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#7 Se libérer de la peur du jugement des autres pour suivre sa propre Voie cover
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La Voix du Coeur - (Entrepreneuriat de l'Etre · Spiritualité incarnée · Éveil des consciences)

#7 Se libérer de la peur du jugement des autres pour suivre sa propre Voie

#7 Se libérer de la peur du jugement des autres pour suivre sa propre Voie

23min |17/02/2025
Play
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#7 Se libérer de la peur du jugement des autres pour suivre sa propre Voie

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23min |17/02/2025
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Description

Avez-vous déjà hésité à faire quelque chose par peur du jugement des autres ? À laisser vos rêves de côté ou à vous adapter pour éviter d'être critiquée ?


Je vous partage aussi mes réflexions et des stratégies concrètes pour vous autoriser à être pleinement vous-mêmes, sans vous laisser freiner par ce que les autres pourraient penser :

✨ Comment changer votre relation à la peur : Apprenez à voir la peur comme un signe positif de croissance, et non comme un obstacle.

✨ Déconstruire l’histoire que nous nous racontons : Identifiez les sources de votre peur et confrontez-vous à vos propres jugements.

✨ Revenir dans son corps : Apprenez à revenir à l'intérieur de soi pour mieux gérer la peur en vous reconnectant à vos sensations corporelles.

✨ Renforcer son énergie et ses limites : Comment poser des limites claires et protéger son champ énergétique face aux jugements extérieurs.

✨ L’action comme remède : Découvrez pourquoi passer à l’action, même de manière progressive, est essentiel pour surmonter la peur et développer sa confiance en soi.


Si vous vous reconnaissez dans la peur du regard des autres, cet épisode est pour vous.


Belle écoute,

Cécile 🪷


Pour aller plus loin...


Recevez gratuitement mes 3 Masterclass de "Créatrices de la Nouvelle Terre", pour les femmes entrepreneures du coeur prêtes à passer au prochain palier de succès, d'épanouissement et de contribution dans toutes les sphères de leur vie : https://terraom.podia.com/creatrices-de-la-nouvelle-terre


Découvrez mes retraites spirituelles en Ardèche : https://www.terra-om.com/retraite-spirituelle/


Mon accompagnement 1/1 "Essentielle" : https://www.terra-om.com/coaching-holistique/


💌 Merci pour votre écoute. Soutenez le podcast en lui laissant un avis et 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify.


--


🌹 ✨ Bienvenue sur “La Voix du Cœur”, le podcast qui vous invite à vous reconnecter à votre nature profonde, à révéler votre puissance créatrice et à créer une vie alignée avec vos valeurs les plus essentielles.


Je m'appelle Cécile, exploratrice du grand mystère de la vie et de l’être humain.
Coach et thérapeute, guide intuitive, chanteuse-guérisseuse et éclaireuse de conscience, j’accompagne les femmes à retrouver leur souveraineté intérieure, à libérer leur créativité et à oser rayonner pleinement dans le monde.


À travers des retraites spirituelles, du coaching et du mentorat, je guide les femmes qui sont prêtes à incarner un nouveau paradigme de paix, d’amour et d’abondance sur Terre.


Dans La Voix du Cœur, nous explorerons ensemble des thèmes essentiels :
💫 L’éveil de conscience et la spiritualité incarnée
💫 L’entrepreneuriat du cœur et le leadership personnel
💫 La guérison des blessures et des traumas
💫 La relation à l’argent et l’abondance
💫 La régulation du système nerveux et l’ancrage intérieur


Crédits :

Créatrice & animatrice : Cécile Naila.

Stratégie & post-production : Laëtitia, Podcast Manager.

Musique : Composition originale par Cécile Naila.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans La Voix du Cœur, le podcast qui vous reconnecte à votre nature profonde et à la beauté du vivant. Je m'appelle Cécile et depuis des années, je chemine vers plus de paix, de liberté intérieure et d'union entre toutes les dimensions de ma vie. À travers des retraites initiatiques et des accompagnements, je guide les femmes à relier spiritualité et matière pour embrasser tout leur pouvoir créateur et incarner leur couleur unique dans le monde. Dans ce podcast, je vous partage mes explorations intérieures et mes outils concrets de transformation, ainsi que des rencontres avec des personnes inspirantes qui œuvrent pour l'émergence d'une nouvelle conscience. Alors, si vous êtes prêt à réveiller votre flamme intérieure et vous engager sur le chemin d'une vie pleine de sens, vous êtes au bon endroit. Bonjour et bienvenue, je suis très heureuse de vous retrouver aujourd'hui dans cet épisode numéro 7 avec ce thème « Se libérer de la peur du regard des autres pour embrasser sa propre voix » . Alors déjà j'ai envie de vous inviter d'imaginer tout ce que vous feriez si vous n'aviez pas peur d'être jugé, d'être critiqué, d'être mis à l'écart peut-être, ou si vous n'aviez pas peur qu'on puisse éventuellement penser du mal de vous et de ce que vous faites. Qu'est-ce que vous vous retenez de faire aujourd'hui ? Moi je trouve que c'est tellement dommage tout ce qu'on peut s'empêcher de faire et surtout tout le pouvoir qu'on va donner à ce que pourraient éventuellement penser d'autres personnes. Et pour moi c'est vraiment ce chemin de souveraineté intérieure, de s'autoriser à suivre sa propre voie, sa propre direction intérieure, peu importe les avis, les jugements qui pourraient être autour de nous. Et je crois que c'est vraiment ce que nous sommes venus faire et incarner sur Terre, c'est être profondément qui on est. Et ça c'est à la fois très simple et très compliqué parce qu'il y a souvent un enjeu très fort avec le fait d'être pleinement soi-même. Et je le vois tous les jours avec les personnes que j'accompagne, qu'à chaque palier de déploiement où on va exprimer davantage qui on est profondément dans notre authenticité, dans notre vérité, on va se retrouver face à cette peur du regard de l'autre et donc à cette peur d'être vu pour qui on est tout simplement. Et cette peur, elle est d'autant plus forte, je trouve, quand ça vient toucher à notre identité. Par exemple, chez les personnes que j'accompagne, ça va être « mais j'ai peur qu'on pense que je suis trop perché spirituellement si je partage sur certains sujets » ou alors « j'ai peur qu'on dise mais pour qui elle se prend celle-là » ou alors « qu'on me voit comme quelqu'un de trop commercial qui ne pense qu'à l'argent si je parle davantage de mes offres » ou ça peut être aussi « qu'est-ce qu'on va penser de moi si je partage sur… » ce sujet alors que je n'ai pas fait la formation officielle. Il pourrait y avoir plein d'autres exemples, mais j'ai envie de vous proposer de penser, vous, à une situation concrète que vous vivez actuellement, quelque chose dont vous avez envie de développer, de déployer, de montrer, mais que vous n'osez pas faire parce qu'il y a cette peur du regard des autres. Et puis, je vous propose de vous connecter à cette situation pour avancer ensemble dans cet épisode. J'ai envie de vous proposer... Du coup, ma réflexion, ma vision, mais aussi des clés concrètes pour pouvoir traverser cette peur et finalement pour pouvoir retrouver la confiance pour être et exprimer simplement qui vous êtes. Et c'est un sujet que j'aime vraiment aborder sous différents angles et j'ai envie de le faire de cette manière-là aujourd'hui. Donc le premier axe pour moi, c'est d'aller déjà observer la relation que vous avez avec la peur. Moi j'aime bien rappeler aux personnes que j'accompagne que la peur, c'est plutôt un bon signe. Parce que pour notre corps et pour notre système nerveux, tout ce qui est nouveau, c'est flippant. Donc à chaque fois qu'on va grandir, à chaque fois qu'on est sur le point de franchir un cap, d'oser faire quelque chose de nouveau, et quand on est sur ce chemin initiatique de l'entrepreneuriat, du cœur, mon Dieu, qu'est-ce qu'il y en a, des paliers et des caps à passer, donc à chaque fois, il va y avoir de la peur. Et c'est tout à fait normal. C'est juste le corps qui donne cette information. Oh là là, attention, terrain inconnu. Donc c'est important de ne pas forcément le voir, cette peur, comme un problème. Parce que parfois on pense que si on ressent de la peur, c'est parce qu'il y a quelque chose qui n'est pas aligné ou qu'on n'est pas au bon endroit. Moi je crois que c'est justement l'inverse. S'il y a de la peur, c'est justement parce qu'on est au bon endroit. Et ça veut dire que nos rêves sont suffisamment grands et qu'il y a cette... Cet élan de s'expanser au-delà des frontières de ce qu'on connaît déjà. Donc bien sûr, il peut y avoir plusieurs degrés de peur, ça peut aller du figement total et c'est pas du tout ça qu'on recherche, mais parfois on peut croire que c'est de la peur, mais quand on va vraiment regarder à l'intérieur, ce serait plutôt une sorte d'excitation. Et je crois que si la peur du regard des autres est tellement forte et qu'elle prend autant de place dans nos vies, c'est parce qu'elle a une racine très profonde, parce que derrière la peur du regard de l'autre, il y a cette peur d'être rejetée. Et pour notre cerveau archaïque, qui est encore câblé intérieurement, on va dire de la même manière qu'à l'époque où on vivait dans des cavernes en tribu, être rejeté du clan, c'est équivalent à un danger de mort. Et c'est aussi ce qu'on a vécu d'une certaine manière quand on était bébé, parce que c'est vraiment un besoin vital pour le tout petit d'être en lien avec l'adulte qui prend soin de nous. Donc c'est pour ça que dès tout petit, on va mettre en place des stratégies pour être accepté, pour être bien vu. pour maintenir l'appartenance au clan et très souvent au détriment de l'expression de notre authenticité. Autrement dit, cette peur du regard des autres, je le vois vraiment comme un réflexe de survie qui est profondément ancré en nous. Notre système nerveux, il a différentes stratégies face à un danger, que ce soit un danger réel ou simplement perçu comme tel. On en parlait dans le premier épisode que je vous invite à aller écouter ou à réécouter. Donc, dans ces stratégies, il va y avoir la fuite, ça veut dire qu'on va éviter dans ce cas les situations où on pourrait être jugé, où il peut y avoir le combat, ça veut dire qu'on va s'opposer de manière active, d'être dans une sorte de militantisme. Ou alors, ça va être le figement, ça c'est quand on est complètement bloqué, paralysé. Et le quatrième, ça va être la soumission, qui consiste à faire plaisir à l'autre, à être dans cette posture de la bonne fille qui va nous amener à nous. conformer à nous adapter à rechercher l'approbation pour pouvoir être accepté et donc finalement qui fait que on va faire des compromis avec notre vérité avec qui on est véritablement et souvent ce qui va se cacher derrière ces mécanismes ces stratégies de survie c'est une forme de honte de honte toxique d'être qui on est parce qu'il ya cette croyance qui est souvent ancrée très profondément et je crois que c'est vraiment une de nos plus grandes blessures qu'il y aurait quelque chose en nous qui n'est pas complètement adéquat, qui n'est pas assez valable. Et c'est vrai qu'on vit dans une société où on n'a pas appris à être accueilli de manière inconditionnelle pour qui on est. Je trouve qu'on a un système d'éducation où on est quand même beaucoup jugé depuis tout petit. On a des bonnes, des mauvaises notes et souvent il va y avoir une grande confusion avec notre propre valeur. Et puis j'aimerais aussi juste évoquer toute la dimension... collective, transgénérationnelle, avec tout cet héritage historique, que ce soit des sorcières brûlées, mais aussi finalement de tous ceux qui ont pu avoir un sort plus ou moins similaire du fait d'exprimer des vérités qui vont à l'encontre d'un discours officiel. Donc c'est pour ça que c'est inscrit en nous qu'il y a un enjeu avec le fait d'exprimer son authenticité, d'être pleinement qui on est. Parce que pour notre système nerveux, ça peut être associé véritablement à un danger de mort et c'est pour ça que c'est aussi fort que ça. Mais ce qui est important de comprendre, c'est qu'aujourd'hui, en tant qu'adulte, vivant dans un pays comme la France, on n'est plus dans ce même contexte qu'on a pu être quand on était tout petit, ou dans le contexte dans lequel ont pu être nos ancêtres. Aujourd'hui, on ne risque pas notre vie si quelqu'un nous juge, nous critique. En tout cas jusqu'à... un certain degré, on va dire. Et c'est vraiment important de le comprendre, pas seulement à un niveau intellectuel, mais de le comprendre vraiment dans notre corps et dans notre système nerveux. Et ça, c'est vraiment toute la subtilité dont on parle beaucoup en somatique experiencing, c'est de faire la différence entre ce qui est désagréable et ce qui est dangereux. Parce que en tant qu'adulte, on n'est plus sur la ligne danger-sécurité dans laquelle on était quand on était enfant ou bébé. On est sur la ligne désagréable-sécurité. Et donc la peur du regard de l'autre, c'est avant tout une sensation corporelle qui est juste et je mets juste entre guillemets, une sensation désagréable. Et il n'y a en réalité aucun danger. Donc moi j'aime vraiment proposer d'aller rencontrer cette peur à un niveau corporel dans le ressenti. Et pour ça, c'est vraiment important de ramener déjà suffisamment de sécurité dans le corps pour faire sentir. À notre corps, à notre système nerveux, que c'est ok d'être en contact avec de l'intensité, avec cette émotion de peur. Et puis après, ça va être de pouvoir vraiment venir en contact avec la sensation dans le corps. Où est-ce qu'elle se situe exactement ? Est-ce que c'est dans le ventre, dans la poitrine ? dans la gorge, et puis commencer à ce qu'il y a une texture, une couleur, un mouvement peut-être, ou une forme qui est associée à cette sensation. Moi j'aime inviter à vraiment prendre le temps de ressentir cette sensation, de faire sentir que c'est ok déjà qu'elle soit là, de lui faire sentir notre présence, de lui montrer qu'on est là, qu'elle est vue, qu'elle est entendue, qu'on est là tout simplement avec elle. Et puis j'aime bien proposer aux personnes aussi de sentir s'il n'y aurait pas un mouvement naturel que le corps aurait envie de faire pour pouvoir accompagner cette sensation de peur ou aussi un son, de mettre en son, de mettre en mouvement la sensation, l'émotion qu'elle a. Cette intelligence émotionnelle, je trouve que c'est vraiment une qualité essentielle à développer quand on est sur ce chemin d'exprimer de plus en plus qui on est, d'exprimer de plus en plus notre authenticité, notre vérité dans le monde. Et c'est ça qui va nous permettre de pouvoir de plus en plus tracer notre route, de suivre notre direction sans laisser les peurs prendre tout le pouvoir. Finalement, c'est un peu de la même manière qu'un parent va pouvoir faire le chemin avec son enfant en lui disant « c'est ok d'avoir peur, mais je suis là avec toi et puis tout va bien se passer » . Le deuxième axe que j'ai envie d'aborder avec vous, c'est de... mettre vraiment de la clarté pour pouvoir déconstruire l'histoire qu'on se raconte. Déjà la première question c'est mais qui sont les autres dont vous avez peur très concrètement ? Est-ce que c'est une personne en particulier ? Est-ce que c'est un groupe spécifique ? Est-ce que c'est un parent, un conjoint, un ex-collègue, un ami ? Est-ce que peut-être que c'est une personne que vous ne connaissez même pas et que vous voyez sur les réseaux sociaux et que vous vous dites « Tiens, qu'est-ce que cette personne pourrait penser de moi ? » Moi, j'aime bien aller explorer le scénario catastrophe qu'il y a derrière, parce que souvent, on a peur de notre propre peur. Et donc, quand on ramène vraiment de la clarté, puis qu'on déroule, mais dans le pire des cas, qu'est-ce qui pourrait arriver ? Très souvent, on se rend compte que finalement, pas grand-chose. Et souvent, en fait, ça va nous ramener plutôt à un événement du passé qui n'a pas vraiment été intégré complètement. Ou dans certains cas, éventuellement, on peut se rendre compte qu'en fait, c'est juste face à une seule personne qu'on va... s'interdire de faire plein de choses dans notre vie. Donc éventuellement, ça peut peut-être ouvrir la voie à avoir une conversation courageuse avec cette personne ou bien à faire évoluer la relation avec elle. Mais en réalité, je crois que ce qu'on craint le plus, c'est pas tant les autres, mais c'est d'affronter ces parties de nous qui nous jugent et dont les autres peuvent nous faire le miroir. Moi, je crois vraiment qu'on est soi-même son pire bourreau. Donc par rapport à la situation que vous avez choisie au début, Je vous propose d'aller connecter à cette part de vous qui, en fait, vous juge de vouloir faire telle ou telle chose. Donc cette partie de vous, elle a probablement de très bonnes raisons de le faire. C'est un mécanisme qui vous a sans doute permis de survivre à un moment donné en vous protégeant. Mais aujourd'hui, vous pouvez peut-être juste vous questionner s'il est vraiment utile encore. Et puis je trouve que c'est important aussi de relâcher un peu cette croyance qu'il y aurait tout un tas de regards qui sont fixés sur nous. Par exemple, des fois sur les réseaux sociaux, on peut avoir l'impression qu'on va arriver dans une foule, puis que tout le monde est en train de nous regarder, alors qu'en fait, ce sont juste des personnes seules, la plupart du temps, qui sont chez elles, devant leur ordinateur ou leur téléphone. Et puis, c'est important de se rappeler que les gens, en général, sont quand même très occupés par leurs propres problèmes et ne s'intéressent pas autant à vous que vous pouvez l'imaginer. Et puis, dans le cas où il y ait véritablement des personnes qui vous jugeraient, Je crois que c'est important de se rappeler aussi que les personnes qui sont vraiment heureuses, celles qui prennent leur vie en main, qui assument leurs responsabilités, ces personnes-là ne passent pas leur temps à juger les autres. Et les personnes qui jugent sont celles qui sont en souffrance, puis qui projettent leur propre souffrance sur les autres. Donc si quelqu'un vous juge, je crois que ça veut quand même dire beaucoup plus de choses sur lui que sur vous. Chacun regarde le monde à travers ses propres filtres, ses croyances, ses peurs. La vraie question c'est pourquoi est-ce que vous donnez autant de pouvoir à ces personnes-là qui éventuellement vous jugeraient ? Le troisième axe que j'ai envie de vous proposer c'est le fait de revenir véritablement dans votre corps, de revenir à l'intérieur de vous en contact avec qui vous êtes véritablement. Parce que si la peur de l'autre prend beaucoup de place, c'est que notre énergie, notre attention est beaucoup trop tournée vers l'extérieur. Et finalement, je le vois comme un signe qu'on a vraiment besoin de revenir à l'intérieur de soi. Et revenir à l'intérieur de soi, c'est-à-dire dans son corps. Et ça, c'est très facile à dire, mais pas si facile à faire que ça, parce qu'on est dans une société où on a beaucoup l'habitude de vivre dans notre tête et pas dans notre corps. Et puis, c'est souvent aussi une manière de se protéger, parce que souvent, notre corps est rempli de traumas, de sensations qui sont trop intenses, avec lesquelles on n'est pas forcément prêt ou on n'a pas assez de ressources pour faire face. c'est quand même beaucoup plus facile de fuir dans son mental. Et quand je dis revenir dans le corps, ce n'est pas tant faire quelque chose de physique avec son corps, parce que d'ailleurs il y a beaucoup de personnes qui font du sport, mais qui n'habitent absolument pas leur corps. Habiter son corps, c'est vraiment être en conscience avec les sensations corporelles. C'est-à-dire venir en contact, prendre le temps de ralentir, de ressentir, de ressentir tous les mouvements intérieurs. puis de rentrer dans cet univers qui est absolument immense à l'intérieur de soi. Ça c'est vraiment un axe qu'on va beaucoup développer dans les retraites, notamment on prend vraiment le temps d'écouter, de ressentir profondément la vie en soi. On rentre dans une intimité très profonde avec son corps, à l'écoute de ce mouvement naturel en nous, que ce soit à travers la danse, le mouvement, des temps de connexion à son corps tout simplement. à travers la méditation, aussi à travers la voix, à travers le contact avec la nature. Tout ça, ce sont juste des portes pour finalement retrouver son lien avec sa propre source de vie, avec le divin qui est en soi. Et en tout cas, moi, plus je peux vraiment m'immerger dans cette présence en moi, plus je goûte ce lien avec quelque chose de tellement plus grand, d'immense, avec cette nature divine en moi, peu importe comment on l'appelle. Plus je retrouve ce lien avec la vie où je me sens complètement immergée, guidée, accompagnée, où je me sens en lien avec une vérité beaucoup plus profonde que moi. Finalement, je me sens en lien avec une voix intérieure qui est beaucoup plus importante que toutes les autres voix qui peuvent être autour de moi. Et je crois vraiment, en tout cas pour ma part, qu'on se libère petit à petit du regard des autres. aussi en venant renforcer cette connexion avec Dieu, la source, l'univers, peu importe comment on l'appelle, en tout cas avec notre essence profonde et qu'on ramène vraiment toute notre attention, notre énergie à l'intérieur. Et quand cette peur du regard de l'autre est très présente, ça signifie souvent aussi que nos frontières énergétiques sont un peu trop poreuses. Du coup, notre énergie va facilement se disperser dans les pensées, dans les énergies des autres. au lieu de rester centré sur nous et puis aligné avec ce qu'on a vraiment envie de réaliser. Et c'est sûr que tout ça, c'est vraiment en lien avec notre sentiment de sécurité intérieure, mais aussi le fait de renforcer notre champ d'énergie, de renforcer notre densité corporelle. Donc ça, ça peut se faire de différentes manières. Ça peut être vraiment par la méditation, la visualisation, mais aussi par le fait de décider consciemment. Tout simplement de choisir les énergies qu'on laisse rentrer ou pas et donc de ne pas laisser rentrer des énergies qui nous ne correspondent pas. Il va y avoir aussi tout ce travail corporel, énergétique, d'ancrage dans notre bassin, dans nos jambes, dans nos pieds, dans notre hara qu'on va beaucoup faire aussi, notamment dans les retraites, mais aussi l'utilisation du son, de la voix. Moi j'aime beaucoup utiliser cet aspect de la voix. comme nettoyer notre bulle énergétique et puis lui permettre d'être rempli de notre propre essence connectée à la source en nous. Et de renforcer aussi sa densité énergétique dans son corps, ça va aussi passer par le fait d'affirmer des limites claires, d'apprendre à dire non, de poser clairement aussi son cadre. Et donc plus on va s'ancrer dans notre corps, plus on va être vraiment incarné, présent à l'intérieur de notre corps. Moins les jugements, moins les énergies des autres, ça va avoir de l'impact parce que tout simplement, on renforce notre présence, notre densité dans notre corps. Donc ça, c'est vraiment des choses qu'on fait beaucoup, notamment dans les retraites. C'est vraiment un des axes principaux. Le dernier axe que j'avais envie d'aborder avec vous, c'est aussi le fait d'assumer, de pouvoir déranger. Ça, ça vient vraiment parler de renforcer son leadership naturel, c'est-à-dire sa capacité à suivre sa propre voie, sa propre vérité. Et je pense que si vous êtes en train de m'écouter, c'est que vous avez probablement des idées, des visions qui sont différentes de la norme et que vous êtes ici sur Terre pour ouvrir de nouvelles voies. Et donc tout ce qui est nouveau, ça bouscule. Et donc c'est assez inévitable en fait que le message profond que vous êtes venu apporter, que vous êtes venu incarner sur Terre, il va déranger des personnes. Et donc c'est comment est-ce que vous pouvez être de plus en plus tranquille avec l'idée de ne pas plaire à tout le monde, avec l'idée de déplaire. Comment vous pouvez muscler cette capacité à ne plus être cette... gentille fille qui fait plaisir puis qui plaît à tout le monde. Et je crois que cette affirmation de soi, c'est vraiment un atout, surtout si vous êtes accompagnante, entrepreneur, parce que plus vous allez prendre position, plus vous allez oser déranger, plus vous êtes clivante, plus vous assumez vraiment votre vérité, je crois que ça permet de créer encore plus de connexions, encore bien plus profondes avec les bonnes personnes, celles qui sont vraiment prêtes à vous suivre et puis à travailler avec vous. Et c'est vrai qu'à chaque palier qu'on va passer, qu'on va atteindre un nouveau niveau d'expansion, ça nous demande de faire des deuils, des deuils d'ancienne identité, parfois même de certaines relations, parce qu'on ne va pas tous avancer au même rythme. Mais à un moment donné, on peut décider que c'est notre propre vérité, que c'est notre propre voix intérieure qu'on décide de véritablement placer au centre de notre vie et qu'on décide d'écouter plus que n'importe quelle autre voix. Et c'est vrai que parfois, il y a des détachements à faire et c'est sûr que ce n'est pas toujours confortable, mais je crois que c'est vraiment nécessaire quand on est sur ce chemin de dévotion finalement à cette voie intérieure, à cette voie du divin en nous. Et pour terminer, j'aimerais partager que je crois que le meilleur remède contre la peur du regard des autres, c'est le passage à l'action. On ne s'en libère pas en restant assis à méditer en espérant qu'un jour elles disparaissent. C'est vraiment en... passant à l'action, même par des petites actions, qu'on réalise que ce qui nous semblait peut-être insurmontable, en fait ça n'allait pas. Et que la plupart du temps, finalement, tout se passe bien. Et que petit à petit on va pouvoir élargir notre zone de confort et puis rééduquer notre système, réapprendre qu'en fait aujourd'hui, ça peut être sûr, ça peut être sécure d'être authentique et puis d'exprimer notre vérité. Et d'ailleurs, ça nous permet encore plus. plus de connecter avec les personnes qui nous correspondent vraiment et ça crée des relations absolument extraordinaires. En tout cas, moi, c'est mon expérience. Donc voilà, j'espère que cet épisode vous aura plu. En tout cas, c'est toujours une joie de continuer avec vous au sein des espaces de Terra Home, que ce soit les espaces de retraite ou d'accompagnement individuel. Vous pouvez toujours retrouver tous les liens dans les notes de l'épisode. Je vous souhaite une très belle journée, soirée ou nuit. Et je vous dis à très bientôt. Merci pour votre écoute. Si vous avez envie d'aller plus loin, je vous donne rendez-vous sur mon site internet Terra Home. Le lien est en description. Vous retrouverez plusieurs ressources offertes pour vous reconnecter à votre essence et révéler votre puissance intérieure. Si vous avez envie de soutenir la diffusion de ce podcast, je vous invite à me laisser 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute. Et un petit mot dans la partie notes et avis d'Apple Podcast. Je serai ravie de vous lire et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode.

Description

Avez-vous déjà hésité à faire quelque chose par peur du jugement des autres ? À laisser vos rêves de côté ou à vous adapter pour éviter d'être critiquée ?


Je vous partage aussi mes réflexions et des stratégies concrètes pour vous autoriser à être pleinement vous-mêmes, sans vous laisser freiner par ce que les autres pourraient penser :

✨ Comment changer votre relation à la peur : Apprenez à voir la peur comme un signe positif de croissance, et non comme un obstacle.

✨ Déconstruire l’histoire que nous nous racontons : Identifiez les sources de votre peur et confrontez-vous à vos propres jugements.

✨ Revenir dans son corps : Apprenez à revenir à l'intérieur de soi pour mieux gérer la peur en vous reconnectant à vos sensations corporelles.

✨ Renforcer son énergie et ses limites : Comment poser des limites claires et protéger son champ énergétique face aux jugements extérieurs.

✨ L’action comme remède : Découvrez pourquoi passer à l’action, même de manière progressive, est essentiel pour surmonter la peur et développer sa confiance en soi.


Si vous vous reconnaissez dans la peur du regard des autres, cet épisode est pour vous.


Belle écoute,

Cécile 🪷


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Recevez gratuitement mes 3 Masterclass de "Créatrices de la Nouvelle Terre", pour les femmes entrepreneures du coeur prêtes à passer au prochain palier de succès, d'épanouissement et de contribution dans toutes les sphères de leur vie : https://terraom.podia.com/creatrices-de-la-nouvelle-terre


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🌹 ✨ Bienvenue sur “La Voix du Cœur”, le podcast qui vous invite à vous reconnecter à votre nature profonde, à révéler votre puissance créatrice et à créer une vie alignée avec vos valeurs les plus essentielles.


Je m'appelle Cécile, exploratrice du grand mystère de la vie et de l’être humain.
Coach et thérapeute, guide intuitive, chanteuse-guérisseuse et éclaireuse de conscience, j’accompagne les femmes à retrouver leur souveraineté intérieure, à libérer leur créativité et à oser rayonner pleinement dans le monde.


À travers des retraites spirituelles, du coaching et du mentorat, je guide les femmes qui sont prêtes à incarner un nouveau paradigme de paix, d’amour et d’abondance sur Terre.


Dans La Voix du Cœur, nous explorerons ensemble des thèmes essentiels :
💫 L’éveil de conscience et la spiritualité incarnée
💫 L’entrepreneuriat du cœur et le leadership personnel
💫 La guérison des blessures et des traumas
💫 La relation à l’argent et l’abondance
💫 La régulation du système nerveux et l’ancrage intérieur


Crédits :

Créatrice & animatrice : Cécile Naila.

Stratégie & post-production : Laëtitia, Podcast Manager.

Musique : Composition originale par Cécile Naila.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans La Voix du Cœur, le podcast qui vous reconnecte à votre nature profonde et à la beauté du vivant. Je m'appelle Cécile et depuis des années, je chemine vers plus de paix, de liberté intérieure et d'union entre toutes les dimensions de ma vie. À travers des retraites initiatiques et des accompagnements, je guide les femmes à relier spiritualité et matière pour embrasser tout leur pouvoir créateur et incarner leur couleur unique dans le monde. Dans ce podcast, je vous partage mes explorations intérieures et mes outils concrets de transformation, ainsi que des rencontres avec des personnes inspirantes qui œuvrent pour l'émergence d'une nouvelle conscience. Alors, si vous êtes prêt à réveiller votre flamme intérieure et vous engager sur le chemin d'une vie pleine de sens, vous êtes au bon endroit. Bonjour et bienvenue, je suis très heureuse de vous retrouver aujourd'hui dans cet épisode numéro 7 avec ce thème « Se libérer de la peur du regard des autres pour embrasser sa propre voix » . Alors déjà j'ai envie de vous inviter d'imaginer tout ce que vous feriez si vous n'aviez pas peur d'être jugé, d'être critiqué, d'être mis à l'écart peut-être, ou si vous n'aviez pas peur qu'on puisse éventuellement penser du mal de vous et de ce que vous faites. Qu'est-ce que vous vous retenez de faire aujourd'hui ? Moi je trouve que c'est tellement dommage tout ce qu'on peut s'empêcher de faire et surtout tout le pouvoir qu'on va donner à ce que pourraient éventuellement penser d'autres personnes. Et pour moi c'est vraiment ce chemin de souveraineté intérieure, de s'autoriser à suivre sa propre voie, sa propre direction intérieure, peu importe les avis, les jugements qui pourraient être autour de nous. Et je crois que c'est vraiment ce que nous sommes venus faire et incarner sur Terre, c'est être profondément qui on est. Et ça c'est à la fois très simple et très compliqué parce qu'il y a souvent un enjeu très fort avec le fait d'être pleinement soi-même. Et je le vois tous les jours avec les personnes que j'accompagne, qu'à chaque palier de déploiement où on va exprimer davantage qui on est profondément dans notre authenticité, dans notre vérité, on va se retrouver face à cette peur du regard de l'autre et donc à cette peur d'être vu pour qui on est tout simplement. Et cette peur, elle est d'autant plus forte, je trouve, quand ça vient toucher à notre identité. Par exemple, chez les personnes que j'accompagne, ça va être « mais j'ai peur qu'on pense que je suis trop perché spirituellement si je partage sur certains sujets » ou alors « j'ai peur qu'on dise mais pour qui elle se prend celle-là » ou alors « qu'on me voit comme quelqu'un de trop commercial qui ne pense qu'à l'argent si je parle davantage de mes offres » ou ça peut être aussi « qu'est-ce qu'on va penser de moi si je partage sur… » ce sujet alors que je n'ai pas fait la formation officielle. Il pourrait y avoir plein d'autres exemples, mais j'ai envie de vous proposer de penser, vous, à une situation concrète que vous vivez actuellement, quelque chose dont vous avez envie de développer, de déployer, de montrer, mais que vous n'osez pas faire parce qu'il y a cette peur du regard des autres. Et puis, je vous propose de vous connecter à cette situation pour avancer ensemble dans cet épisode. J'ai envie de vous proposer... Du coup, ma réflexion, ma vision, mais aussi des clés concrètes pour pouvoir traverser cette peur et finalement pour pouvoir retrouver la confiance pour être et exprimer simplement qui vous êtes. Et c'est un sujet que j'aime vraiment aborder sous différents angles et j'ai envie de le faire de cette manière-là aujourd'hui. Donc le premier axe pour moi, c'est d'aller déjà observer la relation que vous avez avec la peur. Moi j'aime bien rappeler aux personnes que j'accompagne que la peur, c'est plutôt un bon signe. Parce que pour notre corps et pour notre système nerveux, tout ce qui est nouveau, c'est flippant. Donc à chaque fois qu'on va grandir, à chaque fois qu'on est sur le point de franchir un cap, d'oser faire quelque chose de nouveau, et quand on est sur ce chemin initiatique de l'entrepreneuriat, du cœur, mon Dieu, qu'est-ce qu'il y en a, des paliers et des caps à passer, donc à chaque fois, il va y avoir de la peur. Et c'est tout à fait normal. C'est juste le corps qui donne cette information. Oh là là, attention, terrain inconnu. Donc c'est important de ne pas forcément le voir, cette peur, comme un problème. Parce que parfois on pense que si on ressent de la peur, c'est parce qu'il y a quelque chose qui n'est pas aligné ou qu'on n'est pas au bon endroit. Moi je crois que c'est justement l'inverse. S'il y a de la peur, c'est justement parce qu'on est au bon endroit. Et ça veut dire que nos rêves sont suffisamment grands et qu'il y a cette... Cet élan de s'expanser au-delà des frontières de ce qu'on connaît déjà. Donc bien sûr, il peut y avoir plusieurs degrés de peur, ça peut aller du figement total et c'est pas du tout ça qu'on recherche, mais parfois on peut croire que c'est de la peur, mais quand on va vraiment regarder à l'intérieur, ce serait plutôt une sorte d'excitation. Et je crois que si la peur du regard des autres est tellement forte et qu'elle prend autant de place dans nos vies, c'est parce qu'elle a une racine très profonde, parce que derrière la peur du regard de l'autre, il y a cette peur d'être rejetée. Et pour notre cerveau archaïque, qui est encore câblé intérieurement, on va dire de la même manière qu'à l'époque où on vivait dans des cavernes en tribu, être rejeté du clan, c'est équivalent à un danger de mort. Et c'est aussi ce qu'on a vécu d'une certaine manière quand on était bébé, parce que c'est vraiment un besoin vital pour le tout petit d'être en lien avec l'adulte qui prend soin de nous. Donc c'est pour ça que dès tout petit, on va mettre en place des stratégies pour être accepté, pour être bien vu. pour maintenir l'appartenance au clan et très souvent au détriment de l'expression de notre authenticité. Autrement dit, cette peur du regard des autres, je le vois vraiment comme un réflexe de survie qui est profondément ancré en nous. Notre système nerveux, il a différentes stratégies face à un danger, que ce soit un danger réel ou simplement perçu comme tel. On en parlait dans le premier épisode que je vous invite à aller écouter ou à réécouter. Donc, dans ces stratégies, il va y avoir la fuite, ça veut dire qu'on va éviter dans ce cas les situations où on pourrait être jugé, où il peut y avoir le combat, ça veut dire qu'on va s'opposer de manière active, d'être dans une sorte de militantisme. Ou alors, ça va être le figement, ça c'est quand on est complètement bloqué, paralysé. Et le quatrième, ça va être la soumission, qui consiste à faire plaisir à l'autre, à être dans cette posture de la bonne fille qui va nous amener à nous. conformer à nous adapter à rechercher l'approbation pour pouvoir être accepté et donc finalement qui fait que on va faire des compromis avec notre vérité avec qui on est véritablement et souvent ce qui va se cacher derrière ces mécanismes ces stratégies de survie c'est une forme de honte de honte toxique d'être qui on est parce qu'il ya cette croyance qui est souvent ancrée très profondément et je crois que c'est vraiment une de nos plus grandes blessures qu'il y aurait quelque chose en nous qui n'est pas complètement adéquat, qui n'est pas assez valable. Et c'est vrai qu'on vit dans une société où on n'a pas appris à être accueilli de manière inconditionnelle pour qui on est. Je trouve qu'on a un système d'éducation où on est quand même beaucoup jugé depuis tout petit. On a des bonnes, des mauvaises notes et souvent il va y avoir une grande confusion avec notre propre valeur. Et puis j'aimerais aussi juste évoquer toute la dimension... collective, transgénérationnelle, avec tout cet héritage historique, que ce soit des sorcières brûlées, mais aussi finalement de tous ceux qui ont pu avoir un sort plus ou moins similaire du fait d'exprimer des vérités qui vont à l'encontre d'un discours officiel. Donc c'est pour ça que c'est inscrit en nous qu'il y a un enjeu avec le fait d'exprimer son authenticité, d'être pleinement qui on est. Parce que pour notre système nerveux, ça peut être associé véritablement à un danger de mort et c'est pour ça que c'est aussi fort que ça. Mais ce qui est important de comprendre, c'est qu'aujourd'hui, en tant qu'adulte, vivant dans un pays comme la France, on n'est plus dans ce même contexte qu'on a pu être quand on était tout petit, ou dans le contexte dans lequel ont pu être nos ancêtres. Aujourd'hui, on ne risque pas notre vie si quelqu'un nous juge, nous critique. En tout cas jusqu'à... un certain degré, on va dire. Et c'est vraiment important de le comprendre, pas seulement à un niveau intellectuel, mais de le comprendre vraiment dans notre corps et dans notre système nerveux. Et ça, c'est vraiment toute la subtilité dont on parle beaucoup en somatique experiencing, c'est de faire la différence entre ce qui est désagréable et ce qui est dangereux. Parce que en tant qu'adulte, on n'est plus sur la ligne danger-sécurité dans laquelle on était quand on était enfant ou bébé. On est sur la ligne désagréable-sécurité. Et donc la peur du regard de l'autre, c'est avant tout une sensation corporelle qui est juste et je mets juste entre guillemets, une sensation désagréable. Et il n'y a en réalité aucun danger. Donc moi j'aime vraiment proposer d'aller rencontrer cette peur à un niveau corporel dans le ressenti. Et pour ça, c'est vraiment important de ramener déjà suffisamment de sécurité dans le corps pour faire sentir. À notre corps, à notre système nerveux, que c'est ok d'être en contact avec de l'intensité, avec cette émotion de peur. Et puis après, ça va être de pouvoir vraiment venir en contact avec la sensation dans le corps. Où est-ce qu'elle se situe exactement ? Est-ce que c'est dans le ventre, dans la poitrine ? dans la gorge, et puis commencer à ce qu'il y a une texture, une couleur, un mouvement peut-être, ou une forme qui est associée à cette sensation. Moi j'aime inviter à vraiment prendre le temps de ressentir cette sensation, de faire sentir que c'est ok déjà qu'elle soit là, de lui faire sentir notre présence, de lui montrer qu'on est là, qu'elle est vue, qu'elle est entendue, qu'on est là tout simplement avec elle. Et puis j'aime bien proposer aux personnes aussi de sentir s'il n'y aurait pas un mouvement naturel que le corps aurait envie de faire pour pouvoir accompagner cette sensation de peur ou aussi un son, de mettre en son, de mettre en mouvement la sensation, l'émotion qu'elle a. Cette intelligence émotionnelle, je trouve que c'est vraiment une qualité essentielle à développer quand on est sur ce chemin d'exprimer de plus en plus qui on est, d'exprimer de plus en plus notre authenticité, notre vérité dans le monde. Et c'est ça qui va nous permettre de pouvoir de plus en plus tracer notre route, de suivre notre direction sans laisser les peurs prendre tout le pouvoir. Finalement, c'est un peu de la même manière qu'un parent va pouvoir faire le chemin avec son enfant en lui disant « c'est ok d'avoir peur, mais je suis là avec toi et puis tout va bien se passer » . Le deuxième axe que j'ai envie d'aborder avec vous, c'est de... mettre vraiment de la clarté pour pouvoir déconstruire l'histoire qu'on se raconte. Déjà la première question c'est mais qui sont les autres dont vous avez peur très concrètement ? Est-ce que c'est une personne en particulier ? Est-ce que c'est un groupe spécifique ? Est-ce que c'est un parent, un conjoint, un ex-collègue, un ami ? Est-ce que peut-être que c'est une personne que vous ne connaissez même pas et que vous voyez sur les réseaux sociaux et que vous vous dites « Tiens, qu'est-ce que cette personne pourrait penser de moi ? » Moi, j'aime bien aller explorer le scénario catastrophe qu'il y a derrière, parce que souvent, on a peur de notre propre peur. Et donc, quand on ramène vraiment de la clarté, puis qu'on déroule, mais dans le pire des cas, qu'est-ce qui pourrait arriver ? Très souvent, on se rend compte que finalement, pas grand-chose. Et souvent, en fait, ça va nous ramener plutôt à un événement du passé qui n'a pas vraiment été intégré complètement. Ou dans certains cas, éventuellement, on peut se rendre compte qu'en fait, c'est juste face à une seule personne qu'on va... s'interdire de faire plein de choses dans notre vie. Donc éventuellement, ça peut peut-être ouvrir la voie à avoir une conversation courageuse avec cette personne ou bien à faire évoluer la relation avec elle. Mais en réalité, je crois que ce qu'on craint le plus, c'est pas tant les autres, mais c'est d'affronter ces parties de nous qui nous jugent et dont les autres peuvent nous faire le miroir. Moi, je crois vraiment qu'on est soi-même son pire bourreau. Donc par rapport à la situation que vous avez choisie au début, Je vous propose d'aller connecter à cette part de vous qui, en fait, vous juge de vouloir faire telle ou telle chose. Donc cette partie de vous, elle a probablement de très bonnes raisons de le faire. C'est un mécanisme qui vous a sans doute permis de survivre à un moment donné en vous protégeant. Mais aujourd'hui, vous pouvez peut-être juste vous questionner s'il est vraiment utile encore. Et puis je trouve que c'est important aussi de relâcher un peu cette croyance qu'il y aurait tout un tas de regards qui sont fixés sur nous. Par exemple, des fois sur les réseaux sociaux, on peut avoir l'impression qu'on va arriver dans une foule, puis que tout le monde est en train de nous regarder, alors qu'en fait, ce sont juste des personnes seules, la plupart du temps, qui sont chez elles, devant leur ordinateur ou leur téléphone. Et puis, c'est important de se rappeler que les gens, en général, sont quand même très occupés par leurs propres problèmes et ne s'intéressent pas autant à vous que vous pouvez l'imaginer. Et puis, dans le cas où il y ait véritablement des personnes qui vous jugeraient, Je crois que c'est important de se rappeler aussi que les personnes qui sont vraiment heureuses, celles qui prennent leur vie en main, qui assument leurs responsabilités, ces personnes-là ne passent pas leur temps à juger les autres. Et les personnes qui jugent sont celles qui sont en souffrance, puis qui projettent leur propre souffrance sur les autres. Donc si quelqu'un vous juge, je crois que ça veut quand même dire beaucoup plus de choses sur lui que sur vous. Chacun regarde le monde à travers ses propres filtres, ses croyances, ses peurs. La vraie question c'est pourquoi est-ce que vous donnez autant de pouvoir à ces personnes-là qui éventuellement vous jugeraient ? Le troisième axe que j'ai envie de vous proposer c'est le fait de revenir véritablement dans votre corps, de revenir à l'intérieur de vous en contact avec qui vous êtes véritablement. Parce que si la peur de l'autre prend beaucoup de place, c'est que notre énergie, notre attention est beaucoup trop tournée vers l'extérieur. Et finalement, je le vois comme un signe qu'on a vraiment besoin de revenir à l'intérieur de soi. Et revenir à l'intérieur de soi, c'est-à-dire dans son corps. Et ça, c'est très facile à dire, mais pas si facile à faire que ça, parce qu'on est dans une société où on a beaucoup l'habitude de vivre dans notre tête et pas dans notre corps. Et puis, c'est souvent aussi une manière de se protéger, parce que souvent, notre corps est rempli de traumas, de sensations qui sont trop intenses, avec lesquelles on n'est pas forcément prêt ou on n'a pas assez de ressources pour faire face. c'est quand même beaucoup plus facile de fuir dans son mental. Et quand je dis revenir dans le corps, ce n'est pas tant faire quelque chose de physique avec son corps, parce que d'ailleurs il y a beaucoup de personnes qui font du sport, mais qui n'habitent absolument pas leur corps. Habiter son corps, c'est vraiment être en conscience avec les sensations corporelles. C'est-à-dire venir en contact, prendre le temps de ralentir, de ressentir, de ressentir tous les mouvements intérieurs. puis de rentrer dans cet univers qui est absolument immense à l'intérieur de soi. Ça c'est vraiment un axe qu'on va beaucoup développer dans les retraites, notamment on prend vraiment le temps d'écouter, de ressentir profondément la vie en soi. On rentre dans une intimité très profonde avec son corps, à l'écoute de ce mouvement naturel en nous, que ce soit à travers la danse, le mouvement, des temps de connexion à son corps tout simplement. à travers la méditation, aussi à travers la voix, à travers le contact avec la nature. Tout ça, ce sont juste des portes pour finalement retrouver son lien avec sa propre source de vie, avec le divin qui est en soi. Et en tout cas, moi, plus je peux vraiment m'immerger dans cette présence en moi, plus je goûte ce lien avec quelque chose de tellement plus grand, d'immense, avec cette nature divine en moi, peu importe comment on l'appelle. Plus je retrouve ce lien avec la vie où je me sens complètement immergée, guidée, accompagnée, où je me sens en lien avec une vérité beaucoup plus profonde que moi. Finalement, je me sens en lien avec une voix intérieure qui est beaucoup plus importante que toutes les autres voix qui peuvent être autour de moi. Et je crois vraiment, en tout cas pour ma part, qu'on se libère petit à petit du regard des autres. aussi en venant renforcer cette connexion avec Dieu, la source, l'univers, peu importe comment on l'appelle, en tout cas avec notre essence profonde et qu'on ramène vraiment toute notre attention, notre énergie à l'intérieur. Et quand cette peur du regard de l'autre est très présente, ça signifie souvent aussi que nos frontières énergétiques sont un peu trop poreuses. Du coup, notre énergie va facilement se disperser dans les pensées, dans les énergies des autres. au lieu de rester centré sur nous et puis aligné avec ce qu'on a vraiment envie de réaliser. Et c'est sûr que tout ça, c'est vraiment en lien avec notre sentiment de sécurité intérieure, mais aussi le fait de renforcer notre champ d'énergie, de renforcer notre densité corporelle. Donc ça, ça peut se faire de différentes manières. Ça peut être vraiment par la méditation, la visualisation, mais aussi par le fait de décider consciemment. Tout simplement de choisir les énergies qu'on laisse rentrer ou pas et donc de ne pas laisser rentrer des énergies qui nous ne correspondent pas. Il va y avoir aussi tout ce travail corporel, énergétique, d'ancrage dans notre bassin, dans nos jambes, dans nos pieds, dans notre hara qu'on va beaucoup faire aussi, notamment dans les retraites, mais aussi l'utilisation du son, de la voix. Moi j'aime beaucoup utiliser cet aspect de la voix. comme nettoyer notre bulle énergétique et puis lui permettre d'être rempli de notre propre essence connectée à la source en nous. Et de renforcer aussi sa densité énergétique dans son corps, ça va aussi passer par le fait d'affirmer des limites claires, d'apprendre à dire non, de poser clairement aussi son cadre. Et donc plus on va s'ancrer dans notre corps, plus on va être vraiment incarné, présent à l'intérieur de notre corps. Moins les jugements, moins les énergies des autres, ça va avoir de l'impact parce que tout simplement, on renforce notre présence, notre densité dans notre corps. Donc ça, c'est vraiment des choses qu'on fait beaucoup, notamment dans les retraites. C'est vraiment un des axes principaux. Le dernier axe que j'avais envie d'aborder avec vous, c'est aussi le fait d'assumer, de pouvoir déranger. Ça, ça vient vraiment parler de renforcer son leadership naturel, c'est-à-dire sa capacité à suivre sa propre voie, sa propre vérité. Et je pense que si vous êtes en train de m'écouter, c'est que vous avez probablement des idées, des visions qui sont différentes de la norme et que vous êtes ici sur Terre pour ouvrir de nouvelles voies. Et donc tout ce qui est nouveau, ça bouscule. Et donc c'est assez inévitable en fait que le message profond que vous êtes venu apporter, que vous êtes venu incarner sur Terre, il va déranger des personnes. Et donc c'est comment est-ce que vous pouvez être de plus en plus tranquille avec l'idée de ne pas plaire à tout le monde, avec l'idée de déplaire. Comment vous pouvez muscler cette capacité à ne plus être cette... gentille fille qui fait plaisir puis qui plaît à tout le monde. Et je crois que cette affirmation de soi, c'est vraiment un atout, surtout si vous êtes accompagnante, entrepreneur, parce que plus vous allez prendre position, plus vous allez oser déranger, plus vous êtes clivante, plus vous assumez vraiment votre vérité, je crois que ça permet de créer encore plus de connexions, encore bien plus profondes avec les bonnes personnes, celles qui sont vraiment prêtes à vous suivre et puis à travailler avec vous. Et c'est vrai qu'à chaque palier qu'on va passer, qu'on va atteindre un nouveau niveau d'expansion, ça nous demande de faire des deuils, des deuils d'ancienne identité, parfois même de certaines relations, parce qu'on ne va pas tous avancer au même rythme. Mais à un moment donné, on peut décider que c'est notre propre vérité, que c'est notre propre voix intérieure qu'on décide de véritablement placer au centre de notre vie et qu'on décide d'écouter plus que n'importe quelle autre voix. Et c'est vrai que parfois, il y a des détachements à faire et c'est sûr que ce n'est pas toujours confortable, mais je crois que c'est vraiment nécessaire quand on est sur ce chemin de dévotion finalement à cette voie intérieure, à cette voie du divin en nous. Et pour terminer, j'aimerais partager que je crois que le meilleur remède contre la peur du regard des autres, c'est le passage à l'action. On ne s'en libère pas en restant assis à méditer en espérant qu'un jour elles disparaissent. C'est vraiment en... passant à l'action, même par des petites actions, qu'on réalise que ce qui nous semblait peut-être insurmontable, en fait ça n'allait pas. Et que la plupart du temps, finalement, tout se passe bien. Et que petit à petit on va pouvoir élargir notre zone de confort et puis rééduquer notre système, réapprendre qu'en fait aujourd'hui, ça peut être sûr, ça peut être sécure d'être authentique et puis d'exprimer notre vérité. Et d'ailleurs, ça nous permet encore plus. plus de connecter avec les personnes qui nous correspondent vraiment et ça crée des relations absolument extraordinaires. En tout cas, moi, c'est mon expérience. Donc voilà, j'espère que cet épisode vous aura plu. En tout cas, c'est toujours une joie de continuer avec vous au sein des espaces de Terra Home, que ce soit les espaces de retraite ou d'accompagnement individuel. Vous pouvez toujours retrouver tous les liens dans les notes de l'épisode. Je vous souhaite une très belle journée, soirée ou nuit. Et je vous dis à très bientôt. Merci pour votre écoute. Si vous avez envie d'aller plus loin, je vous donne rendez-vous sur mon site internet Terra Home. Le lien est en description. Vous retrouverez plusieurs ressources offertes pour vous reconnecter à votre essence et révéler votre puissance intérieure. Si vous avez envie de soutenir la diffusion de ce podcast, je vous invite à me laisser 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute. Et un petit mot dans la partie notes et avis d'Apple Podcast. Je serai ravie de vous lire et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode.

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Avez-vous déjà hésité à faire quelque chose par peur du jugement des autres ? À laisser vos rêves de côté ou à vous adapter pour éviter d'être critiquée ?


Je vous partage aussi mes réflexions et des stratégies concrètes pour vous autoriser à être pleinement vous-mêmes, sans vous laisser freiner par ce que les autres pourraient penser :

✨ Comment changer votre relation à la peur : Apprenez à voir la peur comme un signe positif de croissance, et non comme un obstacle.

✨ Déconstruire l’histoire que nous nous racontons : Identifiez les sources de votre peur et confrontez-vous à vos propres jugements.

✨ Revenir dans son corps : Apprenez à revenir à l'intérieur de soi pour mieux gérer la peur en vous reconnectant à vos sensations corporelles.

✨ Renforcer son énergie et ses limites : Comment poser des limites claires et protéger son champ énergétique face aux jugements extérieurs.

✨ L’action comme remède : Découvrez pourquoi passer à l’action, même de manière progressive, est essentiel pour surmonter la peur et développer sa confiance en soi.


Si vous vous reconnaissez dans la peur du regard des autres, cet épisode est pour vous.


Belle écoute,

Cécile 🪷


Pour aller plus loin...


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🌹 ✨ Bienvenue sur “La Voix du Cœur”, le podcast qui vous invite à vous reconnecter à votre nature profonde, à révéler votre puissance créatrice et à créer une vie alignée avec vos valeurs les plus essentielles.


Je m'appelle Cécile, exploratrice du grand mystère de la vie et de l’être humain.
Coach et thérapeute, guide intuitive, chanteuse-guérisseuse et éclaireuse de conscience, j’accompagne les femmes à retrouver leur souveraineté intérieure, à libérer leur créativité et à oser rayonner pleinement dans le monde.


À travers des retraites spirituelles, du coaching et du mentorat, je guide les femmes qui sont prêtes à incarner un nouveau paradigme de paix, d’amour et d’abondance sur Terre.


Dans La Voix du Cœur, nous explorerons ensemble des thèmes essentiels :
💫 L’éveil de conscience et la spiritualité incarnée
💫 L’entrepreneuriat du cœur et le leadership personnel
💫 La guérison des blessures et des traumas
💫 La relation à l’argent et l’abondance
💫 La régulation du système nerveux et l’ancrage intérieur


Crédits :

Créatrice & animatrice : Cécile Naila.

Stratégie & post-production : Laëtitia, Podcast Manager.

Musique : Composition originale par Cécile Naila.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans La Voix du Cœur, le podcast qui vous reconnecte à votre nature profonde et à la beauté du vivant. Je m'appelle Cécile et depuis des années, je chemine vers plus de paix, de liberté intérieure et d'union entre toutes les dimensions de ma vie. À travers des retraites initiatiques et des accompagnements, je guide les femmes à relier spiritualité et matière pour embrasser tout leur pouvoir créateur et incarner leur couleur unique dans le monde. Dans ce podcast, je vous partage mes explorations intérieures et mes outils concrets de transformation, ainsi que des rencontres avec des personnes inspirantes qui œuvrent pour l'émergence d'une nouvelle conscience. Alors, si vous êtes prêt à réveiller votre flamme intérieure et vous engager sur le chemin d'une vie pleine de sens, vous êtes au bon endroit. Bonjour et bienvenue, je suis très heureuse de vous retrouver aujourd'hui dans cet épisode numéro 7 avec ce thème « Se libérer de la peur du regard des autres pour embrasser sa propre voix » . Alors déjà j'ai envie de vous inviter d'imaginer tout ce que vous feriez si vous n'aviez pas peur d'être jugé, d'être critiqué, d'être mis à l'écart peut-être, ou si vous n'aviez pas peur qu'on puisse éventuellement penser du mal de vous et de ce que vous faites. Qu'est-ce que vous vous retenez de faire aujourd'hui ? Moi je trouve que c'est tellement dommage tout ce qu'on peut s'empêcher de faire et surtout tout le pouvoir qu'on va donner à ce que pourraient éventuellement penser d'autres personnes. Et pour moi c'est vraiment ce chemin de souveraineté intérieure, de s'autoriser à suivre sa propre voie, sa propre direction intérieure, peu importe les avis, les jugements qui pourraient être autour de nous. Et je crois que c'est vraiment ce que nous sommes venus faire et incarner sur Terre, c'est être profondément qui on est. Et ça c'est à la fois très simple et très compliqué parce qu'il y a souvent un enjeu très fort avec le fait d'être pleinement soi-même. Et je le vois tous les jours avec les personnes que j'accompagne, qu'à chaque palier de déploiement où on va exprimer davantage qui on est profondément dans notre authenticité, dans notre vérité, on va se retrouver face à cette peur du regard de l'autre et donc à cette peur d'être vu pour qui on est tout simplement. Et cette peur, elle est d'autant plus forte, je trouve, quand ça vient toucher à notre identité. Par exemple, chez les personnes que j'accompagne, ça va être « mais j'ai peur qu'on pense que je suis trop perché spirituellement si je partage sur certains sujets » ou alors « j'ai peur qu'on dise mais pour qui elle se prend celle-là » ou alors « qu'on me voit comme quelqu'un de trop commercial qui ne pense qu'à l'argent si je parle davantage de mes offres » ou ça peut être aussi « qu'est-ce qu'on va penser de moi si je partage sur… » ce sujet alors que je n'ai pas fait la formation officielle. Il pourrait y avoir plein d'autres exemples, mais j'ai envie de vous proposer de penser, vous, à une situation concrète que vous vivez actuellement, quelque chose dont vous avez envie de développer, de déployer, de montrer, mais que vous n'osez pas faire parce qu'il y a cette peur du regard des autres. Et puis, je vous propose de vous connecter à cette situation pour avancer ensemble dans cet épisode. J'ai envie de vous proposer... Du coup, ma réflexion, ma vision, mais aussi des clés concrètes pour pouvoir traverser cette peur et finalement pour pouvoir retrouver la confiance pour être et exprimer simplement qui vous êtes. Et c'est un sujet que j'aime vraiment aborder sous différents angles et j'ai envie de le faire de cette manière-là aujourd'hui. Donc le premier axe pour moi, c'est d'aller déjà observer la relation que vous avez avec la peur. Moi j'aime bien rappeler aux personnes que j'accompagne que la peur, c'est plutôt un bon signe. Parce que pour notre corps et pour notre système nerveux, tout ce qui est nouveau, c'est flippant. Donc à chaque fois qu'on va grandir, à chaque fois qu'on est sur le point de franchir un cap, d'oser faire quelque chose de nouveau, et quand on est sur ce chemin initiatique de l'entrepreneuriat, du cœur, mon Dieu, qu'est-ce qu'il y en a, des paliers et des caps à passer, donc à chaque fois, il va y avoir de la peur. Et c'est tout à fait normal. C'est juste le corps qui donne cette information. Oh là là, attention, terrain inconnu. Donc c'est important de ne pas forcément le voir, cette peur, comme un problème. Parce que parfois on pense que si on ressent de la peur, c'est parce qu'il y a quelque chose qui n'est pas aligné ou qu'on n'est pas au bon endroit. Moi je crois que c'est justement l'inverse. S'il y a de la peur, c'est justement parce qu'on est au bon endroit. Et ça veut dire que nos rêves sont suffisamment grands et qu'il y a cette... Cet élan de s'expanser au-delà des frontières de ce qu'on connaît déjà. Donc bien sûr, il peut y avoir plusieurs degrés de peur, ça peut aller du figement total et c'est pas du tout ça qu'on recherche, mais parfois on peut croire que c'est de la peur, mais quand on va vraiment regarder à l'intérieur, ce serait plutôt une sorte d'excitation. Et je crois que si la peur du regard des autres est tellement forte et qu'elle prend autant de place dans nos vies, c'est parce qu'elle a une racine très profonde, parce que derrière la peur du regard de l'autre, il y a cette peur d'être rejetée. Et pour notre cerveau archaïque, qui est encore câblé intérieurement, on va dire de la même manière qu'à l'époque où on vivait dans des cavernes en tribu, être rejeté du clan, c'est équivalent à un danger de mort. Et c'est aussi ce qu'on a vécu d'une certaine manière quand on était bébé, parce que c'est vraiment un besoin vital pour le tout petit d'être en lien avec l'adulte qui prend soin de nous. Donc c'est pour ça que dès tout petit, on va mettre en place des stratégies pour être accepté, pour être bien vu. pour maintenir l'appartenance au clan et très souvent au détriment de l'expression de notre authenticité. Autrement dit, cette peur du regard des autres, je le vois vraiment comme un réflexe de survie qui est profondément ancré en nous. Notre système nerveux, il a différentes stratégies face à un danger, que ce soit un danger réel ou simplement perçu comme tel. On en parlait dans le premier épisode que je vous invite à aller écouter ou à réécouter. Donc, dans ces stratégies, il va y avoir la fuite, ça veut dire qu'on va éviter dans ce cas les situations où on pourrait être jugé, où il peut y avoir le combat, ça veut dire qu'on va s'opposer de manière active, d'être dans une sorte de militantisme. Ou alors, ça va être le figement, ça c'est quand on est complètement bloqué, paralysé. Et le quatrième, ça va être la soumission, qui consiste à faire plaisir à l'autre, à être dans cette posture de la bonne fille qui va nous amener à nous. conformer à nous adapter à rechercher l'approbation pour pouvoir être accepté et donc finalement qui fait que on va faire des compromis avec notre vérité avec qui on est véritablement et souvent ce qui va se cacher derrière ces mécanismes ces stratégies de survie c'est une forme de honte de honte toxique d'être qui on est parce qu'il ya cette croyance qui est souvent ancrée très profondément et je crois que c'est vraiment une de nos plus grandes blessures qu'il y aurait quelque chose en nous qui n'est pas complètement adéquat, qui n'est pas assez valable. Et c'est vrai qu'on vit dans une société où on n'a pas appris à être accueilli de manière inconditionnelle pour qui on est. Je trouve qu'on a un système d'éducation où on est quand même beaucoup jugé depuis tout petit. On a des bonnes, des mauvaises notes et souvent il va y avoir une grande confusion avec notre propre valeur. Et puis j'aimerais aussi juste évoquer toute la dimension... collective, transgénérationnelle, avec tout cet héritage historique, que ce soit des sorcières brûlées, mais aussi finalement de tous ceux qui ont pu avoir un sort plus ou moins similaire du fait d'exprimer des vérités qui vont à l'encontre d'un discours officiel. Donc c'est pour ça que c'est inscrit en nous qu'il y a un enjeu avec le fait d'exprimer son authenticité, d'être pleinement qui on est. Parce que pour notre système nerveux, ça peut être associé véritablement à un danger de mort et c'est pour ça que c'est aussi fort que ça. Mais ce qui est important de comprendre, c'est qu'aujourd'hui, en tant qu'adulte, vivant dans un pays comme la France, on n'est plus dans ce même contexte qu'on a pu être quand on était tout petit, ou dans le contexte dans lequel ont pu être nos ancêtres. Aujourd'hui, on ne risque pas notre vie si quelqu'un nous juge, nous critique. En tout cas jusqu'à... un certain degré, on va dire. Et c'est vraiment important de le comprendre, pas seulement à un niveau intellectuel, mais de le comprendre vraiment dans notre corps et dans notre système nerveux. Et ça, c'est vraiment toute la subtilité dont on parle beaucoup en somatique experiencing, c'est de faire la différence entre ce qui est désagréable et ce qui est dangereux. Parce que en tant qu'adulte, on n'est plus sur la ligne danger-sécurité dans laquelle on était quand on était enfant ou bébé. On est sur la ligne désagréable-sécurité. Et donc la peur du regard de l'autre, c'est avant tout une sensation corporelle qui est juste et je mets juste entre guillemets, une sensation désagréable. Et il n'y a en réalité aucun danger. Donc moi j'aime vraiment proposer d'aller rencontrer cette peur à un niveau corporel dans le ressenti. Et pour ça, c'est vraiment important de ramener déjà suffisamment de sécurité dans le corps pour faire sentir. À notre corps, à notre système nerveux, que c'est ok d'être en contact avec de l'intensité, avec cette émotion de peur. Et puis après, ça va être de pouvoir vraiment venir en contact avec la sensation dans le corps. Où est-ce qu'elle se situe exactement ? Est-ce que c'est dans le ventre, dans la poitrine ? dans la gorge, et puis commencer à ce qu'il y a une texture, une couleur, un mouvement peut-être, ou une forme qui est associée à cette sensation. Moi j'aime inviter à vraiment prendre le temps de ressentir cette sensation, de faire sentir que c'est ok déjà qu'elle soit là, de lui faire sentir notre présence, de lui montrer qu'on est là, qu'elle est vue, qu'elle est entendue, qu'on est là tout simplement avec elle. Et puis j'aime bien proposer aux personnes aussi de sentir s'il n'y aurait pas un mouvement naturel que le corps aurait envie de faire pour pouvoir accompagner cette sensation de peur ou aussi un son, de mettre en son, de mettre en mouvement la sensation, l'émotion qu'elle a. Cette intelligence émotionnelle, je trouve que c'est vraiment une qualité essentielle à développer quand on est sur ce chemin d'exprimer de plus en plus qui on est, d'exprimer de plus en plus notre authenticité, notre vérité dans le monde. Et c'est ça qui va nous permettre de pouvoir de plus en plus tracer notre route, de suivre notre direction sans laisser les peurs prendre tout le pouvoir. Finalement, c'est un peu de la même manière qu'un parent va pouvoir faire le chemin avec son enfant en lui disant « c'est ok d'avoir peur, mais je suis là avec toi et puis tout va bien se passer » . Le deuxième axe que j'ai envie d'aborder avec vous, c'est de... mettre vraiment de la clarté pour pouvoir déconstruire l'histoire qu'on se raconte. Déjà la première question c'est mais qui sont les autres dont vous avez peur très concrètement ? Est-ce que c'est une personne en particulier ? Est-ce que c'est un groupe spécifique ? Est-ce que c'est un parent, un conjoint, un ex-collègue, un ami ? Est-ce que peut-être que c'est une personne que vous ne connaissez même pas et que vous voyez sur les réseaux sociaux et que vous vous dites « Tiens, qu'est-ce que cette personne pourrait penser de moi ? » Moi, j'aime bien aller explorer le scénario catastrophe qu'il y a derrière, parce que souvent, on a peur de notre propre peur. Et donc, quand on ramène vraiment de la clarté, puis qu'on déroule, mais dans le pire des cas, qu'est-ce qui pourrait arriver ? Très souvent, on se rend compte que finalement, pas grand-chose. Et souvent, en fait, ça va nous ramener plutôt à un événement du passé qui n'a pas vraiment été intégré complètement. Ou dans certains cas, éventuellement, on peut se rendre compte qu'en fait, c'est juste face à une seule personne qu'on va... s'interdire de faire plein de choses dans notre vie. Donc éventuellement, ça peut peut-être ouvrir la voie à avoir une conversation courageuse avec cette personne ou bien à faire évoluer la relation avec elle. Mais en réalité, je crois que ce qu'on craint le plus, c'est pas tant les autres, mais c'est d'affronter ces parties de nous qui nous jugent et dont les autres peuvent nous faire le miroir. Moi, je crois vraiment qu'on est soi-même son pire bourreau. Donc par rapport à la situation que vous avez choisie au début, Je vous propose d'aller connecter à cette part de vous qui, en fait, vous juge de vouloir faire telle ou telle chose. Donc cette partie de vous, elle a probablement de très bonnes raisons de le faire. C'est un mécanisme qui vous a sans doute permis de survivre à un moment donné en vous protégeant. Mais aujourd'hui, vous pouvez peut-être juste vous questionner s'il est vraiment utile encore. Et puis je trouve que c'est important aussi de relâcher un peu cette croyance qu'il y aurait tout un tas de regards qui sont fixés sur nous. Par exemple, des fois sur les réseaux sociaux, on peut avoir l'impression qu'on va arriver dans une foule, puis que tout le monde est en train de nous regarder, alors qu'en fait, ce sont juste des personnes seules, la plupart du temps, qui sont chez elles, devant leur ordinateur ou leur téléphone. Et puis, c'est important de se rappeler que les gens, en général, sont quand même très occupés par leurs propres problèmes et ne s'intéressent pas autant à vous que vous pouvez l'imaginer. Et puis, dans le cas où il y ait véritablement des personnes qui vous jugeraient, Je crois que c'est important de se rappeler aussi que les personnes qui sont vraiment heureuses, celles qui prennent leur vie en main, qui assument leurs responsabilités, ces personnes-là ne passent pas leur temps à juger les autres. Et les personnes qui jugent sont celles qui sont en souffrance, puis qui projettent leur propre souffrance sur les autres. Donc si quelqu'un vous juge, je crois que ça veut quand même dire beaucoup plus de choses sur lui que sur vous. Chacun regarde le monde à travers ses propres filtres, ses croyances, ses peurs. La vraie question c'est pourquoi est-ce que vous donnez autant de pouvoir à ces personnes-là qui éventuellement vous jugeraient ? Le troisième axe que j'ai envie de vous proposer c'est le fait de revenir véritablement dans votre corps, de revenir à l'intérieur de vous en contact avec qui vous êtes véritablement. Parce que si la peur de l'autre prend beaucoup de place, c'est que notre énergie, notre attention est beaucoup trop tournée vers l'extérieur. Et finalement, je le vois comme un signe qu'on a vraiment besoin de revenir à l'intérieur de soi. Et revenir à l'intérieur de soi, c'est-à-dire dans son corps. Et ça, c'est très facile à dire, mais pas si facile à faire que ça, parce qu'on est dans une société où on a beaucoup l'habitude de vivre dans notre tête et pas dans notre corps. Et puis, c'est souvent aussi une manière de se protéger, parce que souvent, notre corps est rempli de traumas, de sensations qui sont trop intenses, avec lesquelles on n'est pas forcément prêt ou on n'a pas assez de ressources pour faire face. c'est quand même beaucoup plus facile de fuir dans son mental. Et quand je dis revenir dans le corps, ce n'est pas tant faire quelque chose de physique avec son corps, parce que d'ailleurs il y a beaucoup de personnes qui font du sport, mais qui n'habitent absolument pas leur corps. Habiter son corps, c'est vraiment être en conscience avec les sensations corporelles. C'est-à-dire venir en contact, prendre le temps de ralentir, de ressentir, de ressentir tous les mouvements intérieurs. puis de rentrer dans cet univers qui est absolument immense à l'intérieur de soi. Ça c'est vraiment un axe qu'on va beaucoup développer dans les retraites, notamment on prend vraiment le temps d'écouter, de ressentir profondément la vie en soi. On rentre dans une intimité très profonde avec son corps, à l'écoute de ce mouvement naturel en nous, que ce soit à travers la danse, le mouvement, des temps de connexion à son corps tout simplement. à travers la méditation, aussi à travers la voix, à travers le contact avec la nature. Tout ça, ce sont juste des portes pour finalement retrouver son lien avec sa propre source de vie, avec le divin qui est en soi. Et en tout cas, moi, plus je peux vraiment m'immerger dans cette présence en moi, plus je goûte ce lien avec quelque chose de tellement plus grand, d'immense, avec cette nature divine en moi, peu importe comment on l'appelle. Plus je retrouve ce lien avec la vie où je me sens complètement immergée, guidée, accompagnée, où je me sens en lien avec une vérité beaucoup plus profonde que moi. Finalement, je me sens en lien avec une voix intérieure qui est beaucoup plus importante que toutes les autres voix qui peuvent être autour de moi. Et je crois vraiment, en tout cas pour ma part, qu'on se libère petit à petit du regard des autres. aussi en venant renforcer cette connexion avec Dieu, la source, l'univers, peu importe comment on l'appelle, en tout cas avec notre essence profonde et qu'on ramène vraiment toute notre attention, notre énergie à l'intérieur. Et quand cette peur du regard de l'autre est très présente, ça signifie souvent aussi que nos frontières énergétiques sont un peu trop poreuses. Du coup, notre énergie va facilement se disperser dans les pensées, dans les énergies des autres. au lieu de rester centré sur nous et puis aligné avec ce qu'on a vraiment envie de réaliser. Et c'est sûr que tout ça, c'est vraiment en lien avec notre sentiment de sécurité intérieure, mais aussi le fait de renforcer notre champ d'énergie, de renforcer notre densité corporelle. Donc ça, ça peut se faire de différentes manières. Ça peut être vraiment par la méditation, la visualisation, mais aussi par le fait de décider consciemment. Tout simplement de choisir les énergies qu'on laisse rentrer ou pas et donc de ne pas laisser rentrer des énergies qui nous ne correspondent pas. Il va y avoir aussi tout ce travail corporel, énergétique, d'ancrage dans notre bassin, dans nos jambes, dans nos pieds, dans notre hara qu'on va beaucoup faire aussi, notamment dans les retraites, mais aussi l'utilisation du son, de la voix. Moi j'aime beaucoup utiliser cet aspect de la voix. comme nettoyer notre bulle énergétique et puis lui permettre d'être rempli de notre propre essence connectée à la source en nous. Et de renforcer aussi sa densité énergétique dans son corps, ça va aussi passer par le fait d'affirmer des limites claires, d'apprendre à dire non, de poser clairement aussi son cadre. Et donc plus on va s'ancrer dans notre corps, plus on va être vraiment incarné, présent à l'intérieur de notre corps. Moins les jugements, moins les énergies des autres, ça va avoir de l'impact parce que tout simplement, on renforce notre présence, notre densité dans notre corps. Donc ça, c'est vraiment des choses qu'on fait beaucoup, notamment dans les retraites. C'est vraiment un des axes principaux. Le dernier axe que j'avais envie d'aborder avec vous, c'est aussi le fait d'assumer, de pouvoir déranger. Ça, ça vient vraiment parler de renforcer son leadership naturel, c'est-à-dire sa capacité à suivre sa propre voie, sa propre vérité. Et je pense que si vous êtes en train de m'écouter, c'est que vous avez probablement des idées, des visions qui sont différentes de la norme et que vous êtes ici sur Terre pour ouvrir de nouvelles voies. Et donc tout ce qui est nouveau, ça bouscule. Et donc c'est assez inévitable en fait que le message profond que vous êtes venu apporter, que vous êtes venu incarner sur Terre, il va déranger des personnes. Et donc c'est comment est-ce que vous pouvez être de plus en plus tranquille avec l'idée de ne pas plaire à tout le monde, avec l'idée de déplaire. Comment vous pouvez muscler cette capacité à ne plus être cette... gentille fille qui fait plaisir puis qui plaît à tout le monde. Et je crois que cette affirmation de soi, c'est vraiment un atout, surtout si vous êtes accompagnante, entrepreneur, parce que plus vous allez prendre position, plus vous allez oser déranger, plus vous êtes clivante, plus vous assumez vraiment votre vérité, je crois que ça permet de créer encore plus de connexions, encore bien plus profondes avec les bonnes personnes, celles qui sont vraiment prêtes à vous suivre et puis à travailler avec vous. Et c'est vrai qu'à chaque palier qu'on va passer, qu'on va atteindre un nouveau niveau d'expansion, ça nous demande de faire des deuils, des deuils d'ancienne identité, parfois même de certaines relations, parce qu'on ne va pas tous avancer au même rythme. Mais à un moment donné, on peut décider que c'est notre propre vérité, que c'est notre propre voix intérieure qu'on décide de véritablement placer au centre de notre vie et qu'on décide d'écouter plus que n'importe quelle autre voix. Et c'est vrai que parfois, il y a des détachements à faire et c'est sûr que ce n'est pas toujours confortable, mais je crois que c'est vraiment nécessaire quand on est sur ce chemin de dévotion finalement à cette voie intérieure, à cette voie du divin en nous. Et pour terminer, j'aimerais partager que je crois que le meilleur remède contre la peur du regard des autres, c'est le passage à l'action. On ne s'en libère pas en restant assis à méditer en espérant qu'un jour elles disparaissent. C'est vraiment en... passant à l'action, même par des petites actions, qu'on réalise que ce qui nous semblait peut-être insurmontable, en fait ça n'allait pas. Et que la plupart du temps, finalement, tout se passe bien. Et que petit à petit on va pouvoir élargir notre zone de confort et puis rééduquer notre système, réapprendre qu'en fait aujourd'hui, ça peut être sûr, ça peut être sécure d'être authentique et puis d'exprimer notre vérité. Et d'ailleurs, ça nous permet encore plus. plus de connecter avec les personnes qui nous correspondent vraiment et ça crée des relations absolument extraordinaires. En tout cas, moi, c'est mon expérience. Donc voilà, j'espère que cet épisode vous aura plu. En tout cas, c'est toujours une joie de continuer avec vous au sein des espaces de Terra Home, que ce soit les espaces de retraite ou d'accompagnement individuel. Vous pouvez toujours retrouver tous les liens dans les notes de l'épisode. Je vous souhaite une très belle journée, soirée ou nuit. Et je vous dis à très bientôt. Merci pour votre écoute. Si vous avez envie d'aller plus loin, je vous donne rendez-vous sur mon site internet Terra Home. Le lien est en description. Vous retrouverez plusieurs ressources offertes pour vous reconnecter à votre essence et révéler votre puissance intérieure. Si vous avez envie de soutenir la diffusion de ce podcast, je vous invite à me laisser 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute. Et un petit mot dans la partie notes et avis d'Apple Podcast. Je serai ravie de vous lire et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode.

Description

Avez-vous déjà hésité à faire quelque chose par peur du jugement des autres ? À laisser vos rêves de côté ou à vous adapter pour éviter d'être critiquée ?


Je vous partage aussi mes réflexions et des stratégies concrètes pour vous autoriser à être pleinement vous-mêmes, sans vous laisser freiner par ce que les autres pourraient penser :

✨ Comment changer votre relation à la peur : Apprenez à voir la peur comme un signe positif de croissance, et non comme un obstacle.

✨ Déconstruire l’histoire que nous nous racontons : Identifiez les sources de votre peur et confrontez-vous à vos propres jugements.

✨ Revenir dans son corps : Apprenez à revenir à l'intérieur de soi pour mieux gérer la peur en vous reconnectant à vos sensations corporelles.

✨ Renforcer son énergie et ses limites : Comment poser des limites claires et protéger son champ énergétique face aux jugements extérieurs.

✨ L’action comme remède : Découvrez pourquoi passer à l’action, même de manière progressive, est essentiel pour surmonter la peur et développer sa confiance en soi.


Si vous vous reconnaissez dans la peur du regard des autres, cet épisode est pour vous.


Belle écoute,

Cécile 🪷


Pour aller plus loin...


Recevez gratuitement mes 3 Masterclass de "Créatrices de la Nouvelle Terre", pour les femmes entrepreneures du coeur prêtes à passer au prochain palier de succès, d'épanouissement et de contribution dans toutes les sphères de leur vie : https://terraom.podia.com/creatrices-de-la-nouvelle-terre


Découvrez mes retraites spirituelles en Ardèche : https://www.terra-om.com/retraite-spirituelle/


Mon accompagnement 1/1 "Essentielle" : https://www.terra-om.com/coaching-holistique/


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🌹 ✨ Bienvenue sur “La Voix du Cœur”, le podcast qui vous invite à vous reconnecter à votre nature profonde, à révéler votre puissance créatrice et à créer une vie alignée avec vos valeurs les plus essentielles.


Je m'appelle Cécile, exploratrice du grand mystère de la vie et de l’être humain.
Coach et thérapeute, guide intuitive, chanteuse-guérisseuse et éclaireuse de conscience, j’accompagne les femmes à retrouver leur souveraineté intérieure, à libérer leur créativité et à oser rayonner pleinement dans le monde.


À travers des retraites spirituelles, du coaching et du mentorat, je guide les femmes qui sont prêtes à incarner un nouveau paradigme de paix, d’amour et d’abondance sur Terre.


Dans La Voix du Cœur, nous explorerons ensemble des thèmes essentiels :
💫 L’éveil de conscience et la spiritualité incarnée
💫 L’entrepreneuriat du cœur et le leadership personnel
💫 La guérison des blessures et des traumas
💫 La relation à l’argent et l’abondance
💫 La régulation du système nerveux et l’ancrage intérieur


Crédits :

Créatrice & animatrice : Cécile Naila.

Stratégie & post-production : Laëtitia, Podcast Manager.

Musique : Composition originale par Cécile Naila.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans La Voix du Cœur, le podcast qui vous reconnecte à votre nature profonde et à la beauté du vivant. Je m'appelle Cécile et depuis des années, je chemine vers plus de paix, de liberté intérieure et d'union entre toutes les dimensions de ma vie. À travers des retraites initiatiques et des accompagnements, je guide les femmes à relier spiritualité et matière pour embrasser tout leur pouvoir créateur et incarner leur couleur unique dans le monde. Dans ce podcast, je vous partage mes explorations intérieures et mes outils concrets de transformation, ainsi que des rencontres avec des personnes inspirantes qui œuvrent pour l'émergence d'une nouvelle conscience. Alors, si vous êtes prêt à réveiller votre flamme intérieure et vous engager sur le chemin d'une vie pleine de sens, vous êtes au bon endroit. Bonjour et bienvenue, je suis très heureuse de vous retrouver aujourd'hui dans cet épisode numéro 7 avec ce thème « Se libérer de la peur du regard des autres pour embrasser sa propre voix » . Alors déjà j'ai envie de vous inviter d'imaginer tout ce que vous feriez si vous n'aviez pas peur d'être jugé, d'être critiqué, d'être mis à l'écart peut-être, ou si vous n'aviez pas peur qu'on puisse éventuellement penser du mal de vous et de ce que vous faites. Qu'est-ce que vous vous retenez de faire aujourd'hui ? Moi je trouve que c'est tellement dommage tout ce qu'on peut s'empêcher de faire et surtout tout le pouvoir qu'on va donner à ce que pourraient éventuellement penser d'autres personnes. Et pour moi c'est vraiment ce chemin de souveraineté intérieure, de s'autoriser à suivre sa propre voie, sa propre direction intérieure, peu importe les avis, les jugements qui pourraient être autour de nous. Et je crois que c'est vraiment ce que nous sommes venus faire et incarner sur Terre, c'est être profondément qui on est. Et ça c'est à la fois très simple et très compliqué parce qu'il y a souvent un enjeu très fort avec le fait d'être pleinement soi-même. Et je le vois tous les jours avec les personnes que j'accompagne, qu'à chaque palier de déploiement où on va exprimer davantage qui on est profondément dans notre authenticité, dans notre vérité, on va se retrouver face à cette peur du regard de l'autre et donc à cette peur d'être vu pour qui on est tout simplement. Et cette peur, elle est d'autant plus forte, je trouve, quand ça vient toucher à notre identité. Par exemple, chez les personnes que j'accompagne, ça va être « mais j'ai peur qu'on pense que je suis trop perché spirituellement si je partage sur certains sujets » ou alors « j'ai peur qu'on dise mais pour qui elle se prend celle-là » ou alors « qu'on me voit comme quelqu'un de trop commercial qui ne pense qu'à l'argent si je parle davantage de mes offres » ou ça peut être aussi « qu'est-ce qu'on va penser de moi si je partage sur… » ce sujet alors que je n'ai pas fait la formation officielle. Il pourrait y avoir plein d'autres exemples, mais j'ai envie de vous proposer de penser, vous, à une situation concrète que vous vivez actuellement, quelque chose dont vous avez envie de développer, de déployer, de montrer, mais que vous n'osez pas faire parce qu'il y a cette peur du regard des autres. Et puis, je vous propose de vous connecter à cette situation pour avancer ensemble dans cet épisode. J'ai envie de vous proposer... Du coup, ma réflexion, ma vision, mais aussi des clés concrètes pour pouvoir traverser cette peur et finalement pour pouvoir retrouver la confiance pour être et exprimer simplement qui vous êtes. Et c'est un sujet que j'aime vraiment aborder sous différents angles et j'ai envie de le faire de cette manière-là aujourd'hui. Donc le premier axe pour moi, c'est d'aller déjà observer la relation que vous avez avec la peur. Moi j'aime bien rappeler aux personnes que j'accompagne que la peur, c'est plutôt un bon signe. Parce que pour notre corps et pour notre système nerveux, tout ce qui est nouveau, c'est flippant. Donc à chaque fois qu'on va grandir, à chaque fois qu'on est sur le point de franchir un cap, d'oser faire quelque chose de nouveau, et quand on est sur ce chemin initiatique de l'entrepreneuriat, du cœur, mon Dieu, qu'est-ce qu'il y en a, des paliers et des caps à passer, donc à chaque fois, il va y avoir de la peur. Et c'est tout à fait normal. C'est juste le corps qui donne cette information. Oh là là, attention, terrain inconnu. Donc c'est important de ne pas forcément le voir, cette peur, comme un problème. Parce que parfois on pense que si on ressent de la peur, c'est parce qu'il y a quelque chose qui n'est pas aligné ou qu'on n'est pas au bon endroit. Moi je crois que c'est justement l'inverse. S'il y a de la peur, c'est justement parce qu'on est au bon endroit. Et ça veut dire que nos rêves sont suffisamment grands et qu'il y a cette... Cet élan de s'expanser au-delà des frontières de ce qu'on connaît déjà. Donc bien sûr, il peut y avoir plusieurs degrés de peur, ça peut aller du figement total et c'est pas du tout ça qu'on recherche, mais parfois on peut croire que c'est de la peur, mais quand on va vraiment regarder à l'intérieur, ce serait plutôt une sorte d'excitation. Et je crois que si la peur du regard des autres est tellement forte et qu'elle prend autant de place dans nos vies, c'est parce qu'elle a une racine très profonde, parce que derrière la peur du regard de l'autre, il y a cette peur d'être rejetée. Et pour notre cerveau archaïque, qui est encore câblé intérieurement, on va dire de la même manière qu'à l'époque où on vivait dans des cavernes en tribu, être rejeté du clan, c'est équivalent à un danger de mort. Et c'est aussi ce qu'on a vécu d'une certaine manière quand on était bébé, parce que c'est vraiment un besoin vital pour le tout petit d'être en lien avec l'adulte qui prend soin de nous. Donc c'est pour ça que dès tout petit, on va mettre en place des stratégies pour être accepté, pour être bien vu. pour maintenir l'appartenance au clan et très souvent au détriment de l'expression de notre authenticité. Autrement dit, cette peur du regard des autres, je le vois vraiment comme un réflexe de survie qui est profondément ancré en nous. Notre système nerveux, il a différentes stratégies face à un danger, que ce soit un danger réel ou simplement perçu comme tel. On en parlait dans le premier épisode que je vous invite à aller écouter ou à réécouter. Donc, dans ces stratégies, il va y avoir la fuite, ça veut dire qu'on va éviter dans ce cas les situations où on pourrait être jugé, où il peut y avoir le combat, ça veut dire qu'on va s'opposer de manière active, d'être dans une sorte de militantisme. Ou alors, ça va être le figement, ça c'est quand on est complètement bloqué, paralysé. Et le quatrième, ça va être la soumission, qui consiste à faire plaisir à l'autre, à être dans cette posture de la bonne fille qui va nous amener à nous. conformer à nous adapter à rechercher l'approbation pour pouvoir être accepté et donc finalement qui fait que on va faire des compromis avec notre vérité avec qui on est véritablement et souvent ce qui va se cacher derrière ces mécanismes ces stratégies de survie c'est une forme de honte de honte toxique d'être qui on est parce qu'il ya cette croyance qui est souvent ancrée très profondément et je crois que c'est vraiment une de nos plus grandes blessures qu'il y aurait quelque chose en nous qui n'est pas complètement adéquat, qui n'est pas assez valable. Et c'est vrai qu'on vit dans une société où on n'a pas appris à être accueilli de manière inconditionnelle pour qui on est. Je trouve qu'on a un système d'éducation où on est quand même beaucoup jugé depuis tout petit. On a des bonnes, des mauvaises notes et souvent il va y avoir une grande confusion avec notre propre valeur. Et puis j'aimerais aussi juste évoquer toute la dimension... collective, transgénérationnelle, avec tout cet héritage historique, que ce soit des sorcières brûlées, mais aussi finalement de tous ceux qui ont pu avoir un sort plus ou moins similaire du fait d'exprimer des vérités qui vont à l'encontre d'un discours officiel. Donc c'est pour ça que c'est inscrit en nous qu'il y a un enjeu avec le fait d'exprimer son authenticité, d'être pleinement qui on est. Parce que pour notre système nerveux, ça peut être associé véritablement à un danger de mort et c'est pour ça que c'est aussi fort que ça. Mais ce qui est important de comprendre, c'est qu'aujourd'hui, en tant qu'adulte, vivant dans un pays comme la France, on n'est plus dans ce même contexte qu'on a pu être quand on était tout petit, ou dans le contexte dans lequel ont pu être nos ancêtres. Aujourd'hui, on ne risque pas notre vie si quelqu'un nous juge, nous critique. En tout cas jusqu'à... un certain degré, on va dire. Et c'est vraiment important de le comprendre, pas seulement à un niveau intellectuel, mais de le comprendre vraiment dans notre corps et dans notre système nerveux. Et ça, c'est vraiment toute la subtilité dont on parle beaucoup en somatique experiencing, c'est de faire la différence entre ce qui est désagréable et ce qui est dangereux. Parce que en tant qu'adulte, on n'est plus sur la ligne danger-sécurité dans laquelle on était quand on était enfant ou bébé. On est sur la ligne désagréable-sécurité. Et donc la peur du regard de l'autre, c'est avant tout une sensation corporelle qui est juste et je mets juste entre guillemets, une sensation désagréable. Et il n'y a en réalité aucun danger. Donc moi j'aime vraiment proposer d'aller rencontrer cette peur à un niveau corporel dans le ressenti. Et pour ça, c'est vraiment important de ramener déjà suffisamment de sécurité dans le corps pour faire sentir. À notre corps, à notre système nerveux, que c'est ok d'être en contact avec de l'intensité, avec cette émotion de peur. Et puis après, ça va être de pouvoir vraiment venir en contact avec la sensation dans le corps. Où est-ce qu'elle se situe exactement ? Est-ce que c'est dans le ventre, dans la poitrine ? dans la gorge, et puis commencer à ce qu'il y a une texture, une couleur, un mouvement peut-être, ou une forme qui est associée à cette sensation. Moi j'aime inviter à vraiment prendre le temps de ressentir cette sensation, de faire sentir que c'est ok déjà qu'elle soit là, de lui faire sentir notre présence, de lui montrer qu'on est là, qu'elle est vue, qu'elle est entendue, qu'on est là tout simplement avec elle. Et puis j'aime bien proposer aux personnes aussi de sentir s'il n'y aurait pas un mouvement naturel que le corps aurait envie de faire pour pouvoir accompagner cette sensation de peur ou aussi un son, de mettre en son, de mettre en mouvement la sensation, l'émotion qu'elle a. Cette intelligence émotionnelle, je trouve que c'est vraiment une qualité essentielle à développer quand on est sur ce chemin d'exprimer de plus en plus qui on est, d'exprimer de plus en plus notre authenticité, notre vérité dans le monde. Et c'est ça qui va nous permettre de pouvoir de plus en plus tracer notre route, de suivre notre direction sans laisser les peurs prendre tout le pouvoir. Finalement, c'est un peu de la même manière qu'un parent va pouvoir faire le chemin avec son enfant en lui disant « c'est ok d'avoir peur, mais je suis là avec toi et puis tout va bien se passer » . Le deuxième axe que j'ai envie d'aborder avec vous, c'est de... mettre vraiment de la clarté pour pouvoir déconstruire l'histoire qu'on se raconte. Déjà la première question c'est mais qui sont les autres dont vous avez peur très concrètement ? Est-ce que c'est une personne en particulier ? Est-ce que c'est un groupe spécifique ? Est-ce que c'est un parent, un conjoint, un ex-collègue, un ami ? Est-ce que peut-être que c'est une personne que vous ne connaissez même pas et que vous voyez sur les réseaux sociaux et que vous vous dites « Tiens, qu'est-ce que cette personne pourrait penser de moi ? » Moi, j'aime bien aller explorer le scénario catastrophe qu'il y a derrière, parce que souvent, on a peur de notre propre peur. Et donc, quand on ramène vraiment de la clarté, puis qu'on déroule, mais dans le pire des cas, qu'est-ce qui pourrait arriver ? Très souvent, on se rend compte que finalement, pas grand-chose. Et souvent, en fait, ça va nous ramener plutôt à un événement du passé qui n'a pas vraiment été intégré complètement. Ou dans certains cas, éventuellement, on peut se rendre compte qu'en fait, c'est juste face à une seule personne qu'on va... s'interdire de faire plein de choses dans notre vie. Donc éventuellement, ça peut peut-être ouvrir la voie à avoir une conversation courageuse avec cette personne ou bien à faire évoluer la relation avec elle. Mais en réalité, je crois que ce qu'on craint le plus, c'est pas tant les autres, mais c'est d'affronter ces parties de nous qui nous jugent et dont les autres peuvent nous faire le miroir. Moi, je crois vraiment qu'on est soi-même son pire bourreau. Donc par rapport à la situation que vous avez choisie au début, Je vous propose d'aller connecter à cette part de vous qui, en fait, vous juge de vouloir faire telle ou telle chose. Donc cette partie de vous, elle a probablement de très bonnes raisons de le faire. C'est un mécanisme qui vous a sans doute permis de survivre à un moment donné en vous protégeant. Mais aujourd'hui, vous pouvez peut-être juste vous questionner s'il est vraiment utile encore. Et puis je trouve que c'est important aussi de relâcher un peu cette croyance qu'il y aurait tout un tas de regards qui sont fixés sur nous. Par exemple, des fois sur les réseaux sociaux, on peut avoir l'impression qu'on va arriver dans une foule, puis que tout le monde est en train de nous regarder, alors qu'en fait, ce sont juste des personnes seules, la plupart du temps, qui sont chez elles, devant leur ordinateur ou leur téléphone. Et puis, c'est important de se rappeler que les gens, en général, sont quand même très occupés par leurs propres problèmes et ne s'intéressent pas autant à vous que vous pouvez l'imaginer. Et puis, dans le cas où il y ait véritablement des personnes qui vous jugeraient, Je crois que c'est important de se rappeler aussi que les personnes qui sont vraiment heureuses, celles qui prennent leur vie en main, qui assument leurs responsabilités, ces personnes-là ne passent pas leur temps à juger les autres. Et les personnes qui jugent sont celles qui sont en souffrance, puis qui projettent leur propre souffrance sur les autres. Donc si quelqu'un vous juge, je crois que ça veut quand même dire beaucoup plus de choses sur lui que sur vous. Chacun regarde le monde à travers ses propres filtres, ses croyances, ses peurs. La vraie question c'est pourquoi est-ce que vous donnez autant de pouvoir à ces personnes-là qui éventuellement vous jugeraient ? Le troisième axe que j'ai envie de vous proposer c'est le fait de revenir véritablement dans votre corps, de revenir à l'intérieur de vous en contact avec qui vous êtes véritablement. Parce que si la peur de l'autre prend beaucoup de place, c'est que notre énergie, notre attention est beaucoup trop tournée vers l'extérieur. Et finalement, je le vois comme un signe qu'on a vraiment besoin de revenir à l'intérieur de soi. Et revenir à l'intérieur de soi, c'est-à-dire dans son corps. Et ça, c'est très facile à dire, mais pas si facile à faire que ça, parce qu'on est dans une société où on a beaucoup l'habitude de vivre dans notre tête et pas dans notre corps. Et puis, c'est souvent aussi une manière de se protéger, parce que souvent, notre corps est rempli de traumas, de sensations qui sont trop intenses, avec lesquelles on n'est pas forcément prêt ou on n'a pas assez de ressources pour faire face. c'est quand même beaucoup plus facile de fuir dans son mental. Et quand je dis revenir dans le corps, ce n'est pas tant faire quelque chose de physique avec son corps, parce que d'ailleurs il y a beaucoup de personnes qui font du sport, mais qui n'habitent absolument pas leur corps. Habiter son corps, c'est vraiment être en conscience avec les sensations corporelles. C'est-à-dire venir en contact, prendre le temps de ralentir, de ressentir, de ressentir tous les mouvements intérieurs. puis de rentrer dans cet univers qui est absolument immense à l'intérieur de soi. Ça c'est vraiment un axe qu'on va beaucoup développer dans les retraites, notamment on prend vraiment le temps d'écouter, de ressentir profondément la vie en soi. On rentre dans une intimité très profonde avec son corps, à l'écoute de ce mouvement naturel en nous, que ce soit à travers la danse, le mouvement, des temps de connexion à son corps tout simplement. à travers la méditation, aussi à travers la voix, à travers le contact avec la nature. Tout ça, ce sont juste des portes pour finalement retrouver son lien avec sa propre source de vie, avec le divin qui est en soi. Et en tout cas, moi, plus je peux vraiment m'immerger dans cette présence en moi, plus je goûte ce lien avec quelque chose de tellement plus grand, d'immense, avec cette nature divine en moi, peu importe comment on l'appelle. Plus je retrouve ce lien avec la vie où je me sens complètement immergée, guidée, accompagnée, où je me sens en lien avec une vérité beaucoup plus profonde que moi. Finalement, je me sens en lien avec une voix intérieure qui est beaucoup plus importante que toutes les autres voix qui peuvent être autour de moi. Et je crois vraiment, en tout cas pour ma part, qu'on se libère petit à petit du regard des autres. aussi en venant renforcer cette connexion avec Dieu, la source, l'univers, peu importe comment on l'appelle, en tout cas avec notre essence profonde et qu'on ramène vraiment toute notre attention, notre énergie à l'intérieur. Et quand cette peur du regard de l'autre est très présente, ça signifie souvent aussi que nos frontières énergétiques sont un peu trop poreuses. Du coup, notre énergie va facilement se disperser dans les pensées, dans les énergies des autres. au lieu de rester centré sur nous et puis aligné avec ce qu'on a vraiment envie de réaliser. Et c'est sûr que tout ça, c'est vraiment en lien avec notre sentiment de sécurité intérieure, mais aussi le fait de renforcer notre champ d'énergie, de renforcer notre densité corporelle. Donc ça, ça peut se faire de différentes manières. Ça peut être vraiment par la méditation, la visualisation, mais aussi par le fait de décider consciemment. Tout simplement de choisir les énergies qu'on laisse rentrer ou pas et donc de ne pas laisser rentrer des énergies qui nous ne correspondent pas. Il va y avoir aussi tout ce travail corporel, énergétique, d'ancrage dans notre bassin, dans nos jambes, dans nos pieds, dans notre hara qu'on va beaucoup faire aussi, notamment dans les retraites, mais aussi l'utilisation du son, de la voix. Moi j'aime beaucoup utiliser cet aspect de la voix. comme nettoyer notre bulle énergétique et puis lui permettre d'être rempli de notre propre essence connectée à la source en nous. Et de renforcer aussi sa densité énergétique dans son corps, ça va aussi passer par le fait d'affirmer des limites claires, d'apprendre à dire non, de poser clairement aussi son cadre. Et donc plus on va s'ancrer dans notre corps, plus on va être vraiment incarné, présent à l'intérieur de notre corps. Moins les jugements, moins les énergies des autres, ça va avoir de l'impact parce que tout simplement, on renforce notre présence, notre densité dans notre corps. Donc ça, c'est vraiment des choses qu'on fait beaucoup, notamment dans les retraites. C'est vraiment un des axes principaux. Le dernier axe que j'avais envie d'aborder avec vous, c'est aussi le fait d'assumer, de pouvoir déranger. Ça, ça vient vraiment parler de renforcer son leadership naturel, c'est-à-dire sa capacité à suivre sa propre voie, sa propre vérité. Et je pense que si vous êtes en train de m'écouter, c'est que vous avez probablement des idées, des visions qui sont différentes de la norme et que vous êtes ici sur Terre pour ouvrir de nouvelles voies. Et donc tout ce qui est nouveau, ça bouscule. Et donc c'est assez inévitable en fait que le message profond que vous êtes venu apporter, que vous êtes venu incarner sur Terre, il va déranger des personnes. Et donc c'est comment est-ce que vous pouvez être de plus en plus tranquille avec l'idée de ne pas plaire à tout le monde, avec l'idée de déplaire. Comment vous pouvez muscler cette capacité à ne plus être cette... gentille fille qui fait plaisir puis qui plaît à tout le monde. Et je crois que cette affirmation de soi, c'est vraiment un atout, surtout si vous êtes accompagnante, entrepreneur, parce que plus vous allez prendre position, plus vous allez oser déranger, plus vous êtes clivante, plus vous assumez vraiment votre vérité, je crois que ça permet de créer encore plus de connexions, encore bien plus profondes avec les bonnes personnes, celles qui sont vraiment prêtes à vous suivre et puis à travailler avec vous. Et c'est vrai qu'à chaque palier qu'on va passer, qu'on va atteindre un nouveau niveau d'expansion, ça nous demande de faire des deuils, des deuils d'ancienne identité, parfois même de certaines relations, parce qu'on ne va pas tous avancer au même rythme. Mais à un moment donné, on peut décider que c'est notre propre vérité, que c'est notre propre voix intérieure qu'on décide de véritablement placer au centre de notre vie et qu'on décide d'écouter plus que n'importe quelle autre voix. Et c'est vrai que parfois, il y a des détachements à faire et c'est sûr que ce n'est pas toujours confortable, mais je crois que c'est vraiment nécessaire quand on est sur ce chemin de dévotion finalement à cette voie intérieure, à cette voie du divin en nous. Et pour terminer, j'aimerais partager que je crois que le meilleur remède contre la peur du regard des autres, c'est le passage à l'action. On ne s'en libère pas en restant assis à méditer en espérant qu'un jour elles disparaissent. C'est vraiment en... passant à l'action, même par des petites actions, qu'on réalise que ce qui nous semblait peut-être insurmontable, en fait ça n'allait pas. Et que la plupart du temps, finalement, tout se passe bien. Et que petit à petit on va pouvoir élargir notre zone de confort et puis rééduquer notre système, réapprendre qu'en fait aujourd'hui, ça peut être sûr, ça peut être sécure d'être authentique et puis d'exprimer notre vérité. Et d'ailleurs, ça nous permet encore plus. plus de connecter avec les personnes qui nous correspondent vraiment et ça crée des relations absolument extraordinaires. En tout cas, moi, c'est mon expérience. Donc voilà, j'espère que cet épisode vous aura plu. En tout cas, c'est toujours une joie de continuer avec vous au sein des espaces de Terra Home, que ce soit les espaces de retraite ou d'accompagnement individuel. Vous pouvez toujours retrouver tous les liens dans les notes de l'épisode. Je vous souhaite une très belle journée, soirée ou nuit. Et je vous dis à très bientôt. Merci pour votre écoute. Si vous avez envie d'aller plus loin, je vous donne rendez-vous sur mon site internet Terra Home. Le lien est en description. Vous retrouverez plusieurs ressources offertes pour vous reconnecter à votre essence et révéler votre puissance intérieure. Si vous avez envie de soutenir la diffusion de ce podcast, je vous invite à me laisser 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute. Et un petit mot dans la partie notes et avis d'Apple Podcast. Je serai ravie de vous lire et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode.

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