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Le bijou comme un bisou #60 plongée dans l'exposition Pierres Précieuses cover
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Le bijou comme un bisou

Le bijou comme un bisou #60 plongée dans l'exposition Pierres Précieuses

Le bijou comme un bisou #60 plongée dans l'exposition Pierres Précieuses

16min |20/09/2020
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Description

  Cette semaine j’ai eu la chance d’être conviée au vernissage de la splendide exposition qui s’appelle tout simplement « Pierres Précieuses » et vient de s’ouvrir à Paris à la Grande Galerie de l’Evolution du Muséum national d’Histoire Naturelle avec le mécénat de la Maison Van Cleef & Arpels.

Je suis fascinée par la gigantesque table de Mazarin. Une tonne et demie de marbre de Carrare, incrustée de lapis lazuli, de jaspes, de nacres et d’une multitude de gemmes de couleur qui dessinent sur sa surface de gracieux oiseaux au milieu d’entrelacs, des fleurs et des papillons, encadrés de symboles de guerre et de paix avec au centre une vasque drapée d’où jaillit une couronne. Cette pièce monumentale a été offerte en 1659 en cadeau diplomatique par les princes Orsini au cardinal Mazarin puis acquise par Colbert pour Louis XIV et enfin offerte par Louis XV à Buffon, le surintendant du jardin des Plantes. C’est aujourd’hui une des pièces phares des collections du Muséum et sa magnificence illustre parfaitement l’utilisation des gemmes dans les arts décoratifs. 

Puis je suis téléportée directement dans l’époque contemporaine devant l’Arbre aux tourmalines de Jean Vendome. 

Je tombe amoureuse du splendide collier en platine et diamant commandé par sa Majesté la reine Nazli d’Egypte pour le mariage de sa fille avec le prince héritier d'Iran et réalisé en 1939 par Van Cleef et Arpels. Il resplendit de 673 diamants baguettes et brillants. C’est un plastron, dont l’inspiration du pectoral égyptien s’allie aux rubans de la haute couture parisienne. Ce joyau est exposé pour la première fois en France. 


Dans les pierres taillées, la si rare topaze impériale en taille poire du brésil brille d’une incroyable couleur rouge vif. Les améthystes des joyaux de la couronne que l’on peut admirées sont issues de la parure que Napoléon 1er offrit à Marie-Louise et que le joaillier François-Regnault Nitot, fondateur de la Maison Chaumet mettra plus de 3 ans à réunir pour créer ce joyau de la Couronne de France.


Et bien sûr, il y a les bijoux. Ah les bijoux ! 200 pièces sorties des réserves de Van Cleef & Arpels. 

La collerette de Son Altesse Royale la princesse Faiza d’Egypte créée en 1929, de style Art déco comprend 10 magnifiques émeraudes en forme de goutte magnifiées par la blancheur du platine et des diamants. La parure Panka en turquoises, diamants et or jaune a été ramenée d'Inde dans les années 1970. Un collier de 31 boules de la très rare et délicate jadéite Lavande pèse 930,21 carats. Le clip Chrysanthème de 1937 devenu mythique avec 140 carats de rubis en serti mystérieux et ses volutes de 10,89 carats de diamants. Les nécessaires d’inspirations médiévales de 1925 présentent une incroyable marqueterie de nacre, émail, diamants sur or jaune et platine. Un sac du soir tout en perles fines date de 1933. Le clip Jardin d’Armide de 2016 présente une incroyable opale noire de 26,22 carats. Je ne peux vous décrire tous les colliers, les bracelets, les clips, en bois d’amourette, bois fossiles, corail, péridot, perles, saphirs, malachite, grenat, calcédoine… il faut les voir !

La dernière partie de l’exposition à travers des vidéos et des parcours intéractifs met en scène Paris comme lieu de savoirs et de savoir faire joaillier depuis le XVIIe siècle. De la recherche en minéralogie aux artistes, on mesure l’inspiration constante que sont les minéraux. On comprend comment des pièces historiques comme la toison d’or de Louis XV a pu être reconstituée. Et on peut admirer une surprenante création des ateliers Van Cleef & Arpels conçue spécialement pour l’exposition. Un rocher aux merveilles de 6,2 kg de lapis-lazuli monté sur un socle en quartz blanc, avec une forêt de 32 cristaux naturels de tourmaline bicolore et orné de 10 créations joaillières d'exception. Un véritable chef d’œuvre.


Description

  Cette semaine j’ai eu la chance d’être conviée au vernissage de la splendide exposition qui s’appelle tout simplement « Pierres Précieuses » et vient de s’ouvrir à Paris à la Grande Galerie de l’Evolution du Muséum national d’Histoire Naturelle avec le mécénat de la Maison Van Cleef & Arpels.

Je suis fascinée par la gigantesque table de Mazarin. Une tonne et demie de marbre de Carrare, incrustée de lapis lazuli, de jaspes, de nacres et d’une multitude de gemmes de couleur qui dessinent sur sa surface de gracieux oiseaux au milieu d’entrelacs, des fleurs et des papillons, encadrés de symboles de guerre et de paix avec au centre une vasque drapée d’où jaillit une couronne. Cette pièce monumentale a été offerte en 1659 en cadeau diplomatique par les princes Orsini au cardinal Mazarin puis acquise par Colbert pour Louis XIV et enfin offerte par Louis XV à Buffon, le surintendant du jardin des Plantes. C’est aujourd’hui une des pièces phares des collections du Muséum et sa magnificence illustre parfaitement l’utilisation des gemmes dans les arts décoratifs. 

Puis je suis téléportée directement dans l’époque contemporaine devant l’Arbre aux tourmalines de Jean Vendome. 

Je tombe amoureuse du splendide collier en platine et diamant commandé par sa Majesté la reine Nazli d’Egypte pour le mariage de sa fille avec le prince héritier d'Iran et réalisé en 1939 par Van Cleef et Arpels. Il resplendit de 673 diamants baguettes et brillants. C’est un plastron, dont l’inspiration du pectoral égyptien s’allie aux rubans de la haute couture parisienne. Ce joyau est exposé pour la première fois en France. 


Dans les pierres taillées, la si rare topaze impériale en taille poire du brésil brille d’une incroyable couleur rouge vif. Les améthystes des joyaux de la couronne que l’on peut admirées sont issues de la parure que Napoléon 1er offrit à Marie-Louise et que le joaillier François-Regnault Nitot, fondateur de la Maison Chaumet mettra plus de 3 ans à réunir pour créer ce joyau de la Couronne de France.


Et bien sûr, il y a les bijoux. Ah les bijoux ! 200 pièces sorties des réserves de Van Cleef & Arpels. 

La collerette de Son Altesse Royale la princesse Faiza d’Egypte créée en 1929, de style Art déco comprend 10 magnifiques émeraudes en forme de goutte magnifiées par la blancheur du platine et des diamants. La parure Panka en turquoises, diamants et or jaune a été ramenée d'Inde dans les années 1970. Un collier de 31 boules de la très rare et délicate jadéite Lavande pèse 930,21 carats. Le clip Chrysanthème de 1937 devenu mythique avec 140 carats de rubis en serti mystérieux et ses volutes de 10,89 carats de diamants. Les nécessaires d’inspirations médiévales de 1925 présentent une incroyable marqueterie de nacre, émail, diamants sur or jaune et platine. Un sac du soir tout en perles fines date de 1933. Le clip Jardin d’Armide de 2016 présente une incroyable opale noire de 26,22 carats. Je ne peux vous décrire tous les colliers, les bracelets, les clips, en bois d’amourette, bois fossiles, corail, péridot, perles, saphirs, malachite, grenat, calcédoine… il faut les voir !

La dernière partie de l’exposition à travers des vidéos et des parcours intéractifs met en scène Paris comme lieu de savoirs et de savoir faire joaillier depuis le XVIIe siècle. De la recherche en minéralogie aux artistes, on mesure l’inspiration constante que sont les minéraux. On comprend comment des pièces historiques comme la toison d’or de Louis XV a pu être reconstituée. Et on peut admirer une surprenante création des ateliers Van Cleef & Arpels conçue spécialement pour l’exposition. Un rocher aux merveilles de 6,2 kg de lapis-lazuli monté sur un socle en quartz blanc, avec une forêt de 32 cristaux naturels de tourmaline bicolore et orné de 10 créations joaillières d'exception. Un véritable chef d’œuvre.


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  Cette semaine j’ai eu la chance d’être conviée au vernissage de la splendide exposition qui s’appelle tout simplement « Pierres Précieuses » et vient de s’ouvrir à Paris à la Grande Galerie de l’Evolution du Muséum national d’Histoire Naturelle avec le mécénat de la Maison Van Cleef & Arpels.

Je suis fascinée par la gigantesque table de Mazarin. Une tonne et demie de marbre de Carrare, incrustée de lapis lazuli, de jaspes, de nacres et d’une multitude de gemmes de couleur qui dessinent sur sa surface de gracieux oiseaux au milieu d’entrelacs, des fleurs et des papillons, encadrés de symboles de guerre et de paix avec au centre une vasque drapée d’où jaillit une couronne. Cette pièce monumentale a été offerte en 1659 en cadeau diplomatique par les princes Orsini au cardinal Mazarin puis acquise par Colbert pour Louis XIV et enfin offerte par Louis XV à Buffon, le surintendant du jardin des Plantes. C’est aujourd’hui une des pièces phares des collections du Muséum et sa magnificence illustre parfaitement l’utilisation des gemmes dans les arts décoratifs. 

Puis je suis téléportée directement dans l’époque contemporaine devant l’Arbre aux tourmalines de Jean Vendome. 

Je tombe amoureuse du splendide collier en platine et diamant commandé par sa Majesté la reine Nazli d’Egypte pour le mariage de sa fille avec le prince héritier d'Iran et réalisé en 1939 par Van Cleef et Arpels. Il resplendit de 673 diamants baguettes et brillants. C’est un plastron, dont l’inspiration du pectoral égyptien s’allie aux rubans de la haute couture parisienne. Ce joyau est exposé pour la première fois en France. 


Dans les pierres taillées, la si rare topaze impériale en taille poire du brésil brille d’une incroyable couleur rouge vif. Les améthystes des joyaux de la couronne que l’on peut admirées sont issues de la parure que Napoléon 1er offrit à Marie-Louise et que le joaillier François-Regnault Nitot, fondateur de la Maison Chaumet mettra plus de 3 ans à réunir pour créer ce joyau de la Couronne de France.


Et bien sûr, il y a les bijoux. Ah les bijoux ! 200 pièces sorties des réserves de Van Cleef & Arpels. 

La collerette de Son Altesse Royale la princesse Faiza d’Egypte créée en 1929, de style Art déco comprend 10 magnifiques émeraudes en forme de goutte magnifiées par la blancheur du platine et des diamants. La parure Panka en turquoises, diamants et or jaune a été ramenée d'Inde dans les années 1970. Un collier de 31 boules de la très rare et délicate jadéite Lavande pèse 930,21 carats. Le clip Chrysanthème de 1937 devenu mythique avec 140 carats de rubis en serti mystérieux et ses volutes de 10,89 carats de diamants. Les nécessaires d’inspirations médiévales de 1925 présentent une incroyable marqueterie de nacre, émail, diamants sur or jaune et platine. Un sac du soir tout en perles fines date de 1933. Le clip Jardin d’Armide de 2016 présente une incroyable opale noire de 26,22 carats. Je ne peux vous décrire tous les colliers, les bracelets, les clips, en bois d’amourette, bois fossiles, corail, péridot, perles, saphirs, malachite, grenat, calcédoine… il faut les voir !

La dernière partie de l’exposition à travers des vidéos et des parcours intéractifs met en scène Paris comme lieu de savoirs et de savoir faire joaillier depuis le XVIIe siècle. De la recherche en minéralogie aux artistes, on mesure l’inspiration constante que sont les minéraux. On comprend comment des pièces historiques comme la toison d’or de Louis XV a pu être reconstituée. Et on peut admirer une surprenante création des ateliers Van Cleef & Arpels conçue spécialement pour l’exposition. Un rocher aux merveilles de 6,2 kg de lapis-lazuli monté sur un socle en quartz blanc, avec une forêt de 32 cristaux naturels de tourmaline bicolore et orné de 10 créations joaillières d'exception. Un véritable chef d’œuvre.


Description

  Cette semaine j’ai eu la chance d’être conviée au vernissage de la splendide exposition qui s’appelle tout simplement « Pierres Précieuses » et vient de s’ouvrir à Paris à la Grande Galerie de l’Evolution du Muséum national d’Histoire Naturelle avec le mécénat de la Maison Van Cleef & Arpels.

Je suis fascinée par la gigantesque table de Mazarin. Une tonne et demie de marbre de Carrare, incrustée de lapis lazuli, de jaspes, de nacres et d’une multitude de gemmes de couleur qui dessinent sur sa surface de gracieux oiseaux au milieu d’entrelacs, des fleurs et des papillons, encadrés de symboles de guerre et de paix avec au centre une vasque drapée d’où jaillit une couronne. Cette pièce monumentale a été offerte en 1659 en cadeau diplomatique par les princes Orsini au cardinal Mazarin puis acquise par Colbert pour Louis XIV et enfin offerte par Louis XV à Buffon, le surintendant du jardin des Plantes. C’est aujourd’hui une des pièces phares des collections du Muséum et sa magnificence illustre parfaitement l’utilisation des gemmes dans les arts décoratifs. 

Puis je suis téléportée directement dans l’époque contemporaine devant l’Arbre aux tourmalines de Jean Vendome. 

Je tombe amoureuse du splendide collier en platine et diamant commandé par sa Majesté la reine Nazli d’Egypte pour le mariage de sa fille avec le prince héritier d'Iran et réalisé en 1939 par Van Cleef et Arpels. Il resplendit de 673 diamants baguettes et brillants. C’est un plastron, dont l’inspiration du pectoral égyptien s’allie aux rubans de la haute couture parisienne. Ce joyau est exposé pour la première fois en France. 


Dans les pierres taillées, la si rare topaze impériale en taille poire du brésil brille d’une incroyable couleur rouge vif. Les améthystes des joyaux de la couronne que l’on peut admirées sont issues de la parure que Napoléon 1er offrit à Marie-Louise et que le joaillier François-Regnault Nitot, fondateur de la Maison Chaumet mettra plus de 3 ans à réunir pour créer ce joyau de la Couronne de France.


Et bien sûr, il y a les bijoux. Ah les bijoux ! 200 pièces sorties des réserves de Van Cleef & Arpels. 

La collerette de Son Altesse Royale la princesse Faiza d’Egypte créée en 1929, de style Art déco comprend 10 magnifiques émeraudes en forme de goutte magnifiées par la blancheur du platine et des diamants. La parure Panka en turquoises, diamants et or jaune a été ramenée d'Inde dans les années 1970. Un collier de 31 boules de la très rare et délicate jadéite Lavande pèse 930,21 carats. Le clip Chrysanthème de 1937 devenu mythique avec 140 carats de rubis en serti mystérieux et ses volutes de 10,89 carats de diamants. Les nécessaires d’inspirations médiévales de 1925 présentent une incroyable marqueterie de nacre, émail, diamants sur or jaune et platine. Un sac du soir tout en perles fines date de 1933. Le clip Jardin d’Armide de 2016 présente une incroyable opale noire de 26,22 carats. Je ne peux vous décrire tous les colliers, les bracelets, les clips, en bois d’amourette, bois fossiles, corail, péridot, perles, saphirs, malachite, grenat, calcédoine… il faut les voir !

La dernière partie de l’exposition à travers des vidéos et des parcours intéractifs met en scène Paris comme lieu de savoirs et de savoir faire joaillier depuis le XVIIe siècle. De la recherche en minéralogie aux artistes, on mesure l’inspiration constante que sont les minéraux. On comprend comment des pièces historiques comme la toison d’or de Louis XV a pu être reconstituée. Et on peut admirer une surprenante création des ateliers Van Cleef & Arpels conçue spécialement pour l’exposition. Un rocher aux merveilles de 6,2 kg de lapis-lazuli monté sur un socle en quartz blanc, avec une forêt de 32 cristaux naturels de tourmaline bicolore et orné de 10 créations joaillières d'exception. Un véritable chef d’œuvre.


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