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Journal d'une thérapeute anciennement dépendante affective #1 cover
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L'atelier d'Amel

Journal d'une thérapeute anciennement dépendante affective #1

Journal d'une thérapeute anciennement dépendante affective #1

16min |27/11/2024|

403

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16min |27/11/2024|

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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce premier épisode du journal d'une thérapeute dépendante affective. Le jour où j'ai tout perdu. Le jour où j'ai tout perdu et le jour où j'ai tout gagné. Je ne le savais pas encore. Ce jour-là, je me suis sentie... profondément inadapté à la vie sur cette terre. Je me suis sentie tellement seule, triste, en colère, en colère contre moi, d'en être arrivée à ça dans ma vie. J'avais 47 ans. Au moment où je te fais ce podcast, j'en ai 51. Et je me suis retrouvée sans rien. Qu'est-ce que c'est rien ? Rien c'est sans logement, sans argent. sans cerveau, sans mon compagnon avec qui je m'étais séparée après cinq ans de relations, dans une ville où j'étais arrivée depuis pas très longtemps, une ville qui m'a appelée Marseille. Ça a été un rouleau compresseur dans ma vie. J'ai eu l'impression que tout s'est écroulé. Tout. Ça a été le début. Le début de mon chemin. Le début de mon éveil, même si j'avais l'impression d'être éveillée. D'être sur ce chemin-là, en tout cas, avant. Moi je suis thérapeute depuis 14 ans et quand j'ai plongé dans ce monde du développement personnel, j'avais l'impression d'avoir ouvert la porte de la rencontre avec moi. Et cette épreuve m'a montré que je ne l'avais pas ouverte à partir de mon cœur, mais à partir de ma tête. Ça m'a fait prendre conscience ce jour-là. que j'étais dépendante affective. J'ai ressenti de la honte, de la peine, pour moi. Je vais me présenter. Pas si simple cette question de se présenter, parce que j'aurais tendance à te dire qui je suis, et répondre à cette question est pas simple. En tout cas, je vais déjà commencer par te dire qui j'étais à ce moment-là, au moment où ça a commencé cette aventure. Au combien pas confortable, au combien... challengeante et en même temps je peux dire aujourd'hui que ça a été le plus beau cadeau de ma vie avec du recul évidemment quand tu le vis tu te dis pas ça l'emballage il est pas terrible du cadeau mais le cadeau est magnifique voire essentiel Et donc qui j'étais à ce moment-là ? J'étais une femme de 47 ans, maman de trois enfants, qui avait connu deux divorces dans sa vie. La séparation c'est l'histoire de ma vie, on en parlera tout au long de ce journal. Et entrepreneuse, je suis une entrepreneuse dans l'âme. Je m'en suis rendue compte par ce que j'ai mis en place dans ma vie. Et à ce moment-là, je venais de faire faillite et de perdre la... Mon bébé, j'ai envie de dire, un de mes bébés, mon bébé professionnel, je pensais que c'était ma mission de vie. Et ça m'a aveuglée, ça a aveuglé mon égo probablement. C'était une société dans le développement personnel qui avait rassemblé des thérapeutes, des praticiens et des espaces thérapeutiques. Et mon intention était d'aider ceux qui aident pour aider plus de monde. De démocratiser l'accès à soi. J'avais oublié de mettre le mien, l'accès à moi. Mais en tout cas, mon intention était d'aider à faire savoir, faire connaître tout ce qui existe. pour pouvoir aider chacun à vivre sa vraie vie, à être bien avec lui, à être bien en couple, faire un de mes dada, à être bien en famille, à être bien avec la vie, à vivre sa vie. Et du coup, c'était l'intention, par diverses façons pédagogiques, de faire sa vie. voir ce qui existe, donc sous différentes formes, en interviewant les artistes du cœur, je vais appeler ça comme ça, les thérapeutes qui œuvrent pour aider chacun à être dans sa vie. des espaces, moi-même j'avais mon espace en région parisienne pour pouvoir amener, permettre à toutes ces personnes d'amener leur talent partout et facilement, une sorte de Airbnb des espaces thérapeutiques et avec un mélange de doctolib dédié juste au développement personnel quelque chose qui ressemble, c'est juste pour te donner une idée Et puis tout ça en plein confinement n'était pas le moment idéal, ou était le moment idéal pour recevoir ma claque. Et j'étais pas seule évidemment dans cette aventure, mais en tout cas c'était mon... ma mission. Je pense que j'ai encore de l'émotion quand je pense à cette période de ma vie. Et ce journal interactif a pour intention... de t'inviter toi aussi peut-être à voir ce que tu vis sous un autre angle, d'autant plus si tu es en train de le vivre. En tout cas, te donner une touche d'espoir et de croire en la vie et en toi, même quand la vie te fait repartir. Non pas à zéro, parce que tu as l'expérience de tout ce que tu as vécu, mais te permet de faire d'autres téléchargements, de nettoyer ton disque dur. Telle a été cette épreuve dans ma vie. Et j'avais envie de commencer ce journal par ce jour-là. À ce moment-là, cette peine au fond de mon cœur était immense. J'ai pu connecter à ce vide qu'on peut ressentir quand on est dépendant affectif. à ce vide viscéral dans les tripes qui te fait sentir comme seule au monde en tout cas cette sensation évidemment que j'étais pas seule au monde j'avais ma famille de l'autre côté de la méditerranée mes amis essentiellement régime parisienne où je vivais Mes enfants, et pourtant, une sensation d'être seule est pas du tout adaptée à cette planète. Mais je crois que c'est la première fois de ma vie que j'ai ressenti cette peine. vis-à-vis de moi, cette colère vis-à-vis de moi, parce que les autres épreuves de ma vie m'ont fait ressentir de la peine par rapport à une situation, de la colère par rapport à quelqu'un d'autre ou à d'autres personnes, particulièrement dans le domaine amoureux. On en reviendra là-dessus tout au long de ce partage, ces partages. Et là, c'était différent parce que c'était vis-à-vis de moi. Et en fin de compte, moi qui, à travers cette mission de vie ou mon atelier, j'aimais être thérapeute et aussi créer du lien entre les thérapeutes, entre les personnes, entre les couples. Et je me définis comme une créatrice de lien, si je dois répondre à la question qui je suis. Une entrepreneuse créatrice de lien, déjà. première partie et ce jour-là cette peine était liée au fait qu'en fin de compte j'avais tout donné tout mis tout mon argent il y avait aussi des investisseurs j'étais pas toute seule là dedans au service des autres créer du lien entre ces thérapeutes entre les thérapeutes et les personnes qui ont besoin d'aide et j'avais oublié quelque chose d'essentiel, c'était de créer du lien avec moi. Et ça, ça a fait mal. Je rigole en te disant ça, mais qu'est-ce que j'ai pleuré, qu'est-ce que j'ai pleuré. Cette peine profonde pour la partie de moi que j'avais complètement oubliée. C'est même pas oublié, c'est-à-dire... pas considérée, elle n'existait pas, en tout cas dans mon cœur a priori, en conscience. Et c'est elle qui quelque part m'a fait vivre ce tremblement de terre dans ma vie, cet ouragan, cette tornade qui m'a mise à terre. Et mes pleurs étaient destinés à cette partie de moi que je n'avais pas écoutée, à qui quelque part j'avais à l'époque l'illusion que... L'extérieur, ce que j'avais mis en place, tout ce que je donnais, allait nourrir cette part de moi inconsciente au moment où je le vis. C'est un peu comme si je l'avais livré aux autres. Un peu comme si j'avais vécu ma vie par procuration en disant, tenez, occupez-vous de cette part de moi. Occupez-vous de moi. prenait ma vie quelque part d'une certaine façon jusqu'à ce bug autant matériel dans cette vie matérielle que physique parce que mon cerveau a dit stop et j'ai eu un épuisement mental pendant huit mois où j'étais comme un Un poisson rouge dans un corps d'escargot. Et ça s'est arrêté net, mais t'as plus le jus pour réfléchir. Et donc, tu es à cet instant et t'accueilles, tu ressens. En fait, la vie m'a permis, à cet instant-là, de ressentir cette part de moi que j'avais totalement. Oublié, rejeté, abandonné, pas respecté, humilié, pas considéré, maltraité, trahi. Voilà le jour où j'ai tout perdu et que... Pas à pas, j'ai tout gagné. Voilà pour ce premier épisode de ce journal. Est-ce que... Ça te parle ? Est-ce que tu as vécu quelque chose de similaire ? Comment tu te sens ? Est-ce que toi tu écoutes ? C'est par de toi ? Est-ce que tu as créé le lien avec toi ? Est-ce que tu te respectes ? Est-ce que tu te choisis ? Est-ce que c'est toi qui choisis de t'occuper de cette part ? Ou est-ce que tu la livres dans la fausse lien aux autres ? Et c'est pas leur job. Je te dis, rappelle-toi qui tu es et à très vite au deuxième épisode du journal d'une thérapeute dépendante affective. Avec tout mon amour. Je t'aime et je nous aime.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce premier épisode du journal d'une thérapeute dépendante affective. Le jour où j'ai tout perdu. Le jour où j'ai tout perdu et le jour où j'ai tout gagné. Je ne le savais pas encore. Ce jour-là, je me suis sentie... profondément inadapté à la vie sur cette terre. Je me suis sentie tellement seule, triste, en colère, en colère contre moi, d'en être arrivée à ça dans ma vie. J'avais 47 ans. Au moment où je te fais ce podcast, j'en ai 51. Et je me suis retrouvée sans rien. Qu'est-ce que c'est rien ? Rien c'est sans logement, sans argent. sans cerveau, sans mon compagnon avec qui je m'étais séparée après cinq ans de relations, dans une ville où j'étais arrivée depuis pas très longtemps, une ville qui m'a appelée Marseille. Ça a été un rouleau compresseur dans ma vie. J'ai eu l'impression que tout s'est écroulé. Tout. Ça a été le début. Le début de mon chemin. Le début de mon éveil, même si j'avais l'impression d'être éveillée. D'être sur ce chemin-là, en tout cas, avant. Moi je suis thérapeute depuis 14 ans et quand j'ai plongé dans ce monde du développement personnel, j'avais l'impression d'avoir ouvert la porte de la rencontre avec moi. Et cette épreuve m'a montré que je ne l'avais pas ouverte à partir de mon cœur, mais à partir de ma tête. Ça m'a fait prendre conscience ce jour-là. que j'étais dépendante affective. J'ai ressenti de la honte, de la peine, pour moi. Je vais me présenter. Pas si simple cette question de se présenter, parce que j'aurais tendance à te dire qui je suis, et répondre à cette question est pas simple. En tout cas, je vais déjà commencer par te dire qui j'étais à ce moment-là, au moment où ça a commencé cette aventure. Au combien pas confortable, au combien... challengeante et en même temps je peux dire aujourd'hui que ça a été le plus beau cadeau de ma vie avec du recul évidemment quand tu le vis tu te dis pas ça l'emballage il est pas terrible du cadeau mais le cadeau est magnifique voire essentiel Et donc qui j'étais à ce moment-là ? J'étais une femme de 47 ans, maman de trois enfants, qui avait connu deux divorces dans sa vie. La séparation c'est l'histoire de ma vie, on en parlera tout au long de ce journal. Et entrepreneuse, je suis une entrepreneuse dans l'âme. Je m'en suis rendue compte par ce que j'ai mis en place dans ma vie. Et à ce moment-là, je venais de faire faillite et de perdre la... Mon bébé, j'ai envie de dire, un de mes bébés, mon bébé professionnel, je pensais que c'était ma mission de vie. Et ça m'a aveuglée, ça a aveuglé mon égo probablement. C'était une société dans le développement personnel qui avait rassemblé des thérapeutes, des praticiens et des espaces thérapeutiques. Et mon intention était d'aider ceux qui aident pour aider plus de monde. De démocratiser l'accès à soi. J'avais oublié de mettre le mien, l'accès à moi. Mais en tout cas, mon intention était d'aider à faire savoir, faire connaître tout ce qui existe. pour pouvoir aider chacun à vivre sa vraie vie, à être bien avec lui, à être bien en couple, faire un de mes dada, à être bien en famille, à être bien avec la vie, à vivre sa vie. Et du coup, c'était l'intention, par diverses façons pédagogiques, de faire sa vie. voir ce qui existe, donc sous différentes formes, en interviewant les artistes du cœur, je vais appeler ça comme ça, les thérapeutes qui œuvrent pour aider chacun à être dans sa vie. des espaces, moi-même j'avais mon espace en région parisienne pour pouvoir amener, permettre à toutes ces personnes d'amener leur talent partout et facilement, une sorte de Airbnb des espaces thérapeutiques et avec un mélange de doctolib dédié juste au développement personnel quelque chose qui ressemble, c'est juste pour te donner une idée Et puis tout ça en plein confinement n'était pas le moment idéal, ou était le moment idéal pour recevoir ma claque. Et j'étais pas seule évidemment dans cette aventure, mais en tout cas c'était mon... ma mission. Je pense que j'ai encore de l'émotion quand je pense à cette période de ma vie. Et ce journal interactif a pour intention... de t'inviter toi aussi peut-être à voir ce que tu vis sous un autre angle, d'autant plus si tu es en train de le vivre. En tout cas, te donner une touche d'espoir et de croire en la vie et en toi, même quand la vie te fait repartir. Non pas à zéro, parce que tu as l'expérience de tout ce que tu as vécu, mais te permet de faire d'autres téléchargements, de nettoyer ton disque dur. Telle a été cette épreuve dans ma vie. Et j'avais envie de commencer ce journal par ce jour-là. À ce moment-là, cette peine au fond de mon cœur était immense. J'ai pu connecter à ce vide qu'on peut ressentir quand on est dépendant affectif. à ce vide viscéral dans les tripes qui te fait sentir comme seule au monde en tout cas cette sensation évidemment que j'étais pas seule au monde j'avais ma famille de l'autre côté de la méditerranée mes amis essentiellement régime parisienne où je vivais Mes enfants, et pourtant, une sensation d'être seule est pas du tout adaptée à cette planète. Mais je crois que c'est la première fois de ma vie que j'ai ressenti cette peine. vis-à-vis de moi, cette colère vis-à-vis de moi, parce que les autres épreuves de ma vie m'ont fait ressentir de la peine par rapport à une situation, de la colère par rapport à quelqu'un d'autre ou à d'autres personnes, particulièrement dans le domaine amoureux. On en reviendra là-dessus tout au long de ce partage, ces partages. Et là, c'était différent parce que c'était vis-à-vis de moi. Et en fin de compte, moi qui, à travers cette mission de vie ou mon atelier, j'aimais être thérapeute et aussi créer du lien entre les thérapeutes, entre les personnes, entre les couples. Et je me définis comme une créatrice de lien, si je dois répondre à la question qui je suis. Une entrepreneuse créatrice de lien, déjà. première partie et ce jour-là cette peine était liée au fait qu'en fin de compte j'avais tout donné tout mis tout mon argent il y avait aussi des investisseurs j'étais pas toute seule là dedans au service des autres créer du lien entre ces thérapeutes entre les thérapeutes et les personnes qui ont besoin d'aide et j'avais oublié quelque chose d'essentiel, c'était de créer du lien avec moi. Et ça, ça a fait mal. Je rigole en te disant ça, mais qu'est-ce que j'ai pleuré, qu'est-ce que j'ai pleuré. Cette peine profonde pour la partie de moi que j'avais complètement oubliée. C'est même pas oublié, c'est-à-dire... pas considérée, elle n'existait pas, en tout cas dans mon cœur a priori, en conscience. Et c'est elle qui quelque part m'a fait vivre ce tremblement de terre dans ma vie, cet ouragan, cette tornade qui m'a mise à terre. Et mes pleurs étaient destinés à cette partie de moi que je n'avais pas écoutée, à qui quelque part j'avais à l'époque l'illusion que... L'extérieur, ce que j'avais mis en place, tout ce que je donnais, allait nourrir cette part de moi inconsciente au moment où je le vis. C'est un peu comme si je l'avais livré aux autres. Un peu comme si j'avais vécu ma vie par procuration en disant, tenez, occupez-vous de cette part de moi. Occupez-vous de moi. prenait ma vie quelque part d'une certaine façon jusqu'à ce bug autant matériel dans cette vie matérielle que physique parce que mon cerveau a dit stop et j'ai eu un épuisement mental pendant huit mois où j'étais comme un Un poisson rouge dans un corps d'escargot. Et ça s'est arrêté net, mais t'as plus le jus pour réfléchir. Et donc, tu es à cet instant et t'accueilles, tu ressens. En fait, la vie m'a permis, à cet instant-là, de ressentir cette part de moi que j'avais totalement. Oublié, rejeté, abandonné, pas respecté, humilié, pas considéré, maltraité, trahi. Voilà le jour où j'ai tout perdu et que... Pas à pas, j'ai tout gagné. Voilà pour ce premier épisode de ce journal. Est-ce que... Ça te parle ? Est-ce que tu as vécu quelque chose de similaire ? Comment tu te sens ? Est-ce que toi tu écoutes ? C'est par de toi ? Est-ce que tu as créé le lien avec toi ? Est-ce que tu te respectes ? Est-ce que tu te choisis ? Est-ce que c'est toi qui choisis de t'occuper de cette part ? Ou est-ce que tu la livres dans la fausse lien aux autres ? Et c'est pas leur job. Je te dis, rappelle-toi qui tu es et à très vite au deuxième épisode du journal d'une thérapeute dépendante affective. Avec tout mon amour. Je t'aime et je nous aime.

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  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce premier épisode du journal d'une thérapeute dépendante affective. Le jour où j'ai tout perdu. Le jour où j'ai tout perdu et le jour où j'ai tout gagné. Je ne le savais pas encore. Ce jour-là, je me suis sentie... profondément inadapté à la vie sur cette terre. Je me suis sentie tellement seule, triste, en colère, en colère contre moi, d'en être arrivée à ça dans ma vie. J'avais 47 ans. Au moment où je te fais ce podcast, j'en ai 51. Et je me suis retrouvée sans rien. Qu'est-ce que c'est rien ? Rien c'est sans logement, sans argent. sans cerveau, sans mon compagnon avec qui je m'étais séparée après cinq ans de relations, dans une ville où j'étais arrivée depuis pas très longtemps, une ville qui m'a appelée Marseille. Ça a été un rouleau compresseur dans ma vie. J'ai eu l'impression que tout s'est écroulé. Tout. Ça a été le début. Le début de mon chemin. Le début de mon éveil, même si j'avais l'impression d'être éveillée. D'être sur ce chemin-là, en tout cas, avant. Moi je suis thérapeute depuis 14 ans et quand j'ai plongé dans ce monde du développement personnel, j'avais l'impression d'avoir ouvert la porte de la rencontre avec moi. Et cette épreuve m'a montré que je ne l'avais pas ouverte à partir de mon cœur, mais à partir de ma tête. Ça m'a fait prendre conscience ce jour-là. que j'étais dépendante affective. J'ai ressenti de la honte, de la peine, pour moi. Je vais me présenter. Pas si simple cette question de se présenter, parce que j'aurais tendance à te dire qui je suis, et répondre à cette question est pas simple. En tout cas, je vais déjà commencer par te dire qui j'étais à ce moment-là, au moment où ça a commencé cette aventure. Au combien pas confortable, au combien... challengeante et en même temps je peux dire aujourd'hui que ça a été le plus beau cadeau de ma vie avec du recul évidemment quand tu le vis tu te dis pas ça l'emballage il est pas terrible du cadeau mais le cadeau est magnifique voire essentiel Et donc qui j'étais à ce moment-là ? J'étais une femme de 47 ans, maman de trois enfants, qui avait connu deux divorces dans sa vie. La séparation c'est l'histoire de ma vie, on en parlera tout au long de ce journal. Et entrepreneuse, je suis une entrepreneuse dans l'âme. Je m'en suis rendue compte par ce que j'ai mis en place dans ma vie. Et à ce moment-là, je venais de faire faillite et de perdre la... Mon bébé, j'ai envie de dire, un de mes bébés, mon bébé professionnel, je pensais que c'était ma mission de vie. Et ça m'a aveuglée, ça a aveuglé mon égo probablement. C'était une société dans le développement personnel qui avait rassemblé des thérapeutes, des praticiens et des espaces thérapeutiques. Et mon intention était d'aider ceux qui aident pour aider plus de monde. De démocratiser l'accès à soi. J'avais oublié de mettre le mien, l'accès à moi. Mais en tout cas, mon intention était d'aider à faire savoir, faire connaître tout ce qui existe. pour pouvoir aider chacun à vivre sa vraie vie, à être bien avec lui, à être bien en couple, faire un de mes dada, à être bien en famille, à être bien avec la vie, à vivre sa vie. Et du coup, c'était l'intention, par diverses façons pédagogiques, de faire sa vie. voir ce qui existe, donc sous différentes formes, en interviewant les artistes du cœur, je vais appeler ça comme ça, les thérapeutes qui œuvrent pour aider chacun à être dans sa vie. des espaces, moi-même j'avais mon espace en région parisienne pour pouvoir amener, permettre à toutes ces personnes d'amener leur talent partout et facilement, une sorte de Airbnb des espaces thérapeutiques et avec un mélange de doctolib dédié juste au développement personnel quelque chose qui ressemble, c'est juste pour te donner une idée Et puis tout ça en plein confinement n'était pas le moment idéal, ou était le moment idéal pour recevoir ma claque. Et j'étais pas seule évidemment dans cette aventure, mais en tout cas c'était mon... ma mission. Je pense que j'ai encore de l'émotion quand je pense à cette période de ma vie. Et ce journal interactif a pour intention... de t'inviter toi aussi peut-être à voir ce que tu vis sous un autre angle, d'autant plus si tu es en train de le vivre. En tout cas, te donner une touche d'espoir et de croire en la vie et en toi, même quand la vie te fait repartir. Non pas à zéro, parce que tu as l'expérience de tout ce que tu as vécu, mais te permet de faire d'autres téléchargements, de nettoyer ton disque dur. Telle a été cette épreuve dans ma vie. Et j'avais envie de commencer ce journal par ce jour-là. À ce moment-là, cette peine au fond de mon cœur était immense. J'ai pu connecter à ce vide qu'on peut ressentir quand on est dépendant affectif. à ce vide viscéral dans les tripes qui te fait sentir comme seule au monde en tout cas cette sensation évidemment que j'étais pas seule au monde j'avais ma famille de l'autre côté de la méditerranée mes amis essentiellement régime parisienne où je vivais Mes enfants, et pourtant, une sensation d'être seule est pas du tout adaptée à cette planète. Mais je crois que c'est la première fois de ma vie que j'ai ressenti cette peine. vis-à-vis de moi, cette colère vis-à-vis de moi, parce que les autres épreuves de ma vie m'ont fait ressentir de la peine par rapport à une situation, de la colère par rapport à quelqu'un d'autre ou à d'autres personnes, particulièrement dans le domaine amoureux. On en reviendra là-dessus tout au long de ce partage, ces partages. Et là, c'était différent parce que c'était vis-à-vis de moi. Et en fin de compte, moi qui, à travers cette mission de vie ou mon atelier, j'aimais être thérapeute et aussi créer du lien entre les thérapeutes, entre les personnes, entre les couples. Et je me définis comme une créatrice de lien, si je dois répondre à la question qui je suis. Une entrepreneuse créatrice de lien, déjà. première partie et ce jour-là cette peine était liée au fait qu'en fin de compte j'avais tout donné tout mis tout mon argent il y avait aussi des investisseurs j'étais pas toute seule là dedans au service des autres créer du lien entre ces thérapeutes entre les thérapeutes et les personnes qui ont besoin d'aide et j'avais oublié quelque chose d'essentiel, c'était de créer du lien avec moi. Et ça, ça a fait mal. Je rigole en te disant ça, mais qu'est-ce que j'ai pleuré, qu'est-ce que j'ai pleuré. Cette peine profonde pour la partie de moi que j'avais complètement oubliée. C'est même pas oublié, c'est-à-dire... pas considérée, elle n'existait pas, en tout cas dans mon cœur a priori, en conscience. Et c'est elle qui quelque part m'a fait vivre ce tremblement de terre dans ma vie, cet ouragan, cette tornade qui m'a mise à terre. Et mes pleurs étaient destinés à cette partie de moi que je n'avais pas écoutée, à qui quelque part j'avais à l'époque l'illusion que... L'extérieur, ce que j'avais mis en place, tout ce que je donnais, allait nourrir cette part de moi inconsciente au moment où je le vis. C'est un peu comme si je l'avais livré aux autres. Un peu comme si j'avais vécu ma vie par procuration en disant, tenez, occupez-vous de cette part de moi. Occupez-vous de moi. prenait ma vie quelque part d'une certaine façon jusqu'à ce bug autant matériel dans cette vie matérielle que physique parce que mon cerveau a dit stop et j'ai eu un épuisement mental pendant huit mois où j'étais comme un Un poisson rouge dans un corps d'escargot. Et ça s'est arrêté net, mais t'as plus le jus pour réfléchir. Et donc, tu es à cet instant et t'accueilles, tu ressens. En fait, la vie m'a permis, à cet instant-là, de ressentir cette part de moi que j'avais totalement. Oublié, rejeté, abandonné, pas respecté, humilié, pas considéré, maltraité, trahi. Voilà le jour où j'ai tout perdu et que... Pas à pas, j'ai tout gagné. Voilà pour ce premier épisode de ce journal. Est-ce que... Ça te parle ? Est-ce que tu as vécu quelque chose de similaire ? Comment tu te sens ? Est-ce que toi tu écoutes ? C'est par de toi ? Est-ce que tu as créé le lien avec toi ? Est-ce que tu te respectes ? Est-ce que tu te choisis ? Est-ce que c'est toi qui choisis de t'occuper de cette part ? Ou est-ce que tu la livres dans la fausse lien aux autres ? Et c'est pas leur job. Je te dis, rappelle-toi qui tu es et à très vite au deuxième épisode du journal d'une thérapeute dépendante affective. Avec tout mon amour. Je t'aime et je nous aime.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce premier épisode du journal d'une thérapeute dépendante affective. Le jour où j'ai tout perdu. Le jour où j'ai tout perdu et le jour où j'ai tout gagné. Je ne le savais pas encore. Ce jour-là, je me suis sentie... profondément inadapté à la vie sur cette terre. Je me suis sentie tellement seule, triste, en colère, en colère contre moi, d'en être arrivée à ça dans ma vie. J'avais 47 ans. Au moment où je te fais ce podcast, j'en ai 51. Et je me suis retrouvée sans rien. Qu'est-ce que c'est rien ? Rien c'est sans logement, sans argent. sans cerveau, sans mon compagnon avec qui je m'étais séparée après cinq ans de relations, dans une ville où j'étais arrivée depuis pas très longtemps, une ville qui m'a appelée Marseille. Ça a été un rouleau compresseur dans ma vie. J'ai eu l'impression que tout s'est écroulé. Tout. Ça a été le début. Le début de mon chemin. Le début de mon éveil, même si j'avais l'impression d'être éveillée. D'être sur ce chemin-là, en tout cas, avant. Moi je suis thérapeute depuis 14 ans et quand j'ai plongé dans ce monde du développement personnel, j'avais l'impression d'avoir ouvert la porte de la rencontre avec moi. Et cette épreuve m'a montré que je ne l'avais pas ouverte à partir de mon cœur, mais à partir de ma tête. Ça m'a fait prendre conscience ce jour-là. que j'étais dépendante affective. J'ai ressenti de la honte, de la peine, pour moi. Je vais me présenter. Pas si simple cette question de se présenter, parce que j'aurais tendance à te dire qui je suis, et répondre à cette question est pas simple. En tout cas, je vais déjà commencer par te dire qui j'étais à ce moment-là, au moment où ça a commencé cette aventure. Au combien pas confortable, au combien... challengeante et en même temps je peux dire aujourd'hui que ça a été le plus beau cadeau de ma vie avec du recul évidemment quand tu le vis tu te dis pas ça l'emballage il est pas terrible du cadeau mais le cadeau est magnifique voire essentiel Et donc qui j'étais à ce moment-là ? J'étais une femme de 47 ans, maman de trois enfants, qui avait connu deux divorces dans sa vie. La séparation c'est l'histoire de ma vie, on en parlera tout au long de ce journal. Et entrepreneuse, je suis une entrepreneuse dans l'âme. Je m'en suis rendue compte par ce que j'ai mis en place dans ma vie. Et à ce moment-là, je venais de faire faillite et de perdre la... Mon bébé, j'ai envie de dire, un de mes bébés, mon bébé professionnel, je pensais que c'était ma mission de vie. Et ça m'a aveuglée, ça a aveuglé mon égo probablement. C'était une société dans le développement personnel qui avait rassemblé des thérapeutes, des praticiens et des espaces thérapeutiques. Et mon intention était d'aider ceux qui aident pour aider plus de monde. De démocratiser l'accès à soi. J'avais oublié de mettre le mien, l'accès à moi. Mais en tout cas, mon intention était d'aider à faire savoir, faire connaître tout ce qui existe. pour pouvoir aider chacun à vivre sa vraie vie, à être bien avec lui, à être bien en couple, faire un de mes dada, à être bien en famille, à être bien avec la vie, à vivre sa vie. Et du coup, c'était l'intention, par diverses façons pédagogiques, de faire sa vie. voir ce qui existe, donc sous différentes formes, en interviewant les artistes du cœur, je vais appeler ça comme ça, les thérapeutes qui œuvrent pour aider chacun à être dans sa vie. des espaces, moi-même j'avais mon espace en région parisienne pour pouvoir amener, permettre à toutes ces personnes d'amener leur talent partout et facilement, une sorte de Airbnb des espaces thérapeutiques et avec un mélange de doctolib dédié juste au développement personnel quelque chose qui ressemble, c'est juste pour te donner une idée Et puis tout ça en plein confinement n'était pas le moment idéal, ou était le moment idéal pour recevoir ma claque. Et j'étais pas seule évidemment dans cette aventure, mais en tout cas c'était mon... ma mission. Je pense que j'ai encore de l'émotion quand je pense à cette période de ma vie. Et ce journal interactif a pour intention... de t'inviter toi aussi peut-être à voir ce que tu vis sous un autre angle, d'autant plus si tu es en train de le vivre. En tout cas, te donner une touche d'espoir et de croire en la vie et en toi, même quand la vie te fait repartir. Non pas à zéro, parce que tu as l'expérience de tout ce que tu as vécu, mais te permet de faire d'autres téléchargements, de nettoyer ton disque dur. Telle a été cette épreuve dans ma vie. Et j'avais envie de commencer ce journal par ce jour-là. À ce moment-là, cette peine au fond de mon cœur était immense. J'ai pu connecter à ce vide qu'on peut ressentir quand on est dépendant affectif. à ce vide viscéral dans les tripes qui te fait sentir comme seule au monde en tout cas cette sensation évidemment que j'étais pas seule au monde j'avais ma famille de l'autre côté de la méditerranée mes amis essentiellement régime parisienne où je vivais Mes enfants, et pourtant, une sensation d'être seule est pas du tout adaptée à cette planète. Mais je crois que c'est la première fois de ma vie que j'ai ressenti cette peine. vis-à-vis de moi, cette colère vis-à-vis de moi, parce que les autres épreuves de ma vie m'ont fait ressentir de la peine par rapport à une situation, de la colère par rapport à quelqu'un d'autre ou à d'autres personnes, particulièrement dans le domaine amoureux. On en reviendra là-dessus tout au long de ce partage, ces partages. Et là, c'était différent parce que c'était vis-à-vis de moi. Et en fin de compte, moi qui, à travers cette mission de vie ou mon atelier, j'aimais être thérapeute et aussi créer du lien entre les thérapeutes, entre les personnes, entre les couples. Et je me définis comme une créatrice de lien, si je dois répondre à la question qui je suis. Une entrepreneuse créatrice de lien, déjà. première partie et ce jour-là cette peine était liée au fait qu'en fin de compte j'avais tout donné tout mis tout mon argent il y avait aussi des investisseurs j'étais pas toute seule là dedans au service des autres créer du lien entre ces thérapeutes entre les thérapeutes et les personnes qui ont besoin d'aide et j'avais oublié quelque chose d'essentiel, c'était de créer du lien avec moi. Et ça, ça a fait mal. Je rigole en te disant ça, mais qu'est-ce que j'ai pleuré, qu'est-ce que j'ai pleuré. Cette peine profonde pour la partie de moi que j'avais complètement oubliée. C'est même pas oublié, c'est-à-dire... pas considérée, elle n'existait pas, en tout cas dans mon cœur a priori, en conscience. Et c'est elle qui quelque part m'a fait vivre ce tremblement de terre dans ma vie, cet ouragan, cette tornade qui m'a mise à terre. Et mes pleurs étaient destinés à cette partie de moi que je n'avais pas écoutée, à qui quelque part j'avais à l'époque l'illusion que... L'extérieur, ce que j'avais mis en place, tout ce que je donnais, allait nourrir cette part de moi inconsciente au moment où je le vis. C'est un peu comme si je l'avais livré aux autres. Un peu comme si j'avais vécu ma vie par procuration en disant, tenez, occupez-vous de cette part de moi. Occupez-vous de moi. prenait ma vie quelque part d'une certaine façon jusqu'à ce bug autant matériel dans cette vie matérielle que physique parce que mon cerveau a dit stop et j'ai eu un épuisement mental pendant huit mois où j'étais comme un Un poisson rouge dans un corps d'escargot. Et ça s'est arrêté net, mais t'as plus le jus pour réfléchir. Et donc, tu es à cet instant et t'accueilles, tu ressens. En fait, la vie m'a permis, à cet instant-là, de ressentir cette part de moi que j'avais totalement. Oublié, rejeté, abandonné, pas respecté, humilié, pas considéré, maltraité, trahi. Voilà le jour où j'ai tout perdu et que... Pas à pas, j'ai tout gagné. Voilà pour ce premier épisode de ce journal. Est-ce que... Ça te parle ? Est-ce que tu as vécu quelque chose de similaire ? Comment tu te sens ? Est-ce que toi tu écoutes ? C'est par de toi ? Est-ce que tu as créé le lien avec toi ? Est-ce que tu te respectes ? Est-ce que tu te choisis ? Est-ce que c'est toi qui choisis de t'occuper de cette part ? Ou est-ce que tu la livres dans la fausse lien aux autres ? Et c'est pas leur job. Je te dis, rappelle-toi qui tu es et à très vite au deuxième épisode du journal d'une thérapeute dépendante affective. Avec tout mon amour. Je t'aime et je nous aime.

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