Speaker #0Juste un petit mot avant de plonger dans l'épisode pour vous dire que les toutes dernières places pour rejoindre la retraite plénitude du 3 au 7 août en Ardèche sont encore disponibles. Ce sont 4 jours pour vous reconnecter en profondeur à votre essence, pour libérer votre voix et embrasser pleinement votre puissance créatrice. C'est une invitation pour les femmes entrepreneurs du nouveau monde qui sont prêtes à amplifier leur rayonnement, affirmer leur posture intérieure et incarner une nouvelle dimension de prospérité dans toutes les sphères de leur vie. Vous pouvez retrouver toutes les infos dans les notes de l'épisode. Bienvenue dans La Voix du Cœur, le podcast qui vous reconnecte à votre nature profonde et à la beauté du vivant. Je m'appelle Cécile, et depuis des années, je chemine vers plus de paix, de liberté intérieure et d'union entre toutes les dimensions de ma vie, à travers des retraites initiatiques et des accompagnements. Je guide les femmes à relier spiritualité et matière pour embrasser tous leurs pouvoirs créateurs et incarner leurs couleurs uniques dans le monde. Dans ce podcast, je vous partage mes explorations intérieures et mes outils concrets de transformation, ainsi que des rencontres avec des personnes inspirantes qui œuvrent pour l'émergence d'une nouvelle conscience. Alors, si vous êtes prêts à réveiller votre flamme intérieure et vous engager sur le chemin d'une vie pleine de sens, Vous êtes au bon endroit. Bonjour et bienvenue, je suis très heureuse de vous retrouver aujourd'hui pour cet épisode numéro 11. Comment traverser la peur du manque quand on passe un seuil d'expansion ? C'est un sujet que je trouve assez intime et très profond aussi pour les femmes entrepreneurs, créatrices, leaders de ce nouveau monde qui se sentent sur le seuil d'un passage. Vous savez ces moments charnières où vous sentez qu'une nouvelle version de vous est en train de naître, que quelque chose de nouveau, de plus grand, que ce soit à travers un nouveau projet, une nouvelle création, un changement de posture ou même une montée en gamme dans vos offres. Et quand on est en train de passer un cap, on est en train de relâcher toute une ancienne identité et de faire de la place pour une nouvelle. et très souvent dans ces moments là il peut y avoir une sorte de ralentissement en terme d'interaction en termes de clients, en termes de ventes. Et c'est souvent là que le mental s'active et que la peur du manque peut arriver. C'est cette peur qui vient souvent freiner nos élans profonds, qui va nous pousser à faire des choix depuis un système nerveux en panique, à chercher des solutions et souvent à revenir dans d'anciennes manières de fonctionner pour se rassurer. Et donc c'est là qu'on va se couper de cette intelligence du vivant, de la joie pure de créer. d'offrir, de partager ce qui nous anime profondément. Et surtout, on va se couper d'une nouvelle manière de penser et d'agir qu'on ne connaît pas encore et qui pourtant serait vraiment nécessaire pour aller vers cette nouvelle version de nous-mêmes. Et c'est à ce moment-là, je crois, qu'il y a vraiment un travail plus profond à faire que ce qui pourrait rester à un niveau stratégique. Parce que la relation à l'argent, mais aussi à la prospérité, pour moi, c'est vraiment une question de valeur qu'on se donne, de dignité intérieure. de cette capacité à recevoir ce qu'il y a de plus beau, ce qu'il y a de plus nourrissant, ce qu'il y a de plus grand pour soi. C'est vraiment un chemin de retour vers cette plénitude intérieure qui ne dépend d'aucune circonstance extérieure, mais vraiment de ce lien avec nous-mêmes, ce lien à cette vie, ce lien avec la bienveillance de la vie et à ce sentiment de faire partie, d'être porté, d'être soutenu. Donc dans cet épisode, je vous propose un voyage vers l'origine de cette peur du manque, mais aussi vers ce sentiment de prospérité, d'abondance. Donc on va explorer ensemble comment on peut traverser ce passage initiatique de ce seuil vers quelque chose de plus grand sans se laisser happer par cette fréquence du manque. Comment retrouver intérieurement une posture de plénitude, de dignité et puis comment libérer son élan créateur depuis un lieu de véritable sécurité intérieure. Donc je vous souhaite une belle écoute. Pour commencer, j'aimerais déjà remettre cette peur de manquer dans ce contexte de la société dans lequel on vit. Pour moi, ce n'est pas juste quelque chose de personnel, parce qu'on baigne dans un champ collectif qui est profondément imprégné par ces fréquences de manque, de séparation, de petitesse, de cette croyance qui n'en a pas assez pour tout le monde. Je trouve qu'on vit dans une société qui est beaucoup basée, construite sur cette idée du manque. Paradoxalement, alors que... On vit quand même à une époque où l'abondance matérielle n'a jamais été aussi grande. mais tout ou presque nous pousse à croire qu'il nous manque quelque chose. Que ce soit un produit, un objet, mais aussi une compétence, une expérience, une formation, et que vous devez absolument acquérir pour être complète, aimée, en sécurité. Déjà c'est important de reconnaître que le manque, c'est vraiment une fréquence, c'est une perception et non une réalité, qui en fait n'a pas grand chose à voir avec l'argent ou les possessions qu'on peut avoir. Deux personnes peuvent vivre exactement la même situation matérielle, il y en a une qui va sentir du manque et l'autre de la plénitude. Il y a des personnes qui sont très très riches financièrement et qui pour autant intérieurement vivent dans le manque. Donc c'est vraiment une question de regard et de fréquence. Où est-ce qu'on dirige notre attention vers ce qui manque ou vers tout ce qui est déjà là ? Donc comment s'est construit ce paradigme du manque ? Pour moi c'est déjà l'héritage de générations déconnectées du vivant, du corps, c'est le résultat de traumatismes, que ce soit individuels ou collectifs comme des guerres, des famines, des traumas de déracinement, mais aussi à un niveau individuel de carence affective ou de manque d'attachement sécure dans l'enfance. Et tout ça, ça vient vraiment exprimer un vrai manque intérieur, un vide intérieur et je crois que ce dont on a manqué le plus... dans notre société actuelle en tout cas, c'est bien souvent l'amour. Et je crois que c'est souvent ça qu'on recherche à travers plus d'argent, plus de succès, de reconnaissance, de possession. Et donc à un niveau plus profond, cette sensation de manque, c'est pour moi une perception erronée qui est l'expression d'une déconnexion, d'avec qui on est vraiment, d'une déconnexion avec notre propre source. Ça vient révéler cette croyance qui est très profonde que... on est séparé, qu'on a été séparé de cette grande intelligence de vie, de notre nature illimitée, de Dieu, peu importe comment on l'appelle. Finalement ça vient parler de tous ces endroits où on a oublié qu'on faisait partie de cette grande toile du vivant, et qu'on est comme une goutte d'eau dans ce grand océan de conscience, puis qu'on est tous interreliés les uns avec les autres. Et ça c'est une croyance très profonde qui pour beaucoup d'entre nous s'est installée très tôt dans l'enfance, et qui est pour moi vraiment... la racine de tout ce paradigme du manque dans lequel on vit actuellement. Parce que pour un petit enfant, si l'environnement dans lequel il est ne lui correspond pas et ne répond pas complètement à ses besoins, l'enfant va préférer croire que c'est lui qui a un problème plutôt que l'environnement dans lequel il est est défaillant. Parce que pour un tout petit enfant, ça c'est une question de vie ou de mort. Et donc très souvent il va instaurer cette croyance que fondamentalement, dans qui il est, il lui manque quelque chose, qu'il y a quelque chose qui n'est pas complètement adéquate, qui n'est pas vraiment assez bien. Et donc ça, ce sont toutes ces croyances qui viennent se placer ensuite sur notre rapport avec notre valeur. Est-ce que j'ai vraiment le droit de recevoir ? Est-ce que je suis digne de recevoir ce qu'il y a de meilleur pour moi ? Est-ce que je mérite vraiment ? Et ça, c'est vraiment pour moi la base de comment s'ouvrir à plus d'abondance dans notre vie, c'est déjà... d'aller explorer comment s'exprime le manque dans notre vie. Déjà, aller rencontrer dans le corps cette peur de manquer, de ne pas la fuir quand elle se présente dans des stratégies mentales ou en cherchant à faire quelque chose, mais vraiment de pouvoir oser la ressentir, la rencontrer, de ressentir dans le corps comment est-ce que ça s'exprime, est-ce que c'est dans la gorge, sous forme de tension, est-ce qu'il y a un poids dans le ventre, une pression au niveau de la poitrine. Très souvent, on vit avec ce genre de sensations sans même s'en rendre compte. Et souvent, ces sensations ont pu être interprétées par notre système nerveux comme un danger. C'est pour ça qu'elles sont parfois pas évidentes à venir rencontrer, alors qu'en réalité, à l'heure d'aujourd'hui, elles sont juste, entre guillemets, désagréables. Et pour ressentir plus d'intensité, pour moi la clé c'est toujours de pouvoir ramener davantage de sécurité pour permettre au corps de faire l'expérience que c'est au quai de ressentir de l'intensité, qu'aujourd'hui je peux l'accueillir, je peux la contenir, je peux rester avec, même si c'est inconfortable. Et puis j'ai envie de proposer aussi d'explorer sous quelle forme s'exprime ce manque dans votre vie. Parce que ça peut être à travers quelque chose d'extérieur, comme une réalité financière, mais ça peut aussi s'exprimer sous tout un tas d'autres formes, comme un manque de créativité, de joie, un manque d'élan. Un manque de relations nourrissantes ou aussi un manque de ressources intérieures, un manque d'inspiration, de compétences, de capacités, de santé, de vitalité. Ça peut venir parler aussi de ce sentiment de ne pas se sentir assez légitime, de ne pas être assez formé. Donc j'ai envie de vous inviter à observer. Comment l'histoire du manque se raconte dans votre vie ? Qu'est-ce que je crois qu'il me manque aujourd'hui pour aller vers ce que je désire ? Et qu'est-ce que j'attends encore, qu'est-ce que j'espère ou qu'est-ce que je cherche à combler peut-être avant de m'autoriser à y aller vraiment ? Parce que oui, ce sentiment de manque, en réalité, il est bien réel. Mais pour moi, ça ne se passe pas vraiment à l'extérieur, mais surtout d'abord à l'intérieur. Et la vraie question à se poser, c'est Où est-ce que je me retiens ? Où est-ce que je ne me laisse pas complètement traverser par la vie ? Où est-ce que je vais freiner mes élans ? Pour continuer, j'ai envie de vous proposer de voir les choses sous un angle peut-être un petit peu différent. Et si cette peur de manquer cachait en réalité la peur de recevoir ? Vraiment, beaucoup plus de positif dans votre vie. recevoir plus de bon, plus d'abondance ou toutes ces formes. Ça peut être à la fois ce qu'on cherche le plus, et en même temps, ça peut être vécu comme quelque chose de très insécure pour notre système nerveux et notre cerveau archaïque. Et c'est pas parce qu'on veut plus qu'on est vraiment prêt à le recevoir. Parce que recevoir, ça demande une capacité somatique à pouvoir s'ouvrir. Et on doit très souvent vraiment réapprendre à nous laisser traverser par ce qui est bon, par ce qui est facile, par ce qui est abondant. Ça, ça ne se passe pas dans la tête, mais vraiment dans le corps. Parce que tant que notre système nerveux n'a pas intégré que c'est vraiment sécurisant de recevoir, le corps va se contracter, va comme refermer la porte. Et donc l'abondance peut être là, toute proche, mais ça va rester à l'extérieur. Donc avant de vouloir plus, c'est important de vraiment pouvoir créer les conditions en soi pour que ce plus puisse être reçu en sécurité. Pour illustrer ça, j'ai envie de vous partager... des mots du témoignage d'une participante lors d'une dernière de mes retraites. Elle nous dit Mais en fait, non. J'ai vu à quel point recevoir le bon, le doux, le grand peut être aussi insécurisant. Et j'ai compris que pour dire un vrai oui à cette expansion que je chantais en moi, fallait d'abord me sécuriser avec le bon. Pour apprendre à laisser ces fréquences entrer sans me crisper. Et c'est exactement ce que cette retraite m'a permis, un espace où mon corps a pu commencer à s'ouvrir en confiance, où j'ai senti que ce plus était possible et accessible. J'ai envie de continuer à vous parler de ces limites qu'on peut avoir, comme des plafonds de verre, à recevoir plus de positifs dans notre vie. Gay Hendrix le décrit très très bien dans son livre qui s'appelle Le Grand Saut, que je vous recommande chaudement, qui nous parle de combien on peut vraiment avoir peur de notre... notre propre expansion. Pas seulement au niveau de l'argent, mais aussi de plus de reconnaissance, de visibilité, de soutien, de puissance, d'être, de joie, d'amour. On a très souvent vraiment une limite inconsciente qui nous empêche de recevoir plus de positifs dans notre vie. Et ça peut prendre la forme de sabotage plus ou moins subtil. Ça m'est arrivé plusieurs fois de travailler avec des clientes qui avaient cette peur très forte qu'il allait se passer quelque chose de terrible. si leur vie devient trop belle, trop fluide, trop facile. Et parfois il y en a qui vraiment faisaient l'expérience qu'à chaque fois où dans leur vie ça allait super bien, il y allait y avoir un accident, une dispute, une maladie peut-être d'un de leurs proches qui allait arriver et donc pour moi ça vient vraiment exprimer ce plafond de verre, cette limite à recevoir plus de bons, même si ça semble bien réel. Ça peut prendre aussi la forme de... de commencer à s'inquiéter alors qu'il n'y a pas de raison et que tout va super bien. Ça peut prendre la forme de ça se passe super bien, il y a un grand succès dans votre entreprise et puis là il y a je ne sais pas un dégât des eaux qui arrive chez vous ou une grosse dispute avec votre partenaire. Donc c'est important souvent quand ce genre d'événement arrive de regarder tiens est-ce que ce ne serait pas l'effet d'une limite intérieure qui se manifeste du coup dans ma réalité. J'ai envie de vraiment vous inviter à explorer comment cette sensation de manque finalement peut être là très souvent pour nous protéger et donc de regarder quels sont les bénéfices secondaires de rester dans cette sensation de manque. Est-ce que j'ai peur que si je reçois plus, je vais devoir rendre des comptes ou je vais perdre ma liberté ou si j'ai plus d'argent, je vais devenir une mauvaise personne ? Si je brille trop, on va me faire du mal ? ou si je brille trop je vais abandonner des autres, je vais écraser les autres Et donc bien sûr ces parts de nous ne sont pas du tout à juger ou à condamner, elles ont été là pour une bonne raison, pour nous protéger et elles appellent juste à pouvoir être rencontrées avec compassion mais il est peut-être juste temps de leur dire ok merci je t'ai vue et maintenant je choisis autre chose. Et pour aller peut-être un peu au-delà de cette pensée dualiste qui pourrait dire bon le manque c'est pas bien, l'abondance c'est bien, pour moi c'est vraiment très très relié l'un avec l'autre et ce manque il vient nous parler aussi à un niveau plus profond de notre relation au vide, de notre relation au silence, à ces temps de suspension où en apparence il ne se passe rien. Mais le manque, la sensation de manque et les sensations inconfortables qui peuvent aller avec, c'est pas en soi un problème, mais ça peut vraiment être considéré comme un vide fertile, comme un espace sacré de gestation, comme en hiver, dans lequel quelque chose de nouveau peut renaître. Nos plus grands trésors se trouvent au même endroit que nos plus grandes blessures, c'est Christian Bobin je crois qui disait ça, et c'est justement parce qu'on fait l'expérience d'un grand manque dans nos vies, que ce soit d'amour, de spiritualité, d'affection, qu'on va très souvent développer encore plus ces qualités parce qu'on sait si intimement à quel point c'est précieux. Et je le dis d'une manière symbolique, mais un être qui choisit de naître peut-être au milieu du désert le plus aride saura. Le goût si précieux de l'eau qu'elle va pouvoir retrouver dans l'oasis. Et c'est vrai qu'on a beaucoup tendance à juger nos expériences, à les catégoriser comme c'est bien, c'est mal, j'aime, j'aime pas. Et très souvent ce sont ces jugements qui nous coupent de notre expérience. Mais pour moi la prospérité c'est vraiment un état d'être, c'est un grand oui à la vie telle qu'elle se présente, qui va accueillir tout ce que nous sommes, où tout peut être rencontré, ressenti. Et en réalité ce que notre être aspire c'est la réintégration de toutes ces parts de soi, de toutes ces parts d'ombre qu'on a appris à dissimuler et qui se sont comme exilées, coupées de soi. Alors peut-être vous vous demandez, oui mais comment transformer ça concrètement ? Alors j'aimerais vous partager ce qui m'aide profondément même si je l'ai déjà fait dans cette première partie et puis ce qui me tient à cœur de partager aussi au sein de mes espaces. Donc déjà... Quand cette peur du manque surgit, ça peut être vraiment intéressant de ramener un peu de rationnel. Parce qu'il y a souvent un enjeu de vie ou de mort qui peut être perçu, notamment dans notre rapport avec l'argent. Donc ça peut être intéressant d'aller regarder en face c'est quoi le scénario catastrophe qui se raconte. Qu'est-ce que concrètement, aujourd'hui, en 2025, il risque de se passer dans le pire des cas. Si je suis cet élan puissant qui me traverse mais que je freine par peur de manquer ou par... peur de quoi que ce soit. Et déjà ça peut être de prendre conscience que là aujourd'hui, en réalité non, je ne vais pas mourir. Une clé qui est pour moi très importante ça va être de réintégrer votre dignité divine. Ça, ça passe par le fait de reconnaître que vous êtes bien plus que ce que vous faites. Vous êtes bien plus que vos réussites, vos échecs, vos efforts, vos luttes, vous êtes bien plus que votre histoire et vos blessures. Vous êtes une étincelle vivante de la source, vous êtes une émanation de ce grand mystère, vous êtes une conscience incarnée dans ce corps pour faire cette expérience, pour créer, pour aimer. Et donc votre valeur ne dépend absolument d'aucune circonstance extérieure, vous n'avez absolument rien à prouver ni à gagner. Et c'est ce que j'appelle cette dignité divine, c'est que votre simple existence a déjà une valeur inestimable. Et tant qu'on cherche à... « Mériter » l'abondance, à faire nos preuves pour recevoir, on va rester dans un rapport de distance, presque de mendicité avec la vie. Mais quand on peut réintégrer vraiment cette dignité, quand on se souvient qu'on est déjà précieux pour qui on est, c'est tout l'être qui se redresse et on se place naturellement dans un espace où on n'est plus en train de demander, mais on est simplement en train de reconnaître qu'on mérite le meilleur simplement parce qu'on est, parce que c'est notre droit de naissance. Donc ça c'est pas uniquement à comprendre à un niveau intellectuel, mais c'est vraiment une reprogrammation très profonde, comme une réinformation qui se vit dans le corps, qui se vit dans les cellules. Ça c'est notamment un travail qu'on va particulièrement faire au sein des retraites. Donc une deuxième clé pour retrouver ce sentiment de prospérité, c'est vraiment retrouver ce lien avec toute votre richesse intérieure, avec toute cette plénitude qui en réalité c'est votre état naturel, c'est ce que vous êtes. Pour moi, ce n'est pas quelque chose à aller chercher, mais il s'agit surtout de retirer toutes ces couches d'illusions, de croyances qui vous en éloignent. Donc ça, c'est une reconnexion très profonde à ce mouvement naturel de la vie en vous qui ne cherche finalement qu'à aller vers plus de liberté, vers plus d'abondance, d'harmonie, mais très souvent pas forcément de la manière dont on l'imagine. Pour moi la prospérité c'est vraiment une fréquence sur laquelle on peut se brancher, un peu comme si on tournait le bouton d'une radio. Donc si vous ressentez du manque, que ce soit d'argent ou d'autre chose, pour moi c'est vraiment aussi une invitation à regarder partout là où il y a déjà de la richesse dans votre vie, là où il y a déjà de l'abondance. Où est-ce que je me sens déjà comblée, où est-ce que je me sens déjà portée, nourrie, soutenue. Et quand cette peur... Elle est forte, c'est vrai que le réflexe il est souvent d'aller chercher à l'extérieur, mais mon invitation c'est vraiment de revenir se remplir à l'intérieur, de se nourrir de beau, de bon, de simple, de revenir à ce plaisir d'être en vie. Donc d'aller marcher dans la nature, de remercier pour le soleil, de remercier pour le vent dans les feuilles, de remercier toute la présence de la terre, d'aller dans un jardin potager en plein mois de juillet puis de ressentir toute cette abondance de la nature. de vous poser la question, qu'est-ce qui en vous fait naître ce sentiment d'abondance ? Par exemple, moi ça va être d'aller m'asseoir auprès d'une rivière, puis de sentir ces quantités d'eau infinies qui coulent en permanence. Vous pouvez sentir l'air aussi qui est en abondance autour de vous. Que deviendrait votre vie si c'était le cas pour tout le reste ? L'argent, l'amour, les relations, l'inspiration, si tout cela était en réalité en abondance, tout comme l'air qui est autour de vous. Parce que la plénitude c'est vraiment un état d'être, c'est quelque chose qui se ressent mais qui se remplit aussi dans le corps. De se sentir rempli de soi, se sentir rempli de vie, se sentir habité par quelque chose de plus vaste que soi. Moi j'aime bien dire se sentir pleine de Dieu. Parce que quand le corps se remplit, se densifie de cette présence, c'est vraiment le monde entier qui nous entoure qui va changer de texture. Tout va pouvoir devenir plus plein, plus doux, plus fluide. Et ça c'est vraiment ce travail qu'on fait pendant les retraites, de recontacter cette plénitude cellulaire. Dans mon approche, on va vraiment passer par le corps pour ouvrir les possibles, pour relâcher les mémoires anciennes, pour changer de fréquence, transformer les schémas intérieurs. Et ça à travers le mouvement, la danse intuitive, le travail avec la respiration, avec la voix, avec le souffle, mais aussi de reconnexion à cet espace fertile du bassin. Et pour moi c'est vraiment une clé essentielle, surtout pour des entrepreneurs qui ont pu avoir beaucoup cheminé à un niveau peut-être plus mental ou énergétique, mais qui n'ont pas forcément encore intégré pleinement cette capacité à recevoir dans leurs cellules, dans leur matière, dans leur chair. Et c'est souvent là qu'il y a un vrai basculement qui peut opérer. Et personnellement quand je peux vraiment contacter ce sentiment de plénitude intérieure, Franchement, la quantité d'argent que j'ai sur mon compte en banque, ça n'a pas vraiment d'importance parce que j'ai toujours fait l'expérience et je crois vraiment que l'argent est toujours là quand j'en ai besoin pour réaliser ce qui est vraiment important. Et ça m'est arrivé plein de fois en fait d'avoir assez peu d'argent en réserve sur mon compte en banque parce que je fais circuler l'argent assez facilement, que je le réinvestis assez rapidement et que je sais que j'ai une confiance absolue en ma capacité de créer. à nouveau de l'argent si j'en ai besoin en contribuant aux autres parce que je sais que j'ai accès à une source infinie d'idées et d'inspiration. La quatrième clé c'est celle de la gratitude et de la célébration. C'est à la fois très simple mais pour moi ça reste un des outils le plus puissant, c'est de remercier pour tout ce que la vie vous offre déjà, pour l'air que vous respirez, pour ce que vous mangez, pour ce qui vous entoure, pour tout ce que vous avez déjà créé, pour tout ce qui fonctionne bien dans votre vie. Parce que la vie est juste un miracle et plus vous remerciez, plus vous avez de raison de remercier. Et je crois vraiment qu'un des plus grands freins au succès, quelle que soit votre définition du succès, c'est le manque de célébration. Et c'est pour cela que j'invite mes clientes à célébrer chaque semaine, que ce soit leurs avancées, leur prise de conscience, ce qui fonctionne pour elles, ce qui est fluide. Parce que oui, la célébration c'est vraiment un muscle à muscler. On est dans une société... Comme on le disait au début, on a beaucoup appris à regarder ce qui nous manque, à regarder ce qui n'est pas encore là ou ce qui devrait être différent. Mais de voir la richesse qui est déjà présente, de pouvoir reconnaître ce qui est bon et de choisir de l'amplifier, c'est vraiment ça qui crée l'espace pour pouvoir accueillir davantage. Et j'aime aussi remercier pour ce qui n'est pas encore là, remercier pour ce qui peut être inconfortable ou intense, remercier pour la vie telle qu'elle se présente, pour mon expérience juste maintenant. Et pour moi c'est ça qui permet vraiment d'arrêter d'être en lutte tout le temps avec la vie et de ne la vouloir qu'à certaines conditions. Pour moi c'est ça la véritable prospérité, la véritable plénitude. Donc la cinquième clé c'est agir depuis l'abondance et non le manque. J'imagine que vous en avez fait l'expérience que les actions qui viennent de cette peur de manquer, vibrent, se manquent et du coup ne sont pas du tout magnétiques. Et à l'inverse, les actions qui émergent vraiment depuis cet espace de plénitude portent une toute autre fréquence et ont vraiment une toute autre saveur. Quand je ne fais pas une action parce qu'il me manque quelque chose, mais parce que je me sens déjà tellement pleine, tellement remplie, que ma coupe déborde et que j'ai envie de partager et d'offrir. Ça, c'est profondément magnétique. Et c'est vrai que l'abondance peut vraiment prendre plein de formes différentes selon les personnes. Et c'est important de ne pas rester bloqué, je trouve, sur « je veux que ça se manifeste d'une certaine manière » . Et c'est souvent ça qui nous empêche de recevoir plus, parce qu'on attend que ça se fasse d'une certaine manière. Et donc, si vous vous rendez compte, parce qu'on ne s'en rend pas toujours compte, mais qu'on est en train de faire une action, par exemple que vous êtes en train de vendre votre offre depuis cette peur du manque, Plutôt que de vous forcer à le faire, mon invitation serait plutôt d'aller prendre le temps de rencontrer cette peur et de détendre votre système nerveux. Donc c'est vrai que parfois ça peut demander du temps, parfois ça peut être quelques heures, quelques jours, des fois quelques semaines et c'est complètement ok. Mais je dis souvent que si votre système nerveux n'est pas détendu, franchement ça vaut vraiment la peine et ça va être vraiment du temps de gagner, de d'abord aller se réguler avant de faire quoi que ce soit. Parce que sinon ça va vous amener de toute façon tôt ou tard à une sorte de burn-out. Donc bien sûr qu'il y a un équilibre à trouver entre faire ce travail d'accueillir nos résistances et de les transformer, et de pas non plus les utiliser comme un auto-sabotage pour rester dans l'inaction. Mais pour moi c'est pas tant une histoire de faire ou pas faire, parce qu'en général c'est très clair, si une action me vide, me contracte ou me pousse à bout, C'est pas tant que c'est pas le bon moment, mais c'est surtout que c'est pas depuis le bon espace intérieur. Pour moi c'est ça qui fait vraiment la différence. Et c'est aussi ce que je transmets dans mes accompagnements ou mes retraites, où j'invite vraiment les personnes à venir, à rentrer dans ces espaces depuis un état de plénitude, et non pas parce qu'elles croient qu'il leur manque quelque chose, qu'il y a quelque chose qui va pas chez elles, mais parce qu'elles reconnaissent déjà tout ce qu'il y a là, et puis qu'elles ont l'élan de... l'amplifier, d'approfondir, de rayonner davantage. Donc pour terminer, j'ai envie de vous proposer, si vous avez envie, de fermer les yeux un instant et de voir devant vous comme un grand chemin très lumineux et de vous connecter avec la version de vous la plus abondante possible. Peut-être que vous pouvez la voir, la ressentir. Quelles sont les sensations dans votre corps ? Quelles sont peut-être les pensées qui sont là ? Comment est-ce que... Et cette personne, comment est-ce qu'elle s'habille ? Peut-être comment est-ce qu'est son environnement autour d'elle ? Quelles sont les croyances qu'elle a ? Ou aussi, quelles sont les croyances qu'elle n'a plus du tout ? Mais aussi, comment est-ce qu'elle agit ? Comment est-ce qu'elle prend des décisions ? Juste ressentez comment c'est dans votre corps. C'est vraiment la clé de ressentir tout ça dans votre corps. Qui est-ce que vous devenez si vous n'êtes plus en train de vous raconter l'histoire qu'il y a quelque chose qui ne va pas en vous, qu'il y a un problème ? Imaginez-vous maintenant marcher dans le monde comme cette femme qui sait quelle est l'abondance, quelle est la plénitude. Vous n'êtes plus cette petite personne qui est inadéquate, qui ne fait jamais assez. Mais vous êtes cette expression de la source qui peut parfois éventuellement faire l'expérience du manque pour libérer des charges émotionnelles. Mais à chaque instant, c'est vraiment une occasion de choisir à nouveau, de voir l'abondance, de choisir que vous êtes soutenu à chaque instant, que vous êtes digne de recevoir absolument tout ce qu'il y a de meilleur pour vous. Pour celles qui souhaitent être accompagnées pour traverser ce seuil dont je parle, j'aurai vraiment la joie de vous accueillir dans la prochaine retraite Plénitude, qui est un espace pour recontacter et vivre la fréquence originelle de l'abondance dans votre corps, relâcher le manque pour accueillir plus de prospérité sous toutes ses formes dans votre vie. Et si vous écoutez cet épisode plus tard, de toute façon toutes mes retraites invitent vraiment à une reconnexion profonde avec soi, à cette prospérité qui est votre état naturel, donc c'est un thème qui est toujours là de toute façon. Et puis j'aurai également la joie de vous accueillir au sein de mon accompagnement individuel, essentiel pour les entrepreneurs plus avancés. J'espère que cet épisode vous aura plu, vous aura apporté des pistes de réflexion, de nouvel élan. N'hésitez pas à me les partager dans les commentaires, j'ai toujours beaucoup de joie, de plaisir à vous lire. Je vous embrasse et je vous dis à très bientôt. Merci pour votre écoute. Si vous avez envie d'aller plus loin, je vous donne rendez-vous sur mon site internet, Terra Home. Le lien est en description. Vous retrouverez plusieurs ressources offertes pour vous reconnecter à votre essence et révéler votre puissance intérieure. Si vous avez envie de soutenir la diffusion de ce podcast, je vous invite à me laisser 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute et un petit mot dans la partie notes et avis d'Apple Podcast. Je serai ravie de vous lire et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode.