Les secrets de la prévoyance santé en tant qu'indépendant·e (avec Sébastien portier) cover
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LA MICRO BY FLO

Les secrets de la prévoyance santé en tant qu'indépendant·e (avec Sébastien portier)

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1h05 |02/07/2024|

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Description

Dans cet épisode, j'ai le plaisir d'accueillir Sébastien Portier, agent général mandataire exclusif AXA et AGIPI. Ensemble, nous explorons en profondeur le choix de la prévoyance santé pour les indépendants, en particulier pour les micro-entrepreneurs. Sébastien partage ses conseils d'expert pour bien comprendre et choisir la prévoyance santé adaptée à vos besoins professionnels.


Voici les points clés abordés dans cet épisode :

  • Introduction et présentation de Sébastien Portier : Découvrez le parcours de Sébastien et son expertise en matière de prévoyance et de complémentaire santé.

  • Différence entre prévoyance santé et mutuelle santé : Sébastien explique les distinctions essentielles entre ces deux types de couvertures.

  • Indemnisation pour les indépendants : Comment fonctionne l'indemnisation en cas d'arrêt de travail ou d'incapacité pour un micro-entrepreneur ?

  • Les garanties à vérifier : Quels sont les points essentiels à vérifier dans un contrat de prévoyance santé ?

  • Cumul indépendant et salarié : Comment gérer la prévoyance santé lorsqu'on cumule une activité d'indépendant et de salarié ?

  • Contrat indemnitaire vs forfaitaire : Sébastien nous explique la différence entre ces deux types de contrats.

  • Couverture de la prévoyance santé : Quels risques et événements sont couverts par la prévoyance santé ?

  • Incapacité et invalidité : Détails sur la prise en charge en cas d'incapacité ou d'invalidité.

  • Les options et exclusions : Quelles sont les options supplémentaires disponibles et quelles exclusions faut-il connaître ?

  • Franchise et carence : Explication des périodes de franchise et de carence dans un contrat de prévoyance.

  • Le questionnaire de santé : Importance et fonctionnement du questionnaire de santé.

  • La complémentaire (mutuelle) santé : Sébastien nous parle également de la complémentaire santé et de son importance.

  • S'assurer avec Sébastien Portier : Pour conclure, Sébastien vous explique comment il peut vous aider à choisir la meilleure solution de prévoyance santé.


Si tu as besoin d'une prévoyance et/ou complémentaire santé sur mesure, je te recommande vivement de contacter Sébastien Portier : sebastien.portier.a2p@axa.fr 📧


Mentionne que tu viens de ma part !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous avez coupé vos téléphones les filles ? Pas de soucis ? D'accord, ça n'avait pas été fait. Merci beaucoup ! Merci ! Bonjour à tous et bienvenue dans cette vidéo, ici Florian de la Micro By Flow. Aujourd'hui on va parler prévoyance, on va parler complémentaire santé, mutuelle santé. Et je vais le faire avec un invité, j'ai envie de dire donneur, Sébastien, un portier qui est ici. On va parler un peu de tout ce qui a un rapport avec un peu de protection sociale, mais surtout comment bien se protéger sur la partie santé en micro-entreprise en tant qu'indépendant. Sébastien, bonjour.

  • Speaker #1

    Bonjour Florian.

  • Speaker #0

    Je voudrais que tu te présentes un petit peu, dire qui tu es, ce que tu fais directement à l'audience.

  • Speaker #1

    Avec plaisir, merci beaucoup de ton invitation. Moi, je suis Sébastien Portier, je suis agent général AXA AGP, prévoyance et patrimoine. Mon cabinet est spécialisé en protection financière des personnes en particulier et en gestion de patrimoine.

  • Speaker #0

    Ok, donc tu fais en gros ce que tu vas proposer, c'est tout ce qui est plan de retraite, il va y avoir de la santé, il va y avoir quoi aussi ?

  • Speaker #1

    Alors, il va y avoir tout ce qui touche à la prévoyance, c'est-à-dire en cas de décès, en cas d'arrêt de travail, invalidité. D'accord. Également tout ce qui est complémentaire santé, ou plus communément appelé... Mutuelle santé également, tout ce qui est préparation à la retraite d'une façon générale, l'épargne, et également pour ceux qui s'y intéressent, ce ne sera peut-être pas le sujet aujourd'hui, mais ceux qui souhaitent investir dans l'immobilier.

  • Speaker #0

    Ok, super. Et tu es en indépendance ?

  • Speaker #1

    Absolument, je suis TNS, c'est-à-dire que je suis travailleur non salarié, je suis à mon compte. En revanche, j'ai fait le choix d'être mandataire exclusif pour le groupe AXA, ce qui veut dire que je ne souhaitais et je ne dois proposer que des solutions présentées par et sélectionnées par AXA et AGP.

  • Speaker #0

    Ok, donc parfait, c'est bien plus sonné. Alors, tu n'es pas en micro-entreprise, mais tu es quand même en indépendant, donc ça va être tout le choix aussi. Pour expliquer un peu le concept de la vidéo, il va y avoir plusieurs choses. Je vais te poser plusieurs questions. Il y a des questions que tu connais et des questions que tu ne connais pas. En fait, je ne t'ai pas donné à l'avance. Ça va être intéressant. Il y a des questions qu'on a posées directement sur un sondage. Je vous mettrai les liens avec les différentes sources. On va parler du sujet grossesse aussi. Comment ça se passe qu'on va avoir une future grossesse où on en a eu une et on va prendre une prévalence santé, etc. Il va y avoir des petits tips, des petites actions. À certains moments de la vidéo, je vais vous dire attention à ce moment-là, vérifiez. tel contrat, telle information, etc. Le but, c'est que ça soit à la fois des informations et des actions à mettre en place, des conseils, que ça soit le plus ludique possible, j'ai envie de dire. Il va y avoir aussi, à la fin, un petit exercice à faire. Je vous donne des petits exercices à tout le monde. On est comme des profs, parce que tu as été prof avant, non ? C'est ça ?

  • Speaker #1

    Absolument.

  • Speaker #0

    Vous allez bien le voir, parce qu'il y a quand même un côté pédagogue qui est assez intéressant. Première question, super, parce que tout le monde me pose la question. C'est quoi la différence entre... Prévoyance santé et une mutuelle santé. Ah,

  • Speaker #1

    bonne question, merci. Alors, la prévoyance, déjà, derrière le mot prévoyance, il y a tout simplement la prévoyance. C'est une cotisation et on perçoit une prestation en cas de problème, en cas de sinistre, en cas d'arrêt de travail, en cas d'accident, en cas de maladie grave. Ça, c'est déjà pour expliquer ce que c'est que la prévoyance d'une façon générale. Si on ne cotise pas, on n'a pas de prestation. Mais si on n'a pas de sinistre, si on n'a pas de problème, on ne perçoit pas de prestation non plus. Pour ce qui est de la mutuelle santé, que l'on appelle également complémentaire santé, chez AXA on appelle ça la complémentaire santé, et bien là c'est plutôt la prise en charge des traitements, des soins prodigués lorsqu'il y a eu un problème de santé ou même un accident, une hospitalisation ou autre. C'est deux choses totalement différentes.

  • Speaker #0

    Ok, donc à ne pas confondre, prévoyance c'est quand on a un pépin, on va recevoir des sous de la prévoyance ?

  • Speaker #1

    C'est ça absolument, pour compléter des revenus.

  • Speaker #0

    C'est ça, maladie, ça peut être accident ?

  • Speaker #1

    C'est ça, ça peut être tout à fait en cas de maladie. Nul n'est à l'abri d'ailleurs d'un accident, d'une maladie grave. C'est bien dans ce cas-là qu'on a besoin de revenus, de ressources complémentaires, surtout quand on est travaillant non salarié.

  • Speaker #0

    Ok, et après, la complémentaire santé, ça c'est plus les soins. Exactement. Et je ne sais pas, moi, si derrière je vais voir un optiste, un ophtalmo, un ophtalmo, c'est ça un ophtalmo ? Directement, donc il y a une partie qui est prise en charge par la sécu.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et le reste à charge, sauf si...

  • Speaker #1

    Sauf, il peut ne pas y avoir de reste à charge, mais s'il y a un reste à charge, c'est pris en charge justement par la complémentaire santé. C'est le rôle de la complémentaire santé.

  • Speaker #0

    D'accord. Alors, il faut savoir qu'en tant qu'indépendant, surtout en micro-entreprise, on cotise à la sécurité sociale, à la protection sociale dès le premier euro. Ce qui va se passer, c'est que pour les soins, le remboursement des médicaments reste exactement le même que pour les salariés, etc. Par contre, qu'est-ce qui va se passer en cas d'arrêt maladie ou d'accident ou autre ? Là, ça va dépendre de ce qu'on a cotisé en tant qu'indépendant. Et c'est d'où l'importance d'une prévoyance de santé, parce qu'il y a une première couche de couverture par la sécurité sociale. Et après, le rôle de la prévoyance, c'est de mettre une autre couche par-dessus.

  • Speaker #1

    C'est ça ? Absolument, je confirme. Tout à fait. Voilà. Donc, effectivement, tout le rôle que nous avons, nous, pour bien accompagner les personnes que nous rencontrons, les clients ou les prospects, c'est de vérifier avec ces personnes-là quelles sont leurs garanties déjà. Parce qu'elles cotisent un régime obligatoire, toutes en général. Enfin, elles cotisent un régime obligatoire. Donc, en fonction de leurs cotisations qui sont indexées la plupart du temps sur leur rémunération, elles perçoivent une prestation. Mais qui, souvent, pour ne pas dire tout le temps… est insuffisante au regard des revenus, des rémunérations qu'ils avaient avant. Exemple, si on gagne, admettons, en tant que TNS 2500 euros par mois, si le régime obligatoire ne verse que par exemple 1000 euros ou 1200 euros par mois en cas d'arrêt de travail, il manque dans ce cas-là la moitié. Et donc notre travail, c'est de conseiller sur le différentiel entre les garanties qui sont apportées par le régime obligatoire Et puis, la rémunération et les besoins finalement du dirigeant, du entrepreneur.

  • Speaker #0

    Ça, c'est très bien. J'ai toujours la petite touche un peu micro-entrepreneur parce qu'en micro-entreprise, on ne se verse pas une rémunération. Tout est calculé sur ce qu'on appelle le revenu. Ce qui se passe, c'est que la Sécurité sociale, ce qu'elle va faire, c'est qu'elle va prendre notre chiffre d'affaires, elle va appliquer un abattement forfaitaire qui est de 34%, 50% ou 71%. en fonction de notre catégorie d'activité. Et derrière, ils vont calculer un revenu. Ce que pour les dirigeants, c'est une rémunération, etc. Mais pour les micro-entrepreneurs, c'est un revenu. Je prends un exemple. Si je fais 10 000 euros à l'année de chiffre d'affaires et que je fais du conseil, mon abattement forfaitaire est de 34 C'est-à-dire que la Sécurité sociale va dire Ok, on enlève 34 on estime que 66 du chiffre d'affaires, c'est les revenus. Et du coup, ça fait 6 600 euros de revenus. Et comment la Sécurité sociale va calculer ce qu'on va percevoir en termes d'indemnités journalières ? Donc moi je le calcule par jour, toi tu le calcules par mois, mais on va quand même faire la conversion. Ils vont prendre les 6600 euros, ils vont diviser en gros par 730, et après ils vont calculer, donc c'est ce qu'on va recevoir par jour. Je prends un petit exemple, j'ai fait ma petite calculette, en gros, parce qu'on va calculer par mois. 6600 euros, ce que vous pouvez faire pour tester, vous prenez le chiffre d'affaires que vous faites en gros à l'année. Vous enlevez votre abattement forfaitaire, donc je prends l'exemple de 10 000 euros, on enlève les 34%, ça fait 6 600 euros. 6 600 euros, je divise par 730 et j'obtiens 9 euros. 9 euros par jour, c'est pas grand-chose. On multiplie par 30, 31, on fait quoi ? Je sais pas comment il est.

  • Speaker #1

    Généralement par 30, oui. Allez, on va voir. Par 30, en mensuel.

  • Speaker #0

    Ça fait que 271 euros de la sécu, ce qui fait pas grand-chose. À ce moment-là, c'est d'où l'intérêt d'avoir une prévoyance santé, c'est de se dire, 271, est-ce que c'est assez ? Si je suis arrêté pendant un mois complet, est-ce que c'est assez pour vivre ?

  • Speaker #1

    C'est bien pour ça qu'il faut étudier les besoins. Encore une fois, de faire une photographie. Selon les circonstances, selon les régimes obligatoires, il peut y avoir des planchers de perception un peu plus élevés de prestations depuis le régime obligatoire. Déjà, c'est de bien faire l'état des lieux de la situation. Quelles sont les garanties pour éviter tout doublon ? On ne va pas payer des cotisations d'assurance. pour lesquels on n'aurait jamais de prestations. Donc ça, le premier point, c'est déjà de vérifier quel est le niveau des garanties. Ensuite, effectivement, si on se retrouve avec un niveau de prestation, comme tu viens de le dire, qui est très inférieur, ne serait-ce qu'à ses besoins, après tout, et notamment les revenus que le dirigeant, que l'entrepreneur avait précédemment, c'est sûr qu'il en manque un énorme bout et ça peut fragiliser la vie déjà au quotidien de l'entrepreneur et aussi le développement et le démarrage de l'entreprise, notamment.

  • Speaker #0

    Je vais suivre mes petites questions parce que je me suis fait un petit truc. Tu me parlais de la question de vérifier les garanties. Qu'est-ce qu'on vérifie exactement là ? Parce que je pense qu'il y en a certains qui ont des prévoyances, des complémentaires. Qu'est-ce qu'on vérifie ?

  • Speaker #1

    Tout simplement, on vérifie combien l'assuré, combien l'entrepreneur reçoit en cas d'arrêt de travail. Par exemple, il ne peut plus travailler pendant un an, pendant deux ans. Eh bien, si on ne fait rien, si on n'apporte pas de complément, que lui offre son régime obligatoire. Et ça dépend en fait des régimes obligatoires, ça dépend de l'historique, ça dépend de plein de choses quand même. Les droits sont à évaluer de façon quand même assez précise pour savoir comment protéger sur le complément pour obtenir tout simplement le niveau de prestation nécessaire dans le cas particulier.

  • Speaker #0

    Donc là, pour ceux qui ne sont qu'en micro-entreprise, vous pouvez faire le calcul que je vous ai donné. Par contre, ceux qui sont en micro-entreprise et qui sont salariés à côté, j'imagine qu'ils ont une couverture avec la partie salariée. D'ailleurs, la question, je sais qu'elle est revenue souvent, est-ce que si je suis salarié, j'imagine que j'ai une mutuelle et une prévoyance, est-ce que ça vaut le coup de prendre une deuxième mutuelle ou une prévoyance en tant qu'indépendant ?

  • Speaker #1

    Alors une prévoyance en tant qu'indépendant, oui probablement, puisque c'est toujours pareil. On a une rémunération complémentaire du fait de l'activité d'entrepreneur. Donc ça paraît peut-être comme ça moins indispensable, mais en même temps c'est quand même bien une rémunération. Si on gagne 2000 euros par mois en tant que salarié et 1000 euros par mois en tant qu'entrepreneur individuel, si on est en arrêt de travail et qu'on ne perçoit quasiment plus rien de la partie entrepreneur individuel, on a quand même une sacrée baisse de rémunération. Donc il faut bien entendre. en tenir compte. Et oui, on peut compléter sur la partie prévoyance. Moi, je précise souvent plutôt la partie prévoyance, c'est-à-dire, encore une fois, le remplacement des revenus en cas d'arrêt de travail, d'impossibilité de travailler pendant une durée qui dépend du préjudice subi.

  • Speaker #0

    Et je voulais ajouter, par rapport à ça, il y a pas mal de gens qui ne le savent pas, mais comme quand on est indépendant et qu'on a une activité salariée et une activité non salariée, on... On cotise aux deux régimes, le régime des indépendants plus le régime des salariés, on va dire, auprès de la CPM. En fait, on peut percevoir des indemnités à la fois sur la partie salariée, mais aussi on peut compléter avec des indemnités sur la partie indépendante. C'est-à-dire que moi, j'ai vu des gens qui étaient en congé maternité et qui ont reçu des indemnités à la fois à la partie salariée et qui ont pu compléter avec la partie indépendante. Et ça, il n'y a pas beaucoup de gens qui le savent.

  • Speaker #1

    Oui, je confirme. Alors, c'est à regarder, bien sûr, à chaque fois, au cas par cas, c'est évident. Mais il faut savoir qu'il y a aussi une chose à avoir en tête, c'est qu'on n'aura jamais une prestation supérieure à la rémunération, notamment quand on a un statut de salarié. Ça, c'est clair, c'est évident. C'est important de l'avoir en tête.

  • Speaker #0

    C'est la même cotisation aussi.

  • Speaker #1

    On ne cotise pas de la même façon. Exactement. En revanche, sur la partie entrepreneur, si on a un statut de travailleur non salarié, À ce moment-là, il peut y avoir, c'est d'ailleurs pour ça que ça a été mis en place pour cette raison-là, c'est qu'il est possible de prévoir des prestations forfaitaires, c'est-à-dire qui ne dépendront pas de la rémunération, en tout cas qui ne seront pas plafonnées à la rémunération en tant qu'entrepreneur. C'est-à-dire qu'on peut très bien se retrouver dans certaines situations peut-être un peu exceptionnelles où en tant qu'entrepreneur, c'est-à-dire en tant que TNS, on peut être amené à percevoir une prestation qui pourrait même être un peu supérieure à la rémunération. de l'entrepreneur, sur la partie entrepreneur donc, que l'on avait les six mois précédents, à condition que ce soit prévu au contrat.

  • Speaker #0

    Alors ça c'est intéressant parce que moi je l'ai découvert un peu en creusant un peu le sujet. C'est les différents contrats, c'est savoir si on a un contrat. Alors on parle là uniquement de la prévoyance santé. C'est savoir si on a un contrat indemnitaire ou forfaitaire. Est-ce que tu peux expliquer la différence déjà entre les deux ?

  • Speaker #1

    Il y a une différence effectivement qui est très très importante, c'est très simple. L'indemnisation, la prestation indemnitaire, tout simplement je gagne 3000 euros par mois pendant un an, j'ai une diminution de rémunération, peu importe la raison, à 2000 euros par mois. Je payais une cotisation d'assurance pour avoir justement un complément de rémunération jusqu'à 3000 euros en cas d'arrêt de travail. Eh bien, si l'année qui précède... l'accident, l'arrêt de travail, je suis amené à avoir une rémunération de 2000 euros par mois seulement, eh bien malheureusement, ma prestation sera plafonnée à la rémunération que j'avais. Ça,

  • Speaker #0

    c'est indemnitaire.

  • Speaker #1

    Ça, c'est le mode indemnitaire. OK, d'accord. Le mode forfaitaire, c'est que justement, si je paye une cotisation pour avoir une indemnisation jusqu'à 3000 euros par mois, eh bien j'aurai jusqu'à 3000 euros par mois. Voilà, c'est très clair.

  • Speaker #0

    Donc on a le choix, si on se dit, on fait au plus proche de nos revenus, en fait, donc on va... payer des cotisations en fonction de nos revenus et être remboursé, mais être indemnisé en fonction de nos réels revenus. Soit on se dit, je souhaite être couvert à hauteur, sans vouloir gratter un petit peu sur ce qu'on gagnait, mais être indemnisé à hauteur de tel montant. Et là, du coup, on va payer une cotisation en fonction de ça. C'est C'est ça,

  • Speaker #1

    exactement.

  • Speaker #0

    Comment on peut le savoir sur nos contrats, en fait ? Sur quels contrats on a, en fait ? Alors,

  • Speaker #1

    tous les contrats ne le proposent pas, premièrement. Certains contrats, c'est une option. qui parfois d'ailleurs, effectivement, comme c'est une option, elle peut présenter aussi le désavantage, entre guillemets, qu'elle présente une cotisation plus élevée. Mais attention, ce n'est pas du tout le même niveau de prestation. Notamment quand il y a un fort... Un fort risque à ce qu'il y ait des fluctuations peut-être subies ou organisées de la rémunération. Il est très important d'avoir ça à l'esprit, effectivement. Et moi, je dis que plus on a de risques d'avoir des fluctuations dans la rémunération, plus le caractère forfaitaire des prestations, c'est-à-dire qui ne tient pas compte de la rémunération passée, plus la qualité de cette prestation est extrêmement importante.

  • Speaker #0

    Je vous fais la traduction. Si votre chiffre d'affaires fluctue énormément, je vous recommande Forfaitaire. C'est ça ? Mais ça, j'espère qu'ils peuvent le voir sur leur contrat. Moi, je me rappelle sur un précédent contrat que j'avais, ce n'est pas indiqué noir sur blanc sur le contrat si c'est un forfaitaire indemnitaire.

  • Speaker #1

    Alors évidemment, je ne connais pas absolument tous les contrats, mais normalement, le forfaitaire, c'est forfaitaire. Il n'y a pas d'ambiguïté là-dessus. En revanche, vous pouvez avoir des descriptifs dans certaines conditions générales sur le caractère forfaitaire très compliqué à appréhender, à comprendre. Et qui d'ailleurs... parfois ne sont pas tout à fait comme on pourrait l'espérer.

  • Speaker #0

    Petite action à faire, là si vous avez un contrat, vous pouvez poser des questions directement à l'assureur. Demandez si le contrat que vous avez, prévoyance, est un contrat forfaitaire ou indemnitaire. Ça va être important parce que de ce qu'on a compris, si on a une fluctuation sur notre chiffre d'affaires, il vaut mieux forfaitaire.

  • Speaker #1

    Alors une précision importante, c'est que de toute façon pour un salarié, on n'a pas le choix. C'est forcément une prestation indemnitaire. Donc quand on a le statut de salarié, on est forcément en prestation. indemnitaire. C'est quand on est TNS. Là, on peut avoir, on peut bénéficier de ce régime de prestations forfaitaires.

  • Speaker #0

    Ok, super. Du coup, on est toujours dans la prévoyance. Qu'est-ce que ça couvre, la prévoyance ? Parce qu'on parlait de maladie, on parlait d'accident. On va parler un peu d'incapacité, invalidité, parce qu'il y a beaucoup ce terme qui arrive. Qu'est-ce que c'est la différence entre incapacité et invalidité ?

  • Speaker #1

    Alors... Peut-être que je peux répondre à la première question. Qu'est-ce que ça couvre, la prévoyance ? Tout simplement, ça couvre les risques financiers liés à un décès, par exemple. Ces risques financiers qui peuvent correspondre tout simplement à un capital, un capital financier nécessaire du fait du décès, un capital financier qui intervient rapidement. Deuxièmement, ça couvre. Donc typiquement, juste pour le capital d'essai, c'est pour payer par exemple une fiscalité successorale, pour des impôts au moment du décès, c'est pour payer tout simplement la clôture de l'activité. Ça peut représenter quelques dizaines de milliers d'euros parfois. Et c'est de se réorganiser dans la vie pendant les six premiers mois suite au premier décès, puisqu'on n'a plus accès aux revenus. Par exemple du conjoint, si on est dans une situation familiale avec une famille, pendant six mois les comptes sont bloqués, donc il faut bien se réorganiser dans la vie. Donc là, il y a un capital d'essai déjà, ça couvre ce type de besoin. Et puis également des besoins en revenus complémentaires. Après un décès, il faut toujours éduquer les enfants, il faut toujours les emmener à l'école.

  • Speaker #0

    Ça c'est les options,

  • Speaker #1

    non ? Alors il y a des garanties qui peuvent être choisies, effectivement, en fonction de la personne. Il y a des personnes qui n'ont pas ce type de besoin, et puis d'autres qui en ont besoin. Donc ça couvre en tout cas en cas de décès. En cas donc... d'arrêt de travail. C'était ça aussi la question. L'arrêt de travail, dit aussi, c'est une période qui peut durer maximum trois ans. Un arrêt de travail, c'est aussi ce qu'on appelle bien souvent l'incapacité.

  • Speaker #0

    On est incapable de...

  • Speaker #1

    Mais temporaire. C'est forcément temporaire. Ça, ça dure maximum trois ans. On peut être classé suite à, bien sûr, un sinistre, suite à un accident ou une maladie grave, on peut malheureusement être classé rapidement en invalidité. C'est-à-dire que là, on ne peut plus... du tout travailler ou à un certain pourcentage, en tout cas, jusqu'à l'âge de la retraite. Donc c'est un risque quand on est jeune qui est, à mon avis, le plus gros risque. C'est l'invalidité. C'est de ne plus du tout pouvoir travailler quand on a 30 ans, de ne plus du tout pouvoir travailler jusqu'à l'âge de la retraite. C'est terrible. On a beau avoir commencé son activité, on gagne, j'en sais rien, 5000 euros, peu importe le chiffre d'affaires. Prenons le cas d'une rémunération, peu importe de 3-4 000 euros par mois, donc ça marche très très bien. Et puis manque de pot, 3 ans après le démarrage de l'activité, on ne peut plus du tout travailler. On les a plus, on n'a plus du tout cette rémunération. Les garanties obligatoires vont apporter une cote-part très très faible de cette partie-là, en fonction du taux d'invalidité. Mais ensuite, on n'a plus du tout cette rémunération jusqu'à l'âge de retrait. Donc c'est vraiment un gros gros risque sur lequel il faut être très vigilant.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous donner deux cas précis ? On va prendre le cas d'un graphiste qui va avoir besoin de ses mains pour faire des dessins sur la tablette, etc. Un cas d'incapacité et un cas d'invalidité. Dans quel cas, le 1 et le 2, c'est en quoi ?

  • Speaker #1

    L'incapacité, je vais donner un exemple, ce n'est pas très joyeux. Vous êtes cassé une jambe et vous avez, je ne sais pas du tout la durée, je ne suis pas médecin, mais vous ne pouvez plus du tout travailler pendant... pendant deux ans. Si on est graphiste, si on n'a besoin que de ses mains, on peut arriver à continuer à travailler un petit peu. Donc, ce n'est pas encore très... Mais on peut être en arrêt de travail, hospitalisé, et dans l'incapacité totale d'exercer. On est pendant un an, pendant deux ans, je veux dire, suite à une opération. Il y a des tas de situations.

  • Speaker #0

    Il y a le cas du Covid aussi, le Covid lance.

  • Speaker #1

    Il y a des situations où on ne peut vraiment pas travailler. Je ne parle pas du cas où, l'exemple que je citais finalement, de se cacher une jambe pour un graphiste. Peut-être qu'il y a pire encore, malheureusement. Mais bon, c'est vrai que Si on ne peut plus du tout travailler, soit parce qu'on a une maladie grave, mais une maladie grave, ce n'est pas forcément définitif. On s'en remet, notamment le cancer. Il y a quand même des situations où on ne peut plus du tout travailler parce qu'on est exténué, parce qu'on a beau avoir ses deux jambes, parfois, et ses deux bras, mais si on ne peut plus, on ne peut plus. C'est très sérieux. L'invalidité, c'est un classement, ce n'est pas aléatoire, c'est un classement en invalidité fait par le corps médical en général, et qui va déterminer un certain taux d'invalidité.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire quoi ? Je me suis cassé le doigt, je suis en incapacité ou je suis en invalidité ?

  • Speaker #1

    Alors, casser le doigt, on ne se la va des bouts de l'âme, mais c'est bien, ça va plutôt déboucher sur une incapacité en général.

  • Speaker #0

    Ici par exemple, je vais aller plus loin, je me suis coupé le doigt, il me manque un doigt.

  • Speaker #1

    Alors là, on va être... probablement en incapacité, mais avec un taux d'invalidité quand même qui peut être pris en compte avec certaines garanties. On aura en général, si on se fait, dans le cas traditionnel, le cas classique, si on se fait couper un doigt malheureusement, selon le métier que l'on fait, on va avoir un taux d'invalidité qui ne justifiera pas forcément d'avoir une prestation maximale, évidemment, en cas d'invalidité. Alors, il y a certains cas où on peut bénéficier de taux connus à l'avance, de taux d'invalidité. C'est connu à l'avance dans certains métiers, en particulier chez AGP, que je connais bien, puisqu'on arrive dans certaines professions à indiquer qu'en fonction du préjudice subi, ça peut être le cas de la perte d'un doigt par exemple, on est capable de dire par exemple à un chirurgien ou à un dentiste, on est capable de lui dire, ou à un kiné, enfin bref, on est capable de lui écrire qu'à l'avance, que si ça lui arrive, eh bien il aurait un taux d'invalidité à 100%.

  • Speaker #0

    Oui, parce que dans son exercice...

  • Speaker #1

    Là, je parle d'un contrat bien spécifique dans certaines professions médicales et périmédicales puisqu'on est très spécialisé aussi dans ce secteur-là.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il peut y avoir des cas d'invalidité ? Je ne m'y connais pas tellement. Je vois beaucoup parler de gens qui sont sous ALD. Je ne sais plus comment on appelle ça.

  • Speaker #1

    Réaction longue durée.

  • Speaker #0

    Et donc ça, c'est de l'invalidité ? C'est quoi exactement ?

  • Speaker #1

    Ce n'est pas forcément lié à l'invalidité. On peut très bien être en invalidité déjà et être sur ses deux jambes. Il y a des situations où on est classé en invalidité, où on peut ne plus pouvoir du tout travailler parce qu'on a des troubles de handicap psychologique. Des choses comme ça. J'ai quelques clients qui ont l'air très bien physiquement, mais qui sont en invalidité.

  • Speaker #0

    Donc ça ne se voit pas physiquement, et on peut être considéré invalidité et percevoir des prestations. On parlait un peu des différentes options quand on va choisir une prévoyance. Après, je vais remonter un peu sur la partie questionnaire, etc. Mais on commence du la fin et on remonte sur le début. Mais si demain, moi, j'opte pour une prévoyance, j'ai vu qu'il y avait différentes options. J'avais vu la rente éducation enfant. Il y avait d'autres types de rentes. Est-ce que tu peux nous expliquer un peu tout ça, ces différentes options ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors, tu fais allusion à des prestations que l'on peut choisir en fonction des conseils aussi qui sont donnés. Parce que... Très clairement, nos clients, nos prospects ne pensent pas spontanément, sauf s'ils ont la chance d'être conseillés par la micro-bifloque. Mais on reconnaît que c'est quand même extrêmement rare que les gens nous sollicitent sur cette question-là. C'est plutôt nous qui les sensibilisons. En plus, ce n'est pas drôle, il faut bien le reconnaître. C'est pas très drôle. Je reviens sur la question des garanties d'essai, si vous voulez. En cas de décès, effectivement, il y a le capital d'essai qui peut être versé en prestation, je l'ai dit tout à l'heure, qui peut être versé finalement aux personnes qui en auraient le plus besoin. Ça, c'est à décider par l'assuré qui va désigner les personnes qui devront recevoir le capital. Ça peut être le conjoint ou les enfants ou même d'autres personnes. Le capital d'essai peut être versé finalement aux personnes que l'on souhaite. Ça, c'est le capital. Ensuite, il y a les rentes. Les rentes qui correspondent donc à des besoins, encore faut-il qu'il y ait ces besoins bien sûr. Alors on voit, on distingue deux types de rentes en cas de décès dans les prestations que l'on propose, c'est les rentes éducation effectivement et les rentes conjointes. Comme son nom l'indique, la rente conjointe, c'est fait pour le conjoint. Donc évidemment, s'il y en a un, ça c'est évident, marié ou paxé. Et puis, des rentes d'éducation, bien sûr, c'est pour les enfants. Et alors là, il y a un point très, très important à regarder. Là, j'attire l'attention, j'en profite, cadeau. Attention,

  • Speaker #0

    attention,

  • Speaker #1

    qu'il y a un. Oui, tout à fait, parce que sur les rentes d'éducation, il y a un certain nombre de régimes obligatoires qui prévoient des rentes d'éducation. Et d'ailleurs, des contrats aussi. qui viennent en complément proposer des rentes d'éducation. Attention, il y a des conditions qu'il faut avoir en tête pour que les enfants puissent percevoir cette rente d'éducation. Et souvent, dans ces conditions, il y a la notion de poursuite d'études. C'est très important. Imaginez, vous avez un enfant qui a 18-19 ans, il décide, comme ça se fait de temps en temps, de prendre 6 mois ou un an, sabbatique, je n'aime pas trop ce terme-là, mais plutôt de découverte du monde, d'une activité professionnelle. Mais bien sûr, à ce moment-là, malheureusement, l'un des parents qui cotise depuis des années à une prévoyance en cas de décès, donc rente éducation, malheureusement décède à ce moment-là, il faut savoir que de son régime obligatoire, si toutefois elle est prévue, et de son contrat d'assurance prévoyance complémentaire, que nous pourrions lui proposer, il pourrait, selon comment est configuré le contrat, il pourrait ne rien apercevoir du tout.

  • Speaker #0

    Ça, ils peuvent le voir dans les exclusions ?

  • Speaker #1

    Absolument. C'est indiqué noir sur blanc. D'ailleurs, bien souvent, c'est en gras. Bien souvent, c'est écrit en gras partout, dans tous les contrats. Alors, bien sûr, c'est à la page peut-être 17, le paragraphe numéro 3. Non, mais c'est vrai. Mais il faut interroger, ne pas hésiter à interroger, quelles sont les conditions. pour pouvoir bénéficier, ou plutôt quelles sont les restrictions, on pourrait dire, pour pouvoir, je dirais, être sûr de pouvoir bénéficier de cette prestation en cas de décès d'un parent, par exemple, prestation rente éducation. Généralement, ça s'arrête à l'âge de... Alors, ça dépend des contrats, mais ça s'arrête selon le régime obligatoire et selon les régimes de prévoyance complémentaires. Ça s'arrête à des âges qui peuvent être différents. Donc, 21, 25, 26 ans, parfois un peu plus.

  • Speaker #0

    Donc, ça, ça vérifie quand même sur vos contrats et ça fait une belle, belle transition sur... Les exclusions, tu m'en parlais parce que bon, je le dis un petit peu aux personnes qui nous écoutent, mais moi, depuis que je t'ai connu, j'ai transféré toutes mes assurances directement avec toi, parce que j'aimais bien avoir ce contact humain. Alors oui, je travaillais avec des courtiers qui vont travailler après avec des assureurs, mais là, j'avais le contact humain directement, les conseils, donc j'ai tout basculé, tu m'avais convaincu. Mais tu m'as parlé de... Avec plaisir. Tu m'avais parlé de faire attention aux... Les exclusions en fait, parce qu'on ne se rend pas compte et tu m'avais donné une petite anecdote.

  • Speaker #1

    Des anecdotes, oui, ça peut être des choses graves évidemment, mais effectivement tous les contrats d'assurance, y compris les nôtres, ceux qu'on propose, ont des exclusions qui sont... Pour beaucoup, commune à toutes les compagnies d'assurance, il y a des exclusions partout. C'est tout à fait logique. Par exemple, le fait de ne pas pouvoir bénéficier d'une prestation de décès si on a souscrit il y a quelques jours ou quelques mois. Donc ça, il y a quand même des restrictions là-dessus, évidemment. Donc ça, il faut en tenir compte, évidemment. Mais vous pouvez avoir des différences d'une compagnie d'assurance à l'autre. Et notamment, par exemple, effectivement, des prestations de type arrêt de travail, invalidité, perte totale et réversible d'autonomie. C'est-à-dire qu'on n'est pas mort, mais on ne peut plus du tout travailler. Si toutefois, par exemple, malheureusement, on a un accident et qu'on venait juste de boire un verre ou deux avec des amis, qu'on est au-dessus de la limite autorisée du taux légal, qui n'est pas loin, qui est à 0,5. Je vous assure qu'on n'est pas un alcoolique si on est à plus de 0,5 quand on a un accident. Et vous avez, alors tout le monde jamais vu... Je n'ai jamais vu de contrat dans lequel il n'y avait pas de capital d'essai en cas de décès, mais je parle de tous les jours de préjudice, donc en cas d'arrêt de travail, encore une fois, en cas d'invalidité, en cas de perte totale à l'inversible d'autonomie, vous avez des contrats qui excluent.

  • Speaker #0

    Un verre d'alcool ?

  • Speaker #1

    Alors un, peut-être pas, allez, mettons deux.

  • Speaker #0

    On va dire que je sors d'une petite soirée, sympa de toi, j'ai bu un ou deux cocktails et...

  • Speaker #1

    Tu rentres chez toi à vélo, tu te plantes, t'as deux ans, j'en sais rien, peu importe, mais t'as un an d'arrêt de travail, en prenant un cas pas trop méchant encore.

  • Speaker #0

    Non, c'est quand même...

  • Speaker #1

    Ou six mois, enfin bref. Et bien là, tout simplement, parce que tu avais un taux d'alcoolémie supérieur au taux légal, et bien malheureusement, tu es exclu.

  • Speaker #0

    d'accord dans certains contrats ok oui oui parce qu'on en parlait celui de chanson que tu m'as mis pas parce que je vais aller boire mais c'était pas mal le but c'est pas d'inciter à boire évidemment mais ok donc ça ça a vérifié sur les exclusions c'est intéressant normalement il y a une fiche alors c'est pas la fiche IPID ou c'est je sais plus comment il n'y a pas une fiche normalement qu'ils ont simplifiée pour qu'on peut demander un document oui tout à fait alors ça c'est un document réglementaire qui s'appelle la DIPA voilà

  • Speaker #1

    DIPA D-I-P-A c'est un document qui est dans couplé à toutes les souscriptions de contrats d'assurance. Et il y a un résumé, effectivement, d'exclusion. Mais sur cette partie-là, l'expérience montre qu'il faut un peu plus regarder. C'est en gras, mais il faut prendre le temps de... C'est vrai qu'il faut prendre le temps de... C'est même pas petit, c'est la même police que le reste. Mais bon, voilà, il faut bien le lire, bien le comprendre. Et c'est extrêmement important pour ne pas penser qu'on est assuré alors qu'on ne l'est pas. OK.

  • Speaker #0

    Top. On va parler de deux petits trucs. On va parler de la franchise de la carence. C'est important pour la prévoyance. C'est quoi la différence entre les deux ? Moi, chaque fois, je confonds les deux. La franchise à carence.

  • Speaker #1

    Alors, carence, tu penses à quoi ?

  • Speaker #0

    Alors, il y a le délai. On se scrie un contrat. Et à partir de quand, on est protégé, on est couvert. Et à partir de quand, on va recevoir une indemnité. Pour moi, il y avait une différence dans le fait que...

  • Speaker #1

    Alors, effectivement, il y a deux termes qui sont souvent utilisés dans le milieu de l'assurance. C'est la franchise et ce qu'on appelle plus communément le délai d'attente.

  • Speaker #0

    Ah, d'attente. OK, d'accord.

  • Speaker #1

    Alors, effectivement, c'est très, très précieux. Merci de poser cette question. Alors tout d'abord, le délai d'attente, c'est tout simplement le délai entre le moment où on souscrit le contrat, où le contrat est confirmé dans sa souscription, puisque ça suppose d'avoir eu une acceptation médicale. Donc entre le moment où le contrat en gros est souscrit et le moment où on a un sinistre, il y a un délai au cours duquel, malheureusement, si on a un arrêt de travail, on ne serait pas encore assuré.

  • Speaker #0

    Ça veut dire qu'en gros, ce qu'il faut, c'est au minimum trois mois, le délai d'avance en général. Donc si vous souscrivez le 20 janvier 2024, si vous avez un arrêt de travail le 20 mars, malheureusement, on est moins de trois mois après la souscription du contrat. Donc si on est en arrêt de travail à ce moment-là, malheureusement, on ne sera pas indemnisé.

  • Speaker #1

    D'où l'intérêt de souscrire assez tôt à une prévoyance. pas se dire bon je pars en vacances dans trois semaines je prends ma prévidence comme ça s'il m'arrive un truc non il faut vraiment le faire.

  • Speaker #0

    Exactement d'autant plus que pour certains préjudices le délai d'attente peut être plus important ça peut aller jusqu'à un an notamment.

  • Speaker #1

    C'est pas forcément du contrat c'est des fois en fonction du préjudice.

  • Speaker #0

    Alors oui exactement il y a des délais d'attente en gros ça peut être ces trois mois dans le cas standard le plus classique je connaisse et ça peut aller jusqu'à un an pour certains préjudices comme la dépression des choses comme ça. D'accord. Tout à fait voilà il peut y avoir des différences effectivement sur le mal de dos également, des choses comme ça. Il peut y avoir des différences selon les contrats d'assurance. Donc ça, c'est ce qu'on appelle le délai d'attente. Donc en fait, si on a souscrit le contrat il y a un an, il n'y a plus de délai d'attente, il n'y a plus de problème là-dessus. Bon, ça, c'est le premier point. Le deuxième, c'est la franchise. La franchise ne s'applique que en cas d'arrêt de travail, c'est-à-dire sur la fameuse ou l'incapacité, comme on veut. La franchise, c'est le nombre de jours pendant lesquels on ne perçoit pas d'indemnité si on est en arrêt de travail. Je m'explique. j'ai un arrêt de travail de 15 jours, j'ai une franchise de 15 jours, je ne perçois pas de prestation. J'ai un arrêt de travail de un mois, j'ai une franchise de 15 jours, je perçois une prestation sur 15 jours et pas sur un mois.

  • Speaker #1

    À partir du 15e jour ?

  • Speaker #0

    À partir du 16e jour.

  • Speaker #1

    Mais il y a quand même la sécurité sociale qui intervient.

  • Speaker #0

    Oui, la sécurité sociale, le régime obligatoire, qui intervient plutôt, mais à hauteur d'une partie.

  • Speaker #1

    Oui, pas grand-chose.

  • Speaker #0

    C'est vrai, pas grand-chose, effectivement. Pour un entrepreneur qui se lance, c'est vrai que ça ne va pas très très loin. Mais il faut savoir qu'effectivement, il y a cette franchise qui s'applique. Alors la franchise, c'est un exemple que je donne qu'un jour. Les franchises peuvent être assez complexes, beaucoup plus compliquées que ce que je viens de dire là. Donc là aussi, il peut y avoir des franchises différentes selon le préjudice subi, selon si on a un arrêt de travail, selon si c'est un accident, selon si c'est une maladie, selon si c'est une hospitalisation. Il y a des différences, effectivement. Voilà ce qu'on peut dire de la franchise.

  • Speaker #1

    Alors la franchise, c'est quelque chose qu'on voit sur le contrat. C'est marqué normalement le délai de franchise. Enfin, il est censé être écrit. Et alors, le plus communément, c'est 15 jours, c'est 30 jours. C'est quoi qu'on voit en moyenne ?

  • Speaker #0

    Je ne suis pas sûr qu'on puisse dire le plus communément. Il y a ce qu'on a l'habitude de conseiller, de pratiquer. Il faut reconnaître.

  • Speaker #1

    C'est combien ?

  • Speaker #0

    Beaucoup de choses peuvent se défendre. Moi, j'aime bien personnellement, dans les conseils que je donne à mes clients, j'aime bien donner des franchises simples, compréhensibles et cohérentes. Voilà. De combien ? Alors, pourquoi j'ai cité le 15 jours ? Parce que j'avoue... Tout peut s'entendre, que 15 jours me semble être pertinent. Alors, ça peut être plus court pour des personnes qui veulent vraiment sécuriser, par exemple, leur démarrage d'activité, ce qui peut être le cas quand on est en micro-entreprise. Oui, si on ne peut pas travailler pendant une semaine, pour certaines personnes, s'il n'y a pas de rémunération, ça peut être compliqué. Mais en même temps, quand on part une semaine ou 15 jours en vacances, quand on peut le faire, on a beaucoup de chance. En général, on n'a pas besoin de l'argent d'une... Voilà, une compagnie d'assurance. Donc, c'est ce qui me fait dire qu'un jour, c'est raisonnable. Il ne faut pas oublier une chose, c'est que plus on prend une franchise courte, plus ça coûte cher. Donc, l'idée, c'est d'essayer de mettre en place des solutions cohérentes qui permettent d'avoir des prestations qui correspondent, c'est toujours pareil, aux besoins des personnes en fonction de leur situation. Voilà. Donc, moi, j'aime bien la franchise 15 jours, quel que soit le préjudice subi, que ce soit lié à une hospitalisation, à un... un accident ou bien une maladie comme ça c'est clair mais il y a différents types de franchises et je ne rentrerai pas dans la technique parce qu'entre les franchises relatives, semi-relatives on peut faire des heures la nuit mais je ne suis pas sûr que je n'ai pas révisé mais voilà mais le plus court en termes de franchises on peut trouver combien en termes de zéro zéro ça c'est dit parce que j'avais vu beaucoup de 7 moi oui tout à fait mais d'accord donc du coup 15 jours il

  • Speaker #1

    faut préciser comme tu l'as très très bien très très bien dit en résumé Si on trouve un contrat avec une franchise la plus courte possible, on va payer plus cher la cotisation. Ou alors des franchises plus longues et on va payer moins cher. Je ne sais plus combien j'ai pris, je pense que j'avais dû prendre 30 jours ou peut-être, je n'en sais rien. Je ne sais plus. Mais moi, je préfère des fois prendre 30 jours. Je me dis, je fais un raccourci en disant combien de temps je peux tenir ce mat réseau, tant recevoir directement de la prévention parce que je recevrai de la sécu. du régime obligatoire, mais si je suis malade depuis 30 jours, je peux commencer à m'inquiéter sur mon état de santé et me dire, à partir du 30e jour, 31e, je reçois des choses d'après-vente. Mais après, c'est libre à chacun. À 15 jours, il y en a qui n'ont pas forcément de l'adresse.

  • Speaker #0

    Parce que prenons un exemple, quelqu'un qui gagne, qui a une rémunération. En tenant compte des charges, une rémunération de 1 500 euros par mois par exemple, s'il a un complément de revenu qui est de l'ordre de 1 000 euros apporté par le contrat de prévoyance, il faut imaginer qu'une cotisation de ne serait-ce que 100 euros par an en plus pour avoir une franchise à zéro, ça veut dire qu'il faut quand même... Voilà, beaucoup d'années pour que ce soit entre guillemets valable d'une certaine façon. Enfin, c'est toujours un rapport entre la cotisation et la prestation qu'on est susceptible de recevoir. Donc, si on prend une franchise... à zéro, et qu'on a un arrêt de travail d'un mois, on n'a guère que 1 000 euros de prestations supplémentaires par rapport à quelqu'un qui a une franchise de 30 jours. Donc, c'est avoir par rapport à la cotisation supplémentaire. D'ailleurs, c'est peut-être la différence, c'est peut-être plus importante que ce que je viens de dire.

  • Speaker #1

    Encore une chose que vous pouvez faire directement en exercice, c'est regarder sur ton contrat le délai de franchise directement. Le montant de la cotisation va évoluer en fonction des prestations, des options qu'on a choisis derrière. Ça évolue en fonction de l'âge aussi.

  • Speaker #0

    Alors oui, je voudrais juste revenir sur un point, parce qu'il y a une chose qui est très facile à faire, que nous, nous faisons très régulièrement quand on explique à nos clients sur le pourquoi on conseille, par exemple, 15 jours de franchise. Alors en fonction des tarifs qui sont proposés, qui ne sont pas calculés par mes soins, évidemment, c'est par la compagnie ou les compagnies. Tout simplement, c'est de faire un chiffrage entre 15 jours de franchise et 30 jours. Puis on voit bien que la différence vaut la peine ou pas, ou zéro. Moi, personnellement, souvent, quand je fais le calcul, je m'aperçois qu'entre 15 jours et 30 jours de franchise, il n'y a pas une différence de cotisation. C'est la raison pour laquelle souvent je propose 15 jours. Mais bon, tout peut s'entendre. Donc ça, à chacun de définir un petit peu ses propres repères. Mais en tout cas, c'est une question qu'on peut poser à son assureur. Et là, vous me proposez du zéro de franchise, admettons. Oui, mais ça coûterait combien si c'était 30 jours, par exemple ?

  • Speaker #1

    Il faut faire...

  • Speaker #0

    Moi, je pense que ça peut être pas mal de poser la question. Même si on est là pour conseiller. On est juste là pour conseiller. On n'ordonne pas quand même. Donc, il faut tenir compte de tout ça. Ensuite, pour répondre à ta question. Effectivement, oui. Tous les contrats de prévoyance, à ma connaissance, leur cotisation évolue avec l'âge. On s'efforce à chaque fois de communiquer là-dessus, pour ne pas quitter surprise, mais ça augmente effectivement par période quinquennale le plus souvent, et puis en fonction de l'augmentation du coût de la vie en général. Ça, ce sont des informations qui sont dans les conditions générales, et nous, on fait en sorte en tout cas de donner des projections pour que les personnes puissent savoir effectivement comment vont évoluer concrètement leurs cotisations, parce qu'elles vont évoluer. Alors, il faut savoir que les prestations évoluent également quand même, mais pour être tout à fait franc, je remarque souvent que les prestations augmentent. un peu moins vite que les cotisations.

  • Speaker #1

    Oui, oui, je pense que les gens regardent surtout qu'est-ce qui est normal. Ils sont prélevés. Et dernière chose sur la prévoyance, je voulais qu'on parle du questionnaire de santé. Donc, pour expliquer un peu à tout le monde, dès qu'on va soustraire une prévoyance, il va y avoir un questionnaire qui va être... On va poser deux, trois questions sur, j'imagine, la situation actuelle, s'il y a des besoins d'hospitalisation plus tard. Et sur les cinq dernières années, je ne sais pas si ça peut remonter à dix, est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ? Qu'est-ce que c'est ? Quel est l'objectif de ce questionnaire ? Et quel impact il va avoir, en fait ? OK.

  • Speaker #0

    Alors, effectivement, questionnaire de santé, c'est un point extrêmement important, auquel nous, en particulier, on accorde une grande importance, parce que ça débouche sur une acceptation médicale. Et une acceptation médicale, elle n'est pas remise en question par la suite. A partir du moment où on a fait toutes les analyses nécessaires et que de la part de l'assureur, et en particulier dans mon cas, AXA et AGP, on a un retour qui précise les conditions définitives du contrat, on ne revient pas dessus, même si la situation de santé évolue. Ça, c'est le premier point qui est extrêmement important. Donc, c'est un formidable atout, je trouve, d'avoir une acceptation médicale. Ça, c'est le premier point. Alors,

  • Speaker #1

    là vraiment, je souligne, il faut quand même vous dire, il ne faut pas attendre qu'il vous arrive quelque chose où plus tard, vous allez vous faire hospitaliser. Pour souscrire, il faut le faire bien avant, parce qu'après, ça est difficile quand il va y avoir...

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'en fait, le questionnaire médical auquel tu fais allusion, dont le niveau d'exigence évolue... en fonction, d'une part, bien sûr, des compagnies d'assurance. Il y a des règles qui peuvent être différentes, des questionnaires différents d'une compagnie à l'autre. Premier point. Deuxième point, ce niveau d'exigence évolue aussi en fonction des garanties qui sont demandées. Plus on a des garanties, les garanties demandées sont élevées, plus on va devoir faire peut-être des analyses médicales poussées jusqu'à un cardio, jusqu'à... Ah oui,

  • Speaker #1

    On peut demander...

  • Speaker #0

    Absolument. En fonction des garanties qui sont demandées. Oui. Typiquement, si on a besoin d'un capital d'essai, ça arrive, mais de 500 000 euros en cas de décès, on a besoin de couvrir des revenus de 3 000.

  • Speaker #1

    On va vérifier que la personne soit quand même en forme, c'est ça ?

  • Speaker #0

    C'est ça, oui, tout à fait. Mais ça, c'est l'assureur qui va donner les conditions, effectivement, les analyses médicales qui sont nécessaires pour pouvoir valider définitivement l'acceptation médicale.

  • Speaker #1

    Ok, parce que du coup sur les questions, moi j'ai des gens qui me disent je me fais en gros refouler des questionnaires de santé alors tu m'as dit que c'était en fonction des assureurs parce que moi le mien qu'on a fait ensemble c'était AXA, c'est ça ? AGP qui sont reliés il était ultra simple

  • Speaker #0

    Oui, je suis ravi. Non, mais ce n'est pas toujours compliqué. Il faut expliquer les choses.

  • Speaker #1

    Mais ça dépend du coût des assurances, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Ça peut dépendre des compagnies d'assurance. Le fait que ce soit ultra simple, c'est lié. Alors, on ne va pas donner trop révéler ton cas personnel, mais c'est peut-être lié aussi parce qu'il y a un niveau de garantie qui n'était pas non plus requis, qui n'était pas non plus exagérément important. Mais on peut avoir des situations où il y a des besoins de couverture beaucoup plus importants. Et là, ce qui nécessite, parce qu'on est plus âgé, parce qu'on a aussi eu des... Tu faisais allusion, tu as tout à fait raison de préciser ça. C'est important de ne pas attendre qu'on commence à avoir des problèmes de santé pour se dire je vais me protéger Malheureusement, il se peut que ce soit trop tard. Parce que si tu veux, le retour de l'assureur concernant le questionnaire médical qui va être analysé par la compagnie d'assurance, le retour, souvent, il peut y avoir quatre retours différents. Le premier, c'est de dire qu'on confirme dans les conditions standards le tarif et on accepte de vous protéger comme vous l'avez demandé. Très bien, bonne nouvelle. Deuxième, ça reste une bonne nouvelle. Par contre, on va... demander une hausse tarifaire. Enfin, on va proposer une hausse tarifaire, qui n'est pas imposée. En tout cas, chez nous, ce n'est pas imposé, mais je ne pense pas que ça le soit ailleurs. On va proposer une hausse tarifaire du fait d'antécédents médicaux. Voilà, du style, on a eu un problème de santé ou autre, pour lequel l'assureur souhaite se protéger davantage avec une cotisation un peu supérieure. Oui, ça arrive. On peut avoir également des exclusions. Typiquement, je prends un exemple. Alors, attention, il ne faut pas penser que ce sera le cas à chaque fois. On a des contre-exemples. Mais... On a eu un genou en vrac il y a trois ans, on a eu une intervention du genou. Il est possible que la compagnie d'assurance décide d'exclure, par exemple, de vous protéger en cas d'arrêt de travail. pour le même préjudice, par exemple. Et puis, évidemment, le pire, c'est ce qui est très, très rare, mais c'est de l'exclusion totale. C'est de ne pas pouvoir être assuré. Et ça, effectivement, c'est terrible, parce que malheureusement, compte tenu des antécédents médicaux, ça veut dire qu'on ne peut pas trouver à se protéger, à s'assurer en cas d'arrêt de travail ou d'invalidité. Donc oui, il faut le faire. Bien sûr, le mieux, c'est de le faire quand on est en bonne santé, ça, c'est sûr, et le plus jeune possible.

  • Speaker #1

    J'ai une communauté qui est assez féminine et il y a beaucoup de gens qui disent, moi j'ai une grossesse pathologique, mais malheureusement sur pas mal de questionnaires je ne passe pas. Est-ce que c'est pareil pour tout le monde ? Est-ce qu'il n'y a pas des cas où on peut, il y a des questions qu'on nous dit, des questionnaires plus souples ou des choses comme ça qui peuvent le faire passer ? Parce que comment ils font ces gens-là pour se protéger si vraiment toutes les compagnies...

  • Speaker #0

    C'est un vrai problème si effectivement la nature des préjudices malheureusement subis par cette jeune femme qui a eu des problèmes de santé, quels qu'ils soient d'ailleurs, par le passé, et ça lui est forcément très préjudiciable si elle a besoin de se protéger en cas de nouvelle grossesse ou autre. C'est vrai, c'est difficile de dire comment y échapper, parce que malheureusement, ça fait l'objet d'analyses qui sont très sérieuses. En fonction aussi, il peut y avoir des différences d'une compagnie d'assurance à l'autre, de vouloir être plus souple dans certaines profiterons vis-à-vis d'autres. Oui, il peut y avoir des différences, ça vaut le coup de consulter pour le coup. différentes compagnies d'assurance, si toutefois, l'une dit non. Mais ça vaut... Enfin, il faut pas... Après, voilà, je pense qu'il faut pas non plus dire j'ai eu des problèmes de santé, donc du coup, je demande pas parce que j'ai peur d'être exclu. C'est pas un petit peu dommage. Il y en a beaucoup qui Ben oui, mais ça, je pense que c'est vraiment dommage. Alors, il faut juste être prêt, peut-être psychologiquement, peut-être à essuyer un refus, c'est vrai. Ça fait pas plaisir, d'ailleurs. mais d'un autre côté si on ne le demande pas on ne risque pas d'avoir un retour positif non plus donc voilà je comprends que ce soit un peu agaçant et même peut-être décevant pour une personne qui a besoin de s'assurer et puis qui fait plusieurs tentatives sans

  • Speaker #1

    malheureusement y parvenir mais d'un autre côté voilà moi ça m'arrive de dire essayons quand même essayons quand même puis on verra ça t'est déjà arrivé de ne pas pouvoir la personne s'était bloquée et tu ne peux pas la couvrir

  • Speaker #0

    Alors, il y a des situations où on ne va même pas essayer. C'est vrai, ça arrive. D'ailleurs, les personnes ne sont même pas motivées pour le faire parce que tellement les préjudices par le passé sont lourds. Ce qui est compliqué pour nous. Moi, je ne suis pas médecin. Donc, c'est compliqué pour moi. Et puis, je ne veux pas non plus trop préjuger. Mais souvent, quand on n'y va pas, entre guillemets, quand on n'essaye pas, c'est souvent que l'assuré lui-même se dit non, je n'ai pas l'énergie, je n'ai pas l'envie, je n'ai pas le courage. Et puis bon, malheureusement, il y a quand même des situations assez évidentes où ce n'est pas la peine d'aller essayer de perdre son temps. Je veux dire, le cancer en phase terminale, enfin pardon de dire ça comme ça, mais ça déchire le cœur de voir ça. Évidemment, on n'en est pas au moins humain, mais n'empêche que, bah oui, c'est sûr que là, c'est compliqué d'assurer quelqu'un qui est dans cette situation-là. Il y a des situations évidentes quand même, malheureusement, pour lesquelles on ne peut pas apporter de couverture.

  • Speaker #1

    Donc bon, vérifier déjà, tester plusieurs compagnies d'assurance parce que certains ont des questionnaires beaucoup plus légers, dont celui de BadaJP. si on pense qu'on ne va pas passer, il faut quand même essayer. Parce que peut-être que...

  • Speaker #0

    Ça vaut le coup quand même, oui, d'essayer parfois.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que des fois, moi, je recommande, directement, j'ai des partenaires courtiers, etc. Mais des fois, je recommande directement d'avoir des, désolé de dire ça, mais des humains, parce qu'ils vont pouvoir dire, non, dans ce cas-là, ça peut passer, etc. Ou alors rediriger. Est-ce que ça t'est déjà arrivé de dire à la personne, je ne peux rien faire, est-ce que je peux te rediriger ? Je ne sais pas si ça arrive.

  • Speaker #0

    Dans mon cas, je suis mandataire exclusif pour AXA et AGP. Mon mandat m'empêche. En revanche, les personnes font ce qu'elles veulent. Je ne vais pas les freiner. Je leur dis par contre... Évidemment, de toute façon, chacun est libre. Mais je ne vais pas les en empêcher d'une façon ou d'une autre d'aller voir quelqu'un d'autre. Tant mieux s'ils peuvent être protégés par quelqu'un d'autre, si toutefois, moi, je n'étais pas en mesure de donner une suite favorable. Après, attention quand même. aux acceptations médicales qui pourraient être un peu light. C'est déjà arrivé. On peut être déçu aussi. Voir pas d'acceptation médicale du tout, ou pas de sélection médicale du tout.

  • Speaker #1

    Oui, il fait la science émotionnelle pour ça.

  • Speaker #0

    Mais oui, mais oui. Parce que des sélections médicales très très light, ça ne veut pas forcément dire qu'il n'y a pas de souci au moment du délivrement de la prestation. Parce qu'à ce moment-là, il peut y avoir des questions qui apparaissent. Et si le questionnaire médical, comme tu le dis, a été très très light, il peut y avoir des exigences qui apparaissent au moment des prestations. En tout cas, nous, chez nous, ce n'est pas comme ça que ça fonctionne. l'acceptation médicale pour nous c'est le Graal entre guillemets, mais si on a des questionnaires médicaux extrêmement light, extrêmement faible, voire inexistants, ça arrive, c'est rare mais ça arrive, attention au moment où on doit perçoit une prestation.

  • Speaker #1

    Ok super, merci. On va parler maintenant de la complémentaire santé, mutuelle santé. Déjà c'est quoi la différence entre, parce que je vois beaucoup de gens qui disent mutuelle santé, complémentaire santé, c'est quoi la différence entre les deux ?

  • Speaker #0

    Très simplement, quand on est dans une mutuelle, on peut parler de mutuelle santé. Quand on n'est pas dans une mutuelle, on parle de complémentaire santé.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Alors, Jacques, ça, et à J.P., on parle de complémentaire santé. Et puis, dans d'autres compagnies d'assurance qui sont des organismes mutualistes, eh bien, eux parlent de mutuelle santé.

  • Speaker #1

    C'est un thème réglementaire. D'accord. Donc, en gros, la plupart des gens ont, on va dire, une complémentaire santé, mais ils disent mutuelle, pour faire un peu le raccourci.

  • Speaker #0

    Exactement. Ça s'explique pour des raisons, certainement pour des raisons historiques.

  • Speaker #1

    Ok. Eh bien, du coup... Qu'est-ce que ça couvre exactement ?

  • Speaker #0

    Ça couvre tout simplement les dépenses de santé qui restent à charge. Notamment, il y a quatre piliers, on va dire. C'est tout ce qui concerne l'hospitalisation, tout ce qui est dépassement lié à l'hospitalisation. Tout ce qui est lié à la médecine de ville, quand on voit des médecins qui font des dépassements d'honoraires, par exemple. C'est également tout ce qui concerne l'optique et le dentaire. Et puis, bien sûr, tout ce qui concerne la médecine qu'on appelle la médecine douce. Voilà les quatre piliers sur lesquels il faut vérifier s'il est besoin, c'est toujours pareil, s'il est besoin, son adéquation avec le contrat.

  • Speaker #1

    Donc comme je le disais un peu avant, c'était la sécurité sociale, normalement, peu importe le nombre d'euros qu'on a cotisé, va rembourser un forfait de base, on va dire un pourstage de base. Et après, la complémentaire est là pour dire, mais nous, on va compléter ce qui reste un petit peu. Alors je ne sais pas, des fois, ils prennent complètement, des fois, une partie. Et ça sert à ça, la complémentaire santé. Je vais prendre une petite anecdote, c'est surtout de l'optique qui m'avait fait halluciner. J'avais pris une complémentaire santé. et je me suis dit je vais en profiter pour faire des lunettes donc c'est des lunettes de repos et elles coûtaient 300 euros donc il y a des choses à la vérification, on va en parler sur les garanties, les pourcentages de remboursement la sécu m'avait remboursé très généreuse soit-elle 7 centimes, merci la sécu franchement elle fallait pas, après tout le reste avait été pris en charge par la Complémentaire Santé donc ça je trouvais ça très bien et c'est grâce à ça que je me suis dit je paye une cotisation et je sais surtout pourquoi je la paye parce que entre la prévoyance et la complémentaire santé, il y en a un, on se prévoit, on cotise pour un risque qui peut arriver ou peut ne pas arriver. il y en a un complémentaire santé où on cotise mais on se dit enfin entre guillemets on sait pourquoi on cotise c'est palpable on va aller voir des lunettes ou alors je ne sais pas de la médecine douce on va aller voir un kiné des choses comme ça qu'est-ce qu'il y a pour toi en fait les choses à regarder quand on va prendre une complémentaire santé ?

  • Speaker #0

    Dans l'approche que nous avons nous en tout cas dans Dans notre métier, c'est toujours pareil. En fait, c'est toujours de vérifier si, je l'ai dit, si les besoins, si le contrat surtout est en adéquation par rapport aux besoins. C'est toujours À quoi ça sert d'aller faire payer des cotisations qui offrent des prestations de dingue en médecine douce si on ne consulte... En médecine douce, qu'une fois par an. Payer 10 euros de plus tous les mois pour avoir une prestation de 50 euros de plus par an, ça ne sert à rien. Donc ça, on fait très attention à ça. Pour autant, il y a des... Tout est important bien sûr, mais on fait attention notamment à l'hospitalisation, puisque là l'hospitalisation c'est quelque chose qu'on subit. En général, on peut prévoir une intervention dentaire avec un remplacement avec une couronne ou autre. Ça peut se prévoir. Ça peut éventuellement s'anticiper un petit peu. En revanche, une hospitalisation, pas forcément. Surtout si c'est suite à un accident, une maladie. C'est quand on découvre une maladie ou quand on a un accident. Ce n'est pas le moment de prévoir, d'adapter les garanties du contrat quand on peut les adapter. Donc ça, c'est un point sur lequel je fais vraiment très, très attention. L'hospitalisation. Après, ça va beaucoup dépendre des habitudes, des besoins.

  • Speaker #1

    Il y a certains complémentaires, par exemple, qui vont mieux rembourser l'optique. D'autres, j'imagine, je ne sais pas moi, le dentaire, etc.

  • Speaker #0

    Alors, il y a en fait plusieurs options déjà dans les contrats, comme tu le sais certainement et comme beaucoup de gens le savent, qui vont avoir des renforts. on va dire plus ou moins important dans l'une des quatre catégories que je viens de citer, encore une fois hospitalisation, dentaire optique, dépassement d'honoraires et la médecine douce. Donc effectivement on peut faire son choix un peu en fonction de ça, on peut demander des simulations. Il y a une chose qui est très importante par exemple aussi, c'est que les gens n'y pensent pas toujours, je m'en rends compte même chez AXA et AGP, donc c'est à nous de faire de la pédagogie là-dessus. C'est si possible d'aller consulter, d'aller notamment par exemple tout ce qui est optique et dentaire, Tu en parlais tout à l'heure, c'est d'essayer de se tourner, notamment du côté optique, peut-être d'aller voir des interlocuteurs qui sont dans le réseau, qui sont le réseau qui est choisi par l'assureur et en particulier par AXA-AGP. Il y a des accords qui peuvent être passés en termes de tarifs. Donc ça veut dire qu'à la base, quand on va chez les partenaires de la compagnie d'assurance... En l'occurrence, pour ce qui concerne AXA et AGP, c'est le réseau ITELIS. Il y en a dans toutes les villes, y compris dans les campagnes. Mais c'est d'aller voir, par exemple, des magasins d'optique qui ont passé des accords avec la compagnie d'assurance. Donc, ça permet quand même d'avoir des prix déjà un peu négociés, voire fortement négociés. Donc, c'est un point extrêmement important, effectivement.

  • Speaker #1

    Donc, à vérifier, c'est déjà les prises en charge, les bases de remboursement. Alors... Je sais que certaines compagnies parlent en pourcentage de remboursement et d'autres en montant directement.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. C'est vrai que parfois, ils parlent en euros, parfois, ils parlent en pourcentage de remboursement. Donc, c'est vrai que c'est compliqué. Moi, j'ai envie de dire que s'il y a un sujet, par exemple, qui préoccupe en particulier ou une facture. Moi, souvent, ça m'arrive de demander certaines factures pour lesquelles il y a eu un reste à charge important. Avec cet exemple-là, on peut très facilement vous faire une simulation, par exemple, de ce qu'aurait été le remboursement. Par exemple, c'est un moyen un peu plus simple, parce que sinon, c'est vrai que ça peut être vite un langage assez complexe, qui rend la compréhension parfois très difficile.

  • Speaker #1

    Et la complémentaire santé, on s'y engage. On s'y engage pendant un an minimum. Ça veut dire que pour ceux qui en ont une actuellement, il faut attendre la date d'échéance pour la changer, c'est ça ? Alors,

  • Speaker #0

    au bout de la première année, on ne peut pas changer.

  • Speaker #1

    La première année, on ne peut pas,

  • Speaker #0

    mais... Après, on peut changer quand on veut.

  • Speaker #1

    Quand on veut, c'est-à-dire que le lendemain,

  • Speaker #0

    on peut changer ? Tout à fait, non, il y a un délai très court qui est d'un mois en général ou deux. Enfin, voilà, c'est un délai relativement court. Ce n'est pas instantané, mais effectivement, le temps de résilier, l'autre contrat, effectivement.

  • Speaker #1

    Alors, moi, je vois beaucoup de gens qui posent des questions et qui disent, mais moi, ma complémentaire, je ne la paye que... tant d'euros ? Est-ce que payer une complémentarité peut-être faire plus cher ? Est-ce que il n'y a pas des pièges ?

  • Speaker #0

    Déjà, il faudrait creuser le pourquoi, le que, ce montant-là. Pourquoi je paye que ce montant-là ? Il y a plein de raisons qui peuvent expliquer ça. Et tant mieux pour eux, d'ailleurs, à condition, bien sûr, que les garanties soient satisfaisantes. Ça va de soi. Parce qu'en fait, tout simplement, il y a des personnes qui sont... pas trop peut-être dans les personnes qui consultent la micro-buy flow, mais c'est vrai qu'il y a des salariés, déjà, il faut avoir ça à l'esprit, des salariés qui ne payent qu'une partie de leur contrat de complémentaire santé. Parce que l'employeur a l'obligation de payer au moins 50%, de prendre en charge au moins 50% de la cotisation. Déjà, ça, c'est un premier point. Donc, ça veut dire que quand un salarié paye une cotisation pour une complémentaire santé, c'est maximum 50%. Déjà, voilà. En plus, c'est un contrat collectif. Donc voilà, des tarifs qui n'ont rien à voir avec les contrats à titre individuel. Ensuite, il peut y avoir une portabilité dans certains cas. Là, on ne paye même carrément pas pendant un an après avoir quitté son entreprise et qu'on vient de se mettre à son compte. Oui, on n'a pas l'objet. C'est sympa d'ailleurs, ça permet de démarrer son activité sans avoir à payer une complémentaire santé les premiers mois. Donc c'est quand même agréable. Après, oui, effectivement, en fonction de l'âge et en fonction des prestations qui sont souhaitées, évidemment, la cotisation, elle a... Elle n'est pas la même en fonction de l'âge, en fonction de... Je dirais, oui, des besoins en couverture que l'on a. Mais en revanche, le prix ne dépend pas de l'état de santé de la personne, ce qui est quand même une grande chance.

  • Speaker #1

    C'est la loi.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas d'acceptation médicale, il n'y a pas de sélection médicale pour les complémentaires santé, ce qui est quand même, je trouve, pour l'assurer... disons-le, une grande chance, oui.

  • Speaker #1

    Alors, la question n'était pas notée, mais j'y pense encore une fois parce que j'ai une audience féminine qui sont souvent couvertes par la complémentaire de leur conjoint. Parce que la prévoyance, on ne peut pas la partager, la prévoyance, la santé. Mais par contre, la complémentaire santé, elle est souvent sur la famille ou c'est le conjoint ou la conjointe, etc. Souvent, je remarquais, c'est le conjoint qui couvrait après les enfants et la conjointe. Est-ce qu'il vaut mieux avoir deux complémentaires à titre individuel ? ou rester sur la complémentaire de son conjoint ?

  • Speaker #0

    Alors ça c'est vraiment très compliqué, c'est vraiment au cas par cas, parce que quand on est en contrat individuel, et selon le statut d'entrepreneur que l'on a, si c'est un statut de travailleur non salarié, On peut trouver un avantage dans le démarrage d'activité en micro-entreprise. On peut trouver souvent un intérêt à profiter de la complémentaire santé de son conjoint qui est salarié. Mais tout dépend. malgré tout, des conditions qui ont été choisies dans le cadre des accords d'entreprise ou par le chef d'entreprise, tout simplement, pour le contrat collectif santé. S'il est de qualité, ça peut être intéressant. S'il n'est pas de qualité...

  • Speaker #1

    Du coup, à faire des simulations en disant s'il avait pris pour moi un démonter... Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Ça peut se scinder ou parfois... Moi, je suis incapable de répondre d'une façon générale.

  • Speaker #1

    Il faudrait faire... Ah oui,

  • Speaker #0

    il faut analyser. Tout à fait.

  • Speaker #1

    Je vais reprendre ma petite liste. Il y avait quoi ? Une question que j'avais bien aimée. Alors, ah oui, quel conseil tu donnerais à un indépendant qui souhaite choisir sa complémentaire santé ? Qu'est-ce qu'il pourrait vérifier ? Qu'est-ce que tu conseilles à donner comme ça ? Alors,

  • Speaker #0

    mais peut-être qu'il y a un biais, parce que c'est ma façon de travailler, c'est de consulter quelqu'un qui va l'écouter et qui va prendre en compte ses besoins. Voilà, c'est le conseil que je lui donne. Après, on peut entendre... On peut entendre que quelqu'un veuille juste un tarif le plus bas possible. Et pourquoi pas ? On sait faire aussi. En tout cas, on sait indiquer quel est le montant le plus faible. Ça, c'est qu'on sait faire. Mais d'un autre côté, s'il veut être conseillé, ça sous-entend, selon moi, que c'est une combinaison entre le tarif et les garanties. et que ce soit le plus intelligent possible pour la personne concernée. En tout cas, nous, c'est notre façon de travailler.

  • Speaker #1

    Eh bien, alors moi, ça m'a convaincu quand même pour la anecdote, parce que chaque fois que j'ai un partenaire, donc un courtier qui va proposer des assurances, je les teste tous. On ne peut pas avoir 3000 complémentaires, etc. Mais à la base, moi, j'étais chez Alan, en complémentaire santé. J'adorais l'expérience 100% digital, etc. Ce n'est pas sponsorisé par eux, mais je suis parti de chez Alan. Pourquoi ? C'est assez marrant, parce que même si je suis très digital, etc. Je payais... Pour mon âge, je payais 73 euros, 74 euros par mois. on s'est rencontré à Machina Café, c'était vraiment ça, on a échangé un petit peu et tu m'as proposé de dire tiens on peut échanger, je pense que c'est même moi qui ai voulu voir un petit peu ce que ça donnait et tu m'expliquais un peu ce que tu pouvais proposer juste pour faire un comparatif en fait, comparer entre les prestations, le montant. Et il s'est trouvé que je payais moins en passant directement, c'est à J.P. c'est ça, par J.P. je pense que je suis tombé à 62 ou 64 euros et pour des bases de remboursement bien meilleures qu'Alan. Alors oui, je n'ai pas forcément l'application mobile, je n'ai pas la carte interactive avec les médecins et tout, mais ma protection est meilleure. Et en fait, d'avoir fait le comparatif, au début, je t'ai parti en disant Bon, tu ne vas jamais arriver à me faire partir d'Alan, parce que vraiment, ils sont bien. Et en fait, en regardant ce truc, c'était top, parce que je paye moins, mais pour de meilleures garanties. donc je me suis dit bon c'est pas grave j'ai pas l'application mais c'est pas grave après il y a le réseau etc pour les opticiens mais et c'est ça au début moi j'étais mais non je paye cher mais je paye un super service mais derrière en fait j'avais pas forcément donc c'est bien c'est ce que tu dis c'est quand même de vérifier de comparer et d'échanger et le fait d'avoir échangé avec une humain parce que sur internet alors là je vais c'est un peu contre moi mais c'est bien un ligne c'est en 3 clics on peut s'offrir etc etc mais on n'a pas les besoins spécifiques en fonction de notre situation.

  • Speaker #0

    et en ayant fait le point, on s'est dit en fait, pour de meilleures garanties, j'allais payer moins cher ça je ne l'aurais pas vu en faisant juste un truc en ligne comme ça, en deux-deux donc le fait d'avoir échangé, et puis après tu m'as expliqué on a passé du temps dessus donc ça je recommande aux gens, que ça soit pour tout, que ça soit pour un compte bancaire, pour une assurance ou autre, après le compte bancaire c'est un peu, c'est autre chose, c'est moins à risque, impact, mais pour une assurance quand même, c'est votre santé, prenez le temps de discuter avec un humain, après c'est difficile de trouver quelqu'un qui va se pencher vraiment sur la situation, parce que Pour moi, et je ne sais pas ce que tu en penses, mais on ne va pas aller voir une banque pour aller nous assurer sur la partie santé. Il y en a qui le font. Une banque, c'est pour garder notre argent. Un assureur, c'est pour nous assurer. Je ne sais pas quel est ton avis sur le...

  • Speaker #1

    Je n'ai pas trop d'avis là-dessus. Je crois que c'est beaucoup une question de personnes, de qualité de travail, d'envie de s'occuper des gens ou pas. Enfin, quand je dis s'occuper des gens. Je ne suis pas le papa de mes clients, il y en a qui sont beaucoup plus vieux que moi en plus. Mais je veux dire, c'est de prendre en compte vraiment qui sont leurs besoins. Et puis, tout simplement, nous, c'est vrai que oui, notre raison d'être, c'est quand même beaucoup d'être dans l'humain. Parce que sinon, on n'existerait pas. Internet est là et c'est très bien. Ça rend des services. Nous, on essaie de combiner les deux. Mais voilà, c'est d'être à l'écoute des personnes que l'on rencontre et puis d'avoir une approche conseil la plus adaptée possible et la plus cohérente possible, tout simplement.

  • Speaker #0

    OK. Eh bien, je vais finir un peu la vidéo sur des questions un petit peu sur toi directement. On va parler de ton enfance. Non, je rigole. On va parler de... Là, aujourd'hui, donc, tu es à Reims, c'est ça ? C'est ça. Comment ça se passe si quelqu'un veut prendre rendez-vous avec toi ? Est-ce que si quelqu'un qui habite à Toulouse, Marseille, Paris, je ne sais pas, Rennes, etc., Brest, est-ce qu'ils peuvent prendre rendez-vous avec toi directement ? Oui,

  • Speaker #1

    évidemment. Ça peut se faire en visio dans un premier temps ou en audio. On utilise tous les canaux possibles, audio, visio, présentiel évidemment. C'est vrai que nous, on aime bien le présentiel, mais on le fait avec parcimonie quand c'est des gens qui sont très loin. Tout simplement parce que parfois un déplacement, ça mobilise toute une journée et il faut quand même qu'on s'occupe de nos clients. Oui, oui. On n'a pas. des milliers de clients, donc on essaie de bien s'en occuper. Donc c'est sûr que c'est une question d'organisation. Mais oui, bien sûr, on a l'habitude de faire des entretiens en visio ou en audio. Allez, en un présentiel, deux visio, trois audio, si vraiment on ne peut pas faire autrement.

  • Speaker #0

    Donc du coup, tu vas accompagner la personne sur à la fois la prévention en santé, l'accompagnement en santé, mais pas que.

  • Speaker #1

    Pas que, effectivement, puisque au départ, moi-même, je suis expert en gestion de patrimoine. Donc forcément, dans mon cabinet, on est spécialisé en prévoyance, bien sûr. Tout ce qui est préparation à la retraite, sachant que la préparation à la retraite se fait de différentes façons. Il y a les contrats retraite, PER, auxquels tu fais allusion souvent. Mais il n'y a pas que ça. Il y a l'assurance vie, il y a l'épargne d'une façon générale, il y a l'investissement immobilier pour les personnes qui veulent développer leur patrimoine pour obtenir des revenus complémentaires ou autres. Donc un conseil en gestion de patrimoine, c'est l'autre volet de mon activité. Si j'en dis quelques mots rapidement, ça s'appuie sur quatre piliers. Le premier, il est juridique. Donc donner des conseils sur qui a le droit de décider quoi dans la gestion d'un patrimoine. en fonction des événements de la vie. Donner déjà des informations là-dessus. Ensuite, je peux être à l'écoute. Je fais tout pour me mettre à l'écoute, en tout cas. Là aussi, des besoins, des attentes. Et puis, je suis capable de donner des préconisations qui sont ensuite peut-être transformées par des avocats, des notaires, des juristes, des gens qui vont rédiger les actes. C'est le premier point. Le deuxième pilier, c'est la fiscalité. Je dirais souvent, pour vous éviter d'avoir à payer l'impôt que vous n'avez pas à payer, simplement. Voilà. Sans parler de... d'hyper-optimisation risquée, on n'en est pas là, mais je veux dire, déjà avoir une connaissance de ce qu'on peut faire, les leviers qu'on peut utiliser assez simplement pour ne pas payer exagérément d'impôts. Troisième pilier, c'est l'épargne, le développement de l'épargne, par exemple l'assurance-vie, effectivement, pas seulement, mais la diversification. Et puis enfin, tout ce qui touche à l'immobilier. Alors moi, je ne suis pas Jean Immobilier. Je ne proposerai pas la villa de tes rêves.

  • Speaker #0

    Moi, je ne te laisserai pas.

  • Speaker #1

    Il y a des gens qui sont très bien pour ça et qui ont travaillé de temps en temps. Mais en tout cas, là, c'est plus du conseil en investissement immobilier. Il faut le faire de quelle façon, via une société ou pas. Quelles sont les conséquences si on achète à deux, si on achète tout seul ? Des SCPI, on a aussi la possibilité de proposer des investissements immobiliers pour nos clients qui veulent développer leur patrimoine.

  • Speaker #0

    Ok, du coup, pour te contacter par email, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Absolument, par email, agenceadp.sébastien.portier.

  • Speaker #0

    On va le mettre en bas, etc.

  • Speaker #1

    C'est le plus simple dans un premier temps, effectivement, pour se caler, pour un entretien, parce que ça nécessite bien sûr de... Je n'attends pas que les gens m'appellent, je vais voir les gens, donc je ne suis pas toujours au bureau. Puis j'ai une équipe de trois personnes. qui se sont formés et qui sont aussi capables de répondre, tout comme moi, à tout ce qu'on vient d'évoquer là aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Je les ai rencontrés, ils sont sympatoches. Et d'ailleurs, si vous envoyez un petit email, dites que vous venez de la part de la micro-bifo et même de la vidéo, directement, après, suite au visionnage de la vidéo, ça serait sympa de voir un petit peu. Trop bien, je pense qu'on est plutôt bons. Merci beaucoup Sébastien. Merci aussi. C'était ton accueil. C'était top. Je vous remercie à tous pour avoir visionné cette vidéo. Si vous voulez que je refasse ce format, je vous réinvite Sébastien, on pourrait parler de plan et plan de retraite, on pourrait parler de fiscalité, etc. Bon, il faut voir un peu en lien avec la micro-entreprise, mais si vous voulez même qu'on se fasse une nouvelle partie pour des questions très spécifiques que vous voulez vous poser, on pourra faire ça ou même une petite session FAQ. Ou si vous voulez que je parle de notre sujet, dites-le-moi en commentaire. J'aimerais bien savoir. C'est la première fois que je fais ça. fait ce genre de format ? Est-ce que ce n'était pas trop long ? Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que ça a été clair pour vous ? Dites-moi en commentaire, ça va vraiment m'aider, ça serait top du top. Je vous dis à très bientôt pour une nouvelle vidéo sur le micro. Merci Sébastien.

  • Speaker #1

    Merci Florian.

Description

Dans cet épisode, j'ai le plaisir d'accueillir Sébastien Portier, agent général mandataire exclusif AXA et AGIPI. Ensemble, nous explorons en profondeur le choix de la prévoyance santé pour les indépendants, en particulier pour les micro-entrepreneurs. Sébastien partage ses conseils d'expert pour bien comprendre et choisir la prévoyance santé adaptée à vos besoins professionnels.


Voici les points clés abordés dans cet épisode :

  • Introduction et présentation de Sébastien Portier : Découvrez le parcours de Sébastien et son expertise en matière de prévoyance et de complémentaire santé.

  • Différence entre prévoyance santé et mutuelle santé : Sébastien explique les distinctions essentielles entre ces deux types de couvertures.

  • Indemnisation pour les indépendants : Comment fonctionne l'indemnisation en cas d'arrêt de travail ou d'incapacité pour un micro-entrepreneur ?

  • Les garanties à vérifier : Quels sont les points essentiels à vérifier dans un contrat de prévoyance santé ?

  • Cumul indépendant et salarié : Comment gérer la prévoyance santé lorsqu'on cumule une activité d'indépendant et de salarié ?

  • Contrat indemnitaire vs forfaitaire : Sébastien nous explique la différence entre ces deux types de contrats.

  • Couverture de la prévoyance santé : Quels risques et événements sont couverts par la prévoyance santé ?

  • Incapacité et invalidité : Détails sur la prise en charge en cas d'incapacité ou d'invalidité.

  • Les options et exclusions : Quelles sont les options supplémentaires disponibles et quelles exclusions faut-il connaître ?

  • Franchise et carence : Explication des périodes de franchise et de carence dans un contrat de prévoyance.

  • Le questionnaire de santé : Importance et fonctionnement du questionnaire de santé.

  • La complémentaire (mutuelle) santé : Sébastien nous parle également de la complémentaire santé et de son importance.

  • S'assurer avec Sébastien Portier : Pour conclure, Sébastien vous explique comment il peut vous aider à choisir la meilleure solution de prévoyance santé.


Si tu as besoin d'une prévoyance et/ou complémentaire santé sur mesure, je te recommande vivement de contacter Sébastien Portier : sebastien.portier.a2p@axa.fr 📧


Mentionne que tu viens de ma part !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous avez coupé vos téléphones les filles ? Pas de soucis ? D'accord, ça n'avait pas été fait. Merci beaucoup ! Merci ! Bonjour à tous et bienvenue dans cette vidéo, ici Florian de la Micro By Flow. Aujourd'hui on va parler prévoyance, on va parler complémentaire santé, mutuelle santé. Et je vais le faire avec un invité, j'ai envie de dire donneur, Sébastien, un portier qui est ici. On va parler un peu de tout ce qui a un rapport avec un peu de protection sociale, mais surtout comment bien se protéger sur la partie santé en micro-entreprise en tant qu'indépendant. Sébastien, bonjour.

  • Speaker #1

    Bonjour Florian.

  • Speaker #0

    Je voudrais que tu te présentes un petit peu, dire qui tu es, ce que tu fais directement à l'audience.

  • Speaker #1

    Avec plaisir, merci beaucoup de ton invitation. Moi, je suis Sébastien Portier, je suis agent général AXA AGP, prévoyance et patrimoine. Mon cabinet est spécialisé en protection financière des personnes en particulier et en gestion de patrimoine.

  • Speaker #0

    Ok, donc tu fais en gros ce que tu vas proposer, c'est tout ce qui est plan de retraite, il va y avoir de la santé, il va y avoir quoi aussi ?

  • Speaker #1

    Alors, il va y avoir tout ce qui touche à la prévoyance, c'est-à-dire en cas de décès, en cas d'arrêt de travail, invalidité. D'accord. Également tout ce qui est complémentaire santé, ou plus communément appelé... Mutuelle santé également, tout ce qui est préparation à la retraite d'une façon générale, l'épargne, et également pour ceux qui s'y intéressent, ce ne sera peut-être pas le sujet aujourd'hui, mais ceux qui souhaitent investir dans l'immobilier.

  • Speaker #0

    Ok, super. Et tu es en indépendance ?

  • Speaker #1

    Absolument, je suis TNS, c'est-à-dire que je suis travailleur non salarié, je suis à mon compte. En revanche, j'ai fait le choix d'être mandataire exclusif pour le groupe AXA, ce qui veut dire que je ne souhaitais et je ne dois proposer que des solutions présentées par et sélectionnées par AXA et AGP.

  • Speaker #0

    Ok, donc parfait, c'est bien plus sonné. Alors, tu n'es pas en micro-entreprise, mais tu es quand même en indépendant, donc ça va être tout le choix aussi. Pour expliquer un peu le concept de la vidéo, il va y avoir plusieurs choses. Je vais te poser plusieurs questions. Il y a des questions que tu connais et des questions que tu ne connais pas. En fait, je ne t'ai pas donné à l'avance. Ça va être intéressant. Il y a des questions qu'on a posées directement sur un sondage. Je vous mettrai les liens avec les différentes sources. On va parler du sujet grossesse aussi. Comment ça se passe qu'on va avoir une future grossesse où on en a eu une et on va prendre une prévalence santé, etc. Il va y avoir des petits tips, des petites actions. À certains moments de la vidéo, je vais vous dire attention à ce moment-là, vérifiez. tel contrat, telle information, etc. Le but, c'est que ça soit à la fois des informations et des actions à mettre en place, des conseils, que ça soit le plus ludique possible, j'ai envie de dire. Il va y avoir aussi, à la fin, un petit exercice à faire. Je vous donne des petits exercices à tout le monde. On est comme des profs, parce que tu as été prof avant, non ? C'est ça ?

  • Speaker #1

    Absolument.

  • Speaker #0

    Vous allez bien le voir, parce qu'il y a quand même un côté pédagogue qui est assez intéressant. Première question, super, parce que tout le monde me pose la question. C'est quoi la différence entre... Prévoyance santé et une mutuelle santé. Ah,

  • Speaker #1

    bonne question, merci. Alors, la prévoyance, déjà, derrière le mot prévoyance, il y a tout simplement la prévoyance. C'est une cotisation et on perçoit une prestation en cas de problème, en cas de sinistre, en cas d'arrêt de travail, en cas d'accident, en cas de maladie grave. Ça, c'est déjà pour expliquer ce que c'est que la prévoyance d'une façon générale. Si on ne cotise pas, on n'a pas de prestation. Mais si on n'a pas de sinistre, si on n'a pas de problème, on ne perçoit pas de prestation non plus. Pour ce qui est de la mutuelle santé, que l'on appelle également complémentaire santé, chez AXA on appelle ça la complémentaire santé, et bien là c'est plutôt la prise en charge des traitements, des soins prodigués lorsqu'il y a eu un problème de santé ou même un accident, une hospitalisation ou autre. C'est deux choses totalement différentes.

  • Speaker #0

    Ok, donc à ne pas confondre, prévoyance c'est quand on a un pépin, on va recevoir des sous de la prévoyance ?

  • Speaker #1

    C'est ça absolument, pour compléter des revenus.

  • Speaker #0

    C'est ça, maladie, ça peut être accident ?

  • Speaker #1

    C'est ça, ça peut être tout à fait en cas de maladie. Nul n'est à l'abri d'ailleurs d'un accident, d'une maladie grave. C'est bien dans ce cas-là qu'on a besoin de revenus, de ressources complémentaires, surtout quand on est travaillant non salarié.

  • Speaker #0

    Ok, et après, la complémentaire santé, ça c'est plus les soins. Exactement. Et je ne sais pas, moi, si derrière je vais voir un optiste, un ophtalmo, un ophtalmo, c'est ça un ophtalmo ? Directement, donc il y a une partie qui est prise en charge par la sécu.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et le reste à charge, sauf si...

  • Speaker #1

    Sauf, il peut ne pas y avoir de reste à charge, mais s'il y a un reste à charge, c'est pris en charge justement par la complémentaire santé. C'est le rôle de la complémentaire santé.

  • Speaker #0

    D'accord. Alors, il faut savoir qu'en tant qu'indépendant, surtout en micro-entreprise, on cotise à la sécurité sociale, à la protection sociale dès le premier euro. Ce qui va se passer, c'est que pour les soins, le remboursement des médicaments reste exactement le même que pour les salariés, etc. Par contre, qu'est-ce qui va se passer en cas d'arrêt maladie ou d'accident ou autre ? Là, ça va dépendre de ce qu'on a cotisé en tant qu'indépendant. Et c'est d'où l'importance d'une prévoyance de santé, parce qu'il y a une première couche de couverture par la sécurité sociale. Et après, le rôle de la prévoyance, c'est de mettre une autre couche par-dessus.

  • Speaker #1

    C'est ça ? Absolument, je confirme. Tout à fait. Voilà. Donc, effectivement, tout le rôle que nous avons, nous, pour bien accompagner les personnes que nous rencontrons, les clients ou les prospects, c'est de vérifier avec ces personnes-là quelles sont leurs garanties déjà. Parce qu'elles cotisent un régime obligatoire, toutes en général. Enfin, elles cotisent un régime obligatoire. Donc, en fonction de leurs cotisations qui sont indexées la plupart du temps sur leur rémunération, elles perçoivent une prestation. Mais qui, souvent, pour ne pas dire tout le temps… est insuffisante au regard des revenus, des rémunérations qu'ils avaient avant. Exemple, si on gagne, admettons, en tant que TNS 2500 euros par mois, si le régime obligatoire ne verse que par exemple 1000 euros ou 1200 euros par mois en cas d'arrêt de travail, il manque dans ce cas-là la moitié. Et donc notre travail, c'est de conseiller sur le différentiel entre les garanties qui sont apportées par le régime obligatoire Et puis, la rémunération et les besoins finalement du dirigeant, du entrepreneur.

  • Speaker #0

    Ça, c'est très bien. J'ai toujours la petite touche un peu micro-entrepreneur parce qu'en micro-entreprise, on ne se verse pas une rémunération. Tout est calculé sur ce qu'on appelle le revenu. Ce qui se passe, c'est que la Sécurité sociale, ce qu'elle va faire, c'est qu'elle va prendre notre chiffre d'affaires, elle va appliquer un abattement forfaitaire qui est de 34%, 50% ou 71%. en fonction de notre catégorie d'activité. Et derrière, ils vont calculer un revenu. Ce que pour les dirigeants, c'est une rémunération, etc. Mais pour les micro-entrepreneurs, c'est un revenu. Je prends un exemple. Si je fais 10 000 euros à l'année de chiffre d'affaires et que je fais du conseil, mon abattement forfaitaire est de 34 C'est-à-dire que la Sécurité sociale va dire Ok, on enlève 34 on estime que 66 du chiffre d'affaires, c'est les revenus. Et du coup, ça fait 6 600 euros de revenus. Et comment la Sécurité sociale va calculer ce qu'on va percevoir en termes d'indemnités journalières ? Donc moi je le calcule par jour, toi tu le calcules par mois, mais on va quand même faire la conversion. Ils vont prendre les 6600 euros, ils vont diviser en gros par 730, et après ils vont calculer, donc c'est ce qu'on va recevoir par jour. Je prends un petit exemple, j'ai fait ma petite calculette, en gros, parce qu'on va calculer par mois. 6600 euros, ce que vous pouvez faire pour tester, vous prenez le chiffre d'affaires que vous faites en gros à l'année. Vous enlevez votre abattement forfaitaire, donc je prends l'exemple de 10 000 euros, on enlève les 34%, ça fait 6 600 euros. 6 600 euros, je divise par 730 et j'obtiens 9 euros. 9 euros par jour, c'est pas grand-chose. On multiplie par 30, 31, on fait quoi ? Je sais pas comment il est.

  • Speaker #1

    Généralement par 30, oui. Allez, on va voir. Par 30, en mensuel.

  • Speaker #0

    Ça fait que 271 euros de la sécu, ce qui fait pas grand-chose. À ce moment-là, c'est d'où l'intérêt d'avoir une prévoyance santé, c'est de se dire, 271, est-ce que c'est assez ? Si je suis arrêté pendant un mois complet, est-ce que c'est assez pour vivre ?

  • Speaker #1

    C'est bien pour ça qu'il faut étudier les besoins. Encore une fois, de faire une photographie. Selon les circonstances, selon les régimes obligatoires, il peut y avoir des planchers de perception un peu plus élevés de prestations depuis le régime obligatoire. Déjà, c'est de bien faire l'état des lieux de la situation. Quelles sont les garanties pour éviter tout doublon ? On ne va pas payer des cotisations d'assurance. pour lesquels on n'aurait jamais de prestations. Donc ça, le premier point, c'est déjà de vérifier quel est le niveau des garanties. Ensuite, effectivement, si on se retrouve avec un niveau de prestation, comme tu viens de le dire, qui est très inférieur, ne serait-ce qu'à ses besoins, après tout, et notamment les revenus que le dirigeant, que l'entrepreneur avait précédemment, c'est sûr qu'il en manque un énorme bout et ça peut fragiliser la vie déjà au quotidien de l'entrepreneur et aussi le développement et le démarrage de l'entreprise, notamment.

  • Speaker #0

    Je vais suivre mes petites questions parce que je me suis fait un petit truc. Tu me parlais de la question de vérifier les garanties. Qu'est-ce qu'on vérifie exactement là ? Parce que je pense qu'il y en a certains qui ont des prévoyances, des complémentaires. Qu'est-ce qu'on vérifie ?

  • Speaker #1

    Tout simplement, on vérifie combien l'assuré, combien l'entrepreneur reçoit en cas d'arrêt de travail. Par exemple, il ne peut plus travailler pendant un an, pendant deux ans. Eh bien, si on ne fait rien, si on n'apporte pas de complément, que lui offre son régime obligatoire. Et ça dépend en fait des régimes obligatoires, ça dépend de l'historique, ça dépend de plein de choses quand même. Les droits sont à évaluer de façon quand même assez précise pour savoir comment protéger sur le complément pour obtenir tout simplement le niveau de prestation nécessaire dans le cas particulier.

  • Speaker #0

    Donc là, pour ceux qui ne sont qu'en micro-entreprise, vous pouvez faire le calcul que je vous ai donné. Par contre, ceux qui sont en micro-entreprise et qui sont salariés à côté, j'imagine qu'ils ont une couverture avec la partie salariée. D'ailleurs, la question, je sais qu'elle est revenue souvent, est-ce que si je suis salarié, j'imagine que j'ai une mutuelle et une prévoyance, est-ce que ça vaut le coup de prendre une deuxième mutuelle ou une prévoyance en tant qu'indépendant ?

  • Speaker #1

    Alors une prévoyance en tant qu'indépendant, oui probablement, puisque c'est toujours pareil. On a une rémunération complémentaire du fait de l'activité d'entrepreneur. Donc ça paraît peut-être comme ça moins indispensable, mais en même temps c'est quand même bien une rémunération. Si on gagne 2000 euros par mois en tant que salarié et 1000 euros par mois en tant qu'entrepreneur individuel, si on est en arrêt de travail et qu'on ne perçoit quasiment plus rien de la partie entrepreneur individuel, on a quand même une sacrée baisse de rémunération. Donc il faut bien entendre. en tenir compte. Et oui, on peut compléter sur la partie prévoyance. Moi, je précise souvent plutôt la partie prévoyance, c'est-à-dire, encore une fois, le remplacement des revenus en cas d'arrêt de travail, d'impossibilité de travailler pendant une durée qui dépend du préjudice subi.

  • Speaker #0

    Et je voulais ajouter, par rapport à ça, il y a pas mal de gens qui ne le savent pas, mais comme quand on est indépendant et qu'on a une activité salariée et une activité non salariée, on... On cotise aux deux régimes, le régime des indépendants plus le régime des salariés, on va dire, auprès de la CPM. En fait, on peut percevoir des indemnités à la fois sur la partie salariée, mais aussi on peut compléter avec des indemnités sur la partie indépendante. C'est-à-dire que moi, j'ai vu des gens qui étaient en congé maternité et qui ont reçu des indemnités à la fois à la partie salariée et qui ont pu compléter avec la partie indépendante. Et ça, il n'y a pas beaucoup de gens qui le savent.

  • Speaker #1

    Oui, je confirme. Alors, c'est à regarder, bien sûr, à chaque fois, au cas par cas, c'est évident. Mais il faut savoir qu'il y a aussi une chose à avoir en tête, c'est qu'on n'aura jamais une prestation supérieure à la rémunération, notamment quand on a un statut de salarié. Ça, c'est clair, c'est évident. C'est important de l'avoir en tête.

  • Speaker #0

    C'est la même cotisation aussi.

  • Speaker #1

    On ne cotise pas de la même façon. Exactement. En revanche, sur la partie entrepreneur, si on a un statut de travailleur non salarié, À ce moment-là, il peut y avoir, c'est d'ailleurs pour ça que ça a été mis en place pour cette raison-là, c'est qu'il est possible de prévoir des prestations forfaitaires, c'est-à-dire qui ne dépendront pas de la rémunération, en tout cas qui ne seront pas plafonnées à la rémunération en tant qu'entrepreneur. C'est-à-dire qu'on peut très bien se retrouver dans certaines situations peut-être un peu exceptionnelles où en tant qu'entrepreneur, c'est-à-dire en tant que TNS, on peut être amené à percevoir une prestation qui pourrait même être un peu supérieure à la rémunération. de l'entrepreneur, sur la partie entrepreneur donc, que l'on avait les six mois précédents, à condition que ce soit prévu au contrat.

  • Speaker #0

    Alors ça c'est intéressant parce que moi je l'ai découvert un peu en creusant un peu le sujet. C'est les différents contrats, c'est savoir si on a un contrat. Alors on parle là uniquement de la prévoyance santé. C'est savoir si on a un contrat indemnitaire ou forfaitaire. Est-ce que tu peux expliquer la différence déjà entre les deux ?

  • Speaker #1

    Il y a une différence effectivement qui est très très importante, c'est très simple. L'indemnisation, la prestation indemnitaire, tout simplement je gagne 3000 euros par mois pendant un an, j'ai une diminution de rémunération, peu importe la raison, à 2000 euros par mois. Je payais une cotisation d'assurance pour avoir justement un complément de rémunération jusqu'à 3000 euros en cas d'arrêt de travail. Eh bien, si l'année qui précède... l'accident, l'arrêt de travail, je suis amené à avoir une rémunération de 2000 euros par mois seulement, eh bien malheureusement, ma prestation sera plafonnée à la rémunération que j'avais. Ça,

  • Speaker #0

    c'est indemnitaire.

  • Speaker #1

    Ça, c'est le mode indemnitaire. OK, d'accord. Le mode forfaitaire, c'est que justement, si je paye une cotisation pour avoir une indemnisation jusqu'à 3000 euros par mois, eh bien j'aurai jusqu'à 3000 euros par mois. Voilà, c'est très clair.

  • Speaker #0

    Donc on a le choix, si on se dit, on fait au plus proche de nos revenus, en fait, donc on va... payer des cotisations en fonction de nos revenus et être remboursé, mais être indemnisé en fonction de nos réels revenus. Soit on se dit, je souhaite être couvert à hauteur, sans vouloir gratter un petit peu sur ce qu'on gagnait, mais être indemnisé à hauteur de tel montant. Et là, du coup, on va payer une cotisation en fonction de ça. C'est C'est ça,

  • Speaker #1

    exactement.

  • Speaker #0

    Comment on peut le savoir sur nos contrats, en fait ? Sur quels contrats on a, en fait ? Alors,

  • Speaker #1

    tous les contrats ne le proposent pas, premièrement. Certains contrats, c'est une option. qui parfois d'ailleurs, effectivement, comme c'est une option, elle peut présenter aussi le désavantage, entre guillemets, qu'elle présente une cotisation plus élevée. Mais attention, ce n'est pas du tout le même niveau de prestation. Notamment quand il y a un fort... Un fort risque à ce qu'il y ait des fluctuations peut-être subies ou organisées de la rémunération. Il est très important d'avoir ça à l'esprit, effectivement. Et moi, je dis que plus on a de risques d'avoir des fluctuations dans la rémunération, plus le caractère forfaitaire des prestations, c'est-à-dire qui ne tient pas compte de la rémunération passée, plus la qualité de cette prestation est extrêmement importante.

  • Speaker #0

    Je vous fais la traduction. Si votre chiffre d'affaires fluctue énormément, je vous recommande Forfaitaire. C'est ça ? Mais ça, j'espère qu'ils peuvent le voir sur leur contrat. Moi, je me rappelle sur un précédent contrat que j'avais, ce n'est pas indiqué noir sur blanc sur le contrat si c'est un forfaitaire indemnitaire.

  • Speaker #1

    Alors évidemment, je ne connais pas absolument tous les contrats, mais normalement, le forfaitaire, c'est forfaitaire. Il n'y a pas d'ambiguïté là-dessus. En revanche, vous pouvez avoir des descriptifs dans certaines conditions générales sur le caractère forfaitaire très compliqué à appréhender, à comprendre. Et qui d'ailleurs... parfois ne sont pas tout à fait comme on pourrait l'espérer.

  • Speaker #0

    Petite action à faire, là si vous avez un contrat, vous pouvez poser des questions directement à l'assureur. Demandez si le contrat que vous avez, prévoyance, est un contrat forfaitaire ou indemnitaire. Ça va être important parce que de ce qu'on a compris, si on a une fluctuation sur notre chiffre d'affaires, il vaut mieux forfaitaire.

  • Speaker #1

    Alors une précision importante, c'est que de toute façon pour un salarié, on n'a pas le choix. C'est forcément une prestation indemnitaire. Donc quand on a le statut de salarié, on est forcément en prestation. indemnitaire. C'est quand on est TNS. Là, on peut avoir, on peut bénéficier de ce régime de prestations forfaitaires.

  • Speaker #0

    Ok, super. Du coup, on est toujours dans la prévoyance. Qu'est-ce que ça couvre, la prévoyance ? Parce qu'on parlait de maladie, on parlait d'accident. On va parler un peu d'incapacité, invalidité, parce qu'il y a beaucoup ce terme qui arrive. Qu'est-ce que c'est la différence entre incapacité et invalidité ?

  • Speaker #1

    Alors... Peut-être que je peux répondre à la première question. Qu'est-ce que ça couvre, la prévoyance ? Tout simplement, ça couvre les risques financiers liés à un décès, par exemple. Ces risques financiers qui peuvent correspondre tout simplement à un capital, un capital financier nécessaire du fait du décès, un capital financier qui intervient rapidement. Deuxièmement, ça couvre. Donc typiquement, juste pour le capital d'essai, c'est pour payer par exemple une fiscalité successorale, pour des impôts au moment du décès, c'est pour payer tout simplement la clôture de l'activité. Ça peut représenter quelques dizaines de milliers d'euros parfois. Et c'est de se réorganiser dans la vie pendant les six premiers mois suite au premier décès, puisqu'on n'a plus accès aux revenus. Par exemple du conjoint, si on est dans une situation familiale avec une famille, pendant six mois les comptes sont bloqués, donc il faut bien se réorganiser dans la vie. Donc là, il y a un capital d'essai déjà, ça couvre ce type de besoin. Et puis également des besoins en revenus complémentaires. Après un décès, il faut toujours éduquer les enfants, il faut toujours les emmener à l'école.

  • Speaker #0

    Ça c'est les options,

  • Speaker #1

    non ? Alors il y a des garanties qui peuvent être choisies, effectivement, en fonction de la personne. Il y a des personnes qui n'ont pas ce type de besoin, et puis d'autres qui en ont besoin. Donc ça couvre en tout cas en cas de décès. En cas donc... d'arrêt de travail. C'était ça aussi la question. L'arrêt de travail, dit aussi, c'est une période qui peut durer maximum trois ans. Un arrêt de travail, c'est aussi ce qu'on appelle bien souvent l'incapacité.

  • Speaker #0

    On est incapable de...

  • Speaker #1

    Mais temporaire. C'est forcément temporaire. Ça, ça dure maximum trois ans. On peut être classé suite à, bien sûr, un sinistre, suite à un accident ou une maladie grave, on peut malheureusement être classé rapidement en invalidité. C'est-à-dire que là, on ne peut plus... du tout travailler ou à un certain pourcentage, en tout cas, jusqu'à l'âge de la retraite. Donc c'est un risque quand on est jeune qui est, à mon avis, le plus gros risque. C'est l'invalidité. C'est de ne plus du tout pouvoir travailler quand on a 30 ans, de ne plus du tout pouvoir travailler jusqu'à l'âge de la retraite. C'est terrible. On a beau avoir commencé son activité, on gagne, j'en sais rien, 5000 euros, peu importe le chiffre d'affaires. Prenons le cas d'une rémunération, peu importe de 3-4 000 euros par mois, donc ça marche très très bien. Et puis manque de pot, 3 ans après le démarrage de l'activité, on ne peut plus du tout travailler. On les a plus, on n'a plus du tout cette rémunération. Les garanties obligatoires vont apporter une cote-part très très faible de cette partie-là, en fonction du taux d'invalidité. Mais ensuite, on n'a plus du tout cette rémunération jusqu'à l'âge de retrait. Donc c'est vraiment un gros gros risque sur lequel il faut être très vigilant.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous donner deux cas précis ? On va prendre le cas d'un graphiste qui va avoir besoin de ses mains pour faire des dessins sur la tablette, etc. Un cas d'incapacité et un cas d'invalidité. Dans quel cas, le 1 et le 2, c'est en quoi ?

  • Speaker #1

    L'incapacité, je vais donner un exemple, ce n'est pas très joyeux. Vous êtes cassé une jambe et vous avez, je ne sais pas du tout la durée, je ne suis pas médecin, mais vous ne pouvez plus du tout travailler pendant... pendant deux ans. Si on est graphiste, si on n'a besoin que de ses mains, on peut arriver à continuer à travailler un petit peu. Donc, ce n'est pas encore très... Mais on peut être en arrêt de travail, hospitalisé, et dans l'incapacité totale d'exercer. On est pendant un an, pendant deux ans, je veux dire, suite à une opération. Il y a des tas de situations.

  • Speaker #0

    Il y a le cas du Covid aussi, le Covid lance.

  • Speaker #1

    Il y a des situations où on ne peut vraiment pas travailler. Je ne parle pas du cas où, l'exemple que je citais finalement, de se cacher une jambe pour un graphiste. Peut-être qu'il y a pire encore, malheureusement. Mais bon, c'est vrai que Si on ne peut plus du tout travailler, soit parce qu'on a une maladie grave, mais une maladie grave, ce n'est pas forcément définitif. On s'en remet, notamment le cancer. Il y a quand même des situations où on ne peut plus du tout travailler parce qu'on est exténué, parce qu'on a beau avoir ses deux jambes, parfois, et ses deux bras, mais si on ne peut plus, on ne peut plus. C'est très sérieux. L'invalidité, c'est un classement, ce n'est pas aléatoire, c'est un classement en invalidité fait par le corps médical en général, et qui va déterminer un certain taux d'invalidité.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire quoi ? Je me suis cassé le doigt, je suis en incapacité ou je suis en invalidité ?

  • Speaker #1

    Alors, casser le doigt, on ne se la va des bouts de l'âme, mais c'est bien, ça va plutôt déboucher sur une incapacité en général.

  • Speaker #0

    Ici par exemple, je vais aller plus loin, je me suis coupé le doigt, il me manque un doigt.

  • Speaker #1

    Alors là, on va être... probablement en incapacité, mais avec un taux d'invalidité quand même qui peut être pris en compte avec certaines garanties. On aura en général, si on se fait, dans le cas traditionnel, le cas classique, si on se fait couper un doigt malheureusement, selon le métier que l'on fait, on va avoir un taux d'invalidité qui ne justifiera pas forcément d'avoir une prestation maximale, évidemment, en cas d'invalidité. Alors, il y a certains cas où on peut bénéficier de taux connus à l'avance, de taux d'invalidité. C'est connu à l'avance dans certains métiers, en particulier chez AGP, que je connais bien, puisqu'on arrive dans certaines professions à indiquer qu'en fonction du préjudice subi, ça peut être le cas de la perte d'un doigt par exemple, on est capable de dire par exemple à un chirurgien ou à un dentiste, on est capable de lui dire, ou à un kiné, enfin bref, on est capable de lui écrire qu'à l'avance, que si ça lui arrive, eh bien il aurait un taux d'invalidité à 100%.

  • Speaker #0

    Oui, parce que dans son exercice...

  • Speaker #1

    Là, je parle d'un contrat bien spécifique dans certaines professions médicales et périmédicales puisqu'on est très spécialisé aussi dans ce secteur-là.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il peut y avoir des cas d'invalidité ? Je ne m'y connais pas tellement. Je vois beaucoup parler de gens qui sont sous ALD. Je ne sais plus comment on appelle ça.

  • Speaker #1

    Réaction longue durée.

  • Speaker #0

    Et donc ça, c'est de l'invalidité ? C'est quoi exactement ?

  • Speaker #1

    Ce n'est pas forcément lié à l'invalidité. On peut très bien être en invalidité déjà et être sur ses deux jambes. Il y a des situations où on est classé en invalidité, où on peut ne plus pouvoir du tout travailler parce qu'on a des troubles de handicap psychologique. Des choses comme ça. J'ai quelques clients qui ont l'air très bien physiquement, mais qui sont en invalidité.

  • Speaker #0

    Donc ça ne se voit pas physiquement, et on peut être considéré invalidité et percevoir des prestations. On parlait un peu des différentes options quand on va choisir une prévoyance. Après, je vais remonter un peu sur la partie questionnaire, etc. Mais on commence du la fin et on remonte sur le début. Mais si demain, moi, j'opte pour une prévoyance, j'ai vu qu'il y avait différentes options. J'avais vu la rente éducation enfant. Il y avait d'autres types de rentes. Est-ce que tu peux nous expliquer un peu tout ça, ces différentes options ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors, tu fais allusion à des prestations que l'on peut choisir en fonction des conseils aussi qui sont donnés. Parce que... Très clairement, nos clients, nos prospects ne pensent pas spontanément, sauf s'ils ont la chance d'être conseillés par la micro-bifloque. Mais on reconnaît que c'est quand même extrêmement rare que les gens nous sollicitent sur cette question-là. C'est plutôt nous qui les sensibilisons. En plus, ce n'est pas drôle, il faut bien le reconnaître. C'est pas très drôle. Je reviens sur la question des garanties d'essai, si vous voulez. En cas de décès, effectivement, il y a le capital d'essai qui peut être versé en prestation, je l'ai dit tout à l'heure, qui peut être versé finalement aux personnes qui en auraient le plus besoin. Ça, c'est à décider par l'assuré qui va désigner les personnes qui devront recevoir le capital. Ça peut être le conjoint ou les enfants ou même d'autres personnes. Le capital d'essai peut être versé finalement aux personnes que l'on souhaite. Ça, c'est le capital. Ensuite, il y a les rentes. Les rentes qui correspondent donc à des besoins, encore faut-il qu'il y ait ces besoins bien sûr. Alors on voit, on distingue deux types de rentes en cas de décès dans les prestations que l'on propose, c'est les rentes éducation effectivement et les rentes conjointes. Comme son nom l'indique, la rente conjointe, c'est fait pour le conjoint. Donc évidemment, s'il y en a un, ça c'est évident, marié ou paxé. Et puis, des rentes d'éducation, bien sûr, c'est pour les enfants. Et alors là, il y a un point très, très important à regarder. Là, j'attire l'attention, j'en profite, cadeau. Attention,

  • Speaker #0

    attention,

  • Speaker #1

    qu'il y a un. Oui, tout à fait, parce que sur les rentes d'éducation, il y a un certain nombre de régimes obligatoires qui prévoient des rentes d'éducation. Et d'ailleurs, des contrats aussi. qui viennent en complément proposer des rentes d'éducation. Attention, il y a des conditions qu'il faut avoir en tête pour que les enfants puissent percevoir cette rente d'éducation. Et souvent, dans ces conditions, il y a la notion de poursuite d'études. C'est très important. Imaginez, vous avez un enfant qui a 18-19 ans, il décide, comme ça se fait de temps en temps, de prendre 6 mois ou un an, sabbatique, je n'aime pas trop ce terme-là, mais plutôt de découverte du monde, d'une activité professionnelle. Mais bien sûr, à ce moment-là, malheureusement, l'un des parents qui cotise depuis des années à une prévoyance en cas de décès, donc rente éducation, malheureusement décède à ce moment-là, il faut savoir que de son régime obligatoire, si toutefois elle est prévue, et de son contrat d'assurance prévoyance complémentaire, que nous pourrions lui proposer, il pourrait, selon comment est configuré le contrat, il pourrait ne rien apercevoir du tout.

  • Speaker #0

    Ça, ils peuvent le voir dans les exclusions ?

  • Speaker #1

    Absolument. C'est indiqué noir sur blanc. D'ailleurs, bien souvent, c'est en gras. Bien souvent, c'est écrit en gras partout, dans tous les contrats. Alors, bien sûr, c'est à la page peut-être 17, le paragraphe numéro 3. Non, mais c'est vrai. Mais il faut interroger, ne pas hésiter à interroger, quelles sont les conditions. pour pouvoir bénéficier, ou plutôt quelles sont les restrictions, on pourrait dire, pour pouvoir, je dirais, être sûr de pouvoir bénéficier de cette prestation en cas de décès d'un parent, par exemple, prestation rente éducation. Généralement, ça s'arrête à l'âge de... Alors, ça dépend des contrats, mais ça s'arrête selon le régime obligatoire et selon les régimes de prévoyance complémentaires. Ça s'arrête à des âges qui peuvent être différents. Donc, 21, 25, 26 ans, parfois un peu plus.

  • Speaker #0

    Donc, ça, ça vérifie quand même sur vos contrats et ça fait une belle, belle transition sur... Les exclusions, tu m'en parlais parce que bon, je le dis un petit peu aux personnes qui nous écoutent, mais moi, depuis que je t'ai connu, j'ai transféré toutes mes assurances directement avec toi, parce que j'aimais bien avoir ce contact humain. Alors oui, je travaillais avec des courtiers qui vont travailler après avec des assureurs, mais là, j'avais le contact humain directement, les conseils, donc j'ai tout basculé, tu m'avais convaincu. Mais tu m'as parlé de... Avec plaisir. Tu m'avais parlé de faire attention aux... Les exclusions en fait, parce qu'on ne se rend pas compte et tu m'avais donné une petite anecdote.

  • Speaker #1

    Des anecdotes, oui, ça peut être des choses graves évidemment, mais effectivement tous les contrats d'assurance, y compris les nôtres, ceux qu'on propose, ont des exclusions qui sont... Pour beaucoup, commune à toutes les compagnies d'assurance, il y a des exclusions partout. C'est tout à fait logique. Par exemple, le fait de ne pas pouvoir bénéficier d'une prestation de décès si on a souscrit il y a quelques jours ou quelques mois. Donc ça, il y a quand même des restrictions là-dessus, évidemment. Donc ça, il faut en tenir compte, évidemment. Mais vous pouvez avoir des différences d'une compagnie d'assurance à l'autre. Et notamment, par exemple, effectivement, des prestations de type arrêt de travail, invalidité, perte totale et réversible d'autonomie. C'est-à-dire qu'on n'est pas mort, mais on ne peut plus du tout travailler. Si toutefois, par exemple, malheureusement, on a un accident et qu'on venait juste de boire un verre ou deux avec des amis, qu'on est au-dessus de la limite autorisée du taux légal, qui n'est pas loin, qui est à 0,5. Je vous assure qu'on n'est pas un alcoolique si on est à plus de 0,5 quand on a un accident. Et vous avez, alors tout le monde jamais vu... Je n'ai jamais vu de contrat dans lequel il n'y avait pas de capital d'essai en cas de décès, mais je parle de tous les jours de préjudice, donc en cas d'arrêt de travail, encore une fois, en cas d'invalidité, en cas de perte totale à l'inversible d'autonomie, vous avez des contrats qui excluent.

  • Speaker #0

    Un verre d'alcool ?

  • Speaker #1

    Alors un, peut-être pas, allez, mettons deux.

  • Speaker #0

    On va dire que je sors d'une petite soirée, sympa de toi, j'ai bu un ou deux cocktails et...

  • Speaker #1

    Tu rentres chez toi à vélo, tu te plantes, t'as deux ans, j'en sais rien, peu importe, mais t'as un an d'arrêt de travail, en prenant un cas pas trop méchant encore.

  • Speaker #0

    Non, c'est quand même...

  • Speaker #1

    Ou six mois, enfin bref. Et bien là, tout simplement, parce que tu avais un taux d'alcoolémie supérieur au taux légal, et bien malheureusement, tu es exclu.

  • Speaker #0

    d'accord dans certains contrats ok oui oui parce qu'on en parlait celui de chanson que tu m'as mis pas parce que je vais aller boire mais c'était pas mal le but c'est pas d'inciter à boire évidemment mais ok donc ça ça a vérifié sur les exclusions c'est intéressant normalement il y a une fiche alors c'est pas la fiche IPID ou c'est je sais plus comment il n'y a pas une fiche normalement qu'ils ont simplifiée pour qu'on peut demander un document oui tout à fait alors ça c'est un document réglementaire qui s'appelle la DIPA voilà

  • Speaker #1

    DIPA D-I-P-A c'est un document qui est dans couplé à toutes les souscriptions de contrats d'assurance. Et il y a un résumé, effectivement, d'exclusion. Mais sur cette partie-là, l'expérience montre qu'il faut un peu plus regarder. C'est en gras, mais il faut prendre le temps de... C'est vrai qu'il faut prendre le temps de... C'est même pas petit, c'est la même police que le reste. Mais bon, voilà, il faut bien le lire, bien le comprendre. Et c'est extrêmement important pour ne pas penser qu'on est assuré alors qu'on ne l'est pas. OK.

  • Speaker #0

    Top. On va parler de deux petits trucs. On va parler de la franchise de la carence. C'est important pour la prévoyance. C'est quoi la différence entre les deux ? Moi, chaque fois, je confonds les deux. La franchise à carence.

  • Speaker #1

    Alors, carence, tu penses à quoi ?

  • Speaker #0

    Alors, il y a le délai. On se scrie un contrat. Et à partir de quand, on est protégé, on est couvert. Et à partir de quand, on va recevoir une indemnité. Pour moi, il y avait une différence dans le fait que...

  • Speaker #1

    Alors, effectivement, il y a deux termes qui sont souvent utilisés dans le milieu de l'assurance. C'est la franchise et ce qu'on appelle plus communément le délai d'attente.

  • Speaker #0

    Ah, d'attente. OK, d'accord.

  • Speaker #1

    Alors, effectivement, c'est très, très précieux. Merci de poser cette question. Alors tout d'abord, le délai d'attente, c'est tout simplement le délai entre le moment où on souscrit le contrat, où le contrat est confirmé dans sa souscription, puisque ça suppose d'avoir eu une acceptation médicale. Donc entre le moment où le contrat en gros est souscrit et le moment où on a un sinistre, il y a un délai au cours duquel, malheureusement, si on a un arrêt de travail, on ne serait pas encore assuré.

  • Speaker #0

    Ça veut dire qu'en gros, ce qu'il faut, c'est au minimum trois mois, le délai d'avance en général. Donc si vous souscrivez le 20 janvier 2024, si vous avez un arrêt de travail le 20 mars, malheureusement, on est moins de trois mois après la souscription du contrat. Donc si on est en arrêt de travail à ce moment-là, malheureusement, on ne sera pas indemnisé.

  • Speaker #1

    D'où l'intérêt de souscrire assez tôt à une prévoyance. pas se dire bon je pars en vacances dans trois semaines je prends ma prévidence comme ça s'il m'arrive un truc non il faut vraiment le faire.

  • Speaker #0

    Exactement d'autant plus que pour certains préjudices le délai d'attente peut être plus important ça peut aller jusqu'à un an notamment.

  • Speaker #1

    C'est pas forcément du contrat c'est des fois en fonction du préjudice.

  • Speaker #0

    Alors oui exactement il y a des délais d'attente en gros ça peut être ces trois mois dans le cas standard le plus classique je connaisse et ça peut aller jusqu'à un an pour certains préjudices comme la dépression des choses comme ça. D'accord. Tout à fait voilà il peut y avoir des différences effectivement sur le mal de dos également, des choses comme ça. Il peut y avoir des différences selon les contrats d'assurance. Donc ça, c'est ce qu'on appelle le délai d'attente. Donc en fait, si on a souscrit le contrat il y a un an, il n'y a plus de délai d'attente, il n'y a plus de problème là-dessus. Bon, ça, c'est le premier point. Le deuxième, c'est la franchise. La franchise ne s'applique que en cas d'arrêt de travail, c'est-à-dire sur la fameuse ou l'incapacité, comme on veut. La franchise, c'est le nombre de jours pendant lesquels on ne perçoit pas d'indemnité si on est en arrêt de travail. Je m'explique. j'ai un arrêt de travail de 15 jours, j'ai une franchise de 15 jours, je ne perçois pas de prestation. J'ai un arrêt de travail de un mois, j'ai une franchise de 15 jours, je perçois une prestation sur 15 jours et pas sur un mois.

  • Speaker #1

    À partir du 15e jour ?

  • Speaker #0

    À partir du 16e jour.

  • Speaker #1

    Mais il y a quand même la sécurité sociale qui intervient.

  • Speaker #0

    Oui, la sécurité sociale, le régime obligatoire, qui intervient plutôt, mais à hauteur d'une partie.

  • Speaker #1

    Oui, pas grand-chose.

  • Speaker #0

    C'est vrai, pas grand-chose, effectivement. Pour un entrepreneur qui se lance, c'est vrai que ça ne va pas très très loin. Mais il faut savoir qu'effectivement, il y a cette franchise qui s'applique. Alors la franchise, c'est un exemple que je donne qu'un jour. Les franchises peuvent être assez complexes, beaucoup plus compliquées que ce que je viens de dire là. Donc là aussi, il peut y avoir des franchises différentes selon le préjudice subi, selon si on a un arrêt de travail, selon si c'est un accident, selon si c'est une maladie, selon si c'est une hospitalisation. Il y a des différences, effectivement. Voilà ce qu'on peut dire de la franchise.

  • Speaker #1

    Alors la franchise, c'est quelque chose qu'on voit sur le contrat. C'est marqué normalement le délai de franchise. Enfin, il est censé être écrit. Et alors, le plus communément, c'est 15 jours, c'est 30 jours. C'est quoi qu'on voit en moyenne ?

  • Speaker #0

    Je ne suis pas sûr qu'on puisse dire le plus communément. Il y a ce qu'on a l'habitude de conseiller, de pratiquer. Il faut reconnaître.

  • Speaker #1

    C'est combien ?

  • Speaker #0

    Beaucoup de choses peuvent se défendre. Moi, j'aime bien personnellement, dans les conseils que je donne à mes clients, j'aime bien donner des franchises simples, compréhensibles et cohérentes. Voilà. De combien ? Alors, pourquoi j'ai cité le 15 jours ? Parce que j'avoue... Tout peut s'entendre, que 15 jours me semble être pertinent. Alors, ça peut être plus court pour des personnes qui veulent vraiment sécuriser, par exemple, leur démarrage d'activité, ce qui peut être le cas quand on est en micro-entreprise. Oui, si on ne peut pas travailler pendant une semaine, pour certaines personnes, s'il n'y a pas de rémunération, ça peut être compliqué. Mais en même temps, quand on part une semaine ou 15 jours en vacances, quand on peut le faire, on a beaucoup de chance. En général, on n'a pas besoin de l'argent d'une... Voilà, une compagnie d'assurance. Donc, c'est ce qui me fait dire qu'un jour, c'est raisonnable. Il ne faut pas oublier une chose, c'est que plus on prend une franchise courte, plus ça coûte cher. Donc, l'idée, c'est d'essayer de mettre en place des solutions cohérentes qui permettent d'avoir des prestations qui correspondent, c'est toujours pareil, aux besoins des personnes en fonction de leur situation. Voilà. Donc, moi, j'aime bien la franchise 15 jours, quel que soit le préjudice subi, que ce soit lié à une hospitalisation, à un... un accident ou bien une maladie comme ça c'est clair mais il y a différents types de franchises et je ne rentrerai pas dans la technique parce qu'entre les franchises relatives, semi-relatives on peut faire des heures la nuit mais je ne suis pas sûr que je n'ai pas révisé mais voilà mais le plus court en termes de franchises on peut trouver combien en termes de zéro zéro ça c'est dit parce que j'avais vu beaucoup de 7 moi oui tout à fait mais d'accord donc du coup 15 jours il

  • Speaker #1

    faut préciser comme tu l'as très très bien très très bien dit en résumé Si on trouve un contrat avec une franchise la plus courte possible, on va payer plus cher la cotisation. Ou alors des franchises plus longues et on va payer moins cher. Je ne sais plus combien j'ai pris, je pense que j'avais dû prendre 30 jours ou peut-être, je n'en sais rien. Je ne sais plus. Mais moi, je préfère des fois prendre 30 jours. Je me dis, je fais un raccourci en disant combien de temps je peux tenir ce mat réseau, tant recevoir directement de la prévention parce que je recevrai de la sécu. du régime obligatoire, mais si je suis malade depuis 30 jours, je peux commencer à m'inquiéter sur mon état de santé et me dire, à partir du 30e jour, 31e, je reçois des choses d'après-vente. Mais après, c'est libre à chacun. À 15 jours, il y en a qui n'ont pas forcément de l'adresse.

  • Speaker #0

    Parce que prenons un exemple, quelqu'un qui gagne, qui a une rémunération. En tenant compte des charges, une rémunération de 1 500 euros par mois par exemple, s'il a un complément de revenu qui est de l'ordre de 1 000 euros apporté par le contrat de prévoyance, il faut imaginer qu'une cotisation de ne serait-ce que 100 euros par an en plus pour avoir une franchise à zéro, ça veut dire qu'il faut quand même... Voilà, beaucoup d'années pour que ce soit entre guillemets valable d'une certaine façon. Enfin, c'est toujours un rapport entre la cotisation et la prestation qu'on est susceptible de recevoir. Donc, si on prend une franchise... à zéro, et qu'on a un arrêt de travail d'un mois, on n'a guère que 1 000 euros de prestations supplémentaires par rapport à quelqu'un qui a une franchise de 30 jours. Donc, c'est avoir par rapport à la cotisation supplémentaire. D'ailleurs, c'est peut-être la différence, c'est peut-être plus importante que ce que je viens de dire.

  • Speaker #1

    Encore une chose que vous pouvez faire directement en exercice, c'est regarder sur ton contrat le délai de franchise directement. Le montant de la cotisation va évoluer en fonction des prestations, des options qu'on a choisis derrière. Ça évolue en fonction de l'âge aussi.

  • Speaker #0

    Alors oui, je voudrais juste revenir sur un point, parce qu'il y a une chose qui est très facile à faire, que nous, nous faisons très régulièrement quand on explique à nos clients sur le pourquoi on conseille, par exemple, 15 jours de franchise. Alors en fonction des tarifs qui sont proposés, qui ne sont pas calculés par mes soins, évidemment, c'est par la compagnie ou les compagnies. Tout simplement, c'est de faire un chiffrage entre 15 jours de franchise et 30 jours. Puis on voit bien que la différence vaut la peine ou pas, ou zéro. Moi, personnellement, souvent, quand je fais le calcul, je m'aperçois qu'entre 15 jours et 30 jours de franchise, il n'y a pas une différence de cotisation. C'est la raison pour laquelle souvent je propose 15 jours. Mais bon, tout peut s'entendre. Donc ça, à chacun de définir un petit peu ses propres repères. Mais en tout cas, c'est une question qu'on peut poser à son assureur. Et là, vous me proposez du zéro de franchise, admettons. Oui, mais ça coûterait combien si c'était 30 jours, par exemple ?

  • Speaker #1

    Il faut faire...

  • Speaker #0

    Moi, je pense que ça peut être pas mal de poser la question. Même si on est là pour conseiller. On est juste là pour conseiller. On n'ordonne pas quand même. Donc, il faut tenir compte de tout ça. Ensuite, pour répondre à ta question. Effectivement, oui. Tous les contrats de prévoyance, à ma connaissance, leur cotisation évolue avec l'âge. On s'efforce à chaque fois de communiquer là-dessus, pour ne pas quitter surprise, mais ça augmente effectivement par période quinquennale le plus souvent, et puis en fonction de l'augmentation du coût de la vie en général. Ça, ce sont des informations qui sont dans les conditions générales, et nous, on fait en sorte en tout cas de donner des projections pour que les personnes puissent savoir effectivement comment vont évoluer concrètement leurs cotisations, parce qu'elles vont évoluer. Alors, il faut savoir que les prestations évoluent également quand même, mais pour être tout à fait franc, je remarque souvent que les prestations augmentent. un peu moins vite que les cotisations.

  • Speaker #1

    Oui, oui, je pense que les gens regardent surtout qu'est-ce qui est normal. Ils sont prélevés. Et dernière chose sur la prévoyance, je voulais qu'on parle du questionnaire de santé. Donc, pour expliquer un peu à tout le monde, dès qu'on va soustraire une prévoyance, il va y avoir un questionnaire qui va être... On va poser deux, trois questions sur, j'imagine, la situation actuelle, s'il y a des besoins d'hospitalisation plus tard. Et sur les cinq dernières années, je ne sais pas si ça peut remonter à dix, est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ? Qu'est-ce que c'est ? Quel est l'objectif de ce questionnaire ? Et quel impact il va avoir, en fait ? OK.

  • Speaker #0

    Alors, effectivement, questionnaire de santé, c'est un point extrêmement important, auquel nous, en particulier, on accorde une grande importance, parce que ça débouche sur une acceptation médicale. Et une acceptation médicale, elle n'est pas remise en question par la suite. A partir du moment où on a fait toutes les analyses nécessaires et que de la part de l'assureur, et en particulier dans mon cas, AXA et AGP, on a un retour qui précise les conditions définitives du contrat, on ne revient pas dessus, même si la situation de santé évolue. Ça, c'est le premier point qui est extrêmement important. Donc, c'est un formidable atout, je trouve, d'avoir une acceptation médicale. Ça, c'est le premier point. Alors,

  • Speaker #1

    là vraiment, je souligne, il faut quand même vous dire, il ne faut pas attendre qu'il vous arrive quelque chose où plus tard, vous allez vous faire hospitaliser. Pour souscrire, il faut le faire bien avant, parce qu'après, ça est difficile quand il va y avoir...

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'en fait, le questionnaire médical auquel tu fais allusion, dont le niveau d'exigence évolue... en fonction, d'une part, bien sûr, des compagnies d'assurance. Il y a des règles qui peuvent être différentes, des questionnaires différents d'une compagnie à l'autre. Premier point. Deuxième point, ce niveau d'exigence évolue aussi en fonction des garanties qui sont demandées. Plus on a des garanties, les garanties demandées sont élevées, plus on va devoir faire peut-être des analyses médicales poussées jusqu'à un cardio, jusqu'à... Ah oui,

  • Speaker #1

    On peut demander...

  • Speaker #0

    Absolument. En fonction des garanties qui sont demandées. Oui. Typiquement, si on a besoin d'un capital d'essai, ça arrive, mais de 500 000 euros en cas de décès, on a besoin de couvrir des revenus de 3 000.

  • Speaker #1

    On va vérifier que la personne soit quand même en forme, c'est ça ?

  • Speaker #0

    C'est ça, oui, tout à fait. Mais ça, c'est l'assureur qui va donner les conditions, effectivement, les analyses médicales qui sont nécessaires pour pouvoir valider définitivement l'acceptation médicale.

  • Speaker #1

    Ok, parce que du coup sur les questions, moi j'ai des gens qui me disent je me fais en gros refouler des questionnaires de santé alors tu m'as dit que c'était en fonction des assureurs parce que moi le mien qu'on a fait ensemble c'était AXA, c'est ça ? AGP qui sont reliés il était ultra simple

  • Speaker #0

    Oui, je suis ravi. Non, mais ce n'est pas toujours compliqué. Il faut expliquer les choses.

  • Speaker #1

    Mais ça dépend du coût des assurances, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Ça peut dépendre des compagnies d'assurance. Le fait que ce soit ultra simple, c'est lié. Alors, on ne va pas donner trop révéler ton cas personnel, mais c'est peut-être lié aussi parce qu'il y a un niveau de garantie qui n'était pas non plus requis, qui n'était pas non plus exagérément important. Mais on peut avoir des situations où il y a des besoins de couverture beaucoup plus importants. Et là, ce qui nécessite, parce qu'on est plus âgé, parce qu'on a aussi eu des... Tu faisais allusion, tu as tout à fait raison de préciser ça. C'est important de ne pas attendre qu'on commence à avoir des problèmes de santé pour se dire je vais me protéger Malheureusement, il se peut que ce soit trop tard. Parce que si tu veux, le retour de l'assureur concernant le questionnaire médical qui va être analysé par la compagnie d'assurance, le retour, souvent, il peut y avoir quatre retours différents. Le premier, c'est de dire qu'on confirme dans les conditions standards le tarif et on accepte de vous protéger comme vous l'avez demandé. Très bien, bonne nouvelle. Deuxième, ça reste une bonne nouvelle. Par contre, on va... demander une hausse tarifaire. Enfin, on va proposer une hausse tarifaire, qui n'est pas imposée. En tout cas, chez nous, ce n'est pas imposé, mais je ne pense pas que ça le soit ailleurs. On va proposer une hausse tarifaire du fait d'antécédents médicaux. Voilà, du style, on a eu un problème de santé ou autre, pour lequel l'assureur souhaite se protéger davantage avec une cotisation un peu supérieure. Oui, ça arrive. On peut avoir également des exclusions. Typiquement, je prends un exemple. Alors, attention, il ne faut pas penser que ce sera le cas à chaque fois. On a des contre-exemples. Mais... On a eu un genou en vrac il y a trois ans, on a eu une intervention du genou. Il est possible que la compagnie d'assurance décide d'exclure, par exemple, de vous protéger en cas d'arrêt de travail. pour le même préjudice, par exemple. Et puis, évidemment, le pire, c'est ce qui est très, très rare, mais c'est de l'exclusion totale. C'est de ne pas pouvoir être assuré. Et ça, effectivement, c'est terrible, parce que malheureusement, compte tenu des antécédents médicaux, ça veut dire qu'on ne peut pas trouver à se protéger, à s'assurer en cas d'arrêt de travail ou d'invalidité. Donc oui, il faut le faire. Bien sûr, le mieux, c'est de le faire quand on est en bonne santé, ça, c'est sûr, et le plus jeune possible.

  • Speaker #1

    J'ai une communauté qui est assez féminine et il y a beaucoup de gens qui disent, moi j'ai une grossesse pathologique, mais malheureusement sur pas mal de questionnaires je ne passe pas. Est-ce que c'est pareil pour tout le monde ? Est-ce qu'il n'y a pas des cas où on peut, il y a des questions qu'on nous dit, des questionnaires plus souples ou des choses comme ça qui peuvent le faire passer ? Parce que comment ils font ces gens-là pour se protéger si vraiment toutes les compagnies...

  • Speaker #0

    C'est un vrai problème si effectivement la nature des préjudices malheureusement subis par cette jeune femme qui a eu des problèmes de santé, quels qu'ils soient d'ailleurs, par le passé, et ça lui est forcément très préjudiciable si elle a besoin de se protéger en cas de nouvelle grossesse ou autre. C'est vrai, c'est difficile de dire comment y échapper, parce que malheureusement, ça fait l'objet d'analyses qui sont très sérieuses. En fonction aussi, il peut y avoir des différences d'une compagnie d'assurance à l'autre, de vouloir être plus souple dans certaines profiterons vis-à-vis d'autres. Oui, il peut y avoir des différences, ça vaut le coup de consulter pour le coup. différentes compagnies d'assurance, si toutefois, l'une dit non. Mais ça vaut... Enfin, il faut pas... Après, voilà, je pense qu'il faut pas non plus dire j'ai eu des problèmes de santé, donc du coup, je demande pas parce que j'ai peur d'être exclu. C'est pas un petit peu dommage. Il y en a beaucoup qui Ben oui, mais ça, je pense que c'est vraiment dommage. Alors, il faut juste être prêt, peut-être psychologiquement, peut-être à essuyer un refus, c'est vrai. Ça fait pas plaisir, d'ailleurs. mais d'un autre côté si on ne le demande pas on ne risque pas d'avoir un retour positif non plus donc voilà je comprends que ce soit un peu agaçant et même peut-être décevant pour une personne qui a besoin de s'assurer et puis qui fait plusieurs tentatives sans

  • Speaker #1

    malheureusement y parvenir mais d'un autre côté voilà moi ça m'arrive de dire essayons quand même essayons quand même puis on verra ça t'est déjà arrivé de ne pas pouvoir la personne s'était bloquée et tu ne peux pas la couvrir

  • Speaker #0

    Alors, il y a des situations où on ne va même pas essayer. C'est vrai, ça arrive. D'ailleurs, les personnes ne sont même pas motivées pour le faire parce que tellement les préjudices par le passé sont lourds. Ce qui est compliqué pour nous. Moi, je ne suis pas médecin. Donc, c'est compliqué pour moi. Et puis, je ne veux pas non plus trop préjuger. Mais souvent, quand on n'y va pas, entre guillemets, quand on n'essaye pas, c'est souvent que l'assuré lui-même se dit non, je n'ai pas l'énergie, je n'ai pas l'envie, je n'ai pas le courage. Et puis bon, malheureusement, il y a quand même des situations assez évidentes où ce n'est pas la peine d'aller essayer de perdre son temps. Je veux dire, le cancer en phase terminale, enfin pardon de dire ça comme ça, mais ça déchire le cœur de voir ça. Évidemment, on n'en est pas au moins humain, mais n'empêche que, bah oui, c'est sûr que là, c'est compliqué d'assurer quelqu'un qui est dans cette situation-là. Il y a des situations évidentes quand même, malheureusement, pour lesquelles on ne peut pas apporter de couverture.

  • Speaker #1

    Donc bon, vérifier déjà, tester plusieurs compagnies d'assurance parce que certains ont des questionnaires beaucoup plus légers, dont celui de BadaJP. si on pense qu'on ne va pas passer, il faut quand même essayer. Parce que peut-être que...

  • Speaker #0

    Ça vaut le coup quand même, oui, d'essayer parfois.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que des fois, moi, je recommande, directement, j'ai des partenaires courtiers, etc. Mais des fois, je recommande directement d'avoir des, désolé de dire ça, mais des humains, parce qu'ils vont pouvoir dire, non, dans ce cas-là, ça peut passer, etc. Ou alors rediriger. Est-ce que ça t'est déjà arrivé de dire à la personne, je ne peux rien faire, est-ce que je peux te rediriger ? Je ne sais pas si ça arrive.

  • Speaker #0

    Dans mon cas, je suis mandataire exclusif pour AXA et AGP. Mon mandat m'empêche. En revanche, les personnes font ce qu'elles veulent. Je ne vais pas les freiner. Je leur dis par contre... Évidemment, de toute façon, chacun est libre. Mais je ne vais pas les en empêcher d'une façon ou d'une autre d'aller voir quelqu'un d'autre. Tant mieux s'ils peuvent être protégés par quelqu'un d'autre, si toutefois, moi, je n'étais pas en mesure de donner une suite favorable. Après, attention quand même. aux acceptations médicales qui pourraient être un peu light. C'est déjà arrivé. On peut être déçu aussi. Voir pas d'acceptation médicale du tout, ou pas de sélection médicale du tout.

  • Speaker #1

    Oui, il fait la science émotionnelle pour ça.

  • Speaker #0

    Mais oui, mais oui. Parce que des sélections médicales très très light, ça ne veut pas forcément dire qu'il n'y a pas de souci au moment du délivrement de la prestation. Parce qu'à ce moment-là, il peut y avoir des questions qui apparaissent. Et si le questionnaire médical, comme tu le dis, a été très très light, il peut y avoir des exigences qui apparaissent au moment des prestations. En tout cas, nous, chez nous, ce n'est pas comme ça que ça fonctionne. l'acceptation médicale pour nous c'est le Graal entre guillemets, mais si on a des questionnaires médicaux extrêmement light, extrêmement faible, voire inexistants, ça arrive, c'est rare mais ça arrive, attention au moment où on doit perçoit une prestation.

  • Speaker #1

    Ok super, merci. On va parler maintenant de la complémentaire santé, mutuelle santé. Déjà c'est quoi la différence entre, parce que je vois beaucoup de gens qui disent mutuelle santé, complémentaire santé, c'est quoi la différence entre les deux ?

  • Speaker #0

    Très simplement, quand on est dans une mutuelle, on peut parler de mutuelle santé. Quand on n'est pas dans une mutuelle, on parle de complémentaire santé.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Alors, Jacques, ça, et à J.P., on parle de complémentaire santé. Et puis, dans d'autres compagnies d'assurance qui sont des organismes mutualistes, eh bien, eux parlent de mutuelle santé.

  • Speaker #1

    C'est un thème réglementaire. D'accord. Donc, en gros, la plupart des gens ont, on va dire, une complémentaire santé, mais ils disent mutuelle, pour faire un peu le raccourci.

  • Speaker #0

    Exactement. Ça s'explique pour des raisons, certainement pour des raisons historiques.

  • Speaker #1

    Ok. Eh bien, du coup... Qu'est-ce que ça couvre exactement ?

  • Speaker #0

    Ça couvre tout simplement les dépenses de santé qui restent à charge. Notamment, il y a quatre piliers, on va dire. C'est tout ce qui concerne l'hospitalisation, tout ce qui est dépassement lié à l'hospitalisation. Tout ce qui est lié à la médecine de ville, quand on voit des médecins qui font des dépassements d'honoraires, par exemple. C'est également tout ce qui concerne l'optique et le dentaire. Et puis, bien sûr, tout ce qui concerne la médecine qu'on appelle la médecine douce. Voilà les quatre piliers sur lesquels il faut vérifier s'il est besoin, c'est toujours pareil, s'il est besoin, son adéquation avec le contrat.

  • Speaker #1

    Donc comme je le disais un peu avant, c'était la sécurité sociale, normalement, peu importe le nombre d'euros qu'on a cotisé, va rembourser un forfait de base, on va dire un pourstage de base. Et après, la complémentaire est là pour dire, mais nous, on va compléter ce qui reste un petit peu. Alors je ne sais pas, des fois, ils prennent complètement, des fois, une partie. Et ça sert à ça, la complémentaire santé. Je vais prendre une petite anecdote, c'est surtout de l'optique qui m'avait fait halluciner. J'avais pris une complémentaire santé. et je me suis dit je vais en profiter pour faire des lunettes donc c'est des lunettes de repos et elles coûtaient 300 euros donc il y a des choses à la vérification, on va en parler sur les garanties, les pourcentages de remboursement la sécu m'avait remboursé très généreuse soit-elle 7 centimes, merci la sécu franchement elle fallait pas, après tout le reste avait été pris en charge par la Complémentaire Santé donc ça je trouvais ça très bien et c'est grâce à ça que je me suis dit je paye une cotisation et je sais surtout pourquoi je la paye parce que entre la prévoyance et la complémentaire santé, il y en a un, on se prévoit, on cotise pour un risque qui peut arriver ou peut ne pas arriver. il y en a un complémentaire santé où on cotise mais on se dit enfin entre guillemets on sait pourquoi on cotise c'est palpable on va aller voir des lunettes ou alors je ne sais pas de la médecine douce on va aller voir un kiné des choses comme ça qu'est-ce qu'il y a pour toi en fait les choses à regarder quand on va prendre une complémentaire santé ?

  • Speaker #0

    Dans l'approche que nous avons nous en tout cas dans Dans notre métier, c'est toujours pareil. En fait, c'est toujours de vérifier si, je l'ai dit, si les besoins, si le contrat surtout est en adéquation par rapport aux besoins. C'est toujours À quoi ça sert d'aller faire payer des cotisations qui offrent des prestations de dingue en médecine douce si on ne consulte... En médecine douce, qu'une fois par an. Payer 10 euros de plus tous les mois pour avoir une prestation de 50 euros de plus par an, ça ne sert à rien. Donc ça, on fait très attention à ça. Pour autant, il y a des... Tout est important bien sûr, mais on fait attention notamment à l'hospitalisation, puisque là l'hospitalisation c'est quelque chose qu'on subit. En général, on peut prévoir une intervention dentaire avec un remplacement avec une couronne ou autre. Ça peut se prévoir. Ça peut éventuellement s'anticiper un petit peu. En revanche, une hospitalisation, pas forcément. Surtout si c'est suite à un accident, une maladie. C'est quand on découvre une maladie ou quand on a un accident. Ce n'est pas le moment de prévoir, d'adapter les garanties du contrat quand on peut les adapter. Donc ça, c'est un point sur lequel je fais vraiment très, très attention. L'hospitalisation. Après, ça va beaucoup dépendre des habitudes, des besoins.

  • Speaker #1

    Il y a certains complémentaires, par exemple, qui vont mieux rembourser l'optique. D'autres, j'imagine, je ne sais pas moi, le dentaire, etc.

  • Speaker #0

    Alors, il y a en fait plusieurs options déjà dans les contrats, comme tu le sais certainement et comme beaucoup de gens le savent, qui vont avoir des renforts. on va dire plus ou moins important dans l'une des quatre catégories que je viens de citer, encore une fois hospitalisation, dentaire optique, dépassement d'honoraires et la médecine douce. Donc effectivement on peut faire son choix un peu en fonction de ça, on peut demander des simulations. Il y a une chose qui est très importante par exemple aussi, c'est que les gens n'y pensent pas toujours, je m'en rends compte même chez AXA et AGP, donc c'est à nous de faire de la pédagogie là-dessus. C'est si possible d'aller consulter, d'aller notamment par exemple tout ce qui est optique et dentaire, Tu en parlais tout à l'heure, c'est d'essayer de se tourner, notamment du côté optique, peut-être d'aller voir des interlocuteurs qui sont dans le réseau, qui sont le réseau qui est choisi par l'assureur et en particulier par AXA-AGP. Il y a des accords qui peuvent être passés en termes de tarifs. Donc ça veut dire qu'à la base, quand on va chez les partenaires de la compagnie d'assurance... En l'occurrence, pour ce qui concerne AXA et AGP, c'est le réseau ITELIS. Il y en a dans toutes les villes, y compris dans les campagnes. Mais c'est d'aller voir, par exemple, des magasins d'optique qui ont passé des accords avec la compagnie d'assurance. Donc, ça permet quand même d'avoir des prix déjà un peu négociés, voire fortement négociés. Donc, c'est un point extrêmement important, effectivement.

  • Speaker #1

    Donc, à vérifier, c'est déjà les prises en charge, les bases de remboursement. Alors... Je sais que certaines compagnies parlent en pourcentage de remboursement et d'autres en montant directement.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. C'est vrai que parfois, ils parlent en euros, parfois, ils parlent en pourcentage de remboursement. Donc, c'est vrai que c'est compliqué. Moi, j'ai envie de dire que s'il y a un sujet, par exemple, qui préoccupe en particulier ou une facture. Moi, souvent, ça m'arrive de demander certaines factures pour lesquelles il y a eu un reste à charge important. Avec cet exemple-là, on peut très facilement vous faire une simulation, par exemple, de ce qu'aurait été le remboursement. Par exemple, c'est un moyen un peu plus simple, parce que sinon, c'est vrai que ça peut être vite un langage assez complexe, qui rend la compréhension parfois très difficile.

  • Speaker #1

    Et la complémentaire santé, on s'y engage. On s'y engage pendant un an minimum. Ça veut dire que pour ceux qui en ont une actuellement, il faut attendre la date d'échéance pour la changer, c'est ça ? Alors,

  • Speaker #0

    au bout de la première année, on ne peut pas changer.

  • Speaker #1

    La première année, on ne peut pas,

  • Speaker #0

    mais... Après, on peut changer quand on veut.

  • Speaker #1

    Quand on veut, c'est-à-dire que le lendemain,

  • Speaker #0

    on peut changer ? Tout à fait, non, il y a un délai très court qui est d'un mois en général ou deux. Enfin, voilà, c'est un délai relativement court. Ce n'est pas instantané, mais effectivement, le temps de résilier, l'autre contrat, effectivement.

  • Speaker #1

    Alors, moi, je vois beaucoup de gens qui posent des questions et qui disent, mais moi, ma complémentaire, je ne la paye que... tant d'euros ? Est-ce que payer une complémentarité peut-être faire plus cher ? Est-ce que il n'y a pas des pièges ?

  • Speaker #0

    Déjà, il faudrait creuser le pourquoi, le que, ce montant-là. Pourquoi je paye que ce montant-là ? Il y a plein de raisons qui peuvent expliquer ça. Et tant mieux pour eux, d'ailleurs, à condition, bien sûr, que les garanties soient satisfaisantes. Ça va de soi. Parce qu'en fait, tout simplement, il y a des personnes qui sont... pas trop peut-être dans les personnes qui consultent la micro-buy flow, mais c'est vrai qu'il y a des salariés, déjà, il faut avoir ça à l'esprit, des salariés qui ne payent qu'une partie de leur contrat de complémentaire santé. Parce que l'employeur a l'obligation de payer au moins 50%, de prendre en charge au moins 50% de la cotisation. Déjà, ça, c'est un premier point. Donc, ça veut dire que quand un salarié paye une cotisation pour une complémentaire santé, c'est maximum 50%. Déjà, voilà. En plus, c'est un contrat collectif. Donc voilà, des tarifs qui n'ont rien à voir avec les contrats à titre individuel. Ensuite, il peut y avoir une portabilité dans certains cas. Là, on ne paye même carrément pas pendant un an après avoir quitté son entreprise et qu'on vient de se mettre à son compte. Oui, on n'a pas l'objet. C'est sympa d'ailleurs, ça permet de démarrer son activité sans avoir à payer une complémentaire santé les premiers mois. Donc c'est quand même agréable. Après, oui, effectivement, en fonction de l'âge et en fonction des prestations qui sont souhaitées, évidemment, la cotisation, elle a... Elle n'est pas la même en fonction de l'âge, en fonction de... Je dirais, oui, des besoins en couverture que l'on a. Mais en revanche, le prix ne dépend pas de l'état de santé de la personne, ce qui est quand même une grande chance.

  • Speaker #1

    C'est la loi.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas d'acceptation médicale, il n'y a pas de sélection médicale pour les complémentaires santé, ce qui est quand même, je trouve, pour l'assurer... disons-le, une grande chance, oui.

  • Speaker #1

    Alors, la question n'était pas notée, mais j'y pense encore une fois parce que j'ai une audience féminine qui sont souvent couvertes par la complémentaire de leur conjoint. Parce que la prévoyance, on ne peut pas la partager, la prévoyance, la santé. Mais par contre, la complémentaire santé, elle est souvent sur la famille ou c'est le conjoint ou la conjointe, etc. Souvent, je remarquais, c'est le conjoint qui couvrait après les enfants et la conjointe. Est-ce qu'il vaut mieux avoir deux complémentaires à titre individuel ? ou rester sur la complémentaire de son conjoint ?

  • Speaker #0

    Alors ça c'est vraiment très compliqué, c'est vraiment au cas par cas, parce que quand on est en contrat individuel, et selon le statut d'entrepreneur que l'on a, si c'est un statut de travailleur non salarié, On peut trouver un avantage dans le démarrage d'activité en micro-entreprise. On peut trouver souvent un intérêt à profiter de la complémentaire santé de son conjoint qui est salarié. Mais tout dépend. malgré tout, des conditions qui ont été choisies dans le cadre des accords d'entreprise ou par le chef d'entreprise, tout simplement, pour le contrat collectif santé. S'il est de qualité, ça peut être intéressant. S'il n'est pas de qualité...

  • Speaker #1

    Du coup, à faire des simulations en disant s'il avait pris pour moi un démonter... Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Ça peut se scinder ou parfois... Moi, je suis incapable de répondre d'une façon générale.

  • Speaker #1

    Il faudrait faire... Ah oui,

  • Speaker #0

    il faut analyser. Tout à fait.

  • Speaker #1

    Je vais reprendre ma petite liste. Il y avait quoi ? Une question que j'avais bien aimée. Alors, ah oui, quel conseil tu donnerais à un indépendant qui souhaite choisir sa complémentaire santé ? Qu'est-ce qu'il pourrait vérifier ? Qu'est-ce que tu conseilles à donner comme ça ? Alors,

  • Speaker #0

    mais peut-être qu'il y a un biais, parce que c'est ma façon de travailler, c'est de consulter quelqu'un qui va l'écouter et qui va prendre en compte ses besoins. Voilà, c'est le conseil que je lui donne. Après, on peut entendre... On peut entendre que quelqu'un veuille juste un tarif le plus bas possible. Et pourquoi pas ? On sait faire aussi. En tout cas, on sait indiquer quel est le montant le plus faible. Ça, c'est qu'on sait faire. Mais d'un autre côté, s'il veut être conseillé, ça sous-entend, selon moi, que c'est une combinaison entre le tarif et les garanties. et que ce soit le plus intelligent possible pour la personne concernée. En tout cas, nous, c'est notre façon de travailler.

  • Speaker #1

    Eh bien, alors moi, ça m'a convaincu quand même pour la anecdote, parce que chaque fois que j'ai un partenaire, donc un courtier qui va proposer des assurances, je les teste tous. On ne peut pas avoir 3000 complémentaires, etc. Mais à la base, moi, j'étais chez Alan, en complémentaire santé. J'adorais l'expérience 100% digital, etc. Ce n'est pas sponsorisé par eux, mais je suis parti de chez Alan. Pourquoi ? C'est assez marrant, parce que même si je suis très digital, etc. Je payais... Pour mon âge, je payais 73 euros, 74 euros par mois. on s'est rencontré à Machina Café, c'était vraiment ça, on a échangé un petit peu et tu m'as proposé de dire tiens on peut échanger, je pense que c'est même moi qui ai voulu voir un petit peu ce que ça donnait et tu m'expliquais un peu ce que tu pouvais proposer juste pour faire un comparatif en fait, comparer entre les prestations, le montant. Et il s'est trouvé que je payais moins en passant directement, c'est à J.P. c'est ça, par J.P. je pense que je suis tombé à 62 ou 64 euros et pour des bases de remboursement bien meilleures qu'Alan. Alors oui, je n'ai pas forcément l'application mobile, je n'ai pas la carte interactive avec les médecins et tout, mais ma protection est meilleure. Et en fait, d'avoir fait le comparatif, au début, je t'ai parti en disant Bon, tu ne vas jamais arriver à me faire partir d'Alan, parce que vraiment, ils sont bien. Et en fait, en regardant ce truc, c'était top, parce que je paye moins, mais pour de meilleures garanties. donc je me suis dit bon c'est pas grave j'ai pas l'application mais c'est pas grave après il y a le réseau etc pour les opticiens mais et c'est ça au début moi j'étais mais non je paye cher mais je paye un super service mais derrière en fait j'avais pas forcément donc c'est bien c'est ce que tu dis c'est quand même de vérifier de comparer et d'échanger et le fait d'avoir échangé avec une humain parce que sur internet alors là je vais c'est un peu contre moi mais c'est bien un ligne c'est en 3 clics on peut s'offrir etc etc mais on n'a pas les besoins spécifiques en fonction de notre situation.

  • Speaker #0

    et en ayant fait le point, on s'est dit en fait, pour de meilleures garanties, j'allais payer moins cher ça je ne l'aurais pas vu en faisant juste un truc en ligne comme ça, en deux-deux donc le fait d'avoir échangé, et puis après tu m'as expliqué on a passé du temps dessus donc ça je recommande aux gens, que ça soit pour tout, que ça soit pour un compte bancaire, pour une assurance ou autre, après le compte bancaire c'est un peu, c'est autre chose, c'est moins à risque, impact, mais pour une assurance quand même, c'est votre santé, prenez le temps de discuter avec un humain, après c'est difficile de trouver quelqu'un qui va se pencher vraiment sur la situation, parce que Pour moi, et je ne sais pas ce que tu en penses, mais on ne va pas aller voir une banque pour aller nous assurer sur la partie santé. Il y en a qui le font. Une banque, c'est pour garder notre argent. Un assureur, c'est pour nous assurer. Je ne sais pas quel est ton avis sur le...

  • Speaker #1

    Je n'ai pas trop d'avis là-dessus. Je crois que c'est beaucoup une question de personnes, de qualité de travail, d'envie de s'occuper des gens ou pas. Enfin, quand je dis s'occuper des gens. Je ne suis pas le papa de mes clients, il y en a qui sont beaucoup plus vieux que moi en plus. Mais je veux dire, c'est de prendre en compte vraiment qui sont leurs besoins. Et puis, tout simplement, nous, c'est vrai que oui, notre raison d'être, c'est quand même beaucoup d'être dans l'humain. Parce que sinon, on n'existerait pas. Internet est là et c'est très bien. Ça rend des services. Nous, on essaie de combiner les deux. Mais voilà, c'est d'être à l'écoute des personnes que l'on rencontre et puis d'avoir une approche conseil la plus adaptée possible et la plus cohérente possible, tout simplement.

  • Speaker #0

    OK. Eh bien, je vais finir un peu la vidéo sur des questions un petit peu sur toi directement. On va parler de ton enfance. Non, je rigole. On va parler de... Là, aujourd'hui, donc, tu es à Reims, c'est ça ? C'est ça. Comment ça se passe si quelqu'un veut prendre rendez-vous avec toi ? Est-ce que si quelqu'un qui habite à Toulouse, Marseille, Paris, je ne sais pas, Rennes, etc., Brest, est-ce qu'ils peuvent prendre rendez-vous avec toi directement ? Oui,

  • Speaker #1

    évidemment. Ça peut se faire en visio dans un premier temps ou en audio. On utilise tous les canaux possibles, audio, visio, présentiel évidemment. C'est vrai que nous, on aime bien le présentiel, mais on le fait avec parcimonie quand c'est des gens qui sont très loin. Tout simplement parce que parfois un déplacement, ça mobilise toute une journée et il faut quand même qu'on s'occupe de nos clients. Oui, oui. On n'a pas. des milliers de clients, donc on essaie de bien s'en occuper. Donc c'est sûr que c'est une question d'organisation. Mais oui, bien sûr, on a l'habitude de faire des entretiens en visio ou en audio. Allez, en un présentiel, deux visio, trois audio, si vraiment on ne peut pas faire autrement.

  • Speaker #0

    Donc du coup, tu vas accompagner la personne sur à la fois la prévention en santé, l'accompagnement en santé, mais pas que.

  • Speaker #1

    Pas que, effectivement, puisque au départ, moi-même, je suis expert en gestion de patrimoine. Donc forcément, dans mon cabinet, on est spécialisé en prévoyance, bien sûr. Tout ce qui est préparation à la retraite, sachant que la préparation à la retraite se fait de différentes façons. Il y a les contrats retraite, PER, auxquels tu fais allusion souvent. Mais il n'y a pas que ça. Il y a l'assurance vie, il y a l'épargne d'une façon générale, il y a l'investissement immobilier pour les personnes qui veulent développer leur patrimoine pour obtenir des revenus complémentaires ou autres. Donc un conseil en gestion de patrimoine, c'est l'autre volet de mon activité. Si j'en dis quelques mots rapidement, ça s'appuie sur quatre piliers. Le premier, il est juridique. Donc donner des conseils sur qui a le droit de décider quoi dans la gestion d'un patrimoine. en fonction des événements de la vie. Donner déjà des informations là-dessus. Ensuite, je peux être à l'écoute. Je fais tout pour me mettre à l'écoute, en tout cas. Là aussi, des besoins, des attentes. Et puis, je suis capable de donner des préconisations qui sont ensuite peut-être transformées par des avocats, des notaires, des juristes, des gens qui vont rédiger les actes. C'est le premier point. Le deuxième pilier, c'est la fiscalité. Je dirais souvent, pour vous éviter d'avoir à payer l'impôt que vous n'avez pas à payer, simplement. Voilà. Sans parler de... d'hyper-optimisation risquée, on n'en est pas là, mais je veux dire, déjà avoir une connaissance de ce qu'on peut faire, les leviers qu'on peut utiliser assez simplement pour ne pas payer exagérément d'impôts. Troisième pilier, c'est l'épargne, le développement de l'épargne, par exemple l'assurance-vie, effectivement, pas seulement, mais la diversification. Et puis enfin, tout ce qui touche à l'immobilier. Alors moi, je ne suis pas Jean Immobilier. Je ne proposerai pas la villa de tes rêves.

  • Speaker #0

    Moi, je ne te laisserai pas.

  • Speaker #1

    Il y a des gens qui sont très bien pour ça et qui ont travaillé de temps en temps. Mais en tout cas, là, c'est plus du conseil en investissement immobilier. Il faut le faire de quelle façon, via une société ou pas. Quelles sont les conséquences si on achète à deux, si on achète tout seul ? Des SCPI, on a aussi la possibilité de proposer des investissements immobiliers pour nos clients qui veulent développer leur patrimoine.

  • Speaker #0

    Ok, du coup, pour te contacter par email, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Absolument, par email, agenceadp.sébastien.portier.

  • Speaker #0

    On va le mettre en bas, etc.

  • Speaker #1

    C'est le plus simple dans un premier temps, effectivement, pour se caler, pour un entretien, parce que ça nécessite bien sûr de... Je n'attends pas que les gens m'appellent, je vais voir les gens, donc je ne suis pas toujours au bureau. Puis j'ai une équipe de trois personnes. qui se sont formés et qui sont aussi capables de répondre, tout comme moi, à tout ce qu'on vient d'évoquer là aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Je les ai rencontrés, ils sont sympatoches. Et d'ailleurs, si vous envoyez un petit email, dites que vous venez de la part de la micro-bifo et même de la vidéo, directement, après, suite au visionnage de la vidéo, ça serait sympa de voir un petit peu. Trop bien, je pense qu'on est plutôt bons. Merci beaucoup Sébastien. Merci aussi. C'était ton accueil. C'était top. Je vous remercie à tous pour avoir visionné cette vidéo. Si vous voulez que je refasse ce format, je vous réinvite Sébastien, on pourrait parler de plan et plan de retraite, on pourrait parler de fiscalité, etc. Bon, il faut voir un peu en lien avec la micro-entreprise, mais si vous voulez même qu'on se fasse une nouvelle partie pour des questions très spécifiques que vous voulez vous poser, on pourra faire ça ou même une petite session FAQ. Ou si vous voulez que je parle de notre sujet, dites-le-moi en commentaire. J'aimerais bien savoir. C'est la première fois que je fais ça. fait ce genre de format ? Est-ce que ce n'était pas trop long ? Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que ça a été clair pour vous ? Dites-moi en commentaire, ça va vraiment m'aider, ça serait top du top. Je vous dis à très bientôt pour une nouvelle vidéo sur le micro. Merci Sébastien.

  • Speaker #1

    Merci Florian.

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Description

Dans cet épisode, j'ai le plaisir d'accueillir Sébastien Portier, agent général mandataire exclusif AXA et AGIPI. Ensemble, nous explorons en profondeur le choix de la prévoyance santé pour les indépendants, en particulier pour les micro-entrepreneurs. Sébastien partage ses conseils d'expert pour bien comprendre et choisir la prévoyance santé adaptée à vos besoins professionnels.


Voici les points clés abordés dans cet épisode :

  • Introduction et présentation de Sébastien Portier : Découvrez le parcours de Sébastien et son expertise en matière de prévoyance et de complémentaire santé.

  • Différence entre prévoyance santé et mutuelle santé : Sébastien explique les distinctions essentielles entre ces deux types de couvertures.

  • Indemnisation pour les indépendants : Comment fonctionne l'indemnisation en cas d'arrêt de travail ou d'incapacité pour un micro-entrepreneur ?

  • Les garanties à vérifier : Quels sont les points essentiels à vérifier dans un contrat de prévoyance santé ?

  • Cumul indépendant et salarié : Comment gérer la prévoyance santé lorsqu'on cumule une activité d'indépendant et de salarié ?

  • Contrat indemnitaire vs forfaitaire : Sébastien nous explique la différence entre ces deux types de contrats.

  • Couverture de la prévoyance santé : Quels risques et événements sont couverts par la prévoyance santé ?

  • Incapacité et invalidité : Détails sur la prise en charge en cas d'incapacité ou d'invalidité.

  • Les options et exclusions : Quelles sont les options supplémentaires disponibles et quelles exclusions faut-il connaître ?

  • Franchise et carence : Explication des périodes de franchise et de carence dans un contrat de prévoyance.

  • Le questionnaire de santé : Importance et fonctionnement du questionnaire de santé.

  • La complémentaire (mutuelle) santé : Sébastien nous parle également de la complémentaire santé et de son importance.

  • S'assurer avec Sébastien Portier : Pour conclure, Sébastien vous explique comment il peut vous aider à choisir la meilleure solution de prévoyance santé.


Si tu as besoin d'une prévoyance et/ou complémentaire santé sur mesure, je te recommande vivement de contacter Sébastien Portier : sebastien.portier.a2p@axa.fr 📧


Mentionne que tu viens de ma part !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous avez coupé vos téléphones les filles ? Pas de soucis ? D'accord, ça n'avait pas été fait. Merci beaucoup ! Merci ! Bonjour à tous et bienvenue dans cette vidéo, ici Florian de la Micro By Flow. Aujourd'hui on va parler prévoyance, on va parler complémentaire santé, mutuelle santé. Et je vais le faire avec un invité, j'ai envie de dire donneur, Sébastien, un portier qui est ici. On va parler un peu de tout ce qui a un rapport avec un peu de protection sociale, mais surtout comment bien se protéger sur la partie santé en micro-entreprise en tant qu'indépendant. Sébastien, bonjour.

  • Speaker #1

    Bonjour Florian.

  • Speaker #0

    Je voudrais que tu te présentes un petit peu, dire qui tu es, ce que tu fais directement à l'audience.

  • Speaker #1

    Avec plaisir, merci beaucoup de ton invitation. Moi, je suis Sébastien Portier, je suis agent général AXA AGP, prévoyance et patrimoine. Mon cabinet est spécialisé en protection financière des personnes en particulier et en gestion de patrimoine.

  • Speaker #0

    Ok, donc tu fais en gros ce que tu vas proposer, c'est tout ce qui est plan de retraite, il va y avoir de la santé, il va y avoir quoi aussi ?

  • Speaker #1

    Alors, il va y avoir tout ce qui touche à la prévoyance, c'est-à-dire en cas de décès, en cas d'arrêt de travail, invalidité. D'accord. Également tout ce qui est complémentaire santé, ou plus communément appelé... Mutuelle santé également, tout ce qui est préparation à la retraite d'une façon générale, l'épargne, et également pour ceux qui s'y intéressent, ce ne sera peut-être pas le sujet aujourd'hui, mais ceux qui souhaitent investir dans l'immobilier.

  • Speaker #0

    Ok, super. Et tu es en indépendance ?

  • Speaker #1

    Absolument, je suis TNS, c'est-à-dire que je suis travailleur non salarié, je suis à mon compte. En revanche, j'ai fait le choix d'être mandataire exclusif pour le groupe AXA, ce qui veut dire que je ne souhaitais et je ne dois proposer que des solutions présentées par et sélectionnées par AXA et AGP.

  • Speaker #0

    Ok, donc parfait, c'est bien plus sonné. Alors, tu n'es pas en micro-entreprise, mais tu es quand même en indépendant, donc ça va être tout le choix aussi. Pour expliquer un peu le concept de la vidéo, il va y avoir plusieurs choses. Je vais te poser plusieurs questions. Il y a des questions que tu connais et des questions que tu ne connais pas. En fait, je ne t'ai pas donné à l'avance. Ça va être intéressant. Il y a des questions qu'on a posées directement sur un sondage. Je vous mettrai les liens avec les différentes sources. On va parler du sujet grossesse aussi. Comment ça se passe qu'on va avoir une future grossesse où on en a eu une et on va prendre une prévalence santé, etc. Il va y avoir des petits tips, des petites actions. À certains moments de la vidéo, je vais vous dire attention à ce moment-là, vérifiez. tel contrat, telle information, etc. Le but, c'est que ça soit à la fois des informations et des actions à mettre en place, des conseils, que ça soit le plus ludique possible, j'ai envie de dire. Il va y avoir aussi, à la fin, un petit exercice à faire. Je vous donne des petits exercices à tout le monde. On est comme des profs, parce que tu as été prof avant, non ? C'est ça ?

  • Speaker #1

    Absolument.

  • Speaker #0

    Vous allez bien le voir, parce qu'il y a quand même un côté pédagogue qui est assez intéressant. Première question, super, parce que tout le monde me pose la question. C'est quoi la différence entre... Prévoyance santé et une mutuelle santé. Ah,

  • Speaker #1

    bonne question, merci. Alors, la prévoyance, déjà, derrière le mot prévoyance, il y a tout simplement la prévoyance. C'est une cotisation et on perçoit une prestation en cas de problème, en cas de sinistre, en cas d'arrêt de travail, en cas d'accident, en cas de maladie grave. Ça, c'est déjà pour expliquer ce que c'est que la prévoyance d'une façon générale. Si on ne cotise pas, on n'a pas de prestation. Mais si on n'a pas de sinistre, si on n'a pas de problème, on ne perçoit pas de prestation non plus. Pour ce qui est de la mutuelle santé, que l'on appelle également complémentaire santé, chez AXA on appelle ça la complémentaire santé, et bien là c'est plutôt la prise en charge des traitements, des soins prodigués lorsqu'il y a eu un problème de santé ou même un accident, une hospitalisation ou autre. C'est deux choses totalement différentes.

  • Speaker #0

    Ok, donc à ne pas confondre, prévoyance c'est quand on a un pépin, on va recevoir des sous de la prévoyance ?

  • Speaker #1

    C'est ça absolument, pour compléter des revenus.

  • Speaker #0

    C'est ça, maladie, ça peut être accident ?

  • Speaker #1

    C'est ça, ça peut être tout à fait en cas de maladie. Nul n'est à l'abri d'ailleurs d'un accident, d'une maladie grave. C'est bien dans ce cas-là qu'on a besoin de revenus, de ressources complémentaires, surtout quand on est travaillant non salarié.

  • Speaker #0

    Ok, et après, la complémentaire santé, ça c'est plus les soins. Exactement. Et je ne sais pas, moi, si derrière je vais voir un optiste, un ophtalmo, un ophtalmo, c'est ça un ophtalmo ? Directement, donc il y a une partie qui est prise en charge par la sécu.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et le reste à charge, sauf si...

  • Speaker #1

    Sauf, il peut ne pas y avoir de reste à charge, mais s'il y a un reste à charge, c'est pris en charge justement par la complémentaire santé. C'est le rôle de la complémentaire santé.

  • Speaker #0

    D'accord. Alors, il faut savoir qu'en tant qu'indépendant, surtout en micro-entreprise, on cotise à la sécurité sociale, à la protection sociale dès le premier euro. Ce qui va se passer, c'est que pour les soins, le remboursement des médicaments reste exactement le même que pour les salariés, etc. Par contre, qu'est-ce qui va se passer en cas d'arrêt maladie ou d'accident ou autre ? Là, ça va dépendre de ce qu'on a cotisé en tant qu'indépendant. Et c'est d'où l'importance d'une prévoyance de santé, parce qu'il y a une première couche de couverture par la sécurité sociale. Et après, le rôle de la prévoyance, c'est de mettre une autre couche par-dessus.

  • Speaker #1

    C'est ça ? Absolument, je confirme. Tout à fait. Voilà. Donc, effectivement, tout le rôle que nous avons, nous, pour bien accompagner les personnes que nous rencontrons, les clients ou les prospects, c'est de vérifier avec ces personnes-là quelles sont leurs garanties déjà. Parce qu'elles cotisent un régime obligatoire, toutes en général. Enfin, elles cotisent un régime obligatoire. Donc, en fonction de leurs cotisations qui sont indexées la plupart du temps sur leur rémunération, elles perçoivent une prestation. Mais qui, souvent, pour ne pas dire tout le temps… est insuffisante au regard des revenus, des rémunérations qu'ils avaient avant. Exemple, si on gagne, admettons, en tant que TNS 2500 euros par mois, si le régime obligatoire ne verse que par exemple 1000 euros ou 1200 euros par mois en cas d'arrêt de travail, il manque dans ce cas-là la moitié. Et donc notre travail, c'est de conseiller sur le différentiel entre les garanties qui sont apportées par le régime obligatoire Et puis, la rémunération et les besoins finalement du dirigeant, du entrepreneur.

  • Speaker #0

    Ça, c'est très bien. J'ai toujours la petite touche un peu micro-entrepreneur parce qu'en micro-entreprise, on ne se verse pas une rémunération. Tout est calculé sur ce qu'on appelle le revenu. Ce qui se passe, c'est que la Sécurité sociale, ce qu'elle va faire, c'est qu'elle va prendre notre chiffre d'affaires, elle va appliquer un abattement forfaitaire qui est de 34%, 50% ou 71%. en fonction de notre catégorie d'activité. Et derrière, ils vont calculer un revenu. Ce que pour les dirigeants, c'est une rémunération, etc. Mais pour les micro-entrepreneurs, c'est un revenu. Je prends un exemple. Si je fais 10 000 euros à l'année de chiffre d'affaires et que je fais du conseil, mon abattement forfaitaire est de 34 C'est-à-dire que la Sécurité sociale va dire Ok, on enlève 34 on estime que 66 du chiffre d'affaires, c'est les revenus. Et du coup, ça fait 6 600 euros de revenus. Et comment la Sécurité sociale va calculer ce qu'on va percevoir en termes d'indemnités journalières ? Donc moi je le calcule par jour, toi tu le calcules par mois, mais on va quand même faire la conversion. Ils vont prendre les 6600 euros, ils vont diviser en gros par 730, et après ils vont calculer, donc c'est ce qu'on va recevoir par jour. Je prends un petit exemple, j'ai fait ma petite calculette, en gros, parce qu'on va calculer par mois. 6600 euros, ce que vous pouvez faire pour tester, vous prenez le chiffre d'affaires que vous faites en gros à l'année. Vous enlevez votre abattement forfaitaire, donc je prends l'exemple de 10 000 euros, on enlève les 34%, ça fait 6 600 euros. 6 600 euros, je divise par 730 et j'obtiens 9 euros. 9 euros par jour, c'est pas grand-chose. On multiplie par 30, 31, on fait quoi ? Je sais pas comment il est.

  • Speaker #1

    Généralement par 30, oui. Allez, on va voir. Par 30, en mensuel.

  • Speaker #0

    Ça fait que 271 euros de la sécu, ce qui fait pas grand-chose. À ce moment-là, c'est d'où l'intérêt d'avoir une prévoyance santé, c'est de se dire, 271, est-ce que c'est assez ? Si je suis arrêté pendant un mois complet, est-ce que c'est assez pour vivre ?

  • Speaker #1

    C'est bien pour ça qu'il faut étudier les besoins. Encore une fois, de faire une photographie. Selon les circonstances, selon les régimes obligatoires, il peut y avoir des planchers de perception un peu plus élevés de prestations depuis le régime obligatoire. Déjà, c'est de bien faire l'état des lieux de la situation. Quelles sont les garanties pour éviter tout doublon ? On ne va pas payer des cotisations d'assurance. pour lesquels on n'aurait jamais de prestations. Donc ça, le premier point, c'est déjà de vérifier quel est le niveau des garanties. Ensuite, effectivement, si on se retrouve avec un niveau de prestation, comme tu viens de le dire, qui est très inférieur, ne serait-ce qu'à ses besoins, après tout, et notamment les revenus que le dirigeant, que l'entrepreneur avait précédemment, c'est sûr qu'il en manque un énorme bout et ça peut fragiliser la vie déjà au quotidien de l'entrepreneur et aussi le développement et le démarrage de l'entreprise, notamment.

  • Speaker #0

    Je vais suivre mes petites questions parce que je me suis fait un petit truc. Tu me parlais de la question de vérifier les garanties. Qu'est-ce qu'on vérifie exactement là ? Parce que je pense qu'il y en a certains qui ont des prévoyances, des complémentaires. Qu'est-ce qu'on vérifie ?

  • Speaker #1

    Tout simplement, on vérifie combien l'assuré, combien l'entrepreneur reçoit en cas d'arrêt de travail. Par exemple, il ne peut plus travailler pendant un an, pendant deux ans. Eh bien, si on ne fait rien, si on n'apporte pas de complément, que lui offre son régime obligatoire. Et ça dépend en fait des régimes obligatoires, ça dépend de l'historique, ça dépend de plein de choses quand même. Les droits sont à évaluer de façon quand même assez précise pour savoir comment protéger sur le complément pour obtenir tout simplement le niveau de prestation nécessaire dans le cas particulier.

  • Speaker #0

    Donc là, pour ceux qui ne sont qu'en micro-entreprise, vous pouvez faire le calcul que je vous ai donné. Par contre, ceux qui sont en micro-entreprise et qui sont salariés à côté, j'imagine qu'ils ont une couverture avec la partie salariée. D'ailleurs, la question, je sais qu'elle est revenue souvent, est-ce que si je suis salarié, j'imagine que j'ai une mutuelle et une prévoyance, est-ce que ça vaut le coup de prendre une deuxième mutuelle ou une prévoyance en tant qu'indépendant ?

  • Speaker #1

    Alors une prévoyance en tant qu'indépendant, oui probablement, puisque c'est toujours pareil. On a une rémunération complémentaire du fait de l'activité d'entrepreneur. Donc ça paraît peut-être comme ça moins indispensable, mais en même temps c'est quand même bien une rémunération. Si on gagne 2000 euros par mois en tant que salarié et 1000 euros par mois en tant qu'entrepreneur individuel, si on est en arrêt de travail et qu'on ne perçoit quasiment plus rien de la partie entrepreneur individuel, on a quand même une sacrée baisse de rémunération. Donc il faut bien entendre. en tenir compte. Et oui, on peut compléter sur la partie prévoyance. Moi, je précise souvent plutôt la partie prévoyance, c'est-à-dire, encore une fois, le remplacement des revenus en cas d'arrêt de travail, d'impossibilité de travailler pendant une durée qui dépend du préjudice subi.

  • Speaker #0

    Et je voulais ajouter, par rapport à ça, il y a pas mal de gens qui ne le savent pas, mais comme quand on est indépendant et qu'on a une activité salariée et une activité non salariée, on... On cotise aux deux régimes, le régime des indépendants plus le régime des salariés, on va dire, auprès de la CPM. En fait, on peut percevoir des indemnités à la fois sur la partie salariée, mais aussi on peut compléter avec des indemnités sur la partie indépendante. C'est-à-dire que moi, j'ai vu des gens qui étaient en congé maternité et qui ont reçu des indemnités à la fois à la partie salariée et qui ont pu compléter avec la partie indépendante. Et ça, il n'y a pas beaucoup de gens qui le savent.

  • Speaker #1

    Oui, je confirme. Alors, c'est à regarder, bien sûr, à chaque fois, au cas par cas, c'est évident. Mais il faut savoir qu'il y a aussi une chose à avoir en tête, c'est qu'on n'aura jamais une prestation supérieure à la rémunération, notamment quand on a un statut de salarié. Ça, c'est clair, c'est évident. C'est important de l'avoir en tête.

  • Speaker #0

    C'est la même cotisation aussi.

  • Speaker #1

    On ne cotise pas de la même façon. Exactement. En revanche, sur la partie entrepreneur, si on a un statut de travailleur non salarié, À ce moment-là, il peut y avoir, c'est d'ailleurs pour ça que ça a été mis en place pour cette raison-là, c'est qu'il est possible de prévoir des prestations forfaitaires, c'est-à-dire qui ne dépendront pas de la rémunération, en tout cas qui ne seront pas plafonnées à la rémunération en tant qu'entrepreneur. C'est-à-dire qu'on peut très bien se retrouver dans certaines situations peut-être un peu exceptionnelles où en tant qu'entrepreneur, c'est-à-dire en tant que TNS, on peut être amené à percevoir une prestation qui pourrait même être un peu supérieure à la rémunération. de l'entrepreneur, sur la partie entrepreneur donc, que l'on avait les six mois précédents, à condition que ce soit prévu au contrat.

  • Speaker #0

    Alors ça c'est intéressant parce que moi je l'ai découvert un peu en creusant un peu le sujet. C'est les différents contrats, c'est savoir si on a un contrat. Alors on parle là uniquement de la prévoyance santé. C'est savoir si on a un contrat indemnitaire ou forfaitaire. Est-ce que tu peux expliquer la différence déjà entre les deux ?

  • Speaker #1

    Il y a une différence effectivement qui est très très importante, c'est très simple. L'indemnisation, la prestation indemnitaire, tout simplement je gagne 3000 euros par mois pendant un an, j'ai une diminution de rémunération, peu importe la raison, à 2000 euros par mois. Je payais une cotisation d'assurance pour avoir justement un complément de rémunération jusqu'à 3000 euros en cas d'arrêt de travail. Eh bien, si l'année qui précède... l'accident, l'arrêt de travail, je suis amené à avoir une rémunération de 2000 euros par mois seulement, eh bien malheureusement, ma prestation sera plafonnée à la rémunération que j'avais. Ça,

  • Speaker #0

    c'est indemnitaire.

  • Speaker #1

    Ça, c'est le mode indemnitaire. OK, d'accord. Le mode forfaitaire, c'est que justement, si je paye une cotisation pour avoir une indemnisation jusqu'à 3000 euros par mois, eh bien j'aurai jusqu'à 3000 euros par mois. Voilà, c'est très clair.

  • Speaker #0

    Donc on a le choix, si on se dit, on fait au plus proche de nos revenus, en fait, donc on va... payer des cotisations en fonction de nos revenus et être remboursé, mais être indemnisé en fonction de nos réels revenus. Soit on se dit, je souhaite être couvert à hauteur, sans vouloir gratter un petit peu sur ce qu'on gagnait, mais être indemnisé à hauteur de tel montant. Et là, du coup, on va payer une cotisation en fonction de ça. C'est C'est ça,

  • Speaker #1

    exactement.

  • Speaker #0

    Comment on peut le savoir sur nos contrats, en fait ? Sur quels contrats on a, en fait ? Alors,

  • Speaker #1

    tous les contrats ne le proposent pas, premièrement. Certains contrats, c'est une option. qui parfois d'ailleurs, effectivement, comme c'est une option, elle peut présenter aussi le désavantage, entre guillemets, qu'elle présente une cotisation plus élevée. Mais attention, ce n'est pas du tout le même niveau de prestation. Notamment quand il y a un fort... Un fort risque à ce qu'il y ait des fluctuations peut-être subies ou organisées de la rémunération. Il est très important d'avoir ça à l'esprit, effectivement. Et moi, je dis que plus on a de risques d'avoir des fluctuations dans la rémunération, plus le caractère forfaitaire des prestations, c'est-à-dire qui ne tient pas compte de la rémunération passée, plus la qualité de cette prestation est extrêmement importante.

  • Speaker #0

    Je vous fais la traduction. Si votre chiffre d'affaires fluctue énormément, je vous recommande Forfaitaire. C'est ça ? Mais ça, j'espère qu'ils peuvent le voir sur leur contrat. Moi, je me rappelle sur un précédent contrat que j'avais, ce n'est pas indiqué noir sur blanc sur le contrat si c'est un forfaitaire indemnitaire.

  • Speaker #1

    Alors évidemment, je ne connais pas absolument tous les contrats, mais normalement, le forfaitaire, c'est forfaitaire. Il n'y a pas d'ambiguïté là-dessus. En revanche, vous pouvez avoir des descriptifs dans certaines conditions générales sur le caractère forfaitaire très compliqué à appréhender, à comprendre. Et qui d'ailleurs... parfois ne sont pas tout à fait comme on pourrait l'espérer.

  • Speaker #0

    Petite action à faire, là si vous avez un contrat, vous pouvez poser des questions directement à l'assureur. Demandez si le contrat que vous avez, prévoyance, est un contrat forfaitaire ou indemnitaire. Ça va être important parce que de ce qu'on a compris, si on a une fluctuation sur notre chiffre d'affaires, il vaut mieux forfaitaire.

  • Speaker #1

    Alors une précision importante, c'est que de toute façon pour un salarié, on n'a pas le choix. C'est forcément une prestation indemnitaire. Donc quand on a le statut de salarié, on est forcément en prestation. indemnitaire. C'est quand on est TNS. Là, on peut avoir, on peut bénéficier de ce régime de prestations forfaitaires.

  • Speaker #0

    Ok, super. Du coup, on est toujours dans la prévoyance. Qu'est-ce que ça couvre, la prévoyance ? Parce qu'on parlait de maladie, on parlait d'accident. On va parler un peu d'incapacité, invalidité, parce qu'il y a beaucoup ce terme qui arrive. Qu'est-ce que c'est la différence entre incapacité et invalidité ?

  • Speaker #1

    Alors... Peut-être que je peux répondre à la première question. Qu'est-ce que ça couvre, la prévoyance ? Tout simplement, ça couvre les risques financiers liés à un décès, par exemple. Ces risques financiers qui peuvent correspondre tout simplement à un capital, un capital financier nécessaire du fait du décès, un capital financier qui intervient rapidement. Deuxièmement, ça couvre. Donc typiquement, juste pour le capital d'essai, c'est pour payer par exemple une fiscalité successorale, pour des impôts au moment du décès, c'est pour payer tout simplement la clôture de l'activité. Ça peut représenter quelques dizaines de milliers d'euros parfois. Et c'est de se réorganiser dans la vie pendant les six premiers mois suite au premier décès, puisqu'on n'a plus accès aux revenus. Par exemple du conjoint, si on est dans une situation familiale avec une famille, pendant six mois les comptes sont bloqués, donc il faut bien se réorganiser dans la vie. Donc là, il y a un capital d'essai déjà, ça couvre ce type de besoin. Et puis également des besoins en revenus complémentaires. Après un décès, il faut toujours éduquer les enfants, il faut toujours les emmener à l'école.

  • Speaker #0

    Ça c'est les options,

  • Speaker #1

    non ? Alors il y a des garanties qui peuvent être choisies, effectivement, en fonction de la personne. Il y a des personnes qui n'ont pas ce type de besoin, et puis d'autres qui en ont besoin. Donc ça couvre en tout cas en cas de décès. En cas donc... d'arrêt de travail. C'était ça aussi la question. L'arrêt de travail, dit aussi, c'est une période qui peut durer maximum trois ans. Un arrêt de travail, c'est aussi ce qu'on appelle bien souvent l'incapacité.

  • Speaker #0

    On est incapable de...

  • Speaker #1

    Mais temporaire. C'est forcément temporaire. Ça, ça dure maximum trois ans. On peut être classé suite à, bien sûr, un sinistre, suite à un accident ou une maladie grave, on peut malheureusement être classé rapidement en invalidité. C'est-à-dire que là, on ne peut plus... du tout travailler ou à un certain pourcentage, en tout cas, jusqu'à l'âge de la retraite. Donc c'est un risque quand on est jeune qui est, à mon avis, le plus gros risque. C'est l'invalidité. C'est de ne plus du tout pouvoir travailler quand on a 30 ans, de ne plus du tout pouvoir travailler jusqu'à l'âge de la retraite. C'est terrible. On a beau avoir commencé son activité, on gagne, j'en sais rien, 5000 euros, peu importe le chiffre d'affaires. Prenons le cas d'une rémunération, peu importe de 3-4 000 euros par mois, donc ça marche très très bien. Et puis manque de pot, 3 ans après le démarrage de l'activité, on ne peut plus du tout travailler. On les a plus, on n'a plus du tout cette rémunération. Les garanties obligatoires vont apporter une cote-part très très faible de cette partie-là, en fonction du taux d'invalidité. Mais ensuite, on n'a plus du tout cette rémunération jusqu'à l'âge de retrait. Donc c'est vraiment un gros gros risque sur lequel il faut être très vigilant.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous donner deux cas précis ? On va prendre le cas d'un graphiste qui va avoir besoin de ses mains pour faire des dessins sur la tablette, etc. Un cas d'incapacité et un cas d'invalidité. Dans quel cas, le 1 et le 2, c'est en quoi ?

  • Speaker #1

    L'incapacité, je vais donner un exemple, ce n'est pas très joyeux. Vous êtes cassé une jambe et vous avez, je ne sais pas du tout la durée, je ne suis pas médecin, mais vous ne pouvez plus du tout travailler pendant... pendant deux ans. Si on est graphiste, si on n'a besoin que de ses mains, on peut arriver à continuer à travailler un petit peu. Donc, ce n'est pas encore très... Mais on peut être en arrêt de travail, hospitalisé, et dans l'incapacité totale d'exercer. On est pendant un an, pendant deux ans, je veux dire, suite à une opération. Il y a des tas de situations.

  • Speaker #0

    Il y a le cas du Covid aussi, le Covid lance.

  • Speaker #1

    Il y a des situations où on ne peut vraiment pas travailler. Je ne parle pas du cas où, l'exemple que je citais finalement, de se cacher une jambe pour un graphiste. Peut-être qu'il y a pire encore, malheureusement. Mais bon, c'est vrai que Si on ne peut plus du tout travailler, soit parce qu'on a une maladie grave, mais une maladie grave, ce n'est pas forcément définitif. On s'en remet, notamment le cancer. Il y a quand même des situations où on ne peut plus du tout travailler parce qu'on est exténué, parce qu'on a beau avoir ses deux jambes, parfois, et ses deux bras, mais si on ne peut plus, on ne peut plus. C'est très sérieux. L'invalidité, c'est un classement, ce n'est pas aléatoire, c'est un classement en invalidité fait par le corps médical en général, et qui va déterminer un certain taux d'invalidité.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire quoi ? Je me suis cassé le doigt, je suis en incapacité ou je suis en invalidité ?

  • Speaker #1

    Alors, casser le doigt, on ne se la va des bouts de l'âme, mais c'est bien, ça va plutôt déboucher sur une incapacité en général.

  • Speaker #0

    Ici par exemple, je vais aller plus loin, je me suis coupé le doigt, il me manque un doigt.

  • Speaker #1

    Alors là, on va être... probablement en incapacité, mais avec un taux d'invalidité quand même qui peut être pris en compte avec certaines garanties. On aura en général, si on se fait, dans le cas traditionnel, le cas classique, si on se fait couper un doigt malheureusement, selon le métier que l'on fait, on va avoir un taux d'invalidité qui ne justifiera pas forcément d'avoir une prestation maximale, évidemment, en cas d'invalidité. Alors, il y a certains cas où on peut bénéficier de taux connus à l'avance, de taux d'invalidité. C'est connu à l'avance dans certains métiers, en particulier chez AGP, que je connais bien, puisqu'on arrive dans certaines professions à indiquer qu'en fonction du préjudice subi, ça peut être le cas de la perte d'un doigt par exemple, on est capable de dire par exemple à un chirurgien ou à un dentiste, on est capable de lui dire, ou à un kiné, enfin bref, on est capable de lui écrire qu'à l'avance, que si ça lui arrive, eh bien il aurait un taux d'invalidité à 100%.

  • Speaker #0

    Oui, parce que dans son exercice...

  • Speaker #1

    Là, je parle d'un contrat bien spécifique dans certaines professions médicales et périmédicales puisqu'on est très spécialisé aussi dans ce secteur-là.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il peut y avoir des cas d'invalidité ? Je ne m'y connais pas tellement. Je vois beaucoup parler de gens qui sont sous ALD. Je ne sais plus comment on appelle ça.

  • Speaker #1

    Réaction longue durée.

  • Speaker #0

    Et donc ça, c'est de l'invalidité ? C'est quoi exactement ?

  • Speaker #1

    Ce n'est pas forcément lié à l'invalidité. On peut très bien être en invalidité déjà et être sur ses deux jambes. Il y a des situations où on est classé en invalidité, où on peut ne plus pouvoir du tout travailler parce qu'on a des troubles de handicap psychologique. Des choses comme ça. J'ai quelques clients qui ont l'air très bien physiquement, mais qui sont en invalidité.

  • Speaker #0

    Donc ça ne se voit pas physiquement, et on peut être considéré invalidité et percevoir des prestations. On parlait un peu des différentes options quand on va choisir une prévoyance. Après, je vais remonter un peu sur la partie questionnaire, etc. Mais on commence du la fin et on remonte sur le début. Mais si demain, moi, j'opte pour une prévoyance, j'ai vu qu'il y avait différentes options. J'avais vu la rente éducation enfant. Il y avait d'autres types de rentes. Est-ce que tu peux nous expliquer un peu tout ça, ces différentes options ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors, tu fais allusion à des prestations que l'on peut choisir en fonction des conseils aussi qui sont donnés. Parce que... Très clairement, nos clients, nos prospects ne pensent pas spontanément, sauf s'ils ont la chance d'être conseillés par la micro-bifloque. Mais on reconnaît que c'est quand même extrêmement rare que les gens nous sollicitent sur cette question-là. C'est plutôt nous qui les sensibilisons. En plus, ce n'est pas drôle, il faut bien le reconnaître. C'est pas très drôle. Je reviens sur la question des garanties d'essai, si vous voulez. En cas de décès, effectivement, il y a le capital d'essai qui peut être versé en prestation, je l'ai dit tout à l'heure, qui peut être versé finalement aux personnes qui en auraient le plus besoin. Ça, c'est à décider par l'assuré qui va désigner les personnes qui devront recevoir le capital. Ça peut être le conjoint ou les enfants ou même d'autres personnes. Le capital d'essai peut être versé finalement aux personnes que l'on souhaite. Ça, c'est le capital. Ensuite, il y a les rentes. Les rentes qui correspondent donc à des besoins, encore faut-il qu'il y ait ces besoins bien sûr. Alors on voit, on distingue deux types de rentes en cas de décès dans les prestations que l'on propose, c'est les rentes éducation effectivement et les rentes conjointes. Comme son nom l'indique, la rente conjointe, c'est fait pour le conjoint. Donc évidemment, s'il y en a un, ça c'est évident, marié ou paxé. Et puis, des rentes d'éducation, bien sûr, c'est pour les enfants. Et alors là, il y a un point très, très important à regarder. Là, j'attire l'attention, j'en profite, cadeau. Attention,

  • Speaker #0

    attention,

  • Speaker #1

    qu'il y a un. Oui, tout à fait, parce que sur les rentes d'éducation, il y a un certain nombre de régimes obligatoires qui prévoient des rentes d'éducation. Et d'ailleurs, des contrats aussi. qui viennent en complément proposer des rentes d'éducation. Attention, il y a des conditions qu'il faut avoir en tête pour que les enfants puissent percevoir cette rente d'éducation. Et souvent, dans ces conditions, il y a la notion de poursuite d'études. C'est très important. Imaginez, vous avez un enfant qui a 18-19 ans, il décide, comme ça se fait de temps en temps, de prendre 6 mois ou un an, sabbatique, je n'aime pas trop ce terme-là, mais plutôt de découverte du monde, d'une activité professionnelle. Mais bien sûr, à ce moment-là, malheureusement, l'un des parents qui cotise depuis des années à une prévoyance en cas de décès, donc rente éducation, malheureusement décède à ce moment-là, il faut savoir que de son régime obligatoire, si toutefois elle est prévue, et de son contrat d'assurance prévoyance complémentaire, que nous pourrions lui proposer, il pourrait, selon comment est configuré le contrat, il pourrait ne rien apercevoir du tout.

  • Speaker #0

    Ça, ils peuvent le voir dans les exclusions ?

  • Speaker #1

    Absolument. C'est indiqué noir sur blanc. D'ailleurs, bien souvent, c'est en gras. Bien souvent, c'est écrit en gras partout, dans tous les contrats. Alors, bien sûr, c'est à la page peut-être 17, le paragraphe numéro 3. Non, mais c'est vrai. Mais il faut interroger, ne pas hésiter à interroger, quelles sont les conditions. pour pouvoir bénéficier, ou plutôt quelles sont les restrictions, on pourrait dire, pour pouvoir, je dirais, être sûr de pouvoir bénéficier de cette prestation en cas de décès d'un parent, par exemple, prestation rente éducation. Généralement, ça s'arrête à l'âge de... Alors, ça dépend des contrats, mais ça s'arrête selon le régime obligatoire et selon les régimes de prévoyance complémentaires. Ça s'arrête à des âges qui peuvent être différents. Donc, 21, 25, 26 ans, parfois un peu plus.

  • Speaker #0

    Donc, ça, ça vérifie quand même sur vos contrats et ça fait une belle, belle transition sur... Les exclusions, tu m'en parlais parce que bon, je le dis un petit peu aux personnes qui nous écoutent, mais moi, depuis que je t'ai connu, j'ai transféré toutes mes assurances directement avec toi, parce que j'aimais bien avoir ce contact humain. Alors oui, je travaillais avec des courtiers qui vont travailler après avec des assureurs, mais là, j'avais le contact humain directement, les conseils, donc j'ai tout basculé, tu m'avais convaincu. Mais tu m'as parlé de... Avec plaisir. Tu m'avais parlé de faire attention aux... Les exclusions en fait, parce qu'on ne se rend pas compte et tu m'avais donné une petite anecdote.

  • Speaker #1

    Des anecdotes, oui, ça peut être des choses graves évidemment, mais effectivement tous les contrats d'assurance, y compris les nôtres, ceux qu'on propose, ont des exclusions qui sont... Pour beaucoup, commune à toutes les compagnies d'assurance, il y a des exclusions partout. C'est tout à fait logique. Par exemple, le fait de ne pas pouvoir bénéficier d'une prestation de décès si on a souscrit il y a quelques jours ou quelques mois. Donc ça, il y a quand même des restrictions là-dessus, évidemment. Donc ça, il faut en tenir compte, évidemment. Mais vous pouvez avoir des différences d'une compagnie d'assurance à l'autre. Et notamment, par exemple, effectivement, des prestations de type arrêt de travail, invalidité, perte totale et réversible d'autonomie. C'est-à-dire qu'on n'est pas mort, mais on ne peut plus du tout travailler. Si toutefois, par exemple, malheureusement, on a un accident et qu'on venait juste de boire un verre ou deux avec des amis, qu'on est au-dessus de la limite autorisée du taux légal, qui n'est pas loin, qui est à 0,5. Je vous assure qu'on n'est pas un alcoolique si on est à plus de 0,5 quand on a un accident. Et vous avez, alors tout le monde jamais vu... Je n'ai jamais vu de contrat dans lequel il n'y avait pas de capital d'essai en cas de décès, mais je parle de tous les jours de préjudice, donc en cas d'arrêt de travail, encore une fois, en cas d'invalidité, en cas de perte totale à l'inversible d'autonomie, vous avez des contrats qui excluent.

  • Speaker #0

    Un verre d'alcool ?

  • Speaker #1

    Alors un, peut-être pas, allez, mettons deux.

  • Speaker #0

    On va dire que je sors d'une petite soirée, sympa de toi, j'ai bu un ou deux cocktails et...

  • Speaker #1

    Tu rentres chez toi à vélo, tu te plantes, t'as deux ans, j'en sais rien, peu importe, mais t'as un an d'arrêt de travail, en prenant un cas pas trop méchant encore.

  • Speaker #0

    Non, c'est quand même...

  • Speaker #1

    Ou six mois, enfin bref. Et bien là, tout simplement, parce que tu avais un taux d'alcoolémie supérieur au taux légal, et bien malheureusement, tu es exclu.

  • Speaker #0

    d'accord dans certains contrats ok oui oui parce qu'on en parlait celui de chanson que tu m'as mis pas parce que je vais aller boire mais c'était pas mal le but c'est pas d'inciter à boire évidemment mais ok donc ça ça a vérifié sur les exclusions c'est intéressant normalement il y a une fiche alors c'est pas la fiche IPID ou c'est je sais plus comment il n'y a pas une fiche normalement qu'ils ont simplifiée pour qu'on peut demander un document oui tout à fait alors ça c'est un document réglementaire qui s'appelle la DIPA voilà

  • Speaker #1

    DIPA D-I-P-A c'est un document qui est dans couplé à toutes les souscriptions de contrats d'assurance. Et il y a un résumé, effectivement, d'exclusion. Mais sur cette partie-là, l'expérience montre qu'il faut un peu plus regarder. C'est en gras, mais il faut prendre le temps de... C'est vrai qu'il faut prendre le temps de... C'est même pas petit, c'est la même police que le reste. Mais bon, voilà, il faut bien le lire, bien le comprendre. Et c'est extrêmement important pour ne pas penser qu'on est assuré alors qu'on ne l'est pas. OK.

  • Speaker #0

    Top. On va parler de deux petits trucs. On va parler de la franchise de la carence. C'est important pour la prévoyance. C'est quoi la différence entre les deux ? Moi, chaque fois, je confonds les deux. La franchise à carence.

  • Speaker #1

    Alors, carence, tu penses à quoi ?

  • Speaker #0

    Alors, il y a le délai. On se scrie un contrat. Et à partir de quand, on est protégé, on est couvert. Et à partir de quand, on va recevoir une indemnité. Pour moi, il y avait une différence dans le fait que...

  • Speaker #1

    Alors, effectivement, il y a deux termes qui sont souvent utilisés dans le milieu de l'assurance. C'est la franchise et ce qu'on appelle plus communément le délai d'attente.

  • Speaker #0

    Ah, d'attente. OK, d'accord.

  • Speaker #1

    Alors, effectivement, c'est très, très précieux. Merci de poser cette question. Alors tout d'abord, le délai d'attente, c'est tout simplement le délai entre le moment où on souscrit le contrat, où le contrat est confirmé dans sa souscription, puisque ça suppose d'avoir eu une acceptation médicale. Donc entre le moment où le contrat en gros est souscrit et le moment où on a un sinistre, il y a un délai au cours duquel, malheureusement, si on a un arrêt de travail, on ne serait pas encore assuré.

  • Speaker #0

    Ça veut dire qu'en gros, ce qu'il faut, c'est au minimum trois mois, le délai d'avance en général. Donc si vous souscrivez le 20 janvier 2024, si vous avez un arrêt de travail le 20 mars, malheureusement, on est moins de trois mois après la souscription du contrat. Donc si on est en arrêt de travail à ce moment-là, malheureusement, on ne sera pas indemnisé.

  • Speaker #1

    D'où l'intérêt de souscrire assez tôt à une prévoyance. pas se dire bon je pars en vacances dans trois semaines je prends ma prévidence comme ça s'il m'arrive un truc non il faut vraiment le faire.

  • Speaker #0

    Exactement d'autant plus que pour certains préjudices le délai d'attente peut être plus important ça peut aller jusqu'à un an notamment.

  • Speaker #1

    C'est pas forcément du contrat c'est des fois en fonction du préjudice.

  • Speaker #0

    Alors oui exactement il y a des délais d'attente en gros ça peut être ces trois mois dans le cas standard le plus classique je connaisse et ça peut aller jusqu'à un an pour certains préjudices comme la dépression des choses comme ça. D'accord. Tout à fait voilà il peut y avoir des différences effectivement sur le mal de dos également, des choses comme ça. Il peut y avoir des différences selon les contrats d'assurance. Donc ça, c'est ce qu'on appelle le délai d'attente. Donc en fait, si on a souscrit le contrat il y a un an, il n'y a plus de délai d'attente, il n'y a plus de problème là-dessus. Bon, ça, c'est le premier point. Le deuxième, c'est la franchise. La franchise ne s'applique que en cas d'arrêt de travail, c'est-à-dire sur la fameuse ou l'incapacité, comme on veut. La franchise, c'est le nombre de jours pendant lesquels on ne perçoit pas d'indemnité si on est en arrêt de travail. Je m'explique. j'ai un arrêt de travail de 15 jours, j'ai une franchise de 15 jours, je ne perçois pas de prestation. J'ai un arrêt de travail de un mois, j'ai une franchise de 15 jours, je perçois une prestation sur 15 jours et pas sur un mois.

  • Speaker #1

    À partir du 15e jour ?

  • Speaker #0

    À partir du 16e jour.

  • Speaker #1

    Mais il y a quand même la sécurité sociale qui intervient.

  • Speaker #0

    Oui, la sécurité sociale, le régime obligatoire, qui intervient plutôt, mais à hauteur d'une partie.

  • Speaker #1

    Oui, pas grand-chose.

  • Speaker #0

    C'est vrai, pas grand-chose, effectivement. Pour un entrepreneur qui se lance, c'est vrai que ça ne va pas très très loin. Mais il faut savoir qu'effectivement, il y a cette franchise qui s'applique. Alors la franchise, c'est un exemple que je donne qu'un jour. Les franchises peuvent être assez complexes, beaucoup plus compliquées que ce que je viens de dire là. Donc là aussi, il peut y avoir des franchises différentes selon le préjudice subi, selon si on a un arrêt de travail, selon si c'est un accident, selon si c'est une maladie, selon si c'est une hospitalisation. Il y a des différences, effectivement. Voilà ce qu'on peut dire de la franchise.

  • Speaker #1

    Alors la franchise, c'est quelque chose qu'on voit sur le contrat. C'est marqué normalement le délai de franchise. Enfin, il est censé être écrit. Et alors, le plus communément, c'est 15 jours, c'est 30 jours. C'est quoi qu'on voit en moyenne ?

  • Speaker #0

    Je ne suis pas sûr qu'on puisse dire le plus communément. Il y a ce qu'on a l'habitude de conseiller, de pratiquer. Il faut reconnaître.

  • Speaker #1

    C'est combien ?

  • Speaker #0

    Beaucoup de choses peuvent se défendre. Moi, j'aime bien personnellement, dans les conseils que je donne à mes clients, j'aime bien donner des franchises simples, compréhensibles et cohérentes. Voilà. De combien ? Alors, pourquoi j'ai cité le 15 jours ? Parce que j'avoue... Tout peut s'entendre, que 15 jours me semble être pertinent. Alors, ça peut être plus court pour des personnes qui veulent vraiment sécuriser, par exemple, leur démarrage d'activité, ce qui peut être le cas quand on est en micro-entreprise. Oui, si on ne peut pas travailler pendant une semaine, pour certaines personnes, s'il n'y a pas de rémunération, ça peut être compliqué. Mais en même temps, quand on part une semaine ou 15 jours en vacances, quand on peut le faire, on a beaucoup de chance. En général, on n'a pas besoin de l'argent d'une... Voilà, une compagnie d'assurance. Donc, c'est ce qui me fait dire qu'un jour, c'est raisonnable. Il ne faut pas oublier une chose, c'est que plus on prend une franchise courte, plus ça coûte cher. Donc, l'idée, c'est d'essayer de mettre en place des solutions cohérentes qui permettent d'avoir des prestations qui correspondent, c'est toujours pareil, aux besoins des personnes en fonction de leur situation. Voilà. Donc, moi, j'aime bien la franchise 15 jours, quel que soit le préjudice subi, que ce soit lié à une hospitalisation, à un... un accident ou bien une maladie comme ça c'est clair mais il y a différents types de franchises et je ne rentrerai pas dans la technique parce qu'entre les franchises relatives, semi-relatives on peut faire des heures la nuit mais je ne suis pas sûr que je n'ai pas révisé mais voilà mais le plus court en termes de franchises on peut trouver combien en termes de zéro zéro ça c'est dit parce que j'avais vu beaucoup de 7 moi oui tout à fait mais d'accord donc du coup 15 jours il

  • Speaker #1

    faut préciser comme tu l'as très très bien très très bien dit en résumé Si on trouve un contrat avec une franchise la plus courte possible, on va payer plus cher la cotisation. Ou alors des franchises plus longues et on va payer moins cher. Je ne sais plus combien j'ai pris, je pense que j'avais dû prendre 30 jours ou peut-être, je n'en sais rien. Je ne sais plus. Mais moi, je préfère des fois prendre 30 jours. Je me dis, je fais un raccourci en disant combien de temps je peux tenir ce mat réseau, tant recevoir directement de la prévention parce que je recevrai de la sécu. du régime obligatoire, mais si je suis malade depuis 30 jours, je peux commencer à m'inquiéter sur mon état de santé et me dire, à partir du 30e jour, 31e, je reçois des choses d'après-vente. Mais après, c'est libre à chacun. À 15 jours, il y en a qui n'ont pas forcément de l'adresse.

  • Speaker #0

    Parce que prenons un exemple, quelqu'un qui gagne, qui a une rémunération. En tenant compte des charges, une rémunération de 1 500 euros par mois par exemple, s'il a un complément de revenu qui est de l'ordre de 1 000 euros apporté par le contrat de prévoyance, il faut imaginer qu'une cotisation de ne serait-ce que 100 euros par an en plus pour avoir une franchise à zéro, ça veut dire qu'il faut quand même... Voilà, beaucoup d'années pour que ce soit entre guillemets valable d'une certaine façon. Enfin, c'est toujours un rapport entre la cotisation et la prestation qu'on est susceptible de recevoir. Donc, si on prend une franchise... à zéro, et qu'on a un arrêt de travail d'un mois, on n'a guère que 1 000 euros de prestations supplémentaires par rapport à quelqu'un qui a une franchise de 30 jours. Donc, c'est avoir par rapport à la cotisation supplémentaire. D'ailleurs, c'est peut-être la différence, c'est peut-être plus importante que ce que je viens de dire.

  • Speaker #1

    Encore une chose que vous pouvez faire directement en exercice, c'est regarder sur ton contrat le délai de franchise directement. Le montant de la cotisation va évoluer en fonction des prestations, des options qu'on a choisis derrière. Ça évolue en fonction de l'âge aussi.

  • Speaker #0

    Alors oui, je voudrais juste revenir sur un point, parce qu'il y a une chose qui est très facile à faire, que nous, nous faisons très régulièrement quand on explique à nos clients sur le pourquoi on conseille, par exemple, 15 jours de franchise. Alors en fonction des tarifs qui sont proposés, qui ne sont pas calculés par mes soins, évidemment, c'est par la compagnie ou les compagnies. Tout simplement, c'est de faire un chiffrage entre 15 jours de franchise et 30 jours. Puis on voit bien que la différence vaut la peine ou pas, ou zéro. Moi, personnellement, souvent, quand je fais le calcul, je m'aperçois qu'entre 15 jours et 30 jours de franchise, il n'y a pas une différence de cotisation. C'est la raison pour laquelle souvent je propose 15 jours. Mais bon, tout peut s'entendre. Donc ça, à chacun de définir un petit peu ses propres repères. Mais en tout cas, c'est une question qu'on peut poser à son assureur. Et là, vous me proposez du zéro de franchise, admettons. Oui, mais ça coûterait combien si c'était 30 jours, par exemple ?

  • Speaker #1

    Il faut faire...

  • Speaker #0

    Moi, je pense que ça peut être pas mal de poser la question. Même si on est là pour conseiller. On est juste là pour conseiller. On n'ordonne pas quand même. Donc, il faut tenir compte de tout ça. Ensuite, pour répondre à ta question. Effectivement, oui. Tous les contrats de prévoyance, à ma connaissance, leur cotisation évolue avec l'âge. On s'efforce à chaque fois de communiquer là-dessus, pour ne pas quitter surprise, mais ça augmente effectivement par période quinquennale le plus souvent, et puis en fonction de l'augmentation du coût de la vie en général. Ça, ce sont des informations qui sont dans les conditions générales, et nous, on fait en sorte en tout cas de donner des projections pour que les personnes puissent savoir effectivement comment vont évoluer concrètement leurs cotisations, parce qu'elles vont évoluer. Alors, il faut savoir que les prestations évoluent également quand même, mais pour être tout à fait franc, je remarque souvent que les prestations augmentent. un peu moins vite que les cotisations.

  • Speaker #1

    Oui, oui, je pense que les gens regardent surtout qu'est-ce qui est normal. Ils sont prélevés. Et dernière chose sur la prévoyance, je voulais qu'on parle du questionnaire de santé. Donc, pour expliquer un peu à tout le monde, dès qu'on va soustraire une prévoyance, il va y avoir un questionnaire qui va être... On va poser deux, trois questions sur, j'imagine, la situation actuelle, s'il y a des besoins d'hospitalisation plus tard. Et sur les cinq dernières années, je ne sais pas si ça peut remonter à dix, est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ? Qu'est-ce que c'est ? Quel est l'objectif de ce questionnaire ? Et quel impact il va avoir, en fait ? OK.

  • Speaker #0

    Alors, effectivement, questionnaire de santé, c'est un point extrêmement important, auquel nous, en particulier, on accorde une grande importance, parce que ça débouche sur une acceptation médicale. Et une acceptation médicale, elle n'est pas remise en question par la suite. A partir du moment où on a fait toutes les analyses nécessaires et que de la part de l'assureur, et en particulier dans mon cas, AXA et AGP, on a un retour qui précise les conditions définitives du contrat, on ne revient pas dessus, même si la situation de santé évolue. Ça, c'est le premier point qui est extrêmement important. Donc, c'est un formidable atout, je trouve, d'avoir une acceptation médicale. Ça, c'est le premier point. Alors,

  • Speaker #1

    là vraiment, je souligne, il faut quand même vous dire, il ne faut pas attendre qu'il vous arrive quelque chose où plus tard, vous allez vous faire hospitaliser. Pour souscrire, il faut le faire bien avant, parce qu'après, ça est difficile quand il va y avoir...

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'en fait, le questionnaire médical auquel tu fais allusion, dont le niveau d'exigence évolue... en fonction, d'une part, bien sûr, des compagnies d'assurance. Il y a des règles qui peuvent être différentes, des questionnaires différents d'une compagnie à l'autre. Premier point. Deuxième point, ce niveau d'exigence évolue aussi en fonction des garanties qui sont demandées. Plus on a des garanties, les garanties demandées sont élevées, plus on va devoir faire peut-être des analyses médicales poussées jusqu'à un cardio, jusqu'à... Ah oui,

  • Speaker #1

    On peut demander...

  • Speaker #0

    Absolument. En fonction des garanties qui sont demandées. Oui. Typiquement, si on a besoin d'un capital d'essai, ça arrive, mais de 500 000 euros en cas de décès, on a besoin de couvrir des revenus de 3 000.

  • Speaker #1

    On va vérifier que la personne soit quand même en forme, c'est ça ?

  • Speaker #0

    C'est ça, oui, tout à fait. Mais ça, c'est l'assureur qui va donner les conditions, effectivement, les analyses médicales qui sont nécessaires pour pouvoir valider définitivement l'acceptation médicale.

  • Speaker #1

    Ok, parce que du coup sur les questions, moi j'ai des gens qui me disent je me fais en gros refouler des questionnaires de santé alors tu m'as dit que c'était en fonction des assureurs parce que moi le mien qu'on a fait ensemble c'était AXA, c'est ça ? AGP qui sont reliés il était ultra simple

  • Speaker #0

    Oui, je suis ravi. Non, mais ce n'est pas toujours compliqué. Il faut expliquer les choses.

  • Speaker #1

    Mais ça dépend du coût des assurances, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Ça peut dépendre des compagnies d'assurance. Le fait que ce soit ultra simple, c'est lié. Alors, on ne va pas donner trop révéler ton cas personnel, mais c'est peut-être lié aussi parce qu'il y a un niveau de garantie qui n'était pas non plus requis, qui n'était pas non plus exagérément important. Mais on peut avoir des situations où il y a des besoins de couverture beaucoup plus importants. Et là, ce qui nécessite, parce qu'on est plus âgé, parce qu'on a aussi eu des... Tu faisais allusion, tu as tout à fait raison de préciser ça. C'est important de ne pas attendre qu'on commence à avoir des problèmes de santé pour se dire je vais me protéger Malheureusement, il se peut que ce soit trop tard. Parce que si tu veux, le retour de l'assureur concernant le questionnaire médical qui va être analysé par la compagnie d'assurance, le retour, souvent, il peut y avoir quatre retours différents. Le premier, c'est de dire qu'on confirme dans les conditions standards le tarif et on accepte de vous protéger comme vous l'avez demandé. Très bien, bonne nouvelle. Deuxième, ça reste une bonne nouvelle. Par contre, on va... demander une hausse tarifaire. Enfin, on va proposer une hausse tarifaire, qui n'est pas imposée. En tout cas, chez nous, ce n'est pas imposé, mais je ne pense pas que ça le soit ailleurs. On va proposer une hausse tarifaire du fait d'antécédents médicaux. Voilà, du style, on a eu un problème de santé ou autre, pour lequel l'assureur souhaite se protéger davantage avec une cotisation un peu supérieure. Oui, ça arrive. On peut avoir également des exclusions. Typiquement, je prends un exemple. Alors, attention, il ne faut pas penser que ce sera le cas à chaque fois. On a des contre-exemples. Mais... On a eu un genou en vrac il y a trois ans, on a eu une intervention du genou. Il est possible que la compagnie d'assurance décide d'exclure, par exemple, de vous protéger en cas d'arrêt de travail. pour le même préjudice, par exemple. Et puis, évidemment, le pire, c'est ce qui est très, très rare, mais c'est de l'exclusion totale. C'est de ne pas pouvoir être assuré. Et ça, effectivement, c'est terrible, parce que malheureusement, compte tenu des antécédents médicaux, ça veut dire qu'on ne peut pas trouver à se protéger, à s'assurer en cas d'arrêt de travail ou d'invalidité. Donc oui, il faut le faire. Bien sûr, le mieux, c'est de le faire quand on est en bonne santé, ça, c'est sûr, et le plus jeune possible.

  • Speaker #1

    J'ai une communauté qui est assez féminine et il y a beaucoup de gens qui disent, moi j'ai une grossesse pathologique, mais malheureusement sur pas mal de questionnaires je ne passe pas. Est-ce que c'est pareil pour tout le monde ? Est-ce qu'il n'y a pas des cas où on peut, il y a des questions qu'on nous dit, des questionnaires plus souples ou des choses comme ça qui peuvent le faire passer ? Parce que comment ils font ces gens-là pour se protéger si vraiment toutes les compagnies...

  • Speaker #0

    C'est un vrai problème si effectivement la nature des préjudices malheureusement subis par cette jeune femme qui a eu des problèmes de santé, quels qu'ils soient d'ailleurs, par le passé, et ça lui est forcément très préjudiciable si elle a besoin de se protéger en cas de nouvelle grossesse ou autre. C'est vrai, c'est difficile de dire comment y échapper, parce que malheureusement, ça fait l'objet d'analyses qui sont très sérieuses. En fonction aussi, il peut y avoir des différences d'une compagnie d'assurance à l'autre, de vouloir être plus souple dans certaines profiterons vis-à-vis d'autres. Oui, il peut y avoir des différences, ça vaut le coup de consulter pour le coup. différentes compagnies d'assurance, si toutefois, l'une dit non. Mais ça vaut... Enfin, il faut pas... Après, voilà, je pense qu'il faut pas non plus dire j'ai eu des problèmes de santé, donc du coup, je demande pas parce que j'ai peur d'être exclu. C'est pas un petit peu dommage. Il y en a beaucoup qui Ben oui, mais ça, je pense que c'est vraiment dommage. Alors, il faut juste être prêt, peut-être psychologiquement, peut-être à essuyer un refus, c'est vrai. Ça fait pas plaisir, d'ailleurs. mais d'un autre côté si on ne le demande pas on ne risque pas d'avoir un retour positif non plus donc voilà je comprends que ce soit un peu agaçant et même peut-être décevant pour une personne qui a besoin de s'assurer et puis qui fait plusieurs tentatives sans

  • Speaker #1

    malheureusement y parvenir mais d'un autre côté voilà moi ça m'arrive de dire essayons quand même essayons quand même puis on verra ça t'est déjà arrivé de ne pas pouvoir la personne s'était bloquée et tu ne peux pas la couvrir

  • Speaker #0

    Alors, il y a des situations où on ne va même pas essayer. C'est vrai, ça arrive. D'ailleurs, les personnes ne sont même pas motivées pour le faire parce que tellement les préjudices par le passé sont lourds. Ce qui est compliqué pour nous. Moi, je ne suis pas médecin. Donc, c'est compliqué pour moi. Et puis, je ne veux pas non plus trop préjuger. Mais souvent, quand on n'y va pas, entre guillemets, quand on n'essaye pas, c'est souvent que l'assuré lui-même se dit non, je n'ai pas l'énergie, je n'ai pas l'envie, je n'ai pas le courage. Et puis bon, malheureusement, il y a quand même des situations assez évidentes où ce n'est pas la peine d'aller essayer de perdre son temps. Je veux dire, le cancer en phase terminale, enfin pardon de dire ça comme ça, mais ça déchire le cœur de voir ça. Évidemment, on n'en est pas au moins humain, mais n'empêche que, bah oui, c'est sûr que là, c'est compliqué d'assurer quelqu'un qui est dans cette situation-là. Il y a des situations évidentes quand même, malheureusement, pour lesquelles on ne peut pas apporter de couverture.

  • Speaker #1

    Donc bon, vérifier déjà, tester plusieurs compagnies d'assurance parce que certains ont des questionnaires beaucoup plus légers, dont celui de BadaJP. si on pense qu'on ne va pas passer, il faut quand même essayer. Parce que peut-être que...

  • Speaker #0

    Ça vaut le coup quand même, oui, d'essayer parfois.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que des fois, moi, je recommande, directement, j'ai des partenaires courtiers, etc. Mais des fois, je recommande directement d'avoir des, désolé de dire ça, mais des humains, parce qu'ils vont pouvoir dire, non, dans ce cas-là, ça peut passer, etc. Ou alors rediriger. Est-ce que ça t'est déjà arrivé de dire à la personne, je ne peux rien faire, est-ce que je peux te rediriger ? Je ne sais pas si ça arrive.

  • Speaker #0

    Dans mon cas, je suis mandataire exclusif pour AXA et AGP. Mon mandat m'empêche. En revanche, les personnes font ce qu'elles veulent. Je ne vais pas les freiner. Je leur dis par contre... Évidemment, de toute façon, chacun est libre. Mais je ne vais pas les en empêcher d'une façon ou d'une autre d'aller voir quelqu'un d'autre. Tant mieux s'ils peuvent être protégés par quelqu'un d'autre, si toutefois, moi, je n'étais pas en mesure de donner une suite favorable. Après, attention quand même. aux acceptations médicales qui pourraient être un peu light. C'est déjà arrivé. On peut être déçu aussi. Voir pas d'acceptation médicale du tout, ou pas de sélection médicale du tout.

  • Speaker #1

    Oui, il fait la science émotionnelle pour ça.

  • Speaker #0

    Mais oui, mais oui. Parce que des sélections médicales très très light, ça ne veut pas forcément dire qu'il n'y a pas de souci au moment du délivrement de la prestation. Parce qu'à ce moment-là, il peut y avoir des questions qui apparaissent. Et si le questionnaire médical, comme tu le dis, a été très très light, il peut y avoir des exigences qui apparaissent au moment des prestations. En tout cas, nous, chez nous, ce n'est pas comme ça que ça fonctionne. l'acceptation médicale pour nous c'est le Graal entre guillemets, mais si on a des questionnaires médicaux extrêmement light, extrêmement faible, voire inexistants, ça arrive, c'est rare mais ça arrive, attention au moment où on doit perçoit une prestation.

  • Speaker #1

    Ok super, merci. On va parler maintenant de la complémentaire santé, mutuelle santé. Déjà c'est quoi la différence entre, parce que je vois beaucoup de gens qui disent mutuelle santé, complémentaire santé, c'est quoi la différence entre les deux ?

  • Speaker #0

    Très simplement, quand on est dans une mutuelle, on peut parler de mutuelle santé. Quand on n'est pas dans une mutuelle, on parle de complémentaire santé.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Alors, Jacques, ça, et à J.P., on parle de complémentaire santé. Et puis, dans d'autres compagnies d'assurance qui sont des organismes mutualistes, eh bien, eux parlent de mutuelle santé.

  • Speaker #1

    C'est un thème réglementaire. D'accord. Donc, en gros, la plupart des gens ont, on va dire, une complémentaire santé, mais ils disent mutuelle, pour faire un peu le raccourci.

  • Speaker #0

    Exactement. Ça s'explique pour des raisons, certainement pour des raisons historiques.

  • Speaker #1

    Ok. Eh bien, du coup... Qu'est-ce que ça couvre exactement ?

  • Speaker #0

    Ça couvre tout simplement les dépenses de santé qui restent à charge. Notamment, il y a quatre piliers, on va dire. C'est tout ce qui concerne l'hospitalisation, tout ce qui est dépassement lié à l'hospitalisation. Tout ce qui est lié à la médecine de ville, quand on voit des médecins qui font des dépassements d'honoraires, par exemple. C'est également tout ce qui concerne l'optique et le dentaire. Et puis, bien sûr, tout ce qui concerne la médecine qu'on appelle la médecine douce. Voilà les quatre piliers sur lesquels il faut vérifier s'il est besoin, c'est toujours pareil, s'il est besoin, son adéquation avec le contrat.

  • Speaker #1

    Donc comme je le disais un peu avant, c'était la sécurité sociale, normalement, peu importe le nombre d'euros qu'on a cotisé, va rembourser un forfait de base, on va dire un pourstage de base. Et après, la complémentaire est là pour dire, mais nous, on va compléter ce qui reste un petit peu. Alors je ne sais pas, des fois, ils prennent complètement, des fois, une partie. Et ça sert à ça, la complémentaire santé. Je vais prendre une petite anecdote, c'est surtout de l'optique qui m'avait fait halluciner. J'avais pris une complémentaire santé. et je me suis dit je vais en profiter pour faire des lunettes donc c'est des lunettes de repos et elles coûtaient 300 euros donc il y a des choses à la vérification, on va en parler sur les garanties, les pourcentages de remboursement la sécu m'avait remboursé très généreuse soit-elle 7 centimes, merci la sécu franchement elle fallait pas, après tout le reste avait été pris en charge par la Complémentaire Santé donc ça je trouvais ça très bien et c'est grâce à ça que je me suis dit je paye une cotisation et je sais surtout pourquoi je la paye parce que entre la prévoyance et la complémentaire santé, il y en a un, on se prévoit, on cotise pour un risque qui peut arriver ou peut ne pas arriver. il y en a un complémentaire santé où on cotise mais on se dit enfin entre guillemets on sait pourquoi on cotise c'est palpable on va aller voir des lunettes ou alors je ne sais pas de la médecine douce on va aller voir un kiné des choses comme ça qu'est-ce qu'il y a pour toi en fait les choses à regarder quand on va prendre une complémentaire santé ?

  • Speaker #0

    Dans l'approche que nous avons nous en tout cas dans Dans notre métier, c'est toujours pareil. En fait, c'est toujours de vérifier si, je l'ai dit, si les besoins, si le contrat surtout est en adéquation par rapport aux besoins. C'est toujours À quoi ça sert d'aller faire payer des cotisations qui offrent des prestations de dingue en médecine douce si on ne consulte... En médecine douce, qu'une fois par an. Payer 10 euros de plus tous les mois pour avoir une prestation de 50 euros de plus par an, ça ne sert à rien. Donc ça, on fait très attention à ça. Pour autant, il y a des... Tout est important bien sûr, mais on fait attention notamment à l'hospitalisation, puisque là l'hospitalisation c'est quelque chose qu'on subit. En général, on peut prévoir une intervention dentaire avec un remplacement avec une couronne ou autre. Ça peut se prévoir. Ça peut éventuellement s'anticiper un petit peu. En revanche, une hospitalisation, pas forcément. Surtout si c'est suite à un accident, une maladie. C'est quand on découvre une maladie ou quand on a un accident. Ce n'est pas le moment de prévoir, d'adapter les garanties du contrat quand on peut les adapter. Donc ça, c'est un point sur lequel je fais vraiment très, très attention. L'hospitalisation. Après, ça va beaucoup dépendre des habitudes, des besoins.

  • Speaker #1

    Il y a certains complémentaires, par exemple, qui vont mieux rembourser l'optique. D'autres, j'imagine, je ne sais pas moi, le dentaire, etc.

  • Speaker #0

    Alors, il y a en fait plusieurs options déjà dans les contrats, comme tu le sais certainement et comme beaucoup de gens le savent, qui vont avoir des renforts. on va dire plus ou moins important dans l'une des quatre catégories que je viens de citer, encore une fois hospitalisation, dentaire optique, dépassement d'honoraires et la médecine douce. Donc effectivement on peut faire son choix un peu en fonction de ça, on peut demander des simulations. Il y a une chose qui est très importante par exemple aussi, c'est que les gens n'y pensent pas toujours, je m'en rends compte même chez AXA et AGP, donc c'est à nous de faire de la pédagogie là-dessus. C'est si possible d'aller consulter, d'aller notamment par exemple tout ce qui est optique et dentaire, Tu en parlais tout à l'heure, c'est d'essayer de se tourner, notamment du côté optique, peut-être d'aller voir des interlocuteurs qui sont dans le réseau, qui sont le réseau qui est choisi par l'assureur et en particulier par AXA-AGP. Il y a des accords qui peuvent être passés en termes de tarifs. Donc ça veut dire qu'à la base, quand on va chez les partenaires de la compagnie d'assurance... En l'occurrence, pour ce qui concerne AXA et AGP, c'est le réseau ITELIS. Il y en a dans toutes les villes, y compris dans les campagnes. Mais c'est d'aller voir, par exemple, des magasins d'optique qui ont passé des accords avec la compagnie d'assurance. Donc, ça permet quand même d'avoir des prix déjà un peu négociés, voire fortement négociés. Donc, c'est un point extrêmement important, effectivement.

  • Speaker #1

    Donc, à vérifier, c'est déjà les prises en charge, les bases de remboursement. Alors... Je sais que certaines compagnies parlent en pourcentage de remboursement et d'autres en montant directement.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. C'est vrai que parfois, ils parlent en euros, parfois, ils parlent en pourcentage de remboursement. Donc, c'est vrai que c'est compliqué. Moi, j'ai envie de dire que s'il y a un sujet, par exemple, qui préoccupe en particulier ou une facture. Moi, souvent, ça m'arrive de demander certaines factures pour lesquelles il y a eu un reste à charge important. Avec cet exemple-là, on peut très facilement vous faire une simulation, par exemple, de ce qu'aurait été le remboursement. Par exemple, c'est un moyen un peu plus simple, parce que sinon, c'est vrai que ça peut être vite un langage assez complexe, qui rend la compréhension parfois très difficile.

  • Speaker #1

    Et la complémentaire santé, on s'y engage. On s'y engage pendant un an minimum. Ça veut dire que pour ceux qui en ont une actuellement, il faut attendre la date d'échéance pour la changer, c'est ça ? Alors,

  • Speaker #0

    au bout de la première année, on ne peut pas changer.

  • Speaker #1

    La première année, on ne peut pas,

  • Speaker #0

    mais... Après, on peut changer quand on veut.

  • Speaker #1

    Quand on veut, c'est-à-dire que le lendemain,

  • Speaker #0

    on peut changer ? Tout à fait, non, il y a un délai très court qui est d'un mois en général ou deux. Enfin, voilà, c'est un délai relativement court. Ce n'est pas instantané, mais effectivement, le temps de résilier, l'autre contrat, effectivement.

  • Speaker #1

    Alors, moi, je vois beaucoup de gens qui posent des questions et qui disent, mais moi, ma complémentaire, je ne la paye que... tant d'euros ? Est-ce que payer une complémentarité peut-être faire plus cher ? Est-ce que il n'y a pas des pièges ?

  • Speaker #0

    Déjà, il faudrait creuser le pourquoi, le que, ce montant-là. Pourquoi je paye que ce montant-là ? Il y a plein de raisons qui peuvent expliquer ça. Et tant mieux pour eux, d'ailleurs, à condition, bien sûr, que les garanties soient satisfaisantes. Ça va de soi. Parce qu'en fait, tout simplement, il y a des personnes qui sont... pas trop peut-être dans les personnes qui consultent la micro-buy flow, mais c'est vrai qu'il y a des salariés, déjà, il faut avoir ça à l'esprit, des salariés qui ne payent qu'une partie de leur contrat de complémentaire santé. Parce que l'employeur a l'obligation de payer au moins 50%, de prendre en charge au moins 50% de la cotisation. Déjà, ça, c'est un premier point. Donc, ça veut dire que quand un salarié paye une cotisation pour une complémentaire santé, c'est maximum 50%. Déjà, voilà. En plus, c'est un contrat collectif. Donc voilà, des tarifs qui n'ont rien à voir avec les contrats à titre individuel. Ensuite, il peut y avoir une portabilité dans certains cas. Là, on ne paye même carrément pas pendant un an après avoir quitté son entreprise et qu'on vient de se mettre à son compte. Oui, on n'a pas l'objet. C'est sympa d'ailleurs, ça permet de démarrer son activité sans avoir à payer une complémentaire santé les premiers mois. Donc c'est quand même agréable. Après, oui, effectivement, en fonction de l'âge et en fonction des prestations qui sont souhaitées, évidemment, la cotisation, elle a... Elle n'est pas la même en fonction de l'âge, en fonction de... Je dirais, oui, des besoins en couverture que l'on a. Mais en revanche, le prix ne dépend pas de l'état de santé de la personne, ce qui est quand même une grande chance.

  • Speaker #1

    C'est la loi.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas d'acceptation médicale, il n'y a pas de sélection médicale pour les complémentaires santé, ce qui est quand même, je trouve, pour l'assurer... disons-le, une grande chance, oui.

  • Speaker #1

    Alors, la question n'était pas notée, mais j'y pense encore une fois parce que j'ai une audience féminine qui sont souvent couvertes par la complémentaire de leur conjoint. Parce que la prévoyance, on ne peut pas la partager, la prévoyance, la santé. Mais par contre, la complémentaire santé, elle est souvent sur la famille ou c'est le conjoint ou la conjointe, etc. Souvent, je remarquais, c'est le conjoint qui couvrait après les enfants et la conjointe. Est-ce qu'il vaut mieux avoir deux complémentaires à titre individuel ? ou rester sur la complémentaire de son conjoint ?

  • Speaker #0

    Alors ça c'est vraiment très compliqué, c'est vraiment au cas par cas, parce que quand on est en contrat individuel, et selon le statut d'entrepreneur que l'on a, si c'est un statut de travailleur non salarié, On peut trouver un avantage dans le démarrage d'activité en micro-entreprise. On peut trouver souvent un intérêt à profiter de la complémentaire santé de son conjoint qui est salarié. Mais tout dépend. malgré tout, des conditions qui ont été choisies dans le cadre des accords d'entreprise ou par le chef d'entreprise, tout simplement, pour le contrat collectif santé. S'il est de qualité, ça peut être intéressant. S'il n'est pas de qualité...

  • Speaker #1

    Du coup, à faire des simulations en disant s'il avait pris pour moi un démonter... Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Ça peut se scinder ou parfois... Moi, je suis incapable de répondre d'une façon générale.

  • Speaker #1

    Il faudrait faire... Ah oui,

  • Speaker #0

    il faut analyser. Tout à fait.

  • Speaker #1

    Je vais reprendre ma petite liste. Il y avait quoi ? Une question que j'avais bien aimée. Alors, ah oui, quel conseil tu donnerais à un indépendant qui souhaite choisir sa complémentaire santé ? Qu'est-ce qu'il pourrait vérifier ? Qu'est-ce que tu conseilles à donner comme ça ? Alors,

  • Speaker #0

    mais peut-être qu'il y a un biais, parce que c'est ma façon de travailler, c'est de consulter quelqu'un qui va l'écouter et qui va prendre en compte ses besoins. Voilà, c'est le conseil que je lui donne. Après, on peut entendre... On peut entendre que quelqu'un veuille juste un tarif le plus bas possible. Et pourquoi pas ? On sait faire aussi. En tout cas, on sait indiquer quel est le montant le plus faible. Ça, c'est qu'on sait faire. Mais d'un autre côté, s'il veut être conseillé, ça sous-entend, selon moi, que c'est une combinaison entre le tarif et les garanties. et que ce soit le plus intelligent possible pour la personne concernée. En tout cas, nous, c'est notre façon de travailler.

  • Speaker #1

    Eh bien, alors moi, ça m'a convaincu quand même pour la anecdote, parce que chaque fois que j'ai un partenaire, donc un courtier qui va proposer des assurances, je les teste tous. On ne peut pas avoir 3000 complémentaires, etc. Mais à la base, moi, j'étais chez Alan, en complémentaire santé. J'adorais l'expérience 100% digital, etc. Ce n'est pas sponsorisé par eux, mais je suis parti de chez Alan. Pourquoi ? C'est assez marrant, parce que même si je suis très digital, etc. Je payais... Pour mon âge, je payais 73 euros, 74 euros par mois. on s'est rencontré à Machina Café, c'était vraiment ça, on a échangé un petit peu et tu m'as proposé de dire tiens on peut échanger, je pense que c'est même moi qui ai voulu voir un petit peu ce que ça donnait et tu m'expliquais un peu ce que tu pouvais proposer juste pour faire un comparatif en fait, comparer entre les prestations, le montant. Et il s'est trouvé que je payais moins en passant directement, c'est à J.P. c'est ça, par J.P. je pense que je suis tombé à 62 ou 64 euros et pour des bases de remboursement bien meilleures qu'Alan. Alors oui, je n'ai pas forcément l'application mobile, je n'ai pas la carte interactive avec les médecins et tout, mais ma protection est meilleure. Et en fait, d'avoir fait le comparatif, au début, je t'ai parti en disant Bon, tu ne vas jamais arriver à me faire partir d'Alan, parce que vraiment, ils sont bien. Et en fait, en regardant ce truc, c'était top, parce que je paye moins, mais pour de meilleures garanties. donc je me suis dit bon c'est pas grave j'ai pas l'application mais c'est pas grave après il y a le réseau etc pour les opticiens mais et c'est ça au début moi j'étais mais non je paye cher mais je paye un super service mais derrière en fait j'avais pas forcément donc c'est bien c'est ce que tu dis c'est quand même de vérifier de comparer et d'échanger et le fait d'avoir échangé avec une humain parce que sur internet alors là je vais c'est un peu contre moi mais c'est bien un ligne c'est en 3 clics on peut s'offrir etc etc mais on n'a pas les besoins spécifiques en fonction de notre situation.

  • Speaker #0

    et en ayant fait le point, on s'est dit en fait, pour de meilleures garanties, j'allais payer moins cher ça je ne l'aurais pas vu en faisant juste un truc en ligne comme ça, en deux-deux donc le fait d'avoir échangé, et puis après tu m'as expliqué on a passé du temps dessus donc ça je recommande aux gens, que ça soit pour tout, que ça soit pour un compte bancaire, pour une assurance ou autre, après le compte bancaire c'est un peu, c'est autre chose, c'est moins à risque, impact, mais pour une assurance quand même, c'est votre santé, prenez le temps de discuter avec un humain, après c'est difficile de trouver quelqu'un qui va se pencher vraiment sur la situation, parce que Pour moi, et je ne sais pas ce que tu en penses, mais on ne va pas aller voir une banque pour aller nous assurer sur la partie santé. Il y en a qui le font. Une banque, c'est pour garder notre argent. Un assureur, c'est pour nous assurer. Je ne sais pas quel est ton avis sur le...

  • Speaker #1

    Je n'ai pas trop d'avis là-dessus. Je crois que c'est beaucoup une question de personnes, de qualité de travail, d'envie de s'occuper des gens ou pas. Enfin, quand je dis s'occuper des gens. Je ne suis pas le papa de mes clients, il y en a qui sont beaucoup plus vieux que moi en plus. Mais je veux dire, c'est de prendre en compte vraiment qui sont leurs besoins. Et puis, tout simplement, nous, c'est vrai que oui, notre raison d'être, c'est quand même beaucoup d'être dans l'humain. Parce que sinon, on n'existerait pas. Internet est là et c'est très bien. Ça rend des services. Nous, on essaie de combiner les deux. Mais voilà, c'est d'être à l'écoute des personnes que l'on rencontre et puis d'avoir une approche conseil la plus adaptée possible et la plus cohérente possible, tout simplement.

  • Speaker #0

    OK. Eh bien, je vais finir un peu la vidéo sur des questions un petit peu sur toi directement. On va parler de ton enfance. Non, je rigole. On va parler de... Là, aujourd'hui, donc, tu es à Reims, c'est ça ? C'est ça. Comment ça se passe si quelqu'un veut prendre rendez-vous avec toi ? Est-ce que si quelqu'un qui habite à Toulouse, Marseille, Paris, je ne sais pas, Rennes, etc., Brest, est-ce qu'ils peuvent prendre rendez-vous avec toi directement ? Oui,

  • Speaker #1

    évidemment. Ça peut se faire en visio dans un premier temps ou en audio. On utilise tous les canaux possibles, audio, visio, présentiel évidemment. C'est vrai que nous, on aime bien le présentiel, mais on le fait avec parcimonie quand c'est des gens qui sont très loin. Tout simplement parce que parfois un déplacement, ça mobilise toute une journée et il faut quand même qu'on s'occupe de nos clients. Oui, oui. On n'a pas. des milliers de clients, donc on essaie de bien s'en occuper. Donc c'est sûr que c'est une question d'organisation. Mais oui, bien sûr, on a l'habitude de faire des entretiens en visio ou en audio. Allez, en un présentiel, deux visio, trois audio, si vraiment on ne peut pas faire autrement.

  • Speaker #0

    Donc du coup, tu vas accompagner la personne sur à la fois la prévention en santé, l'accompagnement en santé, mais pas que.

  • Speaker #1

    Pas que, effectivement, puisque au départ, moi-même, je suis expert en gestion de patrimoine. Donc forcément, dans mon cabinet, on est spécialisé en prévoyance, bien sûr. Tout ce qui est préparation à la retraite, sachant que la préparation à la retraite se fait de différentes façons. Il y a les contrats retraite, PER, auxquels tu fais allusion souvent. Mais il n'y a pas que ça. Il y a l'assurance vie, il y a l'épargne d'une façon générale, il y a l'investissement immobilier pour les personnes qui veulent développer leur patrimoine pour obtenir des revenus complémentaires ou autres. Donc un conseil en gestion de patrimoine, c'est l'autre volet de mon activité. Si j'en dis quelques mots rapidement, ça s'appuie sur quatre piliers. Le premier, il est juridique. Donc donner des conseils sur qui a le droit de décider quoi dans la gestion d'un patrimoine. en fonction des événements de la vie. Donner déjà des informations là-dessus. Ensuite, je peux être à l'écoute. Je fais tout pour me mettre à l'écoute, en tout cas. Là aussi, des besoins, des attentes. Et puis, je suis capable de donner des préconisations qui sont ensuite peut-être transformées par des avocats, des notaires, des juristes, des gens qui vont rédiger les actes. C'est le premier point. Le deuxième pilier, c'est la fiscalité. Je dirais souvent, pour vous éviter d'avoir à payer l'impôt que vous n'avez pas à payer, simplement. Voilà. Sans parler de... d'hyper-optimisation risquée, on n'en est pas là, mais je veux dire, déjà avoir une connaissance de ce qu'on peut faire, les leviers qu'on peut utiliser assez simplement pour ne pas payer exagérément d'impôts. Troisième pilier, c'est l'épargne, le développement de l'épargne, par exemple l'assurance-vie, effectivement, pas seulement, mais la diversification. Et puis enfin, tout ce qui touche à l'immobilier. Alors moi, je ne suis pas Jean Immobilier. Je ne proposerai pas la villa de tes rêves.

  • Speaker #0

    Moi, je ne te laisserai pas.

  • Speaker #1

    Il y a des gens qui sont très bien pour ça et qui ont travaillé de temps en temps. Mais en tout cas, là, c'est plus du conseil en investissement immobilier. Il faut le faire de quelle façon, via une société ou pas. Quelles sont les conséquences si on achète à deux, si on achète tout seul ? Des SCPI, on a aussi la possibilité de proposer des investissements immobiliers pour nos clients qui veulent développer leur patrimoine.

  • Speaker #0

    Ok, du coup, pour te contacter par email, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Absolument, par email, agenceadp.sébastien.portier.

  • Speaker #0

    On va le mettre en bas, etc.

  • Speaker #1

    C'est le plus simple dans un premier temps, effectivement, pour se caler, pour un entretien, parce que ça nécessite bien sûr de... Je n'attends pas que les gens m'appellent, je vais voir les gens, donc je ne suis pas toujours au bureau. Puis j'ai une équipe de trois personnes. qui se sont formés et qui sont aussi capables de répondre, tout comme moi, à tout ce qu'on vient d'évoquer là aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Je les ai rencontrés, ils sont sympatoches. Et d'ailleurs, si vous envoyez un petit email, dites que vous venez de la part de la micro-bifo et même de la vidéo, directement, après, suite au visionnage de la vidéo, ça serait sympa de voir un petit peu. Trop bien, je pense qu'on est plutôt bons. Merci beaucoup Sébastien. Merci aussi. C'était ton accueil. C'était top. Je vous remercie à tous pour avoir visionné cette vidéo. Si vous voulez que je refasse ce format, je vous réinvite Sébastien, on pourrait parler de plan et plan de retraite, on pourrait parler de fiscalité, etc. Bon, il faut voir un peu en lien avec la micro-entreprise, mais si vous voulez même qu'on se fasse une nouvelle partie pour des questions très spécifiques que vous voulez vous poser, on pourra faire ça ou même une petite session FAQ. Ou si vous voulez que je parle de notre sujet, dites-le-moi en commentaire. J'aimerais bien savoir. C'est la première fois que je fais ça. fait ce genre de format ? Est-ce que ce n'était pas trop long ? Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que ça a été clair pour vous ? Dites-moi en commentaire, ça va vraiment m'aider, ça serait top du top. Je vous dis à très bientôt pour une nouvelle vidéo sur le micro. Merci Sébastien.

  • Speaker #1

    Merci Florian.

Description

Dans cet épisode, j'ai le plaisir d'accueillir Sébastien Portier, agent général mandataire exclusif AXA et AGIPI. Ensemble, nous explorons en profondeur le choix de la prévoyance santé pour les indépendants, en particulier pour les micro-entrepreneurs. Sébastien partage ses conseils d'expert pour bien comprendre et choisir la prévoyance santé adaptée à vos besoins professionnels.


Voici les points clés abordés dans cet épisode :

  • Introduction et présentation de Sébastien Portier : Découvrez le parcours de Sébastien et son expertise en matière de prévoyance et de complémentaire santé.

  • Différence entre prévoyance santé et mutuelle santé : Sébastien explique les distinctions essentielles entre ces deux types de couvertures.

  • Indemnisation pour les indépendants : Comment fonctionne l'indemnisation en cas d'arrêt de travail ou d'incapacité pour un micro-entrepreneur ?

  • Les garanties à vérifier : Quels sont les points essentiels à vérifier dans un contrat de prévoyance santé ?

  • Cumul indépendant et salarié : Comment gérer la prévoyance santé lorsqu'on cumule une activité d'indépendant et de salarié ?

  • Contrat indemnitaire vs forfaitaire : Sébastien nous explique la différence entre ces deux types de contrats.

  • Couverture de la prévoyance santé : Quels risques et événements sont couverts par la prévoyance santé ?

  • Incapacité et invalidité : Détails sur la prise en charge en cas d'incapacité ou d'invalidité.

  • Les options et exclusions : Quelles sont les options supplémentaires disponibles et quelles exclusions faut-il connaître ?

  • Franchise et carence : Explication des périodes de franchise et de carence dans un contrat de prévoyance.

  • Le questionnaire de santé : Importance et fonctionnement du questionnaire de santé.

  • La complémentaire (mutuelle) santé : Sébastien nous parle également de la complémentaire santé et de son importance.

  • S'assurer avec Sébastien Portier : Pour conclure, Sébastien vous explique comment il peut vous aider à choisir la meilleure solution de prévoyance santé.


Si tu as besoin d'une prévoyance et/ou complémentaire santé sur mesure, je te recommande vivement de contacter Sébastien Portier : sebastien.portier.a2p@axa.fr 📧


Mentionne que tu viens de ma part !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous avez coupé vos téléphones les filles ? Pas de soucis ? D'accord, ça n'avait pas été fait. Merci beaucoup ! Merci ! Bonjour à tous et bienvenue dans cette vidéo, ici Florian de la Micro By Flow. Aujourd'hui on va parler prévoyance, on va parler complémentaire santé, mutuelle santé. Et je vais le faire avec un invité, j'ai envie de dire donneur, Sébastien, un portier qui est ici. On va parler un peu de tout ce qui a un rapport avec un peu de protection sociale, mais surtout comment bien se protéger sur la partie santé en micro-entreprise en tant qu'indépendant. Sébastien, bonjour.

  • Speaker #1

    Bonjour Florian.

  • Speaker #0

    Je voudrais que tu te présentes un petit peu, dire qui tu es, ce que tu fais directement à l'audience.

  • Speaker #1

    Avec plaisir, merci beaucoup de ton invitation. Moi, je suis Sébastien Portier, je suis agent général AXA AGP, prévoyance et patrimoine. Mon cabinet est spécialisé en protection financière des personnes en particulier et en gestion de patrimoine.

  • Speaker #0

    Ok, donc tu fais en gros ce que tu vas proposer, c'est tout ce qui est plan de retraite, il va y avoir de la santé, il va y avoir quoi aussi ?

  • Speaker #1

    Alors, il va y avoir tout ce qui touche à la prévoyance, c'est-à-dire en cas de décès, en cas d'arrêt de travail, invalidité. D'accord. Également tout ce qui est complémentaire santé, ou plus communément appelé... Mutuelle santé également, tout ce qui est préparation à la retraite d'une façon générale, l'épargne, et également pour ceux qui s'y intéressent, ce ne sera peut-être pas le sujet aujourd'hui, mais ceux qui souhaitent investir dans l'immobilier.

  • Speaker #0

    Ok, super. Et tu es en indépendance ?

  • Speaker #1

    Absolument, je suis TNS, c'est-à-dire que je suis travailleur non salarié, je suis à mon compte. En revanche, j'ai fait le choix d'être mandataire exclusif pour le groupe AXA, ce qui veut dire que je ne souhaitais et je ne dois proposer que des solutions présentées par et sélectionnées par AXA et AGP.

  • Speaker #0

    Ok, donc parfait, c'est bien plus sonné. Alors, tu n'es pas en micro-entreprise, mais tu es quand même en indépendant, donc ça va être tout le choix aussi. Pour expliquer un peu le concept de la vidéo, il va y avoir plusieurs choses. Je vais te poser plusieurs questions. Il y a des questions que tu connais et des questions que tu ne connais pas. En fait, je ne t'ai pas donné à l'avance. Ça va être intéressant. Il y a des questions qu'on a posées directement sur un sondage. Je vous mettrai les liens avec les différentes sources. On va parler du sujet grossesse aussi. Comment ça se passe qu'on va avoir une future grossesse où on en a eu une et on va prendre une prévalence santé, etc. Il va y avoir des petits tips, des petites actions. À certains moments de la vidéo, je vais vous dire attention à ce moment-là, vérifiez. tel contrat, telle information, etc. Le but, c'est que ça soit à la fois des informations et des actions à mettre en place, des conseils, que ça soit le plus ludique possible, j'ai envie de dire. Il va y avoir aussi, à la fin, un petit exercice à faire. Je vous donne des petits exercices à tout le monde. On est comme des profs, parce que tu as été prof avant, non ? C'est ça ?

  • Speaker #1

    Absolument.

  • Speaker #0

    Vous allez bien le voir, parce qu'il y a quand même un côté pédagogue qui est assez intéressant. Première question, super, parce que tout le monde me pose la question. C'est quoi la différence entre... Prévoyance santé et une mutuelle santé. Ah,

  • Speaker #1

    bonne question, merci. Alors, la prévoyance, déjà, derrière le mot prévoyance, il y a tout simplement la prévoyance. C'est une cotisation et on perçoit une prestation en cas de problème, en cas de sinistre, en cas d'arrêt de travail, en cas d'accident, en cas de maladie grave. Ça, c'est déjà pour expliquer ce que c'est que la prévoyance d'une façon générale. Si on ne cotise pas, on n'a pas de prestation. Mais si on n'a pas de sinistre, si on n'a pas de problème, on ne perçoit pas de prestation non plus. Pour ce qui est de la mutuelle santé, que l'on appelle également complémentaire santé, chez AXA on appelle ça la complémentaire santé, et bien là c'est plutôt la prise en charge des traitements, des soins prodigués lorsqu'il y a eu un problème de santé ou même un accident, une hospitalisation ou autre. C'est deux choses totalement différentes.

  • Speaker #0

    Ok, donc à ne pas confondre, prévoyance c'est quand on a un pépin, on va recevoir des sous de la prévoyance ?

  • Speaker #1

    C'est ça absolument, pour compléter des revenus.

  • Speaker #0

    C'est ça, maladie, ça peut être accident ?

  • Speaker #1

    C'est ça, ça peut être tout à fait en cas de maladie. Nul n'est à l'abri d'ailleurs d'un accident, d'une maladie grave. C'est bien dans ce cas-là qu'on a besoin de revenus, de ressources complémentaires, surtout quand on est travaillant non salarié.

  • Speaker #0

    Ok, et après, la complémentaire santé, ça c'est plus les soins. Exactement. Et je ne sais pas, moi, si derrière je vais voir un optiste, un ophtalmo, un ophtalmo, c'est ça un ophtalmo ? Directement, donc il y a une partie qui est prise en charge par la sécu.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et le reste à charge, sauf si...

  • Speaker #1

    Sauf, il peut ne pas y avoir de reste à charge, mais s'il y a un reste à charge, c'est pris en charge justement par la complémentaire santé. C'est le rôle de la complémentaire santé.

  • Speaker #0

    D'accord. Alors, il faut savoir qu'en tant qu'indépendant, surtout en micro-entreprise, on cotise à la sécurité sociale, à la protection sociale dès le premier euro. Ce qui va se passer, c'est que pour les soins, le remboursement des médicaments reste exactement le même que pour les salariés, etc. Par contre, qu'est-ce qui va se passer en cas d'arrêt maladie ou d'accident ou autre ? Là, ça va dépendre de ce qu'on a cotisé en tant qu'indépendant. Et c'est d'où l'importance d'une prévoyance de santé, parce qu'il y a une première couche de couverture par la sécurité sociale. Et après, le rôle de la prévoyance, c'est de mettre une autre couche par-dessus.

  • Speaker #1

    C'est ça ? Absolument, je confirme. Tout à fait. Voilà. Donc, effectivement, tout le rôle que nous avons, nous, pour bien accompagner les personnes que nous rencontrons, les clients ou les prospects, c'est de vérifier avec ces personnes-là quelles sont leurs garanties déjà. Parce qu'elles cotisent un régime obligatoire, toutes en général. Enfin, elles cotisent un régime obligatoire. Donc, en fonction de leurs cotisations qui sont indexées la plupart du temps sur leur rémunération, elles perçoivent une prestation. Mais qui, souvent, pour ne pas dire tout le temps… est insuffisante au regard des revenus, des rémunérations qu'ils avaient avant. Exemple, si on gagne, admettons, en tant que TNS 2500 euros par mois, si le régime obligatoire ne verse que par exemple 1000 euros ou 1200 euros par mois en cas d'arrêt de travail, il manque dans ce cas-là la moitié. Et donc notre travail, c'est de conseiller sur le différentiel entre les garanties qui sont apportées par le régime obligatoire Et puis, la rémunération et les besoins finalement du dirigeant, du entrepreneur.

  • Speaker #0

    Ça, c'est très bien. J'ai toujours la petite touche un peu micro-entrepreneur parce qu'en micro-entreprise, on ne se verse pas une rémunération. Tout est calculé sur ce qu'on appelle le revenu. Ce qui se passe, c'est que la Sécurité sociale, ce qu'elle va faire, c'est qu'elle va prendre notre chiffre d'affaires, elle va appliquer un abattement forfaitaire qui est de 34%, 50% ou 71%. en fonction de notre catégorie d'activité. Et derrière, ils vont calculer un revenu. Ce que pour les dirigeants, c'est une rémunération, etc. Mais pour les micro-entrepreneurs, c'est un revenu. Je prends un exemple. Si je fais 10 000 euros à l'année de chiffre d'affaires et que je fais du conseil, mon abattement forfaitaire est de 34 C'est-à-dire que la Sécurité sociale va dire Ok, on enlève 34 on estime que 66 du chiffre d'affaires, c'est les revenus. Et du coup, ça fait 6 600 euros de revenus. Et comment la Sécurité sociale va calculer ce qu'on va percevoir en termes d'indemnités journalières ? Donc moi je le calcule par jour, toi tu le calcules par mois, mais on va quand même faire la conversion. Ils vont prendre les 6600 euros, ils vont diviser en gros par 730, et après ils vont calculer, donc c'est ce qu'on va recevoir par jour. Je prends un petit exemple, j'ai fait ma petite calculette, en gros, parce qu'on va calculer par mois. 6600 euros, ce que vous pouvez faire pour tester, vous prenez le chiffre d'affaires que vous faites en gros à l'année. Vous enlevez votre abattement forfaitaire, donc je prends l'exemple de 10 000 euros, on enlève les 34%, ça fait 6 600 euros. 6 600 euros, je divise par 730 et j'obtiens 9 euros. 9 euros par jour, c'est pas grand-chose. On multiplie par 30, 31, on fait quoi ? Je sais pas comment il est.

  • Speaker #1

    Généralement par 30, oui. Allez, on va voir. Par 30, en mensuel.

  • Speaker #0

    Ça fait que 271 euros de la sécu, ce qui fait pas grand-chose. À ce moment-là, c'est d'où l'intérêt d'avoir une prévoyance santé, c'est de se dire, 271, est-ce que c'est assez ? Si je suis arrêté pendant un mois complet, est-ce que c'est assez pour vivre ?

  • Speaker #1

    C'est bien pour ça qu'il faut étudier les besoins. Encore une fois, de faire une photographie. Selon les circonstances, selon les régimes obligatoires, il peut y avoir des planchers de perception un peu plus élevés de prestations depuis le régime obligatoire. Déjà, c'est de bien faire l'état des lieux de la situation. Quelles sont les garanties pour éviter tout doublon ? On ne va pas payer des cotisations d'assurance. pour lesquels on n'aurait jamais de prestations. Donc ça, le premier point, c'est déjà de vérifier quel est le niveau des garanties. Ensuite, effectivement, si on se retrouve avec un niveau de prestation, comme tu viens de le dire, qui est très inférieur, ne serait-ce qu'à ses besoins, après tout, et notamment les revenus que le dirigeant, que l'entrepreneur avait précédemment, c'est sûr qu'il en manque un énorme bout et ça peut fragiliser la vie déjà au quotidien de l'entrepreneur et aussi le développement et le démarrage de l'entreprise, notamment.

  • Speaker #0

    Je vais suivre mes petites questions parce que je me suis fait un petit truc. Tu me parlais de la question de vérifier les garanties. Qu'est-ce qu'on vérifie exactement là ? Parce que je pense qu'il y en a certains qui ont des prévoyances, des complémentaires. Qu'est-ce qu'on vérifie ?

  • Speaker #1

    Tout simplement, on vérifie combien l'assuré, combien l'entrepreneur reçoit en cas d'arrêt de travail. Par exemple, il ne peut plus travailler pendant un an, pendant deux ans. Eh bien, si on ne fait rien, si on n'apporte pas de complément, que lui offre son régime obligatoire. Et ça dépend en fait des régimes obligatoires, ça dépend de l'historique, ça dépend de plein de choses quand même. Les droits sont à évaluer de façon quand même assez précise pour savoir comment protéger sur le complément pour obtenir tout simplement le niveau de prestation nécessaire dans le cas particulier.

  • Speaker #0

    Donc là, pour ceux qui ne sont qu'en micro-entreprise, vous pouvez faire le calcul que je vous ai donné. Par contre, ceux qui sont en micro-entreprise et qui sont salariés à côté, j'imagine qu'ils ont une couverture avec la partie salariée. D'ailleurs, la question, je sais qu'elle est revenue souvent, est-ce que si je suis salarié, j'imagine que j'ai une mutuelle et une prévoyance, est-ce que ça vaut le coup de prendre une deuxième mutuelle ou une prévoyance en tant qu'indépendant ?

  • Speaker #1

    Alors une prévoyance en tant qu'indépendant, oui probablement, puisque c'est toujours pareil. On a une rémunération complémentaire du fait de l'activité d'entrepreneur. Donc ça paraît peut-être comme ça moins indispensable, mais en même temps c'est quand même bien une rémunération. Si on gagne 2000 euros par mois en tant que salarié et 1000 euros par mois en tant qu'entrepreneur individuel, si on est en arrêt de travail et qu'on ne perçoit quasiment plus rien de la partie entrepreneur individuel, on a quand même une sacrée baisse de rémunération. Donc il faut bien entendre. en tenir compte. Et oui, on peut compléter sur la partie prévoyance. Moi, je précise souvent plutôt la partie prévoyance, c'est-à-dire, encore une fois, le remplacement des revenus en cas d'arrêt de travail, d'impossibilité de travailler pendant une durée qui dépend du préjudice subi.

  • Speaker #0

    Et je voulais ajouter, par rapport à ça, il y a pas mal de gens qui ne le savent pas, mais comme quand on est indépendant et qu'on a une activité salariée et une activité non salariée, on... On cotise aux deux régimes, le régime des indépendants plus le régime des salariés, on va dire, auprès de la CPM. En fait, on peut percevoir des indemnités à la fois sur la partie salariée, mais aussi on peut compléter avec des indemnités sur la partie indépendante. C'est-à-dire que moi, j'ai vu des gens qui étaient en congé maternité et qui ont reçu des indemnités à la fois à la partie salariée et qui ont pu compléter avec la partie indépendante. Et ça, il n'y a pas beaucoup de gens qui le savent.

  • Speaker #1

    Oui, je confirme. Alors, c'est à regarder, bien sûr, à chaque fois, au cas par cas, c'est évident. Mais il faut savoir qu'il y a aussi une chose à avoir en tête, c'est qu'on n'aura jamais une prestation supérieure à la rémunération, notamment quand on a un statut de salarié. Ça, c'est clair, c'est évident. C'est important de l'avoir en tête.

  • Speaker #0

    C'est la même cotisation aussi.

  • Speaker #1

    On ne cotise pas de la même façon. Exactement. En revanche, sur la partie entrepreneur, si on a un statut de travailleur non salarié, À ce moment-là, il peut y avoir, c'est d'ailleurs pour ça que ça a été mis en place pour cette raison-là, c'est qu'il est possible de prévoir des prestations forfaitaires, c'est-à-dire qui ne dépendront pas de la rémunération, en tout cas qui ne seront pas plafonnées à la rémunération en tant qu'entrepreneur. C'est-à-dire qu'on peut très bien se retrouver dans certaines situations peut-être un peu exceptionnelles où en tant qu'entrepreneur, c'est-à-dire en tant que TNS, on peut être amené à percevoir une prestation qui pourrait même être un peu supérieure à la rémunération. de l'entrepreneur, sur la partie entrepreneur donc, que l'on avait les six mois précédents, à condition que ce soit prévu au contrat.

  • Speaker #0

    Alors ça c'est intéressant parce que moi je l'ai découvert un peu en creusant un peu le sujet. C'est les différents contrats, c'est savoir si on a un contrat. Alors on parle là uniquement de la prévoyance santé. C'est savoir si on a un contrat indemnitaire ou forfaitaire. Est-ce que tu peux expliquer la différence déjà entre les deux ?

  • Speaker #1

    Il y a une différence effectivement qui est très très importante, c'est très simple. L'indemnisation, la prestation indemnitaire, tout simplement je gagne 3000 euros par mois pendant un an, j'ai une diminution de rémunération, peu importe la raison, à 2000 euros par mois. Je payais une cotisation d'assurance pour avoir justement un complément de rémunération jusqu'à 3000 euros en cas d'arrêt de travail. Eh bien, si l'année qui précède... l'accident, l'arrêt de travail, je suis amené à avoir une rémunération de 2000 euros par mois seulement, eh bien malheureusement, ma prestation sera plafonnée à la rémunération que j'avais. Ça,

  • Speaker #0

    c'est indemnitaire.

  • Speaker #1

    Ça, c'est le mode indemnitaire. OK, d'accord. Le mode forfaitaire, c'est que justement, si je paye une cotisation pour avoir une indemnisation jusqu'à 3000 euros par mois, eh bien j'aurai jusqu'à 3000 euros par mois. Voilà, c'est très clair.

  • Speaker #0

    Donc on a le choix, si on se dit, on fait au plus proche de nos revenus, en fait, donc on va... payer des cotisations en fonction de nos revenus et être remboursé, mais être indemnisé en fonction de nos réels revenus. Soit on se dit, je souhaite être couvert à hauteur, sans vouloir gratter un petit peu sur ce qu'on gagnait, mais être indemnisé à hauteur de tel montant. Et là, du coup, on va payer une cotisation en fonction de ça. C'est C'est ça,

  • Speaker #1

    exactement.

  • Speaker #0

    Comment on peut le savoir sur nos contrats, en fait ? Sur quels contrats on a, en fait ? Alors,

  • Speaker #1

    tous les contrats ne le proposent pas, premièrement. Certains contrats, c'est une option. qui parfois d'ailleurs, effectivement, comme c'est une option, elle peut présenter aussi le désavantage, entre guillemets, qu'elle présente une cotisation plus élevée. Mais attention, ce n'est pas du tout le même niveau de prestation. Notamment quand il y a un fort... Un fort risque à ce qu'il y ait des fluctuations peut-être subies ou organisées de la rémunération. Il est très important d'avoir ça à l'esprit, effectivement. Et moi, je dis que plus on a de risques d'avoir des fluctuations dans la rémunération, plus le caractère forfaitaire des prestations, c'est-à-dire qui ne tient pas compte de la rémunération passée, plus la qualité de cette prestation est extrêmement importante.

  • Speaker #0

    Je vous fais la traduction. Si votre chiffre d'affaires fluctue énormément, je vous recommande Forfaitaire. C'est ça ? Mais ça, j'espère qu'ils peuvent le voir sur leur contrat. Moi, je me rappelle sur un précédent contrat que j'avais, ce n'est pas indiqué noir sur blanc sur le contrat si c'est un forfaitaire indemnitaire.

  • Speaker #1

    Alors évidemment, je ne connais pas absolument tous les contrats, mais normalement, le forfaitaire, c'est forfaitaire. Il n'y a pas d'ambiguïté là-dessus. En revanche, vous pouvez avoir des descriptifs dans certaines conditions générales sur le caractère forfaitaire très compliqué à appréhender, à comprendre. Et qui d'ailleurs... parfois ne sont pas tout à fait comme on pourrait l'espérer.

  • Speaker #0

    Petite action à faire, là si vous avez un contrat, vous pouvez poser des questions directement à l'assureur. Demandez si le contrat que vous avez, prévoyance, est un contrat forfaitaire ou indemnitaire. Ça va être important parce que de ce qu'on a compris, si on a une fluctuation sur notre chiffre d'affaires, il vaut mieux forfaitaire.

  • Speaker #1

    Alors une précision importante, c'est que de toute façon pour un salarié, on n'a pas le choix. C'est forcément une prestation indemnitaire. Donc quand on a le statut de salarié, on est forcément en prestation. indemnitaire. C'est quand on est TNS. Là, on peut avoir, on peut bénéficier de ce régime de prestations forfaitaires.

  • Speaker #0

    Ok, super. Du coup, on est toujours dans la prévoyance. Qu'est-ce que ça couvre, la prévoyance ? Parce qu'on parlait de maladie, on parlait d'accident. On va parler un peu d'incapacité, invalidité, parce qu'il y a beaucoup ce terme qui arrive. Qu'est-ce que c'est la différence entre incapacité et invalidité ?

  • Speaker #1

    Alors... Peut-être que je peux répondre à la première question. Qu'est-ce que ça couvre, la prévoyance ? Tout simplement, ça couvre les risques financiers liés à un décès, par exemple. Ces risques financiers qui peuvent correspondre tout simplement à un capital, un capital financier nécessaire du fait du décès, un capital financier qui intervient rapidement. Deuxièmement, ça couvre. Donc typiquement, juste pour le capital d'essai, c'est pour payer par exemple une fiscalité successorale, pour des impôts au moment du décès, c'est pour payer tout simplement la clôture de l'activité. Ça peut représenter quelques dizaines de milliers d'euros parfois. Et c'est de se réorganiser dans la vie pendant les six premiers mois suite au premier décès, puisqu'on n'a plus accès aux revenus. Par exemple du conjoint, si on est dans une situation familiale avec une famille, pendant six mois les comptes sont bloqués, donc il faut bien se réorganiser dans la vie. Donc là, il y a un capital d'essai déjà, ça couvre ce type de besoin. Et puis également des besoins en revenus complémentaires. Après un décès, il faut toujours éduquer les enfants, il faut toujours les emmener à l'école.

  • Speaker #0

    Ça c'est les options,

  • Speaker #1

    non ? Alors il y a des garanties qui peuvent être choisies, effectivement, en fonction de la personne. Il y a des personnes qui n'ont pas ce type de besoin, et puis d'autres qui en ont besoin. Donc ça couvre en tout cas en cas de décès. En cas donc... d'arrêt de travail. C'était ça aussi la question. L'arrêt de travail, dit aussi, c'est une période qui peut durer maximum trois ans. Un arrêt de travail, c'est aussi ce qu'on appelle bien souvent l'incapacité.

  • Speaker #0

    On est incapable de...

  • Speaker #1

    Mais temporaire. C'est forcément temporaire. Ça, ça dure maximum trois ans. On peut être classé suite à, bien sûr, un sinistre, suite à un accident ou une maladie grave, on peut malheureusement être classé rapidement en invalidité. C'est-à-dire que là, on ne peut plus... du tout travailler ou à un certain pourcentage, en tout cas, jusqu'à l'âge de la retraite. Donc c'est un risque quand on est jeune qui est, à mon avis, le plus gros risque. C'est l'invalidité. C'est de ne plus du tout pouvoir travailler quand on a 30 ans, de ne plus du tout pouvoir travailler jusqu'à l'âge de la retraite. C'est terrible. On a beau avoir commencé son activité, on gagne, j'en sais rien, 5000 euros, peu importe le chiffre d'affaires. Prenons le cas d'une rémunération, peu importe de 3-4 000 euros par mois, donc ça marche très très bien. Et puis manque de pot, 3 ans après le démarrage de l'activité, on ne peut plus du tout travailler. On les a plus, on n'a plus du tout cette rémunération. Les garanties obligatoires vont apporter une cote-part très très faible de cette partie-là, en fonction du taux d'invalidité. Mais ensuite, on n'a plus du tout cette rémunération jusqu'à l'âge de retrait. Donc c'est vraiment un gros gros risque sur lequel il faut être très vigilant.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous donner deux cas précis ? On va prendre le cas d'un graphiste qui va avoir besoin de ses mains pour faire des dessins sur la tablette, etc. Un cas d'incapacité et un cas d'invalidité. Dans quel cas, le 1 et le 2, c'est en quoi ?

  • Speaker #1

    L'incapacité, je vais donner un exemple, ce n'est pas très joyeux. Vous êtes cassé une jambe et vous avez, je ne sais pas du tout la durée, je ne suis pas médecin, mais vous ne pouvez plus du tout travailler pendant... pendant deux ans. Si on est graphiste, si on n'a besoin que de ses mains, on peut arriver à continuer à travailler un petit peu. Donc, ce n'est pas encore très... Mais on peut être en arrêt de travail, hospitalisé, et dans l'incapacité totale d'exercer. On est pendant un an, pendant deux ans, je veux dire, suite à une opération. Il y a des tas de situations.

  • Speaker #0

    Il y a le cas du Covid aussi, le Covid lance.

  • Speaker #1

    Il y a des situations où on ne peut vraiment pas travailler. Je ne parle pas du cas où, l'exemple que je citais finalement, de se cacher une jambe pour un graphiste. Peut-être qu'il y a pire encore, malheureusement. Mais bon, c'est vrai que Si on ne peut plus du tout travailler, soit parce qu'on a une maladie grave, mais une maladie grave, ce n'est pas forcément définitif. On s'en remet, notamment le cancer. Il y a quand même des situations où on ne peut plus du tout travailler parce qu'on est exténué, parce qu'on a beau avoir ses deux jambes, parfois, et ses deux bras, mais si on ne peut plus, on ne peut plus. C'est très sérieux. L'invalidité, c'est un classement, ce n'est pas aléatoire, c'est un classement en invalidité fait par le corps médical en général, et qui va déterminer un certain taux d'invalidité.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire quoi ? Je me suis cassé le doigt, je suis en incapacité ou je suis en invalidité ?

  • Speaker #1

    Alors, casser le doigt, on ne se la va des bouts de l'âme, mais c'est bien, ça va plutôt déboucher sur une incapacité en général.

  • Speaker #0

    Ici par exemple, je vais aller plus loin, je me suis coupé le doigt, il me manque un doigt.

  • Speaker #1

    Alors là, on va être... probablement en incapacité, mais avec un taux d'invalidité quand même qui peut être pris en compte avec certaines garanties. On aura en général, si on se fait, dans le cas traditionnel, le cas classique, si on se fait couper un doigt malheureusement, selon le métier que l'on fait, on va avoir un taux d'invalidité qui ne justifiera pas forcément d'avoir une prestation maximale, évidemment, en cas d'invalidité. Alors, il y a certains cas où on peut bénéficier de taux connus à l'avance, de taux d'invalidité. C'est connu à l'avance dans certains métiers, en particulier chez AGP, que je connais bien, puisqu'on arrive dans certaines professions à indiquer qu'en fonction du préjudice subi, ça peut être le cas de la perte d'un doigt par exemple, on est capable de dire par exemple à un chirurgien ou à un dentiste, on est capable de lui dire, ou à un kiné, enfin bref, on est capable de lui écrire qu'à l'avance, que si ça lui arrive, eh bien il aurait un taux d'invalidité à 100%.

  • Speaker #0

    Oui, parce que dans son exercice...

  • Speaker #1

    Là, je parle d'un contrat bien spécifique dans certaines professions médicales et périmédicales puisqu'on est très spécialisé aussi dans ce secteur-là.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il peut y avoir des cas d'invalidité ? Je ne m'y connais pas tellement. Je vois beaucoup parler de gens qui sont sous ALD. Je ne sais plus comment on appelle ça.

  • Speaker #1

    Réaction longue durée.

  • Speaker #0

    Et donc ça, c'est de l'invalidité ? C'est quoi exactement ?

  • Speaker #1

    Ce n'est pas forcément lié à l'invalidité. On peut très bien être en invalidité déjà et être sur ses deux jambes. Il y a des situations où on est classé en invalidité, où on peut ne plus pouvoir du tout travailler parce qu'on a des troubles de handicap psychologique. Des choses comme ça. J'ai quelques clients qui ont l'air très bien physiquement, mais qui sont en invalidité.

  • Speaker #0

    Donc ça ne se voit pas physiquement, et on peut être considéré invalidité et percevoir des prestations. On parlait un peu des différentes options quand on va choisir une prévoyance. Après, je vais remonter un peu sur la partie questionnaire, etc. Mais on commence du la fin et on remonte sur le début. Mais si demain, moi, j'opte pour une prévoyance, j'ai vu qu'il y avait différentes options. J'avais vu la rente éducation enfant. Il y avait d'autres types de rentes. Est-ce que tu peux nous expliquer un peu tout ça, ces différentes options ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors, tu fais allusion à des prestations que l'on peut choisir en fonction des conseils aussi qui sont donnés. Parce que... Très clairement, nos clients, nos prospects ne pensent pas spontanément, sauf s'ils ont la chance d'être conseillés par la micro-bifloque. Mais on reconnaît que c'est quand même extrêmement rare que les gens nous sollicitent sur cette question-là. C'est plutôt nous qui les sensibilisons. En plus, ce n'est pas drôle, il faut bien le reconnaître. C'est pas très drôle. Je reviens sur la question des garanties d'essai, si vous voulez. En cas de décès, effectivement, il y a le capital d'essai qui peut être versé en prestation, je l'ai dit tout à l'heure, qui peut être versé finalement aux personnes qui en auraient le plus besoin. Ça, c'est à décider par l'assuré qui va désigner les personnes qui devront recevoir le capital. Ça peut être le conjoint ou les enfants ou même d'autres personnes. Le capital d'essai peut être versé finalement aux personnes que l'on souhaite. Ça, c'est le capital. Ensuite, il y a les rentes. Les rentes qui correspondent donc à des besoins, encore faut-il qu'il y ait ces besoins bien sûr. Alors on voit, on distingue deux types de rentes en cas de décès dans les prestations que l'on propose, c'est les rentes éducation effectivement et les rentes conjointes. Comme son nom l'indique, la rente conjointe, c'est fait pour le conjoint. Donc évidemment, s'il y en a un, ça c'est évident, marié ou paxé. Et puis, des rentes d'éducation, bien sûr, c'est pour les enfants. Et alors là, il y a un point très, très important à regarder. Là, j'attire l'attention, j'en profite, cadeau. Attention,

  • Speaker #0

    attention,

  • Speaker #1

    qu'il y a un. Oui, tout à fait, parce que sur les rentes d'éducation, il y a un certain nombre de régimes obligatoires qui prévoient des rentes d'éducation. Et d'ailleurs, des contrats aussi. qui viennent en complément proposer des rentes d'éducation. Attention, il y a des conditions qu'il faut avoir en tête pour que les enfants puissent percevoir cette rente d'éducation. Et souvent, dans ces conditions, il y a la notion de poursuite d'études. C'est très important. Imaginez, vous avez un enfant qui a 18-19 ans, il décide, comme ça se fait de temps en temps, de prendre 6 mois ou un an, sabbatique, je n'aime pas trop ce terme-là, mais plutôt de découverte du monde, d'une activité professionnelle. Mais bien sûr, à ce moment-là, malheureusement, l'un des parents qui cotise depuis des années à une prévoyance en cas de décès, donc rente éducation, malheureusement décède à ce moment-là, il faut savoir que de son régime obligatoire, si toutefois elle est prévue, et de son contrat d'assurance prévoyance complémentaire, que nous pourrions lui proposer, il pourrait, selon comment est configuré le contrat, il pourrait ne rien apercevoir du tout.

  • Speaker #0

    Ça, ils peuvent le voir dans les exclusions ?

  • Speaker #1

    Absolument. C'est indiqué noir sur blanc. D'ailleurs, bien souvent, c'est en gras. Bien souvent, c'est écrit en gras partout, dans tous les contrats. Alors, bien sûr, c'est à la page peut-être 17, le paragraphe numéro 3. Non, mais c'est vrai. Mais il faut interroger, ne pas hésiter à interroger, quelles sont les conditions. pour pouvoir bénéficier, ou plutôt quelles sont les restrictions, on pourrait dire, pour pouvoir, je dirais, être sûr de pouvoir bénéficier de cette prestation en cas de décès d'un parent, par exemple, prestation rente éducation. Généralement, ça s'arrête à l'âge de... Alors, ça dépend des contrats, mais ça s'arrête selon le régime obligatoire et selon les régimes de prévoyance complémentaires. Ça s'arrête à des âges qui peuvent être différents. Donc, 21, 25, 26 ans, parfois un peu plus.

  • Speaker #0

    Donc, ça, ça vérifie quand même sur vos contrats et ça fait une belle, belle transition sur... Les exclusions, tu m'en parlais parce que bon, je le dis un petit peu aux personnes qui nous écoutent, mais moi, depuis que je t'ai connu, j'ai transféré toutes mes assurances directement avec toi, parce que j'aimais bien avoir ce contact humain. Alors oui, je travaillais avec des courtiers qui vont travailler après avec des assureurs, mais là, j'avais le contact humain directement, les conseils, donc j'ai tout basculé, tu m'avais convaincu. Mais tu m'as parlé de... Avec plaisir. Tu m'avais parlé de faire attention aux... Les exclusions en fait, parce qu'on ne se rend pas compte et tu m'avais donné une petite anecdote.

  • Speaker #1

    Des anecdotes, oui, ça peut être des choses graves évidemment, mais effectivement tous les contrats d'assurance, y compris les nôtres, ceux qu'on propose, ont des exclusions qui sont... Pour beaucoup, commune à toutes les compagnies d'assurance, il y a des exclusions partout. C'est tout à fait logique. Par exemple, le fait de ne pas pouvoir bénéficier d'une prestation de décès si on a souscrit il y a quelques jours ou quelques mois. Donc ça, il y a quand même des restrictions là-dessus, évidemment. Donc ça, il faut en tenir compte, évidemment. Mais vous pouvez avoir des différences d'une compagnie d'assurance à l'autre. Et notamment, par exemple, effectivement, des prestations de type arrêt de travail, invalidité, perte totale et réversible d'autonomie. C'est-à-dire qu'on n'est pas mort, mais on ne peut plus du tout travailler. Si toutefois, par exemple, malheureusement, on a un accident et qu'on venait juste de boire un verre ou deux avec des amis, qu'on est au-dessus de la limite autorisée du taux légal, qui n'est pas loin, qui est à 0,5. Je vous assure qu'on n'est pas un alcoolique si on est à plus de 0,5 quand on a un accident. Et vous avez, alors tout le monde jamais vu... Je n'ai jamais vu de contrat dans lequel il n'y avait pas de capital d'essai en cas de décès, mais je parle de tous les jours de préjudice, donc en cas d'arrêt de travail, encore une fois, en cas d'invalidité, en cas de perte totale à l'inversible d'autonomie, vous avez des contrats qui excluent.

  • Speaker #0

    Un verre d'alcool ?

  • Speaker #1

    Alors un, peut-être pas, allez, mettons deux.

  • Speaker #0

    On va dire que je sors d'une petite soirée, sympa de toi, j'ai bu un ou deux cocktails et...

  • Speaker #1

    Tu rentres chez toi à vélo, tu te plantes, t'as deux ans, j'en sais rien, peu importe, mais t'as un an d'arrêt de travail, en prenant un cas pas trop méchant encore.

  • Speaker #0

    Non, c'est quand même...

  • Speaker #1

    Ou six mois, enfin bref. Et bien là, tout simplement, parce que tu avais un taux d'alcoolémie supérieur au taux légal, et bien malheureusement, tu es exclu.

  • Speaker #0

    d'accord dans certains contrats ok oui oui parce qu'on en parlait celui de chanson que tu m'as mis pas parce que je vais aller boire mais c'était pas mal le but c'est pas d'inciter à boire évidemment mais ok donc ça ça a vérifié sur les exclusions c'est intéressant normalement il y a une fiche alors c'est pas la fiche IPID ou c'est je sais plus comment il n'y a pas une fiche normalement qu'ils ont simplifiée pour qu'on peut demander un document oui tout à fait alors ça c'est un document réglementaire qui s'appelle la DIPA voilà

  • Speaker #1

    DIPA D-I-P-A c'est un document qui est dans couplé à toutes les souscriptions de contrats d'assurance. Et il y a un résumé, effectivement, d'exclusion. Mais sur cette partie-là, l'expérience montre qu'il faut un peu plus regarder. C'est en gras, mais il faut prendre le temps de... C'est vrai qu'il faut prendre le temps de... C'est même pas petit, c'est la même police que le reste. Mais bon, voilà, il faut bien le lire, bien le comprendre. Et c'est extrêmement important pour ne pas penser qu'on est assuré alors qu'on ne l'est pas. OK.

  • Speaker #0

    Top. On va parler de deux petits trucs. On va parler de la franchise de la carence. C'est important pour la prévoyance. C'est quoi la différence entre les deux ? Moi, chaque fois, je confonds les deux. La franchise à carence.

  • Speaker #1

    Alors, carence, tu penses à quoi ?

  • Speaker #0

    Alors, il y a le délai. On se scrie un contrat. Et à partir de quand, on est protégé, on est couvert. Et à partir de quand, on va recevoir une indemnité. Pour moi, il y avait une différence dans le fait que...

  • Speaker #1

    Alors, effectivement, il y a deux termes qui sont souvent utilisés dans le milieu de l'assurance. C'est la franchise et ce qu'on appelle plus communément le délai d'attente.

  • Speaker #0

    Ah, d'attente. OK, d'accord.

  • Speaker #1

    Alors, effectivement, c'est très, très précieux. Merci de poser cette question. Alors tout d'abord, le délai d'attente, c'est tout simplement le délai entre le moment où on souscrit le contrat, où le contrat est confirmé dans sa souscription, puisque ça suppose d'avoir eu une acceptation médicale. Donc entre le moment où le contrat en gros est souscrit et le moment où on a un sinistre, il y a un délai au cours duquel, malheureusement, si on a un arrêt de travail, on ne serait pas encore assuré.

  • Speaker #0

    Ça veut dire qu'en gros, ce qu'il faut, c'est au minimum trois mois, le délai d'avance en général. Donc si vous souscrivez le 20 janvier 2024, si vous avez un arrêt de travail le 20 mars, malheureusement, on est moins de trois mois après la souscription du contrat. Donc si on est en arrêt de travail à ce moment-là, malheureusement, on ne sera pas indemnisé.

  • Speaker #1

    D'où l'intérêt de souscrire assez tôt à une prévoyance. pas se dire bon je pars en vacances dans trois semaines je prends ma prévidence comme ça s'il m'arrive un truc non il faut vraiment le faire.

  • Speaker #0

    Exactement d'autant plus que pour certains préjudices le délai d'attente peut être plus important ça peut aller jusqu'à un an notamment.

  • Speaker #1

    C'est pas forcément du contrat c'est des fois en fonction du préjudice.

  • Speaker #0

    Alors oui exactement il y a des délais d'attente en gros ça peut être ces trois mois dans le cas standard le plus classique je connaisse et ça peut aller jusqu'à un an pour certains préjudices comme la dépression des choses comme ça. D'accord. Tout à fait voilà il peut y avoir des différences effectivement sur le mal de dos également, des choses comme ça. Il peut y avoir des différences selon les contrats d'assurance. Donc ça, c'est ce qu'on appelle le délai d'attente. Donc en fait, si on a souscrit le contrat il y a un an, il n'y a plus de délai d'attente, il n'y a plus de problème là-dessus. Bon, ça, c'est le premier point. Le deuxième, c'est la franchise. La franchise ne s'applique que en cas d'arrêt de travail, c'est-à-dire sur la fameuse ou l'incapacité, comme on veut. La franchise, c'est le nombre de jours pendant lesquels on ne perçoit pas d'indemnité si on est en arrêt de travail. Je m'explique. j'ai un arrêt de travail de 15 jours, j'ai une franchise de 15 jours, je ne perçois pas de prestation. J'ai un arrêt de travail de un mois, j'ai une franchise de 15 jours, je perçois une prestation sur 15 jours et pas sur un mois.

  • Speaker #1

    À partir du 15e jour ?

  • Speaker #0

    À partir du 16e jour.

  • Speaker #1

    Mais il y a quand même la sécurité sociale qui intervient.

  • Speaker #0

    Oui, la sécurité sociale, le régime obligatoire, qui intervient plutôt, mais à hauteur d'une partie.

  • Speaker #1

    Oui, pas grand-chose.

  • Speaker #0

    C'est vrai, pas grand-chose, effectivement. Pour un entrepreneur qui se lance, c'est vrai que ça ne va pas très très loin. Mais il faut savoir qu'effectivement, il y a cette franchise qui s'applique. Alors la franchise, c'est un exemple que je donne qu'un jour. Les franchises peuvent être assez complexes, beaucoup plus compliquées que ce que je viens de dire là. Donc là aussi, il peut y avoir des franchises différentes selon le préjudice subi, selon si on a un arrêt de travail, selon si c'est un accident, selon si c'est une maladie, selon si c'est une hospitalisation. Il y a des différences, effectivement. Voilà ce qu'on peut dire de la franchise.

  • Speaker #1

    Alors la franchise, c'est quelque chose qu'on voit sur le contrat. C'est marqué normalement le délai de franchise. Enfin, il est censé être écrit. Et alors, le plus communément, c'est 15 jours, c'est 30 jours. C'est quoi qu'on voit en moyenne ?

  • Speaker #0

    Je ne suis pas sûr qu'on puisse dire le plus communément. Il y a ce qu'on a l'habitude de conseiller, de pratiquer. Il faut reconnaître.

  • Speaker #1

    C'est combien ?

  • Speaker #0

    Beaucoup de choses peuvent se défendre. Moi, j'aime bien personnellement, dans les conseils que je donne à mes clients, j'aime bien donner des franchises simples, compréhensibles et cohérentes. Voilà. De combien ? Alors, pourquoi j'ai cité le 15 jours ? Parce que j'avoue... Tout peut s'entendre, que 15 jours me semble être pertinent. Alors, ça peut être plus court pour des personnes qui veulent vraiment sécuriser, par exemple, leur démarrage d'activité, ce qui peut être le cas quand on est en micro-entreprise. Oui, si on ne peut pas travailler pendant une semaine, pour certaines personnes, s'il n'y a pas de rémunération, ça peut être compliqué. Mais en même temps, quand on part une semaine ou 15 jours en vacances, quand on peut le faire, on a beaucoup de chance. En général, on n'a pas besoin de l'argent d'une... Voilà, une compagnie d'assurance. Donc, c'est ce qui me fait dire qu'un jour, c'est raisonnable. Il ne faut pas oublier une chose, c'est que plus on prend une franchise courte, plus ça coûte cher. Donc, l'idée, c'est d'essayer de mettre en place des solutions cohérentes qui permettent d'avoir des prestations qui correspondent, c'est toujours pareil, aux besoins des personnes en fonction de leur situation. Voilà. Donc, moi, j'aime bien la franchise 15 jours, quel que soit le préjudice subi, que ce soit lié à une hospitalisation, à un... un accident ou bien une maladie comme ça c'est clair mais il y a différents types de franchises et je ne rentrerai pas dans la technique parce qu'entre les franchises relatives, semi-relatives on peut faire des heures la nuit mais je ne suis pas sûr que je n'ai pas révisé mais voilà mais le plus court en termes de franchises on peut trouver combien en termes de zéro zéro ça c'est dit parce que j'avais vu beaucoup de 7 moi oui tout à fait mais d'accord donc du coup 15 jours il

  • Speaker #1

    faut préciser comme tu l'as très très bien très très bien dit en résumé Si on trouve un contrat avec une franchise la plus courte possible, on va payer plus cher la cotisation. Ou alors des franchises plus longues et on va payer moins cher. Je ne sais plus combien j'ai pris, je pense que j'avais dû prendre 30 jours ou peut-être, je n'en sais rien. Je ne sais plus. Mais moi, je préfère des fois prendre 30 jours. Je me dis, je fais un raccourci en disant combien de temps je peux tenir ce mat réseau, tant recevoir directement de la prévention parce que je recevrai de la sécu. du régime obligatoire, mais si je suis malade depuis 30 jours, je peux commencer à m'inquiéter sur mon état de santé et me dire, à partir du 30e jour, 31e, je reçois des choses d'après-vente. Mais après, c'est libre à chacun. À 15 jours, il y en a qui n'ont pas forcément de l'adresse.

  • Speaker #0

    Parce que prenons un exemple, quelqu'un qui gagne, qui a une rémunération. En tenant compte des charges, une rémunération de 1 500 euros par mois par exemple, s'il a un complément de revenu qui est de l'ordre de 1 000 euros apporté par le contrat de prévoyance, il faut imaginer qu'une cotisation de ne serait-ce que 100 euros par an en plus pour avoir une franchise à zéro, ça veut dire qu'il faut quand même... Voilà, beaucoup d'années pour que ce soit entre guillemets valable d'une certaine façon. Enfin, c'est toujours un rapport entre la cotisation et la prestation qu'on est susceptible de recevoir. Donc, si on prend une franchise... à zéro, et qu'on a un arrêt de travail d'un mois, on n'a guère que 1 000 euros de prestations supplémentaires par rapport à quelqu'un qui a une franchise de 30 jours. Donc, c'est avoir par rapport à la cotisation supplémentaire. D'ailleurs, c'est peut-être la différence, c'est peut-être plus importante que ce que je viens de dire.

  • Speaker #1

    Encore une chose que vous pouvez faire directement en exercice, c'est regarder sur ton contrat le délai de franchise directement. Le montant de la cotisation va évoluer en fonction des prestations, des options qu'on a choisis derrière. Ça évolue en fonction de l'âge aussi.

  • Speaker #0

    Alors oui, je voudrais juste revenir sur un point, parce qu'il y a une chose qui est très facile à faire, que nous, nous faisons très régulièrement quand on explique à nos clients sur le pourquoi on conseille, par exemple, 15 jours de franchise. Alors en fonction des tarifs qui sont proposés, qui ne sont pas calculés par mes soins, évidemment, c'est par la compagnie ou les compagnies. Tout simplement, c'est de faire un chiffrage entre 15 jours de franchise et 30 jours. Puis on voit bien que la différence vaut la peine ou pas, ou zéro. Moi, personnellement, souvent, quand je fais le calcul, je m'aperçois qu'entre 15 jours et 30 jours de franchise, il n'y a pas une différence de cotisation. C'est la raison pour laquelle souvent je propose 15 jours. Mais bon, tout peut s'entendre. Donc ça, à chacun de définir un petit peu ses propres repères. Mais en tout cas, c'est une question qu'on peut poser à son assureur. Et là, vous me proposez du zéro de franchise, admettons. Oui, mais ça coûterait combien si c'était 30 jours, par exemple ?

  • Speaker #1

    Il faut faire...

  • Speaker #0

    Moi, je pense que ça peut être pas mal de poser la question. Même si on est là pour conseiller. On est juste là pour conseiller. On n'ordonne pas quand même. Donc, il faut tenir compte de tout ça. Ensuite, pour répondre à ta question. Effectivement, oui. Tous les contrats de prévoyance, à ma connaissance, leur cotisation évolue avec l'âge. On s'efforce à chaque fois de communiquer là-dessus, pour ne pas quitter surprise, mais ça augmente effectivement par période quinquennale le plus souvent, et puis en fonction de l'augmentation du coût de la vie en général. Ça, ce sont des informations qui sont dans les conditions générales, et nous, on fait en sorte en tout cas de donner des projections pour que les personnes puissent savoir effectivement comment vont évoluer concrètement leurs cotisations, parce qu'elles vont évoluer. Alors, il faut savoir que les prestations évoluent également quand même, mais pour être tout à fait franc, je remarque souvent que les prestations augmentent. un peu moins vite que les cotisations.

  • Speaker #1

    Oui, oui, je pense que les gens regardent surtout qu'est-ce qui est normal. Ils sont prélevés. Et dernière chose sur la prévoyance, je voulais qu'on parle du questionnaire de santé. Donc, pour expliquer un peu à tout le monde, dès qu'on va soustraire une prévoyance, il va y avoir un questionnaire qui va être... On va poser deux, trois questions sur, j'imagine, la situation actuelle, s'il y a des besoins d'hospitalisation plus tard. Et sur les cinq dernières années, je ne sais pas si ça peut remonter à dix, est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ? Qu'est-ce que c'est ? Quel est l'objectif de ce questionnaire ? Et quel impact il va avoir, en fait ? OK.

  • Speaker #0

    Alors, effectivement, questionnaire de santé, c'est un point extrêmement important, auquel nous, en particulier, on accorde une grande importance, parce que ça débouche sur une acceptation médicale. Et une acceptation médicale, elle n'est pas remise en question par la suite. A partir du moment où on a fait toutes les analyses nécessaires et que de la part de l'assureur, et en particulier dans mon cas, AXA et AGP, on a un retour qui précise les conditions définitives du contrat, on ne revient pas dessus, même si la situation de santé évolue. Ça, c'est le premier point qui est extrêmement important. Donc, c'est un formidable atout, je trouve, d'avoir une acceptation médicale. Ça, c'est le premier point. Alors,

  • Speaker #1

    là vraiment, je souligne, il faut quand même vous dire, il ne faut pas attendre qu'il vous arrive quelque chose où plus tard, vous allez vous faire hospitaliser. Pour souscrire, il faut le faire bien avant, parce qu'après, ça est difficile quand il va y avoir...

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'en fait, le questionnaire médical auquel tu fais allusion, dont le niveau d'exigence évolue... en fonction, d'une part, bien sûr, des compagnies d'assurance. Il y a des règles qui peuvent être différentes, des questionnaires différents d'une compagnie à l'autre. Premier point. Deuxième point, ce niveau d'exigence évolue aussi en fonction des garanties qui sont demandées. Plus on a des garanties, les garanties demandées sont élevées, plus on va devoir faire peut-être des analyses médicales poussées jusqu'à un cardio, jusqu'à... Ah oui,

  • Speaker #1

    On peut demander...

  • Speaker #0

    Absolument. En fonction des garanties qui sont demandées. Oui. Typiquement, si on a besoin d'un capital d'essai, ça arrive, mais de 500 000 euros en cas de décès, on a besoin de couvrir des revenus de 3 000.

  • Speaker #1

    On va vérifier que la personne soit quand même en forme, c'est ça ?

  • Speaker #0

    C'est ça, oui, tout à fait. Mais ça, c'est l'assureur qui va donner les conditions, effectivement, les analyses médicales qui sont nécessaires pour pouvoir valider définitivement l'acceptation médicale.

  • Speaker #1

    Ok, parce que du coup sur les questions, moi j'ai des gens qui me disent je me fais en gros refouler des questionnaires de santé alors tu m'as dit que c'était en fonction des assureurs parce que moi le mien qu'on a fait ensemble c'était AXA, c'est ça ? AGP qui sont reliés il était ultra simple

  • Speaker #0

    Oui, je suis ravi. Non, mais ce n'est pas toujours compliqué. Il faut expliquer les choses.

  • Speaker #1

    Mais ça dépend du coût des assurances, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Ça peut dépendre des compagnies d'assurance. Le fait que ce soit ultra simple, c'est lié. Alors, on ne va pas donner trop révéler ton cas personnel, mais c'est peut-être lié aussi parce qu'il y a un niveau de garantie qui n'était pas non plus requis, qui n'était pas non plus exagérément important. Mais on peut avoir des situations où il y a des besoins de couverture beaucoup plus importants. Et là, ce qui nécessite, parce qu'on est plus âgé, parce qu'on a aussi eu des... Tu faisais allusion, tu as tout à fait raison de préciser ça. C'est important de ne pas attendre qu'on commence à avoir des problèmes de santé pour se dire je vais me protéger Malheureusement, il se peut que ce soit trop tard. Parce que si tu veux, le retour de l'assureur concernant le questionnaire médical qui va être analysé par la compagnie d'assurance, le retour, souvent, il peut y avoir quatre retours différents. Le premier, c'est de dire qu'on confirme dans les conditions standards le tarif et on accepte de vous protéger comme vous l'avez demandé. Très bien, bonne nouvelle. Deuxième, ça reste une bonne nouvelle. Par contre, on va... demander une hausse tarifaire. Enfin, on va proposer une hausse tarifaire, qui n'est pas imposée. En tout cas, chez nous, ce n'est pas imposé, mais je ne pense pas que ça le soit ailleurs. On va proposer une hausse tarifaire du fait d'antécédents médicaux. Voilà, du style, on a eu un problème de santé ou autre, pour lequel l'assureur souhaite se protéger davantage avec une cotisation un peu supérieure. Oui, ça arrive. On peut avoir également des exclusions. Typiquement, je prends un exemple. Alors, attention, il ne faut pas penser que ce sera le cas à chaque fois. On a des contre-exemples. Mais... On a eu un genou en vrac il y a trois ans, on a eu une intervention du genou. Il est possible que la compagnie d'assurance décide d'exclure, par exemple, de vous protéger en cas d'arrêt de travail. pour le même préjudice, par exemple. Et puis, évidemment, le pire, c'est ce qui est très, très rare, mais c'est de l'exclusion totale. C'est de ne pas pouvoir être assuré. Et ça, effectivement, c'est terrible, parce que malheureusement, compte tenu des antécédents médicaux, ça veut dire qu'on ne peut pas trouver à se protéger, à s'assurer en cas d'arrêt de travail ou d'invalidité. Donc oui, il faut le faire. Bien sûr, le mieux, c'est de le faire quand on est en bonne santé, ça, c'est sûr, et le plus jeune possible.

  • Speaker #1

    J'ai une communauté qui est assez féminine et il y a beaucoup de gens qui disent, moi j'ai une grossesse pathologique, mais malheureusement sur pas mal de questionnaires je ne passe pas. Est-ce que c'est pareil pour tout le monde ? Est-ce qu'il n'y a pas des cas où on peut, il y a des questions qu'on nous dit, des questionnaires plus souples ou des choses comme ça qui peuvent le faire passer ? Parce que comment ils font ces gens-là pour se protéger si vraiment toutes les compagnies...

  • Speaker #0

    C'est un vrai problème si effectivement la nature des préjudices malheureusement subis par cette jeune femme qui a eu des problèmes de santé, quels qu'ils soient d'ailleurs, par le passé, et ça lui est forcément très préjudiciable si elle a besoin de se protéger en cas de nouvelle grossesse ou autre. C'est vrai, c'est difficile de dire comment y échapper, parce que malheureusement, ça fait l'objet d'analyses qui sont très sérieuses. En fonction aussi, il peut y avoir des différences d'une compagnie d'assurance à l'autre, de vouloir être plus souple dans certaines profiterons vis-à-vis d'autres. Oui, il peut y avoir des différences, ça vaut le coup de consulter pour le coup. différentes compagnies d'assurance, si toutefois, l'une dit non. Mais ça vaut... Enfin, il faut pas... Après, voilà, je pense qu'il faut pas non plus dire j'ai eu des problèmes de santé, donc du coup, je demande pas parce que j'ai peur d'être exclu. C'est pas un petit peu dommage. Il y en a beaucoup qui Ben oui, mais ça, je pense que c'est vraiment dommage. Alors, il faut juste être prêt, peut-être psychologiquement, peut-être à essuyer un refus, c'est vrai. Ça fait pas plaisir, d'ailleurs. mais d'un autre côté si on ne le demande pas on ne risque pas d'avoir un retour positif non plus donc voilà je comprends que ce soit un peu agaçant et même peut-être décevant pour une personne qui a besoin de s'assurer et puis qui fait plusieurs tentatives sans

  • Speaker #1

    malheureusement y parvenir mais d'un autre côté voilà moi ça m'arrive de dire essayons quand même essayons quand même puis on verra ça t'est déjà arrivé de ne pas pouvoir la personne s'était bloquée et tu ne peux pas la couvrir

  • Speaker #0

    Alors, il y a des situations où on ne va même pas essayer. C'est vrai, ça arrive. D'ailleurs, les personnes ne sont même pas motivées pour le faire parce que tellement les préjudices par le passé sont lourds. Ce qui est compliqué pour nous. Moi, je ne suis pas médecin. Donc, c'est compliqué pour moi. Et puis, je ne veux pas non plus trop préjuger. Mais souvent, quand on n'y va pas, entre guillemets, quand on n'essaye pas, c'est souvent que l'assuré lui-même se dit non, je n'ai pas l'énergie, je n'ai pas l'envie, je n'ai pas le courage. Et puis bon, malheureusement, il y a quand même des situations assez évidentes où ce n'est pas la peine d'aller essayer de perdre son temps. Je veux dire, le cancer en phase terminale, enfin pardon de dire ça comme ça, mais ça déchire le cœur de voir ça. Évidemment, on n'en est pas au moins humain, mais n'empêche que, bah oui, c'est sûr que là, c'est compliqué d'assurer quelqu'un qui est dans cette situation-là. Il y a des situations évidentes quand même, malheureusement, pour lesquelles on ne peut pas apporter de couverture.

  • Speaker #1

    Donc bon, vérifier déjà, tester plusieurs compagnies d'assurance parce que certains ont des questionnaires beaucoup plus légers, dont celui de BadaJP. si on pense qu'on ne va pas passer, il faut quand même essayer. Parce que peut-être que...

  • Speaker #0

    Ça vaut le coup quand même, oui, d'essayer parfois.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que des fois, moi, je recommande, directement, j'ai des partenaires courtiers, etc. Mais des fois, je recommande directement d'avoir des, désolé de dire ça, mais des humains, parce qu'ils vont pouvoir dire, non, dans ce cas-là, ça peut passer, etc. Ou alors rediriger. Est-ce que ça t'est déjà arrivé de dire à la personne, je ne peux rien faire, est-ce que je peux te rediriger ? Je ne sais pas si ça arrive.

  • Speaker #0

    Dans mon cas, je suis mandataire exclusif pour AXA et AGP. Mon mandat m'empêche. En revanche, les personnes font ce qu'elles veulent. Je ne vais pas les freiner. Je leur dis par contre... Évidemment, de toute façon, chacun est libre. Mais je ne vais pas les en empêcher d'une façon ou d'une autre d'aller voir quelqu'un d'autre. Tant mieux s'ils peuvent être protégés par quelqu'un d'autre, si toutefois, moi, je n'étais pas en mesure de donner une suite favorable. Après, attention quand même. aux acceptations médicales qui pourraient être un peu light. C'est déjà arrivé. On peut être déçu aussi. Voir pas d'acceptation médicale du tout, ou pas de sélection médicale du tout.

  • Speaker #1

    Oui, il fait la science émotionnelle pour ça.

  • Speaker #0

    Mais oui, mais oui. Parce que des sélections médicales très très light, ça ne veut pas forcément dire qu'il n'y a pas de souci au moment du délivrement de la prestation. Parce qu'à ce moment-là, il peut y avoir des questions qui apparaissent. Et si le questionnaire médical, comme tu le dis, a été très très light, il peut y avoir des exigences qui apparaissent au moment des prestations. En tout cas, nous, chez nous, ce n'est pas comme ça que ça fonctionne. l'acceptation médicale pour nous c'est le Graal entre guillemets, mais si on a des questionnaires médicaux extrêmement light, extrêmement faible, voire inexistants, ça arrive, c'est rare mais ça arrive, attention au moment où on doit perçoit une prestation.

  • Speaker #1

    Ok super, merci. On va parler maintenant de la complémentaire santé, mutuelle santé. Déjà c'est quoi la différence entre, parce que je vois beaucoup de gens qui disent mutuelle santé, complémentaire santé, c'est quoi la différence entre les deux ?

  • Speaker #0

    Très simplement, quand on est dans une mutuelle, on peut parler de mutuelle santé. Quand on n'est pas dans une mutuelle, on parle de complémentaire santé.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Alors, Jacques, ça, et à J.P., on parle de complémentaire santé. Et puis, dans d'autres compagnies d'assurance qui sont des organismes mutualistes, eh bien, eux parlent de mutuelle santé.

  • Speaker #1

    C'est un thème réglementaire. D'accord. Donc, en gros, la plupart des gens ont, on va dire, une complémentaire santé, mais ils disent mutuelle, pour faire un peu le raccourci.

  • Speaker #0

    Exactement. Ça s'explique pour des raisons, certainement pour des raisons historiques.

  • Speaker #1

    Ok. Eh bien, du coup... Qu'est-ce que ça couvre exactement ?

  • Speaker #0

    Ça couvre tout simplement les dépenses de santé qui restent à charge. Notamment, il y a quatre piliers, on va dire. C'est tout ce qui concerne l'hospitalisation, tout ce qui est dépassement lié à l'hospitalisation. Tout ce qui est lié à la médecine de ville, quand on voit des médecins qui font des dépassements d'honoraires, par exemple. C'est également tout ce qui concerne l'optique et le dentaire. Et puis, bien sûr, tout ce qui concerne la médecine qu'on appelle la médecine douce. Voilà les quatre piliers sur lesquels il faut vérifier s'il est besoin, c'est toujours pareil, s'il est besoin, son adéquation avec le contrat.

  • Speaker #1

    Donc comme je le disais un peu avant, c'était la sécurité sociale, normalement, peu importe le nombre d'euros qu'on a cotisé, va rembourser un forfait de base, on va dire un pourstage de base. Et après, la complémentaire est là pour dire, mais nous, on va compléter ce qui reste un petit peu. Alors je ne sais pas, des fois, ils prennent complètement, des fois, une partie. Et ça sert à ça, la complémentaire santé. Je vais prendre une petite anecdote, c'est surtout de l'optique qui m'avait fait halluciner. J'avais pris une complémentaire santé. et je me suis dit je vais en profiter pour faire des lunettes donc c'est des lunettes de repos et elles coûtaient 300 euros donc il y a des choses à la vérification, on va en parler sur les garanties, les pourcentages de remboursement la sécu m'avait remboursé très généreuse soit-elle 7 centimes, merci la sécu franchement elle fallait pas, après tout le reste avait été pris en charge par la Complémentaire Santé donc ça je trouvais ça très bien et c'est grâce à ça que je me suis dit je paye une cotisation et je sais surtout pourquoi je la paye parce que entre la prévoyance et la complémentaire santé, il y en a un, on se prévoit, on cotise pour un risque qui peut arriver ou peut ne pas arriver. il y en a un complémentaire santé où on cotise mais on se dit enfin entre guillemets on sait pourquoi on cotise c'est palpable on va aller voir des lunettes ou alors je ne sais pas de la médecine douce on va aller voir un kiné des choses comme ça qu'est-ce qu'il y a pour toi en fait les choses à regarder quand on va prendre une complémentaire santé ?

  • Speaker #0

    Dans l'approche que nous avons nous en tout cas dans Dans notre métier, c'est toujours pareil. En fait, c'est toujours de vérifier si, je l'ai dit, si les besoins, si le contrat surtout est en adéquation par rapport aux besoins. C'est toujours À quoi ça sert d'aller faire payer des cotisations qui offrent des prestations de dingue en médecine douce si on ne consulte... En médecine douce, qu'une fois par an. Payer 10 euros de plus tous les mois pour avoir une prestation de 50 euros de plus par an, ça ne sert à rien. Donc ça, on fait très attention à ça. Pour autant, il y a des... Tout est important bien sûr, mais on fait attention notamment à l'hospitalisation, puisque là l'hospitalisation c'est quelque chose qu'on subit. En général, on peut prévoir une intervention dentaire avec un remplacement avec une couronne ou autre. Ça peut se prévoir. Ça peut éventuellement s'anticiper un petit peu. En revanche, une hospitalisation, pas forcément. Surtout si c'est suite à un accident, une maladie. C'est quand on découvre une maladie ou quand on a un accident. Ce n'est pas le moment de prévoir, d'adapter les garanties du contrat quand on peut les adapter. Donc ça, c'est un point sur lequel je fais vraiment très, très attention. L'hospitalisation. Après, ça va beaucoup dépendre des habitudes, des besoins.

  • Speaker #1

    Il y a certains complémentaires, par exemple, qui vont mieux rembourser l'optique. D'autres, j'imagine, je ne sais pas moi, le dentaire, etc.

  • Speaker #0

    Alors, il y a en fait plusieurs options déjà dans les contrats, comme tu le sais certainement et comme beaucoup de gens le savent, qui vont avoir des renforts. on va dire plus ou moins important dans l'une des quatre catégories que je viens de citer, encore une fois hospitalisation, dentaire optique, dépassement d'honoraires et la médecine douce. Donc effectivement on peut faire son choix un peu en fonction de ça, on peut demander des simulations. Il y a une chose qui est très importante par exemple aussi, c'est que les gens n'y pensent pas toujours, je m'en rends compte même chez AXA et AGP, donc c'est à nous de faire de la pédagogie là-dessus. C'est si possible d'aller consulter, d'aller notamment par exemple tout ce qui est optique et dentaire, Tu en parlais tout à l'heure, c'est d'essayer de se tourner, notamment du côté optique, peut-être d'aller voir des interlocuteurs qui sont dans le réseau, qui sont le réseau qui est choisi par l'assureur et en particulier par AXA-AGP. Il y a des accords qui peuvent être passés en termes de tarifs. Donc ça veut dire qu'à la base, quand on va chez les partenaires de la compagnie d'assurance... En l'occurrence, pour ce qui concerne AXA et AGP, c'est le réseau ITELIS. Il y en a dans toutes les villes, y compris dans les campagnes. Mais c'est d'aller voir, par exemple, des magasins d'optique qui ont passé des accords avec la compagnie d'assurance. Donc, ça permet quand même d'avoir des prix déjà un peu négociés, voire fortement négociés. Donc, c'est un point extrêmement important, effectivement.

  • Speaker #1

    Donc, à vérifier, c'est déjà les prises en charge, les bases de remboursement. Alors... Je sais que certaines compagnies parlent en pourcentage de remboursement et d'autres en montant directement.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. C'est vrai que parfois, ils parlent en euros, parfois, ils parlent en pourcentage de remboursement. Donc, c'est vrai que c'est compliqué. Moi, j'ai envie de dire que s'il y a un sujet, par exemple, qui préoccupe en particulier ou une facture. Moi, souvent, ça m'arrive de demander certaines factures pour lesquelles il y a eu un reste à charge important. Avec cet exemple-là, on peut très facilement vous faire une simulation, par exemple, de ce qu'aurait été le remboursement. Par exemple, c'est un moyen un peu plus simple, parce que sinon, c'est vrai que ça peut être vite un langage assez complexe, qui rend la compréhension parfois très difficile.

  • Speaker #1

    Et la complémentaire santé, on s'y engage. On s'y engage pendant un an minimum. Ça veut dire que pour ceux qui en ont une actuellement, il faut attendre la date d'échéance pour la changer, c'est ça ? Alors,

  • Speaker #0

    au bout de la première année, on ne peut pas changer.

  • Speaker #1

    La première année, on ne peut pas,

  • Speaker #0

    mais... Après, on peut changer quand on veut.

  • Speaker #1

    Quand on veut, c'est-à-dire que le lendemain,

  • Speaker #0

    on peut changer ? Tout à fait, non, il y a un délai très court qui est d'un mois en général ou deux. Enfin, voilà, c'est un délai relativement court. Ce n'est pas instantané, mais effectivement, le temps de résilier, l'autre contrat, effectivement.

  • Speaker #1

    Alors, moi, je vois beaucoup de gens qui posent des questions et qui disent, mais moi, ma complémentaire, je ne la paye que... tant d'euros ? Est-ce que payer une complémentarité peut-être faire plus cher ? Est-ce que il n'y a pas des pièges ?

  • Speaker #0

    Déjà, il faudrait creuser le pourquoi, le que, ce montant-là. Pourquoi je paye que ce montant-là ? Il y a plein de raisons qui peuvent expliquer ça. Et tant mieux pour eux, d'ailleurs, à condition, bien sûr, que les garanties soient satisfaisantes. Ça va de soi. Parce qu'en fait, tout simplement, il y a des personnes qui sont... pas trop peut-être dans les personnes qui consultent la micro-buy flow, mais c'est vrai qu'il y a des salariés, déjà, il faut avoir ça à l'esprit, des salariés qui ne payent qu'une partie de leur contrat de complémentaire santé. Parce que l'employeur a l'obligation de payer au moins 50%, de prendre en charge au moins 50% de la cotisation. Déjà, ça, c'est un premier point. Donc, ça veut dire que quand un salarié paye une cotisation pour une complémentaire santé, c'est maximum 50%. Déjà, voilà. En plus, c'est un contrat collectif. Donc voilà, des tarifs qui n'ont rien à voir avec les contrats à titre individuel. Ensuite, il peut y avoir une portabilité dans certains cas. Là, on ne paye même carrément pas pendant un an après avoir quitté son entreprise et qu'on vient de se mettre à son compte. Oui, on n'a pas l'objet. C'est sympa d'ailleurs, ça permet de démarrer son activité sans avoir à payer une complémentaire santé les premiers mois. Donc c'est quand même agréable. Après, oui, effectivement, en fonction de l'âge et en fonction des prestations qui sont souhaitées, évidemment, la cotisation, elle a... Elle n'est pas la même en fonction de l'âge, en fonction de... Je dirais, oui, des besoins en couverture que l'on a. Mais en revanche, le prix ne dépend pas de l'état de santé de la personne, ce qui est quand même une grande chance.

  • Speaker #1

    C'est la loi.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas d'acceptation médicale, il n'y a pas de sélection médicale pour les complémentaires santé, ce qui est quand même, je trouve, pour l'assurer... disons-le, une grande chance, oui.

  • Speaker #1

    Alors, la question n'était pas notée, mais j'y pense encore une fois parce que j'ai une audience féminine qui sont souvent couvertes par la complémentaire de leur conjoint. Parce que la prévoyance, on ne peut pas la partager, la prévoyance, la santé. Mais par contre, la complémentaire santé, elle est souvent sur la famille ou c'est le conjoint ou la conjointe, etc. Souvent, je remarquais, c'est le conjoint qui couvrait après les enfants et la conjointe. Est-ce qu'il vaut mieux avoir deux complémentaires à titre individuel ? ou rester sur la complémentaire de son conjoint ?

  • Speaker #0

    Alors ça c'est vraiment très compliqué, c'est vraiment au cas par cas, parce que quand on est en contrat individuel, et selon le statut d'entrepreneur que l'on a, si c'est un statut de travailleur non salarié, On peut trouver un avantage dans le démarrage d'activité en micro-entreprise. On peut trouver souvent un intérêt à profiter de la complémentaire santé de son conjoint qui est salarié. Mais tout dépend. malgré tout, des conditions qui ont été choisies dans le cadre des accords d'entreprise ou par le chef d'entreprise, tout simplement, pour le contrat collectif santé. S'il est de qualité, ça peut être intéressant. S'il n'est pas de qualité...

  • Speaker #1

    Du coup, à faire des simulations en disant s'il avait pris pour moi un démonter... Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Ça peut se scinder ou parfois... Moi, je suis incapable de répondre d'une façon générale.

  • Speaker #1

    Il faudrait faire... Ah oui,

  • Speaker #0

    il faut analyser. Tout à fait.

  • Speaker #1

    Je vais reprendre ma petite liste. Il y avait quoi ? Une question que j'avais bien aimée. Alors, ah oui, quel conseil tu donnerais à un indépendant qui souhaite choisir sa complémentaire santé ? Qu'est-ce qu'il pourrait vérifier ? Qu'est-ce que tu conseilles à donner comme ça ? Alors,

  • Speaker #0

    mais peut-être qu'il y a un biais, parce que c'est ma façon de travailler, c'est de consulter quelqu'un qui va l'écouter et qui va prendre en compte ses besoins. Voilà, c'est le conseil que je lui donne. Après, on peut entendre... On peut entendre que quelqu'un veuille juste un tarif le plus bas possible. Et pourquoi pas ? On sait faire aussi. En tout cas, on sait indiquer quel est le montant le plus faible. Ça, c'est qu'on sait faire. Mais d'un autre côté, s'il veut être conseillé, ça sous-entend, selon moi, que c'est une combinaison entre le tarif et les garanties. et que ce soit le plus intelligent possible pour la personne concernée. En tout cas, nous, c'est notre façon de travailler.

  • Speaker #1

    Eh bien, alors moi, ça m'a convaincu quand même pour la anecdote, parce que chaque fois que j'ai un partenaire, donc un courtier qui va proposer des assurances, je les teste tous. On ne peut pas avoir 3000 complémentaires, etc. Mais à la base, moi, j'étais chez Alan, en complémentaire santé. J'adorais l'expérience 100% digital, etc. Ce n'est pas sponsorisé par eux, mais je suis parti de chez Alan. Pourquoi ? C'est assez marrant, parce que même si je suis très digital, etc. Je payais... Pour mon âge, je payais 73 euros, 74 euros par mois. on s'est rencontré à Machina Café, c'était vraiment ça, on a échangé un petit peu et tu m'as proposé de dire tiens on peut échanger, je pense que c'est même moi qui ai voulu voir un petit peu ce que ça donnait et tu m'expliquais un peu ce que tu pouvais proposer juste pour faire un comparatif en fait, comparer entre les prestations, le montant. Et il s'est trouvé que je payais moins en passant directement, c'est à J.P. c'est ça, par J.P. je pense que je suis tombé à 62 ou 64 euros et pour des bases de remboursement bien meilleures qu'Alan. Alors oui, je n'ai pas forcément l'application mobile, je n'ai pas la carte interactive avec les médecins et tout, mais ma protection est meilleure. Et en fait, d'avoir fait le comparatif, au début, je t'ai parti en disant Bon, tu ne vas jamais arriver à me faire partir d'Alan, parce que vraiment, ils sont bien. Et en fait, en regardant ce truc, c'était top, parce que je paye moins, mais pour de meilleures garanties. donc je me suis dit bon c'est pas grave j'ai pas l'application mais c'est pas grave après il y a le réseau etc pour les opticiens mais et c'est ça au début moi j'étais mais non je paye cher mais je paye un super service mais derrière en fait j'avais pas forcément donc c'est bien c'est ce que tu dis c'est quand même de vérifier de comparer et d'échanger et le fait d'avoir échangé avec une humain parce que sur internet alors là je vais c'est un peu contre moi mais c'est bien un ligne c'est en 3 clics on peut s'offrir etc etc mais on n'a pas les besoins spécifiques en fonction de notre situation.

  • Speaker #0

    et en ayant fait le point, on s'est dit en fait, pour de meilleures garanties, j'allais payer moins cher ça je ne l'aurais pas vu en faisant juste un truc en ligne comme ça, en deux-deux donc le fait d'avoir échangé, et puis après tu m'as expliqué on a passé du temps dessus donc ça je recommande aux gens, que ça soit pour tout, que ça soit pour un compte bancaire, pour une assurance ou autre, après le compte bancaire c'est un peu, c'est autre chose, c'est moins à risque, impact, mais pour une assurance quand même, c'est votre santé, prenez le temps de discuter avec un humain, après c'est difficile de trouver quelqu'un qui va se pencher vraiment sur la situation, parce que Pour moi, et je ne sais pas ce que tu en penses, mais on ne va pas aller voir une banque pour aller nous assurer sur la partie santé. Il y en a qui le font. Une banque, c'est pour garder notre argent. Un assureur, c'est pour nous assurer. Je ne sais pas quel est ton avis sur le...

  • Speaker #1

    Je n'ai pas trop d'avis là-dessus. Je crois que c'est beaucoup une question de personnes, de qualité de travail, d'envie de s'occuper des gens ou pas. Enfin, quand je dis s'occuper des gens. Je ne suis pas le papa de mes clients, il y en a qui sont beaucoup plus vieux que moi en plus. Mais je veux dire, c'est de prendre en compte vraiment qui sont leurs besoins. Et puis, tout simplement, nous, c'est vrai que oui, notre raison d'être, c'est quand même beaucoup d'être dans l'humain. Parce que sinon, on n'existerait pas. Internet est là et c'est très bien. Ça rend des services. Nous, on essaie de combiner les deux. Mais voilà, c'est d'être à l'écoute des personnes que l'on rencontre et puis d'avoir une approche conseil la plus adaptée possible et la plus cohérente possible, tout simplement.

  • Speaker #0

    OK. Eh bien, je vais finir un peu la vidéo sur des questions un petit peu sur toi directement. On va parler de ton enfance. Non, je rigole. On va parler de... Là, aujourd'hui, donc, tu es à Reims, c'est ça ? C'est ça. Comment ça se passe si quelqu'un veut prendre rendez-vous avec toi ? Est-ce que si quelqu'un qui habite à Toulouse, Marseille, Paris, je ne sais pas, Rennes, etc., Brest, est-ce qu'ils peuvent prendre rendez-vous avec toi directement ? Oui,

  • Speaker #1

    évidemment. Ça peut se faire en visio dans un premier temps ou en audio. On utilise tous les canaux possibles, audio, visio, présentiel évidemment. C'est vrai que nous, on aime bien le présentiel, mais on le fait avec parcimonie quand c'est des gens qui sont très loin. Tout simplement parce que parfois un déplacement, ça mobilise toute une journée et il faut quand même qu'on s'occupe de nos clients. Oui, oui. On n'a pas. des milliers de clients, donc on essaie de bien s'en occuper. Donc c'est sûr que c'est une question d'organisation. Mais oui, bien sûr, on a l'habitude de faire des entretiens en visio ou en audio. Allez, en un présentiel, deux visio, trois audio, si vraiment on ne peut pas faire autrement.

  • Speaker #0

    Donc du coup, tu vas accompagner la personne sur à la fois la prévention en santé, l'accompagnement en santé, mais pas que.

  • Speaker #1

    Pas que, effectivement, puisque au départ, moi-même, je suis expert en gestion de patrimoine. Donc forcément, dans mon cabinet, on est spécialisé en prévoyance, bien sûr. Tout ce qui est préparation à la retraite, sachant que la préparation à la retraite se fait de différentes façons. Il y a les contrats retraite, PER, auxquels tu fais allusion souvent. Mais il n'y a pas que ça. Il y a l'assurance vie, il y a l'épargne d'une façon générale, il y a l'investissement immobilier pour les personnes qui veulent développer leur patrimoine pour obtenir des revenus complémentaires ou autres. Donc un conseil en gestion de patrimoine, c'est l'autre volet de mon activité. Si j'en dis quelques mots rapidement, ça s'appuie sur quatre piliers. Le premier, il est juridique. Donc donner des conseils sur qui a le droit de décider quoi dans la gestion d'un patrimoine. en fonction des événements de la vie. Donner déjà des informations là-dessus. Ensuite, je peux être à l'écoute. Je fais tout pour me mettre à l'écoute, en tout cas. Là aussi, des besoins, des attentes. Et puis, je suis capable de donner des préconisations qui sont ensuite peut-être transformées par des avocats, des notaires, des juristes, des gens qui vont rédiger les actes. C'est le premier point. Le deuxième pilier, c'est la fiscalité. Je dirais souvent, pour vous éviter d'avoir à payer l'impôt que vous n'avez pas à payer, simplement. Voilà. Sans parler de... d'hyper-optimisation risquée, on n'en est pas là, mais je veux dire, déjà avoir une connaissance de ce qu'on peut faire, les leviers qu'on peut utiliser assez simplement pour ne pas payer exagérément d'impôts. Troisième pilier, c'est l'épargne, le développement de l'épargne, par exemple l'assurance-vie, effectivement, pas seulement, mais la diversification. Et puis enfin, tout ce qui touche à l'immobilier. Alors moi, je ne suis pas Jean Immobilier. Je ne proposerai pas la villa de tes rêves.

  • Speaker #0

    Moi, je ne te laisserai pas.

  • Speaker #1

    Il y a des gens qui sont très bien pour ça et qui ont travaillé de temps en temps. Mais en tout cas, là, c'est plus du conseil en investissement immobilier. Il faut le faire de quelle façon, via une société ou pas. Quelles sont les conséquences si on achète à deux, si on achète tout seul ? Des SCPI, on a aussi la possibilité de proposer des investissements immobiliers pour nos clients qui veulent développer leur patrimoine.

  • Speaker #0

    Ok, du coup, pour te contacter par email, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Absolument, par email, agenceadp.sébastien.portier.

  • Speaker #0

    On va le mettre en bas, etc.

  • Speaker #1

    C'est le plus simple dans un premier temps, effectivement, pour se caler, pour un entretien, parce que ça nécessite bien sûr de... Je n'attends pas que les gens m'appellent, je vais voir les gens, donc je ne suis pas toujours au bureau. Puis j'ai une équipe de trois personnes. qui se sont formés et qui sont aussi capables de répondre, tout comme moi, à tout ce qu'on vient d'évoquer là aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Je les ai rencontrés, ils sont sympatoches. Et d'ailleurs, si vous envoyez un petit email, dites que vous venez de la part de la micro-bifo et même de la vidéo, directement, après, suite au visionnage de la vidéo, ça serait sympa de voir un petit peu. Trop bien, je pense qu'on est plutôt bons. Merci beaucoup Sébastien. Merci aussi. C'était ton accueil. C'était top. Je vous remercie à tous pour avoir visionné cette vidéo. Si vous voulez que je refasse ce format, je vous réinvite Sébastien, on pourrait parler de plan et plan de retraite, on pourrait parler de fiscalité, etc. Bon, il faut voir un peu en lien avec la micro-entreprise, mais si vous voulez même qu'on se fasse une nouvelle partie pour des questions très spécifiques que vous voulez vous poser, on pourra faire ça ou même une petite session FAQ. Ou si vous voulez que je parle de notre sujet, dites-le-moi en commentaire. J'aimerais bien savoir. C'est la première fois que je fais ça. fait ce genre de format ? Est-ce que ce n'était pas trop long ? Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que ça a été clair pour vous ? Dites-moi en commentaire, ça va vraiment m'aider, ça serait top du top. Je vous dis à très bientôt pour une nouvelle vidéo sur le micro. Merci Sébastien.

  • Speaker #1

    Merci Florian.

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