- Magali
Bonjour, bienvenue dans le dos de la cuillère. Je suis Magali, diététicienne nutritionniste spécialisée dans les alimentations végétales. Ce podcast a pour but de partager mes expériences, mes rencontres et mes réflexions sur la diététique et le véganisme. Je te souhaite une bonne écoute ! Ça faisait très longtemps que je voulais te proposer une interview de Marie-Gabrielle Domizi. Tu sais, qui a fait deux épisodes carte blanche sur ce podcast ? Et comme on est toutes les deux des personnes très occupées et qu'il y en a une à Aix et l'autre à Montpellier, ça a été compliqué d'organiser cette rencontre. Heureusement, on a pu compter sur Marion, de Montsuividiet, qui est toujours là et qui nous a permis de nous retrouver dans les superbes locaux d'Obratori à Marseille pour cet enregistrement. Merci du fond du cœur Marion. Marie-Gabrielle est diététicienne depuis presque 26 ans. Elle est aujourd'hui dans la région d'Aix-Marseille et elle est présidente depuis quelques mois de l'ONAV, l'Observatoire National des Alimentations Végétales. Elle a été la première diététicienne VG que j'ai connue de ma vie. Et c'était au tout début de mes études en diététique, donc autant te dire que je me suis raccrochée à elle comme une moule à son rocher pour me donner la force d'aller au bout de ce parcours. Je la considère aujourd'hui comme une amie, mais aussi une consoeur, une camarade, une mentor, un soutien. Et j'espère que cet épisode te permettra peut-être de la découvrir, mais surtout j'espère que cette interview saura lui rendre l'hommage qu'elle mérite. Dans un premier temps, je lui ai demandé de me parler de son parcours de dièt', puis comment, en végétalisant son alimentation et en s'intéressant à l'alimentation durable, elle l'avait intégrée à sa pratique. Nous avons ensuite échangé sur notre façon d'envisager notre métier, l'importance de s'entourer et notamment quand on est en libéral. Voici donc notre échange et on a commencé par remonter le temps en évoquant ses études en diététique.
- Marie Gabrielle
Alors moi, je suis parisienne d'origine et donc j'ai fait mes études au... À l'époque, c'était un des seuls lycées sur Paris, parce que depuis, il y a différentes écoles qui se sont montées. Mais je parle d'un temps, d'un temps lointain, où effectivement, c'était encore le seul lycée public. Donc, c'est le lycée Rabelais à Paris qui fait encore, je crois, un peu référence sur le sujet. Et donc, je me suis inscrite au sein de cet établissement. J'ai passé mon diplôme de diététique au lycée Rabelais à Paris. Et j'ai fait mes premières armes d'étudiante d'abord. Et puis ensuite, j'ai été diplômée diététicienne. J'ai commencé à travailler ensuite dans... Un des premiers métiers que j'ai fait, c'est dans l'agroalimentaire. J'ai travaillé pour un gros groupe, que je ne citerai pas pour ne pas faire de publicité, mais du coup j'ai travaillé dans ce groupe-là où j'ai fait mes premières armes au sein du service consommateur et ensuite j'ai un peu grimpé les échelons pour travailler en lien avec les services qualité et les services marketing de différentes marques. Parce que qui dit groupe alimentaire dit plusieurs marques. Voilà, donc c'était une époque ... une époque intéressante. Et puis, d'un point de vue personnel, en fait, il s'est trouvé que j'ai déménagé, que je suis descendue dans le sud de la France. Et du coup, ça a été un virement professionnel également, puisque en arrivant dans le sud, sur Marseille, je me suis plutôt orientée sur ce qu'on appelle la diététique thérapeutique. Et j'ai surtout travaillé chez les prestataires de services où je faisais du soin à domicile. Donc là, j'étais vraiment dans une branche où on parlait nutrition entérale. et où là j'étais dans du suivi. Donc j'ai fait beaucoup de cancérologie, notamment cancer ORL, parce que forcément nutrition entérale, donc neurologie aussi, et puis pédiatrie. Parce que les collègues que j'avais à l'école n'avaient pas la volonté de travailler en pédiatrie, qui reste effectivement un secteur assez difficile. Et ça a été aussi bien enrichissant sur le plan professionnel que sur le plan humain, bien évidemment. parce que ce sont souvent des prises en charge sur le long cours. On va au domicile du patient, de la patiente, et effectivement, il y a un lien indéniable qui se crée. Donc voilà, ce n'était pas toujours facile. Il y a eu des moments un peu moins drôles, mais je crois que c'est ce qui fait aussi toute la valeur de ce métier. Je me sentais utile, c'est là où mon métier, dans mon activité, ça prenait tout son sens. J'étais vraiment au service des patients et où je me sentais utile et pertinente avec cette dimension également humaine, parce que forcément à domicile, le contexte est différent du milieu hospitalier. À l'hôpital, on est dans une chambre stérile, blanche, dans un univers aseptisé. Alors que quand on est au domicile des gens, on est chez eux. On rentre chez eux, on rentre dans leur univers. Moi, l'avantage que j'avais par rapport aux infirmiers et aux infirmières, c'est que je venais vraiment pour parler nutrition. Et finalement, j'avais ce côté un peu plus fun, un peu moins médicalisé. Donc, il n'était pas rare que je sois accueillie avec un café, des petits gâteaux ou un petit thé ou des choses comme ça.
- Magali
Génial.
- Marie Gabrielle
Donc ça crée forcément du lien et c'est vrai que c'était une période très intéressante, mais également très difficile aussi. Donc il est arrivé un moment donné où c'était trop lourd à porter pour moi, notamment dans le domaine de la pédiatrie. Parce que j'ai quand même fait des prises en charge où c'était des enfants en fin de vie. Donc, bon, à un moment donné, moi, dans ma vie personnelle, je suis devenue maman également. Donc, il y a forcément cette notion de transfert qui s'applique. Et donc, la charge émotionnelle devenait vraiment trop importante. Après, j'ai eu d'autres expériences assez furtives dans d'autres domaines, notamment dans le commercial ou des choses comme ça, ou dans le secteur pharmaceutique, etc., dans les compléments alimentaires. Et en fait, ce n'était pas ma vocation. Je pense que j'avais toujours besoin d'être au contact de l'humain et mon métier prend sa valeur vraiment quand je suis au service des gens.
- Magali
Et du coup, c'est super intéressant parce que ça permet quand même de se rendre compte que le métier de diététicien ou diététicienne ne s'applique pas juste à une prise en charge à l'hôpital, en clinique ou en libéral. Enfin, voilà, ton parcours, déjà, ça montre qu'il y a plein de possibilités en salariat, en freelance, mais pas forcément en consultation.
- Marie Gabrielle
Complètement. Là, vraiment, là, pour le coup, le métier dans la diététique, il y a un panel qui s'ouvre à nous, et c'est à nous aussi d'aller pousser des portes et d'aller, aussi bien dans les collectivités, aussi bien dans le secteur, dans plein de secteurs, on va en parler après, mais dans la suite de mon parcours, finalement nous ne sommes qu'à mi-chemin, mais complètement, et c'est ça qui est valorisant, enrichissant, c'est qu'effectivement nous ne sommes pas, il y a ce stéréotype du diététicien ou de la diététicienne en blouse blanche à l'hôpital, ou alors dans son cabinet à faire de la perte de poids, pas du tout, c'est vraiment ça, c'est le cliché stéréotype. Le métier est beaucoup plus riche et intense, et heureusement. Donc on a vraiment beaucoup de possibilités.
- Magali
Donc après ces expériences en tant que salariée pour différentes entreprises, tu t'es lancée en libéral, je crois ?
- Marie Gabrielle
Oui, alors comme je vous disais, à un moment donné, on évolue aussi en tant que personne, en tant qu'individu. Donc moi-même, au travers de mes expériences personnelles, j'abordais à un moment donné de ma vie un tournant où j'aspirais à aller vers les alimentations végétales. À titre personnel et à titre professionnel, j'avais besoin effectivement de me renouveler. J'ai eu l'opportunité de m'installer en libérale et je me suis dit que c'était peut-être effectivement... Le libéral, pour moi, au tout départ, c'était vraiment le truc auquel je ne voulais pas aller. Comme quoi, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. C'est que, justement, j'avais peur d'être isolée dans mon cabinet et de ne faire que des prises en charge de perte de poids. Vraiment, ce n'était pas ce que je recherchais dans mon métier. En sortant du soin, je n'avais pas envie d'aller vers ça. Alors, ce n'est pas une critique de ma part, parce que heureusement que j'ai plein de collègues qui sont effectivement orientés vers ces prises en charge. Mais c'est vrai que j'avais peur de me retrouver cantonnée, justement à cette seule activité. Pour autant, je me suis dit, le libéral, c'est aussi le moyen de pouvoir oeuvrer et de faire mon métier comme je l'entends, complètement autonome, sans rendre de compte à personne, entre guillemets, à part à moi-même et à mes patients et mes patientes. Et donc, j'ai saisi cette occasion de me lancer dans l'aventure du libéral. Moi, en sortant de mes études, je ne me suis pas sentie la légitimité ou je ne me sentais pas la carrure pour m'installer en libérale à ce moment-là. J'étais jeune, dans tous les sens du terme, aussi bien jeune diplômée que jeune tout court. Et je pense que j'estime que je n'avais pas la maturité à cette époque-là pour gérer ça. Donc, je trouve ça formidable les personnes qui arrivent à le faire aujourd'hui, de nos jours. Et puis souvent maintenant on a des personnes en reconversion donc avec un bagage professionnel qui font qu'effectivement c'est plus facile de s'installer en libéral aussi donc voilà, loin de moi l'idée de...
- Magali
Oui, mais c'est vrai que même ... là, je vois des dièt' qui étaient avec moi en reconversion etc et elles se sentent pas non plus, et puis c'est ok alors que moi par exemple je n'ai jamais envisagé autrement le métier de dièt' que en étant ma propre patronne. Mais ça fait partie aussi de tout le paysage, de la façon d'exercer le métier de diétécienne.
- Marie Gabrielle
Mais c'est ça, complètement, ça dépend des personnalités. On a tous cette notion d'individualité qui fait qu'effectivement, on a tous nos propres déterminants personnels.
- Magali
Pour poursuivre sur ce thème, c'est vrai aussi que... le fait d'être diète en libéral, il y a quand même ce côté dont tu parlais un petit peu tout à l'heure aussi, d'isolement. Et c'est vrai que, par exemple, quand j'ai fait mes stages pour le BTS, c'est vrai que le fait d'être intégrée dans une équipe, d'avoir des collègues, c'est quand même un aspect qui est assez chouette et qui peut manquer quand on est en libéral. Sauf si, on arrive à se créer un réseau et à connaître des personnes qui encouragent justement les rencontres entre diététicien·ne·s, créer un réseau avec des dièt' , mais peut-être avec d'autres professions de santé aussi, et du coup, de ne pas être isolée, seule, dans son coin.
- Marie Gabrielle
Complètement. Ça, c'est quelque chose, d'ailleurs, que je recommande chaudement. Moi, c'est ce qui, au départ, de mon aventure libérale, j'étais effectivement assez isolée. Donc, ça m'a très rapidement, surtout que je sortais justement d'années où j'étais en collaboration avec d'autres collègues diététiciennes et diététiciens. Et donc, effectivement, il y avait ce process d'échange, cet effet communautaire, communauté,
- Magali
esprit d'équipe,
- Marie Gabrielle
solidarité, tout ça. Donc effectivement, c'est une certaine richesse, aussi bien professionnelle que sur le plan humain, encore une fois. Et puis il y a cette notion de soutien. C'est d'autant plus important qu'on travaille au contact de patients malades. mais effectivement ça c'était effectivement au début un aspect, je dirais si je devais citer un aspect entre guillemets négatif du libéral c'était effectivement ce côté isolé et puis le lancement du cabinet, parce qu'on va être honnête on est là pour parler en toute transparence c'est pas un métier évident, ce n'est pas un métier facile, qui manque beaucoup de reconnaissance qui n'est pas assez valorisé. Mais c'est aussi à nous de nous retrousser les manches pour faire en sorte que... Mais du coup, l'installation libérale, ça reste effectivement un exercice assez complexe et qui nous demande beaucoup d'énergie pour pouvoir arriver à se faire connaître, pour pouvoir se faire entendre, pour avoir cette reconnaissance justement au niveau des prises en charge. Donc ça demande beaucoup d'investissement. et pour autant c'est cette période là où moi dans ma période personnelle je m'orientais vers les alimentations végétales et je parle là on est en 2015 donc en 2015 c'était pas encore au niveau des actualités le végétarisme par exemple c'était pas encore quelque chose dont on parlait beaucoup et pourtant il y avait des gens qui commençaient de plus en plus à vouloir se tourner vers ces modes alimentaires, et j'ai senti effectivement un intérêt pour le sujet. Au départ, en toute honnêteté, je n'ai pas souhaité communiquer sur ce sujet-là parce que j'avais peur d'être étiquetée "diététicienne végé" et que du coup, en sachant que ça représente quand même un faible pourcentage de la population, je me suis dit que je vais être étiquetée diététicienne VG et j'aurai très peu de patients. Donc, je n'ai pas souhaité communiquer dessus en me disant je vais me fermer des portes et je vais être encore plus isolée En fait, il y a un moment donné où mon cabinet vivotait, on va être très transparentes, je suis très transparente sur le sujet, et je me suis dit c'est où j'arrête tout ? Je retourne travailler en tant que salariée quelque part, ou alors je change complètement ma conception des choses. J'ai opté pour l'option 2.
- Magali
Puisqu'on est là aujourd'hui.
- Marie Gabrielle
Et voilà. J'ai complètement changé, c'est-à-dire que j'ai carrément communiqué à 100% ... enfin, pas à 100%, mais je me suis dit, allez, on y va, perdu pour perdu, on y va franco. Et je me suis dit, je vais communiquer sur les alimentations végétales. Et donc, j'ai ouvert à ce moment-là sur les réseaux sociaux. J'étais un peu plus présente. Au départ, j'étais présente pour mes patients avec des recettes, des choses comme ça, des trucs assez classiques. Et puis finalement, j'ai communiqué sur des recettes végétales ... De plus en plus, sur tous ces sujets, des alimentations végétales, parce qu'il y en a plusieurs finalement, je me suis rendu compte qu'au lieu de me fermer les portes, ça m'en a ouvert. Ça a été l'occasion de faire des rencontres, ça a été l'occasion de rejoindre différents organismes. (Moi, si je devais résumer ma vie aujourd'hui avec vous, je dirais que c'est d'abord des rencontres) Premier contact avec Marion, de MonSuiviDiet, rejoindre la tribu MonSuiviDiet, c'était effectivement l'occasion d'échanger avec d'autres professionnels de la diététique. Et puis en parallèle, je me sentais quand même isolée aussi de nouveau sur mon côté étiquette diététicienne végé. Et puis quelques années plus tard, en 2020, j'ai rejoint l'équipe de l'ONAV, l'Observatoire National des Alimentations Végétales, où là c'était l'association se créait. Avec uniquement des professionnels de santé dédiés sur ce sujet-là. Alors là, c'était ... le bonheur. Voilà, donc là, je rejoignais vraiment l'équipe qu'il me fallait pour gagner en compétences sur ce sujet-là. Et puis, justement, pour me sortir de cet isolement. Parce que c'est vrai que, voilà, en termes de travail et de pertinence, d'efficacité, c'est toujours mieux à plusieurs cerveaux qu'à un seul. Et cet échange de compétences, parce qu'effectivement on a différents profils au sein de cette association, ça nous tire vers le haut, complètement. Donc c'est vraiment quelque chose que j'encourage quand vous êtes un libéral, quel que soit le secteur dans lequel vous souhaitez vous spécialiser, c'est en tout cas de vous entourer de collègues. Avec qui échanger sur le sujet et justement nourrir vos expériences, partager vos expériences, vous former sur le sujet et gagner en pertinence dans la prise en charge, faire des échanges. Vraiment, ça ne fait qu'améliorer vos qualités de thérapeute, mais également ça vous sort de cet isolement. On a beau être en tête-à-tête avec nos patients dans le cadre de la consultation, c'est vrai qu'on n'en reste pas moins seule la majeure partie du temps.
- Magali
Et donc à ce moment-là, tu ne faisais plus que des consultations en cabinet ?
- Marie Gabrielle
Alors en parallèle de ce changement, de m'ouvrir aux alimentations végétales, en fait je me suis dit je ne vais pas me cantonner aux patients. Moi j'avais besoin, humainement parlant, professionnellement parlant, j'avais encore ce besoin d'être pluridisciplinaire. Et du coup, je me suis dit, en plus de mes suivis patients, je vais aller faire d'autres activités. Donc, j'ai commencé à m'intéresser à faire, par exemple, de l'éducation nutritionnelle dans les écoles, à travailler pour des mairies, à travailler auprès de différents publics. C'est ça qui est riche, vraiment, avec le métier. C'est que du coup, en plus des différentes activités, des différents domaines dans lesquels on peut évoluer, il y a également tous les publics. Du coup, d'aller au contact des élèves dans les écoles, passer ensuite aux seniors, parce que du coup, je travaille par exemple avec des mairies pour faire de la prise en charge, pour faire la prévention auprès des seniors. Je suis amenée à intervenir également en entreprise. J'ai vraiment diversifié mes activités, mais tout en restant quand même sur cette notion de... Alors plutôt que végétal, j'aime bien parler d'alimentation durable. Et donc du coup, j'aime bien dire que je suis spécialisée dans les alimentations durables parce que ça induit quand même, cette notion de durabilité, ça induit forcément la végétalisation de l'alimentation.
- Magali
Tout à fait. Et d'ailleurs, la première fois qu'on s'est rencontrées, c'était à une rencontre Montsuividiet à Marseille. Et tu intervenais pour justement parler d'alimentation durable auprès d'un public de diète dont je faisais partie et j'étais étudiante.
- Marie Gabrielle
Je faisais déjà mon petit... Je faisais déjà la prof, je suis en train déjà de faire la passation. Effectivement, c'est ça. En fait, l'alimentation durable, c'est un sujet qui est assez jeune encore, même si c'est très actuel, mais au niveau en tout cas professionnel, c'est encore assez jeune. et pourtant ça a toute sa pertinence plus que jamais et de plus en plus et je vous encourage, mes collègues, à vous former sur ces sujets-là pour accompagner la transition qui me semble indéniable, indispensable pour pouvoir effectivement répondre aux enjeux actuels, que se soient des enjeux environnementaux, climatiques, de protection de la biodiversité mais surtout et avant tout de santé.
- Magali
C'est la fin de cet épisode. J'espère que tu auras pris autant de plaisir à l'écouter que moi à le produire. N'hésite pas à t'abonner pour être averti de chaque nouvelle sortie. Et si tu le souhaites, tu peux laisser un avis sur ta plateforme d'écoute préférée, ça m'aidera beaucoup. Si tu as des questions ou que tu souhaites échanger, tu peux aussi me retrouver sur Instagram sur ma page le dos de la cuillère podcast. Et bien sûr, si tu penses que ce podcast pourrait aussi intéresser ton entourage, ne te retiens surtout pas de le partager et d'en parler autour de toi. A bientôt !
- Marie Gabrielle
Euh, attends, comment je vais dire ça ? Tu couperas, ça, bien sûr ! Ça, ça sera le bêtisier ! Bah, il est midi, on n'a rien enregistré, on n'a même pas dit bonjour !
- Magali
Je ne sais pas si un épisode va ressortir de tout ça.
- Marie Gabrielle
Écoute, au moins, on rigole. Oui, mais mon parcours, c'est ça. Je n'ai fait que changer d'avis. Ce n'est pas grave, j'assume tout ce que je dis.
- Magali
Mouais ... je ne sais pas si je le garderai, mais au moins, ça a été dit.
- Marie Gabrielle
Je parle comme une vieille diététicienne. Comment dire ça naturellement, encore ?
- Magali
Du coup, peut-être qu'il n'y a rien de bien qui va en sortir ...
- Marie Gabrielle
Oui, il n'y aura peut-être rien de bien. Au moins, on aura passé un moment à rigoler. Et vous saurez ma vie.
- Magali
Merci à toi.
- Marie Gabrielle
Oh putain, on ne va jamais y arriver. C'était pas mal. Elle est pas mal, celle-là. J'espère que je n'ai pas passé près du truc.
- Magali
On la garde.
- Marie Gabrielle
Allez, on la garde.