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La voix du MAESTRO

Avenir #47 avec Julien Raffin, Directeur et Fondateur du Groupe C2i, de l’Event Immo et de la méthode MAESTRO

Avenir #47 avec Julien Raffin, Directeur et Fondateur du Groupe C2i, de l’Event Immo et de la méthode MAESTRO

44min |21/02/2025
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44min |21/02/2025
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Description

Êtes-vous prêt à découvrir le parcours inspirant d'un entrepreneur qui a su transformer ses défis en opportunités ? Dans cet épisode captivant de La voix du MAESTRO, Julien Raffin nous plonge dans son voyage fascinant à travers le monde de l'immobilier et de l'entrepreneuriat. Partant de débuts modestes à Bouillargues, il partage avec nous comment son TDAH a façonné son parcours scolaire et l'a conduit à découvrir sa véritable passion : le marketing et la vente.


Malgré des débuts difficiles en France, où il a traversé des années de pertes, il a su redresser son activité grâce à une combinaison de résilience et de stratégies efficaces. Dans La voix du MAESTRO, il met en lumière l'importance du mindset entrepreneurial et du dévéloppement personnel, éléments clés de sa méthode de travail, la méthode Maestro, qui repose sur sept piliers fondamentaux.


Au fil de la discussion, Julien dévoile également son événement phare, l'Event Immo, conçu pour inspirer les professionnels de l'immobilier. Cet événement rassemble des conférenciers de renom, offrant des perspectives précieuses sur la prospection immobilière et l'efficience en immobilier. En tant que meilleur agent immobilier, Julien encourage les agents immobiliers et entrepreneurs immobiliers à croire en leurs capacités, à ne pas craindre l'échec et à embrasser les défis comme des tremplins vers le succès.


À travers son récit, il souligne que l'héritage qu'il souhaite laisser à ses enfants repose sur l'éducation et l'exemple. Il leur montre qu'il n'y a pas de limites à ce qu'ils peuvent accomplir. Si vous êtes un conseiller immobilier ou simplement en quête de motivation entrepreneuriale, cet épisode de La voix du MAESTRO est fait pour vous ! Rejoignez-nous pour une conversation enrichissante qui vous incitera à repenser votre approche de l'immobilier et à cultiver un mindset gagnant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Avenir, le podcast créé par Telescope, la solution de prospection immobilière. Sur Avenir, on reçoit les grands acteurs de l'immobilier et de la proptech, qui nous partagent leur histoire personnelle, les secrets de leur réussite et leur vision de l'avenir. Avenir n'est pas seulement un podcast, c'est une ressource pour tous les professionnels de l'immobilier en quête d'inspiration et de solutions innovantes pour booster leur activité. Que vous soyez en déplacement, au bureau ou chez vous, Vous pouvez écouter notre podcast sur toutes les plateformes de streaming et également sur YouTube. Abonnez-vous dès maintenant pour ne manquer aucun nouvel épisode. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue sur ce nouvel épisode d'Avenir. Et aujourd'hui, je suis très heureuse de recevoir sur le podcast Julien Raffin avec nous aujourd'hui. Bonjour Julien, comment est-ce que tu vas ?

  • Speaker #1

    Bonjour Anna, ça va très bien et toi ?

  • Speaker #0

    Ça va super, merci de nous faire l'honneur d'être sur notre podcast. On est vraiment très heureux. C'était un peu compliqué, mais je me suis bien tuée pour t'avoir et je suis très contente aujourd'hui que tu sois là. Écoute, dans ce podcast, on va essayer d'en apprendre un peu plus sur toi, que ce soit un petit peu ton histoire personnelle. Et puis après, on va parler de tous ces beaux projets que tu as créés et pourquoi pas de ce que tu as créé par la suite.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Est-ce que déjà, on peut commencer par une petite introduction ? Est-ce que tu peux nous expliquer ton histoire ? D'où est-ce que tu viens ? Quelles étaient tes premières influences ? Où est-ce que tu as grandi ?

  • Speaker #1

    Tout a commencé il y a 40 ans, parce que j'ai 40 ans. J'habite sur Bouillargues, un petit village à côté de Nîmes, dans lequel j'ai toujours habité. Je vais vous raconter un petit peu mon histoire. J'ai une scolarité assez banale. Je suis TDAH hyperactif. Donc, je dis banal, j'étais tout le temps puni, j'étais tout le temps piqué, tout le temps collé. Je n'arrivais pas à donner ma place, je m'ennuyais. Mais mon père était très à cheval là-dessus. Moi, je suis celui d'une famille, on va dire, très populaire. Et pour mes parents, faire des études, c'était un petit peu la façon dont on allait avec mon frère, mon petit frère. Peut-être nous en sortir, en tout cas mieux gagner nos vies. Donc, mon père était très dur là-dessus. Et en fait, j'ai fait deux bacs plus cinq à l'école supérieure de commerce de Toulouse et un master stratégie économie sur les métiers du sport à Grenoble. Mais ça a été vraiment un concours de circonstances. En fait, je ne savais pas quoi faire. J'ai fait un bac ES parce que la philo et le français trop poussé, ça me gonflait. Je n'ai pas fait ES parce que j'étais un nain en physique. en chimie, je n'y voyais aucun sens, et en bio. Et du coup, j'ai atterri dans l'ES. Suite à ça, j'ai fait un DUT gestion entreprise administration, et j'ai découvert à ce moment-là le marketing. C'est la première fois qu'il n'y a plus de matière qui commençait à me plaire. Ensuite, j'ai fait un IAE, management technico-commercial, et là, j'ai découvert la négociation et la vente, et j'ai commencé à vraiment aimer ce que je faisais. Et puis... ... Pareil, je ne savais pas quoi faire après. Finalement, j'ai intégré l'école supérieure de commerce de Toulouse. Et moi, je suis ultra passionné de foot depuis que je suis petit. J'entraîne mon fils au foot encore aujourd'hui, mon grand qui va avoir 10 ans. Et je voulais rentrer dans… En fait, mon rêve, c'était de rentrer dans le service marketing ou communication de l'Olympique de Marseille. C'est vraiment la finalité du truc. Voir même dans un club où il fait des francophones. Et c'est pour ça que j'ai fait un master de la Grenoble. En fait, je me suis aperçu que… C'était un secteur hyper bouché et sans piston, on ne pouvait pas faire grand-chose. Et par la force des choses, comment je suis rentré dans l'immobilier et dans l'entrepreneuriat ? Parce que c'est nullement par rapport à des influences sur ma famille, parce qu'il n'y a personne dans ma famille qui a fait de l'entrepreneuriat, à quelque niveau que ce soit, ni dans mes amis. J'étais un dimanche soir à Grenoble, j'allais passer mes partiels, et je suis tombé sur un zone internet ou un capital, je ne sais plus, sur une personne qui faisait de l'immobilier à Dubaï. Ça, c'était en décembre 2006. En fait, pour la première fois, j'ai vu une personne qui bossait, qui était épanouie, ce qu'on appelle un entrepreneur. Je suis familier à ça, ça fait 17 ans aujourd'hui, mais à ce moment-là, je ne l'étais pas du tout. Et j'ai pris contact avec lui dès que je suis rentré à Toulouse, après mes partiels, et j'ai commencé à m'intéresser à l'immobilier à Dubaï. Il m'a proposé des plans d'investissement sur Palme Joumera, donc à ce moment-là, c'était en pleine construction. Moi, je n'avais pas d'argent forcément, donc de ça, je me suis intéressé à l'immobilier à l'international et j'ai fait des études de marché des différents pays. Quatre mois après, j'en ai en Bulgarie. J'ai investi 50 000 euros en Bulgarie en faisant des prêts étudiants. Parce que je n'avais pas d'argent, j'ai fait des prêts étudiants. Bref, avec deux ou trois trucs faux pour avoir accès aux prêts. J'ai emprunté 50 000 euros. J'ai acheté 7601 m² de terrain en Bulgarie. Et j'ai fait deux autres prix en même temps de 50 000 aussi sur la même semaine. Et j'ai acheté mon premier appartement à Nîmes sur lequel je me suis fait royalement avoir. J'ai parrainé à immobilier. C'était incroyable. Et je suis devenu entrepreneur par l'immobilier en Bulgarie. De ce terrain-là, j'ai commencé à en parler autour de moi. Je l'ai vendu deux ou trois autour de moi. Et puis, j'ai créé un site Internet. Et deux ans après, je devenais le premier intermédiaire francophone d'immobilier en Bulgarie. Donc, j'étais passé à Capital, à 100% Mag, des trucs plutôt cools. Et en 2010, il y a eu la grosse crise en Bulgarie, puis la Bulgarie c'est les pays de l'Est et l'étranger c'est particulier. J'ai voulu recentrer mon business en France. Et en fait, moi, mon agence immobilière en France, la base, groupe C2I, je l'ai ouverte le 2 janvier 2008. Donc j'ai vraiment découvert l'immobilier et l'entrepreneuriat par la Bulgarie. Et en fait, je n'ai jamais été salarié. J'ai eu trois jours et demi de salariat, mais ce n'était pas fait pour moi. J'ai démissionné le jeudi midi. Je pense que ce sera les trois seuls jours et demi de ma vie de salariat. Et j'ai ouvert ma première entreprise. en France qui était finalement ma deuxième entreprise parce que j'avais ouvert en Bulgarie au départ.

  • Speaker #0

    Question, mais la Bulgarie c'était pas un choix particulier ni stratégique, c'était parce que tu t'étais retrouvé là-bas pour les études, c'est bien ça ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, la Bulgarie c'était un choix en fait, quand j'ai vu le reportage sur Dubaï, je me suis bien renseigné sur Dubaï et après j'ai regardé le Costa Rica, le Brésil, la Croatie, la Roumanie, la Pologne, le Monténégro et la Bulgarie. Et en fait, j'ai fait péter une semaine de cours en mars 2007 à Toulouse. J'ai pris mon sac à dos, mes converges, je suis parti en Bulgarie. Et là, j'ai senti qu'il y avait un truc. Donc là, j'ai fait une réservation de terrain, parce qu'en Bulgarie, il n'y a pas de compromis et d'actes comme en France. J'ai réservé pour 50 000 euros de terrain. Je suis rentré en France. Là, j'ai fait mon crédit étudiant sur une banque française. Dix jours après, j'avais les fonds. J'ai transféré en Bulgarie et j'étais propriétaire d'un terrain en Bulgarie. En fait, deux investisseurs en Bulgarie à 21 ans, et je n'ai pas d'origine bulgare, j'ai juste fait des études un petit peu, ça paraît fou. Quand j'expliquais ça à mes potes, ils me prenaient pour un malade mental. Parce qu'en gros, j'avais fait un prêt que je devais rembourser sous 9 ans de 50 000 balles. J'étais étudiant de centre de ressources, j'étais alternant à Bouygues à ce moment-là, et ils me prenaient pour un malade. Et j'en suis devenu intermédiaire jusqu'à devenir le premier intermédiaire francophone sur la Bulgarie. Et ça a été une super expérience entrepreneuriale. On pourrait en parler pendant trois heures. J'ai été braqué dans un hôtel, j'ai eu des menaces de mort pendant un an. Je devais passer par la Roumanie pour aller en Bulgarie. Parce qu'on était au point d'importance là-bas. Je le dis en riant maintenant, mais c'est vrai que mes parents n'étaient pas au courant de tout ça. Et la seule fois où je me suis fait braquer à l'hôtel, c'est le hasard. Mon père était là, c'est la première fois qu'il venait, et la unique fois où il est venu. et son fils à ce moment-là, donc moi-même j'avais 23 ou 24 ans et c'était chaud quoi. Mais bon, c'est une bonne expérience entrepreneuriale, ça m'a appris des choses et puis l'international ça ouvre l'esprit donc c'était cool.

  • Speaker #0

    Eh ben dis donc, à 20 ans c'est si jeune pourtant et on avait vécu déjà.

  • Speaker #1

    C'est jeune, en fait on est insouciants, c'est bien parce que quand on est insouciants on se pose moins de questions, on avance plus vite, on se trompe plus mais moi j'ai… après on va parler de mon expérience en France. J'ai une relation particulière à l'échec parce qu'autant la Bulgarie, ça a assez vite et bien marché, autant financièrement que médiatiquement. Mais mon agence immobilière en France, il faut bien se dire que je l'ai ouverte le 2 janvier 2008. Du 2 janvier 2008 au 31 décembre 2014, pendant 7 années consécutives, j'ai perdu de l'argent tous les mois. Les trois premières années, je ne me payais pas. J'ai eu pendant trois ans un salaire de 511 euros et des brouettes. Et puis, je suis monté un maximum de 1 000 euros par mois. Et en dehors de ne pas gagner ma vie, j'avais accumulé 120 000 euros de dettes et je me suis retrouvé en 2014, donc il y a plus de 10 ans maintenant, en redressement judiciaire, je dormais dans mon agence, c'était la galère, les huissiers, c'était la vraie galère pour le coup, la vraie vraie vraie, beaucoup plus qu'en mode, tiens, t'es en classe populaire, tu pars pas en vacances à chaque vacances, là c'était, tu galères à remplir ton frigo pour manger des endives et du jambon et c'était, j'en garde même pas un mauvais souvenir, c'est ce qui est ouf, ça m'a marqué parce que physiquement j'ai eu des... des pelades en fait j'avais des trous partout dans la barbe de parcours c'était mon corps qui me disait stop et pour moi ça a été salvateur parce qu'à partir de ce moment là moi j'étais convaincu que j'allais réussir en fait dans ma réussite à moi dans ma vision à aucun moment j'ai douté tout le monde me disait d'arrêter la terre entière parce que j'avais deux bacs puissants je gagnais 500 balles par mois j'accumulais des dettes et on m'a dit tu vas aller jusqu'à où et moi j'avais une vision et aujourd'hui vraiment j'incite tous les entrepreneurs et les agents immobiliers à à avoir une vision hyper claire de ce qu'ils veulent être, de ce qu'ils veulent faire, de ce qu'ils veulent avoir, et de se donner moins à terme cette vision-là. Et il y a eu ce redressement judiciaire. Et puis après, j'ai commencé à me développer. De 2014 à aujourd'hui, c'est une société qui s'est développée, qui est en croissance. Ce sont des sociétés, parce qu'après, on en parlera plus tard, mais j'ai fait ce qui me plaît le plus aujourd'hui, et ce que je considérais être ma zone de génie, c'est la transmission. le coaching, le mentoring et la formation. Et ça, je l'avais en tête parce que je savais que mon plan d'action n'était pas d'être un agent immobilier en finalité de vie. En fait, moi, je savais qu'aujourd'hui, j'aime transmettre, je sais transmettre parce que je suis passionné par ça. Et j'avais besoin d'être crédible, non pas vis-à-vis des autres, ce n'est pas trop mon problème, mais vis-à-vis de moi-même. Et c'est pour ça qu'en fait, j'ai développé C2D, après on va en parler, mais ce n'était pas une finalité de vie en fait. C'était une étape. pour continuer un parcours qui est... Moi, ce n'est pas un parcours entrepreneurial, c'est un parcours d'un homme, en fait. On va dire que je m'accomplis en priorité par mes enfants, mais à titre perso, en construction en tant qu'homme, pas en entrepreneuriat. Donc, c'est vraiment étroitement lié à ma vie de perso. Et c'est un petit peu le... Alors, j'ai pris les chemins, je pense, les plus sinueux possibles, mais ça permet de plus apprécier quand les choses tournent un petit peu à son avantage, on va dire.

  • Speaker #0

    C'est clair que tu devais savourer chaque petite victoire.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et ça me permet déjà d'être à l'aise quand je pars avec des conseillers qui sont en échec ou qui n'arrivent pas, de pouvoir les foudrer, leur dire les mecs, je sais ce que c'est, c'est tant de galère. Si vous voulez vous amuser à ça, je n'en connais pas beaucoup qui ont fait autant d'animaux à se dire tu vends deux biens par an tellement que tu es nul parce que j'étais pitoyablement nul. Et c'est clair, je ne me remettais pas en question, c'est toujours la faute des autres. En 2014, je me suis beaucoup mis dans le développement personnel, dans sa globalité. J'ai vraiment appris à travailler mon mindset, chose que j'enseigne aujourd'hui, où je pense être dans notre profession, dans notre industrie immobilière, reconnue en partie sur cette thématique-là. J'ai compris que tout partait de ma tête. Je n'avais pas un manque de compétences, j'avais les compétences. Les compétences, c'était… d'affiner certaines choses. Mais je n'étais pas calibré à avancer comme je devais avancer, je n'avais pas de vision bien établie et j'avais beaucoup de manquements qui m'amenaient à l'autosabotage et donc à échouer d'année en année, alors que je me disais que je vais y arriver. Mais comme je ne changeais pas mon comportement, je n'y arrivais pas, ce qui était forcément logique.

  • Speaker #0

    Et donc, il y a eu la période 2008-2014. 2014, qu'est-ce qui se passe ? Tu as eu un déclic, tu t'es intéressé au développement personnel. Et de là,

  • Speaker #1

    pour toi,

  • Speaker #0

    est-ce que c'est une sorte de renaissance ? Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. En fait, ce qui se passe, en gros, c'est qu'en rendressement judiciaire, en gros, tu es au tribunal de commerce. C'est la toute dernière étape avant ce qu'on appelle la liquidation. Donc, ta boîte, c'est fini. Tu ne pars au Pôle emploi, tu n'as pas d'aide. Il faut se dire qu'aujourd'hui, franchement, être entrepreneur en France, il faut avoir un courage de dingue. En gros, il y a... que des inconvénients. On est des malades mentaux. Tu parles des entrepreneurs, moi je pense que c'est une addiction. Franchement, on est des espèces de camés de l'entrepreneuriat. Tu prends en rationnel ce que tu gagnes, ce que tu perds. À 99%, tu es perdant en tout point de vue. Tu n'as aucune sécurité. Quand tu es dans la merde, tu es tout seul. Quand tu réussis, tu es aussi tout seul. Il n'y a pas grand-chose à gagner. Mais je pense que c'est un chemin de vie. C'est un truc qu'on a dans les tripes qui est viscéral et qui nous rend heureux quand on est entrepreneur. Ce qui s'est passé, c'est quoi ? C'est que quand tu as le redressement judiciaire, en gros, tu as un an d'observation et tu dois avoir les résultats sur lesquels tu t'es engagé. Sinon, il coule ta boîte. Et moi, la chance que j'ai eue, c'est que je n'avais plus de confort possible. Je n'avais plus le choix. Soit je réussissais, soit je coulais. Il n'y avait plus d'option B. Et ça, aujourd'hui, j'ai appris que quand une personne a un plan B, elle n'est jamais à 110 %. Elle a tout le temps un espèce de frein à main conscient ou inconscient qui ne lui fait pas avancer. Donc, pourquoi je n'ai plus eu le choix ? J'ai fait. J'ai eu les chiffres qu'il fallait faire. J'ai aussi commencé à me mettre dans le test perso. J'ai aussi, moi, accéléré à type perso mes formations. J'ai été me former à ce moment-là avec Mike Ferry, un peu plus tard, qui était considéré comme le plus grand coach et formateur immobilier au monde. Donc, j'allais en Italie et en Belgique pour me former. J'étais à Découvert le 2 de chaque mois, mais j'investissais plus de 1 000 euros par mois dans ce coaching-là. J'ai compris qu'il y avait un lien. étroit entre l'investissement que tu fais sur toi et ta réussite. Et puis mon chiffre d'affaires a commencé à se développer, j'ai commencé à avoir des chiffres d'affaires qui soient je dirais très cohérents. Je faisais après des productions à titre perso de l'ordre de 300 000 euros, ce qui équivaut à peu près à une trentaine de ventes annuelles. J'ai dupliqué ces méthodes de travail à des salariés qui ont eu des très bons résultats, donc j'ai ouvert une deuxième, une troisième agence. En 2019, j'arrive, enfin en 2017 dans ma tête je me suis dit ok, Nous, il faut savoir que Groupe Célezi, la boîte que j'ai créée, on a été la première structure de France à créer le modèle hybride. C'est-à-dire qu'on a été hyper mangardiste et pionnier. En fait, ça faisait un moment que sur les réseaux sociaux, je pense que ça devait être en 2017-2018, moi je faisais des vidéos déjà en me disant que j'étais juste agent immobilier à Bouillard à ce moment-là. Aujourd'hui, il n'y a aucun intérêt à faire des guerres de clochers, ce que j'appelais entre les mandataires. et les agences immobilières. On fait le même métier. En fait, c'est exactement pareil. C'est une question de comment je veux faire le métier. Et puis, je recevais des trucs. Oui, tu es un utopiste, de toute façon. J'ai dit, OK, moi, je vais vous montrer que je vais créer une boîte où j'aurai des mandataires et des agences traduites. Donc, je lance le projet au mois d'avril 2019. Donc, on était trois à ce moment-là, donc on était minuscules. Fin 2019, on est 29 conseillers, tous des conseillers de l'activité qui nous rejoignent. par ma vision, mon leadership et par la façon dont je peux les amener à se développer en tant qu'entrepreneur et qu'être humain, on est en bonne croissance. Il vient le confinement en 2020. Et en fait, là, je me suis dit, waouh, comment ? Et ça, c'est vraiment une doctrine que j'ai et c'est un mode de vie. À l'instant T, quand Macron annonce, moi, il faut savoir que je ne regarde jamais les infos. Oui, ce que j'ai changé en 2014, c'est que ça fait à peu près 10 ans maintenant que je regarde. aucune info je suis au courant de rien ni journal ni télé ni radio jamais je peux rien savoir parce que rien qui m'intéresse c'est pas de l'information pour moi c'est de la désinformation qui amène les gens à se craindre à se détester avoir des croyances limitantes et je sais que ça fait très mal à l'état d'esprit et moi je me suis créé un univers et mon univers où je suis inerte à tout ça donc là pour une fois j'avais regardé les infos je dis putain je me suis couché ça va être chaud et puis d'habitude moi je visualise j'affirme après je le fais et là je me couche je me dis ok tu as vécu des années galères, tu as mis sorti, ce n'est pas ce truc-là qui va faire que tu vas fermer. Et j'ai affirmé, c'est une opportunité, c'est une opportunité, c'est une opportunité. Le lendemain matin, je me connecte sur Zoom, j'ai mes 29 conseils, je leur dis, les gars, c'est une opportunité, ne vous inquiétez pas, je n'avais pas encore capté laquelle. Et puis, tout de suite, je me suis dit, OK, là aujourd'hui, tu as tous les conseils immobiliers de France qui sont bloqués devant leur ordinateur, tu vas pitcher matin, midi, soir, la nuit, montrer qui tu es, que tu peux amener au monde de l'immobilier. Et en fait, de 29 conseillers, je recevais des... Franchement, je ne sais pas, il y a eu des journées, j'avais plus de 10 candidatures de conseillers déjà en poste dans notre structure qui voulaient venir chez moi. Sauf que moi, à ce moment-là, j'avais une agence à Bouillard dans mon village et une assistante. On n'était pas structuré pour faire un réseau national. Et je refusais les candidatures externes. Fin 2020, on est 100. Fin 2021, on est 200. On développe une licence de marque. Après, on est monté à 250 conseillers, une quinzaine d'agences immobilières. On a été les réseaux en France avec la plus grosse croissance en 2020 et 2021, je crois. On a fait un fois 5 en effectif, puis un fois 2. On était dans le top 20 réseau de mandataires en France en volume de conseillers. On a eu 4 fois sur mon agence de brouillard que le prix de l'agence immobilière de l'année sur le Salon National de la FNAIM et une fois au Rennes. Donc, on est devenu une vraie référence dans la transaction immobilière. Et moi, dans ce réseau-là, j'avais deux rôles. C'est ma boîte, donc j'ai la vision. et j'ai un rôle aussi où je fais les formations, je les crée, je les délivre, les coachings, les mentoring, ce que j'aime faire et j'en ai un rôle moins cool comme beaucoup de chefs d'entreprise où je gère tous les problèmes, toute la merde en gros les problèmes de management les problèmes sur ton site internet, sur les diffusions, sur les différents sites, les logiciels qui bug et ça je commençais à en avoir, ça commençait à me casser un peu la tête c'est pas le truc qui me rendait heureux et j'ai pas fait une boîte pour m'infliger, j'accepte de le faire un certain temps mais pas toute ma vie, des choses qui ne me rendent pas épanoui. Moi ma valeur forte c'est la liberté et la liberté c'est à un moment donné de faire des choix aussi pour faire ce que tu as envie de faire. Et ça faisait un moment qu'on me sollicitait pour aller faire des formations hors de ma structure et je me suis dit on va faire les choses vraiment bien. Donc j'ai écrit un livre que j'ai sorti le 14 février 2023, il y a deux ans. qui s'appelle Manifeste des agents inconnus immobiliers, un livre de 400 pages, un beau bébé, dans lequel je présente une méthode de travail que j'ai créée de toute pièce, qui s'appelle la méthode Maestro. J'ai sorti ce livre-là, j'ai créé une académie de formation, et aujourd'hui, maintenant, j'accompagne et je fais de la formation pour différentes structures en France, sur une académie. sur une année, sur des formations à la journée, sur du coaching mentoring individuel pour des top top profils, pour des coaching mentoring de groupe dédié uniquement aux directeurs d'agence ou aux chefs d'équipe dans les réseaux de mandataires. Et en fait, je me régale avec ça et tous les jours, j'aide les cons à changer de vie, à offrir une meilleure vie à leurs enfants, à leurs femmes, à leurs maris, parce qu'une meilleure vie matérielle en tout cas et une meilleure vie organisationnelle, parce que je leur apprends à être efficient, à faire plus de chiffres d'affaires, à travailler plus intelligemment, à se protéger, vers une organisation, vers de l'exclusivité. à des directeurs d'agence d'apprendre à recruter et je me régale en fait j'apporte de la valeur au quotidien et je trouve que c'est franchement on va dire une fonction qui est hyper noble et qui a du sens pour moi qui apporte des résultats et je le kiffe au quotidien tu vois moi je me définis vraiment comme même pas comme un entrepreneur mais moi dans mes conférences je me définis comme un artiste et comme un kiffeur à temps plein en fait, c'est-à-dire que je fais que du kiff et de la créa et des choses qui me plaisent en fait. Je ne réfléchis pas comme les autres personnes que je connais en grande majorité dans l'industrie, des tableaux, de la renta, des machins comme ça. Moi, je suis un petit peu à part de tout ça et c'est vraiment une notion d'apporter de la valeur, de changer la vie de centaines de conseils immobiliers, de kiffer et d'avancer tout simplement.

  • Speaker #0

    Et tu parlais de la méthode Maestro, est-ce que tu peux nous la présenter ? Si je ne dis pas de bêtises, il y a sept piliers.

  • Speaker #1

    Oui, tu as bien lu tout de suite. En fait, Maestro, à la base, c'est une méthode de travail avec quatre points et trois choses à mettre en application. Le M, c'est le mindset. Et aujourd'hui, dans toutes les formations que je fais, il y a une partie mindset, parce qu'elle est totalement négligée par toute la profession. Et aujourd'hui, un conseiller immobilier... Il me parle d'exclus, il me parle de prospection. Mais si dans sa tête, il n'est pas calibré, il ne marchera jamais. J'amène les conseillers à être en échec total, à une réussite en un an parce qu'avant de changer leur comportement, je change leur croyance. Quand tu changes de croyance, tu changes d'action, tu as des nouvelles habitudes et des nouveaux résultats. Donc, la base est de passer par la croyance. Donc, moi, le M, c'est le mindset. En fait, c'est mieux se connaître réellement au niveau mindset, donc état d'esprit et au niveau de ses chiffres clés. Taux, horaires, ratios, on doit avoir une connaissance parfaite de soi. Après, le A, c'est art de prospecter, parce que c'est vraiment un art la prospection. La prospection physique, téléphonique, digitale, et ça va se pluguer la veille, la pige et la chasse. Donc, la pros qui est le canal d'acquisition numéro un de l'ID pour un conseiller immobilier. Après, on va être sur le E. Le E, c'est l'exclusivité. Ma méthode de travail, elle est hyper appoussée et j'ai à peu près un taux moyen d'exclus de mes apprenants à 80%. Donc, ça fonctionne, il n'y a pas de débat possible. Et après, il y a le haut de l'organisation. Donc, vraiment, comment être organisé au quotidien pour être non pas efficace, mais efficient. Donc, ça, c'est les quatre piliers méthodes de travail. Après, à ça, il va y avoir trois autres choses. Le S de stratégie. Aujourd'hui, un concierge immobilier doit avoir une réelle stratégie parce qu'il est entrepreneur. Une stratégie, ça veut dire une vision. Un cap, tu sais où tu dois aller. Après, on a le T, travail. contrairement à beaucoup de mes amis qui disent qu'il n'y a rien à faire, c'est facile, non non, c'est difficile, il faut se battre et c'est pas pour rien qu'il y a 80% de la profession qui gagne moins de 1200 euros par mois aujourd'hui parce que si il n'y a pas de travail, il n'y a pas de résultat et ça pour le coup ça a bien été inculqué par mes parents, ça a été inculqué par leurs propres parents et pas de travail pas de résultat c'est pas que travailler beaucoup, c'est travailler intelligemment mais travailler quand même et après on a le R de répétition la répétition, la répétition, toute ma méthode de travail c'est comme si c'était une une partition en fait, il n'y a rien qui est laissé au hasard, tout est scripté, en fait il n'y a aucune place au hasard dans cette méthode de travail, mais comme n'importe quel performeur dans le sport, dans l'entrepreneuriat, dans la musique, dans le business, il n'y a rien qui est au hasard. Donc ça, ça correspond à la méthode Maestro, c'est les 7 piliers, et ensuite, viennent à ça, dans la méthode que j'enseigne aussi, il va y avoir bien sûr l'expérience client-acheteur, l'expérience client-vendeur, le branding, sa réputation. sa confiance en soi et son leadership. Donc tout ça, c'est les piliers pour réussir pour un conseiller immobilier. Et de l'autre côté, pour les directeurs d'agence, le recrutement, le management, l'optimisation de leur entreprise et une formation que j'ai créée qui s'appelle Harmonie Entrepreneuriale, c'est-à-dire l'équilibre global en utilisant la route de la vie pour avoir une vie vraiment, je dirais, la plus alignée possible avec le bonheur qu'on recherche personnellement.

  • Speaker #0

    Et toi, dans cette idée d'enseignement, dans tout ce que tu as construit, parce que finalement, j'ai aussi un peu l'impression que tout ce que tu transmets, c'est de ton vécu, c'est le fruit de ton expérience, de toutes ces mésaventures qui ont pu t'arriver. Toi, qu'est-ce que tu apprécies le plus dans l'enseignement aujourd'hui, dans le fait de former ? Tu en as un petit peu parlé du fait que tu crées une aventure humaine, finalement, mais pour toi, comment ça se définirait en quelques mots la raison pour laquelle aujourd'hui tu enseignes et tu formes les gens ?

  • Speaker #1

    Ben... Moi, je pense déjà en premier lieu que je fais ce que j'aurais aimé qu'on me fasse il y a 17 ans. Franchement, il y a 17 ans, j'étais demandeur. J'étais plus que prêt parce que je l'ai fait. Il faut savoir pourquoi j'ai ouvert. On refait un gap il y a 17 ans. Pourquoi à la base, j'ai ouvert mon agence immobilière le 2 janvier 2008 ? Parce qu'en fait, après avoir envoyé 200 CV, lettres de motivation écrites à la main à toutes les agences immobilières de Nîmes, j'avais que le bac plus 5. Je demandais un stage non rémunéré. J'ai eu deux entretiens. Un premier entretien dans une agence. qui m'a dit, mais tu n'as rien à foutre en costume, tu reviendras habillé correctement. Comme si être habillé en costume, c'était être mal habillé. Et une deuxième agence était de me dire... Ils étaient en fin de vie, un professionnel, il voulait me refourguer à l'argent. Donc, je dis, il n'y a pas de problème, on ne me donne pas ma chance, je vais saisir ma chance. Donc, voilà pourquoi en fait, 17 ans après, je me dis aujourd'hui, j'ai envie d'accompagner et d'encadrer toutes les personnes qui ont envie vraiment de croître. Moi, ma mission finalement, c'est de donner une meilleure image de notre profession d'agent immobilier. Dans le livre que j'ai écrit, je dis, voilà, aujourd'hui pour moi, nous avons la profession la plus noble qui soit. Mot pour mot, nous aidons les Français à se loger. Après le corps médical et les pompiers, nous sommes la profession la plus utile à la société parce qu'on aide les Français à se loger. Et le logement, c'est quand même, un, le bien matériel le plus cher des êtres humains et deux, le bien émotionnel dans lequel il y a le plus d'attachement. Donc, on a une mission de dingue. Et c'est pour ça que mon job, en dehors de changer la vie de mes conseillers, c'est aussi, à mon petit niveau, de tirer la profession vers le haut. Et ce qui me plaît le plus, moi, c'est les messages que je reçois après. Tu vois, après chaque formation, sans aucune exception. ou dans les coachings, franchement, ça m'apporte des pics d'émotion qui sont rapides. Ça dure 10 secondes l'histoire, mais c'est jouissif. Quelqu'un t'envoie, il n'y a pas une semaine où je n'en ai pas, un message hyper sincère, pas le truc de merde, de très bonne formation, je recommande, ça ne vaut rien ça. Vraiment, tu sais qu'elle a pris peut-être 5-10 minutes de son temps à t'écrire quelque chose grâce à toi. Tu as fait ça, ça, ça, ça m'a amené ça, ça, ça, merci beaucoup, ça, ça, ça. Ça, ça a du sens et ça, ça me nourrit, ça me donne la force en fait, si tu veux. ça me donne la force de me battre et de continuer à avancer là-dedans.

  • Speaker #0

    Et tout à l'heure, parce que tu parlais du fait que tu avais beaucoup de choses à gérer, aujourd'hui, une journée au quotidien, dans ton quotidien, tu n'as pas de routine type, est-ce que tu en as une quand même ? Comment est-ce que tu gères ça du coup parmi ?

  • Speaker #1

    J'ai une routine type parce que j'ai tellement de choses à faire. Et moi, comme je t'ai dit, je suis TDA chez Péractif. Donc, j'ai dû m'imposer une discipline. qui est dix fois plus importante qu'un être humain lambda. Alors, le gros avantage qu'on a quand on est TDAH hyperactif, c'est qu'il y a deux gros avantages. Un, j'ai mille fois plus d'énergie que la plupart des personnes qui sont sur cette planète, ce qui veut dire que quand tu es en formation avec moi, autant te dire que tu prends Space Mountain, sauf que tu ne payes pas la place à Disney, ça va hyper vite. Donc, je garde et j'ai tellement de passion dans ce que je fais que ça touche, en dehors de la qualité du contenu. Et deux, c'est qu'on est des êtres créatifs. Donc, moi, j'ai… un million de projets en tête tu vois le livre j'ai jamais voulu être écrivain c'est parti d'un délire après on n'a pas parlé de quelque chose on en parlera après c'est l'éventive au l'événement que j'ai que j'ai créé que j'organise depuis six ans qu'un événement de dingue ici on va en parler après mais ça c'est sorti d'un délire dans ma tête j'ai créé ça donc moi ma force c'est que je suis créateur de contenu en mode bouillie sans arrêt mais il faut que je me cadre donc pour ça j'ai une routine tu vois le lundi matin c'est management avec mes équipes tous les lundis matins c'est bloqué J'ai une visio avec tout mon réseau, ensuite point avec l'équipe des salariés, et ensuite point individuel avec mes salariés. Le mardi matin, je travaille mes réseaux sociaux. Le mercredi, je fais ma prosse. Le jeudi, idem, ma fidèle, mon suivi client. Le vendredi, création de contenu formation. Donc, toutes mes matinées sont structurées. L'après-midi, j'ai mes rendez-vous, mes visios XYZ. Moi, comme je te dis, je suis papa de trois enfants. Quand je n'ai pas mes enfants, moi, ma journée, c'est qu'en gros, je me lève, je suis au bureau à 7h du mat. et je rentre à 20, 21 ou 22 heures. Donc en fait, je travaille en… Franchement, une journée de 12 heures, c'est… De 12 heures actives, c'est mes plus petites journées. Il n'y en a quasiment jamais. Ça oscille plutôt à 16, 17 parce que j'aime ce que je fais. En fait, pour moi, ce n'est pas du travail. Et quand je suis avec mes enfants, par contre, ou au foot avec mon fils ou dans mes loisirs, c'est encore autre chose. Mais là, pour le coup, ouais, vu de l'extérieur, les gens vont dire que tu n'as pas de vie. Mais moi, en fait, ça me va très bien. Je ne me vois pas rentrer chez moi à 18 heures pour regarder… des trucs de Hanouna ou je ne sais pas ce qu'il y a à la télé, ça me rendrait barjot et malheureux. Donc, une journée, c'est beaucoup de travail, beaucoup de travail au quotidien. Le matin et le soir, j'essaie de faire de la créa, de formation, de guide, j'ai des podcasts, de plein de choses. J'ai un projet de tournée de formation que j'annoncerai là en avril, après les 28 mois, un truc cool, un nouveau délire que je vais faire. C'est beaucoup de travail. J'ai sous mes yeux ma routine, j'ai un truc que j'ai appelé qui est très simple, tu vois, routine réussie de Julien, ce que j'ai à faire, ma prosse, ma filière d'interaction, voilà, ce qu'on est en train de faire. J'ai mes projets en cours, tout est hyper structuré en fait. Et il n'y a que grâce à ça que j'arrive à y voir clair. Et pour pouvoir avancer vite, j'ai besoin d'y voir clair. Je pense que je passe au moins deux ou trois heures par semaine à faire, à défaire, à replanifier pour vraiment me dire, je pars à fond dans mes projets, je ne me trompe pas de focus. Je ne travaille pas sur le projet qui me fait plaisir, mais celui sur lequel je dois travailler. Et en fait, c'est constamment une discipline, une rigueur que je m'impose en autodiscipline finalement.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ce que j'allais dire. C'est de la discipline, finalement. On parle beaucoup parfois d'ambition, de motivation, mais finalement, c'est la discipline qui te fait tenir.

  • Speaker #1

    En fait, l'ambition et la motivation, c'est cool, mais sans discipline, ça ne sert à rien. Aujourd'hui, moi, j'ai ma vision de ce que je veux faire un an, trois ans, pas plus, parce qu'après, les choses vont tellement vite que les business plans qu'on nous apprenait à l'école de 7, 8 ans, ça ne sert à rien. J'aimerais vraiment mon année 2025, je sais exactement ce que je veux faire. Sur les trois ans qui viennent, c'est assez clair aussi. Et mon focus, en fait, c'est juste de me dire est-ce que je suis aligné dans ce que je fais à l'instant T, dans mon objectif annuel qui m'amène. Et après, je décline. En fait, c'est des poupées russes. J'ai ma vision à 2025, ce que je dois faire à six mois, à trois mois, au mois, à la semaine, à la journée et à l'instant T. Et continuellement, en fait, je regarde si je suis bien aligné dans mon chemin. Mais il est clair que sans rigueur, sans discipline, C'est mort. Mais après, si tu veux, moi, je me suis construit une vie qui est un petit peu particulière. Moi, ma zone de confort, c'est de bosser 15 heures par jour, en fait. C'est-à-dire qu'on se construit, tu sais, après, un mec qui va à la salle de sport 7 fois par semaine, je vais me dire, c'est une machine. Il fait juste quelque chose qui est facile pour lui. Moi, les uns, on va dire, mais lui, il travaille 15 heures par jour en moyenne. Oui, mais pour moi, c'est facile. Ça ne me demande même pas beaucoup d'énergie. C'est ce qui est incroyable. C'est-à-dire que... Pour moi, c'est plus chiant d'aller à la poste, faire la queue pour un colis, d'aller faire mes courses, que de travailler dans mon bureau. Et finalement, pourquoi ? Parce que mes actions continuent, qui deviennent mes habitudes, mes habitudes deviennent ma zone de confort. Et aujourd'hui, ma zone de confort, en fait, elle est, pour mon taf, elle est énormissime. Mais après, je me désintéresse de beaucoup de choses et il y a plein de choses au quotidien qui paraissent banales, qui pour moi sont un fardeau, quoi, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, je vois. Tu parlais de l'événement. Est-ce que tu peux nous présenter qu'est-ce que c'est l'Eventimo ? Comment est-ce que tu es venu l'idée de le créer ? Et qui on peut retrouver ? Même si je sais un petit peu, mais...

  • Speaker #1

    Je vais te dire tout ça. Alors, l'Eventimo, c'est parti d'un délire en formation en décembre 2019. Je dis à mes conseillers, on est à Nîmes, formation en décembre, fin d'année. Bon, je vais créer un truc qui n'existe pas. Je vais créer un événement qui va être dédié à tous les conseils immobiliers de France. à la base sur lesquels on va faire venir des sportifs de très haut niveau et des gens du monde de l'immobilier moi ce moment là j'étais on va dire juste agent immobilier et tête de réseau on était 29 j'avais pas encore on va dire une posture de pas de mentor de coach de formateur autre que dans ma structure mais j'aspirais à ça dans mon plan c'était ça l'idée il fallait faire des choses dans l'ordre donc je caste et le 12 juin 2020 je fais venir des gens du monde de l'immobilier et je fais venir Yannick Agnel qui est champion olympique de natation, champion du monde aussi, et Sidney Boubou ancien footballeur en équipe de France. Ça marche très bien, on est 100 à Nîmes, c'est une bonne petite réussite. Ok, je me dis on va le refaire. Et l'année suivante je me dis on va faire un truc, on va pas mettre que des sportifs, on va rajouter des personnes avec des parcours incroyables. Donc je crois que l'année suivante je fais venir Philippe Croison, David Laroche, Absa Toucy, Djibril Sissier, enfin des bonnes personnes. Et puis l'année d'après je me dis on va faire pareil en rajoutant des tops entrepreneurs. Je fais venir Éric Larchevêque, Anthony Bourmont, vraiment des... des gros cas duquel. Et pourquoi, et je vais dire qui a cette année et quand c'est, pourquoi j'ai voulu faire ça ? Si je dis que ma méthode de travail, elle est axée sur le mindset, je dois être capable d'amener une journée qui peut changer une vie. Cette journée, c'est-à-dire quand tu as en face de toi quatre personnes ou cinq qui ont eu des parcours de malades mentales, mais qui à la base, quand elles te parlent de leur vie, elles étaient comme toi et moi, voire plus bas. Tu te dis que tout est possible. Mais c'est autre chose que si tu les vois 7 à 8 à la télé ou si tu les vois en face de toi et que tu peux après parler avec eux. Et moi, l'idée, c'est de se dire en gros, tu viens là, tu pètes toutes tes croyances limitantes, tu n'as plus de limites, tu deviens un Robocop après les 20 mois. Et je sais parce que ça fait quand même 5 ans que je l'organise que ça a aidé grandement des cons immobiliers à avoir un déclic. Et c'est grâce au déclic qu'il y a un changement de vie. Cette année, on le fait le 3 avril à Lyon. Et on a un beau… Un beau… plateau d'invités on a Nina Métaillé qui est meilleure pâtissière du monde qui va venir on a Théo Curin Théo Curin qui est un personnage public qui a été on lui a coupé ses deux bras et ses deux jambes quand il avait 6 ans quand il ménagite je dis pas de bêtises et en fait il a pris il a fait des gros exploits sportifs tu vois dans sa vie et c'est la résilience à l'état pur Après, on va voir Guillaume Neri. Guillaume Neri, il est champion du monde d'apnée. Donc, c'est pareil en termes de dépassement de soi. C'est juste le sauvement mondial. Et après, on termine avec Zaho, la chanteuse, qui a un top parcours. Zaho, elle a quitté l'Algérie, son pays natal à 17 ans pour atterrir à Montréal. Et après, elle a eu la carrière qu'on connaît. Ce que j'aime, son dernier album... Le dernier album s'appelle Résilience et on est dans la thématique. En gros, comment ça se passe ? Moi, je fais la conférence d'ouverture. Toute la journée, il y a un DJ, il y a des animations. C'est un concept de… Moi, dans ma tête, quand je l'ai fait il y a cinq ans, je me suis dit « Ok, tu prends des conférences, mais en mode… Il y a du bon contenu, mais l'ambiance, elle est merdique, c'est hyper relou. Et tu prends la même ambiance que dans un comédie-club. » Donc, au jamais, le comédie-club, quand tu as un DJ… Et c'est pour ça que c'est un concept, ça n'existe pas ailleurs. En gros, tu as un DJ qui anime toute la journée. Tu as des personnes qui viennent faire une conférence d'une heure à peu près. entre une heure et une heure et quart. Donc, c'est en petit comité. On va être entre 250 et 400. Conférence, échange avec les participants, enchaînement de conférences, une pause, un repas le midi, tout est compris. Zao fait la conférence de fermeture. Elle nous fait un showcase aussi, donc showcase privé. Et après, il y a un DJ, il y a une soirée, on fait un after-work et jusqu'à midi, on passe du temps ensemble. Et c'est vraiment une journée de dingue. C'est un concept. Et franchement, j'invite tous les conseillers mobilisés de France à venir parce que ça change une vie. Il y en a des personnes qui viennent. d'un petit peu partout en France et c'est franchement génial.

  • Speaker #0

    C'est incroyable. Et ce concept-là, tu penses que tu vas l'étendre un peu peut-être en Europe ou à l'international ?

  • Speaker #1

    Honnêtement, je pense même que ce sera peut-être, voire très probablement, la dernière édition cette année. Parce qu'il faut savoir que… C'est énormément de travail. C'est-à-dire, on book tout en direct. Moi, tous les intervenants, c'est moi qui les ai bookés en direct. En les traquant, réseaux sociaux, des courriers, en trouvant... Bref, voilà. C'est du temps, de l'énergie. Un intervenant, quand il vient comme ça, coûte extrêmement cher. Et aujourd'hui, pour pouvoir rentabiliser un événement comme ça, il faudrait qu'il y ait 1000 conseillers qui viennent. On était à 250 participants l'an dernier. Moi, 250 participants, on est à peu près au point de rupture. Et en fait, c'est vraiment un trop gros investissement en temps, en énergie, en argent, en focus, par rapport aux résultats qu'il y a derrière. Donc, je me dis, je vais passer à autre chose. En tout cas, probablement pour 1, 2, 3 ou 4 ans, on verra plus tard. Si je veux le maintenir et le cranter, je dois changer de nom. Et en fait, j'en fais un événement à Bain 7, entrepreneur global. sauf que aujourd'hui et c'est ce que j'apprends tous les jours aux personnes que j'ai en formation en coaching ou en mentoring il faut être focus on peut pas être partout donc moi aujourd'hui je veux amener maestro au sommet de la formation et du mentoring en France je veux vraiment être considéré comme la personne qui apporte le plus de valeur au conseil immobilier quelle que soit leur structure leur réseau et ça ça c'est par maestro ça c'est par les formations ça c'est par je vais lancer une tournée de formation dans quelques mois où je vais à la rencontre de différents, dans plein de villes, pour franchement pas cher du tout. Et je vais aller dans des salles de cinéma, je vais faire des formations en mode formation en conférence à des conseillers immo. Voilà, je veux faire ça en fait. Je veux me rapprocher de ma cible et donner l'accès à tout le monde. Ça va coûter 49 euros pour une journée de formation que je facture normalement 3000, tu vois, c'est mes tarifs. Donc, c'est l'idée d'offrir à tout le monde la possibilité aussi de grandir, comme j'aurais aimé qu'on le fasse parce que moi, il y a… Il y a 17 ans, je ne pouvais pas mettre 3 000 euros dans une formation, pas du tout. J'aurais pu mettre 49 euros si ça avait existé. Et voilà, je veux m'amuser sur la tournée de formation, j'ai plein de choses. Je dois développer mes équipes aussi. Et il y a des belles choses à faire dans ce métier-là. Mais je dois avoir un focus établi et je dois faire des choix. Et c'est pour ça que je vais vraiment clôturer, je pense, en tout cas à court terme, les 20 mois cette année, donc le 3 avril à Lyon.

  • Speaker #0

    Ok. Ça risque d'être marquant, du coup, j'imagine.

  • Speaker #1

    Oui, je pense que ça va me secouer un peu, ça va me créer des émotions parce que c'est beaucoup, beaucoup de travail. Et pour finir en six ans, ça va être un bon moment.

  • Speaker #0

    Tu parlais un peu de projection pour l'avenir, c'est justement le thème de ce podcast. Toi, comment est-ce que tu vois l'avenir et c'est quoi l'héritage que tu aimerais laisser, notamment à tes enfants ? et de tout ce que tu as construit aussi finalement dans l'immobilier ou même dans le monde de l'entrepreneuriat puisqu'on voit que tu en es vraiment passionné et c'est ce qui t'anime chaque jour.

  • Speaker #1

    Alors là, on va commencer par le plus important. Moi, je pense qu'à mon avis, je ne laisserai aucun héritage dans l'entrepreneuriat ni dans l'immobilier parce qu'en fait, en vrai de vrai, il n'y a personne qui ne laisse aucun héritage. Dès que tu arrêtes, tu disparais en fait. Il n'y a pas de légende, il n'y a pas de Maradona. Si, il y a Bernard Tapie, mais je ne serai jamais… ne serait-ce qu'à la hauteur du petit doigt de l'angle du doigt de pied de Bernard Papy. Dans l'immobilier, en fait, on disparaît, on n'existe plus dans notre industrie. Il n'y a zéro mentor, il n'y en aura jamais selon moi. Mais mes enfants, ce que je vais leur montrer, ce n'est pas ce que je vais leur montrer, c'est ce que je leur montre au quotidien. Tout est possible. En fait, ce que je fais pour les entrepreneurs, à la base, je le fais pour mes enfants dans un sens où l'éducation que j'ai de mes enfants, ce n'est pas juste de dire bonjour, au revoir, d'être poli, de faire des études. Ce n'est pas comme ça qu'ils vont être épanouis et réussir leur vie. Moi, je veux leur montrer le dépassement d'eux. Je veux leur montrer que tout est possible. Je veux leur montrer qu'il n'y a pas de limite dans la vie, qu'on peut arriver à tout. Et ça, c'est l'éducation que je fais pour mes enfants qui ont aujourd'hui 9 ans, 8 ans et 2 ans. Et ça, c'est important parce que ça, ça va laisser une trace. Et en vrai de vrai, le rôle que j'ai, et ça je l'explique dans certaines formations, ce n'est pas juste de faire ce que je fais. C'est qu'aujourd'hui, j'ai la conviction que si moi j'arrive à, entre guillemets, à casser une certaine programmation de ma famille, on sait pertinemment que la reproduction sociale existe et existera toujours. On est programmé pour rester là où on est et ça se passe comme ça. Il y a des cas extrêmement rares comme Anthony Bourbon qui arrive à péter la chaîne de façon complètement dingue. Mais la finalité, c'est que 90% des gens naissent dans une classe sociale et finiront dans cette classe sociale. Je dis 90, je pense même 98 en France. Et dans le monde, c'est peut-être même plus, c'est encore plus marqué. On est quand même dans un pays riche. Donc moi, j'espère vraiment apporter à mes enfants le goût de l'entrepreneuriat, le goût de ne pas avoir peur de se planter, d'avancer, de faire des trucs de fou. Et ça, je vais leur laisser un héritage. Et en dehors de mes enfants, si je laisse à mes enfants, je sais personnellement que je vais laisser à mes petits-enfants et aux petits-petits-enfants. Et là, je voudrais vraiment faire un truc de ouf pour ma famille. Ça, c'est sûr. Après, dans l'immobilier, pendant que j'y suis, je veux laisser une empreinte, ça c'est évident, tant que j'y suis, tant que j'y serai. Après, je n'ai pas de lubie sur le fait que dès que je vais disparaître, sur le trajet d'héritage, ça va terminer. Mais effectivement, moi je veux que la méthode Maestro soit considérée comme… L'excellence, tu vois l'excellence à la française, vraiment le truc qui cartonne, pas les nouvelles méthodes qu'on entend, le nouveau truc, générer 400 litres de votre canapé, toutes ces conneries éphémères. Moi, c'est une réelle méthode de travail qui est intemporelle, parce qu'elle est axée sur l'être humain, sur la relation humaine. Et en fait, cette méthode-là, si je l'avais fait en 1980, elle aurait cartonné. Et je suis convaincu que quand je la ferai dans 20 ans encore, elle cartonnera, parce qu'elle n'est pas liée sur des outils. Bien entendu, par moment, on parle de digital, de TAT-GPT, mais ce ne sont que des outils, je dirais, temporels, contrairement à toute la relation humaine qui est intemporelle. Et c'est en ça, un héritage, oui, parce qu'il y a un courant, je vois, j'essaie de créer un courant, c'est mon truc. Après, c'est difficile, on va dire, cette profession-là d'être capable de la… On va dire de l'amener, on est dans un métier, une société qui est hyper individualiste. Donc tu vois, les conseillers ne veulent pas se mélanger, il y a de l'ego, il y a plein de choses qui font que. Mais sur la globalité, je sais que cette approche professionnelle du métier plaît et qu'elle a encore beaucoup à faire. Et je suis convaincu que, et de très loin, les plus belles choses à venir pour moi au niveau entrepreneurial. elles vont arriver et je n'ai pas encore goûté au 80% de bonheur que je vais avoir dans l'entrepreneuriat. C'est l'idée en tout cas, c'est ma vision du truc.

  • Speaker #0

    On n'aurait pas pu finir le podcast sur une meilleure note. Tu dégages beaucoup d'optimisme, ça fait franchement plaisir à entendre. Et puis nous, on te souhaite tout le meilleur, plein de réussite. On souhaite peut-être le retour dans quelques années de Divinity Mo.

  • Speaker #1

    Il y aura d'autres projets, t'inquiète,

  • Speaker #0

    on va faire des trucs faux. Oui, mais voilà. En tout cas, nous, c'était la fin de cet épisode sur Avenir. Merci Julien. Franchement, c'était un super moment, c'est très enrichissant. On a adoré t'écouter et te découvrir. Et puis, on te souhaite tout le meilleur.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Vanna. À bientôt.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si vous avez apprécié votre écoute, nous vous invitons à partager ce podcast à d'autres professionnels de l'immobilier. Si vous souhaitez intervenir sur Avenir, Si vous êtes vous-même entrepreneur, dirigeant ou fondateur d'une entreprise de la prop-tech ou de l'immobilier, vous pouvez écrire à podcast.telescope.com. On se retrouve le mois prochain pour un autre épisode.

Description

Êtes-vous prêt à découvrir le parcours inspirant d'un entrepreneur qui a su transformer ses défis en opportunités ? Dans cet épisode captivant de La voix du MAESTRO, Julien Raffin nous plonge dans son voyage fascinant à travers le monde de l'immobilier et de l'entrepreneuriat. Partant de débuts modestes à Bouillargues, il partage avec nous comment son TDAH a façonné son parcours scolaire et l'a conduit à découvrir sa véritable passion : le marketing et la vente.


Malgré des débuts difficiles en France, où il a traversé des années de pertes, il a su redresser son activité grâce à une combinaison de résilience et de stratégies efficaces. Dans La voix du MAESTRO, il met en lumière l'importance du mindset entrepreneurial et du dévéloppement personnel, éléments clés de sa méthode de travail, la méthode Maestro, qui repose sur sept piliers fondamentaux.


Au fil de la discussion, Julien dévoile également son événement phare, l'Event Immo, conçu pour inspirer les professionnels de l'immobilier. Cet événement rassemble des conférenciers de renom, offrant des perspectives précieuses sur la prospection immobilière et l'efficience en immobilier. En tant que meilleur agent immobilier, Julien encourage les agents immobiliers et entrepreneurs immobiliers à croire en leurs capacités, à ne pas craindre l'échec et à embrasser les défis comme des tremplins vers le succès.


À travers son récit, il souligne que l'héritage qu'il souhaite laisser à ses enfants repose sur l'éducation et l'exemple. Il leur montre qu'il n'y a pas de limites à ce qu'ils peuvent accomplir. Si vous êtes un conseiller immobilier ou simplement en quête de motivation entrepreneuriale, cet épisode de La voix du MAESTRO est fait pour vous ! Rejoignez-nous pour une conversation enrichissante qui vous incitera à repenser votre approche de l'immobilier et à cultiver un mindset gagnant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Avenir, le podcast créé par Telescope, la solution de prospection immobilière. Sur Avenir, on reçoit les grands acteurs de l'immobilier et de la proptech, qui nous partagent leur histoire personnelle, les secrets de leur réussite et leur vision de l'avenir. Avenir n'est pas seulement un podcast, c'est une ressource pour tous les professionnels de l'immobilier en quête d'inspiration et de solutions innovantes pour booster leur activité. Que vous soyez en déplacement, au bureau ou chez vous, Vous pouvez écouter notre podcast sur toutes les plateformes de streaming et également sur YouTube. Abonnez-vous dès maintenant pour ne manquer aucun nouvel épisode. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue sur ce nouvel épisode d'Avenir. Et aujourd'hui, je suis très heureuse de recevoir sur le podcast Julien Raffin avec nous aujourd'hui. Bonjour Julien, comment est-ce que tu vas ?

  • Speaker #1

    Bonjour Anna, ça va très bien et toi ?

  • Speaker #0

    Ça va super, merci de nous faire l'honneur d'être sur notre podcast. On est vraiment très heureux. C'était un peu compliqué, mais je me suis bien tuée pour t'avoir et je suis très contente aujourd'hui que tu sois là. Écoute, dans ce podcast, on va essayer d'en apprendre un peu plus sur toi, que ce soit un petit peu ton histoire personnelle. Et puis après, on va parler de tous ces beaux projets que tu as créés et pourquoi pas de ce que tu as créé par la suite.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Est-ce que déjà, on peut commencer par une petite introduction ? Est-ce que tu peux nous expliquer ton histoire ? D'où est-ce que tu viens ? Quelles étaient tes premières influences ? Où est-ce que tu as grandi ?

  • Speaker #1

    Tout a commencé il y a 40 ans, parce que j'ai 40 ans. J'habite sur Bouillargues, un petit village à côté de Nîmes, dans lequel j'ai toujours habité. Je vais vous raconter un petit peu mon histoire. J'ai une scolarité assez banale. Je suis TDAH hyperactif. Donc, je dis banal, j'étais tout le temps puni, j'étais tout le temps piqué, tout le temps collé. Je n'arrivais pas à donner ma place, je m'ennuyais. Mais mon père était très à cheval là-dessus. Moi, je suis celui d'une famille, on va dire, très populaire. Et pour mes parents, faire des études, c'était un petit peu la façon dont on allait avec mon frère, mon petit frère. Peut-être nous en sortir, en tout cas mieux gagner nos vies. Donc, mon père était très dur là-dessus. Et en fait, j'ai fait deux bacs plus cinq à l'école supérieure de commerce de Toulouse et un master stratégie économie sur les métiers du sport à Grenoble. Mais ça a été vraiment un concours de circonstances. En fait, je ne savais pas quoi faire. J'ai fait un bac ES parce que la philo et le français trop poussé, ça me gonflait. Je n'ai pas fait ES parce que j'étais un nain en physique. en chimie, je n'y voyais aucun sens, et en bio. Et du coup, j'ai atterri dans l'ES. Suite à ça, j'ai fait un DUT gestion entreprise administration, et j'ai découvert à ce moment-là le marketing. C'est la première fois qu'il n'y a plus de matière qui commençait à me plaire. Ensuite, j'ai fait un IAE, management technico-commercial, et là, j'ai découvert la négociation et la vente, et j'ai commencé à vraiment aimer ce que je faisais. Et puis... ... Pareil, je ne savais pas quoi faire après. Finalement, j'ai intégré l'école supérieure de commerce de Toulouse. Et moi, je suis ultra passionné de foot depuis que je suis petit. J'entraîne mon fils au foot encore aujourd'hui, mon grand qui va avoir 10 ans. Et je voulais rentrer dans… En fait, mon rêve, c'était de rentrer dans le service marketing ou communication de l'Olympique de Marseille. C'est vraiment la finalité du truc. Voir même dans un club où il fait des francophones. Et c'est pour ça que j'ai fait un master de la Grenoble. En fait, je me suis aperçu que… C'était un secteur hyper bouché et sans piston, on ne pouvait pas faire grand-chose. Et par la force des choses, comment je suis rentré dans l'immobilier et dans l'entrepreneuriat ? Parce que c'est nullement par rapport à des influences sur ma famille, parce qu'il n'y a personne dans ma famille qui a fait de l'entrepreneuriat, à quelque niveau que ce soit, ni dans mes amis. J'étais un dimanche soir à Grenoble, j'allais passer mes partiels, et je suis tombé sur un zone internet ou un capital, je ne sais plus, sur une personne qui faisait de l'immobilier à Dubaï. Ça, c'était en décembre 2006. En fait, pour la première fois, j'ai vu une personne qui bossait, qui était épanouie, ce qu'on appelle un entrepreneur. Je suis familier à ça, ça fait 17 ans aujourd'hui, mais à ce moment-là, je ne l'étais pas du tout. Et j'ai pris contact avec lui dès que je suis rentré à Toulouse, après mes partiels, et j'ai commencé à m'intéresser à l'immobilier à Dubaï. Il m'a proposé des plans d'investissement sur Palme Joumera, donc à ce moment-là, c'était en pleine construction. Moi, je n'avais pas d'argent forcément, donc de ça, je me suis intéressé à l'immobilier à l'international et j'ai fait des études de marché des différents pays. Quatre mois après, j'en ai en Bulgarie. J'ai investi 50 000 euros en Bulgarie en faisant des prêts étudiants. Parce que je n'avais pas d'argent, j'ai fait des prêts étudiants. Bref, avec deux ou trois trucs faux pour avoir accès aux prêts. J'ai emprunté 50 000 euros. J'ai acheté 7601 m² de terrain en Bulgarie. Et j'ai fait deux autres prix en même temps de 50 000 aussi sur la même semaine. Et j'ai acheté mon premier appartement à Nîmes sur lequel je me suis fait royalement avoir. J'ai parrainé à immobilier. C'était incroyable. Et je suis devenu entrepreneur par l'immobilier en Bulgarie. De ce terrain-là, j'ai commencé à en parler autour de moi. Je l'ai vendu deux ou trois autour de moi. Et puis, j'ai créé un site Internet. Et deux ans après, je devenais le premier intermédiaire francophone d'immobilier en Bulgarie. Donc, j'étais passé à Capital, à 100% Mag, des trucs plutôt cools. Et en 2010, il y a eu la grosse crise en Bulgarie, puis la Bulgarie c'est les pays de l'Est et l'étranger c'est particulier. J'ai voulu recentrer mon business en France. Et en fait, moi, mon agence immobilière en France, la base, groupe C2I, je l'ai ouverte le 2 janvier 2008. Donc j'ai vraiment découvert l'immobilier et l'entrepreneuriat par la Bulgarie. Et en fait, je n'ai jamais été salarié. J'ai eu trois jours et demi de salariat, mais ce n'était pas fait pour moi. J'ai démissionné le jeudi midi. Je pense que ce sera les trois seuls jours et demi de ma vie de salariat. Et j'ai ouvert ma première entreprise. en France qui était finalement ma deuxième entreprise parce que j'avais ouvert en Bulgarie au départ.

  • Speaker #0

    Question, mais la Bulgarie c'était pas un choix particulier ni stratégique, c'était parce que tu t'étais retrouvé là-bas pour les études, c'est bien ça ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, la Bulgarie c'était un choix en fait, quand j'ai vu le reportage sur Dubaï, je me suis bien renseigné sur Dubaï et après j'ai regardé le Costa Rica, le Brésil, la Croatie, la Roumanie, la Pologne, le Monténégro et la Bulgarie. Et en fait, j'ai fait péter une semaine de cours en mars 2007 à Toulouse. J'ai pris mon sac à dos, mes converges, je suis parti en Bulgarie. Et là, j'ai senti qu'il y avait un truc. Donc là, j'ai fait une réservation de terrain, parce qu'en Bulgarie, il n'y a pas de compromis et d'actes comme en France. J'ai réservé pour 50 000 euros de terrain. Je suis rentré en France. Là, j'ai fait mon crédit étudiant sur une banque française. Dix jours après, j'avais les fonds. J'ai transféré en Bulgarie et j'étais propriétaire d'un terrain en Bulgarie. En fait, deux investisseurs en Bulgarie à 21 ans, et je n'ai pas d'origine bulgare, j'ai juste fait des études un petit peu, ça paraît fou. Quand j'expliquais ça à mes potes, ils me prenaient pour un malade mental. Parce qu'en gros, j'avais fait un prêt que je devais rembourser sous 9 ans de 50 000 balles. J'étais étudiant de centre de ressources, j'étais alternant à Bouygues à ce moment-là, et ils me prenaient pour un malade. Et j'en suis devenu intermédiaire jusqu'à devenir le premier intermédiaire francophone sur la Bulgarie. Et ça a été une super expérience entrepreneuriale. On pourrait en parler pendant trois heures. J'ai été braqué dans un hôtel, j'ai eu des menaces de mort pendant un an. Je devais passer par la Roumanie pour aller en Bulgarie. Parce qu'on était au point d'importance là-bas. Je le dis en riant maintenant, mais c'est vrai que mes parents n'étaient pas au courant de tout ça. Et la seule fois où je me suis fait braquer à l'hôtel, c'est le hasard. Mon père était là, c'est la première fois qu'il venait, et la unique fois où il est venu. et son fils à ce moment-là, donc moi-même j'avais 23 ou 24 ans et c'était chaud quoi. Mais bon, c'est une bonne expérience entrepreneuriale, ça m'a appris des choses et puis l'international ça ouvre l'esprit donc c'était cool.

  • Speaker #0

    Eh ben dis donc, à 20 ans c'est si jeune pourtant et on avait vécu déjà.

  • Speaker #1

    C'est jeune, en fait on est insouciants, c'est bien parce que quand on est insouciants on se pose moins de questions, on avance plus vite, on se trompe plus mais moi j'ai… après on va parler de mon expérience en France. J'ai une relation particulière à l'échec parce qu'autant la Bulgarie, ça a assez vite et bien marché, autant financièrement que médiatiquement. Mais mon agence immobilière en France, il faut bien se dire que je l'ai ouverte le 2 janvier 2008. Du 2 janvier 2008 au 31 décembre 2014, pendant 7 années consécutives, j'ai perdu de l'argent tous les mois. Les trois premières années, je ne me payais pas. J'ai eu pendant trois ans un salaire de 511 euros et des brouettes. Et puis, je suis monté un maximum de 1 000 euros par mois. Et en dehors de ne pas gagner ma vie, j'avais accumulé 120 000 euros de dettes et je me suis retrouvé en 2014, donc il y a plus de 10 ans maintenant, en redressement judiciaire, je dormais dans mon agence, c'était la galère, les huissiers, c'était la vraie galère pour le coup, la vraie vraie vraie, beaucoup plus qu'en mode, tiens, t'es en classe populaire, tu pars pas en vacances à chaque vacances, là c'était, tu galères à remplir ton frigo pour manger des endives et du jambon et c'était, j'en garde même pas un mauvais souvenir, c'est ce qui est ouf, ça m'a marqué parce que physiquement j'ai eu des... des pelades en fait j'avais des trous partout dans la barbe de parcours c'était mon corps qui me disait stop et pour moi ça a été salvateur parce qu'à partir de ce moment là moi j'étais convaincu que j'allais réussir en fait dans ma réussite à moi dans ma vision à aucun moment j'ai douté tout le monde me disait d'arrêter la terre entière parce que j'avais deux bacs puissants je gagnais 500 balles par mois j'accumulais des dettes et on m'a dit tu vas aller jusqu'à où et moi j'avais une vision et aujourd'hui vraiment j'incite tous les entrepreneurs et les agents immobiliers à à avoir une vision hyper claire de ce qu'ils veulent être, de ce qu'ils veulent faire, de ce qu'ils veulent avoir, et de se donner moins à terme cette vision-là. Et il y a eu ce redressement judiciaire. Et puis après, j'ai commencé à me développer. De 2014 à aujourd'hui, c'est une société qui s'est développée, qui est en croissance. Ce sont des sociétés, parce qu'après, on en parlera plus tard, mais j'ai fait ce qui me plaît le plus aujourd'hui, et ce que je considérais être ma zone de génie, c'est la transmission. le coaching, le mentoring et la formation. Et ça, je l'avais en tête parce que je savais que mon plan d'action n'était pas d'être un agent immobilier en finalité de vie. En fait, moi, je savais qu'aujourd'hui, j'aime transmettre, je sais transmettre parce que je suis passionné par ça. Et j'avais besoin d'être crédible, non pas vis-à-vis des autres, ce n'est pas trop mon problème, mais vis-à-vis de moi-même. Et c'est pour ça qu'en fait, j'ai développé C2D, après on va en parler, mais ce n'était pas une finalité de vie en fait. C'était une étape. pour continuer un parcours qui est... Moi, ce n'est pas un parcours entrepreneurial, c'est un parcours d'un homme, en fait. On va dire que je m'accomplis en priorité par mes enfants, mais à titre perso, en construction en tant qu'homme, pas en entrepreneuriat. Donc, c'est vraiment étroitement lié à ma vie de perso. Et c'est un petit peu le... Alors, j'ai pris les chemins, je pense, les plus sinueux possibles, mais ça permet de plus apprécier quand les choses tournent un petit peu à son avantage, on va dire.

  • Speaker #0

    C'est clair que tu devais savourer chaque petite victoire.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et ça me permet déjà d'être à l'aise quand je pars avec des conseillers qui sont en échec ou qui n'arrivent pas, de pouvoir les foudrer, leur dire les mecs, je sais ce que c'est, c'est tant de galère. Si vous voulez vous amuser à ça, je n'en connais pas beaucoup qui ont fait autant d'animaux à se dire tu vends deux biens par an tellement que tu es nul parce que j'étais pitoyablement nul. Et c'est clair, je ne me remettais pas en question, c'est toujours la faute des autres. En 2014, je me suis beaucoup mis dans le développement personnel, dans sa globalité. J'ai vraiment appris à travailler mon mindset, chose que j'enseigne aujourd'hui, où je pense être dans notre profession, dans notre industrie immobilière, reconnue en partie sur cette thématique-là. J'ai compris que tout partait de ma tête. Je n'avais pas un manque de compétences, j'avais les compétences. Les compétences, c'était… d'affiner certaines choses. Mais je n'étais pas calibré à avancer comme je devais avancer, je n'avais pas de vision bien établie et j'avais beaucoup de manquements qui m'amenaient à l'autosabotage et donc à échouer d'année en année, alors que je me disais que je vais y arriver. Mais comme je ne changeais pas mon comportement, je n'y arrivais pas, ce qui était forcément logique.

  • Speaker #0

    Et donc, il y a eu la période 2008-2014. 2014, qu'est-ce qui se passe ? Tu as eu un déclic, tu t'es intéressé au développement personnel. Et de là,

  • Speaker #1

    pour toi,

  • Speaker #0

    est-ce que c'est une sorte de renaissance ? Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. En fait, ce qui se passe, en gros, c'est qu'en rendressement judiciaire, en gros, tu es au tribunal de commerce. C'est la toute dernière étape avant ce qu'on appelle la liquidation. Donc, ta boîte, c'est fini. Tu ne pars au Pôle emploi, tu n'as pas d'aide. Il faut se dire qu'aujourd'hui, franchement, être entrepreneur en France, il faut avoir un courage de dingue. En gros, il y a... que des inconvénients. On est des malades mentaux. Tu parles des entrepreneurs, moi je pense que c'est une addiction. Franchement, on est des espèces de camés de l'entrepreneuriat. Tu prends en rationnel ce que tu gagnes, ce que tu perds. À 99%, tu es perdant en tout point de vue. Tu n'as aucune sécurité. Quand tu es dans la merde, tu es tout seul. Quand tu réussis, tu es aussi tout seul. Il n'y a pas grand-chose à gagner. Mais je pense que c'est un chemin de vie. C'est un truc qu'on a dans les tripes qui est viscéral et qui nous rend heureux quand on est entrepreneur. Ce qui s'est passé, c'est quoi ? C'est que quand tu as le redressement judiciaire, en gros, tu as un an d'observation et tu dois avoir les résultats sur lesquels tu t'es engagé. Sinon, il coule ta boîte. Et moi, la chance que j'ai eue, c'est que je n'avais plus de confort possible. Je n'avais plus le choix. Soit je réussissais, soit je coulais. Il n'y avait plus d'option B. Et ça, aujourd'hui, j'ai appris que quand une personne a un plan B, elle n'est jamais à 110 %. Elle a tout le temps un espèce de frein à main conscient ou inconscient qui ne lui fait pas avancer. Donc, pourquoi je n'ai plus eu le choix ? J'ai fait. J'ai eu les chiffres qu'il fallait faire. J'ai aussi commencé à me mettre dans le test perso. J'ai aussi, moi, accéléré à type perso mes formations. J'ai été me former à ce moment-là avec Mike Ferry, un peu plus tard, qui était considéré comme le plus grand coach et formateur immobilier au monde. Donc, j'allais en Italie et en Belgique pour me former. J'étais à Découvert le 2 de chaque mois, mais j'investissais plus de 1 000 euros par mois dans ce coaching-là. J'ai compris qu'il y avait un lien. étroit entre l'investissement que tu fais sur toi et ta réussite. Et puis mon chiffre d'affaires a commencé à se développer, j'ai commencé à avoir des chiffres d'affaires qui soient je dirais très cohérents. Je faisais après des productions à titre perso de l'ordre de 300 000 euros, ce qui équivaut à peu près à une trentaine de ventes annuelles. J'ai dupliqué ces méthodes de travail à des salariés qui ont eu des très bons résultats, donc j'ai ouvert une deuxième, une troisième agence. En 2019, j'arrive, enfin en 2017 dans ma tête je me suis dit ok, Nous, il faut savoir que Groupe Célezi, la boîte que j'ai créée, on a été la première structure de France à créer le modèle hybride. C'est-à-dire qu'on a été hyper mangardiste et pionnier. En fait, ça faisait un moment que sur les réseaux sociaux, je pense que ça devait être en 2017-2018, moi je faisais des vidéos déjà en me disant que j'étais juste agent immobilier à Bouillard à ce moment-là. Aujourd'hui, il n'y a aucun intérêt à faire des guerres de clochers, ce que j'appelais entre les mandataires. et les agences immobilières. On fait le même métier. En fait, c'est exactement pareil. C'est une question de comment je veux faire le métier. Et puis, je recevais des trucs. Oui, tu es un utopiste, de toute façon. J'ai dit, OK, moi, je vais vous montrer que je vais créer une boîte où j'aurai des mandataires et des agences traduites. Donc, je lance le projet au mois d'avril 2019. Donc, on était trois à ce moment-là, donc on était minuscules. Fin 2019, on est 29 conseillers, tous des conseillers de l'activité qui nous rejoignent. par ma vision, mon leadership et par la façon dont je peux les amener à se développer en tant qu'entrepreneur et qu'être humain, on est en bonne croissance. Il vient le confinement en 2020. Et en fait, là, je me suis dit, waouh, comment ? Et ça, c'est vraiment une doctrine que j'ai et c'est un mode de vie. À l'instant T, quand Macron annonce, moi, il faut savoir que je ne regarde jamais les infos. Oui, ce que j'ai changé en 2014, c'est que ça fait à peu près 10 ans maintenant que je regarde. aucune info je suis au courant de rien ni journal ni télé ni radio jamais je peux rien savoir parce que rien qui m'intéresse c'est pas de l'information pour moi c'est de la désinformation qui amène les gens à se craindre à se détester avoir des croyances limitantes et je sais que ça fait très mal à l'état d'esprit et moi je me suis créé un univers et mon univers où je suis inerte à tout ça donc là pour une fois j'avais regardé les infos je dis putain je me suis couché ça va être chaud et puis d'habitude moi je visualise j'affirme après je le fais et là je me couche je me dis ok tu as vécu des années galères, tu as mis sorti, ce n'est pas ce truc-là qui va faire que tu vas fermer. Et j'ai affirmé, c'est une opportunité, c'est une opportunité, c'est une opportunité. Le lendemain matin, je me connecte sur Zoom, j'ai mes 29 conseils, je leur dis, les gars, c'est une opportunité, ne vous inquiétez pas, je n'avais pas encore capté laquelle. Et puis, tout de suite, je me suis dit, OK, là aujourd'hui, tu as tous les conseils immobiliers de France qui sont bloqués devant leur ordinateur, tu vas pitcher matin, midi, soir, la nuit, montrer qui tu es, que tu peux amener au monde de l'immobilier. Et en fait, de 29 conseillers, je recevais des... Franchement, je ne sais pas, il y a eu des journées, j'avais plus de 10 candidatures de conseillers déjà en poste dans notre structure qui voulaient venir chez moi. Sauf que moi, à ce moment-là, j'avais une agence à Bouillard dans mon village et une assistante. On n'était pas structuré pour faire un réseau national. Et je refusais les candidatures externes. Fin 2020, on est 100. Fin 2021, on est 200. On développe une licence de marque. Après, on est monté à 250 conseillers, une quinzaine d'agences immobilières. On a été les réseaux en France avec la plus grosse croissance en 2020 et 2021, je crois. On a fait un fois 5 en effectif, puis un fois 2. On était dans le top 20 réseau de mandataires en France en volume de conseillers. On a eu 4 fois sur mon agence de brouillard que le prix de l'agence immobilière de l'année sur le Salon National de la FNAIM et une fois au Rennes. Donc, on est devenu une vraie référence dans la transaction immobilière. Et moi, dans ce réseau-là, j'avais deux rôles. C'est ma boîte, donc j'ai la vision. et j'ai un rôle aussi où je fais les formations, je les crée, je les délivre, les coachings, les mentoring, ce que j'aime faire et j'en ai un rôle moins cool comme beaucoup de chefs d'entreprise où je gère tous les problèmes, toute la merde en gros les problèmes de management les problèmes sur ton site internet, sur les diffusions, sur les différents sites, les logiciels qui bug et ça je commençais à en avoir, ça commençait à me casser un peu la tête c'est pas le truc qui me rendait heureux et j'ai pas fait une boîte pour m'infliger, j'accepte de le faire un certain temps mais pas toute ma vie, des choses qui ne me rendent pas épanoui. Moi ma valeur forte c'est la liberté et la liberté c'est à un moment donné de faire des choix aussi pour faire ce que tu as envie de faire. Et ça faisait un moment qu'on me sollicitait pour aller faire des formations hors de ma structure et je me suis dit on va faire les choses vraiment bien. Donc j'ai écrit un livre que j'ai sorti le 14 février 2023, il y a deux ans. qui s'appelle Manifeste des agents inconnus immobiliers, un livre de 400 pages, un beau bébé, dans lequel je présente une méthode de travail que j'ai créée de toute pièce, qui s'appelle la méthode Maestro. J'ai sorti ce livre-là, j'ai créé une académie de formation, et aujourd'hui, maintenant, j'accompagne et je fais de la formation pour différentes structures en France, sur une académie. sur une année, sur des formations à la journée, sur du coaching mentoring individuel pour des top top profils, pour des coaching mentoring de groupe dédié uniquement aux directeurs d'agence ou aux chefs d'équipe dans les réseaux de mandataires. Et en fait, je me régale avec ça et tous les jours, j'aide les cons à changer de vie, à offrir une meilleure vie à leurs enfants, à leurs femmes, à leurs maris, parce qu'une meilleure vie matérielle en tout cas et une meilleure vie organisationnelle, parce que je leur apprends à être efficient, à faire plus de chiffres d'affaires, à travailler plus intelligemment, à se protéger, vers une organisation, vers de l'exclusivité. à des directeurs d'agence d'apprendre à recruter et je me régale en fait j'apporte de la valeur au quotidien et je trouve que c'est franchement on va dire une fonction qui est hyper noble et qui a du sens pour moi qui apporte des résultats et je le kiffe au quotidien tu vois moi je me définis vraiment comme même pas comme un entrepreneur mais moi dans mes conférences je me définis comme un artiste et comme un kiffeur à temps plein en fait, c'est-à-dire que je fais que du kiff et de la créa et des choses qui me plaisent en fait. Je ne réfléchis pas comme les autres personnes que je connais en grande majorité dans l'industrie, des tableaux, de la renta, des machins comme ça. Moi, je suis un petit peu à part de tout ça et c'est vraiment une notion d'apporter de la valeur, de changer la vie de centaines de conseils immobiliers, de kiffer et d'avancer tout simplement.

  • Speaker #0

    Et tu parlais de la méthode Maestro, est-ce que tu peux nous la présenter ? Si je ne dis pas de bêtises, il y a sept piliers.

  • Speaker #1

    Oui, tu as bien lu tout de suite. En fait, Maestro, à la base, c'est une méthode de travail avec quatre points et trois choses à mettre en application. Le M, c'est le mindset. Et aujourd'hui, dans toutes les formations que je fais, il y a une partie mindset, parce qu'elle est totalement négligée par toute la profession. Et aujourd'hui, un conseiller immobilier... Il me parle d'exclus, il me parle de prospection. Mais si dans sa tête, il n'est pas calibré, il ne marchera jamais. J'amène les conseillers à être en échec total, à une réussite en un an parce qu'avant de changer leur comportement, je change leur croyance. Quand tu changes de croyance, tu changes d'action, tu as des nouvelles habitudes et des nouveaux résultats. Donc, la base est de passer par la croyance. Donc, moi, le M, c'est le mindset. En fait, c'est mieux se connaître réellement au niveau mindset, donc état d'esprit et au niveau de ses chiffres clés. Taux, horaires, ratios, on doit avoir une connaissance parfaite de soi. Après, le A, c'est art de prospecter, parce que c'est vraiment un art la prospection. La prospection physique, téléphonique, digitale, et ça va se pluguer la veille, la pige et la chasse. Donc, la pros qui est le canal d'acquisition numéro un de l'ID pour un conseiller immobilier. Après, on va être sur le E. Le E, c'est l'exclusivité. Ma méthode de travail, elle est hyper appoussée et j'ai à peu près un taux moyen d'exclus de mes apprenants à 80%. Donc, ça fonctionne, il n'y a pas de débat possible. Et après, il y a le haut de l'organisation. Donc, vraiment, comment être organisé au quotidien pour être non pas efficace, mais efficient. Donc, ça, c'est les quatre piliers méthodes de travail. Après, à ça, il va y avoir trois autres choses. Le S de stratégie. Aujourd'hui, un concierge immobilier doit avoir une réelle stratégie parce qu'il est entrepreneur. Une stratégie, ça veut dire une vision. Un cap, tu sais où tu dois aller. Après, on a le T, travail. contrairement à beaucoup de mes amis qui disent qu'il n'y a rien à faire, c'est facile, non non, c'est difficile, il faut se battre et c'est pas pour rien qu'il y a 80% de la profession qui gagne moins de 1200 euros par mois aujourd'hui parce que si il n'y a pas de travail, il n'y a pas de résultat et ça pour le coup ça a bien été inculqué par mes parents, ça a été inculqué par leurs propres parents et pas de travail pas de résultat c'est pas que travailler beaucoup, c'est travailler intelligemment mais travailler quand même et après on a le R de répétition la répétition, la répétition, toute ma méthode de travail c'est comme si c'était une une partition en fait, il n'y a rien qui est laissé au hasard, tout est scripté, en fait il n'y a aucune place au hasard dans cette méthode de travail, mais comme n'importe quel performeur dans le sport, dans l'entrepreneuriat, dans la musique, dans le business, il n'y a rien qui est au hasard. Donc ça, ça correspond à la méthode Maestro, c'est les 7 piliers, et ensuite, viennent à ça, dans la méthode que j'enseigne aussi, il va y avoir bien sûr l'expérience client-acheteur, l'expérience client-vendeur, le branding, sa réputation. sa confiance en soi et son leadership. Donc tout ça, c'est les piliers pour réussir pour un conseiller immobilier. Et de l'autre côté, pour les directeurs d'agence, le recrutement, le management, l'optimisation de leur entreprise et une formation que j'ai créée qui s'appelle Harmonie Entrepreneuriale, c'est-à-dire l'équilibre global en utilisant la route de la vie pour avoir une vie vraiment, je dirais, la plus alignée possible avec le bonheur qu'on recherche personnellement.

  • Speaker #0

    Et toi, dans cette idée d'enseignement, dans tout ce que tu as construit, parce que finalement, j'ai aussi un peu l'impression que tout ce que tu transmets, c'est de ton vécu, c'est le fruit de ton expérience, de toutes ces mésaventures qui ont pu t'arriver. Toi, qu'est-ce que tu apprécies le plus dans l'enseignement aujourd'hui, dans le fait de former ? Tu en as un petit peu parlé du fait que tu crées une aventure humaine, finalement, mais pour toi, comment ça se définirait en quelques mots la raison pour laquelle aujourd'hui tu enseignes et tu formes les gens ?

  • Speaker #1

    Ben... Moi, je pense déjà en premier lieu que je fais ce que j'aurais aimé qu'on me fasse il y a 17 ans. Franchement, il y a 17 ans, j'étais demandeur. J'étais plus que prêt parce que je l'ai fait. Il faut savoir pourquoi j'ai ouvert. On refait un gap il y a 17 ans. Pourquoi à la base, j'ai ouvert mon agence immobilière le 2 janvier 2008 ? Parce qu'en fait, après avoir envoyé 200 CV, lettres de motivation écrites à la main à toutes les agences immobilières de Nîmes, j'avais que le bac plus 5. Je demandais un stage non rémunéré. J'ai eu deux entretiens. Un premier entretien dans une agence. qui m'a dit, mais tu n'as rien à foutre en costume, tu reviendras habillé correctement. Comme si être habillé en costume, c'était être mal habillé. Et une deuxième agence était de me dire... Ils étaient en fin de vie, un professionnel, il voulait me refourguer à l'argent. Donc, je dis, il n'y a pas de problème, on ne me donne pas ma chance, je vais saisir ma chance. Donc, voilà pourquoi en fait, 17 ans après, je me dis aujourd'hui, j'ai envie d'accompagner et d'encadrer toutes les personnes qui ont envie vraiment de croître. Moi, ma mission finalement, c'est de donner une meilleure image de notre profession d'agent immobilier. Dans le livre que j'ai écrit, je dis, voilà, aujourd'hui pour moi, nous avons la profession la plus noble qui soit. Mot pour mot, nous aidons les Français à se loger. Après le corps médical et les pompiers, nous sommes la profession la plus utile à la société parce qu'on aide les Français à se loger. Et le logement, c'est quand même, un, le bien matériel le plus cher des êtres humains et deux, le bien émotionnel dans lequel il y a le plus d'attachement. Donc, on a une mission de dingue. Et c'est pour ça que mon job, en dehors de changer la vie de mes conseillers, c'est aussi, à mon petit niveau, de tirer la profession vers le haut. Et ce qui me plaît le plus, moi, c'est les messages que je reçois après. Tu vois, après chaque formation, sans aucune exception. ou dans les coachings, franchement, ça m'apporte des pics d'émotion qui sont rapides. Ça dure 10 secondes l'histoire, mais c'est jouissif. Quelqu'un t'envoie, il n'y a pas une semaine où je n'en ai pas, un message hyper sincère, pas le truc de merde, de très bonne formation, je recommande, ça ne vaut rien ça. Vraiment, tu sais qu'elle a pris peut-être 5-10 minutes de son temps à t'écrire quelque chose grâce à toi. Tu as fait ça, ça, ça, ça m'a amené ça, ça, ça, merci beaucoup, ça, ça, ça. Ça, ça a du sens et ça, ça me nourrit, ça me donne la force en fait, si tu veux. ça me donne la force de me battre et de continuer à avancer là-dedans.

  • Speaker #0

    Et tout à l'heure, parce que tu parlais du fait que tu avais beaucoup de choses à gérer, aujourd'hui, une journée au quotidien, dans ton quotidien, tu n'as pas de routine type, est-ce que tu en as une quand même ? Comment est-ce que tu gères ça du coup parmi ?

  • Speaker #1

    J'ai une routine type parce que j'ai tellement de choses à faire. Et moi, comme je t'ai dit, je suis TDA chez Péractif. Donc, j'ai dû m'imposer une discipline. qui est dix fois plus importante qu'un être humain lambda. Alors, le gros avantage qu'on a quand on est TDAH hyperactif, c'est qu'il y a deux gros avantages. Un, j'ai mille fois plus d'énergie que la plupart des personnes qui sont sur cette planète, ce qui veut dire que quand tu es en formation avec moi, autant te dire que tu prends Space Mountain, sauf que tu ne payes pas la place à Disney, ça va hyper vite. Donc, je garde et j'ai tellement de passion dans ce que je fais que ça touche, en dehors de la qualité du contenu. Et deux, c'est qu'on est des êtres créatifs. Donc, moi, j'ai… un million de projets en tête tu vois le livre j'ai jamais voulu être écrivain c'est parti d'un délire après on n'a pas parlé de quelque chose on en parlera après c'est l'éventive au l'événement que j'ai que j'ai créé que j'organise depuis six ans qu'un événement de dingue ici on va en parler après mais ça c'est sorti d'un délire dans ma tête j'ai créé ça donc moi ma force c'est que je suis créateur de contenu en mode bouillie sans arrêt mais il faut que je me cadre donc pour ça j'ai une routine tu vois le lundi matin c'est management avec mes équipes tous les lundis matins c'est bloqué J'ai une visio avec tout mon réseau, ensuite point avec l'équipe des salariés, et ensuite point individuel avec mes salariés. Le mardi matin, je travaille mes réseaux sociaux. Le mercredi, je fais ma prosse. Le jeudi, idem, ma fidèle, mon suivi client. Le vendredi, création de contenu formation. Donc, toutes mes matinées sont structurées. L'après-midi, j'ai mes rendez-vous, mes visios XYZ. Moi, comme je te dis, je suis papa de trois enfants. Quand je n'ai pas mes enfants, moi, ma journée, c'est qu'en gros, je me lève, je suis au bureau à 7h du mat. et je rentre à 20, 21 ou 22 heures. Donc en fait, je travaille en… Franchement, une journée de 12 heures, c'est… De 12 heures actives, c'est mes plus petites journées. Il n'y en a quasiment jamais. Ça oscille plutôt à 16, 17 parce que j'aime ce que je fais. En fait, pour moi, ce n'est pas du travail. Et quand je suis avec mes enfants, par contre, ou au foot avec mon fils ou dans mes loisirs, c'est encore autre chose. Mais là, pour le coup, ouais, vu de l'extérieur, les gens vont dire que tu n'as pas de vie. Mais moi, en fait, ça me va très bien. Je ne me vois pas rentrer chez moi à 18 heures pour regarder… des trucs de Hanouna ou je ne sais pas ce qu'il y a à la télé, ça me rendrait barjot et malheureux. Donc, une journée, c'est beaucoup de travail, beaucoup de travail au quotidien. Le matin et le soir, j'essaie de faire de la créa, de formation, de guide, j'ai des podcasts, de plein de choses. J'ai un projet de tournée de formation que j'annoncerai là en avril, après les 28 mois, un truc cool, un nouveau délire que je vais faire. C'est beaucoup de travail. J'ai sous mes yeux ma routine, j'ai un truc que j'ai appelé qui est très simple, tu vois, routine réussie de Julien, ce que j'ai à faire, ma prosse, ma filière d'interaction, voilà, ce qu'on est en train de faire. J'ai mes projets en cours, tout est hyper structuré en fait. Et il n'y a que grâce à ça que j'arrive à y voir clair. Et pour pouvoir avancer vite, j'ai besoin d'y voir clair. Je pense que je passe au moins deux ou trois heures par semaine à faire, à défaire, à replanifier pour vraiment me dire, je pars à fond dans mes projets, je ne me trompe pas de focus. Je ne travaille pas sur le projet qui me fait plaisir, mais celui sur lequel je dois travailler. Et en fait, c'est constamment une discipline, une rigueur que je m'impose en autodiscipline finalement.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ce que j'allais dire. C'est de la discipline, finalement. On parle beaucoup parfois d'ambition, de motivation, mais finalement, c'est la discipline qui te fait tenir.

  • Speaker #1

    En fait, l'ambition et la motivation, c'est cool, mais sans discipline, ça ne sert à rien. Aujourd'hui, moi, j'ai ma vision de ce que je veux faire un an, trois ans, pas plus, parce qu'après, les choses vont tellement vite que les business plans qu'on nous apprenait à l'école de 7, 8 ans, ça ne sert à rien. J'aimerais vraiment mon année 2025, je sais exactement ce que je veux faire. Sur les trois ans qui viennent, c'est assez clair aussi. Et mon focus, en fait, c'est juste de me dire est-ce que je suis aligné dans ce que je fais à l'instant T, dans mon objectif annuel qui m'amène. Et après, je décline. En fait, c'est des poupées russes. J'ai ma vision à 2025, ce que je dois faire à six mois, à trois mois, au mois, à la semaine, à la journée et à l'instant T. Et continuellement, en fait, je regarde si je suis bien aligné dans mon chemin. Mais il est clair que sans rigueur, sans discipline, C'est mort. Mais après, si tu veux, moi, je me suis construit une vie qui est un petit peu particulière. Moi, ma zone de confort, c'est de bosser 15 heures par jour, en fait. C'est-à-dire qu'on se construit, tu sais, après, un mec qui va à la salle de sport 7 fois par semaine, je vais me dire, c'est une machine. Il fait juste quelque chose qui est facile pour lui. Moi, les uns, on va dire, mais lui, il travaille 15 heures par jour en moyenne. Oui, mais pour moi, c'est facile. Ça ne me demande même pas beaucoup d'énergie. C'est ce qui est incroyable. C'est-à-dire que... Pour moi, c'est plus chiant d'aller à la poste, faire la queue pour un colis, d'aller faire mes courses, que de travailler dans mon bureau. Et finalement, pourquoi ? Parce que mes actions continuent, qui deviennent mes habitudes, mes habitudes deviennent ma zone de confort. Et aujourd'hui, ma zone de confort, en fait, elle est, pour mon taf, elle est énormissime. Mais après, je me désintéresse de beaucoup de choses et il y a plein de choses au quotidien qui paraissent banales, qui pour moi sont un fardeau, quoi, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, je vois. Tu parlais de l'événement. Est-ce que tu peux nous présenter qu'est-ce que c'est l'Eventimo ? Comment est-ce que tu es venu l'idée de le créer ? Et qui on peut retrouver ? Même si je sais un petit peu, mais...

  • Speaker #1

    Je vais te dire tout ça. Alors, l'Eventimo, c'est parti d'un délire en formation en décembre 2019. Je dis à mes conseillers, on est à Nîmes, formation en décembre, fin d'année. Bon, je vais créer un truc qui n'existe pas. Je vais créer un événement qui va être dédié à tous les conseils immobiliers de France. à la base sur lesquels on va faire venir des sportifs de très haut niveau et des gens du monde de l'immobilier moi ce moment là j'étais on va dire juste agent immobilier et tête de réseau on était 29 j'avais pas encore on va dire une posture de pas de mentor de coach de formateur autre que dans ma structure mais j'aspirais à ça dans mon plan c'était ça l'idée il fallait faire des choses dans l'ordre donc je caste et le 12 juin 2020 je fais venir des gens du monde de l'immobilier et je fais venir Yannick Agnel qui est champion olympique de natation, champion du monde aussi, et Sidney Boubou ancien footballeur en équipe de France. Ça marche très bien, on est 100 à Nîmes, c'est une bonne petite réussite. Ok, je me dis on va le refaire. Et l'année suivante je me dis on va faire un truc, on va pas mettre que des sportifs, on va rajouter des personnes avec des parcours incroyables. Donc je crois que l'année suivante je fais venir Philippe Croison, David Laroche, Absa Toucy, Djibril Sissier, enfin des bonnes personnes. Et puis l'année d'après je me dis on va faire pareil en rajoutant des tops entrepreneurs. Je fais venir Éric Larchevêque, Anthony Bourmont, vraiment des... des gros cas duquel. Et pourquoi, et je vais dire qui a cette année et quand c'est, pourquoi j'ai voulu faire ça ? Si je dis que ma méthode de travail, elle est axée sur le mindset, je dois être capable d'amener une journée qui peut changer une vie. Cette journée, c'est-à-dire quand tu as en face de toi quatre personnes ou cinq qui ont eu des parcours de malades mentales, mais qui à la base, quand elles te parlent de leur vie, elles étaient comme toi et moi, voire plus bas. Tu te dis que tout est possible. Mais c'est autre chose que si tu les vois 7 à 8 à la télé ou si tu les vois en face de toi et que tu peux après parler avec eux. Et moi, l'idée, c'est de se dire en gros, tu viens là, tu pètes toutes tes croyances limitantes, tu n'as plus de limites, tu deviens un Robocop après les 20 mois. Et je sais parce que ça fait quand même 5 ans que je l'organise que ça a aidé grandement des cons immobiliers à avoir un déclic. Et c'est grâce au déclic qu'il y a un changement de vie. Cette année, on le fait le 3 avril à Lyon. Et on a un beau… Un beau… plateau d'invités on a Nina Métaillé qui est meilleure pâtissière du monde qui va venir on a Théo Curin Théo Curin qui est un personnage public qui a été on lui a coupé ses deux bras et ses deux jambes quand il avait 6 ans quand il ménagite je dis pas de bêtises et en fait il a pris il a fait des gros exploits sportifs tu vois dans sa vie et c'est la résilience à l'état pur Après, on va voir Guillaume Neri. Guillaume Neri, il est champion du monde d'apnée. Donc, c'est pareil en termes de dépassement de soi. C'est juste le sauvement mondial. Et après, on termine avec Zaho, la chanteuse, qui a un top parcours. Zaho, elle a quitté l'Algérie, son pays natal à 17 ans pour atterrir à Montréal. Et après, elle a eu la carrière qu'on connaît. Ce que j'aime, son dernier album... Le dernier album s'appelle Résilience et on est dans la thématique. En gros, comment ça se passe ? Moi, je fais la conférence d'ouverture. Toute la journée, il y a un DJ, il y a des animations. C'est un concept de… Moi, dans ma tête, quand je l'ai fait il y a cinq ans, je me suis dit « Ok, tu prends des conférences, mais en mode… Il y a du bon contenu, mais l'ambiance, elle est merdique, c'est hyper relou. Et tu prends la même ambiance que dans un comédie-club. » Donc, au jamais, le comédie-club, quand tu as un DJ… Et c'est pour ça que c'est un concept, ça n'existe pas ailleurs. En gros, tu as un DJ qui anime toute la journée. Tu as des personnes qui viennent faire une conférence d'une heure à peu près. entre une heure et une heure et quart. Donc, c'est en petit comité. On va être entre 250 et 400. Conférence, échange avec les participants, enchaînement de conférences, une pause, un repas le midi, tout est compris. Zao fait la conférence de fermeture. Elle nous fait un showcase aussi, donc showcase privé. Et après, il y a un DJ, il y a une soirée, on fait un after-work et jusqu'à midi, on passe du temps ensemble. Et c'est vraiment une journée de dingue. C'est un concept. Et franchement, j'invite tous les conseillers mobilisés de France à venir parce que ça change une vie. Il y en a des personnes qui viennent. d'un petit peu partout en France et c'est franchement génial.

  • Speaker #0

    C'est incroyable. Et ce concept-là, tu penses que tu vas l'étendre un peu peut-être en Europe ou à l'international ?

  • Speaker #1

    Honnêtement, je pense même que ce sera peut-être, voire très probablement, la dernière édition cette année. Parce qu'il faut savoir que… C'est énormément de travail. C'est-à-dire, on book tout en direct. Moi, tous les intervenants, c'est moi qui les ai bookés en direct. En les traquant, réseaux sociaux, des courriers, en trouvant... Bref, voilà. C'est du temps, de l'énergie. Un intervenant, quand il vient comme ça, coûte extrêmement cher. Et aujourd'hui, pour pouvoir rentabiliser un événement comme ça, il faudrait qu'il y ait 1000 conseillers qui viennent. On était à 250 participants l'an dernier. Moi, 250 participants, on est à peu près au point de rupture. Et en fait, c'est vraiment un trop gros investissement en temps, en énergie, en argent, en focus, par rapport aux résultats qu'il y a derrière. Donc, je me dis, je vais passer à autre chose. En tout cas, probablement pour 1, 2, 3 ou 4 ans, on verra plus tard. Si je veux le maintenir et le cranter, je dois changer de nom. Et en fait, j'en fais un événement à Bain 7, entrepreneur global. sauf que aujourd'hui et c'est ce que j'apprends tous les jours aux personnes que j'ai en formation en coaching ou en mentoring il faut être focus on peut pas être partout donc moi aujourd'hui je veux amener maestro au sommet de la formation et du mentoring en France je veux vraiment être considéré comme la personne qui apporte le plus de valeur au conseil immobilier quelle que soit leur structure leur réseau et ça ça c'est par maestro ça c'est par les formations ça c'est par je vais lancer une tournée de formation dans quelques mois où je vais à la rencontre de différents, dans plein de villes, pour franchement pas cher du tout. Et je vais aller dans des salles de cinéma, je vais faire des formations en mode formation en conférence à des conseillers immo. Voilà, je veux faire ça en fait. Je veux me rapprocher de ma cible et donner l'accès à tout le monde. Ça va coûter 49 euros pour une journée de formation que je facture normalement 3000, tu vois, c'est mes tarifs. Donc, c'est l'idée d'offrir à tout le monde la possibilité aussi de grandir, comme j'aurais aimé qu'on le fasse parce que moi, il y a… Il y a 17 ans, je ne pouvais pas mettre 3 000 euros dans une formation, pas du tout. J'aurais pu mettre 49 euros si ça avait existé. Et voilà, je veux m'amuser sur la tournée de formation, j'ai plein de choses. Je dois développer mes équipes aussi. Et il y a des belles choses à faire dans ce métier-là. Mais je dois avoir un focus établi et je dois faire des choix. Et c'est pour ça que je vais vraiment clôturer, je pense, en tout cas à court terme, les 20 mois cette année, donc le 3 avril à Lyon.

  • Speaker #0

    Ok. Ça risque d'être marquant, du coup, j'imagine.

  • Speaker #1

    Oui, je pense que ça va me secouer un peu, ça va me créer des émotions parce que c'est beaucoup, beaucoup de travail. Et pour finir en six ans, ça va être un bon moment.

  • Speaker #0

    Tu parlais un peu de projection pour l'avenir, c'est justement le thème de ce podcast. Toi, comment est-ce que tu vois l'avenir et c'est quoi l'héritage que tu aimerais laisser, notamment à tes enfants ? et de tout ce que tu as construit aussi finalement dans l'immobilier ou même dans le monde de l'entrepreneuriat puisqu'on voit que tu en es vraiment passionné et c'est ce qui t'anime chaque jour.

  • Speaker #1

    Alors là, on va commencer par le plus important. Moi, je pense qu'à mon avis, je ne laisserai aucun héritage dans l'entrepreneuriat ni dans l'immobilier parce qu'en fait, en vrai de vrai, il n'y a personne qui ne laisse aucun héritage. Dès que tu arrêtes, tu disparais en fait. Il n'y a pas de légende, il n'y a pas de Maradona. Si, il y a Bernard Tapie, mais je ne serai jamais… ne serait-ce qu'à la hauteur du petit doigt de l'angle du doigt de pied de Bernard Papy. Dans l'immobilier, en fait, on disparaît, on n'existe plus dans notre industrie. Il n'y a zéro mentor, il n'y en aura jamais selon moi. Mais mes enfants, ce que je vais leur montrer, ce n'est pas ce que je vais leur montrer, c'est ce que je leur montre au quotidien. Tout est possible. En fait, ce que je fais pour les entrepreneurs, à la base, je le fais pour mes enfants dans un sens où l'éducation que j'ai de mes enfants, ce n'est pas juste de dire bonjour, au revoir, d'être poli, de faire des études. Ce n'est pas comme ça qu'ils vont être épanouis et réussir leur vie. Moi, je veux leur montrer le dépassement d'eux. Je veux leur montrer que tout est possible. Je veux leur montrer qu'il n'y a pas de limite dans la vie, qu'on peut arriver à tout. Et ça, c'est l'éducation que je fais pour mes enfants qui ont aujourd'hui 9 ans, 8 ans et 2 ans. Et ça, c'est important parce que ça, ça va laisser une trace. Et en vrai de vrai, le rôle que j'ai, et ça je l'explique dans certaines formations, ce n'est pas juste de faire ce que je fais. C'est qu'aujourd'hui, j'ai la conviction que si moi j'arrive à, entre guillemets, à casser une certaine programmation de ma famille, on sait pertinemment que la reproduction sociale existe et existera toujours. On est programmé pour rester là où on est et ça se passe comme ça. Il y a des cas extrêmement rares comme Anthony Bourbon qui arrive à péter la chaîne de façon complètement dingue. Mais la finalité, c'est que 90% des gens naissent dans une classe sociale et finiront dans cette classe sociale. Je dis 90, je pense même 98 en France. Et dans le monde, c'est peut-être même plus, c'est encore plus marqué. On est quand même dans un pays riche. Donc moi, j'espère vraiment apporter à mes enfants le goût de l'entrepreneuriat, le goût de ne pas avoir peur de se planter, d'avancer, de faire des trucs de fou. Et ça, je vais leur laisser un héritage. Et en dehors de mes enfants, si je laisse à mes enfants, je sais personnellement que je vais laisser à mes petits-enfants et aux petits-petits-enfants. Et là, je voudrais vraiment faire un truc de ouf pour ma famille. Ça, c'est sûr. Après, dans l'immobilier, pendant que j'y suis, je veux laisser une empreinte, ça c'est évident, tant que j'y suis, tant que j'y serai. Après, je n'ai pas de lubie sur le fait que dès que je vais disparaître, sur le trajet d'héritage, ça va terminer. Mais effectivement, moi je veux que la méthode Maestro soit considérée comme… L'excellence, tu vois l'excellence à la française, vraiment le truc qui cartonne, pas les nouvelles méthodes qu'on entend, le nouveau truc, générer 400 litres de votre canapé, toutes ces conneries éphémères. Moi, c'est une réelle méthode de travail qui est intemporelle, parce qu'elle est axée sur l'être humain, sur la relation humaine. Et en fait, cette méthode-là, si je l'avais fait en 1980, elle aurait cartonné. Et je suis convaincu que quand je la ferai dans 20 ans encore, elle cartonnera, parce qu'elle n'est pas liée sur des outils. Bien entendu, par moment, on parle de digital, de TAT-GPT, mais ce ne sont que des outils, je dirais, temporels, contrairement à toute la relation humaine qui est intemporelle. Et c'est en ça, un héritage, oui, parce qu'il y a un courant, je vois, j'essaie de créer un courant, c'est mon truc. Après, c'est difficile, on va dire, cette profession-là d'être capable de la… On va dire de l'amener, on est dans un métier, une société qui est hyper individualiste. Donc tu vois, les conseillers ne veulent pas se mélanger, il y a de l'ego, il y a plein de choses qui font que. Mais sur la globalité, je sais que cette approche professionnelle du métier plaît et qu'elle a encore beaucoup à faire. Et je suis convaincu que, et de très loin, les plus belles choses à venir pour moi au niveau entrepreneurial. elles vont arriver et je n'ai pas encore goûté au 80% de bonheur que je vais avoir dans l'entrepreneuriat. C'est l'idée en tout cas, c'est ma vision du truc.

  • Speaker #0

    On n'aurait pas pu finir le podcast sur une meilleure note. Tu dégages beaucoup d'optimisme, ça fait franchement plaisir à entendre. Et puis nous, on te souhaite tout le meilleur, plein de réussite. On souhaite peut-être le retour dans quelques années de Divinity Mo.

  • Speaker #1

    Il y aura d'autres projets, t'inquiète,

  • Speaker #0

    on va faire des trucs faux. Oui, mais voilà. En tout cas, nous, c'était la fin de cet épisode sur Avenir. Merci Julien. Franchement, c'était un super moment, c'est très enrichissant. On a adoré t'écouter et te découvrir. Et puis, on te souhaite tout le meilleur.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Vanna. À bientôt.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si vous avez apprécié votre écoute, nous vous invitons à partager ce podcast à d'autres professionnels de l'immobilier. Si vous souhaitez intervenir sur Avenir, Si vous êtes vous-même entrepreneur, dirigeant ou fondateur d'une entreprise de la prop-tech ou de l'immobilier, vous pouvez écrire à podcast.telescope.com. On se retrouve le mois prochain pour un autre épisode.

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Description

Êtes-vous prêt à découvrir le parcours inspirant d'un entrepreneur qui a su transformer ses défis en opportunités ? Dans cet épisode captivant de La voix du MAESTRO, Julien Raffin nous plonge dans son voyage fascinant à travers le monde de l'immobilier et de l'entrepreneuriat. Partant de débuts modestes à Bouillargues, il partage avec nous comment son TDAH a façonné son parcours scolaire et l'a conduit à découvrir sa véritable passion : le marketing et la vente.


Malgré des débuts difficiles en France, où il a traversé des années de pertes, il a su redresser son activité grâce à une combinaison de résilience et de stratégies efficaces. Dans La voix du MAESTRO, il met en lumière l'importance du mindset entrepreneurial et du dévéloppement personnel, éléments clés de sa méthode de travail, la méthode Maestro, qui repose sur sept piliers fondamentaux.


Au fil de la discussion, Julien dévoile également son événement phare, l'Event Immo, conçu pour inspirer les professionnels de l'immobilier. Cet événement rassemble des conférenciers de renom, offrant des perspectives précieuses sur la prospection immobilière et l'efficience en immobilier. En tant que meilleur agent immobilier, Julien encourage les agents immobiliers et entrepreneurs immobiliers à croire en leurs capacités, à ne pas craindre l'échec et à embrasser les défis comme des tremplins vers le succès.


À travers son récit, il souligne que l'héritage qu'il souhaite laisser à ses enfants repose sur l'éducation et l'exemple. Il leur montre qu'il n'y a pas de limites à ce qu'ils peuvent accomplir. Si vous êtes un conseiller immobilier ou simplement en quête de motivation entrepreneuriale, cet épisode de La voix du MAESTRO est fait pour vous ! Rejoignez-nous pour une conversation enrichissante qui vous incitera à repenser votre approche de l'immobilier et à cultiver un mindset gagnant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bienvenue sur Avenir, le podcast créé par Telescope, la solution de prospection immobilière. Sur Avenir, on reçoit les grands acteurs de l'immobilier et de la proptech, qui nous partagent leur histoire personnelle, les secrets de leur réussite et leur vision de l'avenir. Avenir n'est pas seulement un podcast, c'est une ressource pour tous les professionnels de l'immobilier en quête d'inspiration et de solutions innovantes pour booster leur activité. Que vous soyez en déplacement, au bureau ou chez vous, Vous pouvez écouter notre podcast sur toutes les plateformes de streaming et également sur YouTube. Abonnez-vous dès maintenant pour ne manquer aucun nouvel épisode. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue sur ce nouvel épisode d'Avenir. Et aujourd'hui, je suis très heureuse de recevoir sur le podcast Julien Raffin avec nous aujourd'hui. Bonjour Julien, comment est-ce que tu vas ?

  • Speaker #1

    Bonjour Anna, ça va très bien et toi ?

  • Speaker #0

    Ça va super, merci de nous faire l'honneur d'être sur notre podcast. On est vraiment très heureux. C'était un peu compliqué, mais je me suis bien tuée pour t'avoir et je suis très contente aujourd'hui que tu sois là. Écoute, dans ce podcast, on va essayer d'en apprendre un peu plus sur toi, que ce soit un petit peu ton histoire personnelle. Et puis après, on va parler de tous ces beaux projets que tu as créés et pourquoi pas de ce que tu as créé par la suite.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Est-ce que déjà, on peut commencer par une petite introduction ? Est-ce que tu peux nous expliquer ton histoire ? D'où est-ce que tu viens ? Quelles étaient tes premières influences ? Où est-ce que tu as grandi ?

  • Speaker #1

    Tout a commencé il y a 40 ans, parce que j'ai 40 ans. J'habite sur Bouillargues, un petit village à côté de Nîmes, dans lequel j'ai toujours habité. Je vais vous raconter un petit peu mon histoire. J'ai une scolarité assez banale. Je suis TDAH hyperactif. Donc, je dis banal, j'étais tout le temps puni, j'étais tout le temps piqué, tout le temps collé. Je n'arrivais pas à donner ma place, je m'ennuyais. Mais mon père était très à cheval là-dessus. Moi, je suis celui d'une famille, on va dire, très populaire. Et pour mes parents, faire des études, c'était un petit peu la façon dont on allait avec mon frère, mon petit frère. Peut-être nous en sortir, en tout cas mieux gagner nos vies. Donc, mon père était très dur là-dessus. Et en fait, j'ai fait deux bacs plus cinq à l'école supérieure de commerce de Toulouse et un master stratégie économie sur les métiers du sport à Grenoble. Mais ça a été vraiment un concours de circonstances. En fait, je ne savais pas quoi faire. J'ai fait un bac ES parce que la philo et le français trop poussé, ça me gonflait. Je n'ai pas fait ES parce que j'étais un nain en physique. en chimie, je n'y voyais aucun sens, et en bio. Et du coup, j'ai atterri dans l'ES. Suite à ça, j'ai fait un DUT gestion entreprise administration, et j'ai découvert à ce moment-là le marketing. C'est la première fois qu'il n'y a plus de matière qui commençait à me plaire. Ensuite, j'ai fait un IAE, management technico-commercial, et là, j'ai découvert la négociation et la vente, et j'ai commencé à vraiment aimer ce que je faisais. Et puis... ... Pareil, je ne savais pas quoi faire après. Finalement, j'ai intégré l'école supérieure de commerce de Toulouse. Et moi, je suis ultra passionné de foot depuis que je suis petit. J'entraîne mon fils au foot encore aujourd'hui, mon grand qui va avoir 10 ans. Et je voulais rentrer dans… En fait, mon rêve, c'était de rentrer dans le service marketing ou communication de l'Olympique de Marseille. C'est vraiment la finalité du truc. Voir même dans un club où il fait des francophones. Et c'est pour ça que j'ai fait un master de la Grenoble. En fait, je me suis aperçu que… C'était un secteur hyper bouché et sans piston, on ne pouvait pas faire grand-chose. Et par la force des choses, comment je suis rentré dans l'immobilier et dans l'entrepreneuriat ? Parce que c'est nullement par rapport à des influences sur ma famille, parce qu'il n'y a personne dans ma famille qui a fait de l'entrepreneuriat, à quelque niveau que ce soit, ni dans mes amis. J'étais un dimanche soir à Grenoble, j'allais passer mes partiels, et je suis tombé sur un zone internet ou un capital, je ne sais plus, sur une personne qui faisait de l'immobilier à Dubaï. Ça, c'était en décembre 2006. En fait, pour la première fois, j'ai vu une personne qui bossait, qui était épanouie, ce qu'on appelle un entrepreneur. Je suis familier à ça, ça fait 17 ans aujourd'hui, mais à ce moment-là, je ne l'étais pas du tout. Et j'ai pris contact avec lui dès que je suis rentré à Toulouse, après mes partiels, et j'ai commencé à m'intéresser à l'immobilier à Dubaï. Il m'a proposé des plans d'investissement sur Palme Joumera, donc à ce moment-là, c'était en pleine construction. Moi, je n'avais pas d'argent forcément, donc de ça, je me suis intéressé à l'immobilier à l'international et j'ai fait des études de marché des différents pays. Quatre mois après, j'en ai en Bulgarie. J'ai investi 50 000 euros en Bulgarie en faisant des prêts étudiants. Parce que je n'avais pas d'argent, j'ai fait des prêts étudiants. Bref, avec deux ou trois trucs faux pour avoir accès aux prêts. J'ai emprunté 50 000 euros. J'ai acheté 7601 m² de terrain en Bulgarie. Et j'ai fait deux autres prix en même temps de 50 000 aussi sur la même semaine. Et j'ai acheté mon premier appartement à Nîmes sur lequel je me suis fait royalement avoir. J'ai parrainé à immobilier. C'était incroyable. Et je suis devenu entrepreneur par l'immobilier en Bulgarie. De ce terrain-là, j'ai commencé à en parler autour de moi. Je l'ai vendu deux ou trois autour de moi. Et puis, j'ai créé un site Internet. Et deux ans après, je devenais le premier intermédiaire francophone d'immobilier en Bulgarie. Donc, j'étais passé à Capital, à 100% Mag, des trucs plutôt cools. Et en 2010, il y a eu la grosse crise en Bulgarie, puis la Bulgarie c'est les pays de l'Est et l'étranger c'est particulier. J'ai voulu recentrer mon business en France. Et en fait, moi, mon agence immobilière en France, la base, groupe C2I, je l'ai ouverte le 2 janvier 2008. Donc j'ai vraiment découvert l'immobilier et l'entrepreneuriat par la Bulgarie. Et en fait, je n'ai jamais été salarié. J'ai eu trois jours et demi de salariat, mais ce n'était pas fait pour moi. J'ai démissionné le jeudi midi. Je pense que ce sera les trois seuls jours et demi de ma vie de salariat. Et j'ai ouvert ma première entreprise. en France qui était finalement ma deuxième entreprise parce que j'avais ouvert en Bulgarie au départ.

  • Speaker #0

    Question, mais la Bulgarie c'était pas un choix particulier ni stratégique, c'était parce que tu t'étais retrouvé là-bas pour les études, c'est bien ça ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, la Bulgarie c'était un choix en fait, quand j'ai vu le reportage sur Dubaï, je me suis bien renseigné sur Dubaï et après j'ai regardé le Costa Rica, le Brésil, la Croatie, la Roumanie, la Pologne, le Monténégro et la Bulgarie. Et en fait, j'ai fait péter une semaine de cours en mars 2007 à Toulouse. J'ai pris mon sac à dos, mes converges, je suis parti en Bulgarie. Et là, j'ai senti qu'il y avait un truc. Donc là, j'ai fait une réservation de terrain, parce qu'en Bulgarie, il n'y a pas de compromis et d'actes comme en France. J'ai réservé pour 50 000 euros de terrain. Je suis rentré en France. Là, j'ai fait mon crédit étudiant sur une banque française. Dix jours après, j'avais les fonds. J'ai transféré en Bulgarie et j'étais propriétaire d'un terrain en Bulgarie. En fait, deux investisseurs en Bulgarie à 21 ans, et je n'ai pas d'origine bulgare, j'ai juste fait des études un petit peu, ça paraît fou. Quand j'expliquais ça à mes potes, ils me prenaient pour un malade mental. Parce qu'en gros, j'avais fait un prêt que je devais rembourser sous 9 ans de 50 000 balles. J'étais étudiant de centre de ressources, j'étais alternant à Bouygues à ce moment-là, et ils me prenaient pour un malade. Et j'en suis devenu intermédiaire jusqu'à devenir le premier intermédiaire francophone sur la Bulgarie. Et ça a été une super expérience entrepreneuriale. On pourrait en parler pendant trois heures. J'ai été braqué dans un hôtel, j'ai eu des menaces de mort pendant un an. Je devais passer par la Roumanie pour aller en Bulgarie. Parce qu'on était au point d'importance là-bas. Je le dis en riant maintenant, mais c'est vrai que mes parents n'étaient pas au courant de tout ça. Et la seule fois où je me suis fait braquer à l'hôtel, c'est le hasard. Mon père était là, c'est la première fois qu'il venait, et la unique fois où il est venu. et son fils à ce moment-là, donc moi-même j'avais 23 ou 24 ans et c'était chaud quoi. Mais bon, c'est une bonne expérience entrepreneuriale, ça m'a appris des choses et puis l'international ça ouvre l'esprit donc c'était cool.

  • Speaker #0

    Eh ben dis donc, à 20 ans c'est si jeune pourtant et on avait vécu déjà.

  • Speaker #1

    C'est jeune, en fait on est insouciants, c'est bien parce que quand on est insouciants on se pose moins de questions, on avance plus vite, on se trompe plus mais moi j'ai… après on va parler de mon expérience en France. J'ai une relation particulière à l'échec parce qu'autant la Bulgarie, ça a assez vite et bien marché, autant financièrement que médiatiquement. Mais mon agence immobilière en France, il faut bien se dire que je l'ai ouverte le 2 janvier 2008. Du 2 janvier 2008 au 31 décembre 2014, pendant 7 années consécutives, j'ai perdu de l'argent tous les mois. Les trois premières années, je ne me payais pas. J'ai eu pendant trois ans un salaire de 511 euros et des brouettes. Et puis, je suis monté un maximum de 1 000 euros par mois. Et en dehors de ne pas gagner ma vie, j'avais accumulé 120 000 euros de dettes et je me suis retrouvé en 2014, donc il y a plus de 10 ans maintenant, en redressement judiciaire, je dormais dans mon agence, c'était la galère, les huissiers, c'était la vraie galère pour le coup, la vraie vraie vraie, beaucoup plus qu'en mode, tiens, t'es en classe populaire, tu pars pas en vacances à chaque vacances, là c'était, tu galères à remplir ton frigo pour manger des endives et du jambon et c'était, j'en garde même pas un mauvais souvenir, c'est ce qui est ouf, ça m'a marqué parce que physiquement j'ai eu des... des pelades en fait j'avais des trous partout dans la barbe de parcours c'était mon corps qui me disait stop et pour moi ça a été salvateur parce qu'à partir de ce moment là moi j'étais convaincu que j'allais réussir en fait dans ma réussite à moi dans ma vision à aucun moment j'ai douté tout le monde me disait d'arrêter la terre entière parce que j'avais deux bacs puissants je gagnais 500 balles par mois j'accumulais des dettes et on m'a dit tu vas aller jusqu'à où et moi j'avais une vision et aujourd'hui vraiment j'incite tous les entrepreneurs et les agents immobiliers à à avoir une vision hyper claire de ce qu'ils veulent être, de ce qu'ils veulent faire, de ce qu'ils veulent avoir, et de se donner moins à terme cette vision-là. Et il y a eu ce redressement judiciaire. Et puis après, j'ai commencé à me développer. De 2014 à aujourd'hui, c'est une société qui s'est développée, qui est en croissance. Ce sont des sociétés, parce qu'après, on en parlera plus tard, mais j'ai fait ce qui me plaît le plus aujourd'hui, et ce que je considérais être ma zone de génie, c'est la transmission. le coaching, le mentoring et la formation. Et ça, je l'avais en tête parce que je savais que mon plan d'action n'était pas d'être un agent immobilier en finalité de vie. En fait, moi, je savais qu'aujourd'hui, j'aime transmettre, je sais transmettre parce que je suis passionné par ça. Et j'avais besoin d'être crédible, non pas vis-à-vis des autres, ce n'est pas trop mon problème, mais vis-à-vis de moi-même. Et c'est pour ça qu'en fait, j'ai développé C2D, après on va en parler, mais ce n'était pas une finalité de vie en fait. C'était une étape. pour continuer un parcours qui est... Moi, ce n'est pas un parcours entrepreneurial, c'est un parcours d'un homme, en fait. On va dire que je m'accomplis en priorité par mes enfants, mais à titre perso, en construction en tant qu'homme, pas en entrepreneuriat. Donc, c'est vraiment étroitement lié à ma vie de perso. Et c'est un petit peu le... Alors, j'ai pris les chemins, je pense, les plus sinueux possibles, mais ça permet de plus apprécier quand les choses tournent un petit peu à son avantage, on va dire.

  • Speaker #0

    C'est clair que tu devais savourer chaque petite victoire.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et ça me permet déjà d'être à l'aise quand je pars avec des conseillers qui sont en échec ou qui n'arrivent pas, de pouvoir les foudrer, leur dire les mecs, je sais ce que c'est, c'est tant de galère. Si vous voulez vous amuser à ça, je n'en connais pas beaucoup qui ont fait autant d'animaux à se dire tu vends deux biens par an tellement que tu es nul parce que j'étais pitoyablement nul. Et c'est clair, je ne me remettais pas en question, c'est toujours la faute des autres. En 2014, je me suis beaucoup mis dans le développement personnel, dans sa globalité. J'ai vraiment appris à travailler mon mindset, chose que j'enseigne aujourd'hui, où je pense être dans notre profession, dans notre industrie immobilière, reconnue en partie sur cette thématique-là. J'ai compris que tout partait de ma tête. Je n'avais pas un manque de compétences, j'avais les compétences. Les compétences, c'était… d'affiner certaines choses. Mais je n'étais pas calibré à avancer comme je devais avancer, je n'avais pas de vision bien établie et j'avais beaucoup de manquements qui m'amenaient à l'autosabotage et donc à échouer d'année en année, alors que je me disais que je vais y arriver. Mais comme je ne changeais pas mon comportement, je n'y arrivais pas, ce qui était forcément logique.

  • Speaker #0

    Et donc, il y a eu la période 2008-2014. 2014, qu'est-ce qui se passe ? Tu as eu un déclic, tu t'es intéressé au développement personnel. Et de là,

  • Speaker #1

    pour toi,

  • Speaker #0

    est-ce que c'est une sorte de renaissance ? Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. En fait, ce qui se passe, en gros, c'est qu'en rendressement judiciaire, en gros, tu es au tribunal de commerce. C'est la toute dernière étape avant ce qu'on appelle la liquidation. Donc, ta boîte, c'est fini. Tu ne pars au Pôle emploi, tu n'as pas d'aide. Il faut se dire qu'aujourd'hui, franchement, être entrepreneur en France, il faut avoir un courage de dingue. En gros, il y a... que des inconvénients. On est des malades mentaux. Tu parles des entrepreneurs, moi je pense que c'est une addiction. Franchement, on est des espèces de camés de l'entrepreneuriat. Tu prends en rationnel ce que tu gagnes, ce que tu perds. À 99%, tu es perdant en tout point de vue. Tu n'as aucune sécurité. Quand tu es dans la merde, tu es tout seul. Quand tu réussis, tu es aussi tout seul. Il n'y a pas grand-chose à gagner. Mais je pense que c'est un chemin de vie. C'est un truc qu'on a dans les tripes qui est viscéral et qui nous rend heureux quand on est entrepreneur. Ce qui s'est passé, c'est quoi ? C'est que quand tu as le redressement judiciaire, en gros, tu as un an d'observation et tu dois avoir les résultats sur lesquels tu t'es engagé. Sinon, il coule ta boîte. Et moi, la chance que j'ai eue, c'est que je n'avais plus de confort possible. Je n'avais plus le choix. Soit je réussissais, soit je coulais. Il n'y avait plus d'option B. Et ça, aujourd'hui, j'ai appris que quand une personne a un plan B, elle n'est jamais à 110 %. Elle a tout le temps un espèce de frein à main conscient ou inconscient qui ne lui fait pas avancer. Donc, pourquoi je n'ai plus eu le choix ? J'ai fait. J'ai eu les chiffres qu'il fallait faire. J'ai aussi commencé à me mettre dans le test perso. J'ai aussi, moi, accéléré à type perso mes formations. J'ai été me former à ce moment-là avec Mike Ferry, un peu plus tard, qui était considéré comme le plus grand coach et formateur immobilier au monde. Donc, j'allais en Italie et en Belgique pour me former. J'étais à Découvert le 2 de chaque mois, mais j'investissais plus de 1 000 euros par mois dans ce coaching-là. J'ai compris qu'il y avait un lien. étroit entre l'investissement que tu fais sur toi et ta réussite. Et puis mon chiffre d'affaires a commencé à se développer, j'ai commencé à avoir des chiffres d'affaires qui soient je dirais très cohérents. Je faisais après des productions à titre perso de l'ordre de 300 000 euros, ce qui équivaut à peu près à une trentaine de ventes annuelles. J'ai dupliqué ces méthodes de travail à des salariés qui ont eu des très bons résultats, donc j'ai ouvert une deuxième, une troisième agence. En 2019, j'arrive, enfin en 2017 dans ma tête je me suis dit ok, Nous, il faut savoir que Groupe Célezi, la boîte que j'ai créée, on a été la première structure de France à créer le modèle hybride. C'est-à-dire qu'on a été hyper mangardiste et pionnier. En fait, ça faisait un moment que sur les réseaux sociaux, je pense que ça devait être en 2017-2018, moi je faisais des vidéos déjà en me disant que j'étais juste agent immobilier à Bouillard à ce moment-là. Aujourd'hui, il n'y a aucun intérêt à faire des guerres de clochers, ce que j'appelais entre les mandataires. et les agences immobilières. On fait le même métier. En fait, c'est exactement pareil. C'est une question de comment je veux faire le métier. Et puis, je recevais des trucs. Oui, tu es un utopiste, de toute façon. J'ai dit, OK, moi, je vais vous montrer que je vais créer une boîte où j'aurai des mandataires et des agences traduites. Donc, je lance le projet au mois d'avril 2019. Donc, on était trois à ce moment-là, donc on était minuscules. Fin 2019, on est 29 conseillers, tous des conseillers de l'activité qui nous rejoignent. par ma vision, mon leadership et par la façon dont je peux les amener à se développer en tant qu'entrepreneur et qu'être humain, on est en bonne croissance. Il vient le confinement en 2020. Et en fait, là, je me suis dit, waouh, comment ? Et ça, c'est vraiment une doctrine que j'ai et c'est un mode de vie. À l'instant T, quand Macron annonce, moi, il faut savoir que je ne regarde jamais les infos. Oui, ce que j'ai changé en 2014, c'est que ça fait à peu près 10 ans maintenant que je regarde. aucune info je suis au courant de rien ni journal ni télé ni radio jamais je peux rien savoir parce que rien qui m'intéresse c'est pas de l'information pour moi c'est de la désinformation qui amène les gens à se craindre à se détester avoir des croyances limitantes et je sais que ça fait très mal à l'état d'esprit et moi je me suis créé un univers et mon univers où je suis inerte à tout ça donc là pour une fois j'avais regardé les infos je dis putain je me suis couché ça va être chaud et puis d'habitude moi je visualise j'affirme après je le fais et là je me couche je me dis ok tu as vécu des années galères, tu as mis sorti, ce n'est pas ce truc-là qui va faire que tu vas fermer. Et j'ai affirmé, c'est une opportunité, c'est une opportunité, c'est une opportunité. Le lendemain matin, je me connecte sur Zoom, j'ai mes 29 conseils, je leur dis, les gars, c'est une opportunité, ne vous inquiétez pas, je n'avais pas encore capté laquelle. Et puis, tout de suite, je me suis dit, OK, là aujourd'hui, tu as tous les conseils immobiliers de France qui sont bloqués devant leur ordinateur, tu vas pitcher matin, midi, soir, la nuit, montrer qui tu es, que tu peux amener au monde de l'immobilier. Et en fait, de 29 conseillers, je recevais des... Franchement, je ne sais pas, il y a eu des journées, j'avais plus de 10 candidatures de conseillers déjà en poste dans notre structure qui voulaient venir chez moi. Sauf que moi, à ce moment-là, j'avais une agence à Bouillard dans mon village et une assistante. On n'était pas structuré pour faire un réseau national. Et je refusais les candidatures externes. Fin 2020, on est 100. Fin 2021, on est 200. On développe une licence de marque. Après, on est monté à 250 conseillers, une quinzaine d'agences immobilières. On a été les réseaux en France avec la plus grosse croissance en 2020 et 2021, je crois. On a fait un fois 5 en effectif, puis un fois 2. On était dans le top 20 réseau de mandataires en France en volume de conseillers. On a eu 4 fois sur mon agence de brouillard que le prix de l'agence immobilière de l'année sur le Salon National de la FNAIM et une fois au Rennes. Donc, on est devenu une vraie référence dans la transaction immobilière. Et moi, dans ce réseau-là, j'avais deux rôles. C'est ma boîte, donc j'ai la vision. et j'ai un rôle aussi où je fais les formations, je les crée, je les délivre, les coachings, les mentoring, ce que j'aime faire et j'en ai un rôle moins cool comme beaucoup de chefs d'entreprise où je gère tous les problèmes, toute la merde en gros les problèmes de management les problèmes sur ton site internet, sur les diffusions, sur les différents sites, les logiciels qui bug et ça je commençais à en avoir, ça commençait à me casser un peu la tête c'est pas le truc qui me rendait heureux et j'ai pas fait une boîte pour m'infliger, j'accepte de le faire un certain temps mais pas toute ma vie, des choses qui ne me rendent pas épanoui. Moi ma valeur forte c'est la liberté et la liberté c'est à un moment donné de faire des choix aussi pour faire ce que tu as envie de faire. Et ça faisait un moment qu'on me sollicitait pour aller faire des formations hors de ma structure et je me suis dit on va faire les choses vraiment bien. Donc j'ai écrit un livre que j'ai sorti le 14 février 2023, il y a deux ans. qui s'appelle Manifeste des agents inconnus immobiliers, un livre de 400 pages, un beau bébé, dans lequel je présente une méthode de travail que j'ai créée de toute pièce, qui s'appelle la méthode Maestro. J'ai sorti ce livre-là, j'ai créé une académie de formation, et aujourd'hui, maintenant, j'accompagne et je fais de la formation pour différentes structures en France, sur une académie. sur une année, sur des formations à la journée, sur du coaching mentoring individuel pour des top top profils, pour des coaching mentoring de groupe dédié uniquement aux directeurs d'agence ou aux chefs d'équipe dans les réseaux de mandataires. Et en fait, je me régale avec ça et tous les jours, j'aide les cons à changer de vie, à offrir une meilleure vie à leurs enfants, à leurs femmes, à leurs maris, parce qu'une meilleure vie matérielle en tout cas et une meilleure vie organisationnelle, parce que je leur apprends à être efficient, à faire plus de chiffres d'affaires, à travailler plus intelligemment, à se protéger, vers une organisation, vers de l'exclusivité. à des directeurs d'agence d'apprendre à recruter et je me régale en fait j'apporte de la valeur au quotidien et je trouve que c'est franchement on va dire une fonction qui est hyper noble et qui a du sens pour moi qui apporte des résultats et je le kiffe au quotidien tu vois moi je me définis vraiment comme même pas comme un entrepreneur mais moi dans mes conférences je me définis comme un artiste et comme un kiffeur à temps plein en fait, c'est-à-dire que je fais que du kiff et de la créa et des choses qui me plaisent en fait. Je ne réfléchis pas comme les autres personnes que je connais en grande majorité dans l'industrie, des tableaux, de la renta, des machins comme ça. Moi, je suis un petit peu à part de tout ça et c'est vraiment une notion d'apporter de la valeur, de changer la vie de centaines de conseils immobiliers, de kiffer et d'avancer tout simplement.

  • Speaker #0

    Et tu parlais de la méthode Maestro, est-ce que tu peux nous la présenter ? Si je ne dis pas de bêtises, il y a sept piliers.

  • Speaker #1

    Oui, tu as bien lu tout de suite. En fait, Maestro, à la base, c'est une méthode de travail avec quatre points et trois choses à mettre en application. Le M, c'est le mindset. Et aujourd'hui, dans toutes les formations que je fais, il y a une partie mindset, parce qu'elle est totalement négligée par toute la profession. Et aujourd'hui, un conseiller immobilier... Il me parle d'exclus, il me parle de prospection. Mais si dans sa tête, il n'est pas calibré, il ne marchera jamais. J'amène les conseillers à être en échec total, à une réussite en un an parce qu'avant de changer leur comportement, je change leur croyance. Quand tu changes de croyance, tu changes d'action, tu as des nouvelles habitudes et des nouveaux résultats. Donc, la base est de passer par la croyance. Donc, moi, le M, c'est le mindset. En fait, c'est mieux se connaître réellement au niveau mindset, donc état d'esprit et au niveau de ses chiffres clés. Taux, horaires, ratios, on doit avoir une connaissance parfaite de soi. Après, le A, c'est art de prospecter, parce que c'est vraiment un art la prospection. La prospection physique, téléphonique, digitale, et ça va se pluguer la veille, la pige et la chasse. Donc, la pros qui est le canal d'acquisition numéro un de l'ID pour un conseiller immobilier. Après, on va être sur le E. Le E, c'est l'exclusivité. Ma méthode de travail, elle est hyper appoussée et j'ai à peu près un taux moyen d'exclus de mes apprenants à 80%. Donc, ça fonctionne, il n'y a pas de débat possible. Et après, il y a le haut de l'organisation. Donc, vraiment, comment être organisé au quotidien pour être non pas efficace, mais efficient. Donc, ça, c'est les quatre piliers méthodes de travail. Après, à ça, il va y avoir trois autres choses. Le S de stratégie. Aujourd'hui, un concierge immobilier doit avoir une réelle stratégie parce qu'il est entrepreneur. Une stratégie, ça veut dire une vision. Un cap, tu sais où tu dois aller. Après, on a le T, travail. contrairement à beaucoup de mes amis qui disent qu'il n'y a rien à faire, c'est facile, non non, c'est difficile, il faut se battre et c'est pas pour rien qu'il y a 80% de la profession qui gagne moins de 1200 euros par mois aujourd'hui parce que si il n'y a pas de travail, il n'y a pas de résultat et ça pour le coup ça a bien été inculqué par mes parents, ça a été inculqué par leurs propres parents et pas de travail pas de résultat c'est pas que travailler beaucoup, c'est travailler intelligemment mais travailler quand même et après on a le R de répétition la répétition, la répétition, toute ma méthode de travail c'est comme si c'était une une partition en fait, il n'y a rien qui est laissé au hasard, tout est scripté, en fait il n'y a aucune place au hasard dans cette méthode de travail, mais comme n'importe quel performeur dans le sport, dans l'entrepreneuriat, dans la musique, dans le business, il n'y a rien qui est au hasard. Donc ça, ça correspond à la méthode Maestro, c'est les 7 piliers, et ensuite, viennent à ça, dans la méthode que j'enseigne aussi, il va y avoir bien sûr l'expérience client-acheteur, l'expérience client-vendeur, le branding, sa réputation. sa confiance en soi et son leadership. Donc tout ça, c'est les piliers pour réussir pour un conseiller immobilier. Et de l'autre côté, pour les directeurs d'agence, le recrutement, le management, l'optimisation de leur entreprise et une formation que j'ai créée qui s'appelle Harmonie Entrepreneuriale, c'est-à-dire l'équilibre global en utilisant la route de la vie pour avoir une vie vraiment, je dirais, la plus alignée possible avec le bonheur qu'on recherche personnellement.

  • Speaker #0

    Et toi, dans cette idée d'enseignement, dans tout ce que tu as construit, parce que finalement, j'ai aussi un peu l'impression que tout ce que tu transmets, c'est de ton vécu, c'est le fruit de ton expérience, de toutes ces mésaventures qui ont pu t'arriver. Toi, qu'est-ce que tu apprécies le plus dans l'enseignement aujourd'hui, dans le fait de former ? Tu en as un petit peu parlé du fait que tu crées une aventure humaine, finalement, mais pour toi, comment ça se définirait en quelques mots la raison pour laquelle aujourd'hui tu enseignes et tu formes les gens ?

  • Speaker #1

    Ben... Moi, je pense déjà en premier lieu que je fais ce que j'aurais aimé qu'on me fasse il y a 17 ans. Franchement, il y a 17 ans, j'étais demandeur. J'étais plus que prêt parce que je l'ai fait. Il faut savoir pourquoi j'ai ouvert. On refait un gap il y a 17 ans. Pourquoi à la base, j'ai ouvert mon agence immobilière le 2 janvier 2008 ? Parce qu'en fait, après avoir envoyé 200 CV, lettres de motivation écrites à la main à toutes les agences immobilières de Nîmes, j'avais que le bac plus 5. Je demandais un stage non rémunéré. J'ai eu deux entretiens. Un premier entretien dans une agence. qui m'a dit, mais tu n'as rien à foutre en costume, tu reviendras habillé correctement. Comme si être habillé en costume, c'était être mal habillé. Et une deuxième agence était de me dire... Ils étaient en fin de vie, un professionnel, il voulait me refourguer à l'argent. Donc, je dis, il n'y a pas de problème, on ne me donne pas ma chance, je vais saisir ma chance. Donc, voilà pourquoi en fait, 17 ans après, je me dis aujourd'hui, j'ai envie d'accompagner et d'encadrer toutes les personnes qui ont envie vraiment de croître. Moi, ma mission finalement, c'est de donner une meilleure image de notre profession d'agent immobilier. Dans le livre que j'ai écrit, je dis, voilà, aujourd'hui pour moi, nous avons la profession la plus noble qui soit. Mot pour mot, nous aidons les Français à se loger. Après le corps médical et les pompiers, nous sommes la profession la plus utile à la société parce qu'on aide les Français à se loger. Et le logement, c'est quand même, un, le bien matériel le plus cher des êtres humains et deux, le bien émotionnel dans lequel il y a le plus d'attachement. Donc, on a une mission de dingue. Et c'est pour ça que mon job, en dehors de changer la vie de mes conseillers, c'est aussi, à mon petit niveau, de tirer la profession vers le haut. Et ce qui me plaît le plus, moi, c'est les messages que je reçois après. Tu vois, après chaque formation, sans aucune exception. ou dans les coachings, franchement, ça m'apporte des pics d'émotion qui sont rapides. Ça dure 10 secondes l'histoire, mais c'est jouissif. Quelqu'un t'envoie, il n'y a pas une semaine où je n'en ai pas, un message hyper sincère, pas le truc de merde, de très bonne formation, je recommande, ça ne vaut rien ça. Vraiment, tu sais qu'elle a pris peut-être 5-10 minutes de son temps à t'écrire quelque chose grâce à toi. Tu as fait ça, ça, ça, ça m'a amené ça, ça, ça, merci beaucoup, ça, ça, ça. Ça, ça a du sens et ça, ça me nourrit, ça me donne la force en fait, si tu veux. ça me donne la force de me battre et de continuer à avancer là-dedans.

  • Speaker #0

    Et tout à l'heure, parce que tu parlais du fait que tu avais beaucoup de choses à gérer, aujourd'hui, une journée au quotidien, dans ton quotidien, tu n'as pas de routine type, est-ce que tu en as une quand même ? Comment est-ce que tu gères ça du coup parmi ?

  • Speaker #1

    J'ai une routine type parce que j'ai tellement de choses à faire. Et moi, comme je t'ai dit, je suis TDA chez Péractif. Donc, j'ai dû m'imposer une discipline. qui est dix fois plus importante qu'un être humain lambda. Alors, le gros avantage qu'on a quand on est TDAH hyperactif, c'est qu'il y a deux gros avantages. Un, j'ai mille fois plus d'énergie que la plupart des personnes qui sont sur cette planète, ce qui veut dire que quand tu es en formation avec moi, autant te dire que tu prends Space Mountain, sauf que tu ne payes pas la place à Disney, ça va hyper vite. Donc, je garde et j'ai tellement de passion dans ce que je fais que ça touche, en dehors de la qualité du contenu. Et deux, c'est qu'on est des êtres créatifs. Donc, moi, j'ai… un million de projets en tête tu vois le livre j'ai jamais voulu être écrivain c'est parti d'un délire après on n'a pas parlé de quelque chose on en parlera après c'est l'éventive au l'événement que j'ai que j'ai créé que j'organise depuis six ans qu'un événement de dingue ici on va en parler après mais ça c'est sorti d'un délire dans ma tête j'ai créé ça donc moi ma force c'est que je suis créateur de contenu en mode bouillie sans arrêt mais il faut que je me cadre donc pour ça j'ai une routine tu vois le lundi matin c'est management avec mes équipes tous les lundis matins c'est bloqué J'ai une visio avec tout mon réseau, ensuite point avec l'équipe des salariés, et ensuite point individuel avec mes salariés. Le mardi matin, je travaille mes réseaux sociaux. Le mercredi, je fais ma prosse. Le jeudi, idem, ma fidèle, mon suivi client. Le vendredi, création de contenu formation. Donc, toutes mes matinées sont structurées. L'après-midi, j'ai mes rendez-vous, mes visios XYZ. Moi, comme je te dis, je suis papa de trois enfants. Quand je n'ai pas mes enfants, moi, ma journée, c'est qu'en gros, je me lève, je suis au bureau à 7h du mat. et je rentre à 20, 21 ou 22 heures. Donc en fait, je travaille en… Franchement, une journée de 12 heures, c'est… De 12 heures actives, c'est mes plus petites journées. Il n'y en a quasiment jamais. Ça oscille plutôt à 16, 17 parce que j'aime ce que je fais. En fait, pour moi, ce n'est pas du travail. Et quand je suis avec mes enfants, par contre, ou au foot avec mon fils ou dans mes loisirs, c'est encore autre chose. Mais là, pour le coup, ouais, vu de l'extérieur, les gens vont dire que tu n'as pas de vie. Mais moi, en fait, ça me va très bien. Je ne me vois pas rentrer chez moi à 18 heures pour regarder… des trucs de Hanouna ou je ne sais pas ce qu'il y a à la télé, ça me rendrait barjot et malheureux. Donc, une journée, c'est beaucoup de travail, beaucoup de travail au quotidien. Le matin et le soir, j'essaie de faire de la créa, de formation, de guide, j'ai des podcasts, de plein de choses. J'ai un projet de tournée de formation que j'annoncerai là en avril, après les 28 mois, un truc cool, un nouveau délire que je vais faire. C'est beaucoup de travail. J'ai sous mes yeux ma routine, j'ai un truc que j'ai appelé qui est très simple, tu vois, routine réussie de Julien, ce que j'ai à faire, ma prosse, ma filière d'interaction, voilà, ce qu'on est en train de faire. J'ai mes projets en cours, tout est hyper structuré en fait. Et il n'y a que grâce à ça que j'arrive à y voir clair. Et pour pouvoir avancer vite, j'ai besoin d'y voir clair. Je pense que je passe au moins deux ou trois heures par semaine à faire, à défaire, à replanifier pour vraiment me dire, je pars à fond dans mes projets, je ne me trompe pas de focus. Je ne travaille pas sur le projet qui me fait plaisir, mais celui sur lequel je dois travailler. Et en fait, c'est constamment une discipline, une rigueur que je m'impose en autodiscipline finalement.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ce que j'allais dire. C'est de la discipline, finalement. On parle beaucoup parfois d'ambition, de motivation, mais finalement, c'est la discipline qui te fait tenir.

  • Speaker #1

    En fait, l'ambition et la motivation, c'est cool, mais sans discipline, ça ne sert à rien. Aujourd'hui, moi, j'ai ma vision de ce que je veux faire un an, trois ans, pas plus, parce qu'après, les choses vont tellement vite que les business plans qu'on nous apprenait à l'école de 7, 8 ans, ça ne sert à rien. J'aimerais vraiment mon année 2025, je sais exactement ce que je veux faire. Sur les trois ans qui viennent, c'est assez clair aussi. Et mon focus, en fait, c'est juste de me dire est-ce que je suis aligné dans ce que je fais à l'instant T, dans mon objectif annuel qui m'amène. Et après, je décline. En fait, c'est des poupées russes. J'ai ma vision à 2025, ce que je dois faire à six mois, à trois mois, au mois, à la semaine, à la journée et à l'instant T. Et continuellement, en fait, je regarde si je suis bien aligné dans mon chemin. Mais il est clair que sans rigueur, sans discipline, C'est mort. Mais après, si tu veux, moi, je me suis construit une vie qui est un petit peu particulière. Moi, ma zone de confort, c'est de bosser 15 heures par jour, en fait. C'est-à-dire qu'on se construit, tu sais, après, un mec qui va à la salle de sport 7 fois par semaine, je vais me dire, c'est une machine. Il fait juste quelque chose qui est facile pour lui. Moi, les uns, on va dire, mais lui, il travaille 15 heures par jour en moyenne. Oui, mais pour moi, c'est facile. Ça ne me demande même pas beaucoup d'énergie. C'est ce qui est incroyable. C'est-à-dire que... Pour moi, c'est plus chiant d'aller à la poste, faire la queue pour un colis, d'aller faire mes courses, que de travailler dans mon bureau. Et finalement, pourquoi ? Parce que mes actions continuent, qui deviennent mes habitudes, mes habitudes deviennent ma zone de confort. Et aujourd'hui, ma zone de confort, en fait, elle est, pour mon taf, elle est énormissime. Mais après, je me désintéresse de beaucoup de choses et il y a plein de choses au quotidien qui paraissent banales, qui pour moi sont un fardeau, quoi, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, je vois. Tu parlais de l'événement. Est-ce que tu peux nous présenter qu'est-ce que c'est l'Eventimo ? Comment est-ce que tu es venu l'idée de le créer ? Et qui on peut retrouver ? Même si je sais un petit peu, mais...

  • Speaker #1

    Je vais te dire tout ça. Alors, l'Eventimo, c'est parti d'un délire en formation en décembre 2019. Je dis à mes conseillers, on est à Nîmes, formation en décembre, fin d'année. Bon, je vais créer un truc qui n'existe pas. Je vais créer un événement qui va être dédié à tous les conseils immobiliers de France. à la base sur lesquels on va faire venir des sportifs de très haut niveau et des gens du monde de l'immobilier moi ce moment là j'étais on va dire juste agent immobilier et tête de réseau on était 29 j'avais pas encore on va dire une posture de pas de mentor de coach de formateur autre que dans ma structure mais j'aspirais à ça dans mon plan c'était ça l'idée il fallait faire des choses dans l'ordre donc je caste et le 12 juin 2020 je fais venir des gens du monde de l'immobilier et je fais venir Yannick Agnel qui est champion olympique de natation, champion du monde aussi, et Sidney Boubou ancien footballeur en équipe de France. Ça marche très bien, on est 100 à Nîmes, c'est une bonne petite réussite. Ok, je me dis on va le refaire. Et l'année suivante je me dis on va faire un truc, on va pas mettre que des sportifs, on va rajouter des personnes avec des parcours incroyables. Donc je crois que l'année suivante je fais venir Philippe Croison, David Laroche, Absa Toucy, Djibril Sissier, enfin des bonnes personnes. Et puis l'année d'après je me dis on va faire pareil en rajoutant des tops entrepreneurs. Je fais venir Éric Larchevêque, Anthony Bourmont, vraiment des... des gros cas duquel. Et pourquoi, et je vais dire qui a cette année et quand c'est, pourquoi j'ai voulu faire ça ? Si je dis que ma méthode de travail, elle est axée sur le mindset, je dois être capable d'amener une journée qui peut changer une vie. Cette journée, c'est-à-dire quand tu as en face de toi quatre personnes ou cinq qui ont eu des parcours de malades mentales, mais qui à la base, quand elles te parlent de leur vie, elles étaient comme toi et moi, voire plus bas. Tu te dis que tout est possible. Mais c'est autre chose que si tu les vois 7 à 8 à la télé ou si tu les vois en face de toi et que tu peux après parler avec eux. Et moi, l'idée, c'est de se dire en gros, tu viens là, tu pètes toutes tes croyances limitantes, tu n'as plus de limites, tu deviens un Robocop après les 20 mois. Et je sais parce que ça fait quand même 5 ans que je l'organise que ça a aidé grandement des cons immobiliers à avoir un déclic. Et c'est grâce au déclic qu'il y a un changement de vie. Cette année, on le fait le 3 avril à Lyon. Et on a un beau… Un beau… plateau d'invités on a Nina Métaillé qui est meilleure pâtissière du monde qui va venir on a Théo Curin Théo Curin qui est un personnage public qui a été on lui a coupé ses deux bras et ses deux jambes quand il avait 6 ans quand il ménagite je dis pas de bêtises et en fait il a pris il a fait des gros exploits sportifs tu vois dans sa vie et c'est la résilience à l'état pur Après, on va voir Guillaume Neri. Guillaume Neri, il est champion du monde d'apnée. Donc, c'est pareil en termes de dépassement de soi. C'est juste le sauvement mondial. Et après, on termine avec Zaho, la chanteuse, qui a un top parcours. Zaho, elle a quitté l'Algérie, son pays natal à 17 ans pour atterrir à Montréal. Et après, elle a eu la carrière qu'on connaît. Ce que j'aime, son dernier album... Le dernier album s'appelle Résilience et on est dans la thématique. En gros, comment ça se passe ? Moi, je fais la conférence d'ouverture. Toute la journée, il y a un DJ, il y a des animations. C'est un concept de… Moi, dans ma tête, quand je l'ai fait il y a cinq ans, je me suis dit « Ok, tu prends des conférences, mais en mode… Il y a du bon contenu, mais l'ambiance, elle est merdique, c'est hyper relou. Et tu prends la même ambiance que dans un comédie-club. » Donc, au jamais, le comédie-club, quand tu as un DJ… Et c'est pour ça que c'est un concept, ça n'existe pas ailleurs. En gros, tu as un DJ qui anime toute la journée. Tu as des personnes qui viennent faire une conférence d'une heure à peu près. entre une heure et une heure et quart. Donc, c'est en petit comité. On va être entre 250 et 400. Conférence, échange avec les participants, enchaînement de conférences, une pause, un repas le midi, tout est compris. Zao fait la conférence de fermeture. Elle nous fait un showcase aussi, donc showcase privé. Et après, il y a un DJ, il y a une soirée, on fait un after-work et jusqu'à midi, on passe du temps ensemble. Et c'est vraiment une journée de dingue. C'est un concept. Et franchement, j'invite tous les conseillers mobilisés de France à venir parce que ça change une vie. Il y en a des personnes qui viennent. d'un petit peu partout en France et c'est franchement génial.

  • Speaker #0

    C'est incroyable. Et ce concept-là, tu penses que tu vas l'étendre un peu peut-être en Europe ou à l'international ?

  • Speaker #1

    Honnêtement, je pense même que ce sera peut-être, voire très probablement, la dernière édition cette année. Parce qu'il faut savoir que… C'est énormément de travail. C'est-à-dire, on book tout en direct. Moi, tous les intervenants, c'est moi qui les ai bookés en direct. En les traquant, réseaux sociaux, des courriers, en trouvant... Bref, voilà. C'est du temps, de l'énergie. Un intervenant, quand il vient comme ça, coûte extrêmement cher. Et aujourd'hui, pour pouvoir rentabiliser un événement comme ça, il faudrait qu'il y ait 1000 conseillers qui viennent. On était à 250 participants l'an dernier. Moi, 250 participants, on est à peu près au point de rupture. Et en fait, c'est vraiment un trop gros investissement en temps, en énergie, en argent, en focus, par rapport aux résultats qu'il y a derrière. Donc, je me dis, je vais passer à autre chose. En tout cas, probablement pour 1, 2, 3 ou 4 ans, on verra plus tard. Si je veux le maintenir et le cranter, je dois changer de nom. Et en fait, j'en fais un événement à Bain 7, entrepreneur global. sauf que aujourd'hui et c'est ce que j'apprends tous les jours aux personnes que j'ai en formation en coaching ou en mentoring il faut être focus on peut pas être partout donc moi aujourd'hui je veux amener maestro au sommet de la formation et du mentoring en France je veux vraiment être considéré comme la personne qui apporte le plus de valeur au conseil immobilier quelle que soit leur structure leur réseau et ça ça c'est par maestro ça c'est par les formations ça c'est par je vais lancer une tournée de formation dans quelques mois où je vais à la rencontre de différents, dans plein de villes, pour franchement pas cher du tout. Et je vais aller dans des salles de cinéma, je vais faire des formations en mode formation en conférence à des conseillers immo. Voilà, je veux faire ça en fait. Je veux me rapprocher de ma cible et donner l'accès à tout le monde. Ça va coûter 49 euros pour une journée de formation que je facture normalement 3000, tu vois, c'est mes tarifs. Donc, c'est l'idée d'offrir à tout le monde la possibilité aussi de grandir, comme j'aurais aimé qu'on le fasse parce que moi, il y a… Il y a 17 ans, je ne pouvais pas mettre 3 000 euros dans une formation, pas du tout. J'aurais pu mettre 49 euros si ça avait existé. Et voilà, je veux m'amuser sur la tournée de formation, j'ai plein de choses. Je dois développer mes équipes aussi. Et il y a des belles choses à faire dans ce métier-là. Mais je dois avoir un focus établi et je dois faire des choix. Et c'est pour ça que je vais vraiment clôturer, je pense, en tout cas à court terme, les 20 mois cette année, donc le 3 avril à Lyon.

  • Speaker #0

    Ok. Ça risque d'être marquant, du coup, j'imagine.

  • Speaker #1

    Oui, je pense que ça va me secouer un peu, ça va me créer des émotions parce que c'est beaucoup, beaucoup de travail. Et pour finir en six ans, ça va être un bon moment.

  • Speaker #0

    Tu parlais un peu de projection pour l'avenir, c'est justement le thème de ce podcast. Toi, comment est-ce que tu vois l'avenir et c'est quoi l'héritage que tu aimerais laisser, notamment à tes enfants ? et de tout ce que tu as construit aussi finalement dans l'immobilier ou même dans le monde de l'entrepreneuriat puisqu'on voit que tu en es vraiment passionné et c'est ce qui t'anime chaque jour.

  • Speaker #1

    Alors là, on va commencer par le plus important. Moi, je pense qu'à mon avis, je ne laisserai aucun héritage dans l'entrepreneuriat ni dans l'immobilier parce qu'en fait, en vrai de vrai, il n'y a personne qui ne laisse aucun héritage. Dès que tu arrêtes, tu disparais en fait. Il n'y a pas de légende, il n'y a pas de Maradona. Si, il y a Bernard Tapie, mais je ne serai jamais… ne serait-ce qu'à la hauteur du petit doigt de l'angle du doigt de pied de Bernard Papy. Dans l'immobilier, en fait, on disparaît, on n'existe plus dans notre industrie. Il n'y a zéro mentor, il n'y en aura jamais selon moi. Mais mes enfants, ce que je vais leur montrer, ce n'est pas ce que je vais leur montrer, c'est ce que je leur montre au quotidien. Tout est possible. En fait, ce que je fais pour les entrepreneurs, à la base, je le fais pour mes enfants dans un sens où l'éducation que j'ai de mes enfants, ce n'est pas juste de dire bonjour, au revoir, d'être poli, de faire des études. Ce n'est pas comme ça qu'ils vont être épanouis et réussir leur vie. Moi, je veux leur montrer le dépassement d'eux. Je veux leur montrer que tout est possible. Je veux leur montrer qu'il n'y a pas de limite dans la vie, qu'on peut arriver à tout. Et ça, c'est l'éducation que je fais pour mes enfants qui ont aujourd'hui 9 ans, 8 ans et 2 ans. Et ça, c'est important parce que ça, ça va laisser une trace. Et en vrai de vrai, le rôle que j'ai, et ça je l'explique dans certaines formations, ce n'est pas juste de faire ce que je fais. C'est qu'aujourd'hui, j'ai la conviction que si moi j'arrive à, entre guillemets, à casser une certaine programmation de ma famille, on sait pertinemment que la reproduction sociale existe et existera toujours. On est programmé pour rester là où on est et ça se passe comme ça. Il y a des cas extrêmement rares comme Anthony Bourbon qui arrive à péter la chaîne de façon complètement dingue. Mais la finalité, c'est que 90% des gens naissent dans une classe sociale et finiront dans cette classe sociale. Je dis 90, je pense même 98 en France. Et dans le monde, c'est peut-être même plus, c'est encore plus marqué. On est quand même dans un pays riche. Donc moi, j'espère vraiment apporter à mes enfants le goût de l'entrepreneuriat, le goût de ne pas avoir peur de se planter, d'avancer, de faire des trucs de fou. Et ça, je vais leur laisser un héritage. Et en dehors de mes enfants, si je laisse à mes enfants, je sais personnellement que je vais laisser à mes petits-enfants et aux petits-petits-enfants. Et là, je voudrais vraiment faire un truc de ouf pour ma famille. Ça, c'est sûr. Après, dans l'immobilier, pendant que j'y suis, je veux laisser une empreinte, ça c'est évident, tant que j'y suis, tant que j'y serai. Après, je n'ai pas de lubie sur le fait que dès que je vais disparaître, sur le trajet d'héritage, ça va terminer. Mais effectivement, moi je veux que la méthode Maestro soit considérée comme… L'excellence, tu vois l'excellence à la française, vraiment le truc qui cartonne, pas les nouvelles méthodes qu'on entend, le nouveau truc, générer 400 litres de votre canapé, toutes ces conneries éphémères. Moi, c'est une réelle méthode de travail qui est intemporelle, parce qu'elle est axée sur l'être humain, sur la relation humaine. Et en fait, cette méthode-là, si je l'avais fait en 1980, elle aurait cartonné. Et je suis convaincu que quand je la ferai dans 20 ans encore, elle cartonnera, parce qu'elle n'est pas liée sur des outils. Bien entendu, par moment, on parle de digital, de TAT-GPT, mais ce ne sont que des outils, je dirais, temporels, contrairement à toute la relation humaine qui est intemporelle. Et c'est en ça, un héritage, oui, parce qu'il y a un courant, je vois, j'essaie de créer un courant, c'est mon truc. Après, c'est difficile, on va dire, cette profession-là d'être capable de la… On va dire de l'amener, on est dans un métier, une société qui est hyper individualiste. Donc tu vois, les conseillers ne veulent pas se mélanger, il y a de l'ego, il y a plein de choses qui font que. Mais sur la globalité, je sais que cette approche professionnelle du métier plaît et qu'elle a encore beaucoup à faire. Et je suis convaincu que, et de très loin, les plus belles choses à venir pour moi au niveau entrepreneurial. elles vont arriver et je n'ai pas encore goûté au 80% de bonheur que je vais avoir dans l'entrepreneuriat. C'est l'idée en tout cas, c'est ma vision du truc.

  • Speaker #0

    On n'aurait pas pu finir le podcast sur une meilleure note. Tu dégages beaucoup d'optimisme, ça fait franchement plaisir à entendre. Et puis nous, on te souhaite tout le meilleur, plein de réussite. On souhaite peut-être le retour dans quelques années de Divinity Mo.

  • Speaker #1

    Il y aura d'autres projets, t'inquiète,

  • Speaker #0

    on va faire des trucs faux. Oui, mais voilà. En tout cas, nous, c'était la fin de cet épisode sur Avenir. Merci Julien. Franchement, c'était un super moment, c'est très enrichissant. On a adoré t'écouter et te découvrir. Et puis, on te souhaite tout le meilleur.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Vanna. À bientôt.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si vous avez apprécié votre écoute, nous vous invitons à partager ce podcast à d'autres professionnels de l'immobilier. Si vous souhaitez intervenir sur Avenir, Si vous êtes vous-même entrepreneur, dirigeant ou fondateur d'une entreprise de la prop-tech ou de l'immobilier, vous pouvez écrire à podcast.telescope.com. On se retrouve le mois prochain pour un autre épisode.

Description

Êtes-vous prêt à découvrir le parcours inspirant d'un entrepreneur qui a su transformer ses défis en opportunités ? Dans cet épisode captivant de La voix du MAESTRO, Julien Raffin nous plonge dans son voyage fascinant à travers le monde de l'immobilier et de l'entrepreneuriat. Partant de débuts modestes à Bouillargues, il partage avec nous comment son TDAH a façonné son parcours scolaire et l'a conduit à découvrir sa véritable passion : le marketing et la vente.


Malgré des débuts difficiles en France, où il a traversé des années de pertes, il a su redresser son activité grâce à une combinaison de résilience et de stratégies efficaces. Dans La voix du MAESTRO, il met en lumière l'importance du mindset entrepreneurial et du dévéloppement personnel, éléments clés de sa méthode de travail, la méthode Maestro, qui repose sur sept piliers fondamentaux.


Au fil de la discussion, Julien dévoile également son événement phare, l'Event Immo, conçu pour inspirer les professionnels de l'immobilier. Cet événement rassemble des conférenciers de renom, offrant des perspectives précieuses sur la prospection immobilière et l'efficience en immobilier. En tant que meilleur agent immobilier, Julien encourage les agents immobiliers et entrepreneurs immobiliers à croire en leurs capacités, à ne pas craindre l'échec et à embrasser les défis comme des tremplins vers le succès.


À travers son récit, il souligne que l'héritage qu'il souhaite laisser à ses enfants repose sur l'éducation et l'exemple. Il leur montre qu'il n'y a pas de limites à ce qu'ils peuvent accomplir. Si vous êtes un conseiller immobilier ou simplement en quête de motivation entrepreneuriale, cet épisode de La voix du MAESTRO est fait pour vous ! Rejoignez-nous pour une conversation enrichissante qui vous incitera à repenser votre approche de l'immobilier et à cultiver un mindset gagnant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Avenir, le podcast créé par Telescope, la solution de prospection immobilière. Sur Avenir, on reçoit les grands acteurs de l'immobilier et de la proptech, qui nous partagent leur histoire personnelle, les secrets de leur réussite et leur vision de l'avenir. Avenir n'est pas seulement un podcast, c'est une ressource pour tous les professionnels de l'immobilier en quête d'inspiration et de solutions innovantes pour booster leur activité. Que vous soyez en déplacement, au bureau ou chez vous, Vous pouvez écouter notre podcast sur toutes les plateformes de streaming et également sur YouTube. Abonnez-vous dès maintenant pour ne manquer aucun nouvel épisode. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue sur ce nouvel épisode d'Avenir. Et aujourd'hui, je suis très heureuse de recevoir sur le podcast Julien Raffin avec nous aujourd'hui. Bonjour Julien, comment est-ce que tu vas ?

  • Speaker #1

    Bonjour Anna, ça va très bien et toi ?

  • Speaker #0

    Ça va super, merci de nous faire l'honneur d'être sur notre podcast. On est vraiment très heureux. C'était un peu compliqué, mais je me suis bien tuée pour t'avoir et je suis très contente aujourd'hui que tu sois là. Écoute, dans ce podcast, on va essayer d'en apprendre un peu plus sur toi, que ce soit un petit peu ton histoire personnelle. Et puis après, on va parler de tous ces beaux projets que tu as créés et pourquoi pas de ce que tu as créé par la suite.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Est-ce que déjà, on peut commencer par une petite introduction ? Est-ce que tu peux nous expliquer ton histoire ? D'où est-ce que tu viens ? Quelles étaient tes premières influences ? Où est-ce que tu as grandi ?

  • Speaker #1

    Tout a commencé il y a 40 ans, parce que j'ai 40 ans. J'habite sur Bouillargues, un petit village à côté de Nîmes, dans lequel j'ai toujours habité. Je vais vous raconter un petit peu mon histoire. J'ai une scolarité assez banale. Je suis TDAH hyperactif. Donc, je dis banal, j'étais tout le temps puni, j'étais tout le temps piqué, tout le temps collé. Je n'arrivais pas à donner ma place, je m'ennuyais. Mais mon père était très à cheval là-dessus. Moi, je suis celui d'une famille, on va dire, très populaire. Et pour mes parents, faire des études, c'était un petit peu la façon dont on allait avec mon frère, mon petit frère. Peut-être nous en sortir, en tout cas mieux gagner nos vies. Donc, mon père était très dur là-dessus. Et en fait, j'ai fait deux bacs plus cinq à l'école supérieure de commerce de Toulouse et un master stratégie économie sur les métiers du sport à Grenoble. Mais ça a été vraiment un concours de circonstances. En fait, je ne savais pas quoi faire. J'ai fait un bac ES parce que la philo et le français trop poussé, ça me gonflait. Je n'ai pas fait ES parce que j'étais un nain en physique. en chimie, je n'y voyais aucun sens, et en bio. Et du coup, j'ai atterri dans l'ES. Suite à ça, j'ai fait un DUT gestion entreprise administration, et j'ai découvert à ce moment-là le marketing. C'est la première fois qu'il n'y a plus de matière qui commençait à me plaire. Ensuite, j'ai fait un IAE, management technico-commercial, et là, j'ai découvert la négociation et la vente, et j'ai commencé à vraiment aimer ce que je faisais. Et puis... ... Pareil, je ne savais pas quoi faire après. Finalement, j'ai intégré l'école supérieure de commerce de Toulouse. Et moi, je suis ultra passionné de foot depuis que je suis petit. J'entraîne mon fils au foot encore aujourd'hui, mon grand qui va avoir 10 ans. Et je voulais rentrer dans… En fait, mon rêve, c'était de rentrer dans le service marketing ou communication de l'Olympique de Marseille. C'est vraiment la finalité du truc. Voir même dans un club où il fait des francophones. Et c'est pour ça que j'ai fait un master de la Grenoble. En fait, je me suis aperçu que… C'était un secteur hyper bouché et sans piston, on ne pouvait pas faire grand-chose. Et par la force des choses, comment je suis rentré dans l'immobilier et dans l'entrepreneuriat ? Parce que c'est nullement par rapport à des influences sur ma famille, parce qu'il n'y a personne dans ma famille qui a fait de l'entrepreneuriat, à quelque niveau que ce soit, ni dans mes amis. J'étais un dimanche soir à Grenoble, j'allais passer mes partiels, et je suis tombé sur un zone internet ou un capital, je ne sais plus, sur une personne qui faisait de l'immobilier à Dubaï. Ça, c'était en décembre 2006. En fait, pour la première fois, j'ai vu une personne qui bossait, qui était épanouie, ce qu'on appelle un entrepreneur. Je suis familier à ça, ça fait 17 ans aujourd'hui, mais à ce moment-là, je ne l'étais pas du tout. Et j'ai pris contact avec lui dès que je suis rentré à Toulouse, après mes partiels, et j'ai commencé à m'intéresser à l'immobilier à Dubaï. Il m'a proposé des plans d'investissement sur Palme Joumera, donc à ce moment-là, c'était en pleine construction. Moi, je n'avais pas d'argent forcément, donc de ça, je me suis intéressé à l'immobilier à l'international et j'ai fait des études de marché des différents pays. Quatre mois après, j'en ai en Bulgarie. J'ai investi 50 000 euros en Bulgarie en faisant des prêts étudiants. Parce que je n'avais pas d'argent, j'ai fait des prêts étudiants. Bref, avec deux ou trois trucs faux pour avoir accès aux prêts. J'ai emprunté 50 000 euros. J'ai acheté 7601 m² de terrain en Bulgarie. Et j'ai fait deux autres prix en même temps de 50 000 aussi sur la même semaine. Et j'ai acheté mon premier appartement à Nîmes sur lequel je me suis fait royalement avoir. J'ai parrainé à immobilier. C'était incroyable. Et je suis devenu entrepreneur par l'immobilier en Bulgarie. De ce terrain-là, j'ai commencé à en parler autour de moi. Je l'ai vendu deux ou trois autour de moi. Et puis, j'ai créé un site Internet. Et deux ans après, je devenais le premier intermédiaire francophone d'immobilier en Bulgarie. Donc, j'étais passé à Capital, à 100% Mag, des trucs plutôt cools. Et en 2010, il y a eu la grosse crise en Bulgarie, puis la Bulgarie c'est les pays de l'Est et l'étranger c'est particulier. J'ai voulu recentrer mon business en France. Et en fait, moi, mon agence immobilière en France, la base, groupe C2I, je l'ai ouverte le 2 janvier 2008. Donc j'ai vraiment découvert l'immobilier et l'entrepreneuriat par la Bulgarie. Et en fait, je n'ai jamais été salarié. J'ai eu trois jours et demi de salariat, mais ce n'était pas fait pour moi. J'ai démissionné le jeudi midi. Je pense que ce sera les trois seuls jours et demi de ma vie de salariat. Et j'ai ouvert ma première entreprise. en France qui était finalement ma deuxième entreprise parce que j'avais ouvert en Bulgarie au départ.

  • Speaker #0

    Question, mais la Bulgarie c'était pas un choix particulier ni stratégique, c'était parce que tu t'étais retrouvé là-bas pour les études, c'est bien ça ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, la Bulgarie c'était un choix en fait, quand j'ai vu le reportage sur Dubaï, je me suis bien renseigné sur Dubaï et après j'ai regardé le Costa Rica, le Brésil, la Croatie, la Roumanie, la Pologne, le Monténégro et la Bulgarie. Et en fait, j'ai fait péter une semaine de cours en mars 2007 à Toulouse. J'ai pris mon sac à dos, mes converges, je suis parti en Bulgarie. Et là, j'ai senti qu'il y avait un truc. Donc là, j'ai fait une réservation de terrain, parce qu'en Bulgarie, il n'y a pas de compromis et d'actes comme en France. J'ai réservé pour 50 000 euros de terrain. Je suis rentré en France. Là, j'ai fait mon crédit étudiant sur une banque française. Dix jours après, j'avais les fonds. J'ai transféré en Bulgarie et j'étais propriétaire d'un terrain en Bulgarie. En fait, deux investisseurs en Bulgarie à 21 ans, et je n'ai pas d'origine bulgare, j'ai juste fait des études un petit peu, ça paraît fou. Quand j'expliquais ça à mes potes, ils me prenaient pour un malade mental. Parce qu'en gros, j'avais fait un prêt que je devais rembourser sous 9 ans de 50 000 balles. J'étais étudiant de centre de ressources, j'étais alternant à Bouygues à ce moment-là, et ils me prenaient pour un malade. Et j'en suis devenu intermédiaire jusqu'à devenir le premier intermédiaire francophone sur la Bulgarie. Et ça a été une super expérience entrepreneuriale. On pourrait en parler pendant trois heures. J'ai été braqué dans un hôtel, j'ai eu des menaces de mort pendant un an. Je devais passer par la Roumanie pour aller en Bulgarie. Parce qu'on était au point d'importance là-bas. Je le dis en riant maintenant, mais c'est vrai que mes parents n'étaient pas au courant de tout ça. Et la seule fois où je me suis fait braquer à l'hôtel, c'est le hasard. Mon père était là, c'est la première fois qu'il venait, et la unique fois où il est venu. et son fils à ce moment-là, donc moi-même j'avais 23 ou 24 ans et c'était chaud quoi. Mais bon, c'est une bonne expérience entrepreneuriale, ça m'a appris des choses et puis l'international ça ouvre l'esprit donc c'était cool.

  • Speaker #0

    Eh ben dis donc, à 20 ans c'est si jeune pourtant et on avait vécu déjà.

  • Speaker #1

    C'est jeune, en fait on est insouciants, c'est bien parce que quand on est insouciants on se pose moins de questions, on avance plus vite, on se trompe plus mais moi j'ai… après on va parler de mon expérience en France. J'ai une relation particulière à l'échec parce qu'autant la Bulgarie, ça a assez vite et bien marché, autant financièrement que médiatiquement. Mais mon agence immobilière en France, il faut bien se dire que je l'ai ouverte le 2 janvier 2008. Du 2 janvier 2008 au 31 décembre 2014, pendant 7 années consécutives, j'ai perdu de l'argent tous les mois. Les trois premières années, je ne me payais pas. J'ai eu pendant trois ans un salaire de 511 euros et des brouettes. Et puis, je suis monté un maximum de 1 000 euros par mois. Et en dehors de ne pas gagner ma vie, j'avais accumulé 120 000 euros de dettes et je me suis retrouvé en 2014, donc il y a plus de 10 ans maintenant, en redressement judiciaire, je dormais dans mon agence, c'était la galère, les huissiers, c'était la vraie galère pour le coup, la vraie vraie vraie, beaucoup plus qu'en mode, tiens, t'es en classe populaire, tu pars pas en vacances à chaque vacances, là c'était, tu galères à remplir ton frigo pour manger des endives et du jambon et c'était, j'en garde même pas un mauvais souvenir, c'est ce qui est ouf, ça m'a marqué parce que physiquement j'ai eu des... des pelades en fait j'avais des trous partout dans la barbe de parcours c'était mon corps qui me disait stop et pour moi ça a été salvateur parce qu'à partir de ce moment là moi j'étais convaincu que j'allais réussir en fait dans ma réussite à moi dans ma vision à aucun moment j'ai douté tout le monde me disait d'arrêter la terre entière parce que j'avais deux bacs puissants je gagnais 500 balles par mois j'accumulais des dettes et on m'a dit tu vas aller jusqu'à où et moi j'avais une vision et aujourd'hui vraiment j'incite tous les entrepreneurs et les agents immobiliers à à avoir une vision hyper claire de ce qu'ils veulent être, de ce qu'ils veulent faire, de ce qu'ils veulent avoir, et de se donner moins à terme cette vision-là. Et il y a eu ce redressement judiciaire. Et puis après, j'ai commencé à me développer. De 2014 à aujourd'hui, c'est une société qui s'est développée, qui est en croissance. Ce sont des sociétés, parce qu'après, on en parlera plus tard, mais j'ai fait ce qui me plaît le plus aujourd'hui, et ce que je considérais être ma zone de génie, c'est la transmission. le coaching, le mentoring et la formation. Et ça, je l'avais en tête parce que je savais que mon plan d'action n'était pas d'être un agent immobilier en finalité de vie. En fait, moi, je savais qu'aujourd'hui, j'aime transmettre, je sais transmettre parce que je suis passionné par ça. Et j'avais besoin d'être crédible, non pas vis-à-vis des autres, ce n'est pas trop mon problème, mais vis-à-vis de moi-même. Et c'est pour ça qu'en fait, j'ai développé C2D, après on va en parler, mais ce n'était pas une finalité de vie en fait. C'était une étape. pour continuer un parcours qui est... Moi, ce n'est pas un parcours entrepreneurial, c'est un parcours d'un homme, en fait. On va dire que je m'accomplis en priorité par mes enfants, mais à titre perso, en construction en tant qu'homme, pas en entrepreneuriat. Donc, c'est vraiment étroitement lié à ma vie de perso. Et c'est un petit peu le... Alors, j'ai pris les chemins, je pense, les plus sinueux possibles, mais ça permet de plus apprécier quand les choses tournent un petit peu à son avantage, on va dire.

  • Speaker #0

    C'est clair que tu devais savourer chaque petite victoire.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et ça me permet déjà d'être à l'aise quand je pars avec des conseillers qui sont en échec ou qui n'arrivent pas, de pouvoir les foudrer, leur dire les mecs, je sais ce que c'est, c'est tant de galère. Si vous voulez vous amuser à ça, je n'en connais pas beaucoup qui ont fait autant d'animaux à se dire tu vends deux biens par an tellement que tu es nul parce que j'étais pitoyablement nul. Et c'est clair, je ne me remettais pas en question, c'est toujours la faute des autres. En 2014, je me suis beaucoup mis dans le développement personnel, dans sa globalité. J'ai vraiment appris à travailler mon mindset, chose que j'enseigne aujourd'hui, où je pense être dans notre profession, dans notre industrie immobilière, reconnue en partie sur cette thématique-là. J'ai compris que tout partait de ma tête. Je n'avais pas un manque de compétences, j'avais les compétences. Les compétences, c'était… d'affiner certaines choses. Mais je n'étais pas calibré à avancer comme je devais avancer, je n'avais pas de vision bien établie et j'avais beaucoup de manquements qui m'amenaient à l'autosabotage et donc à échouer d'année en année, alors que je me disais que je vais y arriver. Mais comme je ne changeais pas mon comportement, je n'y arrivais pas, ce qui était forcément logique.

  • Speaker #0

    Et donc, il y a eu la période 2008-2014. 2014, qu'est-ce qui se passe ? Tu as eu un déclic, tu t'es intéressé au développement personnel. Et de là,

  • Speaker #1

    pour toi,

  • Speaker #0

    est-ce que c'est une sorte de renaissance ? Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. En fait, ce qui se passe, en gros, c'est qu'en rendressement judiciaire, en gros, tu es au tribunal de commerce. C'est la toute dernière étape avant ce qu'on appelle la liquidation. Donc, ta boîte, c'est fini. Tu ne pars au Pôle emploi, tu n'as pas d'aide. Il faut se dire qu'aujourd'hui, franchement, être entrepreneur en France, il faut avoir un courage de dingue. En gros, il y a... que des inconvénients. On est des malades mentaux. Tu parles des entrepreneurs, moi je pense que c'est une addiction. Franchement, on est des espèces de camés de l'entrepreneuriat. Tu prends en rationnel ce que tu gagnes, ce que tu perds. À 99%, tu es perdant en tout point de vue. Tu n'as aucune sécurité. Quand tu es dans la merde, tu es tout seul. Quand tu réussis, tu es aussi tout seul. Il n'y a pas grand-chose à gagner. Mais je pense que c'est un chemin de vie. C'est un truc qu'on a dans les tripes qui est viscéral et qui nous rend heureux quand on est entrepreneur. Ce qui s'est passé, c'est quoi ? C'est que quand tu as le redressement judiciaire, en gros, tu as un an d'observation et tu dois avoir les résultats sur lesquels tu t'es engagé. Sinon, il coule ta boîte. Et moi, la chance que j'ai eue, c'est que je n'avais plus de confort possible. Je n'avais plus le choix. Soit je réussissais, soit je coulais. Il n'y avait plus d'option B. Et ça, aujourd'hui, j'ai appris que quand une personne a un plan B, elle n'est jamais à 110 %. Elle a tout le temps un espèce de frein à main conscient ou inconscient qui ne lui fait pas avancer. Donc, pourquoi je n'ai plus eu le choix ? J'ai fait. J'ai eu les chiffres qu'il fallait faire. J'ai aussi commencé à me mettre dans le test perso. J'ai aussi, moi, accéléré à type perso mes formations. J'ai été me former à ce moment-là avec Mike Ferry, un peu plus tard, qui était considéré comme le plus grand coach et formateur immobilier au monde. Donc, j'allais en Italie et en Belgique pour me former. J'étais à Découvert le 2 de chaque mois, mais j'investissais plus de 1 000 euros par mois dans ce coaching-là. J'ai compris qu'il y avait un lien. étroit entre l'investissement que tu fais sur toi et ta réussite. Et puis mon chiffre d'affaires a commencé à se développer, j'ai commencé à avoir des chiffres d'affaires qui soient je dirais très cohérents. Je faisais après des productions à titre perso de l'ordre de 300 000 euros, ce qui équivaut à peu près à une trentaine de ventes annuelles. J'ai dupliqué ces méthodes de travail à des salariés qui ont eu des très bons résultats, donc j'ai ouvert une deuxième, une troisième agence. En 2019, j'arrive, enfin en 2017 dans ma tête je me suis dit ok, Nous, il faut savoir que Groupe Célezi, la boîte que j'ai créée, on a été la première structure de France à créer le modèle hybride. C'est-à-dire qu'on a été hyper mangardiste et pionnier. En fait, ça faisait un moment que sur les réseaux sociaux, je pense que ça devait être en 2017-2018, moi je faisais des vidéos déjà en me disant que j'étais juste agent immobilier à Bouillard à ce moment-là. Aujourd'hui, il n'y a aucun intérêt à faire des guerres de clochers, ce que j'appelais entre les mandataires. et les agences immobilières. On fait le même métier. En fait, c'est exactement pareil. C'est une question de comment je veux faire le métier. Et puis, je recevais des trucs. Oui, tu es un utopiste, de toute façon. J'ai dit, OK, moi, je vais vous montrer que je vais créer une boîte où j'aurai des mandataires et des agences traduites. Donc, je lance le projet au mois d'avril 2019. Donc, on était trois à ce moment-là, donc on était minuscules. Fin 2019, on est 29 conseillers, tous des conseillers de l'activité qui nous rejoignent. par ma vision, mon leadership et par la façon dont je peux les amener à se développer en tant qu'entrepreneur et qu'être humain, on est en bonne croissance. Il vient le confinement en 2020. Et en fait, là, je me suis dit, waouh, comment ? Et ça, c'est vraiment une doctrine que j'ai et c'est un mode de vie. À l'instant T, quand Macron annonce, moi, il faut savoir que je ne regarde jamais les infos. Oui, ce que j'ai changé en 2014, c'est que ça fait à peu près 10 ans maintenant que je regarde. aucune info je suis au courant de rien ni journal ni télé ni radio jamais je peux rien savoir parce que rien qui m'intéresse c'est pas de l'information pour moi c'est de la désinformation qui amène les gens à se craindre à se détester avoir des croyances limitantes et je sais que ça fait très mal à l'état d'esprit et moi je me suis créé un univers et mon univers où je suis inerte à tout ça donc là pour une fois j'avais regardé les infos je dis putain je me suis couché ça va être chaud et puis d'habitude moi je visualise j'affirme après je le fais et là je me couche je me dis ok tu as vécu des années galères, tu as mis sorti, ce n'est pas ce truc-là qui va faire que tu vas fermer. Et j'ai affirmé, c'est une opportunité, c'est une opportunité, c'est une opportunité. Le lendemain matin, je me connecte sur Zoom, j'ai mes 29 conseils, je leur dis, les gars, c'est une opportunité, ne vous inquiétez pas, je n'avais pas encore capté laquelle. Et puis, tout de suite, je me suis dit, OK, là aujourd'hui, tu as tous les conseils immobiliers de France qui sont bloqués devant leur ordinateur, tu vas pitcher matin, midi, soir, la nuit, montrer qui tu es, que tu peux amener au monde de l'immobilier. Et en fait, de 29 conseillers, je recevais des... Franchement, je ne sais pas, il y a eu des journées, j'avais plus de 10 candidatures de conseillers déjà en poste dans notre structure qui voulaient venir chez moi. Sauf que moi, à ce moment-là, j'avais une agence à Bouillard dans mon village et une assistante. On n'était pas structuré pour faire un réseau national. Et je refusais les candidatures externes. Fin 2020, on est 100. Fin 2021, on est 200. On développe une licence de marque. Après, on est monté à 250 conseillers, une quinzaine d'agences immobilières. On a été les réseaux en France avec la plus grosse croissance en 2020 et 2021, je crois. On a fait un fois 5 en effectif, puis un fois 2. On était dans le top 20 réseau de mandataires en France en volume de conseillers. On a eu 4 fois sur mon agence de brouillard que le prix de l'agence immobilière de l'année sur le Salon National de la FNAIM et une fois au Rennes. Donc, on est devenu une vraie référence dans la transaction immobilière. Et moi, dans ce réseau-là, j'avais deux rôles. C'est ma boîte, donc j'ai la vision. et j'ai un rôle aussi où je fais les formations, je les crée, je les délivre, les coachings, les mentoring, ce que j'aime faire et j'en ai un rôle moins cool comme beaucoup de chefs d'entreprise où je gère tous les problèmes, toute la merde en gros les problèmes de management les problèmes sur ton site internet, sur les diffusions, sur les différents sites, les logiciels qui bug et ça je commençais à en avoir, ça commençait à me casser un peu la tête c'est pas le truc qui me rendait heureux et j'ai pas fait une boîte pour m'infliger, j'accepte de le faire un certain temps mais pas toute ma vie, des choses qui ne me rendent pas épanoui. Moi ma valeur forte c'est la liberté et la liberté c'est à un moment donné de faire des choix aussi pour faire ce que tu as envie de faire. Et ça faisait un moment qu'on me sollicitait pour aller faire des formations hors de ma structure et je me suis dit on va faire les choses vraiment bien. Donc j'ai écrit un livre que j'ai sorti le 14 février 2023, il y a deux ans. qui s'appelle Manifeste des agents inconnus immobiliers, un livre de 400 pages, un beau bébé, dans lequel je présente une méthode de travail que j'ai créée de toute pièce, qui s'appelle la méthode Maestro. J'ai sorti ce livre-là, j'ai créé une académie de formation, et aujourd'hui, maintenant, j'accompagne et je fais de la formation pour différentes structures en France, sur une académie. sur une année, sur des formations à la journée, sur du coaching mentoring individuel pour des top top profils, pour des coaching mentoring de groupe dédié uniquement aux directeurs d'agence ou aux chefs d'équipe dans les réseaux de mandataires. Et en fait, je me régale avec ça et tous les jours, j'aide les cons à changer de vie, à offrir une meilleure vie à leurs enfants, à leurs femmes, à leurs maris, parce qu'une meilleure vie matérielle en tout cas et une meilleure vie organisationnelle, parce que je leur apprends à être efficient, à faire plus de chiffres d'affaires, à travailler plus intelligemment, à se protéger, vers une organisation, vers de l'exclusivité. à des directeurs d'agence d'apprendre à recruter et je me régale en fait j'apporte de la valeur au quotidien et je trouve que c'est franchement on va dire une fonction qui est hyper noble et qui a du sens pour moi qui apporte des résultats et je le kiffe au quotidien tu vois moi je me définis vraiment comme même pas comme un entrepreneur mais moi dans mes conférences je me définis comme un artiste et comme un kiffeur à temps plein en fait, c'est-à-dire que je fais que du kiff et de la créa et des choses qui me plaisent en fait. Je ne réfléchis pas comme les autres personnes que je connais en grande majorité dans l'industrie, des tableaux, de la renta, des machins comme ça. Moi, je suis un petit peu à part de tout ça et c'est vraiment une notion d'apporter de la valeur, de changer la vie de centaines de conseils immobiliers, de kiffer et d'avancer tout simplement.

  • Speaker #0

    Et tu parlais de la méthode Maestro, est-ce que tu peux nous la présenter ? Si je ne dis pas de bêtises, il y a sept piliers.

  • Speaker #1

    Oui, tu as bien lu tout de suite. En fait, Maestro, à la base, c'est une méthode de travail avec quatre points et trois choses à mettre en application. Le M, c'est le mindset. Et aujourd'hui, dans toutes les formations que je fais, il y a une partie mindset, parce qu'elle est totalement négligée par toute la profession. Et aujourd'hui, un conseiller immobilier... Il me parle d'exclus, il me parle de prospection. Mais si dans sa tête, il n'est pas calibré, il ne marchera jamais. J'amène les conseillers à être en échec total, à une réussite en un an parce qu'avant de changer leur comportement, je change leur croyance. Quand tu changes de croyance, tu changes d'action, tu as des nouvelles habitudes et des nouveaux résultats. Donc, la base est de passer par la croyance. Donc, moi, le M, c'est le mindset. En fait, c'est mieux se connaître réellement au niveau mindset, donc état d'esprit et au niveau de ses chiffres clés. Taux, horaires, ratios, on doit avoir une connaissance parfaite de soi. Après, le A, c'est art de prospecter, parce que c'est vraiment un art la prospection. La prospection physique, téléphonique, digitale, et ça va se pluguer la veille, la pige et la chasse. Donc, la pros qui est le canal d'acquisition numéro un de l'ID pour un conseiller immobilier. Après, on va être sur le E. Le E, c'est l'exclusivité. Ma méthode de travail, elle est hyper appoussée et j'ai à peu près un taux moyen d'exclus de mes apprenants à 80%. Donc, ça fonctionne, il n'y a pas de débat possible. Et après, il y a le haut de l'organisation. Donc, vraiment, comment être organisé au quotidien pour être non pas efficace, mais efficient. Donc, ça, c'est les quatre piliers méthodes de travail. Après, à ça, il va y avoir trois autres choses. Le S de stratégie. Aujourd'hui, un concierge immobilier doit avoir une réelle stratégie parce qu'il est entrepreneur. Une stratégie, ça veut dire une vision. Un cap, tu sais où tu dois aller. Après, on a le T, travail. contrairement à beaucoup de mes amis qui disent qu'il n'y a rien à faire, c'est facile, non non, c'est difficile, il faut se battre et c'est pas pour rien qu'il y a 80% de la profession qui gagne moins de 1200 euros par mois aujourd'hui parce que si il n'y a pas de travail, il n'y a pas de résultat et ça pour le coup ça a bien été inculqué par mes parents, ça a été inculqué par leurs propres parents et pas de travail pas de résultat c'est pas que travailler beaucoup, c'est travailler intelligemment mais travailler quand même et après on a le R de répétition la répétition, la répétition, toute ma méthode de travail c'est comme si c'était une une partition en fait, il n'y a rien qui est laissé au hasard, tout est scripté, en fait il n'y a aucune place au hasard dans cette méthode de travail, mais comme n'importe quel performeur dans le sport, dans l'entrepreneuriat, dans la musique, dans le business, il n'y a rien qui est au hasard. Donc ça, ça correspond à la méthode Maestro, c'est les 7 piliers, et ensuite, viennent à ça, dans la méthode que j'enseigne aussi, il va y avoir bien sûr l'expérience client-acheteur, l'expérience client-vendeur, le branding, sa réputation. sa confiance en soi et son leadership. Donc tout ça, c'est les piliers pour réussir pour un conseiller immobilier. Et de l'autre côté, pour les directeurs d'agence, le recrutement, le management, l'optimisation de leur entreprise et une formation que j'ai créée qui s'appelle Harmonie Entrepreneuriale, c'est-à-dire l'équilibre global en utilisant la route de la vie pour avoir une vie vraiment, je dirais, la plus alignée possible avec le bonheur qu'on recherche personnellement.

  • Speaker #0

    Et toi, dans cette idée d'enseignement, dans tout ce que tu as construit, parce que finalement, j'ai aussi un peu l'impression que tout ce que tu transmets, c'est de ton vécu, c'est le fruit de ton expérience, de toutes ces mésaventures qui ont pu t'arriver. Toi, qu'est-ce que tu apprécies le plus dans l'enseignement aujourd'hui, dans le fait de former ? Tu en as un petit peu parlé du fait que tu crées une aventure humaine, finalement, mais pour toi, comment ça se définirait en quelques mots la raison pour laquelle aujourd'hui tu enseignes et tu formes les gens ?

  • Speaker #1

    Ben... Moi, je pense déjà en premier lieu que je fais ce que j'aurais aimé qu'on me fasse il y a 17 ans. Franchement, il y a 17 ans, j'étais demandeur. J'étais plus que prêt parce que je l'ai fait. Il faut savoir pourquoi j'ai ouvert. On refait un gap il y a 17 ans. Pourquoi à la base, j'ai ouvert mon agence immobilière le 2 janvier 2008 ? Parce qu'en fait, après avoir envoyé 200 CV, lettres de motivation écrites à la main à toutes les agences immobilières de Nîmes, j'avais que le bac plus 5. Je demandais un stage non rémunéré. J'ai eu deux entretiens. Un premier entretien dans une agence. qui m'a dit, mais tu n'as rien à foutre en costume, tu reviendras habillé correctement. Comme si être habillé en costume, c'était être mal habillé. Et une deuxième agence était de me dire... Ils étaient en fin de vie, un professionnel, il voulait me refourguer à l'argent. Donc, je dis, il n'y a pas de problème, on ne me donne pas ma chance, je vais saisir ma chance. Donc, voilà pourquoi en fait, 17 ans après, je me dis aujourd'hui, j'ai envie d'accompagner et d'encadrer toutes les personnes qui ont envie vraiment de croître. Moi, ma mission finalement, c'est de donner une meilleure image de notre profession d'agent immobilier. Dans le livre que j'ai écrit, je dis, voilà, aujourd'hui pour moi, nous avons la profession la plus noble qui soit. Mot pour mot, nous aidons les Français à se loger. Après le corps médical et les pompiers, nous sommes la profession la plus utile à la société parce qu'on aide les Français à se loger. Et le logement, c'est quand même, un, le bien matériel le plus cher des êtres humains et deux, le bien émotionnel dans lequel il y a le plus d'attachement. Donc, on a une mission de dingue. Et c'est pour ça que mon job, en dehors de changer la vie de mes conseillers, c'est aussi, à mon petit niveau, de tirer la profession vers le haut. Et ce qui me plaît le plus, moi, c'est les messages que je reçois après. Tu vois, après chaque formation, sans aucune exception. ou dans les coachings, franchement, ça m'apporte des pics d'émotion qui sont rapides. Ça dure 10 secondes l'histoire, mais c'est jouissif. Quelqu'un t'envoie, il n'y a pas une semaine où je n'en ai pas, un message hyper sincère, pas le truc de merde, de très bonne formation, je recommande, ça ne vaut rien ça. Vraiment, tu sais qu'elle a pris peut-être 5-10 minutes de son temps à t'écrire quelque chose grâce à toi. Tu as fait ça, ça, ça, ça m'a amené ça, ça, ça, merci beaucoup, ça, ça, ça. Ça, ça a du sens et ça, ça me nourrit, ça me donne la force en fait, si tu veux. ça me donne la force de me battre et de continuer à avancer là-dedans.

  • Speaker #0

    Et tout à l'heure, parce que tu parlais du fait que tu avais beaucoup de choses à gérer, aujourd'hui, une journée au quotidien, dans ton quotidien, tu n'as pas de routine type, est-ce que tu en as une quand même ? Comment est-ce que tu gères ça du coup parmi ?

  • Speaker #1

    J'ai une routine type parce que j'ai tellement de choses à faire. Et moi, comme je t'ai dit, je suis TDA chez Péractif. Donc, j'ai dû m'imposer une discipline. qui est dix fois plus importante qu'un être humain lambda. Alors, le gros avantage qu'on a quand on est TDAH hyperactif, c'est qu'il y a deux gros avantages. Un, j'ai mille fois plus d'énergie que la plupart des personnes qui sont sur cette planète, ce qui veut dire que quand tu es en formation avec moi, autant te dire que tu prends Space Mountain, sauf que tu ne payes pas la place à Disney, ça va hyper vite. Donc, je garde et j'ai tellement de passion dans ce que je fais que ça touche, en dehors de la qualité du contenu. Et deux, c'est qu'on est des êtres créatifs. Donc, moi, j'ai… un million de projets en tête tu vois le livre j'ai jamais voulu être écrivain c'est parti d'un délire après on n'a pas parlé de quelque chose on en parlera après c'est l'éventive au l'événement que j'ai que j'ai créé que j'organise depuis six ans qu'un événement de dingue ici on va en parler après mais ça c'est sorti d'un délire dans ma tête j'ai créé ça donc moi ma force c'est que je suis créateur de contenu en mode bouillie sans arrêt mais il faut que je me cadre donc pour ça j'ai une routine tu vois le lundi matin c'est management avec mes équipes tous les lundis matins c'est bloqué J'ai une visio avec tout mon réseau, ensuite point avec l'équipe des salariés, et ensuite point individuel avec mes salariés. Le mardi matin, je travaille mes réseaux sociaux. Le mercredi, je fais ma prosse. Le jeudi, idem, ma fidèle, mon suivi client. Le vendredi, création de contenu formation. Donc, toutes mes matinées sont structurées. L'après-midi, j'ai mes rendez-vous, mes visios XYZ. Moi, comme je te dis, je suis papa de trois enfants. Quand je n'ai pas mes enfants, moi, ma journée, c'est qu'en gros, je me lève, je suis au bureau à 7h du mat. et je rentre à 20, 21 ou 22 heures. Donc en fait, je travaille en… Franchement, une journée de 12 heures, c'est… De 12 heures actives, c'est mes plus petites journées. Il n'y en a quasiment jamais. Ça oscille plutôt à 16, 17 parce que j'aime ce que je fais. En fait, pour moi, ce n'est pas du travail. Et quand je suis avec mes enfants, par contre, ou au foot avec mon fils ou dans mes loisirs, c'est encore autre chose. Mais là, pour le coup, ouais, vu de l'extérieur, les gens vont dire que tu n'as pas de vie. Mais moi, en fait, ça me va très bien. Je ne me vois pas rentrer chez moi à 18 heures pour regarder… des trucs de Hanouna ou je ne sais pas ce qu'il y a à la télé, ça me rendrait barjot et malheureux. Donc, une journée, c'est beaucoup de travail, beaucoup de travail au quotidien. Le matin et le soir, j'essaie de faire de la créa, de formation, de guide, j'ai des podcasts, de plein de choses. J'ai un projet de tournée de formation que j'annoncerai là en avril, après les 28 mois, un truc cool, un nouveau délire que je vais faire. C'est beaucoup de travail. J'ai sous mes yeux ma routine, j'ai un truc que j'ai appelé qui est très simple, tu vois, routine réussie de Julien, ce que j'ai à faire, ma prosse, ma filière d'interaction, voilà, ce qu'on est en train de faire. J'ai mes projets en cours, tout est hyper structuré en fait. Et il n'y a que grâce à ça que j'arrive à y voir clair. Et pour pouvoir avancer vite, j'ai besoin d'y voir clair. Je pense que je passe au moins deux ou trois heures par semaine à faire, à défaire, à replanifier pour vraiment me dire, je pars à fond dans mes projets, je ne me trompe pas de focus. Je ne travaille pas sur le projet qui me fait plaisir, mais celui sur lequel je dois travailler. Et en fait, c'est constamment une discipline, une rigueur que je m'impose en autodiscipline finalement.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ce que j'allais dire. C'est de la discipline, finalement. On parle beaucoup parfois d'ambition, de motivation, mais finalement, c'est la discipline qui te fait tenir.

  • Speaker #1

    En fait, l'ambition et la motivation, c'est cool, mais sans discipline, ça ne sert à rien. Aujourd'hui, moi, j'ai ma vision de ce que je veux faire un an, trois ans, pas plus, parce qu'après, les choses vont tellement vite que les business plans qu'on nous apprenait à l'école de 7, 8 ans, ça ne sert à rien. J'aimerais vraiment mon année 2025, je sais exactement ce que je veux faire. Sur les trois ans qui viennent, c'est assez clair aussi. Et mon focus, en fait, c'est juste de me dire est-ce que je suis aligné dans ce que je fais à l'instant T, dans mon objectif annuel qui m'amène. Et après, je décline. En fait, c'est des poupées russes. J'ai ma vision à 2025, ce que je dois faire à six mois, à trois mois, au mois, à la semaine, à la journée et à l'instant T. Et continuellement, en fait, je regarde si je suis bien aligné dans mon chemin. Mais il est clair que sans rigueur, sans discipline, C'est mort. Mais après, si tu veux, moi, je me suis construit une vie qui est un petit peu particulière. Moi, ma zone de confort, c'est de bosser 15 heures par jour, en fait. C'est-à-dire qu'on se construit, tu sais, après, un mec qui va à la salle de sport 7 fois par semaine, je vais me dire, c'est une machine. Il fait juste quelque chose qui est facile pour lui. Moi, les uns, on va dire, mais lui, il travaille 15 heures par jour en moyenne. Oui, mais pour moi, c'est facile. Ça ne me demande même pas beaucoup d'énergie. C'est ce qui est incroyable. C'est-à-dire que... Pour moi, c'est plus chiant d'aller à la poste, faire la queue pour un colis, d'aller faire mes courses, que de travailler dans mon bureau. Et finalement, pourquoi ? Parce que mes actions continuent, qui deviennent mes habitudes, mes habitudes deviennent ma zone de confort. Et aujourd'hui, ma zone de confort, en fait, elle est, pour mon taf, elle est énormissime. Mais après, je me désintéresse de beaucoup de choses et il y a plein de choses au quotidien qui paraissent banales, qui pour moi sont un fardeau, quoi, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, je vois. Tu parlais de l'événement. Est-ce que tu peux nous présenter qu'est-ce que c'est l'Eventimo ? Comment est-ce que tu es venu l'idée de le créer ? Et qui on peut retrouver ? Même si je sais un petit peu, mais...

  • Speaker #1

    Je vais te dire tout ça. Alors, l'Eventimo, c'est parti d'un délire en formation en décembre 2019. Je dis à mes conseillers, on est à Nîmes, formation en décembre, fin d'année. Bon, je vais créer un truc qui n'existe pas. Je vais créer un événement qui va être dédié à tous les conseils immobiliers de France. à la base sur lesquels on va faire venir des sportifs de très haut niveau et des gens du monde de l'immobilier moi ce moment là j'étais on va dire juste agent immobilier et tête de réseau on était 29 j'avais pas encore on va dire une posture de pas de mentor de coach de formateur autre que dans ma structure mais j'aspirais à ça dans mon plan c'était ça l'idée il fallait faire des choses dans l'ordre donc je caste et le 12 juin 2020 je fais venir des gens du monde de l'immobilier et je fais venir Yannick Agnel qui est champion olympique de natation, champion du monde aussi, et Sidney Boubou ancien footballeur en équipe de France. Ça marche très bien, on est 100 à Nîmes, c'est une bonne petite réussite. Ok, je me dis on va le refaire. Et l'année suivante je me dis on va faire un truc, on va pas mettre que des sportifs, on va rajouter des personnes avec des parcours incroyables. Donc je crois que l'année suivante je fais venir Philippe Croison, David Laroche, Absa Toucy, Djibril Sissier, enfin des bonnes personnes. Et puis l'année d'après je me dis on va faire pareil en rajoutant des tops entrepreneurs. Je fais venir Éric Larchevêque, Anthony Bourmont, vraiment des... des gros cas duquel. Et pourquoi, et je vais dire qui a cette année et quand c'est, pourquoi j'ai voulu faire ça ? Si je dis que ma méthode de travail, elle est axée sur le mindset, je dois être capable d'amener une journée qui peut changer une vie. Cette journée, c'est-à-dire quand tu as en face de toi quatre personnes ou cinq qui ont eu des parcours de malades mentales, mais qui à la base, quand elles te parlent de leur vie, elles étaient comme toi et moi, voire plus bas. Tu te dis que tout est possible. Mais c'est autre chose que si tu les vois 7 à 8 à la télé ou si tu les vois en face de toi et que tu peux après parler avec eux. Et moi, l'idée, c'est de se dire en gros, tu viens là, tu pètes toutes tes croyances limitantes, tu n'as plus de limites, tu deviens un Robocop après les 20 mois. Et je sais parce que ça fait quand même 5 ans que je l'organise que ça a aidé grandement des cons immobiliers à avoir un déclic. Et c'est grâce au déclic qu'il y a un changement de vie. Cette année, on le fait le 3 avril à Lyon. Et on a un beau… Un beau… plateau d'invités on a Nina Métaillé qui est meilleure pâtissière du monde qui va venir on a Théo Curin Théo Curin qui est un personnage public qui a été on lui a coupé ses deux bras et ses deux jambes quand il avait 6 ans quand il ménagite je dis pas de bêtises et en fait il a pris il a fait des gros exploits sportifs tu vois dans sa vie et c'est la résilience à l'état pur Après, on va voir Guillaume Neri. Guillaume Neri, il est champion du monde d'apnée. Donc, c'est pareil en termes de dépassement de soi. C'est juste le sauvement mondial. Et après, on termine avec Zaho, la chanteuse, qui a un top parcours. Zaho, elle a quitté l'Algérie, son pays natal à 17 ans pour atterrir à Montréal. Et après, elle a eu la carrière qu'on connaît. Ce que j'aime, son dernier album... Le dernier album s'appelle Résilience et on est dans la thématique. En gros, comment ça se passe ? Moi, je fais la conférence d'ouverture. Toute la journée, il y a un DJ, il y a des animations. C'est un concept de… Moi, dans ma tête, quand je l'ai fait il y a cinq ans, je me suis dit « Ok, tu prends des conférences, mais en mode… Il y a du bon contenu, mais l'ambiance, elle est merdique, c'est hyper relou. Et tu prends la même ambiance que dans un comédie-club. » Donc, au jamais, le comédie-club, quand tu as un DJ… Et c'est pour ça que c'est un concept, ça n'existe pas ailleurs. En gros, tu as un DJ qui anime toute la journée. Tu as des personnes qui viennent faire une conférence d'une heure à peu près. entre une heure et une heure et quart. Donc, c'est en petit comité. On va être entre 250 et 400. Conférence, échange avec les participants, enchaînement de conférences, une pause, un repas le midi, tout est compris. Zao fait la conférence de fermeture. Elle nous fait un showcase aussi, donc showcase privé. Et après, il y a un DJ, il y a une soirée, on fait un after-work et jusqu'à midi, on passe du temps ensemble. Et c'est vraiment une journée de dingue. C'est un concept. Et franchement, j'invite tous les conseillers mobilisés de France à venir parce que ça change une vie. Il y en a des personnes qui viennent. d'un petit peu partout en France et c'est franchement génial.

  • Speaker #0

    C'est incroyable. Et ce concept-là, tu penses que tu vas l'étendre un peu peut-être en Europe ou à l'international ?

  • Speaker #1

    Honnêtement, je pense même que ce sera peut-être, voire très probablement, la dernière édition cette année. Parce qu'il faut savoir que… C'est énormément de travail. C'est-à-dire, on book tout en direct. Moi, tous les intervenants, c'est moi qui les ai bookés en direct. En les traquant, réseaux sociaux, des courriers, en trouvant... Bref, voilà. C'est du temps, de l'énergie. Un intervenant, quand il vient comme ça, coûte extrêmement cher. Et aujourd'hui, pour pouvoir rentabiliser un événement comme ça, il faudrait qu'il y ait 1000 conseillers qui viennent. On était à 250 participants l'an dernier. Moi, 250 participants, on est à peu près au point de rupture. Et en fait, c'est vraiment un trop gros investissement en temps, en énergie, en argent, en focus, par rapport aux résultats qu'il y a derrière. Donc, je me dis, je vais passer à autre chose. En tout cas, probablement pour 1, 2, 3 ou 4 ans, on verra plus tard. Si je veux le maintenir et le cranter, je dois changer de nom. Et en fait, j'en fais un événement à Bain 7, entrepreneur global. sauf que aujourd'hui et c'est ce que j'apprends tous les jours aux personnes que j'ai en formation en coaching ou en mentoring il faut être focus on peut pas être partout donc moi aujourd'hui je veux amener maestro au sommet de la formation et du mentoring en France je veux vraiment être considéré comme la personne qui apporte le plus de valeur au conseil immobilier quelle que soit leur structure leur réseau et ça ça c'est par maestro ça c'est par les formations ça c'est par je vais lancer une tournée de formation dans quelques mois où je vais à la rencontre de différents, dans plein de villes, pour franchement pas cher du tout. Et je vais aller dans des salles de cinéma, je vais faire des formations en mode formation en conférence à des conseillers immo. Voilà, je veux faire ça en fait. Je veux me rapprocher de ma cible et donner l'accès à tout le monde. Ça va coûter 49 euros pour une journée de formation que je facture normalement 3000, tu vois, c'est mes tarifs. Donc, c'est l'idée d'offrir à tout le monde la possibilité aussi de grandir, comme j'aurais aimé qu'on le fasse parce que moi, il y a… Il y a 17 ans, je ne pouvais pas mettre 3 000 euros dans une formation, pas du tout. J'aurais pu mettre 49 euros si ça avait existé. Et voilà, je veux m'amuser sur la tournée de formation, j'ai plein de choses. Je dois développer mes équipes aussi. Et il y a des belles choses à faire dans ce métier-là. Mais je dois avoir un focus établi et je dois faire des choix. Et c'est pour ça que je vais vraiment clôturer, je pense, en tout cas à court terme, les 20 mois cette année, donc le 3 avril à Lyon.

  • Speaker #0

    Ok. Ça risque d'être marquant, du coup, j'imagine.

  • Speaker #1

    Oui, je pense que ça va me secouer un peu, ça va me créer des émotions parce que c'est beaucoup, beaucoup de travail. Et pour finir en six ans, ça va être un bon moment.

  • Speaker #0

    Tu parlais un peu de projection pour l'avenir, c'est justement le thème de ce podcast. Toi, comment est-ce que tu vois l'avenir et c'est quoi l'héritage que tu aimerais laisser, notamment à tes enfants ? et de tout ce que tu as construit aussi finalement dans l'immobilier ou même dans le monde de l'entrepreneuriat puisqu'on voit que tu en es vraiment passionné et c'est ce qui t'anime chaque jour.

  • Speaker #1

    Alors là, on va commencer par le plus important. Moi, je pense qu'à mon avis, je ne laisserai aucun héritage dans l'entrepreneuriat ni dans l'immobilier parce qu'en fait, en vrai de vrai, il n'y a personne qui ne laisse aucun héritage. Dès que tu arrêtes, tu disparais en fait. Il n'y a pas de légende, il n'y a pas de Maradona. Si, il y a Bernard Tapie, mais je ne serai jamais… ne serait-ce qu'à la hauteur du petit doigt de l'angle du doigt de pied de Bernard Papy. Dans l'immobilier, en fait, on disparaît, on n'existe plus dans notre industrie. Il n'y a zéro mentor, il n'y en aura jamais selon moi. Mais mes enfants, ce que je vais leur montrer, ce n'est pas ce que je vais leur montrer, c'est ce que je leur montre au quotidien. Tout est possible. En fait, ce que je fais pour les entrepreneurs, à la base, je le fais pour mes enfants dans un sens où l'éducation que j'ai de mes enfants, ce n'est pas juste de dire bonjour, au revoir, d'être poli, de faire des études. Ce n'est pas comme ça qu'ils vont être épanouis et réussir leur vie. Moi, je veux leur montrer le dépassement d'eux. Je veux leur montrer que tout est possible. Je veux leur montrer qu'il n'y a pas de limite dans la vie, qu'on peut arriver à tout. Et ça, c'est l'éducation que je fais pour mes enfants qui ont aujourd'hui 9 ans, 8 ans et 2 ans. Et ça, c'est important parce que ça, ça va laisser une trace. Et en vrai de vrai, le rôle que j'ai, et ça je l'explique dans certaines formations, ce n'est pas juste de faire ce que je fais. C'est qu'aujourd'hui, j'ai la conviction que si moi j'arrive à, entre guillemets, à casser une certaine programmation de ma famille, on sait pertinemment que la reproduction sociale existe et existera toujours. On est programmé pour rester là où on est et ça se passe comme ça. Il y a des cas extrêmement rares comme Anthony Bourbon qui arrive à péter la chaîne de façon complètement dingue. Mais la finalité, c'est que 90% des gens naissent dans une classe sociale et finiront dans cette classe sociale. Je dis 90, je pense même 98 en France. Et dans le monde, c'est peut-être même plus, c'est encore plus marqué. On est quand même dans un pays riche. Donc moi, j'espère vraiment apporter à mes enfants le goût de l'entrepreneuriat, le goût de ne pas avoir peur de se planter, d'avancer, de faire des trucs de fou. Et ça, je vais leur laisser un héritage. Et en dehors de mes enfants, si je laisse à mes enfants, je sais personnellement que je vais laisser à mes petits-enfants et aux petits-petits-enfants. Et là, je voudrais vraiment faire un truc de ouf pour ma famille. Ça, c'est sûr. Après, dans l'immobilier, pendant que j'y suis, je veux laisser une empreinte, ça c'est évident, tant que j'y suis, tant que j'y serai. Après, je n'ai pas de lubie sur le fait que dès que je vais disparaître, sur le trajet d'héritage, ça va terminer. Mais effectivement, moi je veux que la méthode Maestro soit considérée comme… L'excellence, tu vois l'excellence à la française, vraiment le truc qui cartonne, pas les nouvelles méthodes qu'on entend, le nouveau truc, générer 400 litres de votre canapé, toutes ces conneries éphémères. Moi, c'est une réelle méthode de travail qui est intemporelle, parce qu'elle est axée sur l'être humain, sur la relation humaine. Et en fait, cette méthode-là, si je l'avais fait en 1980, elle aurait cartonné. Et je suis convaincu que quand je la ferai dans 20 ans encore, elle cartonnera, parce qu'elle n'est pas liée sur des outils. Bien entendu, par moment, on parle de digital, de TAT-GPT, mais ce ne sont que des outils, je dirais, temporels, contrairement à toute la relation humaine qui est intemporelle. Et c'est en ça, un héritage, oui, parce qu'il y a un courant, je vois, j'essaie de créer un courant, c'est mon truc. Après, c'est difficile, on va dire, cette profession-là d'être capable de la… On va dire de l'amener, on est dans un métier, une société qui est hyper individualiste. Donc tu vois, les conseillers ne veulent pas se mélanger, il y a de l'ego, il y a plein de choses qui font que. Mais sur la globalité, je sais que cette approche professionnelle du métier plaît et qu'elle a encore beaucoup à faire. Et je suis convaincu que, et de très loin, les plus belles choses à venir pour moi au niveau entrepreneurial. elles vont arriver et je n'ai pas encore goûté au 80% de bonheur que je vais avoir dans l'entrepreneuriat. C'est l'idée en tout cas, c'est ma vision du truc.

  • Speaker #0

    On n'aurait pas pu finir le podcast sur une meilleure note. Tu dégages beaucoup d'optimisme, ça fait franchement plaisir à entendre. Et puis nous, on te souhaite tout le meilleur, plein de réussite. On souhaite peut-être le retour dans quelques années de Divinity Mo.

  • Speaker #1

    Il y aura d'autres projets, t'inquiète,

  • Speaker #0

    on va faire des trucs faux. Oui, mais voilà. En tout cas, nous, c'était la fin de cet épisode sur Avenir. Merci Julien. Franchement, c'était un super moment, c'est très enrichissant. On a adoré t'écouter et te découvrir. Et puis, on te souhaite tout le meilleur.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Vanna. À bientôt.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si vous avez apprécié votre écoute, nous vous invitons à partager ce podcast à d'autres professionnels de l'immobilier. Si vous souhaitez intervenir sur Avenir, Si vous êtes vous-même entrepreneur, dirigeant ou fondateur d'une entreprise de la prop-tech ou de l'immobilier, vous pouvez écrire à podcast.telescope.com. On se retrouve le mois prochain pour un autre épisode.

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