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3/5 🏋- Ouvrir une salle de sport en solo : de zĂ©ro rĂ©seau Ă  300.000 € levĂ©s cover
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LE BOARD - Incubateur de solopreneurs !

3/5 🏋- Ouvrir une salle de sport en solo : de zĂ©ro rĂ©seau Ă  300.000 € levĂ©s

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14min |23/04/2025
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Description

Ouvrir un lieu physique en solo comme un restaurant, un coworking ou une salle de sport 
 c’est possible ou c’est de la folie ?


Financement, gestion quotidienne, crĂ©ation de communauté  quand on est solopreneur on peut avoir l’impression de devoir monter l’Everest. Pourtant, Marion Pageot-Raith l’a fait.


Fondatrice du studio de sport Bolder à Nantes, Marion te partage les coulisses de son parcours pour créer sa salle de sport en partant de zéro, tout en étant freelance en parallÚle pour se financer. Pas de mise de départ, pas de réseau, juste une grosse dose de détermination et des stratégies trÚs concrÚtes pour sortir son projet de terre, jour aprÚs jour.


📌 Comment passer d’une idĂ©e floue Ă  un projet concret, mĂȘme sans expĂ©rience dans le secteur ?

📌 Comment financer la crĂ©ation d’un lieu physique quand on est solopreneur ?

📌 Comment Marion a créé une communautĂ© avant mĂȘme l’ouverture de sa salle de sport pour trouver ses premiers clients ?

📌 Comment organiser sa semaine pour faire tourner un lieu sans s’épuiser ?

📌 Comment convaincre les banques et les investisseurs de te suivre ?

📌 Quelles erreurs Ă©viter pour ne pas finir en burn-out Ă  force de porter toutes les casquettes ?

📌 Comment crĂ©er un lieu rentable et assurer un maximum de trĂ©sorerie ?


Un épisode à ne pas manquer si tu veux monter un projet dans la vraie vie et trouver des clés concrÚtes pour le financer, le lancer et surtout
 le rentabiliser.


💌 Retrouve tous mes conseils solopreneur, mes astuces solopreneur, et les bonus des Ă©pisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Soutiens gratuitement Le Board en laissant un avis sympa et 5 Ă©toiles sur Apple Podcast ou Spotify, ou en le partageant sur tes rĂ©seaux. Chaque retour me booste (et une petite surprise t’attend pour chaque avis).


Chaque semaine, retrouve moi un nouvel Ă©pisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent crĂ©er un business rentable, scalable et gĂ©nĂ©rer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un Ă©pisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, GeneviĂšve Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carriĂšre, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, OcĂ©ane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne. Et l’autre semaine, dĂ©couvre Le Board en solo, oĂč je partage mes stratĂ©gies et conseils pour booster ton solobusiness. Ma mission ? T’aider Ă  ĂȘtre plus libre et indĂ©pendant. Que tu sois freelance, solopreneur, salariĂ© en side-business ou en pleine transition vers l’indĂ©pendance, chaque Ă©pisode t’apporte des conseils concrets pour crĂ©er et scaler ton activitĂ©. Marketing, business en ligne, mindset, productivitĂ©, automatisation, gĂ©nĂ©ration de revenus passifs
 Tout ce qu’il faut pour rĂ©ussir en solo !


Si tu aimes les podcasts business, d’entrepreneuriat ou marketing comme GĂ©nĂ©ration Do it Yourself (Mathieu Stefani), Les rois du scale (Thibaut Louis), J’peux pas j’ai business (Aline Bartoli), Sans permission (Oussama Amar et Yomi Denzel), Tribu IndĂ© (Alexis Minchella), Young Willd and Freelance (Thomas Burbidge), Sans permission (Yomi Denzel et Oussama Amar), Le Board devrait te plaire aussi !


Crédits musicaux : Le Freak - Chic


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute libertĂ©, sans employĂ©s, et dĂ©velopper un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie PrĂ©vost, ex-dirigeante devenue solopreneur et crĂ©atrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu crĂ©er le board que j'aurais aimĂ© avoir Ă  mes cĂŽtĂ©s quand je me suis lancĂ©e en solo. Un board composĂ© des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement Ă  mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au dĂ©fi. L'Ă©pisode va commencer, je te prĂ©viens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner Ă  la newsletter. pour recevoir les bonnes outils. Le nerf de la guerre, c'est financer son projet. Parce que toi, t'es une ouf. T'es pas devenu solo-preneur du digital oĂč c'est bon, t'as ton Mac, t'ouvres un systĂšme.io et tu lances un produit digital. Non ! T'as choisi un truc avec du bĂ©ton, faut acheter ta verriĂšre, faut acheter tout un tas de matos de sport. Tu vas nous raconter ? Combien ça coĂ»te ? Qu'est-ce qu'il faut prĂ©voir ? Comment tu as fait pour le financer ? Moi, je veux tout savoir parce que moi, c'est ça qui m'a Ă©patĂ©e. Je veux dire, quand tu ouvres la porte de Boulder et que tu te dis tout ça, ça a Ă©tĂ© construit par toi, financĂ©, auto-financĂ©. Enfin voilĂ , j'aimerais bien que tu nous expliques un peu, que tu nous amĂšnes avec toi dans les coulisses.

  • Speaker #1

    Eh bien, avec plaisir. C'est vrai que ce n'est pas le plus simple, pas se mentir. Vraiment, il y a eu tellement d'Ă©tapes. Je vais essayer d'ĂȘtre concise. Mais globalement, l'ouverture lĂ ... Un budget de 300 000 euros.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et il y a des moyens, on peut y arriver. Et encore une fois, je vais beaucoup le dire, mais il y a deux sujets. Vraiment essayer de s'entourer au max. Ça va avec y croire jusqu'au bout. Ça, c'est pareil, c'est un net motif. Le nombre... DĂ©jĂ , avec le Covid, tout ce que je vous ai racontĂ©, ça a mis quatre ans Ă  sortir de terre. Donc j'aurais pu vraiment abandonner trĂšs souvent. Et j'ai failli le faire, d'ailleurs. Et donc voilĂ , bien s'entourer. rien lĂącher. Et encore une fois, la communautĂ©. Comment est-ce que j'ai financĂ© ? En gros, sur ces 300 000 euros, une trĂšs grosse majoritĂ©, Ă©videmment, je suis allĂ©e chercher en bancaire. Mais bon, Ă  une pĂ©riode oĂč ce n'Ă©tait pas si simple d'emprunter, fin 2023, quand il va y avoir les banques, il y a la crise, il y a l'Ukraine, il y a plein de sujets, il y a la fin des prĂȘts garantis par l'État. Il y a beaucoup de business et de commerce qui ferment. Et moi, j'arrive avec mon... Grand smile et ma presse. Et je viens chercher pas mal d'argent. Pour la petite histoire, la premiĂšre personne que je suis allĂ©e voir, c'Ă©tait un courtier, en me disant, tiens, lui, c'est son mĂ©tier, il va pouvoir m'aider, il fait ça tous les jours. Et en fait, au bout d'une heure oĂč j'explique mon projet, il me dit, non, dĂ©solĂ©, je ne vais pas prendre le projet. Il y a tous les voyants rouges, reconversion, nouveau concept, crise, bref. Donc je me suis dit, encore une fois, je ne vais pas lĂącher l'affaire.

  • Speaker #0

    Je m'y voyais en ouvert pour faire un bon épisode du Borde, c'est un bon signe.

  • Speaker #1

    Et du coup, je me suis dit, je ne vais pas lĂącher l'affaire, mais je vais le vendre moi-mĂȘme ce projet-lĂ . Et donc, je me suis partie auprĂšs des banques, je suis allĂ©e voir cinq banques. Il y en a effectivement qui m'ont gentiment dit que c'Ă©tait un super projet, mais que ce ne serait pas avec eux. Et j'ai le CrĂ©dit Agricole, pour ne pas les citer, qui m'a suivie. Donc ça, c'est dĂ©jĂ  hyper important. d'avoir un conseiller qui est capable d'Ă©couter, d'ĂȘtre un peu visionnaire. Donc vraiment, la relation Ă  l'ESA Banque est hyper importante. Et donc, il faut aller en voir. Il faut aller en voir et bien vendre son projet. Il faut vraiment le prĂ©senter, le vendre, anticiper les questions. Vous allez ĂȘtre challengĂ©, mais il faut anticiper un petit peu et se projeter.

  • Speaker #0

    Maintenant, il y a le rire du petit, non ? Tu lui dis, vas-y, je vais parler à mon banquier, roste-moi, quoi, tu vois, donne-moi les questions qu'il va me poser, non ? Oui, c'est possible. Parce que c'est des questions de rentabilité, en fait, de risque aussi, pour dérisquer le projet.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Mais je conseillerais d'aller voir ceux en lesquels on croit peut-ĂȘtre le moins au dĂ©marrage, parce qu'au moins, on est challengĂ© sur des questions et qu'on a ensuite, mais auxquelles on sait rĂ©pondre dĂ©sormais. Et puis, Ă©videmment, s'accompagner d'un bon expert comptable pour ĂȘtre aidĂ© sur tout ça. Donc le bancaire, aprĂšs, Ă©videmment, il fallait donc un apport. J'avais un petit apport personnel parce que de ma vie d'avant, j'avais mis quand mĂȘme un petit peu d'argent de cĂŽtĂ©. Donc j'ai mis, par contre, une grosse, grosse partie dedans. Donc c'est aussi un risque. Mais ça prouve, ça par exemple, les banques aident bien qu'on soit investi dans son propre projet. VoilĂ , et moi j'y crois. Donc c'est un risque que j'ai voulu prendre. Et ensuite, il me restait quand mĂȘme une autre partie d'apport Ă  aller chercher. Et donc lĂ , je me suis dit que j'allais jouer un peu un esprit de communautĂ©. Et donc, j'ai fait deux choses. Une premiĂšre, enfin une levĂ©e de fonds auprĂšs de micro, entre guillemets, micro investisseurs, c'est-Ă -dire des petits tickets. Je ne suis pas allĂ©e voir un gros investisseur qui allait me donner tout de suite 60 000 euros. Je suis allĂ©e le diviser en une quinzaine d'investisseurs. Et donc, j'ai parlĂ© de mon projet Ă  plein de monde, encore une fois, comme je disais, le rĂ©seau, aller voir les gens, etc. J'en ai d'abord parlĂ©, d'ailleurs, Ă  un acteur nantais qui a des espaces de coworking, des commerces. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ce que tu allais dire, parce que, attends, je vais faire une apartĂ© sur ça, parce que moi, le rĂ©seau, ça me fait Ă  moitiĂ© pĂ©ter un cĂąble parfois, parce qu'il y a des gens, ils font du rĂ©seau qui ne sert Ă  rien. Ils vont au truc de la CCI, les mecs n'ont mĂȘme pas ouvert leur boĂźte, personne n'a de pognon. lĂ  oĂč t'es maligne je trouve que c'est que toi tu as organisĂ© tes premiers Ă©vĂ©nements dans un truc de startupeur, tu t'es entourĂ© de startupeurs. Les startupeurs, ils ont l'habitude d'ĂȘtre business angels et donc d'investir. Et finalement, quelque part, mettre 3000 balles dans la salle de sport dans laquelle tu vas aller, dans ta ville et tout, je ne dis pas que c'est cherry on the cake pour eux, mais en fait, les mecs, ils ont mis des tickets beaucoup plus gros que ça dans des projets plus risquĂ©s dans la tech. C'est ça aussi ta force, tu vois, c'est que tu t'es entourĂ© de gens pour qui c'Ă©tait un... Un peu le commun des mortels. Enfin, ce n'est pas le commun des mortels, justement. Ils avaient l'habitude d'investir, de donner des conseils immobiliers, des conseils de banque. Tu vois, tu as choisi un entourage qui n'Ă©tait quand mĂȘme pas nĂ©ophyte ou pas trop dans le sport, mais plutĂŽt dans l'entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    Exactement. Pour que j'aie en face de moi des gens qui comprennent un petit peu le risque, l'enjeu qu'il y a autour de ça et qui adhÚrent. Il faut toujours réussir à les convaincre. Et pour lesquels c'était un modÚle effectivement pas inconnu.

  • Speaker #0

    et du coup c'est marrant parce que moi c'est la premiĂšre fois que je peux dire que je suis investisseur dans un projet et moi je l'ai fait parce qu'Ă  l'Ă©poque je commençais dĂ©jĂ  Ă  me questionner sur le capital versus le travail donc je me suis dit c'est con je travaille, j'ai du TGM je fais du chiffre d'affaires mais je ne place pas mon capital dans d'autres projets et donc c'est Ă  partir de lĂ  toi tu as Ă©tĂ© un de mes premiers tickets d'investissement petit 3000 euros C'est quoi sur une annĂ©e Ă  100 000 ou 150 000 euros ? Ce n'est pas grand-chose, mais comme j'en parle souvent, capital travail, ça peut ĂȘtre pas mal de commencer Ă  mettre un petit peu des billes quand tu es freelance ou solopreneur dans d'autres boĂźtes.

  • Speaker #1

    Oui, et pour moi, c'est beaucoup. Parce que justement, j'ai rĂ©ussi Ă  lever 60 000 euros par cette levĂ©e de fonds. Et au-delĂ , Ă©videmment, de l'apport qui Ă©tait obligatoire et qui a Ă©tĂ© clĂ© pour moi, J'ai choisi ce format parce qu'en fait, d'avoir 15 personnes qui ont mis quand mĂȘme des billes, mĂȘme si c'est entre guillemets 3 000 euros, ça reste une somme. Une quinzaine de personnes qui investissent dans ton projet, c'est une quinzaine de personnes qui vont parler du projet, c'est une quinzaine de personnes qui potentiellement peuvent emmener une, deux, trois, quatre, cinq personnes de son entourage. Et d'un coup, tu as dĂ©jĂ  75 personnes qui peuvent venir du jour au lendemain. quasiment, entre guillemets, gratuitement, qui vraiment te sont emmenĂ©s. Donc, il y a vraiment cet esprit de communautĂ©. Et encore une fois, comme tu le disais, j'ai cherchĂ© quand mĂȘme Ă  trouver des investisseurs qui aient un lien avec le projet. Donc, il y a cette entreprise nantaise qui est habituĂ©e Ă  crĂ©er des lieux de communautĂ© avec des start-upers exactement. Je parle d'ici lundi, pour ceux qui connaissent, mais qui ont des espaces de co-working, ils ont un restaurant, un cafĂ©. Ils sont habituĂ©s Ă  crĂ©er des communautĂ©s, Ă  crĂ©er des lieux. Dans le mĂȘme Ă©tat d'esprit,

  • Speaker #0

    ils ont fait l'apport en industrie parce qu'ils peuvent te prĂ©senter les gens avec qui ils font leurs travaux. Je n'ai pas les mĂȘmes lignes sur la bouffe.

  • Speaker #1

    On a déjà regardé un peu les travaux. On va en parler justement.

  • Speaker #0

    Ils regardent les restaurants et tout. Donc, ils ont pu t'aider aussi sur ça.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et voilà, la capacité à gérer, animer des communautés, c'est aussi avec eux qu'on a créé des événements. Donc voilà, c'était effectivement hyper pertinent. Ensuite, j'ai des coachs qui sont investisseurs. Donc ça c'est génial. C'est des gens qui sont vraiment en lien et avec qui, du coup, on bosse aussi. Parfois, les programmes sportifs, le matériel, etc. Donc, ça m'aide beaucoup. Et ensuite, évidemment, des solopreneurs qui peuvent m'aider sur des funnels marketing ou d'autres sujets. Mais voilà. Donc ça, vraiment, l'investissement de départ. Pourquoi ? Pour aller financer pas mal de choses.

  • Speaker #0

    Ça a l'air compliquĂ©, juste pour un nĂ©ophyte ou un prof de sport ou un cuisinier qui voudrait lancer son resto. C'Ă©tait accompagnĂ©, en fait. tu as un notaire ou un machin qui t'aide. C'est comment ça se passe ? Un expert comptable, ok. Tu as un sort de package, je crois. En boĂźte, c'est des bruits pour faire un pacte et tout.

  • Speaker #1

    Tu fais ton business plan, tu as des coûts initiaux, tu as des travaux, donc tu fais ton total. Tu rajoutes un peu de gras parce qu'il te faut une trésorerie de départ et on en reparlera aprÚs. Ok. Voilà, tu commences par ça et ensuite, c'est bon, ok. combien est-ce que moi je peux mettre d'apport et combien il va falloir que j'aille chercher.

  • Speaker #0

    Ça marche. Bon, Ă©coute, est-ce qu'on est au bout ? Donc lĂ , non, 60 000, le prĂȘt plus ton apport plus les invests. Et aprĂšs, il y avait quoi d'autre ?

  • Speaker #1

    Et aprÚs, il y avait un crowdfunding. Donc là, c'est toujours pareil. Donc, c'est plus connu du commun des mortels. C'est accessible. En revanche, ça prend beaucoup de temps, mais c'est génial aussi parce que là, c'était un moyen. J'ai ouvert finalement en septembre 2024, une période un peu creuse d'été pour communiquer avant l'ouverture. Et donc, je me suis dit comment est-ce que je peux essayer de faire un peu de bruit, avoir mes premiers clients sur une période creuse d'été, estivale. Et donc, je me suis lancée dans l'aventure du crowdfunding et ça a été assez dense parce que je m'y suis prise un peu tard. Mais c'est génial, j'ai plus d'une centaine de personnes qui ont pareil, finalement, investi dans ce projet-là et qui ont été mes premiers clients parce qu'en contrepartie, il y avait des...

  • Speaker #0

    Et donc, ça t'a rapporté combien à peu prÚs en trésor ?

  • Speaker #1

    J'avais un objectif de 6 000 euros et je suis allée jusqu'à 8 600, quelque chose. D'accord,

  • Speaker #0

    ok. Et donc, en contrepartie, t'as proposé quoi ?

  • Speaker #1

    Des séances, évidemment, pour venir, des packs de séances, des t-shirts. un peu de t-shirt et une soirée d'inauguration qui est un petit peu tardive mais va arriver au beau jour, au printemps.

  • Speaker #0

    Ça marche. Ok, trop bien. Du coup, j'allais dire ça, ça me fait vraiment penser Ă  la vie du solopreneur. Plusieurs sources de revenus aussi parce que ton projet ne va pas se lancer avec juste un apport ou juste un prĂȘt bancaire. Trop bien. Et trop malin aussi d'avoir impliquĂ©, enfin, trouvĂ© des modes de financement qui permettent de trouver ses futurs clients d'aprĂšs. Et pas juste du one-shot. Alors, est-ce que tu as un dĂ©fi Ă  nous lancer sur cette partie ? Peut-ĂȘtre pour ceux qui veulent faire justement un appel aux dons ou un financement participatif pour ouvrir leur lieu ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense que dĂ©jĂ , pourquoi pas crĂ©er cette... C'est peut-ĂȘtre plus simple de dĂ©marrer justement par du crowdfunding. C'est assez accessible. C'est hyper intĂ©ressant pour, encore une fois, crĂ©er sa communautĂ© de dĂ©part. Donc, et ça se travaille, ça se prĂ©pare.

  • Speaker #0

    combien de temps ça prend ?

  • Speaker #1

    la version light comme moi je dirais j'ai mis en fait ça va prendre peut-ĂȘtre 2-3 jours pour crĂ©er vraiment ta page, bien la Ausha faire les bonnes photos, trouver les bonnes contreparties ça c'est vraiment important hyper important, aprĂšs c'est beaucoup d'animation

  • Speaker #0

    Mais du coup, tu vois, entre le début et la fin, c'est quoi ? C'est un mois que je l'ai lancé ?

  • Speaker #1

    Ouais, il ne faut pas faire plus d'un mois et demi. Ok. AprĂšs, il y a un peu de lacisme. Parfait.

  • Speaker #0

    Bon, allez, on rajoute ça dans votre agenda surchargé de solopreneurs.

  • Speaker #1

    Liste de cinq contreparties et puis la trame de la page avec l'histoire. Il faut raconter une histoire. C'est beaucoup de storytelling.

  • Speaker #0

    Putain. Mais super intéressant. Merci pour le tip. D'ailleurs, tu m'as donné l'idée parce que moi, je n'ai jamais fait de crowdfunding. Et là, je suis en train de lever des fonds avec un sponsor pour ma future émission. mon super talk show des solopreneurs et des créateurs de la francophonie.

  • Speaker #1

    Allez, défi, clavier. Et voilà,

  • Speaker #0

    je ne vais pas repartir à vide. Je ne vais pas repartir juste avec mon match à la thé de Boulder. Je pense que je vais repartir avec une petite tout doux. Je vous tiens de recourant. Si j'arrive à me lancer dans l'aventure, je vous raconterai ça en public comme d'hab. Bon, écoute, super intéressant ce gros, gros point sur l'argent. Je pense que maintenant, on est rassuré. On peut te contacter aussi. Abonnez-vous à la newsletter. Je vous mets aussi les contacts et un petit peu les sources de Marion pour faire tout ce plan financier. tu m'as dit que tu me partagerais ton... Ton business plan, d'ailleurs, de salle de sport, c'est toujours d'actualité.

  • Speaker #1

    Oui, les charges que tu as à faire dans tous ces dépenses auxquelles on ne pense pas forcément.

  • Speaker #0

    Trop bien. Profitez-en avant que je transforme Marion en infopreneur sur comment ouvrir sa salle de sport. Mais elle ne veut pas pour le moment. Elle veut se consacrer à son studio de sport. Que voulez-vous ? Et je te propose qu'on parle dans l'épisode suivant d'un truc super important quand on tient un lieu physique. C'est le multi casqueting. Alors déjà, quand on est solopreneur, c'est ouf le nombre d'activités qu'on fait. mais là moi quand je passe une journée avec toi chez Boulder, j'hallucine. Tu fais des cafés, t'accueilles les gens, t'organises les plannings, on en parle juste aprÚs de tout ce qu'il faut imaginer quand on ouvre un lieu

Description

Ouvrir un lieu physique en solo comme un restaurant, un coworking ou une salle de sport 
 c’est possible ou c’est de la folie ?


Financement, gestion quotidienne, crĂ©ation de communauté  quand on est solopreneur on peut avoir l’impression de devoir monter l’Everest. Pourtant, Marion Pageot-Raith l’a fait.


Fondatrice du studio de sport Bolder à Nantes, Marion te partage les coulisses de son parcours pour créer sa salle de sport en partant de zéro, tout en étant freelance en parallÚle pour se financer. Pas de mise de départ, pas de réseau, juste une grosse dose de détermination et des stratégies trÚs concrÚtes pour sortir son projet de terre, jour aprÚs jour.


📌 Comment passer d’une idĂ©e floue Ă  un projet concret, mĂȘme sans expĂ©rience dans le secteur ?

📌 Comment financer la crĂ©ation d’un lieu physique quand on est solopreneur ?

📌 Comment Marion a créé une communautĂ© avant mĂȘme l’ouverture de sa salle de sport pour trouver ses premiers clients ?

📌 Comment organiser sa semaine pour faire tourner un lieu sans s’épuiser ?

📌 Comment convaincre les banques et les investisseurs de te suivre ?

📌 Quelles erreurs Ă©viter pour ne pas finir en burn-out Ă  force de porter toutes les casquettes ?

📌 Comment crĂ©er un lieu rentable et assurer un maximum de trĂ©sorerie ?


Un épisode à ne pas manquer si tu veux monter un projet dans la vraie vie et trouver des clés concrÚtes pour le financer, le lancer et surtout
 le rentabiliser.


💌 Retrouve tous mes conseils solopreneur, mes astuces solopreneur, et les bonus des Ă©pisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Soutiens gratuitement Le Board en laissant un avis sympa et 5 Ă©toiles sur Apple Podcast ou Spotify, ou en le partageant sur tes rĂ©seaux. Chaque retour me booste (et une petite surprise t’attend pour chaque avis).


Chaque semaine, retrouve moi un nouvel Ă©pisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent crĂ©er un business rentable, scalable et gĂ©nĂ©rer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un Ă©pisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, GeneviĂšve Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carriĂšre, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, OcĂ©ane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne. Et l’autre semaine, dĂ©couvre Le Board en solo, oĂč je partage mes stratĂ©gies et conseils pour booster ton solobusiness. Ma mission ? T’aider Ă  ĂȘtre plus libre et indĂ©pendant. Que tu sois freelance, solopreneur, salariĂ© en side-business ou en pleine transition vers l’indĂ©pendance, chaque Ă©pisode t’apporte des conseils concrets pour crĂ©er et scaler ton activitĂ©. Marketing, business en ligne, mindset, productivitĂ©, automatisation, gĂ©nĂ©ration de revenus passifs
 Tout ce qu’il faut pour rĂ©ussir en solo !


Si tu aimes les podcasts business, d’entrepreneuriat ou marketing comme GĂ©nĂ©ration Do it Yourself (Mathieu Stefani), Les rois du scale (Thibaut Louis), J’peux pas j’ai business (Aline Bartoli), Sans permission (Oussama Amar et Yomi Denzel), Tribu IndĂ© (Alexis Minchella), Young Willd and Freelance (Thomas Burbidge), Sans permission (Yomi Denzel et Oussama Amar), Le Board devrait te plaire aussi !


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  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute libertĂ©, sans employĂ©s, et dĂ©velopper un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie PrĂ©vost, ex-dirigeante devenue solopreneur et crĂ©atrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu crĂ©er le board que j'aurais aimĂ© avoir Ă  mes cĂŽtĂ©s quand je me suis lancĂ©e en solo. Un board composĂ© des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement Ă  mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au dĂ©fi. L'Ă©pisode va commencer, je te prĂ©viens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner Ă  la newsletter. pour recevoir les bonnes outils. Le nerf de la guerre, c'est financer son projet. Parce que toi, t'es une ouf. T'es pas devenu solo-preneur du digital oĂč c'est bon, t'as ton Mac, t'ouvres un systĂšme.io et tu lances un produit digital. Non ! T'as choisi un truc avec du bĂ©ton, faut acheter ta verriĂšre, faut acheter tout un tas de matos de sport. Tu vas nous raconter ? Combien ça coĂ»te ? Qu'est-ce qu'il faut prĂ©voir ? Comment tu as fait pour le financer ? Moi, je veux tout savoir parce que moi, c'est ça qui m'a Ă©patĂ©e. Je veux dire, quand tu ouvres la porte de Boulder et que tu te dis tout ça, ça a Ă©tĂ© construit par toi, financĂ©, auto-financĂ©. Enfin voilĂ , j'aimerais bien que tu nous expliques un peu, que tu nous amĂšnes avec toi dans les coulisses.

  • Speaker #1

    Eh bien, avec plaisir. C'est vrai que ce n'est pas le plus simple, pas se mentir. Vraiment, il y a eu tellement d'Ă©tapes. Je vais essayer d'ĂȘtre concise. Mais globalement, l'ouverture lĂ ... Un budget de 300 000 euros.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et il y a des moyens, on peut y arriver. Et encore une fois, je vais beaucoup le dire, mais il y a deux sujets. Vraiment essayer de s'entourer au max. Ça va avec y croire jusqu'au bout. Ça, c'est pareil, c'est un net motif. Le nombre... DĂ©jĂ , avec le Covid, tout ce que je vous ai racontĂ©, ça a mis quatre ans Ă  sortir de terre. Donc j'aurais pu vraiment abandonner trĂšs souvent. Et j'ai failli le faire, d'ailleurs. Et donc voilĂ , bien s'entourer. rien lĂącher. Et encore une fois, la communautĂ©. Comment est-ce que j'ai financĂ© ? En gros, sur ces 300 000 euros, une trĂšs grosse majoritĂ©, Ă©videmment, je suis allĂ©e chercher en bancaire. Mais bon, Ă  une pĂ©riode oĂč ce n'Ă©tait pas si simple d'emprunter, fin 2023, quand il va y avoir les banques, il y a la crise, il y a l'Ukraine, il y a plein de sujets, il y a la fin des prĂȘts garantis par l'État. Il y a beaucoup de business et de commerce qui ferment. Et moi, j'arrive avec mon... Grand smile et ma presse. Et je viens chercher pas mal d'argent. Pour la petite histoire, la premiĂšre personne que je suis allĂ©e voir, c'Ă©tait un courtier, en me disant, tiens, lui, c'est son mĂ©tier, il va pouvoir m'aider, il fait ça tous les jours. Et en fait, au bout d'une heure oĂč j'explique mon projet, il me dit, non, dĂ©solĂ©, je ne vais pas prendre le projet. Il y a tous les voyants rouges, reconversion, nouveau concept, crise, bref. Donc je me suis dit, encore une fois, je ne vais pas lĂącher l'affaire.

  • Speaker #0

    Je m'y voyais en ouvert pour faire un bon épisode du Borde, c'est un bon signe.

  • Speaker #1

    Et du coup, je me suis dit, je ne vais pas lĂącher l'affaire, mais je vais le vendre moi-mĂȘme ce projet-lĂ . Et donc, je me suis partie auprĂšs des banques, je suis allĂ©e voir cinq banques. Il y en a effectivement qui m'ont gentiment dit que c'Ă©tait un super projet, mais que ce ne serait pas avec eux. Et j'ai le CrĂ©dit Agricole, pour ne pas les citer, qui m'a suivie. Donc ça, c'est dĂ©jĂ  hyper important. d'avoir un conseiller qui est capable d'Ă©couter, d'ĂȘtre un peu visionnaire. Donc vraiment, la relation Ă  l'ESA Banque est hyper importante. Et donc, il faut aller en voir. Il faut aller en voir et bien vendre son projet. Il faut vraiment le prĂ©senter, le vendre, anticiper les questions. Vous allez ĂȘtre challengĂ©, mais il faut anticiper un petit peu et se projeter.

  • Speaker #0

    Maintenant, il y a le rire du petit, non ? Tu lui dis, vas-y, je vais parler à mon banquier, roste-moi, quoi, tu vois, donne-moi les questions qu'il va me poser, non ? Oui, c'est possible. Parce que c'est des questions de rentabilité, en fait, de risque aussi, pour dérisquer le projet.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Mais je conseillerais d'aller voir ceux en lesquels on croit peut-ĂȘtre le moins au dĂ©marrage, parce qu'au moins, on est challengĂ© sur des questions et qu'on a ensuite, mais auxquelles on sait rĂ©pondre dĂ©sormais. Et puis, Ă©videmment, s'accompagner d'un bon expert comptable pour ĂȘtre aidĂ© sur tout ça. Donc le bancaire, aprĂšs, Ă©videmment, il fallait donc un apport. J'avais un petit apport personnel parce que de ma vie d'avant, j'avais mis quand mĂȘme un petit peu d'argent de cĂŽtĂ©. Donc j'ai mis, par contre, une grosse, grosse partie dedans. Donc c'est aussi un risque. Mais ça prouve, ça par exemple, les banques aident bien qu'on soit investi dans son propre projet. VoilĂ , et moi j'y crois. Donc c'est un risque que j'ai voulu prendre. Et ensuite, il me restait quand mĂȘme une autre partie d'apport Ă  aller chercher. Et donc lĂ , je me suis dit que j'allais jouer un peu un esprit de communautĂ©. Et donc, j'ai fait deux choses. Une premiĂšre, enfin une levĂ©e de fonds auprĂšs de micro, entre guillemets, micro investisseurs, c'est-Ă -dire des petits tickets. Je ne suis pas allĂ©e voir un gros investisseur qui allait me donner tout de suite 60 000 euros. Je suis allĂ©e le diviser en une quinzaine d'investisseurs. Et donc, j'ai parlĂ© de mon projet Ă  plein de monde, encore une fois, comme je disais, le rĂ©seau, aller voir les gens, etc. J'en ai d'abord parlĂ©, d'ailleurs, Ă  un acteur nantais qui a des espaces de coworking, des commerces. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ce que tu allais dire, parce que, attends, je vais faire une apartĂ© sur ça, parce que moi, le rĂ©seau, ça me fait Ă  moitiĂ© pĂ©ter un cĂąble parfois, parce qu'il y a des gens, ils font du rĂ©seau qui ne sert Ă  rien. Ils vont au truc de la CCI, les mecs n'ont mĂȘme pas ouvert leur boĂźte, personne n'a de pognon. lĂ  oĂč t'es maligne je trouve que c'est que toi tu as organisĂ© tes premiers Ă©vĂ©nements dans un truc de startupeur, tu t'es entourĂ© de startupeurs. Les startupeurs, ils ont l'habitude d'ĂȘtre business angels et donc d'investir. Et finalement, quelque part, mettre 3000 balles dans la salle de sport dans laquelle tu vas aller, dans ta ville et tout, je ne dis pas que c'est cherry on the cake pour eux, mais en fait, les mecs, ils ont mis des tickets beaucoup plus gros que ça dans des projets plus risquĂ©s dans la tech. C'est ça aussi ta force, tu vois, c'est que tu t'es entourĂ© de gens pour qui c'Ă©tait un... Un peu le commun des mortels. Enfin, ce n'est pas le commun des mortels, justement. Ils avaient l'habitude d'investir, de donner des conseils immobiliers, des conseils de banque. Tu vois, tu as choisi un entourage qui n'Ă©tait quand mĂȘme pas nĂ©ophyte ou pas trop dans le sport, mais plutĂŽt dans l'entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    Exactement. Pour que j'aie en face de moi des gens qui comprennent un petit peu le risque, l'enjeu qu'il y a autour de ça et qui adhÚrent. Il faut toujours réussir à les convaincre. Et pour lesquels c'était un modÚle effectivement pas inconnu.

  • Speaker #0

    et du coup c'est marrant parce que moi c'est la premiĂšre fois que je peux dire que je suis investisseur dans un projet et moi je l'ai fait parce qu'Ă  l'Ă©poque je commençais dĂ©jĂ  Ă  me questionner sur le capital versus le travail donc je me suis dit c'est con je travaille, j'ai du TGM je fais du chiffre d'affaires mais je ne place pas mon capital dans d'autres projets et donc c'est Ă  partir de lĂ  toi tu as Ă©tĂ© un de mes premiers tickets d'investissement petit 3000 euros C'est quoi sur une annĂ©e Ă  100 000 ou 150 000 euros ? Ce n'est pas grand-chose, mais comme j'en parle souvent, capital travail, ça peut ĂȘtre pas mal de commencer Ă  mettre un petit peu des billes quand tu es freelance ou solopreneur dans d'autres boĂźtes.

  • Speaker #1

    Oui, et pour moi, c'est beaucoup. Parce que justement, j'ai rĂ©ussi Ă  lever 60 000 euros par cette levĂ©e de fonds. Et au-delĂ , Ă©videmment, de l'apport qui Ă©tait obligatoire et qui a Ă©tĂ© clĂ© pour moi, J'ai choisi ce format parce qu'en fait, d'avoir 15 personnes qui ont mis quand mĂȘme des billes, mĂȘme si c'est entre guillemets 3 000 euros, ça reste une somme. Une quinzaine de personnes qui investissent dans ton projet, c'est une quinzaine de personnes qui vont parler du projet, c'est une quinzaine de personnes qui potentiellement peuvent emmener une, deux, trois, quatre, cinq personnes de son entourage. Et d'un coup, tu as dĂ©jĂ  75 personnes qui peuvent venir du jour au lendemain. quasiment, entre guillemets, gratuitement, qui vraiment te sont emmenĂ©s. Donc, il y a vraiment cet esprit de communautĂ©. Et encore une fois, comme tu le disais, j'ai cherchĂ© quand mĂȘme Ă  trouver des investisseurs qui aient un lien avec le projet. Donc, il y a cette entreprise nantaise qui est habituĂ©e Ă  crĂ©er des lieux de communautĂ© avec des start-upers exactement. Je parle d'ici lundi, pour ceux qui connaissent, mais qui ont des espaces de co-working, ils ont un restaurant, un cafĂ©. Ils sont habituĂ©s Ă  crĂ©er des communautĂ©s, Ă  crĂ©er des lieux. Dans le mĂȘme Ă©tat d'esprit,

  • Speaker #0

    ils ont fait l'apport en industrie parce qu'ils peuvent te prĂ©senter les gens avec qui ils font leurs travaux. Je n'ai pas les mĂȘmes lignes sur la bouffe.

  • Speaker #1

    On a déjà regardé un peu les travaux. On va en parler justement.

  • Speaker #0

    Ils regardent les restaurants et tout. Donc, ils ont pu t'aider aussi sur ça.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et voilà, la capacité à gérer, animer des communautés, c'est aussi avec eux qu'on a créé des événements. Donc voilà, c'était effectivement hyper pertinent. Ensuite, j'ai des coachs qui sont investisseurs. Donc ça c'est génial. C'est des gens qui sont vraiment en lien et avec qui, du coup, on bosse aussi. Parfois, les programmes sportifs, le matériel, etc. Donc, ça m'aide beaucoup. Et ensuite, évidemment, des solopreneurs qui peuvent m'aider sur des funnels marketing ou d'autres sujets. Mais voilà. Donc ça, vraiment, l'investissement de départ. Pourquoi ? Pour aller financer pas mal de choses.

  • Speaker #0

    Ça a l'air compliquĂ©, juste pour un nĂ©ophyte ou un prof de sport ou un cuisinier qui voudrait lancer son resto. C'Ă©tait accompagnĂ©, en fait. tu as un notaire ou un machin qui t'aide. C'est comment ça se passe ? Un expert comptable, ok. Tu as un sort de package, je crois. En boĂźte, c'est des bruits pour faire un pacte et tout.

  • Speaker #1

    Tu fais ton business plan, tu as des coûts initiaux, tu as des travaux, donc tu fais ton total. Tu rajoutes un peu de gras parce qu'il te faut une trésorerie de départ et on en reparlera aprÚs. Ok. Voilà, tu commences par ça et ensuite, c'est bon, ok. combien est-ce que moi je peux mettre d'apport et combien il va falloir que j'aille chercher.

  • Speaker #0

    Ça marche. Bon, Ă©coute, est-ce qu'on est au bout ? Donc lĂ , non, 60 000, le prĂȘt plus ton apport plus les invests. Et aprĂšs, il y avait quoi d'autre ?

  • Speaker #1

    Et aprÚs, il y avait un crowdfunding. Donc là, c'est toujours pareil. Donc, c'est plus connu du commun des mortels. C'est accessible. En revanche, ça prend beaucoup de temps, mais c'est génial aussi parce que là, c'était un moyen. J'ai ouvert finalement en septembre 2024, une période un peu creuse d'été pour communiquer avant l'ouverture. Et donc, je me suis dit comment est-ce que je peux essayer de faire un peu de bruit, avoir mes premiers clients sur une période creuse d'été, estivale. Et donc, je me suis lancée dans l'aventure du crowdfunding et ça a été assez dense parce que je m'y suis prise un peu tard. Mais c'est génial, j'ai plus d'une centaine de personnes qui ont pareil, finalement, investi dans ce projet-là et qui ont été mes premiers clients parce qu'en contrepartie, il y avait des...

  • Speaker #0

    Et donc, ça t'a rapporté combien à peu prÚs en trésor ?

  • Speaker #1

    J'avais un objectif de 6 000 euros et je suis allée jusqu'à 8 600, quelque chose. D'accord,

  • Speaker #0

    ok. Et donc, en contrepartie, t'as proposé quoi ?

  • Speaker #1

    Des séances, évidemment, pour venir, des packs de séances, des t-shirts. un peu de t-shirt et une soirée d'inauguration qui est un petit peu tardive mais va arriver au beau jour, au printemps.

  • Speaker #0

    Ça marche. Ok, trop bien. Du coup, j'allais dire ça, ça me fait vraiment penser Ă  la vie du solopreneur. Plusieurs sources de revenus aussi parce que ton projet ne va pas se lancer avec juste un apport ou juste un prĂȘt bancaire. Trop bien. Et trop malin aussi d'avoir impliquĂ©, enfin, trouvĂ© des modes de financement qui permettent de trouver ses futurs clients d'aprĂšs. Et pas juste du one-shot. Alors, est-ce que tu as un dĂ©fi Ă  nous lancer sur cette partie ? Peut-ĂȘtre pour ceux qui veulent faire justement un appel aux dons ou un financement participatif pour ouvrir leur lieu ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense que dĂ©jĂ , pourquoi pas crĂ©er cette... C'est peut-ĂȘtre plus simple de dĂ©marrer justement par du crowdfunding. C'est assez accessible. C'est hyper intĂ©ressant pour, encore une fois, crĂ©er sa communautĂ© de dĂ©part. Donc, et ça se travaille, ça se prĂ©pare.

  • Speaker #0

    combien de temps ça prend ?

  • Speaker #1

    la version light comme moi je dirais j'ai mis en fait ça va prendre peut-ĂȘtre 2-3 jours pour crĂ©er vraiment ta page, bien la Ausha faire les bonnes photos, trouver les bonnes contreparties ça c'est vraiment important hyper important, aprĂšs c'est beaucoup d'animation

  • Speaker #0

    Mais du coup, tu vois, entre le début et la fin, c'est quoi ? C'est un mois que je l'ai lancé ?

  • Speaker #1

    Ouais, il ne faut pas faire plus d'un mois et demi. Ok. AprĂšs, il y a un peu de lacisme. Parfait.

  • Speaker #0

    Bon, allez, on rajoute ça dans votre agenda surchargé de solopreneurs.

  • Speaker #1

    Liste de cinq contreparties et puis la trame de la page avec l'histoire. Il faut raconter une histoire. C'est beaucoup de storytelling.

  • Speaker #0

    Putain. Mais super intéressant. Merci pour le tip. D'ailleurs, tu m'as donné l'idée parce que moi, je n'ai jamais fait de crowdfunding. Et là, je suis en train de lever des fonds avec un sponsor pour ma future émission. mon super talk show des solopreneurs et des créateurs de la francophonie.

  • Speaker #1

    Allez, défi, clavier. Et voilà,

  • Speaker #0

    je ne vais pas repartir à vide. Je ne vais pas repartir juste avec mon match à la thé de Boulder. Je pense que je vais repartir avec une petite tout doux. Je vous tiens de recourant. Si j'arrive à me lancer dans l'aventure, je vous raconterai ça en public comme d'hab. Bon, écoute, super intéressant ce gros, gros point sur l'argent. Je pense que maintenant, on est rassuré. On peut te contacter aussi. Abonnez-vous à la newsletter. Je vous mets aussi les contacts et un petit peu les sources de Marion pour faire tout ce plan financier. tu m'as dit que tu me partagerais ton... Ton business plan, d'ailleurs, de salle de sport, c'est toujours d'actualité.

  • Speaker #1

    Oui, les charges que tu as à faire dans tous ces dépenses auxquelles on ne pense pas forcément.

  • Speaker #0

    Trop bien. Profitez-en avant que je transforme Marion en infopreneur sur comment ouvrir sa salle de sport. Mais elle ne veut pas pour le moment. Elle veut se consacrer à son studio de sport. Que voulez-vous ? Et je te propose qu'on parle dans l'épisode suivant d'un truc super important quand on tient un lieu physique. C'est le multi casqueting. Alors déjà, quand on est solopreneur, c'est ouf le nombre d'activités qu'on fait. mais là moi quand je passe une journée avec toi chez Boulder, j'hallucine. Tu fais des cafés, t'accueilles les gens, t'organises les plannings, on en parle juste aprÚs de tout ce qu'il faut imaginer quand on ouvre un lieu

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Description

Ouvrir un lieu physique en solo comme un restaurant, un coworking ou une salle de sport 
 c’est possible ou c’est de la folie ?


Financement, gestion quotidienne, crĂ©ation de communauté  quand on est solopreneur on peut avoir l’impression de devoir monter l’Everest. Pourtant, Marion Pageot-Raith l’a fait.


Fondatrice du studio de sport Bolder à Nantes, Marion te partage les coulisses de son parcours pour créer sa salle de sport en partant de zéro, tout en étant freelance en parallÚle pour se financer. Pas de mise de départ, pas de réseau, juste une grosse dose de détermination et des stratégies trÚs concrÚtes pour sortir son projet de terre, jour aprÚs jour.


📌 Comment passer d’une idĂ©e floue Ă  un projet concret, mĂȘme sans expĂ©rience dans le secteur ?

📌 Comment financer la crĂ©ation d’un lieu physique quand on est solopreneur ?

📌 Comment Marion a créé une communautĂ© avant mĂȘme l’ouverture de sa salle de sport pour trouver ses premiers clients ?

📌 Comment organiser sa semaine pour faire tourner un lieu sans s’épuiser ?

📌 Comment convaincre les banques et les investisseurs de te suivre ?

📌 Quelles erreurs Ă©viter pour ne pas finir en burn-out Ă  force de porter toutes les casquettes ?

📌 Comment crĂ©er un lieu rentable et assurer un maximum de trĂ©sorerie ?


Un épisode à ne pas manquer si tu veux monter un projet dans la vraie vie et trouver des clés concrÚtes pour le financer, le lancer et surtout
 le rentabiliser.


💌 Retrouve tous mes conseils solopreneur, mes astuces solopreneur, et les bonus des Ă©pisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


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Chaque semaine, retrouve moi un nouvel Ă©pisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent crĂ©er un business rentable, scalable et gĂ©nĂ©rer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un Ă©pisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, GeneviĂšve Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carriĂšre, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, OcĂ©ane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne. Et l’autre semaine, dĂ©couvre Le Board en solo, oĂč je partage mes stratĂ©gies et conseils pour booster ton solobusiness. Ma mission ? T’aider Ă  ĂȘtre plus libre et indĂ©pendant. Que tu sois freelance, solopreneur, salariĂ© en side-business ou en pleine transition vers l’indĂ©pendance, chaque Ă©pisode t’apporte des conseils concrets pour crĂ©er et scaler ton activitĂ©. Marketing, business en ligne, mindset, productivitĂ©, automatisation, gĂ©nĂ©ration de revenus passifs
 Tout ce qu’il faut pour rĂ©ussir en solo !


Si tu aimes les podcasts business, d’entrepreneuriat ou marketing comme GĂ©nĂ©ration Do it Yourself (Mathieu Stefani), Les rois du scale (Thibaut Louis), J’peux pas j’ai business (Aline Bartoli), Sans permission (Oussama Amar et Yomi Denzel), Tribu IndĂ© (Alexis Minchella), Young Willd and Freelance (Thomas Burbidge), Sans permission (Yomi Denzel et Oussama Amar), Le Board devrait te plaire aussi !


Crédits musicaux : Le Freak - Chic


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute libertĂ©, sans employĂ©s, et dĂ©velopper un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie PrĂ©vost, ex-dirigeante devenue solopreneur et crĂ©atrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu crĂ©er le board que j'aurais aimĂ© avoir Ă  mes cĂŽtĂ©s quand je me suis lancĂ©e en solo. Un board composĂ© des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement Ă  mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au dĂ©fi. L'Ă©pisode va commencer, je te prĂ©viens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner Ă  la newsletter. pour recevoir les bonnes outils. Le nerf de la guerre, c'est financer son projet. Parce que toi, t'es une ouf. T'es pas devenu solo-preneur du digital oĂč c'est bon, t'as ton Mac, t'ouvres un systĂšme.io et tu lances un produit digital. Non ! T'as choisi un truc avec du bĂ©ton, faut acheter ta verriĂšre, faut acheter tout un tas de matos de sport. Tu vas nous raconter ? Combien ça coĂ»te ? Qu'est-ce qu'il faut prĂ©voir ? Comment tu as fait pour le financer ? Moi, je veux tout savoir parce que moi, c'est ça qui m'a Ă©patĂ©e. Je veux dire, quand tu ouvres la porte de Boulder et que tu te dis tout ça, ça a Ă©tĂ© construit par toi, financĂ©, auto-financĂ©. Enfin voilĂ , j'aimerais bien que tu nous expliques un peu, que tu nous amĂšnes avec toi dans les coulisses.

  • Speaker #1

    Eh bien, avec plaisir. C'est vrai que ce n'est pas le plus simple, pas se mentir. Vraiment, il y a eu tellement d'Ă©tapes. Je vais essayer d'ĂȘtre concise. Mais globalement, l'ouverture lĂ ... Un budget de 300 000 euros.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et il y a des moyens, on peut y arriver. Et encore une fois, je vais beaucoup le dire, mais il y a deux sujets. Vraiment essayer de s'entourer au max. Ça va avec y croire jusqu'au bout. Ça, c'est pareil, c'est un net motif. Le nombre... DĂ©jĂ , avec le Covid, tout ce que je vous ai racontĂ©, ça a mis quatre ans Ă  sortir de terre. Donc j'aurais pu vraiment abandonner trĂšs souvent. Et j'ai failli le faire, d'ailleurs. Et donc voilĂ , bien s'entourer. rien lĂącher. Et encore une fois, la communautĂ©. Comment est-ce que j'ai financĂ© ? En gros, sur ces 300 000 euros, une trĂšs grosse majoritĂ©, Ă©videmment, je suis allĂ©e chercher en bancaire. Mais bon, Ă  une pĂ©riode oĂč ce n'Ă©tait pas si simple d'emprunter, fin 2023, quand il va y avoir les banques, il y a la crise, il y a l'Ukraine, il y a plein de sujets, il y a la fin des prĂȘts garantis par l'État. Il y a beaucoup de business et de commerce qui ferment. Et moi, j'arrive avec mon... Grand smile et ma presse. Et je viens chercher pas mal d'argent. Pour la petite histoire, la premiĂšre personne que je suis allĂ©e voir, c'Ă©tait un courtier, en me disant, tiens, lui, c'est son mĂ©tier, il va pouvoir m'aider, il fait ça tous les jours. Et en fait, au bout d'une heure oĂč j'explique mon projet, il me dit, non, dĂ©solĂ©, je ne vais pas prendre le projet. Il y a tous les voyants rouges, reconversion, nouveau concept, crise, bref. Donc je me suis dit, encore une fois, je ne vais pas lĂącher l'affaire.

  • Speaker #0

    Je m'y voyais en ouvert pour faire un bon épisode du Borde, c'est un bon signe.

  • Speaker #1

    Et du coup, je me suis dit, je ne vais pas lĂącher l'affaire, mais je vais le vendre moi-mĂȘme ce projet-lĂ . Et donc, je me suis partie auprĂšs des banques, je suis allĂ©e voir cinq banques. Il y en a effectivement qui m'ont gentiment dit que c'Ă©tait un super projet, mais que ce ne serait pas avec eux. Et j'ai le CrĂ©dit Agricole, pour ne pas les citer, qui m'a suivie. Donc ça, c'est dĂ©jĂ  hyper important. d'avoir un conseiller qui est capable d'Ă©couter, d'ĂȘtre un peu visionnaire. Donc vraiment, la relation Ă  l'ESA Banque est hyper importante. Et donc, il faut aller en voir. Il faut aller en voir et bien vendre son projet. Il faut vraiment le prĂ©senter, le vendre, anticiper les questions. Vous allez ĂȘtre challengĂ©, mais il faut anticiper un petit peu et se projeter.

  • Speaker #0

    Maintenant, il y a le rire du petit, non ? Tu lui dis, vas-y, je vais parler à mon banquier, roste-moi, quoi, tu vois, donne-moi les questions qu'il va me poser, non ? Oui, c'est possible. Parce que c'est des questions de rentabilité, en fait, de risque aussi, pour dérisquer le projet.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Mais je conseillerais d'aller voir ceux en lesquels on croit peut-ĂȘtre le moins au dĂ©marrage, parce qu'au moins, on est challengĂ© sur des questions et qu'on a ensuite, mais auxquelles on sait rĂ©pondre dĂ©sormais. Et puis, Ă©videmment, s'accompagner d'un bon expert comptable pour ĂȘtre aidĂ© sur tout ça. Donc le bancaire, aprĂšs, Ă©videmment, il fallait donc un apport. J'avais un petit apport personnel parce que de ma vie d'avant, j'avais mis quand mĂȘme un petit peu d'argent de cĂŽtĂ©. Donc j'ai mis, par contre, une grosse, grosse partie dedans. Donc c'est aussi un risque. Mais ça prouve, ça par exemple, les banques aident bien qu'on soit investi dans son propre projet. VoilĂ , et moi j'y crois. Donc c'est un risque que j'ai voulu prendre. Et ensuite, il me restait quand mĂȘme une autre partie d'apport Ă  aller chercher. Et donc lĂ , je me suis dit que j'allais jouer un peu un esprit de communautĂ©. Et donc, j'ai fait deux choses. Une premiĂšre, enfin une levĂ©e de fonds auprĂšs de micro, entre guillemets, micro investisseurs, c'est-Ă -dire des petits tickets. Je ne suis pas allĂ©e voir un gros investisseur qui allait me donner tout de suite 60 000 euros. Je suis allĂ©e le diviser en une quinzaine d'investisseurs. Et donc, j'ai parlĂ© de mon projet Ă  plein de monde, encore une fois, comme je disais, le rĂ©seau, aller voir les gens, etc. J'en ai d'abord parlĂ©, d'ailleurs, Ă  un acteur nantais qui a des espaces de coworking, des commerces. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ce que tu allais dire, parce que, attends, je vais faire une apartĂ© sur ça, parce que moi, le rĂ©seau, ça me fait Ă  moitiĂ© pĂ©ter un cĂąble parfois, parce qu'il y a des gens, ils font du rĂ©seau qui ne sert Ă  rien. Ils vont au truc de la CCI, les mecs n'ont mĂȘme pas ouvert leur boĂźte, personne n'a de pognon. lĂ  oĂč t'es maligne je trouve que c'est que toi tu as organisĂ© tes premiers Ă©vĂ©nements dans un truc de startupeur, tu t'es entourĂ© de startupeurs. Les startupeurs, ils ont l'habitude d'ĂȘtre business angels et donc d'investir. Et finalement, quelque part, mettre 3000 balles dans la salle de sport dans laquelle tu vas aller, dans ta ville et tout, je ne dis pas que c'est cherry on the cake pour eux, mais en fait, les mecs, ils ont mis des tickets beaucoup plus gros que ça dans des projets plus risquĂ©s dans la tech. C'est ça aussi ta force, tu vois, c'est que tu t'es entourĂ© de gens pour qui c'Ă©tait un... Un peu le commun des mortels. Enfin, ce n'est pas le commun des mortels, justement. Ils avaient l'habitude d'investir, de donner des conseils immobiliers, des conseils de banque. Tu vois, tu as choisi un entourage qui n'Ă©tait quand mĂȘme pas nĂ©ophyte ou pas trop dans le sport, mais plutĂŽt dans l'entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    Exactement. Pour que j'aie en face de moi des gens qui comprennent un petit peu le risque, l'enjeu qu'il y a autour de ça et qui adhÚrent. Il faut toujours réussir à les convaincre. Et pour lesquels c'était un modÚle effectivement pas inconnu.

  • Speaker #0

    et du coup c'est marrant parce que moi c'est la premiĂšre fois que je peux dire que je suis investisseur dans un projet et moi je l'ai fait parce qu'Ă  l'Ă©poque je commençais dĂ©jĂ  Ă  me questionner sur le capital versus le travail donc je me suis dit c'est con je travaille, j'ai du TGM je fais du chiffre d'affaires mais je ne place pas mon capital dans d'autres projets et donc c'est Ă  partir de lĂ  toi tu as Ă©tĂ© un de mes premiers tickets d'investissement petit 3000 euros C'est quoi sur une annĂ©e Ă  100 000 ou 150 000 euros ? Ce n'est pas grand-chose, mais comme j'en parle souvent, capital travail, ça peut ĂȘtre pas mal de commencer Ă  mettre un petit peu des billes quand tu es freelance ou solopreneur dans d'autres boĂźtes.

  • Speaker #1

    Oui, et pour moi, c'est beaucoup. Parce que justement, j'ai rĂ©ussi Ă  lever 60 000 euros par cette levĂ©e de fonds. Et au-delĂ , Ă©videmment, de l'apport qui Ă©tait obligatoire et qui a Ă©tĂ© clĂ© pour moi, J'ai choisi ce format parce qu'en fait, d'avoir 15 personnes qui ont mis quand mĂȘme des billes, mĂȘme si c'est entre guillemets 3 000 euros, ça reste une somme. Une quinzaine de personnes qui investissent dans ton projet, c'est une quinzaine de personnes qui vont parler du projet, c'est une quinzaine de personnes qui potentiellement peuvent emmener une, deux, trois, quatre, cinq personnes de son entourage. Et d'un coup, tu as dĂ©jĂ  75 personnes qui peuvent venir du jour au lendemain. quasiment, entre guillemets, gratuitement, qui vraiment te sont emmenĂ©s. Donc, il y a vraiment cet esprit de communautĂ©. Et encore une fois, comme tu le disais, j'ai cherchĂ© quand mĂȘme Ă  trouver des investisseurs qui aient un lien avec le projet. Donc, il y a cette entreprise nantaise qui est habituĂ©e Ă  crĂ©er des lieux de communautĂ© avec des start-upers exactement. Je parle d'ici lundi, pour ceux qui connaissent, mais qui ont des espaces de co-working, ils ont un restaurant, un cafĂ©. Ils sont habituĂ©s Ă  crĂ©er des communautĂ©s, Ă  crĂ©er des lieux. Dans le mĂȘme Ă©tat d'esprit,

  • Speaker #0

    ils ont fait l'apport en industrie parce qu'ils peuvent te prĂ©senter les gens avec qui ils font leurs travaux. Je n'ai pas les mĂȘmes lignes sur la bouffe.

  • Speaker #1

    On a déjà regardé un peu les travaux. On va en parler justement.

  • Speaker #0

    Ils regardent les restaurants et tout. Donc, ils ont pu t'aider aussi sur ça.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et voilà, la capacité à gérer, animer des communautés, c'est aussi avec eux qu'on a créé des événements. Donc voilà, c'était effectivement hyper pertinent. Ensuite, j'ai des coachs qui sont investisseurs. Donc ça c'est génial. C'est des gens qui sont vraiment en lien et avec qui, du coup, on bosse aussi. Parfois, les programmes sportifs, le matériel, etc. Donc, ça m'aide beaucoup. Et ensuite, évidemment, des solopreneurs qui peuvent m'aider sur des funnels marketing ou d'autres sujets. Mais voilà. Donc ça, vraiment, l'investissement de départ. Pourquoi ? Pour aller financer pas mal de choses.

  • Speaker #0

    Ça a l'air compliquĂ©, juste pour un nĂ©ophyte ou un prof de sport ou un cuisinier qui voudrait lancer son resto. C'Ă©tait accompagnĂ©, en fait. tu as un notaire ou un machin qui t'aide. C'est comment ça se passe ? Un expert comptable, ok. Tu as un sort de package, je crois. En boĂźte, c'est des bruits pour faire un pacte et tout.

  • Speaker #1

    Tu fais ton business plan, tu as des coûts initiaux, tu as des travaux, donc tu fais ton total. Tu rajoutes un peu de gras parce qu'il te faut une trésorerie de départ et on en reparlera aprÚs. Ok. Voilà, tu commences par ça et ensuite, c'est bon, ok. combien est-ce que moi je peux mettre d'apport et combien il va falloir que j'aille chercher.

  • Speaker #0

    Ça marche. Bon, Ă©coute, est-ce qu'on est au bout ? Donc lĂ , non, 60 000, le prĂȘt plus ton apport plus les invests. Et aprĂšs, il y avait quoi d'autre ?

  • Speaker #1

    Et aprÚs, il y avait un crowdfunding. Donc là, c'est toujours pareil. Donc, c'est plus connu du commun des mortels. C'est accessible. En revanche, ça prend beaucoup de temps, mais c'est génial aussi parce que là, c'était un moyen. J'ai ouvert finalement en septembre 2024, une période un peu creuse d'été pour communiquer avant l'ouverture. Et donc, je me suis dit comment est-ce que je peux essayer de faire un peu de bruit, avoir mes premiers clients sur une période creuse d'été, estivale. Et donc, je me suis lancée dans l'aventure du crowdfunding et ça a été assez dense parce que je m'y suis prise un peu tard. Mais c'est génial, j'ai plus d'une centaine de personnes qui ont pareil, finalement, investi dans ce projet-là et qui ont été mes premiers clients parce qu'en contrepartie, il y avait des...

  • Speaker #0

    Et donc, ça t'a rapporté combien à peu prÚs en trésor ?

  • Speaker #1

    J'avais un objectif de 6 000 euros et je suis allée jusqu'à 8 600, quelque chose. D'accord,

  • Speaker #0

    ok. Et donc, en contrepartie, t'as proposé quoi ?

  • Speaker #1

    Des séances, évidemment, pour venir, des packs de séances, des t-shirts. un peu de t-shirt et une soirée d'inauguration qui est un petit peu tardive mais va arriver au beau jour, au printemps.

  • Speaker #0

    Ça marche. Ok, trop bien. Du coup, j'allais dire ça, ça me fait vraiment penser Ă  la vie du solopreneur. Plusieurs sources de revenus aussi parce que ton projet ne va pas se lancer avec juste un apport ou juste un prĂȘt bancaire. Trop bien. Et trop malin aussi d'avoir impliquĂ©, enfin, trouvĂ© des modes de financement qui permettent de trouver ses futurs clients d'aprĂšs. Et pas juste du one-shot. Alors, est-ce que tu as un dĂ©fi Ă  nous lancer sur cette partie ? Peut-ĂȘtre pour ceux qui veulent faire justement un appel aux dons ou un financement participatif pour ouvrir leur lieu ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense que dĂ©jĂ , pourquoi pas crĂ©er cette... C'est peut-ĂȘtre plus simple de dĂ©marrer justement par du crowdfunding. C'est assez accessible. C'est hyper intĂ©ressant pour, encore une fois, crĂ©er sa communautĂ© de dĂ©part. Donc, et ça se travaille, ça se prĂ©pare.

  • Speaker #0

    combien de temps ça prend ?

  • Speaker #1

    la version light comme moi je dirais j'ai mis en fait ça va prendre peut-ĂȘtre 2-3 jours pour crĂ©er vraiment ta page, bien la Ausha faire les bonnes photos, trouver les bonnes contreparties ça c'est vraiment important hyper important, aprĂšs c'est beaucoup d'animation

  • Speaker #0

    Mais du coup, tu vois, entre le début et la fin, c'est quoi ? C'est un mois que je l'ai lancé ?

  • Speaker #1

    Ouais, il ne faut pas faire plus d'un mois et demi. Ok. AprĂšs, il y a un peu de lacisme. Parfait.

  • Speaker #0

    Bon, allez, on rajoute ça dans votre agenda surchargé de solopreneurs.

  • Speaker #1

    Liste de cinq contreparties et puis la trame de la page avec l'histoire. Il faut raconter une histoire. C'est beaucoup de storytelling.

  • Speaker #0

    Putain. Mais super intéressant. Merci pour le tip. D'ailleurs, tu m'as donné l'idée parce que moi, je n'ai jamais fait de crowdfunding. Et là, je suis en train de lever des fonds avec un sponsor pour ma future émission. mon super talk show des solopreneurs et des créateurs de la francophonie.

  • Speaker #1

    Allez, défi, clavier. Et voilà,

  • Speaker #0

    je ne vais pas repartir à vide. Je ne vais pas repartir juste avec mon match à la thé de Boulder. Je pense que je vais repartir avec une petite tout doux. Je vous tiens de recourant. Si j'arrive à me lancer dans l'aventure, je vous raconterai ça en public comme d'hab. Bon, écoute, super intéressant ce gros, gros point sur l'argent. Je pense que maintenant, on est rassuré. On peut te contacter aussi. Abonnez-vous à la newsletter. Je vous mets aussi les contacts et un petit peu les sources de Marion pour faire tout ce plan financier. tu m'as dit que tu me partagerais ton... Ton business plan, d'ailleurs, de salle de sport, c'est toujours d'actualité.

  • Speaker #1

    Oui, les charges que tu as à faire dans tous ces dépenses auxquelles on ne pense pas forcément.

  • Speaker #0

    Trop bien. Profitez-en avant que je transforme Marion en infopreneur sur comment ouvrir sa salle de sport. Mais elle ne veut pas pour le moment. Elle veut se consacrer à son studio de sport. Que voulez-vous ? Et je te propose qu'on parle dans l'épisode suivant d'un truc super important quand on tient un lieu physique. C'est le multi casqueting. Alors déjà, quand on est solopreneur, c'est ouf le nombre d'activités qu'on fait. mais là moi quand je passe une journée avec toi chez Boulder, j'hallucine. Tu fais des cafés, t'accueilles les gens, t'organises les plannings, on en parle juste aprÚs de tout ce qu'il faut imaginer quand on ouvre un lieu

Description

Ouvrir un lieu physique en solo comme un restaurant, un coworking ou une salle de sport 
 c’est possible ou c’est de la folie ?


Financement, gestion quotidienne, crĂ©ation de communauté  quand on est solopreneur on peut avoir l’impression de devoir monter l’Everest. Pourtant, Marion Pageot-Raith l’a fait.


Fondatrice du studio de sport Bolder à Nantes, Marion te partage les coulisses de son parcours pour créer sa salle de sport en partant de zéro, tout en étant freelance en parallÚle pour se financer. Pas de mise de départ, pas de réseau, juste une grosse dose de détermination et des stratégies trÚs concrÚtes pour sortir son projet de terre, jour aprÚs jour.


📌 Comment passer d’une idĂ©e floue Ă  un projet concret, mĂȘme sans expĂ©rience dans le secteur ?

📌 Comment financer la crĂ©ation d’un lieu physique quand on est solopreneur ?

📌 Comment Marion a créé une communautĂ© avant mĂȘme l’ouverture de sa salle de sport pour trouver ses premiers clients ?

📌 Comment organiser sa semaine pour faire tourner un lieu sans s’épuiser ?

📌 Comment convaincre les banques et les investisseurs de te suivre ?

📌 Quelles erreurs Ă©viter pour ne pas finir en burn-out Ă  force de porter toutes les casquettes ?

📌 Comment crĂ©er un lieu rentable et assurer un maximum de trĂ©sorerie ?


Un épisode à ne pas manquer si tu veux monter un projet dans la vraie vie et trouver des clés concrÚtes pour le financer, le lancer et surtout
 le rentabiliser.


💌 Retrouve tous mes conseils solopreneur, mes astuces solopreneur, et les bonus des Ă©pisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


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Chaque semaine, retrouve moi un nouvel Ă©pisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent crĂ©er un business rentable, scalable et gĂ©nĂ©rer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un Ă©pisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, GeneviĂšve Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carriĂšre, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, OcĂ©ane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne. Et l’autre semaine, dĂ©couvre Le Board en solo, oĂč je partage mes stratĂ©gies et conseils pour booster ton solobusiness. Ma mission ? T’aider Ă  ĂȘtre plus libre et indĂ©pendant. Que tu sois freelance, solopreneur, salariĂ© en side-business ou en pleine transition vers l’indĂ©pendance, chaque Ă©pisode t’apporte des conseils concrets pour crĂ©er et scaler ton activitĂ©. Marketing, business en ligne, mindset, productivitĂ©, automatisation, gĂ©nĂ©ration de revenus passifs
 Tout ce qu’il faut pour rĂ©ussir en solo !


Si tu aimes les podcasts business, d’entrepreneuriat ou marketing comme GĂ©nĂ©ration Do it Yourself (Mathieu Stefani), Les rois du scale (Thibaut Louis), J’peux pas j’ai business (Aline Bartoli), Sans permission (Oussama Amar et Yomi Denzel), Tribu IndĂ© (Alexis Minchella), Young Willd and Freelance (Thomas Burbidge), Sans permission (Yomi Denzel et Oussama Amar), Le Board devrait te plaire aussi !


Crédits musicaux : Le Freak - Chic


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute libertĂ©, sans employĂ©s, et dĂ©velopper un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie PrĂ©vost, ex-dirigeante devenue solopreneur et crĂ©atrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu crĂ©er le board que j'aurais aimĂ© avoir Ă  mes cĂŽtĂ©s quand je me suis lancĂ©e en solo. Un board composĂ© des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement Ă  mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au dĂ©fi. L'Ă©pisode va commencer, je te prĂ©viens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner Ă  la newsletter. pour recevoir les bonnes outils. Le nerf de la guerre, c'est financer son projet. Parce que toi, t'es une ouf. T'es pas devenu solo-preneur du digital oĂč c'est bon, t'as ton Mac, t'ouvres un systĂšme.io et tu lances un produit digital. Non ! T'as choisi un truc avec du bĂ©ton, faut acheter ta verriĂšre, faut acheter tout un tas de matos de sport. Tu vas nous raconter ? Combien ça coĂ»te ? Qu'est-ce qu'il faut prĂ©voir ? Comment tu as fait pour le financer ? Moi, je veux tout savoir parce que moi, c'est ça qui m'a Ă©patĂ©e. Je veux dire, quand tu ouvres la porte de Boulder et que tu te dis tout ça, ça a Ă©tĂ© construit par toi, financĂ©, auto-financĂ©. Enfin voilĂ , j'aimerais bien que tu nous expliques un peu, que tu nous amĂšnes avec toi dans les coulisses.

  • Speaker #1

    Eh bien, avec plaisir. C'est vrai que ce n'est pas le plus simple, pas se mentir. Vraiment, il y a eu tellement d'Ă©tapes. Je vais essayer d'ĂȘtre concise. Mais globalement, l'ouverture lĂ ... Un budget de 300 000 euros.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et il y a des moyens, on peut y arriver. Et encore une fois, je vais beaucoup le dire, mais il y a deux sujets. Vraiment essayer de s'entourer au max. Ça va avec y croire jusqu'au bout. Ça, c'est pareil, c'est un net motif. Le nombre... DĂ©jĂ , avec le Covid, tout ce que je vous ai racontĂ©, ça a mis quatre ans Ă  sortir de terre. Donc j'aurais pu vraiment abandonner trĂšs souvent. Et j'ai failli le faire, d'ailleurs. Et donc voilĂ , bien s'entourer. rien lĂącher. Et encore une fois, la communautĂ©. Comment est-ce que j'ai financĂ© ? En gros, sur ces 300 000 euros, une trĂšs grosse majoritĂ©, Ă©videmment, je suis allĂ©e chercher en bancaire. Mais bon, Ă  une pĂ©riode oĂč ce n'Ă©tait pas si simple d'emprunter, fin 2023, quand il va y avoir les banques, il y a la crise, il y a l'Ukraine, il y a plein de sujets, il y a la fin des prĂȘts garantis par l'État. Il y a beaucoup de business et de commerce qui ferment. Et moi, j'arrive avec mon... Grand smile et ma presse. Et je viens chercher pas mal d'argent. Pour la petite histoire, la premiĂšre personne que je suis allĂ©e voir, c'Ă©tait un courtier, en me disant, tiens, lui, c'est son mĂ©tier, il va pouvoir m'aider, il fait ça tous les jours. Et en fait, au bout d'une heure oĂč j'explique mon projet, il me dit, non, dĂ©solĂ©, je ne vais pas prendre le projet. Il y a tous les voyants rouges, reconversion, nouveau concept, crise, bref. Donc je me suis dit, encore une fois, je ne vais pas lĂącher l'affaire.

  • Speaker #0

    Je m'y voyais en ouvert pour faire un bon épisode du Borde, c'est un bon signe.

  • Speaker #1

    Et du coup, je me suis dit, je ne vais pas lĂącher l'affaire, mais je vais le vendre moi-mĂȘme ce projet-lĂ . Et donc, je me suis partie auprĂšs des banques, je suis allĂ©e voir cinq banques. Il y en a effectivement qui m'ont gentiment dit que c'Ă©tait un super projet, mais que ce ne serait pas avec eux. Et j'ai le CrĂ©dit Agricole, pour ne pas les citer, qui m'a suivie. Donc ça, c'est dĂ©jĂ  hyper important. d'avoir un conseiller qui est capable d'Ă©couter, d'ĂȘtre un peu visionnaire. Donc vraiment, la relation Ă  l'ESA Banque est hyper importante. Et donc, il faut aller en voir. Il faut aller en voir et bien vendre son projet. Il faut vraiment le prĂ©senter, le vendre, anticiper les questions. Vous allez ĂȘtre challengĂ©, mais il faut anticiper un petit peu et se projeter.

  • Speaker #0

    Maintenant, il y a le rire du petit, non ? Tu lui dis, vas-y, je vais parler à mon banquier, roste-moi, quoi, tu vois, donne-moi les questions qu'il va me poser, non ? Oui, c'est possible. Parce que c'est des questions de rentabilité, en fait, de risque aussi, pour dérisquer le projet.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Mais je conseillerais d'aller voir ceux en lesquels on croit peut-ĂȘtre le moins au dĂ©marrage, parce qu'au moins, on est challengĂ© sur des questions et qu'on a ensuite, mais auxquelles on sait rĂ©pondre dĂ©sormais. Et puis, Ă©videmment, s'accompagner d'un bon expert comptable pour ĂȘtre aidĂ© sur tout ça. Donc le bancaire, aprĂšs, Ă©videmment, il fallait donc un apport. J'avais un petit apport personnel parce que de ma vie d'avant, j'avais mis quand mĂȘme un petit peu d'argent de cĂŽtĂ©. Donc j'ai mis, par contre, une grosse, grosse partie dedans. Donc c'est aussi un risque. Mais ça prouve, ça par exemple, les banques aident bien qu'on soit investi dans son propre projet. VoilĂ , et moi j'y crois. Donc c'est un risque que j'ai voulu prendre. Et ensuite, il me restait quand mĂȘme une autre partie d'apport Ă  aller chercher. Et donc lĂ , je me suis dit que j'allais jouer un peu un esprit de communautĂ©. Et donc, j'ai fait deux choses. Une premiĂšre, enfin une levĂ©e de fonds auprĂšs de micro, entre guillemets, micro investisseurs, c'est-Ă -dire des petits tickets. Je ne suis pas allĂ©e voir un gros investisseur qui allait me donner tout de suite 60 000 euros. Je suis allĂ©e le diviser en une quinzaine d'investisseurs. Et donc, j'ai parlĂ© de mon projet Ă  plein de monde, encore une fois, comme je disais, le rĂ©seau, aller voir les gens, etc. J'en ai d'abord parlĂ©, d'ailleurs, Ă  un acteur nantais qui a des espaces de coworking, des commerces. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ce que tu allais dire, parce que, attends, je vais faire une apartĂ© sur ça, parce que moi, le rĂ©seau, ça me fait Ă  moitiĂ© pĂ©ter un cĂąble parfois, parce qu'il y a des gens, ils font du rĂ©seau qui ne sert Ă  rien. Ils vont au truc de la CCI, les mecs n'ont mĂȘme pas ouvert leur boĂźte, personne n'a de pognon. lĂ  oĂč t'es maligne je trouve que c'est que toi tu as organisĂ© tes premiers Ă©vĂ©nements dans un truc de startupeur, tu t'es entourĂ© de startupeurs. Les startupeurs, ils ont l'habitude d'ĂȘtre business angels et donc d'investir. Et finalement, quelque part, mettre 3000 balles dans la salle de sport dans laquelle tu vas aller, dans ta ville et tout, je ne dis pas que c'est cherry on the cake pour eux, mais en fait, les mecs, ils ont mis des tickets beaucoup plus gros que ça dans des projets plus risquĂ©s dans la tech. C'est ça aussi ta force, tu vois, c'est que tu t'es entourĂ© de gens pour qui c'Ă©tait un... Un peu le commun des mortels. Enfin, ce n'est pas le commun des mortels, justement. Ils avaient l'habitude d'investir, de donner des conseils immobiliers, des conseils de banque. Tu vois, tu as choisi un entourage qui n'Ă©tait quand mĂȘme pas nĂ©ophyte ou pas trop dans le sport, mais plutĂŽt dans l'entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    Exactement. Pour que j'aie en face de moi des gens qui comprennent un petit peu le risque, l'enjeu qu'il y a autour de ça et qui adhÚrent. Il faut toujours réussir à les convaincre. Et pour lesquels c'était un modÚle effectivement pas inconnu.

  • Speaker #0

    et du coup c'est marrant parce que moi c'est la premiĂšre fois que je peux dire que je suis investisseur dans un projet et moi je l'ai fait parce qu'Ă  l'Ă©poque je commençais dĂ©jĂ  Ă  me questionner sur le capital versus le travail donc je me suis dit c'est con je travaille, j'ai du TGM je fais du chiffre d'affaires mais je ne place pas mon capital dans d'autres projets et donc c'est Ă  partir de lĂ  toi tu as Ă©tĂ© un de mes premiers tickets d'investissement petit 3000 euros C'est quoi sur une annĂ©e Ă  100 000 ou 150 000 euros ? Ce n'est pas grand-chose, mais comme j'en parle souvent, capital travail, ça peut ĂȘtre pas mal de commencer Ă  mettre un petit peu des billes quand tu es freelance ou solopreneur dans d'autres boĂźtes.

  • Speaker #1

    Oui, et pour moi, c'est beaucoup. Parce que justement, j'ai rĂ©ussi Ă  lever 60 000 euros par cette levĂ©e de fonds. Et au-delĂ , Ă©videmment, de l'apport qui Ă©tait obligatoire et qui a Ă©tĂ© clĂ© pour moi, J'ai choisi ce format parce qu'en fait, d'avoir 15 personnes qui ont mis quand mĂȘme des billes, mĂȘme si c'est entre guillemets 3 000 euros, ça reste une somme. Une quinzaine de personnes qui investissent dans ton projet, c'est une quinzaine de personnes qui vont parler du projet, c'est une quinzaine de personnes qui potentiellement peuvent emmener une, deux, trois, quatre, cinq personnes de son entourage. Et d'un coup, tu as dĂ©jĂ  75 personnes qui peuvent venir du jour au lendemain. quasiment, entre guillemets, gratuitement, qui vraiment te sont emmenĂ©s. Donc, il y a vraiment cet esprit de communautĂ©. Et encore une fois, comme tu le disais, j'ai cherchĂ© quand mĂȘme Ă  trouver des investisseurs qui aient un lien avec le projet. Donc, il y a cette entreprise nantaise qui est habituĂ©e Ă  crĂ©er des lieux de communautĂ© avec des start-upers exactement. Je parle d'ici lundi, pour ceux qui connaissent, mais qui ont des espaces de co-working, ils ont un restaurant, un cafĂ©. Ils sont habituĂ©s Ă  crĂ©er des communautĂ©s, Ă  crĂ©er des lieux. Dans le mĂȘme Ă©tat d'esprit,

  • Speaker #0

    ils ont fait l'apport en industrie parce qu'ils peuvent te prĂ©senter les gens avec qui ils font leurs travaux. Je n'ai pas les mĂȘmes lignes sur la bouffe.

  • Speaker #1

    On a déjà regardé un peu les travaux. On va en parler justement.

  • Speaker #0

    Ils regardent les restaurants et tout. Donc, ils ont pu t'aider aussi sur ça.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et voilà, la capacité à gérer, animer des communautés, c'est aussi avec eux qu'on a créé des événements. Donc voilà, c'était effectivement hyper pertinent. Ensuite, j'ai des coachs qui sont investisseurs. Donc ça c'est génial. C'est des gens qui sont vraiment en lien et avec qui, du coup, on bosse aussi. Parfois, les programmes sportifs, le matériel, etc. Donc, ça m'aide beaucoup. Et ensuite, évidemment, des solopreneurs qui peuvent m'aider sur des funnels marketing ou d'autres sujets. Mais voilà. Donc ça, vraiment, l'investissement de départ. Pourquoi ? Pour aller financer pas mal de choses.

  • Speaker #0

    Ça a l'air compliquĂ©, juste pour un nĂ©ophyte ou un prof de sport ou un cuisinier qui voudrait lancer son resto. C'Ă©tait accompagnĂ©, en fait. tu as un notaire ou un machin qui t'aide. C'est comment ça se passe ? Un expert comptable, ok. Tu as un sort de package, je crois. En boĂźte, c'est des bruits pour faire un pacte et tout.

  • Speaker #1

    Tu fais ton business plan, tu as des coûts initiaux, tu as des travaux, donc tu fais ton total. Tu rajoutes un peu de gras parce qu'il te faut une trésorerie de départ et on en reparlera aprÚs. Ok. Voilà, tu commences par ça et ensuite, c'est bon, ok. combien est-ce que moi je peux mettre d'apport et combien il va falloir que j'aille chercher.

  • Speaker #0

    Ça marche. Bon, Ă©coute, est-ce qu'on est au bout ? Donc lĂ , non, 60 000, le prĂȘt plus ton apport plus les invests. Et aprĂšs, il y avait quoi d'autre ?

  • Speaker #1

    Et aprÚs, il y avait un crowdfunding. Donc là, c'est toujours pareil. Donc, c'est plus connu du commun des mortels. C'est accessible. En revanche, ça prend beaucoup de temps, mais c'est génial aussi parce que là, c'était un moyen. J'ai ouvert finalement en septembre 2024, une période un peu creuse d'été pour communiquer avant l'ouverture. Et donc, je me suis dit comment est-ce que je peux essayer de faire un peu de bruit, avoir mes premiers clients sur une période creuse d'été, estivale. Et donc, je me suis lancée dans l'aventure du crowdfunding et ça a été assez dense parce que je m'y suis prise un peu tard. Mais c'est génial, j'ai plus d'une centaine de personnes qui ont pareil, finalement, investi dans ce projet-là et qui ont été mes premiers clients parce qu'en contrepartie, il y avait des...

  • Speaker #0

    Et donc, ça t'a rapporté combien à peu prÚs en trésor ?

  • Speaker #1

    J'avais un objectif de 6 000 euros et je suis allée jusqu'à 8 600, quelque chose. D'accord,

  • Speaker #0

    ok. Et donc, en contrepartie, t'as proposé quoi ?

  • Speaker #1

    Des séances, évidemment, pour venir, des packs de séances, des t-shirts. un peu de t-shirt et une soirée d'inauguration qui est un petit peu tardive mais va arriver au beau jour, au printemps.

  • Speaker #0

    Ça marche. Ok, trop bien. Du coup, j'allais dire ça, ça me fait vraiment penser Ă  la vie du solopreneur. Plusieurs sources de revenus aussi parce que ton projet ne va pas se lancer avec juste un apport ou juste un prĂȘt bancaire. Trop bien. Et trop malin aussi d'avoir impliquĂ©, enfin, trouvĂ© des modes de financement qui permettent de trouver ses futurs clients d'aprĂšs. Et pas juste du one-shot. Alors, est-ce que tu as un dĂ©fi Ă  nous lancer sur cette partie ? Peut-ĂȘtre pour ceux qui veulent faire justement un appel aux dons ou un financement participatif pour ouvrir leur lieu ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense que dĂ©jĂ , pourquoi pas crĂ©er cette... C'est peut-ĂȘtre plus simple de dĂ©marrer justement par du crowdfunding. C'est assez accessible. C'est hyper intĂ©ressant pour, encore une fois, crĂ©er sa communautĂ© de dĂ©part. Donc, et ça se travaille, ça se prĂ©pare.

  • Speaker #0

    combien de temps ça prend ?

  • Speaker #1

    la version light comme moi je dirais j'ai mis en fait ça va prendre peut-ĂȘtre 2-3 jours pour crĂ©er vraiment ta page, bien la Ausha faire les bonnes photos, trouver les bonnes contreparties ça c'est vraiment important hyper important, aprĂšs c'est beaucoup d'animation

  • Speaker #0

    Mais du coup, tu vois, entre le début et la fin, c'est quoi ? C'est un mois que je l'ai lancé ?

  • Speaker #1

    Ouais, il ne faut pas faire plus d'un mois et demi. Ok. AprĂšs, il y a un peu de lacisme. Parfait.

  • Speaker #0

    Bon, allez, on rajoute ça dans votre agenda surchargé de solopreneurs.

  • Speaker #1

    Liste de cinq contreparties et puis la trame de la page avec l'histoire. Il faut raconter une histoire. C'est beaucoup de storytelling.

  • Speaker #0

    Putain. Mais super intéressant. Merci pour le tip. D'ailleurs, tu m'as donné l'idée parce que moi, je n'ai jamais fait de crowdfunding. Et là, je suis en train de lever des fonds avec un sponsor pour ma future émission. mon super talk show des solopreneurs et des créateurs de la francophonie.

  • Speaker #1

    Allez, défi, clavier. Et voilà,

  • Speaker #0

    je ne vais pas repartir à vide. Je ne vais pas repartir juste avec mon match à la thé de Boulder. Je pense que je vais repartir avec une petite tout doux. Je vous tiens de recourant. Si j'arrive à me lancer dans l'aventure, je vous raconterai ça en public comme d'hab. Bon, écoute, super intéressant ce gros, gros point sur l'argent. Je pense que maintenant, on est rassuré. On peut te contacter aussi. Abonnez-vous à la newsletter. Je vous mets aussi les contacts et un petit peu les sources de Marion pour faire tout ce plan financier. tu m'as dit que tu me partagerais ton... Ton business plan, d'ailleurs, de salle de sport, c'est toujours d'actualité.

  • Speaker #1

    Oui, les charges que tu as à faire dans tous ces dépenses auxquelles on ne pense pas forcément.

  • Speaker #0

    Trop bien. Profitez-en avant que je transforme Marion en infopreneur sur comment ouvrir sa salle de sport. Mais elle ne veut pas pour le moment. Elle veut se consacrer à son studio de sport. Que voulez-vous ? Et je te propose qu'on parle dans l'épisode suivant d'un truc super important quand on tient un lieu physique. C'est le multi casqueting. Alors déjà, quand on est solopreneur, c'est ouf le nombre d'activités qu'on fait. mais là moi quand je passe une journée avec toi chez Boulder, j'hallucine. Tu fais des cafés, t'accueilles les gens, t'organises les plannings, on en parle juste aprÚs de tout ce qu'il faut imaginer quand on ouvre un lieu

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