- Speaker #0
Nouvel épisode de Paye ta tournée, Paye ta tournée c'est un hors-série du café de l'e-commerce où je suis avec quelqu'un pour prendre un verre et parler d'e-commerce, de digital et de retail en général dans un bar avec plus ou moins de verres en fonction de l'heure de la soirée. Aujourd'hui on est le 15 octobre 2025, on est à la Felicità juste à côté de Station F et je suis avec Thibaut. Bonjour Thibaut.
- Speaker #1
Salut Adrien.
- Speaker #0
On va parler d'e-commerce, évidemment. On va parler de marché de l'e-commerce, d'entrepreneuriat. Il y a plein de sujets passionnants pour nous aujourd'hui. Merci encore de me faire l'amitié d'être avec moi aujourd'hui, Thibaut.
- Speaker #1
Merci à toi.
- Speaker #0
Thibaut, on va commencer avec toi, très simplement. Est-ce que tu peux te présenter qui tu es ?
- Speaker #1
Yes, avec plaisir. Je m'appelle Thibaut Vier. Ça fait un peu plus de 15 ans que je fais du e-commerce. Aujourd'hui, je suis directeur commercial d'une société qui s'appelle D&D. société que j'ai rejoint il y a 13 ans maintenant et que je co-dirige aux côtés du fondateur Julien Didier. Et j'ai pour le plaisir de piloter une équipe commerciale avec une petite particularité qui s'appelle l'ingénierie avant-vente. C'est-à-dire que historiquement je suis un ancien développeur PHP, développeur PrestaShop, Magento. Je suis passé du côté obscur du commerce parce que j'ai pas mal souffert dans des expériences passées avant D&D. sur des projets qui étaient mal vendus, mal réfléchis, mal pensés. Et plutôt que de me dire « Ok, c'est comme ça et j'ai toujours galéré » , j'ai voulu vraiment prendre le contre-pied et me dire « Pourquoi on ne ferait pas autrement ? » Et l'autrement, c'est finalement d'accompagner un client, de comprendre son besoin et de s'assurer que le projet qu'on va lui proposer est adapté à la fois pour la réponse à son métier et puis pour notre équipe, nous de production, pour qu'elle puisse bien travailler.
- Speaker #0
Donc tu as fait une école d'ingé ?
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
c'est là où tu as été développeur enfin PHP mais ça c'était les années 2010 fin des années 2000 on va dire et tu as commencé à travailler donc tu me disais Presta,
- Speaker #1
Magento ouais j'ai fait Presta Magento, WordPress WooCommerce voilà tout à l'époque
- Speaker #0
Dropal peut-être et quand tu es arrivé on dit DND ou DND ?
- Speaker #1
on dit DND j'ai toujours des DND et DND pour les plus anciens d'entre nous c'est pour ça que je fais le lapsus mais j'en suis fier parce qu'effectivement au départ c'était DND les deux frères Didier et DND Merci.
- Speaker #0
Et donc, quand tu es arrivé chez DND, je vais faire comme le vieux, parce que moi, je n'arriverai pas à faire DND. Quand tu es arrivé chez DND, tu faisais quoi ? C'était quoi ton poste ? Tu étais déjà développeur ? Enfin, tu étais côté bac ou pas ? Alors,
- Speaker #1
ce qu'il faut savoir, la petite particularité, c'est que quand j'ai rencontré Christophe et Julien lors de mon entretien d'embauche, ma condition absolue, c'était d'intervenir sur la vente. J'ai pris un poste de chef de projet technique qui avait la particularité de faire aussi du développement à l'époque, avec une condition qui était de dire je veux... participer aux avant-ventes, je veux être consulté. Comme expert e-commerce. Voilà, exactement. Expert e-commerce qui met les mains dans le cambouis, qui n'a pas peur finalement de faire un dev quand il faut faire un dev, de faire une démo à un client et de rentrer dans le détail. Et quand je te parle de ça, il y a 13 ans, on était dans un monde vraiment très tech. Le e-commerce, c'était très tech. J'étais entouré de devs, des tueurs au passage, qui m'ont beaucoup appris. Mais c'était vraiment... Cette facette-là du développement pur.
- Speaker #0
Pour remondir sur ce que tu dis, il y avait deux raisons qui sont liées. La première, c'est qu'il n'y avait pas de solution SaaS, donc c'était des solutions on-premise. Et du coup, c'était géré par l'IT. Donc, c'était des projets informatiques. Tout ce qui était e-commerce, aujourd'hui, personne ne croirait ça. Ils diraient « What the fuck ? » Mais à l'époque, c'était ça. Et donc, tu arrives chef de projet technique, fonctionnel technique. Et puis, petit à petit, tu commences à être impliqué de plus en plus sur la vente. Et là, tu bascules. Et tu as fait ces 13 ans, c'est ce qu'on disait en off tout à l'heure. Ça fait 13 ans que tu es chez DND. On se connaît comment ?
- Speaker #1
Moi, j'ai écouté ton podcast avant de te connaître. Je découvre ton podcast en cherchant… C'était quand ?
- Speaker #0
Il y a quelques années ou il n'y a pas longtemps ?
- Speaker #1
Franchement, je ne saurais pas te dire une date, mais c'était il y a très longtemps parce que je cherchais… 5-6 ans, je dirais. C'est ça.
- Speaker #0
Au début, oui.
- Speaker #1
Carrément, ça fait 5 ans en fait. Et je découvre Apple Podcast aussi. Ok, boomer, mais quand même, je découvre le truc et je me dis… ça va révolutionner la prise d'informations sur un marché et puis je découvre des podcasts un peu forcément que le tien que je commence à suivre régulièrement et dans lesquels ça me challenge sur ma prise d'informations sur mon réseau parce que je suis en veille continue et tu vois un peu comme tout le monde je me challenge je me re-challenge sur les nouveautés j'essaie de découvrir toutes les solutions diverses et variées mais surtout un élément important c'est que je veux savoir dans quel écosystème j'évolue Parce que l'écosystème, en 13 ans, il a changé. 13 fois minimum, chaque année se réinvente, chaque année le e-commerce est différent. Tu vois, l'omni-channel n'existait pas il y a 13 ans. Enfin, qu'on se le dise, c'était quelque chose d'hyper abstrait. Et oui, c'est comme ça que je te découvre. Alors ça,
- Speaker #0
c'est toi qui me connais, mais quand est-ce que nous on s'est rencontrés ? Nous,
- Speaker #1
on s'est rencontrés il y a 3 ans. Tu penses ? Ah putain, j'ai aucune mémoire. Ouais, peut-être. En tout cas, je te voyais sur les événements.
- Speaker #0
Mais moi, c'est peut-être moi qui vais répondre, parce que toi tu me connais mieux que moi mais c'était c'était lors d'un lunch de l'e-commerce. C'est ça. Un jour, tu es venu. Alors, je dirais que c'était 12-18 mois. C'est ça. Tu étais assis à côté de moi. Et je ne sais pas, on commence à parler. Et on commence à bien parler.
- Speaker #1
Tu me parles de Salesforce.
- Speaker #0
Moi, je suis comme un enfant, je n'ai aucune attention. je next, tu vois. Et je me souviens quand on a... hyper bien parler, je me dis mais merde c'est qui cette personne avec qui j'ai vraiment parlé. Il y avait Julien il était à côté ou il était un truc et j'ai pu se parler avec toi avec Julien quand on se connaissait à peine. Ça c'est la rencontre. Et ça fait 12 mois je dirais qu'on est beaucoup plus en contact et là depuis le début de l'année qu'on est encore plus en contact. Donc on se voit régulièrement maintenant et puis en plus ça accompagne aussi le succès de DND où on vous voit beaucoup plus, vous êtes plus actifs donc on est amené à se voir plus. Aujourd'hui l'e-commerce chez DND En fait, j'ai une autre question, mais d'abord, l'e-commerce chez D&D, ça pèse quoi ? C'est 100% de l'activité ou c'est une partie plus petite ?
- Speaker #1
C'est pas loin de 100%. Ok, c'est ça. Moi, D&D,
- Speaker #0
je l'associe comme une boîte e-commerce, un intégrateur e-commerce.
- Speaker #1
Au départ, on fait de la digitalisation. C'est-à-dire que ce qu'il faut savoir, c'est qu'au tout début de D&D, avant mon arrivée, période que je n'ai pas connue, ou en tout cas très peu, on fait des sites intranet, extranet, de l'édito, du corporate, sans forcément faire de e-commerce. le vrai virage c'est un de nos clients historiques et s'ils nous écoutent François je te fais une grosse bise parce qu'il est toujours client d'IND. Quel François ? François Gobillon de OfficeEasy, qui est le premier site e-commerce que d'IND vient lancer à l'international. C'est ça, le changement.
- Speaker #0
C'est la première ref.
- Speaker #1
Voilà, la première...
- Speaker #0
Grosse ref, on va dire.
- Speaker #1
La première grosse ref. Effectivement, il y a d'autres sites... C'était sur quoi ?
- Speaker #0
Tu te souviens ? Ouais, Magento, tout à fait.
- Speaker #1
Génial. Le seul site qui savait faire du vrai international à l'époque. Et ça, c'était quoi,
- Speaker #0
2012 ?
- Speaker #1
Ouais, même avant, ça fait... Ouais, c'était... Oui, c'est ça, 2012. donc on commence à discuter à ce moment là et le e-commerce prend sa place parce qu'on se rend compte du potentiel B2B, B2C plutôt B2C, B2B par la suite mais Office Easy le premier site vraiment important c'est du B2B B2B qui passe de 0 euros à 30 millions aujourd'hui référence incroyable success story de fou et finalement c'est ça qui fait que on se dit le e-commerce c'est le vrai sujet et donc c'est pour ça qu'on fait un focus sur l'e-commerce à ce moment-là et c'est toujours un client ouais tout à fait elle est belle l'histoire elle est très belle l'histoire mais plus qu'un client c'est un pote du coup c'est plus qu'un client c'est un ami ouais c'est ça mais quelqu'un qui nous a fait confiance qui nous a mis aussi un certain challenge qu'on ne s'attendait pas forcément à avoir au départ c'est-à-dire que quand tu as une plateforme qui s'envole toi tu n'es pas prêt en tant qu'intégrateur et c'est ça la beauté de la chose c'est de se dire qu'à l'époque quand il arrive où il y a trois personnes chez D&D on l'accompagne toujours alors que
- Speaker #0
qu'on est sans aujourd'hui c'est vraiment ça on parlera de Dendé tout à l'heure mais vous êtes la loyauté c'est quelque chose qui est hyper important vous avez des valeurs hyper fortes des valeurs humaines etc qui font un peu piou piou dans ce monde de requins mais finalement ça marche parce que vous êtes là et vous grandissez tout à l'heure on parlait en off mais moi il y a une phrase que j'aime beaucoup dire c'est le site e-commerce c'est un écosystème vivant et c'est pour ça que ça stagne jamais il y a toujours des trucs qui naissent qui disparaissent qui grandissent et ça revient à ce que tu dis Quand tu commences à accompagner quelqu'un, il grandit ou pas, mais il y a toujours des transformations.
- Speaker #1
Tu es un peu son relais de tendance et son relais de veille. C'est-à-dire qu'un client, il va rester avec toi parce que tu l'alimentes, tu le fais progresser, grandir, évoluer.
- Speaker #0
Il manque le si. Il reste avec toi si tu l'alimentes. Parce que malheureusement, la majorité, non. Tu as ton client, une fois que tu passes à la TMA, mais on la connaît la story. Tu mets l'équipe B, la troisième année, tu mets l'équipe remplaçante et après, tu mets les premières personnes que tu embauches, tu les mets dessus parce qu'il faut que ça fonctionne et c'est des cycles qu'on voit malheureusement ça on l'a pas
- Speaker #1
C'est ça vraiment la différence. Et moi, je mets un vrai point d'honneur à ce qu'on crée de la valeur systématique. Je préfère un client avec qui on se dit on n'a plus trop de choses à vous apporter. Vous êtes staffé en interne. Vous avez clairement monté votre équipe. On vient vraiment par touche venir ajouter du conseil. C'est ce qu'on fait avec François. Pour être clair, il a sa team en interne. Il développe sa TMA et sa maintenance. Ça n'a rien à lui apporter, pas de valeur.
- Speaker #0
Ça ne sert à rien. Et toi, personnellement ? Comment est-ce que tu fais ta veille ? Tu continues à écouter des podcasts ou ça passe par d'autres choses, des formations ?
- Speaker #1
Clairement, j'écoute énormément de podcasts. J'en écoute... Et tu les écoutes quand ?
- Speaker #0
Parce que tu étais au bureau de 7h du match jusqu'à 23h.
- Speaker #1
Sur mes trajets, pendant des activités diverses et variées. Dès que j'ai deux minutes...
- Speaker #0
Tu n'écoutes pas de musique, tu écoutes le podcast.
- Speaker #1
J'écoute aussi de la musique parce que je suis un gros consommateur. Mais pour le coup, j'écoute des podcasts parce que finalement, je suis attiré par ces moments-là et que j'ai... Pas de difficulté à travailler en même temps que j'écoute. Moi, je n'arrive pas à ça. J'arrive à capter des informations, m'arrêter et dire « Ok, il est en train de raconter quoi ? » Ça, c'est un super pouvoir, mec. C'est incroyable.
- Speaker #0
Je crois que c'est la première fois que j'entends quelqu'un qui est capable de faire ça.
- Speaker #1
En tout cas, ça, c'est ma recette et ça marche bien parce que finalement, j'arrive aussi, en plus de ça, à avoir des relais sur des podcasts. Tu vois, tu as fait un podcast récemment que j'ai trouvé ultra pertinent sur le B2B, je l'ai envoyé à toute ma team. Et derrière, j'ai des feedbacks qui me disent « Ok, putain, t'as vu, il a dit ça à tel moment. Qu'est-ce que t'en penses ? Est-ce qu'on peut le développer ? Pourquoi ? Comment ? » Et finalement, on arrive à travailler là-dessus. Je fais de la veille aussi, évidemment, sur notre écosystème, sur LinkedIn, j'écoute ce qui se dit, même si, pour être très honnête, sur les deux dernières années, il y a quand même vachement de vagues de choses qui ne servent pas à grand-chose, de l'auto-promo et autres. Et ça, ça gâche un peu l'histoire, mais globalement, j'en fais. et puis après évidemment je regarde mes la compétition des solutions que je vais adresser. Je suis convaincu d'une chose, c'est que si tu veux être pertinent dans ce que toi, tu apportes à ton client et dans ce que tu vas lui vendre, il faut que tu connaisses ce qui l'entoure. Et donc, si je propose une solution A plutôt qu'une solution B, c'est parce que je suis convaincu de connaître assez la solution B pour la comparer.
- Speaker #0
Dans ton métier, qui est accompagné des marques dans leur transformation digitale, dans l'e-commerce, etc. il faut faire beaucoup de veille. Mais est-ce que vous avez justement, je ne sais pas, en interne, quelque chose où une fois par mois, il y a le CTO, quelqu'un qui vient, les tendances, etc. Parce qu'en fait, tu as fait le move, on va en parler après, mais vous avez fait des choix, on va parler du marché après. Mais le prochain, ce qui arrive après Shopify, il faut le prévoir, il faut regarder sur le marché. Donc, vous avez un truc, un process interne pour justement faire de la veille. Est-ce qu'il peut arriver les tendances ?
- Speaker #1
Oui, c'est à tout niveau. C'est-à-dire qu'en gros, tu vois, au commerce, on est très regardant, on écoute le marché. Et tes clients aussi, ce qu'ils te disent. Ce que le client nous ramène, ce que nos partenaires vont nous dire. Tu vois, typiquement, un partenaire aux US avec qui on travaille très bien, qui va nous dire, les gars, ça arrive, faites attention, c'est la solution. On va la poncer, on va ouvrir ça. On fait de la R&D côté tech, mais vraiment très orienté technique. Autour de l'IA, aujourd'hui, il y a une vague qui s'est lancée, dont tout le monde parle. Mais moi, concrètement, quand je parle à quelqu'un qui me dit, je fais de l'IA, je n'ai jamais une vraie réponse métier. Qu'est-ce que tu apportes à ton client in fine ? Et on... Typiquement, c'est cette R&D qui nous permet d'orienter, toujours avec une vision très claire, être non pas des généralistes, mais des spécialistes dans ce qu'on va proposer. Et donc, c'est vraiment comme ça qu'on l'oriente. Donc, on a de la R&D technique, on a de la R&D commerce, écosystème, métier, qui est d'ailleurs porté par les ingénieurs à un moment de chez moi, plutôt que par les commerciaux, même s'il y a un échange. Et puis, je pense que ça fait partie de la culture d'entreprise, qui est d'être toujours sur les dernières nouveautés. Tu vois, personne dans notre écosystème n'a vraiment pris à bras le corps le sujet de l'accessibilité. C'est quelque chose sur lequel nous, aujourd'hui, on peut dire qu'il y a 100% de la boîte qui a été formée. Peu importe le poste que tu occupes, tu sais ce que ça veut dire. Tu sais quels sont les critères pour être accessible ou pas. Et encore plus, tous les impacts, projets, techniques, légaux et autres. Comme ça, ça ne paraît pas sexy, mais c'est hyper challengeant tous les jours de se renouveler, d'aller chercher cette innovation. Et c'est un gros boulot, mais je pense que c'est le collectif qui fait que ça marche bien. Et après, il y a un autre truc. Et là, pareil, je vais peut-être aller à contre-courant, mais ce qui se passe à la machine à café, ce qui se passe là dans ce qu'on est en train de faire, tu vois, typiquement, un profil de la team me dit, est-ce que tu as regardé LLM Optimizer ? Ou est-ce que tu as regardé Sidekick ? Et qu'est-ce que ça apporte ? Qu'est-ce que tu en penses ? finalement ça anime cette volonté de toujours progresser et de faire... Faire de la veille et d'apporter de la valeur, tout simplement.
- Speaker #0
Il y a un truc qui est particulier par rapport à ton profil, et je me retrouve beaucoup là-dedans, c'est le double profil tech et commercial. Parce qu'en fait, tu vois, c'est très rare. C'est soit tu es seul et tu ne comprends rien au code, ou soit tu es dans le code et tu ne comprends rien et tu as tendance à toujours exagérer l'autre, etc. Et là, du coup, ça développe, on en parlera tout à l'heure, un peu, tu vois, on est plusieurs dans la tête, on est très critiques sur beaucoup de choses, etc. Et on est très exigeants. C'est clair. Mais bon, je ne veux pas généraliser. Mais là, c'est quoi les sujets qui t'excitent en ce moment ? Par exemple, tu parlais de l'IA, mais est-ce qu'il y a d'autres ? Déjà, un, est-ce que ça t'excite ou pas ? Et sinon, est-ce qu'il y a d'autres sujets là que tu trouves que c'est vraiment pas mal ?
- Speaker #1
Ouais, en ce moment... Faut que j'arrête de dire des grands mots. On me dit que j'ai beaucoup de grands mots. Non, non, mais j'en dis beaucoup et je m'excuse pour par avance. Je pense qu'un des sujets qui m'anime et qui m'obsède, je vais le dire franchement, c'est ce qui se passe sur les LLM et l'optimisation finalement je pense que le web est en train de prendre une grosse transfo et je pense Et que le e-commerce actuel, parce que c'est déjà là, n'est plus du tout le même e-commerce qu'il y a quelques années. J'ai beaucoup de copains qui font du SEO et qui me disent depuis quelques mois, Thibaut, il faut que vous regardiez. Il y a une vraie expertise à aller chercher sur comment indexer correctement, comment créer une sémantique qui va être bien indexée dans les LLM. Ça, ça m'obsède absolument. C'est un de mes sujets. et le deuxième sujet, c'est aussi un combat personnel vers... ces évangélistes très critiques autour de certaines technos qui vont faire des raccourcis. Tu vois, clairement... Donne-moi un exemple. Je vais te donner un exemple. C'est une phrase que j'ai lue sur LinkedIn il y a trois jours qui disait « PrestaShop est mort » .
- Speaker #0
Oui, mais ça, c'est putaclic, mec. Tu sais très bien que...
- Speaker #1
Mais clairement, quand tu creuses, en fait, derrière, il y a 54 personnes. C'est une boîte qui fait 6,4 millions d'euros de chiffre d'affaires et tu laisses la parole finalement à des... raccourcis comme ça et ça c'est quelque chose que j'ai du mal à comprendre en cliquant dessus tu lui donnes de la visibilité c'est ça le délire malheureusement je clique pour voir ce qu'il y a dedans et finalement c'est toujours et tu vois c'est cette déception de dire ok est-ce qu'il y a quelqu'un qui se pose vraiment la question de bah ouais la solution est-elle adaptée au marché à ce client et moi je suis convaincu qu'il n'y a pas de mauvaise solution. Tu ne m'entendras jamais dire « ça c'est de la merde » , je ne le dirai jamais parce que je pense que finalement dans une vie d'entreprise, tu peux avoir une solution A qui est adaptée sur ton 0, 3 millions, puis après changer de solution et faire évoluer, digitaliser au fur et à mesure, grandir avec tout ça. Et c'est vraiment, je ne dis pas qu'aujourd'hui j'ai une certaine sagesse, je n'irai pas jusque-là, mais je dirais que j'arrive à prendre vachement de recul par rapport à tout ça. Et finalement, me positionner là où vraiment j'ai de la valeur. sur ce conseil. Quand je dis je, j'emmène évidemment toute l'équipe derrière moi, mais c'est globalement de dire qu'on sait être fort, avoir un conseil ultra précis, pour ne pas dire chirurgical, quitte à dire que je ne sais pas répondre à ton besoin et je ne pourrais pas t'aider à intégrer parce que ce n'est pas chez moi que ça va se passer. Clairement, PrestaShop, que je connais très bien parce que j'ai développé dessus, je m'en suis éloigné parce que le marché que je voulais adresser était différent de celui qui... pour moi, travaille bien avec PrestaShop. Bon, ben voilà, aujourd'hui, j'adresse des clients qui peuvent à la fois être sur PrestaShop ou sur Shopify. Je sais pourquoi je propose Shopify plutôt que PrestaShop et pourquoi PrestaShop fait sens pour certains autres. C'est vraiment cette analyse-là.
- Speaker #0
J'aime bien regarder, tu vois, quand je prépare les payetés à tourner, le profil LinkedIn des personnes. Je peux te décerner le prix du plus nul LinkedIn. allez j'ai peut-être 10 invités dans le pétain non mais t'es d'accord avec moi ou pas on va le regarder ensemble mais bon je vais essayer de le décrire à l'oral le job title il est très simple il n'y a même pas de ville c'est juste écrit France il n'y a aucune description en général t'es toujours à la description de ce que j'ai fait etc tu ne postes rien tu fais que reposter et t'as une expérience D&D mais on sait que t'as fait des trucs avant mais rien donc en gros t'es spectateur parce que tu te connectes à LinkedIn mais c'est quoi t'as vu C'est tellement bullshit que tu ne veux même pas être dans cette mascarade ? C'est quoi ta vue ?
- Speaker #1
écoute ouais c'est une bonne analyse et tu connais ça je pense que c'est déjà tu vois j'ai toujours eu peur des prises de position fortes sur LinkedIn parce qu'elles sont exploitées, réexploitées, ré-ré-exploitées et tu vois on peut se faire allumer sur un podcast sur son profil je vais changer évidemment ça, pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui j'ai une certaine légitimité à parler à discuter sur des sujets que je maîtrise je suis très spectateur mais aussi Merci. très actif dans les commentaires que je peux faire parce que oui j'expose pas tant que je ne voulais pas en tout cas me desservir sur certains sujets que j'aurais pas eu forcément maîtrise là où aujourd'hui je suis complètement légitime à parler je veux le faire avec le bon ton je veux pas être un énième personnage de l'écosystème qui va raconter la même chose que tout le monde tu vois en ce moment c'est Pourquoi il ne faut pas mettre des juniors sur les directions e-commerce ? Ok, super, mais c'est quoi l'intérêt d'un poste comme ça ? Et tu vas en lire 50 dans la même journée. Alors que finalement, il y a d'autres acteurs qui vont être un peu plus saillants, peut-être un peu plus clivants, mais que j'apprécie lire. Et j'aimerais être une de ces personnes-là. Simplement, il faut un touch, il faut un certain bagout que j'apprends à développer.
- Speaker #0
Il y a deux choses qui sont terribles. La première, c'est que plus tu avances... plus tu gagnes en séniorité et plus tu te rends compte que tu ne sais rien. Donc, tu vois, quand tu commences à l'impression que tu es une star et qu'en fait, non, moi maintenant, je me rends compte que je ne connais rien de l'e-commerce parce que c'est tellement complexe, il y a tellement de subtilités, etc. Et la deuxième chose, le paradoxe dans tout ça, c'est que moins tu en connais et plus tu parles sur LinkedIn. Ce n'est pas une généralité pour tout le monde, mais il y en a beaucoup en fait ceux qui font des choses ils sont pas derrière LinkedIn à faire des trucs ils ont pas que ça à foutre Donc, il y a ça aussi, il faut prendre du recul. Mais malheureusement, c'est la règle du jeu. Il faut juste accepter l'algorithme et comment tu détournes.
- Speaker #1
Je vais dire, moi, ce que je dis toujours, c'est moins de paroles, plus d'actes. Et ça, je le dis à longueur de journée, parce que je pense qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de gens qui parlent, mais peu qui font. Et je préfère laisser parler finalement à un client. Oui, mais je crois aussi,
- Speaker #0
si on est dans les punchlines, il faut dire sharing is caring, tu vois. Partager, c'est prendre son réseau. Donc, il faut partager ce que tu fais. il y a de tout. Chacun doit être en phase avec ce que tu veux faire. Mais ça devient de plus en plus dur et on reparlera de l'IA mais de trier justement les bonnes choses, les bonnes sources et tout ça. C'est pour ça que je te demandais comment tu fais ta veille. Aujourd'hui, c'est extrêmement difficile de faire de la veille, d'avoir des vraies informations et d'avoir un peu d'analyse. Aujourd'hui, plus personne n'a d'esprit critique mais on en reparlera.
- Speaker #1
Après, il y a un effet quand même chat GPT aujourd'hui que j'utilise moi aussi tous les jours et comme tout le monde maintenant mais qui lissent les discours qui ne prennent pas de position Et honnêtement, qui devient avec beaucoup de recul 100% des postes que tu peux lire sur LinkedIn.
- Speaker #0
En discutant avec toi un petit peu en off pour regarder un peu les sujets qu'on allait pouvoir aborder ensemble, tu m'as parlé du métier d'e-commerçant. C'est rigolo parce que ce n'est pas du tout un truc que j'aurais imaginé, surtout venant de toi. Tu serais retailer, marchand et puis tu t'es reconverti. Et d'un autre côté, 12 piges, tu as dû voir tellement, justement, tu étais en contact de tellement d'entrepreneurs, de marchands. de boîtes qui commencent, qui grandissent, qui se cassent la gueule et dans tous les sens que je trouvais ça hyper intéressant d'avoir ton point de vue justement et on est dans le café de l'e-commerce donc c'est carrément dans le sujet c'est quoi ce métier d'e-commerce comment est-ce que tu le vois toi aujourd'hui et qu'il a pu évoluer ? Il est dur non ? Il est très très dur.
- Speaker #1
Alors je vais commencer par dire ça et je leur tire mon chapeau parce que franchement il a beaucoup changé il y avait ce C'est ça, c'était facile. C'était facile, tu faisais beaucoup de cash et puis honnêtement pour nous aussi c'était plus facile, tu n'avais pas forcément besoin de te challenger, tu n'avais pas forcément besoin de tout tiller sur des outils de contrôle. Aujourd'hui ça n'a rien à voir. C'est-à-dire que dans les plus grosses maisons françaises que l'on connaît, les plus grosses boîtes que l'on peut accompagner, on voit des budgets qui sont divisés par 5, 10 parfois même, plus sur certains budgets e-commerce purs et durs. Il faut faire encore plus de chiffres avec des marges qui sont beaucoup plus faibles. Et donc moi, je pense que le métier du e-commerceur aujourd'hui, c'est d'abord de regarder le ROI, le ROI et le ROI. Vraiment, il y a un sujet de retour sur investissement, un euro dépensé doit me rapporter, qui n'était pas existant il y a 13 ans pour être très transparent. Ça, c'est le premier point. Le deuxième point, c'est la compète. Marketplace et autres que tu connais bien, je pense que personne ne découvre. Se dire, ok, comment j'arrive à garder mon identité de marque en tant qu'e-commerceur, la montrer de manière très très forte. Et au passage, c'est pour ça que les DNVB et les marques à empreintes fortes réussissent à faire beaucoup de chiffres, plutôt que des marques un peu plus génériques ou de distributeurs. C'est parce qu'eux ont un message à faire passer, là où à l'inverse, les distributeurs généralistes et autres sont moins regardés, moins écoutés, moins sexy et tout ce que l'on veut. Donc le métier du e-commerceur, pour moi, il est effectivement très complexe, très complexe parce que ce n'est pas du tout du commerce pur et dur. Il faut être à moitié DSI, à moitié directeur marketing, à moitié directeur des achats, parler de marge, parler de P&L, parler de tous ces gros mots qui veulent juste dire « Ok, je dois vendre un produit et faire de l'argent en vendant ce produit avec toutes les charges que je dois payer. » Donc oui, c'est hyper dur. Et en plus de ça… Tu as des e-commerçants qui se font matraquer toute la journée par des nouveaux concepts, des nouvelles technos, des nouveaux outils, des gens qui essaient de te vendre des choses sans forcément comprendre ton métier. Et ça, c'est quelque chose qui, pour moi, c'est là où vraiment il y a une zone de génie. C'est de te considérer toi comme étant associé au développement de la marque que tu vas accompagner et non pas un simple presta exec que l'on pourrait avoir parfois.
- Speaker #0
À l'époque, il n'y avait qu'un seul canal. C'était très simple ou c'était beaucoup plus simple. Et en plus, tout était en croissance. La complexité de ce métier-là, c'est effectivement le touche-à-tout. C'est de la tech, c'est du marketing, c'est de la finance. C'est tout en même temps. C'est de la supply et compagnie. Et ça devient... Du coup, tu as des équipes. Mais même si tu as des équipes, il faut comprendre ces sujets-là. Et tout est lié et in fine. C'est l'expérience client. Et ce qui est terrible, c'est... T'en parlais. c'est que la concurrence elle fait que se développer t'as la concurrence chinoise t'as la concurrence des marketplaces t'as le consommateur qui a jamais été aussi peu fidèle avec les engins parce qu'il va regarder que le prix surtout en ces moments difficiles t'as complètement raison mais alors du coup c'est quoi l'avenir de l'e-commerce il y a un avenir ou pas ?
- Speaker #1
Ouais je pense qu'il y a un avenir il faut qu'il arrive à se transformer tout simplement ce job là ça fait 20 ans qu'on parle de transformation mec ouais mais on va jamais s'arrêter typiquement le... Ce qui est sûr, c'est que la tech et ce métier de e-commerceur et le digital au sens large du terme sont les métiers sur lesquels il faut vraiment apprendre avec l'évolution, il faut se former. Pour le petit exemple, chez nous, c'est des centaines de milliers d'euros dépensés en formation pour tout poste, tout profil, parce que ça n'arrête pas de changer. Donc il faut réussir à avoir des e-commerceurs qui font les bons choix, des choix pragmatiques, héroïstes Mais surtout qu'ils font appel aux ultra experts au bon moment. Tu vois, typiquement, attends pas de planter ta refonte e-commerce pour te dire, tiens, j'aurais peut-être dû te cadrer en amont. Peut-être prends d'abord le feedback, commence à composer ta vision des choses. Assume-toi en tant que marque aussi. N'aie pas peur de dire, ça je fais, ça je fais pas. Je m'associe pas avec un tel parce que ça va tuer ma marque, etc.
- Speaker #0
Tu sais que malheureusement, t'as complètement raison, la difficulté c'est qu'en interne, Il y a des bagarres internes parce qu'entre les services, il y a des équipes où on est sous-effectifs. Donc en fait, ça serait peut-être un peu plus simple s'il y avait une voie alignée. Mais en fait, malheureusement, c'est la merde. Il y a la tech qui se bat contre le métier, qui se bat contre ci, etc. Donc c'est hyper difficile. Ça explique aussi pourquoi c'est très, très compliqué et que certains éléments de réponse, on les a. Mais expliquer à la marque qu'il faut se transformer, elle n'a peut-être pas les possibilités de le faire.
- Speaker #1
Ouais, clairement. Après, j'ai envie de te dire, ce métier, il faut aimer ça. L'entrepreneuriat ou l'intra-entrepreneuriat, ça en fait partie. T'as une réalité quand t'es e-commerçant et pour donner des postes responsable e-commerce, directeur e-commerce et autres, c'est vraiment peut-être la vitrine finalement. en ligne de ta marque et il ne faut pas en avoir peur.
- Speaker #0
Au feeling, à peu près, en 12 ans, tu as accompagné ou tu as travaillé sur combien de projets ?
- Speaker #1
Depuis que je suis chez D&D. Tu as mis 100 pour donner un chiffre à peu près ? Clairement, je sais combien j'en ai vendu, c'est sûr. Non, je dirais un peu plus de 200.
- Speaker #0
On va dire 200. Et tu dirais sur ces 200, ceux qui fonctionnent, c'est ceux qui testent à tout va, qui prennent des risques et qui testent, ou ceux qui sont plutôt suiveurs et qui ont une vision plus Merci. sécure, prudente pour dire ok où est-ce que j'ai investi tous les attentistes meurent,
- Speaker #1
c'est clair c'est à dire que si tu t'adaptes pas, si tu prends pas le train en route des dernières tendances et autres clairement ça fonctionne pas et je dirais que ceux qui testent en continu et ne s'arrêtent jamais d'évoluer sans forcément regarder ce qu'il se passe sont aussi à risque parce que il n'y a qu'un juste milieu c'est là où pour moi le curseur doit être de placer, c'est vraiment un juste milieu. Alors peut-être un peu plus vers l'innovation quand même et dans la tendance et de prendre des risques. Par contre, ceux qui attendent meurent, c'est clair. Tu vois, typiquement, ceux qui n'ont pas la notion de ce que leur coûte une vente en ligne. Ça, c'est une question que je pose tout le temps. Je leur dis, mais bout en bout, combien vous coûte la vente en ligne ? Tu vois, l'expert, les charges liées à ta plateforme e-commerce, ta communication, ton marketing et autres. font une erreur cruciale pour moi. C'est là où le bât blesse. Et pareil, ceux qui se ferment des marchés parce qu'ils ne sont pas sexy, parce que ce n'est pas la priorité, notamment une belle marque B2C qui a une vieille plateforme B2B qui ne fonctionne pas, mais qui ne veut pas investir dessus parce que ce n'est pas cool, ce n'est pas sexy, ça ne passe pas à la télé, se trompent typiquement.
- Speaker #0
Justement, tu en parlais, ça fait quelques années déjà que tu es dedans, tu as travaillé sur plus de 200 projets. J'aimerais bien qu'on parle du marché e-commerce en France, de l'évolution. Et depuis le début de 2010, il y a des cycles. En fait, là, on est dans un cycle, clairement. J'attends le prochain, pour être franc, pour te dire en off. Franchement, je suis très curieux de voir c'est quoi le cycle. Peut-être que ce sera le cycle de l'IA, je n'en sais rien du tout. Mais comment est-ce que tu vois ce marché de renouvellement ou ce cycle de plateforme e-commerce ? C'est quoi les technos en ce moment ? Tu vas me parler de Shopify dans cinq secondes, j'en suis certain. Mais c'est quoi les techs que tu vois qui fonctionnent bien et où est-ce que ça va ?
- Speaker #1
écoute je suis d'accord avec toi ce sont des cycles je pense qu'on est moi je suis à mon deuxième cycle vécu tu vois sur l'apparition alors on-prem
- Speaker #0
Mac-based architecture et puis là SaaS bon voilà c'est des tendances ce sont des tendances et puis dans SaaS t'as le big platform one size fits all et puis t'as des plus petits de niches
- Speaker #1
Clairement, et là, je te dirais que le futur, je ne le connais pas et j'ai hâte aussi de le découvrir, ça c'est clair. Et c'est pour ça que je reste vraiment up to date pour ne pas que le train passe sans moi. Maintenant, je te dirais qu'il y a un cycle dans lequel on est quand même, qu'apporte le SAS, qui est risqué. Risqué pourquoi ? Parce qu'on en oublie les intelligences techniques, technologiques dans nos systèmes d'information. Tu vas me dire, c'est un ancien dev, il veut faire de la tech et pour faire de la tech. Ce n'est pas du tout ça. C'est de se dire, ce n'est pas parce que tu peux automatiser un développement sous IA aujourd'hui que c'est un bon développement qui va fonctionner pour toi, ta marque et autres. Et ce n'est pas parce que c'est simple à mettre en place que ça doit être simple en réflexion. Et je pense que l'intelligence...
- Speaker #0
a été décalé d'une phase, qu'il faut être beaucoup plus intelligent en amont dans les réflexions. Alors oui, tu as passé moins de temps à déployer une plateforme. Ça, j'en suis sûr.
- Speaker #1
Ça va devenir une commodité. Ça n'a fait que évoluer.
- Speaker #0
Finalement, la plateforme en elle-même est vraiment devenue un outil là où il faut avoir par contre des visions beaucoup plus solides. Et donc, finalement, comment on va automatiser, lier ces différentes plateformes entre elles ? C'est bien d'avoir un SaaS, mais typiquement, et avant de te parler de... techno pur et dur. Moi, quand on était sur Onprem, c'était assez facile. On disait, j'ai une plateforme e-commerce, je dois la brancher avec un ERP, je vais développer un module sur cette plateforme e-commerce. Ça, tu l'as connu dans tes expériences passées. On développait tout sur le serveur de la plateforme e-commerce. C'est la plateforme e-commerce qui était maître. Pourquoi ? Parce que tout le monde voulait aller sur l'e-commerce, c'était incroyable. C'était le seul moyen de grandir. Puis après, on a pris cette vague omnichannel tu vois euh multicanal dans laquelle je veux réussir à vendre mon produit dans mes magasins de la même façon que je le fais sur ma plateforme e-commerce, la maîtriser sur mes marketplaces, la maîtriser dans ma distrib, etc. Et là, on a changé quelque part de philosophie qui était de dire je vais essayer de mettre un bon outil global. Il y en a beaucoup qui se sont heurtés à dire je vais faire de l'OMS, du e-commerce, du PIM, du DAM au sein d'une même plateforme. Et là, je pense qu'il y a eu une erreur qui a été faite, qui a été réorientée par l'arrivée de ces approches Mac où je mets des briques et je les interconnecte les unes entre elles. Cette dernière version n'était pas non plus celle la plus adaptée parce que tu achetais des services une fortune. Oui, on est passé d'un extrême à l'autre. Voilà, on est passé d'un extrême à l'autre. Trois choses. La première, c'est que, je le disais, il n'y a pas de mauvais outil. Il y a un outil qui est adapté ou non pour toi. Ça, c'est le premier point. Deuxième aspect, c'est qu'il n'y a pas d'outils qui travaillent seuls. Et donc, si tu as un SaaS sur lequel tu ne fais pas de dev, il va falloir le connecter avec un autre outil. Et donc, on en revient au middleware. Typiquement, on a transformé ces développements qu'on faisait sur la plateforme e-commerce de base et on les a mis dans des outils intermédiaires, middleware. Et puis, le troisième aspect, c'est n'oubliez pas l'objectif final. Qu'est-ce que je vais faire sur ma plateforme ? Je veux une meilleure data. Pourquoi une meilleure data produit ? Ce n'est pas parce que j'ai un PIM que ça va fonctionner. C'est ce que j'en fais qui est utile. Et finalement, on a trop confondu, enfin, on a trop, je te dirais, mergé la notion d'atteindre d'un objectif et de mise en place d'un outil. Et dans les CEOs qu'on accompagne aujourd'hui, les grosses DSI qu'on accompagne aujourd'hui, on entend souvent, putain, j'ai un PIM, mais ma data produit en live, quand je la consulte, elle est nulle. Elle n'est pas bonne, elle n'est pas adaptée. Mais ce n'est pas parce que tu as un PIM que tu vas réussir à faire de la qualité sur ton produit. C'est ce que tu en fais de cet outil qui est important. C'est comme, OK, est-ce que tu peux planter une vis avec un marteau ? Oui, tu peux, mais ce n'est pas fait pour. C'est un peu ça, finalement. C'est le résultat va être moyen parce que tu n'utilises pas très bien ton outil. Et après, l'autre aspect aussi, ça, on le voit, il y a un retour en arrière incroyable qui est fait. C'est qu'avant, on mettait des outils partout, dans des enterprises, dans des grandes maisons. 3 ERP, 5 e-commerce, 2 PIM, etc. Et finalement, on est revenu sur une notion que tu connais bien, qui était l'économie d'échelle et les corps modélisation. Les usines à cible, etc. Je viens créer des usines à cible. Donc, pour résumer et répondre à ta question, il y a eu énormément de mouvements dans ce marché, énormément de variations. Il faut clairement s'adapter systématiquement, mais ne pas en perdre l'objectif final. Qu'est-ce que je vais en faire de ces outils et comment je vais les mettre en place ? Et évidemment... Moi aujourd'hui, si je dois résumer, j'ai trois convictions fortes. Le SaaS, c'est un vrai outil qui va répondre à une vraie problématique à un instant T, qui est de dire, je ne veux pas de maintenance, je ne veux pas…
- Speaker #1
La question ne se pose même plus.
- Speaker #0
La question ne se pose même plus.
- Speaker #1
Il n'y a plus de prévue. Donc ça, à la limite, ça y est, le marché a changé.
- Speaker #0
Ça y est, je parle de SaaS, je peux te parler de Shopify, je peux te parler d'Akenéo, notamment qui sont les deux outils. qui ont vraiment adressé la notion de SaaS. Après, tu as la notion de PaaS, Platform as a Service, qui est un hybride dans lequel tu te dis je suis hébergé par l'éditeur, qui de mieux que l'éditeur pourrait héberger ma plateforme ? Mais par contre, je peux quand même avoir une certaine latitude dans le développement que je veux faire. C'est cool. Ça apporte une flexibilité qu'un SaaS, parfois, ne peut pas te permettre. Oui, Adobe, tout à fait. Ils sont sur ce modèle-là, c'est pour ça qu'on les apprécie. Ils mettent des outils à la disposition. Mais finalement, déjà, là, tu rentres dans un besoin métier à adresser qui est beaucoup plus complexe qu'un simple e-commerce. Tu vois, il y a des silos qui se sont créés. Il y a celui qui fait du commerce simple, celui qui fait du commerce complexe, et il y a vraiment un fossé qui s'est créé. Et puis après, il y a d'autres plateformes qu'on va apprécier, très spécifiques dans leur métier. Avant d'aller dans le custom, il y a typiquement des plateformes comme Silus, qui tournent sous Symfony, qui répondent à une autre problématique, un parcours d'achat très spécifique, des méthodes et des... Voilà, une volonté d'aller dans quelque chose d'ultra, ultra dédié à mon métier et qui sont importantes à garder sur notre écosystème, qui vont peut-être, je pense, en tout cas, répondre à une problématique métier B2B très forte. Dans la même veine, on va avoir des Eurocommerces, clairement que tu connais. Tout le monde dit aujourd'hui, Eurocommerce, c'est une usine à gaz très lourde. Moi, je ne suis pas du tout d'accord. Ça répond parfois à un besoin métier hyper précis. Typiquement, si demain, tu veux associer et onboarder ta force de vente à l'utilisation d'une plateforme e-commerce, c'est le meilleur outil. qui a un CRM dédié et finalement qui fonctionne parfaitement bien. Et donc, c'est pour ça que je dis qu'il n'y a pas de mauvaise plateforme. J'ai des avis forts aussi sur d'autres que je tairai ici, mais sur lesquels je trouve que la réponse n'est plus adaptée au marché. J'ai beaucoup de difficultés avec ces plateformes qui coûtent une fortune en licence, qui te proposent des fonctionnalités bateau e-commerce et qui te filent juste une API. Tu vois, ça pour moi, ça m'a...
- Speaker #1
Tu avais Oracle dans les années 2000, Salesforce, puis demain, ce sera le Shopify. C'est-à-dire qu'on regardera Shopify, on se dira, c'est quoi cette usine à gaz ? C'est des cycles, etc. Ce sont des cycles. Des positionnements à voir. C'est clair.
- Speaker #0
Et après, les éditeurs ont besoin de se transformer. Et c'est là où le game se joue pour moi. C'est-à-dire que tu vois, typiquement, Shopify aujourd'hui, que moi, j'apprécie, tu le sais, sans en faire sa promotion comme Adobe et autres, les éditeurs, il faut qu'ils regardent le marché dans lequel ils évoluent. Et Shopify l'a très bien fait en abordant l'Enterprise. Adobe l'a très bien fait en allant répondre à une problématique B2B. Et finalement, là où il faut, je pense, mettre l'effort, c'est sur la compréhension des trajectoires que prennent ces technologies et le fit que tu as avec ton marché et les clients que tu aimes adresser avec ces technologies.
- Speaker #1
Mais ça, ce sont des cycles parce que tu parles de Shopify. Ils ont le POS, ils ont le B2B. Oui. ils ont le pay, ils ont la marketplace, ils vont avoir un genre, un EOMS, tu vois, ils vont commencer à se staffer. C'est pour ça que je te dis, demain, Shopify sera le Salesforce ou l'oracle qu'on a pu critiquer. Et puis, ça sera des cycles, on trouvera d'autres solutions, etc. Parce qu'aussi, il faut se mettre à la place de l'éditeur. Une fois que tu as un client, comment est-ce que tu lui vends plus ? Il faut avoir des nouvelles solutions, des nouvelles briques que tu vas pouvoir lui pitcher. Et Shopify, pour revenir dessus, depuis combien de temps vous travaillez dessus ?
- Speaker #0
Alors, Nous ça fait... Toi tu l'avais arrivé quand ?
- Speaker #1
Il y a 4 ans ?
- Speaker #0
Ouais il y a 4 ans, on fait notre première plateforme et on met live une première plateforme Shopify il y a 4 ans.
- Speaker #1
Et là c'est l'explosion aujourd'hui, c'est partout.
- Speaker #0
Ouais là c'est l'explosion, on a énormément de demandes, ça fonctionne très très bien, mais ça on ne l'a pas fait sans vraiment analyser notre marché. C'est-à-dire qu'on s'est fermé la porte au fur et à mesure de ce qu'on appelle SMB Mid Market. parce que nos plateformes e-commerce, Adobe et Magento communautaire, pour les citer parce que la communauté est importante, sont des plateformes qui sont coûteuses à implémenter, à maintenir et finalement, fitées avec une approche upper mid-market et enterprise. Et donc, ce segment-là était parfaitement couvert par ces technos, même Oro, comme tu le sais, Silus exactement. Donc ça, on avait bien couvert, mais on avait aussi ces marques. qu'on appréciait, qu'on adorait et qui venaient toquer à notre porte mais qu'on était obligé de refuser parce qu'on n'avait pas de réponse plus low level dans le sens moins coûteuse plus plug and play et autres donc Shopify arrive à ce moment là on accompagne Thierry Thierry et Marine sur l'ouverture d'une nouvelle plateforme sur Shopify dans le déploiement de leur marque hyper content super approche pour une plateforme qui coûte Merci. Quoi, 10 fois moins cher que ce qu'on fait en panier moyen sur le e-commerce magento, Adobe Commerce. Et donc, à ce moment-là, c'est de se dire quel est le marché, ce que je sais l'adresser, quelle est ma valeur ajoutée. Et donc, on vient commencer à vendre des plateformes, des marques plutôt très shiny, très visibles, qui font des gros chiffres d'affaires, mais finalement sans trop grosse complexité. Et on arrive à... Vraiment avoir une bonne réponse là-dessus, qu'on est venu agrémenter au fil de l'eau avec des autres solutions qu'on venait pluguer, tu vois récemment Power, Join et autres que tu connais. Et en complétant avec ces solutions-là,
- Speaker #1
ça fait clairement le job. En général, les agences, tu vois, pour chaque segment, ils vont avoir une solution. Là, ce qui est rigolo avec Shopify, c'est que ça venait adresser. et mid-market et puis ils ont commencé à aller vers l'enterprise et tout le monde les a accompagnés et les agences qui étaient traditionnellement sur ce segment mid-market ils ont commencé à monter en compétence ils n'ont pas tout réussi et il y en a plein qui ont essayé qui se sont cassés la gueule parce qu'en fait tu n'adresses pas les grands comptes de la même manière international le support etc mais
- Speaker #0
c'est vrai que du coup c'était un levier de croissance aussi incroyable ça c'est clair et juste un point là-dessus qui est vraiment important nous la transfo elle se fait aussi autour d'une collaboration qu'on fait avec Avec Rainbow, une société alsacienne. Oui, tout à fait. On s'est rapprochés. Qui était, j'ai peut-être une bêtise, mais si ce n'est pas la première, une des premières à déployer Shopify. Et eux avaient vraiment une position très forte sur le segment SMB mid-market. Tu vois, c'était clair. Dès le départ, ils ne voulaient pas faire d'enterprise. Et c'est finalement grâce à ça qu'on a eu ce tremplin. On s'est rapprochés il y a presque deux ans maintenant avec une grosse discussion avec Luc. qui nous a transformés sur notre vision de ce marché-là. C'est clair, nous on vient de l'école Hermès, on est tous plus ou moins passés par ce projet énorme qui a selon moi révolutionné le e-commerce français, clairement. Ils sont arrivés, ils ont dit c'est comme ça qu'on va faire du luxe sur du e-commerce et ils ont donné un peu le là à toutes ces boîtes. Mais l'Enterprise, ce n'est pas adapté à n'importe quelle marque. Il faut accepter qu'il y ait des marques qui bricolent. Il n'y a rien de péjoratif à ça, tu vois, qu'ils font avec leurs moyens. Et donc, c'est vraiment en redescendant sur ce segment qu'on a créé aussi une expertise beaucoup plus avancée, toujours avec une orientation de créer de la valeur. Parce que là, pour le coup, la différenciation est très, très, très complexe. C'est-à-dire que tu as plus de 1000 agences Shopify françaises. Donc, si tu veux faire les choses bien, il faut les faire différemment aussi. Et donc, on a tout misé sur le conseil, l'accompagnement, la digitalisation long terme.
- Speaker #1
et c'était dans la philosophie de cette compétition les prix sont souvent tirés vers le bas le service aussi l'accompagnement aussi donc c'est très très dur de faire son trou et je parle avec des agents tous les jours qui me disent qu'ils ne veulent pas aller sur Shopify parce que si c'est pour être le mille unième je ne sais pas combien la centième agente ils s'en foutent complètement donc ils vont faire des paris sur des technos un peu plus exotiques et c'est pour ça qu'après ils essayent de mettre de faire entrer comme on dit des balles dans des carrés ou je ne sais pas quoi mais bon bref qui essaie de pousser. Et c'est de là que vient sur le marché où tout le monde va être sur tout. Parce qu'en fait, il faut vendre des projets, malheureusement. Thibaut, je veux parler d'un autre truc. Ton poste, toi, tu as un poste de commercial. Enfin, tu as les deux casquettes, mais en tout cas, mais aujourd'hui, tu es commercial. J'aimerais bien discuter avec toi, justement, de comment on vend de l'e-commerce. Et ça a beaucoup changé ces dernières années. Et alors, avant de te laisser la parole, moi, j'ai l'intuition forte que sur le marché des solutions SaaS, aujourd'hui, en 2025, la vente vieille école, ça ne marche plus. il faut faire de l'avion de conseil qui est de la vente technique d'ailleurs ou métier ou d'expert etc et ça demande justement de recruter des commerciaux c'est hyper difficile tu vois tout à l'heure tu parlais de SEO si tu dis à un client et bien on va vous optimiser dans le SEA tu trompes de mot d'une lettre il va te regarder mais de quoi il me parle il est complètement à l'autre donc c'est extrêmement difficile et j'ai vu énormément de commerciaux qui se sont fait virer ou qui ont eu des problèmes parce que justement c'est un métier où il faut être expert e-commerce malheureusement et en même temps savoir vendre C'est quoi un peu ta vision de la vente ? justement commerce ?
- Speaker #0
Alors moi, je ne suis pas un vendeur de technologie, je suis un vendeur de projet, un vendeur d'expérience. Ça, c'est le premier point. Si tu as compris ça, je n'ai pas besoin de rentrer dans le détail, mais c'est globalement de dire Je ne suis pas là pour te vendre quelque chose à tout prix. Et effectivement, je pense que le commercial à l'ancienne est mort. Et heureusement, parce qu'honnêtement, il y en a encore quelques-uns qu'on connaît aussi et qu'on arrive à identifier.
- Speaker #1
Même s'il y a des travers de la vente à l'ancienne où je vais te donner les prix, mais ça dépend, machin, tu as un full camp, tu as un price list, donne-moi le prix. Et en fin de compte, tu vas donner 100. Deux mois après, le prix, il est 10. Donc, on a gardé un peu de ça, malheureusement.
- Speaker #0
En fait, je pense qu'il va y avoir une nouvelle vague de commerciaux.
- Speaker #1
Il faut plus de transparence dans les prix quand même. C'est un gros problème, je trouve, dans la vente de soft.
- Speaker #0
Oui, complètement. Après, le commercial aujourd'hui qui n'a pas compris que s'il ne crée pas de valeur, il ne vendra rien, ça ne marche pas que dans le e-commerce. C'est-à-dire qu'on a tous un exemple d'un commercial qui nous a plu et déplu et on sait pourquoi. Bon. La réalité, c'est qu'aujourd'hui, on ne fait pas de la vente. On fait du conseil plus que de la vente. Évidemment, in fine, notre objectif, c'est de conclure un marché avec un client. Moi, je me positionne plutôt en partenaire qu'en prestataire, comme tu l'as compris. Mais je pense que le bon commercial aujourd'hui, c'est un commercial qui écoute plus que ce qu'il ne parle. Ça, c'est le premier point. Et vraiment, tu en parlais sur LinkedIn tout à l'heure, mais je le vois aussi dans des discussions commerciales. commerciale, je peux te dire que on a deux typologies de prospects et de clients actuellement. Tu as des gens qui sont très peu matures, très ignorants, peut-être beaucoup plus qu'en tout cas, toi, quand tu avais ton poste de commercial, tu voyais des gens qui étaient quand même, je pense, plutôt capés, en tout cas, qui savaient réellement comprendre si ton discours était bon ou pas bon. Tu as des gens qui sont vraiment très peu matures, pas du tout experts et l'inverse complet. C'est-à-dire que typiquement, tu peux aussi tomber sur des gens sont... ultra experts, beaucoup plus encore que finalement ces consultants ou autres que tu peux avoir dans de grosses ESN, c'est des gens qui vont prendre le temps de comprendre pourquoi Shopify, pourquoi Adobe Commerce, qu'est-ce que fait la techno, comment elle fonctionne, c'est quoi le back-office, etc. Donc nous, on apprécie cette deuxième typologie de clients parce qu'on parle le même langage et on met le cran juste au-dessus en termes d'expertise et ça le fait parce qu'on leur apporte encore quelque chose. On a eu plus de difficultés au départ sur des gens à évangéliser avec beaucoup de pédagogie et finalement aujourd'hui on a les deux approches. Mais pour répondre à ta question sur le commerce aujourd'hui, pour moi c'est plus du commerce au sens propre du terme, c'est vraiment du conseil pur et dur et de comment je vais orienter ma réponse pour répondre à une problématique de mon client.
- Speaker #1
Est-ce que tu n'as pas l'impression que ces dernières années, la partie avant-vente a pris beaucoup plus de place et même parfois la marque le retailer il en profite parce que c'est du travail gratos c'est du conseil gratos parce que maintenant il a des experts devant lui tu vas voir le directeur conseil le directeur de je ne sais pas quoi qui va venir et du coup il prend des infos il prend des infos jusqu'à un moment tu dises ouais mais après il va partir avec le concurrent et il peut le faire ou pas donc il n'y a pas un équilibre c'est
- Speaker #0
pas déséquilibré justement ces discussions ouais il n'y a pas de raccourci à faire sur ça effectivement il y aura toujours des gens qui vont profiter de ton expertise mais tu ne sens pas plus qu'avant
- Speaker #1
Ça a toujours été le cas, mais tu ne te sens pas que le travail d'avant-vente est bien plus important qu'il y a quelques années ?
- Speaker #0
En tout cas, ce qui est sûr, c'est que le travail d'avant-vente est plus complexe parce qu'il faut dégommer des discussions commerciales qu'il y a pu avoir de part et d'autre qui sont pour le coup beaucoup moins maîtrisées. Donc ton effort est plus important si tu as certainement raison. Après, il faut savoir les détecter. Moi, je pense qu'on a vraiment une approche à avoir qui est de fitter avec ton client. parce que tu te projettes avec lui et si tu vois qu'il est là pour prendre de l'info, soit tu lui donnes parce que c'est partie du job et c'est OK, soit au contraire, tu ne joues pas, tu te retires et tu laisses la place aux autres.
- Speaker #1
Thibaut, on est le Café de l'e-commerce. Tu m'as dit que tu écoutes depuis combien de temps ?
- Speaker #0
Je te dirais 4 ans peut-être.
- Speaker #1
Tu loupes aucun épisode ou tu écoutes de temps en temps ?
- Speaker #0
Non, je sélectionne.
- Speaker #1
Tu sélectionnes comment ? Le titre ?
- Speaker #0
Ouais, le titre, le contenu, ce que tu mets sur ta page. En fonction des news,
- Speaker #1
tu te dis t'écoutes ou pas. Ok, tu sais que c'est l'actualité. Et donc là, je voulais te proposer de faire une petite revue de presse récente de ce qui s'est passé. J'ai pris quelques news et j'aimerais avoir ton avis. Tu connais mon avis parce que j'en ai déjà parlé, mais j'aimerais bien avoir ton avis. Alors le premier, c'est le sujet du Virtual Try-On. C'est Google qui permet aux utilisateurs d'essayer virtuellement des chaussures. Mais en réalité, en France, le Virtual Try-On ou le guide détail, t'as du fringant, clip, fit match, fit tell, mesmerized. Bonne heure. tous les jours, il y a un nouveau qui apparaît. C'est quoi ton avis ? Et du coup, avec ta casquette D&D, ça peut être rigolo, mais c'est quoi cet avis de Virtual Train et de Guide Details ? Ça ne sert à rien ou c'est utile ?
- Speaker #0
Moi, je pense que c'est utile. Par contre, ce n'est pas du tout nouveau. Tu vois, ça a été poussé comme étant la nouveauté. Et c'est bien parce que ça alimente... entre les réseaux, on peut en discuter. La première implémentation sur Atoll, les opticiens, que j'ai connue, elle date d'il y a 11 ans. C'est ça, 2010, les premiers trucs sur les lunettes. Exactement.
- Speaker #1
Mais est-ce que ça répond à un vrai besoin ? Du coup, oui, il y a une hype. C'est surcoté ou souscoté ?
- Speaker #0
Non, on voit, tu vois, typiquement, nous, on pose des sondes sur les sites de nos clients qui utilisent du Virtual Cryon. Et clairement, c'est énormément utilisé.
- Speaker #1
Je ne l'utilise jamais, donc en fait, je ne suis pas la cible. Oui,
- Speaker #0
tu n'es peut-être pas la cible. Demande à ton entourage et des gens qui sont... clairement branché absolument H24 sur leur téléphone, leur ordinateur. Les gens aiment bien tester. En fait, les gens aiment tester parce qu'ils peuvent comparer. C'est rigolo.
- Speaker #1
Et ça va jusqu'au paiement. En gros, tu convertis plus. De toute façon, c'est l'engagement sur un site.
- Speaker #0
Vraiment, à identifier. Même nous, dans nos trackings, est-ce que c'est le Virtual Trion qui a fait que la conversion s'est passée ? En réalité, ceux qui disent ça, c'est ceux qui ont envie de te vendre de la prestat et autres. C'est ça, exactement. Bon. Ça, je n'ai pas la réponse honnêtement. Je n'ai pas envie de prendre une position forte. Par contre, j'ai envie de te dire une chose, c'est que si un de tes compétiteurs le fait et que tu ne l'as pas, tu as le truc en moins.
- Speaker #1
Tu penses que demain, sur tous les sites e-commerce de fringues, de bijoux, tu pourras uploader ou faire un scan et après, tous les modèles sont sur toi ?
- Speaker #0
J'espère. C'est le next step. En fait,
- Speaker #1
ça serait logique. Qu'est-ce qu'on s'en fout d'avoir un modèle qui ne soit pas toi ?
- Speaker #0
Je suis convaincu que, je te connais un peu maintenant, quand tu trouves un t-shirt qui est à ta taille,
- Speaker #1
oui 100%
- Speaker #0
mais mec j'ai dit Didier Renoir mais c'est exactement ça pareil les caleçons les chaussettes c'est pareil je fais partie de ces gens là une fois que ça me va bien je déroule et finalement ceux qui proposent cette modélisation de ton corps de haut en bas j'ai vu une démo absolument oufissime de Nike il y a Fitmatch qui fait un truc comme ça alors oui tout à fait je les ai vu aussi mais ça c'est un éditeur mais Nike le propose mais Nike en R&D on dit tu vas arriver chez moi je vais te scanner Oui. Et tout au long de ta progression dans le sport, tu vois, lié à l'application, tu maigris, tu prends du muscle, machin, je vais te pousser tes produits adaptés à ta corpo. J'ai trouvé ça absolument incroyable. Et moi, je me projette bien là-dedans parce que t'as pas le temps de... Tu vois, on est des gens qui passent quand même quelques temps au travail. Et ouais, si t'arrives à avoir des marques qui savent et te connaissent par cœur et font du sur-mesure sans faire du sur-mesure, là, ils ont tout gagné.
- Speaker #1
Il y a quelques années, on était avec les Tiaos US. Et on avait rencontré Fitmatch et d'autres marques concurrentes. Et en fait, ça ne me paraît pas déconnant d'avoir dans ton wallet ton passeport de tes tailles, etc. Et quand tu vas sur un site, il y a un système où tu puisses le pluguer et tu as ma taille directement. Là, tu vois, j'étais dans une boutique, je fais du M, j'essaye le truc, c'est beaucoup trop large, je fais de la muscu, normalement, je devrais être ML. Et là, j'ai pris du S et le S était à ma taille. Donc, en fonction de ce que tu prends et tout ça, ça taille différemment et ça ne veut rien dire SM et compagnie. Donc, c'est rigolo. News suivante, Amazon qui déploie... Amazon All en France et en fait je fais directement un lien avec les Shin Timu c'est l'ultra discount de tous les produits tu l'as teasé tout à l'heure Shin qui va dans qui s'associe avec le BHV c'est ça et donc en fait comment tu vois ces nouveaux acteurs est-ce que toi déjà tu les vois parce que tu accompagnes des clients j'ai l'impression qu'il y en a beaucoup qui ne se rendent même pas compte de ce qui est en train de se passer quoique maintenant en Chine ça y est on commence à le voir mais ce marché il y a des concurrents de ces marketplaces de ces acteurs chinois tu le vois toi au travers de tes clients ou pas franchement non pas tant que ça et
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Parce que ce n'est pas tes interlocuteurs, parce qu'ils n'en ont pas conscience, parce qu'ils ne sont pas sur ce segment.
- Speaker #0
Il y a beaucoup de points à voir. Le premier, c'est que sur le luxe, ce qu'on voit par la concurrence, c'est les copies. Et tu sais, ce fameux marché gris, ça, ça existe, c'est réel. Tu vois, on accompagne certaines marques dans l'ultra luxe, je t'ai réici, mais vraiment sur du très haut de gamme, qui, eux, nous disent qu'ils nous font mal parce qu'ils nous copient. Et que clairement, si tu peux avoir une belle copie plutôt qu'un original et que personne ne s'en rende compte, je vais acheter. Ça, c'est un premier point. Est-ce que ça nous concerne en direct ? Non. Parce que la marque qu'on accompagne, elle va toujours continuer à se développer. Elle va bien tourner, juste ça lui fait mal à elle-même en tant qu'image. Ça, c'est plutôt orienté luxe. Après, je te dirais que l'élément absolu qui fait mal, c'est la partie servicielle. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, typiquement, un client qui ne peut pas faire un retour produit gratuit, Sur une plateforme e-commerce, t'as l'impression que ça n'existe plus, ça existe encore. Et ça, en réalité, quand t'as un Amazon Prime qui rafle tout avec de la livraison 24, enfin 24-7, que tu reçois tes produits dans la demi-journée, dans les régions parisiennes et autres, vraiment, c'est des trucs assez exceptionnels et qui sont…
- Speaker #1
Retour sans package. Tu files le QR code et tu peux retourner le produit. Je dis « What the fuck ? » J'ai tout compris.
- Speaker #0
bien sûr ils ont tout compris c'est hyper dur de t'aligner c'est vraiment cette course au service qui est compliquée et tu vois j'en parlais avec mon entourage là récemment et il y a des marques aujourd'hui qui font un produit exceptionnel mais qui ont un service catastrophique nous n'en accompagnons pas encore aujourd'hui tu vois chez D&D mais j'ai envie juste de leur dire mais pourquoi vous ne mettez pas à niveau ça ne coûte rien ou très peu ah si ça coûte ah si ça coûte mec c'est justement pour ça qui le font pas ça coûte en ressources ça coûte en tout cas ça coûte en solution peut-être je retire ce que j'ai dit c'est pas que ça coûte rien mais l'effort est clairement très très minime par rapport à ce que ça va leur apporter quand je dis que ça coûte rien c'est que c'est très vite héroïste c'est tout tu vois quand t'es un client qui dit je vais pas mettre un guide détail sur ma plateforme e-commerce parce que ça coûte trop cher combien tu gères de retour et le call center et les machins je suis d'accord avec toi quand tu prends un vieux call center alors que tu pourrais avoir un call me on whatsapp voilà des détails comme ça sont des mauvais choix finalement
- Speaker #1
j'espère que tu l'as vu passer Shopify qui s'allie à OpenAI pour permettre la vente directe sur ChatGPT via Instant Checkout on parle de plus d'un million de marchands qui pourront vendre directement leurs produits dans ChatGPT avec donc Instant Checkout tu peux Shopify qui intègre tout son catalogue tu peux intégrer tout ton catalogue dans ChatGPT les paiements le système et données clients restent sous le contrôle des marchands ça c'est un point hyper important c'est en ça que pour moi c'est une news incroyable et t'as une petite commission enfin t'as une commission je vais enlever le mot petit par OpenAI sur chaque transaction t'as vu passer ça bah vous qui faites beaucoup de veille qui bossez sur Shopify et même tu me parlais d'IA que tu transformes DND en boîte IA tu dois te positionner dessus tu vas te positionner dessus non ?
- Speaker #0
on est déjà positionné ouais tout à fait c'est quelque chose qu'on attendait avec impatience qu'on savait arriver alors tu sais il y a toujours ces rumeurs moi je crois beaucoup aux rumeurs parce que très souvent elles sont là parce qu'il y a quelqu'un qui a lâché l'info à un moment ou à un autre on l'attendait il y avait des morcées de code et tout ça enfin il y avait plein de trucs qui étaient vas-y continue pardon très alerte sur le sujet on l'a déjà testé on est en train de poker aussi pour nos clients donc c'est une très très grosse news ou pas ? à mon sens c'est un banger c'est un banger c'est plus qu'un banger c'est que ça va transformer le monde du digital et les autres vont suivre etc mais la manière dont on achète ce qui m'embête c'est que OpenAI c'est pas le seul LLM utilisé dans le monde tant mieux ça t'embête ? non ce qui m'embête c'est qu'ils aient pas fait mais il faut qu'il y ait interopérabilité il faut que l'hystème communique honnêtement tout le monde a pris une très grosse claque et c'est pour ça qu'on fait ce métier moi quand j'ai eu la news officielle même si on avait entendu ces petites rumeurs c'est incroyable Thibaut j'ai une petite surprise pour toi en général je le fais avec les invités pour le passe-passe le mic mais j'ai envie de le faire avec toi je pense que ça va être très fun t'as
- Speaker #1
une roue sur mon écran C'est comme la roue de la fortune et t'as plein de petites questions. Alors vas-y, tu cliques dessus là, tu cliques sur le truc pour la faire tourner. Et on va voir où est-ce que ça s'arrête. Achat regrettable. Est-ce que tu te souviens d'un achat un peu honteux que t'as pu faire ?
- Speaker #0
Honteux ?
- Speaker #1
Wow. Honteux, c'est quoi ? Où t'as regretté, tu vois.
- Speaker #0
Ouais, ouais.
- Speaker #1
Vas-y, vas-y, vas-y.
- Speaker #0
C'est un truc de psychopathe. Et j'adore. Tu sais cette petite caméra là pour laver les oreilles, tu l'as vue ou pas ? Non, j'adore mec. C'est un coton-tige. avec caméra connecté et tu vois quoi jamais utilisé tellement ça me fait flipper de mettre ça dans mon oreille mais je l'ai acheté alors vas-y raconte ça sert à quoi en fait c'est juste pour te nettoyer les oreilles propres pour moi c'est genre si Alien est entré dans ton corps tu vas regarder et en fait t'as ta petite caméra avec cette petite lampe tu vois tout l'intérieur de ton oreille c'est flippant c'est dégueulasse ouais c'est flippant t'as ça sur ton téléphone je l'ai jamais utilisé tellement mais la tech elle est incroyable tu le mets en temps réel tu vois le petit j'ai craqué parce que la tech j'ai trouvé incroyable
- Speaker #1
Et ça fait une caméra espion du coup Tu peux le mettre dans d'autres trucs Ou tu peux poser le coton-tige C'est filé ou pas ?
- Speaker #0
Non c'est sans fil C'est une grosse adhente électrique Tu le poses quelque part et après sur ton phone C'est très regrettable
- Speaker #1
Je dirais 20-30 balles C'est 60 balles Très regrettable En plus j'ai installé cette application En tremblant sur mon iPhone Je ne savais même pas que ça existait J'adore ça c'est super Vas-y retourne-le en enfant deuxième Là, de toute façon, t'as plus de copains, mec, depuis qu'on a commencé à enregistrer. Tu m'as dit, je vais perdre les quelques copains que j'ai. La pire expérience en ligne. Mais là, il me faut le nom, tu vois. Ou allez, si t'as pas le nom, moins d'industrie, etc. Il y a un site dégueulasse ou un truc ou une expérience... Écoute,
- Speaker #0
c'est pas un site dégueulasse.
- Speaker #1
Vas-y.
- Speaker #0
Mais je vais y aller fort, quand même. C'est l'expérience client qui a été terrible. Pour moi, c'est impossible. Vas-y. C'est la FNAC.
- Speaker #1
OK.
- Speaker #0
Et je débarque. Je suis un fidèle... Franchement, je suis un fidèle client historique. J'allais acheter mes premiers jeux d'Xbox là-bas et tout, tu vois. Et je débarque sur cette plateforme.
- Speaker #1
C'était quand ?
- Speaker #0
C'était en 2022. Donc il n'y a pas longtemps. Oui, 2021. Fnac Spectacle, je veux acheter deux places de concert. Déjà, pour ceux qui ne savent pas, à l'époque, en 2022, c'est deux sites différents. Oui,
- Speaker #1
mais attends, parenthèse, c'est n'importe quoi. Il faut se loguer deux fois, il n'y a pas de collection. Il faut se loguer deux fois. Et même la carte cadeau que tu achètes sur un, pas sur l'autre, etc.
- Speaker #0
Bon, tu as tout compris. Tu me spoiles, merci. Ah putain, c'est ça. Je suis d'accord avec toi. On m'achète une carte cadeau et on me dit, tu choisiras un concert qui te plaît. Putain, je vois deux places pour un concert mortel. Je me dépêche parce que tu vois. Donc, c'est tout. Je me connecte. Je suis redirigé. Pas de SSO. Je n'ai pas mon putain de compte. J'essaie de me connecter. Ça ne marche pas. Mot de passe oublié. Je reçois. Je me reconnecte. Le truc que tu dis, le password, il n'était pas partagé entre les deux comptes. Bon, OK, jusque là, ça va. Mais donc, je vais pour rentrer mon moyen de paiement. Une fois mes places de concert sélectionnées, ma carte cadeau ne fonctionne pas. et déjà pour sélectionner où est la carte cadeau c'est le gros bordel déjà c'est un toggle caché c'est hyper caché c'était juste en dessous de la carte bancaire donc moi je me dis mais n'importe quoi je clique j'ajoute ma carte cadeau qui est non applicable sur FNAX Spectacle mais attends c'est pas tout le mec est un peu déterminé pour avoir cette place J'ai vécu la même chose, mec. Je vais finir mon achat. Et là je me tape un downtime de la plateforme, impossible de me reconnecter, je me dis c'est qu'il n'y a qu'eux qui ont encore des places, je me reconnecte une demi-heure après, il n'y avait plus de place pour ce concert. J'étais fou à lier. Et honnêtement je n'ai plus jamais repassé une commande sur la FNAC à cause de ça.
- Speaker #1
J'ai perdu 50 balles, enfin, même expérience. J'ai acheté la mauvaise carte-cardeau parce que c'est... t'as carte cadeau Fnac et carte cadeau Fnac spectacle un truc comme ça et ça s'appelle même pas carte cadeau ils trouvent des noms bizarres et tout ça c'est le gros bordel donc je suis d'accord avec toi donc écoute ouais malheureusement Thibaut on arrive à la conclusion on pourrait rester deux heures comme ça à papoter et à refaire le monde la conclusion c'est la reco déjà est-ce que t'as une reco quoi que ce soit que tu pourrais coordonner en lien ou pas avec l'e-commerce ?
- Speaker #0
Ouais, j'ai une recommandation.
- Speaker #1
Si c'est hors e-commerce, ça m'intéresse. Enfin, tu sais, j'espère que c'est lié à e-commerce.
- Speaker #0
La recommandation, c'est n'oubliez pas votre zone de génie. Focussez-vous sur ce que vous savez faire.
- Speaker #1
C'est un conseil.
- Speaker #0
Ah ouais, c'est un conseil. Ah ouais, génial. J'adore.
- Speaker #1
Attends, c'est génial. Vas-y,
- Speaker #0
focusse-toi sur là où t'es bon. Focusse-toi sur là où t'es bon et où t'es unique. Et entoure-toi de gens meilleurs que toi sur ce que tu ne sais pas faire ou ce que tu sais moyennement faire. et toi en tant qu'e-commerçant, en tant que marque en tant que Voilà, prestat de service en tant que... Globalement, c'est ça ma recours. Parce que je l'ai appliqué, j'ai compris ça avec mes mentors passés. Honnêtement, ça a vraiment changé ma vie. Donc clairement, s'il y a une recours, c'est ça. Plutôt qu'un outil ou autre, c'est vraiment ça.
- Speaker #1
Oui, et après, je ne ferai que paraphraser ce que tu viens de dire. C'est focus sur tes forces et pas sur tes faiblesses. Tu peux travailler sur tes faiblesses, mais... accentue tes forces pas vraiment le numéro 1 et tu mets tout le monde à la main là-dessus et ta zone de génie vraiment n'aie pas peur d'être créatif dans ce que tu connais parce que tu le connais et bah écoute merci pour cette reco c'est la première fois qu'on me fait une reco mais t'as raison le mot recommandation ça peut être le conseil du coup comment on fait pour en savoir plus pour garder contact avec toi t'es dans la communauté WhatsApp ou pas déjà le café du commerce bon bah je sais pas on trouvera une manière de te pluguer et surtout on mettra ton lien LinkedIn t'acceptes tout le monde avec plaisir t'acceptes tout le monde ou tu filtres J'accepte
- Speaker #0
100%. J'accueille les prospecteurs avec grand plaisir pour parfois leur donner des conseils.
- Speaker #1
Moi, je les félicite. Je me suis fait prendre. Écoute, il y a dix jours, une nana m'appelle et elle me fait... C'est tellement smooth. J'en ai recruté des SDR, tu vois. Et j'en ai viré aussi. Donc, c'est très dur. Elle me fait le truc. J'ai dit, écoute, moi, je ne suis pas intéressé, mais je veux te féliciter si jamais un jour tu... est-ce que tu es en poste ou tu es en freelance avec cette boîte je te jure et après il dit Si jamais un jour tu es dehors, moi, je serais très intéressé pour qu'on discute. Et soit je te trouve, soit tu viens bosser avec moi parce qu'elle était vraiment très, très bien. C'est un travail très, très dur. Franchement, c'est trop facile de raccrocher à la gueule et d'être méchant. Parce que quand tu es de l'autre côté...
- Speaker #0
C'est vraiment cool de faire ça et je le fais énormément. Je prends beaucoup de finesse à faire ça. Et pareil pour les gros forceurs. C'est-à-dire que globalement, quand on vient me forcer, je dis stop force.
- Speaker #1
Moi, les forceurs, je les accepte quand ils sont soit dans mon équipe. ou soit c'est des candidats parce que je leur demande d'être comme ça mais par contre quand c'est des forceurs à me vendre des trucs je dis mais fou le camp ça m'intéresse mais t'as raison il faut répondre mais tant que t'as pas de non Et bah continue à forcer parce que t'as pas eu de réponse quoi Bon bah écoute il restait peut-être deux amis et toi tu les as perdus personne n'aime les forceurs moi je crois que je suis un forceur en plus donc je me reconnais là-dessus écoute merci beaucoup Thibaut on met ton lien bon courage je sais pas si t'as bon courage mais en tout cas bonne continuation au plaisir de te voir très très vite félicitations encore à toi à toutes les équipes DND et bravo pour ton super parcours et merci de m'avoir fait l'amitié d'échanger avec moi pendant tout ce temps à très vite merci à toi ciao T'as trouvé ça comment ?
- Speaker #0
Super, franchement...
- Speaker #1
Y'a des trucs que t'aurais aimé soit passer plus de temps ou soit des trucs qu'on aurait dû aborder, qu'on a pas eu assez abordé ?
- Speaker #0
Ouais, non, je dirais que c'est un vaste sujet, j'en parle... Tu m'avais posé une question, je sais pas si tu te souviens, tu m'as dit, c'est quoi ta passion ? T'as des passions autres, tu fais du sport... C'est pour qualifier, pour sortir un peu du truc.
- Speaker #1
Et tu m'as dit non, je crois.
- Speaker #0
Moi, je suis passionné absolu de ce qui se passe dans notre écosystème, qui est dingue. il n'y a pas un jury aussi
- Speaker #1
À Grotech et compagnie, on aurait pu en parler, tu vois. Moi, ça ne m'intéresse pas. Mais tu vois, tu es quand même... Moi, je suis hyper, tu vois, un peu... Moi,
- Speaker #0
aujourd'hui, je suis passionné. Et vraiment, je disais à un papa, maman, tu vois, récemment, je leur ai dit, je suis obsédé par ce que je fais. Ça, c'est cool. Et c'est clair que j'apprécie énormément trois notions qui sont le commerce. J'en ai ras-le-bol d'avoir, tu vois, ces grosses bâches sur les commerciaux. Eh, sans déconner, il y a vraiment des gens bien, en fait, tu vois. Des gens qui animent des boîtes, qui les vivent, qui...
- Speaker #1
Il y a une connotation surtout en France très sale sur le mot sales et vendeurs.
- Speaker #0
C'est ça le truc, moi ça je... Parce qu'il y a aussi beaucoup de connards,
- Speaker #1
et c'est ceux qu'on voit le plus et qui font le plus de bruit.
- Speaker #0
Exactement, et après il y a un deuxième aspect qui me rend absolument fou, c'est l'entrepreneuriat. Et je pense qu'en fait j'ai appris par ce que j'ai vu chez mes parents, j'ai eu le goût du travail. Aujourd'hui quand tu vois ce qui se passe en actualité, t'as pas le droit de dire que t'aimes bien travailler. Mais toi je sais, t'es un charbonneur, t'es entouré de charbonneurs, moi je suis un charbonneur aussi Et la réalité c'est que, putain, on a le droit tu vois d'aimer ça
- Speaker #1
Après moi je pense que, toi c'est parce que t'es un parent et t'es peut-être entrepreneur, moi c'est parent d'immigrés Tu vois, donc il y a peut-être un... Et alors ? Non non mais on vient d'ailleurs,
- Speaker #0
je suis polonais de base Ah oui on a oublié de parler de ça mec Ah oui ?
- Speaker #1
Merde on a oublié de parler, j'ai même pas trouvé ça, il y en a, j'aurais dû parler de l'écosystème il y a des boîtes polonaises non non je suis d'accord avec toi de base
- Speaker #0
De base, on est tous... Et puis, c'est même pas le sujet, tu vois. Moi, j'ai un père qui est mécanicien agricole au départ. J'ai une mère qui est prof, qui m'ont montré ce qu'était le travail, parce qu'ils ont galéré, parce qu'ils étaient... Voilà, ils ont eu besoin de travailler pour gagner de l'argent. Mon père a racheté la boîte dans laquelle il était mécanicien, tu vois. C'est fort. Donc, en fait, allez-y. Tu vas racheter des ND ? C'est ça le message. C'est pas le message. Elle se rappelle l'histoire.
- Speaker #1
Elle se rappelle la story, mec.
- Speaker #0
En tout cas, le message, c'est no pain, no gain. ça c'est clair et vraiment ceux qui n'ont pas compris Moi je veux bien un Dubai Life et autres. Franchement, bien joué les gars, si vous arrivez à faire des millions sur Instagram, c'est pas ça la vraie vie.
- Speaker #1
Mais no pain no gain, moi ce que j'ai aussi appris c'est que ça s'applique pas à tout le monde. En fait il y a des gens qui veulent pas grandir, ils veulent rester, le confort et ça c'est très bien, voilà exactement, faut surtout pas imposer.
- Speaker #0
C'est cette expression qui dit, dans un garage, t'as besoin de gens qui vont démonter le moteur et des gens qui vont changer les pneus. Et heureusement que t'as ces deux typologies de profil, t'as les ultra experts très minutieux. Tu vois les capés et autres, et puis t'as ceux qui ont pas envie de se faire chier,
- Speaker #1
et c'est ok tu vois C'est ok Et c'est quoi le troisième point ?
- Speaker #0
Ah le troisième point c'est vraiment de pas avoir peur de découvrir rien et de se faire mal Et je sais que ça c'est pas la mode, mais moi tu vois je me fais mal tous les jours J'avais, j'ai des gros traumas entrepreneuriaux que j'ai réglés Des pensées limitantes, des peurs etc Des pensées limitantes, des peurs, qu'est-ce que va dire un tel, c'est quoi la compét' En fait une fois que t'as balayé tout ça Et que tu te dis Je déroule Et puis bah Ouais Demain sera un jour cool Ou un jour pas cool Et puis c'est pas grave Il y en aura un autre Et on continue comme ça Il y a des trucs Qu'on va devoir couper ou pas ?
- Speaker #1
Ça part pas en validation mec Arrête Tu me regardes comme ça On va pas te faire valider
- Speaker #0
Si quand même Non tu vois pas Ah non Ah non
- Speaker #1
Ah non J'aurais dû te dire la règle du jeu Il y a pas de validation Non si il y a une validation Mais tu penses que
- Speaker #0
Non je pense qu'il y aura pas besoin Non je pense pas
- Speaker #1
Bah non je pense que De toute façon si toi t'es à l'aise,
- Speaker #0
moi je suis à l'aise.
- Speaker #1
c'est juste si j'ai dit un peu trop de vulgarité je ne vais pas te faire engueuler il n'y a pas des noms que tu as cités ça m'est arrivé une fois dans les pailletés tournées à un moment donné un mec il me dit il me sort une enseigne du coup je ne vais pas la sortir sinon il faudrait que je coupe ça je vais le bipper il me sort cette enseigne et après il me dit mais en fait ça c'était confidentiel je n'aurais pas dû dire mais c'était il y a 10 ans il me raconte une histoire 5 ans 10 ans avant mais là tu n'as rien
- Speaker #0
Je peux te parler de la FNAC Mais si demain ils veulent travailler avec moi ça va Moi, ce que je veux juste dire et vraiment un truc qui me tient à cœur, c'est l'excellence dans le conseil et dans la recommandation et dans la finesse d'interprétation du besoin. On va dire la règle des 5 pourquoi. Moi, ce n'est pas la règle des 5 pourquoi, c'est la règle des 100 pourquoi. C'est pourquoi tu veux faire ça ? Quel est ton objectif ? Quelle est ta vision ? Et creuser maximum. Tu n'auras jamais un conseil parfait, exceptionnel, évidemment. par sa complexité haute, mais parfait, ça n'existe pas. Il y aura toujours des alternatives. Quelqu'un qui me dit, demain Shopify, c'est la réponse à tout, il a tort. Vous êtes dits entre nous, il a tort. Quelqu'un qui me dit qu'Adobe, c'est la réponse à tout, il a tort. Pourquoi ? Parce que ces gens-là existent, il faut regarder ce qu'ils font et s'assurer d'avoir la bonne réponse. Et c'est là où tu es intelligent quand tu vas aller analyser toutes les technos du marché ou autre, c'est que tu te confrontes à ce qui est censé être ton compétiteur pour t'en faire une force. Je sais pas, il y a un truc avec des gens, tu vois, typiquement qui aiment pas se mélanger ou autre et qui se disent Ouais, moi je fais du B2B et ma solution ça fait que du B2B et puis tout le reste j'en ai rien à foutre, je me pose pas la question Cette personne-là qui a cette façon de penser-là, elle meurt,
- Speaker #1
c'est clair Et après on va terminer là-dessus, tu vois, j'ai des potes, ils ont fait 10 ans, je suis un ancien de Salesforce, ils ont fait 10 ans de vie de Salesforce Ils vont t'expliquer qu'ils connaissent l'icône mercenaire en frérot Tu connais ton écosystème, tu ne connais rien en fait. Et donc c'est en s'ouvrant et en travaillant sur plein de solutions, en regardant petit compte, moyen compte, grand compte, et c'est pour ça aussi, on ne le dit jamais, mais avec l'Istia, des fois, on est des tout petits entrepreneurs, des tout petits, mais qui ont vraiment 3,50 balles, et c'est galerie. On a mis en place tout un système pour un restaurant, pour l'autre, il fait des trucs d'audio prothèse, machin, et c'est là, tu as les mains dans le grand oui. Comme ça, quand tu vas après accompagner des Hermès et compagnie, ou des très très gros ouais ouais tu vois du coup t'as une perception où tu sais que tu mets les 20 ans en bout bon vas-y ça va être un deuxième podcast si on continue ça va me puiler off c'est le deuxième podcast Merci mec