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Le Bonheur est dans le Foin - Simplifie l’alimentation de ton cheval !

22. Comment faire quand on n'as pas le choix ?

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23min |02/04/2025
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Description

As-tu déjà ressenti cette pression de devoir gérer l'alimentation de ton cheval dans des situations difficiles ? Dans cet épisode de "Le Bonheur est dans le Foin", je partage avec toi des conseils précieux sur la gestion de l'alimentation des chevaux en période de contrainte. En tant que nutritionniste équin, je sais à quel point il est crucial de prendre en compte le bien-être de ton cheval tout en veillant à ta propre santé mentale.

Je te raconte mon expérience personnelle avec mon cheval Uisper, qui a récemment subi une entorse. Cette épreuve m'a appris l'importance d'adapter les soins en fonction des recommandations vétérinaires, mais aussi de comprendre les besoins spécifiques de chaque cheval. L'alimentation est un aspect fondamental de la santé équine, et je t'explique comment naviguer dans les choix parfois limités qui s'offrent à nous, surtout lorsque la santé de nos compagnons à quatre pattes est en jeu.

Dans cet épisode, je mets l'accent sur la nécessité de comprendre les raisons derrière les recommandations des professionnels de santé équine. Pourquoi certaines recommandations sont-elles données ? Comment les appliquer de manière appropriée ? Ces questions sont essentielles pour assurer le bien-être de ton cheval. Je t'invite à explorer ces thématiques avec moi et à découvrir comment une approche éclairée peut transformer les défis en opportunités.

Mais ce n'est pas tout ! Je parle également de l'importance de la santé mentale des propriétaires de chevaux. Prendre soin de soi est tout aussi crucial que de s'occuper de son cheval. En prenant soin de ton bien-être, tu seras mieux équipé pour répondre aux besoins de ton compagnon. Je te propose des stratégies simples pour intégrer cette notion dans ta routine quotidienne.

Rejoins-moi pour un échange riche en informations, en conseils pratiques et en encouragements. Ensemble, simplifions l’alimentation de ton cheval et veillons à ce que le bonheur soit toujours au rendez-vous, tant pour lui que pour toi. N'oublie pas, le bonheur est dans le foin !


Avant de se quitter…

Si cet épisode t’a plu, abonne-toi au podcast pour ne rien manquer des prochains épisodes. Et si tu connais d’autres propriétaires qui pourraient en bénéficier, partage-le autour de toi !

N’oublie pas non plus de me retrouver sur Instagram (@MurmureAnimal), de visiter mon site internet et de t’inscrire à ma newsletter pour accéder à des ressources complémentaires.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Le Bonheur est dans le Foin, le seul podcast qui t'aide à y voir plus clair dans l'alimentation de ton cheval. Moi c'est Audrey, l'hôte de ce podcast, et je suis nutritionniste équin formée à AgroParisTech par l'association française Zootechnie. Je te propose des bilans nutritionnels individualisés ainsi que des formations en ligne pour te permettre de prendre en main facilement l'alimentation de ton compagnon en crinière. La mission de ce podcast, c'est de t'aider à faire des choix éclairés pour l'alimentation de ton cheval en te fournissant... les informations dont tu as besoin pour faire ces choix. Avant de lancer cet épisode, je te rappelle que tu peux t'abonner au podcast depuis ta plateforme d'écoute préférée pour ne louper aucune sortie d'épisode. Tu peux également t'abonner à la newsletter ainsi qu'au compte Instagram afin de recevoir plein de réflexions supplémentaires. Tous les liens sont en description de cet épisode. Je te souhaite une bonne écoute où que tu sois, mais si tu vois ton cheval aujourd'hui, fais-lui plein de gratuits de ma part. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Le Bonheur est dans le Foin. On est au milieu d'une série d'épisodes sur l'alimentation de différents types de chevaux. On a déjà parlé dans les épisodes précédents de l'alimentation du cheval ulcéreux, de l'alimentation du cheval fourbu, que ce soit en crise ou un cheval qui est fourbu chronique, et je vous ai prévu d'autres épisodes, notamment sur l'alimentation du cheval PSSM ou l'alimentation du vieux cheval. Mais là, j'ai envie de faire un épisode un peu en aparté. Vous allez voir, il est très en lien en fait. Il est très en lien, mais un peu en aparté. On ne va pas parler alimentation aujourd'hui. On va parler de l'humain. Parce que vous avez déjà remarqué, si vous avez écouté les épisodes précédents, il y a certains des conseils que j'ai donnés qui sont très chronophages pour l'humain. Qui sont très compliqués à suivre pour l'humain. Et qui sont aussi plutôt contraignants pour le cheval. Notamment dans l'alimentation du cheval qui est fourbu en crise. On parle quand même d'isoler le cheval. On parle de le sortir de son troupeau pour pouvoir peser son alimentation, etc. Donc ça, c'est des conseils qui sont contraignants à la fois pour l'humain et pour le cheval. Donc aujourd'hui, je voulais qu'on parle de ces situations où, entre guillemets, on n'a pas le choix. De comment on fait quand on n'a pas le choix. C'est le titre de cet épisode. Comment on fait quand on n'a pas le choix pour son cheval Comment est-ce qu'on trouve le juste milieu entre santé... sécurité et bien-être équin et humain. On est d'accord, parce que de donner un traitement à un cheval ulcéreux, de donner un traitement potentiellement deux à trois fois par jour, c'est aussi très contraignant. De gérer un cheval fourbure, c'est très contraignant. Donc, comment on gère la santé du cheval et de l'humain, la sécurité du cheval et de l'humain et le bien-être du cheval et de l'humain Je n'ai aucune envie de vous envoyer en burn-out. La santé mentale des humains est extrêmement importante pour moi et pour mon entreprise. Donc aussi importante dans les conseils que je vous donne, et donc c'est ce qu'on va voir aujourd'hui. Je vais commencer cet épisode par une petite histoire perso, qui est encore en cours de déroulement. Il y a tout pile un an, l'huisper s'est mis à boiter. D'un coup, dans son pré, il s'est mis à boiter. Le vétérinaire est venu. Il y a eu une petite... Une erreur de diagnostic. Donc, il a retardé un peu la prise en charge. La boiterie a persisté. Donc, du coup, on a été en clinique. Et ils y ont diagnostiqué une entorse. L'hyspère avait donc une entorse du ligament latéral-collatéral. Collatéral-latéral. C'était un tout petit ligament. Un petit truc... un petit truc de merdouille, qui relie en fait la deuxième et la troisième phalange. Donc c'est au niveau du pied. Et puis là, le vétérinaire me dit, là la solution c'est trois mois de boxe ferme. Ok, ok, alors déjà pour le bien-être équin, on n'est pas ouf parce que du coup on n'a plus de contacts sociaux, on n'a plus de liberté de mouvement, donc... On n'est pas ouf pour le bien-être équin, mais aussi pour Whisper, on n'était pas ouf pour sa santé. Parce que Whisper est aussi PSSM. Et la dernière fois qu'il a été enfermé en boxe, alors on n'a pas eu de problème. Alors la dernière fois qu'il a été enfermé en paddock, en fait, c'était même pas en boxe. On n'a pas eu de problème de PSSM, mais par contre, il a fait une fourmure des quatre membres. Ouais, des quatre. En une journée. Il avait fait une fourvure des quatre membres. Du coup, je dis ça au véto. Je lui dis, en fait... Là, je me questionne pour sa santé. Donc, comment on fait En théorie, je n'ai pas le choix que de l'immobiliser pour aider à son entorse. Mais dans la pratique, l'immobiliser va faire prendre de gros risques pour sa santé et potentiellement pour son bien-être. Donc, comment je fais Comment je soigne mon cheval en prenant tout ça en compte Le premier point, c'est bien évidemment, comme j'ai fait, d'en discuter. avec le vétérinaire. Quand vous n'avez pas le choix que de faire quelque chose et qui va à l'encontre de ce que vous savez sur le bien-être équin ou sur la santé du cheval, la première chose à faire, c'est de discuter avec le vétérinaire. Donc de comprendre pourquoi cette proposition du vétérinaire ou d'un autre professionnel de la santé équine. Ça peut être votre maréchal qui vous dit, là, il va falloir changer les fers. ou ça peut être votre ostéopathe qui vous dit qu'il va falloir laisser 8 jours de repos. Ça peut être plein de petits trucs comme ça. Ça peut être plein de propositions que vont vous faire des professionnels de la santé équine ou comme dit votre nutritionniste qui vous dit qu'il va falloir l'isoler et peser son foin. Au hasard, s'il est fourbu. Donc la première chose à faire, c'est de comprendre la proposition du pro de santé. Et pour ça, il va falloir le harceler de pro. Pourquoi Entre guillemets. Donc de lui demander pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi, plusieurs fois, 5-6 fois, vous pouvez y aller. Donc par exemple, on va reprendre le cas de notre cheval fourbu, notre fourbu en crise, où je vous dis, il va falloir l'isoler en box, il va falloir l'isoler en tout cas en paddock. Pourquoi il va falloir Et bien parce qu'en fait, il va falloir peser son foin. Ok, pourquoi il va falloir peser son foin Et bien parce qu'en fait, il va falloir surveiller ses apports alimentaires. Pourquoi il faut surveiller ses apports alimentaires Parce qu'en fait, la fourbure qui l'a déclenché, elle est en lien avec du surpoids. Et vous voyez que si là, la fourbure n'est pas forcément en lien avec du surpoids, on ne va peut-être pas avoir besoin de surveiller les apports alimentaires. C'est peut-être une autre problématique. Donc du coup, il va falloir vraiment comprendre la proposition du pro de santé. Et pour ça, il va falloir l'interroger, donc vraiment demander pourquoi. Et quand le professionnel vous répond, vous lui demandez pourquoi cette réponse. Et ça va vous permettre de creuser. Normalement, prévenez le pro de santé de ce que vous êtes en train de faire. Vous lui dites, écoute, j'ai vraiment besoin de comprendre le but de ta proposition pour pouvoir passer au point numéro 2, qui va être d'adapter les soins en conséquence. Donc, j'ai besoin de comprendre le but de ta proposition. Donc, je vais te demander de creuser. Je vais t'interroger. Je suis désolée, ça va être un peu répétitif. Mais moi, j'ai vraiment besoin de comprendre. pourquoi tu me proposes de faire ça Donc allez-y, interrogez votre professionnel, prévenez-le de ce que vous faites et normalement votre professionnel va être relativement content de vous répondre parce que l'objectif c'est de comprendre le but de sa proposition pour permettre d'adapter les soins en conséquence et de permettre une meilleure prise en charge de votre cheval. Donc du coup, interrogez votre professionnel, mais ça va aussi vous demander de comprendre votre cheval, donc de vous être formé à la pathologie de votre cheval ou d'avoir lu énormément sur la pathologie de votre cheval. Donc ça, ce n'est pas forcément quelque chose qu'on a du premier coup d'œil. Par exemple, si votre cheval, on va reprendre l'exemple des ulcères, en fait, quand on est diagnostique des ulcères, vous n'y connaissez pas grand-chose potentiellement en ulcère gastrique. Mais une fois que vous allez interroger votre professionnel, vous allez pouvoir comprendre la pathologie, vous former sur la pathologie, encore une fois, au hasard, en allant écouter un des épisodes de podcast précédents, et vous former. en lisant, en vous informant sur la pathologie de votre cheval. Vous voyez que là, on a un premier point qui apparaît, sur ce premier point. Donc l'objectif premier, quand on n'a pas le choix, c'est de comprendre pourquoi on n'a pas le choix. Donc de comprendre la proposition du professionnel de santé. Mais ça, de comprendre cette proposition, ça va déjà vous demander beaucoup de temps. Si vous choisissez, enfin si vous dites que vous n'avez pas le choix, et donc que vous remettez en question la proposition du pro de santé, Ça va vous demander beaucoup de temps pour comprendre pourquoi la remettre en question et comment faire en sorte que votre cheval reste en bonne santé sans forcément suivre exactement ce que le pro de santé vous dit. Ça va vous demander beaucoup de temps. Mais du coup, une fois que vous avez compris l'objectif de la proposition du pro de santé, ça va vous permettre potentiellement d'adapter les soins en conséquence. Donc d'adapter... la gestion quotidienne, peut-être d'adapter l'exercice, peut-être d'adapter l'alimentation. En gros, ça va vous permettre d'adapter Plus de choses potentiellement que ce qui était prévu à la base. Parce qu'on va reprendre l'exemple de Whisper. Donc le vétérinaire m'a dit, il faudrait l'isoler en boxe. Ok, je n'ai pas le choix, je ne peux pas le faire. Je ne peux pas l'isoler en boxe. Du coup, j'ai compris pourquoi il voulait l'isoler. Parce qu'en fait, il faut qu'il y ait le moins de chocs possibles et le moins de variations de mouvements possibles pendant un certain temps sur ce membre. Ok, bon, qu'est-ce que moi je peux faire pour qu'il y ait le moins de variations possibles de terrain sur ce membre. Et bien, Whisper va être en paddock stabilisé avec ses copains, mais où il y a beaucoup de lignes droites, il y a des grands espaces pour tourner, parce qu'il ne fallait pas qu'il tourne beaucoup, parce que ça met beaucoup de variabilité dans les appuis du cheval. Donc du coup, des grands espaces, lisses, plats, en sable, donc sur un terrain le plus homogène. possible. Vous voyez, ça permet d'adapter tout ça. Mais ça veut dire que il faut adapter tout ça. Il faut pouvoir adapter tout ça. Il faut adapter plus de choses que ce qui était prévu. Ce qui était prévu, c'était juste de le passer en boxe. Ce qui était prévu de base, c'était juste de changer de type de pension. Là, on va changer de type de pension, mais en plus, il va falloir réfléchir à plein d'autres choses. Du coup, il va falloir aussi potentiellement réfléchir à l'alimentation, à l'exercice, aux copains. Qui c'est qu'on lui met On lui met des chevaux calmes, on ne lui met pas de nouveaux copains. Ça demande beaucoup de temps et ça demande beaucoup, beaucoup de charge mentale d'adapter les soins. En conséquence, quand vous dites je n'ai pas le choix sachez que quand vous vous dites ça, vous acceptez que le choix, ça va être de prendre de la charge mentale en plus. De dire je ne veux pas ou je ne peux pas respecter ce qui a été dit de base ça va nécessiter beaucoup plus de gestion de votre part, donc beaucoup plus de charge mentale. Moi, j'ai l'habitude de dire qu'on a toujours le choix. On a toujours le choix, et là, en faisant le choix de ne pas respecter ce qui a été dit de base, vous allez faire le choix de vous compliquer la vie. Mais c'est logique. Soit vous choisissez la simplicité et vous écoutez ce qu'on vous dit, soit, si vous n'avez pas le choix, et bien vous allez choisir la difficulté, entre guillemets. Il faut le savoir. Dans le cas de pathologie, en général, on choisit la difficulté temporairement, en tout cas. Donc du coup, il faut vraiment le prendre en compte, parce que pour adapter les soins selon ce que vous avez compris de la pathologie de votre cheval, et bien ça va vous demander beaucoup plus de temps et beaucoup plus de charge mentale, et potentiellement plus d'argent. Potentiellement plus d'argent. Parce que par exemple, moi si je dis, ok, je ne veux pas que Whisper soit en boxe stricte, je veux qu'il soit en petit paddock, mais je veux que ce paddock soit nettoyé tous les jours de ses crotins, il va peut-être falloir que je paye quelqu'un. Ou de dire, je vais adapter l'alimentation. Et là du coup, il va falloir peut-être payer un peu plus au niveau de l'alimentation. Donc plus de temps, plus d'argent. Et dans tous les cas, plus de charge mentale. Le dernier point, c'est le temps. Justement, on met le temps pour votre cheval. Quand vous vous dites, je ne peux pas mettre mon cheval fourbu dans un... Je ne peux pas peser l'alimentation de mon cheval fourbu. Ou comme moi, je me suis dit, je ne peux pas immobiliser fermement mon cheval au box. En disant ça, j'ai accepté tacitement, parce que je l'ai compris, enfin, je ne l'ai pas... tacitement, parce que je l'ai compris après avec le vétérinaire, c'est que, en fait, la pathologie de mon cheval, elle ne va pas mettre trois mois à guérir. Elle va mettre beaucoup plus. On partait sur six mois. Moi, je partais... Non, en vrai, je partais sur neuf mois. Et là, on est à dix mois et on n'a pas encore résolu son entorse. Donc, voilà. Il faut le savoir qu'à partir du moment où on commence la prise en charge, ça va prendre plus de temps. que ce qui était prévu de base. Donc il faut l'accepter, que ça va prendre plus de temps, que ça va demander plus d'argent, que ça va demander de... Est-ce que j'accepte de voir mon cheval souffrir pendant tout ce temps-là, alors qu'en fait, il lui aurait peut-être fallu juste 3 mois en boxe Voilà, grand dilemme où seul vous avez la réponse pour votre cheval. Et ce qui arrive au dernier point, donc le premier... Quand vous vous dites que je n'ai pas le choix, le premier objectif, c'est de comprendre la proposition du professionnel de santé et pourquoi il vous la propose. Le deuxième point, c'est d'adapter les soins en conséquence, donc dans la gestion quotidienne, mais aussi dans le pan et dans l'argent que ça va vous demander. et que ça va demander à votre cheval au niveau du temps. Et le troisième point, ça va être d'analyser votre cheval. Donc là encore, ça va vous demander beaucoup de formation sur la pathologie de votre cheval pour savoir lire les paramètres de votre cheval qui sont importants pour cette pathologie. Par exemple, pour Whisper, ça a été d'apprendre à prendre le pouls d'IGT. Enfin bon, je savais déjà, mais d'apprendre à prendre le pouls d'IGT parce qu'en fait, tant qu'on a du pouls d'IGT, c'est qu'on a une inflammation dans le pied. donc c'est qu'il y a potentiellement encore une entorse c'est qu'il y a une inflammation en tout cas dans le pied. Donc ça, ça va vous demander de comprendre votre cheval, de comprendre sa pathologie. Encore une fois vous pouvez aller écouter les épisodes précédents ou les épisodes suivants de ce podcast si votre pathologie est en lien avec l'alimentation mais de choisir que ça va de nouveau vous prendre beaucoup plus de temps et potentiellement aussi ça va vous prendre des analyses vétérinaires en supplément Donc plus d'argent Ça va vous demander peut-être plus de prise de sang de contrôle, ou plus de radio de contrôle. On va le voir pour les chevaux PSSM la semaine prochaine. Mais si vous choisissez de ne pas immobiliser votre cheval fermement en boxe, il va peut-être falloir faire des prises de sang pour suivre le taux de ces enzymes musculaires pour voir si on a quand même une amélioration, malgré la prise de risque de ne pas isoler son cheval en boxe. Pour notre cheval fourbu, ça va peut-être demander de faire plus de radios de contrôle. Donc il y a eu une bascule de phalange, je choisis de ne pas forcément peser l'alimentation de mon cheval, et peut-être que 2-3 semaines après le diagnostic initial, on va faire une radio de contrôle pour vérifier si la bascule de phalange n'est pas intensifiée. Est-ce que la bascule de phalange est toujours stable Donc ça va vous demander potentiellement plus d'analyse vétérinaire, et donc plus d'argent. Plus d'argent, plus de charge mentale, plus de réflexion au sujet. Alors, c'est pas mal parce que du coup, de retourner voir le vétérinaire, vous allez pouvoir lui reposer des questions. Donc, améliorer votre formation. Mais en tout cas, ça va demander plus de points d'observables, plus de paramètres observables à analyser pour bien suivre l'évolution de votre cheval. On a l'habitude de dire, pour conclure cet épisode, vous avez bien compris que... Quand vous vous dites ok, j'ai pas le choix vous faites le choix de faire un autre petit protocole à côté, de faire le protocole de comprendre la proposition du professionnel de santé pour pouvoir adapter les soins de votre cheval en conséquence, et que cette adaptation va nécessiter un monitoring, une analyse des paramètres observables de votre cheval plus poussé, pour bien suivre sa pathologie et être sûr qu'on est sur une amélioration. qui va prendre plus de temps que prévu, mais bien vérifier qu'on est sur une amélioration et non pas sur une détérioration. Et donc, pour conclure cet épisode, on a l'habitude de dire que si on n'a pas d'argent, on a du temps. Ou l'inverse, si on n'a pas de temps, il nous faut de l'argent. Et bien, en fait, on va le compléter un petit peu. C'est-à-dire que si vous n'avez pas le choix, vous avez du temps et de l'argent. Donc, en fait, quand vous choisissez de dire Je n'ai pas le choix, je ne peux pas ou ne veut pas faire ça pour mon cheval, vous faites le choix d'y passer plus de temps, plus d'argent et potentiellement plus de charge mentale. Prenez bien ça en compte quand vous n'avez pas le choix. Donc ça va vous demander d'encadrer votre cheval et de vous faire encadrer vous. On en revient au début sur la santé mentale du cavalier. Quand on n'a pas forcément le choix, on va forcément rajouter de la charge mentale. Et donc, il va falloir une prise en charge du cavalier. Il va falloir une équipe soignante qui est bienveillante avec le cavalier propriétaire et des amis qui sont bienveillants avec le cavalier propriétaire, mais également potentiellement un suivi psy. De plus en plus de psychologues sont sensibilisés à l'effet de nos animaux sur notre santé mentale, à l'effet bénéfique, mais aussi à l'effet délétère quand notre animal va mal. Et donc du coup, prenne ça en charge, prenne le côté Ok, votre animal ne va pas bien, je vais vous aider à aller mieux, même si votre animal ne va pas bien. Je vais vous aider à passer ce moment pour que vous vous restiez bien, même si votre animal est mal. Et c'est vraiment ultra important. Il y a en effet des moments où forcément votre charge mentale va augmenter avec votre cheval, même si... Tout mon objectif, moi, en tant que nutritionniste, c'est de vous simplifier cette charge mentale. Mais sachez qu'il y a quand même des fois où la charge mentale va augmenter, notamment quand votre cheval... est blessé, est malade. Et donc, prenez soin de vous. Je sais que c'est une expression qui est devenue vraiment trop commune pendant le Covid. Mais vraiment, pensez à vous. Prenez soin de vous pour que votre cheval aille mieux et pour que vous restiez le plus à flot possible pendant le temps où votre cheval va mieux. On est du coup sur la fin de cet épisode. Donc vous avez compris que la charge mentale, la santé mentale du cavalier, c'est quelque chose qui me tient vraiment à cœur. Et donc on va plus parler les prochains mois sur ce podcast. On va continuer bien évidemment à parler d'alimentation. Mais maintenant c'est bon, on a dépassé les 20 épisodes. Je commence à me dire c'est bon, vous êtes à peu près bien calés en alimentation. Vous avez vraiment des super grosses bases. Et bah du coup, on va passer sur vous. On va passer sur les humains, qui est vraiment un point qui me tient à cœur. Et notamment, on va avoir la cavalcade qui revient. J'en ai déjà un peu parlé dans les épisodes précédents. La cavalcade, c'est un sommet virtuel qui se déroule sur le premier week-end du mois de septembre, où il y a cette année huit professionnels qui viendront vous partager tous leurs conseils autour d'un thème commun. Et le thème de cette année, c'est de prendre soin... de son cheval et de soi. Donc on va parler vraiment prendre soin du cavalier et ça va être génial. Je vais juste vous teaser un petit peu. Il y aura un épisode spécial sur la cavalcade qui va arriver au cours du mois d'avril pour vous présenter la cavalcade, pour vous présenter le nouveau format de la cavalcade. Mais toujours est-il que je vais vous teaser quand même un petit peu, mais on va parler alimentation de l'humain, on va parler sport de l'humain. On va parler adaptation du matériel à l'humain. On va parler adaptation de l'environnement au cheval et à l'humain. On va parler de plein de sujets qui vont s'adresser à la fois au cheval et au cavalier. On va parler aussi émotions, apprentissage, donc encore une fois du cheval et de l'humain. Donc on va vraiment prendre en fait tous les sujets. de base de la santé et du bien-être équin. Et on va les aborder sous l'angle, en fait, parce que ces sujets de base du bien-être équin, c'est aussi les sujets de base du bien-être humain. Donc, vous aurez les deux faces de la médaille. On parlera à chaque fois et du cheval et de l'humain sur tous ces sujets de base. Donc, alimentation, environnement, sport. adaptation du matériel, émotions, apprentissage. On va vraiment aborder tout ce panel de connaissances et de compétences pour vous aider à avoir un cheval en forme et à être vous aussi en forme pour suivre votre cheval. J'en ai assez dit pour le moment. Je vous souhaite une bonne journée, une bonne semaine, une bonne soirée, où que vous soyez. Et je vous dis donc à très vite pour l'épisode de la semaine prochaine qui sera sur l'alimentation du cheval PSSM et à très vite pour vous reparler également de la cavalcade. Bonne journée

Chapters

  • Introduction au podcast et à l'alimentation équine

    00:07

  • Épisode sur l'humain et les contraintes d'alimentation

    01:10

  • Histoire personnelle : l'entorse de Uisper

    03:18

  • Comprendre les recommandations vétérinaires

    05:16

  • Adapter les soins en conséquence

    09:00

  • Temps et argent dans la gestion des soins

    13:24

  • Conclusion et importance de la santé mentale

    18:14

  • Aperçu des prochains épisodes et de la cavalcade

    23:22

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As-tu déjà ressenti cette pression de devoir gérer l'alimentation de ton cheval dans des situations difficiles ? Dans cet épisode de "Le Bonheur est dans le Foin", je partage avec toi des conseils précieux sur la gestion de l'alimentation des chevaux en période de contrainte. En tant que nutritionniste équin, je sais à quel point il est crucial de prendre en compte le bien-être de ton cheval tout en veillant à ta propre santé mentale.

Je te raconte mon expérience personnelle avec mon cheval Uisper, qui a récemment subi une entorse. Cette épreuve m'a appris l'importance d'adapter les soins en fonction des recommandations vétérinaires, mais aussi de comprendre les besoins spécifiques de chaque cheval. L'alimentation est un aspect fondamental de la santé équine, et je t'explique comment naviguer dans les choix parfois limités qui s'offrent à nous, surtout lorsque la santé de nos compagnons à quatre pattes est en jeu.

Dans cet épisode, je mets l'accent sur la nécessité de comprendre les raisons derrière les recommandations des professionnels de santé équine. Pourquoi certaines recommandations sont-elles données ? Comment les appliquer de manière appropriée ? Ces questions sont essentielles pour assurer le bien-être de ton cheval. Je t'invite à explorer ces thématiques avec moi et à découvrir comment une approche éclairée peut transformer les défis en opportunités.

Mais ce n'est pas tout ! Je parle également de l'importance de la santé mentale des propriétaires de chevaux. Prendre soin de soi est tout aussi crucial que de s'occuper de son cheval. En prenant soin de ton bien-être, tu seras mieux équipé pour répondre aux besoins de ton compagnon. Je te propose des stratégies simples pour intégrer cette notion dans ta routine quotidienne.

Rejoins-moi pour un échange riche en informations, en conseils pratiques et en encouragements. Ensemble, simplifions l’alimentation de ton cheval et veillons à ce que le bonheur soit toujours au rendez-vous, tant pour lui que pour toi. N'oublie pas, le bonheur est dans le foin !


Avant de se quitter…

Si cet épisode t’a plu, abonne-toi au podcast pour ne rien manquer des prochains épisodes. Et si tu connais d’autres propriétaires qui pourraient en bénéficier, partage-le autour de toi !

N’oublie pas non plus de me retrouver sur Instagram (@MurmureAnimal), de visiter mon site internet et de t’inscrire à ma newsletter pour accéder à des ressources complémentaires.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Le Bonheur est dans le Foin, le seul podcast qui t'aide à y voir plus clair dans l'alimentation de ton cheval. Moi c'est Audrey, l'hôte de ce podcast, et je suis nutritionniste équin formée à AgroParisTech par l'association française Zootechnie. Je te propose des bilans nutritionnels individualisés ainsi que des formations en ligne pour te permettre de prendre en main facilement l'alimentation de ton compagnon en crinière. La mission de ce podcast, c'est de t'aider à faire des choix éclairés pour l'alimentation de ton cheval en te fournissant... les informations dont tu as besoin pour faire ces choix. Avant de lancer cet épisode, je te rappelle que tu peux t'abonner au podcast depuis ta plateforme d'écoute préférée pour ne louper aucune sortie d'épisode. Tu peux également t'abonner à la newsletter ainsi qu'au compte Instagram afin de recevoir plein de réflexions supplémentaires. Tous les liens sont en description de cet épisode. Je te souhaite une bonne écoute où que tu sois, mais si tu vois ton cheval aujourd'hui, fais-lui plein de gratuits de ma part. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Le Bonheur est dans le Foin. On est au milieu d'une série d'épisodes sur l'alimentation de différents types de chevaux. On a déjà parlé dans les épisodes précédents de l'alimentation du cheval ulcéreux, de l'alimentation du cheval fourbu, que ce soit en crise ou un cheval qui est fourbu chronique, et je vous ai prévu d'autres épisodes, notamment sur l'alimentation du cheval PSSM ou l'alimentation du vieux cheval. Mais là, j'ai envie de faire un épisode un peu en aparté. Vous allez voir, il est très en lien en fait. Il est très en lien, mais un peu en aparté. On ne va pas parler alimentation aujourd'hui. On va parler de l'humain. Parce que vous avez déjà remarqué, si vous avez écouté les épisodes précédents, il y a certains des conseils que j'ai donnés qui sont très chronophages pour l'humain. Qui sont très compliqués à suivre pour l'humain. Et qui sont aussi plutôt contraignants pour le cheval. Notamment dans l'alimentation du cheval qui est fourbu en crise. On parle quand même d'isoler le cheval. On parle de le sortir de son troupeau pour pouvoir peser son alimentation, etc. Donc ça, c'est des conseils qui sont contraignants à la fois pour l'humain et pour le cheval. Donc aujourd'hui, je voulais qu'on parle de ces situations où, entre guillemets, on n'a pas le choix. De comment on fait quand on n'a pas le choix. C'est le titre de cet épisode. Comment on fait quand on n'a pas le choix pour son cheval Comment est-ce qu'on trouve le juste milieu entre santé... sécurité et bien-être équin et humain. On est d'accord, parce que de donner un traitement à un cheval ulcéreux, de donner un traitement potentiellement deux à trois fois par jour, c'est aussi très contraignant. De gérer un cheval fourbure, c'est très contraignant. Donc, comment on gère la santé du cheval et de l'humain, la sécurité du cheval et de l'humain et le bien-être du cheval et de l'humain Je n'ai aucune envie de vous envoyer en burn-out. La santé mentale des humains est extrêmement importante pour moi et pour mon entreprise. Donc aussi importante dans les conseils que je vous donne, et donc c'est ce qu'on va voir aujourd'hui. Je vais commencer cet épisode par une petite histoire perso, qui est encore en cours de déroulement. Il y a tout pile un an, l'huisper s'est mis à boiter. D'un coup, dans son pré, il s'est mis à boiter. Le vétérinaire est venu. Il y a eu une petite... Une erreur de diagnostic. Donc, il a retardé un peu la prise en charge. La boiterie a persisté. Donc, du coup, on a été en clinique. Et ils y ont diagnostiqué une entorse. L'hyspère avait donc une entorse du ligament latéral-collatéral. Collatéral-latéral. C'était un tout petit ligament. Un petit truc... un petit truc de merdouille, qui relie en fait la deuxième et la troisième phalange. Donc c'est au niveau du pied. Et puis là, le vétérinaire me dit, là la solution c'est trois mois de boxe ferme. Ok, ok, alors déjà pour le bien-être équin, on n'est pas ouf parce que du coup on n'a plus de contacts sociaux, on n'a plus de liberté de mouvement, donc... On n'est pas ouf pour le bien-être équin, mais aussi pour Whisper, on n'était pas ouf pour sa santé. Parce que Whisper est aussi PSSM. Et la dernière fois qu'il a été enfermé en boxe, alors on n'a pas eu de problème. Alors la dernière fois qu'il a été enfermé en paddock, en fait, c'était même pas en boxe. On n'a pas eu de problème de PSSM, mais par contre, il a fait une fourmure des quatre membres. Ouais, des quatre. En une journée. Il avait fait une fourvure des quatre membres. Du coup, je dis ça au véto. Je lui dis, en fait... Là, je me questionne pour sa santé. Donc, comment on fait En théorie, je n'ai pas le choix que de l'immobiliser pour aider à son entorse. Mais dans la pratique, l'immobiliser va faire prendre de gros risques pour sa santé et potentiellement pour son bien-être. Donc, comment je fais Comment je soigne mon cheval en prenant tout ça en compte Le premier point, c'est bien évidemment, comme j'ai fait, d'en discuter. avec le vétérinaire. Quand vous n'avez pas le choix que de faire quelque chose et qui va à l'encontre de ce que vous savez sur le bien-être équin ou sur la santé du cheval, la première chose à faire, c'est de discuter avec le vétérinaire. Donc de comprendre pourquoi cette proposition du vétérinaire ou d'un autre professionnel de la santé équine. Ça peut être votre maréchal qui vous dit, là, il va falloir changer les fers. ou ça peut être votre ostéopathe qui vous dit qu'il va falloir laisser 8 jours de repos. Ça peut être plein de petits trucs comme ça. Ça peut être plein de propositions que vont vous faire des professionnels de la santé équine ou comme dit votre nutritionniste qui vous dit qu'il va falloir l'isoler et peser son foin. Au hasard, s'il est fourbu. Donc la première chose à faire, c'est de comprendre la proposition du pro de santé. Et pour ça, il va falloir le harceler de pro. Pourquoi Entre guillemets. Donc de lui demander pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi, plusieurs fois, 5-6 fois, vous pouvez y aller. Donc par exemple, on va reprendre le cas de notre cheval fourbu, notre fourbu en crise, où je vous dis, il va falloir l'isoler en box, il va falloir l'isoler en tout cas en paddock. Pourquoi il va falloir Et bien parce qu'en fait, il va falloir peser son foin. Ok, pourquoi il va falloir peser son foin Et bien parce qu'en fait, il va falloir surveiller ses apports alimentaires. Pourquoi il faut surveiller ses apports alimentaires Parce qu'en fait, la fourbure qui l'a déclenché, elle est en lien avec du surpoids. Et vous voyez que si là, la fourbure n'est pas forcément en lien avec du surpoids, on ne va peut-être pas avoir besoin de surveiller les apports alimentaires. C'est peut-être une autre problématique. Donc du coup, il va falloir vraiment comprendre la proposition du pro de santé. Et pour ça, il va falloir l'interroger, donc vraiment demander pourquoi. Et quand le professionnel vous répond, vous lui demandez pourquoi cette réponse. Et ça va vous permettre de creuser. Normalement, prévenez le pro de santé de ce que vous êtes en train de faire. Vous lui dites, écoute, j'ai vraiment besoin de comprendre le but de ta proposition pour pouvoir passer au point numéro 2, qui va être d'adapter les soins en conséquence. Donc, j'ai besoin de comprendre le but de ta proposition. Donc, je vais te demander de creuser. Je vais t'interroger. Je suis désolée, ça va être un peu répétitif. Mais moi, j'ai vraiment besoin de comprendre. pourquoi tu me proposes de faire ça Donc allez-y, interrogez votre professionnel, prévenez-le de ce que vous faites et normalement votre professionnel va être relativement content de vous répondre parce que l'objectif c'est de comprendre le but de sa proposition pour permettre d'adapter les soins en conséquence et de permettre une meilleure prise en charge de votre cheval. Donc du coup, interrogez votre professionnel, mais ça va aussi vous demander de comprendre votre cheval, donc de vous être formé à la pathologie de votre cheval ou d'avoir lu énormément sur la pathologie de votre cheval. Donc ça, ce n'est pas forcément quelque chose qu'on a du premier coup d'œil. Par exemple, si votre cheval, on va reprendre l'exemple des ulcères, en fait, quand on est diagnostique des ulcères, vous n'y connaissez pas grand-chose potentiellement en ulcère gastrique. Mais une fois que vous allez interroger votre professionnel, vous allez pouvoir comprendre la pathologie, vous former sur la pathologie, encore une fois, au hasard, en allant écouter un des épisodes de podcast précédents, et vous former. en lisant, en vous informant sur la pathologie de votre cheval. Vous voyez que là, on a un premier point qui apparaît, sur ce premier point. Donc l'objectif premier, quand on n'a pas le choix, c'est de comprendre pourquoi on n'a pas le choix. Donc de comprendre la proposition du professionnel de santé. Mais ça, de comprendre cette proposition, ça va déjà vous demander beaucoup de temps. Si vous choisissez, enfin si vous dites que vous n'avez pas le choix, et donc que vous remettez en question la proposition du pro de santé, Ça va vous demander beaucoup de temps pour comprendre pourquoi la remettre en question et comment faire en sorte que votre cheval reste en bonne santé sans forcément suivre exactement ce que le pro de santé vous dit. Ça va vous demander beaucoup de temps. Mais du coup, une fois que vous avez compris l'objectif de la proposition du pro de santé, ça va vous permettre potentiellement d'adapter les soins en conséquence. Donc d'adapter... la gestion quotidienne, peut-être d'adapter l'exercice, peut-être d'adapter l'alimentation. En gros, ça va vous permettre d'adapter Plus de choses potentiellement que ce qui était prévu à la base. Parce qu'on va reprendre l'exemple de Whisper. Donc le vétérinaire m'a dit, il faudrait l'isoler en boxe. Ok, je n'ai pas le choix, je ne peux pas le faire. Je ne peux pas l'isoler en boxe. Du coup, j'ai compris pourquoi il voulait l'isoler. Parce qu'en fait, il faut qu'il y ait le moins de chocs possibles et le moins de variations de mouvements possibles pendant un certain temps sur ce membre. Ok, bon, qu'est-ce que moi je peux faire pour qu'il y ait le moins de variations possibles de terrain sur ce membre. Et bien, Whisper va être en paddock stabilisé avec ses copains, mais où il y a beaucoup de lignes droites, il y a des grands espaces pour tourner, parce qu'il ne fallait pas qu'il tourne beaucoup, parce que ça met beaucoup de variabilité dans les appuis du cheval. Donc du coup, des grands espaces, lisses, plats, en sable, donc sur un terrain le plus homogène. possible. Vous voyez, ça permet d'adapter tout ça. Mais ça veut dire que il faut adapter tout ça. Il faut pouvoir adapter tout ça. Il faut adapter plus de choses que ce qui était prévu. Ce qui était prévu, c'était juste de le passer en boxe. Ce qui était prévu de base, c'était juste de changer de type de pension. Là, on va changer de type de pension, mais en plus, il va falloir réfléchir à plein d'autres choses. Du coup, il va falloir aussi potentiellement réfléchir à l'alimentation, à l'exercice, aux copains. Qui c'est qu'on lui met On lui met des chevaux calmes, on ne lui met pas de nouveaux copains. Ça demande beaucoup de temps et ça demande beaucoup, beaucoup de charge mentale d'adapter les soins. En conséquence, quand vous dites je n'ai pas le choix sachez que quand vous vous dites ça, vous acceptez que le choix, ça va être de prendre de la charge mentale en plus. De dire je ne veux pas ou je ne peux pas respecter ce qui a été dit de base ça va nécessiter beaucoup plus de gestion de votre part, donc beaucoup plus de charge mentale. Moi, j'ai l'habitude de dire qu'on a toujours le choix. On a toujours le choix, et là, en faisant le choix de ne pas respecter ce qui a été dit de base, vous allez faire le choix de vous compliquer la vie. Mais c'est logique. Soit vous choisissez la simplicité et vous écoutez ce qu'on vous dit, soit, si vous n'avez pas le choix, et bien vous allez choisir la difficulté, entre guillemets. Il faut le savoir. Dans le cas de pathologie, en général, on choisit la difficulté temporairement, en tout cas. Donc du coup, il faut vraiment le prendre en compte, parce que pour adapter les soins selon ce que vous avez compris de la pathologie de votre cheval, et bien ça va vous demander beaucoup plus de temps et beaucoup plus de charge mentale, et potentiellement plus d'argent. Potentiellement plus d'argent. Parce que par exemple, moi si je dis, ok, je ne veux pas que Whisper soit en boxe stricte, je veux qu'il soit en petit paddock, mais je veux que ce paddock soit nettoyé tous les jours de ses crotins, il va peut-être falloir que je paye quelqu'un. Ou de dire, je vais adapter l'alimentation. Et là du coup, il va falloir peut-être payer un peu plus au niveau de l'alimentation. Donc plus de temps, plus d'argent. Et dans tous les cas, plus de charge mentale. Le dernier point, c'est le temps. Justement, on met le temps pour votre cheval. Quand vous vous dites, je ne peux pas mettre mon cheval fourbu dans un... Je ne peux pas peser l'alimentation de mon cheval fourbu. Ou comme moi, je me suis dit, je ne peux pas immobiliser fermement mon cheval au box. En disant ça, j'ai accepté tacitement, parce que je l'ai compris, enfin, je ne l'ai pas... tacitement, parce que je l'ai compris après avec le vétérinaire, c'est que, en fait, la pathologie de mon cheval, elle ne va pas mettre trois mois à guérir. Elle va mettre beaucoup plus. On partait sur six mois. Moi, je partais... Non, en vrai, je partais sur neuf mois. Et là, on est à dix mois et on n'a pas encore résolu son entorse. Donc, voilà. Il faut le savoir qu'à partir du moment où on commence la prise en charge, ça va prendre plus de temps. que ce qui était prévu de base. Donc il faut l'accepter, que ça va prendre plus de temps, que ça va demander plus d'argent, que ça va demander de... Est-ce que j'accepte de voir mon cheval souffrir pendant tout ce temps-là, alors qu'en fait, il lui aurait peut-être fallu juste 3 mois en boxe Voilà, grand dilemme où seul vous avez la réponse pour votre cheval. Et ce qui arrive au dernier point, donc le premier... Quand vous vous dites que je n'ai pas le choix, le premier objectif, c'est de comprendre la proposition du professionnel de santé et pourquoi il vous la propose. Le deuxième point, c'est d'adapter les soins en conséquence, donc dans la gestion quotidienne, mais aussi dans le pan et dans l'argent que ça va vous demander. et que ça va demander à votre cheval au niveau du temps. Et le troisième point, ça va être d'analyser votre cheval. Donc là encore, ça va vous demander beaucoup de formation sur la pathologie de votre cheval pour savoir lire les paramètres de votre cheval qui sont importants pour cette pathologie. Par exemple, pour Whisper, ça a été d'apprendre à prendre le pouls d'IGT. Enfin bon, je savais déjà, mais d'apprendre à prendre le pouls d'IGT parce qu'en fait, tant qu'on a du pouls d'IGT, c'est qu'on a une inflammation dans le pied. donc c'est qu'il y a potentiellement encore une entorse c'est qu'il y a une inflammation en tout cas dans le pied. Donc ça, ça va vous demander de comprendre votre cheval, de comprendre sa pathologie. Encore une fois vous pouvez aller écouter les épisodes précédents ou les épisodes suivants de ce podcast si votre pathologie est en lien avec l'alimentation mais de choisir que ça va de nouveau vous prendre beaucoup plus de temps et potentiellement aussi ça va vous prendre des analyses vétérinaires en supplément Donc plus d'argent Ça va vous demander peut-être plus de prise de sang de contrôle, ou plus de radio de contrôle. On va le voir pour les chevaux PSSM la semaine prochaine. Mais si vous choisissez de ne pas immobiliser votre cheval fermement en boxe, il va peut-être falloir faire des prises de sang pour suivre le taux de ces enzymes musculaires pour voir si on a quand même une amélioration, malgré la prise de risque de ne pas isoler son cheval en boxe. Pour notre cheval fourbu, ça va peut-être demander de faire plus de radios de contrôle. Donc il y a eu une bascule de phalange, je choisis de ne pas forcément peser l'alimentation de mon cheval, et peut-être que 2-3 semaines après le diagnostic initial, on va faire une radio de contrôle pour vérifier si la bascule de phalange n'est pas intensifiée. Est-ce que la bascule de phalange est toujours stable Donc ça va vous demander potentiellement plus d'analyse vétérinaire, et donc plus d'argent. Plus d'argent, plus de charge mentale, plus de réflexion au sujet. Alors, c'est pas mal parce que du coup, de retourner voir le vétérinaire, vous allez pouvoir lui reposer des questions. Donc, améliorer votre formation. Mais en tout cas, ça va demander plus de points d'observables, plus de paramètres observables à analyser pour bien suivre l'évolution de votre cheval. On a l'habitude de dire, pour conclure cet épisode, vous avez bien compris que... Quand vous vous dites ok, j'ai pas le choix vous faites le choix de faire un autre petit protocole à côté, de faire le protocole de comprendre la proposition du professionnel de santé pour pouvoir adapter les soins de votre cheval en conséquence, et que cette adaptation va nécessiter un monitoring, une analyse des paramètres observables de votre cheval plus poussé, pour bien suivre sa pathologie et être sûr qu'on est sur une amélioration. qui va prendre plus de temps que prévu, mais bien vérifier qu'on est sur une amélioration et non pas sur une détérioration. Et donc, pour conclure cet épisode, on a l'habitude de dire que si on n'a pas d'argent, on a du temps. Ou l'inverse, si on n'a pas de temps, il nous faut de l'argent. Et bien, en fait, on va le compléter un petit peu. C'est-à-dire que si vous n'avez pas le choix, vous avez du temps et de l'argent. Donc, en fait, quand vous choisissez de dire Je n'ai pas le choix, je ne peux pas ou ne veut pas faire ça pour mon cheval, vous faites le choix d'y passer plus de temps, plus d'argent et potentiellement plus de charge mentale. Prenez bien ça en compte quand vous n'avez pas le choix. Donc ça va vous demander d'encadrer votre cheval et de vous faire encadrer vous. On en revient au début sur la santé mentale du cavalier. Quand on n'a pas forcément le choix, on va forcément rajouter de la charge mentale. Et donc, il va falloir une prise en charge du cavalier. Il va falloir une équipe soignante qui est bienveillante avec le cavalier propriétaire et des amis qui sont bienveillants avec le cavalier propriétaire, mais également potentiellement un suivi psy. De plus en plus de psychologues sont sensibilisés à l'effet de nos animaux sur notre santé mentale, à l'effet bénéfique, mais aussi à l'effet délétère quand notre animal va mal. Et donc du coup, prenne ça en charge, prenne le côté Ok, votre animal ne va pas bien, je vais vous aider à aller mieux, même si votre animal ne va pas bien. Je vais vous aider à passer ce moment pour que vous vous restiez bien, même si votre animal est mal. Et c'est vraiment ultra important. Il y a en effet des moments où forcément votre charge mentale va augmenter avec votre cheval, même si... Tout mon objectif, moi, en tant que nutritionniste, c'est de vous simplifier cette charge mentale. Mais sachez qu'il y a quand même des fois où la charge mentale va augmenter, notamment quand votre cheval... est blessé, est malade. Et donc, prenez soin de vous. Je sais que c'est une expression qui est devenue vraiment trop commune pendant le Covid. Mais vraiment, pensez à vous. Prenez soin de vous pour que votre cheval aille mieux et pour que vous restiez le plus à flot possible pendant le temps où votre cheval va mieux. On est du coup sur la fin de cet épisode. Donc vous avez compris que la charge mentale, la santé mentale du cavalier, c'est quelque chose qui me tient vraiment à cœur. Et donc on va plus parler les prochains mois sur ce podcast. On va continuer bien évidemment à parler d'alimentation. Mais maintenant c'est bon, on a dépassé les 20 épisodes. Je commence à me dire c'est bon, vous êtes à peu près bien calés en alimentation. Vous avez vraiment des super grosses bases. Et bah du coup, on va passer sur vous. On va passer sur les humains, qui est vraiment un point qui me tient à cœur. Et notamment, on va avoir la cavalcade qui revient. J'en ai déjà un peu parlé dans les épisodes précédents. La cavalcade, c'est un sommet virtuel qui se déroule sur le premier week-end du mois de septembre, où il y a cette année huit professionnels qui viendront vous partager tous leurs conseils autour d'un thème commun. Et le thème de cette année, c'est de prendre soin... de son cheval et de soi. Donc on va parler vraiment prendre soin du cavalier et ça va être génial. Je vais juste vous teaser un petit peu. Il y aura un épisode spécial sur la cavalcade qui va arriver au cours du mois d'avril pour vous présenter la cavalcade, pour vous présenter le nouveau format de la cavalcade. Mais toujours est-il que je vais vous teaser quand même un petit peu, mais on va parler alimentation de l'humain, on va parler sport de l'humain. On va parler adaptation du matériel à l'humain. On va parler adaptation de l'environnement au cheval et à l'humain. On va parler de plein de sujets qui vont s'adresser à la fois au cheval et au cavalier. On va parler aussi émotions, apprentissage, donc encore une fois du cheval et de l'humain. Donc on va vraiment prendre en fait tous les sujets. de base de la santé et du bien-être équin. Et on va les aborder sous l'angle, en fait, parce que ces sujets de base du bien-être équin, c'est aussi les sujets de base du bien-être humain. Donc, vous aurez les deux faces de la médaille. On parlera à chaque fois et du cheval et de l'humain sur tous ces sujets de base. Donc, alimentation, environnement, sport. adaptation du matériel, émotions, apprentissage. On va vraiment aborder tout ce panel de connaissances et de compétences pour vous aider à avoir un cheval en forme et à être vous aussi en forme pour suivre votre cheval. J'en ai assez dit pour le moment. Je vous souhaite une bonne journée, une bonne semaine, une bonne soirée, où que vous soyez. Et je vous dis donc à très vite pour l'épisode de la semaine prochaine qui sera sur l'alimentation du cheval PSSM et à très vite pour vous reparler également de la cavalcade. Bonne journée

Chapters

  • Introduction au podcast et à l'alimentation équine

    00:07

  • Épisode sur l'humain et les contraintes d'alimentation

    01:10

  • Histoire personnelle : l'entorse de Uisper

    03:18

  • Comprendre les recommandations vétérinaires

    05:16

  • Adapter les soins en conséquence

    09:00

  • Temps et argent dans la gestion des soins

    13:24

  • Conclusion et importance de la santé mentale

    18:14

  • Aperçu des prochains épisodes et de la cavalcade

    23:22

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Description

As-tu déjà ressenti cette pression de devoir gérer l'alimentation de ton cheval dans des situations difficiles ? Dans cet épisode de "Le Bonheur est dans le Foin", je partage avec toi des conseils précieux sur la gestion de l'alimentation des chevaux en période de contrainte. En tant que nutritionniste équin, je sais à quel point il est crucial de prendre en compte le bien-être de ton cheval tout en veillant à ta propre santé mentale.

Je te raconte mon expérience personnelle avec mon cheval Uisper, qui a récemment subi une entorse. Cette épreuve m'a appris l'importance d'adapter les soins en fonction des recommandations vétérinaires, mais aussi de comprendre les besoins spécifiques de chaque cheval. L'alimentation est un aspect fondamental de la santé équine, et je t'explique comment naviguer dans les choix parfois limités qui s'offrent à nous, surtout lorsque la santé de nos compagnons à quatre pattes est en jeu.

Dans cet épisode, je mets l'accent sur la nécessité de comprendre les raisons derrière les recommandations des professionnels de santé équine. Pourquoi certaines recommandations sont-elles données ? Comment les appliquer de manière appropriée ? Ces questions sont essentielles pour assurer le bien-être de ton cheval. Je t'invite à explorer ces thématiques avec moi et à découvrir comment une approche éclairée peut transformer les défis en opportunités.

Mais ce n'est pas tout ! Je parle également de l'importance de la santé mentale des propriétaires de chevaux. Prendre soin de soi est tout aussi crucial que de s'occuper de son cheval. En prenant soin de ton bien-être, tu seras mieux équipé pour répondre aux besoins de ton compagnon. Je te propose des stratégies simples pour intégrer cette notion dans ta routine quotidienne.

Rejoins-moi pour un échange riche en informations, en conseils pratiques et en encouragements. Ensemble, simplifions l’alimentation de ton cheval et veillons à ce que le bonheur soit toujours au rendez-vous, tant pour lui que pour toi. N'oublie pas, le bonheur est dans le foin !


Avant de se quitter…

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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Le Bonheur est dans le Foin, le seul podcast qui t'aide à y voir plus clair dans l'alimentation de ton cheval. Moi c'est Audrey, l'hôte de ce podcast, et je suis nutritionniste équin formée à AgroParisTech par l'association française Zootechnie. Je te propose des bilans nutritionnels individualisés ainsi que des formations en ligne pour te permettre de prendre en main facilement l'alimentation de ton compagnon en crinière. La mission de ce podcast, c'est de t'aider à faire des choix éclairés pour l'alimentation de ton cheval en te fournissant... les informations dont tu as besoin pour faire ces choix. Avant de lancer cet épisode, je te rappelle que tu peux t'abonner au podcast depuis ta plateforme d'écoute préférée pour ne louper aucune sortie d'épisode. Tu peux également t'abonner à la newsletter ainsi qu'au compte Instagram afin de recevoir plein de réflexions supplémentaires. Tous les liens sont en description de cet épisode. Je te souhaite une bonne écoute où que tu sois, mais si tu vois ton cheval aujourd'hui, fais-lui plein de gratuits de ma part. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Le Bonheur est dans le Foin. On est au milieu d'une série d'épisodes sur l'alimentation de différents types de chevaux. On a déjà parlé dans les épisodes précédents de l'alimentation du cheval ulcéreux, de l'alimentation du cheval fourbu, que ce soit en crise ou un cheval qui est fourbu chronique, et je vous ai prévu d'autres épisodes, notamment sur l'alimentation du cheval PSSM ou l'alimentation du vieux cheval. Mais là, j'ai envie de faire un épisode un peu en aparté. Vous allez voir, il est très en lien en fait. Il est très en lien, mais un peu en aparté. On ne va pas parler alimentation aujourd'hui. On va parler de l'humain. Parce que vous avez déjà remarqué, si vous avez écouté les épisodes précédents, il y a certains des conseils que j'ai donnés qui sont très chronophages pour l'humain. Qui sont très compliqués à suivre pour l'humain. Et qui sont aussi plutôt contraignants pour le cheval. Notamment dans l'alimentation du cheval qui est fourbu en crise. On parle quand même d'isoler le cheval. On parle de le sortir de son troupeau pour pouvoir peser son alimentation, etc. Donc ça, c'est des conseils qui sont contraignants à la fois pour l'humain et pour le cheval. Donc aujourd'hui, je voulais qu'on parle de ces situations où, entre guillemets, on n'a pas le choix. De comment on fait quand on n'a pas le choix. C'est le titre de cet épisode. Comment on fait quand on n'a pas le choix pour son cheval Comment est-ce qu'on trouve le juste milieu entre santé... sécurité et bien-être équin et humain. On est d'accord, parce que de donner un traitement à un cheval ulcéreux, de donner un traitement potentiellement deux à trois fois par jour, c'est aussi très contraignant. De gérer un cheval fourbure, c'est très contraignant. Donc, comment on gère la santé du cheval et de l'humain, la sécurité du cheval et de l'humain et le bien-être du cheval et de l'humain Je n'ai aucune envie de vous envoyer en burn-out. La santé mentale des humains est extrêmement importante pour moi et pour mon entreprise. Donc aussi importante dans les conseils que je vous donne, et donc c'est ce qu'on va voir aujourd'hui. Je vais commencer cet épisode par une petite histoire perso, qui est encore en cours de déroulement. Il y a tout pile un an, l'huisper s'est mis à boiter. D'un coup, dans son pré, il s'est mis à boiter. Le vétérinaire est venu. Il y a eu une petite... Une erreur de diagnostic. Donc, il a retardé un peu la prise en charge. La boiterie a persisté. Donc, du coup, on a été en clinique. Et ils y ont diagnostiqué une entorse. L'hyspère avait donc une entorse du ligament latéral-collatéral. Collatéral-latéral. C'était un tout petit ligament. Un petit truc... un petit truc de merdouille, qui relie en fait la deuxième et la troisième phalange. Donc c'est au niveau du pied. Et puis là, le vétérinaire me dit, là la solution c'est trois mois de boxe ferme. Ok, ok, alors déjà pour le bien-être équin, on n'est pas ouf parce que du coup on n'a plus de contacts sociaux, on n'a plus de liberté de mouvement, donc... On n'est pas ouf pour le bien-être équin, mais aussi pour Whisper, on n'était pas ouf pour sa santé. Parce que Whisper est aussi PSSM. Et la dernière fois qu'il a été enfermé en boxe, alors on n'a pas eu de problème. Alors la dernière fois qu'il a été enfermé en paddock, en fait, c'était même pas en boxe. On n'a pas eu de problème de PSSM, mais par contre, il a fait une fourmure des quatre membres. Ouais, des quatre. En une journée. Il avait fait une fourvure des quatre membres. Du coup, je dis ça au véto. Je lui dis, en fait... Là, je me questionne pour sa santé. Donc, comment on fait En théorie, je n'ai pas le choix que de l'immobiliser pour aider à son entorse. Mais dans la pratique, l'immobiliser va faire prendre de gros risques pour sa santé et potentiellement pour son bien-être. Donc, comment je fais Comment je soigne mon cheval en prenant tout ça en compte Le premier point, c'est bien évidemment, comme j'ai fait, d'en discuter. avec le vétérinaire. Quand vous n'avez pas le choix que de faire quelque chose et qui va à l'encontre de ce que vous savez sur le bien-être équin ou sur la santé du cheval, la première chose à faire, c'est de discuter avec le vétérinaire. Donc de comprendre pourquoi cette proposition du vétérinaire ou d'un autre professionnel de la santé équine. Ça peut être votre maréchal qui vous dit, là, il va falloir changer les fers. ou ça peut être votre ostéopathe qui vous dit qu'il va falloir laisser 8 jours de repos. Ça peut être plein de petits trucs comme ça. Ça peut être plein de propositions que vont vous faire des professionnels de la santé équine ou comme dit votre nutritionniste qui vous dit qu'il va falloir l'isoler et peser son foin. Au hasard, s'il est fourbu. Donc la première chose à faire, c'est de comprendre la proposition du pro de santé. Et pour ça, il va falloir le harceler de pro. Pourquoi Entre guillemets. Donc de lui demander pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi, plusieurs fois, 5-6 fois, vous pouvez y aller. Donc par exemple, on va reprendre le cas de notre cheval fourbu, notre fourbu en crise, où je vous dis, il va falloir l'isoler en box, il va falloir l'isoler en tout cas en paddock. Pourquoi il va falloir Et bien parce qu'en fait, il va falloir peser son foin. Ok, pourquoi il va falloir peser son foin Et bien parce qu'en fait, il va falloir surveiller ses apports alimentaires. Pourquoi il faut surveiller ses apports alimentaires Parce qu'en fait, la fourbure qui l'a déclenché, elle est en lien avec du surpoids. Et vous voyez que si là, la fourbure n'est pas forcément en lien avec du surpoids, on ne va peut-être pas avoir besoin de surveiller les apports alimentaires. C'est peut-être une autre problématique. Donc du coup, il va falloir vraiment comprendre la proposition du pro de santé. Et pour ça, il va falloir l'interroger, donc vraiment demander pourquoi. Et quand le professionnel vous répond, vous lui demandez pourquoi cette réponse. Et ça va vous permettre de creuser. Normalement, prévenez le pro de santé de ce que vous êtes en train de faire. Vous lui dites, écoute, j'ai vraiment besoin de comprendre le but de ta proposition pour pouvoir passer au point numéro 2, qui va être d'adapter les soins en conséquence. Donc, j'ai besoin de comprendre le but de ta proposition. Donc, je vais te demander de creuser. Je vais t'interroger. Je suis désolée, ça va être un peu répétitif. Mais moi, j'ai vraiment besoin de comprendre. pourquoi tu me proposes de faire ça Donc allez-y, interrogez votre professionnel, prévenez-le de ce que vous faites et normalement votre professionnel va être relativement content de vous répondre parce que l'objectif c'est de comprendre le but de sa proposition pour permettre d'adapter les soins en conséquence et de permettre une meilleure prise en charge de votre cheval. Donc du coup, interrogez votre professionnel, mais ça va aussi vous demander de comprendre votre cheval, donc de vous être formé à la pathologie de votre cheval ou d'avoir lu énormément sur la pathologie de votre cheval. Donc ça, ce n'est pas forcément quelque chose qu'on a du premier coup d'œil. Par exemple, si votre cheval, on va reprendre l'exemple des ulcères, en fait, quand on est diagnostique des ulcères, vous n'y connaissez pas grand-chose potentiellement en ulcère gastrique. Mais une fois que vous allez interroger votre professionnel, vous allez pouvoir comprendre la pathologie, vous former sur la pathologie, encore une fois, au hasard, en allant écouter un des épisodes de podcast précédents, et vous former. en lisant, en vous informant sur la pathologie de votre cheval. Vous voyez que là, on a un premier point qui apparaît, sur ce premier point. Donc l'objectif premier, quand on n'a pas le choix, c'est de comprendre pourquoi on n'a pas le choix. Donc de comprendre la proposition du professionnel de santé. Mais ça, de comprendre cette proposition, ça va déjà vous demander beaucoup de temps. Si vous choisissez, enfin si vous dites que vous n'avez pas le choix, et donc que vous remettez en question la proposition du pro de santé, Ça va vous demander beaucoup de temps pour comprendre pourquoi la remettre en question et comment faire en sorte que votre cheval reste en bonne santé sans forcément suivre exactement ce que le pro de santé vous dit. Ça va vous demander beaucoup de temps. Mais du coup, une fois que vous avez compris l'objectif de la proposition du pro de santé, ça va vous permettre potentiellement d'adapter les soins en conséquence. Donc d'adapter... la gestion quotidienne, peut-être d'adapter l'exercice, peut-être d'adapter l'alimentation. En gros, ça va vous permettre d'adapter Plus de choses potentiellement que ce qui était prévu à la base. Parce qu'on va reprendre l'exemple de Whisper. Donc le vétérinaire m'a dit, il faudrait l'isoler en boxe. Ok, je n'ai pas le choix, je ne peux pas le faire. Je ne peux pas l'isoler en boxe. Du coup, j'ai compris pourquoi il voulait l'isoler. Parce qu'en fait, il faut qu'il y ait le moins de chocs possibles et le moins de variations de mouvements possibles pendant un certain temps sur ce membre. Ok, bon, qu'est-ce que moi je peux faire pour qu'il y ait le moins de variations possibles de terrain sur ce membre. Et bien, Whisper va être en paddock stabilisé avec ses copains, mais où il y a beaucoup de lignes droites, il y a des grands espaces pour tourner, parce qu'il ne fallait pas qu'il tourne beaucoup, parce que ça met beaucoup de variabilité dans les appuis du cheval. Donc du coup, des grands espaces, lisses, plats, en sable, donc sur un terrain le plus homogène. possible. Vous voyez, ça permet d'adapter tout ça. Mais ça veut dire que il faut adapter tout ça. Il faut pouvoir adapter tout ça. Il faut adapter plus de choses que ce qui était prévu. Ce qui était prévu, c'était juste de le passer en boxe. Ce qui était prévu de base, c'était juste de changer de type de pension. Là, on va changer de type de pension, mais en plus, il va falloir réfléchir à plein d'autres choses. Du coup, il va falloir aussi potentiellement réfléchir à l'alimentation, à l'exercice, aux copains. Qui c'est qu'on lui met On lui met des chevaux calmes, on ne lui met pas de nouveaux copains. Ça demande beaucoup de temps et ça demande beaucoup, beaucoup de charge mentale d'adapter les soins. En conséquence, quand vous dites je n'ai pas le choix sachez que quand vous vous dites ça, vous acceptez que le choix, ça va être de prendre de la charge mentale en plus. De dire je ne veux pas ou je ne peux pas respecter ce qui a été dit de base ça va nécessiter beaucoup plus de gestion de votre part, donc beaucoup plus de charge mentale. Moi, j'ai l'habitude de dire qu'on a toujours le choix. On a toujours le choix, et là, en faisant le choix de ne pas respecter ce qui a été dit de base, vous allez faire le choix de vous compliquer la vie. Mais c'est logique. Soit vous choisissez la simplicité et vous écoutez ce qu'on vous dit, soit, si vous n'avez pas le choix, et bien vous allez choisir la difficulté, entre guillemets. Il faut le savoir. Dans le cas de pathologie, en général, on choisit la difficulté temporairement, en tout cas. Donc du coup, il faut vraiment le prendre en compte, parce que pour adapter les soins selon ce que vous avez compris de la pathologie de votre cheval, et bien ça va vous demander beaucoup plus de temps et beaucoup plus de charge mentale, et potentiellement plus d'argent. Potentiellement plus d'argent. Parce que par exemple, moi si je dis, ok, je ne veux pas que Whisper soit en boxe stricte, je veux qu'il soit en petit paddock, mais je veux que ce paddock soit nettoyé tous les jours de ses crotins, il va peut-être falloir que je paye quelqu'un. Ou de dire, je vais adapter l'alimentation. Et là du coup, il va falloir peut-être payer un peu plus au niveau de l'alimentation. Donc plus de temps, plus d'argent. Et dans tous les cas, plus de charge mentale. Le dernier point, c'est le temps. Justement, on met le temps pour votre cheval. Quand vous vous dites, je ne peux pas mettre mon cheval fourbu dans un... Je ne peux pas peser l'alimentation de mon cheval fourbu. Ou comme moi, je me suis dit, je ne peux pas immobiliser fermement mon cheval au box. En disant ça, j'ai accepté tacitement, parce que je l'ai compris, enfin, je ne l'ai pas... tacitement, parce que je l'ai compris après avec le vétérinaire, c'est que, en fait, la pathologie de mon cheval, elle ne va pas mettre trois mois à guérir. Elle va mettre beaucoup plus. On partait sur six mois. Moi, je partais... Non, en vrai, je partais sur neuf mois. Et là, on est à dix mois et on n'a pas encore résolu son entorse. Donc, voilà. Il faut le savoir qu'à partir du moment où on commence la prise en charge, ça va prendre plus de temps. que ce qui était prévu de base. Donc il faut l'accepter, que ça va prendre plus de temps, que ça va demander plus d'argent, que ça va demander de... Est-ce que j'accepte de voir mon cheval souffrir pendant tout ce temps-là, alors qu'en fait, il lui aurait peut-être fallu juste 3 mois en boxe Voilà, grand dilemme où seul vous avez la réponse pour votre cheval. Et ce qui arrive au dernier point, donc le premier... Quand vous vous dites que je n'ai pas le choix, le premier objectif, c'est de comprendre la proposition du professionnel de santé et pourquoi il vous la propose. Le deuxième point, c'est d'adapter les soins en conséquence, donc dans la gestion quotidienne, mais aussi dans le pan et dans l'argent que ça va vous demander. et que ça va demander à votre cheval au niveau du temps. Et le troisième point, ça va être d'analyser votre cheval. Donc là encore, ça va vous demander beaucoup de formation sur la pathologie de votre cheval pour savoir lire les paramètres de votre cheval qui sont importants pour cette pathologie. Par exemple, pour Whisper, ça a été d'apprendre à prendre le pouls d'IGT. Enfin bon, je savais déjà, mais d'apprendre à prendre le pouls d'IGT parce qu'en fait, tant qu'on a du pouls d'IGT, c'est qu'on a une inflammation dans le pied. donc c'est qu'il y a potentiellement encore une entorse c'est qu'il y a une inflammation en tout cas dans le pied. Donc ça, ça va vous demander de comprendre votre cheval, de comprendre sa pathologie. Encore une fois vous pouvez aller écouter les épisodes précédents ou les épisodes suivants de ce podcast si votre pathologie est en lien avec l'alimentation mais de choisir que ça va de nouveau vous prendre beaucoup plus de temps et potentiellement aussi ça va vous prendre des analyses vétérinaires en supplément Donc plus d'argent Ça va vous demander peut-être plus de prise de sang de contrôle, ou plus de radio de contrôle. On va le voir pour les chevaux PSSM la semaine prochaine. Mais si vous choisissez de ne pas immobiliser votre cheval fermement en boxe, il va peut-être falloir faire des prises de sang pour suivre le taux de ces enzymes musculaires pour voir si on a quand même une amélioration, malgré la prise de risque de ne pas isoler son cheval en boxe. Pour notre cheval fourbu, ça va peut-être demander de faire plus de radios de contrôle. Donc il y a eu une bascule de phalange, je choisis de ne pas forcément peser l'alimentation de mon cheval, et peut-être que 2-3 semaines après le diagnostic initial, on va faire une radio de contrôle pour vérifier si la bascule de phalange n'est pas intensifiée. Est-ce que la bascule de phalange est toujours stable Donc ça va vous demander potentiellement plus d'analyse vétérinaire, et donc plus d'argent. Plus d'argent, plus de charge mentale, plus de réflexion au sujet. Alors, c'est pas mal parce que du coup, de retourner voir le vétérinaire, vous allez pouvoir lui reposer des questions. Donc, améliorer votre formation. Mais en tout cas, ça va demander plus de points d'observables, plus de paramètres observables à analyser pour bien suivre l'évolution de votre cheval. On a l'habitude de dire, pour conclure cet épisode, vous avez bien compris que... Quand vous vous dites ok, j'ai pas le choix vous faites le choix de faire un autre petit protocole à côté, de faire le protocole de comprendre la proposition du professionnel de santé pour pouvoir adapter les soins de votre cheval en conséquence, et que cette adaptation va nécessiter un monitoring, une analyse des paramètres observables de votre cheval plus poussé, pour bien suivre sa pathologie et être sûr qu'on est sur une amélioration. qui va prendre plus de temps que prévu, mais bien vérifier qu'on est sur une amélioration et non pas sur une détérioration. Et donc, pour conclure cet épisode, on a l'habitude de dire que si on n'a pas d'argent, on a du temps. Ou l'inverse, si on n'a pas de temps, il nous faut de l'argent. Et bien, en fait, on va le compléter un petit peu. C'est-à-dire que si vous n'avez pas le choix, vous avez du temps et de l'argent. Donc, en fait, quand vous choisissez de dire Je n'ai pas le choix, je ne peux pas ou ne veut pas faire ça pour mon cheval, vous faites le choix d'y passer plus de temps, plus d'argent et potentiellement plus de charge mentale. Prenez bien ça en compte quand vous n'avez pas le choix. Donc ça va vous demander d'encadrer votre cheval et de vous faire encadrer vous. On en revient au début sur la santé mentale du cavalier. Quand on n'a pas forcément le choix, on va forcément rajouter de la charge mentale. Et donc, il va falloir une prise en charge du cavalier. Il va falloir une équipe soignante qui est bienveillante avec le cavalier propriétaire et des amis qui sont bienveillants avec le cavalier propriétaire, mais également potentiellement un suivi psy. De plus en plus de psychologues sont sensibilisés à l'effet de nos animaux sur notre santé mentale, à l'effet bénéfique, mais aussi à l'effet délétère quand notre animal va mal. Et donc du coup, prenne ça en charge, prenne le côté Ok, votre animal ne va pas bien, je vais vous aider à aller mieux, même si votre animal ne va pas bien. Je vais vous aider à passer ce moment pour que vous vous restiez bien, même si votre animal est mal. Et c'est vraiment ultra important. Il y a en effet des moments où forcément votre charge mentale va augmenter avec votre cheval, même si... Tout mon objectif, moi, en tant que nutritionniste, c'est de vous simplifier cette charge mentale. Mais sachez qu'il y a quand même des fois où la charge mentale va augmenter, notamment quand votre cheval... est blessé, est malade. Et donc, prenez soin de vous. Je sais que c'est une expression qui est devenue vraiment trop commune pendant le Covid. Mais vraiment, pensez à vous. Prenez soin de vous pour que votre cheval aille mieux et pour que vous restiez le plus à flot possible pendant le temps où votre cheval va mieux. On est du coup sur la fin de cet épisode. Donc vous avez compris que la charge mentale, la santé mentale du cavalier, c'est quelque chose qui me tient vraiment à cœur. Et donc on va plus parler les prochains mois sur ce podcast. On va continuer bien évidemment à parler d'alimentation. Mais maintenant c'est bon, on a dépassé les 20 épisodes. Je commence à me dire c'est bon, vous êtes à peu près bien calés en alimentation. Vous avez vraiment des super grosses bases. Et bah du coup, on va passer sur vous. On va passer sur les humains, qui est vraiment un point qui me tient à cœur. Et notamment, on va avoir la cavalcade qui revient. J'en ai déjà un peu parlé dans les épisodes précédents. La cavalcade, c'est un sommet virtuel qui se déroule sur le premier week-end du mois de septembre, où il y a cette année huit professionnels qui viendront vous partager tous leurs conseils autour d'un thème commun. Et le thème de cette année, c'est de prendre soin... de son cheval et de soi. Donc on va parler vraiment prendre soin du cavalier et ça va être génial. Je vais juste vous teaser un petit peu. Il y aura un épisode spécial sur la cavalcade qui va arriver au cours du mois d'avril pour vous présenter la cavalcade, pour vous présenter le nouveau format de la cavalcade. Mais toujours est-il que je vais vous teaser quand même un petit peu, mais on va parler alimentation de l'humain, on va parler sport de l'humain. On va parler adaptation du matériel à l'humain. On va parler adaptation de l'environnement au cheval et à l'humain. On va parler de plein de sujets qui vont s'adresser à la fois au cheval et au cavalier. On va parler aussi émotions, apprentissage, donc encore une fois du cheval et de l'humain. Donc on va vraiment prendre en fait tous les sujets. de base de la santé et du bien-être équin. Et on va les aborder sous l'angle, en fait, parce que ces sujets de base du bien-être équin, c'est aussi les sujets de base du bien-être humain. Donc, vous aurez les deux faces de la médaille. On parlera à chaque fois et du cheval et de l'humain sur tous ces sujets de base. Donc, alimentation, environnement, sport. adaptation du matériel, émotions, apprentissage. On va vraiment aborder tout ce panel de connaissances et de compétences pour vous aider à avoir un cheval en forme et à être vous aussi en forme pour suivre votre cheval. J'en ai assez dit pour le moment. Je vous souhaite une bonne journée, une bonne semaine, une bonne soirée, où que vous soyez. Et je vous dis donc à très vite pour l'épisode de la semaine prochaine qui sera sur l'alimentation du cheval PSSM et à très vite pour vous reparler également de la cavalcade. Bonne journée

Chapters

  • Introduction au podcast et à l'alimentation équine

    00:07

  • Épisode sur l'humain et les contraintes d'alimentation

    01:10

  • Histoire personnelle : l'entorse de Uisper

    03:18

  • Comprendre les recommandations vétérinaires

    05:16

  • Adapter les soins en conséquence

    09:00

  • Temps et argent dans la gestion des soins

    13:24

  • Conclusion et importance de la santé mentale

    18:14

  • Aperçu des prochains épisodes et de la cavalcade

    23:22

Description

As-tu déjà ressenti cette pression de devoir gérer l'alimentation de ton cheval dans des situations difficiles ? Dans cet épisode de "Le Bonheur est dans le Foin", je partage avec toi des conseils précieux sur la gestion de l'alimentation des chevaux en période de contrainte. En tant que nutritionniste équin, je sais à quel point il est crucial de prendre en compte le bien-être de ton cheval tout en veillant à ta propre santé mentale.

Je te raconte mon expérience personnelle avec mon cheval Uisper, qui a récemment subi une entorse. Cette épreuve m'a appris l'importance d'adapter les soins en fonction des recommandations vétérinaires, mais aussi de comprendre les besoins spécifiques de chaque cheval. L'alimentation est un aspect fondamental de la santé équine, et je t'explique comment naviguer dans les choix parfois limités qui s'offrent à nous, surtout lorsque la santé de nos compagnons à quatre pattes est en jeu.

Dans cet épisode, je mets l'accent sur la nécessité de comprendre les raisons derrière les recommandations des professionnels de santé équine. Pourquoi certaines recommandations sont-elles données ? Comment les appliquer de manière appropriée ? Ces questions sont essentielles pour assurer le bien-être de ton cheval. Je t'invite à explorer ces thématiques avec moi et à découvrir comment une approche éclairée peut transformer les défis en opportunités.

Mais ce n'est pas tout ! Je parle également de l'importance de la santé mentale des propriétaires de chevaux. Prendre soin de soi est tout aussi crucial que de s'occuper de son cheval. En prenant soin de ton bien-être, tu seras mieux équipé pour répondre aux besoins de ton compagnon. Je te propose des stratégies simples pour intégrer cette notion dans ta routine quotidienne.

Rejoins-moi pour un échange riche en informations, en conseils pratiques et en encouragements. Ensemble, simplifions l’alimentation de ton cheval et veillons à ce que le bonheur soit toujours au rendez-vous, tant pour lui que pour toi. N'oublie pas, le bonheur est dans le foin !


Avant de se quitter…

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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Le Bonheur est dans le Foin, le seul podcast qui t'aide à y voir plus clair dans l'alimentation de ton cheval. Moi c'est Audrey, l'hôte de ce podcast, et je suis nutritionniste équin formée à AgroParisTech par l'association française Zootechnie. Je te propose des bilans nutritionnels individualisés ainsi que des formations en ligne pour te permettre de prendre en main facilement l'alimentation de ton compagnon en crinière. La mission de ce podcast, c'est de t'aider à faire des choix éclairés pour l'alimentation de ton cheval en te fournissant... les informations dont tu as besoin pour faire ces choix. Avant de lancer cet épisode, je te rappelle que tu peux t'abonner au podcast depuis ta plateforme d'écoute préférée pour ne louper aucune sortie d'épisode. Tu peux également t'abonner à la newsletter ainsi qu'au compte Instagram afin de recevoir plein de réflexions supplémentaires. Tous les liens sont en description de cet épisode. Je te souhaite une bonne écoute où que tu sois, mais si tu vois ton cheval aujourd'hui, fais-lui plein de gratuits de ma part. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Le Bonheur est dans le Foin. On est au milieu d'une série d'épisodes sur l'alimentation de différents types de chevaux. On a déjà parlé dans les épisodes précédents de l'alimentation du cheval ulcéreux, de l'alimentation du cheval fourbu, que ce soit en crise ou un cheval qui est fourbu chronique, et je vous ai prévu d'autres épisodes, notamment sur l'alimentation du cheval PSSM ou l'alimentation du vieux cheval. Mais là, j'ai envie de faire un épisode un peu en aparté. Vous allez voir, il est très en lien en fait. Il est très en lien, mais un peu en aparté. On ne va pas parler alimentation aujourd'hui. On va parler de l'humain. Parce que vous avez déjà remarqué, si vous avez écouté les épisodes précédents, il y a certains des conseils que j'ai donnés qui sont très chronophages pour l'humain. Qui sont très compliqués à suivre pour l'humain. Et qui sont aussi plutôt contraignants pour le cheval. Notamment dans l'alimentation du cheval qui est fourbu en crise. On parle quand même d'isoler le cheval. On parle de le sortir de son troupeau pour pouvoir peser son alimentation, etc. Donc ça, c'est des conseils qui sont contraignants à la fois pour l'humain et pour le cheval. Donc aujourd'hui, je voulais qu'on parle de ces situations où, entre guillemets, on n'a pas le choix. De comment on fait quand on n'a pas le choix. C'est le titre de cet épisode. Comment on fait quand on n'a pas le choix pour son cheval Comment est-ce qu'on trouve le juste milieu entre santé... sécurité et bien-être équin et humain. On est d'accord, parce que de donner un traitement à un cheval ulcéreux, de donner un traitement potentiellement deux à trois fois par jour, c'est aussi très contraignant. De gérer un cheval fourbure, c'est très contraignant. Donc, comment on gère la santé du cheval et de l'humain, la sécurité du cheval et de l'humain et le bien-être du cheval et de l'humain Je n'ai aucune envie de vous envoyer en burn-out. La santé mentale des humains est extrêmement importante pour moi et pour mon entreprise. Donc aussi importante dans les conseils que je vous donne, et donc c'est ce qu'on va voir aujourd'hui. Je vais commencer cet épisode par une petite histoire perso, qui est encore en cours de déroulement. Il y a tout pile un an, l'huisper s'est mis à boiter. D'un coup, dans son pré, il s'est mis à boiter. Le vétérinaire est venu. Il y a eu une petite... Une erreur de diagnostic. Donc, il a retardé un peu la prise en charge. La boiterie a persisté. Donc, du coup, on a été en clinique. Et ils y ont diagnostiqué une entorse. L'hyspère avait donc une entorse du ligament latéral-collatéral. Collatéral-latéral. C'était un tout petit ligament. Un petit truc... un petit truc de merdouille, qui relie en fait la deuxième et la troisième phalange. Donc c'est au niveau du pied. Et puis là, le vétérinaire me dit, là la solution c'est trois mois de boxe ferme. Ok, ok, alors déjà pour le bien-être équin, on n'est pas ouf parce que du coup on n'a plus de contacts sociaux, on n'a plus de liberté de mouvement, donc... On n'est pas ouf pour le bien-être équin, mais aussi pour Whisper, on n'était pas ouf pour sa santé. Parce que Whisper est aussi PSSM. Et la dernière fois qu'il a été enfermé en boxe, alors on n'a pas eu de problème. Alors la dernière fois qu'il a été enfermé en paddock, en fait, c'était même pas en boxe. On n'a pas eu de problème de PSSM, mais par contre, il a fait une fourmure des quatre membres. Ouais, des quatre. En une journée. Il avait fait une fourvure des quatre membres. Du coup, je dis ça au véto. Je lui dis, en fait... Là, je me questionne pour sa santé. Donc, comment on fait En théorie, je n'ai pas le choix que de l'immobiliser pour aider à son entorse. Mais dans la pratique, l'immobiliser va faire prendre de gros risques pour sa santé et potentiellement pour son bien-être. Donc, comment je fais Comment je soigne mon cheval en prenant tout ça en compte Le premier point, c'est bien évidemment, comme j'ai fait, d'en discuter. avec le vétérinaire. Quand vous n'avez pas le choix que de faire quelque chose et qui va à l'encontre de ce que vous savez sur le bien-être équin ou sur la santé du cheval, la première chose à faire, c'est de discuter avec le vétérinaire. Donc de comprendre pourquoi cette proposition du vétérinaire ou d'un autre professionnel de la santé équine. Ça peut être votre maréchal qui vous dit, là, il va falloir changer les fers. ou ça peut être votre ostéopathe qui vous dit qu'il va falloir laisser 8 jours de repos. Ça peut être plein de petits trucs comme ça. Ça peut être plein de propositions que vont vous faire des professionnels de la santé équine ou comme dit votre nutritionniste qui vous dit qu'il va falloir l'isoler et peser son foin. Au hasard, s'il est fourbu. Donc la première chose à faire, c'est de comprendre la proposition du pro de santé. Et pour ça, il va falloir le harceler de pro. Pourquoi Entre guillemets. Donc de lui demander pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi, plusieurs fois, 5-6 fois, vous pouvez y aller. Donc par exemple, on va reprendre le cas de notre cheval fourbu, notre fourbu en crise, où je vous dis, il va falloir l'isoler en box, il va falloir l'isoler en tout cas en paddock. Pourquoi il va falloir Et bien parce qu'en fait, il va falloir peser son foin. Ok, pourquoi il va falloir peser son foin Et bien parce qu'en fait, il va falloir surveiller ses apports alimentaires. Pourquoi il faut surveiller ses apports alimentaires Parce qu'en fait, la fourbure qui l'a déclenché, elle est en lien avec du surpoids. Et vous voyez que si là, la fourbure n'est pas forcément en lien avec du surpoids, on ne va peut-être pas avoir besoin de surveiller les apports alimentaires. C'est peut-être une autre problématique. Donc du coup, il va falloir vraiment comprendre la proposition du pro de santé. Et pour ça, il va falloir l'interroger, donc vraiment demander pourquoi. Et quand le professionnel vous répond, vous lui demandez pourquoi cette réponse. Et ça va vous permettre de creuser. Normalement, prévenez le pro de santé de ce que vous êtes en train de faire. Vous lui dites, écoute, j'ai vraiment besoin de comprendre le but de ta proposition pour pouvoir passer au point numéro 2, qui va être d'adapter les soins en conséquence. Donc, j'ai besoin de comprendre le but de ta proposition. Donc, je vais te demander de creuser. Je vais t'interroger. Je suis désolée, ça va être un peu répétitif. Mais moi, j'ai vraiment besoin de comprendre. pourquoi tu me proposes de faire ça Donc allez-y, interrogez votre professionnel, prévenez-le de ce que vous faites et normalement votre professionnel va être relativement content de vous répondre parce que l'objectif c'est de comprendre le but de sa proposition pour permettre d'adapter les soins en conséquence et de permettre une meilleure prise en charge de votre cheval. Donc du coup, interrogez votre professionnel, mais ça va aussi vous demander de comprendre votre cheval, donc de vous être formé à la pathologie de votre cheval ou d'avoir lu énormément sur la pathologie de votre cheval. Donc ça, ce n'est pas forcément quelque chose qu'on a du premier coup d'œil. Par exemple, si votre cheval, on va reprendre l'exemple des ulcères, en fait, quand on est diagnostique des ulcères, vous n'y connaissez pas grand-chose potentiellement en ulcère gastrique. Mais une fois que vous allez interroger votre professionnel, vous allez pouvoir comprendre la pathologie, vous former sur la pathologie, encore une fois, au hasard, en allant écouter un des épisodes de podcast précédents, et vous former. en lisant, en vous informant sur la pathologie de votre cheval. Vous voyez que là, on a un premier point qui apparaît, sur ce premier point. Donc l'objectif premier, quand on n'a pas le choix, c'est de comprendre pourquoi on n'a pas le choix. Donc de comprendre la proposition du professionnel de santé. Mais ça, de comprendre cette proposition, ça va déjà vous demander beaucoup de temps. Si vous choisissez, enfin si vous dites que vous n'avez pas le choix, et donc que vous remettez en question la proposition du pro de santé, Ça va vous demander beaucoup de temps pour comprendre pourquoi la remettre en question et comment faire en sorte que votre cheval reste en bonne santé sans forcément suivre exactement ce que le pro de santé vous dit. Ça va vous demander beaucoup de temps. Mais du coup, une fois que vous avez compris l'objectif de la proposition du pro de santé, ça va vous permettre potentiellement d'adapter les soins en conséquence. Donc d'adapter... la gestion quotidienne, peut-être d'adapter l'exercice, peut-être d'adapter l'alimentation. En gros, ça va vous permettre d'adapter Plus de choses potentiellement que ce qui était prévu à la base. Parce qu'on va reprendre l'exemple de Whisper. Donc le vétérinaire m'a dit, il faudrait l'isoler en boxe. Ok, je n'ai pas le choix, je ne peux pas le faire. Je ne peux pas l'isoler en boxe. Du coup, j'ai compris pourquoi il voulait l'isoler. Parce qu'en fait, il faut qu'il y ait le moins de chocs possibles et le moins de variations de mouvements possibles pendant un certain temps sur ce membre. Ok, bon, qu'est-ce que moi je peux faire pour qu'il y ait le moins de variations possibles de terrain sur ce membre. Et bien, Whisper va être en paddock stabilisé avec ses copains, mais où il y a beaucoup de lignes droites, il y a des grands espaces pour tourner, parce qu'il ne fallait pas qu'il tourne beaucoup, parce que ça met beaucoup de variabilité dans les appuis du cheval. Donc du coup, des grands espaces, lisses, plats, en sable, donc sur un terrain le plus homogène. possible. Vous voyez, ça permet d'adapter tout ça. Mais ça veut dire que il faut adapter tout ça. Il faut pouvoir adapter tout ça. Il faut adapter plus de choses que ce qui était prévu. Ce qui était prévu, c'était juste de le passer en boxe. Ce qui était prévu de base, c'était juste de changer de type de pension. Là, on va changer de type de pension, mais en plus, il va falloir réfléchir à plein d'autres choses. Du coup, il va falloir aussi potentiellement réfléchir à l'alimentation, à l'exercice, aux copains. Qui c'est qu'on lui met On lui met des chevaux calmes, on ne lui met pas de nouveaux copains. Ça demande beaucoup de temps et ça demande beaucoup, beaucoup de charge mentale d'adapter les soins. En conséquence, quand vous dites je n'ai pas le choix sachez que quand vous vous dites ça, vous acceptez que le choix, ça va être de prendre de la charge mentale en plus. De dire je ne veux pas ou je ne peux pas respecter ce qui a été dit de base ça va nécessiter beaucoup plus de gestion de votre part, donc beaucoup plus de charge mentale. Moi, j'ai l'habitude de dire qu'on a toujours le choix. On a toujours le choix, et là, en faisant le choix de ne pas respecter ce qui a été dit de base, vous allez faire le choix de vous compliquer la vie. Mais c'est logique. Soit vous choisissez la simplicité et vous écoutez ce qu'on vous dit, soit, si vous n'avez pas le choix, et bien vous allez choisir la difficulté, entre guillemets. Il faut le savoir. Dans le cas de pathologie, en général, on choisit la difficulté temporairement, en tout cas. Donc du coup, il faut vraiment le prendre en compte, parce que pour adapter les soins selon ce que vous avez compris de la pathologie de votre cheval, et bien ça va vous demander beaucoup plus de temps et beaucoup plus de charge mentale, et potentiellement plus d'argent. Potentiellement plus d'argent. Parce que par exemple, moi si je dis, ok, je ne veux pas que Whisper soit en boxe stricte, je veux qu'il soit en petit paddock, mais je veux que ce paddock soit nettoyé tous les jours de ses crotins, il va peut-être falloir que je paye quelqu'un. Ou de dire, je vais adapter l'alimentation. Et là du coup, il va falloir peut-être payer un peu plus au niveau de l'alimentation. Donc plus de temps, plus d'argent. Et dans tous les cas, plus de charge mentale. Le dernier point, c'est le temps. Justement, on met le temps pour votre cheval. Quand vous vous dites, je ne peux pas mettre mon cheval fourbu dans un... Je ne peux pas peser l'alimentation de mon cheval fourbu. Ou comme moi, je me suis dit, je ne peux pas immobiliser fermement mon cheval au box. En disant ça, j'ai accepté tacitement, parce que je l'ai compris, enfin, je ne l'ai pas... tacitement, parce que je l'ai compris après avec le vétérinaire, c'est que, en fait, la pathologie de mon cheval, elle ne va pas mettre trois mois à guérir. Elle va mettre beaucoup plus. On partait sur six mois. Moi, je partais... Non, en vrai, je partais sur neuf mois. Et là, on est à dix mois et on n'a pas encore résolu son entorse. Donc, voilà. Il faut le savoir qu'à partir du moment où on commence la prise en charge, ça va prendre plus de temps. que ce qui était prévu de base. Donc il faut l'accepter, que ça va prendre plus de temps, que ça va demander plus d'argent, que ça va demander de... Est-ce que j'accepte de voir mon cheval souffrir pendant tout ce temps-là, alors qu'en fait, il lui aurait peut-être fallu juste 3 mois en boxe Voilà, grand dilemme où seul vous avez la réponse pour votre cheval. Et ce qui arrive au dernier point, donc le premier... Quand vous vous dites que je n'ai pas le choix, le premier objectif, c'est de comprendre la proposition du professionnel de santé et pourquoi il vous la propose. Le deuxième point, c'est d'adapter les soins en conséquence, donc dans la gestion quotidienne, mais aussi dans le pan et dans l'argent que ça va vous demander. et que ça va demander à votre cheval au niveau du temps. Et le troisième point, ça va être d'analyser votre cheval. Donc là encore, ça va vous demander beaucoup de formation sur la pathologie de votre cheval pour savoir lire les paramètres de votre cheval qui sont importants pour cette pathologie. Par exemple, pour Whisper, ça a été d'apprendre à prendre le pouls d'IGT. Enfin bon, je savais déjà, mais d'apprendre à prendre le pouls d'IGT parce qu'en fait, tant qu'on a du pouls d'IGT, c'est qu'on a une inflammation dans le pied. donc c'est qu'il y a potentiellement encore une entorse c'est qu'il y a une inflammation en tout cas dans le pied. Donc ça, ça va vous demander de comprendre votre cheval, de comprendre sa pathologie. Encore une fois vous pouvez aller écouter les épisodes précédents ou les épisodes suivants de ce podcast si votre pathologie est en lien avec l'alimentation mais de choisir que ça va de nouveau vous prendre beaucoup plus de temps et potentiellement aussi ça va vous prendre des analyses vétérinaires en supplément Donc plus d'argent Ça va vous demander peut-être plus de prise de sang de contrôle, ou plus de radio de contrôle. On va le voir pour les chevaux PSSM la semaine prochaine. Mais si vous choisissez de ne pas immobiliser votre cheval fermement en boxe, il va peut-être falloir faire des prises de sang pour suivre le taux de ces enzymes musculaires pour voir si on a quand même une amélioration, malgré la prise de risque de ne pas isoler son cheval en boxe. Pour notre cheval fourbu, ça va peut-être demander de faire plus de radios de contrôle. Donc il y a eu une bascule de phalange, je choisis de ne pas forcément peser l'alimentation de mon cheval, et peut-être que 2-3 semaines après le diagnostic initial, on va faire une radio de contrôle pour vérifier si la bascule de phalange n'est pas intensifiée. Est-ce que la bascule de phalange est toujours stable Donc ça va vous demander potentiellement plus d'analyse vétérinaire, et donc plus d'argent. Plus d'argent, plus de charge mentale, plus de réflexion au sujet. Alors, c'est pas mal parce que du coup, de retourner voir le vétérinaire, vous allez pouvoir lui reposer des questions. Donc, améliorer votre formation. Mais en tout cas, ça va demander plus de points d'observables, plus de paramètres observables à analyser pour bien suivre l'évolution de votre cheval. On a l'habitude de dire, pour conclure cet épisode, vous avez bien compris que... Quand vous vous dites ok, j'ai pas le choix vous faites le choix de faire un autre petit protocole à côté, de faire le protocole de comprendre la proposition du professionnel de santé pour pouvoir adapter les soins de votre cheval en conséquence, et que cette adaptation va nécessiter un monitoring, une analyse des paramètres observables de votre cheval plus poussé, pour bien suivre sa pathologie et être sûr qu'on est sur une amélioration. qui va prendre plus de temps que prévu, mais bien vérifier qu'on est sur une amélioration et non pas sur une détérioration. Et donc, pour conclure cet épisode, on a l'habitude de dire que si on n'a pas d'argent, on a du temps. Ou l'inverse, si on n'a pas de temps, il nous faut de l'argent. Et bien, en fait, on va le compléter un petit peu. C'est-à-dire que si vous n'avez pas le choix, vous avez du temps et de l'argent. Donc, en fait, quand vous choisissez de dire Je n'ai pas le choix, je ne peux pas ou ne veut pas faire ça pour mon cheval, vous faites le choix d'y passer plus de temps, plus d'argent et potentiellement plus de charge mentale. Prenez bien ça en compte quand vous n'avez pas le choix. Donc ça va vous demander d'encadrer votre cheval et de vous faire encadrer vous. On en revient au début sur la santé mentale du cavalier. Quand on n'a pas forcément le choix, on va forcément rajouter de la charge mentale. Et donc, il va falloir une prise en charge du cavalier. Il va falloir une équipe soignante qui est bienveillante avec le cavalier propriétaire et des amis qui sont bienveillants avec le cavalier propriétaire, mais également potentiellement un suivi psy. De plus en plus de psychologues sont sensibilisés à l'effet de nos animaux sur notre santé mentale, à l'effet bénéfique, mais aussi à l'effet délétère quand notre animal va mal. Et donc du coup, prenne ça en charge, prenne le côté Ok, votre animal ne va pas bien, je vais vous aider à aller mieux, même si votre animal ne va pas bien. Je vais vous aider à passer ce moment pour que vous vous restiez bien, même si votre animal est mal. Et c'est vraiment ultra important. Il y a en effet des moments où forcément votre charge mentale va augmenter avec votre cheval, même si... Tout mon objectif, moi, en tant que nutritionniste, c'est de vous simplifier cette charge mentale. Mais sachez qu'il y a quand même des fois où la charge mentale va augmenter, notamment quand votre cheval... est blessé, est malade. Et donc, prenez soin de vous. Je sais que c'est une expression qui est devenue vraiment trop commune pendant le Covid. Mais vraiment, pensez à vous. Prenez soin de vous pour que votre cheval aille mieux et pour que vous restiez le plus à flot possible pendant le temps où votre cheval va mieux. On est du coup sur la fin de cet épisode. Donc vous avez compris que la charge mentale, la santé mentale du cavalier, c'est quelque chose qui me tient vraiment à cœur. Et donc on va plus parler les prochains mois sur ce podcast. On va continuer bien évidemment à parler d'alimentation. Mais maintenant c'est bon, on a dépassé les 20 épisodes. Je commence à me dire c'est bon, vous êtes à peu près bien calés en alimentation. Vous avez vraiment des super grosses bases. Et bah du coup, on va passer sur vous. On va passer sur les humains, qui est vraiment un point qui me tient à cœur. Et notamment, on va avoir la cavalcade qui revient. J'en ai déjà un peu parlé dans les épisodes précédents. La cavalcade, c'est un sommet virtuel qui se déroule sur le premier week-end du mois de septembre, où il y a cette année huit professionnels qui viendront vous partager tous leurs conseils autour d'un thème commun. Et le thème de cette année, c'est de prendre soin... de son cheval et de soi. Donc on va parler vraiment prendre soin du cavalier et ça va être génial. Je vais juste vous teaser un petit peu. Il y aura un épisode spécial sur la cavalcade qui va arriver au cours du mois d'avril pour vous présenter la cavalcade, pour vous présenter le nouveau format de la cavalcade. Mais toujours est-il que je vais vous teaser quand même un petit peu, mais on va parler alimentation de l'humain, on va parler sport de l'humain. On va parler adaptation du matériel à l'humain. On va parler adaptation de l'environnement au cheval et à l'humain. On va parler de plein de sujets qui vont s'adresser à la fois au cheval et au cavalier. On va parler aussi émotions, apprentissage, donc encore une fois du cheval et de l'humain. Donc on va vraiment prendre en fait tous les sujets. de base de la santé et du bien-être équin. Et on va les aborder sous l'angle, en fait, parce que ces sujets de base du bien-être équin, c'est aussi les sujets de base du bien-être humain. Donc, vous aurez les deux faces de la médaille. On parlera à chaque fois et du cheval et de l'humain sur tous ces sujets de base. Donc, alimentation, environnement, sport. adaptation du matériel, émotions, apprentissage. On va vraiment aborder tout ce panel de connaissances et de compétences pour vous aider à avoir un cheval en forme et à être vous aussi en forme pour suivre votre cheval. J'en ai assez dit pour le moment. Je vous souhaite une bonne journée, une bonne semaine, une bonne soirée, où que vous soyez. Et je vous dis donc à très vite pour l'épisode de la semaine prochaine qui sera sur l'alimentation du cheval PSSM et à très vite pour vous reparler également de la cavalcade. Bonne journée

Chapters

  • Introduction au podcast et à l'alimentation équine

    00:07

  • Épisode sur l'humain et les contraintes d'alimentation

    01:10

  • Histoire personnelle : l'entorse de Uisper

    03:18

  • Comprendre les recommandations vétérinaires

    05:16

  • Adapter les soins en conséquence

    09:00

  • Temps et argent dans la gestion des soins

    13:24

  • Conclusion et importance de la santé mentale

    18:14

  • Aperçu des prochains épisodes et de la cavalcade

    23:22

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