Speaker #0Salut à toutes et à tous et bienvenue dans cet épisode de podcast collector, enregistré en pleine nature, en plein milieu de mon vélo trip que j'ai décidé de faire de façon complètement impromptue. J'ai plaqué tout mon solo business et je suis partie faire 100 kilomètres à vélo et me mettre au vert. Je vais te raconter pourquoi. peut-être que si toi aussi tu commences à ressentir une forme de lassitude, de fatigue, un petit brouillard mental, ou pas forcément quelque chose de grave, mais juste que tu as l'impression que tout se transforme en il faut, et que tu perds un peu ta motivation, eh bien prendre une pause, prendre une respiration pourra te faire le plus grand bien. Donc voilà, je vais te donner dans cet épisode des conseils pour résister au surmenage du solopreneur, profiter un peu plus de ta vie de freelance et de solopreneur, parce que parfois on est free mais pas libre, on passe notre temps de temps à bosser comme des malades. Te parler aussi un peu de mon rapport et je pense l'importance du sport et de la discipline dans la vie du solopreneur, notamment digital, collé à son Mac et à son écran. Voilà, j'espère que ce ne sera pas trop désagréable de m'écouter marcher sur les gravillons et respirer fort, parce que je marche quand même et je parle en même temps pendant la durée de cet épisode. Je vais voir en post-production ce que ça donne, mais en attendant... J'espère que tu pourras aussi entendre le chant des oiseaux. Si tu me découvres avec cet épisode, je suis Flavie Prévost, j'ai créé Le Born, le premier podcast et le premier incubateur de solopreneurs en France, et je documente mon aventure de solopreneur en route vers les 500 000 euros en solo. Je documente tout ça avec transparence, y compris quand j'ai des petits coups de mou ou quand je fais des pauses, comme aujourd'hui. Premier truc avec lequel j'ai envie de commencer, c'est qu'il faut être vraiment attentif, je trouve, aux signaux. quand tu es indépendant, de quand est-ce que tu commences à ressentir de la fatigue ou de la lassitude parce qu'on est quand même très proche dans une vie de solopreneur ou freelance potentiellement du burn-out. Donc il faut vraiment faire super gaffe. Pour moi, c'est vraiment comme le lait sur le feu, c'est-à-dire tu as l'impression que c'est bon, que ça ne boue pas et puis d'un coup, ça boue, ça déborde de la casserole, ça crame toute ta cuisine. C'est vraiment le sentiment que j'ai, c'est qu'on peut vraiment passer d'un état à l'autre très très vite parce que forcément, on gère tout seul toute notre charge mentale. notre stress, parfois la peur aussi de notre entourage et tout. Donc voilà, moi, les petits signes, ça a été que si tu as écouté mon épisode du premier trimestre, j'ai passé un premier trimestre pas top. Surtout en février, j'ai eu des soucis perso, j'étais triste et tout. Donc ça, ça a été le premier signe. Je me suis dit, attention, il faut peut-être que tu te crées des systèmes un peu plus robustes, parce que si tu perds ton énergie légendaire, tout peut se casser la figure. Ensuite, j'ai revu toute ma stratégie pour le deuxième trimestre et il y a des gros, gros projets. donc ça va me demander pas mal d'énergie de les lancer. Et voilà, je ne sais pas, c'était les vacances scolaires, je n'avais pas les enfants, je me suis dit, c'est quand même con de ne pas en profiter. Et j'ai ressenti un besoin de vacances, un besoin d'aération. Et avant d'attaquer le gros du gros, j'aime bien me reposer un peu. En gros, je considère que le solo business, c'est vraiment du fractionné, c'est-à-dire que ce n'est pas être toujours à fond. Parfois, tu vas à fond, tu fais un gros sprint, ensuite tu marches un peu, tu te reposes, tu te détends, tu fais des étirements, et après tu recommences. Et enfin, ça faisait longtemps que je n'avais pas fait de surf. Les conditions n'étaient pas bon J'aurais trop voulu aller surfer parce que j'avais une fenêtre de tir. Mais malheureusement, ce sport étant super ingrat, ce n'était pas possible. Donc je me suis dit, ce n'est pas grave, tu vas t'aménager des jours plus tard pour surfer. Et là, qu'est-ce que tu peux faire ? Et donc je me suis dit, j'ai vu qu'il y avait un petit peu de météo favorable, je me suis dit que je pouvais aller faire du vélo. Donc je ne suis pas une énorme cycliste, j'ai un vélo électrique dans la vie. Mais je vais au cycling de temps en temps à la salle de sport. Donc quoi de mieux que de tester si mes compétences de cycling ont été suffisamment développées. et donc je suis partie faire le canal de Nantes à Brest à vélo. Alors, je ne suis pas allée jusqu'à Brest, je n'avais pas le temps. Mais voilà, j'ai profité d'une journée dispo pour faire 100 kilomètres. Et je me suis pris un petit hôtel sympa au milieu de la nature, avec un spa, une piscine et tout, pour aller travailler en pleine nature et en pleine tranquillité aussi. Donc bref, du coup, de ton côté, je dirais, n'hésite pas à voir si tu as des petits signaux comme ça qui sont des indicateurs, peut-être de nécessité de vacances, de pause et tout ça. Ensuite, pourquoi j'ai choisi de partir en vélo-trip ? au lieu de juste me reposer. Parce qu'en fait, j'aurais pu aller, je ne sais pas moi, à la plage, au soleil ou n'importe. Ou juste rester chez moi et regarder Netflix. Alors déjà, un, j'ai eu le temps de faire un peu ça. Parce que je ne te cache pas que la première journée sans les enfants, c'est ce que j'ai fait. J'ai loqué dans mon canapé, j'ai regardé du Netflix comme au bon vieux temps. Je n'ai pas ouvert mon ordi et voilà. Mais bon, ça, ça ne repose pas trop mentalement en fait, je trouve. Donc moi, j'aime bien dans le vélo le côté concentration. En fait, tu pars pour une journée. Tu ne peux pas avoir ton smartphone. parce que t'as les mains sur le guidon, tu dois être concentré et tout, et puis c'est sportif mais pas non plus trop quoi, je veux dire tu peux faire du vélo toute la journée, au pire tu vas pas très vite et donc c'est très très méditatif t'es vraiment dans l'instant présent, et j'ai retrouvé dans le vélo trip exactement les mêmes sensations que j'ai en surf qui sont l'instant présent, et je trouve que quand on est solopreneur, on est tout le temps pollué par des milliards de pensées, moi j'ai du mal à être dans l'instant présent, je suis toujours dans le futur dès qu'un projet est terminé, boum, j'enchaîne vers un autre, je pense à mes clients je pense à mon business Merci. C'est pas facile de couper, donc je trouve que ça fait du bien d'avoir un truc qui te fait couper par obligation. Bon voilà, donc choisis l'activité qui te fera plaisir, mais je trouve que c'est important d'avoir aussi des moments sans écran, parce que c'est très très dur ça, le fait d'être tout le temps collé à son Mac. Il y a de plus en plus d'entrepreneurs qui en parlent, et franchement, je te mets au défi de passer moins de temps sédentaire, moins de temps avec des écrans quand t'es solopreneur, que tu gères des tunnels de vente et tout un tas de trucs comme ça, c'est ultra compliqué, voilà, d'où la nécessité je trouve de... de se l'imposer en fait. Alors ensuite, ça m'amène sur un troisième chapitre qui est le sport pilier pour les solopreneurs. En fait, je trouve que le sport m'a amené quand même quelque chose d'important dans ma vie de solopreneur et je ne m'y attendais pas du tout. Quand je voyais ce genre de message des bros à la salle de sport en train de soulever des poids, en train de dire ça, j'étais là ok, n'importe quoi. Mais pour l'avoir fait, donc je pratique le sport maintenant depuis mon deuxième congé maths quand je me suis installée à Nantes donc on va dire trois ans. Je fais trois séances 4 par semaine, donc presque tous les jours, plus de la marche, et en fait, ça m'a apporté un truc incroyable, ça m'a apporté vraiment de la discipline. Comme il y a ce truc dans ma vie, le sport que je fais, qui pleuve, qui vente, qui neige, sans me poser de questions, toujours au même cours, aux mêmes heures, le matin à 9h30, à ma salle de sport, quoi, en gros. Donc, je l'ai intégré dans ma routine, je l'ai intégré dans mon identité. Donc voilà, je questionne plus le truc et je le fais. Et j'y pense plus, en fait. Et donc, comme on dit souvent, quand t'as un système, t'as plus besoin de motivation. et je pense que ça, par capillarité... Ça s'est prolongé à d'autres sphères de ma vie. Et moi qui n'étais pas quelqu'un que j'aurais qualifié de disciplinée, je le suis de plus en plus. Donc le podcast aussi. Cinq ans que je fais du podcast toutes les semaines, qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige. Et donc voilà, je pense que, comme on dit, tu sais, le travail bat toujours le talent. Quelque part, la discipline bat toujours la motivation. Donc il vaut mieux faire un truc tous les jours, tout le temps, tout le temps, pour ton business, même un petit truc, qu'attendre la motivation pour faire un gros truc flamboyant. Donc voilà. Déjà, la discipline. Ensuite, la gestion du stress. Clairement, moi, quand je ne vais pas faire de sport dans ma journée, je le sens passer dans le sens où je suis plus émotive, je suis plus réactive. Par exemple, si c'est à ce moment-là que j'ai, je ne sais pas moi, un hater ou quelqu'un qui me dit un truc négatif sur mon business, je vais trop mal le prendre, je vais trop ruminer. Donc vraiment, j'ai trouvé aussi que c'était une excellente réponse au stress que quand il m'arrive un truc de merde, je vais marcher, je vais faire du sport. Et là, je me suis dit... Quoi de mieux pour clôturer un trimestre bof bof que d'aller faire un vélo trip, donc ça me recharge un petit peu. Et enfin, troisième idée, un peu iconoclaste, c'est que le sport s'apprend. Vachement de temps. Donc sur mon vélo, j'ai écouté un podcast de Génération Do It Yourself avec un influenceur devenu entrepreneur à 6 millions, un mec qui fait du running et qui parlait de ses entraînements de running. Et il disait que ça lui prenait 20 heures par semaine. J'étais là, what the fuck ? Et oui, et même moi ça me prend du temps. En fait, moi mes journées elles sont très contraintes. J'ai mes gosses à déposer, à récupérer, donc en gros je peux bosser de 9h à 17h. Donc c'est pas beaucoup quand même pour un solopreneur. Quand t'imagines la culture entrepreneuriale où il faudrait bosser tout le temps. Et je prends sur cette journée une bonne heure pour aller au sport. Une heure et quart, on va dire. Douche et déplacement compris. Donc, c'est beaucoup de temps quand même. Et si en plus je vais marcher ou si je vais faire des pauses comme ça, genre des petits séjours de vélo ou des stages de surf, ça me prend vite deux, trois semaines par an. Donc, c'est pas du tout anodin. Et ce que je veux dire par là, c'est que c'est fait exprès. C'est que parce que t'as le sport à caser dans ta vie, tu vas devoir réfléchir à un système pour être moins avant de ton temps. Tu peux moins vendre ton temps, t'as une heure de moins ou 20 heures de moins dans le cas si tu prépares un marathon. Et donc tu dois réfléchir à d'autres façons de vendre ton expertise. Et c'est là qu'intervient évidemment tout ce qui m'a permis de partir cette semaine. Et dont je te bassine les oreilles si t'écoutes le board depuis un moment, c'est le fameux solo business scalable. Et oui, c'est bien beau la vie de freelance, mais pour l'avoir vécu, quand t'es freelance et que tu vends tes journées au TJM, t'es free mais t'es pas libre. Donc tu peux pas partir comme ça sur un coup de tête. Qu'est-ce qui fait que moi j'ai pu partir ? Ça fait 5 ans que j'y pense et ça fait on va dire 2 ans que j'ai changé tout mon business model pour avoir des revenus asynchrones, c'est-à-dire gagner de l'argent, même si je ne travaille pas là sur le moment. Donc typiquement, je peux être sur mon vélo en train de rouler là sur le canal et avoir une notification Stripe parce qu'il y a quelqu'un qui a rejoint l'incubateur solopreneur. Et donc, c'est un petit côté très agréable que tu te dis, bon ben, je peux partir, profiter de la vie et ça ne met pas en péril tout mon business. Je ne suis même pas obligée de sacrifier. du chiffre d'affaires potentiellement. Voilà, donc ce que je veux dire, c'est que ça a l'air complètement anodin de partir en vélo-trip trois jours et tu te dis, mais pourquoi elle fait un podcast comme ça ? Parce que ça me rappelle pourquoi je travaille si dur à construire des revenus scalables, alors que c'était plus facile, effectivement, de vendre mon temps ou de vendre mon temps au TGM. C'est pour ça. C'est pour retrouver des moments disponibles pour vivre, pour être libre de mon agenda, pour avoir beaucoup plus de latitude aussi, ne pas me faire imposer toujours des trucs par mes clients. Et en fait, souvent, quand je parle de scalabilité, je parle d'argent. Mais je pense que moi, le truc le plus important que j'ai gagné en travaillant comme ça sur mes produits scalables, c'est du temps. C'est du temps et de la sérénité. Alors, ça ne se mesure pas en dollars sonnants et trébuchants. C'est pour ça que souvent, c'est plus facile pour moi de dire, j'étais à 100 000 par an tous les ans en freelance. Et après, je suis passée de 100 000 à 300 000 grâce à mon système scalable. Ça fait son petit effet. Mais la vérité, c'est que surtout, j'ai gagné toutes mes matinées déjà libres. Ensuite, mon mercredi que j'ai complètement banalisé, qui est libre. et c'est celui-là que j'ai utilisé pour... pour partir à vélo. Et maintenant, je me suis même rajoutée le lundi pour pouvoir aller surfer, là, quand la saison va reprendre. Alors, évidemment, je ne pars pas en vélo-trip, en surf-trip, toutes les semaines, ni tous les lundis, ni tous les mercredis, parce que, quelque part, je n'ai pas moins de travail. J'en ai tout autant, mais c'est juste que j'ai la possibilité de le programmer à d'autres moments, et donc, de le rattraper, si j'ai envie. Ça me donne des cartouches. Après, je ne suis pas obligée de toutes les utiliser. mais le simple fait de se dire, grâce à ça, je peux partir. Grâce à ça, je peux organiser un petit séjour entre freelance et solopreneur, tafwax, relax. Grâce à ça, on va partir en juin en mastermind avec des solopreneurs avancés au Cap-Ferré. Voilà, j'ai déjà les cartouches, enfin les espaces disponibles pour organiser tout ça. Donc voilà, si j'ai un truc à te dire, c'est oui, c'est long de construire des revenus scalables. Non, ce n'est pas un parcours de santé. Là, par exemple, je viens de terminer l'accompagnement des 12 personnes de mon bootcamp de ma promo 6. Et c'était dur par moments. Ces trois mois étaient super intenses, mais ils sont tous ressortis. avec des énormes déclics et avec des gros trucs. Par exemple, une offre au livrable où ils ne vendent plus leur temps. Leur média, enfin, pour attirer des clients en automatique. Un produit, un premier bootcamp ou quoi. Alors oui, c'est dur de prospecter les clients pour cette offre, de changer de méthode. Les clients, ils ont l'habitude de passer au TGM et tout ça. C'est dur, mais dans un an, dans deux ans, dans trois ans. Quand ils partiront en vélo-trip, ou faire ce qu'ils voudront, j'espère qu'ils penseront à moi. Juste un petit instant comme ça pour se dire « Ah, quel kiff ! » Elle avait raison, Flavie, quand même, dans son épisode au milieu des champs d'oiseaux. Donc c'est pas non plus méga glamour, parce que si je suis en train de tourner un vlog pour raconter mon épisode, enfin, ouais, ma mini-retraite, on va dire, un peu minimaliste, là, parce que j'en profite aussi pour réfléchir à des trucs, et ça va être le dernier chapitre de cet épisode, mais... En fait, en vrai, c'est pas glamour, parce que je suis partie à vélo, Donc j'ai pas de fringues... J'ai pas de fringues, j'ai pris juste un t-shirt en plus et voilà. Donc je suis en pyjama en gros sur toute la vidéo du vlog. Ensuite, j'ai pas de goût de luxe en fait. Oui, je suis dans un hôtel de luxe un peu sympa parce qu'il est au milieu de la nature. Mais en vrai, moi, mon luxe, c'est faire mon sport, être tranquille, pouvoir bouquiner, pouvoir travailler et surtout pouvoir disposer de mon agenda comme je veux. Pour moi, c'est ça le vrai luxe. Et voilà, je ressemble à rien. Je suis là avec ma polaire en train de marcher toute la journée ou de faire du vélo ou avec mon Mac enfermé dans ma chambre. Bon. je ne suis pas un profil très bling-bling. Mais c'est ça aussi la vie du solopreneur. Tout le monde n'est pas obligé de partir à Dubaï. Si déjà tu kiffes ta vie, tu gagnes assez d'argent pour être serein, et pour en profiter, parce que gagner un max d'argent, si c'est pour jamais en profiter, au secours. Donc voilà, tout ce système, les quatre piliers de la scalabilité, dont je parle souvent, et l'incubateur solopreneur, ça sert à ça. Donc si tu as envie d'être dans le même cas de figure, rejoins-nous, je ne te vends pas de rêve, je sais que ça va être difficile comme apprentissage, mais si tu es sérieux et que tu l'appliques, t'extraire un petit peu plus de ton business sans le mettre en péril et surtout durer plus longtemps. Parce que la dernière composante de la sérénité en solopreneur, c'est OK, il y a des moments où il faut tout donner, on sort une nouvelle offre, un truc comme ça, mais parfois, il faut se reposer parce que le but, c'est de durer encore, pour moi, 25 ans comme ça. Moi, j'ai 40 ans, j'ai encore 25 ans à bosser. Moi, je ne peux pas bosser en fast life, en bossant nuit, thé jour, soir et week-end pour des clients en freelance. Ce n'est pas possible. J'ai besoin de plus de sérénité et d'un peu moins de travail. de profiter de mes enfants aussi. Bon bref. Et dernier sujet, c'est le côté retraite, retraite solo. Et donc là, je voulais te dire que c'est aussi pour moi indispensable de passer du temps seule. Et ça fait du bien parce qu'en fait, t'es loin du bruit, t'es face à tes pensées, face aussi des fois à des choses qui te font un peu peur, tes pensées, tes freins, etc. Ça te permet de réfléchir. Et franchement, réfléchir, c'est sous-côté. On est toujours dans l'action, mais là, voilà. Moi, quand je fais ça, je me force aussi à ne pas emmener du travail La to-do list un peu de tous les jours, mais plutôt du travail stratégique. Fixation d'objectifs, création de contenu, de contenu long. Là, j'étais en train d'écrire des essais hier soir pour mon site internet. Écrire des podcasts. Tout ce travail créatif qui demande aussi beaucoup de patience, beaucoup de calme et qui est difficile à faire, je trouve, dans un environnement quotidien. On est tout le temps dérangé. Donc voilà, moi, régulièrement, je me fais ces retraites que j'appellerais retraites minimalistes ou retraites stratégiques où je combine sport. et activités long terme, activités evergreen. Donc voilà, je combine repos mental, sport et tâches stratégiques. Et donc je ressors de là, je suis reposée, je suis ressourcée, j'ai un mental d'acier grâce au sport. Et surtout, je ne sais pas, j'ai l'impression d'avoir remis les choses en place niveau business, je sais plus ce que je dois faire plutôt que des choses inutiles. Bon, donc pour finir cet épisode, que retenir de ce récit ? Tu vas te dire, elle nous raconte sa vie, ça n'a ni que dix têtes. Pas du tout ! si je te raconte, c'est que peut-être que moi, j'aurais aimé aussi, à l'époque où j'étais en pleine hustle culture, en train de bosser nuit et jour, peut-être entendre des solopreneurs qui réussissent à générer un gros chiffre d'affaires et qui parlent aussi du sujet santé mentale, de la difficulté de faire des pauses, mais de la nécessité aussi de ménager sa monture, de ne pas se cramer. Voilà, donc, ce que tu pourrais faire, je pense, en guise de conclusion de cet épisode, si tu as envie d'agir là-dessus, si tu penses que c'est un warning aussi pour toi, c'est te mettre des contraintes, mais des contraintes positive. C'est-à-dire, comme moi, caler des vacances, des traquances, des petits séjours de repos régulièrement. Moi, j'ai toujours planifié mes loisirs avant le travail. Et après, tu dois t'organiser avec le peu de temps qui te reste pour délivrer le travail. Et donc, ça te force à prioriser, à être plus intelligent. Comme on dit, work smarter, not harder. Tu vois un peu l'idée. Et donc, tu pourrais te mettre des contraintes de repos. Donc, jour de repos, séjour, voyage, vélo trip, surf trip, tout ça. Petit séjour, mastermind. Voilà, si ce genre de séjour t'intéresse, contacte-moi en privé. Tu pourrais aussi, tu peux aussi te mettre des contraintes de sport. Par exemple, aller à la piscine, reprendre le sport, préparer un triathlon, enfin ce que tu veux. Et je pense que ça, ça va t'amener à la troisième contrainte, qui est de construire un business scalable. Car oui, au début, c'est une contrainte, ce n'est pas une récompense. C'est bloquer des journées de travail pour construire ton produit scalable. C'est refuser des missions au TJM pour avoir le temps de créer une offre. C'est dire non aux monoclients. qui te prend toute l'année pas cher pour augmenter tes prix. C'est supprimer une mission ou deux pour garder du temps pour construire ton média, celui qui te servira à trouver tes futurs clients pour ton produit. C'est garder au moins une demi-journée ou un jour par semaine pour créer un produit scalable. C'est passer un peu de temps à déléguer quelque chose que tu aurais fait vite fait, parce que tu sais que demain, ça te fera gagner beaucoup de temps et que les gens à qui tu as délégué des choses seront là pour toi quand tu es en vélo-trip pour t'aider. Big up à elles et à eux. Donc voilà. Je pense que la contrainte, elle est parfois libératrice, créatrice, elle permet d'être plus créative, elle permet de changer de business model pour le mieux. Donc voilà, en tout cas, je voulais te montrer aussi la carotte au bout de la contrainte, c'est-à-dire tout le côté positif que ça a de se forcer à changer de modèle. Et voilà, je te souhaite une bonne route en tout cas dans la construction de ton solo business et vers plus de scalabilité. Et puis, je te laisse avec un peu de champ d'oiseau. Merci beaucoup d'avoir écouté ce podcast. et retour des prochains épisodes civilisés sans petits oiseaux qui gazouillent dans les prochains jours. Allez, salut tout le monde et prenez soin de vous !