Muriel Pichavant - À pleins poumons [REDIFF] cover
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La Vie de l'Institut Pasteur de Lille

Muriel Pichavant - À pleins poumons [REDIFF]

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11min |06/08/2024
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Les cigarettes de recherche, vous connaissez ? Suivez-moi !
Largement méconnue du grand public, la BPCO est la 3e cause de mortalité dans le monde, principalement causée par l’exposition à la fumée de cigarette. Explorons comment avance la recherche sur ce sujet avec Muriel Pichavant, Chargée de recherche Inserm et Codirectrice de l’équipe de recherche « Infections opportunistes, immunité, environnement et maladies pulmonaires » au sein du centre d’infection et d’immunité de Lille.


Le constat est sans appel : la BPCO est une maladie aussi répandue que méconnue. « En France, il y a 3,5 millions de cas diagnostiqués, mais on estime que plus de 60% des malades ignorent qu’ils portent cette pathologie. Le problème, c’est que cette pathologie évolue par paliers. Ca commence par des essoufflements, mais les malades s’y habituent donc souvent la maladie est diagnostiquée très tard, lorsque les personnes ne savent plus monter les escaliers. »


La fumée de cigarette est impliquée dans 80% des BPCO, qu’il s’agisse de tabagisme actif ou passif. Dans son laboratoire, Muriel utilise donc des cigarettes de recherche pour mimer l’aspiration de fumée avec des seringues et stimuler les cellules immunitaires. Avec un objectif précis : trouver des bio-marqueurs qui permettront de détecter la BPCO bien avant les formes graves, et identifier des pistes thérapeutiques. « Les patients BPCO sont aujourd’hui uniquement diagnostiqués sur une épreuve de souffle, mais nous cherchons d’autres marqueurs pour adapter le diagnostic. »

Muriel aime expliquer son propre intérêt pour les pathologies du poumon par son propre vécu. « Étant asthmatique moi-même, je voulais comprendre ce qui m’arrivait et trouver un médicament pour me sentir mieux. Après avoir travaillé sur l’asthme, je suis partie aux Etats-Unis travailler sur la pollution environnementale, avant de me spécialiser sur la BPCO. »


En parallèle de son travail de chercheuse, Muriel fait des conférences et présente son métier dans des associations pour montrer que le métier de scientifique est accessible aux femmes, et cela à tous les échelons.

Bonne écoute ! 

La Vie est un podcast proposé par l’Institut Pasteur de Lille.

Réalisation : César Defoort | Natif.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Les cigarettes de recherche, vous connaissez ? Suivez-moi !
Largement méconnue du grand public, la BPCO est la 3e cause de mortalité dans le monde, principalement causée par l’exposition à la fumée de cigarette. Explorons comment avance la recherche sur ce sujet avec Muriel Pichavant, Chargée de recherche Inserm et Codirectrice de l’équipe de recherche « Infections opportunistes, immunité, environnement et maladies pulmonaires » au sein du centre d’infection et d’immunité de Lille.


Le constat est sans appel : la BPCO est une maladie aussi répandue que méconnue. « En France, il y a 3,5 millions de cas diagnostiqués, mais on estime que plus de 60% des malades ignorent qu’ils portent cette pathologie. Le problème, c’est que cette pathologie évolue par paliers. Ca commence par des essoufflements, mais les malades s’y habituent donc souvent la maladie est diagnostiquée très tard, lorsque les personnes ne savent plus monter les escaliers. »


La fumée de cigarette est impliquée dans 80% des BPCO, qu’il s’agisse de tabagisme actif ou passif. Dans son laboratoire, Muriel utilise donc des cigarettes de recherche pour mimer l’aspiration de fumée avec des seringues et stimuler les cellules immunitaires. Avec un objectif précis : trouver des bio-marqueurs qui permettront de détecter la BPCO bien avant les formes graves, et identifier des pistes thérapeutiques. « Les patients BPCO sont aujourd’hui uniquement diagnostiqués sur une épreuve de souffle, mais nous cherchons d’autres marqueurs pour adapter le diagnostic. »

Muriel aime expliquer son propre intérêt pour les pathologies du poumon par son propre vécu. « Étant asthmatique moi-même, je voulais comprendre ce qui m’arrivait et trouver un médicament pour me sentir mieux. Après avoir travaillé sur l’asthme, je suis partie aux Etats-Unis travailler sur la pollution environnementale, avant de me spécialiser sur la BPCO. »


En parallèle de son travail de chercheuse, Muriel fait des conférences et présente son métier dans des associations pour montrer que le métier de scientifique est accessible aux femmes, et cela à tous les échelons.

Bonne écoute ! 

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Réalisation : César Defoort | Natif.


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Largement méconnue du grand public, la BPCO est la 3e cause de mortalité dans le monde, principalement causée par l’exposition à la fumée de cigarette. Explorons comment avance la recherche sur ce sujet avec Muriel Pichavant, Chargée de recherche Inserm et Codirectrice de l’équipe de recherche « Infections opportunistes, immunité, environnement et maladies pulmonaires » au sein du centre d’infection et d’immunité de Lille.


Le constat est sans appel : la BPCO est une maladie aussi répandue que méconnue. « En France, il y a 3,5 millions de cas diagnostiqués, mais on estime que plus de 60% des malades ignorent qu’ils portent cette pathologie. Le problème, c’est que cette pathologie évolue par paliers. Ca commence par des essoufflements, mais les malades s’y habituent donc souvent la maladie est diagnostiquée très tard, lorsque les personnes ne savent plus monter les escaliers. »


La fumée de cigarette est impliquée dans 80% des BPCO, qu’il s’agisse de tabagisme actif ou passif. Dans son laboratoire, Muriel utilise donc des cigarettes de recherche pour mimer l’aspiration de fumée avec des seringues et stimuler les cellules immunitaires. Avec un objectif précis : trouver des bio-marqueurs qui permettront de détecter la BPCO bien avant les formes graves, et identifier des pistes thérapeutiques. « Les patients BPCO sont aujourd’hui uniquement diagnostiqués sur une épreuve de souffle, mais nous cherchons d’autres marqueurs pour adapter le diagnostic. »

Muriel aime expliquer son propre intérêt pour les pathologies du poumon par son propre vécu. « Étant asthmatique moi-même, je voulais comprendre ce qui m’arrivait et trouver un médicament pour me sentir mieux. Après avoir travaillé sur l’asthme, je suis partie aux Etats-Unis travailler sur la pollution environnementale, avant de me spécialiser sur la BPCO. »


En parallèle de son travail de chercheuse, Muriel fait des conférences et présente son métier dans des associations pour montrer que le métier de scientifique est accessible aux femmes, et cela à tous les échelons.

Bonne écoute ! 

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Le constat est sans appel : la BPCO est une maladie aussi répandue que méconnue. « En France, il y a 3,5 millions de cas diagnostiqués, mais on estime que plus de 60% des malades ignorent qu’ils portent cette pathologie. Le problème, c’est que cette pathologie évolue par paliers. Ca commence par des essoufflements, mais les malades s’y habituent donc souvent la maladie est diagnostiquée très tard, lorsque les personnes ne savent plus monter les escaliers. »


La fumée de cigarette est impliquée dans 80% des BPCO, qu’il s’agisse de tabagisme actif ou passif. Dans son laboratoire, Muriel utilise donc des cigarettes de recherche pour mimer l’aspiration de fumée avec des seringues et stimuler les cellules immunitaires. Avec un objectif précis : trouver des bio-marqueurs qui permettront de détecter la BPCO bien avant les formes graves, et identifier des pistes thérapeutiques. « Les patients BPCO sont aujourd’hui uniquement diagnostiqués sur une épreuve de souffle, mais nous cherchons d’autres marqueurs pour adapter le diagnostic. »

Muriel aime expliquer son propre intérêt pour les pathologies du poumon par son propre vécu. « Étant asthmatique moi-même, je voulais comprendre ce qui m’arrivait et trouver un médicament pour me sentir mieux. Après avoir travaillé sur l’asthme, je suis partie aux Etats-Unis travailler sur la pollution environnementale, avant de me spécialiser sur la BPCO. »


En parallèle de son travail de chercheuse, Muriel fait des conférences et présente son métier dans des associations pour montrer que le métier de scientifique est accessible aux femmes, et cela à tous les échelons.

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