Speaker #0Salut tout le monde, bienvenue dans La Petite Histoire, je suis Florent Mounier, j'ai écrit cette saga Al Capone et c'est Sébastien Girard qui l'a réalisé pour vous. Dans cette saga, on plonge au cœur de la vie de l'une des figures les plus emblématiques et controversées de l'histoire criminelle, Al Capone. Un voyage fascinant dans l'univers du crime organisé à travers des histoires de pouvoir, de corruption et de rédemption. Bienvenue dans La Petite Histoire de la Mafia, saga Al Capone, troisième épisode, le massacre de la Saint-Valentin. Nous sommes en 1929, au cœur de la prohibition, une époque où l'alcool est interdit et où les gangs criminels prospèrent en exploitant ce marché noir lucratif. À Chicago, deux gangs principaux se disputent le contrôle de la ville. Il y a celui d'Al Capone, basé dans le sud de Chicago, et puis il y a celui de George Bugs Moran, opérant dans le nord de Chicago. Cette rivalité violente est marquée par des assassinats. Des attentats à la bombe et des batailles sanglantes dans les rues de Chicago. J'en veux pour preuve. Le 14 février 1929, un événement qui va bouleverser à jamais la guerre des gangs. Ce jour-là, il fait froid à Chicago. La neige recouvre les rues et une brume glaciale enveloppe la ville. Mais dans un garage situé au 2122 North Clark Street, l'atmosphère est encore plus glaciale. Ce garage, il appartient à Bugs Moran, le chef du gang de Northside. Ce matin-là, sept hommes se trouvent à l'intérieur. Adam Heyer, le comptable du gang. Albert Wenzhank, un associé proche de Moran. Frank et Pete Goodsenberg, des tueurs à gage notoire. James Clark, le beau-frère de Moran. Ainsi que Renard Schwimmer, un opticien impliqué dans les affaires du gang. Et puis John May, le mécanicien. Vers 10h30 du matin, une voiture de police s'arrête devant le garage. Deux hommes en uniforme de policiers sortent de la voiture. Ils sont suivis de deux autres hommes en civil. Tous pénètrent dans le garage, armes au point. Les sept criminels présents pensent immédiatement à une descente de police et ils ne résistent pas. Ils sont donc alignés contre le mur, leurs mains levées en signe de soumission. Mais ce qu'ils ignorent, c'est que les policiers sont en réalité des hommes de main de Capone. Et parmi eux se trouvent Fred Burke et Albert Anselmi, deux tueurs à gage notoire là aussi. Alors que les hommes sont alignés contre le mur, sans prévenir, les faux policiers vont ouvrir le feu avec leur mitraillette Thompson et avec des fusils de chasse. En quelques secondes donc, une pluie de balles va s'abattre sur les victimes, ne leur laissant absolument aucune chance de s'échapper. Les balles déchirent l'air, elles arraisonnent comme des coups de tonnerre dans le garage. Les corps s'effondrent, criblés de balles. Le sol est rapidement couvert de sang, et les tueurs, s'assurant que personne ne survive, tirent encore et encore jusqu'à ce que le silence retombe sur la scène macabre. Puis, les tueurs en uniforme vont faire semblant d'arrêter des complices en civil. Les hommes remontent rapidement dans la voiture de police et disparaissent dans les rues enneigées de Chicago. La découverte des corps ne tarde pas à susciter l'horreur et la stupeur à travers Chicago. Tous les journaux de la ville s'emparent immédiatement de l'affaire, et le massacre de la Saint-Valentin devient donc une nouvelle nationale. Les photos des corps criblés de balles étendu dans des flaques de sang choquent l'Amérique entière. Mais où est Bugs Moran dans tout ça ? Eh bien, par un coup du sort, Moran a échappé au massacre, car il est arrivé ce jour-là en retard au garage. Il a aperçu la voiture de police devant l'entrée, et donc il a décidé de rebrousser chemin, pensant à une véritable descente de flics. Ce retard, on peut dire que ça lui a sauvé la vie. Mais l'impact psychologique est immense pour Moran. L'enquête sur le massacre de la Saint-Valentin a donc commencé. Mais l'enquête se heurte rapidement à des obstacles. Les autorités locales, souvent corrompues par les gangs, sont peu enclines à poursuivre sérieusement cette affaire. C'est vrai qu'il y a quand même des risques. Les témoins sont rares, et ceux qui pourraient parler sont trop terrifiés pour le faire. Capone, quant à lui, dispose d'alibis solides. Officiellement, il se trouvait au moment des faits en Floride, pour des vacances, loin des événements sanglants de Chicago donc. Oui, cependant, l'opinion publique est outrée par ce massacre de la Saint-Valentin. La brutalité, l'impunité des gangs de Chicago a choqué. Pour beaucoup, c'est la goutte d'eau qui vient de faire déborder le vase. Alors les autorités fédérales, moins sujettes à la corruption locale, commencent sérieusement à se pencher de plus près aux activités de Capone. Mais malgré l'indignation générale, Capone va continuer pendant de nombreux mois à régner sur Chicago. Oui, parce que son emprise sur la ville semble inébranlable. Il contrôle plus de 150 barques clandestines, il a une vingtaine de maisons de passe, il engrange des bénéfices colossaux. On peut dire que sa capacité à corrompre les autorités et à intimider ses rivaux le rend presque intouchable. Presque, car l'attention accrue des autorités fédérales sur ses activités va marquer le début de la fin pour Capone. Mais ça, mes amis, c'est une autre histoire que nous vous raconterons dans un prochain épisode. Voilà pour cette petite histoire autour de Al Capone et du massacre de la Saint-Valentin. Merci d'avoir suivi cet épisode. Dans notre prochain épisode, la semaine prochaine, nous irons dans les années cruciales de la chute d'Al Capone, ce moment décisif où le puissant parrain du crime de Chicago s'est retrouvé finalement sous les feux de la justice. Vous découvrirez comment un empire criminel apparemment invincible a été renversée par une persévérance acharnée et une enquête méticuleuse. Pour être sûr de ne pas manquer le prochain épisode de cette saga, abonnez-vous à La Petite Histoire pour être alerté dès que l'épisode est dispo et ne rien manquer de la folle histoire d'Al Capone. Merci de nous avoir écoutés. Si cette saga vous plaît, n'hésitez pas à nous laisser des commentaires comme d'hab sur les réseaux sociaux et sur l'appli de Spotify. Ça nous motive pour la suite. On vous rappelle que cette petite histoire est absolument gratuite, donc n'hésitez pas à la partager autour de vous. Et à dans une semaine pour la suite. de cette grande saga Al Capone.
