- Speaker #0
Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. La plupart des gens vont être en burn-out rien que de t'écouter sur comment tu fais ta combinatoire de vie, Antoine, entre tes études, tes soirées, parce que là, ce qui est bien, c'est qu'on enregistre le podcast, tu as une petite voix post-soirée, donc ça montre que tu as aussi une vie sociale d'étudiant. Ton alternance, et ton freelancing. Donc, ça fait quatre trucs à vivre, tout ça. C'est quoi un peu tes secrets d'organisation pour justement que tout ça soit compatible ? Est-ce que tu peux nous raconter un peu ?
- Speaker #1
Ouais. On va dire que c'est un petit casse-tête et qui s'est bien monté dans mon cas à moi et en fonction de différents cas, il faut essayer de pouvoir l'adapter. Mais typiquement, en fait, si on le découpe, j'ai la partie études, là où je suis en train de finir, je suis en pleine rédaction de mémoire, donc ça rajoute un truc en plus. mais j'ai essayé de trouver une école en fait où je me suis dit j'allais quand même pouvoir avoir une forme de liberté pour ceux qui connaissent je suis à l'enquête school à nantes c'est très simple c'est une école en une année en fait on va avoir l'équivalent d'un bac plus 3 donc pour ça moi c'était génial je me suis dit je vais droit au but je gagne du temps et je vais en avant donc j'ai choisi une école comme ça et sur laquelle je me suis dit je sais que je vais être en cours mais en même temps je vais devoir être en train de travailler sur mon ordinateur j'ai accepté la chose on va dire J'ai une forme d'approche qui est aussi très directe avec les intervenants qu'on a, c'est que je leur dis clairement que j'ai une activité à côté. Généralement, ça passe bien puisqu'on parle d'indépendant à indépendant, donc j'ai une forme de compréhension. Et je leur dis effectivement qu'il y a des moments où je vais être un petit peu déconnecté ou un petit peu à faire autre chose. Donc ça, ça dépend bien évidemment de la bonne volonté du formateur de l'accepter ou non. Mais généralement, quand on le dit de manière assez claire, ça fonctionne bien. Donc ça, c'est le premier point.
- Speaker #0
Et surtout, alors moi, je connais la Rocket School de par mon ancien métier de directrice commerciale, mais du coup, tu as choisi aussi un cursus avec tout un volet applicatif où vous faites des mises en situation, des simulations, des jeux. Donc aussi, mon impression, c'est que finalement, une partie de ton activité, elle va répondre à ces exercices-là parce que tu vas pouvoir tester les méthodes qui t'apprennent, par exemple, les méthodes de prospection. tu les utilises dans ton métier de freelance. Donc, ce n'est pas comme si tu étais à côté, je vais dire un truc débile, mais coach sportif ou coach en régime. Tu vois, ça n'a pas aucun lien. Tu as choisi quand même une activité qui avait un lien du coup avec ton cursus.
- Speaker #1
Oui, carrément. C'est que j'avais commencé la prospection avant la requête. J'ai vu que la requête proposait quelque chose comme ça. Je me suis dit, OK, de un, je peux aller compléter des infos, des connaissances. Et puis de deux, peut-être que ça pourra me servir pour mon cursus. Donc effectivement, il y a ce lien-là qui était important. Après, sur la partie alternance, là-dessus, c'est pareil. J'ai été relativement direct, on va dire. C'est que sur ma recherche d'alternance, j'ai directement cherché une boîte où on n'avait pas un rapport du travail au nombre d'heures effectuées chaque semaine, mais vraiment plutôt à la performance et aux tâches à faire. C'est-à-dire que la personne avec qui je travaille, tous les lundis matin, j'ai mes tâches à faire pour la semaine. que je les fasse finalement une après-midi, deux après-midi, et que derrière, le reste de la semaine, je sois à bosser pour moi, ça n'a pas un impact significatif pour lui, puisque j'ai fait les tâches que j'avais à faire. Donc c'est hyper important d'essayer de se rapprocher auprès de boîtes qui sont un petit peu dans ce mode de fonctionnement-là. Généralement, ça va être des boîtes un petit peu type start-up, moins traditionnelles, mais c'est un petit peu galère à trouver, c'est clair. Sinon, l'idée,
- Speaker #0
c'est de se mettre dans un mode de travail ultra présentéliste ou alors avec un chef... Déjà, tu fais du télétravail, j'imagine, parce que si tu vas au bureau, c'est peut-être moins simple. 100% ? Oui.
- Speaker #1
Ok. Ça paraît que c'est un truc que j'ai essayé de chercher d'avoir au maximum, puisque forcément, quand tu n'es pas dans le bureau directement avec ton supérieur à côté, tu peux adapter ton emploi du temps plus facilement, on va dire.
- Speaker #0
C'est clair. Alors, je sais pourtant que pour avoir pratiqué, avoir été moi-même alternante, avoir eu tout le temps des alternantes, des stagiaires, votre rôle, c'est aussi de nous expliquer comment faire plus vite les choses et tout. Donc, je trouve que ça matche bien de faire un truc parallèle avec son alternance parce que déjà, de toute façon, tu as une partie où tu n'es pas là. Donc, dans cette partie-là, tu peux bosser et donc, tu n'es pas non plus obligé de bourriner sur tes missions freelance. Le jour où tu es chez ton employeur, admettons que quelqu'un n'arrive pas à trouver un truc 100% en télétravail, c'est OK quand même. Tu peux peut-être dans ce cas prendre plus ce temps-là quand tu es après tes cours ou même pendant tes cours ou tu ne vas peut-être pas à tous les cours. Oups, qui a dit ça ? Moi, je n'allais pas à tous les cours, mais ce n'était pas pour les mêmes raisons. Mais bon, bref, oui, oui. Enfin, j'imagine qu'il y a aussi plus de flexibilité dans les études aujourd'hui aussi. Peut-être qu'il y a 20 ans, je ne sais pas trop.
- Speaker #1
Oui, ça peut être un peu plus simple. C'est surtout qu'aujourd'hui, on a beaucoup moins de profs. On va dire que c'est surtout des intervenants. Donc, il y a cette forme de compréhension. Je sais que ça m'arrive plein de fois en journée de cours de sortir pour aller passer un appel, pour aller faire quelque chose parce qu'il y a cette flexibilité-là. Et c'est pareil, il y a souvent un programme à faire dans la journée, mais s'il est fini deux heures en avance, il est fini en deux heures en avance en fait.
- Speaker #0
Ça arrange l'intervenant, je rigole. Qui peut prêcher et partir plus tôt. Ça, c'est pour tous mes potes qui donnent des cours dans les écoles de commerce. Ok, et du coup, tu l'as dit à ton employeur que tu avais une activité freelance ou pas ?
- Speaker #1
Ouais, j'ai préféré être honnête là-dessus parce que la première alternance que j'avais eue, je ne lui avais pas dit. Et mine de rien, qu'on le veuille ou non, je sais que personnellement, je suis très impliqué dans mon activité de freelance, peut-être plus que dans celle de l'alternant. Donc il y a un moment donné où ça va se faire ressentir parce que le midi, je ne mangeais par exemple jamais avec eux. De temps en temps, je sortais passer des appels, donc ça se ressent. Donc là, je me suis dit, je vais être carte sur table, je vais lui dire que j'ai une activité de freelance à côté. et qu'il y aura forcément des moments où je ne serai pas 100% opérationnel mais finalement soit ça lui convient soit ça ne lui convenait pas mais dans ces cas là j'allais chercher autre chose donc c'est aussi il faut réussir à se dire qu'il faut qu'on trouve l'alternance qui nous convient le mieux plutôt que de se contenter dès la première venue
- Speaker #0
Clairement et en même temps quand tu fais ça quand tu es freelance en parallèle de tes études et de ton alternance tu fais sans doute partie déjà des meilleurs parce que ça te donne des compétences énormes rien que de t'entendre parler de prospection, de négociation moi je pense à Je pense à la première alternance au musée du Louvre où, genre, ma chef, elle me disait, vas-y, il faut que tu appelles un tel du service juridique. Je passais la journée à regarder le téléphone parce que j'avais peur de téléphoner, tu vois. Donc, je pense que quand tu bosses pour toi en mode entrepreneur, ça te dégourdit tellement que, franchement, je pense que tu as sans doute un autre niveau que moi à l'époque quand j'étais alternante lambda. OK, écoute, trop bien. Est-ce que tu as d'autres conseils à donner pour, justement, tes pères, tes consœurs ? confrères qui vont se lancer dans l'aventure du freelancing, combinés avec soit leurs études, soit leur alternance ou peut-être leur premier job aussi ?
- Speaker #1
Si c'est un premier job, tout dépend à quel point vous êtes lancé ou pas dans le freelancing, mais il y a la question peut-être du mi-temps qui peut être abordée, qui assure une forme de rémunération quand même tous les mois stable, si c'est un petit peu la panique de temps en temps et qui permet de libérer du temps. Et puis effectivement, pour ceux qui ont une alternance plus traditionnelle ou une école plus traditionnelle, c'est essayer de se libérer un maximum de temps dans la semaine. Donc ça va être effectivement peut-être sur les heures du midi, peut-être se lever une heure plus tôt le matin, bosser un peu le soir, bosser les week-ends. Ce n'est pas forcément ce qu'il y a de plus cool sur un début, mais j'ai envie de dire que ça va aussi avec le package. Si on n'est pas prêt à faire ça quelques temps, c'est peut-être qu'être freelance à 100% n'est pas fait aussi derrière pour la personne.
- Speaker #0
Oui, c'est les fameux trade-offs dont on parle souvent. La liberté, oui, mais elle a un prix. Donc, c'est souvent le prix de la discipline ou peut-être d'heures de travail quand d'autres font la sieste. Et souvent, la question qu'on me pose aussi, les salariés diversifiés, je ne pense pas qu'il faille forcément beaucoup d'heures. Mais forcément, si tu peux mettre beaucoup d'heures, tu iras un peu plus vite, donc tu mettras un peu plus d'intensité. Et à défaut de mettre beaucoup d'heures, il faudra en tout cas des heures très régulièrement. Je ne pense pas que c'est en un mois que tu deviens un top freelance. Et donc, du coup, tu t'engages dans une forme de contrat, d'heures, de travail en plus, qu'il faut quand même prendre en compte. Ok, super. Je te propose qu'on passe à la suite, parce que j'ai quand même une question pour toi, Antoine. Est-ce que le freelancing, ça ne te vole pas un petit peu ta jeunesse ? Parce que moi, je vois tant de responsabilités, tant d'objectifs, tant de contraintes aussi de combinatoire avec ton taf et tout ça. Et j'aimerais bien savoir comment tu combines ça avec... Avec ta vingtaine, parce que les étudiants qui nous écoutent, ils doivent se dire bon ok c'est sympa mais j'ai quand même envie de vivre ma vie. Et même si tous les youtubeurs vous disent de devenir entrepreneur, il y a une forme assez cool d'insouciance de la jeunesse et tout ça. Donc on va en parler, ça va être le débat freelancing versus bien vivre sa jeunesse. Est-ce que c'est compatible ? On en parle tout de suite.