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Journal d'une thérapeute anciennement dépendante affective #2 cover
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L'atelier d'Amel

Journal d'une thérapeute anciennement dépendante affective #2

Journal d'une thérapeute anciennement dépendante affective #2

20min |22/01/2025|

349

Play
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L'atelier d'Amel

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20min |22/01/2025|

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Description

Je me suis perdue dans mes relations. Et toi, ça t'est déjà arrivé ?

Je repense souvent à cette période de ma vie où je me suis perdue dans mes relations. Où la peur de perdre l'autre était tellement forte que je m'oubliais complètement. Je vivais pour l'autre, au point d'accepter l'inacceptable.

Dans cet épisode, je te raconte tout.

Je te parle de ce cercle vicieux dans lequel je tournais : cette peur de la solitude, ce vide intérieur qui me poussait à tout donner, à m'adapter encore et encore, jusqu'à me faner, jusqu'à ne plus me reconnaître.


Ce podcast, c'est pour te rappeler que tu as le droit de choisir. Que tu peux sortir de ce schéma. Que tu mérites de vivre des relations où tu es respecté(e)... à commencer par toi-même.


C'est pour cela que j'ai créé le Club des DA, des Dépendants Affectifs : un espace où l'on apprend ensemble à ne plus se perdre dans l'autre, à se reconnecter à soi, et à avancer vers des relations plus saines et épanouissantes.


Découvre le Club ici :

https://www.latelierdamel.com/club-prive-da-offre

Tu n'es pas seul.e. Et ce chemin, on peut le parcourir ensemble.

Avec toute ma bienveillance,
Amel


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je me suis perdue dans ma relation, voire dans mes relations. Cette dépendance affective a fait que je me suis perdue. Parce que j'ai donné les rênes de ma vie à ce moment-là, quelque part. d'une certaine façon à ma partie blessée et donc à la croyance que mon partenaire était là pour me rendre heureuse, pour s'occuper de moi, pour m'aimer. Un peu comme si sans ce retour, sans... Ces attentions, sans ce lien, je n'existais pas. Tout ça n'était pas conscient. Je peux te dire ça aujourd'hui avec du recul. Et je me suis perdue dans ma relation, particulièrement évidemment des relations toxiques, pour pouvoir nous permettre d'ouvrir les yeux. Surtout par la répétition. Quand tu vis la première, tu te dis, tiens, je n'ai pas choisi la bonne personne. Et puis il y a la deuxième, et là tu te dis, tiens, qu'est-ce qui se passe ? Etc. Et moi je faisais partie du club où ce vide, ce désamour de moi, cette dépendance affective, faisait que je ne pouvais pas en réalité rester seule. Évidemment je ne me l'avouais pas. Je me disais juste Ah elle est sympa la vie, elle a mis quelqu'un d'autre sur ma route, cette personne c'est sûrement celle. qui va me rendre heureuse, d'une certaine façon. Et je me disais juste que, quelque part, la vie, elle a compris, et elle arrange tout ça, parce que je suis une belle personne. Et c'est rigolo ce qu'on peut s'inventer comme histoire. Et je ne pouvais pas entendre l'extérieur, en fait, à ce moment-là, qui me disait... mes séparations, j'ai eu six séparations, et qui me disaient mais pourquoi t'attends pas ? Donc je restais deux mois, trois mois, parfois quatre, max, avant de rentrer dans une autre histoire. Évidemment sans avoir fait le job du tout. Je ne pouvais pas entendre. Je me disais, mais non, mais la vie elle est faite pour être vécue, mais je suis une amoureuse de l'amour. Je ne disais pas avec ces mots, mais c'était un peu ça. Et donc j'avais cette capacité. en tout cas je pensais avoir cette capacité à pouvoir aimer encore et encore et encore malgré le bobo au coeur en réalité évidemment que je fais partie de ce cette famille d'âmes des amoureux de l'amour et de la vie. Et en même temps, si on ne se ment pas, si je ne me mens pas, c'était juste ma part blessée qui disait Attends, c'est insupportable. Il faut que quelqu'un t'aime. Je ne savais pas que je ne m'aimais pas à l'époque. Je pensais même m'aimer avec mon égo, en fait. Et donc, je me suis perdue dans ces relations parce que j'étais en train de me faire Parce que je ne les vivais pas à partir de la bonne partie de moi. Je les vivais à partir de la peur de perdre l'autre, la peur de perdre le lien, la peur d'être seule. Tout ce que je te dis là, je n'en avais pas conscience. Je ne me le disais pas. C'est juste que l'idée de perdre le lien, même si la relation ne m'allait pas, était même pas envisageable. Je préférais souffrir et avoir mal, et me... un peu comme une fleur qui se fane, l'impression de me faner. Je suis restée huit ans dans cette histoire, et j'avais eu l'impression de me faner. Et ce qui est fou, c'est que tu peux te dire ce que je te dis aujourd'hui, parfois, dans mes vidéos, dans mes parcours, c'est que t'es pas un arbre, bouge ! Ouh ! tu ne sais plus que tu n'es pas un arbre tu crois que tu en es un et que c'est figé d'autant plus évidemment par le formatage qu'on peut avoir dans notre éducation j'étais plutôt jeune fin de vingtaine et du coup Dans ma culture à moi, dans ma double culture à moi, moi j'ai grandi en Algérie et dans mon éducation à moi, évidemment ce n'est pas toutes les personnes qui grandissent en Algérie qui ont la même éducation et ce même formatage, donc je ne vais parler que de moi. Et vu que j'ai 51 ans, c'était il y a un moment. Aujourd'hui je pense que ça a changé considérablement et tant mieux. Moi j'ai grandi avec... Une fille de bonne famille, ça se marie, tu ne penses pas à te séparer, c'est mal vu le divorce, la séparation, ce n'est pas dit tout ça, c'est un inconscient collectif et c'est en tout cas ce que mon cerveau, mon inconscient a pris, a compris, donc tu vas au bout quoi, tu ne penses pas à la séparation comme ça. Donc je n'y pensais même pas, alors que je n'étais pas épanouie. Alors que je m'étais moi-même perdue dans la relation. Je n'avais pas pris ma part dans cette histoire. Et avant, je jouais très bien le rôle de victime. Si je ne suis pas bien, c'est que c'est l'autre. Alors évidemment que l'autre a sa part, mais on est deux. Et personne ne m'oblige de rester. Du coup, ce qui fait que je m'étais perdue dans cette histoire, c'est que... Tu rentres dans un cercle vicieux, comme t'as la trouille d'être seule, d'être liée à ton vide intergalactique, comme t'as cette peur-là, cette peur-là va faire que c'est pas facile de mettre la limite entre ce qui est acceptable et ce qui l'est pas. D'autant plus quand t'es jeune, qu'on n'est pas du tout équipé à la relation amoureuse, on n'a aucun équipement, on y va comme ça. Tu vas à la plage, tu te mets de la protection solaire. Tu vas au ski, tu prends une denue, des gants, etc. Tu ne vas pas comme ça. Et puis en couple, on y va comme ça, sans rien. C'est ce qui m'a aussi passionnée par devenir thérapeute de couple par la suite et partager des équipements, un kit, un kit de survie, un kit de vie. Et du coup... T'es pas du tout préparé et donc tu sais pas est-ce que c'est normal, est-ce que c'est pas normal. Et puis souvent, quand tu as cette blessure de dépendance affective, donc de rejet ou d'abandon, j'aime pas tellement dire ce mot parce que j'ai envie de te dire que t'es une proie facile à des relations toxiques et donc un peu déséquilibrée. ou le donner et le recevoir, il n'est pas complètement bon. Maintenant, attention, ça c'est quand tu joues le rôle de victime et que tu te dis, je n'ai pas le choix, j'accepte, parce que sinon ça va mettre fin à la relation. Si en plus tu as des enfants, il y a cette culpabilité de maman ou de papa qui vient jouer, donc tu as l'impression que tu ne peux plus trop bouger. Si en plus tu vis des épreuves, la vie te fait vivre des épreuves en lien avec la santé ou la santé de tes enfants. ce qui a été mon cas, du coup, tu as l'impression que tu n'as pas le choix, quoi. Tu n'as pas le choix. J'ai juste envie de te dire et de te rappeler que tu as toujours le choix. Alors, je le dis après coup. J'aurais bien aimé qu'on me le dise à l'époque. Tu as toujours le choix. Et par de la bonne partie de toi, pas des peurs, pas des peurs. Et ça, c'est toute une autre histoire d'aller se rencontrer. C'est un peu l'objet de ces partages. C'est pour t'inviter à le faire sans attendre de rejouer et rejouer et rejouer encore. Parce que la vie, elle est faite d'une telle façon qu'elle te fait donner une baffe et puis tu ne comprends pas. Attends, elle te dit je t'en donne une autre un peu plus forte. Ah, tu n'as pas compris. Et puis après, c'est le rouleau compresseur. Et c'est ce qui m'est arrivé dans ma vie et qui fait que je suis là devant toi aujourd'hui à te partager ça. Et ce qui est incroyable, c'est que du coup, c'est facile de se perdre dans la relation et de... commencer à vivre ta vie par procuration à travers le comportement de l'autre. Et quand on est dépendant affectif, on a des capacités de suradaptation, mais de dingue, on est un charme, pouf, on retombe sur nos pattes, et on est là à dire, ok, donc qu'est-ce que je dois faire là, cette fois-ci, pour être aimé ? Et donc tu vas te plier à ça. Quand tu le fais, tu ne te dis pas, je me plie à ça, parce que paradoxalement dans la vie, tu as ton caractère, tu es battant, etc. Tu te dis, c'est ça aimer, c'est ça aimer, c'est des compromis. Oui, ça fait partie bien sûr, mais à quel prix ? Jusqu'où ? Jusqu'à t'oublier totalement ? Jusqu'à ne pas te respecter ? jusqu'où elle est ou ta limite à toi et c'est ça qui est pas facile à mettre parce qu'en plus on a on a cet âme de hypersensible et empathique et donc tu vas te mettre à la place de l'autre au point de de comprendre l'autre avec ton coeur savoir cette compassion et du coup toi tu vas accepter Parce que tu vas te mettre à sa place. Il y a une différence entre se mettre à la place, comprendre, valider, ça a de la valeur, ce que tu dis, je peux comprendre avec ton histoire, etc. C'est un peu ce qu'on voit dans cette approche relationnelle imago. Et en même temps, mais là, ce n'est pas OK pour moi. Ça, c'est mettre ses limites et se respecter. Et ce n'est pas facile à faire quand tu es dans du désamour de toi. Et du coup, tu commences à vivre ta vie par procuration de l'autre et de rentrer dans ses demandes. ou autre, en lien, donc si tu as des enfants, l'éducation des enfants, si tu vois que ça génère trop de conflits, tu vas dire, bon, c'est pas grave, tu vas arrondir les angles. Tu arrondis les angles facilement, et puis petit à petit, tu t'éteins, c'est plus toi. En fait, tu deviens la personne que cette personne a envie que tu sois. Et là, il y a un problème. Là, tu commences à t'éteindre. Là, ta lumière, elle ne brille plus. Elle a plein de choses dessus, où des bouts de ton cœur se congèlent. Et du coup, tu passes à côté de toi en faisant ça. Et petit à petit, tu es flétri. Cette fleur, elle se fane, elle n'a pas d'eau, elle n'a pas de soleil. Et ça ne veut pas dire que c'est l'autre qui doit le mettre. Ça veut dire que déjà, il y a le respect de ce que je peux accepter ou pas. Et de plus être dans j'ai peur de te perdre et d'être dans, parce qu'en fait, ce n'est pas l'autre que tu perds. Tu as peur de perdre le lien. Tu as peur de perdre le lien parce que tu as été blessé dans le lien. Et donc, l'absence de lien, ça vient te connecter à ta blessure à toi. à cette petite fille qui a dû se sentir ô combien seule à des moments, des grands moments d'incompréhension, de solitude, de manque d'attention, de compréhension, d'affection, d'amour. Et là, c'est elle. qui se reconnecte à ce vide-là. C'est un peu comme si j'ai une blessure sur la main et je n'ai pas conscience que j'ai la blessure au début. Je ne me rends pas compte. J'ai mis tellement de protection que je ne sens même plus ma blessure. Et que je vais choisir, mon inconscient va aller prendre au niflé d'inconscient en inconscient, à ce partenaire qui va venir m'appuyer sur cette blessure-là et ça va faire très mal parce que d'un coup, ça va partir sur la protection qui... qui va pas être assez costaud et poum et là ça fait mal et quand tu enlèves ce lien Et que tu es en lien avec cette douleur de rejet ou d'abandon, c'est insupportable. Et pourtant, c'est ce qui fait, c'est parce que tu l'as que tu rejoues le rejet et l'abandon. C'est un peu paradoxal, mais on verra ça tout au cours de ces échanges et ces partages. En tout cas, c'est facile de se perdre dans la relation, de se faner. Et du coup, tu vas peut-être ouvrir les yeux, parce que tu as le choix. Et si tu es éteinte dans cette histoire, si tu es à côté de toi, si tu es un zombie, ça peut se finir en dépression aussi, évidemment. Tout ça est là, à un moment peut-être, pour ouvrir les yeux de ton cœur, de ton âme, de ton être, et sortir de ce rôle de victime où tu crois que tu n'as pas le choix, que tu subis, sachant qu'on co-créa deux une histoire. Et que quelque part, cette personne-là joue très bien son rôle pour te permettre d'ouvrir tes yeux, les yeux de ton être. Ces profils de personnes, en général, quand on est dépendant affectif, qu'on va choisir, sont des tendances narcissiques, manipulatrices. Et c'est des rôles extraordinaires pour t'aider à ouvrir les yeux. Peut-être pas pendant, peut-être après, mais en tout cas pose-toi la question, est-ce que je suis avec cette personne parce que j'ai peur de la perdre, de perdre le lien pour les enfants, financièrement, toutes ces raisons ? qui en réalité ne te font pas être toi, mais congeler des parties de toi, te font te faner. Et donc moi, dans cette partie de ma vie, je me suis complètement oubliée et perdue. Et quand tu es perdue, tu t'accroches, tu acceptes l'inacceptable, tu t'éloignes. tu t'attaches, tu te sens attaché, tu as l'impression que tu es prisonnière. Jusqu'à un déclic, un événement qui fait que ça s'arrête. Et là, quand cette histoire s'arrête, évidemment qu'il va y avoir un mélange de tout. Il va y avoir la douleur parce qu'il y a l'absence du lien, même quand le lien est toxique. Et en même temps, une forme de libération. Je ne dis pas que c'est facile. Sur le moment, qui te font retrouver ton oxygène, puisque tu ne respirais plus. Tu pouvais étouffer. Et quand tu retrouves ton oxygène, tu as un moment en contact avec toi. Et en même temps, il y a cette part de toi, ce vide, qui est présent. Tu as plusieurs possibilités, soit tu l'accueilles et tu vas t'en occuper toi, soit tu vas le remettre à une autre personne qui vient anesthésier ça, en replongeant dans une autre histoire, en étant à nouveau dans cette phase romantique qui va venir avec les hormones de... procurer la détente, du plaisir et on est reparti pour un tour. Jusqu'à ce que tu ailles dans la phase de lutte de pouvoir et peut-être que tu vas te faner à nouveau, te perdre à nouveau. Ou pas. Donc c'est facile de se perdre dans une histoire. Quand on ne s'est pas trouvé soi-même, quand on ne s'est pas occupé nous-mêmes de nos parts blessées, quand on n'a pas pris notre part et notre responsabilité et qu'on est resté dans le triangle de Karpman avec le rôle de victime, et on peut passer en bourreau évidemment, et en sauveur. La seule personne qu'on peut sauver, c'est soi. Donc cette période de ma vie où je me suis perdue et j'ai accepté l'inacceptable, où j'avais l'impression d'être un zombie, où je vivais ma vie par procuration, a fait partie d'un des cadeaux de la vie pour peu à peu m'aider à ouvrir les yeux, me montrer ma résilience. Et me guider aussi pour, sur le plan professionnel, à écouter mon cœur et suivre cette voix du cœur à ce niveau-là. On ira, on reverra dans ce journal comment tu peux aussi. Tellement donné que tu t'oublies. Jusqu'au burn-out, etc. Est-ce que ça te parle ? Est-ce que... Est-ce qu'il t'arrive de... de perdre dans ta relation ? À quoi tu le vois ? Je t'envoie beaucoup d'amour et beaucoup de douceur et rappelle-toi que tu fais du mieux que tu peux au moment où tu le fais, avec ce que tu as. entre les mains.

Chapters

  • Chapitre 1

    03:11

Description

Je me suis perdue dans mes relations. Et toi, ça t'est déjà arrivé ?

Je repense souvent à cette période de ma vie où je me suis perdue dans mes relations. Où la peur de perdre l'autre était tellement forte que je m'oubliais complètement. Je vivais pour l'autre, au point d'accepter l'inacceptable.

Dans cet épisode, je te raconte tout.

Je te parle de ce cercle vicieux dans lequel je tournais : cette peur de la solitude, ce vide intérieur qui me poussait à tout donner, à m'adapter encore et encore, jusqu'à me faner, jusqu'à ne plus me reconnaître.


Ce podcast, c'est pour te rappeler que tu as le droit de choisir. Que tu peux sortir de ce schéma. Que tu mérites de vivre des relations où tu es respecté(e)... à commencer par toi-même.


C'est pour cela que j'ai créé le Club des DA, des Dépendants Affectifs : un espace où l'on apprend ensemble à ne plus se perdre dans l'autre, à se reconnecter à soi, et à avancer vers des relations plus saines et épanouissantes.


Découvre le Club ici :

https://www.latelierdamel.com/club-prive-da-offre

Tu n'es pas seul.e. Et ce chemin, on peut le parcourir ensemble.

Avec toute ma bienveillance,
Amel


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je me suis perdue dans ma relation, voire dans mes relations. Cette dépendance affective a fait que je me suis perdue. Parce que j'ai donné les rênes de ma vie à ce moment-là, quelque part. d'une certaine façon à ma partie blessée et donc à la croyance que mon partenaire était là pour me rendre heureuse, pour s'occuper de moi, pour m'aimer. Un peu comme si sans ce retour, sans... Ces attentions, sans ce lien, je n'existais pas. Tout ça n'était pas conscient. Je peux te dire ça aujourd'hui avec du recul. Et je me suis perdue dans ma relation, particulièrement évidemment des relations toxiques, pour pouvoir nous permettre d'ouvrir les yeux. Surtout par la répétition. Quand tu vis la première, tu te dis, tiens, je n'ai pas choisi la bonne personne. Et puis il y a la deuxième, et là tu te dis, tiens, qu'est-ce qui se passe ? Etc. Et moi je faisais partie du club où ce vide, ce désamour de moi, cette dépendance affective, faisait que je ne pouvais pas en réalité rester seule. Évidemment je ne me l'avouais pas. Je me disais juste Ah elle est sympa la vie, elle a mis quelqu'un d'autre sur ma route, cette personne c'est sûrement celle. qui va me rendre heureuse, d'une certaine façon. Et je me disais juste que, quelque part, la vie, elle a compris, et elle arrange tout ça, parce que je suis une belle personne. Et c'est rigolo ce qu'on peut s'inventer comme histoire. Et je ne pouvais pas entendre l'extérieur, en fait, à ce moment-là, qui me disait... mes séparations, j'ai eu six séparations, et qui me disaient mais pourquoi t'attends pas ? Donc je restais deux mois, trois mois, parfois quatre, max, avant de rentrer dans une autre histoire. Évidemment sans avoir fait le job du tout. Je ne pouvais pas entendre. Je me disais, mais non, mais la vie elle est faite pour être vécue, mais je suis une amoureuse de l'amour. Je ne disais pas avec ces mots, mais c'était un peu ça. Et donc j'avais cette capacité. en tout cas je pensais avoir cette capacité à pouvoir aimer encore et encore et encore malgré le bobo au coeur en réalité évidemment que je fais partie de ce cette famille d'âmes des amoureux de l'amour et de la vie. Et en même temps, si on ne se ment pas, si je ne me mens pas, c'était juste ma part blessée qui disait Attends, c'est insupportable. Il faut que quelqu'un t'aime. Je ne savais pas que je ne m'aimais pas à l'époque. Je pensais même m'aimer avec mon égo, en fait. Et donc, je me suis perdue dans ces relations parce que j'étais en train de me faire Parce que je ne les vivais pas à partir de la bonne partie de moi. Je les vivais à partir de la peur de perdre l'autre, la peur de perdre le lien, la peur d'être seule. Tout ce que je te dis là, je n'en avais pas conscience. Je ne me le disais pas. C'est juste que l'idée de perdre le lien, même si la relation ne m'allait pas, était même pas envisageable. Je préférais souffrir et avoir mal, et me... un peu comme une fleur qui se fane, l'impression de me faner. Je suis restée huit ans dans cette histoire, et j'avais eu l'impression de me faner. Et ce qui est fou, c'est que tu peux te dire ce que je te dis aujourd'hui, parfois, dans mes vidéos, dans mes parcours, c'est que t'es pas un arbre, bouge ! Ouh ! tu ne sais plus que tu n'es pas un arbre tu crois que tu en es un et que c'est figé d'autant plus évidemment par le formatage qu'on peut avoir dans notre éducation j'étais plutôt jeune fin de vingtaine et du coup Dans ma culture à moi, dans ma double culture à moi, moi j'ai grandi en Algérie et dans mon éducation à moi, évidemment ce n'est pas toutes les personnes qui grandissent en Algérie qui ont la même éducation et ce même formatage, donc je ne vais parler que de moi. Et vu que j'ai 51 ans, c'était il y a un moment. Aujourd'hui je pense que ça a changé considérablement et tant mieux. Moi j'ai grandi avec... Une fille de bonne famille, ça se marie, tu ne penses pas à te séparer, c'est mal vu le divorce, la séparation, ce n'est pas dit tout ça, c'est un inconscient collectif et c'est en tout cas ce que mon cerveau, mon inconscient a pris, a compris, donc tu vas au bout quoi, tu ne penses pas à la séparation comme ça. Donc je n'y pensais même pas, alors que je n'étais pas épanouie. Alors que je m'étais moi-même perdue dans la relation. Je n'avais pas pris ma part dans cette histoire. Et avant, je jouais très bien le rôle de victime. Si je ne suis pas bien, c'est que c'est l'autre. Alors évidemment que l'autre a sa part, mais on est deux. Et personne ne m'oblige de rester. Du coup, ce qui fait que je m'étais perdue dans cette histoire, c'est que... Tu rentres dans un cercle vicieux, comme t'as la trouille d'être seule, d'être liée à ton vide intergalactique, comme t'as cette peur-là, cette peur-là va faire que c'est pas facile de mettre la limite entre ce qui est acceptable et ce qui l'est pas. D'autant plus quand t'es jeune, qu'on n'est pas du tout équipé à la relation amoureuse, on n'a aucun équipement, on y va comme ça. Tu vas à la plage, tu te mets de la protection solaire. Tu vas au ski, tu prends une denue, des gants, etc. Tu ne vas pas comme ça. Et puis en couple, on y va comme ça, sans rien. C'est ce qui m'a aussi passionnée par devenir thérapeute de couple par la suite et partager des équipements, un kit, un kit de survie, un kit de vie. Et du coup... T'es pas du tout préparé et donc tu sais pas est-ce que c'est normal, est-ce que c'est pas normal. Et puis souvent, quand tu as cette blessure de dépendance affective, donc de rejet ou d'abandon, j'aime pas tellement dire ce mot parce que j'ai envie de te dire que t'es une proie facile à des relations toxiques et donc un peu déséquilibrée. ou le donner et le recevoir, il n'est pas complètement bon. Maintenant, attention, ça c'est quand tu joues le rôle de victime et que tu te dis, je n'ai pas le choix, j'accepte, parce que sinon ça va mettre fin à la relation. Si en plus tu as des enfants, il y a cette culpabilité de maman ou de papa qui vient jouer, donc tu as l'impression que tu ne peux plus trop bouger. Si en plus tu vis des épreuves, la vie te fait vivre des épreuves en lien avec la santé ou la santé de tes enfants. ce qui a été mon cas, du coup, tu as l'impression que tu n'as pas le choix, quoi. Tu n'as pas le choix. J'ai juste envie de te dire et de te rappeler que tu as toujours le choix. Alors, je le dis après coup. J'aurais bien aimé qu'on me le dise à l'époque. Tu as toujours le choix. Et par de la bonne partie de toi, pas des peurs, pas des peurs. Et ça, c'est toute une autre histoire d'aller se rencontrer. C'est un peu l'objet de ces partages. C'est pour t'inviter à le faire sans attendre de rejouer et rejouer et rejouer encore. Parce que la vie, elle est faite d'une telle façon qu'elle te fait donner une baffe et puis tu ne comprends pas. Attends, elle te dit je t'en donne une autre un peu plus forte. Ah, tu n'as pas compris. Et puis après, c'est le rouleau compresseur. Et c'est ce qui m'est arrivé dans ma vie et qui fait que je suis là devant toi aujourd'hui à te partager ça. Et ce qui est incroyable, c'est que du coup, c'est facile de se perdre dans la relation et de... commencer à vivre ta vie par procuration à travers le comportement de l'autre. Et quand on est dépendant affectif, on a des capacités de suradaptation, mais de dingue, on est un charme, pouf, on retombe sur nos pattes, et on est là à dire, ok, donc qu'est-ce que je dois faire là, cette fois-ci, pour être aimé ? Et donc tu vas te plier à ça. Quand tu le fais, tu ne te dis pas, je me plie à ça, parce que paradoxalement dans la vie, tu as ton caractère, tu es battant, etc. Tu te dis, c'est ça aimer, c'est ça aimer, c'est des compromis. Oui, ça fait partie bien sûr, mais à quel prix ? Jusqu'où ? Jusqu'à t'oublier totalement ? Jusqu'à ne pas te respecter ? jusqu'où elle est ou ta limite à toi et c'est ça qui est pas facile à mettre parce qu'en plus on a on a cet âme de hypersensible et empathique et donc tu vas te mettre à la place de l'autre au point de de comprendre l'autre avec ton coeur savoir cette compassion et du coup toi tu vas accepter Parce que tu vas te mettre à sa place. Il y a une différence entre se mettre à la place, comprendre, valider, ça a de la valeur, ce que tu dis, je peux comprendre avec ton histoire, etc. C'est un peu ce qu'on voit dans cette approche relationnelle imago. Et en même temps, mais là, ce n'est pas OK pour moi. Ça, c'est mettre ses limites et se respecter. Et ce n'est pas facile à faire quand tu es dans du désamour de toi. Et du coup, tu commences à vivre ta vie par procuration de l'autre et de rentrer dans ses demandes. ou autre, en lien, donc si tu as des enfants, l'éducation des enfants, si tu vois que ça génère trop de conflits, tu vas dire, bon, c'est pas grave, tu vas arrondir les angles. Tu arrondis les angles facilement, et puis petit à petit, tu t'éteins, c'est plus toi. En fait, tu deviens la personne que cette personne a envie que tu sois. Et là, il y a un problème. Là, tu commences à t'éteindre. Là, ta lumière, elle ne brille plus. Elle a plein de choses dessus, où des bouts de ton cœur se congèlent. Et du coup, tu passes à côté de toi en faisant ça. Et petit à petit, tu es flétri. Cette fleur, elle se fane, elle n'a pas d'eau, elle n'a pas de soleil. Et ça ne veut pas dire que c'est l'autre qui doit le mettre. Ça veut dire que déjà, il y a le respect de ce que je peux accepter ou pas. Et de plus être dans j'ai peur de te perdre et d'être dans, parce qu'en fait, ce n'est pas l'autre que tu perds. Tu as peur de perdre le lien. Tu as peur de perdre le lien parce que tu as été blessé dans le lien. Et donc, l'absence de lien, ça vient te connecter à ta blessure à toi. à cette petite fille qui a dû se sentir ô combien seule à des moments, des grands moments d'incompréhension, de solitude, de manque d'attention, de compréhension, d'affection, d'amour. Et là, c'est elle. qui se reconnecte à ce vide-là. C'est un peu comme si j'ai une blessure sur la main et je n'ai pas conscience que j'ai la blessure au début. Je ne me rends pas compte. J'ai mis tellement de protection que je ne sens même plus ma blessure. Et que je vais choisir, mon inconscient va aller prendre au niflé d'inconscient en inconscient, à ce partenaire qui va venir m'appuyer sur cette blessure-là et ça va faire très mal parce que d'un coup, ça va partir sur la protection qui... qui va pas être assez costaud et poum et là ça fait mal et quand tu enlèves ce lien Et que tu es en lien avec cette douleur de rejet ou d'abandon, c'est insupportable. Et pourtant, c'est ce qui fait, c'est parce que tu l'as que tu rejoues le rejet et l'abandon. C'est un peu paradoxal, mais on verra ça tout au cours de ces échanges et ces partages. En tout cas, c'est facile de se perdre dans la relation, de se faner. Et du coup, tu vas peut-être ouvrir les yeux, parce que tu as le choix. Et si tu es éteinte dans cette histoire, si tu es à côté de toi, si tu es un zombie, ça peut se finir en dépression aussi, évidemment. Tout ça est là, à un moment peut-être, pour ouvrir les yeux de ton cœur, de ton âme, de ton être, et sortir de ce rôle de victime où tu crois que tu n'as pas le choix, que tu subis, sachant qu'on co-créa deux une histoire. Et que quelque part, cette personne-là joue très bien son rôle pour te permettre d'ouvrir tes yeux, les yeux de ton être. Ces profils de personnes, en général, quand on est dépendant affectif, qu'on va choisir, sont des tendances narcissiques, manipulatrices. Et c'est des rôles extraordinaires pour t'aider à ouvrir les yeux. Peut-être pas pendant, peut-être après, mais en tout cas pose-toi la question, est-ce que je suis avec cette personne parce que j'ai peur de la perdre, de perdre le lien pour les enfants, financièrement, toutes ces raisons ? qui en réalité ne te font pas être toi, mais congeler des parties de toi, te font te faner. Et donc moi, dans cette partie de ma vie, je me suis complètement oubliée et perdue. Et quand tu es perdue, tu t'accroches, tu acceptes l'inacceptable, tu t'éloignes. tu t'attaches, tu te sens attaché, tu as l'impression que tu es prisonnière. Jusqu'à un déclic, un événement qui fait que ça s'arrête. Et là, quand cette histoire s'arrête, évidemment qu'il va y avoir un mélange de tout. Il va y avoir la douleur parce qu'il y a l'absence du lien, même quand le lien est toxique. Et en même temps, une forme de libération. Je ne dis pas que c'est facile. Sur le moment, qui te font retrouver ton oxygène, puisque tu ne respirais plus. Tu pouvais étouffer. Et quand tu retrouves ton oxygène, tu as un moment en contact avec toi. Et en même temps, il y a cette part de toi, ce vide, qui est présent. Tu as plusieurs possibilités, soit tu l'accueilles et tu vas t'en occuper toi, soit tu vas le remettre à une autre personne qui vient anesthésier ça, en replongeant dans une autre histoire, en étant à nouveau dans cette phase romantique qui va venir avec les hormones de... procurer la détente, du plaisir et on est reparti pour un tour. Jusqu'à ce que tu ailles dans la phase de lutte de pouvoir et peut-être que tu vas te faner à nouveau, te perdre à nouveau. Ou pas. Donc c'est facile de se perdre dans une histoire. Quand on ne s'est pas trouvé soi-même, quand on ne s'est pas occupé nous-mêmes de nos parts blessées, quand on n'a pas pris notre part et notre responsabilité et qu'on est resté dans le triangle de Karpman avec le rôle de victime, et on peut passer en bourreau évidemment, et en sauveur. La seule personne qu'on peut sauver, c'est soi. Donc cette période de ma vie où je me suis perdue et j'ai accepté l'inacceptable, où j'avais l'impression d'être un zombie, où je vivais ma vie par procuration, a fait partie d'un des cadeaux de la vie pour peu à peu m'aider à ouvrir les yeux, me montrer ma résilience. Et me guider aussi pour, sur le plan professionnel, à écouter mon cœur et suivre cette voix du cœur à ce niveau-là. On ira, on reverra dans ce journal comment tu peux aussi. Tellement donné que tu t'oublies. Jusqu'au burn-out, etc. Est-ce que ça te parle ? Est-ce que... Est-ce qu'il t'arrive de... de perdre dans ta relation ? À quoi tu le vois ? Je t'envoie beaucoup d'amour et beaucoup de douceur et rappelle-toi que tu fais du mieux que tu peux au moment où tu le fais, avec ce que tu as. entre les mains.

Chapters

  • Chapitre 1

    03:11

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Description

Je me suis perdue dans mes relations. Et toi, ça t'est déjà arrivé ?

Je repense souvent à cette période de ma vie où je me suis perdue dans mes relations. Où la peur de perdre l'autre était tellement forte que je m'oubliais complètement. Je vivais pour l'autre, au point d'accepter l'inacceptable.

Dans cet épisode, je te raconte tout.

Je te parle de ce cercle vicieux dans lequel je tournais : cette peur de la solitude, ce vide intérieur qui me poussait à tout donner, à m'adapter encore et encore, jusqu'à me faner, jusqu'à ne plus me reconnaître.


Ce podcast, c'est pour te rappeler que tu as le droit de choisir. Que tu peux sortir de ce schéma. Que tu mérites de vivre des relations où tu es respecté(e)... à commencer par toi-même.


C'est pour cela que j'ai créé le Club des DA, des Dépendants Affectifs : un espace où l'on apprend ensemble à ne plus se perdre dans l'autre, à se reconnecter à soi, et à avancer vers des relations plus saines et épanouissantes.


Découvre le Club ici :

https://www.latelierdamel.com/club-prive-da-offre

Tu n'es pas seul.e. Et ce chemin, on peut le parcourir ensemble.

Avec toute ma bienveillance,
Amel


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je me suis perdue dans ma relation, voire dans mes relations. Cette dépendance affective a fait que je me suis perdue. Parce que j'ai donné les rênes de ma vie à ce moment-là, quelque part. d'une certaine façon à ma partie blessée et donc à la croyance que mon partenaire était là pour me rendre heureuse, pour s'occuper de moi, pour m'aimer. Un peu comme si sans ce retour, sans... Ces attentions, sans ce lien, je n'existais pas. Tout ça n'était pas conscient. Je peux te dire ça aujourd'hui avec du recul. Et je me suis perdue dans ma relation, particulièrement évidemment des relations toxiques, pour pouvoir nous permettre d'ouvrir les yeux. Surtout par la répétition. Quand tu vis la première, tu te dis, tiens, je n'ai pas choisi la bonne personne. Et puis il y a la deuxième, et là tu te dis, tiens, qu'est-ce qui se passe ? Etc. Et moi je faisais partie du club où ce vide, ce désamour de moi, cette dépendance affective, faisait que je ne pouvais pas en réalité rester seule. Évidemment je ne me l'avouais pas. Je me disais juste Ah elle est sympa la vie, elle a mis quelqu'un d'autre sur ma route, cette personne c'est sûrement celle. qui va me rendre heureuse, d'une certaine façon. Et je me disais juste que, quelque part, la vie, elle a compris, et elle arrange tout ça, parce que je suis une belle personne. Et c'est rigolo ce qu'on peut s'inventer comme histoire. Et je ne pouvais pas entendre l'extérieur, en fait, à ce moment-là, qui me disait... mes séparations, j'ai eu six séparations, et qui me disaient mais pourquoi t'attends pas ? Donc je restais deux mois, trois mois, parfois quatre, max, avant de rentrer dans une autre histoire. Évidemment sans avoir fait le job du tout. Je ne pouvais pas entendre. Je me disais, mais non, mais la vie elle est faite pour être vécue, mais je suis une amoureuse de l'amour. Je ne disais pas avec ces mots, mais c'était un peu ça. Et donc j'avais cette capacité. en tout cas je pensais avoir cette capacité à pouvoir aimer encore et encore et encore malgré le bobo au coeur en réalité évidemment que je fais partie de ce cette famille d'âmes des amoureux de l'amour et de la vie. Et en même temps, si on ne se ment pas, si je ne me mens pas, c'était juste ma part blessée qui disait Attends, c'est insupportable. Il faut que quelqu'un t'aime. Je ne savais pas que je ne m'aimais pas à l'époque. Je pensais même m'aimer avec mon égo, en fait. Et donc, je me suis perdue dans ces relations parce que j'étais en train de me faire Parce que je ne les vivais pas à partir de la bonne partie de moi. Je les vivais à partir de la peur de perdre l'autre, la peur de perdre le lien, la peur d'être seule. Tout ce que je te dis là, je n'en avais pas conscience. Je ne me le disais pas. C'est juste que l'idée de perdre le lien, même si la relation ne m'allait pas, était même pas envisageable. Je préférais souffrir et avoir mal, et me... un peu comme une fleur qui se fane, l'impression de me faner. Je suis restée huit ans dans cette histoire, et j'avais eu l'impression de me faner. Et ce qui est fou, c'est que tu peux te dire ce que je te dis aujourd'hui, parfois, dans mes vidéos, dans mes parcours, c'est que t'es pas un arbre, bouge ! Ouh ! tu ne sais plus que tu n'es pas un arbre tu crois que tu en es un et que c'est figé d'autant plus évidemment par le formatage qu'on peut avoir dans notre éducation j'étais plutôt jeune fin de vingtaine et du coup Dans ma culture à moi, dans ma double culture à moi, moi j'ai grandi en Algérie et dans mon éducation à moi, évidemment ce n'est pas toutes les personnes qui grandissent en Algérie qui ont la même éducation et ce même formatage, donc je ne vais parler que de moi. Et vu que j'ai 51 ans, c'était il y a un moment. Aujourd'hui je pense que ça a changé considérablement et tant mieux. Moi j'ai grandi avec... Une fille de bonne famille, ça se marie, tu ne penses pas à te séparer, c'est mal vu le divorce, la séparation, ce n'est pas dit tout ça, c'est un inconscient collectif et c'est en tout cas ce que mon cerveau, mon inconscient a pris, a compris, donc tu vas au bout quoi, tu ne penses pas à la séparation comme ça. Donc je n'y pensais même pas, alors que je n'étais pas épanouie. Alors que je m'étais moi-même perdue dans la relation. Je n'avais pas pris ma part dans cette histoire. Et avant, je jouais très bien le rôle de victime. Si je ne suis pas bien, c'est que c'est l'autre. Alors évidemment que l'autre a sa part, mais on est deux. Et personne ne m'oblige de rester. Du coup, ce qui fait que je m'étais perdue dans cette histoire, c'est que... Tu rentres dans un cercle vicieux, comme t'as la trouille d'être seule, d'être liée à ton vide intergalactique, comme t'as cette peur-là, cette peur-là va faire que c'est pas facile de mettre la limite entre ce qui est acceptable et ce qui l'est pas. D'autant plus quand t'es jeune, qu'on n'est pas du tout équipé à la relation amoureuse, on n'a aucun équipement, on y va comme ça. Tu vas à la plage, tu te mets de la protection solaire. Tu vas au ski, tu prends une denue, des gants, etc. Tu ne vas pas comme ça. Et puis en couple, on y va comme ça, sans rien. C'est ce qui m'a aussi passionnée par devenir thérapeute de couple par la suite et partager des équipements, un kit, un kit de survie, un kit de vie. Et du coup... T'es pas du tout préparé et donc tu sais pas est-ce que c'est normal, est-ce que c'est pas normal. Et puis souvent, quand tu as cette blessure de dépendance affective, donc de rejet ou d'abandon, j'aime pas tellement dire ce mot parce que j'ai envie de te dire que t'es une proie facile à des relations toxiques et donc un peu déséquilibrée. ou le donner et le recevoir, il n'est pas complètement bon. Maintenant, attention, ça c'est quand tu joues le rôle de victime et que tu te dis, je n'ai pas le choix, j'accepte, parce que sinon ça va mettre fin à la relation. Si en plus tu as des enfants, il y a cette culpabilité de maman ou de papa qui vient jouer, donc tu as l'impression que tu ne peux plus trop bouger. Si en plus tu vis des épreuves, la vie te fait vivre des épreuves en lien avec la santé ou la santé de tes enfants. ce qui a été mon cas, du coup, tu as l'impression que tu n'as pas le choix, quoi. Tu n'as pas le choix. J'ai juste envie de te dire et de te rappeler que tu as toujours le choix. Alors, je le dis après coup. J'aurais bien aimé qu'on me le dise à l'époque. Tu as toujours le choix. Et par de la bonne partie de toi, pas des peurs, pas des peurs. Et ça, c'est toute une autre histoire d'aller se rencontrer. C'est un peu l'objet de ces partages. C'est pour t'inviter à le faire sans attendre de rejouer et rejouer et rejouer encore. Parce que la vie, elle est faite d'une telle façon qu'elle te fait donner une baffe et puis tu ne comprends pas. Attends, elle te dit je t'en donne une autre un peu plus forte. Ah, tu n'as pas compris. Et puis après, c'est le rouleau compresseur. Et c'est ce qui m'est arrivé dans ma vie et qui fait que je suis là devant toi aujourd'hui à te partager ça. Et ce qui est incroyable, c'est que du coup, c'est facile de se perdre dans la relation et de... commencer à vivre ta vie par procuration à travers le comportement de l'autre. Et quand on est dépendant affectif, on a des capacités de suradaptation, mais de dingue, on est un charme, pouf, on retombe sur nos pattes, et on est là à dire, ok, donc qu'est-ce que je dois faire là, cette fois-ci, pour être aimé ? Et donc tu vas te plier à ça. Quand tu le fais, tu ne te dis pas, je me plie à ça, parce que paradoxalement dans la vie, tu as ton caractère, tu es battant, etc. Tu te dis, c'est ça aimer, c'est ça aimer, c'est des compromis. Oui, ça fait partie bien sûr, mais à quel prix ? Jusqu'où ? Jusqu'à t'oublier totalement ? Jusqu'à ne pas te respecter ? jusqu'où elle est ou ta limite à toi et c'est ça qui est pas facile à mettre parce qu'en plus on a on a cet âme de hypersensible et empathique et donc tu vas te mettre à la place de l'autre au point de de comprendre l'autre avec ton coeur savoir cette compassion et du coup toi tu vas accepter Parce que tu vas te mettre à sa place. Il y a une différence entre se mettre à la place, comprendre, valider, ça a de la valeur, ce que tu dis, je peux comprendre avec ton histoire, etc. C'est un peu ce qu'on voit dans cette approche relationnelle imago. Et en même temps, mais là, ce n'est pas OK pour moi. Ça, c'est mettre ses limites et se respecter. Et ce n'est pas facile à faire quand tu es dans du désamour de toi. Et du coup, tu commences à vivre ta vie par procuration de l'autre et de rentrer dans ses demandes. ou autre, en lien, donc si tu as des enfants, l'éducation des enfants, si tu vois que ça génère trop de conflits, tu vas dire, bon, c'est pas grave, tu vas arrondir les angles. Tu arrondis les angles facilement, et puis petit à petit, tu t'éteins, c'est plus toi. En fait, tu deviens la personne que cette personne a envie que tu sois. Et là, il y a un problème. Là, tu commences à t'éteindre. Là, ta lumière, elle ne brille plus. Elle a plein de choses dessus, où des bouts de ton cœur se congèlent. Et du coup, tu passes à côté de toi en faisant ça. Et petit à petit, tu es flétri. Cette fleur, elle se fane, elle n'a pas d'eau, elle n'a pas de soleil. Et ça ne veut pas dire que c'est l'autre qui doit le mettre. Ça veut dire que déjà, il y a le respect de ce que je peux accepter ou pas. Et de plus être dans j'ai peur de te perdre et d'être dans, parce qu'en fait, ce n'est pas l'autre que tu perds. Tu as peur de perdre le lien. Tu as peur de perdre le lien parce que tu as été blessé dans le lien. Et donc, l'absence de lien, ça vient te connecter à ta blessure à toi. à cette petite fille qui a dû se sentir ô combien seule à des moments, des grands moments d'incompréhension, de solitude, de manque d'attention, de compréhension, d'affection, d'amour. Et là, c'est elle. qui se reconnecte à ce vide-là. C'est un peu comme si j'ai une blessure sur la main et je n'ai pas conscience que j'ai la blessure au début. Je ne me rends pas compte. J'ai mis tellement de protection que je ne sens même plus ma blessure. Et que je vais choisir, mon inconscient va aller prendre au niflé d'inconscient en inconscient, à ce partenaire qui va venir m'appuyer sur cette blessure-là et ça va faire très mal parce que d'un coup, ça va partir sur la protection qui... qui va pas être assez costaud et poum et là ça fait mal et quand tu enlèves ce lien Et que tu es en lien avec cette douleur de rejet ou d'abandon, c'est insupportable. Et pourtant, c'est ce qui fait, c'est parce que tu l'as que tu rejoues le rejet et l'abandon. C'est un peu paradoxal, mais on verra ça tout au cours de ces échanges et ces partages. En tout cas, c'est facile de se perdre dans la relation, de se faner. Et du coup, tu vas peut-être ouvrir les yeux, parce que tu as le choix. Et si tu es éteinte dans cette histoire, si tu es à côté de toi, si tu es un zombie, ça peut se finir en dépression aussi, évidemment. Tout ça est là, à un moment peut-être, pour ouvrir les yeux de ton cœur, de ton âme, de ton être, et sortir de ce rôle de victime où tu crois que tu n'as pas le choix, que tu subis, sachant qu'on co-créa deux une histoire. Et que quelque part, cette personne-là joue très bien son rôle pour te permettre d'ouvrir tes yeux, les yeux de ton être. Ces profils de personnes, en général, quand on est dépendant affectif, qu'on va choisir, sont des tendances narcissiques, manipulatrices. Et c'est des rôles extraordinaires pour t'aider à ouvrir les yeux. Peut-être pas pendant, peut-être après, mais en tout cas pose-toi la question, est-ce que je suis avec cette personne parce que j'ai peur de la perdre, de perdre le lien pour les enfants, financièrement, toutes ces raisons ? qui en réalité ne te font pas être toi, mais congeler des parties de toi, te font te faner. Et donc moi, dans cette partie de ma vie, je me suis complètement oubliée et perdue. Et quand tu es perdue, tu t'accroches, tu acceptes l'inacceptable, tu t'éloignes. tu t'attaches, tu te sens attaché, tu as l'impression que tu es prisonnière. Jusqu'à un déclic, un événement qui fait que ça s'arrête. Et là, quand cette histoire s'arrête, évidemment qu'il va y avoir un mélange de tout. Il va y avoir la douleur parce qu'il y a l'absence du lien, même quand le lien est toxique. Et en même temps, une forme de libération. Je ne dis pas que c'est facile. Sur le moment, qui te font retrouver ton oxygène, puisque tu ne respirais plus. Tu pouvais étouffer. Et quand tu retrouves ton oxygène, tu as un moment en contact avec toi. Et en même temps, il y a cette part de toi, ce vide, qui est présent. Tu as plusieurs possibilités, soit tu l'accueilles et tu vas t'en occuper toi, soit tu vas le remettre à une autre personne qui vient anesthésier ça, en replongeant dans une autre histoire, en étant à nouveau dans cette phase romantique qui va venir avec les hormones de... procurer la détente, du plaisir et on est reparti pour un tour. Jusqu'à ce que tu ailles dans la phase de lutte de pouvoir et peut-être que tu vas te faner à nouveau, te perdre à nouveau. Ou pas. Donc c'est facile de se perdre dans une histoire. Quand on ne s'est pas trouvé soi-même, quand on ne s'est pas occupé nous-mêmes de nos parts blessées, quand on n'a pas pris notre part et notre responsabilité et qu'on est resté dans le triangle de Karpman avec le rôle de victime, et on peut passer en bourreau évidemment, et en sauveur. La seule personne qu'on peut sauver, c'est soi. Donc cette période de ma vie où je me suis perdue et j'ai accepté l'inacceptable, où j'avais l'impression d'être un zombie, où je vivais ma vie par procuration, a fait partie d'un des cadeaux de la vie pour peu à peu m'aider à ouvrir les yeux, me montrer ma résilience. Et me guider aussi pour, sur le plan professionnel, à écouter mon cœur et suivre cette voix du cœur à ce niveau-là. On ira, on reverra dans ce journal comment tu peux aussi. Tellement donné que tu t'oublies. Jusqu'au burn-out, etc. Est-ce que ça te parle ? Est-ce que... Est-ce qu'il t'arrive de... de perdre dans ta relation ? À quoi tu le vois ? Je t'envoie beaucoup d'amour et beaucoup de douceur et rappelle-toi que tu fais du mieux que tu peux au moment où tu le fais, avec ce que tu as. entre les mains.

Chapters

  • Chapitre 1

    03:11

Description

Je me suis perdue dans mes relations. Et toi, ça t'est déjà arrivé ?

Je repense souvent à cette période de ma vie où je me suis perdue dans mes relations. Où la peur de perdre l'autre était tellement forte que je m'oubliais complètement. Je vivais pour l'autre, au point d'accepter l'inacceptable.

Dans cet épisode, je te raconte tout.

Je te parle de ce cercle vicieux dans lequel je tournais : cette peur de la solitude, ce vide intérieur qui me poussait à tout donner, à m'adapter encore et encore, jusqu'à me faner, jusqu'à ne plus me reconnaître.


Ce podcast, c'est pour te rappeler que tu as le droit de choisir. Que tu peux sortir de ce schéma. Que tu mérites de vivre des relations où tu es respecté(e)... à commencer par toi-même.


C'est pour cela que j'ai créé le Club des DA, des Dépendants Affectifs : un espace où l'on apprend ensemble à ne plus se perdre dans l'autre, à se reconnecter à soi, et à avancer vers des relations plus saines et épanouissantes.


Découvre le Club ici :

https://www.latelierdamel.com/club-prive-da-offre

Tu n'es pas seul.e. Et ce chemin, on peut le parcourir ensemble.

Avec toute ma bienveillance,
Amel


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je me suis perdue dans ma relation, voire dans mes relations. Cette dépendance affective a fait que je me suis perdue. Parce que j'ai donné les rênes de ma vie à ce moment-là, quelque part. d'une certaine façon à ma partie blessée et donc à la croyance que mon partenaire était là pour me rendre heureuse, pour s'occuper de moi, pour m'aimer. Un peu comme si sans ce retour, sans... Ces attentions, sans ce lien, je n'existais pas. Tout ça n'était pas conscient. Je peux te dire ça aujourd'hui avec du recul. Et je me suis perdue dans ma relation, particulièrement évidemment des relations toxiques, pour pouvoir nous permettre d'ouvrir les yeux. Surtout par la répétition. Quand tu vis la première, tu te dis, tiens, je n'ai pas choisi la bonne personne. Et puis il y a la deuxième, et là tu te dis, tiens, qu'est-ce qui se passe ? Etc. Et moi je faisais partie du club où ce vide, ce désamour de moi, cette dépendance affective, faisait que je ne pouvais pas en réalité rester seule. Évidemment je ne me l'avouais pas. Je me disais juste Ah elle est sympa la vie, elle a mis quelqu'un d'autre sur ma route, cette personne c'est sûrement celle. qui va me rendre heureuse, d'une certaine façon. Et je me disais juste que, quelque part, la vie, elle a compris, et elle arrange tout ça, parce que je suis une belle personne. Et c'est rigolo ce qu'on peut s'inventer comme histoire. Et je ne pouvais pas entendre l'extérieur, en fait, à ce moment-là, qui me disait... mes séparations, j'ai eu six séparations, et qui me disaient mais pourquoi t'attends pas ? Donc je restais deux mois, trois mois, parfois quatre, max, avant de rentrer dans une autre histoire. Évidemment sans avoir fait le job du tout. Je ne pouvais pas entendre. Je me disais, mais non, mais la vie elle est faite pour être vécue, mais je suis une amoureuse de l'amour. Je ne disais pas avec ces mots, mais c'était un peu ça. Et donc j'avais cette capacité. en tout cas je pensais avoir cette capacité à pouvoir aimer encore et encore et encore malgré le bobo au coeur en réalité évidemment que je fais partie de ce cette famille d'âmes des amoureux de l'amour et de la vie. Et en même temps, si on ne se ment pas, si je ne me mens pas, c'était juste ma part blessée qui disait Attends, c'est insupportable. Il faut que quelqu'un t'aime. Je ne savais pas que je ne m'aimais pas à l'époque. Je pensais même m'aimer avec mon égo, en fait. Et donc, je me suis perdue dans ces relations parce que j'étais en train de me faire Parce que je ne les vivais pas à partir de la bonne partie de moi. Je les vivais à partir de la peur de perdre l'autre, la peur de perdre le lien, la peur d'être seule. Tout ce que je te dis là, je n'en avais pas conscience. Je ne me le disais pas. C'est juste que l'idée de perdre le lien, même si la relation ne m'allait pas, était même pas envisageable. Je préférais souffrir et avoir mal, et me... un peu comme une fleur qui se fane, l'impression de me faner. Je suis restée huit ans dans cette histoire, et j'avais eu l'impression de me faner. Et ce qui est fou, c'est que tu peux te dire ce que je te dis aujourd'hui, parfois, dans mes vidéos, dans mes parcours, c'est que t'es pas un arbre, bouge ! Ouh ! tu ne sais plus que tu n'es pas un arbre tu crois que tu en es un et que c'est figé d'autant plus évidemment par le formatage qu'on peut avoir dans notre éducation j'étais plutôt jeune fin de vingtaine et du coup Dans ma culture à moi, dans ma double culture à moi, moi j'ai grandi en Algérie et dans mon éducation à moi, évidemment ce n'est pas toutes les personnes qui grandissent en Algérie qui ont la même éducation et ce même formatage, donc je ne vais parler que de moi. Et vu que j'ai 51 ans, c'était il y a un moment. Aujourd'hui je pense que ça a changé considérablement et tant mieux. Moi j'ai grandi avec... Une fille de bonne famille, ça se marie, tu ne penses pas à te séparer, c'est mal vu le divorce, la séparation, ce n'est pas dit tout ça, c'est un inconscient collectif et c'est en tout cas ce que mon cerveau, mon inconscient a pris, a compris, donc tu vas au bout quoi, tu ne penses pas à la séparation comme ça. Donc je n'y pensais même pas, alors que je n'étais pas épanouie. Alors que je m'étais moi-même perdue dans la relation. Je n'avais pas pris ma part dans cette histoire. Et avant, je jouais très bien le rôle de victime. Si je ne suis pas bien, c'est que c'est l'autre. Alors évidemment que l'autre a sa part, mais on est deux. Et personne ne m'oblige de rester. Du coup, ce qui fait que je m'étais perdue dans cette histoire, c'est que... Tu rentres dans un cercle vicieux, comme t'as la trouille d'être seule, d'être liée à ton vide intergalactique, comme t'as cette peur-là, cette peur-là va faire que c'est pas facile de mettre la limite entre ce qui est acceptable et ce qui l'est pas. D'autant plus quand t'es jeune, qu'on n'est pas du tout équipé à la relation amoureuse, on n'a aucun équipement, on y va comme ça. Tu vas à la plage, tu te mets de la protection solaire. Tu vas au ski, tu prends une denue, des gants, etc. Tu ne vas pas comme ça. Et puis en couple, on y va comme ça, sans rien. C'est ce qui m'a aussi passionnée par devenir thérapeute de couple par la suite et partager des équipements, un kit, un kit de survie, un kit de vie. Et du coup... T'es pas du tout préparé et donc tu sais pas est-ce que c'est normal, est-ce que c'est pas normal. Et puis souvent, quand tu as cette blessure de dépendance affective, donc de rejet ou d'abandon, j'aime pas tellement dire ce mot parce que j'ai envie de te dire que t'es une proie facile à des relations toxiques et donc un peu déséquilibrée. ou le donner et le recevoir, il n'est pas complètement bon. Maintenant, attention, ça c'est quand tu joues le rôle de victime et que tu te dis, je n'ai pas le choix, j'accepte, parce que sinon ça va mettre fin à la relation. Si en plus tu as des enfants, il y a cette culpabilité de maman ou de papa qui vient jouer, donc tu as l'impression que tu ne peux plus trop bouger. Si en plus tu vis des épreuves, la vie te fait vivre des épreuves en lien avec la santé ou la santé de tes enfants. ce qui a été mon cas, du coup, tu as l'impression que tu n'as pas le choix, quoi. Tu n'as pas le choix. J'ai juste envie de te dire et de te rappeler que tu as toujours le choix. Alors, je le dis après coup. J'aurais bien aimé qu'on me le dise à l'époque. Tu as toujours le choix. Et par de la bonne partie de toi, pas des peurs, pas des peurs. Et ça, c'est toute une autre histoire d'aller se rencontrer. C'est un peu l'objet de ces partages. C'est pour t'inviter à le faire sans attendre de rejouer et rejouer et rejouer encore. Parce que la vie, elle est faite d'une telle façon qu'elle te fait donner une baffe et puis tu ne comprends pas. Attends, elle te dit je t'en donne une autre un peu plus forte. Ah, tu n'as pas compris. Et puis après, c'est le rouleau compresseur. Et c'est ce qui m'est arrivé dans ma vie et qui fait que je suis là devant toi aujourd'hui à te partager ça. Et ce qui est incroyable, c'est que du coup, c'est facile de se perdre dans la relation et de... commencer à vivre ta vie par procuration à travers le comportement de l'autre. Et quand on est dépendant affectif, on a des capacités de suradaptation, mais de dingue, on est un charme, pouf, on retombe sur nos pattes, et on est là à dire, ok, donc qu'est-ce que je dois faire là, cette fois-ci, pour être aimé ? Et donc tu vas te plier à ça. Quand tu le fais, tu ne te dis pas, je me plie à ça, parce que paradoxalement dans la vie, tu as ton caractère, tu es battant, etc. Tu te dis, c'est ça aimer, c'est ça aimer, c'est des compromis. Oui, ça fait partie bien sûr, mais à quel prix ? Jusqu'où ? Jusqu'à t'oublier totalement ? Jusqu'à ne pas te respecter ? jusqu'où elle est ou ta limite à toi et c'est ça qui est pas facile à mettre parce qu'en plus on a on a cet âme de hypersensible et empathique et donc tu vas te mettre à la place de l'autre au point de de comprendre l'autre avec ton coeur savoir cette compassion et du coup toi tu vas accepter Parce que tu vas te mettre à sa place. Il y a une différence entre se mettre à la place, comprendre, valider, ça a de la valeur, ce que tu dis, je peux comprendre avec ton histoire, etc. C'est un peu ce qu'on voit dans cette approche relationnelle imago. Et en même temps, mais là, ce n'est pas OK pour moi. Ça, c'est mettre ses limites et se respecter. Et ce n'est pas facile à faire quand tu es dans du désamour de toi. Et du coup, tu commences à vivre ta vie par procuration de l'autre et de rentrer dans ses demandes. ou autre, en lien, donc si tu as des enfants, l'éducation des enfants, si tu vois que ça génère trop de conflits, tu vas dire, bon, c'est pas grave, tu vas arrondir les angles. Tu arrondis les angles facilement, et puis petit à petit, tu t'éteins, c'est plus toi. En fait, tu deviens la personne que cette personne a envie que tu sois. Et là, il y a un problème. Là, tu commences à t'éteindre. Là, ta lumière, elle ne brille plus. Elle a plein de choses dessus, où des bouts de ton cœur se congèlent. Et du coup, tu passes à côté de toi en faisant ça. Et petit à petit, tu es flétri. Cette fleur, elle se fane, elle n'a pas d'eau, elle n'a pas de soleil. Et ça ne veut pas dire que c'est l'autre qui doit le mettre. Ça veut dire que déjà, il y a le respect de ce que je peux accepter ou pas. Et de plus être dans j'ai peur de te perdre et d'être dans, parce qu'en fait, ce n'est pas l'autre que tu perds. Tu as peur de perdre le lien. Tu as peur de perdre le lien parce que tu as été blessé dans le lien. Et donc, l'absence de lien, ça vient te connecter à ta blessure à toi. à cette petite fille qui a dû se sentir ô combien seule à des moments, des grands moments d'incompréhension, de solitude, de manque d'attention, de compréhension, d'affection, d'amour. Et là, c'est elle. qui se reconnecte à ce vide-là. C'est un peu comme si j'ai une blessure sur la main et je n'ai pas conscience que j'ai la blessure au début. Je ne me rends pas compte. J'ai mis tellement de protection que je ne sens même plus ma blessure. Et que je vais choisir, mon inconscient va aller prendre au niflé d'inconscient en inconscient, à ce partenaire qui va venir m'appuyer sur cette blessure-là et ça va faire très mal parce que d'un coup, ça va partir sur la protection qui... qui va pas être assez costaud et poum et là ça fait mal et quand tu enlèves ce lien Et que tu es en lien avec cette douleur de rejet ou d'abandon, c'est insupportable. Et pourtant, c'est ce qui fait, c'est parce que tu l'as que tu rejoues le rejet et l'abandon. C'est un peu paradoxal, mais on verra ça tout au cours de ces échanges et ces partages. En tout cas, c'est facile de se perdre dans la relation, de se faner. Et du coup, tu vas peut-être ouvrir les yeux, parce que tu as le choix. Et si tu es éteinte dans cette histoire, si tu es à côté de toi, si tu es un zombie, ça peut se finir en dépression aussi, évidemment. Tout ça est là, à un moment peut-être, pour ouvrir les yeux de ton cœur, de ton âme, de ton être, et sortir de ce rôle de victime où tu crois que tu n'as pas le choix, que tu subis, sachant qu'on co-créa deux une histoire. Et que quelque part, cette personne-là joue très bien son rôle pour te permettre d'ouvrir tes yeux, les yeux de ton être. Ces profils de personnes, en général, quand on est dépendant affectif, qu'on va choisir, sont des tendances narcissiques, manipulatrices. Et c'est des rôles extraordinaires pour t'aider à ouvrir les yeux. Peut-être pas pendant, peut-être après, mais en tout cas pose-toi la question, est-ce que je suis avec cette personne parce que j'ai peur de la perdre, de perdre le lien pour les enfants, financièrement, toutes ces raisons ? qui en réalité ne te font pas être toi, mais congeler des parties de toi, te font te faner. Et donc moi, dans cette partie de ma vie, je me suis complètement oubliée et perdue. Et quand tu es perdue, tu t'accroches, tu acceptes l'inacceptable, tu t'éloignes. tu t'attaches, tu te sens attaché, tu as l'impression que tu es prisonnière. Jusqu'à un déclic, un événement qui fait que ça s'arrête. Et là, quand cette histoire s'arrête, évidemment qu'il va y avoir un mélange de tout. Il va y avoir la douleur parce qu'il y a l'absence du lien, même quand le lien est toxique. Et en même temps, une forme de libération. Je ne dis pas que c'est facile. Sur le moment, qui te font retrouver ton oxygène, puisque tu ne respirais plus. Tu pouvais étouffer. Et quand tu retrouves ton oxygène, tu as un moment en contact avec toi. Et en même temps, il y a cette part de toi, ce vide, qui est présent. Tu as plusieurs possibilités, soit tu l'accueilles et tu vas t'en occuper toi, soit tu vas le remettre à une autre personne qui vient anesthésier ça, en replongeant dans une autre histoire, en étant à nouveau dans cette phase romantique qui va venir avec les hormones de... procurer la détente, du plaisir et on est reparti pour un tour. Jusqu'à ce que tu ailles dans la phase de lutte de pouvoir et peut-être que tu vas te faner à nouveau, te perdre à nouveau. Ou pas. Donc c'est facile de se perdre dans une histoire. Quand on ne s'est pas trouvé soi-même, quand on ne s'est pas occupé nous-mêmes de nos parts blessées, quand on n'a pas pris notre part et notre responsabilité et qu'on est resté dans le triangle de Karpman avec le rôle de victime, et on peut passer en bourreau évidemment, et en sauveur. La seule personne qu'on peut sauver, c'est soi. Donc cette période de ma vie où je me suis perdue et j'ai accepté l'inacceptable, où j'avais l'impression d'être un zombie, où je vivais ma vie par procuration, a fait partie d'un des cadeaux de la vie pour peu à peu m'aider à ouvrir les yeux, me montrer ma résilience. Et me guider aussi pour, sur le plan professionnel, à écouter mon cœur et suivre cette voix du cœur à ce niveau-là. On ira, on reverra dans ce journal comment tu peux aussi. Tellement donné que tu t'oublies. Jusqu'au burn-out, etc. Est-ce que ça te parle ? Est-ce que... Est-ce qu'il t'arrive de... de perdre dans ta relation ? À quoi tu le vois ? Je t'envoie beaucoup d'amour et beaucoup de douceur et rappelle-toi que tu fais du mieux que tu peux au moment où tu le fais, avec ce que tu as. entre les mains.

Chapters

  • Chapitre 1

    03:11

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