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Le coin des parents, le podcast pour les Parents, pas robots !

Comment (ré)agir au mieux face aux altérations du sommeil ?

Comment (ré)agir au mieux face aux altérations du sommeil ?

05min |30/09/2024|

25

Play
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Description

Dans l'épisode précédent, nous avons fait le point sur les altérations du sommeil mais ce qui est important, c'est d'avoir des solutions à mettre en œuvre et c'est tout le sujet de cet épisode ! 💪

Vous en trouverez une pour chacune d'entre elles et petit à petit, vous trouverez vos propres stratégies pour accompagner au mieux vos enfants ! 🤗

Bonne écoute ! 🎧


Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram et sur notre site internet !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le coin des parents, avec Béatrice Liard. Bonjour et bienvenue dans Le coin des parents, la chronique parentalité sans langue de bois pour les futurs et plus ou moins jeunes parents. La semaine dernière, nous avons fait le point sur les trois types d'altération du sommeil, celles liées au développement, celles liées au confort physique, et les dernières en lien avec le contexte environnemental. Comme promis, Nous allons maintenant voir comment faire pour que ces périodes se passent au mieux. En ma qualité de préventrice, l'un des métiers de ma vie d'avant, je vous dirais que le fait de savoir ce qu'il va se passer est déjà une très grande partie de la solution. En effet, l'une des clés réside dans l'anticipation et la proactivité plutôt que dans la réactivité. Éviter certains écueils classiques comme tout changer parce que plus rien ne fonctionne, est également un gage de réussite. En effet, ce n'est surtout pas parce que plus rien ne va qu'il faut tout changer des habitudes de nos bébés, au risque de venir pulvériser le peu de sentiments de sécurité qu'il leur restait. Bien au contraire, nous allons renforcer tout ce qui va contribuer à rassurer notre enfant pour l'aider à passer ce cap aussi difficile que nécessaire. Vous l'aurez compris, votre attitude sera déterminante à chaque étape. Du côté des bébés, les trois piliers fondamentaux pour un sommeil de qualité sont la sécurité psychique, le confort physique et le réconfort émotionnel. Du côté des parents, confiance, constance, persévérance, cohérence et tolérance sont vos plus grandes alliées, sans oublier la patience. Et vous avez également une arme secrète absolument infaillible. L'amour que vous pouvez donner à travers les câlins et la proximité qui lui permettront de traverser une période à laquelle lui ne comprend absolument rien. Contrairement à vous, maintenant que vous savez ce qui va se présenter au fur et à mesure de sa croissance. Tout comme je vous disais qu'altération égale acquisition, je vous dirai aujourd'hui une phrase que je répète souvent aux parents. Les problématiques de la nuit se résolvent le jour. Les bébés... et jeunes enfants n'ont que très rarement de réels problèmes de sommeil. Ce que vous vivez la nuit n'est que la partie émergée de l'iceberg. C'est sous l'eau que se trouvent les solutions. Reprenons les différentes altérations pour vous proposer quelques pistes. Pour l'altération des 4 mois, c'est le moment de mettre en place une vraie routine de fin de journée et un rituel du coucher apaisant dont je vous parlerai la semaine prochaine. Pour celle des 6 mois, profitez des moments de qualité pour l'aider à travailler ses apprentissages moteurs, comme les retournements, en douceur et en vous aidant éventuellement de vidéos très bien faites par des psychomotriciens. Pareil pour celles des 10 et 12 mois qui sont autour du même sujet. Pour celles des 8-9 mois et des 18 mois liés à l'anxiété de séparation, c'est encore la journée que vous pourrez accompagner votre bébé. Jouez autant que possible à coucou caché ou à faire disparaître des objets dans votre main ou sous un tissu. travailler l'adoption du doudou s'il n'en a pas encore, le faire dormir sur un drap avec lequel vous avez vous-même dormi, remplir son réservoir affectif avant de le coucher et l'aider à jouer en autonomie dans son espace de sommeil. Et enfin, pour celle des 2 à 3 ans, vous pouvez vraiment impliquer le jeune enfant dans tout le déroulé de la fin de journée jusqu'au coucher. Le rendre acteur de ses moments clés à une période pendant laquelle il est en quête d'autonomie ne pourra que l'aider et vous aider. Il est alors intéressant d'utiliser des supports personnalisés et de le rassurer sur le fonctionnement de l'écosystème familial quand il n'est pas classique ou routinier. Adapter un rituel du coucher, notamment avec des livres sur la thématique du sommeil, sera également très important à cet âge-là. Et le dernier point... mais surtout pas le moindre que je veux aborder est celui de la régulation et co-régulation émotionnelle. Ces altérations du sommeil vont vraiment mettre vos nerfs à rude épreuve. Et ce n'est pas pour rien que la privation de sommeil est une technique de torture redoutable. Vous avez sûrement entendu cette phrase très culpabilisante en plus de ne pas être complète qui dit qu'il ne faut jamais laisser un bébé pleurer. Nous en parlerons aussi. Mais ce que je veux vous dire aujourd'hui c'est que le seul moment où il faut absolument laisser un bébé pleurer seul Et en sécurité dans son lit, bien sûr, c'est lorsque sa vie en dépend. Si vous n'en pouvez vraiment plus, laissez-le et sortez souffler. Et bien sûr, idéalement, avant d'en arriver à ce point de rupture, parlez de vos émotions à votre enfant au fur et à mesure de leur apparition. Les nier et ne surtout pas les exprimer est un réflexe de protection parentale, mais cela n'a vraiment pas que des bénéfices. Ni pour vous, ni pour lui. Mais soyez rassurés, nous aurons largement l'occasion d'aborder ce sujet qui me passionne, tant il est riche et impactant pour nos vies à tous. Au plaisir de vous retrouver lors de la prochaine chronique du Coin des parents, consacrée à la routine de fin de journée et au rituel des couchers, vos meilleurs alliés. D'ici là, surfez sur la vague de la parentalité, entre houle, crête et creux, en visant le tube, et si vous vous retrouvez dans une bahine, rejoignez la communauté des parents par robot sur les réseaux.

Description

Dans l'épisode précédent, nous avons fait le point sur les altérations du sommeil mais ce qui est important, c'est d'avoir des solutions à mettre en œuvre et c'est tout le sujet de cet épisode ! 💪

Vous en trouverez une pour chacune d'entre elles et petit à petit, vous trouverez vos propres stratégies pour accompagner au mieux vos enfants ! 🤗

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  • Speaker #0

    Le coin des parents, avec Béatrice Liard. Bonjour et bienvenue dans Le coin des parents, la chronique parentalité sans langue de bois pour les futurs et plus ou moins jeunes parents. La semaine dernière, nous avons fait le point sur les trois types d'altération du sommeil, celles liées au développement, celles liées au confort physique, et les dernières en lien avec le contexte environnemental. Comme promis, Nous allons maintenant voir comment faire pour que ces périodes se passent au mieux. En ma qualité de préventrice, l'un des métiers de ma vie d'avant, je vous dirais que le fait de savoir ce qu'il va se passer est déjà une très grande partie de la solution. En effet, l'une des clés réside dans l'anticipation et la proactivité plutôt que dans la réactivité. Éviter certains écueils classiques comme tout changer parce que plus rien ne fonctionne, est également un gage de réussite. En effet, ce n'est surtout pas parce que plus rien ne va qu'il faut tout changer des habitudes de nos bébés, au risque de venir pulvériser le peu de sentiments de sécurité qu'il leur restait. Bien au contraire, nous allons renforcer tout ce qui va contribuer à rassurer notre enfant pour l'aider à passer ce cap aussi difficile que nécessaire. Vous l'aurez compris, votre attitude sera déterminante à chaque étape. Du côté des bébés, les trois piliers fondamentaux pour un sommeil de qualité sont la sécurité psychique, le confort physique et le réconfort émotionnel. Du côté des parents, confiance, constance, persévérance, cohérence et tolérance sont vos plus grandes alliées, sans oublier la patience. Et vous avez également une arme secrète absolument infaillible. L'amour que vous pouvez donner à travers les câlins et la proximité qui lui permettront de traverser une période à laquelle lui ne comprend absolument rien. Contrairement à vous, maintenant que vous savez ce qui va se présenter au fur et à mesure de sa croissance. Tout comme je vous disais qu'altération égale acquisition, je vous dirai aujourd'hui une phrase que je répète souvent aux parents. Les problématiques de la nuit se résolvent le jour. Les bébés... et jeunes enfants n'ont que très rarement de réels problèmes de sommeil. Ce que vous vivez la nuit n'est que la partie émergée de l'iceberg. C'est sous l'eau que se trouvent les solutions. Reprenons les différentes altérations pour vous proposer quelques pistes. Pour l'altération des 4 mois, c'est le moment de mettre en place une vraie routine de fin de journée et un rituel du coucher apaisant dont je vous parlerai la semaine prochaine. Pour celle des 6 mois, profitez des moments de qualité pour l'aider à travailler ses apprentissages moteurs, comme les retournements, en douceur et en vous aidant éventuellement de vidéos très bien faites par des psychomotriciens. Pareil pour celles des 10 et 12 mois qui sont autour du même sujet. Pour celles des 8-9 mois et des 18 mois liés à l'anxiété de séparation, c'est encore la journée que vous pourrez accompagner votre bébé. Jouez autant que possible à coucou caché ou à faire disparaître des objets dans votre main ou sous un tissu. travailler l'adoption du doudou s'il n'en a pas encore, le faire dormir sur un drap avec lequel vous avez vous-même dormi, remplir son réservoir affectif avant de le coucher et l'aider à jouer en autonomie dans son espace de sommeil. Et enfin, pour celle des 2 à 3 ans, vous pouvez vraiment impliquer le jeune enfant dans tout le déroulé de la fin de journée jusqu'au coucher. Le rendre acteur de ses moments clés à une période pendant laquelle il est en quête d'autonomie ne pourra que l'aider et vous aider. Il est alors intéressant d'utiliser des supports personnalisés et de le rassurer sur le fonctionnement de l'écosystème familial quand il n'est pas classique ou routinier. Adapter un rituel du coucher, notamment avec des livres sur la thématique du sommeil, sera également très important à cet âge-là. Et le dernier point... mais surtout pas le moindre que je veux aborder est celui de la régulation et co-régulation émotionnelle. Ces altérations du sommeil vont vraiment mettre vos nerfs à rude épreuve. Et ce n'est pas pour rien que la privation de sommeil est une technique de torture redoutable. Vous avez sûrement entendu cette phrase très culpabilisante en plus de ne pas être complète qui dit qu'il ne faut jamais laisser un bébé pleurer. Nous en parlerons aussi. Mais ce que je veux vous dire aujourd'hui c'est que le seul moment où il faut absolument laisser un bébé pleurer seul Et en sécurité dans son lit, bien sûr, c'est lorsque sa vie en dépend. Si vous n'en pouvez vraiment plus, laissez-le et sortez souffler. Et bien sûr, idéalement, avant d'en arriver à ce point de rupture, parlez de vos émotions à votre enfant au fur et à mesure de leur apparition. Les nier et ne surtout pas les exprimer est un réflexe de protection parentale, mais cela n'a vraiment pas que des bénéfices. Ni pour vous, ni pour lui. Mais soyez rassurés, nous aurons largement l'occasion d'aborder ce sujet qui me passionne, tant il est riche et impactant pour nos vies à tous. Au plaisir de vous retrouver lors de la prochaine chronique du Coin des parents, consacrée à la routine de fin de journée et au rituel des couchers, vos meilleurs alliés. D'ici là, surfez sur la vague de la parentalité, entre houle, crête et creux, en visant le tube, et si vous vous retrouvez dans une bahine, rejoignez la communauté des parents par robot sur les réseaux.

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Dans l'épisode précédent, nous avons fait le point sur les altérations du sommeil mais ce qui est important, c'est d'avoir des solutions à mettre en œuvre et c'est tout le sujet de cet épisode ! 💪

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En effet, ce n'est surtout pas parce que plus rien ne va qu'il faut tout changer des habitudes de nos bébés, au risque de venir pulvériser le peu de sentiments de sécurité qu'il leur restait. Bien au contraire, nous allons renforcer tout ce qui va contribuer à rassurer notre enfant pour l'aider à passer ce cap aussi difficile que nécessaire. Vous l'aurez compris, votre attitude sera déterminante à chaque étape. Du côté des bébés, les trois piliers fondamentaux pour un sommeil de qualité sont la sécurité psychique, le confort physique et le réconfort émotionnel. Du côté des parents, confiance, constance, persévérance, cohérence et tolérance sont vos plus grandes alliées, sans oublier la patience. Et vous avez également une arme secrète absolument infaillible. L'amour que vous pouvez donner à travers les câlins et la proximité qui lui permettront de traverser une période à laquelle lui ne comprend absolument rien. Contrairement à vous, maintenant que vous savez ce qui va se présenter au fur et à mesure de sa croissance. Tout comme je vous disais qu'altération égale acquisition, je vous dirai aujourd'hui une phrase que je répète souvent aux parents. Les problématiques de la nuit se résolvent le jour. Les bébés... et jeunes enfants n'ont que très rarement de réels problèmes de sommeil. Ce que vous vivez la nuit n'est que la partie émergée de l'iceberg. C'est sous l'eau que se trouvent les solutions. Reprenons les différentes altérations pour vous proposer quelques pistes. Pour l'altération des 4 mois, c'est le moment de mettre en place une vraie routine de fin de journée et un rituel du coucher apaisant dont je vous parlerai la semaine prochaine. Pour celle des 6 mois, profitez des moments de qualité pour l'aider à travailler ses apprentissages moteurs, comme les retournements, en douceur et en vous aidant éventuellement de vidéos très bien faites par des psychomotriciens. Pareil pour celles des 10 et 12 mois qui sont autour du même sujet. Pour celles des 8-9 mois et des 18 mois liés à l'anxiété de séparation, c'est encore la journée que vous pourrez accompagner votre bébé. Jouez autant que possible à coucou caché ou à faire disparaître des objets dans votre main ou sous un tissu. travailler l'adoption du doudou s'il n'en a pas encore, le faire dormir sur un drap avec lequel vous avez vous-même dormi, remplir son réservoir affectif avant de le coucher et l'aider à jouer en autonomie dans son espace de sommeil. Et enfin, pour celle des 2 à 3 ans, vous pouvez vraiment impliquer le jeune enfant dans tout le déroulé de la fin de journée jusqu'au coucher. Le rendre acteur de ses moments clés à une période pendant laquelle il est en quête d'autonomie ne pourra que l'aider et vous aider. Il est alors intéressant d'utiliser des supports personnalisés et de le rassurer sur le fonctionnement de l'écosystème familial quand il n'est pas classique ou routinier. Adapter un rituel du coucher, notamment avec des livres sur la thématique du sommeil, sera également très important à cet âge-là. Et le dernier point... mais surtout pas le moindre que je veux aborder est celui de la régulation et co-régulation émotionnelle. Ces altérations du sommeil vont vraiment mettre vos nerfs à rude épreuve. Et ce n'est pas pour rien que la privation de sommeil est une technique de torture redoutable. Vous avez sûrement entendu cette phrase très culpabilisante en plus de ne pas être complète qui dit qu'il ne faut jamais laisser un bébé pleurer. Nous en parlerons aussi. Mais ce que je veux vous dire aujourd'hui c'est que le seul moment où il faut absolument laisser un bébé pleurer seul Et en sécurité dans son lit, bien sûr, c'est lorsque sa vie en dépend. Si vous n'en pouvez vraiment plus, laissez-le et sortez souffler. Et bien sûr, idéalement, avant d'en arriver à ce point de rupture, parlez de vos émotions à votre enfant au fur et à mesure de leur apparition. Les nier et ne surtout pas les exprimer est un réflexe de protection parentale, mais cela n'a vraiment pas que des bénéfices. Ni pour vous, ni pour lui. Mais soyez rassurés, nous aurons largement l'occasion d'aborder ce sujet qui me passionne, tant il est riche et impactant pour nos vies à tous. Au plaisir de vous retrouver lors de la prochaine chronique du Coin des parents, consacrée à la routine de fin de journée et au rituel des couchers, vos meilleurs alliés. D'ici là, surfez sur la vague de la parentalité, entre houle, crête et creux, en visant le tube, et si vous vous retrouvez dans une bahine, rejoignez la communauté des parents par robot sur les réseaux.

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Dans l'épisode précédent, nous avons fait le point sur les altérations du sommeil mais ce qui est important, c'est d'avoir des solutions à mettre en œuvre et c'est tout le sujet de cet épisode ! 💪

Vous en trouverez une pour chacune d'entre elles et petit à petit, vous trouverez vos propres stratégies pour accompagner au mieux vos enfants ! 🤗

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  • Speaker #0

    Le coin des parents, avec Béatrice Liard. Bonjour et bienvenue dans Le coin des parents, la chronique parentalité sans langue de bois pour les futurs et plus ou moins jeunes parents. La semaine dernière, nous avons fait le point sur les trois types d'altération du sommeil, celles liées au développement, celles liées au confort physique, et les dernières en lien avec le contexte environnemental. Comme promis, Nous allons maintenant voir comment faire pour que ces périodes se passent au mieux. En ma qualité de préventrice, l'un des métiers de ma vie d'avant, je vous dirais que le fait de savoir ce qu'il va se passer est déjà une très grande partie de la solution. En effet, l'une des clés réside dans l'anticipation et la proactivité plutôt que dans la réactivité. Éviter certains écueils classiques comme tout changer parce que plus rien ne fonctionne, est également un gage de réussite. En effet, ce n'est surtout pas parce que plus rien ne va qu'il faut tout changer des habitudes de nos bébés, au risque de venir pulvériser le peu de sentiments de sécurité qu'il leur restait. Bien au contraire, nous allons renforcer tout ce qui va contribuer à rassurer notre enfant pour l'aider à passer ce cap aussi difficile que nécessaire. Vous l'aurez compris, votre attitude sera déterminante à chaque étape. Du côté des bébés, les trois piliers fondamentaux pour un sommeil de qualité sont la sécurité psychique, le confort physique et le réconfort émotionnel. Du côté des parents, confiance, constance, persévérance, cohérence et tolérance sont vos plus grandes alliées, sans oublier la patience. Et vous avez également une arme secrète absolument infaillible. L'amour que vous pouvez donner à travers les câlins et la proximité qui lui permettront de traverser une période à laquelle lui ne comprend absolument rien. Contrairement à vous, maintenant que vous savez ce qui va se présenter au fur et à mesure de sa croissance. Tout comme je vous disais qu'altération égale acquisition, je vous dirai aujourd'hui une phrase que je répète souvent aux parents. Les problématiques de la nuit se résolvent le jour. Les bébés... et jeunes enfants n'ont que très rarement de réels problèmes de sommeil. Ce que vous vivez la nuit n'est que la partie émergée de l'iceberg. C'est sous l'eau que se trouvent les solutions. Reprenons les différentes altérations pour vous proposer quelques pistes. Pour l'altération des 4 mois, c'est le moment de mettre en place une vraie routine de fin de journée et un rituel du coucher apaisant dont je vous parlerai la semaine prochaine. Pour celle des 6 mois, profitez des moments de qualité pour l'aider à travailler ses apprentissages moteurs, comme les retournements, en douceur et en vous aidant éventuellement de vidéos très bien faites par des psychomotriciens. Pareil pour celles des 10 et 12 mois qui sont autour du même sujet. Pour celles des 8-9 mois et des 18 mois liés à l'anxiété de séparation, c'est encore la journée que vous pourrez accompagner votre bébé. Jouez autant que possible à coucou caché ou à faire disparaître des objets dans votre main ou sous un tissu. travailler l'adoption du doudou s'il n'en a pas encore, le faire dormir sur un drap avec lequel vous avez vous-même dormi, remplir son réservoir affectif avant de le coucher et l'aider à jouer en autonomie dans son espace de sommeil. Et enfin, pour celle des 2 à 3 ans, vous pouvez vraiment impliquer le jeune enfant dans tout le déroulé de la fin de journée jusqu'au coucher. Le rendre acteur de ses moments clés à une période pendant laquelle il est en quête d'autonomie ne pourra que l'aider et vous aider. Il est alors intéressant d'utiliser des supports personnalisés et de le rassurer sur le fonctionnement de l'écosystème familial quand il n'est pas classique ou routinier. Adapter un rituel du coucher, notamment avec des livres sur la thématique du sommeil, sera également très important à cet âge-là. Et le dernier point... mais surtout pas le moindre que je veux aborder est celui de la régulation et co-régulation émotionnelle. Ces altérations du sommeil vont vraiment mettre vos nerfs à rude épreuve. Et ce n'est pas pour rien que la privation de sommeil est une technique de torture redoutable. Vous avez sûrement entendu cette phrase très culpabilisante en plus de ne pas être complète qui dit qu'il ne faut jamais laisser un bébé pleurer. Nous en parlerons aussi. Mais ce que je veux vous dire aujourd'hui c'est que le seul moment où il faut absolument laisser un bébé pleurer seul Et en sécurité dans son lit, bien sûr, c'est lorsque sa vie en dépend. Si vous n'en pouvez vraiment plus, laissez-le et sortez souffler. Et bien sûr, idéalement, avant d'en arriver à ce point de rupture, parlez de vos émotions à votre enfant au fur et à mesure de leur apparition. Les nier et ne surtout pas les exprimer est un réflexe de protection parentale, mais cela n'a vraiment pas que des bénéfices. Ni pour vous, ni pour lui. Mais soyez rassurés, nous aurons largement l'occasion d'aborder ce sujet qui me passionne, tant il est riche et impactant pour nos vies à tous. Au plaisir de vous retrouver lors de la prochaine chronique du Coin des parents, consacrée à la routine de fin de journée et au rituel des couchers, vos meilleurs alliés. D'ici là, surfez sur la vague de la parentalité, entre houle, crête et creux, en visant le tube, et si vous vous retrouvez dans une bahine, rejoignez la communauté des parents par robot sur les réseaux.

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