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LE BOARD - Incubateur de solopreneurs !

Comment tes défauts peuvent te rendre meilleur solopreneur(e) ? Solo Nation #1 avec Aline Bartoli, Valentine Helsmoortel, Dimby Rakotomalala

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1h05 |03/03/2025
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Description

Tu te trouves trop flemmard, trop bordélique ou trop perfectionniste pour entreprendre ? Et si, au contraire, c’était ça, ta plus grande force ?


Dans ce premier épisode de Solo Nation, on va te réconcilier avec tes défauts avec Aline Bartoli, Valentine Helsmoortel et Dimby Rakotomalala, trois solopreneurs stars qui cumulent plusieurs millions d’euros et de followers malgré leurs défauts.


Ensemble, on va déconstruire l'idée qu'il faut être "parfait" pour réussir.


📌 Tu veux tout savoir sur les vilains défauts d’Aline, Valentine, Dimby ou Flavie 😈

📌 Quels défauts peuvent devenir des super-pouvoirs quand on entreprend ?

📌 Pourquoi certains traits de caractère, considérés comme des handicaps en salariat, deviennent des atouts en solo ?

📌 Comment construire un business à ton image, en fonction de tes forces (et de tes faiblesses) ?

📌 Peut-on être branleur et entrepreneur ?

📌 Pourquoi le mythe de l’entrepreneur cow-boy est une illusion ?

📌 Quel business modèle choisir selon ton profil ?


Tu hésites encore à te lancer parce que tu ne corresponds pas au "modèle idéal" de l'entrepreneur ?


Cet épisode va te prouver que c’est justement ce qui peut faire ta réussite.


📩 Reçois le PDF bonus “100 exercices pour transformer tes défauts en atouts business” offert ici : https://leboard.fr/solonation


🦄 Rejoins l'Incubateur Solopreneur :
https://leboard.systeme.io/incubateur-vsl


💌 Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne.


Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant.


💜 Si ça t’a plu, soutiens le podcast en laissant 5 ⭐ et un avis sur Apple Podcast ou Spotify, ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


👋 Je suis Flavie Prévot, solopreneure et créatrice du Board, le premier podcast et incubateur dédié aux solopreneurs en France.


Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


🎧 Si tu aimes les podcasts comme Génération Do it Yourself, Tribu Indé, J’peux pas j’ai business, Sans Permission, Marketing Square ou Young, Wild & Freelance, Solo Nation et Le Board devraient te plaire aussi !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est quoi, les gars, les filles, votre pire défaut ?

  • Speaker #1

    Ma mère, depuis que je suis toute petite, me dit « Maline, tu es une vraie chasse d'eau. Avec toi, c'est plein ou vide, c'est tout ou rien, c'est noir ou c'est blanc, mais il n'y a jamais de nuance de juste milieu. »

  • Speaker #2

    Mon défaut, moi, c'est que je suis un flemmard, de base.

  • Speaker #3

    Et donc, si je n'ai pas envie de faire quelque chose, je ne le fais pas. Coucou !

  • Speaker #0

    On a pris nos revendications de ma chambre. C'est bon, vous avez vidé vos sacs, vous avez encore des choses à vider. Je vais vous donner des défauts, et vous allez me dire si, oui ou non, d'après vous, c'est des bons défauts pour entreprendre. Prends-leur ! Moit, moit, on va demander un référendum à la Solonation Je vais clôturer un petit peu ce débat parce que je voulais vous demander un truc un peu intime Salut à toutes et à tous et bienvenue sur Solonation l'émission des solopreneurs Alors ici, notre devise, c'est liberté et indépendance et notre terrain de jeu, c'est la création et le business en ligne J'ai réuni à mes côtés pour co-animer cette émission les Queen et les kings du business en ligne. Allez, c'est parti pour notre thème du jour. Est-ce que vos pires défauts de salariés feront de vous le meilleur entrepreneur ? Pour en débattre, je vais appeler l'éco-animateur. À la rescousse sur ce plateau, c'est parti. Aujourd'hui, avec mes co-animateurs, co-animatrices, on est convaincus d'une chose, c'est qu'il n'y a pas que les qualités dans la vie, il y a aussi les défauts, et en fait, les défauts, ils peuvent être super intéressants pour vous aider à entreprendre. En plus, on va savoir tous les vilains défauts de mes invités et co-animateurs. Allez, c'est parti pour le React à chaud, donc je vais vous présenter rapidement et ensuite vous envoyer vers la question. Avec moi, donc Aline Bartoli, la star des coachs business en France. Salut Aline ! Valentine, Else Mortel, la muse des solopreneurs et des créateurs en Belgique. Salut ! C'est une royauté ! Et nous avons Dimby Rakoto Malala, Dimby, salut, le coach d'Excel,

  • Speaker #1

    5 millions d'abonnés !

  • Speaker #0

    On ne savait pas qu'Excel déclenchait, déchaînait les fous à ce point, mais depuis qu'on a Dimby, on se rend compte du potentiel. Alors, c'est quoi, les gars, les filles, et votre... pire défaut ? Et en quoi est-ce qu'il vous rend meilleur entrepreneur ? Aline, t'es dans ma ligne de mire. Let's go.

  • Speaker #1

    J'ai vu directement les yeux. En fait, c'est un défaut aux yeux des autres, mais pas pour moi. C'est ma mère, depuis que je suis toute petite, me dit, mais Aline, tu es une vraie chasse d'eau. Avec toi, c'est plein ou vide, c'est tout ou rien, c'est noir ou c'est blanc, mais il n'y a jamais de nuance de juste milieu. Le curseur ne peut pas être à l'équilibre. Et elle a raison, typiquement. Je pense que tout le monde ici l'a vu à plusieurs reprises. Mais moi, je considère que c'est quand même une belle qualité quand on entreprend. Parce que quand je fais un projet, quand je lance, que ce soit une boîte ou un sous-projet à l'intérieur de la boîte, en fait, je le fais à fond avec des standards plutôt hauts. Et généralement, je fais le pitbull, c'est-à-dire que je ne m'arrête pas avant que la chose soit terminée.

  • Speaker #0

    Waouh, quel magnifique exemple de développement personnel qu'on va transformer à un défaut en qualité. Et ce défaut, je le vois, je ne l'ai jamais entendu. Tu vois le côté château, c'est vraiment... J'entends cette expression, j'étais morte.

  • Speaker #1

    Mais c'est un vrai défaut parce que... quand je dis que je ne lâche jamais, c'est que même quand tout s'écroule, je ne lâche pas non plus alors que je devrais bien sauver mes miches et en fait non, je ne le fais pas non plus.

  • Speaker #0

    Oui, tu es un peu persévérant.

  • Speaker #1

    Oui, mais pas dans le bon sens. Un peu borné plutôt.

  • Speaker #0

    On va creuser là-dedans. Alors Valentine, ton pire défaut qui te rend bonne entrepreneur ?

  • Speaker #3

    Je peux être très capricieuse au niveau du travail. J'ai vraiment développé ça au fur et à mesure de mes années en tant qu'indépendante. Et donc si je n'ai pas envie de faire quelque chose... Je ne le fais pas. Et c'est génial parce que du coup, en fait, tous les trucs qui m'ennuient, je les ai supprimés de mon business et je fais en sorte que ça tourne sans. Typiquement, faire des appels découvertes. Hyper ennuyeuse. Donc voilà, et en fait, ça me rend très créative et ça me permet vraiment de créer un truc sur mesure où au final, j'aime bien tout ce que je fais chaque jour.

  • Speaker #0

    Le rêve, ça ne se rappelle pas la stratégie du contournement, ce que tu essaies de faire, c'est-à-dire de vraiment, tu te dis ça, ça, ça, je n'aime pas, je slalome entre les trucs que je n'aime pas pour faire que ce que j'aime. Magnifique.

  • Speaker #3

    peut-être, mais comme je n'aime pas le ski, j'ai appelé ça la stratégie de l'enfant gâté pourri.

  • Speaker #0

    Ok, trop bien. Et toi, Dimby, c'est quoi ton vilain défaut ?

  • Speaker #2

    Mon défaut, c'est que je suis un flémar, de base. C'est contre-intuitif de se dire « Tiens, tu es entrepreneur, mais tu es flémar. » Mais c'est que, quand j'étais salarié, je détestais refaire la même chose plusieurs fois. Donc, à chaque fois qu'on me donnait une tâche, je cherchais à l'automatiser. Et comme il y avait Excel, je m'étais dit « Tiens, je vais essayer de l'automatiser avec Excel. » Ça pouvait être... tout et n'importe quoi. Ça pouvait être, je ne sais pas, pour faire du code HTML, pour contrôler, je ne sais pas, des fiches de rédaction pour des pages web. Il y avait tous les sujets qui me passaient par la tête. J'essayais de les automatiser sur Excel. Et c'est comme ça que j'ai progressé aussi, tu vois, en essayant de... Il y a ce nouveau challenge-là, j'essaie de l'automatiser sur Excel. Et puis après, j'ai vachement progressé, j'ai lancé la formation en ligne. Et puis après, j'ai essayé d'automatiser mon business.

  • Speaker #0

    Écoute, elle est pas mal cette histoire de flemmardise. Moi, ça me va bien, transformer ma flemmardise en un multi six-figure business, en partie revenu passif. Donc franchement, chapeau Dimby. Et moi, je n'aurais pas dit ça de toi parce que, tu vois, vu toutes nos conversations, on a l'impression que tu es un putain de bosseur. Donc, tu vois, comme quoi c'est marrant la perception.

  • Speaker #1

    Bosseur intelligent. Oui,

  • Speaker #2

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Mais bosseur stratégique. Oui. Ok. Très intéressant. Bon, moi, je pense que mon plus gros défaut, c'était d'être très bonne élève. Donc, je vous l'ai déjà dit, ma maman était prof de français. J'étais très bonne à l'école. En entreprise, j'étais un peu la salariée modèle. J'avais politique et tout ça. Et en fait, c'est un défaut qui a failli m'empêcher d'entreprendre. C'est surtout ça le plus grave parce que je pensais que l'entrepreneuriat, c'était pour les gros badass et tout. Et je me suis dit, voilà, c'est pas possible. Et moi, j'avais beaucoup d'attention au regard d'autrui et tout. Et c'est con parce que ça m'aurait pu me faire passer à côté d'un truc incroyable. Et au final, je m'en sors très bien dans l'entrepreneuriat aussi. Voilà. Et du coup, mes défauts maintenant que je suis entrepreneur, ça a changé. Moi, je l'avais déjà avant, c'est la dispersion. Donc, je suis quelqu'un de très créatif, très foufou. Mais on verra que ça a ses petites qualités aussi parce que moi, j'étais diversifiée direct. Et là où certains se sont cassés les dents sur un business model, un produit qui ne marche pas ou le freelancing, mon client se barre. Moi, j'avais toujours un peu ces plusieurs cordes à mon arc. Et voilà. Bon, ce n'est pas facile tous les jours, mais on fait avec.

  • Speaker #1

    On se soigne.

  • Speaker #0

    Exactement. Racontez-nous dans les commentaires. On veut tout savoir. On veut tout savoir. En plus, je sais que vous avez des pseudos sur YouTube et tout. Ce n'est pas votre vrai nom. On ne peut pas vous retrouver. Pas tous, en tout cas. Racontez-nous vos défauts inavouables. Peut-être les défauts aussi qui vous ont fait réussir, soit dans votre carrière de salarié, soit dans votre vie d'entrepreneur. On veut tout savoir et surtout, on veut vous aider. Et vous allez voir, vous allez pouvoir jouer avec nous. Peut-être un petit jeu. J'ai envie de vous chauffer là-dessus. Je vais vous donner des défauts. Et vous allez me dire si oui ou non, d'après vous, c'est des bons défauts pour entreprendre. Il y a un beau potentiel entrepreneurial derrière. Ou si au contraire, aïe, aïe, aïe, mon gars, si tu as ce défaut, plutôt ne te lance pas dans l'entrepreneuriat. OK ? Après, je vais vous demander des explications. C'est parti ? Violé, oui. Et noir, non. Perfectionniste ! Mouette, on va demander un référendum à la Solonation. Pourquoi t'as dit non, Aline ?

  • Speaker #1

    Parce que je pense que ça nous met beaucoup de bâtons dans les roues quand on est censé faire les choses de manière imparfaite, mais rapide, et passer à l'action, et accepter le principe d'itération et d'optimisation. Un perfectionniste, j'en ai... tous les jours, j'en accompagne tout le temps. C'est quelqu'un qui ne passe jamais à l'action très, très lentement, très, très difficilement. Et quand on est entrepreneur, on sait qu'il y a aussi un enjeu de rapidité dans l'implémentation. Je plus sois,

  • Speaker #0

    j'en vois plein des deux ans plus tard, ils n'ont toujours pas lancé leur podcast. Les gars, les filles, il faut y aller. Pourquoi tu as dit oui au contraire toi, Valentine ?

  • Speaker #3

    Eh bien, je trouve que dans un monde où il y a de plus en plus de gens qui se lancent, c'est justement la qualité qui va faire la différence. Alors, il ne faut pas non plus être... perfectionniste en extrait mais moi au final c'est un truc que j'assume et que je mets en avant et je trouve que c'est important et oui un joli logo c'est important et oui un joli landing c'est important je ne sais pas que c'est la première chose à faire en fait il faut être un perfectionniste en action peut-être pour durer alors oui du coup pour submerger et faire les choses dans l'excellence sans

  • Speaker #0

    tomber dans la perfection je pense ok super intéressant autoritaire alors pourquoi tu as dit non

  • Speaker #2

    Je ne sais pas. Si tu es autoritaire, tu manques de tact peut-être. Et du coup, tu n'es pas très apprécié des gens avec qui tu travailles, que ce soit en extérieur ou dans ton équipe. Et du coup, peut-être que les gens ont peur de travailler avec toi et ne se sentent pas à l'aise. Et je pense que ça peut ne pas faire en sorte que les gens s'impliquent avec toi.

  • Speaker #0

    Branleur. c'est une majorité après avoir écouté Dimby on peut plus dire l'inverse non mais voilà raconte moi Aline qu'est-ce que ça veut dire ce côté branleur dans l'entrepreneuriat pourquoi tu penses que c'est une compétence en fait parce que ça pousse,

  • Speaker #1

    c'est une compétence dont je manque d'ailleurs et des fois je me noie dans le faire faire faire la performance alors qu'en fait travailler plus intelligemment et de juste se dire j'ai envie d'optimiser les choses pour qu'elles me prennent le moins de temps possible ... et que je puisse libérer mon temps pour d'autres choses, que ce soit du perso ou du pro. C'est plutôt très smart comme manière de travailler. Vs penser qu'on doit épuiser tout son temps dans l'implémentation, dans le business. Ah ouais, mais moi, je sais que c'est mon cheval de bataille de toute ma vie, ça.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. J'imagine la stratégie, tu sais, écrite sur le gros post-it dans le bureau d'Aline. Rends-leur. Tiens,

  • Speaker #1

    mais ma...

  • Speaker #0

    Personne ne peut comprendre, c'est très cryptique. Allez, Narcissique. Alors ça, c'est pour la creator économie. Qu'est-ce que t'en penses, Valentina ?

  • Speaker #3

    C'est exactement dans ce secteur-là que je pensais, parce qu'en fait, on est obligé de parler de soi. Et il faut avoir envie d'un petit peu, parfois, raconter ça, que ça tourne autour de nous. C'est pas toujours facile. Franchement, il y a des moments où je ne peux plus voir ma tête en peinture. Mais il faut aimer ça.

  • Speaker #0

    Tu l'incarnes, en tout cas, ton business. Est-ce que ça veut dire que tu es narcissique ou pas ? Dibi, toi, tu n'es pas trop d'accord ?

  • Speaker #2

    Moi, c'est vrai que tout le business tourne autour de moi, un peu comme toi, Valentine. C'est paradoxal,

  • Speaker #0

    alors.

  • Speaker #2

    Sauf que ce n'est pas un côté narcissique, je trouve. Tu le fais parce que tu dois le faire. Mais ce n'est pas en mode, tu adores te regarder en photo, en vidéo, etc. Et toi,

  • Speaker #0

    tu ne dis pas, regardez comment je suis le king d'Excel. Tu montres des situations que les gens peuvent vivre dans leur travail. Et je pense que c'est très différent. Du coup, tu utilises ton image pour te montrer toi. OK, intéressant. Timide, à contrario. OK.

  • Speaker #2

    on veut pas t'influencer on serait pas comme ça non parce qu'en fait le timide il peut très bien réussir tout dépend de son business il faut trouver le business qui te convient moi j'ai vu plein de je

  • Speaker #0

    veux pas faire des clichés mais je le fais un peu désolé, tu vois genre le dev un peu ours qui reste dans son coin, qui construit des sas c'est trop bien, qui fait une newsletter c'est trop bien, vous êtes pas obligé de faire des émissions Youtube ou de vous donner en spectacle Il y a même du faceless, c'est une tendance sur YouTube qui est en train d'exploser. Donc, il ne faut pas montrer son visage. En fait, il y a tellement de business models. Mais on va en parler à la fin de l'émission, on va vous donner des idées.

  • Speaker #2

    Moi, j'ai un petit truc à rajouter par rapport au côté timide. Moi, c'est vrai qu'il y a quatre ans, j'ai commencé à poster sur les réseaux sociaux. Je détestais me voir en vidéo et j'avais un peu peur de l'objectif. Sauf que je m'étais dit, justement, je vais prendre ça comme un exercice pour m'améliorer. Et du coup, je trouve que... J'arrive de plus en plus à être à l'aise devant la caméra. Et je pense que les timides, s'ils se lancent dans la création de contenu, ils peuvent justement se débloquer et peut-être que ça peut les révéler sur autre chose.

  • Speaker #0

    Et tu sais que le best-seller le plus vu, je crois, de TEDx l'année dernière, c'est « Comment accepter son image ? » Et en fait, ce qu'elle dit, c'est trop génial, c'est que plus tu te vois en photo, plus tu t'acceptes. Donc en fait, moi aussi, les gens me disent « Mais toi, t'hésites pas. » Mais moi, tu crois que ça me fait plaisir de me voir des fois à la caméra. Je vois l'âge qui pèse. passe, etc. Ou des fois, les commentaires qu'on se prend. T'as envie de dire, écoute mon gars, montre-toi en photo, on verra après. Mais par contre, poster tous les jours des photos sur LinkedIn, moi, maintenant, ça ne me fait plus ni chaud ni froid, donc ça me permet de mieux m'accepter aussi.

  • Speaker #3

    Pour compléter, en fait, il y a aussi deux types de timidité. Tu peux être timide dans la vie réelle et pas être timide sur le web. Moi, les gens sont très étonnés quand ils me rencontrent. Je pense que je suis hyper à l'aise parce qu'en fait, je suis hyper à l'aise quand je crée du contenu, quand je fais des vidéos, podcast et tout. Mais dans la vraie vie, c'est pas du tout ça. Et d'ailleurs, souvent, les gens pensent que je les prends de haut parce qu'ils pensent que du coup, je suis un peu snob et que je n'ose pas leur parler. Mais non, c'est parce que je suis méga typique. Si vous me voyez dans la pré-file,

  • Speaker #1

    je suis un peu un streamer.

  • Speaker #0

    C'est trop marrant. Oui, c'est ça, on devrait mettre des alertes. Bon, alors, peureux. Allez, Aline, tu t'es mouillée.

  • Speaker #1

    Avoir peur de tout, non, évidemment, parce que sinon, on est mal barré avec l'entrepreneuriat. Mais avoir une bonne notion, un petit côté cynique sur la gestion des risques possibles. le worst case scénario et pouvoir faire de la prévention par rapport à ça. Le côté tête brûlée, on le retrouve et on l'encense beaucoup chez les plus grands entrepreneurs, mais je ne suis pas persuadée que ce soit la clé de la réussite.

  • Speaker #0

    Ok, c'est intéressant. Je pense qu'il ne faut juste pas que ça fasse peur du premier pas, ce fameux, parce que l'entrepreneur, c'est surtout se lancer. Par exemple, combien j'entends, ce n'est pas la meilleure idée, je ne me lance pas encore, je n'ai pas encore l'idée, je ne suis pas trop sûre. En fait, nos idées de départ, je ne sais pas si vous vous rappelez, mais moi, vraiment, ce n'était pas... C'est quand tu te lances que tu t'en rends compte. Il ne faut pas hésiter.

  • Speaker #2

    Il faut se lancer, tester.

  • Speaker #0

    Et toi, tu dis, Valentine, il ne faut pas être peureux pour entreprendre.

  • Speaker #3

    Il faut quand même un petit peu passer à l'action et se dire un petit peu positif et se dire que les choses vont bien se passer aussi.

  • Speaker #0

    Désorganisé. Ok, bon avis. Dimby ?

  • Speaker #2

    Désorganisé, oui. Parce que moi, quand j'ai lancé mon business, je n'étais pas du tout organisé.

  • Speaker #0

    je suis toujours pas organisé j'ai pas de business plan à 90 jours comme certains font moi je fais les tâches qui me plaisent et puis après je vois où ça me mène et moi j'ai mis nous parce que je trouve qu'en solopreneur plus business model média t'as vraiment personne dans ton équipe si t'es désorganisé t'es quand même flingué il y a des tas de podcasts mais en même temps tu me diras après

  • Speaker #3

    faut pas être trop organisé non plus ne passez pas 5 jours à faire votre notion ça sert à rien ça optimise c'est pas grave

  • Speaker #0

    Non, mais toi,

  • Speaker #3

    tu as une team derrière. Mais quand on est tout seul, solo, moi, ma to-do liste, elle est sur mon iPhone. Je n'ai pas besoin de plus, je suis toute seule.

  • Speaker #0

    Remarque, tu me diras, moi, je pense que je suis organisée, mais tu demandes à d'autres personnes autour de moi, ça se trouve, ils vont dire que je suis complètement bordélique, plus impulsive. Alors, un autre défaut, roublard. Alors, roublard, vous voyez ce que c'est ? C'est le côté un peu, je ne vais pas dire tricheur, mais un peu s'arrondir. Un peu connard,

  • Speaker #1

    quoi.

  • Speaker #0

    Ou un peu renard, un peu savoir dépasser la ligne blanche de temps en temps. Est-ce que vous pensez que c'est une qualité ou un défaut en business ?

  • Speaker #2

    Pour un business qui réussit, pas pour un business éthique.

  • Speaker #0

    C'est intéressant.

  • Speaker #3

    C'est ce que je voulais dire. Oui, mais je n'approuve pas cette qualité.

  • Speaker #0

    Ok, Aline ?

  • Speaker #1

    Moi, je pense 100% qu'on peut avoir un business qui réussit très bien en étant 100% éthique.

  • Speaker #0

    Ah ouais, intéressant. Et moi, je pense quand même qu'on peut être roublard sans être malhonnête. Têtu ! Je suis influencée. Pourquoi Aline, têtu ?

  • Speaker #1

    Parce que je pense qu'il y a un moment, on a tous besoin d'être un peu avec ce côté pitbull de « une fois que je mors, je ne lâche plus » . Et il y a des moments où il va falloir que nous-mêmes on y croit et que personne autour de nous va y croire. Et on ne peut pas demander aux autres d'y croire à notre place. Et que si on n'est pas un minimum, bon je reviens sur ce que je disais tout à l'heure, mais tête brûlée et convaincue qu'on tient le bon bout de la corde, en fait on peut très vite sinon se laisser submerger, désencourager.

  • Speaker #0

    Décourager. Décourager,

  • Speaker #1

    voilà. Je ne sais pas si c'est pas seulement ma place. Voilà, décourager, etc.

  • Speaker #0

    Mais tu as raison, parce que moi j'allais dire, moi je ne suis pas du tout quelqu'un de têtu. Mais en vrai, quand je réfléchis, tous mes nouveaux projets qui ensuite ont explosé, Les gens m'avaient quasiment tous déconseillé d'y aller. Par exemple, je ne sais pas, cette émission, c'est compliqué à organiser. Ben ouais, c'est compliqué. J'ai toutes les stars du business en ligne, de la francophonie dans plein de pays et tout. C'est dur à organiser, mais c'est génial. Donc finalement, je valide aussi le fait que d'être un petit peu obstiné marche bien. Dernier défaut, surtout des fois, on nous le dit, les salariés, c'est ça. Le rêveur, le doux rêveur. Ouais, Valentine, tu l'as levé comme ça, le drapeau. Qu'est-ce que ça t'inspire, ça ?

  • Speaker #3

    Mais il faut ! Mais c'est tellement triste, déjà, de ne pas être rêveur dans la vie. Déjà, c'est la première chose. Soyez rêveur,

  • Speaker #0

    que ce soit votre statut.

  • Speaker #3

    Mais oui, il faut. Moi, c'est ça qui nous porte. C'est un peu avoir toujours cette vision d'où on veut aller. Et par contre, il faut mettre en place les actions et que ce ne soit pas juste un joli mood board sur...

  • Speaker #0

    Mais il faut avoir des moments aussi pour le rêve. Pas être que dans la to-do liste, quoi. Dibi, qu'est-ce que ça t'inspire, ce...

  • Speaker #2

    Rêveur ? Moi, ça me parle, parce que... Quand je parle à ma femme de « tiens, je vais lancer ce projet-là » , et puis elle me dit « non, mais des fois ça va trop loin » . Mais je me dis en fait « j'ai envie de le faire, je vais essayer » .

  • Speaker #1

    C'est visionnaire même, plus que rêveur.

  • Speaker #0

    Oui, exactement.

  • Speaker #2

    Aller contre les vents.

  • Speaker #0

    Oh là là, c'est beau. Quelle touche poétique pour ce début d'émission, je suis trop contente. Alors en tout cas, on a vu déjà qu'il y a plein de... Déjà un, quand on voit tous ces défauts, on se dit « ouf » . Je ne les ai pas tous. Et après, on voit aussi que ça nous permet aussi d'être un bon entrepreneur. Valentine, toi, tu me disais quand même, en préparant cette émission, quels que soient ses défauts ou ses qualités, en fait, on n'est jamais vraiment prêt à ce qui va se passer quand on passe du salariat à l'entrepreneuriat. Est-ce que tu peux me raconter un peu ton parcours ? Oui,

  • Speaker #3

    oui, oui. En fait, c'est deux choses totalement différentes. Être salariée ou être à son compte, on ne passe pas ses journées à réfléchir de la même manière et à faire les mêmes actions. Et moi, pour la petite anecdote, je viens d'une famille où il n'y a que des indépendants. Je n'avais aucun grand-parent qui était salarié. Mes parents n'étaient pas salariés. Alors, on ne m'a jamais dit, toi, tu dois être à ton compte. Mais je pense que c'était une... Et donc, voilà. J'ai toujours su que j'allais être à mon compte. C'est juste que je me disais, allez, quand j'aurai 40, 45 ans, plein d'expérience, je me lancerai comme consultante parce que je pourrais le faire et tout. Bon, je n'avais aucune idée que tout ce qui était business en ligne fonctionnait et tout.

  • Speaker #0

    Attends, je fais une petite pause. Vos parents, ils étaient entrepreneurs aussi ?

  • Speaker #2

    Pas du tout.

  • Speaker #1

    Moi, les deux.

  • Speaker #0

    Moi, d'un côté, c'est un fonctionnaire tous les deux. C'est à peu près l'opposé pour moi de l'entrepreneur. Pardon, je t'ai coupé. Donc, OK, tu te lances.

  • Speaker #3

    Oui, sachant que moi, la partie carrière a toujours été très importante pour moi. J'ai vraiment cette forte valeur travail. Je pense qu'on l'a tous autour de cette table. Et j'ai déchanté dès le début. J'ai fait, mais c'est une blague, en fait. C'est tous les jours la même chose. J'avais l'impression d'être un Sims. Vous vous souvenez dans les Sims quand on ne triche pas, qu'on doit aller tous les jours au travail à la même heure,

  • Speaker #0

    et ça,

  • Speaker #3

    on accélère et puis on revient et on doit bosser pour gagner des compétences.

  • Speaker #0

    Sans la possibilité d'accélérer, par contre.

  • Speaker #3

    Oui, c'était exactement ça. Et sans le petit code magique pour signifier que je suis sur l'entraide.

  • Speaker #1

    Moi, je suis sur l'outre, je m'en souviens.

  • Speaker #0

    Rosebud aussi,

  • Speaker #3

    Rosebud.

  • Speaker #1

    Rose, c'était le max.

  • Speaker #0

    Ah ! Elle était au max.

  • Speaker #3

    Et oui, et pour moi, ça a été catastrophique. C'est pour ça que je suis restée que deux ans et demi salariée, mais je n'en pouvais plus. J'ai fait un burn-out et j'ai fait un burn-out. Et je me suis lancée un petit peu du jour au lendemain, en ne sachant pas trop ce que j'allais faire. Et tous mes amis m'ont dit, mais c'est le jour et la nuit, quoi. Quand tu es à ton compte. Donc, je pense que ce n'était vraiment pas pour moi. Et clairement, il y a plein de choses dans le monde du salariat qui m'ont... Je n'ai pas compris pourquoi ça fonctionnait comme ça, quoi. Et je pense que si on veut se mettre à son compte, au final, passer beaucoup de temps en tant que salarié, c'est une erreur que je vois souvent. Les gens se disent, il faut que j'ai 5, 10 ans de background. Parce qu'en fait, on prend plein de mauvaises habitudes.

  • Speaker #0

    Cette matrix... pas de la bonne façon pour être un bon entrepreneur ? Comme quoi, par exemple, c'est quoi les habitudes dont il faut se défaire tout de suite ?

  • Speaker #3

    Alors, on va être honnête. On oblige les gens un petit peu à s'occuper de 9h à 17h. Et donc, on remplit quand même les journées pour que les gens soient occupés. Et moi, je le vois là chez des amis qui se lancent à leur compte après avoir été 10 ans en corporate, mais elles passent du temps limite à se faire des réunions toutes seules avec elles, à faire des jeunes powerpumps qui ne servent à rien parce que c'est pour elles. Et tu vois vraiment qu'il y a des habitudes comme ça, des choses qui sont logiques en corporate, qui ne sont pas du tout pareilles quand tu dois justement être dans l'action, dans l'action, dans l'action et oublier cette perfection. Et en fait, la moindre minute... qu'on passe, en fait, doit générer de l'argent. Ce qui n'est pas le cas quand on est salarié. Quoi qu'il arrive, au final, on va avoir son salaire à la fin du mois. Il y a vraiment deux manières bien différentes de penser.

  • Speaker #0

    Hyper intéressant et je n'avais jamais pensé à ce côté prendre de mauvaises habitudes pendant trop longtemps en salariat. Tu sais pourquoi aussi ? Parce que moi, je n'ai pas du tout la même façon de penser le salariat. Moi, j'étais la salariée modèle. J'ai kiffé le salariat. Je le dis doucement parce qu'apparemment, ça ne se fait pas trop quand tu es un solopreneur. Il faut dire que le salariat, c'est de la merde. Et je n'ai pas eu besoin d'entreprendre pour me libérer de mon patron parce que j'avais des boss sympas, etc. J'ai eu la chance de tomber sur des bonnes personnes. Et du coup, je ne me retrouve pas du tout dans la figure de l'entrepreneur qui a une revanche à prendre sur sa vie. Voilà, moi, j'ai aimé toutes les périodes de ma vie et tout. Aline, qu'est-ce que tu en penses, ça, le côté revanchard ? Est-ce que forcément, pour réussir, on doit avoir cette niaque, mais cette niaque un peu négative de presque devoir… avoir sa revanche à prendre sur la vie.

  • Speaker #1

    Je pense que tous les entrepreneurs qui réussissent et tous les entrepreneurs qui réussissent vite, les fameux success overnight, il y a tout le temps une névrose derrière. Peut-être pas causée par le salariat, mais je pense qu'il y a tout le temps une névrose derrière. Ça peut être un besoin d'attention, ça peut être besoin de se prouver quelque chose ou prouver à sa famille, à ses proches, à son cochon d'Inde, quoi qu'il soit passé, de prouver quelque chose. Mais à chaque fois, effectivement, que je vois des gens qui réussissent très vite et que je parle un peu avec eux, dans tous les podcasts que j'ai faits, il y a toujours une névrose qui drive derrière. Et justement, quand cette névrose se calme parce qu'il y a eu soit une thérapie, soit la vie fait que la personne est devenue plus mature, en fait, tu les vois. Alors, c'est triste à dire et je vais être très caricaturale parce que ce n'est pas toujours comme ça, mais tu vois presque le business qui se calme avec, donc qui ralentit en termes de croissance parce que la personne a trouvé une espèce de paix intérieure et de sérénité qui fait qu'il n'y a plus besoin de se presque brûler à la tâche pour aller bouffer le monde.

  • Speaker #0

    Ah ouais, tu nous emmènes loin, mais c'est vrai, j'avais pas pensé qu'on allait faire une petite psychanalyse en plus, mais c'est vrai que parfois nos défauts, ils reflètent aussi ça. Et toi, tu me disais aussi, c'est un peu ce qu'on nous a vendu, c'est le mythe de l'entrepreneur cow-boy. C'est quoi ça ? Ah oui,

  • Speaker #1

    c'est parce que souvent, quand on cite les grands entrepreneurs d'aujourd'hui, Steve Jobs, Elon Musk, Zuckerberg, etc., on a l'impression que c'est des gens visionnaires qui pensent en dehors des sentiers battus, qui se sont rebellés contre la société, qui ont fait leur truc, etc. Et je suis d'accord que c'est un trait commun. mais l'autre jour j'ai écouté une vidéo de Cyrus North qui parlait sur la prise de décision et il disait mais en fait il y a un espèce de biais de confirmation qui plaît à un biais du survivant qui fait qu'on se dit ah bah si tous ceux qui ont réussi ont ce trait là c'est que c'est ce trait là qui a fait qu'ils ont survécu alors que si ça se trouve il y en a 90% de plus enfin bref des millions de plus qui avaient ce trait là aussi de caractère mais qui ont échoué avant eux sauf que parce qu'il y a un biais du survivant on pense que c'est ça le fil rouge qui crée la réussite pas forcément ...

  • Speaker #2

    Le garage, ils ont tous un garage.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Moi, j'ai un garage aussi, mais j'ai mis ma planche de surf devant. Je n'ai pas mis mon bureau. Et du coup, ça, c'est gênant, moi, je trouve, parce que notamment... Alors, je ne sais pas si c'est un truc de meuf ou pas, mais ce côté mauvais élève, turbulent, gros badass et tout, moi, je m'étais dit justement, je ne suis pas comme ça, donc je ne peux pas être une bonne entrepreneur. Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #1

    La petite bonne élève est dans la place.

  • Speaker #3

    Moi, j'étais madame 10 sur 10, quoi. Donc, non, non.

  • Speaker #0

    Ok, et toi Dimby, c'est pas ton archétype non plus d'entrepreneuriat, ça a le côté cow-boy un peu ?

  • Speaker #2

    Non, non, pas du tout, moi je suis de base timide et aussi bon élève, donc de base j'étais plus...

  • Speaker #1

    Que des numéros 10 dans ma team.

  • Speaker #0

    On se fait des gros cancres, des gros badass, venez nous secouer en commentaire un petit peu.

  • Speaker #3

    Je pense que c'est bien d'avoir ce côté bon élève, parce qu'on a envie de bien faire notre taille et que nos clients soient contents.

  • Speaker #0

    Dimby, qu'est-ce que t'en penses toi sur le côté les pires défauts font les meilleurs salariés ? C'est quoi ta... Ce serait quoi ta limite ? Parce que tu as aussi des salariés. Donc, qu'est-ce qui fait un bon salarié aussi pour toi ? Il ne faut pas non plus que les mecs soient complètement bardés de défauts non plus. Tu ne les aurais peut-être pas recrutés.

  • Speaker #2

    Moi, je sais que je n'étais pas un bon salarié avant.

  • Speaker #0

    Mais pourquoi tu dis ça ?

  • Speaker #2

    Parce que...

  • Speaker #1

    J'étais flémar, il l'a dit.

  • Speaker #2

    Oui, j'étais flémar, mais du coup, j'arrivais à produire beaucoup plus rapidement que les autres. Mais ce qui fait que j'avais du temps en plus. Et après, il faut combler ce vide. Et des fois, si ton manager te dit, voilà, tu as fini, tu veux... tu as fini ta tâche, est-ce que ça te dit de travailler sur ce truc-là ? Moi, des fois, je disais non. Mon manager, il dit, ça te dit de bosser sur cet appel d'offres ? Je lui ai répondu non. Alors qu'avec leur queue, je me dis, en fait, j'aurais peut-être dû dire oui. Parce que si tu veux monter, être bien vu, etc. Mais moi, ça ne m'intéresse pas. Du coup, j'ai dit la vérité.

  • Speaker #0

    Donc, tu n'étais pas politique. Parce que ça, c'est souvent une compétence clé, ça n'a rien à dire d'être politique. Et d'ailleurs, est-ce que ça sert après, quand on est entrepreneur ?

  • Speaker #2

    Être politique, oui, ça sert. Pour avoir des accès, je ne sais pas, des invitations dans des salons. C'est toujours intéressant d'être politique. Mais moi, je préfère être moi. Si ça me plaît, je le dis. Si ça ne me plaît pas, je le dis. Et puis... Comme ça, les gens, ils savent à quoi s'attendre. Et surtout que quand nous, en tant que créateurs de contenu, on partage du contenu, si on est tout le temps en mode politique, les gens, ils savent pas ce qu'on pense vraiment. Alors que moi, comme je partage toujours ce que je pense, même par rapport aux collaborations, tu vois, je fais des collaborations que de produits que je connais ou que je teste, que j'utilise. Et moi, mon credo, c'est vraiment la franchise et de...

  • Speaker #0

    Donc là, on est un peu sur l'inverse du roublard de tout à l'heure. Alors moi, j'ai l'impression qu'il y a un point aussi sous-jacent à tout ce qu'on dit, c'est que les gens se font une idée de l'entrepreneuriat qui n'est quand même pas la vérité. Finalement, l'entrepreneuriat, c'est ton business, tes règles. Toi, Aline, comment tu as fait pour composer avec tout ça, tes défauts, tes qualités, ton côté très franco de bord, chasse d'eau, là tu disais tout à l'heure. Raconte-nous un peu le genre de business que tu as construit, parce que je ne pense pas que les gens s'imaginent que tu puisses vraiment construire un business à son image.

  • Speaker #1

    J'aime bien cette notion de ton business T-rec parce que je pense que ça veut dire le meilleur et le pire en même temps. Le meilleur parce que on se rend compte que on peut faire ce qu'on veut si on veut travailler deux heures par jour, si on veut travailler que les week-ends, si on veut travailler de nuit parce qu'on est quelqu'un plutôt d'actif et de créatif la nuit et faire des énormes grasse-mattes le matin. On parlait de ma salariée qui a beaucoup de liberté. Elle, c'est quelqu'un qui est très créatif le soir. Elle est rarement connectée avant midi, mais c'est OK. Il y a juste les moments où il y a des réunions, des choses comme ça où elle a besoin d'être là. Elle est là, bien sûr. Donc je pense que c'est la liberté d'inventer des règles du jeu qui nous conviennent en termes de personnalité, de qualité de défaut, de style de vie qu'on souhaite, etc. Et souvent les gens, même quand ils deviennent entrepreneurs, je les vois travailler encore plus qu'avant, comme s'ils devaient prouver qu'ils avaient fait le bon choix, pris la bonne décision et qu'ils se donnaient à fond. Et ça je dis, bah non, ton business, tes règles.

  • Speaker #3

    Moi ce que je dis souvent, je trouve que le plus compliqué au final, c'est pas tellement les heures où on est sur l'ordi et qu'on sait ce qu'on doit faire, parce que la vision éclair, c'est plutôt quand tu sais plus et que ça brène.

  • Speaker #0

    ta responsabilité de choisir la suite et moi j'ai du mal quand même encore, c'est un peu le côté judéo-chrétien du travail si vraiment j'ai rien à faire c'est rare, presque je bourre mon agenda et si j'ai rien à faire je suis là, j'ai un peu de la culpabilité donc je sais pas comment vous gérez ça vous avez des moments de trou ? non, ok t'as pas géré,

  • Speaker #1

    toi t'es comme moi je suis un peu en dingue des nids on va dire vas-y pardon moi j'ai vraiment des phases

  • Speaker #3

    C'est les phases où je reconstruis des choses. Là, il y a beaucoup de travail et il n'y a pas beaucoup de revenus en général parce que tu es en train de construire des nouvelles. D'ailleurs, je dis souvent à ma grand-mère, quand je travaille beaucoup, ce n'est pas une bonne chose. C'est souvent quand je travaille beaucoup, elle me fait, ah, c'est bien ça. Je fais, non, non, ce n'est pas bien, ce n'est pas bien.

  • Speaker #0

    Et c'est parce que tu bides pour... Exactement.

  • Speaker #3

    Et après, on récolte.

  • Speaker #0

    Alors, donnez-moi une règle de vie bizarre de votre business, puisqu'on dit ton business, tes règles. Un truc chelou que vous, vous faites parce que c'est comme ça, c'est votre mode de vie. Allez, chacun me balance une petite coulisse croustillante de son business.

  • Speaker #2

    Moi, c'est faire du sport trois fois par semaine. Ok. Parce que je sais que si je ne fais pas mes trois séances de sport dans la semaine, il y a des jours où dans la semaine, j'ai envie de tout arrêter. Je me dis, ah non, là, je suis déprimé, là, ça ne va pas et je remets tout en question. Alors que si je fais mes trois séances dans la semaine, ça va bien. J'arrive à avoir les idées claires. Ça me donne l'inspiration.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Allez, moi, je vous en donne un petit. Moi, c'est bizarre, je pensais faire la semaine de 4 jours ou de 4 heures, quand je me suis lancée, soyons fous. En fait, je fais la semaine de 6 jours, voire même 7 jours, en cachette, il ne faut pas le dire. En fait, j'aime bien travailler un tout petit peu tous les jours. Quand je ne travaille pas, ça me manque. Mais ce n'est pas du travail. Je ne vais pas me mettre un travail violent le samedi. Je vais faire un petit truc, une newsletter, un truc comme ça. Et par contre, j'ai aussi du loisir tous les jours. Donc, je vais faire des grosses pauses, déj, aller au sport, aller me balader. Voilà. Donc, c'est vraiment un mix pro-perso qui serait peut-être difficile à combiner avec une équipe. Mais comme je suis solo, je m'en fous, je fais ça. Toi, Valentine ?

  • Speaker #3

    Moi, ce n'est pas de rendez-vous le matin parce que c'est le moment où je suis le plus efficace. Donc, c'est bloqué, sauf si vraiment il n'y a pas moyen. Et tout ce qui est enregistrement de podcast ou les lives dans mes différents programmes avec mes clientes, c'est toujours l'après-midi.

  • Speaker #0

    Et Aline ?

  • Speaker #1

    Je crois que j'ai la même règle que ça.

  • Speaker #0

    J'ai bugué sur ta question, parce que je n'avais pas l'impression d'avoir des règles un peu bizarres. Mais je pense qu'une qui surprend beaucoup les gens, c'est que je suis toujours en train de travailler d'une manière ou d'une autre. Et que je n'ai pas vraiment de... Alors, c'est très rare que je prenne des vacances. Ça m'est arrivé une fois dans ma vie de prendre trois semaines de vacances depuis que je suis freelance. Mais même d'avoir des week-ends complets, ou même un jour 100% off, c'est extrêmement rare. Parce que je suis toujours sur mon téléphone en train de répondre à un petit message, de checker comment va la communauté et tout. Mais en fait, c'est un réflexe. Et ce n'est pas... Je ne le vis pas comme du travail.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai besoin, j'ai remarqué, de 24 heures complètement off. Donc la semaine de six jours plutôt. Et après, c'est reparti, ça me suffit. Et quand je pars en vacances trop longtemps, je m'ennuie. Au bout de trois, quatre jours, je suis là, bon, qu'est-ce qu'on fait ?

  • Speaker #2

    On est au travail.

  • Speaker #1

    Après, je pense que c'est bon signe aussi. Comme tu disais, construis un business que tu aimes. Comme ça, tu n'auras pas besoin de partir en vacances. Sans, attention, ne faites pas ça non plus chez vous. Prenez des vacances quand même, reposez-vous. Le burn-out.

  • Speaker #0

    Il nous faut un petit disclaimer comme à la colle.

  • Speaker #1

    Drapeau, là. Je m'auto-envoie la vare. Je suis en train de pousser les gens à l'épuisement professionnel. C'est pas bien non plus. Il faut faire la séparation entre épuisement et kiff.

  • Speaker #3

    Il faut connaître son rythme. C'est hyper important. Je suis comme toi. C'est OK de faire un petit peu tous les jours. Il n'y a pas de souci.

  • Speaker #1

    Tu commences par la piscine aussi. C'est pour ça.

  • Speaker #3

    Je termine. parce que le matin,

  • Speaker #1

    on va travailler. Et puis, le sport,

  • Speaker #3

    du coup, il n'y a pas de rendez-vous. Mais si, moi, je sais que parfois, je rentre dans des périodes où je fais des journées de 10-12 heures, mais je me flingue, il me faut deux semaines pour m'en remettre.

  • Speaker #1

    Ah oui. Oui, et ça aussi, je pense qu'il faut l'accepter. Et peut-être que dans le salariat, on est façonné par le rythme de l'entreprise. Moi, je me rappelle les routines managériales. Ça, c'est un truc très douloureux de ma vie d'avant. C'est quand tu es manager, tu as des points toutes les semaines, tout le machin. Et c'était... pénible parce que parfois, il y a des gens qui ont besoin d'une autre routine, des points plus étendus ou plus courts. Alors qu'en entrepreneur, moi, j'ai beaucoup plus le côté fractionné. Des gros sprints, ensuite des petites pauses, des gros sprints, des petites pauses. J'ai jamais une semaine qui se ressemble au fait.

  • Speaker #3

    Il y a une phrase qui m'a marquée dans la semaine de 4 heures de Tim Ferriss. Il dit au début du livre, il dit en fait, c'est complètement stupide qu'on travaille tous du lundi au vendredi de 9h à 17h parce qu'en fait, c'est pas logique. Il n'y a pas... tout qui s'arrête à 19h et qui s'arrête le week-end. En fait, tous les boulots, ça devrait être un petit peu tout le temps quand c'est nécessaire, entre guillemets, et c'est vraiment plus ma vision des choses.

  • Speaker #1

    Bon, alors justement, puisqu'on parle d'adapter son rythme et ses défauts, moi, je vous propose qu'on réfléchisse à quel est le meilleur business model, puisque là, on est sur la créateur économie, les business en ligne. Il y a plein de possibilités pour faire de l'argent en ligne, mais qu'est-ce qui correspond le mieux à chaque défaut ? Alors, je vais commencer avec un défaut qu'on a beaucoup, timide. ou en tout cas au tout début, comme quand toi, tu as commencé, le côté « je n'ose pas me montrer, je ne veux pas me montrer face caméra » . Est-ce que vous avez des business models à proposer à ces personnes-là ?

  • Speaker #2

    Tu disais YouTube faceless tout à l'heure. Oui. C'est pas mal, ça.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #2

    Tu peux enregistrer ta voix et puis tu mets des b-rolls tout au long de la vidéo.

  • Speaker #1

    Mais ça se prête à quel business ? C'est quel genre de conseils que tu peux donner en faisant ça ?

  • Speaker #2

    Les chaînes, par exemple, ça peut être dressage canin, tu vois, comment dresser un chien. Tu peux tout raconter sans te montrer.

  • Speaker #1

    Le podcast,

  • Speaker #0

    c'était dire comment faire du faceless. Voilà.

  • Speaker #1

    Ok. Moi, je pensais à la newsletter parce qu'on avait Yohann Lopez en spécial guest et il m'avait dit ça un jour. Il m'avait dit « Moi, tu sais, j'ai commencé la newsletter parce que je suis quelqu'un qui aime bien lire, qui aime bien écrire, qui aime bien être tranquille et qui aime bien l'asynchrone. » Donc, pareil. Ça se trouve, il les écrit la nuit, le jour, je ne sais pas, quand il veut. Valentine, tu as d'autres idées ?

  • Speaker #3

    J'allais dire la newsletter aussi. En fait, ce qui est génial avec tous les types de contenus, c'est qu'on peut d'office trouver le truc qu'on a envie de faire et qui nous convient.

  • Speaker #1

    Si vous êtes quelqu'un de brouillon, qu'est-ce qu'on pourrait proposer ? Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire aussi ? Un peu bordélique, brouillon.

  • Speaker #0

    Un business model pour les gens bordéliques ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si ça existe.

  • Speaker #2

    Les métiers créatifs. Par exemple... Des vidéos sur TikTok. La TikTok money, ça paye bien.

  • Speaker #0

    Le streaming, les choses comme ça,

  • Speaker #1

    les trucs très... Les gamers, ils font ça un peu, non ? Ils jouent, les streamers ? Moi, j'avais pensé, du coup, typiquement, je m'étais dit, pas formation en ligne, pas business en ligne ou produits digitaux, parce que c'est vraiment le funnel, machin, l'automatisation. Je trouve qu'il faut quand même avoir un petit côté matrix et organisation.

  • Speaker #2

    Surtout si tu... Si tu vends un produit digital et qu'il y a 1000 personnes qui commandent en une semaine, tu n'as pas autoratifié.

  • Speaker #1

    Sinon, apport d'affaires, je pensais aussi. Ce n'est peut-être pas brouillon, mais c'est plus les gens un peu humains, en mode j'aime bien la connexion. Par contre, je ne suis pas très bon en follow-up ou en delivery. Il y a des gens qui sont extrêmement bons pour faire la mise en relation. Tu prends 10%. Et après, c'est d'autres qui font le travail parce que ce n'est pas toujours la même qualité. Les créatifs, ceux qui s'ennuient vite. Je dis ça pour une amie.

  • Speaker #3

    Tout ce qui est création de templates, par exemple, templates de sites Internet.

  • Speaker #1

    Comme dans ton membership, toi, c'est ça, tu as une communauté en ligne où tu proposes des templates toutes les semaines. Oui,

  • Speaker #3

    mais pour les réseaux sociaux. C'est créatif. Moi, j'ai plusieurs clientes qui font ça, qui ont leur boutique en ligne. Elles sont web designers à la base, forcément. Il faut quand même avoir le talent de créer des sites. Mais il y a le vent de les templates. Et ça, c'est génial parce qu'une fois que c'est en ligne, ça se vend partout dans le monde.

  • Speaker #1

    Aline, toi aussi, non ? Tu t'ennuies vite sur les choses. En fait,

  • Speaker #0

    je fais tellement de choses différentes au quotidien que je n'ai jamais la sensation de m'ennuyer. Je pense parce que depuis tout à l'heure, je me faisais la réflexion qu'on donne beaucoup d'idées de métiers qui sont quand même dans la créateur-économie ou dans l'infoprenariat, mais il y a plein de métiers dans le freelancing ou d'autres formes d'entreprenariat où je pense que c'est plein de choses. Si je reviens sur le timide, je me dis, quelqu'un qui se lance par exemple dans le graphisme, il travaille de manière asynchrone, il voit ses clients peut-être une ou deux fois en call, mais c'est quand même...

  • Speaker #1

    Oui, le freelance, c'est bien. notamment aux livrables et asynchrones parce que tu as besoin de venir dans en régie dans une multinationale pour le branleur on peut lui conseiller quoi comme business model il faut qu'on arrive oui non je rigole c'est une balle perdue c'est pas vrai c'est pas vrai en plus à moins de déléguer au contraire c'est un truc de gros bosseur surtout pas presque c'est l'idée reçue qu'on a en fait il faut beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup bosser

  • Speaker #3

    Et après,

  • Speaker #1

    on peut passer à la crypto.

  • Speaker #0

    C'est la crypto pour les branleurs.

  • Speaker #1

    Oui, la bourse à crypto, les placements de capital. Moi, j'ai une idée. Alors, je ne sais pas s'il n'y avait pas à être trop poil à gratter, mais je l'attente. Consulting à l'heure. Alors, je m'explique. Consultant, better call. Better call. 500 euros, par exemple. Pourquoi je dis ça ? C'est un peu abusé pour le côté branleur, mais c'est parce qu'en gros, les gens, ils payent ton cerveau, ton expertise à l'instant T. Et tu n'as rien besoin de préparer avant. Tu n'as rien besoin de préparer après. Au pire, tu fais un petit compte rendu IA. Vous validez ou pas ?

  • Speaker #0

    À 200 %, mais ça sous-entend qu'il faut déjà avoir bossé pour avoir une expertise.

  • Speaker #1

    Ah, bien sûr.

  • Speaker #0

    Les gens vont te payer 500 balles pour parler de ça.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Mais bon, voilà. Pour ceux qui n'ont pas envie de se faire un business, qui restent un peu minimalistes aussi, c'est assez agréable. Moi, je n'aime pas parce que, justement, ça me bouffe une énergie de malade. En gros, tu dois avoir les idées à l'instant T. Tu dois être super bon pendant une heure, donc c'est quand même une grosse prise.

  • Speaker #2

    Tu dois avoir quand même.

  • Speaker #1

    pas mal de connaissances aussi parce que t'as pas le temps de faire tes recherches en direct mais en tout cas je le conseille souvent ce modèle aux salariés qui veulent se lancer en parallèle, je leur dis t'ouvres un petit agenda et tu peux faire 2-3 heures dans ta semaine ça va pas te bouffer ton planning, c'est pas que c'est des branleurs c'est juste que comme ils ont un CDI à côté ils peuvent pas freelancer pendant 3 jours par semaine efficience, autrement pour dire branleur alors je vais clôturer un petit peu ce débat parce que je voulais vous demander un truc un peu intime, est-ce que vous vous rappelez un truc un peu méchant ou en tout cas un défaut que vous avez dit votre manager à l'époque quand vous étiez salarié, et que vous avez toujours un peu en travers de la gorge, et maintenant c'est devenu une de vos forces. C'est l'instant divan. Alors qui veut commencer ? Ça fait oui, oui par ici. Alors Valentina.

  • Speaker #3

    On se souvient encore, je me souviens, ma chef d'équipe m'en donnait un boulot en tant que salariée, elle m'a dit, alors toi on ne t'a pas fait passer senior parce que tu ne passes pas assez de temps avec tes collègues à boire des cafés.

  • Speaker #1

    Ah putain.

  • Speaker #3

    Je n'ai toujours pas compris l'intérêt de boire des cafés,

  • Speaker #1

    d'être cheerleader avec ces mecs.

  • Speaker #3

    Mais voilà, c'est là que j'ai compris que...

  • Speaker #1

    Le côté loup solitaire, en fait. Parfois, on peut nous reprocher, notamment dans la solo nation.

  • Speaker #0

    L'efficacité et pas le côté politique.

  • Speaker #3

    Exactement. Et ça, on me l'a tous... Moi, je l'ai déjà eu. Je suis en tant que salariée. Enfin, on m'avait dit, en fait, tu n'es pas assez dans l'esprit d'entreprise, dans l'esprit d'équipe. Et moi, je ne comprenais pas parce que pour moi, si j'étais là pour bosser, j'étais là pour bosser.

  • Speaker #1

    Je sens que ça va réagir en commentaire, c'est sûr, parce qu'on me l'a fait aussi. Aline ?

  • Speaker #0

    Moi, c'est un peu différent parce que je n'ai jamais été salariée. Enfin, j'étais salariée 30 minutes, mais à un moment, il faudra que je vous raconte cette histoire. Mais c'est une phrase que m'a dit ma chère maman, qui à chaque fois que je raconte cette histoire, nie complètement, elle se dit « je ne veux pas t'en souvenir » , mais je vous jure que c'est passé comme ça. Lorsque j'ai créé The Beboost, je me souviens avoir surpris une conversation entre elle et une de ses copines dans la cuisine parce qu'elle n'avait pas compris que j'étais dans la pièce d'à côté, dont la porte était ouverte. où elle disait, oh là là, de toute façon, encore un feu de paille. Voilà. Et ça m'avait choqué, ce moment de me dire, on a cette image de moi, de quelqu'un qui lance plein de projets. C'est vrai que j'avais lancé beaucoup de choses, mais rien qui ne prend jamais en termes d'intensité, etc. Ça m'avait un peu donné la niaque. Et puis du coup, aujourd'hui, avec le recul, plutôt fière. d'avoir pris ça comme un moteur,

  • Speaker #1

    on va dire. Et après, tu as mis le côté, tu as enclenché le mode bulldozer.

  • Speaker #0

    Feu de paille avec de l'essence dessus. Je suis allumée.

  • Speaker #1

    C'est trop intéressant.

  • Speaker #3

    C'est intéressant. Et ça, je remarque que souvent, les gens ont peur de lancer plusieurs choses. C'est le truc qu'on me dit toujours. Ah, mais si je lance et que ça ne fonctionne pas, ça ira à autre chose. Et c'est l'impression que c'est très dans notre monde francophone. On a ce côté, tu lances un truc,

  • Speaker #1

    mais il faut que tu te lèves jusqu'à la fin. Et du coup, c'est bien un côté de paille. Parce que tu laisses plusieurs trucs. Moi, il y a aussi des gens qui sont trop persévérants, notamment dans des mauvaises niches ou en freelance sur des mauvais marchés, des mauvais personnages. Ils se font maltraiter. T'as envie de leur dire, mais attends, là, t'es en train de t'accrocher à une mission pourrie. Le mec te maltraite, t'es mal payé. Mais pourquoi ? À côté, il y a d'autres clients qui seront prêts à payer ton talent mieux que ça. Dis-moi une revanche à prendre sur un ex-manager.

  • Speaker #2

    Non, je me souviens juste d'une anecdote.

  • Speaker #0

    Il a dit non à l'appel d'offres.

  • Speaker #2

    C'était à la fin de ma période d'essai. C'est une anecdote qui m'a beaucoup marqué. C'est à la fin de ma période d'essai, quand j'étais dans le conseil. Le manager m'a dit, oui, tu vois, par exemple, par contre, il faut que tu arrêtes de ramener ta bouffe le midi. Parce que ça donne une mauvaise image. En fait, tu ramènes ta bouffe parce que tu n'es pas assez bien payé. Il m'avait dit ça. Et en fait, moi, c'est juste que manger dehors au resto tous les jours ou à la cantine. Les quantités pour moi sont énormes, je trouve, et je préfère manger moins et contrôler ce que je mange. Moi, c'était plutôt comme ça. Et lui, non, c'était vraiment l'image que je renvoyais du cabinet. Maintenant,

  • Speaker #1

    tu manges quoi le midi ? Vas-y, tu te fais ton petit kiff ?

  • Speaker #2

    Moi, je me ramène... Non, en fait, ce que je fais, c'est que la veille, souvent, je fais à manger. Et j'en fais un peu plus pour que le lendemain, j'en ai. Comme ça, le midi, je ne perds pas de temps à sortir, faire la queue avec tout le monde qui achète à emporter. Ou aller au restaurant, se poser une heure, une heure et demie. Je mange en 15, 20 minutes. Et puis après, j'y retourne.

  • Speaker #1

    Ce que j'adore, c'est encore un autre truc qui bouscule les clichés, c'est que les gens s'imaginent qu'on se lance dans le solopornaria pour le lifestyle. Le lifestyle, c'est tranquille chez soi, tranquille. Moi, être en chausson chez moi, j'adore. Écoute, moi, je me rappelle d'un manager qui m'avait dit, on me l'a beaucoup dit ça, tu vas trop vite, tu vas trop vite, tu décroches les wagons. et c'est vrai que quand t'es manager t'es censé embarquer les gens et moi ça m'énervait, j'avais envie que les gens avancent aussi et je trouvais ça injuste qu'on engueule celui qui va vite et qu'on laisse ceux qui vont lentement et du coup maintenant c'est devenu une force parce que quelqu'un m'a dit l'autre fois mais toi je comprends pas, t'arrives à lancer des trucs et voilà ma vitesse de passage à l'action et comme toi Valentine du coup je lance plein de trucs vite il y en a plein qui foirent, il y en a qui foirent pas et je pense qu'au final c'est ça qui aide à réussir aussi dans l'entrepreneuriat On a versé notre petite larme, on a pris nos revanche sur le manager. C'est bon, vous avez vidé vos sacs, vous avez encore des choses à vider ?

  • Speaker #3

    J'avais oublié qu'on m'avait reproché aussi que je bossais trop vite.

  • Speaker #0

    Moi, on m'avait une fois, j'étais freelance, mais reproché de trop bosser. Je travaillais pour une grosse marque de cosmétiques françaises très connue et j'étais en régie dans leurs locaux. Et à un moment, la manager m'avait pris à part, c'était une mission de six mois, et elle m'avait dit Aline, tu es freelance, je sais que tu contrôles tes horaires, tu fais ce que tu veux. Mais en fait, comme tu arrives avant tout le monde des équipes salariées et que tu pars après tout le monde, du coup, tu les complexes. Et maintenant, ils complexent tous à cause de toi. Et donc, il faut que tu fasses le même travail, qui est quand même très dense, mais en moins de temps. Et j'étais en mode, je ne peux pas. En fait, ce n'est pas un choix de ma part d'être là à 7h du matin. C'est les missions qu'on me donne qui nécessitent ça. Et je me souviens d'être en mode,

  • Speaker #1

    la folie.

  • Speaker #0

    Laisser bosser ceux qui ont envie d'être là.

  • Speaker #1

    En tout cas, j'espère que ce débat vous a montré que ce n'est pas la peine de travestir ou de changer votre personnalité pour devenir un bon entrepreneur ou un bon salarié. Et puis, pour redescendre sur une note un petit peu plus fun, on va jouer un petit jeu de clôture où vous allez voir les nouvelles situations dans le monde du travail actuel et à quel point ça va vous permettre de préparer vos futures compétences entrepreneuriales. C'est parti. Mes co-animateurs, ils trépignent. Je les ai vus, ils prenaient les drapeaux. Déjà, ils sont chauds pour le petit jeu. Alors, allez-y. On ne va prendre qu'un drapeau. Vous pouvez prendre... peu importe la couleur. Le jaune,

  • Speaker #0

    on n'a pas beaucoup...

  • Speaker #1

    Allez, le jaune, c'est parti. Et là, en fait, je vais vous tester pour savoir si vous connaissez les dernières tendances du monde du travail, du futur du travail qui se passe déjà maintenant, quoi. Et les derniers trucs incroyables imaginés par des salariés pour moins travailler, voire même rien foutre. C'est des salariés qui ont sans doute un gros potentiel d'entrepreneurs, d'entrepreneurs, ex-flémards, d'entrepreneurs. Donc voilà, si vous... connaissez le mot en question, vous levez votre drapeau et vous allez essayer de nous l'expliquer. C'est des mots en anglais, parce que beaucoup de trucs viennent des Etats-Unis. Donc, concentrez-vous, vous ne moquez pas de mon accent. Et c'est parti, je vous donne des situations professionnelles. Je vous explique à mon avis en quoi elles pourraient nous rendre meilleurs entrepreneurs. Et après, vous devez m'expliquer ce que c'est. Alors, première situation, over-employment. Alors, d'après moi, ça, c'est une compétence qui vous prépare à être freelance. Qu'est-ce que ça pourrait être, over-employment ? Donc le suremploi, le surtravail.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est cette tendance où, quand il y a par exemple des licenciements ou des plans de départ économique, il y a une personne qui prend le rôle de deux ou trois autres personnes et qui finalement incarne des rôles qui ne sont pas les siens, mais de manière durable ?

  • Speaker #1

    Alors ça, ce n'est pas ça malheureusement, parce que là, la pauvre, c'est plutôt... Ça, ça arrive beaucoup dans les entreprises, mais on l'a fait surtravailler. Non, ce n'est pas ça. C'est des gens qui surtravaillent volontairement. Donc ce sont des gens qui acceptent, qui prennent... plusieurs employeurs en même temps. Et donc ça, c'est hallucinant. Évidemment, ils ne le disent pas à leurs employeurs. Ils acceptent, par exemple, deux CDI en même temps. Ça s'est beaucoup fait, notamment post-Covid, full remote, notamment des métiers un peu tech ou délivrables. Donc voilà, ça veut dire, imaginez-vous si vous aviez deux salaires et vous faites le même... En gros, votre journée est divisée par deux. Vous avez deux employeurs, voire même trois.

  • Speaker #2

    J'ai vu un mec, il avait deux ou trois CDI.

  • Speaker #1

    Il déléguait. Ah, je ne sais pas. Bon, écoute, tu m'as spoilé un des trucs, mais c'est pas grave, je vous le dis. Ça, ça s'appelle le shadow outsourcing. Shadow outsourcing. Ça veut dire externaliser secrètement des tâches, des compétences et du coup, des freelances, etc. Et le plus connu, je sais plus comment il s'appelle, un développeur, Bob le développeur, un truc comme ça, un développeur américain qui avait délégué tout son taf à des... développeurs chinois. On s'imagine le conflit.

  • Speaker #3

    C'est ce que j'étais en train de me demander, parce qu'un freelance, ça coûte cher, entre guillemets, et je me disais, mais du coup, il faut avoir quand même un salaire qui est suffisamment grand pour pouvoir payer les gens.

  • Speaker #1

    Alors, pour ça, Valentine, je voudrais te demander si tu connais le terme « productivity arbitrage » , donc l'arbitrage de productivité. Une idée de ce que ça pourrait être ? C'est un rapport à ce que tu viens de dire à l'instant.

  • Speaker #2

    C'est... En gros, est-ce que ton taux horaire vaut le coup pour passer par un freelance ?

  • Speaker #1

    Il est malin, c'est exactement ça. C'était d'ailleurs un peu le truc à l'époque, choquant entre guillemets dans la semaine de 4 heures, c'est qu'il disait, externalise toute ta vie un assistant virtuel en Inde ou au Pakistan. Et en fait, Productivity Arbitrage, ce sont des salariés qui vont aller externaliser leur mission à des gens dans d'autres pays, offshore notamment, moins cher. Et du coup, là, il n'y a plus la notion de... je ne veux pas cramer tout mon salaire en le délégant. Non, parce que tu exploites ton truc.

  • Speaker #2

    Tu gagnes 30 euros de l'heure, tu prends un freelance qui te donne 10 euros de l'heure et c'est bon. Tu fais 20 euros de bénéfice par heure. Et toi, tu ne fais rien.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ensuite, proxy working. Proxy working. Qui connaît cette situation ? Qui veut deviner ? Allez, on va faire un petit proxy. Alors ça, ça veut dire faire exécuter. C'est très fort. Les salariés qui font ça, vous avez mon respect éternel. Faire exécuter son travail par quelqu'un d'autre dans l'entreprise. Et donc ça...

  • Speaker #0

    Tu délègues auprès de tes collègues.

  • Speaker #1

    Tu fais tout pour que ton taf soit fait par les autres.

  • Speaker #2

    C'est les managers.

  • Speaker #1

    Je vais dire le bon temps. Non mais tu vois, c'est vrai que c'est une compétence. On l'a vu des gens comme ça, on en connaît. Et là, 100%. Et donc là, il y a eu des cas où en fait, c'est horrible. Des cas de chantage et d'extorsion. C'est-à-dire en gros, les gens ont exercé des menaces pour qu'un autre bosse à leur place. Et eux, ils les faisaient chanter. Donc attention, le salariat, c'est un monde de bâtons aussi.

  • Speaker #0

    C'est comme à l'école, quand la brute du collège voulait que tu fasses ses devoirs, un truc comme ça.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. C'est du proxy working. Ne faites pas ça chez nous. Alors, un autre contexte qui vous aidera, qui vous préparera à être un bon digital nomade. Workation. Workation. Tu connais l'américaine. Je t'appelle l'américaine, tu vas souvent aux Etats-Unis. Mais c'est quoi Workation ?

  • Speaker #3

    C'est aller travailler à l'étranger. Enfin, cumuler les deux.

  • Speaker #1

    Oui, c'est cumuler les deux, exactement. Et alors ça, ça a fait grand bruit sur TikTok, puisque tout le monde se filmait en workation. C'est carrément de ne pas demander à son patron de vacances, enfin, de ne pas demander l'autorisation de prendre ses congés, et de profiter, d'essayer d'être en max en vacances et de travailler.

  • Speaker #0

    C'est partir en vacances sans autorisation, et continuer à bosser en cachant le fait qu'on est en vacances.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #3

    Et faire semblant dans les réunions Zoom. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai. Exactement. Si vous faites ça, attention au décalage horaire, attention au bronzage.

  • Speaker #0

    Attention à ne pas vous faire griller surtout.

  • Speaker #1

    Ensuite, Lazy Girl Boss. Ça, d'après moi, c'est une compétence qui vous aidera à trouver une bonne niche en tant qu'entrepreneur ou freelance. Une niche rentable. Est-ce que ça pourrait être ça, Lazy Girl Boss ? C'est une grosse tendance TikTok aussi.

  • Speaker #0

    J'allais dire, t'as trop tourné sur TikTok.

  • Speaker #1

    Alors, c'est pas... C'est du péjoratif, mais... Comment dire ? Repris au compte des gens. En fait, c'est eux qui s'auto... disent « lazy girl boss » , ce n'est pas quelqu'un qui dit « t'es lazy » , « paresseux » . En fait, ça a été popularisé, c'est le fait d'accepter des métiers pas très gratifiants, mais avec des tâches simples, un salaire quand même OK, et des horaires vraiment pas chiants. Et donc, en fait, c'est le côté de baisser ses expectations par rapport à son boulot de salarié pour avoir le plus de temps possible à côté. Et en fait, de réhabiliter le travail. Pas super agréable, mais en fait rentable. Et pourquoi je dis que ça, à mon avis, c'est une bonne compétence entrepreneuriale ? C'est parce que ça évite de se suroccuper, de se surpassionner, de penser qu'on va changer le monde et de jamais gagner de l'argent. Et donc, quelque part, c'est des fois ce sweet spot qu'on recherche en entrepreneur, trouver un truc où c'est facile de gagner de l'argent aussi.

  • Speaker #3

    Sur Instagram, il y a une entrepreneur très connue dans tout ce qui est cours en ligne, c'est Lazy Millionaire.

  • Speaker #1

    Ah oui, je la connais.

  • Speaker #3

    Elle s'appelle avant Rebelle Nutrition. Et elle incarne parfaitement.

  • Speaker #1

    C'est parfaitement le truc,

  • Speaker #3

    mais j'adore la vibe. Il faut l'assumer.

  • Speaker #1

    Il faut l'assumer, voilà. Et enfin, le dernier, je pense que vous connaissez, Quiet Quitting. Aline, c'est quoi ?

  • Speaker #0

    C'est la tendance de, on n'a pas envie de démissionner parce que sécurité du salariat, des revenus, etc. Mais en fait, vraiment, on réduit son travail et son implication dans la boîte au minimum, du minimum, du minimum, avec un peu de fatalité parce qu'on n'a plus envie de se donner pour la boîte.

  • Speaker #1

    Voilà, alors... vu comme ça, c'est vrai, c'est pas très positif. Moi, je pense que c'est une compétence qui vous apprend à être minimaliste. Donc, qu'il y ait de critères, c'est en faire le moins possible sans que ça se voit. Donc, il faut être très efficace. Et ça, ça pourrait être une bonne compétence pour vous plus tard en entrepreneur pour éviter d'être dans le surmenage, en faire trop, travailler tout le temps, etc. Bon, ben voilà, racontez-nous si vous avez déjà testé une de ces situations. Qu'est-ce que vous en pensez ? Vous pensez que là, il y a...

  • Speaker #0

    Un petit génie quand même dans la vie. Oui,

  • Speaker #1

    il y a des petits...

  • Speaker #0

    Les salariés qui délèguent ou qui font du shadow delegating,

  • Speaker #1

    je ne sais pas quoi. Écoute, après, moi, j'ai un peu un créneau sur ça. Parce que moi, j'ai commencé comme ça en salarié diversifié. J'appelle ça, c'est-à-dire side business. Et là, pareil, il y a un petit côté tendancieux. Jusqu'où je vais ? Est-ce que c'est sur mes heures de travail ? On est censé pas avoir le droit, mais voilà, ça s'arrête à combien de temps, les heures de travail et compagnie ? Est-ce que quand j'ai fini mon travail comme DIMBY, parce que je suis quelqu'un d'exceptionnel, qui a tout externalisé, et que le travail est fait, pourquoi j'aurais pas du temps pour le consacrer à mon travail en proponariat ?

  • Speaker #2

    Quand j'étais salarié, justement, je me formais, je suivis des formations, je regardais des vidéos sur Internet, je faisais mes courses, je faisais... Bah sur Internet, hein. Sur Internet, pour pas quitter le lieu de travail. Et j'organisais mes vacances, je faisais tout ce qui était perso pendant mon temps de travail. Parce que j'arrivais à me dégager à peu près une heure par jour de temps libre sur mon temps de travail. Et du coup, je pense que si les personnes arrivent à être productives et à se dégager du temps, pourquoi pas lancer d'autres business ?

  • Speaker #3

    Moi, je n'avais rien compris à la vie parce que je travaillais très bien. J'avais fini à midi. Et au lieu de faire des trucs pour moi, du coup, quand j'étais salariée, je prenais le travail de mes collègues qui étaient malades.

  • Speaker #1

    Tu faisais proxy work. Tu faisais trop de café. Pendant que toi, tu te faisais engueuler les parents avec le café. Exactement.

  • Speaker #3

    Et puis, je ne comprenais pas pourquoi je n'avais pas le double salaire.

  • Speaker #1

    C'est le double salaire parfois. En tout cas, d'un côté, certains vont dire que ça fait peur, peut-être des employeurs et tout ça. Moi, je trouve que c'est assez positif aussi parce que toutes ces... Pour avoir pensé à des trucs de petits malins comme ça, ça veut dire que vous avez franchement un potentiel, je pense, entrepreneurial. Ou en tout cas, vous avez la capacité à organiser votre travail comme bon vous semble. Et ça, c'est des bonnes compétences après pour la suite. Donc, on espère qu'on vous a donné grave envie de vous lancer, quels que soient vos défauts. Mais quand même, bien sûr, après de les améliorer. Parce que toutes les semaines, on se voit et tout. On est là, on a envie de s'améliorer. On ne reste pas avec ces vilains défauts. Alors, on vous a fait une petite fiche récap aussi avec tout le plateau d'Ecohost. On vous propose 100... exercice, sans question, sans exercice pour transformer vos défauts en qualité entrepreneuriale. Donc voilà, vous pouvez flasher le code pour la récupérer et ça part dans vos boîtes mail. Si vous écoutez en podcast, vous pouvez aller sur leboard.fr slash solonation pour retrouver ces petites fiches récap qu'on se fait avec toutes nos stratégies. On mélange nos quatre cerveaux à chaque plateau et on essaye de vous donner tout le condensé de notre expérience, de nos quiz, de ce qui a marché et pas marché sur chaque thème. Allez, c'est parti pour l'avant-dernière rubrique de l'émission. On va vous aider à monétiser maintenant, faire de l'argent en business en ligne grâce à vos compétences ou à vos défauts. Alors, qui veut du CA ? C'est parti. Quelles sont vos idées cette semaine pour aider nos auditeurs à gagner de l'argent ? Aline, qu'est-ce que tu nous proposes comme idée de business en ligne à lancer cette semaine ?

  • Speaker #0

    Alors, je ne sais pas si ça va être 100% considéré comme un business en ligne, mais c'est plutôt quelque chose d'assez visionnaire. J'ai des clientes. d'une start-up qui s'est lancée il y a peut-être deux ans sur Nice, et maintenant je sais qu'ils sont dans plusieurs villes de France, qui s'appelle LiveMed. En fait, c'est comme Uber Eats, mais c'est pour te faire livrer tes médicaments pharmaceutiques. Et en fait, quand tu es chez toi, que tu as une méga grippe, que tu n'as plus de Doliprane, et que tu ne peux pas, parce que c'est dimanche évidemment, aller à la pharmacie de garde, où il va falloir faire deux heures de queue, de pouvoir te commander ton Doliprane, bon, tu le payes le triple du prix, mais quand même, et te le faire livrer une heure plus tard chez toi, franchement, c'est super chouette. Et je pense qu'il y a des beaux trucs à... à mettre en place par rapport à ça sur l'ubérisation, mais aussi de services autres que la nourriture ou les courses.

  • Speaker #1

    En fait, le service, c'est hyper intéressant. Moi, j'ai plein dans ma sphère, dans ma communauté de freelance digital nomades qui m'ont donné plein d'idées parce que... Quand tu vas dans certains pays, notamment en Asie et tout, ils sont tellement en avance. Notamment, il y a les consultations médicales par WhatsApp, la livraison, toutes les commandes aussi, tous les achats via WhatsApp. Ça me fait un peu penser à ça. Je pense que ça peut être un super business. Et finalement, c'est un peu un SaaS ou une marketplace. Donc, ça peut se lancer avec très peu de moyens, notamment humains. Trop bonne idée. Valentine, qu'est-ce que tu nous proposes aujourd'hui au menu ? Oui.

  • Speaker #3

    Alors déjà, moi, j'ai envie de dire que la bonne idée, c'est celle qui existe déjà.

  • Speaker #1

    Souvent,

  • Speaker #0

    il faut une nouvelle idée. C'est vrai.

  • Speaker #1

    De toute façon,

  • Speaker #3

    tu vas parler, mais aller vers les choses qui existent déjà. Et moi, il y a une tendance que j'aime beaucoup dans tout ce qui est coaching, etc. C'est qu'on prend de plus en plus en compte tout ce qui est human design, même astrologie, pour justement faire un truc sur mesure. Donc, j'irai là-dedans et j'irai aider les salariés justement à créer leur business sur mesure en fonction de leur rythme.

  • Speaker #1

    Ah ouais, intéressant.

  • Speaker #3

    Et il y en a déjà plein qui le font. Et oui, c'est parce qu'il y a de la demande. Donc, let's go.

  • Speaker #1

    Les gens, ils veulent du personnalisé. Ils en ont marre qu'on leur applique des méthodes, je ne sais pas, incubateur de start-up et go, quoi. OK, trop bien. Zimbi. Pas mal perdu pour Flavie. Ah mais non, mais je l'ai vu ça. Parce que moi, je trouve que c'est pour ça que j'ai créé l'incubateur solopreneur. C'est que les incubateurs classiques, ça ne va pas. Pour la Solonation, on s'en fout de ton business plan, tes cash flows sur 7 ans. Déjà, je veux voir si mon produit, dans un mois, peut faire mes cash flows. J'ai tout détourné des codes pour en faire un truc plus abattu.

  • Speaker #0

    C'est vrai que tu peux t'auto-tacler quand tu dis que tu es un incubateur.

  • Speaker #1

    Non, mais Dimby, qu'est-ce que tu nous proposes ?

  • Speaker #2

    Moi, je dirais aux gens de s'intéresser à l'IA. Tout simplement parce que grâce à l'intelligence artificielle, on peut créer des sites Internet, faire des maquettes. je ne sais pas, améliorer des photographies sans que le client final s'en rende compte. On peut déléguer à l'IA, faire un maximum de missions et puis encaisser un maximum de sous.

  • Speaker #1

    Genre freelance, mais qui fait bosser l'IA.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Ça, c'est sûr. Ça, c'est complètement sous-côté. Les freelances, ils sont en mode « Oui, l'IA va nous remplacer. » Mais si déjà, tu peux garder ta qualité de relation et de prestation et faire bosser des IA, tu travaillerais énormément. Moi, j'ai pareil. J'ai un bon truc. classiques qui existent déjà mais qui je pense c'est pas mal, surtout si vous êtes salarié et que vous voulez faire du side business et que ça soit acceptable, tolérable par votre manager et que ça soit pas un truc qui vous mettra en risque, moi je vous conseille le média, le média création de contenu parce que personne va vous engueuler d'ouvrir une newsletter sur votre expertise business vous pouvez faire ça, moi j'ai lancé mon média au début c'était comme un hobby Et en fait, du coup, ce n'est pas du tout un truc où j'ai été critiquée. Et plus tard, ça s'est transformé en business quand j'étais prête à le monétiser. Et le média, en plus, ça prend du temps au début avant de gagner de l'argent. Donc, si tu es salarié, tu as le temps parce que tu as ton salaire tous les mois.

  • Speaker #2

    Au début, ils se disent, ouais, c'est un truc vite fait, ça ne va pas tenir.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    c'est un projet.

  • Speaker #2

    Vas-y.

  • Speaker #1

    Exactement. Et en tant que manager, toi, tu ne te verrais pas engueuler une de tes personnes dans tes équipes qui lance un blog sur le tricot ou je ne sais pas quoi.

  • Speaker #2

    Non, non, pas du tout. Moi, je les encourage. Je me dis, ben... Allez-y, essayez de lancer des trucs parce que justement, on n'a qu'une vie. Il faut se faire plaisir. Il n'y a pas que le boulot au final.

  • Speaker #3

    Toutes les entreprises ne pensent pas comme ça malheureusement. Je l'ai dans mon entourage. Surtout quand on veut lancer quelque chose par rapport. Moi, je l'ai vu, j'ai une connaissance qui a lancé tout son business en ligne par rapport à son expertise qui est la même que dans l'entreprise dans laquelle elle bosse.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas faire de la concurrence, bien sûr. Il faut trouver un petit truc peut-être à côté. Trop bien ! Eh bien écoutez, on va passer à la question SAV du jour, le SAV des solos. On est là pour vous dans la Solonation, on est là pour vous aider, donc envoyez vos questions, vos problématiques, vous commentez SAV et on vous tire au sort pour vous faire venir à notre prochaine émission, que vous soyez avec nous en vidéo, en message, comme vous voulez, ce qui est le plus pratique pour vous. Et comme ça, mes co-animateurs vont vous aider dans votre problématique du moment. Alors aujourd'hui, on va regarder... la question de Juliette qui nous demande qu'est-ce qui fait de quelqu'un un bon solopreneur ? Quels sont les hard skills et les soft skills à avoir ? Parce qu'en fait, on a parlé des défauts là et du coup, à contrario, si vous deviez citer peut-être genre une hard skills et une soft skills, donc des compétences qui sont très importantes pour réussir en solopreneur, vous diriez que ce serait quoi ?

  • Speaker #2

    Soft skills, suivre son instinct. Je pense que c'est intéressant ça parce que... Comme on l'a dit tout à l'heure, quand on se lance, il y a peu de personnes autour de nous qui croient en nous déjà. Donc nous aussi on se dit, tiens, on y croit, on fonce, let's go. Et après moi, par rapport à d'autres projets que j'ai essayé de lancer, je me suis dit, ça, personne n'y croit, ou personne n'est dans ce marché-là, je vais essayer d'y aller. Ou c'est pas fait de cette façon-là, donc je vais essayer de le faire à ma sauce.

  • Speaker #0

    Et puis ça fonctionne. Même, par exemple, des personnes avec qui tu veux travailler, tu fais un code de découverte avec le freelance ou la personne que tu vas embaucher, tu le sens pas forcément. Il y a des petits trucs qui te mettent la puce à l'oreille, mais tu dis non, mais c'est rien, c'est moi qui me fais des films. Au final, tu vois qu'après, avec le temps, il y a plein de petits trucs qui vont se cumuler et puis tu vas te dire, en fait, j'aurais dû écouter mon instinct. Donc moi, depuis quelques mois, je me dis, s'il y a un petit truc qui me gêne, je me dis non.

  • Speaker #1

    Super intéressant. Une hard skills, peut-être ? compétences, genre, comment ça se dit en français ? Un savoir-faire, une compétence technique qui t'a été utile ?

  • Speaker #0

    Moi, je dirais c'est plus lié à peut-être la programmation, tu vois, enfin, savoir programmer, avoir un côté un peu technique, pour comprendre si, par exemple, soit tu le fais tout seul, parce que t'as des compétences techniques, ou soit tu passes par un freelance, mais au moins tu comprends ce qu'il y a derrière. Parce que le freelance... souvent tu lui parles de ton projet, il va le faire à sa sauce et ça peut ne pas correspondre à ce que tu veux. Ça peut être simple.

  • Speaker #1

    Merci. Léphie, compétences, qui veut se lancer ?

  • Speaker #2

    Pour moi, la seule art skill qu'on doit avoir au début, c'est tout simplement son métier. Il y a quand même un petit quelque chose qui me dérange dans ce côté où tout le monde se lance à son compte et c'est très bien, mais il y a quand même pas mal de gens qui se lancent sans avoir les compétences de base du métier qu'ils veulent faire en freelance. Voilà, c'est pas parce que vous avez pontouné trois flyers sur Canva que vous êtes forcément graffinier.

  • Speaker #1

    C'est très bon. Par raison qu'on a parlé de défauts, mais presque de défauts de comportement, on n'a pas parlé du défaut de je suis nulle dans mon job et je me lance en freelance pour faire ce job-là. Il y a un peu de bignons là. Oui, il y en a.

  • Speaker #2

    Du web, copywriting, webdesign, blablabla. Et par contre, sauf si moi, il m'a énormément manqué et que je suis encore en train de bosser, c'est vraiment le fait d'avoir confiance. en soi, dans ses compétences, et oser se dire, je mérite d'être payée pour ce que je fais.

  • Speaker #1

    Trop mignon. Je suis tellement d'accord. Je vois tellement de personnes qui, on dirait, n'osent pas demander de l'argent pour ce qu'ils font. Trop chou. On le pense aussi, nous aussi, tous les jours, on doit lutter contre ça. C'est pour ça qu'on doit s'entourer aussi. C'est souvent des copines ou des copains qui vont vous dire, mais attends, ton prix, c'est trop bas. Tu ne peux pas faire ça à ce TGM.

  • Speaker #0

    Oui, des copains entrepreneurs.

  • Speaker #1

    Oui, entrepreneurs, bien sûr. Aline ?

  • Speaker #3

    je dirais le soft skill pour moi le plus important parce que je pense que toutes les personnalités peuvent entreprendre mais il y a un soft skill obligatoire c'est la capacité à se responsabiliser parce qu'en fait si on a cette tendance à se déresponsabiliser de tout sur tout sur tout le temps en fait on n'avance pas et c'est vraiment quelque chose l'entrepreneuriat où on est très solitaire et en fait si on ne se botte pas les fesses personne ne peut le faire pour nous personne ne va nous dire t'as fait quoi aujourd'hui est-ce que t'as fait tes tâches Bref, on est un peu tout seul. Donc, si on n'est pas en capacité de se responsabiliser, y compris quand on fait des erreurs, etc., c'est compliqué. Et pour le hard skill, je pense que... Alors, on l'a rarement quand on démarre, mais c'est un des plus précieux. C'est la capacité à savoir se vendre, raconter une histoire, pitcher, parler de notre projet, etc., d'une manière qui hype un peu les gens en face de nous.

  • Speaker #1

    Ok, super cool. Moi, tu vois, je m'étais notée hard skills aux F, on s'en fout, parce qu'on les apprend. bon j'ai une belle vision aussi non mais tu vois franchement on peut apprendre tout sur le tas et d'ailleurs beaucoup plus vite que ce qu'on fait en salariat quand je vois mon métier j'ai honte mais les gens en formation pendant 3 jours pour apprendre un pauvre truc là tu regardes un tuto au Youtube en 10 minutes c'est bon t'as compris et après il faut l'appliquer pour le comprendre, bon bref, parenthèse refermée j'en ai quand même trouvé une, je dirais que c'est l'écriture persuasive un des trucs qui moi m'a été le plus utile c'est en gros le copywriting quoi parce que j'étais en entreprise, j'écrivais des mails Je ne savais pas qu'on devait convaincre par l'écrit. Et là, un podcast, on doit convaincre par l'écrit. Une vidéo, on doit écrire un hook. Un post LinkedIn, on doit... En fait, du coup, je trouve que c'est une compétence très transversale. Peut-être pareil, création de contenu, mais même quand tu as des programmes en ligne, tu vas faire des pages de vente, des trucs. Et sauf ce qu'ils, j'ai écrit, témérité. Peut-être que je manquais un peu de courage au début quand je me suis lancée, j'avais un peu peur. Et je trouve que ce côté un peu... Allez, on y va à fond. Justement, peut-être quand personne trop croit en nous, qu'on a peur, parce que sinon, on a peur, on n'agit pas. Du coup, on se met dans une mauvaise spirale, on se déresponsabilise et tout.

  • Speaker #0

    Après, c'est dur aussi, parce que des fois, tu peux vraiment aller du mauvais côté.

  • Speaker #1

    Oui, tu vas vite dans le mur aussi.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #3

    Mais bon, il faut se prendre des murs. On ne peut pas ne pas prendre de mur en étant entrepreneur.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est pour ça qu'on a fait aussi ce débat. C'est qu'on voulait vous dire qu'en fait, on est clairement conscients d'avoir un milliard de défauts. certains nous le rappellent en permanence dans les commentaires et compagnie on s'en fout c'est comme ça tout le monde a des défauts il faut pas que ça vous tétanise et que ça vous empêche d'entreprendre je peux compléter avec une article en plus je viens d'y penser mais en fait c'est la base c'est savoir juste identifier le problème des gens ah oui Parce que tu parlais des hooks et tout.

  • Speaker #2

    En fait, moi, je passe mon temps à le répéter à mes clientes. C'est quoi le besoin de ta cliente ? C'est ça qui doit être dans ton reel sur Instagram. Et en fait, on l'oublie. Et parfois, on n'ose pas aller au plus simple.

  • Speaker #1

    Oui, cette forme de clairvoyance vis-à-vis de soi et aussi vis-à-vis des autres. Trop cool. Bon, merci les amis. C'était très chouette cette émission ensemble. Si ça vous a plu, pensez à nous soutenir. Parce que nous, on a besoin de pousser la visibilité de l'émission. Donc, n'hésitez pas. Un like. un commentaire. Partagez aussi à vos copains et copines de la Solo Nation. Envoyez à votre ex-manager avec des bisous. Voilà, abonnez-vous à la chaîne Le Bord Media. Mettez des étoiles aussi sur vos apps de podcast si vous écoutez en audio. Et nous, voilà, c'est important pour nous de montrer que la Solo Nation francophone est bien présente et qu'il n'y a pas que les Américains qui font du business en ligne. Donc voilà, que vous nous écoutiez en France, au Québec, en Suisse, en Belgique. à Dubaï, à Miami. Je reçois plein de messages. Partout dans le monde, il y a des indépendants libres et francophones. Merci beaucoup d'avoir suivi la Solonation. Vive la liberté, vive l'indépendance, vive la Solonation. Cet espace où plus aucun solopreneur ne se sent seul. Merci à toutes et à tous et à très bientôt. Salut les solos. Bye bye.

Description

Tu te trouves trop flemmard, trop bordélique ou trop perfectionniste pour entreprendre ? Et si, au contraire, c’était ça, ta plus grande force ?


Dans ce premier épisode de Solo Nation, on va te réconcilier avec tes défauts avec Aline Bartoli, Valentine Helsmoortel et Dimby Rakotomalala, trois solopreneurs stars qui cumulent plusieurs millions d’euros et de followers malgré leurs défauts.


Ensemble, on va déconstruire l'idée qu'il faut être "parfait" pour réussir.


📌 Tu veux tout savoir sur les vilains défauts d’Aline, Valentine, Dimby ou Flavie 😈

📌 Quels défauts peuvent devenir des super-pouvoirs quand on entreprend ?

📌 Pourquoi certains traits de caractère, considérés comme des handicaps en salariat, deviennent des atouts en solo ?

📌 Comment construire un business à ton image, en fonction de tes forces (et de tes faiblesses) ?

📌 Peut-on être branleur et entrepreneur ?

📌 Pourquoi le mythe de l’entrepreneur cow-boy est une illusion ?

📌 Quel business modèle choisir selon ton profil ?


Tu hésites encore à te lancer parce que tu ne corresponds pas au "modèle idéal" de l'entrepreneur ?


Cet épisode va te prouver que c’est justement ce qui peut faire ta réussite.


📩 Reçois le PDF bonus “100 exercices pour transformer tes défauts en atouts business” offert ici : https://leboard.fr/solonation


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💌 Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne.


Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant.


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👋 Je suis Flavie Prévot, solopreneure et créatrice du Board, le premier podcast et incubateur dédié aux solopreneurs en France.


Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


🎧 Si tu aimes les podcasts comme Génération Do it Yourself, Tribu Indé, J’peux pas j’ai business, Sans Permission, Marketing Square ou Young, Wild & Freelance, Solo Nation et Le Board devraient te plaire aussi !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est quoi, les gars, les filles, votre pire défaut ?

  • Speaker #1

    Ma mère, depuis que je suis toute petite, me dit « Maline, tu es une vraie chasse d'eau. Avec toi, c'est plein ou vide, c'est tout ou rien, c'est noir ou c'est blanc, mais il n'y a jamais de nuance de juste milieu. »

  • Speaker #2

    Mon défaut, moi, c'est que je suis un flemmard, de base.

  • Speaker #3

    Et donc, si je n'ai pas envie de faire quelque chose, je ne le fais pas. Coucou !

  • Speaker #0

    On a pris nos revendications de ma chambre. C'est bon, vous avez vidé vos sacs, vous avez encore des choses à vider. Je vais vous donner des défauts, et vous allez me dire si, oui ou non, d'après vous, c'est des bons défauts pour entreprendre. Prends-leur ! Moit, moit, on va demander un référendum à la Solonation Je vais clôturer un petit peu ce débat parce que je voulais vous demander un truc un peu intime Salut à toutes et à tous et bienvenue sur Solonation l'émission des solopreneurs Alors ici, notre devise, c'est liberté et indépendance et notre terrain de jeu, c'est la création et le business en ligne J'ai réuni à mes côtés pour co-animer cette émission les Queen et les kings du business en ligne. Allez, c'est parti pour notre thème du jour. Est-ce que vos pires défauts de salariés feront de vous le meilleur entrepreneur ? Pour en débattre, je vais appeler l'éco-animateur. À la rescousse sur ce plateau, c'est parti. Aujourd'hui, avec mes co-animateurs, co-animatrices, on est convaincus d'une chose, c'est qu'il n'y a pas que les qualités dans la vie, il y a aussi les défauts, et en fait, les défauts, ils peuvent être super intéressants pour vous aider à entreprendre. En plus, on va savoir tous les vilains défauts de mes invités et co-animateurs. Allez, c'est parti pour le React à chaud, donc je vais vous présenter rapidement et ensuite vous envoyer vers la question. Avec moi, donc Aline Bartoli, la star des coachs business en France. Salut Aline ! Valentine, Else Mortel, la muse des solopreneurs et des créateurs en Belgique. Salut ! C'est une royauté ! Et nous avons Dimby Rakoto Malala, Dimby, salut, le coach d'Excel,

  • Speaker #1

    5 millions d'abonnés !

  • Speaker #0

    On ne savait pas qu'Excel déclenchait, déchaînait les fous à ce point, mais depuis qu'on a Dimby, on se rend compte du potentiel. Alors, c'est quoi, les gars, les filles, et votre... pire défaut ? Et en quoi est-ce qu'il vous rend meilleur entrepreneur ? Aline, t'es dans ma ligne de mire. Let's go.

  • Speaker #1

    J'ai vu directement les yeux. En fait, c'est un défaut aux yeux des autres, mais pas pour moi. C'est ma mère, depuis que je suis toute petite, me dit, mais Aline, tu es une vraie chasse d'eau. Avec toi, c'est plein ou vide, c'est tout ou rien, c'est noir ou c'est blanc, mais il n'y a jamais de nuance de juste milieu. Le curseur ne peut pas être à l'équilibre. Et elle a raison, typiquement. Je pense que tout le monde ici l'a vu à plusieurs reprises. Mais moi, je considère que c'est quand même une belle qualité quand on entreprend. Parce que quand je fais un projet, quand je lance, que ce soit une boîte ou un sous-projet à l'intérieur de la boîte, en fait, je le fais à fond avec des standards plutôt hauts. Et généralement, je fais le pitbull, c'est-à-dire que je ne m'arrête pas avant que la chose soit terminée.

  • Speaker #0

    Waouh, quel magnifique exemple de développement personnel qu'on va transformer à un défaut en qualité. Et ce défaut, je le vois, je ne l'ai jamais entendu. Tu vois le côté château, c'est vraiment... J'entends cette expression, j'étais morte.

  • Speaker #1

    Mais c'est un vrai défaut parce que... quand je dis que je ne lâche jamais, c'est que même quand tout s'écroule, je ne lâche pas non plus alors que je devrais bien sauver mes miches et en fait non, je ne le fais pas non plus.

  • Speaker #0

    Oui, tu es un peu persévérant.

  • Speaker #1

    Oui, mais pas dans le bon sens. Un peu borné plutôt.

  • Speaker #0

    On va creuser là-dedans. Alors Valentine, ton pire défaut qui te rend bonne entrepreneur ?

  • Speaker #3

    Je peux être très capricieuse au niveau du travail. J'ai vraiment développé ça au fur et à mesure de mes années en tant qu'indépendante. Et donc si je n'ai pas envie de faire quelque chose... Je ne le fais pas. Et c'est génial parce que du coup, en fait, tous les trucs qui m'ennuient, je les ai supprimés de mon business et je fais en sorte que ça tourne sans. Typiquement, faire des appels découvertes. Hyper ennuyeuse. Donc voilà, et en fait, ça me rend très créative et ça me permet vraiment de créer un truc sur mesure où au final, j'aime bien tout ce que je fais chaque jour.

  • Speaker #0

    Le rêve, ça ne se rappelle pas la stratégie du contournement, ce que tu essaies de faire, c'est-à-dire de vraiment, tu te dis ça, ça, ça, je n'aime pas, je slalome entre les trucs que je n'aime pas pour faire que ce que j'aime. Magnifique.

  • Speaker #3

    peut-être, mais comme je n'aime pas le ski, j'ai appelé ça la stratégie de l'enfant gâté pourri.

  • Speaker #0

    Ok, trop bien. Et toi, Dimby, c'est quoi ton vilain défaut ?

  • Speaker #2

    Mon défaut, c'est que je suis un flémar, de base. C'est contre-intuitif de se dire « Tiens, tu es entrepreneur, mais tu es flémar. » Mais c'est que, quand j'étais salarié, je détestais refaire la même chose plusieurs fois. Donc, à chaque fois qu'on me donnait une tâche, je cherchais à l'automatiser. Et comme il y avait Excel, je m'étais dit « Tiens, je vais essayer de l'automatiser avec Excel. » Ça pouvait être... tout et n'importe quoi. Ça pouvait être, je ne sais pas, pour faire du code HTML, pour contrôler, je ne sais pas, des fiches de rédaction pour des pages web. Il y avait tous les sujets qui me passaient par la tête. J'essayais de les automatiser sur Excel. Et c'est comme ça que j'ai progressé aussi, tu vois, en essayant de... Il y a ce nouveau challenge-là, j'essaie de l'automatiser sur Excel. Et puis après, j'ai vachement progressé, j'ai lancé la formation en ligne. Et puis après, j'ai essayé d'automatiser mon business.

  • Speaker #0

    Écoute, elle est pas mal cette histoire de flemmardise. Moi, ça me va bien, transformer ma flemmardise en un multi six-figure business, en partie revenu passif. Donc franchement, chapeau Dimby. Et moi, je n'aurais pas dit ça de toi parce que, tu vois, vu toutes nos conversations, on a l'impression que tu es un putain de bosseur. Donc, tu vois, comme quoi c'est marrant la perception.

  • Speaker #1

    Bosseur intelligent. Oui,

  • Speaker #2

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Mais bosseur stratégique. Oui. Ok. Très intéressant. Bon, moi, je pense que mon plus gros défaut, c'était d'être très bonne élève. Donc, je vous l'ai déjà dit, ma maman était prof de français. J'étais très bonne à l'école. En entreprise, j'étais un peu la salariée modèle. J'avais politique et tout ça. Et en fait, c'est un défaut qui a failli m'empêcher d'entreprendre. C'est surtout ça le plus grave parce que je pensais que l'entrepreneuriat, c'était pour les gros badass et tout. Et je me suis dit, voilà, c'est pas possible. Et moi, j'avais beaucoup d'attention au regard d'autrui et tout. Et c'est con parce que ça m'aurait pu me faire passer à côté d'un truc incroyable. Et au final, je m'en sors très bien dans l'entrepreneuriat aussi. Voilà. Et du coup, mes défauts maintenant que je suis entrepreneur, ça a changé. Moi, je l'avais déjà avant, c'est la dispersion. Donc, je suis quelqu'un de très créatif, très foufou. Mais on verra que ça a ses petites qualités aussi parce que moi, j'étais diversifiée direct. Et là où certains se sont cassés les dents sur un business model, un produit qui ne marche pas ou le freelancing, mon client se barre. Moi, j'avais toujours un peu ces plusieurs cordes à mon arc. Et voilà. Bon, ce n'est pas facile tous les jours, mais on fait avec.

  • Speaker #1

    On se soigne.

  • Speaker #0

    Exactement. Racontez-nous dans les commentaires. On veut tout savoir. On veut tout savoir. En plus, je sais que vous avez des pseudos sur YouTube et tout. Ce n'est pas votre vrai nom. On ne peut pas vous retrouver. Pas tous, en tout cas. Racontez-nous vos défauts inavouables. Peut-être les défauts aussi qui vous ont fait réussir, soit dans votre carrière de salarié, soit dans votre vie d'entrepreneur. On veut tout savoir et surtout, on veut vous aider. Et vous allez voir, vous allez pouvoir jouer avec nous. Peut-être un petit jeu. J'ai envie de vous chauffer là-dessus. Je vais vous donner des défauts. Et vous allez me dire si oui ou non, d'après vous, c'est des bons défauts pour entreprendre. Il y a un beau potentiel entrepreneurial derrière. Ou si au contraire, aïe, aïe, aïe, mon gars, si tu as ce défaut, plutôt ne te lance pas dans l'entrepreneuriat. OK ? Après, je vais vous demander des explications. C'est parti ? Violé, oui. Et noir, non. Perfectionniste ! Mouette, on va demander un référendum à la Solonation. Pourquoi t'as dit non, Aline ?

  • Speaker #1

    Parce que je pense que ça nous met beaucoup de bâtons dans les roues quand on est censé faire les choses de manière imparfaite, mais rapide, et passer à l'action, et accepter le principe d'itération et d'optimisation. Un perfectionniste, j'en ai... tous les jours, j'en accompagne tout le temps. C'est quelqu'un qui ne passe jamais à l'action très, très lentement, très, très difficilement. Et quand on est entrepreneur, on sait qu'il y a aussi un enjeu de rapidité dans l'implémentation. Je plus sois,

  • Speaker #0

    j'en vois plein des deux ans plus tard, ils n'ont toujours pas lancé leur podcast. Les gars, les filles, il faut y aller. Pourquoi tu as dit oui au contraire toi, Valentine ?

  • Speaker #3

    Eh bien, je trouve que dans un monde où il y a de plus en plus de gens qui se lancent, c'est justement la qualité qui va faire la différence. Alors, il ne faut pas non plus être... perfectionniste en extrait mais moi au final c'est un truc que j'assume et que je mets en avant et je trouve que c'est important et oui un joli logo c'est important et oui un joli landing c'est important je ne sais pas que c'est la première chose à faire en fait il faut être un perfectionniste en action peut-être pour durer alors oui du coup pour submerger et faire les choses dans l'excellence sans

  • Speaker #0

    tomber dans la perfection je pense ok super intéressant autoritaire alors pourquoi tu as dit non

  • Speaker #2

    Je ne sais pas. Si tu es autoritaire, tu manques de tact peut-être. Et du coup, tu n'es pas très apprécié des gens avec qui tu travailles, que ce soit en extérieur ou dans ton équipe. Et du coup, peut-être que les gens ont peur de travailler avec toi et ne se sentent pas à l'aise. Et je pense que ça peut ne pas faire en sorte que les gens s'impliquent avec toi.

  • Speaker #0

    Branleur. c'est une majorité après avoir écouté Dimby on peut plus dire l'inverse non mais voilà raconte moi Aline qu'est-ce que ça veut dire ce côté branleur dans l'entrepreneuriat pourquoi tu penses que c'est une compétence en fait parce que ça pousse,

  • Speaker #1

    c'est une compétence dont je manque d'ailleurs et des fois je me noie dans le faire faire faire la performance alors qu'en fait travailler plus intelligemment et de juste se dire j'ai envie d'optimiser les choses pour qu'elles me prennent le moins de temps possible ... et que je puisse libérer mon temps pour d'autres choses, que ce soit du perso ou du pro. C'est plutôt très smart comme manière de travailler. Vs penser qu'on doit épuiser tout son temps dans l'implémentation, dans le business. Ah ouais, mais moi, je sais que c'est mon cheval de bataille de toute ma vie, ça.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. J'imagine la stratégie, tu sais, écrite sur le gros post-it dans le bureau d'Aline. Rends-leur. Tiens,

  • Speaker #1

    mais ma...

  • Speaker #0

    Personne ne peut comprendre, c'est très cryptique. Allez, Narcissique. Alors ça, c'est pour la creator économie. Qu'est-ce que t'en penses, Valentina ?

  • Speaker #3

    C'est exactement dans ce secteur-là que je pensais, parce qu'en fait, on est obligé de parler de soi. Et il faut avoir envie d'un petit peu, parfois, raconter ça, que ça tourne autour de nous. C'est pas toujours facile. Franchement, il y a des moments où je ne peux plus voir ma tête en peinture. Mais il faut aimer ça.

  • Speaker #0

    Tu l'incarnes, en tout cas, ton business. Est-ce que ça veut dire que tu es narcissique ou pas ? Dibi, toi, tu n'es pas trop d'accord ?

  • Speaker #2

    Moi, c'est vrai que tout le business tourne autour de moi, un peu comme toi, Valentine. C'est paradoxal,

  • Speaker #0

    alors.

  • Speaker #2

    Sauf que ce n'est pas un côté narcissique, je trouve. Tu le fais parce que tu dois le faire. Mais ce n'est pas en mode, tu adores te regarder en photo, en vidéo, etc. Et toi,

  • Speaker #0

    tu ne dis pas, regardez comment je suis le king d'Excel. Tu montres des situations que les gens peuvent vivre dans leur travail. Et je pense que c'est très différent. Du coup, tu utilises ton image pour te montrer toi. OK, intéressant. Timide, à contrario. OK.

  • Speaker #2

    on veut pas t'influencer on serait pas comme ça non parce qu'en fait le timide il peut très bien réussir tout dépend de son business il faut trouver le business qui te convient moi j'ai vu plein de je

  • Speaker #0

    veux pas faire des clichés mais je le fais un peu désolé, tu vois genre le dev un peu ours qui reste dans son coin, qui construit des sas c'est trop bien, qui fait une newsletter c'est trop bien, vous êtes pas obligé de faire des émissions Youtube ou de vous donner en spectacle Il y a même du faceless, c'est une tendance sur YouTube qui est en train d'exploser. Donc, il ne faut pas montrer son visage. En fait, il y a tellement de business models. Mais on va en parler à la fin de l'émission, on va vous donner des idées.

  • Speaker #2

    Moi, j'ai un petit truc à rajouter par rapport au côté timide. Moi, c'est vrai qu'il y a quatre ans, j'ai commencé à poster sur les réseaux sociaux. Je détestais me voir en vidéo et j'avais un peu peur de l'objectif. Sauf que je m'étais dit, justement, je vais prendre ça comme un exercice pour m'améliorer. Et du coup, je trouve que... J'arrive de plus en plus à être à l'aise devant la caméra. Et je pense que les timides, s'ils se lancent dans la création de contenu, ils peuvent justement se débloquer et peut-être que ça peut les révéler sur autre chose.

  • Speaker #0

    Et tu sais que le best-seller le plus vu, je crois, de TEDx l'année dernière, c'est « Comment accepter son image ? » Et en fait, ce qu'elle dit, c'est trop génial, c'est que plus tu te vois en photo, plus tu t'acceptes. Donc en fait, moi aussi, les gens me disent « Mais toi, t'hésites pas. » Mais moi, tu crois que ça me fait plaisir de me voir des fois à la caméra. Je vois l'âge qui pèse. passe, etc. Ou des fois, les commentaires qu'on se prend. T'as envie de dire, écoute mon gars, montre-toi en photo, on verra après. Mais par contre, poster tous les jours des photos sur LinkedIn, moi, maintenant, ça ne me fait plus ni chaud ni froid, donc ça me permet de mieux m'accepter aussi.

  • Speaker #3

    Pour compléter, en fait, il y a aussi deux types de timidité. Tu peux être timide dans la vie réelle et pas être timide sur le web. Moi, les gens sont très étonnés quand ils me rencontrent. Je pense que je suis hyper à l'aise parce qu'en fait, je suis hyper à l'aise quand je crée du contenu, quand je fais des vidéos, podcast et tout. Mais dans la vraie vie, c'est pas du tout ça. Et d'ailleurs, souvent, les gens pensent que je les prends de haut parce qu'ils pensent que du coup, je suis un peu snob et que je n'ose pas leur parler. Mais non, c'est parce que je suis méga typique. Si vous me voyez dans la pré-file,

  • Speaker #1

    je suis un peu un streamer.

  • Speaker #0

    C'est trop marrant. Oui, c'est ça, on devrait mettre des alertes. Bon, alors, peureux. Allez, Aline, tu t'es mouillée.

  • Speaker #1

    Avoir peur de tout, non, évidemment, parce que sinon, on est mal barré avec l'entrepreneuriat. Mais avoir une bonne notion, un petit côté cynique sur la gestion des risques possibles. le worst case scénario et pouvoir faire de la prévention par rapport à ça. Le côté tête brûlée, on le retrouve et on l'encense beaucoup chez les plus grands entrepreneurs, mais je ne suis pas persuadée que ce soit la clé de la réussite.

  • Speaker #0

    Ok, c'est intéressant. Je pense qu'il ne faut juste pas que ça fasse peur du premier pas, ce fameux, parce que l'entrepreneur, c'est surtout se lancer. Par exemple, combien j'entends, ce n'est pas la meilleure idée, je ne me lance pas encore, je n'ai pas encore l'idée, je ne suis pas trop sûre. En fait, nos idées de départ, je ne sais pas si vous vous rappelez, mais moi, vraiment, ce n'était pas... C'est quand tu te lances que tu t'en rends compte. Il ne faut pas hésiter.

  • Speaker #2

    Il faut se lancer, tester.

  • Speaker #0

    Et toi, tu dis, Valentine, il ne faut pas être peureux pour entreprendre.

  • Speaker #3

    Il faut quand même un petit peu passer à l'action et se dire un petit peu positif et se dire que les choses vont bien se passer aussi.

  • Speaker #0

    Désorganisé. Ok, bon avis. Dimby ?

  • Speaker #2

    Désorganisé, oui. Parce que moi, quand j'ai lancé mon business, je n'étais pas du tout organisé.

  • Speaker #0

    je suis toujours pas organisé j'ai pas de business plan à 90 jours comme certains font moi je fais les tâches qui me plaisent et puis après je vois où ça me mène et moi j'ai mis nous parce que je trouve qu'en solopreneur plus business model média t'as vraiment personne dans ton équipe si t'es désorganisé t'es quand même flingué il y a des tas de podcasts mais en même temps tu me diras après

  • Speaker #3

    faut pas être trop organisé non plus ne passez pas 5 jours à faire votre notion ça sert à rien ça optimise c'est pas grave

  • Speaker #0

    Non, mais toi,

  • Speaker #3

    tu as une team derrière. Mais quand on est tout seul, solo, moi, ma to-do liste, elle est sur mon iPhone. Je n'ai pas besoin de plus, je suis toute seule.

  • Speaker #0

    Remarque, tu me diras, moi, je pense que je suis organisée, mais tu demandes à d'autres personnes autour de moi, ça se trouve, ils vont dire que je suis complètement bordélique, plus impulsive. Alors, un autre défaut, roublard. Alors, roublard, vous voyez ce que c'est ? C'est le côté un peu, je ne vais pas dire tricheur, mais un peu s'arrondir. Un peu connard,

  • Speaker #1

    quoi.

  • Speaker #0

    Ou un peu renard, un peu savoir dépasser la ligne blanche de temps en temps. Est-ce que vous pensez que c'est une qualité ou un défaut en business ?

  • Speaker #2

    Pour un business qui réussit, pas pour un business éthique.

  • Speaker #0

    C'est intéressant.

  • Speaker #3

    C'est ce que je voulais dire. Oui, mais je n'approuve pas cette qualité.

  • Speaker #0

    Ok, Aline ?

  • Speaker #1

    Moi, je pense 100% qu'on peut avoir un business qui réussit très bien en étant 100% éthique.

  • Speaker #0

    Ah ouais, intéressant. Et moi, je pense quand même qu'on peut être roublard sans être malhonnête. Têtu ! Je suis influencée. Pourquoi Aline, têtu ?

  • Speaker #1

    Parce que je pense qu'il y a un moment, on a tous besoin d'être un peu avec ce côté pitbull de « une fois que je mors, je ne lâche plus » . Et il y a des moments où il va falloir que nous-mêmes on y croit et que personne autour de nous va y croire. Et on ne peut pas demander aux autres d'y croire à notre place. Et que si on n'est pas un minimum, bon je reviens sur ce que je disais tout à l'heure, mais tête brûlée et convaincue qu'on tient le bon bout de la corde, en fait on peut très vite sinon se laisser submerger, désencourager.

  • Speaker #0

    Décourager. Décourager,

  • Speaker #1

    voilà. Je ne sais pas si c'est pas seulement ma place. Voilà, décourager, etc.

  • Speaker #0

    Mais tu as raison, parce que moi j'allais dire, moi je ne suis pas du tout quelqu'un de têtu. Mais en vrai, quand je réfléchis, tous mes nouveaux projets qui ensuite ont explosé, Les gens m'avaient quasiment tous déconseillé d'y aller. Par exemple, je ne sais pas, cette émission, c'est compliqué à organiser. Ben ouais, c'est compliqué. J'ai toutes les stars du business en ligne, de la francophonie dans plein de pays et tout. C'est dur à organiser, mais c'est génial. Donc finalement, je valide aussi le fait que d'être un petit peu obstiné marche bien. Dernier défaut, surtout des fois, on nous le dit, les salariés, c'est ça. Le rêveur, le doux rêveur. Ouais, Valentine, tu l'as levé comme ça, le drapeau. Qu'est-ce que ça t'inspire, ça ?

  • Speaker #3

    Mais il faut ! Mais c'est tellement triste, déjà, de ne pas être rêveur dans la vie. Déjà, c'est la première chose. Soyez rêveur,

  • Speaker #0

    que ce soit votre statut.

  • Speaker #3

    Mais oui, il faut. Moi, c'est ça qui nous porte. C'est un peu avoir toujours cette vision d'où on veut aller. Et par contre, il faut mettre en place les actions et que ce ne soit pas juste un joli mood board sur...

  • Speaker #0

    Mais il faut avoir des moments aussi pour le rêve. Pas être que dans la to-do liste, quoi. Dibi, qu'est-ce que ça t'inspire, ce...

  • Speaker #2

    Rêveur ? Moi, ça me parle, parce que... Quand je parle à ma femme de « tiens, je vais lancer ce projet-là » , et puis elle me dit « non, mais des fois ça va trop loin » . Mais je me dis en fait « j'ai envie de le faire, je vais essayer » .

  • Speaker #1

    C'est visionnaire même, plus que rêveur.

  • Speaker #0

    Oui, exactement.

  • Speaker #2

    Aller contre les vents.

  • Speaker #0

    Oh là là, c'est beau. Quelle touche poétique pour ce début d'émission, je suis trop contente. Alors en tout cas, on a vu déjà qu'il y a plein de... Déjà un, quand on voit tous ces défauts, on se dit « ouf » . Je ne les ai pas tous. Et après, on voit aussi que ça nous permet aussi d'être un bon entrepreneur. Valentine, toi, tu me disais quand même, en préparant cette émission, quels que soient ses défauts ou ses qualités, en fait, on n'est jamais vraiment prêt à ce qui va se passer quand on passe du salariat à l'entrepreneuriat. Est-ce que tu peux me raconter un peu ton parcours ? Oui,

  • Speaker #3

    oui, oui. En fait, c'est deux choses totalement différentes. Être salariée ou être à son compte, on ne passe pas ses journées à réfléchir de la même manière et à faire les mêmes actions. Et moi, pour la petite anecdote, je viens d'une famille où il n'y a que des indépendants. Je n'avais aucun grand-parent qui était salarié. Mes parents n'étaient pas salariés. Alors, on ne m'a jamais dit, toi, tu dois être à ton compte. Mais je pense que c'était une... Et donc, voilà. J'ai toujours su que j'allais être à mon compte. C'est juste que je me disais, allez, quand j'aurai 40, 45 ans, plein d'expérience, je me lancerai comme consultante parce que je pourrais le faire et tout. Bon, je n'avais aucune idée que tout ce qui était business en ligne fonctionnait et tout.

  • Speaker #0

    Attends, je fais une petite pause. Vos parents, ils étaient entrepreneurs aussi ?

  • Speaker #2

    Pas du tout.

  • Speaker #1

    Moi, les deux.

  • Speaker #0

    Moi, d'un côté, c'est un fonctionnaire tous les deux. C'est à peu près l'opposé pour moi de l'entrepreneur. Pardon, je t'ai coupé. Donc, OK, tu te lances.

  • Speaker #3

    Oui, sachant que moi, la partie carrière a toujours été très importante pour moi. J'ai vraiment cette forte valeur travail. Je pense qu'on l'a tous autour de cette table. Et j'ai déchanté dès le début. J'ai fait, mais c'est une blague, en fait. C'est tous les jours la même chose. J'avais l'impression d'être un Sims. Vous vous souvenez dans les Sims quand on ne triche pas, qu'on doit aller tous les jours au travail à la même heure,

  • Speaker #0

    et ça,

  • Speaker #3

    on accélère et puis on revient et on doit bosser pour gagner des compétences.

  • Speaker #0

    Sans la possibilité d'accélérer, par contre.

  • Speaker #3

    Oui, c'était exactement ça. Et sans le petit code magique pour signifier que je suis sur l'entraide.

  • Speaker #1

    Moi, je suis sur l'outre, je m'en souviens.

  • Speaker #0

    Rosebud aussi,

  • Speaker #3

    Rosebud.

  • Speaker #1

    Rose, c'était le max.

  • Speaker #0

    Ah ! Elle était au max.

  • Speaker #3

    Et oui, et pour moi, ça a été catastrophique. C'est pour ça que je suis restée que deux ans et demi salariée, mais je n'en pouvais plus. J'ai fait un burn-out et j'ai fait un burn-out. Et je me suis lancée un petit peu du jour au lendemain, en ne sachant pas trop ce que j'allais faire. Et tous mes amis m'ont dit, mais c'est le jour et la nuit, quoi. Quand tu es à ton compte. Donc, je pense que ce n'était vraiment pas pour moi. Et clairement, il y a plein de choses dans le monde du salariat qui m'ont... Je n'ai pas compris pourquoi ça fonctionnait comme ça, quoi. Et je pense que si on veut se mettre à son compte, au final, passer beaucoup de temps en tant que salarié, c'est une erreur que je vois souvent. Les gens se disent, il faut que j'ai 5, 10 ans de background. Parce qu'en fait, on prend plein de mauvaises habitudes.

  • Speaker #0

    Cette matrix... pas de la bonne façon pour être un bon entrepreneur ? Comme quoi, par exemple, c'est quoi les habitudes dont il faut se défaire tout de suite ?

  • Speaker #3

    Alors, on va être honnête. On oblige les gens un petit peu à s'occuper de 9h à 17h. Et donc, on remplit quand même les journées pour que les gens soient occupés. Et moi, je le vois là chez des amis qui se lancent à leur compte après avoir été 10 ans en corporate, mais elles passent du temps limite à se faire des réunions toutes seules avec elles, à faire des jeunes powerpumps qui ne servent à rien parce que c'est pour elles. Et tu vois vraiment qu'il y a des habitudes comme ça, des choses qui sont logiques en corporate, qui ne sont pas du tout pareilles quand tu dois justement être dans l'action, dans l'action, dans l'action et oublier cette perfection. Et en fait, la moindre minute... qu'on passe, en fait, doit générer de l'argent. Ce qui n'est pas le cas quand on est salarié. Quoi qu'il arrive, au final, on va avoir son salaire à la fin du mois. Il y a vraiment deux manières bien différentes de penser.

  • Speaker #0

    Hyper intéressant et je n'avais jamais pensé à ce côté prendre de mauvaises habitudes pendant trop longtemps en salariat. Tu sais pourquoi aussi ? Parce que moi, je n'ai pas du tout la même façon de penser le salariat. Moi, j'étais la salariée modèle. J'ai kiffé le salariat. Je le dis doucement parce qu'apparemment, ça ne se fait pas trop quand tu es un solopreneur. Il faut dire que le salariat, c'est de la merde. Et je n'ai pas eu besoin d'entreprendre pour me libérer de mon patron parce que j'avais des boss sympas, etc. J'ai eu la chance de tomber sur des bonnes personnes. Et du coup, je ne me retrouve pas du tout dans la figure de l'entrepreneur qui a une revanche à prendre sur sa vie. Voilà, moi, j'ai aimé toutes les périodes de ma vie et tout. Aline, qu'est-ce que tu en penses, ça, le côté revanchard ? Est-ce que forcément, pour réussir, on doit avoir cette niaque, mais cette niaque un peu négative de presque devoir… avoir sa revanche à prendre sur la vie.

  • Speaker #1

    Je pense que tous les entrepreneurs qui réussissent et tous les entrepreneurs qui réussissent vite, les fameux success overnight, il y a tout le temps une névrose derrière. Peut-être pas causée par le salariat, mais je pense qu'il y a tout le temps une névrose derrière. Ça peut être un besoin d'attention, ça peut être besoin de se prouver quelque chose ou prouver à sa famille, à ses proches, à son cochon d'Inde, quoi qu'il soit passé, de prouver quelque chose. Mais à chaque fois, effectivement, que je vois des gens qui réussissent très vite et que je parle un peu avec eux, dans tous les podcasts que j'ai faits, il y a toujours une névrose qui drive derrière. Et justement, quand cette névrose se calme parce qu'il y a eu soit une thérapie, soit la vie fait que la personne est devenue plus mature, en fait, tu les vois. Alors, c'est triste à dire et je vais être très caricaturale parce que ce n'est pas toujours comme ça, mais tu vois presque le business qui se calme avec, donc qui ralentit en termes de croissance parce que la personne a trouvé une espèce de paix intérieure et de sérénité qui fait qu'il n'y a plus besoin de se presque brûler à la tâche pour aller bouffer le monde.

  • Speaker #0

    Ah ouais, tu nous emmènes loin, mais c'est vrai, j'avais pas pensé qu'on allait faire une petite psychanalyse en plus, mais c'est vrai que parfois nos défauts, ils reflètent aussi ça. Et toi, tu me disais aussi, c'est un peu ce qu'on nous a vendu, c'est le mythe de l'entrepreneur cow-boy. C'est quoi ça ? Ah oui,

  • Speaker #1

    c'est parce que souvent, quand on cite les grands entrepreneurs d'aujourd'hui, Steve Jobs, Elon Musk, Zuckerberg, etc., on a l'impression que c'est des gens visionnaires qui pensent en dehors des sentiers battus, qui se sont rebellés contre la société, qui ont fait leur truc, etc. Et je suis d'accord que c'est un trait commun. mais l'autre jour j'ai écouté une vidéo de Cyrus North qui parlait sur la prise de décision et il disait mais en fait il y a un espèce de biais de confirmation qui plaît à un biais du survivant qui fait qu'on se dit ah bah si tous ceux qui ont réussi ont ce trait là c'est que c'est ce trait là qui a fait qu'ils ont survécu alors que si ça se trouve il y en a 90% de plus enfin bref des millions de plus qui avaient ce trait là aussi de caractère mais qui ont échoué avant eux sauf que parce qu'il y a un biais du survivant on pense que c'est ça le fil rouge qui crée la réussite pas forcément ...

  • Speaker #2

    Le garage, ils ont tous un garage.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Moi, j'ai un garage aussi, mais j'ai mis ma planche de surf devant. Je n'ai pas mis mon bureau. Et du coup, ça, c'est gênant, moi, je trouve, parce que notamment... Alors, je ne sais pas si c'est un truc de meuf ou pas, mais ce côté mauvais élève, turbulent, gros badass et tout, moi, je m'étais dit justement, je ne suis pas comme ça, donc je ne peux pas être une bonne entrepreneur. Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #1

    La petite bonne élève est dans la place.

  • Speaker #3

    Moi, j'étais madame 10 sur 10, quoi. Donc, non, non.

  • Speaker #0

    Ok, et toi Dimby, c'est pas ton archétype non plus d'entrepreneuriat, ça a le côté cow-boy un peu ?

  • Speaker #2

    Non, non, pas du tout, moi je suis de base timide et aussi bon élève, donc de base j'étais plus...

  • Speaker #1

    Que des numéros 10 dans ma team.

  • Speaker #0

    On se fait des gros cancres, des gros badass, venez nous secouer en commentaire un petit peu.

  • Speaker #3

    Je pense que c'est bien d'avoir ce côté bon élève, parce qu'on a envie de bien faire notre taille et que nos clients soient contents.

  • Speaker #0

    Dimby, qu'est-ce que t'en penses toi sur le côté les pires défauts font les meilleurs salariés ? C'est quoi ta... Ce serait quoi ta limite ? Parce que tu as aussi des salariés. Donc, qu'est-ce qui fait un bon salarié aussi pour toi ? Il ne faut pas non plus que les mecs soient complètement bardés de défauts non plus. Tu ne les aurais peut-être pas recrutés.

  • Speaker #2

    Moi, je sais que je n'étais pas un bon salarié avant.

  • Speaker #0

    Mais pourquoi tu dis ça ?

  • Speaker #2

    Parce que...

  • Speaker #1

    J'étais flémar, il l'a dit.

  • Speaker #2

    Oui, j'étais flémar, mais du coup, j'arrivais à produire beaucoup plus rapidement que les autres. Mais ce qui fait que j'avais du temps en plus. Et après, il faut combler ce vide. Et des fois, si ton manager te dit, voilà, tu as fini, tu veux... tu as fini ta tâche, est-ce que ça te dit de travailler sur ce truc-là ? Moi, des fois, je disais non. Mon manager, il dit, ça te dit de bosser sur cet appel d'offres ? Je lui ai répondu non. Alors qu'avec leur queue, je me dis, en fait, j'aurais peut-être dû dire oui. Parce que si tu veux monter, être bien vu, etc. Mais moi, ça ne m'intéresse pas. Du coup, j'ai dit la vérité.

  • Speaker #0

    Donc, tu n'étais pas politique. Parce que ça, c'est souvent une compétence clé, ça n'a rien à dire d'être politique. Et d'ailleurs, est-ce que ça sert après, quand on est entrepreneur ?

  • Speaker #2

    Être politique, oui, ça sert. Pour avoir des accès, je ne sais pas, des invitations dans des salons. C'est toujours intéressant d'être politique. Mais moi, je préfère être moi. Si ça me plaît, je le dis. Si ça ne me plaît pas, je le dis. Et puis... Comme ça, les gens, ils savent à quoi s'attendre. Et surtout que quand nous, en tant que créateurs de contenu, on partage du contenu, si on est tout le temps en mode politique, les gens, ils savent pas ce qu'on pense vraiment. Alors que moi, comme je partage toujours ce que je pense, même par rapport aux collaborations, tu vois, je fais des collaborations que de produits que je connais ou que je teste, que j'utilise. Et moi, mon credo, c'est vraiment la franchise et de...

  • Speaker #0

    Donc là, on est un peu sur l'inverse du roublard de tout à l'heure. Alors moi, j'ai l'impression qu'il y a un point aussi sous-jacent à tout ce qu'on dit, c'est que les gens se font une idée de l'entrepreneuriat qui n'est quand même pas la vérité. Finalement, l'entrepreneuriat, c'est ton business, tes règles. Toi, Aline, comment tu as fait pour composer avec tout ça, tes défauts, tes qualités, ton côté très franco de bord, chasse d'eau, là tu disais tout à l'heure. Raconte-nous un peu le genre de business que tu as construit, parce que je ne pense pas que les gens s'imaginent que tu puisses vraiment construire un business à son image.

  • Speaker #1

    J'aime bien cette notion de ton business T-rec parce que je pense que ça veut dire le meilleur et le pire en même temps. Le meilleur parce que on se rend compte que on peut faire ce qu'on veut si on veut travailler deux heures par jour, si on veut travailler que les week-ends, si on veut travailler de nuit parce qu'on est quelqu'un plutôt d'actif et de créatif la nuit et faire des énormes grasse-mattes le matin. On parlait de ma salariée qui a beaucoup de liberté. Elle, c'est quelqu'un qui est très créatif le soir. Elle est rarement connectée avant midi, mais c'est OK. Il y a juste les moments où il y a des réunions, des choses comme ça où elle a besoin d'être là. Elle est là, bien sûr. Donc je pense que c'est la liberté d'inventer des règles du jeu qui nous conviennent en termes de personnalité, de qualité de défaut, de style de vie qu'on souhaite, etc. Et souvent les gens, même quand ils deviennent entrepreneurs, je les vois travailler encore plus qu'avant, comme s'ils devaient prouver qu'ils avaient fait le bon choix, pris la bonne décision et qu'ils se donnaient à fond. Et ça je dis, bah non, ton business, tes règles.

  • Speaker #3

    Moi ce que je dis souvent, je trouve que le plus compliqué au final, c'est pas tellement les heures où on est sur l'ordi et qu'on sait ce qu'on doit faire, parce que la vision éclair, c'est plutôt quand tu sais plus et que ça brène.

  • Speaker #0

    ta responsabilité de choisir la suite et moi j'ai du mal quand même encore, c'est un peu le côté judéo-chrétien du travail si vraiment j'ai rien à faire c'est rare, presque je bourre mon agenda et si j'ai rien à faire je suis là, j'ai un peu de la culpabilité donc je sais pas comment vous gérez ça vous avez des moments de trou ? non, ok t'as pas géré,

  • Speaker #1

    toi t'es comme moi je suis un peu en dingue des nids on va dire vas-y pardon moi j'ai vraiment des phases

  • Speaker #3

    C'est les phases où je reconstruis des choses. Là, il y a beaucoup de travail et il n'y a pas beaucoup de revenus en général parce que tu es en train de construire des nouvelles. D'ailleurs, je dis souvent à ma grand-mère, quand je travaille beaucoup, ce n'est pas une bonne chose. C'est souvent quand je travaille beaucoup, elle me fait, ah, c'est bien ça. Je fais, non, non, ce n'est pas bien, ce n'est pas bien.

  • Speaker #0

    Et c'est parce que tu bides pour... Exactement.

  • Speaker #3

    Et après, on récolte.

  • Speaker #0

    Alors, donnez-moi une règle de vie bizarre de votre business, puisqu'on dit ton business, tes règles. Un truc chelou que vous, vous faites parce que c'est comme ça, c'est votre mode de vie. Allez, chacun me balance une petite coulisse croustillante de son business.

  • Speaker #2

    Moi, c'est faire du sport trois fois par semaine. Ok. Parce que je sais que si je ne fais pas mes trois séances de sport dans la semaine, il y a des jours où dans la semaine, j'ai envie de tout arrêter. Je me dis, ah non, là, je suis déprimé, là, ça ne va pas et je remets tout en question. Alors que si je fais mes trois séances dans la semaine, ça va bien. J'arrive à avoir les idées claires. Ça me donne l'inspiration.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Allez, moi, je vous en donne un petit. Moi, c'est bizarre, je pensais faire la semaine de 4 jours ou de 4 heures, quand je me suis lancée, soyons fous. En fait, je fais la semaine de 6 jours, voire même 7 jours, en cachette, il ne faut pas le dire. En fait, j'aime bien travailler un tout petit peu tous les jours. Quand je ne travaille pas, ça me manque. Mais ce n'est pas du travail. Je ne vais pas me mettre un travail violent le samedi. Je vais faire un petit truc, une newsletter, un truc comme ça. Et par contre, j'ai aussi du loisir tous les jours. Donc, je vais faire des grosses pauses, déj, aller au sport, aller me balader. Voilà. Donc, c'est vraiment un mix pro-perso qui serait peut-être difficile à combiner avec une équipe. Mais comme je suis solo, je m'en fous, je fais ça. Toi, Valentine ?

  • Speaker #3

    Moi, ce n'est pas de rendez-vous le matin parce que c'est le moment où je suis le plus efficace. Donc, c'est bloqué, sauf si vraiment il n'y a pas moyen. Et tout ce qui est enregistrement de podcast ou les lives dans mes différents programmes avec mes clientes, c'est toujours l'après-midi.

  • Speaker #0

    Et Aline ?

  • Speaker #1

    Je crois que j'ai la même règle que ça.

  • Speaker #0

    J'ai bugué sur ta question, parce que je n'avais pas l'impression d'avoir des règles un peu bizarres. Mais je pense qu'une qui surprend beaucoup les gens, c'est que je suis toujours en train de travailler d'une manière ou d'une autre. Et que je n'ai pas vraiment de... Alors, c'est très rare que je prenne des vacances. Ça m'est arrivé une fois dans ma vie de prendre trois semaines de vacances depuis que je suis freelance. Mais même d'avoir des week-ends complets, ou même un jour 100% off, c'est extrêmement rare. Parce que je suis toujours sur mon téléphone en train de répondre à un petit message, de checker comment va la communauté et tout. Mais en fait, c'est un réflexe. Et ce n'est pas... Je ne le vis pas comme du travail.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai besoin, j'ai remarqué, de 24 heures complètement off. Donc la semaine de six jours plutôt. Et après, c'est reparti, ça me suffit. Et quand je pars en vacances trop longtemps, je m'ennuie. Au bout de trois, quatre jours, je suis là, bon, qu'est-ce qu'on fait ?

  • Speaker #2

    On est au travail.

  • Speaker #1

    Après, je pense que c'est bon signe aussi. Comme tu disais, construis un business que tu aimes. Comme ça, tu n'auras pas besoin de partir en vacances. Sans, attention, ne faites pas ça non plus chez vous. Prenez des vacances quand même, reposez-vous. Le burn-out.

  • Speaker #0

    Il nous faut un petit disclaimer comme à la colle.

  • Speaker #1

    Drapeau, là. Je m'auto-envoie la vare. Je suis en train de pousser les gens à l'épuisement professionnel. C'est pas bien non plus. Il faut faire la séparation entre épuisement et kiff.

  • Speaker #3

    Il faut connaître son rythme. C'est hyper important. Je suis comme toi. C'est OK de faire un petit peu tous les jours. Il n'y a pas de souci.

  • Speaker #1

    Tu commences par la piscine aussi. C'est pour ça.

  • Speaker #3

    Je termine. parce que le matin,

  • Speaker #1

    on va travailler. Et puis, le sport,

  • Speaker #3

    du coup, il n'y a pas de rendez-vous. Mais si, moi, je sais que parfois, je rentre dans des périodes où je fais des journées de 10-12 heures, mais je me flingue, il me faut deux semaines pour m'en remettre.

  • Speaker #1

    Ah oui. Oui, et ça aussi, je pense qu'il faut l'accepter. Et peut-être que dans le salariat, on est façonné par le rythme de l'entreprise. Moi, je me rappelle les routines managériales. Ça, c'est un truc très douloureux de ma vie d'avant. C'est quand tu es manager, tu as des points toutes les semaines, tout le machin. Et c'était... pénible parce que parfois, il y a des gens qui ont besoin d'une autre routine, des points plus étendus ou plus courts. Alors qu'en entrepreneur, moi, j'ai beaucoup plus le côté fractionné. Des gros sprints, ensuite des petites pauses, des gros sprints, des petites pauses. J'ai jamais une semaine qui se ressemble au fait.

  • Speaker #3

    Il y a une phrase qui m'a marquée dans la semaine de 4 heures de Tim Ferriss. Il dit au début du livre, il dit en fait, c'est complètement stupide qu'on travaille tous du lundi au vendredi de 9h à 17h parce qu'en fait, c'est pas logique. Il n'y a pas... tout qui s'arrête à 19h et qui s'arrête le week-end. En fait, tous les boulots, ça devrait être un petit peu tout le temps quand c'est nécessaire, entre guillemets, et c'est vraiment plus ma vision des choses.

  • Speaker #1

    Bon, alors justement, puisqu'on parle d'adapter son rythme et ses défauts, moi, je vous propose qu'on réfléchisse à quel est le meilleur business model, puisque là, on est sur la créateur économie, les business en ligne. Il y a plein de possibilités pour faire de l'argent en ligne, mais qu'est-ce qui correspond le mieux à chaque défaut ? Alors, je vais commencer avec un défaut qu'on a beaucoup, timide. ou en tout cas au tout début, comme quand toi, tu as commencé, le côté « je n'ose pas me montrer, je ne veux pas me montrer face caméra » . Est-ce que vous avez des business models à proposer à ces personnes-là ?

  • Speaker #2

    Tu disais YouTube faceless tout à l'heure. Oui. C'est pas mal, ça.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #2

    Tu peux enregistrer ta voix et puis tu mets des b-rolls tout au long de la vidéo.

  • Speaker #1

    Mais ça se prête à quel business ? C'est quel genre de conseils que tu peux donner en faisant ça ?

  • Speaker #2

    Les chaînes, par exemple, ça peut être dressage canin, tu vois, comment dresser un chien. Tu peux tout raconter sans te montrer.

  • Speaker #1

    Le podcast,

  • Speaker #0

    c'était dire comment faire du faceless. Voilà.

  • Speaker #1

    Ok. Moi, je pensais à la newsletter parce qu'on avait Yohann Lopez en spécial guest et il m'avait dit ça un jour. Il m'avait dit « Moi, tu sais, j'ai commencé la newsletter parce que je suis quelqu'un qui aime bien lire, qui aime bien écrire, qui aime bien être tranquille et qui aime bien l'asynchrone. » Donc, pareil. Ça se trouve, il les écrit la nuit, le jour, je ne sais pas, quand il veut. Valentine, tu as d'autres idées ?

  • Speaker #3

    J'allais dire la newsletter aussi. En fait, ce qui est génial avec tous les types de contenus, c'est qu'on peut d'office trouver le truc qu'on a envie de faire et qui nous convient.

  • Speaker #1

    Si vous êtes quelqu'un de brouillon, qu'est-ce qu'on pourrait proposer ? Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire aussi ? Un peu bordélique, brouillon.

  • Speaker #0

    Un business model pour les gens bordéliques ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si ça existe.

  • Speaker #2

    Les métiers créatifs. Par exemple... Des vidéos sur TikTok. La TikTok money, ça paye bien.

  • Speaker #0

    Le streaming, les choses comme ça,

  • Speaker #1

    les trucs très... Les gamers, ils font ça un peu, non ? Ils jouent, les streamers ? Moi, j'avais pensé, du coup, typiquement, je m'étais dit, pas formation en ligne, pas business en ligne ou produits digitaux, parce que c'est vraiment le funnel, machin, l'automatisation. Je trouve qu'il faut quand même avoir un petit côté matrix et organisation.

  • Speaker #2

    Surtout si tu... Si tu vends un produit digital et qu'il y a 1000 personnes qui commandent en une semaine, tu n'as pas autoratifié.

  • Speaker #1

    Sinon, apport d'affaires, je pensais aussi. Ce n'est peut-être pas brouillon, mais c'est plus les gens un peu humains, en mode j'aime bien la connexion. Par contre, je ne suis pas très bon en follow-up ou en delivery. Il y a des gens qui sont extrêmement bons pour faire la mise en relation. Tu prends 10%. Et après, c'est d'autres qui font le travail parce que ce n'est pas toujours la même qualité. Les créatifs, ceux qui s'ennuient vite. Je dis ça pour une amie.

  • Speaker #3

    Tout ce qui est création de templates, par exemple, templates de sites Internet.

  • Speaker #1

    Comme dans ton membership, toi, c'est ça, tu as une communauté en ligne où tu proposes des templates toutes les semaines. Oui,

  • Speaker #3

    mais pour les réseaux sociaux. C'est créatif. Moi, j'ai plusieurs clientes qui font ça, qui ont leur boutique en ligne. Elles sont web designers à la base, forcément. Il faut quand même avoir le talent de créer des sites. Mais il y a le vent de les templates. Et ça, c'est génial parce qu'une fois que c'est en ligne, ça se vend partout dans le monde.

  • Speaker #1

    Aline, toi aussi, non ? Tu t'ennuies vite sur les choses. En fait,

  • Speaker #0

    je fais tellement de choses différentes au quotidien que je n'ai jamais la sensation de m'ennuyer. Je pense parce que depuis tout à l'heure, je me faisais la réflexion qu'on donne beaucoup d'idées de métiers qui sont quand même dans la créateur-économie ou dans l'infoprenariat, mais il y a plein de métiers dans le freelancing ou d'autres formes d'entreprenariat où je pense que c'est plein de choses. Si je reviens sur le timide, je me dis, quelqu'un qui se lance par exemple dans le graphisme, il travaille de manière asynchrone, il voit ses clients peut-être une ou deux fois en call, mais c'est quand même...

  • Speaker #1

    Oui, le freelance, c'est bien. notamment aux livrables et asynchrones parce que tu as besoin de venir dans en régie dans une multinationale pour le branleur on peut lui conseiller quoi comme business model il faut qu'on arrive oui non je rigole c'est une balle perdue c'est pas vrai c'est pas vrai en plus à moins de déléguer au contraire c'est un truc de gros bosseur surtout pas presque c'est l'idée reçue qu'on a en fait il faut beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup bosser

  • Speaker #3

    Et après,

  • Speaker #1

    on peut passer à la crypto.

  • Speaker #0

    C'est la crypto pour les branleurs.

  • Speaker #1

    Oui, la bourse à crypto, les placements de capital. Moi, j'ai une idée. Alors, je ne sais pas s'il n'y avait pas à être trop poil à gratter, mais je l'attente. Consulting à l'heure. Alors, je m'explique. Consultant, better call. Better call. 500 euros, par exemple. Pourquoi je dis ça ? C'est un peu abusé pour le côté branleur, mais c'est parce qu'en gros, les gens, ils payent ton cerveau, ton expertise à l'instant T. Et tu n'as rien besoin de préparer avant. Tu n'as rien besoin de préparer après. Au pire, tu fais un petit compte rendu IA. Vous validez ou pas ?

  • Speaker #0

    À 200 %, mais ça sous-entend qu'il faut déjà avoir bossé pour avoir une expertise.

  • Speaker #1

    Ah, bien sûr.

  • Speaker #0

    Les gens vont te payer 500 balles pour parler de ça.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Mais bon, voilà. Pour ceux qui n'ont pas envie de se faire un business, qui restent un peu minimalistes aussi, c'est assez agréable. Moi, je n'aime pas parce que, justement, ça me bouffe une énergie de malade. En gros, tu dois avoir les idées à l'instant T. Tu dois être super bon pendant une heure, donc c'est quand même une grosse prise.

  • Speaker #2

    Tu dois avoir quand même.

  • Speaker #1

    pas mal de connaissances aussi parce que t'as pas le temps de faire tes recherches en direct mais en tout cas je le conseille souvent ce modèle aux salariés qui veulent se lancer en parallèle, je leur dis t'ouvres un petit agenda et tu peux faire 2-3 heures dans ta semaine ça va pas te bouffer ton planning, c'est pas que c'est des branleurs c'est juste que comme ils ont un CDI à côté ils peuvent pas freelancer pendant 3 jours par semaine efficience, autrement pour dire branleur alors je vais clôturer un petit peu ce débat parce que je voulais vous demander un truc un peu intime, est-ce que vous vous rappelez un truc un peu méchant ou en tout cas un défaut que vous avez dit votre manager à l'époque quand vous étiez salarié, et que vous avez toujours un peu en travers de la gorge, et maintenant c'est devenu une de vos forces. C'est l'instant divan. Alors qui veut commencer ? Ça fait oui, oui par ici. Alors Valentina.

  • Speaker #3

    On se souvient encore, je me souviens, ma chef d'équipe m'en donnait un boulot en tant que salariée, elle m'a dit, alors toi on ne t'a pas fait passer senior parce que tu ne passes pas assez de temps avec tes collègues à boire des cafés.

  • Speaker #1

    Ah putain.

  • Speaker #3

    Je n'ai toujours pas compris l'intérêt de boire des cafés,

  • Speaker #1

    d'être cheerleader avec ces mecs.

  • Speaker #3

    Mais voilà, c'est là que j'ai compris que...

  • Speaker #1

    Le côté loup solitaire, en fait. Parfois, on peut nous reprocher, notamment dans la solo nation.

  • Speaker #0

    L'efficacité et pas le côté politique.

  • Speaker #3

    Exactement. Et ça, on me l'a tous... Moi, je l'ai déjà eu. Je suis en tant que salariée. Enfin, on m'avait dit, en fait, tu n'es pas assez dans l'esprit d'entreprise, dans l'esprit d'équipe. Et moi, je ne comprenais pas parce que pour moi, si j'étais là pour bosser, j'étais là pour bosser.

  • Speaker #1

    Je sens que ça va réagir en commentaire, c'est sûr, parce qu'on me l'a fait aussi. Aline ?

  • Speaker #0

    Moi, c'est un peu différent parce que je n'ai jamais été salariée. Enfin, j'étais salariée 30 minutes, mais à un moment, il faudra que je vous raconte cette histoire. Mais c'est une phrase que m'a dit ma chère maman, qui à chaque fois que je raconte cette histoire, nie complètement, elle se dit « je ne veux pas t'en souvenir » , mais je vous jure que c'est passé comme ça. Lorsque j'ai créé The Beboost, je me souviens avoir surpris une conversation entre elle et une de ses copines dans la cuisine parce qu'elle n'avait pas compris que j'étais dans la pièce d'à côté, dont la porte était ouverte. où elle disait, oh là là, de toute façon, encore un feu de paille. Voilà. Et ça m'avait choqué, ce moment de me dire, on a cette image de moi, de quelqu'un qui lance plein de projets. C'est vrai que j'avais lancé beaucoup de choses, mais rien qui ne prend jamais en termes d'intensité, etc. Ça m'avait un peu donné la niaque. Et puis du coup, aujourd'hui, avec le recul, plutôt fière. d'avoir pris ça comme un moteur,

  • Speaker #1

    on va dire. Et après, tu as mis le côté, tu as enclenché le mode bulldozer.

  • Speaker #0

    Feu de paille avec de l'essence dessus. Je suis allumée.

  • Speaker #1

    C'est trop intéressant.

  • Speaker #3

    C'est intéressant. Et ça, je remarque que souvent, les gens ont peur de lancer plusieurs choses. C'est le truc qu'on me dit toujours. Ah, mais si je lance et que ça ne fonctionne pas, ça ira à autre chose. Et c'est l'impression que c'est très dans notre monde francophone. On a ce côté, tu lances un truc,

  • Speaker #1

    mais il faut que tu te lèves jusqu'à la fin. Et du coup, c'est bien un côté de paille. Parce que tu laisses plusieurs trucs. Moi, il y a aussi des gens qui sont trop persévérants, notamment dans des mauvaises niches ou en freelance sur des mauvais marchés, des mauvais personnages. Ils se font maltraiter. T'as envie de leur dire, mais attends, là, t'es en train de t'accrocher à une mission pourrie. Le mec te maltraite, t'es mal payé. Mais pourquoi ? À côté, il y a d'autres clients qui seront prêts à payer ton talent mieux que ça. Dis-moi une revanche à prendre sur un ex-manager.

  • Speaker #2

    Non, je me souviens juste d'une anecdote.

  • Speaker #0

    Il a dit non à l'appel d'offres.

  • Speaker #2

    C'était à la fin de ma période d'essai. C'est une anecdote qui m'a beaucoup marqué. C'est à la fin de ma période d'essai, quand j'étais dans le conseil. Le manager m'a dit, oui, tu vois, par exemple, par contre, il faut que tu arrêtes de ramener ta bouffe le midi. Parce que ça donne une mauvaise image. En fait, tu ramènes ta bouffe parce que tu n'es pas assez bien payé. Il m'avait dit ça. Et en fait, moi, c'est juste que manger dehors au resto tous les jours ou à la cantine. Les quantités pour moi sont énormes, je trouve, et je préfère manger moins et contrôler ce que je mange. Moi, c'était plutôt comme ça. Et lui, non, c'était vraiment l'image que je renvoyais du cabinet. Maintenant,

  • Speaker #1

    tu manges quoi le midi ? Vas-y, tu te fais ton petit kiff ?

  • Speaker #2

    Moi, je me ramène... Non, en fait, ce que je fais, c'est que la veille, souvent, je fais à manger. Et j'en fais un peu plus pour que le lendemain, j'en ai. Comme ça, le midi, je ne perds pas de temps à sortir, faire la queue avec tout le monde qui achète à emporter. Ou aller au restaurant, se poser une heure, une heure et demie. Je mange en 15, 20 minutes. Et puis après, j'y retourne.

  • Speaker #1

    Ce que j'adore, c'est encore un autre truc qui bouscule les clichés, c'est que les gens s'imaginent qu'on se lance dans le solopornaria pour le lifestyle. Le lifestyle, c'est tranquille chez soi, tranquille. Moi, être en chausson chez moi, j'adore. Écoute, moi, je me rappelle d'un manager qui m'avait dit, on me l'a beaucoup dit ça, tu vas trop vite, tu vas trop vite, tu décroches les wagons. et c'est vrai que quand t'es manager t'es censé embarquer les gens et moi ça m'énervait, j'avais envie que les gens avancent aussi et je trouvais ça injuste qu'on engueule celui qui va vite et qu'on laisse ceux qui vont lentement et du coup maintenant c'est devenu une force parce que quelqu'un m'a dit l'autre fois mais toi je comprends pas, t'arrives à lancer des trucs et voilà ma vitesse de passage à l'action et comme toi Valentine du coup je lance plein de trucs vite il y en a plein qui foirent, il y en a qui foirent pas et je pense qu'au final c'est ça qui aide à réussir aussi dans l'entrepreneuriat On a versé notre petite larme, on a pris nos revanche sur le manager. C'est bon, vous avez vidé vos sacs, vous avez encore des choses à vider ?

  • Speaker #3

    J'avais oublié qu'on m'avait reproché aussi que je bossais trop vite.

  • Speaker #0

    Moi, on m'avait une fois, j'étais freelance, mais reproché de trop bosser. Je travaillais pour une grosse marque de cosmétiques françaises très connue et j'étais en régie dans leurs locaux. Et à un moment, la manager m'avait pris à part, c'était une mission de six mois, et elle m'avait dit Aline, tu es freelance, je sais que tu contrôles tes horaires, tu fais ce que tu veux. Mais en fait, comme tu arrives avant tout le monde des équipes salariées et que tu pars après tout le monde, du coup, tu les complexes. Et maintenant, ils complexent tous à cause de toi. Et donc, il faut que tu fasses le même travail, qui est quand même très dense, mais en moins de temps. Et j'étais en mode, je ne peux pas. En fait, ce n'est pas un choix de ma part d'être là à 7h du matin. C'est les missions qu'on me donne qui nécessitent ça. Et je me souviens d'être en mode,

  • Speaker #1

    la folie.

  • Speaker #0

    Laisser bosser ceux qui ont envie d'être là.

  • Speaker #1

    En tout cas, j'espère que ce débat vous a montré que ce n'est pas la peine de travestir ou de changer votre personnalité pour devenir un bon entrepreneur ou un bon salarié. Et puis, pour redescendre sur une note un petit peu plus fun, on va jouer un petit jeu de clôture où vous allez voir les nouvelles situations dans le monde du travail actuel et à quel point ça va vous permettre de préparer vos futures compétences entrepreneuriales. C'est parti. Mes co-animateurs, ils trépignent. Je les ai vus, ils prenaient les drapeaux. Déjà, ils sont chauds pour le petit jeu. Alors, allez-y. On ne va prendre qu'un drapeau. Vous pouvez prendre... peu importe la couleur. Le jaune,

  • Speaker #0

    on n'a pas beaucoup...

  • Speaker #1

    Allez, le jaune, c'est parti. Et là, en fait, je vais vous tester pour savoir si vous connaissez les dernières tendances du monde du travail, du futur du travail qui se passe déjà maintenant, quoi. Et les derniers trucs incroyables imaginés par des salariés pour moins travailler, voire même rien foutre. C'est des salariés qui ont sans doute un gros potentiel d'entrepreneurs, d'entrepreneurs, ex-flémards, d'entrepreneurs. Donc voilà, si vous... connaissez le mot en question, vous levez votre drapeau et vous allez essayer de nous l'expliquer. C'est des mots en anglais, parce que beaucoup de trucs viennent des Etats-Unis. Donc, concentrez-vous, vous ne moquez pas de mon accent. Et c'est parti, je vous donne des situations professionnelles. Je vous explique à mon avis en quoi elles pourraient nous rendre meilleurs entrepreneurs. Et après, vous devez m'expliquer ce que c'est. Alors, première situation, over-employment. Alors, d'après moi, ça, c'est une compétence qui vous prépare à être freelance. Qu'est-ce que ça pourrait être, over-employment ? Donc le suremploi, le surtravail.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est cette tendance où, quand il y a par exemple des licenciements ou des plans de départ économique, il y a une personne qui prend le rôle de deux ou trois autres personnes et qui finalement incarne des rôles qui ne sont pas les siens, mais de manière durable ?

  • Speaker #1

    Alors ça, ce n'est pas ça malheureusement, parce que là, la pauvre, c'est plutôt... Ça, ça arrive beaucoup dans les entreprises, mais on l'a fait surtravailler. Non, ce n'est pas ça. C'est des gens qui surtravaillent volontairement. Donc ce sont des gens qui acceptent, qui prennent... plusieurs employeurs en même temps. Et donc ça, c'est hallucinant. Évidemment, ils ne le disent pas à leurs employeurs. Ils acceptent, par exemple, deux CDI en même temps. Ça s'est beaucoup fait, notamment post-Covid, full remote, notamment des métiers un peu tech ou délivrables. Donc voilà, ça veut dire, imaginez-vous si vous aviez deux salaires et vous faites le même... En gros, votre journée est divisée par deux. Vous avez deux employeurs, voire même trois.

  • Speaker #2

    J'ai vu un mec, il avait deux ou trois CDI.

  • Speaker #1

    Il déléguait. Ah, je ne sais pas. Bon, écoute, tu m'as spoilé un des trucs, mais c'est pas grave, je vous le dis. Ça, ça s'appelle le shadow outsourcing. Shadow outsourcing. Ça veut dire externaliser secrètement des tâches, des compétences et du coup, des freelances, etc. Et le plus connu, je sais plus comment il s'appelle, un développeur, Bob le développeur, un truc comme ça, un développeur américain qui avait délégué tout son taf à des... développeurs chinois. On s'imagine le conflit.

  • Speaker #3

    C'est ce que j'étais en train de me demander, parce qu'un freelance, ça coûte cher, entre guillemets, et je me disais, mais du coup, il faut avoir quand même un salaire qui est suffisamment grand pour pouvoir payer les gens.

  • Speaker #1

    Alors, pour ça, Valentine, je voudrais te demander si tu connais le terme « productivity arbitrage » , donc l'arbitrage de productivité. Une idée de ce que ça pourrait être ? C'est un rapport à ce que tu viens de dire à l'instant.

  • Speaker #2

    C'est... En gros, est-ce que ton taux horaire vaut le coup pour passer par un freelance ?

  • Speaker #1

    Il est malin, c'est exactement ça. C'était d'ailleurs un peu le truc à l'époque, choquant entre guillemets dans la semaine de 4 heures, c'est qu'il disait, externalise toute ta vie un assistant virtuel en Inde ou au Pakistan. Et en fait, Productivity Arbitrage, ce sont des salariés qui vont aller externaliser leur mission à des gens dans d'autres pays, offshore notamment, moins cher. Et du coup, là, il n'y a plus la notion de... je ne veux pas cramer tout mon salaire en le délégant. Non, parce que tu exploites ton truc.

  • Speaker #2

    Tu gagnes 30 euros de l'heure, tu prends un freelance qui te donne 10 euros de l'heure et c'est bon. Tu fais 20 euros de bénéfice par heure. Et toi, tu ne fais rien.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ensuite, proxy working. Proxy working. Qui connaît cette situation ? Qui veut deviner ? Allez, on va faire un petit proxy. Alors ça, ça veut dire faire exécuter. C'est très fort. Les salariés qui font ça, vous avez mon respect éternel. Faire exécuter son travail par quelqu'un d'autre dans l'entreprise. Et donc ça...

  • Speaker #0

    Tu délègues auprès de tes collègues.

  • Speaker #1

    Tu fais tout pour que ton taf soit fait par les autres.

  • Speaker #2

    C'est les managers.

  • Speaker #1

    Je vais dire le bon temps. Non mais tu vois, c'est vrai que c'est une compétence. On l'a vu des gens comme ça, on en connaît. Et là, 100%. Et donc là, il y a eu des cas où en fait, c'est horrible. Des cas de chantage et d'extorsion. C'est-à-dire en gros, les gens ont exercé des menaces pour qu'un autre bosse à leur place. Et eux, ils les faisaient chanter. Donc attention, le salariat, c'est un monde de bâtons aussi.

  • Speaker #0

    C'est comme à l'école, quand la brute du collège voulait que tu fasses ses devoirs, un truc comme ça.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. C'est du proxy working. Ne faites pas ça chez nous. Alors, un autre contexte qui vous aidera, qui vous préparera à être un bon digital nomade. Workation. Workation. Tu connais l'américaine. Je t'appelle l'américaine, tu vas souvent aux Etats-Unis. Mais c'est quoi Workation ?

  • Speaker #3

    C'est aller travailler à l'étranger. Enfin, cumuler les deux.

  • Speaker #1

    Oui, c'est cumuler les deux, exactement. Et alors ça, ça a fait grand bruit sur TikTok, puisque tout le monde se filmait en workation. C'est carrément de ne pas demander à son patron de vacances, enfin, de ne pas demander l'autorisation de prendre ses congés, et de profiter, d'essayer d'être en max en vacances et de travailler.

  • Speaker #0

    C'est partir en vacances sans autorisation, et continuer à bosser en cachant le fait qu'on est en vacances.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #3

    Et faire semblant dans les réunions Zoom. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai. Exactement. Si vous faites ça, attention au décalage horaire, attention au bronzage.

  • Speaker #0

    Attention à ne pas vous faire griller surtout.

  • Speaker #1

    Ensuite, Lazy Girl Boss. Ça, d'après moi, c'est une compétence qui vous aidera à trouver une bonne niche en tant qu'entrepreneur ou freelance. Une niche rentable. Est-ce que ça pourrait être ça, Lazy Girl Boss ? C'est une grosse tendance TikTok aussi.

  • Speaker #0

    J'allais dire, t'as trop tourné sur TikTok.

  • Speaker #1

    Alors, c'est pas... C'est du péjoratif, mais... Comment dire ? Repris au compte des gens. En fait, c'est eux qui s'auto... disent « lazy girl boss » , ce n'est pas quelqu'un qui dit « t'es lazy » , « paresseux » . En fait, ça a été popularisé, c'est le fait d'accepter des métiers pas très gratifiants, mais avec des tâches simples, un salaire quand même OK, et des horaires vraiment pas chiants. Et donc, en fait, c'est le côté de baisser ses expectations par rapport à son boulot de salarié pour avoir le plus de temps possible à côté. Et en fait, de réhabiliter le travail. Pas super agréable, mais en fait rentable. Et pourquoi je dis que ça, à mon avis, c'est une bonne compétence entrepreneuriale ? C'est parce que ça évite de se suroccuper, de se surpassionner, de penser qu'on va changer le monde et de jamais gagner de l'argent. Et donc, quelque part, c'est des fois ce sweet spot qu'on recherche en entrepreneur, trouver un truc où c'est facile de gagner de l'argent aussi.

  • Speaker #3

    Sur Instagram, il y a une entrepreneur très connue dans tout ce qui est cours en ligne, c'est Lazy Millionaire.

  • Speaker #1

    Ah oui, je la connais.

  • Speaker #3

    Elle s'appelle avant Rebelle Nutrition. Et elle incarne parfaitement.

  • Speaker #1

    C'est parfaitement le truc,

  • Speaker #3

    mais j'adore la vibe. Il faut l'assumer.

  • Speaker #1

    Il faut l'assumer, voilà. Et enfin, le dernier, je pense que vous connaissez, Quiet Quitting. Aline, c'est quoi ?

  • Speaker #0

    C'est la tendance de, on n'a pas envie de démissionner parce que sécurité du salariat, des revenus, etc. Mais en fait, vraiment, on réduit son travail et son implication dans la boîte au minimum, du minimum, du minimum, avec un peu de fatalité parce qu'on n'a plus envie de se donner pour la boîte.

  • Speaker #1

    Voilà, alors... vu comme ça, c'est vrai, c'est pas très positif. Moi, je pense que c'est une compétence qui vous apprend à être minimaliste. Donc, qu'il y ait de critères, c'est en faire le moins possible sans que ça se voit. Donc, il faut être très efficace. Et ça, ça pourrait être une bonne compétence pour vous plus tard en entrepreneur pour éviter d'être dans le surmenage, en faire trop, travailler tout le temps, etc. Bon, ben voilà, racontez-nous si vous avez déjà testé une de ces situations. Qu'est-ce que vous en pensez ? Vous pensez que là, il y a...

  • Speaker #0

    Un petit génie quand même dans la vie. Oui,

  • Speaker #1

    il y a des petits...

  • Speaker #0

    Les salariés qui délèguent ou qui font du shadow delegating,

  • Speaker #1

    je ne sais pas quoi. Écoute, après, moi, j'ai un peu un créneau sur ça. Parce que moi, j'ai commencé comme ça en salarié diversifié. J'appelle ça, c'est-à-dire side business. Et là, pareil, il y a un petit côté tendancieux. Jusqu'où je vais ? Est-ce que c'est sur mes heures de travail ? On est censé pas avoir le droit, mais voilà, ça s'arrête à combien de temps, les heures de travail et compagnie ? Est-ce que quand j'ai fini mon travail comme DIMBY, parce que je suis quelqu'un d'exceptionnel, qui a tout externalisé, et que le travail est fait, pourquoi j'aurais pas du temps pour le consacrer à mon travail en proponariat ?

  • Speaker #2

    Quand j'étais salarié, justement, je me formais, je suivis des formations, je regardais des vidéos sur Internet, je faisais mes courses, je faisais... Bah sur Internet, hein. Sur Internet, pour pas quitter le lieu de travail. Et j'organisais mes vacances, je faisais tout ce qui était perso pendant mon temps de travail. Parce que j'arrivais à me dégager à peu près une heure par jour de temps libre sur mon temps de travail. Et du coup, je pense que si les personnes arrivent à être productives et à se dégager du temps, pourquoi pas lancer d'autres business ?

  • Speaker #3

    Moi, je n'avais rien compris à la vie parce que je travaillais très bien. J'avais fini à midi. Et au lieu de faire des trucs pour moi, du coup, quand j'étais salariée, je prenais le travail de mes collègues qui étaient malades.

  • Speaker #1

    Tu faisais proxy work. Tu faisais trop de café. Pendant que toi, tu te faisais engueuler les parents avec le café. Exactement.

  • Speaker #3

    Et puis, je ne comprenais pas pourquoi je n'avais pas le double salaire.

  • Speaker #1

    C'est le double salaire parfois. En tout cas, d'un côté, certains vont dire que ça fait peur, peut-être des employeurs et tout ça. Moi, je trouve que c'est assez positif aussi parce que toutes ces... Pour avoir pensé à des trucs de petits malins comme ça, ça veut dire que vous avez franchement un potentiel, je pense, entrepreneurial. Ou en tout cas, vous avez la capacité à organiser votre travail comme bon vous semble. Et ça, c'est des bonnes compétences après pour la suite. Donc, on espère qu'on vous a donné grave envie de vous lancer, quels que soient vos défauts. Mais quand même, bien sûr, après de les améliorer. Parce que toutes les semaines, on se voit et tout. On est là, on a envie de s'améliorer. On ne reste pas avec ces vilains défauts. Alors, on vous a fait une petite fiche récap aussi avec tout le plateau d'Ecohost. On vous propose 100... exercice, sans question, sans exercice pour transformer vos défauts en qualité entrepreneuriale. Donc voilà, vous pouvez flasher le code pour la récupérer et ça part dans vos boîtes mail. Si vous écoutez en podcast, vous pouvez aller sur leboard.fr slash solonation pour retrouver ces petites fiches récap qu'on se fait avec toutes nos stratégies. On mélange nos quatre cerveaux à chaque plateau et on essaye de vous donner tout le condensé de notre expérience, de nos quiz, de ce qui a marché et pas marché sur chaque thème. Allez, c'est parti pour l'avant-dernière rubrique de l'émission. On va vous aider à monétiser maintenant, faire de l'argent en business en ligne grâce à vos compétences ou à vos défauts. Alors, qui veut du CA ? C'est parti. Quelles sont vos idées cette semaine pour aider nos auditeurs à gagner de l'argent ? Aline, qu'est-ce que tu nous proposes comme idée de business en ligne à lancer cette semaine ?

  • Speaker #0

    Alors, je ne sais pas si ça va être 100% considéré comme un business en ligne, mais c'est plutôt quelque chose d'assez visionnaire. J'ai des clientes. d'une start-up qui s'est lancée il y a peut-être deux ans sur Nice, et maintenant je sais qu'ils sont dans plusieurs villes de France, qui s'appelle LiveMed. En fait, c'est comme Uber Eats, mais c'est pour te faire livrer tes médicaments pharmaceutiques. Et en fait, quand tu es chez toi, que tu as une méga grippe, que tu n'as plus de Doliprane, et que tu ne peux pas, parce que c'est dimanche évidemment, aller à la pharmacie de garde, où il va falloir faire deux heures de queue, de pouvoir te commander ton Doliprane, bon, tu le payes le triple du prix, mais quand même, et te le faire livrer une heure plus tard chez toi, franchement, c'est super chouette. Et je pense qu'il y a des beaux trucs à... à mettre en place par rapport à ça sur l'ubérisation, mais aussi de services autres que la nourriture ou les courses.

  • Speaker #1

    En fait, le service, c'est hyper intéressant. Moi, j'ai plein dans ma sphère, dans ma communauté de freelance digital nomades qui m'ont donné plein d'idées parce que... Quand tu vas dans certains pays, notamment en Asie et tout, ils sont tellement en avance. Notamment, il y a les consultations médicales par WhatsApp, la livraison, toutes les commandes aussi, tous les achats via WhatsApp. Ça me fait un peu penser à ça. Je pense que ça peut être un super business. Et finalement, c'est un peu un SaaS ou une marketplace. Donc, ça peut se lancer avec très peu de moyens, notamment humains. Trop bonne idée. Valentine, qu'est-ce que tu nous proposes aujourd'hui au menu ? Oui.

  • Speaker #3

    Alors déjà, moi, j'ai envie de dire que la bonne idée, c'est celle qui existe déjà.

  • Speaker #1

    Souvent,

  • Speaker #0

    il faut une nouvelle idée. C'est vrai.

  • Speaker #1

    De toute façon,

  • Speaker #3

    tu vas parler, mais aller vers les choses qui existent déjà. Et moi, il y a une tendance que j'aime beaucoup dans tout ce qui est coaching, etc. C'est qu'on prend de plus en plus en compte tout ce qui est human design, même astrologie, pour justement faire un truc sur mesure. Donc, j'irai là-dedans et j'irai aider les salariés justement à créer leur business sur mesure en fonction de leur rythme.

  • Speaker #1

    Ah ouais, intéressant.

  • Speaker #3

    Et il y en a déjà plein qui le font. Et oui, c'est parce qu'il y a de la demande. Donc, let's go.

  • Speaker #1

    Les gens, ils veulent du personnalisé. Ils en ont marre qu'on leur applique des méthodes, je ne sais pas, incubateur de start-up et go, quoi. OK, trop bien. Zimbi. Pas mal perdu pour Flavie. Ah mais non, mais je l'ai vu ça. Parce que moi, je trouve que c'est pour ça que j'ai créé l'incubateur solopreneur. C'est que les incubateurs classiques, ça ne va pas. Pour la Solonation, on s'en fout de ton business plan, tes cash flows sur 7 ans. Déjà, je veux voir si mon produit, dans un mois, peut faire mes cash flows. J'ai tout détourné des codes pour en faire un truc plus abattu.

  • Speaker #0

    C'est vrai que tu peux t'auto-tacler quand tu dis que tu es un incubateur.

  • Speaker #1

    Non, mais Dimby, qu'est-ce que tu nous proposes ?

  • Speaker #2

    Moi, je dirais aux gens de s'intéresser à l'IA. Tout simplement parce que grâce à l'intelligence artificielle, on peut créer des sites Internet, faire des maquettes. je ne sais pas, améliorer des photographies sans que le client final s'en rende compte. On peut déléguer à l'IA, faire un maximum de missions et puis encaisser un maximum de sous.

  • Speaker #1

    Genre freelance, mais qui fait bosser l'IA.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Ça, c'est sûr. Ça, c'est complètement sous-côté. Les freelances, ils sont en mode « Oui, l'IA va nous remplacer. » Mais si déjà, tu peux garder ta qualité de relation et de prestation et faire bosser des IA, tu travaillerais énormément. Moi, j'ai pareil. J'ai un bon truc. classiques qui existent déjà mais qui je pense c'est pas mal, surtout si vous êtes salarié et que vous voulez faire du side business et que ça soit acceptable, tolérable par votre manager et que ça soit pas un truc qui vous mettra en risque, moi je vous conseille le média, le média création de contenu parce que personne va vous engueuler d'ouvrir une newsletter sur votre expertise business vous pouvez faire ça, moi j'ai lancé mon média au début c'était comme un hobby Et en fait, du coup, ce n'est pas du tout un truc où j'ai été critiquée. Et plus tard, ça s'est transformé en business quand j'étais prête à le monétiser. Et le média, en plus, ça prend du temps au début avant de gagner de l'argent. Donc, si tu es salarié, tu as le temps parce que tu as ton salaire tous les mois.

  • Speaker #2

    Au début, ils se disent, ouais, c'est un truc vite fait, ça ne va pas tenir.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    c'est un projet.

  • Speaker #2

    Vas-y.

  • Speaker #1

    Exactement. Et en tant que manager, toi, tu ne te verrais pas engueuler une de tes personnes dans tes équipes qui lance un blog sur le tricot ou je ne sais pas quoi.

  • Speaker #2

    Non, non, pas du tout. Moi, je les encourage. Je me dis, ben... Allez-y, essayez de lancer des trucs parce que justement, on n'a qu'une vie. Il faut se faire plaisir. Il n'y a pas que le boulot au final.

  • Speaker #3

    Toutes les entreprises ne pensent pas comme ça malheureusement. Je l'ai dans mon entourage. Surtout quand on veut lancer quelque chose par rapport. Moi, je l'ai vu, j'ai une connaissance qui a lancé tout son business en ligne par rapport à son expertise qui est la même que dans l'entreprise dans laquelle elle bosse.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas faire de la concurrence, bien sûr. Il faut trouver un petit truc peut-être à côté. Trop bien ! Eh bien écoutez, on va passer à la question SAV du jour, le SAV des solos. On est là pour vous dans la Solonation, on est là pour vous aider, donc envoyez vos questions, vos problématiques, vous commentez SAV et on vous tire au sort pour vous faire venir à notre prochaine émission, que vous soyez avec nous en vidéo, en message, comme vous voulez, ce qui est le plus pratique pour vous. Et comme ça, mes co-animateurs vont vous aider dans votre problématique du moment. Alors aujourd'hui, on va regarder... la question de Juliette qui nous demande qu'est-ce qui fait de quelqu'un un bon solopreneur ? Quels sont les hard skills et les soft skills à avoir ? Parce qu'en fait, on a parlé des défauts là et du coup, à contrario, si vous deviez citer peut-être genre une hard skills et une soft skills, donc des compétences qui sont très importantes pour réussir en solopreneur, vous diriez que ce serait quoi ?

  • Speaker #2

    Soft skills, suivre son instinct. Je pense que c'est intéressant ça parce que... Comme on l'a dit tout à l'heure, quand on se lance, il y a peu de personnes autour de nous qui croient en nous déjà. Donc nous aussi on se dit, tiens, on y croit, on fonce, let's go. Et après moi, par rapport à d'autres projets que j'ai essayé de lancer, je me suis dit, ça, personne n'y croit, ou personne n'est dans ce marché-là, je vais essayer d'y aller. Ou c'est pas fait de cette façon-là, donc je vais essayer de le faire à ma sauce.

  • Speaker #0

    Et puis ça fonctionne. Même, par exemple, des personnes avec qui tu veux travailler, tu fais un code de découverte avec le freelance ou la personne que tu vas embaucher, tu le sens pas forcément. Il y a des petits trucs qui te mettent la puce à l'oreille, mais tu dis non, mais c'est rien, c'est moi qui me fais des films. Au final, tu vois qu'après, avec le temps, il y a plein de petits trucs qui vont se cumuler et puis tu vas te dire, en fait, j'aurais dû écouter mon instinct. Donc moi, depuis quelques mois, je me dis, s'il y a un petit truc qui me gêne, je me dis non.

  • Speaker #1

    Super intéressant. Une hard skills, peut-être ? compétences, genre, comment ça se dit en français ? Un savoir-faire, une compétence technique qui t'a été utile ?

  • Speaker #0

    Moi, je dirais c'est plus lié à peut-être la programmation, tu vois, enfin, savoir programmer, avoir un côté un peu technique, pour comprendre si, par exemple, soit tu le fais tout seul, parce que t'as des compétences techniques, ou soit tu passes par un freelance, mais au moins tu comprends ce qu'il y a derrière. Parce que le freelance... souvent tu lui parles de ton projet, il va le faire à sa sauce et ça peut ne pas correspondre à ce que tu veux. Ça peut être simple.

  • Speaker #1

    Merci. Léphie, compétences, qui veut se lancer ?

  • Speaker #2

    Pour moi, la seule art skill qu'on doit avoir au début, c'est tout simplement son métier. Il y a quand même un petit quelque chose qui me dérange dans ce côté où tout le monde se lance à son compte et c'est très bien, mais il y a quand même pas mal de gens qui se lancent sans avoir les compétences de base du métier qu'ils veulent faire en freelance. Voilà, c'est pas parce que vous avez pontouné trois flyers sur Canva que vous êtes forcément graffinier.

  • Speaker #1

    C'est très bon. Par raison qu'on a parlé de défauts, mais presque de défauts de comportement, on n'a pas parlé du défaut de je suis nulle dans mon job et je me lance en freelance pour faire ce job-là. Il y a un peu de bignons là. Oui, il y en a.

  • Speaker #2

    Du web, copywriting, webdesign, blablabla. Et par contre, sauf si moi, il m'a énormément manqué et que je suis encore en train de bosser, c'est vraiment le fait d'avoir confiance. en soi, dans ses compétences, et oser se dire, je mérite d'être payée pour ce que je fais.

  • Speaker #1

    Trop mignon. Je suis tellement d'accord. Je vois tellement de personnes qui, on dirait, n'osent pas demander de l'argent pour ce qu'ils font. Trop chou. On le pense aussi, nous aussi, tous les jours, on doit lutter contre ça. C'est pour ça qu'on doit s'entourer aussi. C'est souvent des copines ou des copains qui vont vous dire, mais attends, ton prix, c'est trop bas. Tu ne peux pas faire ça à ce TGM.

  • Speaker #0

    Oui, des copains entrepreneurs.

  • Speaker #1

    Oui, entrepreneurs, bien sûr. Aline ?

  • Speaker #3

    je dirais le soft skill pour moi le plus important parce que je pense que toutes les personnalités peuvent entreprendre mais il y a un soft skill obligatoire c'est la capacité à se responsabiliser parce qu'en fait si on a cette tendance à se déresponsabiliser de tout sur tout sur tout le temps en fait on n'avance pas et c'est vraiment quelque chose l'entrepreneuriat où on est très solitaire et en fait si on ne se botte pas les fesses personne ne peut le faire pour nous personne ne va nous dire t'as fait quoi aujourd'hui est-ce que t'as fait tes tâches Bref, on est un peu tout seul. Donc, si on n'est pas en capacité de se responsabiliser, y compris quand on fait des erreurs, etc., c'est compliqué. Et pour le hard skill, je pense que... Alors, on l'a rarement quand on démarre, mais c'est un des plus précieux. C'est la capacité à savoir se vendre, raconter une histoire, pitcher, parler de notre projet, etc., d'une manière qui hype un peu les gens en face de nous.

  • Speaker #1

    Ok, super cool. Moi, tu vois, je m'étais notée hard skills aux F, on s'en fout, parce qu'on les apprend. bon j'ai une belle vision aussi non mais tu vois franchement on peut apprendre tout sur le tas et d'ailleurs beaucoup plus vite que ce qu'on fait en salariat quand je vois mon métier j'ai honte mais les gens en formation pendant 3 jours pour apprendre un pauvre truc là tu regardes un tuto au Youtube en 10 minutes c'est bon t'as compris et après il faut l'appliquer pour le comprendre, bon bref, parenthèse refermée j'en ai quand même trouvé une, je dirais que c'est l'écriture persuasive un des trucs qui moi m'a été le plus utile c'est en gros le copywriting quoi parce que j'étais en entreprise, j'écrivais des mails Je ne savais pas qu'on devait convaincre par l'écrit. Et là, un podcast, on doit convaincre par l'écrit. Une vidéo, on doit écrire un hook. Un post LinkedIn, on doit... En fait, du coup, je trouve que c'est une compétence très transversale. Peut-être pareil, création de contenu, mais même quand tu as des programmes en ligne, tu vas faire des pages de vente, des trucs. Et sauf ce qu'ils, j'ai écrit, témérité. Peut-être que je manquais un peu de courage au début quand je me suis lancée, j'avais un peu peur. Et je trouve que ce côté un peu... Allez, on y va à fond. Justement, peut-être quand personne trop croit en nous, qu'on a peur, parce que sinon, on a peur, on n'agit pas. Du coup, on se met dans une mauvaise spirale, on se déresponsabilise et tout.

  • Speaker #0

    Après, c'est dur aussi, parce que des fois, tu peux vraiment aller du mauvais côté.

  • Speaker #1

    Oui, tu vas vite dans le mur aussi.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #3

    Mais bon, il faut se prendre des murs. On ne peut pas ne pas prendre de mur en étant entrepreneur.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est pour ça qu'on a fait aussi ce débat. C'est qu'on voulait vous dire qu'en fait, on est clairement conscients d'avoir un milliard de défauts. certains nous le rappellent en permanence dans les commentaires et compagnie on s'en fout c'est comme ça tout le monde a des défauts il faut pas que ça vous tétanise et que ça vous empêche d'entreprendre je peux compléter avec une article en plus je viens d'y penser mais en fait c'est la base c'est savoir juste identifier le problème des gens ah oui Parce que tu parlais des hooks et tout.

  • Speaker #2

    En fait, moi, je passe mon temps à le répéter à mes clientes. C'est quoi le besoin de ta cliente ? C'est ça qui doit être dans ton reel sur Instagram. Et en fait, on l'oublie. Et parfois, on n'ose pas aller au plus simple.

  • Speaker #1

    Oui, cette forme de clairvoyance vis-à-vis de soi et aussi vis-à-vis des autres. Trop cool. Bon, merci les amis. C'était très chouette cette émission ensemble. Si ça vous a plu, pensez à nous soutenir. Parce que nous, on a besoin de pousser la visibilité de l'émission. Donc, n'hésitez pas. Un like. un commentaire. Partagez aussi à vos copains et copines de la Solo Nation. Envoyez à votre ex-manager avec des bisous. Voilà, abonnez-vous à la chaîne Le Bord Media. Mettez des étoiles aussi sur vos apps de podcast si vous écoutez en audio. Et nous, voilà, c'est important pour nous de montrer que la Solo Nation francophone est bien présente et qu'il n'y a pas que les Américains qui font du business en ligne. Donc voilà, que vous nous écoutiez en France, au Québec, en Suisse, en Belgique. à Dubaï, à Miami. Je reçois plein de messages. Partout dans le monde, il y a des indépendants libres et francophones. Merci beaucoup d'avoir suivi la Solonation. Vive la liberté, vive l'indépendance, vive la Solonation. Cet espace où plus aucun solopreneur ne se sent seul. Merci à toutes et à tous et à très bientôt. Salut les solos. Bye bye.

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Description

Tu te trouves trop flemmard, trop bordélique ou trop perfectionniste pour entreprendre ? Et si, au contraire, c’était ça, ta plus grande force ?


Dans ce premier épisode de Solo Nation, on va te réconcilier avec tes défauts avec Aline Bartoli, Valentine Helsmoortel et Dimby Rakotomalala, trois solopreneurs stars qui cumulent plusieurs millions d’euros et de followers malgré leurs défauts.


Ensemble, on va déconstruire l'idée qu'il faut être "parfait" pour réussir.


📌 Tu veux tout savoir sur les vilains défauts d’Aline, Valentine, Dimby ou Flavie 😈

📌 Quels défauts peuvent devenir des super-pouvoirs quand on entreprend ?

📌 Pourquoi certains traits de caractère, considérés comme des handicaps en salariat, deviennent des atouts en solo ?

📌 Comment construire un business à ton image, en fonction de tes forces (et de tes faiblesses) ?

📌 Peut-on être branleur et entrepreneur ?

📌 Pourquoi le mythe de l’entrepreneur cow-boy est une illusion ?

📌 Quel business modèle choisir selon ton profil ?


Tu hésites encore à te lancer parce que tu ne corresponds pas au "modèle idéal" de l'entrepreneur ?


Cet épisode va te prouver que c’est justement ce qui peut faire ta réussite.


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💌 Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne.


Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant.


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🎧 Si tu aimes les podcasts comme Génération Do it Yourself, Tribu Indé, J’peux pas j’ai business, Sans Permission, Marketing Square ou Young, Wild & Freelance, Solo Nation et Le Board devraient te plaire aussi !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est quoi, les gars, les filles, votre pire défaut ?

  • Speaker #1

    Ma mère, depuis que je suis toute petite, me dit « Maline, tu es une vraie chasse d'eau. Avec toi, c'est plein ou vide, c'est tout ou rien, c'est noir ou c'est blanc, mais il n'y a jamais de nuance de juste milieu. »

  • Speaker #2

    Mon défaut, moi, c'est que je suis un flemmard, de base.

  • Speaker #3

    Et donc, si je n'ai pas envie de faire quelque chose, je ne le fais pas. Coucou !

  • Speaker #0

    On a pris nos revendications de ma chambre. C'est bon, vous avez vidé vos sacs, vous avez encore des choses à vider. Je vais vous donner des défauts, et vous allez me dire si, oui ou non, d'après vous, c'est des bons défauts pour entreprendre. Prends-leur ! Moit, moit, on va demander un référendum à la Solonation Je vais clôturer un petit peu ce débat parce que je voulais vous demander un truc un peu intime Salut à toutes et à tous et bienvenue sur Solonation l'émission des solopreneurs Alors ici, notre devise, c'est liberté et indépendance et notre terrain de jeu, c'est la création et le business en ligne J'ai réuni à mes côtés pour co-animer cette émission les Queen et les kings du business en ligne. Allez, c'est parti pour notre thème du jour. Est-ce que vos pires défauts de salariés feront de vous le meilleur entrepreneur ? Pour en débattre, je vais appeler l'éco-animateur. À la rescousse sur ce plateau, c'est parti. Aujourd'hui, avec mes co-animateurs, co-animatrices, on est convaincus d'une chose, c'est qu'il n'y a pas que les qualités dans la vie, il y a aussi les défauts, et en fait, les défauts, ils peuvent être super intéressants pour vous aider à entreprendre. En plus, on va savoir tous les vilains défauts de mes invités et co-animateurs. Allez, c'est parti pour le React à chaud, donc je vais vous présenter rapidement et ensuite vous envoyer vers la question. Avec moi, donc Aline Bartoli, la star des coachs business en France. Salut Aline ! Valentine, Else Mortel, la muse des solopreneurs et des créateurs en Belgique. Salut ! C'est une royauté ! Et nous avons Dimby Rakoto Malala, Dimby, salut, le coach d'Excel,

  • Speaker #1

    5 millions d'abonnés !

  • Speaker #0

    On ne savait pas qu'Excel déclenchait, déchaînait les fous à ce point, mais depuis qu'on a Dimby, on se rend compte du potentiel. Alors, c'est quoi, les gars, les filles, et votre... pire défaut ? Et en quoi est-ce qu'il vous rend meilleur entrepreneur ? Aline, t'es dans ma ligne de mire. Let's go.

  • Speaker #1

    J'ai vu directement les yeux. En fait, c'est un défaut aux yeux des autres, mais pas pour moi. C'est ma mère, depuis que je suis toute petite, me dit, mais Aline, tu es une vraie chasse d'eau. Avec toi, c'est plein ou vide, c'est tout ou rien, c'est noir ou c'est blanc, mais il n'y a jamais de nuance de juste milieu. Le curseur ne peut pas être à l'équilibre. Et elle a raison, typiquement. Je pense que tout le monde ici l'a vu à plusieurs reprises. Mais moi, je considère que c'est quand même une belle qualité quand on entreprend. Parce que quand je fais un projet, quand je lance, que ce soit une boîte ou un sous-projet à l'intérieur de la boîte, en fait, je le fais à fond avec des standards plutôt hauts. Et généralement, je fais le pitbull, c'est-à-dire que je ne m'arrête pas avant que la chose soit terminée.

  • Speaker #0

    Waouh, quel magnifique exemple de développement personnel qu'on va transformer à un défaut en qualité. Et ce défaut, je le vois, je ne l'ai jamais entendu. Tu vois le côté château, c'est vraiment... J'entends cette expression, j'étais morte.

  • Speaker #1

    Mais c'est un vrai défaut parce que... quand je dis que je ne lâche jamais, c'est que même quand tout s'écroule, je ne lâche pas non plus alors que je devrais bien sauver mes miches et en fait non, je ne le fais pas non plus.

  • Speaker #0

    Oui, tu es un peu persévérant.

  • Speaker #1

    Oui, mais pas dans le bon sens. Un peu borné plutôt.

  • Speaker #0

    On va creuser là-dedans. Alors Valentine, ton pire défaut qui te rend bonne entrepreneur ?

  • Speaker #3

    Je peux être très capricieuse au niveau du travail. J'ai vraiment développé ça au fur et à mesure de mes années en tant qu'indépendante. Et donc si je n'ai pas envie de faire quelque chose... Je ne le fais pas. Et c'est génial parce que du coup, en fait, tous les trucs qui m'ennuient, je les ai supprimés de mon business et je fais en sorte que ça tourne sans. Typiquement, faire des appels découvertes. Hyper ennuyeuse. Donc voilà, et en fait, ça me rend très créative et ça me permet vraiment de créer un truc sur mesure où au final, j'aime bien tout ce que je fais chaque jour.

  • Speaker #0

    Le rêve, ça ne se rappelle pas la stratégie du contournement, ce que tu essaies de faire, c'est-à-dire de vraiment, tu te dis ça, ça, ça, je n'aime pas, je slalome entre les trucs que je n'aime pas pour faire que ce que j'aime. Magnifique.

  • Speaker #3

    peut-être, mais comme je n'aime pas le ski, j'ai appelé ça la stratégie de l'enfant gâté pourri.

  • Speaker #0

    Ok, trop bien. Et toi, Dimby, c'est quoi ton vilain défaut ?

  • Speaker #2

    Mon défaut, c'est que je suis un flémar, de base. C'est contre-intuitif de se dire « Tiens, tu es entrepreneur, mais tu es flémar. » Mais c'est que, quand j'étais salarié, je détestais refaire la même chose plusieurs fois. Donc, à chaque fois qu'on me donnait une tâche, je cherchais à l'automatiser. Et comme il y avait Excel, je m'étais dit « Tiens, je vais essayer de l'automatiser avec Excel. » Ça pouvait être... tout et n'importe quoi. Ça pouvait être, je ne sais pas, pour faire du code HTML, pour contrôler, je ne sais pas, des fiches de rédaction pour des pages web. Il y avait tous les sujets qui me passaient par la tête. J'essayais de les automatiser sur Excel. Et c'est comme ça que j'ai progressé aussi, tu vois, en essayant de... Il y a ce nouveau challenge-là, j'essaie de l'automatiser sur Excel. Et puis après, j'ai vachement progressé, j'ai lancé la formation en ligne. Et puis après, j'ai essayé d'automatiser mon business.

  • Speaker #0

    Écoute, elle est pas mal cette histoire de flemmardise. Moi, ça me va bien, transformer ma flemmardise en un multi six-figure business, en partie revenu passif. Donc franchement, chapeau Dimby. Et moi, je n'aurais pas dit ça de toi parce que, tu vois, vu toutes nos conversations, on a l'impression que tu es un putain de bosseur. Donc, tu vois, comme quoi c'est marrant la perception.

  • Speaker #1

    Bosseur intelligent. Oui,

  • Speaker #2

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Mais bosseur stratégique. Oui. Ok. Très intéressant. Bon, moi, je pense que mon plus gros défaut, c'était d'être très bonne élève. Donc, je vous l'ai déjà dit, ma maman était prof de français. J'étais très bonne à l'école. En entreprise, j'étais un peu la salariée modèle. J'avais politique et tout ça. Et en fait, c'est un défaut qui a failli m'empêcher d'entreprendre. C'est surtout ça le plus grave parce que je pensais que l'entrepreneuriat, c'était pour les gros badass et tout. Et je me suis dit, voilà, c'est pas possible. Et moi, j'avais beaucoup d'attention au regard d'autrui et tout. Et c'est con parce que ça m'aurait pu me faire passer à côté d'un truc incroyable. Et au final, je m'en sors très bien dans l'entrepreneuriat aussi. Voilà. Et du coup, mes défauts maintenant que je suis entrepreneur, ça a changé. Moi, je l'avais déjà avant, c'est la dispersion. Donc, je suis quelqu'un de très créatif, très foufou. Mais on verra que ça a ses petites qualités aussi parce que moi, j'étais diversifiée direct. Et là où certains se sont cassés les dents sur un business model, un produit qui ne marche pas ou le freelancing, mon client se barre. Moi, j'avais toujours un peu ces plusieurs cordes à mon arc. Et voilà. Bon, ce n'est pas facile tous les jours, mais on fait avec.

  • Speaker #1

    On se soigne.

  • Speaker #0

    Exactement. Racontez-nous dans les commentaires. On veut tout savoir. On veut tout savoir. En plus, je sais que vous avez des pseudos sur YouTube et tout. Ce n'est pas votre vrai nom. On ne peut pas vous retrouver. Pas tous, en tout cas. Racontez-nous vos défauts inavouables. Peut-être les défauts aussi qui vous ont fait réussir, soit dans votre carrière de salarié, soit dans votre vie d'entrepreneur. On veut tout savoir et surtout, on veut vous aider. Et vous allez voir, vous allez pouvoir jouer avec nous. Peut-être un petit jeu. J'ai envie de vous chauffer là-dessus. Je vais vous donner des défauts. Et vous allez me dire si oui ou non, d'après vous, c'est des bons défauts pour entreprendre. Il y a un beau potentiel entrepreneurial derrière. Ou si au contraire, aïe, aïe, aïe, mon gars, si tu as ce défaut, plutôt ne te lance pas dans l'entrepreneuriat. OK ? Après, je vais vous demander des explications. C'est parti ? Violé, oui. Et noir, non. Perfectionniste ! Mouette, on va demander un référendum à la Solonation. Pourquoi t'as dit non, Aline ?

  • Speaker #1

    Parce que je pense que ça nous met beaucoup de bâtons dans les roues quand on est censé faire les choses de manière imparfaite, mais rapide, et passer à l'action, et accepter le principe d'itération et d'optimisation. Un perfectionniste, j'en ai... tous les jours, j'en accompagne tout le temps. C'est quelqu'un qui ne passe jamais à l'action très, très lentement, très, très difficilement. Et quand on est entrepreneur, on sait qu'il y a aussi un enjeu de rapidité dans l'implémentation. Je plus sois,

  • Speaker #0

    j'en vois plein des deux ans plus tard, ils n'ont toujours pas lancé leur podcast. Les gars, les filles, il faut y aller. Pourquoi tu as dit oui au contraire toi, Valentine ?

  • Speaker #3

    Eh bien, je trouve que dans un monde où il y a de plus en plus de gens qui se lancent, c'est justement la qualité qui va faire la différence. Alors, il ne faut pas non plus être... perfectionniste en extrait mais moi au final c'est un truc que j'assume et que je mets en avant et je trouve que c'est important et oui un joli logo c'est important et oui un joli landing c'est important je ne sais pas que c'est la première chose à faire en fait il faut être un perfectionniste en action peut-être pour durer alors oui du coup pour submerger et faire les choses dans l'excellence sans

  • Speaker #0

    tomber dans la perfection je pense ok super intéressant autoritaire alors pourquoi tu as dit non

  • Speaker #2

    Je ne sais pas. Si tu es autoritaire, tu manques de tact peut-être. Et du coup, tu n'es pas très apprécié des gens avec qui tu travailles, que ce soit en extérieur ou dans ton équipe. Et du coup, peut-être que les gens ont peur de travailler avec toi et ne se sentent pas à l'aise. Et je pense que ça peut ne pas faire en sorte que les gens s'impliquent avec toi.

  • Speaker #0

    Branleur. c'est une majorité après avoir écouté Dimby on peut plus dire l'inverse non mais voilà raconte moi Aline qu'est-ce que ça veut dire ce côté branleur dans l'entrepreneuriat pourquoi tu penses que c'est une compétence en fait parce que ça pousse,

  • Speaker #1

    c'est une compétence dont je manque d'ailleurs et des fois je me noie dans le faire faire faire la performance alors qu'en fait travailler plus intelligemment et de juste se dire j'ai envie d'optimiser les choses pour qu'elles me prennent le moins de temps possible ... et que je puisse libérer mon temps pour d'autres choses, que ce soit du perso ou du pro. C'est plutôt très smart comme manière de travailler. Vs penser qu'on doit épuiser tout son temps dans l'implémentation, dans le business. Ah ouais, mais moi, je sais que c'est mon cheval de bataille de toute ma vie, ça.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. J'imagine la stratégie, tu sais, écrite sur le gros post-it dans le bureau d'Aline. Rends-leur. Tiens,

  • Speaker #1

    mais ma...

  • Speaker #0

    Personne ne peut comprendre, c'est très cryptique. Allez, Narcissique. Alors ça, c'est pour la creator économie. Qu'est-ce que t'en penses, Valentina ?

  • Speaker #3

    C'est exactement dans ce secteur-là que je pensais, parce qu'en fait, on est obligé de parler de soi. Et il faut avoir envie d'un petit peu, parfois, raconter ça, que ça tourne autour de nous. C'est pas toujours facile. Franchement, il y a des moments où je ne peux plus voir ma tête en peinture. Mais il faut aimer ça.

  • Speaker #0

    Tu l'incarnes, en tout cas, ton business. Est-ce que ça veut dire que tu es narcissique ou pas ? Dibi, toi, tu n'es pas trop d'accord ?

  • Speaker #2

    Moi, c'est vrai que tout le business tourne autour de moi, un peu comme toi, Valentine. C'est paradoxal,

  • Speaker #0

    alors.

  • Speaker #2

    Sauf que ce n'est pas un côté narcissique, je trouve. Tu le fais parce que tu dois le faire. Mais ce n'est pas en mode, tu adores te regarder en photo, en vidéo, etc. Et toi,

  • Speaker #0

    tu ne dis pas, regardez comment je suis le king d'Excel. Tu montres des situations que les gens peuvent vivre dans leur travail. Et je pense que c'est très différent. Du coup, tu utilises ton image pour te montrer toi. OK, intéressant. Timide, à contrario. OK.

  • Speaker #2

    on veut pas t'influencer on serait pas comme ça non parce qu'en fait le timide il peut très bien réussir tout dépend de son business il faut trouver le business qui te convient moi j'ai vu plein de je

  • Speaker #0

    veux pas faire des clichés mais je le fais un peu désolé, tu vois genre le dev un peu ours qui reste dans son coin, qui construit des sas c'est trop bien, qui fait une newsletter c'est trop bien, vous êtes pas obligé de faire des émissions Youtube ou de vous donner en spectacle Il y a même du faceless, c'est une tendance sur YouTube qui est en train d'exploser. Donc, il ne faut pas montrer son visage. En fait, il y a tellement de business models. Mais on va en parler à la fin de l'émission, on va vous donner des idées.

  • Speaker #2

    Moi, j'ai un petit truc à rajouter par rapport au côté timide. Moi, c'est vrai qu'il y a quatre ans, j'ai commencé à poster sur les réseaux sociaux. Je détestais me voir en vidéo et j'avais un peu peur de l'objectif. Sauf que je m'étais dit, justement, je vais prendre ça comme un exercice pour m'améliorer. Et du coup, je trouve que... J'arrive de plus en plus à être à l'aise devant la caméra. Et je pense que les timides, s'ils se lancent dans la création de contenu, ils peuvent justement se débloquer et peut-être que ça peut les révéler sur autre chose.

  • Speaker #0

    Et tu sais que le best-seller le plus vu, je crois, de TEDx l'année dernière, c'est « Comment accepter son image ? » Et en fait, ce qu'elle dit, c'est trop génial, c'est que plus tu te vois en photo, plus tu t'acceptes. Donc en fait, moi aussi, les gens me disent « Mais toi, t'hésites pas. » Mais moi, tu crois que ça me fait plaisir de me voir des fois à la caméra. Je vois l'âge qui pèse. passe, etc. Ou des fois, les commentaires qu'on se prend. T'as envie de dire, écoute mon gars, montre-toi en photo, on verra après. Mais par contre, poster tous les jours des photos sur LinkedIn, moi, maintenant, ça ne me fait plus ni chaud ni froid, donc ça me permet de mieux m'accepter aussi.

  • Speaker #3

    Pour compléter, en fait, il y a aussi deux types de timidité. Tu peux être timide dans la vie réelle et pas être timide sur le web. Moi, les gens sont très étonnés quand ils me rencontrent. Je pense que je suis hyper à l'aise parce qu'en fait, je suis hyper à l'aise quand je crée du contenu, quand je fais des vidéos, podcast et tout. Mais dans la vraie vie, c'est pas du tout ça. Et d'ailleurs, souvent, les gens pensent que je les prends de haut parce qu'ils pensent que du coup, je suis un peu snob et que je n'ose pas leur parler. Mais non, c'est parce que je suis méga typique. Si vous me voyez dans la pré-file,

  • Speaker #1

    je suis un peu un streamer.

  • Speaker #0

    C'est trop marrant. Oui, c'est ça, on devrait mettre des alertes. Bon, alors, peureux. Allez, Aline, tu t'es mouillée.

  • Speaker #1

    Avoir peur de tout, non, évidemment, parce que sinon, on est mal barré avec l'entrepreneuriat. Mais avoir une bonne notion, un petit côté cynique sur la gestion des risques possibles. le worst case scénario et pouvoir faire de la prévention par rapport à ça. Le côté tête brûlée, on le retrouve et on l'encense beaucoup chez les plus grands entrepreneurs, mais je ne suis pas persuadée que ce soit la clé de la réussite.

  • Speaker #0

    Ok, c'est intéressant. Je pense qu'il ne faut juste pas que ça fasse peur du premier pas, ce fameux, parce que l'entrepreneur, c'est surtout se lancer. Par exemple, combien j'entends, ce n'est pas la meilleure idée, je ne me lance pas encore, je n'ai pas encore l'idée, je ne suis pas trop sûre. En fait, nos idées de départ, je ne sais pas si vous vous rappelez, mais moi, vraiment, ce n'était pas... C'est quand tu te lances que tu t'en rends compte. Il ne faut pas hésiter.

  • Speaker #2

    Il faut se lancer, tester.

  • Speaker #0

    Et toi, tu dis, Valentine, il ne faut pas être peureux pour entreprendre.

  • Speaker #3

    Il faut quand même un petit peu passer à l'action et se dire un petit peu positif et se dire que les choses vont bien se passer aussi.

  • Speaker #0

    Désorganisé. Ok, bon avis. Dimby ?

  • Speaker #2

    Désorganisé, oui. Parce que moi, quand j'ai lancé mon business, je n'étais pas du tout organisé.

  • Speaker #0

    je suis toujours pas organisé j'ai pas de business plan à 90 jours comme certains font moi je fais les tâches qui me plaisent et puis après je vois où ça me mène et moi j'ai mis nous parce que je trouve qu'en solopreneur plus business model média t'as vraiment personne dans ton équipe si t'es désorganisé t'es quand même flingué il y a des tas de podcasts mais en même temps tu me diras après

  • Speaker #3

    faut pas être trop organisé non plus ne passez pas 5 jours à faire votre notion ça sert à rien ça optimise c'est pas grave

  • Speaker #0

    Non, mais toi,

  • Speaker #3

    tu as une team derrière. Mais quand on est tout seul, solo, moi, ma to-do liste, elle est sur mon iPhone. Je n'ai pas besoin de plus, je suis toute seule.

  • Speaker #0

    Remarque, tu me diras, moi, je pense que je suis organisée, mais tu demandes à d'autres personnes autour de moi, ça se trouve, ils vont dire que je suis complètement bordélique, plus impulsive. Alors, un autre défaut, roublard. Alors, roublard, vous voyez ce que c'est ? C'est le côté un peu, je ne vais pas dire tricheur, mais un peu s'arrondir. Un peu connard,

  • Speaker #1

    quoi.

  • Speaker #0

    Ou un peu renard, un peu savoir dépasser la ligne blanche de temps en temps. Est-ce que vous pensez que c'est une qualité ou un défaut en business ?

  • Speaker #2

    Pour un business qui réussit, pas pour un business éthique.

  • Speaker #0

    C'est intéressant.

  • Speaker #3

    C'est ce que je voulais dire. Oui, mais je n'approuve pas cette qualité.

  • Speaker #0

    Ok, Aline ?

  • Speaker #1

    Moi, je pense 100% qu'on peut avoir un business qui réussit très bien en étant 100% éthique.

  • Speaker #0

    Ah ouais, intéressant. Et moi, je pense quand même qu'on peut être roublard sans être malhonnête. Têtu ! Je suis influencée. Pourquoi Aline, têtu ?

  • Speaker #1

    Parce que je pense qu'il y a un moment, on a tous besoin d'être un peu avec ce côté pitbull de « une fois que je mors, je ne lâche plus » . Et il y a des moments où il va falloir que nous-mêmes on y croit et que personne autour de nous va y croire. Et on ne peut pas demander aux autres d'y croire à notre place. Et que si on n'est pas un minimum, bon je reviens sur ce que je disais tout à l'heure, mais tête brûlée et convaincue qu'on tient le bon bout de la corde, en fait on peut très vite sinon se laisser submerger, désencourager.

  • Speaker #0

    Décourager. Décourager,

  • Speaker #1

    voilà. Je ne sais pas si c'est pas seulement ma place. Voilà, décourager, etc.

  • Speaker #0

    Mais tu as raison, parce que moi j'allais dire, moi je ne suis pas du tout quelqu'un de têtu. Mais en vrai, quand je réfléchis, tous mes nouveaux projets qui ensuite ont explosé, Les gens m'avaient quasiment tous déconseillé d'y aller. Par exemple, je ne sais pas, cette émission, c'est compliqué à organiser. Ben ouais, c'est compliqué. J'ai toutes les stars du business en ligne, de la francophonie dans plein de pays et tout. C'est dur à organiser, mais c'est génial. Donc finalement, je valide aussi le fait que d'être un petit peu obstiné marche bien. Dernier défaut, surtout des fois, on nous le dit, les salariés, c'est ça. Le rêveur, le doux rêveur. Ouais, Valentine, tu l'as levé comme ça, le drapeau. Qu'est-ce que ça t'inspire, ça ?

  • Speaker #3

    Mais il faut ! Mais c'est tellement triste, déjà, de ne pas être rêveur dans la vie. Déjà, c'est la première chose. Soyez rêveur,

  • Speaker #0

    que ce soit votre statut.

  • Speaker #3

    Mais oui, il faut. Moi, c'est ça qui nous porte. C'est un peu avoir toujours cette vision d'où on veut aller. Et par contre, il faut mettre en place les actions et que ce ne soit pas juste un joli mood board sur...

  • Speaker #0

    Mais il faut avoir des moments aussi pour le rêve. Pas être que dans la to-do liste, quoi. Dibi, qu'est-ce que ça t'inspire, ce...

  • Speaker #2

    Rêveur ? Moi, ça me parle, parce que... Quand je parle à ma femme de « tiens, je vais lancer ce projet-là » , et puis elle me dit « non, mais des fois ça va trop loin » . Mais je me dis en fait « j'ai envie de le faire, je vais essayer » .

  • Speaker #1

    C'est visionnaire même, plus que rêveur.

  • Speaker #0

    Oui, exactement.

  • Speaker #2

    Aller contre les vents.

  • Speaker #0

    Oh là là, c'est beau. Quelle touche poétique pour ce début d'émission, je suis trop contente. Alors en tout cas, on a vu déjà qu'il y a plein de... Déjà un, quand on voit tous ces défauts, on se dit « ouf » . Je ne les ai pas tous. Et après, on voit aussi que ça nous permet aussi d'être un bon entrepreneur. Valentine, toi, tu me disais quand même, en préparant cette émission, quels que soient ses défauts ou ses qualités, en fait, on n'est jamais vraiment prêt à ce qui va se passer quand on passe du salariat à l'entrepreneuriat. Est-ce que tu peux me raconter un peu ton parcours ? Oui,

  • Speaker #3

    oui, oui. En fait, c'est deux choses totalement différentes. Être salariée ou être à son compte, on ne passe pas ses journées à réfléchir de la même manière et à faire les mêmes actions. Et moi, pour la petite anecdote, je viens d'une famille où il n'y a que des indépendants. Je n'avais aucun grand-parent qui était salarié. Mes parents n'étaient pas salariés. Alors, on ne m'a jamais dit, toi, tu dois être à ton compte. Mais je pense que c'était une... Et donc, voilà. J'ai toujours su que j'allais être à mon compte. C'est juste que je me disais, allez, quand j'aurai 40, 45 ans, plein d'expérience, je me lancerai comme consultante parce que je pourrais le faire et tout. Bon, je n'avais aucune idée que tout ce qui était business en ligne fonctionnait et tout.

  • Speaker #0

    Attends, je fais une petite pause. Vos parents, ils étaient entrepreneurs aussi ?

  • Speaker #2

    Pas du tout.

  • Speaker #1

    Moi, les deux.

  • Speaker #0

    Moi, d'un côté, c'est un fonctionnaire tous les deux. C'est à peu près l'opposé pour moi de l'entrepreneur. Pardon, je t'ai coupé. Donc, OK, tu te lances.

  • Speaker #3

    Oui, sachant que moi, la partie carrière a toujours été très importante pour moi. J'ai vraiment cette forte valeur travail. Je pense qu'on l'a tous autour de cette table. Et j'ai déchanté dès le début. J'ai fait, mais c'est une blague, en fait. C'est tous les jours la même chose. J'avais l'impression d'être un Sims. Vous vous souvenez dans les Sims quand on ne triche pas, qu'on doit aller tous les jours au travail à la même heure,

  • Speaker #0

    et ça,

  • Speaker #3

    on accélère et puis on revient et on doit bosser pour gagner des compétences.

  • Speaker #0

    Sans la possibilité d'accélérer, par contre.

  • Speaker #3

    Oui, c'était exactement ça. Et sans le petit code magique pour signifier que je suis sur l'entraide.

  • Speaker #1

    Moi, je suis sur l'outre, je m'en souviens.

  • Speaker #0

    Rosebud aussi,

  • Speaker #3

    Rosebud.

  • Speaker #1

    Rose, c'était le max.

  • Speaker #0

    Ah ! Elle était au max.

  • Speaker #3

    Et oui, et pour moi, ça a été catastrophique. C'est pour ça que je suis restée que deux ans et demi salariée, mais je n'en pouvais plus. J'ai fait un burn-out et j'ai fait un burn-out. Et je me suis lancée un petit peu du jour au lendemain, en ne sachant pas trop ce que j'allais faire. Et tous mes amis m'ont dit, mais c'est le jour et la nuit, quoi. Quand tu es à ton compte. Donc, je pense que ce n'était vraiment pas pour moi. Et clairement, il y a plein de choses dans le monde du salariat qui m'ont... Je n'ai pas compris pourquoi ça fonctionnait comme ça, quoi. Et je pense que si on veut se mettre à son compte, au final, passer beaucoup de temps en tant que salarié, c'est une erreur que je vois souvent. Les gens se disent, il faut que j'ai 5, 10 ans de background. Parce qu'en fait, on prend plein de mauvaises habitudes.

  • Speaker #0

    Cette matrix... pas de la bonne façon pour être un bon entrepreneur ? Comme quoi, par exemple, c'est quoi les habitudes dont il faut se défaire tout de suite ?

  • Speaker #3

    Alors, on va être honnête. On oblige les gens un petit peu à s'occuper de 9h à 17h. Et donc, on remplit quand même les journées pour que les gens soient occupés. Et moi, je le vois là chez des amis qui se lancent à leur compte après avoir été 10 ans en corporate, mais elles passent du temps limite à se faire des réunions toutes seules avec elles, à faire des jeunes powerpumps qui ne servent à rien parce que c'est pour elles. Et tu vois vraiment qu'il y a des habitudes comme ça, des choses qui sont logiques en corporate, qui ne sont pas du tout pareilles quand tu dois justement être dans l'action, dans l'action, dans l'action et oublier cette perfection. Et en fait, la moindre minute... qu'on passe, en fait, doit générer de l'argent. Ce qui n'est pas le cas quand on est salarié. Quoi qu'il arrive, au final, on va avoir son salaire à la fin du mois. Il y a vraiment deux manières bien différentes de penser.

  • Speaker #0

    Hyper intéressant et je n'avais jamais pensé à ce côté prendre de mauvaises habitudes pendant trop longtemps en salariat. Tu sais pourquoi aussi ? Parce que moi, je n'ai pas du tout la même façon de penser le salariat. Moi, j'étais la salariée modèle. J'ai kiffé le salariat. Je le dis doucement parce qu'apparemment, ça ne se fait pas trop quand tu es un solopreneur. Il faut dire que le salariat, c'est de la merde. Et je n'ai pas eu besoin d'entreprendre pour me libérer de mon patron parce que j'avais des boss sympas, etc. J'ai eu la chance de tomber sur des bonnes personnes. Et du coup, je ne me retrouve pas du tout dans la figure de l'entrepreneur qui a une revanche à prendre sur sa vie. Voilà, moi, j'ai aimé toutes les périodes de ma vie et tout. Aline, qu'est-ce que tu en penses, ça, le côté revanchard ? Est-ce que forcément, pour réussir, on doit avoir cette niaque, mais cette niaque un peu négative de presque devoir… avoir sa revanche à prendre sur la vie.

  • Speaker #1

    Je pense que tous les entrepreneurs qui réussissent et tous les entrepreneurs qui réussissent vite, les fameux success overnight, il y a tout le temps une névrose derrière. Peut-être pas causée par le salariat, mais je pense qu'il y a tout le temps une névrose derrière. Ça peut être un besoin d'attention, ça peut être besoin de se prouver quelque chose ou prouver à sa famille, à ses proches, à son cochon d'Inde, quoi qu'il soit passé, de prouver quelque chose. Mais à chaque fois, effectivement, que je vois des gens qui réussissent très vite et que je parle un peu avec eux, dans tous les podcasts que j'ai faits, il y a toujours une névrose qui drive derrière. Et justement, quand cette névrose se calme parce qu'il y a eu soit une thérapie, soit la vie fait que la personne est devenue plus mature, en fait, tu les vois. Alors, c'est triste à dire et je vais être très caricaturale parce que ce n'est pas toujours comme ça, mais tu vois presque le business qui se calme avec, donc qui ralentit en termes de croissance parce que la personne a trouvé une espèce de paix intérieure et de sérénité qui fait qu'il n'y a plus besoin de se presque brûler à la tâche pour aller bouffer le monde.

  • Speaker #0

    Ah ouais, tu nous emmènes loin, mais c'est vrai, j'avais pas pensé qu'on allait faire une petite psychanalyse en plus, mais c'est vrai que parfois nos défauts, ils reflètent aussi ça. Et toi, tu me disais aussi, c'est un peu ce qu'on nous a vendu, c'est le mythe de l'entrepreneur cow-boy. C'est quoi ça ? Ah oui,

  • Speaker #1

    c'est parce que souvent, quand on cite les grands entrepreneurs d'aujourd'hui, Steve Jobs, Elon Musk, Zuckerberg, etc., on a l'impression que c'est des gens visionnaires qui pensent en dehors des sentiers battus, qui se sont rebellés contre la société, qui ont fait leur truc, etc. Et je suis d'accord que c'est un trait commun. mais l'autre jour j'ai écouté une vidéo de Cyrus North qui parlait sur la prise de décision et il disait mais en fait il y a un espèce de biais de confirmation qui plaît à un biais du survivant qui fait qu'on se dit ah bah si tous ceux qui ont réussi ont ce trait là c'est que c'est ce trait là qui a fait qu'ils ont survécu alors que si ça se trouve il y en a 90% de plus enfin bref des millions de plus qui avaient ce trait là aussi de caractère mais qui ont échoué avant eux sauf que parce qu'il y a un biais du survivant on pense que c'est ça le fil rouge qui crée la réussite pas forcément ...

  • Speaker #2

    Le garage, ils ont tous un garage.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Moi, j'ai un garage aussi, mais j'ai mis ma planche de surf devant. Je n'ai pas mis mon bureau. Et du coup, ça, c'est gênant, moi, je trouve, parce que notamment... Alors, je ne sais pas si c'est un truc de meuf ou pas, mais ce côté mauvais élève, turbulent, gros badass et tout, moi, je m'étais dit justement, je ne suis pas comme ça, donc je ne peux pas être une bonne entrepreneur. Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #1

    La petite bonne élève est dans la place.

  • Speaker #3

    Moi, j'étais madame 10 sur 10, quoi. Donc, non, non.

  • Speaker #0

    Ok, et toi Dimby, c'est pas ton archétype non plus d'entrepreneuriat, ça a le côté cow-boy un peu ?

  • Speaker #2

    Non, non, pas du tout, moi je suis de base timide et aussi bon élève, donc de base j'étais plus...

  • Speaker #1

    Que des numéros 10 dans ma team.

  • Speaker #0

    On se fait des gros cancres, des gros badass, venez nous secouer en commentaire un petit peu.

  • Speaker #3

    Je pense que c'est bien d'avoir ce côté bon élève, parce qu'on a envie de bien faire notre taille et que nos clients soient contents.

  • Speaker #0

    Dimby, qu'est-ce que t'en penses toi sur le côté les pires défauts font les meilleurs salariés ? C'est quoi ta... Ce serait quoi ta limite ? Parce que tu as aussi des salariés. Donc, qu'est-ce qui fait un bon salarié aussi pour toi ? Il ne faut pas non plus que les mecs soient complètement bardés de défauts non plus. Tu ne les aurais peut-être pas recrutés.

  • Speaker #2

    Moi, je sais que je n'étais pas un bon salarié avant.

  • Speaker #0

    Mais pourquoi tu dis ça ?

  • Speaker #2

    Parce que...

  • Speaker #1

    J'étais flémar, il l'a dit.

  • Speaker #2

    Oui, j'étais flémar, mais du coup, j'arrivais à produire beaucoup plus rapidement que les autres. Mais ce qui fait que j'avais du temps en plus. Et après, il faut combler ce vide. Et des fois, si ton manager te dit, voilà, tu as fini, tu veux... tu as fini ta tâche, est-ce que ça te dit de travailler sur ce truc-là ? Moi, des fois, je disais non. Mon manager, il dit, ça te dit de bosser sur cet appel d'offres ? Je lui ai répondu non. Alors qu'avec leur queue, je me dis, en fait, j'aurais peut-être dû dire oui. Parce que si tu veux monter, être bien vu, etc. Mais moi, ça ne m'intéresse pas. Du coup, j'ai dit la vérité.

  • Speaker #0

    Donc, tu n'étais pas politique. Parce que ça, c'est souvent une compétence clé, ça n'a rien à dire d'être politique. Et d'ailleurs, est-ce que ça sert après, quand on est entrepreneur ?

  • Speaker #2

    Être politique, oui, ça sert. Pour avoir des accès, je ne sais pas, des invitations dans des salons. C'est toujours intéressant d'être politique. Mais moi, je préfère être moi. Si ça me plaît, je le dis. Si ça ne me plaît pas, je le dis. Et puis... Comme ça, les gens, ils savent à quoi s'attendre. Et surtout que quand nous, en tant que créateurs de contenu, on partage du contenu, si on est tout le temps en mode politique, les gens, ils savent pas ce qu'on pense vraiment. Alors que moi, comme je partage toujours ce que je pense, même par rapport aux collaborations, tu vois, je fais des collaborations que de produits que je connais ou que je teste, que j'utilise. Et moi, mon credo, c'est vraiment la franchise et de...

  • Speaker #0

    Donc là, on est un peu sur l'inverse du roublard de tout à l'heure. Alors moi, j'ai l'impression qu'il y a un point aussi sous-jacent à tout ce qu'on dit, c'est que les gens se font une idée de l'entrepreneuriat qui n'est quand même pas la vérité. Finalement, l'entrepreneuriat, c'est ton business, tes règles. Toi, Aline, comment tu as fait pour composer avec tout ça, tes défauts, tes qualités, ton côté très franco de bord, chasse d'eau, là tu disais tout à l'heure. Raconte-nous un peu le genre de business que tu as construit, parce que je ne pense pas que les gens s'imaginent que tu puisses vraiment construire un business à son image.

  • Speaker #1

    J'aime bien cette notion de ton business T-rec parce que je pense que ça veut dire le meilleur et le pire en même temps. Le meilleur parce que on se rend compte que on peut faire ce qu'on veut si on veut travailler deux heures par jour, si on veut travailler que les week-ends, si on veut travailler de nuit parce qu'on est quelqu'un plutôt d'actif et de créatif la nuit et faire des énormes grasse-mattes le matin. On parlait de ma salariée qui a beaucoup de liberté. Elle, c'est quelqu'un qui est très créatif le soir. Elle est rarement connectée avant midi, mais c'est OK. Il y a juste les moments où il y a des réunions, des choses comme ça où elle a besoin d'être là. Elle est là, bien sûr. Donc je pense que c'est la liberté d'inventer des règles du jeu qui nous conviennent en termes de personnalité, de qualité de défaut, de style de vie qu'on souhaite, etc. Et souvent les gens, même quand ils deviennent entrepreneurs, je les vois travailler encore plus qu'avant, comme s'ils devaient prouver qu'ils avaient fait le bon choix, pris la bonne décision et qu'ils se donnaient à fond. Et ça je dis, bah non, ton business, tes règles.

  • Speaker #3

    Moi ce que je dis souvent, je trouve que le plus compliqué au final, c'est pas tellement les heures où on est sur l'ordi et qu'on sait ce qu'on doit faire, parce que la vision éclair, c'est plutôt quand tu sais plus et que ça brène.

  • Speaker #0

    ta responsabilité de choisir la suite et moi j'ai du mal quand même encore, c'est un peu le côté judéo-chrétien du travail si vraiment j'ai rien à faire c'est rare, presque je bourre mon agenda et si j'ai rien à faire je suis là, j'ai un peu de la culpabilité donc je sais pas comment vous gérez ça vous avez des moments de trou ? non, ok t'as pas géré,

  • Speaker #1

    toi t'es comme moi je suis un peu en dingue des nids on va dire vas-y pardon moi j'ai vraiment des phases

  • Speaker #3

    C'est les phases où je reconstruis des choses. Là, il y a beaucoup de travail et il n'y a pas beaucoup de revenus en général parce que tu es en train de construire des nouvelles. D'ailleurs, je dis souvent à ma grand-mère, quand je travaille beaucoup, ce n'est pas une bonne chose. C'est souvent quand je travaille beaucoup, elle me fait, ah, c'est bien ça. Je fais, non, non, ce n'est pas bien, ce n'est pas bien.

  • Speaker #0

    Et c'est parce que tu bides pour... Exactement.

  • Speaker #3

    Et après, on récolte.

  • Speaker #0

    Alors, donnez-moi une règle de vie bizarre de votre business, puisqu'on dit ton business, tes règles. Un truc chelou que vous, vous faites parce que c'est comme ça, c'est votre mode de vie. Allez, chacun me balance une petite coulisse croustillante de son business.

  • Speaker #2

    Moi, c'est faire du sport trois fois par semaine. Ok. Parce que je sais que si je ne fais pas mes trois séances de sport dans la semaine, il y a des jours où dans la semaine, j'ai envie de tout arrêter. Je me dis, ah non, là, je suis déprimé, là, ça ne va pas et je remets tout en question. Alors que si je fais mes trois séances dans la semaine, ça va bien. J'arrive à avoir les idées claires. Ça me donne l'inspiration.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Allez, moi, je vous en donne un petit. Moi, c'est bizarre, je pensais faire la semaine de 4 jours ou de 4 heures, quand je me suis lancée, soyons fous. En fait, je fais la semaine de 6 jours, voire même 7 jours, en cachette, il ne faut pas le dire. En fait, j'aime bien travailler un tout petit peu tous les jours. Quand je ne travaille pas, ça me manque. Mais ce n'est pas du travail. Je ne vais pas me mettre un travail violent le samedi. Je vais faire un petit truc, une newsletter, un truc comme ça. Et par contre, j'ai aussi du loisir tous les jours. Donc, je vais faire des grosses pauses, déj, aller au sport, aller me balader. Voilà. Donc, c'est vraiment un mix pro-perso qui serait peut-être difficile à combiner avec une équipe. Mais comme je suis solo, je m'en fous, je fais ça. Toi, Valentine ?

  • Speaker #3

    Moi, ce n'est pas de rendez-vous le matin parce que c'est le moment où je suis le plus efficace. Donc, c'est bloqué, sauf si vraiment il n'y a pas moyen. Et tout ce qui est enregistrement de podcast ou les lives dans mes différents programmes avec mes clientes, c'est toujours l'après-midi.

  • Speaker #0

    Et Aline ?

  • Speaker #1

    Je crois que j'ai la même règle que ça.

  • Speaker #0

    J'ai bugué sur ta question, parce que je n'avais pas l'impression d'avoir des règles un peu bizarres. Mais je pense qu'une qui surprend beaucoup les gens, c'est que je suis toujours en train de travailler d'une manière ou d'une autre. Et que je n'ai pas vraiment de... Alors, c'est très rare que je prenne des vacances. Ça m'est arrivé une fois dans ma vie de prendre trois semaines de vacances depuis que je suis freelance. Mais même d'avoir des week-ends complets, ou même un jour 100% off, c'est extrêmement rare. Parce que je suis toujours sur mon téléphone en train de répondre à un petit message, de checker comment va la communauté et tout. Mais en fait, c'est un réflexe. Et ce n'est pas... Je ne le vis pas comme du travail.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai besoin, j'ai remarqué, de 24 heures complètement off. Donc la semaine de six jours plutôt. Et après, c'est reparti, ça me suffit. Et quand je pars en vacances trop longtemps, je m'ennuie. Au bout de trois, quatre jours, je suis là, bon, qu'est-ce qu'on fait ?

  • Speaker #2

    On est au travail.

  • Speaker #1

    Après, je pense que c'est bon signe aussi. Comme tu disais, construis un business que tu aimes. Comme ça, tu n'auras pas besoin de partir en vacances. Sans, attention, ne faites pas ça non plus chez vous. Prenez des vacances quand même, reposez-vous. Le burn-out.

  • Speaker #0

    Il nous faut un petit disclaimer comme à la colle.

  • Speaker #1

    Drapeau, là. Je m'auto-envoie la vare. Je suis en train de pousser les gens à l'épuisement professionnel. C'est pas bien non plus. Il faut faire la séparation entre épuisement et kiff.

  • Speaker #3

    Il faut connaître son rythme. C'est hyper important. Je suis comme toi. C'est OK de faire un petit peu tous les jours. Il n'y a pas de souci.

  • Speaker #1

    Tu commences par la piscine aussi. C'est pour ça.

  • Speaker #3

    Je termine. parce que le matin,

  • Speaker #1

    on va travailler. Et puis, le sport,

  • Speaker #3

    du coup, il n'y a pas de rendez-vous. Mais si, moi, je sais que parfois, je rentre dans des périodes où je fais des journées de 10-12 heures, mais je me flingue, il me faut deux semaines pour m'en remettre.

  • Speaker #1

    Ah oui. Oui, et ça aussi, je pense qu'il faut l'accepter. Et peut-être que dans le salariat, on est façonné par le rythme de l'entreprise. Moi, je me rappelle les routines managériales. Ça, c'est un truc très douloureux de ma vie d'avant. C'est quand tu es manager, tu as des points toutes les semaines, tout le machin. Et c'était... pénible parce que parfois, il y a des gens qui ont besoin d'une autre routine, des points plus étendus ou plus courts. Alors qu'en entrepreneur, moi, j'ai beaucoup plus le côté fractionné. Des gros sprints, ensuite des petites pauses, des gros sprints, des petites pauses. J'ai jamais une semaine qui se ressemble au fait.

  • Speaker #3

    Il y a une phrase qui m'a marquée dans la semaine de 4 heures de Tim Ferriss. Il dit au début du livre, il dit en fait, c'est complètement stupide qu'on travaille tous du lundi au vendredi de 9h à 17h parce qu'en fait, c'est pas logique. Il n'y a pas... tout qui s'arrête à 19h et qui s'arrête le week-end. En fait, tous les boulots, ça devrait être un petit peu tout le temps quand c'est nécessaire, entre guillemets, et c'est vraiment plus ma vision des choses.

  • Speaker #1

    Bon, alors justement, puisqu'on parle d'adapter son rythme et ses défauts, moi, je vous propose qu'on réfléchisse à quel est le meilleur business model, puisque là, on est sur la créateur économie, les business en ligne. Il y a plein de possibilités pour faire de l'argent en ligne, mais qu'est-ce qui correspond le mieux à chaque défaut ? Alors, je vais commencer avec un défaut qu'on a beaucoup, timide. ou en tout cas au tout début, comme quand toi, tu as commencé, le côté « je n'ose pas me montrer, je ne veux pas me montrer face caméra » . Est-ce que vous avez des business models à proposer à ces personnes-là ?

  • Speaker #2

    Tu disais YouTube faceless tout à l'heure. Oui. C'est pas mal, ça.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #2

    Tu peux enregistrer ta voix et puis tu mets des b-rolls tout au long de la vidéo.

  • Speaker #1

    Mais ça se prête à quel business ? C'est quel genre de conseils que tu peux donner en faisant ça ?

  • Speaker #2

    Les chaînes, par exemple, ça peut être dressage canin, tu vois, comment dresser un chien. Tu peux tout raconter sans te montrer.

  • Speaker #1

    Le podcast,

  • Speaker #0

    c'était dire comment faire du faceless. Voilà.

  • Speaker #1

    Ok. Moi, je pensais à la newsletter parce qu'on avait Yohann Lopez en spécial guest et il m'avait dit ça un jour. Il m'avait dit « Moi, tu sais, j'ai commencé la newsletter parce que je suis quelqu'un qui aime bien lire, qui aime bien écrire, qui aime bien être tranquille et qui aime bien l'asynchrone. » Donc, pareil. Ça se trouve, il les écrit la nuit, le jour, je ne sais pas, quand il veut. Valentine, tu as d'autres idées ?

  • Speaker #3

    J'allais dire la newsletter aussi. En fait, ce qui est génial avec tous les types de contenus, c'est qu'on peut d'office trouver le truc qu'on a envie de faire et qui nous convient.

  • Speaker #1

    Si vous êtes quelqu'un de brouillon, qu'est-ce qu'on pourrait proposer ? Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire aussi ? Un peu bordélique, brouillon.

  • Speaker #0

    Un business model pour les gens bordéliques ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si ça existe.

  • Speaker #2

    Les métiers créatifs. Par exemple... Des vidéos sur TikTok. La TikTok money, ça paye bien.

  • Speaker #0

    Le streaming, les choses comme ça,

  • Speaker #1

    les trucs très... Les gamers, ils font ça un peu, non ? Ils jouent, les streamers ? Moi, j'avais pensé, du coup, typiquement, je m'étais dit, pas formation en ligne, pas business en ligne ou produits digitaux, parce que c'est vraiment le funnel, machin, l'automatisation. Je trouve qu'il faut quand même avoir un petit côté matrix et organisation.

  • Speaker #2

    Surtout si tu... Si tu vends un produit digital et qu'il y a 1000 personnes qui commandent en une semaine, tu n'as pas autoratifié.

  • Speaker #1

    Sinon, apport d'affaires, je pensais aussi. Ce n'est peut-être pas brouillon, mais c'est plus les gens un peu humains, en mode j'aime bien la connexion. Par contre, je ne suis pas très bon en follow-up ou en delivery. Il y a des gens qui sont extrêmement bons pour faire la mise en relation. Tu prends 10%. Et après, c'est d'autres qui font le travail parce que ce n'est pas toujours la même qualité. Les créatifs, ceux qui s'ennuient vite. Je dis ça pour une amie.

  • Speaker #3

    Tout ce qui est création de templates, par exemple, templates de sites Internet.

  • Speaker #1

    Comme dans ton membership, toi, c'est ça, tu as une communauté en ligne où tu proposes des templates toutes les semaines. Oui,

  • Speaker #3

    mais pour les réseaux sociaux. C'est créatif. Moi, j'ai plusieurs clientes qui font ça, qui ont leur boutique en ligne. Elles sont web designers à la base, forcément. Il faut quand même avoir le talent de créer des sites. Mais il y a le vent de les templates. Et ça, c'est génial parce qu'une fois que c'est en ligne, ça se vend partout dans le monde.

  • Speaker #1

    Aline, toi aussi, non ? Tu t'ennuies vite sur les choses. En fait,

  • Speaker #0

    je fais tellement de choses différentes au quotidien que je n'ai jamais la sensation de m'ennuyer. Je pense parce que depuis tout à l'heure, je me faisais la réflexion qu'on donne beaucoup d'idées de métiers qui sont quand même dans la créateur-économie ou dans l'infoprenariat, mais il y a plein de métiers dans le freelancing ou d'autres formes d'entreprenariat où je pense que c'est plein de choses. Si je reviens sur le timide, je me dis, quelqu'un qui se lance par exemple dans le graphisme, il travaille de manière asynchrone, il voit ses clients peut-être une ou deux fois en call, mais c'est quand même...

  • Speaker #1

    Oui, le freelance, c'est bien. notamment aux livrables et asynchrones parce que tu as besoin de venir dans en régie dans une multinationale pour le branleur on peut lui conseiller quoi comme business model il faut qu'on arrive oui non je rigole c'est une balle perdue c'est pas vrai c'est pas vrai en plus à moins de déléguer au contraire c'est un truc de gros bosseur surtout pas presque c'est l'idée reçue qu'on a en fait il faut beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup bosser

  • Speaker #3

    Et après,

  • Speaker #1

    on peut passer à la crypto.

  • Speaker #0

    C'est la crypto pour les branleurs.

  • Speaker #1

    Oui, la bourse à crypto, les placements de capital. Moi, j'ai une idée. Alors, je ne sais pas s'il n'y avait pas à être trop poil à gratter, mais je l'attente. Consulting à l'heure. Alors, je m'explique. Consultant, better call. Better call. 500 euros, par exemple. Pourquoi je dis ça ? C'est un peu abusé pour le côté branleur, mais c'est parce qu'en gros, les gens, ils payent ton cerveau, ton expertise à l'instant T. Et tu n'as rien besoin de préparer avant. Tu n'as rien besoin de préparer après. Au pire, tu fais un petit compte rendu IA. Vous validez ou pas ?

  • Speaker #0

    À 200 %, mais ça sous-entend qu'il faut déjà avoir bossé pour avoir une expertise.

  • Speaker #1

    Ah, bien sûr.

  • Speaker #0

    Les gens vont te payer 500 balles pour parler de ça.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Mais bon, voilà. Pour ceux qui n'ont pas envie de se faire un business, qui restent un peu minimalistes aussi, c'est assez agréable. Moi, je n'aime pas parce que, justement, ça me bouffe une énergie de malade. En gros, tu dois avoir les idées à l'instant T. Tu dois être super bon pendant une heure, donc c'est quand même une grosse prise.

  • Speaker #2

    Tu dois avoir quand même.

  • Speaker #1

    pas mal de connaissances aussi parce que t'as pas le temps de faire tes recherches en direct mais en tout cas je le conseille souvent ce modèle aux salariés qui veulent se lancer en parallèle, je leur dis t'ouvres un petit agenda et tu peux faire 2-3 heures dans ta semaine ça va pas te bouffer ton planning, c'est pas que c'est des branleurs c'est juste que comme ils ont un CDI à côté ils peuvent pas freelancer pendant 3 jours par semaine efficience, autrement pour dire branleur alors je vais clôturer un petit peu ce débat parce que je voulais vous demander un truc un peu intime, est-ce que vous vous rappelez un truc un peu méchant ou en tout cas un défaut que vous avez dit votre manager à l'époque quand vous étiez salarié, et que vous avez toujours un peu en travers de la gorge, et maintenant c'est devenu une de vos forces. C'est l'instant divan. Alors qui veut commencer ? Ça fait oui, oui par ici. Alors Valentina.

  • Speaker #3

    On se souvient encore, je me souviens, ma chef d'équipe m'en donnait un boulot en tant que salariée, elle m'a dit, alors toi on ne t'a pas fait passer senior parce que tu ne passes pas assez de temps avec tes collègues à boire des cafés.

  • Speaker #1

    Ah putain.

  • Speaker #3

    Je n'ai toujours pas compris l'intérêt de boire des cafés,

  • Speaker #1

    d'être cheerleader avec ces mecs.

  • Speaker #3

    Mais voilà, c'est là que j'ai compris que...

  • Speaker #1

    Le côté loup solitaire, en fait. Parfois, on peut nous reprocher, notamment dans la solo nation.

  • Speaker #0

    L'efficacité et pas le côté politique.

  • Speaker #3

    Exactement. Et ça, on me l'a tous... Moi, je l'ai déjà eu. Je suis en tant que salariée. Enfin, on m'avait dit, en fait, tu n'es pas assez dans l'esprit d'entreprise, dans l'esprit d'équipe. Et moi, je ne comprenais pas parce que pour moi, si j'étais là pour bosser, j'étais là pour bosser.

  • Speaker #1

    Je sens que ça va réagir en commentaire, c'est sûr, parce qu'on me l'a fait aussi. Aline ?

  • Speaker #0

    Moi, c'est un peu différent parce que je n'ai jamais été salariée. Enfin, j'étais salariée 30 minutes, mais à un moment, il faudra que je vous raconte cette histoire. Mais c'est une phrase que m'a dit ma chère maman, qui à chaque fois que je raconte cette histoire, nie complètement, elle se dit « je ne veux pas t'en souvenir » , mais je vous jure que c'est passé comme ça. Lorsque j'ai créé The Beboost, je me souviens avoir surpris une conversation entre elle et une de ses copines dans la cuisine parce qu'elle n'avait pas compris que j'étais dans la pièce d'à côté, dont la porte était ouverte. où elle disait, oh là là, de toute façon, encore un feu de paille. Voilà. Et ça m'avait choqué, ce moment de me dire, on a cette image de moi, de quelqu'un qui lance plein de projets. C'est vrai que j'avais lancé beaucoup de choses, mais rien qui ne prend jamais en termes d'intensité, etc. Ça m'avait un peu donné la niaque. Et puis du coup, aujourd'hui, avec le recul, plutôt fière. d'avoir pris ça comme un moteur,

  • Speaker #1

    on va dire. Et après, tu as mis le côté, tu as enclenché le mode bulldozer.

  • Speaker #0

    Feu de paille avec de l'essence dessus. Je suis allumée.

  • Speaker #1

    C'est trop intéressant.

  • Speaker #3

    C'est intéressant. Et ça, je remarque que souvent, les gens ont peur de lancer plusieurs choses. C'est le truc qu'on me dit toujours. Ah, mais si je lance et que ça ne fonctionne pas, ça ira à autre chose. Et c'est l'impression que c'est très dans notre monde francophone. On a ce côté, tu lances un truc,

  • Speaker #1

    mais il faut que tu te lèves jusqu'à la fin. Et du coup, c'est bien un côté de paille. Parce que tu laisses plusieurs trucs. Moi, il y a aussi des gens qui sont trop persévérants, notamment dans des mauvaises niches ou en freelance sur des mauvais marchés, des mauvais personnages. Ils se font maltraiter. T'as envie de leur dire, mais attends, là, t'es en train de t'accrocher à une mission pourrie. Le mec te maltraite, t'es mal payé. Mais pourquoi ? À côté, il y a d'autres clients qui seront prêts à payer ton talent mieux que ça. Dis-moi une revanche à prendre sur un ex-manager.

  • Speaker #2

    Non, je me souviens juste d'une anecdote.

  • Speaker #0

    Il a dit non à l'appel d'offres.

  • Speaker #2

    C'était à la fin de ma période d'essai. C'est une anecdote qui m'a beaucoup marqué. C'est à la fin de ma période d'essai, quand j'étais dans le conseil. Le manager m'a dit, oui, tu vois, par exemple, par contre, il faut que tu arrêtes de ramener ta bouffe le midi. Parce que ça donne une mauvaise image. En fait, tu ramènes ta bouffe parce que tu n'es pas assez bien payé. Il m'avait dit ça. Et en fait, moi, c'est juste que manger dehors au resto tous les jours ou à la cantine. Les quantités pour moi sont énormes, je trouve, et je préfère manger moins et contrôler ce que je mange. Moi, c'était plutôt comme ça. Et lui, non, c'était vraiment l'image que je renvoyais du cabinet. Maintenant,

  • Speaker #1

    tu manges quoi le midi ? Vas-y, tu te fais ton petit kiff ?

  • Speaker #2

    Moi, je me ramène... Non, en fait, ce que je fais, c'est que la veille, souvent, je fais à manger. Et j'en fais un peu plus pour que le lendemain, j'en ai. Comme ça, le midi, je ne perds pas de temps à sortir, faire la queue avec tout le monde qui achète à emporter. Ou aller au restaurant, se poser une heure, une heure et demie. Je mange en 15, 20 minutes. Et puis après, j'y retourne.

  • Speaker #1

    Ce que j'adore, c'est encore un autre truc qui bouscule les clichés, c'est que les gens s'imaginent qu'on se lance dans le solopornaria pour le lifestyle. Le lifestyle, c'est tranquille chez soi, tranquille. Moi, être en chausson chez moi, j'adore. Écoute, moi, je me rappelle d'un manager qui m'avait dit, on me l'a beaucoup dit ça, tu vas trop vite, tu vas trop vite, tu décroches les wagons. et c'est vrai que quand t'es manager t'es censé embarquer les gens et moi ça m'énervait, j'avais envie que les gens avancent aussi et je trouvais ça injuste qu'on engueule celui qui va vite et qu'on laisse ceux qui vont lentement et du coup maintenant c'est devenu une force parce que quelqu'un m'a dit l'autre fois mais toi je comprends pas, t'arrives à lancer des trucs et voilà ma vitesse de passage à l'action et comme toi Valentine du coup je lance plein de trucs vite il y en a plein qui foirent, il y en a qui foirent pas et je pense qu'au final c'est ça qui aide à réussir aussi dans l'entrepreneuriat On a versé notre petite larme, on a pris nos revanche sur le manager. C'est bon, vous avez vidé vos sacs, vous avez encore des choses à vider ?

  • Speaker #3

    J'avais oublié qu'on m'avait reproché aussi que je bossais trop vite.

  • Speaker #0

    Moi, on m'avait une fois, j'étais freelance, mais reproché de trop bosser. Je travaillais pour une grosse marque de cosmétiques françaises très connue et j'étais en régie dans leurs locaux. Et à un moment, la manager m'avait pris à part, c'était une mission de six mois, et elle m'avait dit Aline, tu es freelance, je sais que tu contrôles tes horaires, tu fais ce que tu veux. Mais en fait, comme tu arrives avant tout le monde des équipes salariées et que tu pars après tout le monde, du coup, tu les complexes. Et maintenant, ils complexent tous à cause de toi. Et donc, il faut que tu fasses le même travail, qui est quand même très dense, mais en moins de temps. Et j'étais en mode, je ne peux pas. En fait, ce n'est pas un choix de ma part d'être là à 7h du matin. C'est les missions qu'on me donne qui nécessitent ça. Et je me souviens d'être en mode,

  • Speaker #1

    la folie.

  • Speaker #0

    Laisser bosser ceux qui ont envie d'être là.

  • Speaker #1

    En tout cas, j'espère que ce débat vous a montré que ce n'est pas la peine de travestir ou de changer votre personnalité pour devenir un bon entrepreneur ou un bon salarié. Et puis, pour redescendre sur une note un petit peu plus fun, on va jouer un petit jeu de clôture où vous allez voir les nouvelles situations dans le monde du travail actuel et à quel point ça va vous permettre de préparer vos futures compétences entrepreneuriales. C'est parti. Mes co-animateurs, ils trépignent. Je les ai vus, ils prenaient les drapeaux. Déjà, ils sont chauds pour le petit jeu. Alors, allez-y. On ne va prendre qu'un drapeau. Vous pouvez prendre... peu importe la couleur. Le jaune,

  • Speaker #0

    on n'a pas beaucoup...

  • Speaker #1

    Allez, le jaune, c'est parti. Et là, en fait, je vais vous tester pour savoir si vous connaissez les dernières tendances du monde du travail, du futur du travail qui se passe déjà maintenant, quoi. Et les derniers trucs incroyables imaginés par des salariés pour moins travailler, voire même rien foutre. C'est des salariés qui ont sans doute un gros potentiel d'entrepreneurs, d'entrepreneurs, ex-flémards, d'entrepreneurs. Donc voilà, si vous... connaissez le mot en question, vous levez votre drapeau et vous allez essayer de nous l'expliquer. C'est des mots en anglais, parce que beaucoup de trucs viennent des Etats-Unis. Donc, concentrez-vous, vous ne moquez pas de mon accent. Et c'est parti, je vous donne des situations professionnelles. Je vous explique à mon avis en quoi elles pourraient nous rendre meilleurs entrepreneurs. Et après, vous devez m'expliquer ce que c'est. Alors, première situation, over-employment. Alors, d'après moi, ça, c'est une compétence qui vous prépare à être freelance. Qu'est-ce que ça pourrait être, over-employment ? Donc le suremploi, le surtravail.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est cette tendance où, quand il y a par exemple des licenciements ou des plans de départ économique, il y a une personne qui prend le rôle de deux ou trois autres personnes et qui finalement incarne des rôles qui ne sont pas les siens, mais de manière durable ?

  • Speaker #1

    Alors ça, ce n'est pas ça malheureusement, parce que là, la pauvre, c'est plutôt... Ça, ça arrive beaucoup dans les entreprises, mais on l'a fait surtravailler. Non, ce n'est pas ça. C'est des gens qui surtravaillent volontairement. Donc ce sont des gens qui acceptent, qui prennent... plusieurs employeurs en même temps. Et donc ça, c'est hallucinant. Évidemment, ils ne le disent pas à leurs employeurs. Ils acceptent, par exemple, deux CDI en même temps. Ça s'est beaucoup fait, notamment post-Covid, full remote, notamment des métiers un peu tech ou délivrables. Donc voilà, ça veut dire, imaginez-vous si vous aviez deux salaires et vous faites le même... En gros, votre journée est divisée par deux. Vous avez deux employeurs, voire même trois.

  • Speaker #2

    J'ai vu un mec, il avait deux ou trois CDI.

  • Speaker #1

    Il déléguait. Ah, je ne sais pas. Bon, écoute, tu m'as spoilé un des trucs, mais c'est pas grave, je vous le dis. Ça, ça s'appelle le shadow outsourcing. Shadow outsourcing. Ça veut dire externaliser secrètement des tâches, des compétences et du coup, des freelances, etc. Et le plus connu, je sais plus comment il s'appelle, un développeur, Bob le développeur, un truc comme ça, un développeur américain qui avait délégué tout son taf à des... développeurs chinois. On s'imagine le conflit.

  • Speaker #3

    C'est ce que j'étais en train de me demander, parce qu'un freelance, ça coûte cher, entre guillemets, et je me disais, mais du coup, il faut avoir quand même un salaire qui est suffisamment grand pour pouvoir payer les gens.

  • Speaker #1

    Alors, pour ça, Valentine, je voudrais te demander si tu connais le terme « productivity arbitrage » , donc l'arbitrage de productivité. Une idée de ce que ça pourrait être ? C'est un rapport à ce que tu viens de dire à l'instant.

  • Speaker #2

    C'est... En gros, est-ce que ton taux horaire vaut le coup pour passer par un freelance ?

  • Speaker #1

    Il est malin, c'est exactement ça. C'était d'ailleurs un peu le truc à l'époque, choquant entre guillemets dans la semaine de 4 heures, c'est qu'il disait, externalise toute ta vie un assistant virtuel en Inde ou au Pakistan. Et en fait, Productivity Arbitrage, ce sont des salariés qui vont aller externaliser leur mission à des gens dans d'autres pays, offshore notamment, moins cher. Et du coup, là, il n'y a plus la notion de... je ne veux pas cramer tout mon salaire en le délégant. Non, parce que tu exploites ton truc.

  • Speaker #2

    Tu gagnes 30 euros de l'heure, tu prends un freelance qui te donne 10 euros de l'heure et c'est bon. Tu fais 20 euros de bénéfice par heure. Et toi, tu ne fais rien.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ensuite, proxy working. Proxy working. Qui connaît cette situation ? Qui veut deviner ? Allez, on va faire un petit proxy. Alors ça, ça veut dire faire exécuter. C'est très fort. Les salariés qui font ça, vous avez mon respect éternel. Faire exécuter son travail par quelqu'un d'autre dans l'entreprise. Et donc ça...

  • Speaker #0

    Tu délègues auprès de tes collègues.

  • Speaker #1

    Tu fais tout pour que ton taf soit fait par les autres.

  • Speaker #2

    C'est les managers.

  • Speaker #1

    Je vais dire le bon temps. Non mais tu vois, c'est vrai que c'est une compétence. On l'a vu des gens comme ça, on en connaît. Et là, 100%. Et donc là, il y a eu des cas où en fait, c'est horrible. Des cas de chantage et d'extorsion. C'est-à-dire en gros, les gens ont exercé des menaces pour qu'un autre bosse à leur place. Et eux, ils les faisaient chanter. Donc attention, le salariat, c'est un monde de bâtons aussi.

  • Speaker #0

    C'est comme à l'école, quand la brute du collège voulait que tu fasses ses devoirs, un truc comme ça.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. C'est du proxy working. Ne faites pas ça chez nous. Alors, un autre contexte qui vous aidera, qui vous préparera à être un bon digital nomade. Workation. Workation. Tu connais l'américaine. Je t'appelle l'américaine, tu vas souvent aux Etats-Unis. Mais c'est quoi Workation ?

  • Speaker #3

    C'est aller travailler à l'étranger. Enfin, cumuler les deux.

  • Speaker #1

    Oui, c'est cumuler les deux, exactement. Et alors ça, ça a fait grand bruit sur TikTok, puisque tout le monde se filmait en workation. C'est carrément de ne pas demander à son patron de vacances, enfin, de ne pas demander l'autorisation de prendre ses congés, et de profiter, d'essayer d'être en max en vacances et de travailler.

  • Speaker #0

    C'est partir en vacances sans autorisation, et continuer à bosser en cachant le fait qu'on est en vacances.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #3

    Et faire semblant dans les réunions Zoom. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai. Exactement. Si vous faites ça, attention au décalage horaire, attention au bronzage.

  • Speaker #0

    Attention à ne pas vous faire griller surtout.

  • Speaker #1

    Ensuite, Lazy Girl Boss. Ça, d'après moi, c'est une compétence qui vous aidera à trouver une bonne niche en tant qu'entrepreneur ou freelance. Une niche rentable. Est-ce que ça pourrait être ça, Lazy Girl Boss ? C'est une grosse tendance TikTok aussi.

  • Speaker #0

    J'allais dire, t'as trop tourné sur TikTok.

  • Speaker #1

    Alors, c'est pas... C'est du péjoratif, mais... Comment dire ? Repris au compte des gens. En fait, c'est eux qui s'auto... disent « lazy girl boss » , ce n'est pas quelqu'un qui dit « t'es lazy » , « paresseux » . En fait, ça a été popularisé, c'est le fait d'accepter des métiers pas très gratifiants, mais avec des tâches simples, un salaire quand même OK, et des horaires vraiment pas chiants. Et donc, en fait, c'est le côté de baisser ses expectations par rapport à son boulot de salarié pour avoir le plus de temps possible à côté. Et en fait, de réhabiliter le travail. Pas super agréable, mais en fait rentable. Et pourquoi je dis que ça, à mon avis, c'est une bonne compétence entrepreneuriale ? C'est parce que ça évite de se suroccuper, de se surpassionner, de penser qu'on va changer le monde et de jamais gagner de l'argent. Et donc, quelque part, c'est des fois ce sweet spot qu'on recherche en entrepreneur, trouver un truc où c'est facile de gagner de l'argent aussi.

  • Speaker #3

    Sur Instagram, il y a une entrepreneur très connue dans tout ce qui est cours en ligne, c'est Lazy Millionaire.

  • Speaker #1

    Ah oui, je la connais.

  • Speaker #3

    Elle s'appelle avant Rebelle Nutrition. Et elle incarne parfaitement.

  • Speaker #1

    C'est parfaitement le truc,

  • Speaker #3

    mais j'adore la vibe. Il faut l'assumer.

  • Speaker #1

    Il faut l'assumer, voilà. Et enfin, le dernier, je pense que vous connaissez, Quiet Quitting. Aline, c'est quoi ?

  • Speaker #0

    C'est la tendance de, on n'a pas envie de démissionner parce que sécurité du salariat, des revenus, etc. Mais en fait, vraiment, on réduit son travail et son implication dans la boîte au minimum, du minimum, du minimum, avec un peu de fatalité parce qu'on n'a plus envie de se donner pour la boîte.

  • Speaker #1

    Voilà, alors... vu comme ça, c'est vrai, c'est pas très positif. Moi, je pense que c'est une compétence qui vous apprend à être minimaliste. Donc, qu'il y ait de critères, c'est en faire le moins possible sans que ça se voit. Donc, il faut être très efficace. Et ça, ça pourrait être une bonne compétence pour vous plus tard en entrepreneur pour éviter d'être dans le surmenage, en faire trop, travailler tout le temps, etc. Bon, ben voilà, racontez-nous si vous avez déjà testé une de ces situations. Qu'est-ce que vous en pensez ? Vous pensez que là, il y a...

  • Speaker #0

    Un petit génie quand même dans la vie. Oui,

  • Speaker #1

    il y a des petits...

  • Speaker #0

    Les salariés qui délèguent ou qui font du shadow delegating,

  • Speaker #1

    je ne sais pas quoi. Écoute, après, moi, j'ai un peu un créneau sur ça. Parce que moi, j'ai commencé comme ça en salarié diversifié. J'appelle ça, c'est-à-dire side business. Et là, pareil, il y a un petit côté tendancieux. Jusqu'où je vais ? Est-ce que c'est sur mes heures de travail ? On est censé pas avoir le droit, mais voilà, ça s'arrête à combien de temps, les heures de travail et compagnie ? Est-ce que quand j'ai fini mon travail comme DIMBY, parce que je suis quelqu'un d'exceptionnel, qui a tout externalisé, et que le travail est fait, pourquoi j'aurais pas du temps pour le consacrer à mon travail en proponariat ?

  • Speaker #2

    Quand j'étais salarié, justement, je me formais, je suivis des formations, je regardais des vidéos sur Internet, je faisais mes courses, je faisais... Bah sur Internet, hein. Sur Internet, pour pas quitter le lieu de travail. Et j'organisais mes vacances, je faisais tout ce qui était perso pendant mon temps de travail. Parce que j'arrivais à me dégager à peu près une heure par jour de temps libre sur mon temps de travail. Et du coup, je pense que si les personnes arrivent à être productives et à se dégager du temps, pourquoi pas lancer d'autres business ?

  • Speaker #3

    Moi, je n'avais rien compris à la vie parce que je travaillais très bien. J'avais fini à midi. Et au lieu de faire des trucs pour moi, du coup, quand j'étais salariée, je prenais le travail de mes collègues qui étaient malades.

  • Speaker #1

    Tu faisais proxy work. Tu faisais trop de café. Pendant que toi, tu te faisais engueuler les parents avec le café. Exactement.

  • Speaker #3

    Et puis, je ne comprenais pas pourquoi je n'avais pas le double salaire.

  • Speaker #1

    C'est le double salaire parfois. En tout cas, d'un côté, certains vont dire que ça fait peur, peut-être des employeurs et tout ça. Moi, je trouve que c'est assez positif aussi parce que toutes ces... Pour avoir pensé à des trucs de petits malins comme ça, ça veut dire que vous avez franchement un potentiel, je pense, entrepreneurial. Ou en tout cas, vous avez la capacité à organiser votre travail comme bon vous semble. Et ça, c'est des bonnes compétences après pour la suite. Donc, on espère qu'on vous a donné grave envie de vous lancer, quels que soient vos défauts. Mais quand même, bien sûr, après de les améliorer. Parce que toutes les semaines, on se voit et tout. On est là, on a envie de s'améliorer. On ne reste pas avec ces vilains défauts. Alors, on vous a fait une petite fiche récap aussi avec tout le plateau d'Ecohost. On vous propose 100... exercice, sans question, sans exercice pour transformer vos défauts en qualité entrepreneuriale. Donc voilà, vous pouvez flasher le code pour la récupérer et ça part dans vos boîtes mail. Si vous écoutez en podcast, vous pouvez aller sur leboard.fr slash solonation pour retrouver ces petites fiches récap qu'on se fait avec toutes nos stratégies. On mélange nos quatre cerveaux à chaque plateau et on essaye de vous donner tout le condensé de notre expérience, de nos quiz, de ce qui a marché et pas marché sur chaque thème. Allez, c'est parti pour l'avant-dernière rubrique de l'émission. On va vous aider à monétiser maintenant, faire de l'argent en business en ligne grâce à vos compétences ou à vos défauts. Alors, qui veut du CA ? C'est parti. Quelles sont vos idées cette semaine pour aider nos auditeurs à gagner de l'argent ? Aline, qu'est-ce que tu nous proposes comme idée de business en ligne à lancer cette semaine ?

  • Speaker #0

    Alors, je ne sais pas si ça va être 100% considéré comme un business en ligne, mais c'est plutôt quelque chose d'assez visionnaire. J'ai des clientes. d'une start-up qui s'est lancée il y a peut-être deux ans sur Nice, et maintenant je sais qu'ils sont dans plusieurs villes de France, qui s'appelle LiveMed. En fait, c'est comme Uber Eats, mais c'est pour te faire livrer tes médicaments pharmaceutiques. Et en fait, quand tu es chez toi, que tu as une méga grippe, que tu n'as plus de Doliprane, et que tu ne peux pas, parce que c'est dimanche évidemment, aller à la pharmacie de garde, où il va falloir faire deux heures de queue, de pouvoir te commander ton Doliprane, bon, tu le payes le triple du prix, mais quand même, et te le faire livrer une heure plus tard chez toi, franchement, c'est super chouette. Et je pense qu'il y a des beaux trucs à... à mettre en place par rapport à ça sur l'ubérisation, mais aussi de services autres que la nourriture ou les courses.

  • Speaker #1

    En fait, le service, c'est hyper intéressant. Moi, j'ai plein dans ma sphère, dans ma communauté de freelance digital nomades qui m'ont donné plein d'idées parce que... Quand tu vas dans certains pays, notamment en Asie et tout, ils sont tellement en avance. Notamment, il y a les consultations médicales par WhatsApp, la livraison, toutes les commandes aussi, tous les achats via WhatsApp. Ça me fait un peu penser à ça. Je pense que ça peut être un super business. Et finalement, c'est un peu un SaaS ou une marketplace. Donc, ça peut se lancer avec très peu de moyens, notamment humains. Trop bonne idée. Valentine, qu'est-ce que tu nous proposes aujourd'hui au menu ? Oui.

  • Speaker #3

    Alors déjà, moi, j'ai envie de dire que la bonne idée, c'est celle qui existe déjà.

  • Speaker #1

    Souvent,

  • Speaker #0

    il faut une nouvelle idée. C'est vrai.

  • Speaker #1

    De toute façon,

  • Speaker #3

    tu vas parler, mais aller vers les choses qui existent déjà. Et moi, il y a une tendance que j'aime beaucoup dans tout ce qui est coaching, etc. C'est qu'on prend de plus en plus en compte tout ce qui est human design, même astrologie, pour justement faire un truc sur mesure. Donc, j'irai là-dedans et j'irai aider les salariés justement à créer leur business sur mesure en fonction de leur rythme.

  • Speaker #1

    Ah ouais, intéressant.

  • Speaker #3

    Et il y en a déjà plein qui le font. Et oui, c'est parce qu'il y a de la demande. Donc, let's go.

  • Speaker #1

    Les gens, ils veulent du personnalisé. Ils en ont marre qu'on leur applique des méthodes, je ne sais pas, incubateur de start-up et go, quoi. OK, trop bien. Zimbi. Pas mal perdu pour Flavie. Ah mais non, mais je l'ai vu ça. Parce que moi, je trouve que c'est pour ça que j'ai créé l'incubateur solopreneur. C'est que les incubateurs classiques, ça ne va pas. Pour la Solonation, on s'en fout de ton business plan, tes cash flows sur 7 ans. Déjà, je veux voir si mon produit, dans un mois, peut faire mes cash flows. J'ai tout détourné des codes pour en faire un truc plus abattu.

  • Speaker #0

    C'est vrai que tu peux t'auto-tacler quand tu dis que tu es un incubateur.

  • Speaker #1

    Non, mais Dimby, qu'est-ce que tu nous proposes ?

  • Speaker #2

    Moi, je dirais aux gens de s'intéresser à l'IA. Tout simplement parce que grâce à l'intelligence artificielle, on peut créer des sites Internet, faire des maquettes. je ne sais pas, améliorer des photographies sans que le client final s'en rende compte. On peut déléguer à l'IA, faire un maximum de missions et puis encaisser un maximum de sous.

  • Speaker #1

    Genre freelance, mais qui fait bosser l'IA.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Ça, c'est sûr. Ça, c'est complètement sous-côté. Les freelances, ils sont en mode « Oui, l'IA va nous remplacer. » Mais si déjà, tu peux garder ta qualité de relation et de prestation et faire bosser des IA, tu travaillerais énormément. Moi, j'ai pareil. J'ai un bon truc. classiques qui existent déjà mais qui je pense c'est pas mal, surtout si vous êtes salarié et que vous voulez faire du side business et que ça soit acceptable, tolérable par votre manager et que ça soit pas un truc qui vous mettra en risque, moi je vous conseille le média, le média création de contenu parce que personne va vous engueuler d'ouvrir une newsletter sur votre expertise business vous pouvez faire ça, moi j'ai lancé mon média au début c'était comme un hobby Et en fait, du coup, ce n'est pas du tout un truc où j'ai été critiquée. Et plus tard, ça s'est transformé en business quand j'étais prête à le monétiser. Et le média, en plus, ça prend du temps au début avant de gagner de l'argent. Donc, si tu es salarié, tu as le temps parce que tu as ton salaire tous les mois.

  • Speaker #2

    Au début, ils se disent, ouais, c'est un truc vite fait, ça ne va pas tenir.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    c'est un projet.

  • Speaker #2

    Vas-y.

  • Speaker #1

    Exactement. Et en tant que manager, toi, tu ne te verrais pas engueuler une de tes personnes dans tes équipes qui lance un blog sur le tricot ou je ne sais pas quoi.

  • Speaker #2

    Non, non, pas du tout. Moi, je les encourage. Je me dis, ben... Allez-y, essayez de lancer des trucs parce que justement, on n'a qu'une vie. Il faut se faire plaisir. Il n'y a pas que le boulot au final.

  • Speaker #3

    Toutes les entreprises ne pensent pas comme ça malheureusement. Je l'ai dans mon entourage. Surtout quand on veut lancer quelque chose par rapport. Moi, je l'ai vu, j'ai une connaissance qui a lancé tout son business en ligne par rapport à son expertise qui est la même que dans l'entreprise dans laquelle elle bosse.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas faire de la concurrence, bien sûr. Il faut trouver un petit truc peut-être à côté. Trop bien ! Eh bien écoutez, on va passer à la question SAV du jour, le SAV des solos. On est là pour vous dans la Solonation, on est là pour vous aider, donc envoyez vos questions, vos problématiques, vous commentez SAV et on vous tire au sort pour vous faire venir à notre prochaine émission, que vous soyez avec nous en vidéo, en message, comme vous voulez, ce qui est le plus pratique pour vous. Et comme ça, mes co-animateurs vont vous aider dans votre problématique du moment. Alors aujourd'hui, on va regarder... la question de Juliette qui nous demande qu'est-ce qui fait de quelqu'un un bon solopreneur ? Quels sont les hard skills et les soft skills à avoir ? Parce qu'en fait, on a parlé des défauts là et du coup, à contrario, si vous deviez citer peut-être genre une hard skills et une soft skills, donc des compétences qui sont très importantes pour réussir en solopreneur, vous diriez que ce serait quoi ?

  • Speaker #2

    Soft skills, suivre son instinct. Je pense que c'est intéressant ça parce que... Comme on l'a dit tout à l'heure, quand on se lance, il y a peu de personnes autour de nous qui croient en nous déjà. Donc nous aussi on se dit, tiens, on y croit, on fonce, let's go. Et après moi, par rapport à d'autres projets que j'ai essayé de lancer, je me suis dit, ça, personne n'y croit, ou personne n'est dans ce marché-là, je vais essayer d'y aller. Ou c'est pas fait de cette façon-là, donc je vais essayer de le faire à ma sauce.

  • Speaker #0

    Et puis ça fonctionne. Même, par exemple, des personnes avec qui tu veux travailler, tu fais un code de découverte avec le freelance ou la personne que tu vas embaucher, tu le sens pas forcément. Il y a des petits trucs qui te mettent la puce à l'oreille, mais tu dis non, mais c'est rien, c'est moi qui me fais des films. Au final, tu vois qu'après, avec le temps, il y a plein de petits trucs qui vont se cumuler et puis tu vas te dire, en fait, j'aurais dû écouter mon instinct. Donc moi, depuis quelques mois, je me dis, s'il y a un petit truc qui me gêne, je me dis non.

  • Speaker #1

    Super intéressant. Une hard skills, peut-être ? compétences, genre, comment ça se dit en français ? Un savoir-faire, une compétence technique qui t'a été utile ?

  • Speaker #0

    Moi, je dirais c'est plus lié à peut-être la programmation, tu vois, enfin, savoir programmer, avoir un côté un peu technique, pour comprendre si, par exemple, soit tu le fais tout seul, parce que t'as des compétences techniques, ou soit tu passes par un freelance, mais au moins tu comprends ce qu'il y a derrière. Parce que le freelance... souvent tu lui parles de ton projet, il va le faire à sa sauce et ça peut ne pas correspondre à ce que tu veux. Ça peut être simple.

  • Speaker #1

    Merci. Léphie, compétences, qui veut se lancer ?

  • Speaker #2

    Pour moi, la seule art skill qu'on doit avoir au début, c'est tout simplement son métier. Il y a quand même un petit quelque chose qui me dérange dans ce côté où tout le monde se lance à son compte et c'est très bien, mais il y a quand même pas mal de gens qui se lancent sans avoir les compétences de base du métier qu'ils veulent faire en freelance. Voilà, c'est pas parce que vous avez pontouné trois flyers sur Canva que vous êtes forcément graffinier.

  • Speaker #1

    C'est très bon. Par raison qu'on a parlé de défauts, mais presque de défauts de comportement, on n'a pas parlé du défaut de je suis nulle dans mon job et je me lance en freelance pour faire ce job-là. Il y a un peu de bignons là. Oui, il y en a.

  • Speaker #2

    Du web, copywriting, webdesign, blablabla. Et par contre, sauf si moi, il m'a énormément manqué et que je suis encore en train de bosser, c'est vraiment le fait d'avoir confiance. en soi, dans ses compétences, et oser se dire, je mérite d'être payée pour ce que je fais.

  • Speaker #1

    Trop mignon. Je suis tellement d'accord. Je vois tellement de personnes qui, on dirait, n'osent pas demander de l'argent pour ce qu'ils font. Trop chou. On le pense aussi, nous aussi, tous les jours, on doit lutter contre ça. C'est pour ça qu'on doit s'entourer aussi. C'est souvent des copines ou des copains qui vont vous dire, mais attends, ton prix, c'est trop bas. Tu ne peux pas faire ça à ce TGM.

  • Speaker #0

    Oui, des copains entrepreneurs.

  • Speaker #1

    Oui, entrepreneurs, bien sûr. Aline ?

  • Speaker #3

    je dirais le soft skill pour moi le plus important parce que je pense que toutes les personnalités peuvent entreprendre mais il y a un soft skill obligatoire c'est la capacité à se responsabiliser parce qu'en fait si on a cette tendance à se déresponsabiliser de tout sur tout sur tout le temps en fait on n'avance pas et c'est vraiment quelque chose l'entrepreneuriat où on est très solitaire et en fait si on ne se botte pas les fesses personne ne peut le faire pour nous personne ne va nous dire t'as fait quoi aujourd'hui est-ce que t'as fait tes tâches Bref, on est un peu tout seul. Donc, si on n'est pas en capacité de se responsabiliser, y compris quand on fait des erreurs, etc., c'est compliqué. Et pour le hard skill, je pense que... Alors, on l'a rarement quand on démarre, mais c'est un des plus précieux. C'est la capacité à savoir se vendre, raconter une histoire, pitcher, parler de notre projet, etc., d'une manière qui hype un peu les gens en face de nous.

  • Speaker #1

    Ok, super cool. Moi, tu vois, je m'étais notée hard skills aux F, on s'en fout, parce qu'on les apprend. bon j'ai une belle vision aussi non mais tu vois franchement on peut apprendre tout sur le tas et d'ailleurs beaucoup plus vite que ce qu'on fait en salariat quand je vois mon métier j'ai honte mais les gens en formation pendant 3 jours pour apprendre un pauvre truc là tu regardes un tuto au Youtube en 10 minutes c'est bon t'as compris et après il faut l'appliquer pour le comprendre, bon bref, parenthèse refermée j'en ai quand même trouvé une, je dirais que c'est l'écriture persuasive un des trucs qui moi m'a été le plus utile c'est en gros le copywriting quoi parce que j'étais en entreprise, j'écrivais des mails Je ne savais pas qu'on devait convaincre par l'écrit. Et là, un podcast, on doit convaincre par l'écrit. Une vidéo, on doit écrire un hook. Un post LinkedIn, on doit... En fait, du coup, je trouve que c'est une compétence très transversale. Peut-être pareil, création de contenu, mais même quand tu as des programmes en ligne, tu vas faire des pages de vente, des trucs. Et sauf ce qu'ils, j'ai écrit, témérité. Peut-être que je manquais un peu de courage au début quand je me suis lancée, j'avais un peu peur. Et je trouve que ce côté un peu... Allez, on y va à fond. Justement, peut-être quand personne trop croit en nous, qu'on a peur, parce que sinon, on a peur, on n'agit pas. Du coup, on se met dans une mauvaise spirale, on se déresponsabilise et tout.

  • Speaker #0

    Après, c'est dur aussi, parce que des fois, tu peux vraiment aller du mauvais côté.

  • Speaker #1

    Oui, tu vas vite dans le mur aussi.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #3

    Mais bon, il faut se prendre des murs. On ne peut pas ne pas prendre de mur en étant entrepreneur.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est pour ça qu'on a fait aussi ce débat. C'est qu'on voulait vous dire qu'en fait, on est clairement conscients d'avoir un milliard de défauts. certains nous le rappellent en permanence dans les commentaires et compagnie on s'en fout c'est comme ça tout le monde a des défauts il faut pas que ça vous tétanise et que ça vous empêche d'entreprendre je peux compléter avec une article en plus je viens d'y penser mais en fait c'est la base c'est savoir juste identifier le problème des gens ah oui Parce que tu parlais des hooks et tout.

  • Speaker #2

    En fait, moi, je passe mon temps à le répéter à mes clientes. C'est quoi le besoin de ta cliente ? C'est ça qui doit être dans ton reel sur Instagram. Et en fait, on l'oublie. Et parfois, on n'ose pas aller au plus simple.

  • Speaker #1

    Oui, cette forme de clairvoyance vis-à-vis de soi et aussi vis-à-vis des autres. Trop cool. Bon, merci les amis. C'était très chouette cette émission ensemble. Si ça vous a plu, pensez à nous soutenir. Parce que nous, on a besoin de pousser la visibilité de l'émission. Donc, n'hésitez pas. Un like. un commentaire. Partagez aussi à vos copains et copines de la Solo Nation. Envoyez à votre ex-manager avec des bisous. Voilà, abonnez-vous à la chaîne Le Bord Media. Mettez des étoiles aussi sur vos apps de podcast si vous écoutez en audio. Et nous, voilà, c'est important pour nous de montrer que la Solo Nation francophone est bien présente et qu'il n'y a pas que les Américains qui font du business en ligne. Donc voilà, que vous nous écoutiez en France, au Québec, en Suisse, en Belgique. à Dubaï, à Miami. Je reçois plein de messages. Partout dans le monde, il y a des indépendants libres et francophones. Merci beaucoup d'avoir suivi la Solonation. Vive la liberté, vive l'indépendance, vive la Solonation. Cet espace où plus aucun solopreneur ne se sent seul. Merci à toutes et à tous et à très bientôt. Salut les solos. Bye bye.

Description

Tu te trouves trop flemmard, trop bordélique ou trop perfectionniste pour entreprendre ? Et si, au contraire, c’était ça, ta plus grande force ?


Dans ce premier épisode de Solo Nation, on va te réconcilier avec tes défauts avec Aline Bartoli, Valentine Helsmoortel et Dimby Rakotomalala, trois solopreneurs stars qui cumulent plusieurs millions d’euros et de followers malgré leurs défauts.


Ensemble, on va déconstruire l'idée qu'il faut être "parfait" pour réussir.


📌 Tu veux tout savoir sur les vilains défauts d’Aline, Valentine, Dimby ou Flavie 😈

📌 Quels défauts peuvent devenir des super-pouvoirs quand on entreprend ?

📌 Pourquoi certains traits de caractère, considérés comme des handicaps en salariat, deviennent des atouts en solo ?

📌 Comment construire un business à ton image, en fonction de tes forces (et de tes faiblesses) ?

📌 Peut-on être branleur et entrepreneur ?

📌 Pourquoi le mythe de l’entrepreneur cow-boy est une illusion ?

📌 Quel business modèle choisir selon ton profil ?


Tu hésites encore à te lancer parce que tu ne corresponds pas au "modèle idéal" de l'entrepreneur ?


Cet épisode va te prouver que c’est justement ce qui peut faire ta réussite.


📩 Reçois le PDF bonus “100 exercices pour transformer tes défauts en atouts business” offert ici : https://leboard.fr/solonation


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💌 Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne.


Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant.


💜 Si ça t’a plu, soutiens le podcast en laissant 5 ⭐ et un avis sur Apple Podcast ou Spotify, ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


👋 Je suis Flavie Prévot, solopreneure et créatrice du Board, le premier podcast et incubateur dédié aux solopreneurs en France.


Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


🎧 Si tu aimes les podcasts comme Génération Do it Yourself, Tribu Indé, J’peux pas j’ai business, Sans Permission, Marketing Square ou Young, Wild & Freelance, Solo Nation et Le Board devraient te plaire aussi !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est quoi, les gars, les filles, votre pire défaut ?

  • Speaker #1

    Ma mère, depuis que je suis toute petite, me dit « Maline, tu es une vraie chasse d'eau. Avec toi, c'est plein ou vide, c'est tout ou rien, c'est noir ou c'est blanc, mais il n'y a jamais de nuance de juste milieu. »

  • Speaker #2

    Mon défaut, moi, c'est que je suis un flemmard, de base.

  • Speaker #3

    Et donc, si je n'ai pas envie de faire quelque chose, je ne le fais pas. Coucou !

  • Speaker #0

    On a pris nos revendications de ma chambre. C'est bon, vous avez vidé vos sacs, vous avez encore des choses à vider. Je vais vous donner des défauts, et vous allez me dire si, oui ou non, d'après vous, c'est des bons défauts pour entreprendre. Prends-leur ! Moit, moit, on va demander un référendum à la Solonation Je vais clôturer un petit peu ce débat parce que je voulais vous demander un truc un peu intime Salut à toutes et à tous et bienvenue sur Solonation l'émission des solopreneurs Alors ici, notre devise, c'est liberté et indépendance et notre terrain de jeu, c'est la création et le business en ligne J'ai réuni à mes côtés pour co-animer cette émission les Queen et les kings du business en ligne. Allez, c'est parti pour notre thème du jour. Est-ce que vos pires défauts de salariés feront de vous le meilleur entrepreneur ? Pour en débattre, je vais appeler l'éco-animateur. À la rescousse sur ce plateau, c'est parti. Aujourd'hui, avec mes co-animateurs, co-animatrices, on est convaincus d'une chose, c'est qu'il n'y a pas que les qualités dans la vie, il y a aussi les défauts, et en fait, les défauts, ils peuvent être super intéressants pour vous aider à entreprendre. En plus, on va savoir tous les vilains défauts de mes invités et co-animateurs. Allez, c'est parti pour le React à chaud, donc je vais vous présenter rapidement et ensuite vous envoyer vers la question. Avec moi, donc Aline Bartoli, la star des coachs business en France. Salut Aline ! Valentine, Else Mortel, la muse des solopreneurs et des créateurs en Belgique. Salut ! C'est une royauté ! Et nous avons Dimby Rakoto Malala, Dimby, salut, le coach d'Excel,

  • Speaker #1

    5 millions d'abonnés !

  • Speaker #0

    On ne savait pas qu'Excel déclenchait, déchaînait les fous à ce point, mais depuis qu'on a Dimby, on se rend compte du potentiel. Alors, c'est quoi, les gars, les filles, et votre... pire défaut ? Et en quoi est-ce qu'il vous rend meilleur entrepreneur ? Aline, t'es dans ma ligne de mire. Let's go.

  • Speaker #1

    J'ai vu directement les yeux. En fait, c'est un défaut aux yeux des autres, mais pas pour moi. C'est ma mère, depuis que je suis toute petite, me dit, mais Aline, tu es une vraie chasse d'eau. Avec toi, c'est plein ou vide, c'est tout ou rien, c'est noir ou c'est blanc, mais il n'y a jamais de nuance de juste milieu. Le curseur ne peut pas être à l'équilibre. Et elle a raison, typiquement. Je pense que tout le monde ici l'a vu à plusieurs reprises. Mais moi, je considère que c'est quand même une belle qualité quand on entreprend. Parce que quand je fais un projet, quand je lance, que ce soit une boîte ou un sous-projet à l'intérieur de la boîte, en fait, je le fais à fond avec des standards plutôt hauts. Et généralement, je fais le pitbull, c'est-à-dire que je ne m'arrête pas avant que la chose soit terminée.

  • Speaker #0

    Waouh, quel magnifique exemple de développement personnel qu'on va transformer à un défaut en qualité. Et ce défaut, je le vois, je ne l'ai jamais entendu. Tu vois le côté château, c'est vraiment... J'entends cette expression, j'étais morte.

  • Speaker #1

    Mais c'est un vrai défaut parce que... quand je dis que je ne lâche jamais, c'est que même quand tout s'écroule, je ne lâche pas non plus alors que je devrais bien sauver mes miches et en fait non, je ne le fais pas non plus.

  • Speaker #0

    Oui, tu es un peu persévérant.

  • Speaker #1

    Oui, mais pas dans le bon sens. Un peu borné plutôt.

  • Speaker #0

    On va creuser là-dedans. Alors Valentine, ton pire défaut qui te rend bonne entrepreneur ?

  • Speaker #3

    Je peux être très capricieuse au niveau du travail. J'ai vraiment développé ça au fur et à mesure de mes années en tant qu'indépendante. Et donc si je n'ai pas envie de faire quelque chose... Je ne le fais pas. Et c'est génial parce que du coup, en fait, tous les trucs qui m'ennuient, je les ai supprimés de mon business et je fais en sorte que ça tourne sans. Typiquement, faire des appels découvertes. Hyper ennuyeuse. Donc voilà, et en fait, ça me rend très créative et ça me permet vraiment de créer un truc sur mesure où au final, j'aime bien tout ce que je fais chaque jour.

  • Speaker #0

    Le rêve, ça ne se rappelle pas la stratégie du contournement, ce que tu essaies de faire, c'est-à-dire de vraiment, tu te dis ça, ça, ça, je n'aime pas, je slalome entre les trucs que je n'aime pas pour faire que ce que j'aime. Magnifique.

  • Speaker #3

    peut-être, mais comme je n'aime pas le ski, j'ai appelé ça la stratégie de l'enfant gâté pourri.

  • Speaker #0

    Ok, trop bien. Et toi, Dimby, c'est quoi ton vilain défaut ?

  • Speaker #2

    Mon défaut, c'est que je suis un flémar, de base. C'est contre-intuitif de se dire « Tiens, tu es entrepreneur, mais tu es flémar. » Mais c'est que, quand j'étais salarié, je détestais refaire la même chose plusieurs fois. Donc, à chaque fois qu'on me donnait une tâche, je cherchais à l'automatiser. Et comme il y avait Excel, je m'étais dit « Tiens, je vais essayer de l'automatiser avec Excel. » Ça pouvait être... tout et n'importe quoi. Ça pouvait être, je ne sais pas, pour faire du code HTML, pour contrôler, je ne sais pas, des fiches de rédaction pour des pages web. Il y avait tous les sujets qui me passaient par la tête. J'essayais de les automatiser sur Excel. Et c'est comme ça que j'ai progressé aussi, tu vois, en essayant de... Il y a ce nouveau challenge-là, j'essaie de l'automatiser sur Excel. Et puis après, j'ai vachement progressé, j'ai lancé la formation en ligne. Et puis après, j'ai essayé d'automatiser mon business.

  • Speaker #0

    Écoute, elle est pas mal cette histoire de flemmardise. Moi, ça me va bien, transformer ma flemmardise en un multi six-figure business, en partie revenu passif. Donc franchement, chapeau Dimby. Et moi, je n'aurais pas dit ça de toi parce que, tu vois, vu toutes nos conversations, on a l'impression que tu es un putain de bosseur. Donc, tu vois, comme quoi c'est marrant la perception.

  • Speaker #1

    Bosseur intelligent. Oui,

  • Speaker #2

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Mais bosseur stratégique. Oui. Ok. Très intéressant. Bon, moi, je pense que mon plus gros défaut, c'était d'être très bonne élève. Donc, je vous l'ai déjà dit, ma maman était prof de français. J'étais très bonne à l'école. En entreprise, j'étais un peu la salariée modèle. J'avais politique et tout ça. Et en fait, c'est un défaut qui a failli m'empêcher d'entreprendre. C'est surtout ça le plus grave parce que je pensais que l'entrepreneuriat, c'était pour les gros badass et tout. Et je me suis dit, voilà, c'est pas possible. Et moi, j'avais beaucoup d'attention au regard d'autrui et tout. Et c'est con parce que ça m'aurait pu me faire passer à côté d'un truc incroyable. Et au final, je m'en sors très bien dans l'entrepreneuriat aussi. Voilà. Et du coup, mes défauts maintenant que je suis entrepreneur, ça a changé. Moi, je l'avais déjà avant, c'est la dispersion. Donc, je suis quelqu'un de très créatif, très foufou. Mais on verra que ça a ses petites qualités aussi parce que moi, j'étais diversifiée direct. Et là où certains se sont cassés les dents sur un business model, un produit qui ne marche pas ou le freelancing, mon client se barre. Moi, j'avais toujours un peu ces plusieurs cordes à mon arc. Et voilà. Bon, ce n'est pas facile tous les jours, mais on fait avec.

  • Speaker #1

    On se soigne.

  • Speaker #0

    Exactement. Racontez-nous dans les commentaires. On veut tout savoir. On veut tout savoir. En plus, je sais que vous avez des pseudos sur YouTube et tout. Ce n'est pas votre vrai nom. On ne peut pas vous retrouver. Pas tous, en tout cas. Racontez-nous vos défauts inavouables. Peut-être les défauts aussi qui vous ont fait réussir, soit dans votre carrière de salarié, soit dans votre vie d'entrepreneur. On veut tout savoir et surtout, on veut vous aider. Et vous allez voir, vous allez pouvoir jouer avec nous. Peut-être un petit jeu. J'ai envie de vous chauffer là-dessus. Je vais vous donner des défauts. Et vous allez me dire si oui ou non, d'après vous, c'est des bons défauts pour entreprendre. Il y a un beau potentiel entrepreneurial derrière. Ou si au contraire, aïe, aïe, aïe, mon gars, si tu as ce défaut, plutôt ne te lance pas dans l'entrepreneuriat. OK ? Après, je vais vous demander des explications. C'est parti ? Violé, oui. Et noir, non. Perfectionniste ! Mouette, on va demander un référendum à la Solonation. Pourquoi t'as dit non, Aline ?

  • Speaker #1

    Parce que je pense que ça nous met beaucoup de bâtons dans les roues quand on est censé faire les choses de manière imparfaite, mais rapide, et passer à l'action, et accepter le principe d'itération et d'optimisation. Un perfectionniste, j'en ai... tous les jours, j'en accompagne tout le temps. C'est quelqu'un qui ne passe jamais à l'action très, très lentement, très, très difficilement. Et quand on est entrepreneur, on sait qu'il y a aussi un enjeu de rapidité dans l'implémentation. Je plus sois,

  • Speaker #0

    j'en vois plein des deux ans plus tard, ils n'ont toujours pas lancé leur podcast. Les gars, les filles, il faut y aller. Pourquoi tu as dit oui au contraire toi, Valentine ?

  • Speaker #3

    Eh bien, je trouve que dans un monde où il y a de plus en plus de gens qui se lancent, c'est justement la qualité qui va faire la différence. Alors, il ne faut pas non plus être... perfectionniste en extrait mais moi au final c'est un truc que j'assume et que je mets en avant et je trouve que c'est important et oui un joli logo c'est important et oui un joli landing c'est important je ne sais pas que c'est la première chose à faire en fait il faut être un perfectionniste en action peut-être pour durer alors oui du coup pour submerger et faire les choses dans l'excellence sans

  • Speaker #0

    tomber dans la perfection je pense ok super intéressant autoritaire alors pourquoi tu as dit non

  • Speaker #2

    Je ne sais pas. Si tu es autoritaire, tu manques de tact peut-être. Et du coup, tu n'es pas très apprécié des gens avec qui tu travailles, que ce soit en extérieur ou dans ton équipe. Et du coup, peut-être que les gens ont peur de travailler avec toi et ne se sentent pas à l'aise. Et je pense que ça peut ne pas faire en sorte que les gens s'impliquent avec toi.

  • Speaker #0

    Branleur. c'est une majorité après avoir écouté Dimby on peut plus dire l'inverse non mais voilà raconte moi Aline qu'est-ce que ça veut dire ce côté branleur dans l'entrepreneuriat pourquoi tu penses que c'est une compétence en fait parce que ça pousse,

  • Speaker #1

    c'est une compétence dont je manque d'ailleurs et des fois je me noie dans le faire faire faire la performance alors qu'en fait travailler plus intelligemment et de juste se dire j'ai envie d'optimiser les choses pour qu'elles me prennent le moins de temps possible ... et que je puisse libérer mon temps pour d'autres choses, que ce soit du perso ou du pro. C'est plutôt très smart comme manière de travailler. Vs penser qu'on doit épuiser tout son temps dans l'implémentation, dans le business. Ah ouais, mais moi, je sais que c'est mon cheval de bataille de toute ma vie, ça.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. J'imagine la stratégie, tu sais, écrite sur le gros post-it dans le bureau d'Aline. Rends-leur. Tiens,

  • Speaker #1

    mais ma...

  • Speaker #0

    Personne ne peut comprendre, c'est très cryptique. Allez, Narcissique. Alors ça, c'est pour la creator économie. Qu'est-ce que t'en penses, Valentina ?

  • Speaker #3

    C'est exactement dans ce secteur-là que je pensais, parce qu'en fait, on est obligé de parler de soi. Et il faut avoir envie d'un petit peu, parfois, raconter ça, que ça tourne autour de nous. C'est pas toujours facile. Franchement, il y a des moments où je ne peux plus voir ma tête en peinture. Mais il faut aimer ça.

  • Speaker #0

    Tu l'incarnes, en tout cas, ton business. Est-ce que ça veut dire que tu es narcissique ou pas ? Dibi, toi, tu n'es pas trop d'accord ?

  • Speaker #2

    Moi, c'est vrai que tout le business tourne autour de moi, un peu comme toi, Valentine. C'est paradoxal,

  • Speaker #0

    alors.

  • Speaker #2

    Sauf que ce n'est pas un côté narcissique, je trouve. Tu le fais parce que tu dois le faire. Mais ce n'est pas en mode, tu adores te regarder en photo, en vidéo, etc. Et toi,

  • Speaker #0

    tu ne dis pas, regardez comment je suis le king d'Excel. Tu montres des situations que les gens peuvent vivre dans leur travail. Et je pense que c'est très différent. Du coup, tu utilises ton image pour te montrer toi. OK, intéressant. Timide, à contrario. OK.

  • Speaker #2

    on veut pas t'influencer on serait pas comme ça non parce qu'en fait le timide il peut très bien réussir tout dépend de son business il faut trouver le business qui te convient moi j'ai vu plein de je

  • Speaker #0

    veux pas faire des clichés mais je le fais un peu désolé, tu vois genre le dev un peu ours qui reste dans son coin, qui construit des sas c'est trop bien, qui fait une newsletter c'est trop bien, vous êtes pas obligé de faire des émissions Youtube ou de vous donner en spectacle Il y a même du faceless, c'est une tendance sur YouTube qui est en train d'exploser. Donc, il ne faut pas montrer son visage. En fait, il y a tellement de business models. Mais on va en parler à la fin de l'émission, on va vous donner des idées.

  • Speaker #2

    Moi, j'ai un petit truc à rajouter par rapport au côté timide. Moi, c'est vrai qu'il y a quatre ans, j'ai commencé à poster sur les réseaux sociaux. Je détestais me voir en vidéo et j'avais un peu peur de l'objectif. Sauf que je m'étais dit, justement, je vais prendre ça comme un exercice pour m'améliorer. Et du coup, je trouve que... J'arrive de plus en plus à être à l'aise devant la caméra. Et je pense que les timides, s'ils se lancent dans la création de contenu, ils peuvent justement se débloquer et peut-être que ça peut les révéler sur autre chose.

  • Speaker #0

    Et tu sais que le best-seller le plus vu, je crois, de TEDx l'année dernière, c'est « Comment accepter son image ? » Et en fait, ce qu'elle dit, c'est trop génial, c'est que plus tu te vois en photo, plus tu t'acceptes. Donc en fait, moi aussi, les gens me disent « Mais toi, t'hésites pas. » Mais moi, tu crois que ça me fait plaisir de me voir des fois à la caméra. Je vois l'âge qui pèse. passe, etc. Ou des fois, les commentaires qu'on se prend. T'as envie de dire, écoute mon gars, montre-toi en photo, on verra après. Mais par contre, poster tous les jours des photos sur LinkedIn, moi, maintenant, ça ne me fait plus ni chaud ni froid, donc ça me permet de mieux m'accepter aussi.

  • Speaker #3

    Pour compléter, en fait, il y a aussi deux types de timidité. Tu peux être timide dans la vie réelle et pas être timide sur le web. Moi, les gens sont très étonnés quand ils me rencontrent. Je pense que je suis hyper à l'aise parce qu'en fait, je suis hyper à l'aise quand je crée du contenu, quand je fais des vidéos, podcast et tout. Mais dans la vraie vie, c'est pas du tout ça. Et d'ailleurs, souvent, les gens pensent que je les prends de haut parce qu'ils pensent que du coup, je suis un peu snob et que je n'ose pas leur parler. Mais non, c'est parce que je suis méga typique. Si vous me voyez dans la pré-file,

  • Speaker #1

    je suis un peu un streamer.

  • Speaker #0

    C'est trop marrant. Oui, c'est ça, on devrait mettre des alertes. Bon, alors, peureux. Allez, Aline, tu t'es mouillée.

  • Speaker #1

    Avoir peur de tout, non, évidemment, parce que sinon, on est mal barré avec l'entrepreneuriat. Mais avoir une bonne notion, un petit côté cynique sur la gestion des risques possibles. le worst case scénario et pouvoir faire de la prévention par rapport à ça. Le côté tête brûlée, on le retrouve et on l'encense beaucoup chez les plus grands entrepreneurs, mais je ne suis pas persuadée que ce soit la clé de la réussite.

  • Speaker #0

    Ok, c'est intéressant. Je pense qu'il ne faut juste pas que ça fasse peur du premier pas, ce fameux, parce que l'entrepreneur, c'est surtout se lancer. Par exemple, combien j'entends, ce n'est pas la meilleure idée, je ne me lance pas encore, je n'ai pas encore l'idée, je ne suis pas trop sûre. En fait, nos idées de départ, je ne sais pas si vous vous rappelez, mais moi, vraiment, ce n'était pas... C'est quand tu te lances que tu t'en rends compte. Il ne faut pas hésiter.

  • Speaker #2

    Il faut se lancer, tester.

  • Speaker #0

    Et toi, tu dis, Valentine, il ne faut pas être peureux pour entreprendre.

  • Speaker #3

    Il faut quand même un petit peu passer à l'action et se dire un petit peu positif et se dire que les choses vont bien se passer aussi.

  • Speaker #0

    Désorganisé. Ok, bon avis. Dimby ?

  • Speaker #2

    Désorganisé, oui. Parce que moi, quand j'ai lancé mon business, je n'étais pas du tout organisé.

  • Speaker #0

    je suis toujours pas organisé j'ai pas de business plan à 90 jours comme certains font moi je fais les tâches qui me plaisent et puis après je vois où ça me mène et moi j'ai mis nous parce que je trouve qu'en solopreneur plus business model média t'as vraiment personne dans ton équipe si t'es désorganisé t'es quand même flingué il y a des tas de podcasts mais en même temps tu me diras après

  • Speaker #3

    faut pas être trop organisé non plus ne passez pas 5 jours à faire votre notion ça sert à rien ça optimise c'est pas grave

  • Speaker #0

    Non, mais toi,

  • Speaker #3

    tu as une team derrière. Mais quand on est tout seul, solo, moi, ma to-do liste, elle est sur mon iPhone. Je n'ai pas besoin de plus, je suis toute seule.

  • Speaker #0

    Remarque, tu me diras, moi, je pense que je suis organisée, mais tu demandes à d'autres personnes autour de moi, ça se trouve, ils vont dire que je suis complètement bordélique, plus impulsive. Alors, un autre défaut, roublard. Alors, roublard, vous voyez ce que c'est ? C'est le côté un peu, je ne vais pas dire tricheur, mais un peu s'arrondir. Un peu connard,

  • Speaker #1

    quoi.

  • Speaker #0

    Ou un peu renard, un peu savoir dépasser la ligne blanche de temps en temps. Est-ce que vous pensez que c'est une qualité ou un défaut en business ?

  • Speaker #2

    Pour un business qui réussit, pas pour un business éthique.

  • Speaker #0

    C'est intéressant.

  • Speaker #3

    C'est ce que je voulais dire. Oui, mais je n'approuve pas cette qualité.

  • Speaker #0

    Ok, Aline ?

  • Speaker #1

    Moi, je pense 100% qu'on peut avoir un business qui réussit très bien en étant 100% éthique.

  • Speaker #0

    Ah ouais, intéressant. Et moi, je pense quand même qu'on peut être roublard sans être malhonnête. Têtu ! Je suis influencée. Pourquoi Aline, têtu ?

  • Speaker #1

    Parce que je pense qu'il y a un moment, on a tous besoin d'être un peu avec ce côté pitbull de « une fois que je mors, je ne lâche plus » . Et il y a des moments où il va falloir que nous-mêmes on y croit et que personne autour de nous va y croire. Et on ne peut pas demander aux autres d'y croire à notre place. Et que si on n'est pas un minimum, bon je reviens sur ce que je disais tout à l'heure, mais tête brûlée et convaincue qu'on tient le bon bout de la corde, en fait on peut très vite sinon se laisser submerger, désencourager.

  • Speaker #0

    Décourager. Décourager,

  • Speaker #1

    voilà. Je ne sais pas si c'est pas seulement ma place. Voilà, décourager, etc.

  • Speaker #0

    Mais tu as raison, parce que moi j'allais dire, moi je ne suis pas du tout quelqu'un de têtu. Mais en vrai, quand je réfléchis, tous mes nouveaux projets qui ensuite ont explosé, Les gens m'avaient quasiment tous déconseillé d'y aller. Par exemple, je ne sais pas, cette émission, c'est compliqué à organiser. Ben ouais, c'est compliqué. J'ai toutes les stars du business en ligne, de la francophonie dans plein de pays et tout. C'est dur à organiser, mais c'est génial. Donc finalement, je valide aussi le fait que d'être un petit peu obstiné marche bien. Dernier défaut, surtout des fois, on nous le dit, les salariés, c'est ça. Le rêveur, le doux rêveur. Ouais, Valentine, tu l'as levé comme ça, le drapeau. Qu'est-ce que ça t'inspire, ça ?

  • Speaker #3

    Mais il faut ! Mais c'est tellement triste, déjà, de ne pas être rêveur dans la vie. Déjà, c'est la première chose. Soyez rêveur,

  • Speaker #0

    que ce soit votre statut.

  • Speaker #3

    Mais oui, il faut. Moi, c'est ça qui nous porte. C'est un peu avoir toujours cette vision d'où on veut aller. Et par contre, il faut mettre en place les actions et que ce ne soit pas juste un joli mood board sur...

  • Speaker #0

    Mais il faut avoir des moments aussi pour le rêve. Pas être que dans la to-do liste, quoi. Dibi, qu'est-ce que ça t'inspire, ce...

  • Speaker #2

    Rêveur ? Moi, ça me parle, parce que... Quand je parle à ma femme de « tiens, je vais lancer ce projet-là » , et puis elle me dit « non, mais des fois ça va trop loin » . Mais je me dis en fait « j'ai envie de le faire, je vais essayer » .

  • Speaker #1

    C'est visionnaire même, plus que rêveur.

  • Speaker #0

    Oui, exactement.

  • Speaker #2

    Aller contre les vents.

  • Speaker #0

    Oh là là, c'est beau. Quelle touche poétique pour ce début d'émission, je suis trop contente. Alors en tout cas, on a vu déjà qu'il y a plein de... Déjà un, quand on voit tous ces défauts, on se dit « ouf » . Je ne les ai pas tous. Et après, on voit aussi que ça nous permet aussi d'être un bon entrepreneur. Valentine, toi, tu me disais quand même, en préparant cette émission, quels que soient ses défauts ou ses qualités, en fait, on n'est jamais vraiment prêt à ce qui va se passer quand on passe du salariat à l'entrepreneuriat. Est-ce que tu peux me raconter un peu ton parcours ? Oui,

  • Speaker #3

    oui, oui. En fait, c'est deux choses totalement différentes. Être salariée ou être à son compte, on ne passe pas ses journées à réfléchir de la même manière et à faire les mêmes actions. Et moi, pour la petite anecdote, je viens d'une famille où il n'y a que des indépendants. Je n'avais aucun grand-parent qui était salarié. Mes parents n'étaient pas salariés. Alors, on ne m'a jamais dit, toi, tu dois être à ton compte. Mais je pense que c'était une... Et donc, voilà. J'ai toujours su que j'allais être à mon compte. C'est juste que je me disais, allez, quand j'aurai 40, 45 ans, plein d'expérience, je me lancerai comme consultante parce que je pourrais le faire et tout. Bon, je n'avais aucune idée que tout ce qui était business en ligne fonctionnait et tout.

  • Speaker #0

    Attends, je fais une petite pause. Vos parents, ils étaient entrepreneurs aussi ?

  • Speaker #2

    Pas du tout.

  • Speaker #1

    Moi, les deux.

  • Speaker #0

    Moi, d'un côté, c'est un fonctionnaire tous les deux. C'est à peu près l'opposé pour moi de l'entrepreneur. Pardon, je t'ai coupé. Donc, OK, tu te lances.

  • Speaker #3

    Oui, sachant que moi, la partie carrière a toujours été très importante pour moi. J'ai vraiment cette forte valeur travail. Je pense qu'on l'a tous autour de cette table. Et j'ai déchanté dès le début. J'ai fait, mais c'est une blague, en fait. C'est tous les jours la même chose. J'avais l'impression d'être un Sims. Vous vous souvenez dans les Sims quand on ne triche pas, qu'on doit aller tous les jours au travail à la même heure,

  • Speaker #0

    et ça,

  • Speaker #3

    on accélère et puis on revient et on doit bosser pour gagner des compétences.

  • Speaker #0

    Sans la possibilité d'accélérer, par contre.

  • Speaker #3

    Oui, c'était exactement ça. Et sans le petit code magique pour signifier que je suis sur l'entraide.

  • Speaker #1

    Moi, je suis sur l'outre, je m'en souviens.

  • Speaker #0

    Rosebud aussi,

  • Speaker #3

    Rosebud.

  • Speaker #1

    Rose, c'était le max.

  • Speaker #0

    Ah ! Elle était au max.

  • Speaker #3

    Et oui, et pour moi, ça a été catastrophique. C'est pour ça que je suis restée que deux ans et demi salariée, mais je n'en pouvais plus. J'ai fait un burn-out et j'ai fait un burn-out. Et je me suis lancée un petit peu du jour au lendemain, en ne sachant pas trop ce que j'allais faire. Et tous mes amis m'ont dit, mais c'est le jour et la nuit, quoi. Quand tu es à ton compte. Donc, je pense que ce n'était vraiment pas pour moi. Et clairement, il y a plein de choses dans le monde du salariat qui m'ont... Je n'ai pas compris pourquoi ça fonctionnait comme ça, quoi. Et je pense que si on veut se mettre à son compte, au final, passer beaucoup de temps en tant que salarié, c'est une erreur que je vois souvent. Les gens se disent, il faut que j'ai 5, 10 ans de background. Parce qu'en fait, on prend plein de mauvaises habitudes.

  • Speaker #0

    Cette matrix... pas de la bonne façon pour être un bon entrepreneur ? Comme quoi, par exemple, c'est quoi les habitudes dont il faut se défaire tout de suite ?

  • Speaker #3

    Alors, on va être honnête. On oblige les gens un petit peu à s'occuper de 9h à 17h. Et donc, on remplit quand même les journées pour que les gens soient occupés. Et moi, je le vois là chez des amis qui se lancent à leur compte après avoir été 10 ans en corporate, mais elles passent du temps limite à se faire des réunions toutes seules avec elles, à faire des jeunes powerpumps qui ne servent à rien parce que c'est pour elles. Et tu vois vraiment qu'il y a des habitudes comme ça, des choses qui sont logiques en corporate, qui ne sont pas du tout pareilles quand tu dois justement être dans l'action, dans l'action, dans l'action et oublier cette perfection. Et en fait, la moindre minute... qu'on passe, en fait, doit générer de l'argent. Ce qui n'est pas le cas quand on est salarié. Quoi qu'il arrive, au final, on va avoir son salaire à la fin du mois. Il y a vraiment deux manières bien différentes de penser.

  • Speaker #0

    Hyper intéressant et je n'avais jamais pensé à ce côté prendre de mauvaises habitudes pendant trop longtemps en salariat. Tu sais pourquoi aussi ? Parce que moi, je n'ai pas du tout la même façon de penser le salariat. Moi, j'étais la salariée modèle. J'ai kiffé le salariat. Je le dis doucement parce qu'apparemment, ça ne se fait pas trop quand tu es un solopreneur. Il faut dire que le salariat, c'est de la merde. Et je n'ai pas eu besoin d'entreprendre pour me libérer de mon patron parce que j'avais des boss sympas, etc. J'ai eu la chance de tomber sur des bonnes personnes. Et du coup, je ne me retrouve pas du tout dans la figure de l'entrepreneur qui a une revanche à prendre sur sa vie. Voilà, moi, j'ai aimé toutes les périodes de ma vie et tout. Aline, qu'est-ce que tu en penses, ça, le côté revanchard ? Est-ce que forcément, pour réussir, on doit avoir cette niaque, mais cette niaque un peu négative de presque devoir… avoir sa revanche à prendre sur la vie.

  • Speaker #1

    Je pense que tous les entrepreneurs qui réussissent et tous les entrepreneurs qui réussissent vite, les fameux success overnight, il y a tout le temps une névrose derrière. Peut-être pas causée par le salariat, mais je pense qu'il y a tout le temps une névrose derrière. Ça peut être un besoin d'attention, ça peut être besoin de se prouver quelque chose ou prouver à sa famille, à ses proches, à son cochon d'Inde, quoi qu'il soit passé, de prouver quelque chose. Mais à chaque fois, effectivement, que je vois des gens qui réussissent très vite et que je parle un peu avec eux, dans tous les podcasts que j'ai faits, il y a toujours une névrose qui drive derrière. Et justement, quand cette névrose se calme parce qu'il y a eu soit une thérapie, soit la vie fait que la personne est devenue plus mature, en fait, tu les vois. Alors, c'est triste à dire et je vais être très caricaturale parce que ce n'est pas toujours comme ça, mais tu vois presque le business qui se calme avec, donc qui ralentit en termes de croissance parce que la personne a trouvé une espèce de paix intérieure et de sérénité qui fait qu'il n'y a plus besoin de se presque brûler à la tâche pour aller bouffer le monde.

  • Speaker #0

    Ah ouais, tu nous emmènes loin, mais c'est vrai, j'avais pas pensé qu'on allait faire une petite psychanalyse en plus, mais c'est vrai que parfois nos défauts, ils reflètent aussi ça. Et toi, tu me disais aussi, c'est un peu ce qu'on nous a vendu, c'est le mythe de l'entrepreneur cow-boy. C'est quoi ça ? Ah oui,

  • Speaker #1

    c'est parce que souvent, quand on cite les grands entrepreneurs d'aujourd'hui, Steve Jobs, Elon Musk, Zuckerberg, etc., on a l'impression que c'est des gens visionnaires qui pensent en dehors des sentiers battus, qui se sont rebellés contre la société, qui ont fait leur truc, etc. Et je suis d'accord que c'est un trait commun. mais l'autre jour j'ai écouté une vidéo de Cyrus North qui parlait sur la prise de décision et il disait mais en fait il y a un espèce de biais de confirmation qui plaît à un biais du survivant qui fait qu'on se dit ah bah si tous ceux qui ont réussi ont ce trait là c'est que c'est ce trait là qui a fait qu'ils ont survécu alors que si ça se trouve il y en a 90% de plus enfin bref des millions de plus qui avaient ce trait là aussi de caractère mais qui ont échoué avant eux sauf que parce qu'il y a un biais du survivant on pense que c'est ça le fil rouge qui crée la réussite pas forcément ...

  • Speaker #2

    Le garage, ils ont tous un garage.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Moi, j'ai un garage aussi, mais j'ai mis ma planche de surf devant. Je n'ai pas mis mon bureau. Et du coup, ça, c'est gênant, moi, je trouve, parce que notamment... Alors, je ne sais pas si c'est un truc de meuf ou pas, mais ce côté mauvais élève, turbulent, gros badass et tout, moi, je m'étais dit justement, je ne suis pas comme ça, donc je ne peux pas être une bonne entrepreneur. Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #1

    La petite bonne élève est dans la place.

  • Speaker #3

    Moi, j'étais madame 10 sur 10, quoi. Donc, non, non.

  • Speaker #0

    Ok, et toi Dimby, c'est pas ton archétype non plus d'entrepreneuriat, ça a le côté cow-boy un peu ?

  • Speaker #2

    Non, non, pas du tout, moi je suis de base timide et aussi bon élève, donc de base j'étais plus...

  • Speaker #1

    Que des numéros 10 dans ma team.

  • Speaker #0

    On se fait des gros cancres, des gros badass, venez nous secouer en commentaire un petit peu.

  • Speaker #3

    Je pense que c'est bien d'avoir ce côté bon élève, parce qu'on a envie de bien faire notre taille et que nos clients soient contents.

  • Speaker #0

    Dimby, qu'est-ce que t'en penses toi sur le côté les pires défauts font les meilleurs salariés ? C'est quoi ta... Ce serait quoi ta limite ? Parce que tu as aussi des salariés. Donc, qu'est-ce qui fait un bon salarié aussi pour toi ? Il ne faut pas non plus que les mecs soient complètement bardés de défauts non plus. Tu ne les aurais peut-être pas recrutés.

  • Speaker #2

    Moi, je sais que je n'étais pas un bon salarié avant.

  • Speaker #0

    Mais pourquoi tu dis ça ?

  • Speaker #2

    Parce que...

  • Speaker #1

    J'étais flémar, il l'a dit.

  • Speaker #2

    Oui, j'étais flémar, mais du coup, j'arrivais à produire beaucoup plus rapidement que les autres. Mais ce qui fait que j'avais du temps en plus. Et après, il faut combler ce vide. Et des fois, si ton manager te dit, voilà, tu as fini, tu veux... tu as fini ta tâche, est-ce que ça te dit de travailler sur ce truc-là ? Moi, des fois, je disais non. Mon manager, il dit, ça te dit de bosser sur cet appel d'offres ? Je lui ai répondu non. Alors qu'avec leur queue, je me dis, en fait, j'aurais peut-être dû dire oui. Parce que si tu veux monter, être bien vu, etc. Mais moi, ça ne m'intéresse pas. Du coup, j'ai dit la vérité.

  • Speaker #0

    Donc, tu n'étais pas politique. Parce que ça, c'est souvent une compétence clé, ça n'a rien à dire d'être politique. Et d'ailleurs, est-ce que ça sert après, quand on est entrepreneur ?

  • Speaker #2

    Être politique, oui, ça sert. Pour avoir des accès, je ne sais pas, des invitations dans des salons. C'est toujours intéressant d'être politique. Mais moi, je préfère être moi. Si ça me plaît, je le dis. Si ça ne me plaît pas, je le dis. Et puis... Comme ça, les gens, ils savent à quoi s'attendre. Et surtout que quand nous, en tant que créateurs de contenu, on partage du contenu, si on est tout le temps en mode politique, les gens, ils savent pas ce qu'on pense vraiment. Alors que moi, comme je partage toujours ce que je pense, même par rapport aux collaborations, tu vois, je fais des collaborations que de produits que je connais ou que je teste, que j'utilise. Et moi, mon credo, c'est vraiment la franchise et de...

  • Speaker #0

    Donc là, on est un peu sur l'inverse du roublard de tout à l'heure. Alors moi, j'ai l'impression qu'il y a un point aussi sous-jacent à tout ce qu'on dit, c'est que les gens se font une idée de l'entrepreneuriat qui n'est quand même pas la vérité. Finalement, l'entrepreneuriat, c'est ton business, tes règles. Toi, Aline, comment tu as fait pour composer avec tout ça, tes défauts, tes qualités, ton côté très franco de bord, chasse d'eau, là tu disais tout à l'heure. Raconte-nous un peu le genre de business que tu as construit, parce que je ne pense pas que les gens s'imaginent que tu puisses vraiment construire un business à son image.

  • Speaker #1

    J'aime bien cette notion de ton business T-rec parce que je pense que ça veut dire le meilleur et le pire en même temps. Le meilleur parce que on se rend compte que on peut faire ce qu'on veut si on veut travailler deux heures par jour, si on veut travailler que les week-ends, si on veut travailler de nuit parce qu'on est quelqu'un plutôt d'actif et de créatif la nuit et faire des énormes grasse-mattes le matin. On parlait de ma salariée qui a beaucoup de liberté. Elle, c'est quelqu'un qui est très créatif le soir. Elle est rarement connectée avant midi, mais c'est OK. Il y a juste les moments où il y a des réunions, des choses comme ça où elle a besoin d'être là. Elle est là, bien sûr. Donc je pense que c'est la liberté d'inventer des règles du jeu qui nous conviennent en termes de personnalité, de qualité de défaut, de style de vie qu'on souhaite, etc. Et souvent les gens, même quand ils deviennent entrepreneurs, je les vois travailler encore plus qu'avant, comme s'ils devaient prouver qu'ils avaient fait le bon choix, pris la bonne décision et qu'ils se donnaient à fond. Et ça je dis, bah non, ton business, tes règles.

  • Speaker #3

    Moi ce que je dis souvent, je trouve que le plus compliqué au final, c'est pas tellement les heures où on est sur l'ordi et qu'on sait ce qu'on doit faire, parce que la vision éclair, c'est plutôt quand tu sais plus et que ça brène.

  • Speaker #0

    ta responsabilité de choisir la suite et moi j'ai du mal quand même encore, c'est un peu le côté judéo-chrétien du travail si vraiment j'ai rien à faire c'est rare, presque je bourre mon agenda et si j'ai rien à faire je suis là, j'ai un peu de la culpabilité donc je sais pas comment vous gérez ça vous avez des moments de trou ? non, ok t'as pas géré,

  • Speaker #1

    toi t'es comme moi je suis un peu en dingue des nids on va dire vas-y pardon moi j'ai vraiment des phases

  • Speaker #3

    C'est les phases où je reconstruis des choses. Là, il y a beaucoup de travail et il n'y a pas beaucoup de revenus en général parce que tu es en train de construire des nouvelles. D'ailleurs, je dis souvent à ma grand-mère, quand je travaille beaucoup, ce n'est pas une bonne chose. C'est souvent quand je travaille beaucoup, elle me fait, ah, c'est bien ça. Je fais, non, non, ce n'est pas bien, ce n'est pas bien.

  • Speaker #0

    Et c'est parce que tu bides pour... Exactement.

  • Speaker #3

    Et après, on récolte.

  • Speaker #0

    Alors, donnez-moi une règle de vie bizarre de votre business, puisqu'on dit ton business, tes règles. Un truc chelou que vous, vous faites parce que c'est comme ça, c'est votre mode de vie. Allez, chacun me balance une petite coulisse croustillante de son business.

  • Speaker #2

    Moi, c'est faire du sport trois fois par semaine. Ok. Parce que je sais que si je ne fais pas mes trois séances de sport dans la semaine, il y a des jours où dans la semaine, j'ai envie de tout arrêter. Je me dis, ah non, là, je suis déprimé, là, ça ne va pas et je remets tout en question. Alors que si je fais mes trois séances dans la semaine, ça va bien. J'arrive à avoir les idées claires. Ça me donne l'inspiration.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Allez, moi, je vous en donne un petit. Moi, c'est bizarre, je pensais faire la semaine de 4 jours ou de 4 heures, quand je me suis lancée, soyons fous. En fait, je fais la semaine de 6 jours, voire même 7 jours, en cachette, il ne faut pas le dire. En fait, j'aime bien travailler un tout petit peu tous les jours. Quand je ne travaille pas, ça me manque. Mais ce n'est pas du travail. Je ne vais pas me mettre un travail violent le samedi. Je vais faire un petit truc, une newsletter, un truc comme ça. Et par contre, j'ai aussi du loisir tous les jours. Donc, je vais faire des grosses pauses, déj, aller au sport, aller me balader. Voilà. Donc, c'est vraiment un mix pro-perso qui serait peut-être difficile à combiner avec une équipe. Mais comme je suis solo, je m'en fous, je fais ça. Toi, Valentine ?

  • Speaker #3

    Moi, ce n'est pas de rendez-vous le matin parce que c'est le moment où je suis le plus efficace. Donc, c'est bloqué, sauf si vraiment il n'y a pas moyen. Et tout ce qui est enregistrement de podcast ou les lives dans mes différents programmes avec mes clientes, c'est toujours l'après-midi.

  • Speaker #0

    Et Aline ?

  • Speaker #1

    Je crois que j'ai la même règle que ça.

  • Speaker #0

    J'ai bugué sur ta question, parce que je n'avais pas l'impression d'avoir des règles un peu bizarres. Mais je pense qu'une qui surprend beaucoup les gens, c'est que je suis toujours en train de travailler d'une manière ou d'une autre. Et que je n'ai pas vraiment de... Alors, c'est très rare que je prenne des vacances. Ça m'est arrivé une fois dans ma vie de prendre trois semaines de vacances depuis que je suis freelance. Mais même d'avoir des week-ends complets, ou même un jour 100% off, c'est extrêmement rare. Parce que je suis toujours sur mon téléphone en train de répondre à un petit message, de checker comment va la communauté et tout. Mais en fait, c'est un réflexe. Et ce n'est pas... Je ne le vis pas comme du travail.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai besoin, j'ai remarqué, de 24 heures complètement off. Donc la semaine de six jours plutôt. Et après, c'est reparti, ça me suffit. Et quand je pars en vacances trop longtemps, je m'ennuie. Au bout de trois, quatre jours, je suis là, bon, qu'est-ce qu'on fait ?

  • Speaker #2

    On est au travail.

  • Speaker #1

    Après, je pense que c'est bon signe aussi. Comme tu disais, construis un business que tu aimes. Comme ça, tu n'auras pas besoin de partir en vacances. Sans, attention, ne faites pas ça non plus chez vous. Prenez des vacances quand même, reposez-vous. Le burn-out.

  • Speaker #0

    Il nous faut un petit disclaimer comme à la colle.

  • Speaker #1

    Drapeau, là. Je m'auto-envoie la vare. Je suis en train de pousser les gens à l'épuisement professionnel. C'est pas bien non plus. Il faut faire la séparation entre épuisement et kiff.

  • Speaker #3

    Il faut connaître son rythme. C'est hyper important. Je suis comme toi. C'est OK de faire un petit peu tous les jours. Il n'y a pas de souci.

  • Speaker #1

    Tu commences par la piscine aussi. C'est pour ça.

  • Speaker #3

    Je termine. parce que le matin,

  • Speaker #1

    on va travailler. Et puis, le sport,

  • Speaker #3

    du coup, il n'y a pas de rendez-vous. Mais si, moi, je sais que parfois, je rentre dans des périodes où je fais des journées de 10-12 heures, mais je me flingue, il me faut deux semaines pour m'en remettre.

  • Speaker #1

    Ah oui. Oui, et ça aussi, je pense qu'il faut l'accepter. Et peut-être que dans le salariat, on est façonné par le rythme de l'entreprise. Moi, je me rappelle les routines managériales. Ça, c'est un truc très douloureux de ma vie d'avant. C'est quand tu es manager, tu as des points toutes les semaines, tout le machin. Et c'était... pénible parce que parfois, il y a des gens qui ont besoin d'une autre routine, des points plus étendus ou plus courts. Alors qu'en entrepreneur, moi, j'ai beaucoup plus le côté fractionné. Des gros sprints, ensuite des petites pauses, des gros sprints, des petites pauses. J'ai jamais une semaine qui se ressemble au fait.

  • Speaker #3

    Il y a une phrase qui m'a marquée dans la semaine de 4 heures de Tim Ferriss. Il dit au début du livre, il dit en fait, c'est complètement stupide qu'on travaille tous du lundi au vendredi de 9h à 17h parce qu'en fait, c'est pas logique. Il n'y a pas... tout qui s'arrête à 19h et qui s'arrête le week-end. En fait, tous les boulots, ça devrait être un petit peu tout le temps quand c'est nécessaire, entre guillemets, et c'est vraiment plus ma vision des choses.

  • Speaker #1

    Bon, alors justement, puisqu'on parle d'adapter son rythme et ses défauts, moi, je vous propose qu'on réfléchisse à quel est le meilleur business model, puisque là, on est sur la créateur économie, les business en ligne. Il y a plein de possibilités pour faire de l'argent en ligne, mais qu'est-ce qui correspond le mieux à chaque défaut ? Alors, je vais commencer avec un défaut qu'on a beaucoup, timide. ou en tout cas au tout début, comme quand toi, tu as commencé, le côté « je n'ose pas me montrer, je ne veux pas me montrer face caméra » . Est-ce que vous avez des business models à proposer à ces personnes-là ?

  • Speaker #2

    Tu disais YouTube faceless tout à l'heure. Oui. C'est pas mal, ça.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #2

    Tu peux enregistrer ta voix et puis tu mets des b-rolls tout au long de la vidéo.

  • Speaker #1

    Mais ça se prête à quel business ? C'est quel genre de conseils que tu peux donner en faisant ça ?

  • Speaker #2

    Les chaînes, par exemple, ça peut être dressage canin, tu vois, comment dresser un chien. Tu peux tout raconter sans te montrer.

  • Speaker #1

    Le podcast,

  • Speaker #0

    c'était dire comment faire du faceless. Voilà.

  • Speaker #1

    Ok. Moi, je pensais à la newsletter parce qu'on avait Yohann Lopez en spécial guest et il m'avait dit ça un jour. Il m'avait dit « Moi, tu sais, j'ai commencé la newsletter parce que je suis quelqu'un qui aime bien lire, qui aime bien écrire, qui aime bien être tranquille et qui aime bien l'asynchrone. » Donc, pareil. Ça se trouve, il les écrit la nuit, le jour, je ne sais pas, quand il veut. Valentine, tu as d'autres idées ?

  • Speaker #3

    J'allais dire la newsletter aussi. En fait, ce qui est génial avec tous les types de contenus, c'est qu'on peut d'office trouver le truc qu'on a envie de faire et qui nous convient.

  • Speaker #1

    Si vous êtes quelqu'un de brouillon, qu'est-ce qu'on pourrait proposer ? Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire aussi ? Un peu bordélique, brouillon.

  • Speaker #0

    Un business model pour les gens bordéliques ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si ça existe.

  • Speaker #2

    Les métiers créatifs. Par exemple... Des vidéos sur TikTok. La TikTok money, ça paye bien.

  • Speaker #0

    Le streaming, les choses comme ça,

  • Speaker #1

    les trucs très... Les gamers, ils font ça un peu, non ? Ils jouent, les streamers ? Moi, j'avais pensé, du coup, typiquement, je m'étais dit, pas formation en ligne, pas business en ligne ou produits digitaux, parce que c'est vraiment le funnel, machin, l'automatisation. Je trouve qu'il faut quand même avoir un petit côté matrix et organisation.

  • Speaker #2

    Surtout si tu... Si tu vends un produit digital et qu'il y a 1000 personnes qui commandent en une semaine, tu n'as pas autoratifié.

  • Speaker #1

    Sinon, apport d'affaires, je pensais aussi. Ce n'est peut-être pas brouillon, mais c'est plus les gens un peu humains, en mode j'aime bien la connexion. Par contre, je ne suis pas très bon en follow-up ou en delivery. Il y a des gens qui sont extrêmement bons pour faire la mise en relation. Tu prends 10%. Et après, c'est d'autres qui font le travail parce que ce n'est pas toujours la même qualité. Les créatifs, ceux qui s'ennuient vite. Je dis ça pour une amie.

  • Speaker #3

    Tout ce qui est création de templates, par exemple, templates de sites Internet.

  • Speaker #1

    Comme dans ton membership, toi, c'est ça, tu as une communauté en ligne où tu proposes des templates toutes les semaines. Oui,

  • Speaker #3

    mais pour les réseaux sociaux. C'est créatif. Moi, j'ai plusieurs clientes qui font ça, qui ont leur boutique en ligne. Elles sont web designers à la base, forcément. Il faut quand même avoir le talent de créer des sites. Mais il y a le vent de les templates. Et ça, c'est génial parce qu'une fois que c'est en ligne, ça se vend partout dans le monde.

  • Speaker #1

    Aline, toi aussi, non ? Tu t'ennuies vite sur les choses. En fait,

  • Speaker #0

    je fais tellement de choses différentes au quotidien que je n'ai jamais la sensation de m'ennuyer. Je pense parce que depuis tout à l'heure, je me faisais la réflexion qu'on donne beaucoup d'idées de métiers qui sont quand même dans la créateur-économie ou dans l'infoprenariat, mais il y a plein de métiers dans le freelancing ou d'autres formes d'entreprenariat où je pense que c'est plein de choses. Si je reviens sur le timide, je me dis, quelqu'un qui se lance par exemple dans le graphisme, il travaille de manière asynchrone, il voit ses clients peut-être une ou deux fois en call, mais c'est quand même...

  • Speaker #1

    Oui, le freelance, c'est bien. notamment aux livrables et asynchrones parce que tu as besoin de venir dans en régie dans une multinationale pour le branleur on peut lui conseiller quoi comme business model il faut qu'on arrive oui non je rigole c'est une balle perdue c'est pas vrai c'est pas vrai en plus à moins de déléguer au contraire c'est un truc de gros bosseur surtout pas presque c'est l'idée reçue qu'on a en fait il faut beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup bosser

  • Speaker #3

    Et après,

  • Speaker #1

    on peut passer à la crypto.

  • Speaker #0

    C'est la crypto pour les branleurs.

  • Speaker #1

    Oui, la bourse à crypto, les placements de capital. Moi, j'ai une idée. Alors, je ne sais pas s'il n'y avait pas à être trop poil à gratter, mais je l'attente. Consulting à l'heure. Alors, je m'explique. Consultant, better call. Better call. 500 euros, par exemple. Pourquoi je dis ça ? C'est un peu abusé pour le côté branleur, mais c'est parce qu'en gros, les gens, ils payent ton cerveau, ton expertise à l'instant T. Et tu n'as rien besoin de préparer avant. Tu n'as rien besoin de préparer après. Au pire, tu fais un petit compte rendu IA. Vous validez ou pas ?

  • Speaker #0

    À 200 %, mais ça sous-entend qu'il faut déjà avoir bossé pour avoir une expertise.

  • Speaker #1

    Ah, bien sûr.

  • Speaker #0

    Les gens vont te payer 500 balles pour parler de ça.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Mais bon, voilà. Pour ceux qui n'ont pas envie de se faire un business, qui restent un peu minimalistes aussi, c'est assez agréable. Moi, je n'aime pas parce que, justement, ça me bouffe une énergie de malade. En gros, tu dois avoir les idées à l'instant T. Tu dois être super bon pendant une heure, donc c'est quand même une grosse prise.

  • Speaker #2

    Tu dois avoir quand même.

  • Speaker #1

    pas mal de connaissances aussi parce que t'as pas le temps de faire tes recherches en direct mais en tout cas je le conseille souvent ce modèle aux salariés qui veulent se lancer en parallèle, je leur dis t'ouvres un petit agenda et tu peux faire 2-3 heures dans ta semaine ça va pas te bouffer ton planning, c'est pas que c'est des branleurs c'est juste que comme ils ont un CDI à côté ils peuvent pas freelancer pendant 3 jours par semaine efficience, autrement pour dire branleur alors je vais clôturer un petit peu ce débat parce que je voulais vous demander un truc un peu intime, est-ce que vous vous rappelez un truc un peu méchant ou en tout cas un défaut que vous avez dit votre manager à l'époque quand vous étiez salarié, et que vous avez toujours un peu en travers de la gorge, et maintenant c'est devenu une de vos forces. C'est l'instant divan. Alors qui veut commencer ? Ça fait oui, oui par ici. Alors Valentina.

  • Speaker #3

    On se souvient encore, je me souviens, ma chef d'équipe m'en donnait un boulot en tant que salariée, elle m'a dit, alors toi on ne t'a pas fait passer senior parce que tu ne passes pas assez de temps avec tes collègues à boire des cafés.

  • Speaker #1

    Ah putain.

  • Speaker #3

    Je n'ai toujours pas compris l'intérêt de boire des cafés,

  • Speaker #1

    d'être cheerleader avec ces mecs.

  • Speaker #3

    Mais voilà, c'est là que j'ai compris que...

  • Speaker #1

    Le côté loup solitaire, en fait. Parfois, on peut nous reprocher, notamment dans la solo nation.

  • Speaker #0

    L'efficacité et pas le côté politique.

  • Speaker #3

    Exactement. Et ça, on me l'a tous... Moi, je l'ai déjà eu. Je suis en tant que salariée. Enfin, on m'avait dit, en fait, tu n'es pas assez dans l'esprit d'entreprise, dans l'esprit d'équipe. Et moi, je ne comprenais pas parce que pour moi, si j'étais là pour bosser, j'étais là pour bosser.

  • Speaker #1

    Je sens que ça va réagir en commentaire, c'est sûr, parce qu'on me l'a fait aussi. Aline ?

  • Speaker #0

    Moi, c'est un peu différent parce que je n'ai jamais été salariée. Enfin, j'étais salariée 30 minutes, mais à un moment, il faudra que je vous raconte cette histoire. Mais c'est une phrase que m'a dit ma chère maman, qui à chaque fois que je raconte cette histoire, nie complètement, elle se dit « je ne veux pas t'en souvenir » , mais je vous jure que c'est passé comme ça. Lorsque j'ai créé The Beboost, je me souviens avoir surpris une conversation entre elle et une de ses copines dans la cuisine parce qu'elle n'avait pas compris que j'étais dans la pièce d'à côté, dont la porte était ouverte. où elle disait, oh là là, de toute façon, encore un feu de paille. Voilà. Et ça m'avait choqué, ce moment de me dire, on a cette image de moi, de quelqu'un qui lance plein de projets. C'est vrai que j'avais lancé beaucoup de choses, mais rien qui ne prend jamais en termes d'intensité, etc. Ça m'avait un peu donné la niaque. Et puis du coup, aujourd'hui, avec le recul, plutôt fière. d'avoir pris ça comme un moteur,

  • Speaker #1

    on va dire. Et après, tu as mis le côté, tu as enclenché le mode bulldozer.

  • Speaker #0

    Feu de paille avec de l'essence dessus. Je suis allumée.

  • Speaker #1

    C'est trop intéressant.

  • Speaker #3

    C'est intéressant. Et ça, je remarque que souvent, les gens ont peur de lancer plusieurs choses. C'est le truc qu'on me dit toujours. Ah, mais si je lance et que ça ne fonctionne pas, ça ira à autre chose. Et c'est l'impression que c'est très dans notre monde francophone. On a ce côté, tu lances un truc,

  • Speaker #1

    mais il faut que tu te lèves jusqu'à la fin. Et du coup, c'est bien un côté de paille. Parce que tu laisses plusieurs trucs. Moi, il y a aussi des gens qui sont trop persévérants, notamment dans des mauvaises niches ou en freelance sur des mauvais marchés, des mauvais personnages. Ils se font maltraiter. T'as envie de leur dire, mais attends, là, t'es en train de t'accrocher à une mission pourrie. Le mec te maltraite, t'es mal payé. Mais pourquoi ? À côté, il y a d'autres clients qui seront prêts à payer ton talent mieux que ça. Dis-moi une revanche à prendre sur un ex-manager.

  • Speaker #2

    Non, je me souviens juste d'une anecdote.

  • Speaker #0

    Il a dit non à l'appel d'offres.

  • Speaker #2

    C'était à la fin de ma période d'essai. C'est une anecdote qui m'a beaucoup marqué. C'est à la fin de ma période d'essai, quand j'étais dans le conseil. Le manager m'a dit, oui, tu vois, par exemple, par contre, il faut que tu arrêtes de ramener ta bouffe le midi. Parce que ça donne une mauvaise image. En fait, tu ramènes ta bouffe parce que tu n'es pas assez bien payé. Il m'avait dit ça. Et en fait, moi, c'est juste que manger dehors au resto tous les jours ou à la cantine. Les quantités pour moi sont énormes, je trouve, et je préfère manger moins et contrôler ce que je mange. Moi, c'était plutôt comme ça. Et lui, non, c'était vraiment l'image que je renvoyais du cabinet. Maintenant,

  • Speaker #1

    tu manges quoi le midi ? Vas-y, tu te fais ton petit kiff ?

  • Speaker #2

    Moi, je me ramène... Non, en fait, ce que je fais, c'est que la veille, souvent, je fais à manger. Et j'en fais un peu plus pour que le lendemain, j'en ai. Comme ça, le midi, je ne perds pas de temps à sortir, faire la queue avec tout le monde qui achète à emporter. Ou aller au restaurant, se poser une heure, une heure et demie. Je mange en 15, 20 minutes. Et puis après, j'y retourne.

  • Speaker #1

    Ce que j'adore, c'est encore un autre truc qui bouscule les clichés, c'est que les gens s'imaginent qu'on se lance dans le solopornaria pour le lifestyle. Le lifestyle, c'est tranquille chez soi, tranquille. Moi, être en chausson chez moi, j'adore. Écoute, moi, je me rappelle d'un manager qui m'avait dit, on me l'a beaucoup dit ça, tu vas trop vite, tu vas trop vite, tu décroches les wagons. et c'est vrai que quand t'es manager t'es censé embarquer les gens et moi ça m'énervait, j'avais envie que les gens avancent aussi et je trouvais ça injuste qu'on engueule celui qui va vite et qu'on laisse ceux qui vont lentement et du coup maintenant c'est devenu une force parce que quelqu'un m'a dit l'autre fois mais toi je comprends pas, t'arrives à lancer des trucs et voilà ma vitesse de passage à l'action et comme toi Valentine du coup je lance plein de trucs vite il y en a plein qui foirent, il y en a qui foirent pas et je pense qu'au final c'est ça qui aide à réussir aussi dans l'entrepreneuriat On a versé notre petite larme, on a pris nos revanche sur le manager. C'est bon, vous avez vidé vos sacs, vous avez encore des choses à vider ?

  • Speaker #3

    J'avais oublié qu'on m'avait reproché aussi que je bossais trop vite.

  • Speaker #0

    Moi, on m'avait une fois, j'étais freelance, mais reproché de trop bosser. Je travaillais pour une grosse marque de cosmétiques françaises très connue et j'étais en régie dans leurs locaux. Et à un moment, la manager m'avait pris à part, c'était une mission de six mois, et elle m'avait dit Aline, tu es freelance, je sais que tu contrôles tes horaires, tu fais ce que tu veux. Mais en fait, comme tu arrives avant tout le monde des équipes salariées et que tu pars après tout le monde, du coup, tu les complexes. Et maintenant, ils complexent tous à cause de toi. Et donc, il faut que tu fasses le même travail, qui est quand même très dense, mais en moins de temps. Et j'étais en mode, je ne peux pas. En fait, ce n'est pas un choix de ma part d'être là à 7h du matin. C'est les missions qu'on me donne qui nécessitent ça. Et je me souviens d'être en mode,

  • Speaker #1

    la folie.

  • Speaker #0

    Laisser bosser ceux qui ont envie d'être là.

  • Speaker #1

    En tout cas, j'espère que ce débat vous a montré que ce n'est pas la peine de travestir ou de changer votre personnalité pour devenir un bon entrepreneur ou un bon salarié. Et puis, pour redescendre sur une note un petit peu plus fun, on va jouer un petit jeu de clôture où vous allez voir les nouvelles situations dans le monde du travail actuel et à quel point ça va vous permettre de préparer vos futures compétences entrepreneuriales. C'est parti. Mes co-animateurs, ils trépignent. Je les ai vus, ils prenaient les drapeaux. Déjà, ils sont chauds pour le petit jeu. Alors, allez-y. On ne va prendre qu'un drapeau. Vous pouvez prendre... peu importe la couleur. Le jaune,

  • Speaker #0

    on n'a pas beaucoup...

  • Speaker #1

    Allez, le jaune, c'est parti. Et là, en fait, je vais vous tester pour savoir si vous connaissez les dernières tendances du monde du travail, du futur du travail qui se passe déjà maintenant, quoi. Et les derniers trucs incroyables imaginés par des salariés pour moins travailler, voire même rien foutre. C'est des salariés qui ont sans doute un gros potentiel d'entrepreneurs, d'entrepreneurs, ex-flémards, d'entrepreneurs. Donc voilà, si vous... connaissez le mot en question, vous levez votre drapeau et vous allez essayer de nous l'expliquer. C'est des mots en anglais, parce que beaucoup de trucs viennent des Etats-Unis. Donc, concentrez-vous, vous ne moquez pas de mon accent. Et c'est parti, je vous donne des situations professionnelles. Je vous explique à mon avis en quoi elles pourraient nous rendre meilleurs entrepreneurs. Et après, vous devez m'expliquer ce que c'est. Alors, première situation, over-employment. Alors, d'après moi, ça, c'est une compétence qui vous prépare à être freelance. Qu'est-ce que ça pourrait être, over-employment ? Donc le suremploi, le surtravail.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est cette tendance où, quand il y a par exemple des licenciements ou des plans de départ économique, il y a une personne qui prend le rôle de deux ou trois autres personnes et qui finalement incarne des rôles qui ne sont pas les siens, mais de manière durable ?

  • Speaker #1

    Alors ça, ce n'est pas ça malheureusement, parce que là, la pauvre, c'est plutôt... Ça, ça arrive beaucoup dans les entreprises, mais on l'a fait surtravailler. Non, ce n'est pas ça. C'est des gens qui surtravaillent volontairement. Donc ce sont des gens qui acceptent, qui prennent... plusieurs employeurs en même temps. Et donc ça, c'est hallucinant. Évidemment, ils ne le disent pas à leurs employeurs. Ils acceptent, par exemple, deux CDI en même temps. Ça s'est beaucoup fait, notamment post-Covid, full remote, notamment des métiers un peu tech ou délivrables. Donc voilà, ça veut dire, imaginez-vous si vous aviez deux salaires et vous faites le même... En gros, votre journée est divisée par deux. Vous avez deux employeurs, voire même trois.

  • Speaker #2

    J'ai vu un mec, il avait deux ou trois CDI.

  • Speaker #1

    Il déléguait. Ah, je ne sais pas. Bon, écoute, tu m'as spoilé un des trucs, mais c'est pas grave, je vous le dis. Ça, ça s'appelle le shadow outsourcing. Shadow outsourcing. Ça veut dire externaliser secrètement des tâches, des compétences et du coup, des freelances, etc. Et le plus connu, je sais plus comment il s'appelle, un développeur, Bob le développeur, un truc comme ça, un développeur américain qui avait délégué tout son taf à des... développeurs chinois. On s'imagine le conflit.

  • Speaker #3

    C'est ce que j'étais en train de me demander, parce qu'un freelance, ça coûte cher, entre guillemets, et je me disais, mais du coup, il faut avoir quand même un salaire qui est suffisamment grand pour pouvoir payer les gens.

  • Speaker #1

    Alors, pour ça, Valentine, je voudrais te demander si tu connais le terme « productivity arbitrage » , donc l'arbitrage de productivité. Une idée de ce que ça pourrait être ? C'est un rapport à ce que tu viens de dire à l'instant.

  • Speaker #2

    C'est... En gros, est-ce que ton taux horaire vaut le coup pour passer par un freelance ?

  • Speaker #1

    Il est malin, c'est exactement ça. C'était d'ailleurs un peu le truc à l'époque, choquant entre guillemets dans la semaine de 4 heures, c'est qu'il disait, externalise toute ta vie un assistant virtuel en Inde ou au Pakistan. Et en fait, Productivity Arbitrage, ce sont des salariés qui vont aller externaliser leur mission à des gens dans d'autres pays, offshore notamment, moins cher. Et du coup, là, il n'y a plus la notion de... je ne veux pas cramer tout mon salaire en le délégant. Non, parce que tu exploites ton truc.

  • Speaker #2

    Tu gagnes 30 euros de l'heure, tu prends un freelance qui te donne 10 euros de l'heure et c'est bon. Tu fais 20 euros de bénéfice par heure. Et toi, tu ne fais rien.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ensuite, proxy working. Proxy working. Qui connaît cette situation ? Qui veut deviner ? Allez, on va faire un petit proxy. Alors ça, ça veut dire faire exécuter. C'est très fort. Les salariés qui font ça, vous avez mon respect éternel. Faire exécuter son travail par quelqu'un d'autre dans l'entreprise. Et donc ça...

  • Speaker #0

    Tu délègues auprès de tes collègues.

  • Speaker #1

    Tu fais tout pour que ton taf soit fait par les autres.

  • Speaker #2

    C'est les managers.

  • Speaker #1

    Je vais dire le bon temps. Non mais tu vois, c'est vrai que c'est une compétence. On l'a vu des gens comme ça, on en connaît. Et là, 100%. Et donc là, il y a eu des cas où en fait, c'est horrible. Des cas de chantage et d'extorsion. C'est-à-dire en gros, les gens ont exercé des menaces pour qu'un autre bosse à leur place. Et eux, ils les faisaient chanter. Donc attention, le salariat, c'est un monde de bâtons aussi.

  • Speaker #0

    C'est comme à l'école, quand la brute du collège voulait que tu fasses ses devoirs, un truc comme ça.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. C'est du proxy working. Ne faites pas ça chez nous. Alors, un autre contexte qui vous aidera, qui vous préparera à être un bon digital nomade. Workation. Workation. Tu connais l'américaine. Je t'appelle l'américaine, tu vas souvent aux Etats-Unis. Mais c'est quoi Workation ?

  • Speaker #3

    C'est aller travailler à l'étranger. Enfin, cumuler les deux.

  • Speaker #1

    Oui, c'est cumuler les deux, exactement. Et alors ça, ça a fait grand bruit sur TikTok, puisque tout le monde se filmait en workation. C'est carrément de ne pas demander à son patron de vacances, enfin, de ne pas demander l'autorisation de prendre ses congés, et de profiter, d'essayer d'être en max en vacances et de travailler.

  • Speaker #0

    C'est partir en vacances sans autorisation, et continuer à bosser en cachant le fait qu'on est en vacances.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #3

    Et faire semblant dans les réunions Zoom. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai. Exactement. Si vous faites ça, attention au décalage horaire, attention au bronzage.

  • Speaker #0

    Attention à ne pas vous faire griller surtout.

  • Speaker #1

    Ensuite, Lazy Girl Boss. Ça, d'après moi, c'est une compétence qui vous aidera à trouver une bonne niche en tant qu'entrepreneur ou freelance. Une niche rentable. Est-ce que ça pourrait être ça, Lazy Girl Boss ? C'est une grosse tendance TikTok aussi.

  • Speaker #0

    J'allais dire, t'as trop tourné sur TikTok.

  • Speaker #1

    Alors, c'est pas... C'est du péjoratif, mais... Comment dire ? Repris au compte des gens. En fait, c'est eux qui s'auto... disent « lazy girl boss » , ce n'est pas quelqu'un qui dit « t'es lazy » , « paresseux » . En fait, ça a été popularisé, c'est le fait d'accepter des métiers pas très gratifiants, mais avec des tâches simples, un salaire quand même OK, et des horaires vraiment pas chiants. Et donc, en fait, c'est le côté de baisser ses expectations par rapport à son boulot de salarié pour avoir le plus de temps possible à côté. Et en fait, de réhabiliter le travail. Pas super agréable, mais en fait rentable. Et pourquoi je dis que ça, à mon avis, c'est une bonne compétence entrepreneuriale ? C'est parce que ça évite de se suroccuper, de se surpassionner, de penser qu'on va changer le monde et de jamais gagner de l'argent. Et donc, quelque part, c'est des fois ce sweet spot qu'on recherche en entrepreneur, trouver un truc où c'est facile de gagner de l'argent aussi.

  • Speaker #3

    Sur Instagram, il y a une entrepreneur très connue dans tout ce qui est cours en ligne, c'est Lazy Millionaire.

  • Speaker #1

    Ah oui, je la connais.

  • Speaker #3

    Elle s'appelle avant Rebelle Nutrition. Et elle incarne parfaitement.

  • Speaker #1

    C'est parfaitement le truc,

  • Speaker #3

    mais j'adore la vibe. Il faut l'assumer.

  • Speaker #1

    Il faut l'assumer, voilà. Et enfin, le dernier, je pense que vous connaissez, Quiet Quitting. Aline, c'est quoi ?

  • Speaker #0

    C'est la tendance de, on n'a pas envie de démissionner parce que sécurité du salariat, des revenus, etc. Mais en fait, vraiment, on réduit son travail et son implication dans la boîte au minimum, du minimum, du minimum, avec un peu de fatalité parce qu'on n'a plus envie de se donner pour la boîte.

  • Speaker #1

    Voilà, alors... vu comme ça, c'est vrai, c'est pas très positif. Moi, je pense que c'est une compétence qui vous apprend à être minimaliste. Donc, qu'il y ait de critères, c'est en faire le moins possible sans que ça se voit. Donc, il faut être très efficace. Et ça, ça pourrait être une bonne compétence pour vous plus tard en entrepreneur pour éviter d'être dans le surmenage, en faire trop, travailler tout le temps, etc. Bon, ben voilà, racontez-nous si vous avez déjà testé une de ces situations. Qu'est-ce que vous en pensez ? Vous pensez que là, il y a...

  • Speaker #0

    Un petit génie quand même dans la vie. Oui,

  • Speaker #1

    il y a des petits...

  • Speaker #0

    Les salariés qui délèguent ou qui font du shadow delegating,

  • Speaker #1

    je ne sais pas quoi. Écoute, après, moi, j'ai un peu un créneau sur ça. Parce que moi, j'ai commencé comme ça en salarié diversifié. J'appelle ça, c'est-à-dire side business. Et là, pareil, il y a un petit côté tendancieux. Jusqu'où je vais ? Est-ce que c'est sur mes heures de travail ? On est censé pas avoir le droit, mais voilà, ça s'arrête à combien de temps, les heures de travail et compagnie ? Est-ce que quand j'ai fini mon travail comme DIMBY, parce que je suis quelqu'un d'exceptionnel, qui a tout externalisé, et que le travail est fait, pourquoi j'aurais pas du temps pour le consacrer à mon travail en proponariat ?

  • Speaker #2

    Quand j'étais salarié, justement, je me formais, je suivis des formations, je regardais des vidéos sur Internet, je faisais mes courses, je faisais... Bah sur Internet, hein. Sur Internet, pour pas quitter le lieu de travail. Et j'organisais mes vacances, je faisais tout ce qui était perso pendant mon temps de travail. Parce que j'arrivais à me dégager à peu près une heure par jour de temps libre sur mon temps de travail. Et du coup, je pense que si les personnes arrivent à être productives et à se dégager du temps, pourquoi pas lancer d'autres business ?

  • Speaker #3

    Moi, je n'avais rien compris à la vie parce que je travaillais très bien. J'avais fini à midi. Et au lieu de faire des trucs pour moi, du coup, quand j'étais salariée, je prenais le travail de mes collègues qui étaient malades.

  • Speaker #1

    Tu faisais proxy work. Tu faisais trop de café. Pendant que toi, tu te faisais engueuler les parents avec le café. Exactement.

  • Speaker #3

    Et puis, je ne comprenais pas pourquoi je n'avais pas le double salaire.

  • Speaker #1

    C'est le double salaire parfois. En tout cas, d'un côté, certains vont dire que ça fait peur, peut-être des employeurs et tout ça. Moi, je trouve que c'est assez positif aussi parce que toutes ces... Pour avoir pensé à des trucs de petits malins comme ça, ça veut dire que vous avez franchement un potentiel, je pense, entrepreneurial. Ou en tout cas, vous avez la capacité à organiser votre travail comme bon vous semble. Et ça, c'est des bonnes compétences après pour la suite. Donc, on espère qu'on vous a donné grave envie de vous lancer, quels que soient vos défauts. Mais quand même, bien sûr, après de les améliorer. Parce que toutes les semaines, on se voit et tout. On est là, on a envie de s'améliorer. On ne reste pas avec ces vilains défauts. Alors, on vous a fait une petite fiche récap aussi avec tout le plateau d'Ecohost. On vous propose 100... exercice, sans question, sans exercice pour transformer vos défauts en qualité entrepreneuriale. Donc voilà, vous pouvez flasher le code pour la récupérer et ça part dans vos boîtes mail. Si vous écoutez en podcast, vous pouvez aller sur leboard.fr slash solonation pour retrouver ces petites fiches récap qu'on se fait avec toutes nos stratégies. On mélange nos quatre cerveaux à chaque plateau et on essaye de vous donner tout le condensé de notre expérience, de nos quiz, de ce qui a marché et pas marché sur chaque thème. Allez, c'est parti pour l'avant-dernière rubrique de l'émission. On va vous aider à monétiser maintenant, faire de l'argent en business en ligne grâce à vos compétences ou à vos défauts. Alors, qui veut du CA ? C'est parti. Quelles sont vos idées cette semaine pour aider nos auditeurs à gagner de l'argent ? Aline, qu'est-ce que tu nous proposes comme idée de business en ligne à lancer cette semaine ?

  • Speaker #0

    Alors, je ne sais pas si ça va être 100% considéré comme un business en ligne, mais c'est plutôt quelque chose d'assez visionnaire. J'ai des clientes. d'une start-up qui s'est lancée il y a peut-être deux ans sur Nice, et maintenant je sais qu'ils sont dans plusieurs villes de France, qui s'appelle LiveMed. En fait, c'est comme Uber Eats, mais c'est pour te faire livrer tes médicaments pharmaceutiques. Et en fait, quand tu es chez toi, que tu as une méga grippe, que tu n'as plus de Doliprane, et que tu ne peux pas, parce que c'est dimanche évidemment, aller à la pharmacie de garde, où il va falloir faire deux heures de queue, de pouvoir te commander ton Doliprane, bon, tu le payes le triple du prix, mais quand même, et te le faire livrer une heure plus tard chez toi, franchement, c'est super chouette. Et je pense qu'il y a des beaux trucs à... à mettre en place par rapport à ça sur l'ubérisation, mais aussi de services autres que la nourriture ou les courses.

  • Speaker #1

    En fait, le service, c'est hyper intéressant. Moi, j'ai plein dans ma sphère, dans ma communauté de freelance digital nomades qui m'ont donné plein d'idées parce que... Quand tu vas dans certains pays, notamment en Asie et tout, ils sont tellement en avance. Notamment, il y a les consultations médicales par WhatsApp, la livraison, toutes les commandes aussi, tous les achats via WhatsApp. Ça me fait un peu penser à ça. Je pense que ça peut être un super business. Et finalement, c'est un peu un SaaS ou une marketplace. Donc, ça peut se lancer avec très peu de moyens, notamment humains. Trop bonne idée. Valentine, qu'est-ce que tu nous proposes aujourd'hui au menu ? Oui.

  • Speaker #3

    Alors déjà, moi, j'ai envie de dire que la bonne idée, c'est celle qui existe déjà.

  • Speaker #1

    Souvent,

  • Speaker #0

    il faut une nouvelle idée. C'est vrai.

  • Speaker #1

    De toute façon,

  • Speaker #3

    tu vas parler, mais aller vers les choses qui existent déjà. Et moi, il y a une tendance que j'aime beaucoup dans tout ce qui est coaching, etc. C'est qu'on prend de plus en plus en compte tout ce qui est human design, même astrologie, pour justement faire un truc sur mesure. Donc, j'irai là-dedans et j'irai aider les salariés justement à créer leur business sur mesure en fonction de leur rythme.

  • Speaker #1

    Ah ouais, intéressant.

  • Speaker #3

    Et il y en a déjà plein qui le font. Et oui, c'est parce qu'il y a de la demande. Donc, let's go.

  • Speaker #1

    Les gens, ils veulent du personnalisé. Ils en ont marre qu'on leur applique des méthodes, je ne sais pas, incubateur de start-up et go, quoi. OK, trop bien. Zimbi. Pas mal perdu pour Flavie. Ah mais non, mais je l'ai vu ça. Parce que moi, je trouve que c'est pour ça que j'ai créé l'incubateur solopreneur. C'est que les incubateurs classiques, ça ne va pas. Pour la Solonation, on s'en fout de ton business plan, tes cash flows sur 7 ans. Déjà, je veux voir si mon produit, dans un mois, peut faire mes cash flows. J'ai tout détourné des codes pour en faire un truc plus abattu.

  • Speaker #0

    C'est vrai que tu peux t'auto-tacler quand tu dis que tu es un incubateur.

  • Speaker #1

    Non, mais Dimby, qu'est-ce que tu nous proposes ?

  • Speaker #2

    Moi, je dirais aux gens de s'intéresser à l'IA. Tout simplement parce que grâce à l'intelligence artificielle, on peut créer des sites Internet, faire des maquettes. je ne sais pas, améliorer des photographies sans que le client final s'en rende compte. On peut déléguer à l'IA, faire un maximum de missions et puis encaisser un maximum de sous.

  • Speaker #1

    Genre freelance, mais qui fait bosser l'IA.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Ça, c'est sûr. Ça, c'est complètement sous-côté. Les freelances, ils sont en mode « Oui, l'IA va nous remplacer. » Mais si déjà, tu peux garder ta qualité de relation et de prestation et faire bosser des IA, tu travaillerais énormément. Moi, j'ai pareil. J'ai un bon truc. classiques qui existent déjà mais qui je pense c'est pas mal, surtout si vous êtes salarié et que vous voulez faire du side business et que ça soit acceptable, tolérable par votre manager et que ça soit pas un truc qui vous mettra en risque, moi je vous conseille le média, le média création de contenu parce que personne va vous engueuler d'ouvrir une newsletter sur votre expertise business vous pouvez faire ça, moi j'ai lancé mon média au début c'était comme un hobby Et en fait, du coup, ce n'est pas du tout un truc où j'ai été critiquée. Et plus tard, ça s'est transformé en business quand j'étais prête à le monétiser. Et le média, en plus, ça prend du temps au début avant de gagner de l'argent. Donc, si tu es salarié, tu as le temps parce que tu as ton salaire tous les mois.

  • Speaker #2

    Au début, ils se disent, ouais, c'est un truc vite fait, ça ne va pas tenir.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    c'est un projet.

  • Speaker #2

    Vas-y.

  • Speaker #1

    Exactement. Et en tant que manager, toi, tu ne te verrais pas engueuler une de tes personnes dans tes équipes qui lance un blog sur le tricot ou je ne sais pas quoi.

  • Speaker #2

    Non, non, pas du tout. Moi, je les encourage. Je me dis, ben... Allez-y, essayez de lancer des trucs parce que justement, on n'a qu'une vie. Il faut se faire plaisir. Il n'y a pas que le boulot au final.

  • Speaker #3

    Toutes les entreprises ne pensent pas comme ça malheureusement. Je l'ai dans mon entourage. Surtout quand on veut lancer quelque chose par rapport. Moi, je l'ai vu, j'ai une connaissance qui a lancé tout son business en ligne par rapport à son expertise qui est la même que dans l'entreprise dans laquelle elle bosse.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas faire de la concurrence, bien sûr. Il faut trouver un petit truc peut-être à côté. Trop bien ! Eh bien écoutez, on va passer à la question SAV du jour, le SAV des solos. On est là pour vous dans la Solonation, on est là pour vous aider, donc envoyez vos questions, vos problématiques, vous commentez SAV et on vous tire au sort pour vous faire venir à notre prochaine émission, que vous soyez avec nous en vidéo, en message, comme vous voulez, ce qui est le plus pratique pour vous. Et comme ça, mes co-animateurs vont vous aider dans votre problématique du moment. Alors aujourd'hui, on va regarder... la question de Juliette qui nous demande qu'est-ce qui fait de quelqu'un un bon solopreneur ? Quels sont les hard skills et les soft skills à avoir ? Parce qu'en fait, on a parlé des défauts là et du coup, à contrario, si vous deviez citer peut-être genre une hard skills et une soft skills, donc des compétences qui sont très importantes pour réussir en solopreneur, vous diriez que ce serait quoi ?

  • Speaker #2

    Soft skills, suivre son instinct. Je pense que c'est intéressant ça parce que... Comme on l'a dit tout à l'heure, quand on se lance, il y a peu de personnes autour de nous qui croient en nous déjà. Donc nous aussi on se dit, tiens, on y croit, on fonce, let's go. Et après moi, par rapport à d'autres projets que j'ai essayé de lancer, je me suis dit, ça, personne n'y croit, ou personne n'est dans ce marché-là, je vais essayer d'y aller. Ou c'est pas fait de cette façon-là, donc je vais essayer de le faire à ma sauce.

  • Speaker #0

    Et puis ça fonctionne. Même, par exemple, des personnes avec qui tu veux travailler, tu fais un code de découverte avec le freelance ou la personne que tu vas embaucher, tu le sens pas forcément. Il y a des petits trucs qui te mettent la puce à l'oreille, mais tu dis non, mais c'est rien, c'est moi qui me fais des films. Au final, tu vois qu'après, avec le temps, il y a plein de petits trucs qui vont se cumuler et puis tu vas te dire, en fait, j'aurais dû écouter mon instinct. Donc moi, depuis quelques mois, je me dis, s'il y a un petit truc qui me gêne, je me dis non.

  • Speaker #1

    Super intéressant. Une hard skills, peut-être ? compétences, genre, comment ça se dit en français ? Un savoir-faire, une compétence technique qui t'a été utile ?

  • Speaker #0

    Moi, je dirais c'est plus lié à peut-être la programmation, tu vois, enfin, savoir programmer, avoir un côté un peu technique, pour comprendre si, par exemple, soit tu le fais tout seul, parce que t'as des compétences techniques, ou soit tu passes par un freelance, mais au moins tu comprends ce qu'il y a derrière. Parce que le freelance... souvent tu lui parles de ton projet, il va le faire à sa sauce et ça peut ne pas correspondre à ce que tu veux. Ça peut être simple.

  • Speaker #1

    Merci. Léphie, compétences, qui veut se lancer ?

  • Speaker #2

    Pour moi, la seule art skill qu'on doit avoir au début, c'est tout simplement son métier. Il y a quand même un petit quelque chose qui me dérange dans ce côté où tout le monde se lance à son compte et c'est très bien, mais il y a quand même pas mal de gens qui se lancent sans avoir les compétences de base du métier qu'ils veulent faire en freelance. Voilà, c'est pas parce que vous avez pontouné trois flyers sur Canva que vous êtes forcément graffinier.

  • Speaker #1

    C'est très bon. Par raison qu'on a parlé de défauts, mais presque de défauts de comportement, on n'a pas parlé du défaut de je suis nulle dans mon job et je me lance en freelance pour faire ce job-là. Il y a un peu de bignons là. Oui, il y en a.

  • Speaker #2

    Du web, copywriting, webdesign, blablabla. Et par contre, sauf si moi, il m'a énormément manqué et que je suis encore en train de bosser, c'est vraiment le fait d'avoir confiance. en soi, dans ses compétences, et oser se dire, je mérite d'être payée pour ce que je fais.

  • Speaker #1

    Trop mignon. Je suis tellement d'accord. Je vois tellement de personnes qui, on dirait, n'osent pas demander de l'argent pour ce qu'ils font. Trop chou. On le pense aussi, nous aussi, tous les jours, on doit lutter contre ça. C'est pour ça qu'on doit s'entourer aussi. C'est souvent des copines ou des copains qui vont vous dire, mais attends, ton prix, c'est trop bas. Tu ne peux pas faire ça à ce TGM.

  • Speaker #0

    Oui, des copains entrepreneurs.

  • Speaker #1

    Oui, entrepreneurs, bien sûr. Aline ?

  • Speaker #3

    je dirais le soft skill pour moi le plus important parce que je pense que toutes les personnalités peuvent entreprendre mais il y a un soft skill obligatoire c'est la capacité à se responsabiliser parce qu'en fait si on a cette tendance à se déresponsabiliser de tout sur tout sur tout le temps en fait on n'avance pas et c'est vraiment quelque chose l'entrepreneuriat où on est très solitaire et en fait si on ne se botte pas les fesses personne ne peut le faire pour nous personne ne va nous dire t'as fait quoi aujourd'hui est-ce que t'as fait tes tâches Bref, on est un peu tout seul. Donc, si on n'est pas en capacité de se responsabiliser, y compris quand on fait des erreurs, etc., c'est compliqué. Et pour le hard skill, je pense que... Alors, on l'a rarement quand on démarre, mais c'est un des plus précieux. C'est la capacité à savoir se vendre, raconter une histoire, pitcher, parler de notre projet, etc., d'une manière qui hype un peu les gens en face de nous.

  • Speaker #1

    Ok, super cool. Moi, tu vois, je m'étais notée hard skills aux F, on s'en fout, parce qu'on les apprend. bon j'ai une belle vision aussi non mais tu vois franchement on peut apprendre tout sur le tas et d'ailleurs beaucoup plus vite que ce qu'on fait en salariat quand je vois mon métier j'ai honte mais les gens en formation pendant 3 jours pour apprendre un pauvre truc là tu regardes un tuto au Youtube en 10 minutes c'est bon t'as compris et après il faut l'appliquer pour le comprendre, bon bref, parenthèse refermée j'en ai quand même trouvé une, je dirais que c'est l'écriture persuasive un des trucs qui moi m'a été le plus utile c'est en gros le copywriting quoi parce que j'étais en entreprise, j'écrivais des mails Je ne savais pas qu'on devait convaincre par l'écrit. Et là, un podcast, on doit convaincre par l'écrit. Une vidéo, on doit écrire un hook. Un post LinkedIn, on doit... En fait, du coup, je trouve que c'est une compétence très transversale. Peut-être pareil, création de contenu, mais même quand tu as des programmes en ligne, tu vas faire des pages de vente, des trucs. Et sauf ce qu'ils, j'ai écrit, témérité. Peut-être que je manquais un peu de courage au début quand je me suis lancée, j'avais un peu peur. Et je trouve que ce côté un peu... Allez, on y va à fond. Justement, peut-être quand personne trop croit en nous, qu'on a peur, parce que sinon, on a peur, on n'agit pas. Du coup, on se met dans une mauvaise spirale, on se déresponsabilise et tout.

  • Speaker #0

    Après, c'est dur aussi, parce que des fois, tu peux vraiment aller du mauvais côté.

  • Speaker #1

    Oui, tu vas vite dans le mur aussi.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #3

    Mais bon, il faut se prendre des murs. On ne peut pas ne pas prendre de mur en étant entrepreneur.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est pour ça qu'on a fait aussi ce débat. C'est qu'on voulait vous dire qu'en fait, on est clairement conscients d'avoir un milliard de défauts. certains nous le rappellent en permanence dans les commentaires et compagnie on s'en fout c'est comme ça tout le monde a des défauts il faut pas que ça vous tétanise et que ça vous empêche d'entreprendre je peux compléter avec une article en plus je viens d'y penser mais en fait c'est la base c'est savoir juste identifier le problème des gens ah oui Parce que tu parlais des hooks et tout.

  • Speaker #2

    En fait, moi, je passe mon temps à le répéter à mes clientes. C'est quoi le besoin de ta cliente ? C'est ça qui doit être dans ton reel sur Instagram. Et en fait, on l'oublie. Et parfois, on n'ose pas aller au plus simple.

  • Speaker #1

    Oui, cette forme de clairvoyance vis-à-vis de soi et aussi vis-à-vis des autres. Trop cool. Bon, merci les amis. C'était très chouette cette émission ensemble. Si ça vous a plu, pensez à nous soutenir. Parce que nous, on a besoin de pousser la visibilité de l'émission. Donc, n'hésitez pas. Un like. un commentaire. Partagez aussi à vos copains et copines de la Solo Nation. Envoyez à votre ex-manager avec des bisous. Voilà, abonnez-vous à la chaîne Le Bord Media. Mettez des étoiles aussi sur vos apps de podcast si vous écoutez en audio. Et nous, voilà, c'est important pour nous de montrer que la Solo Nation francophone est bien présente et qu'il n'y a pas que les Américains qui font du business en ligne. Donc voilà, que vous nous écoutiez en France, au Québec, en Suisse, en Belgique. à Dubaï, à Miami. Je reçois plein de messages. Partout dans le monde, il y a des indépendants libres et francophones. Merci beaucoup d'avoir suivi la Solonation. Vive la liberté, vive l'indépendance, vive la Solonation. Cet espace où plus aucun solopreneur ne se sent seul. Merci à toutes et à tous et à très bientôt. Salut les solos. Bye bye.

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