#23 - Chloé Charles - 125 ans de combat de l'Institut Pasteur de Lille contre les maladies cover
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La Vie de l'Institut Pasteur de Lille

#23 - Chloé Charles - 125 ans de combat de l'Institut Pasteur de Lille contre les maladies

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17min |04/09/2023
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Description

Cette semaine, nous sommes accueillis par Chloé Charles, ****responsable de la valorisation historique de l’Institut. Passionnée d’histoire de l’art, de médecine et d’architecture, elle retrace pour nous l’histoire de la fondation lilloise.


Revenons en 1894. Le quartier dans lequel nous nous trouvons commence seulement à se développer depuis l’ouverture des fortifications de Vauban. On y voit  des maisons particulières, et surtout des filatures de lin. Ce quartier au sud-est de Lille, c’est Saint-Sauveur.


La fin du XIXe siècle est marquée par une maladie infantile, la diphtérie. À Lille, elle fait des ravages, notamment dans la population infantile. Lorsque le 4 septembre 1894, Emile Roux annonce avoir trouvé un sérum antidiphtérique, la ville de Lille veut en disposer et pouvoir le fabriquer elle-même. C’est ainsi que nait l’Institut Pasteur de Lille en 1898, dirigé par le Professeur Albert Calmette. La recherche en santé publique et la prévention seront au coeur de sa mission.


L’emplacement stratégique du bâtiment sur le boulevard Louis XIV incite la municipalité à lui donner une architecture monumentale pour faire rayonner la ville de Lille au même titre que les Palais des Beaux-Arts et la Préfecture.


Dès le début du XXe siècle, le directeur de l’Institut, Albert Calmette accorde une attention particulière à l’eau, désormais connue pour transmettre des maladies comme le choléra. « La Madeleine, accueille ainsi, en 1906, la première station de traitement des eaux de France. »


Les décennies suivantes, l’Institut Pasteur de Lille rayonne pour l’invention du célèbre vaccin BCG contre la tuberculose par Albert Calmette et Camille Guérin. L’arrivée du médecin Charles Gernez-Rieux à la tête de l’Institut en 1944 ouvre une ère d’ouverture sur la population, avec la création d’un centre régional de transfusion sanguine, l’ouverture du centre de vaccination international pour tous les voyageurs, et la création d’un lactarium pour lutter contre les maladies infantiles en collectant du lait maternel. Les années 1980 offriront à leur tour leur lot d’avancées avec l’ouverture du service Nutrition et Activité Physique par le Professeur Lecerf.


Aujourd’hui l’Institut continue de s’agrandir. « De nouveaux bâtiments sortent de terre à des fins locatives. Car la recherche coûte cher, et pour le bien commun, il faut continuer de la financer. »


Si vous souhaitez prolonger votre immersion dans les archives de l’Institut Pasteur de Lille, venez découvrir notre musée !

Bonne écoute.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Cette semaine, nous sommes accueillis par Chloé Charles, ****responsable de la valorisation historique de l’Institut. Passionnée d’histoire de l’art, de médecine et d’architecture, elle retrace pour nous l’histoire de la fondation lilloise.


Revenons en 1894. Le quartier dans lequel nous nous trouvons commence seulement à se développer depuis l’ouverture des fortifications de Vauban. On y voit  des maisons particulières, et surtout des filatures de lin. Ce quartier au sud-est de Lille, c’est Saint-Sauveur.


La fin du XIXe siècle est marquée par une maladie infantile, la diphtérie. À Lille, elle fait des ravages, notamment dans la population infantile. Lorsque le 4 septembre 1894, Emile Roux annonce avoir trouvé un sérum antidiphtérique, la ville de Lille veut en disposer et pouvoir le fabriquer elle-même. C’est ainsi que nait l’Institut Pasteur de Lille en 1898, dirigé par le Professeur Albert Calmette. La recherche en santé publique et la prévention seront au coeur de sa mission.


L’emplacement stratégique du bâtiment sur le boulevard Louis XIV incite la municipalité à lui donner une architecture monumentale pour faire rayonner la ville de Lille au même titre que les Palais des Beaux-Arts et la Préfecture.


Dès le début du XXe siècle, le directeur de l’Institut, Albert Calmette accorde une attention particulière à l’eau, désormais connue pour transmettre des maladies comme le choléra. « La Madeleine, accueille ainsi, en 1906, la première station de traitement des eaux de France. »


Les décennies suivantes, l’Institut Pasteur de Lille rayonne pour l’invention du célèbre vaccin BCG contre la tuberculose par Albert Calmette et Camille Guérin. L’arrivée du médecin Charles Gernez-Rieux à la tête de l’Institut en 1944 ouvre une ère d’ouverture sur la population, avec la création d’un centre régional de transfusion sanguine, l’ouverture du centre de vaccination international pour tous les voyageurs, et la création d’un lactarium pour lutter contre les maladies infantiles en collectant du lait maternel. Les années 1980 offriront à leur tour leur lot d’avancées avec l’ouverture du service Nutrition et Activité Physique par le Professeur Lecerf.


Aujourd’hui l’Institut continue de s’agrandir. « De nouveaux bâtiments sortent de terre à des fins locatives. Car la recherche coûte cher, et pour le bien commun, il faut continuer de la financer. »


Si vous souhaitez prolonger votre immersion dans les archives de l’Institut Pasteur de Lille, venez découvrir notre musée !

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Revenons en 1894. Le quartier dans lequel nous nous trouvons commence seulement à se développer depuis l’ouverture des fortifications de Vauban. On y voit  des maisons particulières, et surtout des filatures de lin. Ce quartier au sud-est de Lille, c’est Saint-Sauveur.


La fin du XIXe siècle est marquée par une maladie infantile, la diphtérie. À Lille, elle fait des ravages, notamment dans la population infantile. Lorsque le 4 septembre 1894, Emile Roux annonce avoir trouvé un sérum antidiphtérique, la ville de Lille veut en disposer et pouvoir le fabriquer elle-même. C’est ainsi que nait l’Institut Pasteur de Lille en 1898, dirigé par le Professeur Albert Calmette. La recherche en santé publique et la prévention seront au coeur de sa mission.


L’emplacement stratégique du bâtiment sur le boulevard Louis XIV incite la municipalité à lui donner une architecture monumentale pour faire rayonner la ville de Lille au même titre que les Palais des Beaux-Arts et la Préfecture.


Dès le début du XXe siècle, le directeur de l’Institut, Albert Calmette accorde une attention particulière à l’eau, désormais connue pour transmettre des maladies comme le choléra. « La Madeleine, accueille ainsi, en 1906, la première station de traitement des eaux de France. »


Les décennies suivantes, l’Institut Pasteur de Lille rayonne pour l’invention du célèbre vaccin BCG contre la tuberculose par Albert Calmette et Camille Guérin. L’arrivée du médecin Charles Gernez-Rieux à la tête de l’Institut en 1944 ouvre une ère d’ouverture sur la population, avec la création d’un centre régional de transfusion sanguine, l’ouverture du centre de vaccination international pour tous les voyageurs, et la création d’un lactarium pour lutter contre les maladies infantiles en collectant du lait maternel. Les années 1980 offriront à leur tour leur lot d’avancées avec l’ouverture du service Nutrition et Activité Physique par le Professeur Lecerf.


Aujourd’hui l’Institut continue de s’agrandir. « De nouveaux bâtiments sortent de terre à des fins locatives. Car la recherche coûte cher, et pour le bien commun, il faut continuer de la financer. »


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Revenons en 1894. Le quartier dans lequel nous nous trouvons commence seulement à se développer depuis l’ouverture des fortifications de Vauban. On y voit  des maisons particulières, et surtout des filatures de lin. Ce quartier au sud-est de Lille, c’est Saint-Sauveur.


La fin du XIXe siècle est marquée par une maladie infantile, la diphtérie. À Lille, elle fait des ravages, notamment dans la population infantile. Lorsque le 4 septembre 1894, Emile Roux annonce avoir trouvé un sérum antidiphtérique, la ville de Lille veut en disposer et pouvoir le fabriquer elle-même. C’est ainsi que nait l’Institut Pasteur de Lille en 1898, dirigé par le Professeur Albert Calmette. La recherche en santé publique et la prévention seront au coeur de sa mission.


L’emplacement stratégique du bâtiment sur le boulevard Louis XIV incite la municipalité à lui donner une architecture monumentale pour faire rayonner la ville de Lille au même titre que les Palais des Beaux-Arts et la Préfecture.


Dès le début du XXe siècle, le directeur de l’Institut, Albert Calmette accorde une attention particulière à l’eau, désormais connue pour transmettre des maladies comme le choléra. « La Madeleine, accueille ainsi, en 1906, la première station de traitement des eaux de France. »


Les décennies suivantes, l’Institut Pasteur de Lille rayonne pour l’invention du célèbre vaccin BCG contre la tuberculose par Albert Calmette et Camille Guérin. L’arrivée du médecin Charles Gernez-Rieux à la tête de l’Institut en 1944 ouvre une ère d’ouverture sur la population, avec la création d’un centre régional de transfusion sanguine, l’ouverture du centre de vaccination international pour tous les voyageurs, et la création d’un lactarium pour lutter contre les maladies infantiles en collectant du lait maternel. Les années 1980 offriront à leur tour leur lot d’avancées avec l’ouverture du service Nutrition et Activité Physique par le Professeur Lecerf.


Aujourd’hui l’Institut continue de s’agrandir. « De nouveaux bâtiments sortent de terre à des fins locatives. Car la recherche coûte cher, et pour le bien commun, il faut continuer de la financer. »


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