- Speaker #0
Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement, à mon micro, pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter pour recevoir les bonus. Alors Aline, pour faire un million, tu m'as dit c'est important d'être entourée d'un certain type de personnes. Alors est-ce que tu peux préciser quel entourage tu as et comment tu l'as construit ?
- Speaker #1
Tout à fait. Alors, petit disclaimer, je ne vous dis pas de signer les papiers du divorce, d'envoyer bouler votre chien, vos enfants, vos proches, vos familles. Ça peut s'ajouter en plus de votre entourage habituel. Mais je trouve que, et on reste dans cette même lignée de désacraliser ce que ça représente un million. Moi, je me suis vraiment vue passer un cap en termes de mindset quand j'ai été entourée de gens pour qui c'est normal, voire même dérisoire, de faire un million d'euros, certains pour qui c'était leur chiffre d'affaires mensuel. et en fait quand on traîne avec plein de gens comme ça ben Ça devient presque normal de faire un million et plus cet objectif énorme qu'on a en tête. Et j'ai fait mes petites recherches avant cet épisode de podcast. Est-ce que tu savais, Flavie, que hors micro-entreprises, les entreprises en France qui font plus d'un million d'euros de chiffre d'affaires, c'est 20 à 30 % des entreprises. Ça fait plus d'une entreprise sur cinq. Donc, en fait, ce n'est pas quelque chose d'anecdotique. Ce n'est pas quelque chose de rare. C'est quelque chose de relativement commun.
- Speaker #0
Oui, ça ne m'étonne pas pour les entreprises. Après, c'est vrai que c'est plus pour les solos, les individus, que c'est peut-être un peu plus complexe. Quoique, c'est Sam Altman qui a dit qu'avec l'IA, on verrait le premier solopreneur à un milliard. Donc, en fait, on voit bien qu'avec les agents IA, la différence entre avoir une équipe ou avoir pas d'équipe, ça commence à s'amenuiser un petit peu. Ok, donc ce que tu veux dire, c'est que finalement, il ne faut pas s'excuser de faire un million. Enfin, c'est fréquent, surtout en tant qu'entrepreneur. Et donc, quand on banalise, mais ça fait quoi l'idée de banaliser ? Parce que moi, parfois, je me dis, enfin, je vois aussi des freelances qui vont dire, Si je vais à un mastermind et qu'il y a des gens qui sont dix fois au-dessus de moi, est-ce que je vais vraiment apprendre quelque chose ? Est-ce que ça ne sera pas trop gros ? Est-ce que ça ne va pas être trop écrasant par rapport à moi d'où je pars ?
- Speaker #1
Je pense qu'effectivement, quand on va dans une pièce avec une insécurité de « moi je ne fais pas assez d'argent et tout le monde en fait mille fois plus » , si on y va dans cette démarche-là, oui, on va trouver ce qu'on recherche. Mais si on met son égo de côté, quel qu'il soit, et je dis égo dans le sens neutre du terme, pas dans le sens ni péjoratif ni autre, en se disant juste, il y a des gens qui sont passés 10 000 fois par toutes les étapes que j'ai franchies, par tous les challenges que je suis en train de franchir, par tous les problèmes que je vais avoir et dont je n'ai même pas encore conscience. Et ces gens-là, par leurs apprentissages, par leur feedback, par leur partage, par leurs histoires, vont pouvoir me faire gagner des années, voire même des milliers d'euros en termes d'erreurs, d'échecs, etc. Et de pouvoir avoir la chance d'être dans la même salle que ces personnes-là. Alors... Je parle de mastermind, mais je parle aussi de networking. Je parle d'assister à des conférences. Je parle d'écouter des TEDx. Je parle d'écouter des interviews. Il y a Xavier Niel, très récemment, qui a fait une très grosse interview sur YouTube. Je ne sais plus. Il faudrait que je te retrouverais le lien. Je te l'enverrai. Et il parle de tous les échecs qu'il a eus quand il a essayé de racheter MC, c'est qu'on lui a claqué la porte au nez. Et que du coup, il a fait… C'est génial comme interview. Et de pouvoir être entouré de personnes pour qui c'est dérisoire et d'apprendre leur mindset. Moi, je fonctionne beaucoup en… m'inspirant et en copiant le mindset des gens. Et je me dis... En imitant ou je ne sais pas. Moi,
- Speaker #0
j'ai une casquette Bob l'éponge, ce n'est pas pour rien. C'est marrant que tu dis parce que les gens s'imaginent aussi qu'il faut forcément payer des bootcamps, des masterminds, des formations dans tous les sens. Moi, je suis cliente de masterminds et de bootcamps, clairement. Quand j'ai besoin de me mettre un coup de pied au cul, je prends un bootcamp. Et quand j'ai besoin de comprendre... précisément ce que font les gens et qui m'aident et que je fasse pareil chez moi, je prends un mastermind. Mais, franchement, j'ai appris 90% des trucs que je sais grâce aux podcasts gratos que j'écoute. Tous les Américains, tous les créateurs de contenu que j'admire et tout. Et en fait, comme tu dis, tu vois, c'est... Tu les écoutes pour la technique et finalement, t'absorbes leur mindset, en fait. T'absorbes leur façon de voir les choses. Ok. Donc, hyper intéressant. Toi, comment t'as façonné ton entourage ? Tu l'as fait changer, d'ailleurs, parce que... C'est aussi une question que j'avais. Moi, j'ai commencé freelance. J'ai plein de potes freelance. Et puis après, j'avance un peu dans le truc. Et je me dis, bon, ça serait bien que j'ai aussi des personnes au même niveau que moi ou au même stade qui ont les mêmes problématiques, tu sais, de scaling, par exemple, de l'entreprise. Comment tu fais pour gérer ça aussi ?
- Speaker #1
Je n'ai pas tant changé mon entourage que ça, en tout cas pas consciemment. Par contre, c'est vrai que moi, je suis une grande cliente des masterminds parce que c'est là où je trouve que j'évolue le plus vite. Alors oui, c'est un investissement qui est énorme et je sais qu'il y a beaucoup de gens qui sont refroidis par ça. Moi, j'ai toujours retrouvé un retour sur investissement, en tout cas mindset sinon stratégique et opérationnel à chaque fois. Donc, je continue à y aller très régulièrement. Mais ça me faisait risque d'y aller parce que je rebondissais. Moi, j'ai la chance d'avoir grandi avec un père qui était entrepreneur. Donc, c'est de là que je tiens ma fibre entrepreneuriale, le fait que j'ai toujours été encouragée dans ce que je faisais. Mais mon père, il était dans l'industrie informatique des années 80. Il a mis 10 ans à faire son premier million. 10 ans de galère où il est parti dans un garage, après avec son meilleur pote, après ils ont eu un peu des bureaux. Vraiment l'entrepreneur des années 80. Et quand je lui ai dit que moi, je l'ai fait avant deux ans et demi avec une équipe de deux personnes, pour lui, c'était encore autre chose. Limite, il ne me croyait pas, il ne comprenait pas. Il m'a dit, explique-moi ma fille. C'est pour ça que je dis que c'est important d'être entouré de personnes qui l'ont fait et pour qui c'est normal et qui peuvent nous montrer et voir même, c'est pas dédramatiser mais c'est rendre ça banal, banaliser du coup ça, parce que ça t'aide aussi à, j'ai l'impression de le répéter, mais de réduire la charge émotionnelle que tu peux mettre derrière ou la pression que tu peux te mettre aussi.
- Speaker #0
Puis je pense qu'il y a un côté aussi pour, tu vas peut-être nous en parler tout à l'heure dans le système qu'on se construit. Moi, il y a un truc qui m'a énormément aidée, c'est banaliser les dépenses et les investissements. Parce que moi, un blocage mental que j'avais, c'était... Merci. Genre, c'est mon argent, mon chiffre d'affaires, c'est à moi. C'est le truc du freelance. Et quand il a fallu commencer à investir, j'étais pas bien. Je me dis, putain, ça, ça va me coûter 5 000 euros, ça 10 000 euros. Incroyable. Et en fait, là, de fréquenter dans un mastermind, par exemple, des gens qui font, on va dire, 50 000 euros par mois. Donc, tu vois, c'est 500, 600 000 par an. Donc, c'est pas très loin du million. Quand je vois tout ce qu'ils dépensent. En freelance, en pub, en machin, je me suis dit, ah ouais, peut-être que moi, je n'ai pas assez investi. Et du coup, ça m'a fait du bien aussi de me dire, bon, allez, je lâche un peu les trucs sur Solonation, je mets un peu de budget, etc. Parce qu'aussi, tu nous en reparleras, mais les rapports, c'est des fois, il faut investir un petit peu pour la croissance future. Toi, tu dis, tu as peut-être aussi une équipe. Donc, ce n'est pas non plus que de la marge, c'est aussi de l'investissement en vue d'avoir un certain objectif de chiffre d'affaires derrière.
- Speaker #1
Et franchement, Je vais te faire part pareil de mon expérience personnelle. Toutes les personnes que j'ai rencontrées en mastermind qui faisaient un million ou plus, ils avaient une marge beaucoup plus faible que les 90% de solopreneurs que tu peux accompagner. Plus on grossit en termes de structure, avec des process, des outils, l'humain, les ressources, qu'on ait des salariés, des freelancers avec nous, etc. En fait, ça prend tellement de marge qu'attention, quand on parle d'un million d'euros de chiffre d'affaires, il faut voir après la marge de ces personnes-là. Et moi, la première, ma marge n'est pas énorme. Elle diminue d'année en année au fur et à mesure que je grandis. Mais c'est aussi OK. Ça peut être un autre challenge d'augmenter sa marge, etc. Mais je pense qu'un million, il faut se dire qu'on ne peut pas y arriver seul. Alors, ce que je suis en train de dire est en train d'être challengé par l'IA, par les agents, on en a parlé, mais qu'il ne faut pas se dire j'y arriverai tout seul avec, je ne sais pas, mon chat GPT gratuit et mon téléphone portable.
- Speaker #0
Et quand on dit seul, moi, je suis solo-preneur, mais je suis très entourée. J'ai des freelances qui bossent avec moi, ils m'aident notamment au lancement des projets. Tu vois, moi, je suis très du style, OK, je fais une team pour lancer un truc, et puis après, par contre, on n'est pas obligé de bosser ensemble pendant genre dix ans si le truc est déjà lancé. Mais je pense qu'il y a besoin aussi d'altérité, d'expertise autre, parce que c'est ça aussi le mindset à un million, c'est de se dire, je ne suffis pas, enfin, c'est-à-dire, je suis, c'est bien que je sois là déjà, mais j'ai besoin de compétences externes. Mais ce n'est pas toujours les heures de travail et dont on a besoin. Ça, c'est OK, les IA peuvent le faire. mais des fois c'est juste un point de vue une stratégie comme tu disais dans tes masterminds qui va t'aider à évoluer. Trop bien est-ce que tu as un petit conseil entourage peut-être comment on fait aussi pour aborder des gens ça je voulais te poser la question parce que je t'avais trouvé hyper sympa hyper réceptive, on ne se connaissait pas avant Solo Nation et quand je t'ai contacté je me suis dit pour moi Aline c'est trop la star et tout on s'en doute qu'elle ne va pas me répondre Du coup, j'ai osé quand même te contacter, ce que j'aimerais trop avoir Aline dans l'émission. Est-ce que tu as un petit tips, networking et tout ? Je sais que toi, tu es forte là-dedans. Souvent, tu en parles aussi aux entrepreneurs que tu formes.
- Speaker #1
Alors, j'ai deux tips. Le premier très personnel et le premier plus coaching business. Mais ça me fait rire parce que dès qu'il y a des gens comme toi qui me disent « Ouais, je ne vous ai pas à t'écrire, tu es Aline et tout. » Mais en fait, moi, je n'ai pas l'impression qu'on parle de moi parce que je pense que je me sens comme tout le monde qui nous écoute, mais moi, je me demande ce que je fous là. Enfin, en fait, on est tous... On est tous des êtres humains. Mais moi, des fois, quand je propose... des épisodes de podcast ou des opportunités ou quand j'invite des conférenciers à mes événements, etc. J'ai l'impression d'être une toute petite souris. Je pense qu'il ne faut pas penser que les gens en face de vous, c'est des grandes stars qui se prennent comme telles et qui vont vous cracher à la gueule parce que vous avez dénié les déranger dans leur DM. Pas du tout. Au contraire, c'est des gens souvent qui seront très contents et qui, ils ont peut-être un peu plus d'abonnés ou plus d'écoute ou plus de visibilité que vous, mais ça ne veut rien dire sur l'être humain que c'est derrière. C'était la petite parenthèse perso. Il faut oser. Ça fait toujours très plaisir. Merci pour le compliment Flavie. Le conseil que je pourrais te donner, c'est un conseil que tu donnes toi aussi, on en avait même parlé dans notre podcast sur la stratégie de la starlette, mais c'est avoir un média, une chaîne YouTube, un podcast comme toi, un blog, c'est le meilleur moyen d'entrer en contact avec des individus dont on aimerait s'inspirer, avec qui on aimerait échanger. Et va voir un des plus gros entrepreneurs de France en lui disant donne-moi une heure de ton temps pour me donner des conseils, la personne elle va rigoler, elle va dire c'est pas que je veux pas, mais j'ai pas le time tu vois. Va voir cette personne en disant, j'ai un podcast, viens je t'interview. Il y a beaucoup plus de chances qu'ils disent oui. Et toi derrière, tu es libre de lui poser toutes les questions que tu veux. Et moi, les trois quarts de mes épisodes invités, c'est des personnes dont j'ai envie d'apprendre comment ils ont fait quelque chose, comment ils abordent quelque chose. Et je leur pose toutes les questions, je leur poserai comme si on était un café ensemble pour mon propre intérêt personnel.
- Speaker #0
Mais exactement, tu as trop spoté ma stratégie avec le board. Au départ, je l'ai créé le podcast, je ne savais pas freelancer. Donc je me suis dit, je vais interviewer des freelancers qui vont me... qu'on sait comment on fait pour planter. Après, j'ai monté en gamme. Donc, comment on fait pour être solopreneur et tout. Et j'avoue, maintenant, ça m'ouvre des portes énormes. Maintenant, je discute même carrément avec des créateurs internationaux. Tu vois, pour moi, c'est mes idoles. Et je suis là et en fait, on se répond sur YouTube et tout. Je suis là, waouh, trop bien. Donc, ça m'ouvre trop des portes et effectivement, c'est difficile pour les gens de refuser une heure où ils parlent d'eux. Oui. on leur fait de la pub c'est vraiment Donc franchement, lancez votre média. Merci Aline de remettre une petite pièce sur le truc. Trop cool. Écoute, je regarde où on en est dans notre plan, parce qu'il nous reste encore deux trucs hyper importants pour viser le million, pour arriver à aller au-delà des ambitions que vous étiez fixées initialement. Ce truc, c'est avoir un système à un million. Et puis, un dernier petit truc que je vais vous révéler en fin d'épisode. Allez, c'est parti.