- Speaker #0
Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens ça va vite, alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter pour recevoir les bonus. Alors je sais pas si je prononce bien Jade Bonacolta, je la fais à l'américaine, parce que je pense que c'est un peu notre référence pour les solopreneurs de légende. Comment on dit son nom et qu'est-ce qu'elle fait cette Jade ?
- Speaker #1
Alors moi je dis Jade Bonacolta comme un bon français. En fait, elle, ce qui est intéressant, c'est que... Elle est toujours employée chez Google. Elle s'est lancée vraiment sur le modèle solopreneur en parallèle de son travail. Donc c'est possible d'en faire un side business sur le côté. Elle en gros elle a une communauté de 250 000 personnes sur LinkedIn aujourd'hui. Elle a aussi Instagram et d'autres canaux. Mais LinkedIn c'est en 12 mois en fait elle a monté sa communauté à 250 000. Et elle a une newsletter en 12 mois qu'elle a lancée à 50 000 abonnés. Donc ce qui est quand même assez conséquent. Et en fait quand elle s'est lancée elle a suivi le cours de Ben Mir, un autre solopreneur que j'invite aussi à suivre. En fait, ça lui a permis de structurer, on va dire, sa création de contenu. Donc, quand elle s'est lancée sur LinkedIn pour créer son média, elle s'est lancée du coup en janvier 2023. Elle était vraiment concentrée sur créer du contenu de qualité. Donc, pendant trois mois, en fait, elle n'a pas fait que ça. Elle avait quand même son travail à côté. Mais en fait, elle a créé du contenu juste pour vraiment proposer du contenu. C'était vraiment du contenu désintéressé. Il n'y avait pas d'offre derrière, pas de newsletter, rien d'autre que de... en gros proposer du contenu et que ça soit intéressant pour la personne en face. Donc en fait, la seule invitation possible, le seul CTA sur un poste, c'était de s'abonner à son compte. Et du coup, en l'espace de trois mois... elle a monté son compte LinkedIn à 75 000 abonnés. Donc vraiment, au moment où elle s'est lancée, et après trois mois, 75 000 abonnés. Donc ce qui est énorme.
- Speaker #0
Ça, c'est intéressant ce que tu décris, parce que c'est aussi le dilemme du solopreneur. C'est vouloir aller tous azimuts, faire plein de trucs à la fois. Putain, écrire sur LinkedIn, lancer ma newsletter, mais il faut que les gens écoutent mon podcast. Ah, et j'ai mon produit et j'ai ma liste d'attente. Et j'aime bien ce que tu dis. Peut-être le côté Blitzkrieg, il peut se faire là aussi. séquencer son travail être focus un peu sur des sortes de campagnes militaires 3 mois pour grandir mon audience sur LinkedIn et ensuite peut-être 3 mois pour construire mon premier produit plutôt que tout mélanger quoi,
- Speaker #1
enfin je sais pas ce que t'en penses ou ce que ça t'inspire si si carrément mais en fait sa tactique d'être totalement désintéressé on va dire sur la plateforme de proposer juste du contenu c'est aussi ça ce qui a permis sa croissance je pense après elle avait quand même son travail chez Google où elle est très bien payée donc elle n'a plus enfin prenez pas beaucoup de risques en faisant ça ce que j'allais dire,
- Speaker #0
est-ce que c'est pas une stratégie aussi pour dire à son employeur, voyez les gars attendez, moi c'est complètement inoffensif mon solo business, je ne fais rien qu'à apporter la connaissance au monde et ça c'est pas mal et c'est aussi ce que je conseille aux salariés qui nous écoutent c'est quand tu crées ton média en side c'est jamais menaçant pour ton employeur personne va t'engueuler parce que t'écris une newsletter sur les cosmétiques alors que tu bosses chez L'Oréal au contraire c'est presque un truc que tu valorises dans ton boulot alors que si tu te mets à faire du freelance en side c'est vrai que ça peut poser des soucis avec ta close ou avec ton manager qui va regarder ça peut-être d'un mauvais oeil carrément,
- Speaker #1
bon après je sais pas à quel point le soloprenariat lui prend du temps par rapport à son travail aujourd'hui elle génère quand même du cash du coup au bout de 3 mois elle a lancé sa newsletter elle a quand même fait très bien grossir et aujourd'hui en fait elle gagne de l'argent en tant que solopreneur avec deux moyens le premier c'est des calls payants où elle aide les gens du coup sur LinkedIn et Elle le paye, enfin le vend 1800 dollars l'heure de coaching LinkedIn, ce qui est énorme. Enfin, on ne pourrait jamais faire ça. On aurait, je pense, trop de mal à payer quelqu'un ce prix-là pour juste une heure. Et après, le deuxième moyen qu'elle a, c'est en gros des sponsorships avec différentes boîtes, soit dans sa newsletter, soit dans des posts LinkedIn. Et du coup, c'est deux moyens en tant que solopreneur aujourd'hui de gagner du cash. C'est des calls payants et du sponsoring. Sachant qu'elle a toujours son job chez Google aujourd'hui. donc c'est vraiment du side business side business pour le coup
- Speaker #0
Tu m'étonnes et c'est là aussi que je trouve que parfois la polyactivité est intéressante. C'est qu'elle, il y a un côté statutaire aussi. Est-ce que tu penses qu'elle aurait le même succès ou peut-être la même niche ou la même cible si elle n'était pas exécutive chez Google ? Tu vois ce que je veux dire ? Il y a un petit côté, je vais payer mon coaching avec elle parce que si elle a réussi à le faire dans ce contexte-là et à sa position-là, ça va être bien pour moi, dirigeante, de prendre son coaching alors que je ne prendrais pas le coaching d'un copywriter dont c'est le métier en freelance par exemple.
- Speaker #1
En fait, ce que je trouve intéressant dans sa stratégie, c'est surtout sa stratégie contenu. pour croître aussi rapidement sur les plateformes, c'est que son contenu, il est aussi ultra qualitatif. Je le disais, mais elle a suivi du coup le cours de Ben Mir, qui est un autre solopreneur avec un super média. Mais en fait, créer son média, ce n'est pas si simple que ça quand même sur LinkedIn ou sur d'autres plateformes. Il faut quand même avoir une stratégie de contenu pour que ça marche pour toi. Donc, elle, elle utilise quand même pas mal de leviers différents comme aujourd'hui, elle utilise quand même du contenu à travers ses différentes plateformes. Par exemple, ses postes. Instagram, elle est publique sur LinkedIn ou même inversement, en gros, elle fait du cross-contenu sur les plateformes. Mais elle a aussi une création de contenu qui lui permet de créer de la qualité de façon continue. Il y a notamment la curation de contenu. Aujourd'hui, un peu, on est dans l'infobésité où on a trop d'infos et on est bombardé de contenu tous les jours. Et en fait, juste en... Et ça, c'est d'ailleurs un défi que je donnerais aux invités, c'est de... Faire le tri, en fait, sur ce qu'on consomme sur nos réseaux sociaux. Donc, sur Instagram, peut-être même supprimer, je ne sais pas, nos personnes qu'on avait au collège ou au lycée. Sur LinkedIn, unfollow pas mal de gens avec qui, en fait, il y a plein de gens où on ne lit jamais le contenu, où on ne regarde jamais. Et la curation de contenu, déjà, c'est un point ultra important pour, après, toi, avoir les bonnes idées, pour créer aussi du contenu de qualité. Mais je trouve que son contenu est de qualité, quand même, pour avoir eu cette croissance.
- Speaker #0
ouais bah écoute c'est génial moi j'utilise le podcast en fait pour me faire ma curation parce que c'est vrai que le podcast est pas algorithmique du coup je peux mettre ce que je veux dans ma playlist et je mets que des trucs de qualité que je sais que je vais écouter tel bilan à 5 ans de tel solopreneur machin et tout et je me les mets sur ma playlist et comme ça quand je vais marcher de temps en temps quand j'ai 2h devant moi boum je m'en écoute alors que c'est vrai que c'est plus difficile je trouve sur LinkedIn de faire de la bonne curation à moins de faire des listes ou mettre la cloche et tout mais bon bref c'est un autre débat trop bien donc un petit peu plus de un petit peu plus de curation c'est le défi pour vous et en parlant de curation regardez dans la newsletter parce qu'on vous mettra aussi des exemples de son contenu ça pourra peut-être vous inspirer et surtout si vous cherchez à faire un contenu expert et que justement vous ne vous sentez pas trop l'âme de faire trop le racoleur sur vos produits mais que vous cherchez un truc pour faire croître votre expertise et votre légitimité, je trouve ça super la technique de Jade Eh bien, mon cher Axel, c'est déjà le moment de passer au dernier solopreneur de légende. Je pense qu'on pourrait se faire un volume 2 presque, je te réinviterai, quand on aura d'autres à décrypter, puisqu'on n'a pas beaucoup parlé de leur entourage à ces solopreneurs, mais certains d'entre eux sont plus solos. Ils ont construit des équipes énormes pour les soutenir, comme Cody Sanchez. D'autres sont restés lean et minimalistes. Donc dans le dernier épisode, on va se poser la question de l'entourage et de l'équipe pour entourer un solopreneur. Et on va parler du cas de Matt Davella, qui est passé d'un solo business à une grosse équipe pour ensuite redevenir solo. Ça va être l'épisode 5, c'est parti !
