- Speaker #0
Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes cÎtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Aujourd'hui, je te présente une nouvelle mini-série, 5 épisodes express, à Bingeer, pour progresser vite et bien sur un thÚme business incontournable. Allez, c'est parti pour le premier épisode de la série. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette nouvelle mini-série du Borde. Je suis trop contente aujourd'hui de vous présenter mon invité dans un instant et le thÚme dont on va parler toute la semaine. On va parler de créer un micro-SAS, créer un SAS en parallÚle, soit de ses missions freelance, soit de ses missions en CDI, en tant que salarié. Et la création de SAS, c'est un truc que je suis depuis un moment et évidemment c'est un mouvement entier de solopreneurs qui cherchent la scalabilité, qui cherchent à créer un logiciel, donc un SAS. Si jamais vous ne connaissez pas ce mot, Software as a Service, c'est un logiciel sur abonnement. Et pour ça, il faut savoir coder ou pas forcément, mais en tout cas développer un logiciel. Et pour nous en parler, j'appelle quelqu'un qui a développé son petit logiciel, enfin qui n'est pas si petit que ça, à cÎté de ses missions de freelance et de salarié. Mickaël Bourgois, salut Mickaël, tu es le fondateur de Scribecast et aussi de NoCodeBento, que tu vas nous présenter tout à l'heure. Bienvenue au board Mickaël, comment ça va ?
- Speaker #1
Ăa va trĂšs bien. Salut Flavie, merci de me recevoir.
- Speaker #0
Ăcoute, je suis trop contente. On va dĂ©coder ensemble comment tu as créé ton SaaS tout seul, Scribecast, et tu vas nous en parler parce que c'est une aventure passionnante. Dans ces cinq Ă©pisodes, on va regarder pourquoi c'est intĂ©ressant de crĂ©er un SaaS et comment ça peut nous aider Ă chercher plus de scalabilitĂ© quand on est solopreneur. Ensuite, comment on fait pour le crĂ©er ? Le temps, l'argent, les compĂ©tences, les outils. On va regarder aussi qu'est-ce qu'il faut pour rentabiliser. un SaaS, mais aussi qu'est-ce qu'on peut faire avec un SaaS, parce qu'il y a plusieurs façons de le valoriser et tous tes conseils, trucs et astuces pour crĂ©er votre SaaS en parallĂšle. Et oui, tout le monde peut le faire, vous et moi, mĂȘme des non-dĂ©veloppeurs, on va dire, et d'ailleurs c'est comme ça que tu te prĂ©sentes, tu me dis, moi je suis dĂ©veloppeur no-code. VoilĂ , alors raconte-moi un peu Mika, qu'est-ce qui t'a donnĂ© envie de crĂ©er ton SaaS ?
- Speaker #1
Et bien tout simplement, en partant d'une envie que j'avais il y a quelques années de pouvoir gagner un peu d'argent, arrondir mes fins de mois.
- Speaker #0
Ă l'Ă©poque on appelait ça des muses je ne sais pas si c'est encore un terme Ă la mode mais les muses quelque chose qui te rapporte de l'argent sans forcĂ©ment y passer trop de temps alors moi je me rappelle bien j'avais lu ça chez Tim Ferriss Ă l'Ă©poque je pense comme tout le monde la semaine de 4h les fameuses muses lui il parlait d'un truc de complĂ©ment alimentaire et tout ça donc tout le monde cherchait sa muse et moi aussi quand j'Ă©tais salariĂ©e je m'Ă©tais mis ça sur un petit coin de ma tĂȘte mais c'est que peut-ĂȘtre 10 ans plus tard que je m'en suis prĂ©occupĂ©e quoi trop bien donc tu cherchais ta muse raconte nous alors la suite
- Speaker #1
J'ai commencĂ© comme beaucoup, c'Ă©tait vers 2020-2021 peut-ĂȘtre, par un site de dropshipping tout simplement, pour essayer, pour savoir comment lancer une micro-entreprise, comment dĂ©clarer l'URSSAF, comment jouer avec la TVA, etc. Et au final, je me suis rendu compte que ce n'est pas ce qui me plaisait trop, parce que le dropshipping, tu as des dĂ©lais d'attente assez longs, tu supportes le client, les clients ne sont pas contents d'attendre. Donc je me suis dit, il faut que je trouve autre chose. Et j'ai Ă©coutĂ© un podcast qui s'appelait, je dis s'appelait parce qu'il s'est arrĂȘtĂ©, Indie Makers de Martha Donadieu. Il est vraiment trĂšs bien. Je conseille Ă tout le monde, Ă toutes les personnes qui voudraient se lancer en soloprenariat, voire mĂȘme en freelance. Mais beaucoup, c'est des indie makers, donc les gens qui font des choses seuls. Dans cet Ă©pisode, moi, je suis tombĂ© sur un Ă©pisode avec Anthony Huckmes. C'est un Belge qui a fondĂ© le SAS Photo Studio, donc un micro-SAS trĂšs nichĂ©, micro mĂȘme pas, mais trĂšs nichĂ© en tout cas pour les photographes. Et le titre, c'Ă©tait GĂ©nĂ©rer 25 000 euros mensuels avec son projet
- Speaker #0
Je comprends que tu n'es pas attiré.
- Speaker #1
VoilĂ , c'est trĂšs intriguant, je vais Ă©couter. Et je me suis rendu compte, mĂȘme si Anthony est dĂ©veloppeur, je me suis rendu compte qu'il a rĂ©ussi Ă crĂ©er quelque chose seul, sans Ă©quipe, sans devoir faire appel Ă des employĂ©s. Et je me suis dit, c'est ça qu'il faut. Mais je ne savais pas coder. J'avais des bases en HTML, CSS, que j'avais apprises Ă l'Ă©cole et seul. Mais je me suis dit, bon, ce n'est pas pour moi, je ne sais pas coder, je ne saurais jamais crĂ©er un SaaS, donc je passe Ă autre chose. Et je suis restĂ© sur le dropshipping. Mais finalement, j'ai rĂ©ussi Ă me... Ă me former seul Ă ce qu'on appelle le no-code. Donc le no-code, c'est de la programmation visuelle pour crĂ©er des web apps, des applications mĂ©tiers, des processus automatisĂ©s, par exemple.
- Speaker #0
trop bien alors nos codes c'est vrai que c'est vaste il ya plein d'outils nos codes qu'on utilise aujourd'hui enfin je pense les solopreneurs utiliser ça tu t'es formĂ© auquel particuliĂšrement d'outils c'est lesquels dont on a besoin pour crĂ©er un micro ça si on Ou peut-ĂȘtre comment tu t'es formĂ© aussi ? Combien de temps ça a pris ? Pour qu'on sache aussi l'investissement de dĂ©part, si on veut se doter des compĂ©tences qui sont nĂ©cessaires pour crĂ©er son micro SaaS.
- Speaker #1
Alors, je me suis formĂ© sur... Peut-ĂȘtre pas le plus simple au dĂ©part pour se former sur un outil no code qui s'appelle Bubble, bubble.io, qui est un outil de programmation visuelle pour crĂ©er des web applications, des web apps, des SaaS, en tout cas du web. Et je me suis formĂ© d'abord avec des vidĂ©os YouTube tout seul, puis avec des formations payantes sur Udemy. qui m'ont permis d'aller un peu plus loin. Et aprĂšs, j'ai senti qu'il y avait un plafond de verre que je ne pouvais pas faire sauter seul. Et lĂ , je me suis inscrit Ă un bootcamp pour pouvoir vraiment tout exploser. Donc, trois semaines Ă temps plein. Et Ă la fin du bootcamp, il fallait pouvoir sortir une marketplace.
- Speaker #0
Ah ouais, donc quelque chose d'assez sĂ©rieux quand mĂȘme en termes de fonctionnalitĂ©, tout ça. Et tu dirais que ça t'a pris combien de temps, cette formation, d'abord par tes propres moyens et ensuite en accĂ©lĂ©rer avec d'autres dans un bootcamp ?
- Speaker #1
J'ai vraiment pris mon temps parce qu'en parallÚle, j'étais à l'école. J'ai repris une formation en école d'ingénieur à 31 ans en 2016 jusqu'à 2018. Donc, j'avais commencé déjà à me former à cette époque-là . Et aprÚs, tout de suite, j'ai enchaßné sur un poste de sales. C'était un nouveau métier pour moi, sales, dans une startup B2B qui vendait un SaaS, justement. Je devais me former. Et pour me former à ce métier, j'écoutais beaucoup de podcasts. Donc, en parallÚle de mon salariat, des podcasts que j'écoutais pour me former. J'ai fait des formations justement no-code et ça m'a pris, on va dire, plusieurs semaines, voire plusieurs mois parce que j'y allais vraiment à tùtons. C'était le soir, le midi. Et en parallÚle, j'avais ce site de dropshipping que je continue à faire vivre, mais j'avais aussi ce qu'on appelle un side hustle, un petit side business parce qu'il fallait vraiment que j'arrive à trouver quelque chose. Si on revient au podcast de IndieMakers de Martha Donadieu, j'étais abonné à sa newsletter et dans sa newsletter il disait voilà chÚre communauté je cherche quelqu'un à qui déléguer certaines parties de mon travail de podcaster notamment l'écriture des résumés d'épisodes pour les mettre sur Spotify et autres si quelqu'un est intéressé levez la main donc j'ai levé la main, je l'ai contacté on a fait un essai et j'ai écouté un ou deux épisodes je les ai résumés, j'ai fait un notion commun avec lui on se les partageait et il m'a dit ok Banco on y va tu peux écrire pour moi mes résumés d'épisodes aprÚs il m'a demandé des titres aprÚs il m'a demandé de faire la timeline... de pouvoir aussi héberger ses audios directement sur son site d'hébergement qui était encore à l'époque. Donc, c'est comme ça que j'y mets un pied aussi dans le podcasting. Et donc, ça rejoint un peu ce side hustle-là et le fait que j'ai été en bootcamp créer une marketplace fait que les deux se sont rejoints et j'ai créé une marketplace autour du podcast et une communauté de freelance qui travaille dans ce domaine-là comme je le faisais à l'époque en side hustle.
- Speaker #0
Ok, passionnant. Je retiens plein de trucs dans ton... Dans ton parcours, c'est super intĂ©ressant. DĂšs l'Ă©pisode 1, dĂ©jĂ , tu t'es formĂ©e aussi en changeant de taf, en allant choisir un travail aussi dans cet univers du SaaS pour mieux comprendre les mĂ©triques, etc. Tu vas nous en parler tout Ă l'heure parce que ce n'est pas si simple que ça d'ĂȘtre rentable avec un logiciel. Donc, tu as appris tout ça. Tu t'es formĂ©e en parallĂšle, tu as Ă©coutĂ© beaucoup de podcasts. Et aussi, le fait de mettre le pied Ă l'Ă©trier sur ce marchĂ© du podcast, c'Ă©tait malin parce que d'un cĂŽtĂ©, tu te formais. Et en plus, comme t'Ă©coutais les Ă©pisodes de podcast, autant te faire rĂ©munĂ©rer en les rĂ©sumant. Moi, je suis motivĂ©e aussi, j'Ă©coute tellement de podcasts, il y a des podcasteurs qui m'Ă©coutent. Je peux bien vous rĂ©sumer vos Ă©pisodes, enfin que les podcasts sur le soloprenariat, bien sĂ»r. Trop bien. Alors, qu'est-ce que tu donnerais Ă nos auditeurs, auditrices, comme premier dĂ©fi sur l'histoire de, voilĂ , s'ils ont envie de se lancer avec un sas, quel premier pas ils peuvent faire, en fait ?
- Speaker #1
Moi, le premier défi que je dirais, c'est de ne pas... pas chercher l'idée à tout prix. Tiens, j'ai une idée, il faut que je développe quelque chose. Non, il faut répondre avant tout à un besoin. C'est ce qui m'est arrivé à travers la newsletter de Martha Donadieu, j'ai répondu à un besoin d'écriture, de résumé, de podcast. De là , aprÚs, j'ai réussi à productiser et à créer une marketplace. Mais voilà , il ne faut pas chercher à avoir une nouvelle idée, il faut s'inspirer des choses qui marchent déjà parce que s'il y a de la concurrence, c'est qu'il y a un marché et pour autant, il faut essayer de se nicher parce que s'il y a moins de monde, on a plus de place forcément pour se faire... connaßtre dans ce domaine en particulier.
- Speaker #0
Super intéressant et c'est ce qu'on va développer dans l'épisode 2 puisque justement tu vas nous raconter vraiment comment tu l'as créé concrÚtement et on va parler du concept, comment tu l'as trouvé, du cÎté micro SaaS aussi, pourquoi on appelle ça micro, parce que tu nous parles de niche. On va détailler tout ça avec aussi les outils, le temps, l'argent, les compétences que tu as dû utiliser pour créer ton micro SaaS. C'est parti pour l'épisode 2.