- Speaker #0
Depuis 2017, j'accompagne et côtoie des entrepreneurs à succès. Chaque rencontre est unique et permet d'identifier ce qui crée la réussite. Je suis Alec Henry, l'initiateur du mouvement Entrepreneurs.com. Et dans ce podcast, j'ai l'opportunité d'échanger avec des personnalités inspirantes qui ont su créer la différence. Avec Le Déclic, je vous offre une perspective unique afin que vous puissiez, à votre tour, faire la différence. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Le Déclic. Encore une fois, bien accompagné, je suis avec James. Allez, comment tu vas ?
- Speaker #1
Super, merci de me recevoir Alec, super plaisir.
- Speaker #0
Eh bien écoute, c'est moi qui suis très content de te recevoir parce qu'en plus de ça, ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu. Il y a plein de choses qui se sont passées depuis et puis on a une petite histoire personnelle avec le déclic. On pourra en parler, les gens je pense vont vite comprendre parce que tu es le cofondateur et CEO de Podspace, le premier réseau français de studios de podcasts vidéo pensé pour les créateurs de contenu. Vous avez fortement contribué au développement également du marché du podcast en francophonie. En deux ans, Podspace devient une référence avec 8 studios dans trois pays différents, à Paris, à Barcelone, à Miami. Plus de 5000 bookings, plus de 2500 clients, plus d'un milliard de vues cumulées et une grosse levée de fonds en cours, on pourra en parler. Tu es aussi un créateur de contenu avec ta compagne. Vous avez lancé un podcast qui cartonne, c'est plus d'un million d'abonnés, plus de 400 000 écoutes par mois en partant d'une simple idée sur TikTok. On pourra en parler dans cet épisode. On va essayer de comprendre une chose. Comment on disrupte un marché saturé, celui des studios de podcast, sans lever des millions au départ, sans réseau au départ, et en partant uniquement d'un vrai besoin. Bienvenue sur le Déclic James.
- Speaker #1
Merci pour cette introduction magnifique, toujours aussi dynamique, incroyable, tu fais ça à merveille.
- Speaker #0
Eh bien écoute, merci à toi, surtout venant de toi, tu en as vu passer j'imagine. Tu es entrepreneur depuis de nombreuses années, mais avant de créer ton premier studio de podcast, tu as touché à tout. Tu faisais quoi avant Podspace ?
- Speaker #1
Moi, j'ai tout essayé. Enfin, j'ai tout essayé. J'ai essayé pas mal de choses. Tout essayer, c'est un bien grand mot. Mais j'ai essayé beaucoup de choses. J'ai fait une école de commerce. Donc, j'ai fait l'INSEC avec ma femme. On était dans la même école. On s'est rencontrés au lycée tous les deux. Elle m'a poussé à continuer mes études et a enchaîné sur un master en marketing digital que j'ai obtenu. Et j'ai tout de suite voulu entreprendre. Donc, j'ai fait une année d'alternance. Mais pendant cette année d'alternance, j'ai voulu lancer quelque chose. Et on avait créé avec elle une boîte. Ma première idée, c'était une boîte de location de style vestimentaire qui s'appelait L'Armoire Paris. On était passé dans le journal de ma ville à l'époque. Et le but, c'était de louer des styles vestimentaires, donc tenues de soirée, robes de mariage, rendez-vous galants, à des gens sous forme de box à abonnement. Donc, c'est un business sur lequel j'ai beaucoup appris. Parce que c'était mon premier business. J'avais mis mes 10 000 premiers euros que j'avais durement économisés pendant que j'étais étudiant. Et quand on est étudiant, en général, on n'a pas beaucoup d'argent. Ma mère n'avait pas beaucoup de sous. Et j'ai grandi qu'avec elle. Je n'ai pas eu la chance d'avoir un papa à mes côtés. Et du coup, ce projet-là, ça a duré un an. On a eu à peine 10 clients, je crois. Mais c'est marrant parce que j'en parlais hier avec elle. Et on se disait, mais c'est dingue parce qu'on avait tout fait à l'envers. Tu vois ? et ensuite j'ai vite appris de toutes ces erreurs vu que j'avais obtenu un master en marketing digital on a fait un voyage à Bali pour faire un petit peu d'argent de côté on a commencé à lancer une agence de marketing digital où on faisait des sites web puis ensuite on faisait des publicités en ligne et petit à petit on s'est mis à accompagner des infopreneurs sur améliorer leurs tunnels digitaux Merci. Et c'est comme ça que je me suis mis un petit peu dans le bain du marketing en ligne slash entrepreneuriat français, etc. À la suite de ça, j'ai très vite compris que ce qui était le king, c'était le contenu. Je comprenais que pour faire plus de ventes, il fallait être visible. Moi, ça, je l'ai compris très, très tôt. Et je voyais que toutes les personnes dans ma niche, donc qui avaient des agences de marketing digital, faisaient une chose, c'était créer du contenu. et vendre une formation. Moi, ça, je l'ai capté très rapidement. Donc du coup, je me suis dit, OK, je vais documenter aussi la chose. Je vais montrer quand j'appelle des clients. Je vais montrer quand je prospecte. Je vais tout mettre sur YouTube et on peut voir mes premières vidéos quand j'appelle des clients sur ma chaîne YouTube. Et à la suite de ça, je vais vendre une formation sur mon expertise et sur ce que je connais. Et je me souviens, à l'époque, je n'avais pas beaucoup d'abonnés sur ma chaîne. On était à peine 1000. Et je lance cette formation et je crois au lancement, je fais 7000 euros. Et à l'époque, 7000 euros en 24 heures, c'était énorme pour moi. vraiment ça a été mon premier tu vois on parle de déclic souvent et quand je raconte cette histoire je pense à toi parce que je dis à chaque fois ça a été mon premier déclic parce que j'ai compris à quel point le contenu c'était puissant et on est en quelle année à ce moment là ?
- Speaker #0
excuse moi je t'ai coupé mais on est en quelle année à ce moment là ?
- Speaker #1
ça c'était au moins il y a 4-5 ans 4-5 ans facilement ouais 4 ans je crois la première fois que j'ai sorti ma formation on arrive en 2026 et du coup je me focus très vite sur ça je vois que ça me rapporte plus d'argent que ce que me rapporte la prestation de service en très peu de temps en plus donc je me focus sur ça en parallèle je continue à accompagner des coachs infopreneurs à améliorer leur stratégie marketing ça continue de marcher et à la suite de ça je stack un petit peu de trésor Et moi, comme je suis quelqu'un qui est passionné et j'aime beaucoup tester des choses, je me lasse très rapidement pour le coup. Je me dis, OK, j'ai envie de tester autre chose. Et à l'époque, il y avait une trend aux US qui était le format UGC, tu te souviens ? Et je vois que ça commence à cartonner et ça prend de l'ampleur aux États-Unis. Et à l'époque, en France, peu de personnes en parlaient, tu vois, de ce format-là, de créer des agences d'UGC et de le vendre à des marques e-commerce, etc. Et je prends un stagiaire. qui s'appelle Sem. Sem, si tu écoutes ce podcast, grosse dédicace à toi. Et je prospecte, j'ai pas mal de rendez-vous avec des marques, dont une qui est connue qui s'appelle Manucurist, qui est une marque d'ongles pour les femmes. Donc, ils vendent du vernis et toutes ces choses-là, qui acceptent un rendez-vous en physique dans leurs locaux. Donc, je vais voir la personne en question. On fait le rendez-vous, ça se passe très bien, mais je n'arrive pas à les closer. Et je reviens au bureau et Sam me dit, on n'arrive pas à les closer parce qu'ils ne se rendent pas compte à quel point on peut les aider. Et on a besoin d'avoir une étude de cas qui parle vraiment à ces marques e-commerce. Et du coup, Sam me dit, faisons une étude de cas. Je dis, ok, si on fait une étude de cas, moi, je veux vraiment lancer une marque e-commerce. Je veux le faire vraiment. Et je scrolle sur TikTok. Et à l'époque, moi, j'étais déjà beaucoup réseau social. Et je tombe sur une... sur une pub qui me tape à l'œil. C'est un dentifrice violet. La personne, elle se le met en fait sur les dents et puis je regarde les stats de la pub. Les stats de la pub sont incroyables. Je vois plein de réactions, etc. Je dis, mais ce produit, il est incroyable. C'est visuel, ça marche. Je veux la même chose. Et pendant un long moment, je deviens obsédé par ce produit, tu vois. Donc, la marque à l'époque s'appelait iSmile. C'est encore une marque qui existe aujourd'hui. Et du coup, j'en parle à Shona, qui est ma femme. parce que voilà à m'accompagner à chaque fois sur tous les business que j'ai lancé à l'a été à mes côtés en vrai et je dis écoute j'ai envie de faire la même chose en france vient on teste et comme ça ça nous fera une bonne étude de cas tu vois pour montrer que faire de l'ugc ça marche et ça convertit je commence que j'arrive à trouver un échantillon donc je trouve pas le fournisseur du concurrent mais je trouve le concurrent du fournisseur du concurrent tu me suis et je commande ce produit je le reçois à la maison Ausha le test Et Shona, à l'époque, elle avait un compte TikTok où elle avait, je crois, 8 000 ou 10 000 abonnés. Elle le teste sur son compte. Et en fait, la réaction, elle était tellement spontanée que ça s'est ressenti en vidéo. Parce qu'en fait, elle a mis le dentifrice blancheur sur ses doigts, enfin sur ses dents, pardon. Elle a été allée avec ses doigts. Et puis moi, je filmais, tu vois, mais très naturellement, comme un TikTok, en fait, tu vois. Et on a vu ses dents devenir encore plus blanches. Et moi, j'ai fait une réaction, waouh, mais truc de ouf. On a posté la vidéo sur TikTok et je crois que la vidéo a fait 500 000 vues. Et je dis, ok, il y a un truc à faire. Les gens demandaient dans les commentaires, mais où est-ce que je peux acheter ce produit, etc. Et je me suis dit, putain, on est bon à faire des vidéos, on a un produit qui marche. Ok, go all in sur ça. Du coup, j'arrête l'agence à ce moment-là. Je repars en voyage à Bali au même moment. Je viens d'être papa en plus à ce moment-là. Je pars avec mon petit Echona. Et en parallèle, j'avais de l'argent de côté grâce à la forme, etc. Je commande un gros stock et je ne fais que des TikTok. On ne fait que des TikTok et on fait une waiting list. On dit, voilà, ouverture de lancement de la marque, telle date, je crois que c'est en juin. On avait en gros trois semaines pour faire un maximum de TikTok et faire monter la hype. On lance le produit, on fait une rupture de stock, je crois en 72 heures, si ma mémoire est bonne, juste avec des TikTok. Et là, je me dis, waouh ! truc de fou, la puissance des réseaux sociaux. Et j'y complète. On prend des petits créateurs de contenu, on leur envoie le produit gratuitement. Ils font des TikTok. Je me souviens, un jour, on leur envoie une fille à peine 8000 abonnés sur TikTok, ce qui n'est pas beaucoup en soi. Elle fait le TikTok. Rien ne se passe. Et en pleine nuit, moi, à l'époque, je ne mettais pas mon téléphone. On n'est pas dérangé, tu vois. Et je reçois plein de notifications. Je dis, mais qu'est-ce qui se passe ? Et je vois en fait qu'on a plein de commandes. Et je regarde la vidéo de la fille. Un million de vues sur la vidéo. Et je crois qu'on fait une première journée à 10 000 euros juste avec un TikTok. Et du coup, je continue à rendre la marque avec Shona. Ça se passe bien. On fait toujours plein que des TikTok. Et il y a une marque qui nous approche. Je ne vais pas citer le nom, mais c'est une marque qui fait de la cellulite. C'est une grosse marque à l'époque qui bossait avec beaucoup d'influenceurs. Ils étaient les leaders sur le marché francophone. Et c'est le CEO qui nous contacte, qui nous dit, on voit ce que vous faites, on aime bien, nous, on n'arrive pas sur TikTok. Venez nous aider. Et en parallèle, on voit, sinon, on peut vous aider avec CoSmile, ce qu'on avait appelé la marque CoSmile. Du coup, ça se passe bien. On les rencontre, on fait plusieurs rendez-vous dans leur bureau, ils nous invitent à manger, etc. Donc, il y a une vraie relation qui se crée entre nous. Et ils nous font une proposition. Nous, ça se passait plutôt bien avec Cosmile. Ils nous font une proposition, ils nous disent « Ok, on veut absorber votre marque. Et en plus de ça, on veut que vous nous aidiez sur notre stratégie TikTok. Donc, on vous propose 10 000 euros de salaire de prestat pour que vous aidiez la marque en question sur la stratégie TikTok. Et en plus de ça, nous, on absorbe Cosmile. » Donc il y a un rachat de parts sociales qui est fait, tu vois. Et vous pourrez toujours la piloter. Donc avec, bien évidemment. Moi, c'est la première fois qu'on me fait une proposition de rachat à l'époque. Donc je suis super excité. Et moi, je suis un mec qui m'emballe super vite, tu vois. Heureusement que ma femme est là pour me calmer de temps en temps. Et donc on fait ce qu'on appelle une due diligence pendant un certain temps. Pendant cette due diligence-là, nous, on perd du focus sur PostMile parce que la promesse est qu'à la fin de la due diligence, lors du rachat des parts, ils absorbent la boîte et eux, ils mettent un gros budget influenceur parce que c'était leur expertise, leur influence, avec leur top influenceuse parce qu'ils avaient plein de data en plus. Ils savaient qui marchait et qui ne marchait pas à l'époque. Et c'était sûr que la marque allait exploser. Donc, il y a au moins un mois et demi, deux mois qui se passent. Et pendant ce même temps, j'ai plein de gens qui reprennent nos créas sur TikTok et qui font du no-ship sur Shopify. donc ils font des copycat de... de notre site, ils n'envoient pas les produits. Et du coup, moi, j'ai plein de clients qui viennent vers nous en disant, oui, je ne reçois pas mes produits, mais ce n'était pas notre site, en fait. C'est parce qu'on nous copiait et les gens faisaient du scam sur la marque Cosmite, tu comprends ? Et au même moment, je regarde la due diligence, j'envoie à notre juriste à l'époque, et il me dit, il y a cette clause-là qui ne va pas, cette clause-là qui ne va pas. Il y avait une clause qui nous interdisait pendant trois ans de lancer une nouvelle marque e-commerce. chose qui, moi, en tant qu'entrepreneur, ne me va pas du tout. Et à ce moment-là, plus de réponses. Ghosting total. Alors qu'on avait des superbes relations. Ils nous ont invités au repas de Noël, on n'y est pas allé. Mais on avait quand même une bonne relation. Ghosting, moi, je ne comprends pas. Je me dis que ce n'est pas possible. Et du coup, la marque a commencé à mourir. Et au même moment, Shonal a l'idée de lancer un podcast qui s'appelle Suis-je mauvais ? Ce qui est marrant avec mon histoire, c'est qu'à chaque fois, nous, on a su rebondir sur quelque chose de nouveau, tu vois, quand quelque chose était en déclin. Et je lui dis, OK, écoute, je suis super chaud. De toute façon, actuellement, on n'a plus grand-chose, tu vois. On n'a plus de marque. Je peux relancer de la formation. Mais bon, voilà, quoi, tu vois. Et elle a l'idée de lancer ce podcast, donc Suis-je mauvais, le concept très simple. On va sur Reddit. On regarde les anecdotes et il y a des gens qui se posent la question s'ils sont mauvais ou non par rapport à une situation qu'ils ont vécue. Et à la fin de l'histoire, on fait un débat entre elle et moi. Est-ce qu'ils sont mauvais ou pas ? Et nous, dans notre création de contenu, on a toujours été authentique. C'est-à-dire que là, tu parles avec moi, tu me connais, mais si tu regardes mes vidéos sur TikTok ou sur YouTube, je suis la même personne. Bon, sur le format pro, je reste quand même un petit peu plus pro, mais tu vois, je reste la même personne en soi. Et je pense que c'est ça que les gens ont kiffé avec nous. Et c'est pour ça qu'on a réussi à accrocher une audience très rapidement. Donc, on lance le podcast. On lance uniquement sur TikTok, le podcast. On le lance sur TikTok en décembre 2022. Premier épisode, on fait rapidement 100 000 vues sur les premières vidéos. Ça va très, très vite pour nous. Et donc, plein d'abonnés qui commencent à arriver. Et en janvier, je crois, on décide du coup de lancer Spotify. donc le format audio, mais ce qu'on fait en fait on transite notre audience TikTok sur Spotify avec un petit truc que je vais donner en fait ce qu'on faisait c'est je mettais un overlay au montage, donc un overlay Spotify qui est arrivé toutes les une minute dans les shorts, dans les TikTok. Tu comprends ?
- Speaker #0
Ce qui nous écoute, c'est le logo, grosso modo.
- Speaker #1
Voilà, exactement. Je mettais le logo Spotify juste en dessous. Suivez-nous sur Spotify, James Echona, Suge Mauvais. Tu vois ? Et je teste ce petit hack-là et on voit sur Spotify directement. Bon, j'ai plus les stats exactes à l'époque, tu vois, mais on... On fait rapidement 10 000 écoutes par jour, ce qui est beaucoup. Et à partir de là, ça a explosé. Aujourd'hui, on a 1,5 million d'abonnés sur les réseaux sociaux, donc 1,1 million sur YouTube et le reste sur les autres plateformes, presque 400 000 sur Insta et bientôt 100 000 sur YouTube. Et on rentre dans le top classement Spotify France à plusieurs reprises. En octobre dernier, on a réussi à être deuxième pendant trois semaines juste après Gameplay, qui est le podcast le plus écouté aujourd'hui, Legend. Donc grosse, grosse, grosse stratégie TikTok. Ça nous rapporte beaucoup de visibilité. Ça a commencé à devenir un business forcément parce qu'il y a des marques qui s'intéressent à nous. Donc on fait du sponsoring, etc. Et six mois après le lancement du podcast, j'ai un ami à moi qui s'appelle Eddy. qui me dit écoute, j'ai l'opportunité d'avoir un local tu sais pas ce qu'on pourrait faire comme business parce qu'on voulait s'associer sur un business je lui dis si j'ai une idée viens on lance un studio de podcast et à l'époque j'avais vu que ça se faisait à Dubaï en fait parce que j'ai un contact à moi qui tournait là-bas mais moi je savais pas que c'était des studios de podcast donc je lui ai posé la question c'est des studios de podcast, ça vient d'ouvrir ça cartonne aux Émirats et je lui dis c'est une idée géniale j'ai encore les conversations en plus C'est une idée géniale parce qu'il y a plein d'expats à Dubaï et tout le monde a besoin de créer du contenu aujourd'hui. Et du coup, le lendemain, je déjeune avec Eddy et je lui dis viens faire ce podcast, moi j'en ai besoin parce qu'à chaque fois, ça me fait chier de prendre mes caméras, de désinstaller en plus moi, mon fils dort, donc je dois faire tout doucement. Puis ça me prend moins 30 à 35 minutes ensuite de tout désinstaller. C'est fatigant, ça serait bien d'avoir un local où on pourrait tourner du contenu au moins pour nos business. et voir après si on peut le mettre à la location. On a un réseau d'entrepreneurs, vu que je documentais un petit peu mon quotidien sur les réseaux sociaux, sur YouTube et tout. Why not ? Donc, il me dit qu'il est chaud. Et on enchaîne sur ça. Et on fait une soirée de lancement. On ramène, je crois, une centaine de personnes. Et à partir de là, ça a été la croissance jusqu'à aujourd'hui. On a été rentable dès le deuxième mois sur ce business. On n'a pas fait de pub pendant un an. En fait, ce qui est marquant avec l'entrepreneuriat, c'est que lorsque tu trouves vraiment un business qui répond à un besoin fort, en fait, c'est le produit qui va faire le marketing pour toi.
- Speaker #0
Tout de suite, les gens en parlent autour de soi. Moi, je me souviens, excuse-moi, je te coupe, mais c'est assez dingue parce qu'effectivement, tu as fait la rétrospective de pas mal de choses. Mais vous lancez le premier studio, tu ne l'as pas évoqué. C'est limite dans une cave et puis c'est avec les décorations qu'on peut trouver, les caméras, etc. Puis progressivement, on voit que ça évolue. Après, les réseaux sociaux, vous avez tout de suite créé des réseaux, mais il n'y a pas eu de pub et c'est que du bouche-à-oreille. Même moi, la première fois que je viens sur Paris et qu'on doit tourner le Déclic sur Paris, parce qu'à l'époque, je le faisais également à Dubaï, tout de suite... je vois sur les réseaux, je rentre en contact avec vous, peut-être qu'on avait déjà fait un tournage, je ne me souviens plus, hyper flexible, mais c'était encore dans les tuyaux finalement, c'est il y a quelques années maintenant, puis je me souviens d'une scène assez dingue, je ne sais plus si tu m'as montré une photo aussi, j'y avais été personnellement, mais c'était dans un endroit, oui j'y avais été personnellement, c'était votre deuxième local, sauf erreur, et ça ne ressemblait pas du tout, à un local, ce n'était pas du tout aménagé, il y avait un mur à un endroit, puis là tu me dis non, non, mais là ce mur, on va le faire sauter, là il y aura plus de place, là il y aura ci, là il y aura ça. Bref, il y avait déjà cette vision, cette volonté de construire quelque chose et le tout encore une fois, et j'insiste, sans réseau, 100% auto-financé, contredis-moi si je me trompe, mais c'est ce dont j'ai souvenir, jusqu'à effectivement vouloir lever des fonds. C'est assez dingue. Qu'est-ce qui fait que tout de suite vous vous dites ok on va faire un truc solide Ok, on va faire un truc concret, on y croit dur comme fer et on va vraiment se donner les moyens de nos ambitions parce que... beaucoup auraient pu juste se dire bon bah on fait notre studio c'est cool c'est rentable on s'arrête là c'est génial on retourne à nos affaires moi j'ai mon podcast qui cartonne on avance qu'est-ce qui fait qu'il y a un moment donné peut-être un déclic ou autre il y a un switch et on se dit il y a un produit que market fit on doit surfer absolument dessus on va pas juste créer 3-4 studios on va être le plus grand réseau monde de studios un peu le Airbnb des studios de podcast parce que c'est ça aujourd'hui l'ambition ouais c'est ça
- Speaker #1
bizarrement ça s'est fait naturellement pourquoi ? parce qu'il y a tellement eu de traction que, tu sais moi je raisonne beaucoup en termes d'opportunités en fait les opportunités sur Podspace elles sont venues à nous toutes seules et tout s'est enchaîné, enfin tu me dis j'allais dire tout s'est enchaîné parfaitement, ça aurait peut-être pu s'enchaîner encore mieux, je sais pas tu vois mais en tout cas dans ma vision des choses tout s'est enchaîné parfaitement, c'est à dire que en juin 2023 on lance le premier studio on est rentable dès le deuxième mois Euh... Très, très vite, on a des personnalités. Donc, tu viens au studio. Je crois que la première semaine, on a Oussama qui vient au studio. Tu vois ? Et puis, tout s'enchaîne comme ça, en fait. Et six mois après, on va manger avec Eddy dans la rue d'à côté. On rencontre deux jeunes entrepreneurs qui ont un restaurant, donc dans la rue des Jeuneurs. On leur explique notre business. Et ils nous disent, « Ah, ben, incroyable, les gars ! » On a notre proprio qui a une cave juste à côté, une cave de 200 mètres carrés. Et le truc de ouf, c'est qu'on a pu visiter dans la foulée, tu vois, parce qu'ils savaient comment rentrer dans le truc. Bref, donc c'était une grande cave. Et je me souviens rentrer dans cette cave, tu vois, et me projeter directement et me dire, waouh, mais ça y est, c'est la V2 de Podspace, tu vois. Donc, on a enchaîné sur ça et on a quand même pris beaucoup de risques parce qu'on s'est 100% autofinancé. Pour ceux qui sont aussi dans l'immobilier, tu vois, bon, nous, c'est de la location, mais louer des bureaux de cette taille sur Paris, ça coûte… quand même assez cher, tu vois. Il demande pas mal d'engagement aussi. Donc, c'était quand même des risques à prendre de notre côté. On avait une boîte qui était toute jeune, donc oui, on avait de l'attraction, mais voilà, il fallait les prendre, ces risques. Et à la suite de ça, on fait cette ouverture qui se passe très, très bien. Et je pense que cette ouverture-là, donc rue des Jeûneurs, a fait que le projet aussi a pris une autre dimension parce qu'on a ouvert plusieurs salles au même endroit. C'était vraiment central. Bon, on restait à... à deux pattes du premier studio, mais on était, on avait au total, du coup, quatre salles, je crois, dans, trois salles dans Paris Centre, donc, dans le deuxième, et, sans même le savoir, avec toutes les entreprises qui gravitent autour, c'est-à-dire que rue des Jeuners, il y a, tu vois, rue des, nos voisins, c'est le bon coin, Total, il y a plein, plein de startups dans, dans, dans cette rue-là, et puis, quand les gens ont entendu qu'il y avait un studio de podcast, en fait, on a commencé à attirer du B2B, et on s'est rendu compte qu'au final, notre notre cœur cible c'était pas les créateurs de contenu mais c'était les entreprises et à partir du moment où on a capté ça ok on a dit ok on va axer notre communication sur ça et puis on va essayer de faire des offres qui correspondent aussi tu vois à leurs besoins et 6 mois 6 mois après j'ai donc on continue toujours dans une logique de documenter ce qu'on fait donc on fait des vlogs on fait des podcasts parce qu'on a des studios de podcasts moi je crée du contenu en perso aussi et j'ai Roxane Varza donc Merci. la directrice de Station F qui m'envoie un message sur LinkedIn. Donc moi, étant plus jeune, j'ai toujours rêvé d'être incubé, de faire une startup et d'être incubé à Station F. J'ai la directrice qui me contacte en perso et qui me dit, James, super ce que vous faites. Écoute, on a un besoin pour les startups à Station F. On aimerait bien avoir un sujet de podcast. Vous faites ça très bien. Est-ce qu'il y a un sujet ? Moi, dans ma tête, c'était la boîte de nuit. évidemment qu'il y a un sujet de fou même et du coup je lui dis ouais bien sûr et du coup on part sur le projet Station F et au même moment en fait il y a un pote à Eddy qui dit moi je kiffe ce que vous faites les gars j'ai un local à Barcelone est-ce qu'on peut faire un pot space là-bas et nous on était en mode mais en fait toutes les opportunités sont en train de venir à nous pour tout ce qui bouge tu vois et c'est peut-être aussi ça euh... qui a fait qu'on a fait quelques erreurs sur le parcours, c'est le fait de prendre toutes les opportunités qui s'offraient à nous. Parce qu'il y a certains moves qu'on a faits qui n'étaient pas des bons moves. Mais encore une fois, l'apprentissage, c'est l'entrepreneuriat.
- Speaker #0
Alors typiquement, lequel ? Parce que c'est là où c'est intéressant. Parce qu'effectivement, quand on raconte l'histoire, effectivement, un, deux, trois ans à posteriori, on a l'impression que tout est beau, tout est rose. C'est assez linéaire. Aujourd'hui, c'est huit studios, trois pays. Il me semble même que vous aviez envisagé d'ouvrir à Genève en Suisse ou peut-être même vous avez ouvert. est-ce que ça s'est fait ? Est-ce qu'il y a d'autres choses qui ont été riches en apprentissage mais qui vont peut-être coûter du temps, de l'argent, de l'énergie pour rien et les leçons derrière, quelles sont-elles ?
- Speaker #1
Ouais, en vrai, il y a plusieurs choses. Les franchises, en fait, on a eu tellement de demandes de franchises en si peu de temps et une croissance à gérer, donc avec des problématiques de croissance à gérer. Donc, quand tu as de plus en plus de clients, ce n'est pas les mêmes problématiques que tu rencontres. Gérer un flux de 5 tournages par jour, ce n'est pas pareil que gérer un flux de 30 tournages par jour. Tu dois adapter tes process en conséquence. Et du coup, on devait faire toutes ces choses-là. Puis en même temps, on voulait développer Podspace. Donc, on avait des nouvelles ouvertures. Et forcément, tu fais des mauvais choix. L'ouverture des franchises, au moment où on l'a fait, je ne sais pas si c'était le meilleur choix à prendre parce qu'on a eu plein de demandes finalement. Donc, on en a sélectionné quelques-unes. Mais à l'époque, on n'était pas accompagné. Quand tu ouvres des franchises, il faut que tu sois accompagné d'avocats qui sont spécialisés dans le droit des franchises. Tu vois, c'est des choses que nous, on ne captait pas en fait à l'époque. Donc, avec le temps, on l'a compris. Donc, on a stoppé en fait les demandes de franchise. Donc là, on continue de recevoir des demandes de franchise constamment et on traitera ça en 2026, lorsqu'on sera bien accompagné sur le sujet et qu'on aura levé un peu plus d'argent. On pourra en reparler après si tu veux. S'implanter dans un autre pays dès la première année, parce que je crois que ça faisait un an et demi, je crois. Je ne sais pas si ça a été le meilleur move à faire aussi. Cependant, ça a été un move quand même intelligent. Enfin, ce n'est pas intelligent, mais ça nous a quand même rapporté des choses bénéfiques parce que ça nous a rapporté une certaine crédibilité. Les gens, quand ils ont vu ça, ils ont dit, les gars sont partis aux States, à Miami, à San Francisco. J'ai documenté tout ça. De base, on était partis juste pour lever de l'argent et pour rencontrer des fonds d'investissement. Chose qu'on a réussi à faire parce que je tiens à dire que j'ai un associé avec lequel on se... complète bien. Moi, je suis beaucoup axé process, opérationnel, création de contenu. Lui, ça va être quelqu'un qui va être porté sur le réseau, le développement et il a une facilité à rentrer en contact avec les gens et à pas se limiter les choses. Donc, demain, tu vas lui dire, ok, on doit aller à SF rencontrer un fonds d'investissement. On doit tout faire pour avoir le numéro de téléphone et avoir un rendez-vous. Il va le faire. Il va pas se limiter. Peut-être que moi, j'ai un petit peu plus me limiter sur ça parce que j'ai un peu plus de mal à Merci. peut-être que j'ai plus de croyances limitantes aussi je sais pas mais on se complète bien et du coup tu vois on part à SF, on va avoir des fonds d'invest, on décroche des rendez-vous et à la suite de ça on va à Miami, on arrive à dealer quelque chose sur un local là-bas tu vois et on est tellement dans l'action que parfois c'est pas les meilleurs moves à faire mais ça reste quand même du positif parce que tu finis toujours par déclencher des opportunités quelles qu'elles soient tu comprends ce que je veux dire ?
- Speaker #0
Moi. Oui, très clair. Et justement, tu parles de croissance, tu parles de ces trois pays, tu parles des US. C'est assez compliqué finalement déjà de réussir rapidement à sortir de l'opérationnel et faire en sorte que vous ne soyez plus directement dans ces différents studios de podcast. Alors certes, il y a le côté 100% automatisé et on va en parler dans un instant parce que là aussi, si certains qui nous écoutent ont déjà fait des podcasts ou sont allés dans des studios, En général, tu as quand même quelqu'un qui t'accueille, quelqu'un qui va allumer les caméras, qui va vérifier, qui va te partager les rushs. Là, vous arrivez avec un concept qui est, je ne sais pas si vous l'avez inventé, créé, mais en tout cas, ce n'est pas anodin. Ça peut être intéressant d'en parler. Mais avant ça, comment est-ce que vous êtes rapidement sorti de l'opérationnel ? Vous avez recruté des gens ? Parce que moi, je me souviens, dès la première année, il y avait cette volonté de recruter du salarié. Et j'insiste, des salariés, pas uniquement des prestataires. externes, etc., temporaires, et de les responsabiliser pour faire en sorte que, vous, ça vous libère du temps pour aller développer.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. C'est exactement ça. J'ai toujours pensé comme un entrepreneur, et je pense que Eddy aussi, et même si je suis passionné aujourd'hui par la création de contenu, par la vidéo, par le podcast, par tout ça, je n'ai pas envie d'être, comme on dit souvent, esclave de mon business, tu vois. Moi, aujourd'hui, j'ai des enfants. Je veux voir mes enfants. je suis prêt à mouiller le maillot pendant X années, mais j'ai besoin de déléguer. Je pense que déléguer, c'est une très bonne chose, même si ce n'est pas évident, parce qu'encore une fois, on a fait beaucoup d'erreurs sur ça aussi. Donc, on l'a fait rapidement. On a ouvert en juillet officiellement. En août, j'avais déjà quelqu'un qui s'occupait de l'opérationnel, donc un an après. Mais j'étais un mois aussi encore dans l'opérationnel. Après, très vite, on a recruté un bras droit dès septembre. Et ensuite, ça s'est enchaîné. En fait, à chaque ouverture, on recrute un petit peu plus de monde. Puis ensuite, on a intégré une responsable com parce que la communication, pour moi, la communication marketing, c'est le nerf de la guerre. Tu peux avoir un produit moyen si ton marketing est fort. Tu seras une entreprise plus grosse qu'une entreprise avec un marketing moyen, mais un bon produit. Je le pense vraiment profondément. Et tout s'est enchaîné. En fait, on a fait étape par étape. donc on s'est... trompé sur certains recrutements, mais ça fait partie aussi de l'apprentissage et c'est totalement normal. Mais ensuite, on a recruté une assistante de direction, un manager et aujourd'hui, nous, on est focus sur le développement vraiment de Podspace, que ce soit sur la partie automatisation, que ce soit sur la partie nouvelles ouvertures et autres opportunités. Et les studios, aujourd'hui, je suis content parce que ça fait plus de deux ans maintenant, je peux partir en vacances quand je veux. je peux rester chez moi si j'ai envie de rester chez moi avec mes enfants enfin les studios tournent sans besoin que je sois là ou que mon associé soit là et ça c'est super parce que demain notre vision c'est de revendre la boîte et une boîte qui dépend des fondateurs c'est pas une boîte qui se revend pour moi c'est une boîte qui est peu valorisable tu vois très clair très clair et tu parles justement d'automatisation
- Speaker #0
vous avez ouvert votre premier studio 100% automatisé votre objectif il est clair de devenir la référence des studios et des studios automatisés également Comment est-ce que vous avez analysé ce besoin et surtout comment ça marche ?
- Speaker #1
En fait, le besoin, il vient de répondre à nos problématiques actuelles. C'est-à-dire que nous, aujourd'hui, pour vous faire un petit peu l'état des lieux, c'est le client réserve sur le site. Donc, on a quand même eu cette présence d'esprit de développer une partie tech, donc de booking où le client va réserver sur le site, recevoir ses fichiers en 48 heures, mais les fichiers vont être traités par les équipes opérationnelles de PostSpace. donc nous on a tout un une question de flux de contenu à gérer qui est gigantesque parce qu'au final, aujourd'hui, on a trois studios dans Paris et d'autres à Réunion, Lille, Saint-Etienne, Barcelone, SF et Miami. Donc, c'est beaucoup de contenu à gérer. On a mis un process pour que tous les opérateurs puissent drop les fichiers, donc récupérer les fichiers, monter les fichiers, drop les fichiers, mais tout ça en 48 heures parce que notre promesse, c'est livraison en 48 heures ouvrées. Au début, c'était notre promesse, Avec le temps, on s'est dit que c'était quand même chaud à tenir, mais on y arrive parce qu'on a faible les process. Et dans une logique d'aller plus vite, d'être plus rentable et de pouvoir scaler, parce que la finalité d'une entreprise, c'est de faire de la croissance et d'ouvrir plus de choses, en tout cas la nôtre, on s'est dit comment est-ce qu'on pourrait aller plus vite dans ça. Aujourd'hui, on a des outils d'IA qui nous permettent d'aller plus vite et on s'est posé la question, comment répondre à nos problématiques ? En automatisant les studios. Puis en faisant en sorte que, moi en tant que créateur de contenu, mon rêve ultime, ce serait que demain je puisse réserver un studio en ligne, le déverrouiller avec mon smartphone, avec une smart clock. rentrer dans la salle, qu'il n'y ait personne, que j'appuie sur un bouton, que je puisse faire mon tournage, que le changement de caméra se fasse automatiquement et qu'à la fin de la session, une fois que je clique sur fin de l'enregistrement, je retrouve mes fichiers et mes shorts instantanément sur mon espace client et que je puisse compter tout de suite. Ça, c'est mon rêve en tant que créateur de contenu. On a brainstormé pendant des longues, longues, longues heures avec mon associé. On s'est dit, fais-t-en ça, en fait. Donc, la vision aujourd'hui, c'est, on a déjà mis un premier studio automatisé, donc juste la partie production, je parle, à Station F, donc là, actuellement, là où tu me vois, Alex, c'est le studio automatisé, où en fait, le client vient, il appuie sur un bouton, le changement de caméra se fait automatiquement en fonction de la personne qui parle, et ensuite, c'est drop sur un espace. Maintenant, là, on est en train de développer, donc on a recruté un studio juste pour cette partie-là, la partie d'après qui est... Donc, de développer une plateforme, une infrastructure où chaque client pourrait avoir un espace client, retrouver ses fichiers qu'il a tournés dans les différents pod spaces et à la fin de l'enregistrement, recevoir ses rushs instantanément montés et pré-montés. Et ses shorts, c'est ça qui est fort. Donc, après, une fois qu'on arrive à faire les shorts, on peut décliner sur les miniatures tout ce qui se fait avec Delia finalement. Mais instantanément à la fin de la séance. Et c'est ce gain de temps énorme qui est pour nous déjà de l'argent. qui est moins de dobs et moins de salariés parce qu'on va économiser des coûts. Aujourd'hui, de base, je mets une personne par studio. Là, je n'aurai plus besoin de mettre personne et je pourrais du coup favoriser cette matière grise humaine à des choses où on va avoir plus de demandes techniques. Donc, ça peut être par exemple un gros client, donc une grosse boîte qui va avoir un montage un petit peu plus poussé et pointilleux. Et là où je ne vais pas pouvoir faire intervenir de l'IA, mais je vais dire à un monteur de l'équipe, OK, là, c'est un montage ponctueux, il faut que tu fasses ça, ça, ça, ça. Tu comprends ce que je veux dire ?
- Speaker #0
Oui, très clair. Revenons sur un sujet qui est assez intéressant, c'est que quand tu veux mettre à l'échelle une boîte, ce qu'elle est, et surtout un business physique, en général, tu ne vas pas tout de suite aller chercher des pays complètement différents. Alors, on l'a compris de par le parcours et de par différentes opportunités. c'est pas vous qui avez eu cette volonté d'aller d'abord à Barcelone, puis ensuite aux Etats-Unis, c'est plus la situation qui l'a permis. Pour autant, vous avez pris la décision d'accepter. Est-ce que c'est un choix que vous estimez avec du recul une bonne décision ou que vous l'auriez fait différemment ? Sous-entendu, c'est souvent plus facile de d'abord scaler dans son pays avec les règles, avec les lois qu'on connaît, qu'on maîtrise, les leviers qu'on connaît, qu'on maîtrise, et une plus facile capacité on va dire à mettre à l'échelle différentes ressources ou avec du recul, c'était une excellente stratégie et c'est peut-être ce qui vous permet même aujourd'hui d'avoir cette vision globale de lever des fonds,
- Speaker #1
de valoriser et de vous être orienté vers un côté tech par l'automatisation par exemple moi je pense que si c'était à refaire je referais la même chose parce que on a peut-être fait des erreurs sur certaines choses mais aujourd'hui je sais comment mieux recommencer donc donc là tu vois pour 2026 on aimerait bien ouvrir new york on sait que pour ouvrir new york new york on a besoin de plus de fonds donc c'est aussi la question à lever on sait que à new york il ya quelques studios même si c'est pas ouf et d'ailleurs c'est étonnant j'en parlais du coup avec des investisseurs la semaine dernière on disait qu'il ya des studios de new york mais par rapport à ce qui se fait en europe ou à dubaï c'est nul mais c'est vraiment nul tu vois là je suis en train de drop une idée à quelqu'un qui veut ouvrir un Un studio de podcast hyper quali à New York en écoutant le déclic. Mais on s'est dit, OK, si on pénètre New York, on le fait avec du budget, on le fait avec des super décors et on le fait avec une valeur ajoutée que les autres studios de New York, de Manhattan n'ont pas. C'est un studio automatisé avec une plateforme pour les créateurs de contenu.
- Speaker #0
Très clair. Et justement, parlons-en, la levée de fonds, c'est la première levée de fonds ? Est-ce que c'est la seconde ? Sur quel valo ? Comment vous avez déterminé votre valo ? jusqu'ici vous étiez complètement autofinancé, est-ce que vous êtes rentable d'ores et déjà ? Toutes ces questions finalement que peut-être certains auditeurs se posent, est-ce qu'elle est encore active ? Par où vous levez des fonds ? Il me semble que vous avez ouvert à la communauté également, d'où je fais encore une fois de bénéficier du personal branding, c'est pour ça que je te pose toutes ces questions.
- Speaker #1
Oui, alors nous, on a été rentable dès le deuxième mois, comme je te l'ai dit tout à l'heure. Et c'est étonnant parce qu'en fait, on a fait les ouvertures sur les différents studios les deux premières années en fonds propres. Donc en fait, on réinvestissait le cash généré par les studios pour faire des nouvelles ouvertures. Et étonnamment, à la fin du premier exercice comptable, on a fait du bénéfice. Donc on est une boîte rentable malgré qu'on ait investi beaucoup d'argent dans l'ouverture des nouveaux studios et qu'on ait fait beaucoup d'erreurs aussi. parce qu'on a fait beaucoup d'erreurs les deux premières années. Donc oui, on est une boîte rentable aujourd'hui. Enfin, on l'a toujours été en vrai. Et pourquoi cette levée de fonds ? Parce qu'aujourd'hui, ça fait deux ans qu'on bootstrap, qu'on développe avec nos capitaux propres. Cependant, au vu de l'ambition actuelle du projet et de la vision qu'on a, on vient aujourd'hui, la semaine dernière, on vient de signer 400 m² à Bastille pour faire les plus grands studios de création de contenu de France avec des studios automatisés forcément. et un espace aussi où il y aura un gros cyclo pour les créateurs de contenu qu'on mettra à louer à l'heure donc on va un peu disrupter aussi le marché des concepts YouTube ça on le fait encore une fois en fond propre, c'est à dire que là le local est déjà signé, donc on a signé la semaine dernière, d'ailleurs j'ai fait un vlog qui sortira jeudi et on commence les travaux la semaine prochaine donc encore une fois en fond propre, mais tu vois là on est sur des projets qui sont quand même beaucoup plus gros avec une vision plus grande Merci. l'automatisation, ça va nous coûter cher. Là, on a recruté un CTO qui nous coûte aussi de l'argent. Avec le CTO, on veut construire une équipe tech. Donc, ça coûte cher. On veut développer des nouvelles villes en France. Donc aussi, comme je l'ai dit juste avant, New York, etc. Donc, la levée, elle a tout son sens maintenant. Et je pense que quand on entreprend, il y a une question de timing et de momentum. Moi, je pense que notre timing et notre momentum, il est là maintenant, aujourd'hui. Si on veut aller plus vite, c'est tout de suite. On a de la hype, les gens s'intéressent beaucoup à Podspace. On le voit, même moi, je le vois en perso. Tu vois toutes les opportunités que j'ai grâce à Podspace. Je le sens quand même pas mal. Donc, je pense que c'est maintenant et on a eu la chance de construire une communauté. Sur Instagram, on a Jim l'abonner sur le compte Podspace. Un compte d'entreprise, c'est pas mal en vrai, une entreprise qui vient de se lancer. Moi, j'ai une compte perso, j'ai pas mal de monde aussi. Tu vois, la levée de fonds l'a annoncé. Il y a eu 1200 personnes préinscrites en quelques jours. C'est énorme, tu vois. C'est énorme. Donc, on espère atteindre la target. La target, elle est de 2 millions. Donc, sur Crowdcube, après, il y a des BA et des VC qui sont aussi intéressés et qui nous ont contactés, avec lesquels on est en discussion actuellement. sur une valo de 10 millions pour mener à bien le projet d'automatisation et de plateforme centralisée.
- Speaker #0
Et justement, aujourd'hui, sauf erreur, vous êtes à quoi ? 150K, 200K de MRR ?
- Speaker #1
Oui, c'est à peu près ça exactement.
- Speaker #0
Ok. Et effectivement, tu parlais d'opportunités. Tu as même été dans le classement Fee Obsorti Under 30. Est-ce qu'il y a d'autres opportunités de ce type que tu peux voir au quotidien ? Et je reviendrai sur cette partie. souscription, valo, VC ou autre et surtout c'est quoi la suite derrière parce que finalement lever de l'argent c'est bien mais réussir à transformer cet argent en concret et aller chercher d'autres étapes c'est quand même l'objectif la
- Speaker #1
suite c'est de faire plus d'ouverture donc là comme je t'ai dit juste avant tu vois on a à peu près 200 demandes sur les 200 demandes de villes il y a des villes qui se répètent bien évidemment euh... et après avoir les candidatures qu'on a reçues il faudra juger du sérieux ou pas des personnes c'est très important et une fois qu'on arrive à faire des belles ouvertures avec des beaux pod space dans les différentes villes et aussi à l'international le but c'est de dépenser beaucoup en marketing forcément pour devenir les leaders mondiaux et réussir à remplir en termes de capacité tous ces studios et à ce que la création de contenu ça rentre dans les habitudes des personnes même si Merci. Ça commence à le devenir pour certains. Pour toi, c'est une habitude de créer du contenu. Tu es habitué à le faire. C'est quelque chose qui drive aussi ton business. Plus tu vas faire du contenu, plus tu vas faire des vues, plus tu vas avoir de clients. C'est logique. Pour moi aussi. Mais pour certaines personnes, ça ne l'est pas encore. Et on le voit tous les jours. Aujourd'hui, j'ai des clients qui viennent tout juste de comprendre la puissance de la création de contenu. Comme j'ai des clients, c'est logique pour eux. Moi, quand j'ai, je ne sais pas, NJ qui vient me voir et qui me dit « Nous, on veut créer du podcast » , ça me fait trop plaisir. Parce que je remarque que même des grosses boîtes commencent à s'intéresser à ça et ça devient vital pour eux. Donc, la suite logique pour nous, c'est ça. Donc, bien utiliser ces fonds pour faire de nouvelles ouvertures, mener à bien le projet Bastille avec les studios automatisés, montrer que, encore une fois, parce que nous à la base des bases, on est des studios de création de contenu. Mais là, on devient des studios de création de contenu automatisés avec une plateforme un peu communautaire, tu vois, parce que le but, in fine, c'est que. une fois qu'on arrive à faire en sorte que tout le monde prenne son abonnement sur l'application Podspace et réserve des séances à droite à gauche dans les différents studios, moi, c'est que cette data, en fait, je l'explore, tu vois. Je l'exploite, pardon. Et que je peux lancer telle ou telle feature, je peux dire demain, ah ben, ça serait bien de mettre une feature de mise en relation, tu vois. Toi, Alec, qui est venu dans le studio Podspace à Genève, s'il y a quelqu'un qui voit ton profil sur l'application ah bah moi j'aimerais bien inviter Alec dans mon podcast hop je fais une demande et on va tourner dans tel studio, tu vois il y a plein de visions et d'opportunités qu'on a maintenant je pense qu'il est important pour nous en tant que fondateur après cette levée de fonds de prioriser ce qu'on doit faire et la priorité pour l'instant elle est sur l'automatisation et le lancement du SaaS.
- Speaker #0
Très clair, j'ai trois dernières questions à te poser La première, tu as évoqué le fait, après la levée, le développement, les différents studios, les 200 demandes, le tri, la priorisation, etc. et actionner tous ces éléments. Et ensuite, faire une grande campagne publicitaire. Donc finalement, c'est vraiment le côté groupe également. Pour autant, tu es encore créateur de contenu, tu as encore ce podcast qui cartonne, vous avez créé une vraie communauté, vous savez engager cette communauté, vous croyez dur comme fer au personal branding. Pour ceux qui nous écoutent, À quel moment faire le switch entre personal branding, organique, communauté lorsqu'on en a une et le fait de faire de la publicité payante selon toi, de par ton expérience et de par le plan que vous avez écrit, j'imagine, pour Podspace ?
- Speaker #1
Moi, je mettrais toujours en avant l'organique. J'y crois dur comme fer et je pense que c'est le meilleur moyen aujourd'hui pour lancer un business et être visible, c'est de faire des TikTok. faire des réels Insta, faire des YouTube Shorts, lancer une chaîne YouTube. Mais à un certain stade de ta croissance et de ton évolution, ce n'est pas ce qui va te permettre d'aller chercher plus de clients, je dirais. Parce qu'il faut quand même soit avoir une équipe, à un moment donné, qui va te rédiger des scripts, qui va analyser les contenus qui sont viraux pour t'inspirer et tout ça. Donc une équipe, ça coûte de l'argent. Soit dépenser Merci. du budget publicitaire pour aller chercher plus de clients. Je pense que tout dépend aussi de la profondeur de ton marché, mais je dirais qu'en soi, les deux sont complémentaires. Si je prends le domaine de l'infoprenariat, parce que c'est un domaine que je suis beaucoup, je vois des gens cartonner sur TikTok, mais quand même faire des pubs. Je pense que l'un va avec l'autre. Mais qu'au début, tu n'es pas obligé de dépenser en ads. En tout cas, moi, ce n'est pas la chose que je recommanderais.
- Speaker #0
Très clair. Franchise, tu as évoqué le fait que ce n'était pas forcément la meilleure décision stratégique à ce moment-là. Beaucoup de gens ont envie d'ouvrir la franchise, surtout quand tu as une ambition de déployer au national ou à l'international. Si tu avais une, deux, trois leçons à partager pour ceux qui nous écoutent à l'égard des franchises ?
- Speaker #1
Prendre un avocat, ne pas le faire tout seul. Tchad GPT, c'est bien, mais Tchad GPT, ce n'est pas un avocat. Première des choses. Deuxième des choses, bien sélectionner les profils, c'est-à-dire que Tu as beau avoir un bon fit avec quelqu'un, si la personne ne connaît rien, un, au business, très important, deux, au secteur d'activité dans lequel tu évolues, ce n'est pas un bon profil, et trois, je dirais l'emplacement, parce qu'encore une fois, on parle de marché, il faut que ça soit des emplacements stratégiques. Si le marché n'est pas présent dans la localisation que le franchisier va ouvrir, n'ouvre pas. même s'il est super motivé même si c'est un super bon profil ne le fais pas et choisir des villes où il y a de l'attraction moi demain si j'ouvrirais un pod space je sais qui sont mes clients cibles 70%
- Speaker #0
de B2B je chercherais une ville où il y a quand même pas mal d'entreprises merci James pour tout ce que tu as partagé c'était vraiment un plaisir d'animer ce podcast d'ailleurs si vous avez eu autant de plaisir à écouter cet épisode que je n'en ai eu à l'animer faites le nous savoir comme à chaque fois en mettant 5 étoiles sur votre plateforme préférée en partageant un maximum cet épisode. On fera un article LinkedIn de cet épisode. Je ne sais pas quand sort exactement l'épisode, mais j'imagine très bientôt. On mettra aussi le lien de Podspace, peut-être même le lien de la levée si c'est encore d'actualité pour ceux qui sont intéressés. Et puis, j'ai une dernière question pour toi quand même que je pose à chacun de nos invités. Est-ce que tu peux nous partager le déclic qui a fait toute la différence dans ta vie, que ce soit professionnel, personnel, que tu ne m'as pas partagé dans cet épisode, que peut-être on n'a partagé nulle part encore. Ça peut être une simple phrase, une anecdote, une situation, une frustration, quelque chose de positif, moins positif, peu importe. Tu as carte blanche pour le mot de la fin.
- Speaker #1
Le déclic, une phrase qui m'a marqué d'un ami à moi que tu as reçu, Sudehy. que je connais depuis très très longtemps moi qui m'a vu grandir et qui m'a vu commencer à entreprendre et lorsque je commençais je me posais beaucoup de questions sur mon entreprenariat et il m'a dit tu sais James l'argent il y en a partout tout le monde a de l'argent ton voisin a de l'argent, ta mère a de l'argent, tes parents ont de l'argent il faut juste comprendre comment les gens le dépensent une fois que tu as compris ça tu as tout compris donc c'est une phrase qui m'a beaucoup marqué que j'ai gardé dans ma tête merci James Merci à toi, Alex, c'était un plaisir