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Les altérations du sommeil de 4 mois à 2 ans... au moins ! cover
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Le coin des parents, le podcast pour les Parents, pas robots !

Les altérations du sommeil de 4 mois à 2 ans... au moins !

Les altérations du sommeil de 4 mois à 2 ans... au moins !

05min |30/09/2024|

16

Play
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Description

Vous vous souvenez des premières phrases que vous avez entendues après l'annonce de votre grossesse ? 🤔

Parmi elles, je suis absolument certaine qu'au moins une personne vous a dit : "dors autant que tu peux maintenant parce qu'après, c'est fini !!!", les yeux encore cernés après des années de parentalité ! 😴

Ce n'était pas totalement faux mais la très bonne nouvelle est que ce n'est pas une fatalité et qu'il existe plein de solutions à mettre en place pour retrouver vos nuits un jour ! 💪
Mais avant cela, essayons déjà de comprendre ce qu'il se passe pour nos bébés et jeunes enfants sur et épineux sujet pendant leurs deux premières années de vie !
Bonne écoute ! 🎧


Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram et sur notre site internet !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le coin des parents avec Béatrice Liard.

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans Le coin des parents, la chronique parentalité sans langue de bois pour les futurs et plus ou moins jeunes parents. Je suis Béatrice, accompagnante à la parentalité, spécialisée dans les problématiques du sommeil, des bébés et jeunes enfants, ainsi que dans la régulation émotionnelle. Je suis également formatrice en premier secours pédiatrique. et je maîtrise les questions autour de l'extraordinaire parentalité de mon type puisque je suis maman de jumeaux de 8 ans. Dans cette chronique hebdomadaire, nous allons évoquer des sujets divers et variés autour du sommeil du bébé et du jeune enfant, de son développement, de l'éducation, mais aussi des thématiques plus parentales comme le burn-out, l'évolution du couple ou la co-régulation émotionnelle par enfant. Bref, la liste est longue et surtout non exhaustive. Sentez-vous d'ailleurs libre de nous contacter pour me proposer des sujets qui vous intéressent et je les traiterai avec grand plaisir. Comme je le dis souvent aux parents que j'accompagne, non, avoir des enfants n'est pas que du bonheur. Mais les moments de bonheur nous servent à supporter tous les autres. L'objectif de ces chroniques est de vous apporter des réponses concrètes et de vous donner des astuces applicables facilement. facilement et immédiatement. En théorie, tout se passe bien, mais nous n'y vivons pas. Alors autant vous proposer des solutions bien réelles pour vous aider à trouver ou retrouver de la sérénité dans votre vie familiale. Pour cette première chronique, j'ai choisi de vous parler des altérations du sommeil. Déjà en premier lieu, pourquoi est-ce que je parle d'altération alors que vous avez très probablement vu le terme de régression un peu partout ? Eh bien parce que pour nos bébés et jeunes enfants, ce sont des altérations momentanées, un peu comme les rebonds d'un ballon pour remonter plus haut. En clair, ces dégradations soudaines du sommeil sont donc absolument nécessaires à leur bon développement. Une chose à retenir, altération égale acquisition. ... Vous voyez bien que c'est positif, mais je vous l'accorde, pour nous parents qui avions parfois recommencé à dormir depuis peu, il s'agit bien d'une régression de notre sommeil. Cela étant dit, je parle là de l'une des trois causes du retour de ces nuages hachés. Il en existe deux autres, dont je ne manquerai pas de vous parler également dans cette chronique. Les altérations liées au développement de l'enfant sont au nombre de 6 à 7 entre 4 mois et 2 ans. Avant cela, il y en a une petite aux alentours de 3 mois, mais elle est liée à un pic de croissance qui peut provoquer une augmentation de l'appétit, donc des réveils purement alimentaires pour combler un besoin primaire. Celle des 4 mois est la première véritable altération. La structure du sommeil de bébé passe du mode nourrisson à deux phases, sommeil agité et sommeil calme, à un mode qui se rapproche de celui de l'adulte avec plus de phases, sommeil paradoxal, sommeil lent léger et sommeil lent profond. Vient ensuite celle des 6 mois. liée quant à elle au développement moteur. Le bébé va commencer à coordonner ses membres, ce qui va lui demander beaucoup de ressources, sans oublier le pic de croissance de ce mois-là. Spoil, celle-ci est très souvent la plus facile à passer. Pour la suivante, c'est une toute autre histoire. Bienvenue dans celle des 8-9 mois, dite de l'angoisse de séparation. Un merveilleux combo entre la construction d'un mois distinct, en clair, bébé réalise qu'il n'est pas son parent et figure d'attachement principal, et l'acquisition de la permanence de l'objet qui va ensuite lui permettre de comprendre que lorsque vous n'êtes pas dans son champ de vision, vous ne disparaissez pas à tout jamais pour autant. La suivante pointe son nez entre 12 et 15 mois, avec l'apprentissage de la marche. Elle est donc dans la lignée de celle des 6 mois et peut avoir été précédée d'une petite aux alentours de 10 mois quand bébé commence à ramper puis à découvrir le quatre pattes. Je vous l'annonce, vous n'allez très probablement pas beaucoup aimer celle des 18 mois. A mon sens et par expérience des accompagnements, c'est la plus difficile à gérer. Nous voilà au firmament de l'angoisse de séparation. Et pour certains de nos chérubins, déjà aux portes du fameux terrible tout auquel je consacrerai bien sûr une chronique prochainement. Et enfin, si vous avez survécu à tout cela, il vous restera à traverser celle des deux ans. D'accord, de deux. à 3 ans. Le caractère se développe, le tempérament s'affirme, mais le jeune enfant ne contrôle absolument pas toutes les émotions qui le traversent, ce qu'il ne sera pas en capacité de faire avant plusieurs années. Le non est alors son arme de destruction parentale préférée et vos nerfs seront mis à rude épreuve du matin au soir. Toutes ces phases vont durer de quelques jours à quelques semaines et pourront même parfois passer totalement inaperçus pour les plus chanceux d'entre vous. Mais ce qu'il faut retenir, c'est que leur durée sera aussi liée à la façon dont les parents vont les accompagner au fur et à mesure de leurs apparitions. Allez, avant de vous quitter, je vais rapidement vous parler des deux autres causes. La première concerne l'inconfort physique, donc les maladies, les poussées dentaires, le reflux, pour lequel consulter votre pédiatre sera toujours conseillé. Et la dernière est quant à elle liée au contexte de sommeil, voire même de vie de l'enfant. ou même de celui du parent, qui provoquerait un stress collatéral. Une chambre trop chaude, un changement de mode de garde, la reprise du travail de la figure d'attachement principale, un déménagement, bref, tout ce qui va venir perturber son impérieux besoin de repères et de sécurité. Au plaisir de vous retrouver lors de la prochaine chronique du coin des parents, consacrée aux meilleures façons de réagir à ces altérations. Parce que je ne vais certainement pas vous abandonner avec tout ça sans vous apporter de solution. D'ici là, surfez sur la vague de la parentalité. Entre houle, crête et creux, en visant le tube. Et si vous vous retrouvez dans une bahine, rejoignez la communauté des parents par robot sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Le point des parents avec Béatrice Lian.

Description

Vous vous souvenez des premières phrases que vous avez entendues après l'annonce de votre grossesse ? 🤔

Parmi elles, je suis absolument certaine qu'au moins une personne vous a dit : "dors autant que tu peux maintenant parce qu'après, c'est fini !!!", les yeux encore cernés après des années de parentalité ! 😴

Ce n'était pas totalement faux mais la très bonne nouvelle est que ce n'est pas une fatalité et qu'il existe plein de solutions à mettre en place pour retrouver vos nuits un jour ! 💪
Mais avant cela, essayons déjà de comprendre ce qu'il se passe pour nos bébés et jeunes enfants sur et épineux sujet pendant leurs deux premières années de vie !
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    Bonjour et bienvenue dans Le coin des parents, la chronique parentalité sans langue de bois pour les futurs et plus ou moins jeunes parents. Je suis Béatrice, accompagnante à la parentalité, spécialisée dans les problématiques du sommeil, des bébés et jeunes enfants, ainsi que dans la régulation émotionnelle. Je suis également formatrice en premier secours pédiatrique. et je maîtrise les questions autour de l'extraordinaire parentalité de mon type puisque je suis maman de jumeaux de 8 ans. Dans cette chronique hebdomadaire, nous allons évoquer des sujets divers et variés autour du sommeil du bébé et du jeune enfant, de son développement, de l'éducation, mais aussi des thématiques plus parentales comme le burn-out, l'évolution du couple ou la co-régulation émotionnelle par enfant. Bref, la liste est longue et surtout non exhaustive. Sentez-vous d'ailleurs libre de nous contacter pour me proposer des sujets qui vous intéressent et je les traiterai avec grand plaisir. Comme je le dis souvent aux parents que j'accompagne, non, avoir des enfants n'est pas que du bonheur. Mais les moments de bonheur nous servent à supporter tous les autres. L'objectif de ces chroniques est de vous apporter des réponses concrètes et de vous donner des astuces applicables facilement. facilement et immédiatement. En théorie, tout se passe bien, mais nous n'y vivons pas. Alors autant vous proposer des solutions bien réelles pour vous aider à trouver ou retrouver de la sérénité dans votre vie familiale. Pour cette première chronique, j'ai choisi de vous parler des altérations du sommeil. Déjà en premier lieu, pourquoi est-ce que je parle d'altération alors que vous avez très probablement vu le terme de régression un peu partout ? Eh bien parce que pour nos bébés et jeunes enfants, ce sont des altérations momentanées, un peu comme les rebonds d'un ballon pour remonter plus haut. En clair, ces dégradations soudaines du sommeil sont donc absolument nécessaires à leur bon développement. Une chose à retenir, altération égale acquisition. ... Vous voyez bien que c'est positif, mais je vous l'accorde, pour nous parents qui avions parfois recommencé à dormir depuis peu, il s'agit bien d'une régression de notre sommeil. Cela étant dit, je parle là de l'une des trois causes du retour de ces nuages hachés. Il en existe deux autres, dont je ne manquerai pas de vous parler également dans cette chronique. Les altérations liées au développement de l'enfant sont au nombre de 6 à 7 entre 4 mois et 2 ans. Avant cela, il y en a une petite aux alentours de 3 mois, mais elle est liée à un pic de croissance qui peut provoquer une augmentation de l'appétit, donc des réveils purement alimentaires pour combler un besoin primaire. Celle des 4 mois est la première véritable altération. La structure du sommeil de bébé passe du mode nourrisson à deux phases, sommeil agité et sommeil calme, à un mode qui se rapproche de celui de l'adulte avec plus de phases, sommeil paradoxal, sommeil lent léger et sommeil lent profond. Vient ensuite celle des 6 mois. liée quant à elle au développement moteur. Le bébé va commencer à coordonner ses membres, ce qui va lui demander beaucoup de ressources, sans oublier le pic de croissance de ce mois-là. Spoil, celle-ci est très souvent la plus facile à passer. Pour la suivante, c'est une toute autre histoire. Bienvenue dans celle des 8-9 mois, dite de l'angoisse de séparation. Un merveilleux combo entre la construction d'un mois distinct, en clair, bébé réalise qu'il n'est pas son parent et figure d'attachement principal, et l'acquisition de la permanence de l'objet qui va ensuite lui permettre de comprendre que lorsque vous n'êtes pas dans son champ de vision, vous ne disparaissez pas à tout jamais pour autant. La suivante pointe son nez entre 12 et 15 mois, avec l'apprentissage de la marche. Elle est donc dans la lignée de celle des 6 mois et peut avoir été précédée d'une petite aux alentours de 10 mois quand bébé commence à ramper puis à découvrir le quatre pattes. Je vous l'annonce, vous n'allez très probablement pas beaucoup aimer celle des 18 mois. A mon sens et par expérience des accompagnements, c'est la plus difficile à gérer. Nous voilà au firmament de l'angoisse de séparation. Et pour certains de nos chérubins, déjà aux portes du fameux terrible tout auquel je consacrerai bien sûr une chronique prochainement. Et enfin, si vous avez survécu à tout cela, il vous restera à traverser celle des deux ans. D'accord, de deux. à 3 ans. Le caractère se développe, le tempérament s'affirme, mais le jeune enfant ne contrôle absolument pas toutes les émotions qui le traversent, ce qu'il ne sera pas en capacité de faire avant plusieurs années. Le non est alors son arme de destruction parentale préférée et vos nerfs seront mis à rude épreuve du matin au soir. Toutes ces phases vont durer de quelques jours à quelques semaines et pourront même parfois passer totalement inaperçus pour les plus chanceux d'entre vous. Mais ce qu'il faut retenir, c'est que leur durée sera aussi liée à la façon dont les parents vont les accompagner au fur et à mesure de leurs apparitions. Allez, avant de vous quitter, je vais rapidement vous parler des deux autres causes. La première concerne l'inconfort physique, donc les maladies, les poussées dentaires, le reflux, pour lequel consulter votre pédiatre sera toujours conseillé. Et la dernière est quant à elle liée au contexte de sommeil, voire même de vie de l'enfant. ou même de celui du parent, qui provoquerait un stress collatéral. Une chambre trop chaude, un changement de mode de garde, la reprise du travail de la figure d'attachement principale, un déménagement, bref, tout ce qui va venir perturber son impérieux besoin de repères et de sécurité. Au plaisir de vous retrouver lors de la prochaine chronique du coin des parents, consacrée aux meilleures façons de réagir à ces altérations. Parce que je ne vais certainement pas vous abandonner avec tout ça sans vous apporter de solution. D'ici là, surfez sur la vague de la parentalité. Entre houle, crête et creux, en visant le tube. Et si vous vous retrouvez dans une bahine, rejoignez la communauté des parents par robot sur les réseaux.

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Parmi elles, je suis absolument certaine qu'au moins une personne vous a dit : "dors autant que tu peux maintenant parce qu'après, c'est fini !!!", les yeux encore cernés après des années de parentalité ! 😴

Ce n'était pas totalement faux mais la très bonne nouvelle est que ce n'est pas une fatalité et qu'il existe plein de solutions à mettre en place pour retrouver vos nuits un jour ! 💪
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Comme je le dis souvent aux parents que j'accompagne, non, avoir des enfants n'est pas que du bonheur. Mais les moments de bonheur nous servent à supporter tous les autres. L'objectif de ces chroniques est de vous apporter des réponses concrètes et de vous donner des astuces applicables facilement. facilement et immédiatement. En théorie, tout se passe bien, mais nous n'y vivons pas. Alors autant vous proposer des solutions bien réelles pour vous aider à trouver ou retrouver de la sérénité dans votre vie familiale. Pour cette première chronique, j'ai choisi de vous parler des altérations du sommeil. Déjà en premier lieu, pourquoi est-ce que je parle d'altération alors que vous avez très probablement vu le terme de régression un peu partout ? Eh bien parce que pour nos bébés et jeunes enfants, ce sont des altérations momentanées, un peu comme les rebonds d'un ballon pour remonter plus haut. En clair, ces dégradations soudaines du sommeil sont donc absolument nécessaires à leur bon développement. Une chose à retenir, altération égale acquisition. ... Vous voyez bien que c'est positif, mais je vous l'accorde, pour nous parents qui avions parfois recommencé à dormir depuis peu, il s'agit bien d'une régression de notre sommeil. Cela étant dit, je parle là de l'une des trois causes du retour de ces nuages hachés. Il en existe deux autres, dont je ne manquerai pas de vous parler également dans cette chronique. Les altérations liées au développement de l'enfant sont au nombre de 6 à 7 entre 4 mois et 2 ans. Avant cela, il y en a une petite aux alentours de 3 mois, mais elle est liée à un pic de croissance qui peut provoquer une augmentation de l'appétit, donc des réveils purement alimentaires pour combler un besoin primaire. Celle des 4 mois est la première véritable altération. La structure du sommeil de bébé passe du mode nourrisson à deux phases, sommeil agité et sommeil calme, à un mode qui se rapproche de celui de l'adulte avec plus de phases, sommeil paradoxal, sommeil lent léger et sommeil lent profond. Vient ensuite celle des 6 mois. liée quant à elle au développement moteur. Le bébé va commencer à coordonner ses membres, ce qui va lui demander beaucoup de ressources, sans oublier le pic de croissance de ce mois-là. Spoil, celle-ci est très souvent la plus facile à passer. Pour la suivante, c'est une toute autre histoire. Bienvenue dans celle des 8-9 mois, dite de l'angoisse de séparation. Un merveilleux combo entre la construction d'un mois distinct, en clair, bébé réalise qu'il n'est pas son parent et figure d'attachement principal, et l'acquisition de la permanence de l'objet qui va ensuite lui permettre de comprendre que lorsque vous n'êtes pas dans son champ de vision, vous ne disparaissez pas à tout jamais pour autant. La suivante pointe son nez entre 12 et 15 mois, avec l'apprentissage de la marche. Elle est donc dans la lignée de celle des 6 mois et peut avoir été précédée d'une petite aux alentours de 10 mois quand bébé commence à ramper puis à découvrir le quatre pattes. Je vous l'annonce, vous n'allez très probablement pas beaucoup aimer celle des 18 mois. A mon sens et par expérience des accompagnements, c'est la plus difficile à gérer. Nous voilà au firmament de l'angoisse de séparation. Et pour certains de nos chérubins, déjà aux portes du fameux terrible tout auquel je consacrerai bien sûr une chronique prochainement. Et enfin, si vous avez survécu à tout cela, il vous restera à traverser celle des deux ans. D'accord, de deux. à 3 ans. Le caractère se développe, le tempérament s'affirme, mais le jeune enfant ne contrôle absolument pas toutes les émotions qui le traversent, ce qu'il ne sera pas en capacité de faire avant plusieurs années. Le non est alors son arme de destruction parentale préférée et vos nerfs seront mis à rude épreuve du matin au soir. Toutes ces phases vont durer de quelques jours à quelques semaines et pourront même parfois passer totalement inaperçus pour les plus chanceux d'entre vous. Mais ce qu'il faut retenir, c'est que leur durée sera aussi liée à la façon dont les parents vont les accompagner au fur et à mesure de leurs apparitions. Allez, avant de vous quitter, je vais rapidement vous parler des deux autres causes. La première concerne l'inconfort physique, donc les maladies, les poussées dentaires, le reflux, pour lequel consulter votre pédiatre sera toujours conseillé. Et la dernière est quant à elle liée au contexte de sommeil, voire même de vie de l'enfant. ou même de celui du parent, qui provoquerait un stress collatéral. Une chambre trop chaude, un changement de mode de garde, la reprise du travail de la figure d'attachement principale, un déménagement, bref, tout ce qui va venir perturber son impérieux besoin de repères et de sécurité. Au plaisir de vous retrouver lors de la prochaine chronique du coin des parents, consacrée aux meilleures façons de réagir à ces altérations. Parce que je ne vais certainement pas vous abandonner avec tout ça sans vous apporter de solution. D'ici là, surfez sur la vague de la parentalité. Entre houle, crête et creux, en visant le tube. Et si vous vous retrouvez dans une bahine, rejoignez la communauté des parents par robot sur les réseaux.

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Ce n'était pas totalement faux mais la très bonne nouvelle est que ce n'est pas une fatalité et qu'il existe plein de solutions à mettre en place pour retrouver vos nuits un jour ! 💪
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Comme je le dis souvent aux parents que j'accompagne, non, avoir des enfants n'est pas que du bonheur. Mais les moments de bonheur nous servent à supporter tous les autres. L'objectif de ces chroniques est de vous apporter des réponses concrètes et de vous donner des astuces applicables facilement. facilement et immédiatement. En théorie, tout se passe bien, mais nous n'y vivons pas. Alors autant vous proposer des solutions bien réelles pour vous aider à trouver ou retrouver de la sérénité dans votre vie familiale. Pour cette première chronique, j'ai choisi de vous parler des altérations du sommeil. Déjà en premier lieu, pourquoi est-ce que je parle d'altération alors que vous avez très probablement vu le terme de régression un peu partout ? Eh bien parce que pour nos bébés et jeunes enfants, ce sont des altérations momentanées, un peu comme les rebonds d'un ballon pour remonter plus haut. En clair, ces dégradations soudaines du sommeil sont donc absolument nécessaires à leur bon développement. Une chose à retenir, altération égale acquisition. ... Vous voyez bien que c'est positif, mais je vous l'accorde, pour nous parents qui avions parfois recommencé à dormir depuis peu, il s'agit bien d'une régression de notre sommeil. Cela étant dit, je parle là de l'une des trois causes du retour de ces nuages hachés. Il en existe deux autres, dont je ne manquerai pas de vous parler également dans cette chronique. Les altérations liées au développement de l'enfant sont au nombre de 6 à 7 entre 4 mois et 2 ans. Avant cela, il y en a une petite aux alentours de 3 mois, mais elle est liée à un pic de croissance qui peut provoquer une augmentation de l'appétit, donc des réveils purement alimentaires pour combler un besoin primaire. Celle des 4 mois est la première véritable altération. La structure du sommeil de bébé passe du mode nourrisson à deux phases, sommeil agité et sommeil calme, à un mode qui se rapproche de celui de l'adulte avec plus de phases, sommeil paradoxal, sommeil lent léger et sommeil lent profond. Vient ensuite celle des 6 mois. liée quant à elle au développement moteur. Le bébé va commencer à coordonner ses membres, ce qui va lui demander beaucoup de ressources, sans oublier le pic de croissance de ce mois-là. Spoil, celle-ci est très souvent la plus facile à passer. Pour la suivante, c'est une toute autre histoire. Bienvenue dans celle des 8-9 mois, dite de l'angoisse de séparation. Un merveilleux combo entre la construction d'un mois distinct, en clair, bébé réalise qu'il n'est pas son parent et figure d'attachement principal, et l'acquisition de la permanence de l'objet qui va ensuite lui permettre de comprendre que lorsque vous n'êtes pas dans son champ de vision, vous ne disparaissez pas à tout jamais pour autant. La suivante pointe son nez entre 12 et 15 mois, avec l'apprentissage de la marche. Elle est donc dans la lignée de celle des 6 mois et peut avoir été précédée d'une petite aux alentours de 10 mois quand bébé commence à ramper puis à découvrir le quatre pattes. Je vous l'annonce, vous n'allez très probablement pas beaucoup aimer celle des 18 mois. A mon sens et par expérience des accompagnements, c'est la plus difficile à gérer. Nous voilà au firmament de l'angoisse de séparation. Et pour certains de nos chérubins, déjà aux portes du fameux terrible tout auquel je consacrerai bien sûr une chronique prochainement. Et enfin, si vous avez survécu à tout cela, il vous restera à traverser celle des deux ans. D'accord, de deux. à 3 ans. Le caractère se développe, le tempérament s'affirme, mais le jeune enfant ne contrôle absolument pas toutes les émotions qui le traversent, ce qu'il ne sera pas en capacité de faire avant plusieurs années. Le non est alors son arme de destruction parentale préférée et vos nerfs seront mis à rude épreuve du matin au soir. Toutes ces phases vont durer de quelques jours à quelques semaines et pourront même parfois passer totalement inaperçus pour les plus chanceux d'entre vous. Mais ce qu'il faut retenir, c'est que leur durée sera aussi liée à la façon dont les parents vont les accompagner au fur et à mesure de leurs apparitions. Allez, avant de vous quitter, je vais rapidement vous parler des deux autres causes. La première concerne l'inconfort physique, donc les maladies, les poussées dentaires, le reflux, pour lequel consulter votre pédiatre sera toujours conseillé. Et la dernière est quant à elle liée au contexte de sommeil, voire même de vie de l'enfant. ou même de celui du parent, qui provoquerait un stress collatéral. Une chambre trop chaude, un changement de mode de garde, la reprise du travail de la figure d'attachement principale, un déménagement, bref, tout ce qui va venir perturber son impérieux besoin de repères et de sécurité. Au plaisir de vous retrouver lors de la prochaine chronique du coin des parents, consacrée aux meilleures façons de réagir à ces altérations. Parce que je ne vais certainement pas vous abandonner avec tout ça sans vous apporter de solution. D'ici là, surfez sur la vague de la parentalité. Entre houle, crête et creux, en visant le tube. Et si vous vous retrouvez dans une bahine, rejoignez la communauté des parents par robot sur les réseaux.

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