Description
#64 L'Arène - MMA : Francis Ngannou en interview
by Saïd El Abadi
Pour ce nouvel épisode, Saïd reçoit dans L'Arène, Francis Ngannou.
Est-il à présenter ? Le Camerounais, champion de l'UFC, est désormais au PFL. Il va disputer son premier combat le samedi 19 octobre à Riyadh (Arabie saoudite).
Au menu : son retour, Batié, le PFL, la boxe et le MMA, la force camerounaise…
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Salut à toutes et à tous, c'est Spahid,
bienvenue dans l'arène. L'arène, c'est le podcast dédié à tous les sports de combat. Welcome dans l'arène.
La Reine Podcast épisode 64 et pour ce nouvel épisode je reçois tout simplement alors je reçois je suis parti plutôt à la rencontre de Francis Gannou Francis Gannou qui va combattre le 19 octobre prochain à Riyadh, ce sera au PFL, son premier combat dans cette nouvelle organisation. Vous le savez, il a quitté l'UFC il y a à peu près deux ans, quelques mois après son dernier combat contre Cyril Yann, qu'il avait remporté pour conserver sa ceinture d'épouse. poids lourd de l'UFC. Entre temps, il a combattu deux fois en boxe contre Tyson Fury, ce fameux combat qui avait marqué les esprits parce qu'il avait vraiment résisté au Gypsy King, il l'avait vraiment fait vaciller et pour beaucoup, il avait même gagné. Puis ce combat contre Anthony Joshua où on pensait que là aussi, il allait résister, mais finalement, Joshua l'a mis KO assez facilement. Ariad également, mais donc là... Donc là, ce sera un retour pour lui, Ariad, toujours en Arabie Saoudite, au PFL. Il affrontera le Brésilien Renan Ferreira. Un combat très attendu parce que forcément, le Prédator est très attendu dans la cage. Ce grand retour. Il était sur Paris il y a quelques jours et j'ai pu le rencontrer justement lors d'un Media Day. On a pu discuter quelques minutes. Du coup, je vous fais partager cette petite interview et j'espère qu'elle vous fera grand plaisir. Merci. Voilà, bonne écoute à tous.
Eh bien, François, tout simplement, première question, comment ça va ?
Ça va, oui. J'ai connu des jours meilleurs, mais bon, on fait avec ce qu'il y a. Il y en a qui ont connu pire.
Tu combats là prochainement au PFM, il faut que tu fasses plus d'un mois à peu près. Quel état d'esprit tu te trouves avec le combat au PFM, deux ans et demi après le dernier asiatique ?
Juste pour ce qui est du combat, je suis plutôt confiant parce que je suis convaincu que mes qualités n'ont pas diminué. Mon envie n'a pas diminué du tout, au contraire. Donc, pour cet aspect, je ne m'inquiète pas.
Connick, tu es encore du mépréparé. Est-ce que tu es passé sur le gout matbox et revenu dans la cage ? Est-ce que tu as eu une autre préparation, une nouvelle relation ? Tu as rechangé ton mode de fonctionnement ?
Non, je n'ai pas dû modifier des choses parce que c'était des choses qui marchaient. Ce sont des principes. Ce qui marchait, c'est la formule qui marchait. Et c'est la même formule qui marche aujourd'hui. C'est pas qu'on parle pas des générations. Après, même si c'est des générations, il y a l'entraînement, la préparation qu'il faut faire pour chaque combat. Et c'est la formule gagnante. Ça a toujours été le cas.
Tu as 30 ans, comme moi. Oui. Tu as récemment dit dans une interview que tu comptais aller jusqu'à 41, 42 ans. Maintenant que tu es au PFL, comment tu vois les choses ? Comme on a dit, 42 ans, ça donne 4 ans, 4-5 ans. Comment tu as tes objectifs ? Il y a ce combat-là. Ça va être quoi les prochaines années ?
Je ne sais pas. Actuellement, je bouge avec le flot. Je vois ce qui se présente déjà comme possibilité et ce que je peux faire. Après, j'ai aussi dit dans ces interviews que je quitterai le sport avant que le sport ne me quitte. Si je me réveille un jour... d'ici un an ou deux ans, et que j'ai plus cette motivation, ce qui fait de moi le combattant, ce serait bon. Ça aurait été quand même un bon parcours. C'est pas mal. Donc je ne m'acharne pas sur le fait que je dois faire jusqu'à 40 ou 42 ans. Je m'arrête sur le fait que je vais faire jusqu'à ne plus avoir envie. Et jusqu'à ce que mon corps ne réponde plus. Au fait, jusqu'à ce que mon corps... décidé d'abandonner.
Tu ne voudrais pas faire le combat de trop comme tu dis ?
Non, je n'aimerais pas.
Tu as pas mal parcouru le monde grâce aux MMA et l'abstraction. Est-ce qu'il y a un endroit où tu te sentis le mieux ? Euh...
Bon... J'ai longtemps combattu aux États-Unis où j'ai vécu. J'étais très confortable là-bas. Récemment, j'ai combattu en Arabie saoudite et là, je combattrai encore en Arabie saoudite. Disons que je commence à me sentir très bien en Arabie saoudite, surtout par le fait que je maîtrise déjà un peu le coin, j'ai déjà un peu mes petits couloirs. Voilà, je connais un peu comment ça se passe et j'ai toujours été bien traité là-bas.
Alors je parle de pays du monde évidemment, mais tu me parles souvent de Batié, forcément, comme c'est un petit peu... Sinon on ne connaît pas Batié, je ne connais pas Batié. Est-ce que tu pourrais m'expliquer ce que ça représente et comment c'est Batié ?
C'est mon origine, c'est chez moi, c'est le village qui m'a vu grandir. C'est un petit village dans l'ouest du Cameroun avec... plonger dans des chaînes montagneuses, avec des maisons qui se cachaient dans des branches d'arbres. Très beau, la verdure toute l'année, même pendant la saison sèche. Il y avait des gens qui ont la joie de vivre, qui vivent à travers des trucs très simples, l'agriculture, l'élevage, le transport, des petits trucs comme ça. où la vie est très simplifiée, les gens sont plutôt très relatifs et plus heureux.
Si le PFL, tu as signé, il va y avoir le PFL en Afrique, tu as expliqué les détails, est-ce qu'on va rentrer en Afrique et surtout, est-ce que toi...
En 2025, on verra un combat en Afrique, mais est-ce que moi, on va me voir en Afrique ? Je ne sais pas, je ne suis pas certain, du moins, ce n'est pas pour l'instant.
Ce sera un rêve, j'imagine.
Oui, en fait, c'est un rêve. Ça a toujours été un rêve de combattre en Afrique. Après, les conditions ne sont pas réunies, ou du moins pour l'instant.
Tu as un bon nombre d'adversaires. À chaque fois que j'interviewe des combattants, je leur pose la question de qui est le plus fort, qui combat le plus fort, qui est la plus grosse force. Évidemment, tu es le premier à être cité à chaque fois, dans tous les commentaires. Parfait. Et moi, j'ai envie de te poser la question à toi. Qui est celui qui est le plus fort et qui t'a en tant que chef ? C'est lui qui tape le plus fort ?
Après, pour être sûr que je comprends bien la question, le plus fort ou le plus puissant ? Le plus puissant. Le plus puissant, je ne saurais pas, même si j'ai perdu un combat. Mon dernier combat face à Joshua n'était pas KO, mais l'impact du coup, non. Au fait, je ne sais pas. Parce que bon, je me rappelle avoir ressenti son coup quand je suis allé au sol et j'étais même choqué. Parce que ce n'était pas à cette puissance. J'ai déjà pris des coups. Au fait, je ne sais pas. Ça peut être que j'ai combattu stippé. Je pense que Stipe est celui qui m'a le plus touché. Après, ce n'est pas celui qui est le plus fort, mais de ceux que j'ai peut-être encaissé, peut-être.
Tu as toujours eu cette envie de faire de la boxe, comme tu l'as toujours fait. Quand tu étais plus jeune, il y avait Mike Tyson que tu as suivi. Est-ce qu'il y en avait d'autres aussi que tu avais suivi, que tu avais envie de...
Non, même Mike Tyson je ne le suivais que de nom. Je ne voyais pas ce combat, je n'avais pas la télé. Après il y avait effectivement Holyfield parce que le combat Mike Tyson-Holyfield était légendaire. C'était mondial, ce n'était pas juste un combat aux Etats-Unis, c'est devenu une légende dans le sport de combat. Donc on connaissait Mike Tyson et on connaissait Holyfield même si pour moi c'était Mike Tyson.
Une question que je voulais aussi te poser. Je vais poser à Kevin Lelesajo, que tu connais sûrement.
Oui, je connais. Alors,
il m'a dit, je lui avais demandé d'où venait la force des cagnes brûlées. Et lui, il m'avait expliqué concrètement que sa grand-mère, quand elle était jeune, quand elle était bébé, elle lui faisait des massages sur le ventre, sur le bras. Mais c'est pour ça qu'il n'était pas. Est-ce que toi aussi, ça vient de là ?
Non, on ne connaît pas ça chez nous. Mais bon, je dirais que... Chez nous, on est réputé d'être physiquement fort, je veux dire, dans ma famille. Donc même dans le village, on est connu pour être physiquement fort. Même les femmes chez nous, il ne faut pas blaguer. Ça peut taper.
Est-ce que tu ne regardes plus des combats de boxing ?
Je ne regarde pas trop les combats. Le sport, déjà, je ne regarde pas trop.
Le sport en général,
tu regardes pas trop ? Non, pas trop. Tu ne regardes pas plus de films ? Oui, moi c'est plus de films. À moins que j'ai un combat particulier. qui m'intéresse, je ne vois pas l'intérêt d'arrêter mon film pour suivre un combat, pour suivre les combats. Moi, je ne fais pas ça.
C'est un mode déconnecté.
Oui, je le fais et une fois que je le fais, je dégage de là et voilà, je vis ma vie.
Dernière question que je voulais te poser sur cette fameuse phrase que tu nous as toujours sorti, Les tapes et les gens quand on vit Est-ce que c'est toujours d'actualité ?
Oui, je pense que c'est d'actualité. D'ailleurs, pour tous les combattants, c'est quoi la profession d'un combattant ? C'est quoi l'objectif d'être un combattant ? C'est de taper. Oui, c'est d'actualité. Je tape les gens pour vivre. C'est mon métier. Je bagarre, mon gars.
Merci beaucoup,
Francis. De rien.
Voilà, j'espère que cet épisode vous aura plu. Cette interview surtout de Francis Gannoux vous aura plu. N'oubliez pas... Il combat le 19 octobre, samedi 19 octobre au PFL. Ce sera donc à Riyad, en Arabie Saoudite, contre Renan Ferreira, le Brésilien. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager, évidemment. Apple Podcasts, Deezer, Spotify, YouTube, tout ça, tout ça, Google Podcasts, les petites étoiles, ça fait toujours du bien. Ça fait remonter le podcast, évidemment. Et en attendant, je vous dis à très vite dans l'arène.
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#64 L'Arène - MMA : Francis Ngannou en interview
by Saïd El Abadi
Pour ce nouvel épisode, Saïd reçoit dans L'Arène, Francis Ngannou.
Est-il à présenter ? Le Camerounais, champion de l'UFC, est désormais au PFL. Il va disputer son premier combat le samedi 19 octobre à Riyadh (Arabie saoudite).
Au menu : son retour, Batié, le PFL, la boxe et le MMA, la force camerounaise…
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Salut à toutes et à tous, c'est Spahid,
bienvenue dans l'arène. L'arène, c'est le podcast dédié à tous les sports de combat. Welcome dans l'arène.
La Reine Podcast épisode 64 et pour ce nouvel épisode je reçois tout simplement alors je reçois je suis parti plutôt à la rencontre de Francis Gannou Francis Gannou qui va combattre le 19 octobre prochain à Riyadh, ce sera au PFL, son premier combat dans cette nouvelle organisation. Vous le savez, il a quitté l'UFC il y a à peu près deux ans, quelques mois après son dernier combat contre Cyril Yann, qu'il avait remporté pour conserver sa ceinture d'épouse. poids lourd de l'UFC. Entre temps, il a combattu deux fois en boxe contre Tyson Fury, ce fameux combat qui avait marqué les esprits parce qu'il avait vraiment résisté au Gypsy King, il l'avait vraiment fait vaciller et pour beaucoup, il avait même gagné. Puis ce combat contre Anthony Joshua où on pensait que là aussi, il allait résister, mais finalement, Joshua l'a mis KO assez facilement. Ariad également, mais donc là... Donc là, ce sera un retour pour lui, Ariad, toujours en Arabie Saoudite, au PFL. Il affrontera le Brésilien Renan Ferreira. Un combat très attendu parce que forcément, le Prédator est très attendu dans la cage. Ce grand retour. Il était sur Paris il y a quelques jours et j'ai pu le rencontrer justement lors d'un Media Day. On a pu discuter quelques minutes. Du coup, je vous fais partager cette petite interview et j'espère qu'elle vous fera grand plaisir. Merci. Voilà, bonne écoute à tous.
Eh bien, François, tout simplement, première question, comment ça va ?
Ça va, oui. J'ai connu des jours meilleurs, mais bon, on fait avec ce qu'il y a. Il y en a qui ont connu pire.
Tu combats là prochainement au PFM, il faut que tu fasses plus d'un mois à peu près. Quel état d'esprit tu te trouves avec le combat au PFM, deux ans et demi après le dernier asiatique ?
Juste pour ce qui est du combat, je suis plutôt confiant parce que je suis convaincu que mes qualités n'ont pas diminué. Mon envie n'a pas diminué du tout, au contraire. Donc, pour cet aspect, je ne m'inquiète pas.
Connick, tu es encore du mépréparé. Est-ce que tu es passé sur le gout matbox et revenu dans la cage ? Est-ce que tu as eu une autre préparation, une nouvelle relation ? Tu as rechangé ton mode de fonctionnement ?
Non, je n'ai pas dû modifier des choses parce que c'était des choses qui marchaient. Ce sont des principes. Ce qui marchait, c'est la formule qui marchait. Et c'est la même formule qui marche aujourd'hui. C'est pas qu'on parle pas des générations. Après, même si c'est des générations, il y a l'entraînement, la préparation qu'il faut faire pour chaque combat. Et c'est la formule gagnante. Ça a toujours été le cas.
Tu as 30 ans, comme moi. Oui. Tu as récemment dit dans une interview que tu comptais aller jusqu'à 41, 42 ans. Maintenant que tu es au PFL, comment tu vois les choses ? Comme on a dit, 42 ans, ça donne 4 ans, 4-5 ans. Comment tu as tes objectifs ? Il y a ce combat-là. Ça va être quoi les prochaines années ?
Je ne sais pas. Actuellement, je bouge avec le flot. Je vois ce qui se présente déjà comme possibilité et ce que je peux faire. Après, j'ai aussi dit dans ces interviews que je quitterai le sport avant que le sport ne me quitte. Si je me réveille un jour... d'ici un an ou deux ans, et que j'ai plus cette motivation, ce qui fait de moi le combattant, ce serait bon. Ça aurait été quand même un bon parcours. C'est pas mal. Donc je ne m'acharne pas sur le fait que je dois faire jusqu'à 40 ou 42 ans. Je m'arrête sur le fait que je vais faire jusqu'à ne plus avoir envie. Et jusqu'à ce que mon corps ne réponde plus. Au fait, jusqu'à ce que mon corps... décidé d'abandonner.
Tu ne voudrais pas faire le combat de trop comme tu dis ?
Non, je n'aimerais pas.
Tu as pas mal parcouru le monde grâce aux MMA et l'abstraction. Est-ce qu'il y a un endroit où tu te sentis le mieux ? Euh...
Bon... J'ai longtemps combattu aux États-Unis où j'ai vécu. J'étais très confortable là-bas. Récemment, j'ai combattu en Arabie saoudite et là, je combattrai encore en Arabie saoudite. Disons que je commence à me sentir très bien en Arabie saoudite, surtout par le fait que je maîtrise déjà un peu le coin, j'ai déjà un peu mes petits couloirs. Voilà, je connais un peu comment ça se passe et j'ai toujours été bien traité là-bas.
Alors je parle de pays du monde évidemment, mais tu me parles souvent de Batié, forcément, comme c'est un petit peu... Sinon on ne connaît pas Batié, je ne connais pas Batié. Est-ce que tu pourrais m'expliquer ce que ça représente et comment c'est Batié ?
C'est mon origine, c'est chez moi, c'est le village qui m'a vu grandir. C'est un petit village dans l'ouest du Cameroun avec... plonger dans des chaînes montagneuses, avec des maisons qui se cachaient dans des branches d'arbres. Très beau, la verdure toute l'année, même pendant la saison sèche. Il y avait des gens qui ont la joie de vivre, qui vivent à travers des trucs très simples, l'agriculture, l'élevage, le transport, des petits trucs comme ça. où la vie est très simplifiée, les gens sont plutôt très relatifs et plus heureux.
Si le PFL, tu as signé, il va y avoir le PFL en Afrique, tu as expliqué les détails, est-ce qu'on va rentrer en Afrique et surtout, est-ce que toi...
En 2025, on verra un combat en Afrique, mais est-ce que moi, on va me voir en Afrique ? Je ne sais pas, je ne suis pas certain, du moins, ce n'est pas pour l'instant.
Ce sera un rêve, j'imagine.
Oui, en fait, c'est un rêve. Ça a toujours été un rêve de combattre en Afrique. Après, les conditions ne sont pas réunies, ou du moins pour l'instant.
Tu as un bon nombre d'adversaires. À chaque fois que j'interviewe des combattants, je leur pose la question de qui est le plus fort, qui combat le plus fort, qui est la plus grosse force. Évidemment, tu es le premier à être cité à chaque fois, dans tous les commentaires. Parfait. Et moi, j'ai envie de te poser la question à toi. Qui est celui qui est le plus fort et qui t'a en tant que chef ? C'est lui qui tape le plus fort ?
Après, pour être sûr que je comprends bien la question, le plus fort ou le plus puissant ? Le plus puissant. Le plus puissant, je ne saurais pas, même si j'ai perdu un combat. Mon dernier combat face à Joshua n'était pas KO, mais l'impact du coup, non. Au fait, je ne sais pas. Parce que bon, je me rappelle avoir ressenti son coup quand je suis allé au sol et j'étais même choqué. Parce que ce n'était pas à cette puissance. J'ai déjà pris des coups. Au fait, je ne sais pas. Ça peut être que j'ai combattu stippé. Je pense que Stipe est celui qui m'a le plus touché. Après, ce n'est pas celui qui est le plus fort, mais de ceux que j'ai peut-être encaissé, peut-être.
Tu as toujours eu cette envie de faire de la boxe, comme tu l'as toujours fait. Quand tu étais plus jeune, il y avait Mike Tyson que tu as suivi. Est-ce qu'il y en avait d'autres aussi que tu avais suivi, que tu avais envie de...
Non, même Mike Tyson je ne le suivais que de nom. Je ne voyais pas ce combat, je n'avais pas la télé. Après il y avait effectivement Holyfield parce que le combat Mike Tyson-Holyfield était légendaire. C'était mondial, ce n'était pas juste un combat aux Etats-Unis, c'est devenu une légende dans le sport de combat. Donc on connaissait Mike Tyson et on connaissait Holyfield même si pour moi c'était Mike Tyson.
Une question que je voulais aussi te poser. Je vais poser à Kevin Lelesajo, que tu connais sûrement.
Oui, je connais. Alors,
il m'a dit, je lui avais demandé d'où venait la force des cagnes brûlées. Et lui, il m'avait expliqué concrètement que sa grand-mère, quand elle était jeune, quand elle était bébé, elle lui faisait des massages sur le ventre, sur le bras. Mais c'est pour ça qu'il n'était pas. Est-ce que toi aussi, ça vient de là ?
Non, on ne connaît pas ça chez nous. Mais bon, je dirais que... Chez nous, on est réputé d'être physiquement fort, je veux dire, dans ma famille. Donc même dans le village, on est connu pour être physiquement fort. Même les femmes chez nous, il ne faut pas blaguer. Ça peut taper.
Est-ce que tu ne regardes plus des combats de boxing ?
Je ne regarde pas trop les combats. Le sport, déjà, je ne regarde pas trop.
Le sport en général,
tu regardes pas trop ? Non, pas trop. Tu ne regardes pas plus de films ? Oui, moi c'est plus de films. À moins que j'ai un combat particulier. qui m'intéresse, je ne vois pas l'intérêt d'arrêter mon film pour suivre un combat, pour suivre les combats. Moi, je ne fais pas ça.
C'est un mode déconnecté.
Oui, je le fais et une fois que je le fais, je dégage de là et voilà, je vis ma vie.
Dernière question que je voulais te poser sur cette fameuse phrase que tu nous as toujours sorti, Les tapes et les gens quand on vit Est-ce que c'est toujours d'actualité ?
Oui, je pense que c'est d'actualité. D'ailleurs, pour tous les combattants, c'est quoi la profession d'un combattant ? C'est quoi l'objectif d'être un combattant ? C'est de taper. Oui, c'est d'actualité. Je tape les gens pour vivre. C'est mon métier. Je bagarre, mon gars.
Merci beaucoup,
Francis. De rien.
Voilà, j'espère que cet épisode vous aura plu. Cette interview surtout de Francis Gannoux vous aura plu. N'oubliez pas... Il combat le 19 octobre, samedi 19 octobre au PFL. Ce sera donc à Riyad, en Arabie Saoudite, contre Renan Ferreira, le Brésilien. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager, évidemment. Apple Podcasts, Deezer, Spotify, YouTube, tout ça, tout ça, Google Podcasts, les petites étoiles, ça fait toujours du bien. Ça fait remonter le podcast, évidemment. Et en attendant, je vous dis à très vite dans l'arène.
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by Saïd El Abadi
Pour ce nouvel épisode, Saïd reçoit dans L'Arène, Francis Ngannou.
Est-il à présenter ? Le Camerounais, champion de l'UFC, est désormais au PFL. Il va disputer son premier combat le samedi 19 octobre à Riyadh (Arabie saoudite).
Au menu : son retour, Batié, le PFL, la boxe et le MMA, la force camerounaise…
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Salut à toutes et à tous, c'est Spahid,
bienvenue dans l'arène. L'arène, c'est le podcast dédié à tous les sports de combat. Welcome dans l'arène.
La Reine Podcast épisode 64 et pour ce nouvel épisode je reçois tout simplement alors je reçois je suis parti plutôt à la rencontre de Francis Gannou Francis Gannou qui va combattre le 19 octobre prochain à Riyadh, ce sera au PFL, son premier combat dans cette nouvelle organisation. Vous le savez, il a quitté l'UFC il y a à peu près deux ans, quelques mois après son dernier combat contre Cyril Yann, qu'il avait remporté pour conserver sa ceinture d'épouse. poids lourd de l'UFC. Entre temps, il a combattu deux fois en boxe contre Tyson Fury, ce fameux combat qui avait marqué les esprits parce qu'il avait vraiment résisté au Gypsy King, il l'avait vraiment fait vaciller et pour beaucoup, il avait même gagné. Puis ce combat contre Anthony Joshua où on pensait que là aussi, il allait résister, mais finalement, Joshua l'a mis KO assez facilement. Ariad également, mais donc là... Donc là, ce sera un retour pour lui, Ariad, toujours en Arabie Saoudite, au PFL. Il affrontera le Brésilien Renan Ferreira. Un combat très attendu parce que forcément, le Prédator est très attendu dans la cage. Ce grand retour. Il était sur Paris il y a quelques jours et j'ai pu le rencontrer justement lors d'un Media Day. On a pu discuter quelques minutes. Du coup, je vous fais partager cette petite interview et j'espère qu'elle vous fera grand plaisir. Merci. Voilà, bonne écoute à tous.
Eh bien, François, tout simplement, première question, comment ça va ?
Ça va, oui. J'ai connu des jours meilleurs, mais bon, on fait avec ce qu'il y a. Il y en a qui ont connu pire.
Tu combats là prochainement au PFM, il faut que tu fasses plus d'un mois à peu près. Quel état d'esprit tu te trouves avec le combat au PFM, deux ans et demi après le dernier asiatique ?
Juste pour ce qui est du combat, je suis plutôt confiant parce que je suis convaincu que mes qualités n'ont pas diminué. Mon envie n'a pas diminué du tout, au contraire. Donc, pour cet aspect, je ne m'inquiète pas.
Connick, tu es encore du mépréparé. Est-ce que tu es passé sur le gout matbox et revenu dans la cage ? Est-ce que tu as eu une autre préparation, une nouvelle relation ? Tu as rechangé ton mode de fonctionnement ?
Non, je n'ai pas dû modifier des choses parce que c'était des choses qui marchaient. Ce sont des principes. Ce qui marchait, c'est la formule qui marchait. Et c'est la même formule qui marche aujourd'hui. C'est pas qu'on parle pas des générations. Après, même si c'est des générations, il y a l'entraînement, la préparation qu'il faut faire pour chaque combat. Et c'est la formule gagnante. Ça a toujours été le cas.
Tu as 30 ans, comme moi. Oui. Tu as récemment dit dans une interview que tu comptais aller jusqu'à 41, 42 ans. Maintenant que tu es au PFL, comment tu vois les choses ? Comme on a dit, 42 ans, ça donne 4 ans, 4-5 ans. Comment tu as tes objectifs ? Il y a ce combat-là. Ça va être quoi les prochaines années ?
Je ne sais pas. Actuellement, je bouge avec le flot. Je vois ce qui se présente déjà comme possibilité et ce que je peux faire. Après, j'ai aussi dit dans ces interviews que je quitterai le sport avant que le sport ne me quitte. Si je me réveille un jour... d'ici un an ou deux ans, et que j'ai plus cette motivation, ce qui fait de moi le combattant, ce serait bon. Ça aurait été quand même un bon parcours. C'est pas mal. Donc je ne m'acharne pas sur le fait que je dois faire jusqu'à 40 ou 42 ans. Je m'arrête sur le fait que je vais faire jusqu'à ne plus avoir envie. Et jusqu'à ce que mon corps ne réponde plus. Au fait, jusqu'à ce que mon corps... décidé d'abandonner.
Tu ne voudrais pas faire le combat de trop comme tu dis ?
Non, je n'aimerais pas.
Tu as pas mal parcouru le monde grâce aux MMA et l'abstraction. Est-ce qu'il y a un endroit où tu te sentis le mieux ? Euh...
Bon... J'ai longtemps combattu aux États-Unis où j'ai vécu. J'étais très confortable là-bas. Récemment, j'ai combattu en Arabie saoudite et là, je combattrai encore en Arabie saoudite. Disons que je commence à me sentir très bien en Arabie saoudite, surtout par le fait que je maîtrise déjà un peu le coin, j'ai déjà un peu mes petits couloirs. Voilà, je connais un peu comment ça se passe et j'ai toujours été bien traité là-bas.
Alors je parle de pays du monde évidemment, mais tu me parles souvent de Batié, forcément, comme c'est un petit peu... Sinon on ne connaît pas Batié, je ne connais pas Batié. Est-ce que tu pourrais m'expliquer ce que ça représente et comment c'est Batié ?
C'est mon origine, c'est chez moi, c'est le village qui m'a vu grandir. C'est un petit village dans l'ouest du Cameroun avec... plonger dans des chaînes montagneuses, avec des maisons qui se cachaient dans des branches d'arbres. Très beau, la verdure toute l'année, même pendant la saison sèche. Il y avait des gens qui ont la joie de vivre, qui vivent à travers des trucs très simples, l'agriculture, l'élevage, le transport, des petits trucs comme ça. où la vie est très simplifiée, les gens sont plutôt très relatifs et plus heureux.
Si le PFL, tu as signé, il va y avoir le PFL en Afrique, tu as expliqué les détails, est-ce qu'on va rentrer en Afrique et surtout, est-ce que toi...
En 2025, on verra un combat en Afrique, mais est-ce que moi, on va me voir en Afrique ? Je ne sais pas, je ne suis pas certain, du moins, ce n'est pas pour l'instant.
Ce sera un rêve, j'imagine.
Oui, en fait, c'est un rêve. Ça a toujours été un rêve de combattre en Afrique. Après, les conditions ne sont pas réunies, ou du moins pour l'instant.
Tu as un bon nombre d'adversaires. À chaque fois que j'interviewe des combattants, je leur pose la question de qui est le plus fort, qui combat le plus fort, qui est la plus grosse force. Évidemment, tu es le premier à être cité à chaque fois, dans tous les commentaires. Parfait. Et moi, j'ai envie de te poser la question à toi. Qui est celui qui est le plus fort et qui t'a en tant que chef ? C'est lui qui tape le plus fort ?
Après, pour être sûr que je comprends bien la question, le plus fort ou le plus puissant ? Le plus puissant. Le plus puissant, je ne saurais pas, même si j'ai perdu un combat. Mon dernier combat face à Joshua n'était pas KO, mais l'impact du coup, non. Au fait, je ne sais pas. Parce que bon, je me rappelle avoir ressenti son coup quand je suis allé au sol et j'étais même choqué. Parce que ce n'était pas à cette puissance. J'ai déjà pris des coups. Au fait, je ne sais pas. Ça peut être que j'ai combattu stippé. Je pense que Stipe est celui qui m'a le plus touché. Après, ce n'est pas celui qui est le plus fort, mais de ceux que j'ai peut-être encaissé, peut-être.
Tu as toujours eu cette envie de faire de la boxe, comme tu l'as toujours fait. Quand tu étais plus jeune, il y avait Mike Tyson que tu as suivi. Est-ce qu'il y en avait d'autres aussi que tu avais suivi, que tu avais envie de...
Non, même Mike Tyson je ne le suivais que de nom. Je ne voyais pas ce combat, je n'avais pas la télé. Après il y avait effectivement Holyfield parce que le combat Mike Tyson-Holyfield était légendaire. C'était mondial, ce n'était pas juste un combat aux Etats-Unis, c'est devenu une légende dans le sport de combat. Donc on connaissait Mike Tyson et on connaissait Holyfield même si pour moi c'était Mike Tyson.
Une question que je voulais aussi te poser. Je vais poser à Kevin Lelesajo, que tu connais sûrement.
Oui, je connais. Alors,
il m'a dit, je lui avais demandé d'où venait la force des cagnes brûlées. Et lui, il m'avait expliqué concrètement que sa grand-mère, quand elle était jeune, quand elle était bébé, elle lui faisait des massages sur le ventre, sur le bras. Mais c'est pour ça qu'il n'était pas. Est-ce que toi aussi, ça vient de là ?
Non, on ne connaît pas ça chez nous. Mais bon, je dirais que... Chez nous, on est réputé d'être physiquement fort, je veux dire, dans ma famille. Donc même dans le village, on est connu pour être physiquement fort. Même les femmes chez nous, il ne faut pas blaguer. Ça peut taper.
Est-ce que tu ne regardes plus des combats de boxing ?
Je ne regarde pas trop les combats. Le sport, déjà, je ne regarde pas trop.
Le sport en général,
tu regardes pas trop ? Non, pas trop. Tu ne regardes pas plus de films ? Oui, moi c'est plus de films. À moins que j'ai un combat particulier. qui m'intéresse, je ne vois pas l'intérêt d'arrêter mon film pour suivre un combat, pour suivre les combats. Moi, je ne fais pas ça.
C'est un mode déconnecté.
Oui, je le fais et une fois que je le fais, je dégage de là et voilà, je vis ma vie.
Dernière question que je voulais te poser sur cette fameuse phrase que tu nous as toujours sorti, Les tapes et les gens quand on vit Est-ce que c'est toujours d'actualité ?
Oui, je pense que c'est d'actualité. D'ailleurs, pour tous les combattants, c'est quoi la profession d'un combattant ? C'est quoi l'objectif d'être un combattant ? C'est de taper. Oui, c'est d'actualité. Je tape les gens pour vivre. C'est mon métier. Je bagarre, mon gars.
Merci beaucoup,
Francis. De rien.
Voilà, j'espère que cet épisode vous aura plu. Cette interview surtout de Francis Gannoux vous aura plu. N'oubliez pas... Il combat le 19 octobre, samedi 19 octobre au PFL. Ce sera donc à Riyad, en Arabie Saoudite, contre Renan Ferreira, le Brésilien. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager, évidemment. Apple Podcasts, Deezer, Spotify, YouTube, tout ça, tout ça, Google Podcasts, les petites étoiles, ça fait toujours du bien. Ça fait remonter le podcast, évidemment. Et en attendant, je vous dis à très vite dans l'arène.
Description
#64 L'Arène - MMA : Francis Ngannou en interview
by Saïd El Abadi
Pour ce nouvel épisode, Saïd reçoit dans L'Arène, Francis Ngannou.
Est-il à présenter ? Le Camerounais, champion de l'UFC, est désormais au PFL. Il va disputer son premier combat le samedi 19 octobre à Riyadh (Arabie saoudite).
Au menu : son retour, Batié, le PFL, la boxe et le MMA, la force camerounaise…
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Transcription
Salut à toutes et à tous, c'est Spahid,
bienvenue dans l'arène. L'arène, c'est le podcast dédié à tous les sports de combat. Welcome dans l'arène.
La Reine Podcast épisode 64 et pour ce nouvel épisode je reçois tout simplement alors je reçois je suis parti plutôt à la rencontre de Francis Gannou Francis Gannou qui va combattre le 19 octobre prochain à Riyadh, ce sera au PFL, son premier combat dans cette nouvelle organisation. Vous le savez, il a quitté l'UFC il y a à peu près deux ans, quelques mois après son dernier combat contre Cyril Yann, qu'il avait remporté pour conserver sa ceinture d'épouse. poids lourd de l'UFC. Entre temps, il a combattu deux fois en boxe contre Tyson Fury, ce fameux combat qui avait marqué les esprits parce qu'il avait vraiment résisté au Gypsy King, il l'avait vraiment fait vaciller et pour beaucoup, il avait même gagné. Puis ce combat contre Anthony Joshua où on pensait que là aussi, il allait résister, mais finalement, Joshua l'a mis KO assez facilement. Ariad également, mais donc là... Donc là, ce sera un retour pour lui, Ariad, toujours en Arabie Saoudite, au PFL. Il affrontera le Brésilien Renan Ferreira. Un combat très attendu parce que forcément, le Prédator est très attendu dans la cage. Ce grand retour. Il était sur Paris il y a quelques jours et j'ai pu le rencontrer justement lors d'un Media Day. On a pu discuter quelques minutes. Du coup, je vous fais partager cette petite interview et j'espère qu'elle vous fera grand plaisir. Merci. Voilà, bonne écoute à tous.
Eh bien, François, tout simplement, première question, comment ça va ?
Ça va, oui. J'ai connu des jours meilleurs, mais bon, on fait avec ce qu'il y a. Il y en a qui ont connu pire.
Tu combats là prochainement au PFM, il faut que tu fasses plus d'un mois à peu près. Quel état d'esprit tu te trouves avec le combat au PFM, deux ans et demi après le dernier asiatique ?
Juste pour ce qui est du combat, je suis plutôt confiant parce que je suis convaincu que mes qualités n'ont pas diminué. Mon envie n'a pas diminué du tout, au contraire. Donc, pour cet aspect, je ne m'inquiète pas.
Connick, tu es encore du mépréparé. Est-ce que tu es passé sur le gout matbox et revenu dans la cage ? Est-ce que tu as eu une autre préparation, une nouvelle relation ? Tu as rechangé ton mode de fonctionnement ?
Non, je n'ai pas dû modifier des choses parce que c'était des choses qui marchaient. Ce sont des principes. Ce qui marchait, c'est la formule qui marchait. Et c'est la même formule qui marche aujourd'hui. C'est pas qu'on parle pas des générations. Après, même si c'est des générations, il y a l'entraînement, la préparation qu'il faut faire pour chaque combat. Et c'est la formule gagnante. Ça a toujours été le cas.
Tu as 30 ans, comme moi. Oui. Tu as récemment dit dans une interview que tu comptais aller jusqu'à 41, 42 ans. Maintenant que tu es au PFL, comment tu vois les choses ? Comme on a dit, 42 ans, ça donne 4 ans, 4-5 ans. Comment tu as tes objectifs ? Il y a ce combat-là. Ça va être quoi les prochaines années ?
Je ne sais pas. Actuellement, je bouge avec le flot. Je vois ce qui se présente déjà comme possibilité et ce que je peux faire. Après, j'ai aussi dit dans ces interviews que je quitterai le sport avant que le sport ne me quitte. Si je me réveille un jour... d'ici un an ou deux ans, et que j'ai plus cette motivation, ce qui fait de moi le combattant, ce serait bon. Ça aurait été quand même un bon parcours. C'est pas mal. Donc je ne m'acharne pas sur le fait que je dois faire jusqu'à 40 ou 42 ans. Je m'arrête sur le fait que je vais faire jusqu'à ne plus avoir envie. Et jusqu'à ce que mon corps ne réponde plus. Au fait, jusqu'à ce que mon corps... décidé d'abandonner.
Tu ne voudrais pas faire le combat de trop comme tu dis ?
Non, je n'aimerais pas.
Tu as pas mal parcouru le monde grâce aux MMA et l'abstraction. Est-ce qu'il y a un endroit où tu te sentis le mieux ? Euh...
Bon... J'ai longtemps combattu aux États-Unis où j'ai vécu. J'étais très confortable là-bas. Récemment, j'ai combattu en Arabie saoudite et là, je combattrai encore en Arabie saoudite. Disons que je commence à me sentir très bien en Arabie saoudite, surtout par le fait que je maîtrise déjà un peu le coin, j'ai déjà un peu mes petits couloirs. Voilà, je connais un peu comment ça se passe et j'ai toujours été bien traité là-bas.
Alors je parle de pays du monde évidemment, mais tu me parles souvent de Batié, forcément, comme c'est un petit peu... Sinon on ne connaît pas Batié, je ne connais pas Batié. Est-ce que tu pourrais m'expliquer ce que ça représente et comment c'est Batié ?
C'est mon origine, c'est chez moi, c'est le village qui m'a vu grandir. C'est un petit village dans l'ouest du Cameroun avec... plonger dans des chaînes montagneuses, avec des maisons qui se cachaient dans des branches d'arbres. Très beau, la verdure toute l'année, même pendant la saison sèche. Il y avait des gens qui ont la joie de vivre, qui vivent à travers des trucs très simples, l'agriculture, l'élevage, le transport, des petits trucs comme ça. où la vie est très simplifiée, les gens sont plutôt très relatifs et plus heureux.
Si le PFL, tu as signé, il va y avoir le PFL en Afrique, tu as expliqué les détails, est-ce qu'on va rentrer en Afrique et surtout, est-ce que toi...
En 2025, on verra un combat en Afrique, mais est-ce que moi, on va me voir en Afrique ? Je ne sais pas, je ne suis pas certain, du moins, ce n'est pas pour l'instant.
Ce sera un rêve, j'imagine.
Oui, en fait, c'est un rêve. Ça a toujours été un rêve de combattre en Afrique. Après, les conditions ne sont pas réunies, ou du moins pour l'instant.
Tu as un bon nombre d'adversaires. À chaque fois que j'interviewe des combattants, je leur pose la question de qui est le plus fort, qui combat le plus fort, qui est la plus grosse force. Évidemment, tu es le premier à être cité à chaque fois, dans tous les commentaires. Parfait. Et moi, j'ai envie de te poser la question à toi. Qui est celui qui est le plus fort et qui t'a en tant que chef ? C'est lui qui tape le plus fort ?
Après, pour être sûr que je comprends bien la question, le plus fort ou le plus puissant ? Le plus puissant. Le plus puissant, je ne saurais pas, même si j'ai perdu un combat. Mon dernier combat face à Joshua n'était pas KO, mais l'impact du coup, non. Au fait, je ne sais pas. Parce que bon, je me rappelle avoir ressenti son coup quand je suis allé au sol et j'étais même choqué. Parce que ce n'était pas à cette puissance. J'ai déjà pris des coups. Au fait, je ne sais pas. Ça peut être que j'ai combattu stippé. Je pense que Stipe est celui qui m'a le plus touché. Après, ce n'est pas celui qui est le plus fort, mais de ceux que j'ai peut-être encaissé, peut-être.
Tu as toujours eu cette envie de faire de la boxe, comme tu l'as toujours fait. Quand tu étais plus jeune, il y avait Mike Tyson que tu as suivi. Est-ce qu'il y en avait d'autres aussi que tu avais suivi, que tu avais envie de...
Non, même Mike Tyson je ne le suivais que de nom. Je ne voyais pas ce combat, je n'avais pas la télé. Après il y avait effectivement Holyfield parce que le combat Mike Tyson-Holyfield était légendaire. C'était mondial, ce n'était pas juste un combat aux Etats-Unis, c'est devenu une légende dans le sport de combat. Donc on connaissait Mike Tyson et on connaissait Holyfield même si pour moi c'était Mike Tyson.
Une question que je voulais aussi te poser. Je vais poser à Kevin Lelesajo, que tu connais sûrement.
Oui, je connais. Alors,
il m'a dit, je lui avais demandé d'où venait la force des cagnes brûlées. Et lui, il m'avait expliqué concrètement que sa grand-mère, quand elle était jeune, quand elle était bébé, elle lui faisait des massages sur le ventre, sur le bras. Mais c'est pour ça qu'il n'était pas. Est-ce que toi aussi, ça vient de là ?
Non, on ne connaît pas ça chez nous. Mais bon, je dirais que... Chez nous, on est réputé d'être physiquement fort, je veux dire, dans ma famille. Donc même dans le village, on est connu pour être physiquement fort. Même les femmes chez nous, il ne faut pas blaguer. Ça peut taper.
Est-ce que tu ne regardes plus des combats de boxing ?
Je ne regarde pas trop les combats. Le sport, déjà, je ne regarde pas trop.
Le sport en général,
tu regardes pas trop ? Non, pas trop. Tu ne regardes pas plus de films ? Oui, moi c'est plus de films. À moins que j'ai un combat particulier. qui m'intéresse, je ne vois pas l'intérêt d'arrêter mon film pour suivre un combat, pour suivre les combats. Moi, je ne fais pas ça.
C'est un mode déconnecté.
Oui, je le fais et une fois que je le fais, je dégage de là et voilà, je vis ma vie.
Dernière question que je voulais te poser sur cette fameuse phrase que tu nous as toujours sorti, Les tapes et les gens quand on vit Est-ce que c'est toujours d'actualité ?
Oui, je pense que c'est d'actualité. D'ailleurs, pour tous les combattants, c'est quoi la profession d'un combattant ? C'est quoi l'objectif d'être un combattant ? C'est de taper. Oui, c'est d'actualité. Je tape les gens pour vivre. C'est mon métier. Je bagarre, mon gars.
Merci beaucoup,
Francis. De rien.
Voilà, j'espère que cet épisode vous aura plu. Cette interview surtout de Francis Gannoux vous aura plu. N'oubliez pas... Il combat le 19 octobre, samedi 19 octobre au PFL. Ce sera donc à Riyad, en Arabie Saoudite, contre Renan Ferreira, le Brésilien. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager, évidemment. Apple Podcasts, Deezer, Spotify, YouTube, tout ça, tout ça, Google Podcasts, les petites étoiles, ça fait toujours du bien. Ça fait remonter le podcast, évidemment. Et en attendant, je vous dis à très vite dans l'arène.
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