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HYROX : la stratégie cachée derrière ce phénomène mondial | Maxime Villalongue | Déclic 337 cover
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Le Déclic | Podcast par Alec Henry

HYROX : la stratégie cachée derrière ce phénomène mondial | Maxime Villalongue | Déclic 337

HYROX : la stratégie cachée derrière ce phénomène mondial | Maxime Villalongue | Déclic 337

41min |29/09/2025
Play
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Le Déclic | Podcast par Alec Henry

HYROX : la stratégie cachée derrière ce phénomène mondial | Maxime Villalongue | Déclic 337

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41min |29/09/2025
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Description

En 2017, il est victime d’un grave accident de rugby. Plongé dans le coma, il doit tout réapprendre : marcher, parler, écrire. Moins d’un an plus tard, il court un marathon. En 2023, il prend la direction d’HYROX France, et en moins de 45 minutes, vend 20 000 places pour l’un des événements sportifs les plus en vogue au monde.


Dans cet épisode du podcast Le Déclic, nous revenons sur son parcours exceptionnel, mais surtout sur les enseignements concrets qu’il en a tirés et qu’il applique aujourd’hui pour développer une marque à très forte croissance.


Vous découvrirez notamment :

  • Les leviers marketing et stratégiques qui permettent de générer un tel engouement autour d’un événement

  • Comment créer une communauté engagée et durable, au-delà du simple “buzz”

  • Une approche du leadership adaptée à la croissance rapide : de 50 à 20 000 personnes

  • Des outils pour cultiver un mental de long terme, dans le sport comme dans le business

  • Et une vision claire : faire du sport un vecteur de performance, d’équilibre et d’impact collectif

  • Comment HYROX est devenu en 3 ans un événement incontournable, en misant sur l’expérience, l’émotion et la communauté

  • Ce qui différencie HYROX des autres compétitions sportives… et pourquoi cela fonctionne aussi bien en France


« Le mental n’est pas un talent. C’est une construction quotidienne. »


Cet épisode est une véritable leçon de résilience, de leadership et de stratégie.
Il s’adresse à tous ceux qui veulent bâtir un projet fort, rassembler une communauté, et gagner dans l’adversité.


Si vous avez aimé ce podcast, je vous invite à vous abonner pour ne manquer aucun de nos prochains épisodes.


Pensez aussi à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d’écoute préférée et à nous laisser votre avis !


Enfin, si vous avez des questions ou des sujets spécifiques que vous aimeriez que j’aborde dans un futur épisode, n’hésitez pas à m’en faire part.


Site officiel du Podcast Le Déclic : https://podcastledeclic.fr/

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Depuis 2017, j'accompagne et côtoie des entrepreneurs à succès. Chaque rencontre est unique et permet d'identifier ce qui crée la réussite. Je suis Alec Henry, l'initiateur du mouvement Entrepreneurs.com. Et dans ce podcast, j'ai l'opportunité d'échanger avec des personnalités inspirantes qui ont su créer la différence. Avec Le Déclic, je vous offre une perspective unique afin que vous puissiez, à votre tour, faire la différence. Bonjour et bienvenue sur ce nouvel épisode du podcast Le Déclic. Encore une fois, bien accompagné, je suis avec Maxime Villalongue. Comment tu vas ? super merci pour l'invite avec grand plaisir Maxime tu es directeur France et producteur d'événements IROX l'un des événements fitness à la croissance la plus fulgurante au monde ancien rugbyman de haut niveau au stade français et au racing 92 tu as connu la rigueur et l'intensité du sport professionnel en 2017 un grave accident de rugby t'as plongé dans le coma et laissé sans motricité tu as dû réapprendre à marcher à parler à écrire moins d'un an plus tard tu corrais ton premier marathon ... Une renaissance par la résilience et la discipline, en 2021, tu découvres Irox et tu en tombes amoureux. Tu rassembles rapidement une communauté à Paris avant de prendre la direction de Irox France en 2023. Sous ton impulsion, les événements explosent, 20 000 places vendues en 45 minutes, une équipe de 12 salariés et un show grandiose au Grand Palais considéré comme le plus bel Irox du monde. Ton moteur, la passion et le bon sens, t'es convaincu que le sport peut transformer des vies et tu en es toi-même la preuve vivante, tu incarnes la force de la réinvention et le pouvoir du sport comme vecteur de performance et de communauté, on est vraiment ravi de t'accueillir sur le Déclic merci d'être avec nous.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup c'est parfait, je ne peux rien ajouter à ça si ce n'est peut-être que de dire que comme tu l'as dit j'ai eu un accident et comme j'ai dû réapprendre à parler, il me reste encore quelques séquelles, donc si parfois je fourche, ne m'en voulez pas c'est Ce n'est pas que j'ai bu l'apéro avant d'arriver, c'est simplement qu'il me reste deux, trois séquelles au niveau de la parole.

  • Speaker #0

    On ne t'en voudra pas, au contraire, on te remercie d'être ici. Et puis, comme je te le disais en off, c'est assez dingue ce que vous avez réussi à faire avec Irox. On en parlait en plus sans budget marketing, uniquement en organique. Il y a plein de questions que j'ai à te poser. Mais avant ça, avant Irox, avant même le business, qu'est-ce qui t'a façonné, qu'est-ce qui t'a donné cette énergie ? pour entreprendre, pour mettre en place tout ce que vous avez pu mettre en place et cette rage de vainque et cette conviction que tout est possible à celui qui se donne les moyens ?

  • Speaker #1

    C'est une question très globale mais si on reste focus sur Irox quand tu termines ton intro en disant qu'il y a la passion et le bon sens c'est clairement la passion qui m'a amené où j'en suis aujourd'hui et qui m'a fait faire ce que j'ai fait aujourd'hui et je pense que toutes les personnes qui entreprennent et qui créent des sociétés qui croient en leurs produits elles comprennent très vite on peut pas donner 200% de son temps et 200% de son énergie à une cause qui nous n'est pas sincèrement qu'on n'a pas sincèrement et moi c'est ce qui m'est arrivé avec iRox quand j'ai été mis sur ce projet là j'avais eu une envie ici. faire décourir au maximum de personnes ce sport qui pour moi était le meilleur outil d'amener le grand public au sport en général parce que une compétition c'est à un moment donné il y en a 6 par an mais entre les compétitions il y a des entraînements et c'est ces compétitions qui vont driver les entraînements et donc c'était ça, moi j'avais qu'une envie c'était de développer ce sport et le faire connaître plus grand monde. Donc l'énergie, elle vient de là, de cette passion, de vouloir... J'ai une mission, je le dis toujours, j'ai une mission, c'est de faire en sorte qu'il y ait le plus de personnes possibles qui pratiquent une activité sportive, donc pas forcément des séances à IROX tout le temps, mais en tout cas fasse un peu de sport tous les jours. IROX, c'est un outil, j'ai trouvé un outil qui marche bien, je me suis dit, ma mission, c'est... c'est de faire bouger des gens. Aerox, c'est le meilleur outil pour ça. C'est comme ça que j'en suis arrivé là.

  • Speaker #0

    Justement, lorsque tu découvres cet outil, est-ce que tout de suite, tu y vois le potentiel ? Est-ce qu'à ce moment-là, tu te projettes et tu te dis qu'en trois ans, vous allez réussir à avoir les résultats que vous avez aujourd'hui ? Comment tu expliques que Aerox est cartonné aussi vite et aussi fort ?

  • Speaker #1

    Il faut... Pour revenir à 5 ans auparavant, en 2021, au moment où je découvre Airox en 2021, il n'y a personne qui en parle et c'est vraiment un sport de marginal en France. Moi, je découvre ça. Moi, j'ai fait 20 ans de rugby à haut niveau. J'arrête à cause d'un accident. Et suite à ça, quand tu as fait 20 ans de rugby, en septembre, la rentrée, tu sais où tu vas. Tu vas au rugby. Donc, tu n'as pas la question de te poser qu'est-ce que je fais comme sport cette année. Moi, après mon accident, ça a été après la rééducation, après ce chemin un peu tortueux. C'est qu'est-ce que... Ce n'est pas ce que je vais faire à la rentrée, parce que le rugby, évidemment, n'était plus une option, mais c'est ce que je peux faire. Parce que quand on a des facultés limitées, on n'est plus en mode, j'ai envie de faire ça, je vais le faire. C'est plutôt, qu'est-ce que je peux faire avec ce que j'ai ? Donc, la course à pied a été la première des disciplines que j'ai pu reprendre, parce que c'était assez simple, c'était en ligne droite. Donc, c'est comme ça que j'ai repris le sport après l'accident. J'ai introduit un peu de musculation. mais au bout de 6-8 mois j'étais en train de tourner en rond parce que je faisais du sport mais il n'y avait pas de but il n'y avait pas d'objectif, j'avais 28 ans on n'a qu'une envie c'est un peu envoyé pour quelque chose et il n'y a rien qui me plaisait j'ai fait un marathon c'est vrai mais c'est la course à pied pur j'avais envie de faire autre chose et par hasard je retourne sur iRocks et là je vois le format c'est exactement ce que Ce que je fais à l'entraînement, c'est que je m'entraîne en course à pied, je m'entraîne à la salle de sport, je fais des bootcamps, je fais un peu de tout. Et donc, je dis, ok, je vais essayer ce truc-là. Un mois après, je me rends à Maastricht, en Allemagne. Non, oui, non. Je me rends à Maastricht. Et là, je découpe ce sport. Et juste, je me dis, mais c'est exactement ce qui me manquait, c'est exactement ce qu'il me fallait. Et comme j'étais coach sportif à l'époque, je me suis aussi dit en fait c'est ce que mes clients vont faire parce que c'est exactement ce qu'on fait en séance. Et donc moi je découvre ça et sauf qu'à l'époque j'étais tout seul dans mon délire à avoir le potentiel de Irox en 2021, personne ne le voyait. Quand je disais venez avec moi, j'ai découvert quelque chose de fou, c'est un mélange de course à pied, tu fais des burpees, tu pousses des chariots. je suis ça dans des hauts d'exposition dans les pays européens ils m'ont tous regardé de haut en me disant mec qu'est-ce que tu me racontes on va jamais aller faire ça et du coup moi j'avais cette vision en tout cas à l'époque je me rappelle me dire à moi-même j'ai l'impression d'être le mec qui a vu le crossfit arriver un jour en France et qui s'est dit il y a un truc de fou là-bas il se passe un truc de fou là-bas il faut que je le rebelle en France Et je me voyais à ce temps-là. Et je ne me voyais pas le déployer. Je me voyais comme un pratiquant qui attendait qu'une chose, c'est que ça arrive en France. Donc l'histoire qui est drôle, c'est que ça arrive en France. Et ce qui est très drôle, c'est que c'est moi qui l'ai ramené en France, qui l'ai déployé. Mais à l'origine, ce n'était pas du tout le but. En tout cas, depuis 2021, moi, depuis 2021, je n'ai qu'une vision en tête, c'est que... Le jour où les gens vont le découvrir, ça va faire un carton. Donc, je suis ravi de ce que je vois aujourd'hui. Je ne suis pas surpris.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, vous avez eu une croissance qui est assez folle, mais il y a des projections sur 2025 que j'imagine peut-être encore plus folle. Mais dans cette hyper-croissance que vous avez connue, que vous connaissez aujourd'hui, qu'est-ce qui a été le plus dur en termes de challenge plus entrepreneurial ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui a été le plus dur ? C'est très simple. Au début, on est trois pour faire ce qu'aujourd'hui on est douze en équipe. À trois, mais je pense qu'on va tous se reconnaître là-dedans, c'est que quand on crée une boîte, au départ, il faut lancer un produit, le faire connaître et du coup, on n'est pas focus sur... une tâche en particulier, on est multitask, mais c'est ce qui est très cool, et moi j'en suis ravi, parce que moi je ne viens pas du tout du milieu classique, office, investissement ou entrepreneuriat, j'entreprends depuis toujours, j'ai créé ma société coaching, mais je suis entrepreneur individuel. Là, on me... place et je reste assez local j'étais localisé à Paris là on me met à la tête d'un projet qui est national, avec une équipe certes petite, mais avec une gestion marketing à avoir, une gestion financière à avoir, une gestion stratégique à avoir, managerial aussi, donc tout ce qu'on peut retrouver dans une société, une compagnie, une entreprise classique, et du coup avec un sport qui est en croissance. Croissance, ça veut dire donc beaucoup de monde qui arrive, mais pas forcément beaucoup. beaucoup de monde chez nous. Donc, ce qui était le plus dur, c'était... Mais dur dans le sens, si je dois retirer quelque chose de dur, parce que c'était un vrai plaisir, en tout cas, de le faire, mais c'était ça. C'est 5 heures du matin, 23 heures pendant un an, psychanalyser la France de partout. C'est ça qui était assez beau, finalement, mais qui était intense.

  • Speaker #0

    Et justement, au travers de cette... C'est assez dingue quand même, trois personnes pour effectuer le travail de douze et devoir structurer tout ça. Quand tu prends un concept comme Irox, qui finalement est importé de l'étranger, à quel point vous, vous avez une sorte de marge opérationnelle pour pouvoir faire des changements, pour pouvoir communiquer différemment, pour pouvoir poser votre propre stratégie ? parce que le succès de Aerox en France, alors il est global le succès de Aerox, mais le succès de Aerox en France, je n'ai pas les statistiques et peut-être que tu peux les partager, mais il m'a l'air d'être assez explosif, si c'est le terme approprié, par rapport à d'autres pays. Est-ce que tu as ces statistiques ? Et surtout, ça peut être intéressant de savoir à quel point vous avez une marge de différenciation et quelles ont été les choses que vous avez fait différemment pour en arriver là ?

  • Speaker #1

    Le succès français en effet est un beau succès parce qu'on se place je crois dans le top 3 des meilleurs pays au monde il y a les UK en premier, il y a les US je crois, parce qu'ils sont plus nombreux donc je ne crois pas que ça compte mais en tout cas, la France on est sur le podium Je pense qu'en fait, Irox, quand je suis arrivé, c'était une entreprise familiale. Il y avait 10 personnes au siège à Hambourg. Il y avait moi qui avais eu la mission de développer la France. Mais ça a été ma plus grande chance d'ailleurs, c'est qu'ils m'ont dit « vas-y, go, déverte-toi » . Et ça, ça peut faire peur à certains, mais... Et quand on a cette âme d'entrepreneur et qu'on a la chance d'avoir, qu'on réalise qu'on a une chance de fou, moi, je me suis dit, mais trop bien. En fait, là, on me demande de développer un produit auquel je crois profondément. Donc, ça a été mon projet. C'est comme si j'avais créé ma boîte en France. Et du coup, ça a été plutôt cool parce qu'il y avait des guidelines globales, mais j'avais carte blanche pour faire ce que je voulais en France. Et du coup, j'allais partout. Vraiment, ce qui a été mon plus gros travail, c'est vraiment du porte-à-porte au départ. Il y avait deux choses. Faire un événement Cali, en tant que producteur d'événements, c'était ma première mission. Mais ce que je voulais, c'est que les gens viennent. Donc, il fallait que les gens connaissent. Et pour que les gens connaissent, il a fallu que je prenne mon petit van, comme je l'ai dit tout à l'heure, et que j'aille faire toutes les salles de France. toutes les salles de France m'ont vu à un moment donné au début c'est ils souhaitaient me recevoir mais il faut bien comprendre que pendant un an j'ai dû convaincre des personnes des bienfaits de Irox personne n'avait de recul sur Irox mais qu'est-ce que c'est, mais c'est du crossfit mais si et c'est ça et pendant un an j'ai passé je pense 4 heures par jour au téléphone à convaincre des gens, à me voyager partout Et ça, on ne m'a jamais demandé de le faire. C'est juste quelque chose qui me paraissait de assez bon sens, de juste aller voir des gens et leur dire qu'on est là. Et je pense que c'est une première période difficile. Et IROX était du coup en construction, en structuration. Mais pendant deux ans, jusqu'à encore la fin de saison dernière, donc au mois d'avril-mai, on était encore et on est toujours en restructuration. vécu une croissance qui était folle. Elle est liée, je pense, sincèrement, au premier événement français. Moi, j'ai vu une différence en tant qu'athlète avant la France. Il y avait des communautés de français de peut-être 5 ou 10 personnes par événement en Europe. Et il n'y avait pas ces sold-out très rapides, à part au UK. Dès que la France a fait son premier événement, Il y a une espèce de vague aérox qui s'est déferlée en Europe. Les Français voulaient aller partout. Les Espagnols sont mis à y aller aussi. Les Italiens, pareil. Et donc voilà, pendant deux ans, la France a été comme un tremplin pour l'Europe. Et ensuite, on avait une très grande marge de manœuvre. On faisait ce qu'on voulait. Maintenant, l'idée, c'est... le coeur de tout l'écosystème IROG c'est la compétition c'est l'événement c'est parce que l'événement il est sexy et qu'il est challengeant que les gens veulent s'y rendre donc l'événement il doit être le meilleur possible pour ça il doit être le meilleur possible en France il doit être aussi le meilleur à Mexico à New York, à Dubaï, peu importe ça doit toujours être la même expérience du coup Merci. Aujourd'hui, c'est un peu plus strict à ce niveau-là, et tant mieux, c'est qu'on veut absolument des standards dans chaque pays, les mêmes équipements, les mêmes juges, enfin pas les mêmes personnes, les mêmes jugements sur les wall-wall, sur les fentes, sur les burpees, les mêmes pénalités. On veut qu'il y ait une globalisation absolument parfaite dans le monde, c'est notre plus gros challenge. Ensuite... Tout ce qui est communication autour de l'événement, on a des templates qu'on doit respecter pour qu'on soit uniforme au possible dans chaque pays. Mais nous, en France, on a encore cette marche de manœuvre de création, de marketing. Qu'est-ce qu'on va faire ? On fait une série vidéo. L'idée, c'est encore une fois que nous sommes experts du marché français et en tant qu'experts, on a été nommé à cette responsabilité-là d'Irox France, c'est de développer une marque qui n'est pas française à l'origine. Donc nous, en tant qu'experts, on doit développer et adapter notre discours, parfois qui n'est pas le meilleur venant du siège, parce qu'on ne s'adresse pas à des Allemands comme on parle à des Anglais ou à des Américains. Et du coup, c'est nous aussi, en tant qu'experts, de savoir où est-ce qu'on peut... aller, comment on peut le dire, comment on peut le formuler. Nous aussi, on a, moi, j'ai ce devoir de créer du réseau encore, créer du lien, toujours faire en sorte que Aerox ne soit pas qu'une mode. En fait, Aerox, c'est un sport. Et on peut se dire, tout le monde, ceux qui sont un peu négatifs, c'est c'est une mode, vous allez voir, ça va s'éteindre, tout ça, machin. On n'est pas une mode, et je le sais, mon but n'a jamais été d'être autant à la mode que ça a pu l'être au Grand Palais. C'est beau, mais à la limite, je me dis, c'est dommage parce que je n'ai pas envie que ça soit trop à la mode, parce que j'ai envie que ce sport perdure. Et si c'est trop à la mode, on peut se dire que, si derrière, ce n'est plus trop à la mode, il y a un tel gap qu'on peut se demander, c'est en déclin, plus personne ne va en faire, et dans l'esprit général, il peut y avoir ce... cette pensée là mais c'est pas une mode et moi c'est mon boulot à moi et c'est notre boulot à toutes les équipes en France de faire en sorte qu'on garde notre ligne directrice et qu'on continue à faire entrer Irox comme un sport comme les autres, un marathon je fais du sport, j'ai une option c'est soit un marathon, soit un semi, soit un Irox soit un tri, soit du crossfit peu importe mais Irox doit rentrer dans le paysage français Merci. non pas les mondiales, non pas comme mode, mais comme un sport à part entière. Et à ce sujet-là, nous, notre ambition, qui n'est pas cachée, qui a été un peu mise sous le tapis pendant le JO, et qu'on avait bien avant, c'est qu'on veut faire de l'Irox un sport olympique. On veut amener l'Irox au JO, on a toutes nos chances, quand on regarde la représentativité de l'Irox dans le monde et l'accessibilité du sport. et la diversité de profils, que ce soit des personnes en situation de handicap ou non. des hommes et des femmes. On est représentatif de toute la population, ce qui est un des critères pour être sport olympique. On est dans beaucoup de pays, aujourd'hui c'est 28 pays dans le monde, plus de 100 villes, on vit 150 villes en 2027. Donc on a cette ambition-là, et on a cette ambition-là pour Melbourne en 2032.

  • Speaker #0

    Très clair, et justement... Ça me permet de poser une question que beaucoup, j'imagine, se posent. C'est quoi le modèle économique de Irox, finalement, d'un point de vue purement entrepreneurial ? Est-ce qu'il y a une maison mère et les pays ont des sortes de master franchise, l'usage de la marque et des partenariats au niveau de ces salles et de ces grands événements ? Comment ça fonctionne concrètement ?

  • Speaker #1

    À l'origine, c'est une très bonne question parce que moi, quand j'ai découvert Irox, j'étais persuadé qu'il fallait être francisé. pour avoir une licence à Irox dans un pays. C'était le cas avec l'Espagne, qui était le pays que je connaissais le mieux en termes d'Irox, et je m'étais toujours dit, et c'est pour ça que je n'ai jamais imaginé être à ce poste-là, parce que pour moi, c'était une franchise qu'il fallait payer, et un certain prix. Et c'était le cas à l'époque. À l'époque, Irox avait le contrôle du marché au Royaume-Uni, avait le contrôle du marché américain, mais tous les autres pays, il n'y en avait pas non plus 28 à l'époque, mais il y en avait peut-être 5 ou 6, étaient des franchises. Et en fait, moi, il m'a embauché, donc je suis salarié du groupe Irox, j'ai créé la structure Irox France, et là aujourd'hui, on revient sur ces modèles de franchise, Irox est en train d'acheter toutes les franchises qui ont été... négocié dans les deux dernières années pour contrôler un maximum l'expansion d'Irox et pour toujours dans l'optique de globalisation, de standardisation des épreuves, contrôler au maximum ce qui s'y passe. On a eu justement vers chez toi, mais middle east, on a eu un franchisé, Irox, qui n'a pas du tout joué le jeu et fait le boulot. Du coup, là, on était en transition à Abu Dhabi. C'était toutes les équipes du siège qui se sont déplacées pour organiser un événement qu'un franchisé aurait dû organiser. Là, du coup, on a repris cette région-là, qui était franchisée maintenant, qu'on va contrôler nous-mêmes. Et d'ailleurs, demain, on a un call avec le siège pour peut-être qu'un des membres de l'équipe France. à prendre la direction du pays, enfin de la région middle-east.

  • Speaker #0

    Et justement, c'est assez drôle parce que pour autant, vous n'avez pas forcément, concrètement si je me trompe, mais de lien direct avec le siège. En tout cas, c'est plus un lien, on va dire de subordination comme fonctionnerait un modèle franchise comme tu l'as évoqué. Mais il y a cette volonté de contribuer au global. même en interne d'un point de vue business, pour le mouvement IROX, les valeurs que ça représente, le bien que ça fait aussi au global, même au niveau du management. Comme là, tu l'évoques, il y a une lacune dans une zone. La direction France peut potentiellement aller contribuer à consolider cette lacune. Finalement, ce lien IROX qui fait aussi sa communauté en termes de participants. elle se situe aussi au niveau de son management ?

  • Speaker #1

    Tout à fait. Alors, nous, on a des liens étroits avec le siège et tous les pays du monde sont en lien étroit avec le siège. Avant de faire le podcast, j'étais en ligne avec mon collègue au siège en Allemagne, ma collègue au UK. On parle tous et tout le temps. On se voit tout le temps, on fait des workshops, on est très liés. on a un... appel hebdomadaire où on échange sur les derniers événements de week-end, ce qui s'est passé et qui a mal passé, avec ce souci de toujours progresser et de faire à chaque fois des meilleurs événements. Maintenant, il y a un vrai lien avec le siège, on n'est pas du tout mis à l'écart et repoussé au contraire. Et on a même un fonctionnement qu'on dit vertical, c'est-à-dire que Moi je suis le country nager de Azirox en France, mais j'ai une collègue au marketing, j'ai une collègue... la billetterie. J'ai un collègue qui a une affiliation en France. Ces trois collègues-là ne répondent pas à moi. Je ne suis pas leur... Ce n'est pas moi qui vais les aider, les aiguiller dans le marketing à la billetterie ou autre. Ce sont des verticales et leur manager se situe au siège en Allemagne. Moi, en tant que country manager, c'est de garder cette équipe soudée. motiver, gérer tout ce qui est attrait à la finance et à l'administratif français et de m'assurer de la communication la plus totale entre chaque département. Et j'ai notamment ce rôle de producteur d'événements en France qui est un rôle central puisque sur un événement, tous les départements sont rassemblés et du coup la communication est aussi essentielle. Mais donc pour te revenir à ça, on parle de façon quotidienne avec le siège et on est en relation constante avec eux. On s'appuie très simplement les directions stratégiques de course de High Rocks en général sont indiquées par le siège mais elles sont appliquées et adaptées par nous et du coup Du coup, pour ça, il faut une communication régulière.

  • Speaker #0

    Ok, très clair. Je rebondis aussi sur un point, on a vite passé le sujet, mais c'était cet événement où vous vendez 20 000 places en 45 minutes, c'est assez dingue. Est-ce que tu peux revenir sur cet événement ? Comment ça s'est orchestré d'un point de vue communication ? Est-ce qu'il y a un élément qui a expliqué ce succès ? Parce que finalement, c'est vraiment un lancement de vendre autant de places sur un événement. À ce moment-là, Irox avait déjà pris de l'ampleur, mais ce n'était pas aussi gros que ça n'a été aujourd'hui, parce que cet événement a été aussi un tremplin et même un déclic pour d'autres pays, comme tu l'as évoqué. Ça peut être intéressant de revenir rapidement sur cette phase.

  • Speaker #1

    Alors, je pense qu'au niveau chronologique, on s'est un peu trompé, parce que les 20 000 places vendues en 45 minutes, c'est l'événement qui a lieu à Paris en octobre. Ce n'est pas le premier. Oui. Le premier événement français à Paris, il a été en 2023, en octobre. On a vendu 3500 places. 3500 places pour une ouverture de pays et pour un premier événement dans un pays. Là, c'était le meilleur démarrage qu'on puisse avoir dans le monde. Donc, on reste avec ce peu, ces records en France. Donc, on est assez content. En revanche, les 20 000 places vendues sont celles qui ont été vendues pour Aerox Paris en octobre prochain. Donc cet événement s'est vendu très vite. L'explication vient essentiellement, je pense, du Grand Palais, qui a été une vitrine magnifique à cette discipline. en France, mais pas que. Le Grand Palais, il faut bien se dire qu'on arrive au Grand Palais six mois après les JO. Donc Tony Stanguet organise un événement. Derrière, six mois après, c'est nous. Les meilleurs JO, les plus beaux JO, je pense, qui ont été d'exister, si on en croit les spécialistes. Et donc, je pense que le Grand Palais a joué à en grande partie dans ce succès-là. Grand Palais est arrivé deux ans après le lancement de Irox, donc on a eu le temps, entre-temps, de peaufiner, de développer, d'aller chercher du monde, un peu à droite, à gauche, et c'est un peu le point d'orgue de ces deux premières saisons Irox. Et je pense que c'est un peu tout ça qui fait que... ça s'est rendu très vite et on a lancé Bordeaux juste après et les 18 000 places sont parties en 45 minutes aussi sold out en 45 minutes Très clair,

  • Speaker #0

    c'est assez dingue et merci pour tous ces éléments à l'égard de Aérox j'aimerais rebondir sur un point tu l'as évoqué au tout début je l'ai évoqué dans ta présentation tu as été sportif de haut niveau à la suite de quoi tu as eu un accident qui fait que pendant un certain temps ... eh bien, t'as dû réapprendre à parler, à marcher, à écrire. Il faut énormément de résilience pour ça. Beaucoup de gens potentiellement auraient abandonné ou l'auraient vécu complètement différemment. Pour autant, tu n'as rien lâché. L'état d'esprit, le mental, on en parle beaucoup. Le parallèle aussi entre le sport et le business, on en parle souvent. Dans quelle mesure le mental a eu une place capitale dans cette épreuve ? de finalement réapprendre à vivre, si j'ose dire. Et en plus de ça, relever un challenge entrepreneurial tel que celui-ci pour le réussir aussi bien que vous l'avez réussi. Et également sur la partie sportive. C'est suffisamment dingue et unique pour le mettre en avant et bravo pour ça. Quels sont les enseignements que tu pourrais partager à celles et ceux qui nous écoutent qui, je suis certain, les inspirera par ton parcours ?

  • Speaker #1

    Je pense que le rugby... Et le sport, généralement, le sport de haut niveau et mon tempérament, mon éducation ont fait que j'ai cette appétence à l'effort, ce challenge, cette envie de ne pas lâcher, j'ai tout réussi à moi. Ça, c'est un fait. Quand j'essaie d'analyser un peu plus par la suite, quand ça m'est arrivé, les situations dans lesquelles j'ai pu être, analyser un peu plus, de façon un peu... macroéconomiques, la société, les réactions des gens, il y a un truc qui me revient tout le temps, et je pense que c'est un état mental et physique que j'essaye d'avoir tout le temps, c'est que je suis toujours, je me dis toujours, imagine que t'as pas le choix. Et c'est un espèce d'instinct de survie. Et je pense que quand on regarde un peu tout ce qui se passe, même nous, personnellement, je pense qu'on n'a jamais été aussi bons que quand on n'avait rien à perdre. Quand on est au plus bas, qu'il n'y a rien entre nous, qu'on n'a qu'une chose, c'est avancer, on avance. On n'a pas le choix, il faut avancer. Il y a un espèce d'instinct de survie, de détermination, d'abnégation, même parfois de bêtise parce qu'on avance. Juste, j'ai rien à perdre, on avance en fait. Et moi, j'étais dans cette situation-là. Après mon accident, j'ai failli, la nuit du 7 février 2017, ne pas voir le réveil du lendemain. Et quand on se rend compte qu'en fait on était à deux doigts d'y passer, qu'on a une chance inouïe de pouvoir ouvrir les yeux, vivre et ne pas bouger au départ, c'est sûr, mais au moins d'être là, on se dit qu'en fait il n'y a pas de choix. Là, c'est bon. c'est ok, j'ai la chance je suis ici, maintenant qu'est-ce que je fais et c'est pas mon tempérament et je pense que tous les gens qui écoutent sont un peu dans cette optique là c'est pas mon tempérament d'attendre que l'infirme me lave et que le kiné vienne m'aider à marcher ok, là il n'y a personne qui va m'aider, il n'y a que moi en vrai on m'a aidé, mais au fond si on ne va déterminer soi-même l'aide autour Elle va nous aider à un peu avancer, mais elle ne va pas nous aider à évoluer de façon la plus rapide. Et moi, j'essaie toujours de cultiver cet état d'esprit. Je me dis toujours, imagine que tu n'as pas le choix. Imagine que tu n'as pas le choix. Imagine que là, tu es bloqué. En fait, l'image que j'ai toujours en tête, c'est imagine que tu es bloqué au fin fond du montagne. Tu t'es cassé la jambe. Tu n'as pas de réseau. Tu fais quoi ? est-ce que tu vas te laisser mourir à temps que quand on revienne ou est-ce que tu vas essayer de te débrouiller pour rentrer trouver un abri c'est un peu j'ai un peu loin mais c'est ce que je me dis toujours imagine que t'as pas le choix qu'est-ce que tu ferais si t'avais pas le choix et quand t'as pas le choix tu bouges tu bouges et tu fais les choses en mode détermination t'essaies d'y aller fort et je sais pas c'est ce que je me dis toujours et et... Pour le garder toujours en tête, le marathon est un exemple. Je sors de mon lit d'hôpital, j'apprends encore à marcher, à parler, tout ce que tu veux. Les kinés me faisaient faire des choses qui étaient très loin de ce qu'on pouvait faire dans du sport. Et moi, qu'est-ce que je fais ? Je m'inscris à un marathon. Parce que je sais que je n'ai pas le choix. Et là, si je n'ai pas le choix, il faut que je le fasse. Et je l'ai fait. C'était très dur, mais je l'ai fait. Là, cet été, je... C'est pas léger, j'ai pas fait de vélo depuis 6 mois, mais je me suis tout simplement dit qu'il fallait que je fasse un Ironman. Donc 3 km de nage, 180 km de vélo, et un marathon, 42 km. Mais je ne m'entraîne pas pour ça. Mais je me suis dit, essaye, on va voir. De toute façon, t'as pas le choix. Et je l'ai fait. Je ne l'ai pas terminé parce qu'à 18 kilomètres de run à la fin, j'ai commencé à... Il était 9h30 du soir, je suis parti à 5h du matin. Je me suis dit, bon, là, je vais arrêter parce que demain, je travaille. Mais c'est l'idée. L'idée, c'est toujours se dire. Je pense que mes décisions... Elles sont prises, alors pas toutes évidemment, je m'assoie parfois et je réfléchis un peu, mais ça m'enlève de penser ça, ça m'enlève la peur. La peur de proposer, quand on m'a dû me voir, que je suis coach sportif, que je ne suis pas sorti de l'ENA, je n'ai pas fait des grandes écoles de commerce, qu'on va me dire mec, tiens, prends cette position de coach ranger, tu gères une équipe, développe un projet. immenses, certains m'ont dit mais gros, qu'est-ce que tu fais ? t'as pas les compétences et moi je me suis tout simplement dit écoute vas-y, machine t'as pas le choix machine, de toute façon, c'est quoi ? c'est que développer un peu ça, c'est du sport c'est ci, c'est ça, et on se rassure avec des trucs qui sont factuels et c'est toujours encore une fois ce truc de De se dire qu'on n'a pas le choix, moi, ça me permet d'enlever ma peur. Et à chaque fois que j'ai une décision qui peut paraître un peu grosse, je lui dis, vas-y, essaye et tu verras. De toute façon, au pire, tu plantes, ça peut arriver, mais tu peux aussi réussir. Et je suis plutôt dans la position d'un religieux parce que quand je fais les choses, après, je m'implique beaucoup. J'ai la chance d'avoir une capacité de travail assez... assez grande et de travailler beaucoup, donc c'est-à-dire que j'ai beaucoup de choses dans mes expériences, mais ce mindset-là au départ, plus le travail et la discipline, fait qu'en fait, tout est possible. Et pour revenir à ce que tu disais au départ sur ce que j'avais dit précédemment, pour moi, il y a la passion, qui est de faire beaucoup de choses de façon... répéter et le mettre et longtemps, il y a le bon sens. Pour moi, le bon sens, c'est une situation, j'ai deux choix à faire, enfin j'ai un choix à faire et deux propositions. Qu'est-ce qui a le plus de bon sens ? Et donc je vais là, vers là où ça me paraît le plus raisonnable. Et c'est le bon sens, la passion qui m'ont permis d'avancer. J'ai une montagne devant moi, je dois aller derrière. Comment je fais ? Je creuse un trou ? Est-ce que je passe à droite, à gauche, dessus ? Et c'est ça, facile. Et c'est à la portée de tout le monde. C'est que du bon sens et de la passion. Et pour moi, ça, c'est à la portée d'absolument tout le monde. Et du travail.

  • Speaker #0

    Complètement. Merci Maxime pour tout ce que tu as partagé. Vraiment, c'était un... Un plaisir d'avoir cette discussion avec toi. Et puis, j'aurais pu encore te parler pendant des heures. Il y a tellement de sujets qu'on aurait pu creuser, surtout sur cette partie aussi, de cette récibillance, de cette force de caractère, de ce mental, ce lien avec le sport et l'entrepreneuriat. Je te disais en amont que je n'ai pas... Je n'ai encore jamais participé à un Aerox. Pourtant, je fais du sport régulièrement, etc. Et j'ai plein d'amis qui ont participé. Mais tu m'as donné envie de participer, de m'inscrire à Aerox. donc ça ne saurait tarder et puis je t'écrirai un message le jour venu que ce soit en France ou aux Émirats assurément donc trop chouette merci pour ça j'ai une dernière question à te poser, une question que je pose à tous nos invités du Déclic mais avant ça si vous avez eu autant de plaisir à écouter cet épisode que je l'en ai eu à l'animé et bien faites-le nous savoir comme à chaque fois en mettant 5 étoiles sur votre plateforme de streaming préférée Merci. en partageant cet épisode, en interagissant sur le post LinkedIn qu'on fera à cet effet. Maxime, merci encore vraiment pour ton partage et ton parcours. Ma question, c'est la suivante. Est-ce que tu peux nous partager le déclic qui a fait toute la différence dans ta vie, que ce soit personnel comme professionnel ? Ça peut être une anecdote, quelque chose de positif, moins positif, une simple phrase. Peu importe, tu as carte blanche pour le mot de la fin.

  • Speaker #1

    il y a eu Plusieurs déclics, on va dire que le premier, je m'en souviens très bien, j'avais 17 ans, j'étais au rugby et on était... Très talentueux au rugby, mais pas assez, on va dire. Et donc, j'étais un talent gâché. Et il y a un de mes coachs à l'époque qui m'a attrapé, Jean-Paul Dyspant, devant toute l'équipe, et qui m'a attrapé la soirée, mais qui m'a mis une soufflante. Comme jamais j'ai reçu de ma vie, il m'a rabaissé. à juste titre, il était pas rabaissé, mais il était très dur dans ses mots, mais très juste. Et finalement, j'adore ça, donc j'ai pris ça comme une petite raison. Et je me rappelle qu'à ce moment-là, il y avait eu une grosse remise en question de ma part et j'étais beaucoup réentraîné, j'avais mis beaucoup de discipline dans ce que je faisais. Et pour moi, ça, c'était un très gros déclic auquel j'ai pensé il y a peu de temps. Et oui, c'est une des premières soufflantes et une des premières gifles, en tout cas, qui m'a remis sur les rails et qui m'a fait comprendre qu'on peut avoir du talent, on peut travailler un peu, mais si on n'est pas déterminé et qu'on ne sait pas où on va, on peut... on peut se perdre.

  • Speaker #0

    Merci Maxime.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup à toi.

Description

En 2017, il est victime d’un grave accident de rugby. Plongé dans le coma, il doit tout réapprendre : marcher, parler, écrire. Moins d’un an plus tard, il court un marathon. En 2023, il prend la direction d’HYROX France, et en moins de 45 minutes, vend 20 000 places pour l’un des événements sportifs les plus en vogue au monde.


Dans cet épisode du podcast Le Déclic, nous revenons sur son parcours exceptionnel, mais surtout sur les enseignements concrets qu’il en a tirés et qu’il applique aujourd’hui pour développer une marque à très forte croissance.


Vous découvrirez notamment :

  • Les leviers marketing et stratégiques qui permettent de générer un tel engouement autour d’un événement

  • Comment créer une communauté engagée et durable, au-delà du simple “buzz”

  • Une approche du leadership adaptée à la croissance rapide : de 50 à 20 000 personnes

  • Des outils pour cultiver un mental de long terme, dans le sport comme dans le business

  • Et une vision claire : faire du sport un vecteur de performance, d’équilibre et d’impact collectif

  • Comment HYROX est devenu en 3 ans un événement incontournable, en misant sur l’expérience, l’émotion et la communauté

  • Ce qui différencie HYROX des autres compétitions sportives… et pourquoi cela fonctionne aussi bien en France


« Le mental n’est pas un talent. C’est une construction quotidienne. »


Cet épisode est une véritable leçon de résilience, de leadership et de stratégie.
Il s’adresse à tous ceux qui veulent bâtir un projet fort, rassembler une communauté, et gagner dans l’adversité.


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Enfin, si vous avez des questions ou des sujets spécifiques que vous aimeriez que j’aborde dans un futur épisode, n’hésitez pas à m’en faire part.


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Transcription

  • Speaker #0

    Depuis 2017, j'accompagne et côtoie des entrepreneurs à succès. Chaque rencontre est unique et permet d'identifier ce qui crée la réussite. Je suis Alec Henry, l'initiateur du mouvement Entrepreneurs.com. Et dans ce podcast, j'ai l'opportunité d'échanger avec des personnalités inspirantes qui ont su créer la différence. Avec Le Déclic, je vous offre une perspective unique afin que vous puissiez, à votre tour, faire la différence. Bonjour et bienvenue sur ce nouvel épisode du podcast Le Déclic. Encore une fois, bien accompagné, je suis avec Maxime Villalongue. Comment tu vas ? super merci pour l'invite avec grand plaisir Maxime tu es directeur France et producteur d'événements IROX l'un des événements fitness à la croissance la plus fulgurante au monde ancien rugbyman de haut niveau au stade français et au racing 92 tu as connu la rigueur et l'intensité du sport professionnel en 2017 un grave accident de rugby t'as plongé dans le coma et laissé sans motricité tu as dû réapprendre à marcher à parler à écrire moins d'un an plus tard tu corrais ton premier marathon ... Une renaissance par la résilience et la discipline, en 2021, tu découvres Irox et tu en tombes amoureux. Tu rassembles rapidement une communauté à Paris avant de prendre la direction de Irox France en 2023. Sous ton impulsion, les événements explosent, 20 000 places vendues en 45 minutes, une équipe de 12 salariés et un show grandiose au Grand Palais considéré comme le plus bel Irox du monde. Ton moteur, la passion et le bon sens, t'es convaincu que le sport peut transformer des vies et tu en es toi-même la preuve vivante, tu incarnes la force de la réinvention et le pouvoir du sport comme vecteur de performance et de communauté, on est vraiment ravi de t'accueillir sur le Déclic merci d'être avec nous.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup c'est parfait, je ne peux rien ajouter à ça si ce n'est peut-être que de dire que comme tu l'as dit j'ai eu un accident et comme j'ai dû réapprendre à parler, il me reste encore quelques séquelles, donc si parfois je fourche, ne m'en voulez pas c'est Ce n'est pas que j'ai bu l'apéro avant d'arriver, c'est simplement qu'il me reste deux, trois séquelles au niveau de la parole.

  • Speaker #0

    On ne t'en voudra pas, au contraire, on te remercie d'être ici. Et puis, comme je te le disais en off, c'est assez dingue ce que vous avez réussi à faire avec Irox. On en parlait en plus sans budget marketing, uniquement en organique. Il y a plein de questions que j'ai à te poser. Mais avant ça, avant Irox, avant même le business, qu'est-ce qui t'a façonné, qu'est-ce qui t'a donné cette énergie ? pour entreprendre, pour mettre en place tout ce que vous avez pu mettre en place et cette rage de vainque et cette conviction que tout est possible à celui qui se donne les moyens ?

  • Speaker #1

    C'est une question très globale mais si on reste focus sur Irox quand tu termines ton intro en disant qu'il y a la passion et le bon sens c'est clairement la passion qui m'a amené où j'en suis aujourd'hui et qui m'a fait faire ce que j'ai fait aujourd'hui et je pense que toutes les personnes qui entreprennent et qui créent des sociétés qui croient en leurs produits elles comprennent très vite on peut pas donner 200% de son temps et 200% de son énergie à une cause qui nous n'est pas sincèrement qu'on n'a pas sincèrement et moi c'est ce qui m'est arrivé avec iRox quand j'ai été mis sur ce projet là j'avais eu une envie ici. faire décourir au maximum de personnes ce sport qui pour moi était le meilleur outil d'amener le grand public au sport en général parce que une compétition c'est à un moment donné il y en a 6 par an mais entre les compétitions il y a des entraînements et c'est ces compétitions qui vont driver les entraînements et donc c'était ça, moi j'avais qu'une envie c'était de développer ce sport et le faire connaître plus grand monde. Donc l'énergie, elle vient de là, de cette passion, de vouloir... J'ai une mission, je le dis toujours, j'ai une mission, c'est de faire en sorte qu'il y ait le plus de personnes possibles qui pratiquent une activité sportive, donc pas forcément des séances à IROX tout le temps, mais en tout cas fasse un peu de sport tous les jours. IROX, c'est un outil, j'ai trouvé un outil qui marche bien, je me suis dit, ma mission, c'est... c'est de faire bouger des gens. Aerox, c'est le meilleur outil pour ça. C'est comme ça que j'en suis arrivé là.

  • Speaker #0

    Justement, lorsque tu découvres cet outil, est-ce que tout de suite, tu y vois le potentiel ? Est-ce qu'à ce moment-là, tu te projettes et tu te dis qu'en trois ans, vous allez réussir à avoir les résultats que vous avez aujourd'hui ? Comment tu expliques que Aerox est cartonné aussi vite et aussi fort ?

  • Speaker #1

    Il faut... Pour revenir à 5 ans auparavant, en 2021, au moment où je découvre Airox en 2021, il n'y a personne qui en parle et c'est vraiment un sport de marginal en France. Moi, je découvre ça. Moi, j'ai fait 20 ans de rugby à haut niveau. J'arrête à cause d'un accident. Et suite à ça, quand tu as fait 20 ans de rugby, en septembre, la rentrée, tu sais où tu vas. Tu vas au rugby. Donc, tu n'as pas la question de te poser qu'est-ce que je fais comme sport cette année. Moi, après mon accident, ça a été après la rééducation, après ce chemin un peu tortueux. C'est qu'est-ce que... Ce n'est pas ce que je vais faire à la rentrée, parce que le rugby, évidemment, n'était plus une option, mais c'est ce que je peux faire. Parce que quand on a des facultés limitées, on n'est plus en mode, j'ai envie de faire ça, je vais le faire. C'est plutôt, qu'est-ce que je peux faire avec ce que j'ai ? Donc, la course à pied a été la première des disciplines que j'ai pu reprendre, parce que c'était assez simple, c'était en ligne droite. Donc, c'est comme ça que j'ai repris le sport après l'accident. J'ai introduit un peu de musculation. mais au bout de 6-8 mois j'étais en train de tourner en rond parce que je faisais du sport mais il n'y avait pas de but il n'y avait pas d'objectif, j'avais 28 ans on n'a qu'une envie c'est un peu envoyé pour quelque chose et il n'y a rien qui me plaisait j'ai fait un marathon c'est vrai mais c'est la course à pied pur j'avais envie de faire autre chose et par hasard je retourne sur iRocks et là je vois le format c'est exactement ce que Ce que je fais à l'entraînement, c'est que je m'entraîne en course à pied, je m'entraîne à la salle de sport, je fais des bootcamps, je fais un peu de tout. Et donc, je dis, ok, je vais essayer ce truc-là. Un mois après, je me rends à Maastricht, en Allemagne. Non, oui, non. Je me rends à Maastricht. Et là, je découpe ce sport. Et juste, je me dis, mais c'est exactement ce qui me manquait, c'est exactement ce qu'il me fallait. Et comme j'étais coach sportif à l'époque, je me suis aussi dit en fait c'est ce que mes clients vont faire parce que c'est exactement ce qu'on fait en séance. Et donc moi je découvre ça et sauf qu'à l'époque j'étais tout seul dans mon délire à avoir le potentiel de Irox en 2021, personne ne le voyait. Quand je disais venez avec moi, j'ai découvert quelque chose de fou, c'est un mélange de course à pied, tu fais des burpees, tu pousses des chariots. je suis ça dans des hauts d'exposition dans les pays européens ils m'ont tous regardé de haut en me disant mec qu'est-ce que tu me racontes on va jamais aller faire ça et du coup moi j'avais cette vision en tout cas à l'époque je me rappelle me dire à moi-même j'ai l'impression d'être le mec qui a vu le crossfit arriver un jour en France et qui s'est dit il y a un truc de fou là-bas il se passe un truc de fou là-bas il faut que je le rebelle en France Et je me voyais à ce temps-là. Et je ne me voyais pas le déployer. Je me voyais comme un pratiquant qui attendait qu'une chose, c'est que ça arrive en France. Donc l'histoire qui est drôle, c'est que ça arrive en France. Et ce qui est très drôle, c'est que c'est moi qui l'ai ramené en France, qui l'ai déployé. Mais à l'origine, ce n'était pas du tout le but. En tout cas, depuis 2021, moi, depuis 2021, je n'ai qu'une vision en tête, c'est que... Le jour où les gens vont le découvrir, ça va faire un carton. Donc, je suis ravi de ce que je vois aujourd'hui. Je ne suis pas surpris.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, vous avez eu une croissance qui est assez folle, mais il y a des projections sur 2025 que j'imagine peut-être encore plus folle. Mais dans cette hyper-croissance que vous avez connue, que vous connaissez aujourd'hui, qu'est-ce qui a été le plus dur en termes de challenge plus entrepreneurial ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui a été le plus dur ? C'est très simple. Au début, on est trois pour faire ce qu'aujourd'hui on est douze en équipe. À trois, mais je pense qu'on va tous se reconnaître là-dedans, c'est que quand on crée une boîte, au départ, il faut lancer un produit, le faire connaître et du coup, on n'est pas focus sur... une tâche en particulier, on est multitask, mais c'est ce qui est très cool, et moi j'en suis ravi, parce que moi je ne viens pas du tout du milieu classique, office, investissement ou entrepreneuriat, j'entreprends depuis toujours, j'ai créé ma société coaching, mais je suis entrepreneur individuel. Là, on me... place et je reste assez local j'étais localisé à Paris là on me met à la tête d'un projet qui est national, avec une équipe certes petite, mais avec une gestion marketing à avoir, une gestion financière à avoir, une gestion stratégique à avoir, managerial aussi, donc tout ce qu'on peut retrouver dans une société, une compagnie, une entreprise classique, et du coup avec un sport qui est en croissance. Croissance, ça veut dire donc beaucoup de monde qui arrive, mais pas forcément beaucoup. beaucoup de monde chez nous. Donc, ce qui était le plus dur, c'était... Mais dur dans le sens, si je dois retirer quelque chose de dur, parce que c'était un vrai plaisir, en tout cas, de le faire, mais c'était ça. C'est 5 heures du matin, 23 heures pendant un an, psychanalyser la France de partout. C'est ça qui était assez beau, finalement, mais qui était intense.

  • Speaker #0

    Et justement, au travers de cette... C'est assez dingue quand même, trois personnes pour effectuer le travail de douze et devoir structurer tout ça. Quand tu prends un concept comme Irox, qui finalement est importé de l'étranger, à quel point vous, vous avez une sorte de marge opérationnelle pour pouvoir faire des changements, pour pouvoir communiquer différemment, pour pouvoir poser votre propre stratégie ? parce que le succès de Aerox en France, alors il est global le succès de Aerox, mais le succès de Aerox en France, je n'ai pas les statistiques et peut-être que tu peux les partager, mais il m'a l'air d'être assez explosif, si c'est le terme approprié, par rapport à d'autres pays. Est-ce que tu as ces statistiques ? Et surtout, ça peut être intéressant de savoir à quel point vous avez une marge de différenciation et quelles ont été les choses que vous avez fait différemment pour en arriver là ?

  • Speaker #1

    Le succès français en effet est un beau succès parce qu'on se place je crois dans le top 3 des meilleurs pays au monde il y a les UK en premier, il y a les US je crois, parce qu'ils sont plus nombreux donc je ne crois pas que ça compte mais en tout cas, la France on est sur le podium Je pense qu'en fait, Irox, quand je suis arrivé, c'était une entreprise familiale. Il y avait 10 personnes au siège à Hambourg. Il y avait moi qui avais eu la mission de développer la France. Mais ça a été ma plus grande chance d'ailleurs, c'est qu'ils m'ont dit « vas-y, go, déverte-toi » . Et ça, ça peut faire peur à certains, mais... Et quand on a cette âme d'entrepreneur et qu'on a la chance d'avoir, qu'on réalise qu'on a une chance de fou, moi, je me suis dit, mais trop bien. En fait, là, on me demande de développer un produit auquel je crois profondément. Donc, ça a été mon projet. C'est comme si j'avais créé ma boîte en France. Et du coup, ça a été plutôt cool parce qu'il y avait des guidelines globales, mais j'avais carte blanche pour faire ce que je voulais en France. Et du coup, j'allais partout. Vraiment, ce qui a été mon plus gros travail, c'est vraiment du porte-à-porte au départ. Il y avait deux choses. Faire un événement Cali, en tant que producteur d'événements, c'était ma première mission. Mais ce que je voulais, c'est que les gens viennent. Donc, il fallait que les gens connaissent. Et pour que les gens connaissent, il a fallu que je prenne mon petit van, comme je l'ai dit tout à l'heure, et que j'aille faire toutes les salles de France. toutes les salles de France m'ont vu à un moment donné au début c'est ils souhaitaient me recevoir mais il faut bien comprendre que pendant un an j'ai dû convaincre des personnes des bienfaits de Irox personne n'avait de recul sur Irox mais qu'est-ce que c'est, mais c'est du crossfit mais si et c'est ça et pendant un an j'ai passé je pense 4 heures par jour au téléphone à convaincre des gens, à me voyager partout Et ça, on ne m'a jamais demandé de le faire. C'est juste quelque chose qui me paraissait de assez bon sens, de juste aller voir des gens et leur dire qu'on est là. Et je pense que c'est une première période difficile. Et IROX était du coup en construction, en structuration. Mais pendant deux ans, jusqu'à encore la fin de saison dernière, donc au mois d'avril-mai, on était encore et on est toujours en restructuration. vécu une croissance qui était folle. Elle est liée, je pense, sincèrement, au premier événement français. Moi, j'ai vu une différence en tant qu'athlète avant la France. Il y avait des communautés de français de peut-être 5 ou 10 personnes par événement en Europe. Et il n'y avait pas ces sold-out très rapides, à part au UK. Dès que la France a fait son premier événement, Il y a une espèce de vague aérox qui s'est déferlée en Europe. Les Français voulaient aller partout. Les Espagnols sont mis à y aller aussi. Les Italiens, pareil. Et donc voilà, pendant deux ans, la France a été comme un tremplin pour l'Europe. Et ensuite, on avait une très grande marge de manœuvre. On faisait ce qu'on voulait. Maintenant, l'idée, c'est... le coeur de tout l'écosystème IROG c'est la compétition c'est l'événement c'est parce que l'événement il est sexy et qu'il est challengeant que les gens veulent s'y rendre donc l'événement il doit être le meilleur possible pour ça il doit être le meilleur possible en France il doit être aussi le meilleur à Mexico à New York, à Dubaï, peu importe ça doit toujours être la même expérience du coup Merci. Aujourd'hui, c'est un peu plus strict à ce niveau-là, et tant mieux, c'est qu'on veut absolument des standards dans chaque pays, les mêmes équipements, les mêmes juges, enfin pas les mêmes personnes, les mêmes jugements sur les wall-wall, sur les fentes, sur les burpees, les mêmes pénalités. On veut qu'il y ait une globalisation absolument parfaite dans le monde, c'est notre plus gros challenge. Ensuite... Tout ce qui est communication autour de l'événement, on a des templates qu'on doit respecter pour qu'on soit uniforme au possible dans chaque pays. Mais nous, en France, on a encore cette marche de manœuvre de création, de marketing. Qu'est-ce qu'on va faire ? On fait une série vidéo. L'idée, c'est encore une fois que nous sommes experts du marché français et en tant qu'experts, on a été nommé à cette responsabilité-là d'Irox France, c'est de développer une marque qui n'est pas française à l'origine. Donc nous, en tant qu'experts, on doit développer et adapter notre discours, parfois qui n'est pas le meilleur venant du siège, parce qu'on ne s'adresse pas à des Allemands comme on parle à des Anglais ou à des Américains. Et du coup, c'est nous aussi, en tant qu'experts, de savoir où est-ce qu'on peut... aller, comment on peut le dire, comment on peut le formuler. Nous aussi, on a, moi, j'ai ce devoir de créer du réseau encore, créer du lien, toujours faire en sorte que Aerox ne soit pas qu'une mode. En fait, Aerox, c'est un sport. Et on peut se dire, tout le monde, ceux qui sont un peu négatifs, c'est c'est une mode, vous allez voir, ça va s'éteindre, tout ça, machin. On n'est pas une mode, et je le sais, mon but n'a jamais été d'être autant à la mode que ça a pu l'être au Grand Palais. C'est beau, mais à la limite, je me dis, c'est dommage parce que je n'ai pas envie que ça soit trop à la mode, parce que j'ai envie que ce sport perdure. Et si c'est trop à la mode, on peut se dire que, si derrière, ce n'est plus trop à la mode, il y a un tel gap qu'on peut se demander, c'est en déclin, plus personne ne va en faire, et dans l'esprit général, il peut y avoir ce... cette pensée là mais c'est pas une mode et moi c'est mon boulot à moi et c'est notre boulot à toutes les équipes en France de faire en sorte qu'on garde notre ligne directrice et qu'on continue à faire entrer Irox comme un sport comme les autres, un marathon je fais du sport, j'ai une option c'est soit un marathon, soit un semi, soit un Irox soit un tri, soit du crossfit peu importe mais Irox doit rentrer dans le paysage français Merci. non pas les mondiales, non pas comme mode, mais comme un sport à part entière. Et à ce sujet-là, nous, notre ambition, qui n'est pas cachée, qui a été un peu mise sous le tapis pendant le JO, et qu'on avait bien avant, c'est qu'on veut faire de l'Irox un sport olympique. On veut amener l'Irox au JO, on a toutes nos chances, quand on regarde la représentativité de l'Irox dans le monde et l'accessibilité du sport. et la diversité de profils, que ce soit des personnes en situation de handicap ou non. des hommes et des femmes. On est représentatif de toute la population, ce qui est un des critères pour être sport olympique. On est dans beaucoup de pays, aujourd'hui c'est 28 pays dans le monde, plus de 100 villes, on vit 150 villes en 2027. Donc on a cette ambition-là, et on a cette ambition-là pour Melbourne en 2032.

  • Speaker #0

    Très clair, et justement... Ça me permet de poser une question que beaucoup, j'imagine, se posent. C'est quoi le modèle économique de Irox, finalement, d'un point de vue purement entrepreneurial ? Est-ce qu'il y a une maison mère et les pays ont des sortes de master franchise, l'usage de la marque et des partenariats au niveau de ces salles et de ces grands événements ? Comment ça fonctionne concrètement ?

  • Speaker #1

    À l'origine, c'est une très bonne question parce que moi, quand j'ai découvert Irox, j'étais persuadé qu'il fallait être francisé. pour avoir une licence à Irox dans un pays. C'était le cas avec l'Espagne, qui était le pays que je connaissais le mieux en termes d'Irox, et je m'étais toujours dit, et c'est pour ça que je n'ai jamais imaginé être à ce poste-là, parce que pour moi, c'était une franchise qu'il fallait payer, et un certain prix. Et c'était le cas à l'époque. À l'époque, Irox avait le contrôle du marché au Royaume-Uni, avait le contrôle du marché américain, mais tous les autres pays, il n'y en avait pas non plus 28 à l'époque, mais il y en avait peut-être 5 ou 6, étaient des franchises. Et en fait, moi, il m'a embauché, donc je suis salarié du groupe Irox, j'ai créé la structure Irox France, et là aujourd'hui, on revient sur ces modèles de franchise, Irox est en train d'acheter toutes les franchises qui ont été... négocié dans les deux dernières années pour contrôler un maximum l'expansion d'Irox et pour toujours dans l'optique de globalisation, de standardisation des épreuves, contrôler au maximum ce qui s'y passe. On a eu justement vers chez toi, mais middle east, on a eu un franchisé, Irox, qui n'a pas du tout joué le jeu et fait le boulot. Du coup, là, on était en transition à Abu Dhabi. C'était toutes les équipes du siège qui se sont déplacées pour organiser un événement qu'un franchisé aurait dû organiser. Là, du coup, on a repris cette région-là, qui était franchisée maintenant, qu'on va contrôler nous-mêmes. Et d'ailleurs, demain, on a un call avec le siège pour peut-être qu'un des membres de l'équipe France. à prendre la direction du pays, enfin de la région middle-east.

  • Speaker #0

    Et justement, c'est assez drôle parce que pour autant, vous n'avez pas forcément, concrètement si je me trompe, mais de lien direct avec le siège. En tout cas, c'est plus un lien, on va dire de subordination comme fonctionnerait un modèle franchise comme tu l'as évoqué. Mais il y a cette volonté de contribuer au global. même en interne d'un point de vue business, pour le mouvement IROX, les valeurs que ça représente, le bien que ça fait aussi au global, même au niveau du management. Comme là, tu l'évoques, il y a une lacune dans une zone. La direction France peut potentiellement aller contribuer à consolider cette lacune. Finalement, ce lien IROX qui fait aussi sa communauté en termes de participants. elle se situe aussi au niveau de son management ?

  • Speaker #1

    Tout à fait. Alors, nous, on a des liens étroits avec le siège et tous les pays du monde sont en lien étroit avec le siège. Avant de faire le podcast, j'étais en ligne avec mon collègue au siège en Allemagne, ma collègue au UK. On parle tous et tout le temps. On se voit tout le temps, on fait des workshops, on est très liés. on a un... appel hebdomadaire où on échange sur les derniers événements de week-end, ce qui s'est passé et qui a mal passé, avec ce souci de toujours progresser et de faire à chaque fois des meilleurs événements. Maintenant, il y a un vrai lien avec le siège, on n'est pas du tout mis à l'écart et repoussé au contraire. Et on a même un fonctionnement qu'on dit vertical, c'est-à-dire que Moi je suis le country nager de Azirox en France, mais j'ai une collègue au marketing, j'ai une collègue... la billetterie. J'ai un collègue qui a une affiliation en France. Ces trois collègues-là ne répondent pas à moi. Je ne suis pas leur... Ce n'est pas moi qui vais les aider, les aiguiller dans le marketing à la billetterie ou autre. Ce sont des verticales et leur manager se situe au siège en Allemagne. Moi, en tant que country manager, c'est de garder cette équipe soudée. motiver, gérer tout ce qui est attrait à la finance et à l'administratif français et de m'assurer de la communication la plus totale entre chaque département. Et j'ai notamment ce rôle de producteur d'événements en France qui est un rôle central puisque sur un événement, tous les départements sont rassemblés et du coup la communication est aussi essentielle. Mais donc pour te revenir à ça, on parle de façon quotidienne avec le siège et on est en relation constante avec eux. On s'appuie très simplement les directions stratégiques de course de High Rocks en général sont indiquées par le siège mais elles sont appliquées et adaptées par nous et du coup Du coup, pour ça, il faut une communication régulière.

  • Speaker #0

    Ok, très clair. Je rebondis aussi sur un point, on a vite passé le sujet, mais c'était cet événement où vous vendez 20 000 places en 45 minutes, c'est assez dingue. Est-ce que tu peux revenir sur cet événement ? Comment ça s'est orchestré d'un point de vue communication ? Est-ce qu'il y a un élément qui a expliqué ce succès ? Parce que finalement, c'est vraiment un lancement de vendre autant de places sur un événement. À ce moment-là, Irox avait déjà pris de l'ampleur, mais ce n'était pas aussi gros que ça n'a été aujourd'hui, parce que cet événement a été aussi un tremplin et même un déclic pour d'autres pays, comme tu l'as évoqué. Ça peut être intéressant de revenir rapidement sur cette phase.

  • Speaker #1

    Alors, je pense qu'au niveau chronologique, on s'est un peu trompé, parce que les 20 000 places vendues en 45 minutes, c'est l'événement qui a lieu à Paris en octobre. Ce n'est pas le premier. Oui. Le premier événement français à Paris, il a été en 2023, en octobre. On a vendu 3500 places. 3500 places pour une ouverture de pays et pour un premier événement dans un pays. Là, c'était le meilleur démarrage qu'on puisse avoir dans le monde. Donc, on reste avec ce peu, ces records en France. Donc, on est assez content. En revanche, les 20 000 places vendues sont celles qui ont été vendues pour Aerox Paris en octobre prochain. Donc cet événement s'est vendu très vite. L'explication vient essentiellement, je pense, du Grand Palais, qui a été une vitrine magnifique à cette discipline. en France, mais pas que. Le Grand Palais, il faut bien se dire qu'on arrive au Grand Palais six mois après les JO. Donc Tony Stanguet organise un événement. Derrière, six mois après, c'est nous. Les meilleurs JO, les plus beaux JO, je pense, qui ont été d'exister, si on en croit les spécialistes. Et donc, je pense que le Grand Palais a joué à en grande partie dans ce succès-là. Grand Palais est arrivé deux ans après le lancement de Irox, donc on a eu le temps, entre-temps, de peaufiner, de développer, d'aller chercher du monde, un peu à droite, à gauche, et c'est un peu le point d'orgue de ces deux premières saisons Irox. Et je pense que c'est un peu tout ça qui fait que... ça s'est rendu très vite et on a lancé Bordeaux juste après et les 18 000 places sont parties en 45 minutes aussi sold out en 45 minutes Très clair,

  • Speaker #0

    c'est assez dingue et merci pour tous ces éléments à l'égard de Aérox j'aimerais rebondir sur un point tu l'as évoqué au tout début je l'ai évoqué dans ta présentation tu as été sportif de haut niveau à la suite de quoi tu as eu un accident qui fait que pendant un certain temps ... eh bien, t'as dû réapprendre à parler, à marcher, à écrire. Il faut énormément de résilience pour ça. Beaucoup de gens potentiellement auraient abandonné ou l'auraient vécu complètement différemment. Pour autant, tu n'as rien lâché. L'état d'esprit, le mental, on en parle beaucoup. Le parallèle aussi entre le sport et le business, on en parle souvent. Dans quelle mesure le mental a eu une place capitale dans cette épreuve ? de finalement réapprendre à vivre, si j'ose dire. Et en plus de ça, relever un challenge entrepreneurial tel que celui-ci pour le réussir aussi bien que vous l'avez réussi. Et également sur la partie sportive. C'est suffisamment dingue et unique pour le mettre en avant et bravo pour ça. Quels sont les enseignements que tu pourrais partager à celles et ceux qui nous écoutent qui, je suis certain, les inspirera par ton parcours ?

  • Speaker #1

    Je pense que le rugby... Et le sport, généralement, le sport de haut niveau et mon tempérament, mon éducation ont fait que j'ai cette appétence à l'effort, ce challenge, cette envie de ne pas lâcher, j'ai tout réussi à moi. Ça, c'est un fait. Quand j'essaie d'analyser un peu plus par la suite, quand ça m'est arrivé, les situations dans lesquelles j'ai pu être, analyser un peu plus, de façon un peu... macroéconomiques, la société, les réactions des gens, il y a un truc qui me revient tout le temps, et je pense que c'est un état mental et physique que j'essaye d'avoir tout le temps, c'est que je suis toujours, je me dis toujours, imagine que t'as pas le choix. Et c'est un espèce d'instinct de survie. Et je pense que quand on regarde un peu tout ce qui se passe, même nous, personnellement, je pense qu'on n'a jamais été aussi bons que quand on n'avait rien à perdre. Quand on est au plus bas, qu'il n'y a rien entre nous, qu'on n'a qu'une chose, c'est avancer, on avance. On n'a pas le choix, il faut avancer. Il y a un espèce d'instinct de survie, de détermination, d'abnégation, même parfois de bêtise parce qu'on avance. Juste, j'ai rien à perdre, on avance en fait. Et moi, j'étais dans cette situation-là. Après mon accident, j'ai failli, la nuit du 7 février 2017, ne pas voir le réveil du lendemain. Et quand on se rend compte qu'en fait on était à deux doigts d'y passer, qu'on a une chance inouïe de pouvoir ouvrir les yeux, vivre et ne pas bouger au départ, c'est sûr, mais au moins d'être là, on se dit qu'en fait il n'y a pas de choix. Là, c'est bon. c'est ok, j'ai la chance je suis ici, maintenant qu'est-ce que je fais et c'est pas mon tempérament et je pense que tous les gens qui écoutent sont un peu dans cette optique là c'est pas mon tempérament d'attendre que l'infirme me lave et que le kiné vienne m'aider à marcher ok, là il n'y a personne qui va m'aider, il n'y a que moi en vrai on m'a aidé, mais au fond si on ne va déterminer soi-même l'aide autour Elle va nous aider à un peu avancer, mais elle ne va pas nous aider à évoluer de façon la plus rapide. Et moi, j'essaie toujours de cultiver cet état d'esprit. Je me dis toujours, imagine que tu n'as pas le choix. Imagine que tu n'as pas le choix. Imagine que là, tu es bloqué. En fait, l'image que j'ai toujours en tête, c'est imagine que tu es bloqué au fin fond du montagne. Tu t'es cassé la jambe. Tu n'as pas de réseau. Tu fais quoi ? est-ce que tu vas te laisser mourir à temps que quand on revienne ou est-ce que tu vas essayer de te débrouiller pour rentrer trouver un abri c'est un peu j'ai un peu loin mais c'est ce que je me dis toujours imagine que t'as pas le choix qu'est-ce que tu ferais si t'avais pas le choix et quand t'as pas le choix tu bouges tu bouges et tu fais les choses en mode détermination t'essaies d'y aller fort et je sais pas c'est ce que je me dis toujours et et... Pour le garder toujours en tête, le marathon est un exemple. Je sors de mon lit d'hôpital, j'apprends encore à marcher, à parler, tout ce que tu veux. Les kinés me faisaient faire des choses qui étaient très loin de ce qu'on pouvait faire dans du sport. Et moi, qu'est-ce que je fais ? Je m'inscris à un marathon. Parce que je sais que je n'ai pas le choix. Et là, si je n'ai pas le choix, il faut que je le fasse. Et je l'ai fait. C'était très dur, mais je l'ai fait. Là, cet été, je... C'est pas léger, j'ai pas fait de vélo depuis 6 mois, mais je me suis tout simplement dit qu'il fallait que je fasse un Ironman. Donc 3 km de nage, 180 km de vélo, et un marathon, 42 km. Mais je ne m'entraîne pas pour ça. Mais je me suis dit, essaye, on va voir. De toute façon, t'as pas le choix. Et je l'ai fait. Je ne l'ai pas terminé parce qu'à 18 kilomètres de run à la fin, j'ai commencé à... Il était 9h30 du soir, je suis parti à 5h du matin. Je me suis dit, bon, là, je vais arrêter parce que demain, je travaille. Mais c'est l'idée. L'idée, c'est toujours se dire. Je pense que mes décisions... Elles sont prises, alors pas toutes évidemment, je m'assoie parfois et je réfléchis un peu, mais ça m'enlève de penser ça, ça m'enlève la peur. La peur de proposer, quand on m'a dû me voir, que je suis coach sportif, que je ne suis pas sorti de l'ENA, je n'ai pas fait des grandes écoles de commerce, qu'on va me dire mec, tiens, prends cette position de coach ranger, tu gères une équipe, développe un projet. immenses, certains m'ont dit mais gros, qu'est-ce que tu fais ? t'as pas les compétences et moi je me suis tout simplement dit écoute vas-y, machine t'as pas le choix machine, de toute façon, c'est quoi ? c'est que développer un peu ça, c'est du sport c'est ci, c'est ça, et on se rassure avec des trucs qui sont factuels et c'est toujours encore une fois ce truc de De se dire qu'on n'a pas le choix, moi, ça me permet d'enlever ma peur. Et à chaque fois que j'ai une décision qui peut paraître un peu grosse, je lui dis, vas-y, essaye et tu verras. De toute façon, au pire, tu plantes, ça peut arriver, mais tu peux aussi réussir. Et je suis plutôt dans la position d'un religieux parce que quand je fais les choses, après, je m'implique beaucoup. J'ai la chance d'avoir une capacité de travail assez... assez grande et de travailler beaucoup, donc c'est-à-dire que j'ai beaucoup de choses dans mes expériences, mais ce mindset-là au départ, plus le travail et la discipline, fait qu'en fait, tout est possible. Et pour revenir à ce que tu disais au départ sur ce que j'avais dit précédemment, pour moi, il y a la passion, qui est de faire beaucoup de choses de façon... répéter et le mettre et longtemps, il y a le bon sens. Pour moi, le bon sens, c'est une situation, j'ai deux choix à faire, enfin j'ai un choix à faire et deux propositions. Qu'est-ce qui a le plus de bon sens ? Et donc je vais là, vers là où ça me paraît le plus raisonnable. Et c'est le bon sens, la passion qui m'ont permis d'avancer. J'ai une montagne devant moi, je dois aller derrière. Comment je fais ? Je creuse un trou ? Est-ce que je passe à droite, à gauche, dessus ? Et c'est ça, facile. Et c'est à la portée de tout le monde. C'est que du bon sens et de la passion. Et pour moi, ça, c'est à la portée d'absolument tout le monde. Et du travail.

  • Speaker #0

    Complètement. Merci Maxime pour tout ce que tu as partagé. Vraiment, c'était un... Un plaisir d'avoir cette discussion avec toi. Et puis, j'aurais pu encore te parler pendant des heures. Il y a tellement de sujets qu'on aurait pu creuser, surtout sur cette partie aussi, de cette récibillance, de cette force de caractère, de ce mental, ce lien avec le sport et l'entrepreneuriat. Je te disais en amont que je n'ai pas... Je n'ai encore jamais participé à un Aerox. Pourtant, je fais du sport régulièrement, etc. Et j'ai plein d'amis qui ont participé. Mais tu m'as donné envie de participer, de m'inscrire à Aerox. donc ça ne saurait tarder et puis je t'écrirai un message le jour venu que ce soit en France ou aux Émirats assurément donc trop chouette merci pour ça j'ai une dernière question à te poser, une question que je pose à tous nos invités du Déclic mais avant ça si vous avez eu autant de plaisir à écouter cet épisode que je l'en ai eu à l'animé et bien faites-le nous savoir comme à chaque fois en mettant 5 étoiles sur votre plateforme de streaming préférée Merci. en partageant cet épisode, en interagissant sur le post LinkedIn qu'on fera à cet effet. Maxime, merci encore vraiment pour ton partage et ton parcours. Ma question, c'est la suivante. Est-ce que tu peux nous partager le déclic qui a fait toute la différence dans ta vie, que ce soit personnel comme professionnel ? Ça peut être une anecdote, quelque chose de positif, moins positif, une simple phrase. Peu importe, tu as carte blanche pour le mot de la fin.

  • Speaker #1

    il y a eu Plusieurs déclics, on va dire que le premier, je m'en souviens très bien, j'avais 17 ans, j'étais au rugby et on était... Très talentueux au rugby, mais pas assez, on va dire. Et donc, j'étais un talent gâché. Et il y a un de mes coachs à l'époque qui m'a attrapé, Jean-Paul Dyspant, devant toute l'équipe, et qui m'a attrapé la soirée, mais qui m'a mis une soufflante. Comme jamais j'ai reçu de ma vie, il m'a rabaissé. à juste titre, il était pas rabaissé, mais il était très dur dans ses mots, mais très juste. Et finalement, j'adore ça, donc j'ai pris ça comme une petite raison. Et je me rappelle qu'à ce moment-là, il y avait eu une grosse remise en question de ma part et j'étais beaucoup réentraîné, j'avais mis beaucoup de discipline dans ce que je faisais. Et pour moi, ça, c'était un très gros déclic auquel j'ai pensé il y a peu de temps. Et oui, c'est une des premières soufflantes et une des premières gifles, en tout cas, qui m'a remis sur les rails et qui m'a fait comprendre qu'on peut avoir du talent, on peut travailler un peu, mais si on n'est pas déterminé et qu'on ne sait pas où on va, on peut... on peut se perdre.

  • Speaker #0

    Merci Maxime.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup à toi.

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Description

En 2017, il est victime d’un grave accident de rugby. Plongé dans le coma, il doit tout réapprendre : marcher, parler, écrire. Moins d’un an plus tard, il court un marathon. En 2023, il prend la direction d’HYROX France, et en moins de 45 minutes, vend 20 000 places pour l’un des événements sportifs les plus en vogue au monde.


Dans cet épisode du podcast Le Déclic, nous revenons sur son parcours exceptionnel, mais surtout sur les enseignements concrets qu’il en a tirés et qu’il applique aujourd’hui pour développer une marque à très forte croissance.


Vous découvrirez notamment :

  • Les leviers marketing et stratégiques qui permettent de générer un tel engouement autour d’un événement

  • Comment créer une communauté engagée et durable, au-delà du simple “buzz”

  • Une approche du leadership adaptée à la croissance rapide : de 50 à 20 000 personnes

  • Des outils pour cultiver un mental de long terme, dans le sport comme dans le business

  • Et une vision claire : faire du sport un vecteur de performance, d’équilibre et d’impact collectif

  • Comment HYROX est devenu en 3 ans un événement incontournable, en misant sur l’expérience, l’émotion et la communauté

  • Ce qui différencie HYROX des autres compétitions sportives… et pourquoi cela fonctionne aussi bien en France


« Le mental n’est pas un talent. C’est une construction quotidienne. »


Cet épisode est une véritable leçon de résilience, de leadership et de stratégie.
Il s’adresse à tous ceux qui veulent bâtir un projet fort, rassembler une communauté, et gagner dans l’adversité.


Si vous avez aimé ce podcast, je vous invite à vous abonner pour ne manquer aucun de nos prochains épisodes.


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Transcription

  • Speaker #0

    Depuis 2017, j'accompagne et côtoie des entrepreneurs à succès. Chaque rencontre est unique et permet d'identifier ce qui crée la réussite. Je suis Alec Henry, l'initiateur du mouvement Entrepreneurs.com. Et dans ce podcast, j'ai l'opportunité d'échanger avec des personnalités inspirantes qui ont su créer la différence. Avec Le Déclic, je vous offre une perspective unique afin que vous puissiez, à votre tour, faire la différence. Bonjour et bienvenue sur ce nouvel épisode du podcast Le Déclic. Encore une fois, bien accompagné, je suis avec Maxime Villalongue. Comment tu vas ? super merci pour l'invite avec grand plaisir Maxime tu es directeur France et producteur d'événements IROX l'un des événements fitness à la croissance la plus fulgurante au monde ancien rugbyman de haut niveau au stade français et au racing 92 tu as connu la rigueur et l'intensité du sport professionnel en 2017 un grave accident de rugby t'as plongé dans le coma et laissé sans motricité tu as dû réapprendre à marcher à parler à écrire moins d'un an plus tard tu corrais ton premier marathon ... Une renaissance par la résilience et la discipline, en 2021, tu découvres Irox et tu en tombes amoureux. Tu rassembles rapidement une communauté à Paris avant de prendre la direction de Irox France en 2023. Sous ton impulsion, les événements explosent, 20 000 places vendues en 45 minutes, une équipe de 12 salariés et un show grandiose au Grand Palais considéré comme le plus bel Irox du monde. Ton moteur, la passion et le bon sens, t'es convaincu que le sport peut transformer des vies et tu en es toi-même la preuve vivante, tu incarnes la force de la réinvention et le pouvoir du sport comme vecteur de performance et de communauté, on est vraiment ravi de t'accueillir sur le Déclic merci d'être avec nous.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup c'est parfait, je ne peux rien ajouter à ça si ce n'est peut-être que de dire que comme tu l'as dit j'ai eu un accident et comme j'ai dû réapprendre à parler, il me reste encore quelques séquelles, donc si parfois je fourche, ne m'en voulez pas c'est Ce n'est pas que j'ai bu l'apéro avant d'arriver, c'est simplement qu'il me reste deux, trois séquelles au niveau de la parole.

  • Speaker #0

    On ne t'en voudra pas, au contraire, on te remercie d'être ici. Et puis, comme je te le disais en off, c'est assez dingue ce que vous avez réussi à faire avec Irox. On en parlait en plus sans budget marketing, uniquement en organique. Il y a plein de questions que j'ai à te poser. Mais avant ça, avant Irox, avant même le business, qu'est-ce qui t'a façonné, qu'est-ce qui t'a donné cette énergie ? pour entreprendre, pour mettre en place tout ce que vous avez pu mettre en place et cette rage de vainque et cette conviction que tout est possible à celui qui se donne les moyens ?

  • Speaker #1

    C'est une question très globale mais si on reste focus sur Irox quand tu termines ton intro en disant qu'il y a la passion et le bon sens c'est clairement la passion qui m'a amené où j'en suis aujourd'hui et qui m'a fait faire ce que j'ai fait aujourd'hui et je pense que toutes les personnes qui entreprennent et qui créent des sociétés qui croient en leurs produits elles comprennent très vite on peut pas donner 200% de son temps et 200% de son énergie à une cause qui nous n'est pas sincèrement qu'on n'a pas sincèrement et moi c'est ce qui m'est arrivé avec iRox quand j'ai été mis sur ce projet là j'avais eu une envie ici. faire décourir au maximum de personnes ce sport qui pour moi était le meilleur outil d'amener le grand public au sport en général parce que une compétition c'est à un moment donné il y en a 6 par an mais entre les compétitions il y a des entraînements et c'est ces compétitions qui vont driver les entraînements et donc c'était ça, moi j'avais qu'une envie c'était de développer ce sport et le faire connaître plus grand monde. Donc l'énergie, elle vient de là, de cette passion, de vouloir... J'ai une mission, je le dis toujours, j'ai une mission, c'est de faire en sorte qu'il y ait le plus de personnes possibles qui pratiquent une activité sportive, donc pas forcément des séances à IROX tout le temps, mais en tout cas fasse un peu de sport tous les jours. IROX, c'est un outil, j'ai trouvé un outil qui marche bien, je me suis dit, ma mission, c'est... c'est de faire bouger des gens. Aerox, c'est le meilleur outil pour ça. C'est comme ça que j'en suis arrivé là.

  • Speaker #0

    Justement, lorsque tu découvres cet outil, est-ce que tout de suite, tu y vois le potentiel ? Est-ce qu'à ce moment-là, tu te projettes et tu te dis qu'en trois ans, vous allez réussir à avoir les résultats que vous avez aujourd'hui ? Comment tu expliques que Aerox est cartonné aussi vite et aussi fort ?

  • Speaker #1

    Il faut... Pour revenir à 5 ans auparavant, en 2021, au moment où je découvre Airox en 2021, il n'y a personne qui en parle et c'est vraiment un sport de marginal en France. Moi, je découvre ça. Moi, j'ai fait 20 ans de rugby à haut niveau. J'arrête à cause d'un accident. Et suite à ça, quand tu as fait 20 ans de rugby, en septembre, la rentrée, tu sais où tu vas. Tu vas au rugby. Donc, tu n'as pas la question de te poser qu'est-ce que je fais comme sport cette année. Moi, après mon accident, ça a été après la rééducation, après ce chemin un peu tortueux. C'est qu'est-ce que... Ce n'est pas ce que je vais faire à la rentrée, parce que le rugby, évidemment, n'était plus une option, mais c'est ce que je peux faire. Parce que quand on a des facultés limitées, on n'est plus en mode, j'ai envie de faire ça, je vais le faire. C'est plutôt, qu'est-ce que je peux faire avec ce que j'ai ? Donc, la course à pied a été la première des disciplines que j'ai pu reprendre, parce que c'était assez simple, c'était en ligne droite. Donc, c'est comme ça que j'ai repris le sport après l'accident. J'ai introduit un peu de musculation. mais au bout de 6-8 mois j'étais en train de tourner en rond parce que je faisais du sport mais il n'y avait pas de but il n'y avait pas d'objectif, j'avais 28 ans on n'a qu'une envie c'est un peu envoyé pour quelque chose et il n'y a rien qui me plaisait j'ai fait un marathon c'est vrai mais c'est la course à pied pur j'avais envie de faire autre chose et par hasard je retourne sur iRocks et là je vois le format c'est exactement ce que Ce que je fais à l'entraînement, c'est que je m'entraîne en course à pied, je m'entraîne à la salle de sport, je fais des bootcamps, je fais un peu de tout. Et donc, je dis, ok, je vais essayer ce truc-là. Un mois après, je me rends à Maastricht, en Allemagne. Non, oui, non. Je me rends à Maastricht. Et là, je découpe ce sport. Et juste, je me dis, mais c'est exactement ce qui me manquait, c'est exactement ce qu'il me fallait. Et comme j'étais coach sportif à l'époque, je me suis aussi dit en fait c'est ce que mes clients vont faire parce que c'est exactement ce qu'on fait en séance. Et donc moi je découvre ça et sauf qu'à l'époque j'étais tout seul dans mon délire à avoir le potentiel de Irox en 2021, personne ne le voyait. Quand je disais venez avec moi, j'ai découvert quelque chose de fou, c'est un mélange de course à pied, tu fais des burpees, tu pousses des chariots. je suis ça dans des hauts d'exposition dans les pays européens ils m'ont tous regardé de haut en me disant mec qu'est-ce que tu me racontes on va jamais aller faire ça et du coup moi j'avais cette vision en tout cas à l'époque je me rappelle me dire à moi-même j'ai l'impression d'être le mec qui a vu le crossfit arriver un jour en France et qui s'est dit il y a un truc de fou là-bas il se passe un truc de fou là-bas il faut que je le rebelle en France Et je me voyais à ce temps-là. Et je ne me voyais pas le déployer. Je me voyais comme un pratiquant qui attendait qu'une chose, c'est que ça arrive en France. Donc l'histoire qui est drôle, c'est que ça arrive en France. Et ce qui est très drôle, c'est que c'est moi qui l'ai ramené en France, qui l'ai déployé. Mais à l'origine, ce n'était pas du tout le but. En tout cas, depuis 2021, moi, depuis 2021, je n'ai qu'une vision en tête, c'est que... Le jour où les gens vont le découvrir, ça va faire un carton. Donc, je suis ravi de ce que je vois aujourd'hui. Je ne suis pas surpris.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, vous avez eu une croissance qui est assez folle, mais il y a des projections sur 2025 que j'imagine peut-être encore plus folle. Mais dans cette hyper-croissance que vous avez connue, que vous connaissez aujourd'hui, qu'est-ce qui a été le plus dur en termes de challenge plus entrepreneurial ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui a été le plus dur ? C'est très simple. Au début, on est trois pour faire ce qu'aujourd'hui on est douze en équipe. À trois, mais je pense qu'on va tous se reconnaître là-dedans, c'est que quand on crée une boîte, au départ, il faut lancer un produit, le faire connaître et du coup, on n'est pas focus sur... une tâche en particulier, on est multitask, mais c'est ce qui est très cool, et moi j'en suis ravi, parce que moi je ne viens pas du tout du milieu classique, office, investissement ou entrepreneuriat, j'entreprends depuis toujours, j'ai créé ma société coaching, mais je suis entrepreneur individuel. Là, on me... place et je reste assez local j'étais localisé à Paris là on me met à la tête d'un projet qui est national, avec une équipe certes petite, mais avec une gestion marketing à avoir, une gestion financière à avoir, une gestion stratégique à avoir, managerial aussi, donc tout ce qu'on peut retrouver dans une société, une compagnie, une entreprise classique, et du coup avec un sport qui est en croissance. Croissance, ça veut dire donc beaucoup de monde qui arrive, mais pas forcément beaucoup. beaucoup de monde chez nous. Donc, ce qui était le plus dur, c'était... Mais dur dans le sens, si je dois retirer quelque chose de dur, parce que c'était un vrai plaisir, en tout cas, de le faire, mais c'était ça. C'est 5 heures du matin, 23 heures pendant un an, psychanalyser la France de partout. C'est ça qui était assez beau, finalement, mais qui était intense.

  • Speaker #0

    Et justement, au travers de cette... C'est assez dingue quand même, trois personnes pour effectuer le travail de douze et devoir structurer tout ça. Quand tu prends un concept comme Irox, qui finalement est importé de l'étranger, à quel point vous, vous avez une sorte de marge opérationnelle pour pouvoir faire des changements, pour pouvoir communiquer différemment, pour pouvoir poser votre propre stratégie ? parce que le succès de Aerox en France, alors il est global le succès de Aerox, mais le succès de Aerox en France, je n'ai pas les statistiques et peut-être que tu peux les partager, mais il m'a l'air d'être assez explosif, si c'est le terme approprié, par rapport à d'autres pays. Est-ce que tu as ces statistiques ? Et surtout, ça peut être intéressant de savoir à quel point vous avez une marge de différenciation et quelles ont été les choses que vous avez fait différemment pour en arriver là ?

  • Speaker #1

    Le succès français en effet est un beau succès parce qu'on se place je crois dans le top 3 des meilleurs pays au monde il y a les UK en premier, il y a les US je crois, parce qu'ils sont plus nombreux donc je ne crois pas que ça compte mais en tout cas, la France on est sur le podium Je pense qu'en fait, Irox, quand je suis arrivé, c'était une entreprise familiale. Il y avait 10 personnes au siège à Hambourg. Il y avait moi qui avais eu la mission de développer la France. Mais ça a été ma plus grande chance d'ailleurs, c'est qu'ils m'ont dit « vas-y, go, déverte-toi » . Et ça, ça peut faire peur à certains, mais... Et quand on a cette âme d'entrepreneur et qu'on a la chance d'avoir, qu'on réalise qu'on a une chance de fou, moi, je me suis dit, mais trop bien. En fait, là, on me demande de développer un produit auquel je crois profondément. Donc, ça a été mon projet. C'est comme si j'avais créé ma boîte en France. Et du coup, ça a été plutôt cool parce qu'il y avait des guidelines globales, mais j'avais carte blanche pour faire ce que je voulais en France. Et du coup, j'allais partout. Vraiment, ce qui a été mon plus gros travail, c'est vraiment du porte-à-porte au départ. Il y avait deux choses. Faire un événement Cali, en tant que producteur d'événements, c'était ma première mission. Mais ce que je voulais, c'est que les gens viennent. Donc, il fallait que les gens connaissent. Et pour que les gens connaissent, il a fallu que je prenne mon petit van, comme je l'ai dit tout à l'heure, et que j'aille faire toutes les salles de France. toutes les salles de France m'ont vu à un moment donné au début c'est ils souhaitaient me recevoir mais il faut bien comprendre que pendant un an j'ai dû convaincre des personnes des bienfaits de Irox personne n'avait de recul sur Irox mais qu'est-ce que c'est, mais c'est du crossfit mais si et c'est ça et pendant un an j'ai passé je pense 4 heures par jour au téléphone à convaincre des gens, à me voyager partout Et ça, on ne m'a jamais demandé de le faire. C'est juste quelque chose qui me paraissait de assez bon sens, de juste aller voir des gens et leur dire qu'on est là. Et je pense que c'est une première période difficile. Et IROX était du coup en construction, en structuration. Mais pendant deux ans, jusqu'à encore la fin de saison dernière, donc au mois d'avril-mai, on était encore et on est toujours en restructuration. vécu une croissance qui était folle. Elle est liée, je pense, sincèrement, au premier événement français. Moi, j'ai vu une différence en tant qu'athlète avant la France. Il y avait des communautés de français de peut-être 5 ou 10 personnes par événement en Europe. Et il n'y avait pas ces sold-out très rapides, à part au UK. Dès que la France a fait son premier événement, Il y a une espèce de vague aérox qui s'est déferlée en Europe. Les Français voulaient aller partout. Les Espagnols sont mis à y aller aussi. Les Italiens, pareil. Et donc voilà, pendant deux ans, la France a été comme un tremplin pour l'Europe. Et ensuite, on avait une très grande marge de manœuvre. On faisait ce qu'on voulait. Maintenant, l'idée, c'est... le coeur de tout l'écosystème IROG c'est la compétition c'est l'événement c'est parce que l'événement il est sexy et qu'il est challengeant que les gens veulent s'y rendre donc l'événement il doit être le meilleur possible pour ça il doit être le meilleur possible en France il doit être aussi le meilleur à Mexico à New York, à Dubaï, peu importe ça doit toujours être la même expérience du coup Merci. Aujourd'hui, c'est un peu plus strict à ce niveau-là, et tant mieux, c'est qu'on veut absolument des standards dans chaque pays, les mêmes équipements, les mêmes juges, enfin pas les mêmes personnes, les mêmes jugements sur les wall-wall, sur les fentes, sur les burpees, les mêmes pénalités. On veut qu'il y ait une globalisation absolument parfaite dans le monde, c'est notre plus gros challenge. Ensuite... Tout ce qui est communication autour de l'événement, on a des templates qu'on doit respecter pour qu'on soit uniforme au possible dans chaque pays. Mais nous, en France, on a encore cette marche de manœuvre de création, de marketing. Qu'est-ce qu'on va faire ? On fait une série vidéo. L'idée, c'est encore une fois que nous sommes experts du marché français et en tant qu'experts, on a été nommé à cette responsabilité-là d'Irox France, c'est de développer une marque qui n'est pas française à l'origine. Donc nous, en tant qu'experts, on doit développer et adapter notre discours, parfois qui n'est pas le meilleur venant du siège, parce qu'on ne s'adresse pas à des Allemands comme on parle à des Anglais ou à des Américains. Et du coup, c'est nous aussi, en tant qu'experts, de savoir où est-ce qu'on peut... aller, comment on peut le dire, comment on peut le formuler. Nous aussi, on a, moi, j'ai ce devoir de créer du réseau encore, créer du lien, toujours faire en sorte que Aerox ne soit pas qu'une mode. En fait, Aerox, c'est un sport. Et on peut se dire, tout le monde, ceux qui sont un peu négatifs, c'est c'est une mode, vous allez voir, ça va s'éteindre, tout ça, machin. On n'est pas une mode, et je le sais, mon but n'a jamais été d'être autant à la mode que ça a pu l'être au Grand Palais. C'est beau, mais à la limite, je me dis, c'est dommage parce que je n'ai pas envie que ça soit trop à la mode, parce que j'ai envie que ce sport perdure. Et si c'est trop à la mode, on peut se dire que, si derrière, ce n'est plus trop à la mode, il y a un tel gap qu'on peut se demander, c'est en déclin, plus personne ne va en faire, et dans l'esprit général, il peut y avoir ce... cette pensée là mais c'est pas une mode et moi c'est mon boulot à moi et c'est notre boulot à toutes les équipes en France de faire en sorte qu'on garde notre ligne directrice et qu'on continue à faire entrer Irox comme un sport comme les autres, un marathon je fais du sport, j'ai une option c'est soit un marathon, soit un semi, soit un Irox soit un tri, soit du crossfit peu importe mais Irox doit rentrer dans le paysage français Merci. non pas les mondiales, non pas comme mode, mais comme un sport à part entière. Et à ce sujet-là, nous, notre ambition, qui n'est pas cachée, qui a été un peu mise sous le tapis pendant le JO, et qu'on avait bien avant, c'est qu'on veut faire de l'Irox un sport olympique. On veut amener l'Irox au JO, on a toutes nos chances, quand on regarde la représentativité de l'Irox dans le monde et l'accessibilité du sport. et la diversité de profils, que ce soit des personnes en situation de handicap ou non. des hommes et des femmes. On est représentatif de toute la population, ce qui est un des critères pour être sport olympique. On est dans beaucoup de pays, aujourd'hui c'est 28 pays dans le monde, plus de 100 villes, on vit 150 villes en 2027. Donc on a cette ambition-là, et on a cette ambition-là pour Melbourne en 2032.

  • Speaker #0

    Très clair, et justement... Ça me permet de poser une question que beaucoup, j'imagine, se posent. C'est quoi le modèle économique de Irox, finalement, d'un point de vue purement entrepreneurial ? Est-ce qu'il y a une maison mère et les pays ont des sortes de master franchise, l'usage de la marque et des partenariats au niveau de ces salles et de ces grands événements ? Comment ça fonctionne concrètement ?

  • Speaker #1

    À l'origine, c'est une très bonne question parce que moi, quand j'ai découvert Irox, j'étais persuadé qu'il fallait être francisé. pour avoir une licence à Irox dans un pays. C'était le cas avec l'Espagne, qui était le pays que je connaissais le mieux en termes d'Irox, et je m'étais toujours dit, et c'est pour ça que je n'ai jamais imaginé être à ce poste-là, parce que pour moi, c'était une franchise qu'il fallait payer, et un certain prix. Et c'était le cas à l'époque. À l'époque, Irox avait le contrôle du marché au Royaume-Uni, avait le contrôle du marché américain, mais tous les autres pays, il n'y en avait pas non plus 28 à l'époque, mais il y en avait peut-être 5 ou 6, étaient des franchises. Et en fait, moi, il m'a embauché, donc je suis salarié du groupe Irox, j'ai créé la structure Irox France, et là aujourd'hui, on revient sur ces modèles de franchise, Irox est en train d'acheter toutes les franchises qui ont été... négocié dans les deux dernières années pour contrôler un maximum l'expansion d'Irox et pour toujours dans l'optique de globalisation, de standardisation des épreuves, contrôler au maximum ce qui s'y passe. On a eu justement vers chez toi, mais middle east, on a eu un franchisé, Irox, qui n'a pas du tout joué le jeu et fait le boulot. Du coup, là, on était en transition à Abu Dhabi. C'était toutes les équipes du siège qui se sont déplacées pour organiser un événement qu'un franchisé aurait dû organiser. Là, du coup, on a repris cette région-là, qui était franchisée maintenant, qu'on va contrôler nous-mêmes. Et d'ailleurs, demain, on a un call avec le siège pour peut-être qu'un des membres de l'équipe France. à prendre la direction du pays, enfin de la région middle-east.

  • Speaker #0

    Et justement, c'est assez drôle parce que pour autant, vous n'avez pas forcément, concrètement si je me trompe, mais de lien direct avec le siège. En tout cas, c'est plus un lien, on va dire de subordination comme fonctionnerait un modèle franchise comme tu l'as évoqué. Mais il y a cette volonté de contribuer au global. même en interne d'un point de vue business, pour le mouvement IROX, les valeurs que ça représente, le bien que ça fait aussi au global, même au niveau du management. Comme là, tu l'évoques, il y a une lacune dans une zone. La direction France peut potentiellement aller contribuer à consolider cette lacune. Finalement, ce lien IROX qui fait aussi sa communauté en termes de participants. elle se situe aussi au niveau de son management ?

  • Speaker #1

    Tout à fait. Alors, nous, on a des liens étroits avec le siège et tous les pays du monde sont en lien étroit avec le siège. Avant de faire le podcast, j'étais en ligne avec mon collègue au siège en Allemagne, ma collègue au UK. On parle tous et tout le temps. On se voit tout le temps, on fait des workshops, on est très liés. on a un... appel hebdomadaire où on échange sur les derniers événements de week-end, ce qui s'est passé et qui a mal passé, avec ce souci de toujours progresser et de faire à chaque fois des meilleurs événements. Maintenant, il y a un vrai lien avec le siège, on n'est pas du tout mis à l'écart et repoussé au contraire. Et on a même un fonctionnement qu'on dit vertical, c'est-à-dire que Moi je suis le country nager de Azirox en France, mais j'ai une collègue au marketing, j'ai une collègue... la billetterie. J'ai un collègue qui a une affiliation en France. Ces trois collègues-là ne répondent pas à moi. Je ne suis pas leur... Ce n'est pas moi qui vais les aider, les aiguiller dans le marketing à la billetterie ou autre. Ce sont des verticales et leur manager se situe au siège en Allemagne. Moi, en tant que country manager, c'est de garder cette équipe soudée. motiver, gérer tout ce qui est attrait à la finance et à l'administratif français et de m'assurer de la communication la plus totale entre chaque département. Et j'ai notamment ce rôle de producteur d'événements en France qui est un rôle central puisque sur un événement, tous les départements sont rassemblés et du coup la communication est aussi essentielle. Mais donc pour te revenir à ça, on parle de façon quotidienne avec le siège et on est en relation constante avec eux. On s'appuie très simplement les directions stratégiques de course de High Rocks en général sont indiquées par le siège mais elles sont appliquées et adaptées par nous et du coup Du coup, pour ça, il faut une communication régulière.

  • Speaker #0

    Ok, très clair. Je rebondis aussi sur un point, on a vite passé le sujet, mais c'était cet événement où vous vendez 20 000 places en 45 minutes, c'est assez dingue. Est-ce que tu peux revenir sur cet événement ? Comment ça s'est orchestré d'un point de vue communication ? Est-ce qu'il y a un élément qui a expliqué ce succès ? Parce que finalement, c'est vraiment un lancement de vendre autant de places sur un événement. À ce moment-là, Irox avait déjà pris de l'ampleur, mais ce n'était pas aussi gros que ça n'a été aujourd'hui, parce que cet événement a été aussi un tremplin et même un déclic pour d'autres pays, comme tu l'as évoqué. Ça peut être intéressant de revenir rapidement sur cette phase.

  • Speaker #1

    Alors, je pense qu'au niveau chronologique, on s'est un peu trompé, parce que les 20 000 places vendues en 45 minutes, c'est l'événement qui a lieu à Paris en octobre. Ce n'est pas le premier. Oui. Le premier événement français à Paris, il a été en 2023, en octobre. On a vendu 3500 places. 3500 places pour une ouverture de pays et pour un premier événement dans un pays. Là, c'était le meilleur démarrage qu'on puisse avoir dans le monde. Donc, on reste avec ce peu, ces records en France. Donc, on est assez content. En revanche, les 20 000 places vendues sont celles qui ont été vendues pour Aerox Paris en octobre prochain. Donc cet événement s'est vendu très vite. L'explication vient essentiellement, je pense, du Grand Palais, qui a été une vitrine magnifique à cette discipline. en France, mais pas que. Le Grand Palais, il faut bien se dire qu'on arrive au Grand Palais six mois après les JO. Donc Tony Stanguet organise un événement. Derrière, six mois après, c'est nous. Les meilleurs JO, les plus beaux JO, je pense, qui ont été d'exister, si on en croit les spécialistes. Et donc, je pense que le Grand Palais a joué à en grande partie dans ce succès-là. Grand Palais est arrivé deux ans après le lancement de Irox, donc on a eu le temps, entre-temps, de peaufiner, de développer, d'aller chercher du monde, un peu à droite, à gauche, et c'est un peu le point d'orgue de ces deux premières saisons Irox. Et je pense que c'est un peu tout ça qui fait que... ça s'est rendu très vite et on a lancé Bordeaux juste après et les 18 000 places sont parties en 45 minutes aussi sold out en 45 minutes Très clair,

  • Speaker #0

    c'est assez dingue et merci pour tous ces éléments à l'égard de Aérox j'aimerais rebondir sur un point tu l'as évoqué au tout début je l'ai évoqué dans ta présentation tu as été sportif de haut niveau à la suite de quoi tu as eu un accident qui fait que pendant un certain temps ... eh bien, t'as dû réapprendre à parler, à marcher, à écrire. Il faut énormément de résilience pour ça. Beaucoup de gens potentiellement auraient abandonné ou l'auraient vécu complètement différemment. Pour autant, tu n'as rien lâché. L'état d'esprit, le mental, on en parle beaucoup. Le parallèle aussi entre le sport et le business, on en parle souvent. Dans quelle mesure le mental a eu une place capitale dans cette épreuve ? de finalement réapprendre à vivre, si j'ose dire. Et en plus de ça, relever un challenge entrepreneurial tel que celui-ci pour le réussir aussi bien que vous l'avez réussi. Et également sur la partie sportive. C'est suffisamment dingue et unique pour le mettre en avant et bravo pour ça. Quels sont les enseignements que tu pourrais partager à celles et ceux qui nous écoutent qui, je suis certain, les inspirera par ton parcours ?

  • Speaker #1

    Je pense que le rugby... Et le sport, généralement, le sport de haut niveau et mon tempérament, mon éducation ont fait que j'ai cette appétence à l'effort, ce challenge, cette envie de ne pas lâcher, j'ai tout réussi à moi. Ça, c'est un fait. Quand j'essaie d'analyser un peu plus par la suite, quand ça m'est arrivé, les situations dans lesquelles j'ai pu être, analyser un peu plus, de façon un peu... macroéconomiques, la société, les réactions des gens, il y a un truc qui me revient tout le temps, et je pense que c'est un état mental et physique que j'essaye d'avoir tout le temps, c'est que je suis toujours, je me dis toujours, imagine que t'as pas le choix. Et c'est un espèce d'instinct de survie. Et je pense que quand on regarde un peu tout ce qui se passe, même nous, personnellement, je pense qu'on n'a jamais été aussi bons que quand on n'avait rien à perdre. Quand on est au plus bas, qu'il n'y a rien entre nous, qu'on n'a qu'une chose, c'est avancer, on avance. On n'a pas le choix, il faut avancer. Il y a un espèce d'instinct de survie, de détermination, d'abnégation, même parfois de bêtise parce qu'on avance. Juste, j'ai rien à perdre, on avance en fait. Et moi, j'étais dans cette situation-là. Après mon accident, j'ai failli, la nuit du 7 février 2017, ne pas voir le réveil du lendemain. Et quand on se rend compte qu'en fait on était à deux doigts d'y passer, qu'on a une chance inouïe de pouvoir ouvrir les yeux, vivre et ne pas bouger au départ, c'est sûr, mais au moins d'être là, on se dit qu'en fait il n'y a pas de choix. Là, c'est bon. c'est ok, j'ai la chance je suis ici, maintenant qu'est-ce que je fais et c'est pas mon tempérament et je pense que tous les gens qui écoutent sont un peu dans cette optique là c'est pas mon tempérament d'attendre que l'infirme me lave et que le kiné vienne m'aider à marcher ok, là il n'y a personne qui va m'aider, il n'y a que moi en vrai on m'a aidé, mais au fond si on ne va déterminer soi-même l'aide autour Elle va nous aider à un peu avancer, mais elle ne va pas nous aider à évoluer de façon la plus rapide. Et moi, j'essaie toujours de cultiver cet état d'esprit. Je me dis toujours, imagine que tu n'as pas le choix. Imagine que tu n'as pas le choix. Imagine que là, tu es bloqué. En fait, l'image que j'ai toujours en tête, c'est imagine que tu es bloqué au fin fond du montagne. Tu t'es cassé la jambe. Tu n'as pas de réseau. Tu fais quoi ? est-ce que tu vas te laisser mourir à temps que quand on revienne ou est-ce que tu vas essayer de te débrouiller pour rentrer trouver un abri c'est un peu j'ai un peu loin mais c'est ce que je me dis toujours imagine que t'as pas le choix qu'est-ce que tu ferais si t'avais pas le choix et quand t'as pas le choix tu bouges tu bouges et tu fais les choses en mode détermination t'essaies d'y aller fort et je sais pas c'est ce que je me dis toujours et et... Pour le garder toujours en tête, le marathon est un exemple. Je sors de mon lit d'hôpital, j'apprends encore à marcher, à parler, tout ce que tu veux. Les kinés me faisaient faire des choses qui étaient très loin de ce qu'on pouvait faire dans du sport. Et moi, qu'est-ce que je fais ? Je m'inscris à un marathon. Parce que je sais que je n'ai pas le choix. Et là, si je n'ai pas le choix, il faut que je le fasse. Et je l'ai fait. C'était très dur, mais je l'ai fait. Là, cet été, je... C'est pas léger, j'ai pas fait de vélo depuis 6 mois, mais je me suis tout simplement dit qu'il fallait que je fasse un Ironman. Donc 3 km de nage, 180 km de vélo, et un marathon, 42 km. Mais je ne m'entraîne pas pour ça. Mais je me suis dit, essaye, on va voir. De toute façon, t'as pas le choix. Et je l'ai fait. Je ne l'ai pas terminé parce qu'à 18 kilomètres de run à la fin, j'ai commencé à... Il était 9h30 du soir, je suis parti à 5h du matin. Je me suis dit, bon, là, je vais arrêter parce que demain, je travaille. Mais c'est l'idée. L'idée, c'est toujours se dire. Je pense que mes décisions... Elles sont prises, alors pas toutes évidemment, je m'assoie parfois et je réfléchis un peu, mais ça m'enlève de penser ça, ça m'enlève la peur. La peur de proposer, quand on m'a dû me voir, que je suis coach sportif, que je ne suis pas sorti de l'ENA, je n'ai pas fait des grandes écoles de commerce, qu'on va me dire mec, tiens, prends cette position de coach ranger, tu gères une équipe, développe un projet. immenses, certains m'ont dit mais gros, qu'est-ce que tu fais ? t'as pas les compétences et moi je me suis tout simplement dit écoute vas-y, machine t'as pas le choix machine, de toute façon, c'est quoi ? c'est que développer un peu ça, c'est du sport c'est ci, c'est ça, et on se rassure avec des trucs qui sont factuels et c'est toujours encore une fois ce truc de De se dire qu'on n'a pas le choix, moi, ça me permet d'enlever ma peur. Et à chaque fois que j'ai une décision qui peut paraître un peu grosse, je lui dis, vas-y, essaye et tu verras. De toute façon, au pire, tu plantes, ça peut arriver, mais tu peux aussi réussir. Et je suis plutôt dans la position d'un religieux parce que quand je fais les choses, après, je m'implique beaucoup. J'ai la chance d'avoir une capacité de travail assez... assez grande et de travailler beaucoup, donc c'est-à-dire que j'ai beaucoup de choses dans mes expériences, mais ce mindset-là au départ, plus le travail et la discipline, fait qu'en fait, tout est possible. Et pour revenir à ce que tu disais au départ sur ce que j'avais dit précédemment, pour moi, il y a la passion, qui est de faire beaucoup de choses de façon... répéter et le mettre et longtemps, il y a le bon sens. Pour moi, le bon sens, c'est une situation, j'ai deux choix à faire, enfin j'ai un choix à faire et deux propositions. Qu'est-ce qui a le plus de bon sens ? Et donc je vais là, vers là où ça me paraît le plus raisonnable. Et c'est le bon sens, la passion qui m'ont permis d'avancer. J'ai une montagne devant moi, je dois aller derrière. Comment je fais ? Je creuse un trou ? Est-ce que je passe à droite, à gauche, dessus ? Et c'est ça, facile. Et c'est à la portée de tout le monde. C'est que du bon sens et de la passion. Et pour moi, ça, c'est à la portée d'absolument tout le monde. Et du travail.

  • Speaker #0

    Complètement. Merci Maxime pour tout ce que tu as partagé. Vraiment, c'était un... Un plaisir d'avoir cette discussion avec toi. Et puis, j'aurais pu encore te parler pendant des heures. Il y a tellement de sujets qu'on aurait pu creuser, surtout sur cette partie aussi, de cette récibillance, de cette force de caractère, de ce mental, ce lien avec le sport et l'entrepreneuriat. Je te disais en amont que je n'ai pas... Je n'ai encore jamais participé à un Aerox. Pourtant, je fais du sport régulièrement, etc. Et j'ai plein d'amis qui ont participé. Mais tu m'as donné envie de participer, de m'inscrire à Aerox. donc ça ne saurait tarder et puis je t'écrirai un message le jour venu que ce soit en France ou aux Émirats assurément donc trop chouette merci pour ça j'ai une dernière question à te poser, une question que je pose à tous nos invités du Déclic mais avant ça si vous avez eu autant de plaisir à écouter cet épisode que je l'en ai eu à l'animé et bien faites-le nous savoir comme à chaque fois en mettant 5 étoiles sur votre plateforme de streaming préférée Merci. en partageant cet épisode, en interagissant sur le post LinkedIn qu'on fera à cet effet. Maxime, merci encore vraiment pour ton partage et ton parcours. Ma question, c'est la suivante. Est-ce que tu peux nous partager le déclic qui a fait toute la différence dans ta vie, que ce soit personnel comme professionnel ? Ça peut être une anecdote, quelque chose de positif, moins positif, une simple phrase. Peu importe, tu as carte blanche pour le mot de la fin.

  • Speaker #1

    il y a eu Plusieurs déclics, on va dire que le premier, je m'en souviens très bien, j'avais 17 ans, j'étais au rugby et on était... Très talentueux au rugby, mais pas assez, on va dire. Et donc, j'étais un talent gâché. Et il y a un de mes coachs à l'époque qui m'a attrapé, Jean-Paul Dyspant, devant toute l'équipe, et qui m'a attrapé la soirée, mais qui m'a mis une soufflante. Comme jamais j'ai reçu de ma vie, il m'a rabaissé. à juste titre, il était pas rabaissé, mais il était très dur dans ses mots, mais très juste. Et finalement, j'adore ça, donc j'ai pris ça comme une petite raison. Et je me rappelle qu'à ce moment-là, il y avait eu une grosse remise en question de ma part et j'étais beaucoup réentraîné, j'avais mis beaucoup de discipline dans ce que je faisais. Et pour moi, ça, c'était un très gros déclic auquel j'ai pensé il y a peu de temps. Et oui, c'est une des premières soufflantes et une des premières gifles, en tout cas, qui m'a remis sur les rails et qui m'a fait comprendre qu'on peut avoir du talent, on peut travailler un peu, mais si on n'est pas déterminé et qu'on ne sait pas où on va, on peut... on peut se perdre.

  • Speaker #0

    Merci Maxime.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup à toi.

Description

En 2017, il est victime d’un grave accident de rugby. Plongé dans le coma, il doit tout réapprendre : marcher, parler, écrire. Moins d’un an plus tard, il court un marathon. En 2023, il prend la direction d’HYROX France, et en moins de 45 minutes, vend 20 000 places pour l’un des événements sportifs les plus en vogue au monde.


Dans cet épisode du podcast Le Déclic, nous revenons sur son parcours exceptionnel, mais surtout sur les enseignements concrets qu’il en a tirés et qu’il applique aujourd’hui pour développer une marque à très forte croissance.


Vous découvrirez notamment :

  • Les leviers marketing et stratégiques qui permettent de générer un tel engouement autour d’un événement

  • Comment créer une communauté engagée et durable, au-delà du simple “buzz”

  • Une approche du leadership adaptée à la croissance rapide : de 50 à 20 000 personnes

  • Des outils pour cultiver un mental de long terme, dans le sport comme dans le business

  • Et une vision claire : faire du sport un vecteur de performance, d’équilibre et d’impact collectif

  • Comment HYROX est devenu en 3 ans un événement incontournable, en misant sur l’expérience, l’émotion et la communauté

  • Ce qui différencie HYROX des autres compétitions sportives… et pourquoi cela fonctionne aussi bien en France


« Le mental n’est pas un talent. C’est une construction quotidienne. »


Cet épisode est une véritable leçon de résilience, de leadership et de stratégie.
Il s’adresse à tous ceux qui veulent bâtir un projet fort, rassembler une communauté, et gagner dans l’adversité.


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Transcription

  • Speaker #0

    Depuis 2017, j'accompagne et côtoie des entrepreneurs à succès. Chaque rencontre est unique et permet d'identifier ce qui crée la réussite. Je suis Alec Henry, l'initiateur du mouvement Entrepreneurs.com. Et dans ce podcast, j'ai l'opportunité d'échanger avec des personnalités inspirantes qui ont su créer la différence. Avec Le Déclic, je vous offre une perspective unique afin que vous puissiez, à votre tour, faire la différence. Bonjour et bienvenue sur ce nouvel épisode du podcast Le Déclic. Encore une fois, bien accompagné, je suis avec Maxime Villalongue. Comment tu vas ? super merci pour l'invite avec grand plaisir Maxime tu es directeur France et producteur d'événements IROX l'un des événements fitness à la croissance la plus fulgurante au monde ancien rugbyman de haut niveau au stade français et au racing 92 tu as connu la rigueur et l'intensité du sport professionnel en 2017 un grave accident de rugby t'as plongé dans le coma et laissé sans motricité tu as dû réapprendre à marcher à parler à écrire moins d'un an plus tard tu corrais ton premier marathon ... Une renaissance par la résilience et la discipline, en 2021, tu découvres Irox et tu en tombes amoureux. Tu rassembles rapidement une communauté à Paris avant de prendre la direction de Irox France en 2023. Sous ton impulsion, les événements explosent, 20 000 places vendues en 45 minutes, une équipe de 12 salariés et un show grandiose au Grand Palais considéré comme le plus bel Irox du monde. Ton moteur, la passion et le bon sens, t'es convaincu que le sport peut transformer des vies et tu en es toi-même la preuve vivante, tu incarnes la force de la réinvention et le pouvoir du sport comme vecteur de performance et de communauté, on est vraiment ravi de t'accueillir sur le Déclic merci d'être avec nous.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup c'est parfait, je ne peux rien ajouter à ça si ce n'est peut-être que de dire que comme tu l'as dit j'ai eu un accident et comme j'ai dû réapprendre à parler, il me reste encore quelques séquelles, donc si parfois je fourche, ne m'en voulez pas c'est Ce n'est pas que j'ai bu l'apéro avant d'arriver, c'est simplement qu'il me reste deux, trois séquelles au niveau de la parole.

  • Speaker #0

    On ne t'en voudra pas, au contraire, on te remercie d'être ici. Et puis, comme je te le disais en off, c'est assez dingue ce que vous avez réussi à faire avec Irox. On en parlait en plus sans budget marketing, uniquement en organique. Il y a plein de questions que j'ai à te poser. Mais avant ça, avant Irox, avant même le business, qu'est-ce qui t'a façonné, qu'est-ce qui t'a donné cette énergie ? pour entreprendre, pour mettre en place tout ce que vous avez pu mettre en place et cette rage de vainque et cette conviction que tout est possible à celui qui se donne les moyens ?

  • Speaker #1

    C'est une question très globale mais si on reste focus sur Irox quand tu termines ton intro en disant qu'il y a la passion et le bon sens c'est clairement la passion qui m'a amené où j'en suis aujourd'hui et qui m'a fait faire ce que j'ai fait aujourd'hui et je pense que toutes les personnes qui entreprennent et qui créent des sociétés qui croient en leurs produits elles comprennent très vite on peut pas donner 200% de son temps et 200% de son énergie à une cause qui nous n'est pas sincèrement qu'on n'a pas sincèrement et moi c'est ce qui m'est arrivé avec iRox quand j'ai été mis sur ce projet là j'avais eu une envie ici. faire décourir au maximum de personnes ce sport qui pour moi était le meilleur outil d'amener le grand public au sport en général parce que une compétition c'est à un moment donné il y en a 6 par an mais entre les compétitions il y a des entraînements et c'est ces compétitions qui vont driver les entraînements et donc c'était ça, moi j'avais qu'une envie c'était de développer ce sport et le faire connaître plus grand monde. Donc l'énergie, elle vient de là, de cette passion, de vouloir... J'ai une mission, je le dis toujours, j'ai une mission, c'est de faire en sorte qu'il y ait le plus de personnes possibles qui pratiquent une activité sportive, donc pas forcément des séances à IROX tout le temps, mais en tout cas fasse un peu de sport tous les jours. IROX, c'est un outil, j'ai trouvé un outil qui marche bien, je me suis dit, ma mission, c'est... c'est de faire bouger des gens. Aerox, c'est le meilleur outil pour ça. C'est comme ça que j'en suis arrivé là.

  • Speaker #0

    Justement, lorsque tu découvres cet outil, est-ce que tout de suite, tu y vois le potentiel ? Est-ce qu'à ce moment-là, tu te projettes et tu te dis qu'en trois ans, vous allez réussir à avoir les résultats que vous avez aujourd'hui ? Comment tu expliques que Aerox est cartonné aussi vite et aussi fort ?

  • Speaker #1

    Il faut... Pour revenir à 5 ans auparavant, en 2021, au moment où je découvre Airox en 2021, il n'y a personne qui en parle et c'est vraiment un sport de marginal en France. Moi, je découvre ça. Moi, j'ai fait 20 ans de rugby à haut niveau. J'arrête à cause d'un accident. Et suite à ça, quand tu as fait 20 ans de rugby, en septembre, la rentrée, tu sais où tu vas. Tu vas au rugby. Donc, tu n'as pas la question de te poser qu'est-ce que je fais comme sport cette année. Moi, après mon accident, ça a été après la rééducation, après ce chemin un peu tortueux. C'est qu'est-ce que... Ce n'est pas ce que je vais faire à la rentrée, parce que le rugby, évidemment, n'était plus une option, mais c'est ce que je peux faire. Parce que quand on a des facultés limitées, on n'est plus en mode, j'ai envie de faire ça, je vais le faire. C'est plutôt, qu'est-ce que je peux faire avec ce que j'ai ? Donc, la course à pied a été la première des disciplines que j'ai pu reprendre, parce que c'était assez simple, c'était en ligne droite. Donc, c'est comme ça que j'ai repris le sport après l'accident. J'ai introduit un peu de musculation. mais au bout de 6-8 mois j'étais en train de tourner en rond parce que je faisais du sport mais il n'y avait pas de but il n'y avait pas d'objectif, j'avais 28 ans on n'a qu'une envie c'est un peu envoyé pour quelque chose et il n'y a rien qui me plaisait j'ai fait un marathon c'est vrai mais c'est la course à pied pur j'avais envie de faire autre chose et par hasard je retourne sur iRocks et là je vois le format c'est exactement ce que Ce que je fais à l'entraînement, c'est que je m'entraîne en course à pied, je m'entraîne à la salle de sport, je fais des bootcamps, je fais un peu de tout. Et donc, je dis, ok, je vais essayer ce truc-là. Un mois après, je me rends à Maastricht, en Allemagne. Non, oui, non. Je me rends à Maastricht. Et là, je découpe ce sport. Et juste, je me dis, mais c'est exactement ce qui me manquait, c'est exactement ce qu'il me fallait. Et comme j'étais coach sportif à l'époque, je me suis aussi dit en fait c'est ce que mes clients vont faire parce que c'est exactement ce qu'on fait en séance. Et donc moi je découvre ça et sauf qu'à l'époque j'étais tout seul dans mon délire à avoir le potentiel de Irox en 2021, personne ne le voyait. Quand je disais venez avec moi, j'ai découvert quelque chose de fou, c'est un mélange de course à pied, tu fais des burpees, tu pousses des chariots. je suis ça dans des hauts d'exposition dans les pays européens ils m'ont tous regardé de haut en me disant mec qu'est-ce que tu me racontes on va jamais aller faire ça et du coup moi j'avais cette vision en tout cas à l'époque je me rappelle me dire à moi-même j'ai l'impression d'être le mec qui a vu le crossfit arriver un jour en France et qui s'est dit il y a un truc de fou là-bas il se passe un truc de fou là-bas il faut que je le rebelle en France Et je me voyais à ce temps-là. Et je ne me voyais pas le déployer. Je me voyais comme un pratiquant qui attendait qu'une chose, c'est que ça arrive en France. Donc l'histoire qui est drôle, c'est que ça arrive en France. Et ce qui est très drôle, c'est que c'est moi qui l'ai ramené en France, qui l'ai déployé. Mais à l'origine, ce n'était pas du tout le but. En tout cas, depuis 2021, moi, depuis 2021, je n'ai qu'une vision en tête, c'est que... Le jour où les gens vont le découvrir, ça va faire un carton. Donc, je suis ravi de ce que je vois aujourd'hui. Je ne suis pas surpris.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, vous avez eu une croissance qui est assez folle, mais il y a des projections sur 2025 que j'imagine peut-être encore plus folle. Mais dans cette hyper-croissance que vous avez connue, que vous connaissez aujourd'hui, qu'est-ce qui a été le plus dur en termes de challenge plus entrepreneurial ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui a été le plus dur ? C'est très simple. Au début, on est trois pour faire ce qu'aujourd'hui on est douze en équipe. À trois, mais je pense qu'on va tous se reconnaître là-dedans, c'est que quand on crée une boîte, au départ, il faut lancer un produit, le faire connaître et du coup, on n'est pas focus sur... une tâche en particulier, on est multitask, mais c'est ce qui est très cool, et moi j'en suis ravi, parce que moi je ne viens pas du tout du milieu classique, office, investissement ou entrepreneuriat, j'entreprends depuis toujours, j'ai créé ma société coaching, mais je suis entrepreneur individuel. Là, on me... place et je reste assez local j'étais localisé à Paris là on me met à la tête d'un projet qui est national, avec une équipe certes petite, mais avec une gestion marketing à avoir, une gestion financière à avoir, une gestion stratégique à avoir, managerial aussi, donc tout ce qu'on peut retrouver dans une société, une compagnie, une entreprise classique, et du coup avec un sport qui est en croissance. Croissance, ça veut dire donc beaucoup de monde qui arrive, mais pas forcément beaucoup. beaucoup de monde chez nous. Donc, ce qui était le plus dur, c'était... Mais dur dans le sens, si je dois retirer quelque chose de dur, parce que c'était un vrai plaisir, en tout cas, de le faire, mais c'était ça. C'est 5 heures du matin, 23 heures pendant un an, psychanalyser la France de partout. C'est ça qui était assez beau, finalement, mais qui était intense.

  • Speaker #0

    Et justement, au travers de cette... C'est assez dingue quand même, trois personnes pour effectuer le travail de douze et devoir structurer tout ça. Quand tu prends un concept comme Irox, qui finalement est importé de l'étranger, à quel point vous, vous avez une sorte de marge opérationnelle pour pouvoir faire des changements, pour pouvoir communiquer différemment, pour pouvoir poser votre propre stratégie ? parce que le succès de Aerox en France, alors il est global le succès de Aerox, mais le succès de Aerox en France, je n'ai pas les statistiques et peut-être que tu peux les partager, mais il m'a l'air d'être assez explosif, si c'est le terme approprié, par rapport à d'autres pays. Est-ce que tu as ces statistiques ? Et surtout, ça peut être intéressant de savoir à quel point vous avez une marge de différenciation et quelles ont été les choses que vous avez fait différemment pour en arriver là ?

  • Speaker #1

    Le succès français en effet est un beau succès parce qu'on se place je crois dans le top 3 des meilleurs pays au monde il y a les UK en premier, il y a les US je crois, parce qu'ils sont plus nombreux donc je ne crois pas que ça compte mais en tout cas, la France on est sur le podium Je pense qu'en fait, Irox, quand je suis arrivé, c'était une entreprise familiale. Il y avait 10 personnes au siège à Hambourg. Il y avait moi qui avais eu la mission de développer la France. Mais ça a été ma plus grande chance d'ailleurs, c'est qu'ils m'ont dit « vas-y, go, déverte-toi » . Et ça, ça peut faire peur à certains, mais... Et quand on a cette âme d'entrepreneur et qu'on a la chance d'avoir, qu'on réalise qu'on a une chance de fou, moi, je me suis dit, mais trop bien. En fait, là, on me demande de développer un produit auquel je crois profondément. Donc, ça a été mon projet. C'est comme si j'avais créé ma boîte en France. Et du coup, ça a été plutôt cool parce qu'il y avait des guidelines globales, mais j'avais carte blanche pour faire ce que je voulais en France. Et du coup, j'allais partout. Vraiment, ce qui a été mon plus gros travail, c'est vraiment du porte-à-porte au départ. Il y avait deux choses. Faire un événement Cali, en tant que producteur d'événements, c'était ma première mission. Mais ce que je voulais, c'est que les gens viennent. Donc, il fallait que les gens connaissent. Et pour que les gens connaissent, il a fallu que je prenne mon petit van, comme je l'ai dit tout à l'heure, et que j'aille faire toutes les salles de France. toutes les salles de France m'ont vu à un moment donné au début c'est ils souhaitaient me recevoir mais il faut bien comprendre que pendant un an j'ai dû convaincre des personnes des bienfaits de Irox personne n'avait de recul sur Irox mais qu'est-ce que c'est, mais c'est du crossfit mais si et c'est ça et pendant un an j'ai passé je pense 4 heures par jour au téléphone à convaincre des gens, à me voyager partout Et ça, on ne m'a jamais demandé de le faire. C'est juste quelque chose qui me paraissait de assez bon sens, de juste aller voir des gens et leur dire qu'on est là. Et je pense que c'est une première période difficile. Et IROX était du coup en construction, en structuration. Mais pendant deux ans, jusqu'à encore la fin de saison dernière, donc au mois d'avril-mai, on était encore et on est toujours en restructuration. vécu une croissance qui était folle. Elle est liée, je pense, sincèrement, au premier événement français. Moi, j'ai vu une différence en tant qu'athlète avant la France. Il y avait des communautés de français de peut-être 5 ou 10 personnes par événement en Europe. Et il n'y avait pas ces sold-out très rapides, à part au UK. Dès que la France a fait son premier événement, Il y a une espèce de vague aérox qui s'est déferlée en Europe. Les Français voulaient aller partout. Les Espagnols sont mis à y aller aussi. Les Italiens, pareil. Et donc voilà, pendant deux ans, la France a été comme un tremplin pour l'Europe. Et ensuite, on avait une très grande marge de manœuvre. On faisait ce qu'on voulait. Maintenant, l'idée, c'est... le coeur de tout l'écosystème IROG c'est la compétition c'est l'événement c'est parce que l'événement il est sexy et qu'il est challengeant que les gens veulent s'y rendre donc l'événement il doit être le meilleur possible pour ça il doit être le meilleur possible en France il doit être aussi le meilleur à Mexico à New York, à Dubaï, peu importe ça doit toujours être la même expérience du coup Merci. Aujourd'hui, c'est un peu plus strict à ce niveau-là, et tant mieux, c'est qu'on veut absolument des standards dans chaque pays, les mêmes équipements, les mêmes juges, enfin pas les mêmes personnes, les mêmes jugements sur les wall-wall, sur les fentes, sur les burpees, les mêmes pénalités. On veut qu'il y ait une globalisation absolument parfaite dans le monde, c'est notre plus gros challenge. Ensuite... Tout ce qui est communication autour de l'événement, on a des templates qu'on doit respecter pour qu'on soit uniforme au possible dans chaque pays. Mais nous, en France, on a encore cette marche de manœuvre de création, de marketing. Qu'est-ce qu'on va faire ? On fait une série vidéo. L'idée, c'est encore une fois que nous sommes experts du marché français et en tant qu'experts, on a été nommé à cette responsabilité-là d'Irox France, c'est de développer une marque qui n'est pas française à l'origine. Donc nous, en tant qu'experts, on doit développer et adapter notre discours, parfois qui n'est pas le meilleur venant du siège, parce qu'on ne s'adresse pas à des Allemands comme on parle à des Anglais ou à des Américains. Et du coup, c'est nous aussi, en tant qu'experts, de savoir où est-ce qu'on peut... aller, comment on peut le dire, comment on peut le formuler. Nous aussi, on a, moi, j'ai ce devoir de créer du réseau encore, créer du lien, toujours faire en sorte que Aerox ne soit pas qu'une mode. En fait, Aerox, c'est un sport. Et on peut se dire, tout le monde, ceux qui sont un peu négatifs, c'est c'est une mode, vous allez voir, ça va s'éteindre, tout ça, machin. On n'est pas une mode, et je le sais, mon but n'a jamais été d'être autant à la mode que ça a pu l'être au Grand Palais. C'est beau, mais à la limite, je me dis, c'est dommage parce que je n'ai pas envie que ça soit trop à la mode, parce que j'ai envie que ce sport perdure. Et si c'est trop à la mode, on peut se dire que, si derrière, ce n'est plus trop à la mode, il y a un tel gap qu'on peut se demander, c'est en déclin, plus personne ne va en faire, et dans l'esprit général, il peut y avoir ce... cette pensée là mais c'est pas une mode et moi c'est mon boulot à moi et c'est notre boulot à toutes les équipes en France de faire en sorte qu'on garde notre ligne directrice et qu'on continue à faire entrer Irox comme un sport comme les autres, un marathon je fais du sport, j'ai une option c'est soit un marathon, soit un semi, soit un Irox soit un tri, soit du crossfit peu importe mais Irox doit rentrer dans le paysage français Merci. non pas les mondiales, non pas comme mode, mais comme un sport à part entière. Et à ce sujet-là, nous, notre ambition, qui n'est pas cachée, qui a été un peu mise sous le tapis pendant le JO, et qu'on avait bien avant, c'est qu'on veut faire de l'Irox un sport olympique. On veut amener l'Irox au JO, on a toutes nos chances, quand on regarde la représentativité de l'Irox dans le monde et l'accessibilité du sport. et la diversité de profils, que ce soit des personnes en situation de handicap ou non. des hommes et des femmes. On est représentatif de toute la population, ce qui est un des critères pour être sport olympique. On est dans beaucoup de pays, aujourd'hui c'est 28 pays dans le monde, plus de 100 villes, on vit 150 villes en 2027. Donc on a cette ambition-là, et on a cette ambition-là pour Melbourne en 2032.

  • Speaker #0

    Très clair, et justement... Ça me permet de poser une question que beaucoup, j'imagine, se posent. C'est quoi le modèle économique de Irox, finalement, d'un point de vue purement entrepreneurial ? Est-ce qu'il y a une maison mère et les pays ont des sortes de master franchise, l'usage de la marque et des partenariats au niveau de ces salles et de ces grands événements ? Comment ça fonctionne concrètement ?

  • Speaker #1

    À l'origine, c'est une très bonne question parce que moi, quand j'ai découvert Irox, j'étais persuadé qu'il fallait être francisé. pour avoir une licence à Irox dans un pays. C'était le cas avec l'Espagne, qui était le pays que je connaissais le mieux en termes d'Irox, et je m'étais toujours dit, et c'est pour ça que je n'ai jamais imaginé être à ce poste-là, parce que pour moi, c'était une franchise qu'il fallait payer, et un certain prix. Et c'était le cas à l'époque. À l'époque, Irox avait le contrôle du marché au Royaume-Uni, avait le contrôle du marché américain, mais tous les autres pays, il n'y en avait pas non plus 28 à l'époque, mais il y en avait peut-être 5 ou 6, étaient des franchises. Et en fait, moi, il m'a embauché, donc je suis salarié du groupe Irox, j'ai créé la structure Irox France, et là aujourd'hui, on revient sur ces modèles de franchise, Irox est en train d'acheter toutes les franchises qui ont été... négocié dans les deux dernières années pour contrôler un maximum l'expansion d'Irox et pour toujours dans l'optique de globalisation, de standardisation des épreuves, contrôler au maximum ce qui s'y passe. On a eu justement vers chez toi, mais middle east, on a eu un franchisé, Irox, qui n'a pas du tout joué le jeu et fait le boulot. Du coup, là, on était en transition à Abu Dhabi. C'était toutes les équipes du siège qui se sont déplacées pour organiser un événement qu'un franchisé aurait dû organiser. Là, du coup, on a repris cette région-là, qui était franchisée maintenant, qu'on va contrôler nous-mêmes. Et d'ailleurs, demain, on a un call avec le siège pour peut-être qu'un des membres de l'équipe France. à prendre la direction du pays, enfin de la région middle-east.

  • Speaker #0

    Et justement, c'est assez drôle parce que pour autant, vous n'avez pas forcément, concrètement si je me trompe, mais de lien direct avec le siège. En tout cas, c'est plus un lien, on va dire de subordination comme fonctionnerait un modèle franchise comme tu l'as évoqué. Mais il y a cette volonté de contribuer au global. même en interne d'un point de vue business, pour le mouvement IROX, les valeurs que ça représente, le bien que ça fait aussi au global, même au niveau du management. Comme là, tu l'évoques, il y a une lacune dans une zone. La direction France peut potentiellement aller contribuer à consolider cette lacune. Finalement, ce lien IROX qui fait aussi sa communauté en termes de participants. elle se situe aussi au niveau de son management ?

  • Speaker #1

    Tout à fait. Alors, nous, on a des liens étroits avec le siège et tous les pays du monde sont en lien étroit avec le siège. Avant de faire le podcast, j'étais en ligne avec mon collègue au siège en Allemagne, ma collègue au UK. On parle tous et tout le temps. On se voit tout le temps, on fait des workshops, on est très liés. on a un... appel hebdomadaire où on échange sur les derniers événements de week-end, ce qui s'est passé et qui a mal passé, avec ce souci de toujours progresser et de faire à chaque fois des meilleurs événements. Maintenant, il y a un vrai lien avec le siège, on n'est pas du tout mis à l'écart et repoussé au contraire. Et on a même un fonctionnement qu'on dit vertical, c'est-à-dire que Moi je suis le country nager de Azirox en France, mais j'ai une collègue au marketing, j'ai une collègue... la billetterie. J'ai un collègue qui a une affiliation en France. Ces trois collègues-là ne répondent pas à moi. Je ne suis pas leur... Ce n'est pas moi qui vais les aider, les aiguiller dans le marketing à la billetterie ou autre. Ce sont des verticales et leur manager se situe au siège en Allemagne. Moi, en tant que country manager, c'est de garder cette équipe soudée. motiver, gérer tout ce qui est attrait à la finance et à l'administratif français et de m'assurer de la communication la plus totale entre chaque département. Et j'ai notamment ce rôle de producteur d'événements en France qui est un rôle central puisque sur un événement, tous les départements sont rassemblés et du coup la communication est aussi essentielle. Mais donc pour te revenir à ça, on parle de façon quotidienne avec le siège et on est en relation constante avec eux. On s'appuie très simplement les directions stratégiques de course de High Rocks en général sont indiquées par le siège mais elles sont appliquées et adaptées par nous et du coup Du coup, pour ça, il faut une communication régulière.

  • Speaker #0

    Ok, très clair. Je rebondis aussi sur un point, on a vite passé le sujet, mais c'était cet événement où vous vendez 20 000 places en 45 minutes, c'est assez dingue. Est-ce que tu peux revenir sur cet événement ? Comment ça s'est orchestré d'un point de vue communication ? Est-ce qu'il y a un élément qui a expliqué ce succès ? Parce que finalement, c'est vraiment un lancement de vendre autant de places sur un événement. À ce moment-là, Irox avait déjà pris de l'ampleur, mais ce n'était pas aussi gros que ça n'a été aujourd'hui, parce que cet événement a été aussi un tremplin et même un déclic pour d'autres pays, comme tu l'as évoqué. Ça peut être intéressant de revenir rapidement sur cette phase.

  • Speaker #1

    Alors, je pense qu'au niveau chronologique, on s'est un peu trompé, parce que les 20 000 places vendues en 45 minutes, c'est l'événement qui a lieu à Paris en octobre. Ce n'est pas le premier. Oui. Le premier événement français à Paris, il a été en 2023, en octobre. On a vendu 3500 places. 3500 places pour une ouverture de pays et pour un premier événement dans un pays. Là, c'était le meilleur démarrage qu'on puisse avoir dans le monde. Donc, on reste avec ce peu, ces records en France. Donc, on est assez content. En revanche, les 20 000 places vendues sont celles qui ont été vendues pour Aerox Paris en octobre prochain. Donc cet événement s'est vendu très vite. L'explication vient essentiellement, je pense, du Grand Palais, qui a été une vitrine magnifique à cette discipline. en France, mais pas que. Le Grand Palais, il faut bien se dire qu'on arrive au Grand Palais six mois après les JO. Donc Tony Stanguet organise un événement. Derrière, six mois après, c'est nous. Les meilleurs JO, les plus beaux JO, je pense, qui ont été d'exister, si on en croit les spécialistes. Et donc, je pense que le Grand Palais a joué à en grande partie dans ce succès-là. Grand Palais est arrivé deux ans après le lancement de Irox, donc on a eu le temps, entre-temps, de peaufiner, de développer, d'aller chercher du monde, un peu à droite, à gauche, et c'est un peu le point d'orgue de ces deux premières saisons Irox. Et je pense que c'est un peu tout ça qui fait que... ça s'est rendu très vite et on a lancé Bordeaux juste après et les 18 000 places sont parties en 45 minutes aussi sold out en 45 minutes Très clair,

  • Speaker #0

    c'est assez dingue et merci pour tous ces éléments à l'égard de Aérox j'aimerais rebondir sur un point tu l'as évoqué au tout début je l'ai évoqué dans ta présentation tu as été sportif de haut niveau à la suite de quoi tu as eu un accident qui fait que pendant un certain temps ... eh bien, t'as dû réapprendre à parler, à marcher, à écrire. Il faut énormément de résilience pour ça. Beaucoup de gens potentiellement auraient abandonné ou l'auraient vécu complètement différemment. Pour autant, tu n'as rien lâché. L'état d'esprit, le mental, on en parle beaucoup. Le parallèle aussi entre le sport et le business, on en parle souvent. Dans quelle mesure le mental a eu une place capitale dans cette épreuve ? de finalement réapprendre à vivre, si j'ose dire. Et en plus de ça, relever un challenge entrepreneurial tel que celui-ci pour le réussir aussi bien que vous l'avez réussi. Et également sur la partie sportive. C'est suffisamment dingue et unique pour le mettre en avant et bravo pour ça. Quels sont les enseignements que tu pourrais partager à celles et ceux qui nous écoutent qui, je suis certain, les inspirera par ton parcours ?

  • Speaker #1

    Je pense que le rugby... Et le sport, généralement, le sport de haut niveau et mon tempérament, mon éducation ont fait que j'ai cette appétence à l'effort, ce challenge, cette envie de ne pas lâcher, j'ai tout réussi à moi. Ça, c'est un fait. Quand j'essaie d'analyser un peu plus par la suite, quand ça m'est arrivé, les situations dans lesquelles j'ai pu être, analyser un peu plus, de façon un peu... macroéconomiques, la société, les réactions des gens, il y a un truc qui me revient tout le temps, et je pense que c'est un état mental et physique que j'essaye d'avoir tout le temps, c'est que je suis toujours, je me dis toujours, imagine que t'as pas le choix. Et c'est un espèce d'instinct de survie. Et je pense que quand on regarde un peu tout ce qui se passe, même nous, personnellement, je pense qu'on n'a jamais été aussi bons que quand on n'avait rien à perdre. Quand on est au plus bas, qu'il n'y a rien entre nous, qu'on n'a qu'une chose, c'est avancer, on avance. On n'a pas le choix, il faut avancer. Il y a un espèce d'instinct de survie, de détermination, d'abnégation, même parfois de bêtise parce qu'on avance. Juste, j'ai rien à perdre, on avance en fait. Et moi, j'étais dans cette situation-là. Après mon accident, j'ai failli, la nuit du 7 février 2017, ne pas voir le réveil du lendemain. Et quand on se rend compte qu'en fait on était à deux doigts d'y passer, qu'on a une chance inouïe de pouvoir ouvrir les yeux, vivre et ne pas bouger au départ, c'est sûr, mais au moins d'être là, on se dit qu'en fait il n'y a pas de choix. Là, c'est bon. c'est ok, j'ai la chance je suis ici, maintenant qu'est-ce que je fais et c'est pas mon tempérament et je pense que tous les gens qui écoutent sont un peu dans cette optique là c'est pas mon tempérament d'attendre que l'infirme me lave et que le kiné vienne m'aider à marcher ok, là il n'y a personne qui va m'aider, il n'y a que moi en vrai on m'a aidé, mais au fond si on ne va déterminer soi-même l'aide autour Elle va nous aider à un peu avancer, mais elle ne va pas nous aider à évoluer de façon la plus rapide. Et moi, j'essaie toujours de cultiver cet état d'esprit. Je me dis toujours, imagine que tu n'as pas le choix. Imagine que tu n'as pas le choix. Imagine que là, tu es bloqué. En fait, l'image que j'ai toujours en tête, c'est imagine que tu es bloqué au fin fond du montagne. Tu t'es cassé la jambe. Tu n'as pas de réseau. Tu fais quoi ? est-ce que tu vas te laisser mourir à temps que quand on revienne ou est-ce que tu vas essayer de te débrouiller pour rentrer trouver un abri c'est un peu j'ai un peu loin mais c'est ce que je me dis toujours imagine que t'as pas le choix qu'est-ce que tu ferais si t'avais pas le choix et quand t'as pas le choix tu bouges tu bouges et tu fais les choses en mode détermination t'essaies d'y aller fort et je sais pas c'est ce que je me dis toujours et et... Pour le garder toujours en tête, le marathon est un exemple. Je sors de mon lit d'hôpital, j'apprends encore à marcher, à parler, tout ce que tu veux. Les kinés me faisaient faire des choses qui étaient très loin de ce qu'on pouvait faire dans du sport. Et moi, qu'est-ce que je fais ? Je m'inscris à un marathon. Parce que je sais que je n'ai pas le choix. Et là, si je n'ai pas le choix, il faut que je le fasse. Et je l'ai fait. C'était très dur, mais je l'ai fait. Là, cet été, je... C'est pas léger, j'ai pas fait de vélo depuis 6 mois, mais je me suis tout simplement dit qu'il fallait que je fasse un Ironman. Donc 3 km de nage, 180 km de vélo, et un marathon, 42 km. Mais je ne m'entraîne pas pour ça. Mais je me suis dit, essaye, on va voir. De toute façon, t'as pas le choix. Et je l'ai fait. Je ne l'ai pas terminé parce qu'à 18 kilomètres de run à la fin, j'ai commencé à... Il était 9h30 du soir, je suis parti à 5h du matin. Je me suis dit, bon, là, je vais arrêter parce que demain, je travaille. Mais c'est l'idée. L'idée, c'est toujours se dire. Je pense que mes décisions... Elles sont prises, alors pas toutes évidemment, je m'assoie parfois et je réfléchis un peu, mais ça m'enlève de penser ça, ça m'enlève la peur. La peur de proposer, quand on m'a dû me voir, que je suis coach sportif, que je ne suis pas sorti de l'ENA, je n'ai pas fait des grandes écoles de commerce, qu'on va me dire mec, tiens, prends cette position de coach ranger, tu gères une équipe, développe un projet. immenses, certains m'ont dit mais gros, qu'est-ce que tu fais ? t'as pas les compétences et moi je me suis tout simplement dit écoute vas-y, machine t'as pas le choix machine, de toute façon, c'est quoi ? c'est que développer un peu ça, c'est du sport c'est ci, c'est ça, et on se rassure avec des trucs qui sont factuels et c'est toujours encore une fois ce truc de De se dire qu'on n'a pas le choix, moi, ça me permet d'enlever ma peur. Et à chaque fois que j'ai une décision qui peut paraître un peu grosse, je lui dis, vas-y, essaye et tu verras. De toute façon, au pire, tu plantes, ça peut arriver, mais tu peux aussi réussir. Et je suis plutôt dans la position d'un religieux parce que quand je fais les choses, après, je m'implique beaucoup. J'ai la chance d'avoir une capacité de travail assez... assez grande et de travailler beaucoup, donc c'est-à-dire que j'ai beaucoup de choses dans mes expériences, mais ce mindset-là au départ, plus le travail et la discipline, fait qu'en fait, tout est possible. Et pour revenir à ce que tu disais au départ sur ce que j'avais dit précédemment, pour moi, il y a la passion, qui est de faire beaucoup de choses de façon... répéter et le mettre et longtemps, il y a le bon sens. Pour moi, le bon sens, c'est une situation, j'ai deux choix à faire, enfin j'ai un choix à faire et deux propositions. Qu'est-ce qui a le plus de bon sens ? Et donc je vais là, vers là où ça me paraît le plus raisonnable. Et c'est le bon sens, la passion qui m'ont permis d'avancer. J'ai une montagne devant moi, je dois aller derrière. Comment je fais ? Je creuse un trou ? Est-ce que je passe à droite, à gauche, dessus ? Et c'est ça, facile. Et c'est à la portée de tout le monde. C'est que du bon sens et de la passion. Et pour moi, ça, c'est à la portée d'absolument tout le monde. Et du travail.

  • Speaker #0

    Complètement. Merci Maxime pour tout ce que tu as partagé. Vraiment, c'était un... Un plaisir d'avoir cette discussion avec toi. Et puis, j'aurais pu encore te parler pendant des heures. Il y a tellement de sujets qu'on aurait pu creuser, surtout sur cette partie aussi, de cette récibillance, de cette force de caractère, de ce mental, ce lien avec le sport et l'entrepreneuriat. Je te disais en amont que je n'ai pas... Je n'ai encore jamais participé à un Aerox. Pourtant, je fais du sport régulièrement, etc. Et j'ai plein d'amis qui ont participé. Mais tu m'as donné envie de participer, de m'inscrire à Aerox. donc ça ne saurait tarder et puis je t'écrirai un message le jour venu que ce soit en France ou aux Émirats assurément donc trop chouette merci pour ça j'ai une dernière question à te poser, une question que je pose à tous nos invités du Déclic mais avant ça si vous avez eu autant de plaisir à écouter cet épisode que je l'en ai eu à l'animé et bien faites-le nous savoir comme à chaque fois en mettant 5 étoiles sur votre plateforme de streaming préférée Merci. en partageant cet épisode, en interagissant sur le post LinkedIn qu'on fera à cet effet. Maxime, merci encore vraiment pour ton partage et ton parcours. Ma question, c'est la suivante. Est-ce que tu peux nous partager le déclic qui a fait toute la différence dans ta vie, que ce soit personnel comme professionnel ? Ça peut être une anecdote, quelque chose de positif, moins positif, une simple phrase. Peu importe, tu as carte blanche pour le mot de la fin.

  • Speaker #1

    il y a eu Plusieurs déclics, on va dire que le premier, je m'en souviens très bien, j'avais 17 ans, j'étais au rugby et on était... Très talentueux au rugby, mais pas assez, on va dire. Et donc, j'étais un talent gâché. Et il y a un de mes coachs à l'époque qui m'a attrapé, Jean-Paul Dyspant, devant toute l'équipe, et qui m'a attrapé la soirée, mais qui m'a mis une soufflante. Comme jamais j'ai reçu de ma vie, il m'a rabaissé. à juste titre, il était pas rabaissé, mais il était très dur dans ses mots, mais très juste. Et finalement, j'adore ça, donc j'ai pris ça comme une petite raison. Et je me rappelle qu'à ce moment-là, il y avait eu une grosse remise en question de ma part et j'étais beaucoup réentraîné, j'avais mis beaucoup de discipline dans ce que je faisais. Et pour moi, ça, c'était un très gros déclic auquel j'ai pensé il y a peu de temps. Et oui, c'est une des premières soufflantes et une des premières gifles, en tout cas, qui m'a remis sur les rails et qui m'a fait comprendre qu'on peut avoir du talent, on peut travailler un peu, mais si on n'est pas déterminé et qu'on ne sait pas où on va, on peut... on peut se perdre.

  • Speaker #0

    Merci Maxime.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup à toi.

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