Speaker #0Bienvenue dans La Voix du Cœur, le podcast qui vous reconnecte à votre nature profonde et à la beauté du vivant. Je m'appelle Cécile et depuis des années, je chemine vers plus de paix, de liberté intérieure et d'union entre toutes les dimensions de ma vie. À travers des retraites initiatiques et des accompagnements, je guide les femmes à relier spiritualité et matière pour embrasser tout leur pouvoir créateur et incarner leur couleur unique dans le monde. Dans ce podcast, je vous partage mes explorations intérieures et mes outils concrets de transformation, ainsi que des rencontres avec des personnes inspirantes qui œuvrent pour l'émergence d'une nouvelle conscience. Alors, si vous êtes prêt à réveiller votre flamme intérieure et vous engager sur le chemin d'une vie pleine de sens, vous êtes au bon endroit. Bonjour et bienvenue, je suis très heureuse de vous retrouver aujourd'hui pour cet épisode numéro 9. Aujourd'hui on va parler de créer depuis la détente et sortir de la pression de toujours faire plus et de ce sentiment d'urgence. Parce que oui, avouons-le, la pression de faire plus, de ne pas s'arrêter est forte. Et cela quel que soit le niveau d'expérience, que ce soit dans l'entrepreneuriat comme en développement personnel. Puis je le vois aussi avec mes clientes qui ont déjà bien avancé sur leur chemin, qui ont créé beaucoup de belles choses dans leur entreprise, qui ont une belle clientèle, qui ont de la reconnaissance. Et pourtant, il y a cette pression intérieure, comme un sentiment d'urgence, cette impression de devoir faire vite, de devoir faire plus, de ne pas rater le bon moment, de ne pas louper une opportunité, et puis d'être un peu sur tous les fronts en même temps. Alors qu'au fond, elles aspirent tellement à autre chose. Et je suis sûre que vous savez de quoi je parle. Cette sensation de courir après le temps, de cocher des tâches sans fin, et puis malgré tout de rester avec une forme de culpabilité de jamais en avoir fait assez. Et ça c'est un schéma que j'ai bien connu, parfois de manière très visible, puis d'autres fois de manière beaucoup plus subtile, parce que ça fait quand même plus de 15 ans que je vis au cœur de la nature, dans des environnements qui sont très tranquilles, avec très peu de contraintes extérieures. Mais je me rendais compte qu'il y avait quand même une pression intérieure, un peu comme un bruit de fond permanent. Et aujourd'hui c'est vrai que je goûte à beaucoup plus de tranquillité, plus de simplicité, de clarté, que ce soit dans ma vie et dans mon entreprise. Et c'est ça que j'ai vraiment envie de vous transmettre dans cet épisode, de vous partager quelques clés qui me semblent essentielles pour retrouver un peu plus d'espace, un peu plus de souffle, et puis remettre du vivant, du plaisir dans ce chemin qui est à la fois tellement exigeant mais aussi... tellement merveilleux ce chemin initiatique d'entreprendre depuis qui on est profondément. Alors dans cet épisode, je vous propose de ralentir et d'inviter peut-être une autre manière de fonctionner. On va explorer ensemble comment faire pour sortir de ce mode d'urgence permanente sans avoir forcément à tout mettre en pause, et puis surtout comment créer depuis un espace de détente intérieure. Parce que quand je parle de créer plus, je ne parle pas de quantité, Je parle surtout de qualité, de plus de joie, de plus de sérénité, plus d'alignement, plus d'impact et plus d'abondance. Et c'est vraiment tout ce que je vous souhaite. Alors c'est parti ! Donc déjà avant de pouvoir sortir de ce mode, il faut déjà en prendre conscience puis comprendre d'où il vient. Parce que ce que je vois chez beaucoup de femmes que j'accompagne, c'est que ce mode sous pression et tellement habituel comme un état normal qu'on n'en a même plus conscience. Et surtout parfois on n'a jamais fait l'expérience qu'il est possible de fonctionner autrement. Et ça, ça m'arrive très souvent lors des retraites que je propose, que des femmes me disent des choses comme « Waouh, mais c'est la première fois que je ressens une telle détente dans mon corps, je ne pensais même pas que c'était possible, et du coup je ne réalisais pas à quel point je vivais avec autant de tension à l'intérieur. » Et donc cette pression, d'où vient-elle ? Pour moi, elle a plusieurs racines. Il y a déjà le conditionnement de la société dans laquelle on est. C'est déjà un héritage de notre culture occidentale, de cette société patriarcale de performance, de notre éducation. Je vois bien avec ma fille qui est au collège, toute la pression qu'on met sur les élèves, même pour un tout petit établissement au fin fond de l'Ardèche. Et c'est vrai qu'on vit dans une société qui valorise beaucoup le faire au détriment de l'être et qui méprise. bien souvent le fait de se reposer, de prendre du temps. Il peut y avoir la peur du jugement, la peur d'être mal vu quand on va s'autoriser à prendre du temps pour soi, à rien faire si on n'est pas en vacances ou en week-end par exemple. Et puis je pense aussi que cette pression intérieure est quand même beaucoup liée à une pression financière et qu'il y a quand même cette croyance bien ancrée que notre succès est lié à nos efforts. Et donc plus on va travailler dur, plus on va en faire, plus on va réussir et plus c'est ça qui va nous permettre de recevoir plus d'argent. Pour moi c'est complètement faux et puis je vous expliquerai pourquoi. Et la deuxième source, moi je crois aussi que cette pression intérieure qu'on se met ça vient... beaucoup de cette croyance profonde de ne pas être assez bien, de ne pas avoir assez de valeur. Et ces croyances qui se sont forgées souvent très très tôt dans l'enfance, parce qu'en tant qu'enfant, on n'a pas forcément été pleinement accueilli, pleinement reconnu pour qui on était. Et donc il y a ces croyances qui s'installent que ce que je suis profondément ne suffit pas, que je dois être autre chose pour mériter de l'amour, je dois faire plus, je dois être meilleur, je dois prouver ma valeur. Et puis ça peut pas être aussi simple que ça. Et du coup, tout ça qui fait qu'en trame de fond, il y a un peu cette rengaine qui tourne en boucle, je dois toujours faire plus pour être aimée, pour être acceptée, pour prouver ma valeur. Et la troisième racine pour moi, c'est notre corps. Parce que très souvent, cette urgence intérieure, pour moi c'est le reflet d'un système nerveux qui est dérégulé, qui est activé, comme s'il y avait un danger invisible qui était là en permanence. Le corps est activé en mode fuite ou combat, même s'il n'y a pas de raison apparente, c'est souvent très inconscient. Et donc cette course dans le faire, ce besoin de contrôler, cette fuite dans le mental, pour moi c'est des manières de gérer une profonde insécurité intérieure. Ça j'en parlais dans le premier épisode que je vous invite à aller écouter ou à réécouter. Et c'est vrai qu'il y a dans notre corps tellement tellement de tensions accumulées, des mémoires, des énergies cristallisées que on ne perçoit même plus. Et donc bien souvent notre système nerveux s'est complètement habitué à ce mode sous pression, à ce mode urgence. Et donc paradoxalement l'état de détente, comme c'est nouveau, comme c'est pas habituel, ça peut presque être inquiétant, presque menaçant pour notre système, pour notre corps. Et donc ça va demander comme toute une rééducation, un réapprentissage pour pouvoir apprivoiser cet état de détente et de régulation comme l'état normal et naturel. Alors sortir de l'urgence, de la pression, je vous rassure, ça ne veut pas forcément dire tout arrêter, tout mettre en pause, et puis renier vos ambitions les plus grandes, diminuer vos élans de créer, mais c'est avant tout un changement d'état intérieur, et c'est déjà retrouver la connexion avec les cycles du vivant en vous. J'aime beaucoup cette phrase de Lao Tzu qui dit « La nature prend son temps, et pourtant tout est accompli » . Et on est habité par cette même force de vie qui régit le cycle des saisons de la nature. Et votre entreprise est un être vivant, c'est un être organique, qui a ses propres respirations, ses propres cycles, ses propres saisons, d'une manière qui est peut-être moins marquée que dans la nature, mais il y a des temps de floraison, des temps de repos, des temps d'inspiration, des temps de vide. D'ailleurs c'est souvent dans le vide que naissent les idées les plus profondes. Et la nature n'est pas en croissance, elle n'est pas productive tout le temps. Et j'aime bien comparer ça aussi avec le cycle de notre respiration qui se passe à chaque seconde où il y a cette inspiration qui vient activer le système nerveux sympathique qui est active et puis l'expiration qui active le système nerveux parasympathique qui va être plutôt passive. Et on est en permanence traversé par ces cycles d'activation et de relâchement. Et puis il y a ces mêmes cycles des saisons qu'on peut vraiment retrouver dans nos projets, dans nos entreprises. J'ai envie de vous en parler un petit peu plus. Donc on peut retrouver le printemps qui correspond à ce temps d'inspiration, avec la sève qui monte, les élans qui se manifestent, les idées qui germent, un peu comme des jeunes pousses qui vont percer la terre. Et ça c'est le temps de l'impulsion, des nouvelles idées, des nouvelles opportunités qui jaillissent pleines de vie. C'est des moments où il y a beaucoup d'enthousiasme, beaucoup de créativité. En général on aime bien quand c'est le printemps dans nos projets. Puis après vient l'été, ça c'est ce temps de suspension, les poumons pleins, c'est la pleine expansion, le rayonnement, là on est dans l'action, on est dans le visible, l'énergie est vraiment à son apogée, à son maximum. Et ça aussi on aime bien, c'est souvent la saison préférée du mental parce que c'est là où on voit, où on mesure, on récolte les fruits, c'est là où il y a des ventes, il y a des clients, il y a des interactions. Mais ensuite vient l'automne, là c'est l'expiration. C'est la sève qui va retourner dans les racines, dans la terre, le rythme qui commence à ralentir. Et ça, ça va être un temps de bilan, de la récolte. On va honorer, célébrer tout ce qui a été accompli. mais on va aussi trier, on met de côté ce qui ne nous sert plus. Et pour moi, l'automne, c'est vraiment un temps de dépouillement, on va pouvoir simplifier, on va alléger. C'est aussi un temps de maturation et de restructuration au niveau de nos entreprises. Et puis, il y a l'hiver, à l'image de ce temps de suspension, les poumons vides dans notre respiration. Et là, c'est la nuit, c'est le repos profond. Et ce temps d'hiver, c'est souvent un temps qui est très mystérieux, très silencieux. C'est ce moment où rien semble bouger, et pourtant, tout est en train de se réorganiser en profondeur, tout est en train de faire de la place pour accueillir les nouvelles idées, les graines à venir. Et ça, ça va vraiment être des temps de pause, de vide, qui en réalité sont très fertiles. Et c'est vrai qu'on vit dans une société où c'est un peu le printemps et l'été tout le temps. Et en général, on est plutôt assez à l'aise avec ces saisons. Alors qu'en fait, c'est juste normal qu'il y ait de temps en temps des périodes de repos, de ralentissement. Et d'ailleurs, c'est même complètement nécessaire, on le voit bien dans la nature. Et c'est vrai que souvent dans nos projets, dans nos entreprises, on est souvent mal à l'aise dans ces moments d'automne et d'hiver qu'on peut juger comme étant moins bien. Quand des personnes nous demandent comment ça va, bon c'est une petite forme, ça va pas trop. C'est souvent des moments où le doute s'installe, où on va se remettre en question. Et donc souvent on va s'agiter encore plus parce qu'on ne comprend pas forcément pourquoi. Mais ça c'est un peu comme si on allait arroser et puis venir nourrir un rosier tous les jours et puis qu'on est déçu qu'il n'y ait pas de rose, alors qu'en fait on est juste en plein hiver. Et plus on va pouvoir s'aligner et accepter ces lois du vivant, et plus on va pouvoir trouver cette fluidité qu'on recherche. Moi ça m'est arrivé, parfois j'ai vraiment fait des pauses pendant plusieurs jours, même pendant plusieurs semaines, parce que juste qu'il n'y avait pas d'élan à l'intérieur, parce que je sentais que c'était la justesse du moment quand j'écoutais à l'intérieur. Et c'est vrai que parfois c'est pas forcément facile à assumer. Des fois on peut croire que ça va durer toute la vie, puis qu'on va juste avoir envie de se mettre sous notre couette, et que ça va être comme ça pour toujours. Et d'ailleurs des fois c'est souvent ça qui se passe. Quand on n'écoute pas ce besoin de repos, de régénération à l'intérieur, au bout d'un moment c'est le corps qui va se mettre à crier, que ce soit à travers des burn-out ou des maladies. Et c'est vrai que je suis quand même très rarement malade, et je pense que c'est quand même dû, entre autres, au fait que je prends très régulièrement des temps de repos avant d'être complètement à bout, juste parce que je sens que c'est mon mouvement intérieur. Et souvent, après ces temps de repos, qui peuvent durer un certain temps parfois, quand l'élan revient, il y a une toute autre saveur, c'est comme si ça ne demande aucun effort. Et donc c'est pour ça que c'est vraiment important d'avoir une vision à long terme, qui a conscience en fait de ses cycles du vivant, et c'est ça qui permet de créer des projets qui sont vraiment pérennes dans le temps. Et donc c'est important d'avoir des actions qui vont être très intentionnelles, très qualitatives, alignées, précises, pendant ces temps d'inspiration, de printemps, d'été, et puis ensuite de pouvoir... beaucoup plus laisser faire la vie pendant ces temps d'expiration d'automne et d'hiver. Et puis on le voit bien que dans la nature, il y a un temps de maturation qui est nécessaire. Et moi j'aime bien me rappeler que les fruits qu'on récolte aujourd'hui, ce sont les graines qu'on a semées il y a trois mois, il y a six mois, parfois même beaucoup plus longtemps que ça. Pour parler de cette connexion au vivant, moi j'aime bien prendre exemple sur les enfants. Ma deuxième fille va bientôt avoir 3 ans et vraiment j'adore l'observer. Parce que les enfants ils sont complètement dans l'être, ils sont complètement dans le présent, ils sont à chaque instant guidés par ce mouvement naturel de la vie en eux. Et un enfant il est naturellement connecté à ses envies, à son feu intérieur. En tout cas un enfant dont les besoins de base sont nourris, c'est-à-dire de sécurité, d'amour inconditionnel, d'expression, de ses émotions. Et un enfant ne va jamais se presser. Il ne va jamais se dire, vite il faut que je termine ce jeu parce qu'après j'ai toute ma to-do liste de jeux de la journée qu'il faut que je fasse. Et pourtant, les enfants ils sont super productifs, c'est juste impressionnant tout ce qu'ils vont accomplir en une journée. Mais ça c'est parce qu'un enfant il est tout le temps en train de suivre son plus grand enthousiasme du moment. A chaque instant, il va se diriger vers ce dont il a le plus envie, vers sa plus grande joie. Et pour moi ça c'est un très très grand... enseignement. Imaginez juste ce que serait votre vie si à chaque instant vous vous demandiez qu'est-ce qui m'anime le plus, qu'est-ce qui me fait le plus plaisir, qu'est-ce qui me fait le plus kiffer là, juste maintenant. Et ça c'est une question qui est simple mais qui est tellement puissante parce que c'est comme ça qu'on se reconnecte à ce qui nous anime profondément à notre feu intérieur. Et ça c'est pas en cherchant avec le mental mais c'est vraiment en ressentant dans notre corps à chaque instant, dans notre ventre et c'est vraiment là que ça se passe. Et cette énergie de feu elle est puissante, elle est très magnétique, elle est aussi très claire. Mais le problème c'est que très souvent on n'y a pas vraiment accès parce qu'on est dilué dans les énergies des autres. Et puis on oublie de se reconnecter à nos vraies envies, à nos vrais désirs, à ce qui nous fait vraiment vibrer. Et parfois on se rend compte même qu'on est en train de réaliser des rêves qui ne sont pas les nôtres, des rêves qu'on a pu absorber de l'extérieur. Et puis on peut se rendre compte qu'on est en train de suivre finalement ce qu'on voit autour de soi parce qu'on croit qu'il faut reproduire ce qui existe déjà, plutôt que de créer le nouveau, d'innover, de créer notre propre mouvement. Et moi je vois souvent des femmes entrepreneurs qui viennent me voir avec des projets qui sont juste parfaits sur le papier, en fait qui ont des offres, qui sont bien structurées, un business qui tourne. Mais à l'intérieur c'est comme s'il y a quelque chose qui est un peu éteint, comme si l'étincelle n'était pas vraiment allumée. Comme s'il y avait un manque de connexion à ce qui les anime vraiment. Et moi j'adore vraiment ces moments où la flamme sera allumée. C'est souvent assez subtil parce que les femmes qui travaillent avec moi sont quand même loin d'être à côté de la plaque et donc c'est des ajustements, c'est dans la finesse, c'est dans la dentelle mais en même temps c'est ça qui va faire toute la différence quand on va vraiment se réaligner sur notre énergie, sur notre feu en fait. Ça vient tout clarifier et c'est là que ça devient vraiment évident. Et je crois qu'il y a vraiment à intégrer un nouveau paradigme d'entrepreneuriat où on va... associer complètement le plaisir, la simplicité, la facilité et l'argent qui est une conséquence naturelle de cet alignement. En tout cas moi dans mon propre parcours, puis je vois dans celui de mes clientes, j'ai vraiment observé que quand je suis vraiment connectée à la joie en moi, les résultats ils suivent naturellement. Et je pense que la joie c'est vraiment un super bon indicateur pour savoir si on est au bon endroit ou pas. Et il n'y a pas forcément besoin d'avoir des stratégies compliquées, parce que pour moi c'est vraiment dans cette simplicité, dans cette zone d'alignement que tout devient fluide. Et c'est là qu'on est dans notre zone d'excellence en fait. On n'a pas besoin d'en faire des tonnes, parce que c'est là qu'on est dans notre mouvement intérieur, notre pouvoir créatif. Et ça, pour moi, ça vaut de l'or. Et je crois que c'est vraiment depuis cet espace de joie qu'on peut construire la structure et la stratégie qui permettent à nos élans de vie de se déployer. Parce que oui, la structure est nécessaire même si elle est organique et fluide, mais un enfant il peut être complètement dans son flot parce qu'il y a autour de lui un cadre qui est très sécurisant. Et ça c'est vraiment ce que j'adore dans mon travail avec les femmes qui sont dans mon programme essentiel, c'est de leur permettre de les aider à revenir à qui elles sont profondément, et puis vraiment s'autoriser à fonctionner à leur manière, une manière qui est fluide, qui est simple, qui est écologique. et qui génère vraiment des résultats qui sont durables. Je vous propose de prendre une grande respiration pour laisser circuler, intégrer tout ce qu'on vient de se partager avant de continuer. Alors, moi je crois que nous sommes ici pour exprimer de manière authentique ce que nous sommes profondément, pour manifester notre essence, pour être pleinement nous-mêmes. Et quand on ressent cette urgence à faire, cette pression, pour moi c'est souvent un signe qu'on est déconnecté de notre être et puis qu'on croit que c'est notre personnalité qui est la seule à contrôler notre vie et qui doit tout porter. Et on oublie que c'est la vie qui agit à travers nous. Chacun de nous est une étincelle de la source et on est guidé à chaque instant, on est soutenu, on est aimé par cette grande intelligence divine qui est bien plus grande puis qui nous dépasse. Et plus on va pouvoir... Vraiment faire cette expérience, plus on va pouvoir l'intégrer dans nos cellules, c'est pas juste des belles paroles en fait. Et ça c'est vraiment mon invitation lors des retraites. Et moins on va se laisser emporter par l'agitation extérieure. Et puis quand on croit que la vie est toujours de notre côté, qu'on mérite de recevoir le meilleur, alors on va prendre vraiment des décisions, on va faire des choix qui sont complètement différents. Parce que vous êtes... pas là pour souffrir, vous n'êtes pas là pour vous ennuyer, vous êtes là pour profiter de la vie, vous êtes là pour vivre ce qu'il y a de plus beau, ce qu'il y a de plus grand pour vous. Et chacun de nous porte en lui un plan de fleurissement, un plan de déploiement qui est complètement unique. Alors quelle serait votre vie, comment serait votre vie si vous n'aviez rien à prouver, si votre valeur ne dépendait pas de ce que vous faites mais simplement de ce que vous êtes. Et puis si votre tâche la plus importante c'était juste d'être pleinement vous à l'écoute des élans de vie qui vous habitent. Et donc ça comme je disais c'est pas juste des belles paroles mais c'est vraiment un état d'être à intégrer au plus profond de soi et c'est ça qui nous permet de véritablement créer depuis l'être. Pas depuis le manque, mais depuis la plénitude où je me sens déjà pleine. Et donc tout ce que je crée, ça va être du bonus parce que je suis déjà tellement heureuse et reconnaissante de tout ce que j'ai déjà créé. Alors maintenant, concrètement, comment on fait ? Parce qu'on peut comprendre intellectuellement que la clé de notre épanouissement, puis de la réussite de nos projets, Soit justement dans le fait de ralentir, de faire moins mais mieux. Mais voilà, comment on fait concrètement ? Donc je vais vous proposer quelques suggestions, plutôt comme des invitations. Ma première invitation ça va être vraiment de commencer votre journée par l'être. Pour moi les premières 30 minutes, voire une heure de la journée sont tellement importantes parce que je trouve que l'énergie du matin est vraiment précieuse, il y a quelque chose qui se... qui se déploie naturellement et qui nous permet vraiment de nous connecter à ce qui est essentiel. Donc voilà, j'ai envie de vous inviter à prendre les 30 premières minutes de votre journée, juste pour ressentir votre corps, pour être avec vous-même, juste vous et votre présence, sans aucune distraction extérieure, pas de téléphone, pas de relation avec l'extérieur. Ça peut être dans le mouvement, dans la méditation, dans la contemplation, dans juste être avec vous en fait. Et ça, ça peut vraiment faire une magnifique différence dans votre journée. Et puis ma seconde invitation, ça va être de pouvoir créer des espaces de silence et de vide dans votre journée, même si c'est 5 ou 10 minutes, sans aucune stimulation extérieure. Ça peut parfois sembler inutile et contre-productif, surtout quand on a plein de choses à faire, mais moi j'aime bien les voir comme des rendez-vous avec vous-même que vous pouvez vous donner tout au long de la journée, comme des temps de méditation en silence. des temps de marche dans la nature ou de prendre le temps d'aller vous asseoir contre un arbre, comme j'en parlais dans cette pratique de la place médecine dans le deuxième épisode. Et je me rappelle, il n'y a pas très longtemps, il y a une cliente qui avait fait cette expérience de 30 minutes sans rien faire. Et c'était la première fois de sa vie qu'elle faisait ça. Et je lui ai proposé de le faire un peu comme un rituel de passage, de retrouvaille avec elle-même. Et ça a été vraiment un moment qui a été incroyable pour elle, qui lui a permis de recevoir des compréhensions très profondes et puis qui a été un peu comme un point de bascule et surtout qui lui a donné envie de recommencer. Ma troisième invitation, recommandation, ça va être plus d'une manière de fond, d'une manière plus globale. Pour moi il y a vraiment une sorte de rééducation à faire, de réapprentissage. qui se passe vraiment dans le corps. Parce qu'il y a souvent une grande confusion entre le fait de être dans l'action et puis être dans le stress. Chez beaucoup de personnes, souvent c'est la même chose. Et du coup, on a souvent l'habitude de passer d'un état d'hyperactivité assez intense à des états de vide et de figement, sans vraiment atteindre cet état de régulation profond, cet état où on peut agir avec calme et sérénité. Et donc c'est important de comprendre que ralentir Et se détendre, être régulé, ça ne veut pas forcément dire rien faire, mais c'est surtout permettre au corps de trouver, retrouver son propre rythme. Et donc ça, ça demande à réapprendre à pouvoir être en mouvement depuis la détente intérieure. Et c'est pour ça que je propose beaucoup dans les retraites des temps d'écoute profonde du corps, où il ne s'agit pas de faire quelque chose, mais vraiment de laisser le corps être traversé par ce qui est là, de ressentir le mouvement qui va être. le plus agréable, le mouvement que le corps va faire tout naturellement, sans volonté, sans contrôle, juste parce que c'est ça qui est là maintenant et juste parce que c'est ça qui est bon maintenant. Et je pense que le plaisir c'est vraiment une grande clé en fait, qui nous ramène vraiment dans la justesse de notre mouvement. Parce que la plupart du temps, on contrôle beaucoup notre corps, on croit savoir ce qui est bon ou ce qui n'est pas bon pour lui, et donc on va le forcer à aller au-delà de ses limites et de ne pas vraiment écouter ses besoins. Et quand on redonne la parole à notre corps, en fait notre corps il sait exactement ce dont il a besoin, il sait exactement quels micro-mouvements faire pour pouvoir dissoudre les tensions, pour s'équilibrer, et puis revenir petit à petit à un état de régulation. Et donc ça c'est vrai que ça prend du temps, et c'est pas forcément juste en une fois, ça va être de le faire régulièrement, et petit à petit de pouvoir... réapprendre, réapprivoiser dans notre corps. Et c'est vrai que souvent dans les retraites, il y a des personnes qui témoignent que c'est la première fois qu'elles sentent que leur corps peut être en mouvement, parfois de manière très dynamique même, et en même temps à l'intérieur c'est complètement tranquille et détendu et ça vient pas d'un endroit de volonté, de contrôle ou d'effort. Et pour moi ça c'est vraiment un très grand enseignement qu'on peut vraiment ramener ensuite dans notre vie, dans nos projets, dans notre entreprise. de pouvoir être à la fois dans l'action et à la fois à l'intérieur, c'est tranquille et sans effort. Ensuite ma cinquième invitation ça va être vraiment de pouvoir désamorcer les spirales de la pression. Parce que quand vous sentez que vous commencez à tourner en boucle, quand il y a des doutes, des pensées de dévalorisation, de comparaison, la difficulté à vous arrêter, à croire qu'il faut que vous fassiez absolument ça, là, tout de suite, maintenant. Pour moi, c'est vraiment le signe que vous avez besoin de faire du vide, d'aller prendre l'air et surtout de mettre l'énergie de votre corps en mouvement. Et en général, ce n'est pas forcément le moment de chercher à se détendre en faisant de la méditation ou de la contemplation, mais je vais plutôt inviter les personnes à vraiment faire circuler l'énergie dans le corps, à aller marcher, voire courir. Moi j'adore faire du trampoline aussi ou du shaking pour vraiment faire circuler l'énergie dans le corps. Et pour moi ça va être bien plus utile de vraiment prendre ce temps quand on sent que ça commence à tourner un peu en rond, plutôt que de rester figé sur son écran sans rien faire ou alors à faire des choses qui ne sont vraiment absolument pas utiles. Et puis ma dernière invitation pour vous ça va être aussi de pouvoir sortir de votre environnement habituel. Parce que souvent, il y a un peu une corrélation entre je me mets devant mon ordinateur ou je me mets à mon bureau et tout à coup, il y a tous ces schémas de stress, de pression qui reviennent. Et c'est pour ça que moi, j'invite souvent mes clientes à, je ne sais pas, aller travailler dans un café ou même à aller se balader et puis peut-être à enregistrer leurs idées au moment où elles sont en train de se balader. Ou à trouver d'autres manières de pouvoir continuer à... faire nos projets mais dans un cadre, dans un environnement qui est un peu différent. Et voilà, nous arrivons donc à la fin de cet épisode qui vous aura, je l'espère, permis de respirer un petit peu plus profondément, puis peut-être de vous autoriser à faire un pas de côté et peut-être même de sentir dans ce ralentissement, cette impulsion douce mais puissante de votre feu intérieur. Et puis ça, c'est exactement ce qu'on explore ensemble dans essentiel, mon accompagnement sur mesure pour les femmes visionnaires qui sont prêtes à incarner ce nouveau paradigme. Et puis j'aurai aussi vraiment la joie de vous retrouver dans les prochaines retraites en Ardèche alors il y a Impulsion début mai mais qui est vraiment presque complète à l'heure où j'enregistre cet épisode et Plénitude début août qui va vraiment être un espace d'expansion et d'ouverture à tous les possibles. Vous pouvez retrouver toutes les infos dans la description de l'épisode. Puis si cet épisode vous a parlé, je vous invite à le partager, puis à laisser un commentaire, j'adore vous lire, et puis continuer la conversation avec vous. Je vous souhaite tout le meilleur, je vous embrasse, et je vous dis à très bientôt. Merci pour votre écoute. Si vous avez envie d'aller plus loin, je vous donne rendez-vous sur mon site internet, Terra Home, le lien est en description. Vous retrouverez plusieurs ressources offertes pour vous reconnecter à votre essence et révéler votre puissance intérieure. Si vous avez envie de soutenir la diffusion de ce podcast, je vous invite à me laisser 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute et un petit mot dans la partie notes et avis d'Apple Podcast. Je serai ravie de vous lire et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode.