le reprendre, de le décliner. Et après, on passe à autre chose quand ça marche moins. Et donc, du coup, là, sur la partie TikTok, on essaye de garder cette rigueur, quoi qu'il arrive. Et après, là, voilà, je sais que cet été, on va faire un petit break avec le mois d'août. pour justement repenser à un peu refaire l'étude de marché, repenser au format. Et moi, ce que je crois vraiment aujourd'hui, c'est que pour une entreprise, mais je pense pour un artiste aussi, ça peut s'appliquer, c'est moins le montage et autres qui va bien marcher, c'est vraiment ce que tu racontes. La valeur ajoutée que tu donnes. Avec bien entendu cette fameuse scroll stopper, cette fameuse captation de l'attention. T'es obligé depuis la nuit des temps de capter l'attention, de donner envie dès les premières secondes.
- Speaker #1
Et de plus en plus d'ailleurs.
- Speaker #0
Voilà c'est ça. Mais à part ça, je pense vraiment que la qualité de ce qu'on va faire, c'est ça qui va primer. Et donc du coup, t'es pas obligé de faire une vidéo de 30 secondes, tu peux faire une vidéo d'une minute trente, de cinq minutes. Si c'est intéressant, si tu donnes de la valeur et si t'as bien travaillé sur ton script. Je pense que ça, forcément si tu fais trois vidéos, tu vas peut-être être déçu. Mais si tu fais ça pendant six mois, pendant un an, sur n'importe quoi, je pense que c'est quasiment obligé que ça fonctionne. Si après, bien sûr, tu changes un peu ton hook et tu t'adaptes au code. Mais je pense que c'est ça qui n'était pas forcément le plus important avant, je pense, mais qui aujourd'hui est le plus important.
- Speaker #1
Et alors comment on travaille bien un script ? C'est quoi la méthode ?
- Speaker #0
Alors pour moi déjà, je vais le répéter mille fois, mais capter l'attention au début
- Speaker #1
Et ça,
- Speaker #0
c'est tout. Tu as des trucs ? Tu as des tips ? Ça peut être plein de choses. Pour la partie artistique ou pour la partie entrepreneuriale, je pense que ce n'est pas exactement la même chose en fonction du projet. Il y a quand même des facteurs communs. Mais je ne sais pas ce qu'on disait, par exemple, le face caméra, quand tu regardes, par exemple, une structure AIDA. Cette structure-là, pour capter l'attention, l'appel à l'action en fin de vidéo. AIDA,
- Speaker #1
c'est ? attention, intérêt,
- Speaker #0
désir et l'autre c'est l'appel à l'action incitation je crois et donc en fait cette structure là une vidéo face caméra ça peut répondre à tout ça et donc en fait on peut tout avoir, tous ces éléments sur une vidéo face caméra, tu captes l'attention parce que voilà t'es face caméra, on voit ta tête et comme ce qu'on disait tout à l'heure, quand tu vois la tête t'as l'impression qu'il y a une proximité donc ça capte l'attention, l'incitation à l'action tu vois sur d'autres formats de contenu Donc là encore une fois c'est peut-être plus pour les entreprises mais même parfois les artistes font des sortes de teasers avec du montage. Il faut dire allez écouter maintenant ou allez vous inscrire si c'est une entreprise, déposer votre CV, acheter, peu importe. Et bien en fait ça tu peux le faire à l'oral quand c'est une vidéo face caméra. Tu peux susciter un intérêt, le désir avec ton script. Donc en fait si tu n'as pas forcément la possibilité dans l'instant T de faire un montage de fou, et bien tu peux faire de la vidéo face caméra et tu auras au moins ta captation de l'attention, ton incitation à la fin. Et après, si tu travailles sur ton script, tu peux te donner de la valeur. Moi, j'aime bien, sur mes scripts, essayer de me forcer à me dire, une vidéo, il y a un objectif de valeur à transmettre, de contenu à transmettre. Et que souvent, quand on commence à scripter, on se dit, il y a ça aussi, il y a ça aussi, il y a ça aussi. En fait, c'est trop bien parce que ça va te donner tes 15 premières chaînes vidéo. Mais par contre, concentre-toi sur une démonstration sur ta vidéo.
- Speaker #1
Impose une idée.
- Speaker #0
Ouais, franchement j'aime bien ça. Après, je pense qu'il y a des contre-exemples, mais moi j'aime bien me dire, ok là j'ai envie de parler de ça, je sais pas comment avoir un disque d'or, et moi j'explique comment avoir un disque d'or.
- Speaker #1
Comment avoir un disque d'or ?
- Speaker #0
Eh ben il faut avoir pas mal de streaming, et pas mal de ventes. Et en fait, je crois de mémoire, 1500 streamings c'est une vente physique, et il faut arriver à je ne sais plus combien de scores pour avoir un disque d'or, un disque de platine, etc. Je vais pas dire de bêtises, et en plus c'est différent sur les singles. comme sur les projets type album, ce ne sont pas les mêmes scores.
- Speaker #1
Mais les informations sont sur ton compte TikTok ?
- Speaker #0
C'est sur mon compte TikTok, exactement. Moi, j'ai une mauvaise mémoire sur ces choses-là.
- Speaker #1
Si tu voulais savoir comment avoir un disque d'or, il faut aller sur le compte TikTok de MyMusicAds. Ok. Et alors, pour toi, créer, structurer une éditoriale, tu disais tout à l'heure, si dans deux semaines... C'était ça un ton, que si dans deux semaines tu dois...
- Speaker #0
Ouais, deux semaines après ta sortie, c'est pas le moment...
- Speaker #1
Comment tu détermines justement une idée éditoriale ? Est-ce que c'est de l'itération qui fait que derrière tu te dis ok, je garde ça, je garde ça, je garde ça ? C'est aussi par rapport à tous les benchmarks que tu peux faire ? Est-ce que t'as des...
- Speaker #0
Ouais, c'est-à-dire que moi j'aime bien, je trouve que... Après chacun, et je vais arrêter de dire ça, je pense que chacun est différent et tout, moi c'est ma façon de faire en tout cas, c'est... Vraiment je trouve qu'il y a des moments opportuns pour faire ça etc. Donc moi j'aime bien me dire allez pendant une après-midi par mois ou autre je vais faire mon étude de marché, je vais faire mon petit benchmark, je vais regarder, je vais écrire des concepts et je vais essayer de me dire ok là je vais parler de telle typologie de sujet. Donc moi c'est essentiellement du face cam ce que je fais en dehors du podcast. Donc j'ai pas 6 000 possibilités en faisabilité mais je vais me dire voilà je veux faire ça, je veux faire telle thématique, je vais aborder ça etc. Je vais tester je sais pas. plus des thématiques liées au droit de la musique pour changer du digital et de la vidéo, etc. Et après, je vais vraiment essayer de regarder un peu ce qui marche en termes de script, à gauche, à droite, et moi faire mes scripts. Et je vais vraiment me dire, je vais faire 20 vidéos comme ça, 20 vidéos comme ça, 20 vidéos comme ça, et peu importe les résultats, je continue à les faire. Et après, je vais analyser à un moment les vidéos qui ont le mieux marché. Et je vais remplacer les concepts qui ont moins bien marché par des concepts que je m'étais noté et que je n'avais pas sélectionné. Donc au début, tu sais qu'on sélectionne deux, trois typologies de concepts que tu veux. Et tous les mois, tous les deux mois, tous les trois mois, tes concepts qui marchent le mieux, tu essaies de faire des itérations, de reprendre les hooks, de reprendre les thématiques, etc. Et des concepts qui ont moins bien marché, tu essaies soit de changer un peu tes hooks ou ton concept de vidéo, soit tu dis, je les mets à la poubelle et je les remplace par des concepts que je voulais tester et que je n'avais pas eu le temps de tester.
- Speaker #1
Est-ce qu'il y a des pièges à éviter ? Est-ce que justement, là pour le coup, toi t'es vraiment pas dans l'enfermement, mais quand on tient un bon format, est-ce que c'est piégeux ?
- Speaker #0
Je sais pas, franchement, je pense que... Alors, pour les artistes ou pour l'entrepreneur ? Les deux. Pour les artistes et pour l'entrepreneur, je pense pas en vrai. Je pense qu'il faut se dire qu'on se saoule vite soi-même, mais que les autres, on les saoule pas si vite que ça. Parce qu'ils ne sont pas dans notre quotidien. Ça veut dire que... Et justement, je crois que c'est ce que je disais deux semaines après la sortie de ton clip, ce n'est pas le moment d'arrêter ta communication. Et en fait, c'est parce que... Et ce que j'essaie d'expliquer, c'est qu'un artiste est comme un entrepreneur sur un concept de vidéo, il y a toute la phase en amont qui est dans l'ombre. Et quand tu sors le clip, le projet ou le concept sur lequel tu as bossé pour ta boîte, eh bien, toi... t'as déjà bossé un nombre incalculable d'heures dessus, ça a déjà commencé à te saouler alors que tu l'as à peine sorti. Et donc voilà, tu vas dire bon je le fais une fois, est-ce que je communique autour sur tous mes réseaux, et deux semaines après je continue à faire des stories pour parler de ça, ou un post, ou peu importe. Et en fait, tu vas avoir l'impression de saouler les gens, parce que toi tu t'es déjà saoulé parce que ça fait X temps que tu travailles dessus. Alors qu'en fait pas du tout, les gens ils voient des trucs passer tous les jours sur les réseaux sociaux. Donc franchement, continue à communiquer autour. Et si c'est bien fait, si tu as bien travaillé dessus, même si toi tu en as un peu marre de la communication de ton clip ou de la communication sur ce nouveau lancement que tu as fait dans ta boîte, les gens n'en ont pas marre. Ils t'ont vu parmi je ne sais plus combien de centaines de contenus qu'ils ont pu voir dans la journée. Donc je pense qu'il n'y a pas de limite à se fixer. Il y a juste au bout d'un moment, être vrai, se dire « Ce projet, j'y crois à 100%. Ce lancement-là, je suis persuadé. J'utilise tous les canaux que je peux. » et que j'essaie de le faire durer dans le temps pour qu'un maximum de personnes soient au courant de ça. Si un artiste décide de faire des covers face caméra à la guitare, si ça cartonne, pourquoi s'arrêter ? Si au bout d'un moment il en a marre, si ce n'est pas dans une rigueur, là il faut se dire que tu n'as pas bien mis le truc, et à un moment forcément tu en as marre parce que tu n'es pas motivé pour le faire. Si par contre à un moment il en a vraiment marre, il préfère remplacer ça par un autre concept, remplacez-le. Mais autant battre le fer quand il est chaud. S'il y a un concept, on ne sait pas pourquoi ça prend, autant le décliner, essayer de le réitérer à l'infini. Parce qu'en fait, c'est vraiment des leviers qui n'arrivent pas tous les jours. Donc autant s'en servir et les exploiter autant qu'on peut.
- Speaker #1
L'IA et la création de contenu, qu'est-ce que tu en penses ?
- Speaker #0
Moi, je trouve ça cool. Je ne suis pas le plus expert en IA. Par exemple, moi, ça m'aide parfois sur les scripts. Ce ne sont pas les meilleurs scripts que j'ai fait dessus, mais par exemple, là, justement, on a refait toute notre stratégie SEO. Je sais que je dois faire des scripts pour mes réseaux sociaux, des scripts pour mon SEO. J'ai de la chance, on a une bonne équipe de travail, donc je ne suis pas seul à faire tout ça. Mais c'est moi qui ai quand même cette expertise-là sur les scripts. Et du coup, l'IA, un chat GPT, mais plein d'autres peuvent très bien aider une personne sur ça. Donc vraiment sur la partie script, moi ça peut m'aider, ça nous aide et ça nous sert de base, parfois quand on n'a pas forcément le temps. Et derrière on retravaille ces bases-là, que ce soit en essayant d'avoir les meilleurs mots possibles pour qu'ils nous sortent le script le plus juste possible. Et après forcément on le travaille. Donc quand on a une idée nous-mêmes, on peut ne pas passer par ça. Mais 90% de mon contenu je ne passe pas par ça encore. Mais peut-être que par la suite ça va changer. Mais souvent quand on sèche un peu, on veut une définition, etc. On passe par ça, on travaille un peu ce qu'on donne comme information à chaque GPT. Après on retravaille forcément le script. Nous on travaille à deux généralement sur les scripts. Et on essaie toujours de faire ça.
- Speaker #1
C'est pratique en soi.
- Speaker #0
C'est très pratique. Et moi je suis pour utiliser tous les outils qui peuvent rendre la partie... Toutes les tâches qu'on a à faire au quotidien, si on peut à un moment bosser une heure de moins dans la journée grâce à ces outils-là, et peut-être pas bosser une heure de moins, mais allouer cette heure-là sur un truc qui rapportera plus de valeur, moi je suis pour. Est-ce qu'il y a une question que je ne t'ai pas posée, que tu aurais aimé que je te pose ?
- Speaker #1
Non, franchement, on a beaucoup parlé. On a beaucoup parlé, oui. Je ne sais pas ça fait combien de temps.
- Speaker #0
Trois heures et demie, c'est plaisant.
- Speaker #1
Je vais scripter à 21h ce soir.
- Speaker #0
Il est déjà 23h30, nickel.
- Speaker #1
Non, en vrai, non. Je crois qu'on a parlé de pas mal de choses.
- Speaker #0
Où est-ce que les auditeurs peuvent te contacter ou te suivre ?
- Speaker #1
Moi c'est My Music Ads, la boîte avec notre équipe. Donc My Music Ads en anglais, Insta, TikTok, et sur Youtube c'est My Music Ads de la chaîne. Et le podcast c'est Parlons Musique, Parlons Business. Donc on a un podcast justement où on interview plein de personnes ultra intéressantes de l'industrie musicale. Celui qui sort jeudi par exemple ça va être le Head of Music de Ubisoft. Le dernier qui est sorti c'est le CEO de Diggers Factory, ils font des vinyles. C'est le numéro 1 en vinyle en France. Ils aident les artistes à lancer des preuves de vinyle. Celui d'avant, c'était Train700. Hyper cool. Il a fait des prods pour Nino, Damso et plein d'autres.
- Speaker #0
On mettra tout en commentaire.
- Speaker #1
Avec grand plaisir.
- Speaker #0
Pour que tout le monde puisse aller voir. La dernière chose que tu dois faire avant d'aller scripter tes épisodes, c'est de nommer quelqu'un à ta place dans ce fauteuil et de me dire pourquoi. Est-ce que tu nommes cette personne ? Est-ce que tu attends d'elle ?
- Speaker #1
Tu me parlais de Kenny West. Et moi, j'ai bossé un peu avec lui. On a des projets en cours. C'est Chris de Iconic. Super personne. Et qui, justement, en termes de création de contenu et en termes de marque personnelle, donc un peu le sujet du podcast, si je ne me trompe pas, ça peut être hyper intéressant. Toujours avec ce côté musique. Mon réseau, c'est musique. Et c'est moins les mecs 50 000 abonnés sur TikTok, mais c'est plus des abonnés sur YouTube ou d'autres réseaux. Moi, je préfère YouTube à LinkedIn, par exemple. Mais trop intéressant en termes de marque personnelle, sa vision des choses. Justement, si tu as des questions sur Kanye West, il te répondra beaucoup mieux que moi parce que c'est un vrai passionné de rap américain et de plein d'autres choses, d'entrepreneuriat aussi, de marque. Et voilà, sur tous ses réseaux sociaux, sur YouTube, c'est quelqu'un que j'ai beaucoup regardé sur YouTube. Il a des formats qui s'appellent LSD, donc Lifestyle Decoder, et il décode un peu le business derrière une marque d'art, un artiste, etc. Et c'est hyper intéressant. Donc je pense que lui, en marque personnelle, c'est hyper intéressant à la voir et je pense que ça peut être un épisode très cool.
- Speaker #0
Eh bien, on va le faire. Alors, on va l'inviter.
- Speaker #1
Eh bien, je me permets de te donner son numéro, son accord.
- Speaker #0
Exactement. Merci beaucoup Mickael, c'était une super conversation. J'espère que vous avez, j'en suis sûre d'ailleurs, vous avez retenu, noté beaucoup de choses pour justement la création de Marc. Écoute, moi je vais écouter tes épisodes de podcast qui ont l'air vraiment très très chouettes. Et je te laisse partir scripter tes contenus. Merci beaucoup Mickael. Ciao. J'espère que tu as été inspiré par cet épisode.
- Speaker #2
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