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Le Grenier - Immobilier et rénovation

Comment quitter le salariat et gagner 150 000 euros par an en immobilier ?

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1h08 |29/04/2024
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Description

Aujourd’hui, j’ai eu le plaisir de recevoir un investisseur immobilier confirmé qui a quitté son métier d’enseignant-chercheur dans l’enseignement supérieur pour vivre de l’immobilier et participer à de beaux projets immobiliers !


Au programme de cet épisode, on a parlé de :


  • Sa prise de décision en achetant une formation immobilière.

  • Comment il a quitté son job d’enseignant-chercheur pour vivre de l’immobilier.

  • Comment être un bon investisseur immobilier en 2024.

  • L’importance de se former et d’être accompagné.


Si vous voulez contacter Gauthier, retrouver le sur son Instagram gautinvest.


On vous souhaite une bonne écoute.


Vous pouvez retrouver nos différents réseaux ci-dessous :


Instagram : Greenliving

Nos sites internets : Greenliving ; Trema

LinkedIn : Michaël Sciuto


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bienvenue dans le média Le Grenier, le podcast qui donne la parole aux entrepreneurs et entreprises qui font l'immobilier au sens large. Peu importe le domaine, investissement locatif, promotion, travaux, crowdfunding, tokenisation, mon but est simple, c'est d'avoir une conversation pour découvrir leur univers dans les moindres détails. Je m'appelle Mickaël et je suis le co-fondateur de la société Green Edwin. On accompagne les particuliers à investir dans le mobilier locatif. Nous sommes spécialisés dans la rénovation énergétique. En clair, les passeurs thermiques n'ont pas de secret pour nous. Alors si vous voulez découvrir le parcours de nos élus T, leur motivation, comment ils font, abonnez-vous et rejoignez-moi dans cette conversation. Bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Le Grenier. Aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir Gauthier Fontanel qui est montpellierain, on va dire.

  • Speaker #1

    Pas de souche, mais oui. Voilà.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est vrai que tu es un peu savoyard, je crois.

  • Speaker #1

    Au savoyard.

  • Speaker #0

    Au savoyard.

  • Speaker #1

    Il y a la couture, la haute couture. Le savoyard et le haut savoyard.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'il y a ce débat. En fait, je voulais recevoir Gauthier parce que Gauthier, je voulais absolument l'avoir pour aborder la thématique du multi-investisseur. Comment on fait pour commencer dans l'immobilier ? Quels sont les avantages, les inconvénients ? On peut parler du... Est-ce qu'on peut devenir rentier dans l'immobilier ? Est-ce que... combien on peut gagner dans l'immobilier, comment on peut en vivre. Et j'avais envie d'explorer un peu tout ça. Et ensuite, comment gaper, peut-être de passer d'un investisseur locatif à effectivement d'autres métiers, d'autres choses. Connaître ton parcours. Donc, Gauthier Fontanel, dis-nous un peu ton parcours, peut-être personnel et professionnel, qui t'a amené à être investisseur immobilier.

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai un parcours un peu particulier parce qu'au départ, j'étais enseignant. Après, j'étais dans les écoles supérieures de commerce. Donc j'avais plutôt une bonne situation. Puis on en a un peu marre quand on arrive à un certain âge. Et moi, j'en ai eu un peu marre. Je me suis donné un objectif. C'est comment je peux ne plus être dépendant d'un patron ou d'un emploi. employer.

  • Speaker #0

    Beaucoup se sont posé la question.

  • Speaker #1

    Tout le monde, à un moment donné, se posait la question. Après, c'est parce que j'ai eu quelques déboires avec des entreprises et des choses comme ça. Ça ne marchait pas comme je voulais. Comment je peux essayer de retrouver un peu d'indépendance, de liberté ? Et je me suis intéressé aux revenus passifs. Donc, j'ai suivi des mentors un petit peu sur Internet, sans trop savoir de quoi étaient les questions. Et à un moment donné, je suis tombé sur un mentor qui est toujours le même. On dit que souvent sur YouTube, ce sont des vendeurs. Il y en a, effectivement, mais pas tous. J'en ai suivi un qui me semblait très bien. On pourra toujours en rediscuter.

  • Speaker #0

    Tu peux citer si tu veux, je te mets à l'aise.

  • Speaker #1

    Alors voilà, comme il m'a aidé, je le citerai. C'est Yann Darwin, aujourd'hui qui est sous Green Bull et aujourd'hui habitant sur Dubaï. Donc moi, j'ai suivi ses formations. J'ai choisi de me former pour comprendre ce qu'était l'immobilier. J'ai compris une chose, c'est qu'il y avait plusieurs manières d'investir et d'avoir des revenus passifs. mais souvent ceux qui commençaient par les revenus passifs ou qui arrivaient à atteindre un certain niveau de richesse avaient fait de l'immobilier. C'est toujours un peu difficile de se lancer dans les investissements parce qu'il faut apprendre beaucoup de choses. Moi j'ai dit je vais commencer par l'immobilier, c'est quelque chose qui me semble accessible, abordable, je ne sais pas exactement comment. Donc j'ai payé au départ une formation, un peu cher mais c'est pas grave, il y a certainement un retour sur investissement, j'en avais besoin.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu l'as eu ce retour sur investissement ?

  • Speaker #1

    Je l'ai eu dès la première année. Vraiment, je ne peux pas dire que ça a tout... Alors, je pense qu'il y a un coup de chance aussi. Je suis à Montpellier. À Montpellier, ce qu'on fait, ça marche. On va dans d'autres villes, ce n'est pas la même chose. Par contre, il faut le faire d'une certaine manière. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, je me rends compte que ce que j'ai appris, beaucoup de gens ne le connaissent pas. On se dit investisseur, mais on en discutait tout à l'heure, nickel. C'est qu'il y a investisseurs, il y a investisseurs. C'est un peu le sketch des inconnus sur le chasseur et le chasseur, mais c'est exactement ça. C'est-à-dire que ce que je fais, moi, je sais qu'il y en a peu qui le font. Ce n'est pas pour m'envoyer des fleurs. J'ai suivi les formations, j'ai suivi à la lettre. Et voilà, en quelques années, j'ai changé mes revenus par le biais de l'immobilier, par des revenus de type... loyer locatif,

  • Speaker #0

    enfin loyer investissement immobilier locatif parce que pour toi là tu donnes la définition entre deux types d'investisseurs mais il y en a qui suivent des formations et il y en a qui n'exécutent pas et souvent ce qu'on nous dit ce que j'entends moi c'est qu'il y en a une bonne proportion, j'entends 90 95% ah oui j'ai les mêmes proportions que toi bon alors ces chiffres sont plutôt vrais c'est à dire que se former

  • Speaker #1

    Sans passer à l'action, malheureusement, ça ne t'aidera pas beaucoup. Le point important, c'est de passer à l'action, avec le stress qui va avec, avec l'inconnu, l'incertitude, gérer cette incertitude et se lancer. Moi, pour info, quand j'ai acheté ma formation, je l'ai partagée avec un de mes frères. Mon frère, lui, ne s'est pas lancé dedans. Il ne s'est pas senti dedans. Il a voulu continuer son activité, salarié. Il a voulu continuer. Voilà, il s'est rendu compte que ce n'était pas pour lui. L'immobilier n'est pas fait pour tout le monde.

  • Speaker #0

    D'accord. Alors, tu vois, c'est intéressant. Ce n'est pas pour fin de fixer sur ton frère, mais c'est plutôt sur le profil. Qu'est-ce qui a fait qu'entre un Gauthier et, je ne sais pas son prénom,

  • Speaker #1

    mais... Alors, je vais aller plus loin, c'est Maxence et Thibaut. Thibaut, c'est un frère jumeau. Donc, je ne sais pas si tu imaginais. Alors, Thibaut, lui, il a voulu le faire, mais il habitait à Paris. Donc, c'était plus compliqué. C'est pour ça que je te dis, il y a aussi...

  • Speaker #0

    Le secteur.

  • Speaker #1

    Oui, j'ai eu une chance, c'est que j'étais à Montpellier. Ça va marcher, quoi, comme peut-être à Marseille, à Bordeaux, à Lyon. Voilà, Paris, c'est beaucoup plus compliqué. Mon autre frère, lui, était à Lyon, mais lui, il ne s'est pas senti dans ce job d'entrepreneur, d'investisseur, où il faut prendre des risques, il faut...

  • Speaker #0

    C'est pas reconnu, oui. D'accord.

  • Speaker #1

    Tu pars, tu sors du cadre. Ah oui,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    Tu sors du cadre. Tu vas voir la banque, on te regarde, on te dit, mais c'est quoi cet ovni ? Oui, oui. Regarde, je te montre les chiffres et puis d'un seul coup, ça fait tilt et tu comprends qu'en réalité, ça peut bien marcher.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qu'on peut dire du coup quand on entend des gens dire Oui, l'immobilier, tout le monde peut en faire

  • Speaker #1

    Oui, tout le monde peut en faire. C'est vrai. Bien ou mal.

  • Speaker #0

    Mais après, il y a une histoire de volonté.

  • Speaker #1

    Ah oui. Et puis, il faut avoir le cœur bien accroché quand même. Parce que ce n'est pas un long fleuve tranquille, loin de là. Mais je pense que beaucoup ont entendu ces choses-là. Mais on peut tomber aussi sur des bonnes choses, avoir un peu de chance. Maintenant, aujourd'hui, ça commence vraiment à se compliquer. Si tu ne fais pas les choses bien dès le départ et à toutes les étapes, de l'achat jusqu'à la réduction, L'aménagement, la mise en place des locataires, ça peut mal se passer. À toutes les étapes, tu dois être bon, pour moi. La plus importante, on dit toujours, c'est l'achat. Il faut que tu l'achètes en dessous du marché. Mais si tout le reste, tu l'as mal fait... Moi, je connais beaucoup de gens qui ne font pas attention aux locataires qu'ils mettent en place, mais ils en perdent toute la rentabilité parce que derrière, ils ne payent plus. À un moment donné, tu as peut-être mal fait. Il faut être bon jusqu'au bout, jusqu'aux travaux. On a dit qu'on allait en parler aussi un peu des travaux, mais aussi la mise en place des locataires, l'aménagement. Il ne faut pas se tromper. Là, moi, le dernier... Pourtant, je suis un investisseur plutôt aguerri aujourd'hui. Le dernier investissement que j'ai fait, ce n'est pas le meilleur. Loin de là. Il y a un ou deux paramètres que j'ai mal gérés, peut-être, un excès de confiance.

  • Speaker #0

    en tout cas il ne marche pas aussi bien que ce que j'avais imaginé donc je suis un peu déçu on veut toujours faire mieux mais là je suis un peu déçu on pourra y revenir si tu veux mais par contre j'aimerais comprendre par quoi tu as commencé est-ce que tu as travaillé en même temps de tes investissements est-ce que ça s'est fait en parallèle Tu as tout quitté, tu as fait YOLO et Je me lance dans l'investissement. Comment tu as géré la transition ?

  • Speaker #1

    On ne fait jamais YOLO. Quand on parle en tant qu'investisseur ou entrepreneur, il ne faut jamais faire YOLO. Et à un moment donné, il faut aussi voir la réalité en face. Moi, j'ai dit je vais me former et j'ai fait les choses à côté. Donc ça m'a demandé de beaucoup travailler parce que j'avais deux activités en même temps. Ce qui est lourd des fois dans l'immobilier, c'est le départ. C'est-à-dire que tu as six mois, huit mois, c'est lourd. parce qu'il faut aller chercher les apparts, il faut le rénover, il faut trouver la petite pépite. Après, une fois que ça marche, c'est moins compliqué. Mais ça dépend encore de la stratégie que tu as mis en place. Moi, j'ai fait le choix des colocations. Il y a un turnover important. Ce n'est pas comme si j'étais dans le nu. Par contre, ma rentabilité est bien plus importante. Moi, ma stratégie était simple. Elle était de dire je change mes revenus par d'autres revenus que je maîtrise. Les revenus passifs. Donc, j'ai fait ce choix-là. Mais j'aurais très bien pu partir dans le nu. Et j'aurais... pas eu les mêmes rentables et j'aurais pas pu changer de job donc non je fais pas y aller on y va c'est parti non on fait des choses de manière très carré moi c'est quand j'ai commencé à atteindre à peu près le même revenu que ce que je gagnais que j'ai dit j'arrête ok voilà donc

  • Speaker #0

    il m'a fallu deux à trois appartements ok sans rentrer dans les détails peut-être de tout ce que tu as fait moi j'aimerais que tu me donnes justement deux exemples peut-être l'un des premiers investissements lundi ...meilleur que tu aies fait, dont tu es content, et peut-être nous parler du dernier, et de voir un peu la différence, parce que même si tu vois que tu es aguerri, tu l'as très bien dit, c'est que tu as eu peut-être un excès de confiance, ou une mauvaise analyse peut-être de quelque chose. mais c'est montrer qu'on peut faire quand même des erreurs, maîtriser peut-être. Et est-ce que cette dernière te met à défaut ? Est-ce que tu vois un peu nous raconter un peu le plus et le moins de ces deux cas concrets ?

  • Speaker #1

    Alors, le plus, ce n'était pas mon premier bien, même si je dis toujours que pour commencer, il ne faut pas se tromper. C'est-à-dire que si tu te trompes dès le départ, alors revois ta copie, tu t'arrêtes, tu revends et tu refais autre chose.

  • Speaker #0

    Souvent, le premier n'est jamais parfait.

  • Speaker #1

    Mais on ne doit pas se planter.

  • Speaker #0

    Mais on ne doit pas se planter.

  • Speaker #1

    Si tu te plantes dès le départ, ne le garde pas. Il ne faut pas mettre de l'émotion là-dedans. Tu t'arrêtes, tu revends et tu dis je me suis trompé. Comme on dit, tu fais un monde honorable et puis tu repars sur vos choses. Donc moi, c'est plutôt le troisième qui a plutôt bien fonctionné. Maintenant, encore une fois, c'est des stratégies. Pour info, c'est un appartement qui est au quatrième étage, sans ascenseur. À la revente, je ne sais pas ce que ça va donner. Mais en tout cas, en termes de rentabilité, à un moment donné, celui-là me rapporte bien. J'ai fait une belle négociation, des beaux travaux, un bel appart. Il plaît beaucoup, il se loue facilement. Donc ça, c'est vraiment super. Il est sur Montpellier. Nickel. Par rapport à un autre que je viens de finir là, celui-ci est dans une autre ville. Alors je tairai la ville, mais ce n'est pas Montpellier. Je pensais connaître l'ensemble des éléments. Et en réalité, ce n'est pas que l'appartement ne marche pas. C'est simplement que je ne suis pas à l'aise avec le public qui est en face de moi, c'est-à-dire le locataire. Certains vont pouvoir faire des... des stratégies sur la base de la CAF, moi, c'est quelque chose qui ne me parle pas. Je suis mal à l'aise avec ça. On peut toujours dire, oui, mais ne t'inquiète pas. Moi, je suis mal à l'aise avec ça. Et il faut être à l'aise avec ce que l'on sait faire. Et dans les locataires que j'ai, je me retrouve avec des dossiers, des candidats qui ne sont pas à la hauteur de ce que je voulais. Donc, j'ai du mal à les mettre dans ma colocation. Je pourrais, pour te donner un exemple, j'ai 50 demandes, J'en mets 3. D'accord. Et il y en a 57 auxquels je vais dire non. On est un peu dans cet ordre-là. Quand j'arrive sur Montpellier, il y en a 15 qui se présentent. Il y en a entre 8 et 10 que je vais prendre. Donc c'est autre chose, tu vois.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux donner des chiffres sur Montpellier pour voir un peu ? pour que les gens se projettent, voir un peu si c'est possible ou pas possible.

  • Speaker #1

    Premier rachat 2019, j'en ai racheté un deuxième deux mois après.

  • Speaker #0

    J'ai accéléré fort.

  • Speaker #1

    Oui, j'y suis allé fort au départ. Alors, ce n'était pas tout à fait en premier. En fait, je m'étais fait un petit peu la main. J'ai triché un peu en réalité. C'est que j'avais une maison qu'on avait avec mes frères. Et comme je n'étais pas très aguerri sur les travaux, tout ça, j'ai dit je vais commencer petit. Et on avait une toiture à refaire et on avait des combles qu'il fallait refaire. On en a eu quand même pour 60 000 euros. Il a fallu réimaginer. On a fait un truc extraordinaire en réalité, parce qu'on a fait une pièce avec trois mezzanines. Comment c'est possible ? C'est parce qu'on avait un toit qui montait jusqu'à 6 ou 7 mètres de haut dans la pièce. Donc on a pu faire quelque chose. C'est une vieille maison de 200 ans, quelque chose comme ça. Et donc on a commencé à faire les travaux. par ce biais-là. Donc là, après, ça a bien fonctionné parce que cette maison, on la loue en Airbnb et elle marche plutôt bien. Pour le premier achat que j'avais fait, j'ai acheté l'appartement... Tiens, je vais prendre cet exemple-là. J'en ai acheté un et j'en ai acheté un exactement le même dans le même immeuble.

  • Speaker #0

    Ah oui, quand même.

  • Speaker #1

    Juste à côté. Et pour te dire, les murs se touchent. Ce n'est pas la même allée, mais le mur se touche. Les murs se jouxtent, comme on dit.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Il y en a un, je l'ai acheté 105 000 et l'autre, je l'ai acheté 82 500.

  • Speaker #0

    Oui. Quelle est la différence ?

  • Speaker #1

    Deux mois de différence. Le même appartement, il est symétrique. C'est-à-dire que tu replies comme une feuille. Donc, il y en a un qui est tourné d'un côté et l'autre qui est tourné de l'autre. Mais c'est le même balcon quasiment. La grosse différence, c'est qu'il y en a un où je l'ai acheté, il était en moyen état. Et l'autre, il était dans un état où quand tu rentres, tu ne te coupes pas parce que tu repars avec le tétanos. Tu fais vraiment attention. Quand tu rentres, tu te dis qu'il y a quelque chose qui s'est passé. Donc là, on était dans un contexte beaucoup plus compliqué, beaucoup plus de l'indivision, avec des gens qui n'avaient pas payé leur loyer, un appartement dégueulasse. Ben oui, mais justement, il m'a permis de le négocier. Donc là, à l'achat, tu imagines que sur un appartement identique, tu as, combien j'ai dit, 22 000 euros de différence, ou 22 500 euros de différence.

  • Speaker #0

    C'est le même.

  • Speaker #1

    Combien de mètres carrés ? Alors, 70 mètres carrés.

  • Speaker #0

    Donc, OK.

  • Speaker #1

    Et pour l'info, c'est que... Et ça, ça a été une très bonne leçon. C'est qu'il y en a un, j'en ai eu pour 40 000 euros de travaux, et l'autre, 35 000. Oui. Honnêtement, quand tu gagnes 22 000 et que tu payes 5 000 euros de plus de travaux, il y a une leçon à ressortir de ça. C'est qu'achète un bien bien pourri que personne ne veut et tu vas pouvoir faire des bonnes affaires.

  • Speaker #0

    Tu vois, même nous, quand la boîte de travaux, les gens ne le comprennent pas. Ils ne comprennent pas, mais c'est qu'en fait, on leur dit souvent qu'il vaut mieux négocier à l'achat. Et les travaux, même si tu mets 1 000, 2 000, même 10 000, j'extrapole parce que tu changes. c'est pas pareil un prix de travaux déjà tu l'amortis le bien aussi ça dépend mais tu peux magnifier un produit alors qu'un prix d'achat c'est un prix d'achat magnifier,

  • Speaker #1

    c'est à dire que la Renault aujourd'hui on est capable de faire des trucs extraordinaires c'est à dire que si t'as un petit peu des idées si tu arrives à te projeter tu peux faire des choses extraordinaires aujourd'hui avec Pinterest,

  • Speaker #0

    Instagram tout ça, des inspirations voilà

  • Speaker #1

    à toi après de savoir là où il faut par contre faire attention sur le fait de magnifier c'est toujours bien garder en tête les surfaces dont tu as besoin, je te donne un exemple en dessous de 8 mètres carrés c'est pas considéré comme une chambre c'est compliqué de pouvoir louer ça comme une chambre je crois même que c'est en dessous de 9 c'est en dessous de 9 8 mètres carrés c'est considéré comme un bureau si j'ai bon souvenir donc Moi, par exemple, mes chambres, elles ne feront jamais moins de 10 m². Voilà, point. C'est une règle que je me donne parce qu'en dessous, ça commence à devenir compliqué pour meubler ou alors tu as une colonne qui se met là, qui te pose problème. Ta chambre, elle n'est pas tout à fait droite. Tu ne sais pas comment agencer ton lit. Moi, j'essaie toujours de faire toujours les mêmes choses parce que c'est les choses que je maîtrise aussi. donc je ne vais pas changer une équipe qui gagne ou quelque chose qui fonctionne bien donc voilà il y a des choses où il faut faire attention dans les travaux des fois on va diviser, couper pour rajouter une chambre pour donner un peu plus de rentabilité on est là pour ça mais attention on peut tomber sur des fois des choses qui c'est mal vu c'est mal

  • Speaker #0

    projeté des fois tu peux comment dire Faire trop peut-être, des fois, ça se loura mal aussi.

  • Speaker #1

    Ça se loura mal.

  • Speaker #0

    Parce que là, tu as 70 m², tu as fait un 3, 4 chambres. C'est quoi un peu tes standards là-dessus ?

  • Speaker #1

    J'ai peur. J'ai fait un 4 chambres.

  • Speaker #0

    Tu as fait un 4 chambres. Oui. À mon avis, très bien agencé.

  • Speaker #1

    Oui, il est bien agencé. Il a fallu gratter 2-3 trucs, péter 2-3 cloisons.

  • Speaker #0

    Tout réagencé, quoi. Tout. Oui, voilà.

  • Speaker #1

    Enfin, je n'ai pas fait table rase, mais j'ai ouvert certaines... Certaines... Voilà, en réalité, il va faire 72, 73 à la fin.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Bon, du coup, tu as fait tes premiers investissements sur Montpellier en colocation. Qu'est-ce que tu as fait après ? Quel est ton parcours un petit peu ? Tu t'es dit quoi ? C'est quoi le cheminement ?

  • Speaker #1

    Alors, une fois qu'on a commencé dans l'immobilier, on se rend compte qu'il y a énormément de choses à savoir dans l'immobilier. Il y a des choses que tu veux maîtriser et d'autres que tu ne maîtrises pas. Moi, la maison dont je t'ai parlé, il y avait une grange qui était à coller. Cette grange, il y a quatre murs et un toit. Voilà, merci, au revoir. On a toujours rêvé, parce que ça fait partie de la famille, de le rénover. On a fait des plans, on a demandé des devis. Et pour te dire, on est passé de 200 000 à 500 000 euros et on ne sait même pas pourquoi.

  • Speaker #0

    En devis travaux ?

  • Speaker #1

    Ah oui, en devis travaux. Il y en a un qui propose 200 000, l'autre propose 500 000, mais tu ne comprends pas pourquoi. Parce qu'au bout d'un moment, tu te dis, bon, pourtant je m'y connais un peu, comment je vais faire pour ça ? Donc on a décidé de diviser. Donc on a fait de la division parcellaire, et on avait même un terrain plus loin. Et donc, on a divisé. Et là, ça nous a refait un peu de trésorerie. Donc là, en l'occurrence, on a pu revendre les deux biens 150 000 euros pour pouvoir rebondir sur d'autres choses. Donc l'idée, après, c'est de pouvoir enchaîner quand même. Et quand tu commences à connaître un peu l'immobilier, tu te dis l'argent que je vais en gagner, il faut le réinvestir dans autre chose. Donc je ne suis pas resté uniquement dans l'immobilier. Il faut trouver des investissements. Moi, je pars toujours sur l'idée de faire au moins du 8%. Donc tu peux être dans les marques. Chez Boursier, la crypto-monnaie, tu peux être aussi dans les foncières. On en avait parlé tout à l'heure. Donc, j'ai fait ce qu'on appelle de l'immobilier fragmenté, des choses comme ça.

  • Speaker #0

    Avec Bricks, non ?

  • Speaker #1

    Avec Bricks aussi, tout à fait. J'ai trouvé le projet plutôt bon, même si aujourd'hui, on est passé sous un système obligataire. Mais c'est pas pour autant que c'est moins bien. C'est un peu différent, mais c'est très bien aussi. La foncière, on est une 120 associées, on a acheté... pour 4 millions de biens, 100 biens, 50 qui sont déjà... qui fonctionnent avec des loyers de plus de 300 ou 350 000 euros à l'année. Et ça, ça marche de manière assez facile. Donc l'idée, c'est de réinvestir, pas uniquement dans l'immobilier. Je ne suis pas encore allé sur les CPI, mais j'y réfléchis aussi aujourd'hui. Il y a d'autres choses à voir, mais tu peux même investir dans l'immobilier et en bourse. Ça, ça paraît bizarre, mais oui. Il y a des choses que tu peux aller faire comme ça. Après, je pense que le but dans l'investissement, c'est de diversifier au maximum.

  • Speaker #0

    Ok, parce que là du coup si on fait un petit truc c'est que du coup là toi t'as ton Airbnb donc maison de famille peut-être en Haute-Savoie La Clément Je pense que tout le monde connait, même si on n'est jamais allé on connait en tout cas Donc ça ça tourne, t'as trois produits c'est qui qui le gère là-bas ?

  • Speaker #1

    En fait maintenant il y en a un Là maintenant j'ai mis une conciergerie mais je le gère à distance Donc il y a un bien qu'on a vendu, un terrain qu'on a vendu. On a gardé, nous, notre maison qu'on met en Airbnb. Donc il n'y en a qu'un qui est exploité, d'accord ? Les deux autres sont vendus. Là, j'ai dû travailler aussi sur un autre terrain que j'ai optimisé auprès d'un promoteur immobilier. Alors là, je ne vais pas en parler parce que je suis en plein... Ah là là, en plein souci avec le promoteur immobilier parce qu'aujourd'hui, on est dans une conjoncture compliquée. Et le promoteur n'a pas pu honorer ses engagements. Donc aujourd'hui, c'est un peu compliqué, d'autant plus que ça fait plusieurs années que ça dure. Mais voilà, c'est le jeu de l'immobilier. Des fois, ça marche. Des fois, ça ne marche pas. Ça ne veut pas dire qu'on ne rebondira pas. Ça veut simplement dire que ça va nous prendre encore peut-être un an et demi.

  • Speaker #0

    Vous ne pouvez pas vous désengager ?

  • Speaker #1

    Alors si, on peut se désengager. Mais en réalité, c'est que lui ne peut pas aller jusqu'au bout. Il ne veut pas nous payer des indemnités d'immobilisation. C'est un sacré bordel. Et le but, c'est donc de repartir avec un autre promoteur. Ou alors on le fait pour nous-mêmes. Alors ça m'apprend. On tendra aussi à le faire, sauf que voilà, on ne connaît pas tout. La vente VFA, ce n'est pas simple. Ou alors, il faut faire aussi les aménagements nous-mêmes. Voilà, il y a plein de solutions maintenant, lesquelles sont acceptables ou non. C'est toujours une question de stratégie, de temps et de qu'est-ce que tu veux faire.

  • Speaker #0

    Je vais te donner deux, trois trucs là.

  • Speaker #1

    Ah bah, je vois bien.

  • Speaker #0

    Travailler dans ce milieu-là et deux, trois trucs.

  • Speaker #1

    Voilà, si tu connais bien.

  • Speaker #0

    Sur les process, en tout cas.

  • Speaker #1

    Oui. Donc, voilà. Donc là, il y a aussi bien là. Et puis après, j'ai...

  • Speaker #0

    5 appartements en plus sans parler des foncières d'accord ok ce qui est intéressant dans ce que tu racontes c'est que en gros t'es monté quand même cachando t'as Comme on dit, tu n'as pas fait YOLO en disant, tu n'as pas regardé une vidéo YouTube en disant, bon, écoute, c'est possible de devenir entier immobilier. Tu as construit avec une vraie stratégie, avec des vrais objectifs et que quand ça a été permis, tu as lâché du lest, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est exactement ça. C'est qu'à un moment donné, quand tu commences à prendre confiance, alors attention, avec cette confiance aussi, comme je dis sur mon dernier appartement, mais ça te permet d'aller un petit peu plus loin, dans un, tiens, ça a marché là, tu prends un peu confiance, c'est toujours la même règle. entrée-sortie, qu'est-ce que j'en fais ? Est-ce que j'ai intérêt à louer ou à le vendre ? Fais tes calculs, prends ton Excel. Voilà, c'est comme ça que tu vas apprendre. Tu vas passer du temps, tu dis mais j'y ai passé un temps de fou pour comprendre ce truc-là. Ouais, et maintenant tu l'as compris et tu l'as compris à vie. Et moi c'est comme ça que je le fais. Des fois je vais y passer dix heures sur mon ordinateur, ma femme me dit mais comment tu fais pour rester sans bouger ? J'oublie même de bouffer. Mais c'est pas grave, au bout des dix heures, J'ai compris, c'est dans ma tête et je ne fais plus l'erreur. Il y en a, je discute avec certains investisseurs, je te fais trois calculs dans ma tête parce que ces calculs, je les ai faits des dizaines et des dizaines de fois. Et là, je lui dirai, c'est rentable et là, ça ne l'est pas, point. Après, tu fais comme tu veux, mais moi, je n'irai pas. Moi, j'irai ou là, je n'irai pas.

  • Speaker #0

    Parce que si j'essaie un petit peu de calculer, tu as trois colocs.

  • Speaker #1

    Tu as mis en question 5 de 3 chambres minimum. 4.

  • Speaker #0

    4, de toutes les 4 ?

  • Speaker #1

    4. une 2 de 5

  • Speaker #0

    2 de 5 une de 3 de 4 et dans 4 de 4 donc ça fait 16 plus cinq champs 21 chambres 22 22 chambres donc ça fait plus de 100 mille euros de loyer par an à peu près oui voire 150 si on compte le airbnb ouais on serait autour des sens ok ce que je veux dire c'est que au delà des chiffres c'est que ça se fait pas en un claquement de doigts et que tu vois ton premier c'était le deuxième brouillon, troisième le bon, quatrième bon, cinquième bon, le sixième, c'est le dernier ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est le dernier, on va dire que c'est le sixième.

  • Speaker #0

    Voilà. Du coup, tu peux, est-ce qu'on peut dire, tu vas me reprendre, est-ce qu'on peut dire que ce sixième qui est pas le plus bon peut compenser ? Parce que c'est ça l'immobilier, c'est qu'il y a des plus et des moins. c'est-à-dire le gadin de ce dernier, est-ce que ça te met à défaut ? Parce que les gens peuvent se dire, ok, c'est bon, il est large, mais peut-être pas, ou peut-être tu peux te permettre de faire une ou deux erreurs. Aujourd'hui, je peux. Voilà. Mais que l'immobilier, c'est un droit à l'erreur. Et ce que j'ai aimé, ce que tu as dit au début, c'est qu'à aujourd'hui, quand nous deux, on a commencé, j'ai une petite idée d'analyse que j'ai commencé à investir. je ne dis pas que c'était facile, ce n'est pas ça que je veux dire, mais c'est qu'en gros, tu pouvais faire des visites, faire des offres d'achat et ensuite, comment dire, moins maîtriser la partie travaux, moins maîtriser la partie ameublement, moins maîtriser la partie gestion locative dans le sens où les attentes locataires, les attentes étaient complètement différentes. Aujourd'hui, maintenant, tu dois faire la déco qui va bien. la plainte de finition qui est nickel, la gestion locative, être au garde-à-vous des locataires. Donc, il y a une rigueur sur toute la chaîne de l'investissement qui doit être supérieure qu'il y a une dizaine d'années.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    Et ça, moi, je l'ai constaté.

  • Speaker #1

    Ah ben, toi en plus... dans ce que tu fais aujourd'hui et moi-même en étant chasseur immo puisque je le fais aussi pour les autres je me rends compte que même le client l'investisseur qui ne veut pas se casser trop la tête et qui passe par un chasseur immo lui-même il nous reprend tous nos tu te dis ok je veux bien mais on a un peu l'habitude sache qu'il vaut mieux que tu mettes ce type de meubles qu'un autre voilà la peinture qu'il faut que tu mettes voilà Mais lui, ça lui convient pas esthétiquement, il va falloir faire plus attention. Et puis, on se retrouve aussi avec des locataires qui sont de plus en plus exigeants. C'est-à-dire que là, pas plus tard qu'aujourd'hui, on m'appelle en me disant, le micro-ondes, il fait bip bip. Bah oui.

  • Speaker #0

    Peut-être qu'il a arrêté de tourner.

  • Speaker #1

    Regarde, t'es pas à l'hôtel, je t'ai confié mon appartement. Tu en es là, le locataire. Mais n'oublie pas que c'est toi qui vis dedans, c'est pas moi. Moi, je peux t'aider un maximum. de là à aller voir pourquoi ton micro-ondes fait bip bip, je n'avais pas ça avant. Je ne sais pas si c'est une génération aussi, parce que moi je vais me retrouver souvent avec des jeunes entre 18 et 30 ans, mais je trouve que les générations sont beaucoup moins débrouillardes qu'elles ne l'étaient avant. Là, on doit s'occuper des chasses d'eau, il faut accepter, ça fait partie du job. Il y a des choses qui sont à valeur ajoutée, des tâches à valeur ajoutée, comme faire tes calculs. Imaginez projeter tout ça, négocier avec ton artisan, négocier voire avec le notaire, comprendre ce qu'est une promesse de vente, un compromis de vente. Et puis des fois, il faut aller nettoyer les chiottes aussi parce qu'ils ne l'ont pas fait et que tu as la chasse d'eau qui est bouchée à cause du calcaire. Eh bien, apprends à le faire. Moi, j'ai appris à le faire. Au départ, je n'avais pas envie de faire ça. Et je l'ai fait. Ce n'est pas que du bon, l'immobilier. Des fois, même quand tu as de la matière grise et que tu travailles sans dire qu'on est les plus intelligents. Je ne pense pas. Mais on fait des petites tâches qui ne sont pas très agréables. Mais il faut le faire. Voilà, ça fait partie du job.

  • Speaker #0

    Et je pense que surtout, c'est que pour maximiser son investissement, si tu veux vraiment le maximiser, tu dois faire le maximum de choses.

  • Speaker #1

    tu dois savoir faire le maximum de choses.

  • Speaker #0

    Et tu vois, tout à l'heure, tu me disais, nous, on a une botte clé en main dans l'investissement, mais on est OK pour une certaine typologie de personnes, d'investisseurs, qui veulent, comment dire... être capable d'entendre de gréver un certain pourcentage de rendement parce qu'il y a une délégation derrière. Mais ceux qui veulent maximiser, et c'est OK, je veux dire, il n'y a pas... Tu vas avoir plus de rendement, plus de risque, mais tu vas avoir aussi...

  • Speaker #1

    Plus d'emmerde.

  • Speaker #0

    Plus de taux d'emmerde, exactement, sur la gestion du quotidien, en exploitation. Voilà, c'est le terme que je cherchais. Il faut l'accepter. Et souvent, je trouve, c'est pour ça aussi que nous, on a sorti un accompagnant, parce qu'il y a des gens qui n'ont pas, comment dire... qui veulent tout faire par eux-mêmes et qui n'ont pas les clés de départ.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Tu vois ?

  • Speaker #1

    Chacun son métier, moi, je dis toujours. Chacun son métier. Ça ne veut pas dire que tu ne dois pas comprendre. Moi, je ne suis pas plombier. Je ne saurais pas faire de la plomberie, des soudures, ou je ne sais quoi. Mais je comprends tout. Je suis là, je demande, on m'explique. Là encore, on est quelques jours. Hier. Hier, je suis allé voir un copain qui faisait... des travaux, je dis je viens t'aider gratuitement mais tu me montres ah ouais pour apprendre encore et encore, et encore et je dis mais pourquoi tu l'as fait comme ci, pourquoi tu l'as fait comme ça alors après est-ce que moi je saurais le faire peut-être peut-être mal. Parce qu'il y a à faire et faire, encore une fois. Tout à fait. Et par contre, je vais comprendre ce que j'ai sous les yeux. Je vais comprendre si l'artisan, il est bon. Parce que ça, c'est important, en fait. C'est de la gestion de ressources, à un moment donné. Il faut que tu arrives à déterminer qui est bon et qui ne l'est pas.

  • Speaker #0

    Je vais dire à Louis que tu cherches un stage, non, peut-être ?

  • Speaker #1

    Non, mais voilà, c'est important. C'est la gestion des ressources. C'est-à-dire que je ne serai certainement pas le meilleur plombier, le meilleur plaquiste, le meilleur peintre. Et par contre, je sais ce qu'il faut faire pour que ce soit bon. Si le gars, il m'explique qu'il a mis tel placo qui n'est pas hydro ou je ne sais quoi, je vais lui dire, tu te le plantes et je ne veux pas de ça.

  • Speaker #0

    Après, ce qui n'est pas évident avec toi, c'est qu'on a un peu le même profil sur l'état d'esprit. C'est-à-dire que je pense, si je résume, c'est que je pense que moi, il faut être un généraliste à 80% et ne pas être un spécialiste. Et que du coup, ce que tu dis, moi, c'est exactement ce que j'ai fait comme état d'esprit. C'est-à-dire que je voulais maîtriser de façon générale. grosso modo, pour pas me faire avoir.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    On le duplique chez Green Living, mais je pense qu'un investisseur doit comprendre quand même.

  • Speaker #1

    Nous, notre spécialisation, si je peux dire nous, c'est pas... Alors toi, oui, c'est les travaux, parce que toi, tu t'y connais quand même beaucoup là-dedans. Mais là, moi, où je suis bon, ma valeur ajoutée, c'est la recherche de biens, c'est la négociation, c'est la compréhension du notaire, c'est la compréhension d'un dossier bancaire. Oui,

  • Speaker #0

    le montage d'un projet.

  • Speaker #1

    Le montage d'un projet.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    C'est quelque chose qu'on oublie en se disant ouais, moi je sais faire l'immobilier Non, non, moi je ne savais pas faire. Et je vais te dire, j'ai investi en 2008, en juin 2008, j'ai fait du nu derrière. En juin 2008, s'il y en a qui se souviennent qui sont un peu vieux comme moi... En octobre 2008, Chris Desoprimes, on a perdu 25%. Neuf ans après, j'ai revendu à perte mon bien. Donc là, tu te dis, en tant qu'investisseur, je suis quand même vraiment mauvais. En plus, c'était une résidence principale au départ. Donc, je l'ai loué, mais je l'ai mal loué. J'étais scandaleux. Avant ma formation, j'étais nul. Après ma formation et ma mise en action, je peux dire qu'après, j'ai été bon. Je fais ce que peu de gens font. Mais parce que je me suis formé.

  • Speaker #0

    Quelle que cette formation t'a mis comme claque ?

  • Speaker #1

    Déjà que c'était possible.

  • Speaker #0

    Bon, c'est OK. Ça peut paraître bête dit comme ça,

  • Speaker #1

    mais... C'est des conneries, tu vois. Alors, ce qu'il faut comprendre, c'est qu'on a des... des formations... Pardon, j'allais dire des formations... des vidéos d'influenceurs ou youtubeurs. Tu vois, comme tu veux. Attention, c'est aussi beaucoup marketing. C'est-à-dire que tu as beaucoup d'informations. Tu te dis, avec ce qu'il m'a donné, je vais pouvoir le faire. Ouais, on t'a juste dit ce qu'il faut faire.

  • Speaker #0

    Et pas comment le faire. Et pas comment le faire.

  • Speaker #1

    Et ton comment, là ? Va le chercher. C'est ça que tu vas payer quand tu prends ta formation. Bah oui, parce que là, on va te donner les éléments. Alors, il y en a, ils vont dans le détail. Il y en a, ils ne vont pas dans le détail. Moi, le mentor que j'ai suivi, il allait dans le détail. J'avais besoin de comprendre tout ça. Je suis même allé faire des recherches de l'autre côté, plus loin, par moi-même, pour y aller. Donc la claque, c'est déjà de me dire que c'était possible de faire. Et ensuite, qu'il fallait maîtriser l'ensemble du process. Je n'ai pas dit être l'expert sur chacune des étapes du process, mais comprendre l'intégralité du process. de la recherche, parce qu'au départ, je recherchais des appartements, et moi je te cherchais des studios, des T1, des T2, des T8, tout ce que tu veux, mais je perdais mon temps, je faisais n'importe quoi. Et à un moment donné, j'ai plutôt mis en place des objectifs, des stratégies, je dis comment j'atteins cet objectif ? Est-ce que je l'atteins par le nu ? Non. Est-ce que je l'atteins par une société ? Non. Je vais l'atteindre comment ? Ah bah tiens, en faisant du meublé, du LMNP. Tiens, je vais le faire en nom propre, etc. Mais ça, c'est les informations qui m'ont été données. Et à la fin, quand tu mets tout... point par point, et que tu fais en sorte de mettre en place ta stratégie avec tous ces éléments-là, c'est là où tu vas pouvoir être efficace. Et là, j'ai dit, moi, je vais chercher des appartements qui sont au maximum à 60, au minimum 65 mètres carrés, et au minimum, au maximum 80 à 100, 90 à 100 mètres carrés. Donc, du coup, j'ai fermé mon entonnoir, déjà. Et je savais déjà ce que j'allais faire. Je n'allais pas faire du nu. Je savais que j'allais faire de la colocation. Je le savais parce que je sais que c'était l'autre rentabilité et que mon objectif était de remplacer mes revenus à court terme. Si aujourd'hui il y a un reflet de stratégie, peut-être que j'irai voir les SCPI qui me rapporteront un rendement bien moins important. Mais moi, je gagne déjà ma vie avec ce que je fais. Donc là, c'est un plus où je vais peut-être chercher 100, 200 euros de plus par mois net d'impôt, mais je suis deux fois plus passif.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    à moi de choisir, mais c'est en fonction de la stratégie que je veux bien mettre en place. C'est quoi ta stratégie au départ ? Pose-toi cette question et ensuite, tu avances.

  • Speaker #0

    Parce que pour toi, aujourd'hui, en 2024, quelle est la compétence, si on devait en choisir une, d'un bon investisseur immobilier ?

  • Speaker #1

    La compétence... Question piège. Ouais, celle-là, elle est piège.

  • Speaker #0

    T'as 10 secondes.

  • Speaker #1

    Je dirais... Pour un bon investisseur... La compréhension du projet avec toute la législation qui va autour. Là, nous, on est à Montpellier. On le sait qu'il y a eu des règles qui ont été mises en place. Tu dois jongler avec. C'est comme si tu joues au poker et dans ce coup, on dit au fait, on change les règles. Ah ouais, mais attends, je ne suis pas prêt parce que moi, du coup, avec les cartes que j'ai là, normalement, je suis dans les clous. Mais là, vous me changez les règles. Il va falloir donc que j'arrive à être agile. Tiens, c'est peut-être l'agilité alors. Être agile. Être agile par rapport à une situation qui n'arrête pas de changer. Alors, je ne vais pas parler du gouvernement et tout ça, mais... Plus j'avance, plus c'est dur. C'est-à-dire que tout se durcit, on a l'impression qu'on n'arrivera pas à atteindre les mêmes objectifs qu'avant. Ce n'est pas dire que ça ne marche pas, mais on n'atteindra peut-être pas les mêmes objectifs. Ou alors, il faut revoir sa copie. Pour info, dans la foncière dans laquelle on parle, et toi, je sais que ça te parle, je pense que tout ce qui est DPE A et B, aujourd'hui, va être la norme dans 10 ans. Donc, prépare-toi à ça. Si tu arrives avant du A et du B, ben... Ce sera bien mieux que si tu es sur du D ou de E, parce qu'aujourd'hui, toutes les tendances vont vers cette direction.

  • Speaker #0

    En tout cas, la rénovation énergétique, on en parle. Nous, c'est notre quotidien. Mais il y a beaucoup d'étapes avant d'arriver à A et B. Nous, on le voit. Si tu fais une monopropriété, pas de sujet. Si tu as un sujet d'urbanisme, d'ABF en fonction des villes. Si tu fais du diffus, honnêtement, le plus haut qu'on ait fait, c'est B. On sait faire, tu vois. Le A est difficile dans le sens où tu ne peux pas toucher à l'enveloppe extérieure. Donc le A en copropriété est compliqué. Par contre, le B, si tu peux mettre la bonne épaisseur d'isolant. une PAC RR et la VMC. Et quand j'ai dit ça, il faut dimensionner. Parce que les gens en disant, c'est cool de dire, je mets 8, 10, 12 d'épaisseur d'isolant, plus je mets une PAC. Mais quelle PAC ? Quelle épaisseur ? Quel type de VMC ? Et de pouvoir dimensionner le tout, que ça rentre dans le moteur de calcul et que tu aies ta fameuse classe.

  • Speaker #1

    Et à la fin, tu as perdu 3 mètres carrés. En mettant, tu te dis bon, ok.

  • Speaker #0

    Exactement. Le niveau d'épaisseur joue énormément sur le mètre carré. Exactement. Ok. Bah écoute, de toute façon, ce qui est aussi intéressant à creuser sur ton profil c'est à un moment donné ok t'as fait tout ça mais c'est quoi la next step est-ce que tu t'arrêtes, tu continues est-ce que parce que là où je veux t'amener, je te le dis de suite c'est qu'en fait je sais qu'on partage la même vision là-dessus c'est qu'à un moment donné pour être rentier immobilier ou en tout cas ce mot qui est galvaudé aujourd'hui c'est est-ce qu'on peut être rentier dans l'immobilier vivre de l'immobilier ou être entrepreneur dans l'immobilier c'est quoi un petit peu toi ta vision des choses là-dessus

  • Speaker #1

    Moi, je vis de l'immobilier. Aujourd'hui, ce sont des revenus passifs, mais ce ne sont pas des revenus totalement passifs. C'est-à-dire qu'il ne faut pas imaginer... Moi, j'ai fait le choix du haut rendement, haute rentabilité, donc ça me demande... quand même d'être présent régulièrement, de régler des problèmes, et pas que des petits. Ça, c'était ma stratégie. Moi, le next step, c'est de continuer ce que je veux faire. Cette fois-ci, aujourd'hui, je suis plutôt entrepreneur. de l'immobilier parce que je travaille en fait beaucoup. Mais je pense qu'on est des profils un peu comme ça. C'est-à-dire qu'une fois qu'on a atteint un objectif, on est heureux d'avoir atteint cet objectif. On est accompli en faisant ce genre de choses. Et à un moment donné, je me suis retrouvé, je vais te dire, on est en quoi ? On est en 2024. En 2022, je me dis, je m'ennuie. Je m'ennuie. J'en étais à la vue, je gagnais ma vie. Et si je voulais, je pouvais ne rien faire si j'avais tous mes locaux. Bon, voilà. Donc, j'ai investi dans beaucoup de choses après. Et puis, tu es un peu poussé en avant pour continuer. Là, aujourd'hui, moi, j'aimerais bien, bizarrement, retrouver un petit peu de tranquillité parce que j'ai beaucoup investi ou il a fallu beaucoup travailler parce qu'il faut les comprendre, tes investissements. Comme je t'ai dit, je ne suis pas resté uniquement sur l'immobilier. Donc là, l'idée, c'est de trouver des revenus, mais plus que passifs. plus passif que ceux que j'ai aujourd'hui. Voilà, c'est surtout ça. Le next step, c'est ça. Et puis, n'ayons pas peur des mots, parce qu'en France, on a du mal à dire. Moi, c'est gagner encore mieux. Gagner plus. Alors, je fais ça pas uniquement pour l'argent, mais il est important pour vraiment te sentir en sécurité. Moi, je suis pas là pour me dire je vais m'acheter un yacht derrière. C'est pas du tout ça. Là, je suis dans une transition. Je gagne bien ma vie, mais je la gagne pas suffisamment bien. pour tout arrêter. Je voudrais pouvoir limite m'arrêter, choisir après de faire ce que j'ai envie de faire, ou même qu'on fasse appel plutôt à moi sur mes connaissances, où ça vient seul, tu vois, parce qu'à un moment donné, t'as atteint un certain step, comme si tu étais conférencier, on te demandait un peu ton avis. Donc je ne suis pas encore là. J'ai gardé encore cette humilité, on va dire, parce que même si j'ai réussi certaines choses, je ne suis pas arrivé, quoi, comme on dit. J'ai encore plein de choses à apprendre, à connaître. Donc l'idée c'est aussi de trouver des projets plus ambitieux. Arrêter de faire du gang petit. Arrêter un peu des fois de faire du gang petit qui s'ajoute les uns aux autres et qui devient après assez chronophage en réalité.

  • Speaker #0

    Après quand tu dis gang petit, c'est au niveau des stratégies. Tu as fait l'analyse locative. Après au-dessus, c'est pas au-dessus mais pour moi c'est une horizontalité. C'est que tu as plusieurs métiers dans l'immobilier. Oui. notamment marchands de biens. Tu vois, aujourd'hui,

  • Speaker #1

    moi,

  • Speaker #0

    j'ai discuté avec des jeunes, des gens qui n'ont jamais fait d'investissement locatif et qui se lancent dans le marchand. Je trouve ça très dangereux.

  • Speaker #1

    Dangereux.

  • Speaker #0

    Parce qu'en fait, j'explique mon raisonnement parce que c'est que l'investissement locatif te permet à moindre frais, avec des erreurs mesurables et mesurées, de pouvoir apprendre le jargon, le vocabulaire, rencontrer des experts expert,

  • Speaker #1

    artisan,

  • Speaker #0

    artisan, notaire, et autres, alors que le marchand, ton droit à l'erreur est quand même très réduit, et que tu fais une faute, elle te coûte très cher, et que tu es un professionnel de l'immobilier, c'est-à-dire que tu n'as pas de recours, tu es beaucoup, ce n'est pas que tu es moins protégé, mais c'est que tu pars à défaut, tu le payes lourdement.

  • Speaker #1

    Oui, puis trop lourdement. Tout à l'heure, tu m'as dit un truc très juste, tu m'as dit tu vis l'immobilier, mais aujourd'hui, est-ce que tu es à défaut par rapport à ton investissement ? Moi, mon dernier investissement, à partir du moment où je suis allé chercher des hautes rentabilités, si je n'atteins pas la rentabilité que j'attendais, je ne suis pas dans le trop. Pourquoi ? Parce que je suis allé chercher de la haute rentabilité. Donc, si je ne fais pas du 15% et que j'en fais du 8%, ça va, je ne vais pas mourir, tout va bien. Par contre, c'est sûr que quand tu es marchand de biens et que les banques ne te suivent pas, et que tu as investi 50 000, 100 000, et qu'à la fin, ça ne marche pas comme tu veux, que ta division, tu l'as mal faite et que tu n'avais pas prévu ce type de travaux, là, il faut avoir le cœur bien serré quand même. Il faut se rendre compte que derrière, le risque peut te mettre dans une situation compliquée pour plusieurs années. Moi, ou même toi, quand on est investisseur, déjà en ayant la connaissance de l'investissement locatif, on comprend déjà certaines choses qui vont nous éviter certaines erreurs. La deuxième, c'est qu'en ayant des loyers ou en ayant une activité à côté dans l'immobilier, nous permet de voir venir. C'est-à-dire que moi, l'argent que j'ai, la plupart du temps, je n'achète pas une Lamborghini. Déjà, je n'ai pas l'argent pour ça.

  • Speaker #0

    Si tes loyers étaient locaux, pareil.

  • Speaker #1

    Bon, maintenant, je pourrais m'acheter autre chose. Mais ça n'a pas d'intérêt. Je suis investisseur. Je n'ai aucun intérêt à aller chercher quelque chose qui me coûterait bien trop cher. J'ai des enfants. Je ne vais pas aller... Je vais être sobre encore là-dessus. Je ne suis pas là à flamber. En plus, ce n'est pas ma mentalité. Et je n'aime pas ça. Si c'est pour flamber, tu vas te retrouver dans des situations compliquées. Donc, je ne flambe pas. Mais tu en parlais du van tout à l'heure. Moi, j'ai investi dans des vans. Enfin, dans un van qui est le mien. Mais j'aime ça. C'est-à-dire que c'est un plaisir que je me suis offert, mais je sais que c'est un investissement aussi, un van. C'est-à-dire que ça décode beaucoup moins qu'une voiture, et ça se utilise comme une voiture aussi. Donc, tu vois, c'est toujours réfléchi maintenant. Le marchand de biens... avant de se lancer là-dedans, il faut connaître. Il faut connaître un minimum parce que ça peut te coûter tellement cher derrière que... Pour plusieurs années. Plusieurs années.

  • Speaker #0

    Pour plusieurs années, mais aussi, c'est que ça... Aussi, tu peux te griller auprès d'un réseau. Je veux dire, c'est que... Je pense que pour moi, c'est l'effet paillette. L'effet paillette. Je ne dis pas qu'il y en a qui ne réussissent pas, parce qu'il y a des exceptions. Il y en a toujours. Toujours, oui. Mais par contre... Je pense que pour le commun des mortels, c'est que si tu commences palier par palier, étape par étape et que tu veux faire du marchand, vas-y, il n'y a pas de problème avec ça. Mais je pense que c'est une erreur stratégique de ne pas avoir fait quelques investissements, différentes stratégies avant de pouvoir faire d'autres stratégies à plus fort rendement, plus forte marge. Mais les erreurs, en fait, tu vas pouvoir en tout cas plus les maîtriser.

  • Speaker #1

    Tout à fait. C'est-à-dire que c'est en faisant des petites erreurs qui vont te coûter un peu, mais c'est pas rédhibitoire, que tu vas pouvoir améliorer tes connaissances et ensuite passer à quelque chose de plus gros. Moi, à l'instant T, je vais passer certainement à plus gros. Je suis déjà un peu passé. Parce que j'ai déjà cette connaissance-là. Sans cette connaissance, je ne crois pas que j'y serais allé. Là, tu vois, en allant voir comment ils font, etc., j'ai posé mes questions, encore une fois. Et non, je n'y serais pas allé si je n'avais pas fait du locatif avant.

  • Speaker #0

    Parce que toi, là, aujourd'hui, le marché, tu le vois comment ? Mal.

  • Speaker #1

    Non, quand je dis que je le vois mal, mal, parce que moi, j'ai une vision assez difficile de ce qui va se passer après. Là, tu vois, à l'instant T, on sait que les... On va toujours parler du taux d'endettement, on va toujours parler du taux d'usure, on va parler des crédits, des taux d'intérêt. Aujourd'hui, on sait que ça va baisser. On sait qu'aujourd'hui, on est dans l'inertie où le marché immobilier n'avait pas encore tout baissé. Aujourd'hui, on peut dire qu'il commence vraiment à baisser, avec des taux qui vont baisser aussi. Donc les acquéreurs sont en position de force, mais pas tout de suite, parce qu'en fait, les vendeurs, ils ne veulent pas tout de suite vendre, parce qu'ils ne veulent pas vendre. Là, je pense qu'on est dans une conjoncture qui devient un petit peu compliquée. Je ne sais pas exactement vers quoi on va. J'ai du mal moi-même à me projeter sur qu'est-ce qui va se passer. De mon avis, au départ, là, comme ça, je pense que l'investissement va repartir à la fin de l'année. Et en 2025, il va reprendre ses couleurs. Maintenant, jusqu'à là, je pense que c'est un petit peu compliqué. Là, je pense que pour beaucoup d'investisseurs, même beaucoup de vendeurs, on est tous à se regarder, à savoir qui fait quoi. Mais il n'y a pas de mise en action. La mise en action, c'est quand même hyper important.

  • Speaker #0

    Oui, alors tu vois, forcément, je vais être un peu plus mesuré que toi. Pour la simple et bonne raison, c'est que l'inertie de faire un investissement est longue. Là où je te rejoins, c'est qu'en fait, les taux vont baisser. On n'est pas Madame Irma, on ne sait pas quand. Après, il y a des spécialistes qui se disent juin, fin d'année, 2025, peu importe. En tout cas, on sait qu'ils vont baisser. Par contre, ce que nous, on analyse, c'est qu'en fait, c'est qu'il y a une fenêtre de tir qui est faible de quelques mois où les prix sont baissiers, avec des taux d'intérêt qui commencent à baisser. Et que du coup, il y a une fenêtre de tir, moi, ce que je constate, de plusieurs mois où... c'est là où il faut faire des offres argumentées et plus tard en fait tu achètes un prix d'achat aujourd'hui pour négocier plus tard ton taux qui lui peut évoluer et en fait il y a une fenêtre de tir qui est incroyable qui est pas vécue parce qu'en fait la dernière vraie baisse c'est l'année des 2008-2009 des subprimes Aujourd'hui, on peut parler d'une baisse légère, mais une baisse quand même. Ça ne dévisse pas.

  • Speaker #1

    Il y a l'inertie encore.

  • Speaker #0

    Après, certains secteurs, tu vois, Lyon, Bordeaux, on voit certains secteurs, certains arrondissements. Parce que moi, j'aime bien parler de micro-marché. J'aime pas... des fois on est généraliste mais il y a des micro-marchés qui baissent quand même de 10-15 points mais c'est une grosse correction je veux dire mais des villes comme Lyon, Bordeaux, Nantes forcément ça repartira je veux dire c'est des villes, des grandes villes donc il y a une fenêtre d'étire qui est un peu bizarre en ce moment où tout le monde est dans l'attentisme c'est un peu ce que tu disais par contre le temps que tu décides à acheter, le temps que tu fasses ton financement le temps qu'il y ait de travaux il se passe 4, 5, 6 mois. Et là, on est quoi ? On est au mois de mars, avril même. Ça t'amène ton projet, ton financement, septembre, octobre. Et t'auras de meilleurs taux. Ce que je veux dire, c'est qu'il y a toujours des bons moments. Par contre, il faut savoir comment jongler dans les moments dans lesquels tu le trouves.

  • Speaker #1

    Effectivement, ça peut être une belle fenêtre de tir à ce moment-là pour un investisseur qui pourrait demander des crédits au mois de septembre ou des choses comme ça. Ou alors, même si ce n'est pas le cas, le renégocier peut-être en 2025. Parce qu'on imagine aujourd'hui que les taux d'intérêt ne peuvent pas rester à ce niveau-là et que l'inflation a commencé à être maîtrisée. Si on fait un peu de macroéconomie, on comprend ce que ça veut dire. Et on s'attend à ce que les taux d'intérêt baissent. Est-ce qu'ils vont baisser ? Quand ? On ne sait pas. Oui, complètement. Mais ça ne peut pas durer.

  • Speaker #0

    Exactement. Et encore, je ne t'ai pas parlé des passeurs thermiques, parce que je ne veux pas non plus... Mais il y a aussi des sujets qui font qu'à un moment donné... l'inertie de l'immobilier est tellement longue qu'en fait, c'est pas parce que tu te dis je vais attendre... En fait, si la personne se dit j'attends 2025, elle aura pas un projet avant fin 2025. Donc il va se passer un an et demi.

  • Speaker #1

    Moi, quand j'ai commencé, j'avais mis, allez, 3 mois à trouver un premier appart. Et quand je t'ai dit, 2 mois après, j'en avais racheté un. Mais, quand je t'ai dit racheter... C'est le compromis. C'est-à-dire qu'entre le moment où j'ai fait ma première recherche, où je partais n'importe où, puis d'un seul coup j'ai commencé à dire mais moi il me faut du 65 m², du 100 m², etc. et je veux faire des colloques, etc. En réalité, ça m'a pris 6 mois dès le départ, 6 ou 7 mois, parce que je n'étais pas bon au départ. Par contre, le deuxième, une fois que j'ai compris, que j'avais mis tous mes calculs, que tout était en tête, deux mois après, il était acheté. Je veux dire, et j'en ai acheté un chaque année. Avec le Covid, avec le... Donc, une fois que tu as tes schémas en tête, que tu sais qu'ils fonctionnent, ça va deux fois plus vite. Mais au départ, tu pétines. tu piétines comme le sprint au départ tu fais que des petits pas jusqu'à finir en allongeant le pas parce que d'un coup tu es en pleine vitesse après c'est ça qu'il faut bien comprendre c'est que quand tu as compris la mécanique les fondations et que tu as tes équipes c'est que tu peux dupliquer

  • Speaker #0

    un modèle parce que moi j'aime bien dire à la phrase que l'immobilier est pas scalable mais duplicable c'est vraiment ça c'est à dire que quand tu as des process tu les dupliques et l'immobilier c'est pas simple mais si la personne elle est quand même elle a le cerveau bien fait Bam, bam, bam, tu as tes process, tu déroules.

  • Speaker #1

    C'est plutôt bien dit de dire que c'est duplicable plutôt que scalable.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'en fait, pourquoi ? Je te raconte l'anecdote de cette phrase, c'est qu'en gros, quand on s'est lancé, c'était aussi l'avènement de concurrents tels que Mastéos. Et du coup, vu que nous, on est hébergés aussi au village, donc on a identifié Startup Innovation, parce que la petite parenthèse, c'est qu'on est capable, nous, de faire des bilans carbone sur chaque projet locatif. Donc bon, ça c'est... c'est pas revu mais en tout cas on l'a mis un peu de côté parce que aujourd'hui la conjoncture a fait que on s'est recentré sur le métier investissement, rénovation énergétique et puis bon c'est pas le but de parler de Green Limit sur le podcast mais plutôt de Gauthier et son expérience mais ce que je veux dire c'est qu'en gros on est identifié comme ça donc du coup on nous a posé des questions levée de fonds, pas levée de fonds, bon bref et on a analysé avec Loïc franchement on s'est dit pourquoi pas on était prêts On ne l'a pas fait. Spoiler, je commence par la fin. Mais parce qu'on s'est très vite rendu compte qu'en fait, scaler un modèle, c'est quoi ? C'est-à-dire que tu as des process et avec le même nombre de personnes, tu peux faire plus. Mais quand tu fais de la chasse, OK, tu peux peut-être scaler un peu ta recherche de biens, mais les travaux, c'est impossible. Tu ne peux pas scaler les travaux.

  • Speaker #1

    Il n'y a que des chiffres que tu peux scaler, entre guillemets. Oui,

  • Speaker #0

    mais c'est le tableau de bord, ça,

  • Speaker #1

    Gauthier. Voilà, c'est ton tableau de bord. Ce que tu as utilisé pour un appartement pour gérer tes locataires, tu vas le réutiliser avec le même outil, des choses de ce type-là. Mais à un moment donné, quand tu gères un locataire dans un appartement, tu ne gères pas le même locataire dans un autre appartement. Donc, tu ne peux pas te démultiplier. Tu vas dans l'un et dans l'autre. Bon, voilà. Donc, ce n'est pas toujours scalable, mais plutôt duplicable.

  • Speaker #0

    Je vais le déposer, ça.

  • Speaker #1

    Je le garde. Je laisse à César ce qui était à César. Je le réutiliserai.

  • Speaker #0

    Je m'en fous. Non, je m'en fous, mais par contre, c'est un peu une punchline pour dire qu'en fait, c'est que quand tu as tes process et qu'ils sont bien faits et que tu as tes équipes, en fait, quand tu es bien entouré, l'immobilier... tu réduis grandement les erreurs avec des personnes de confiance, des artisans de confiance des process tu peux faire les choses ça n'enlève pas le côté chef d'orchestre que tu as mais punaise ça t'enlève grandement moi je le vois en gestion locative c'est pareil, maintenant on a nos process,

  • Speaker #1

    on a des personnes de confiance ça déroule moi dans la formation que j'avais suivie il m'avait dit trouve toi une dream team Alors bon, moi, je suis issu d'une génération où la Dream Team, pour nous, c'était l'équipe de basket.

  • Speaker #0

    NBA.

  • Speaker #1

    Voilà, NBA qui était venue aux Jeux Olympiques et c'était l'équipe américaine. Mais tu comprends ce que ça veut dire une Dream Team. Ça veut dire qu'à un moment donné, quand il est bon, regarde-le, bizarrement, il est bon à tirer les bons. Moi, les trois premiers biens que j'ai faits, c'est le même artisan. Ce sont les mêmes artisans. Il y a des trucs qui étaient bien, des trucs qui étaient moins bien. Mais je sais que... Quand je lui ai dit, voilà, tu me fais ça le premier coup, il fallait que je me fasse comprendre. En plus, je n'étais pas bon. La deuxième fois, j'étais meilleur. Il m'avait expliqué d'autres trucs. Je me faisais la même chose. Quand j'ai vu qu'il faisait des choses qui ne m'allaient pas, je pouvais lui dire. Et la troisième, ça s'est fait facilement. Je n'avais plus besoin. Toutes les infos étaient déjà données. Donc, duplicables, encore une fois.

  • Speaker #0

    Exactement. Mais du coup, l'immobilier a compris que c'est une véritable passion. Ça, c'est inévitable. Une passion qui te fait vivre, mais cramée par l'immobilier.

  • Speaker #1

    Un peu cramée.

  • Speaker #0

    Cravée par les âges ?

  • Speaker #1

    Non, c'est vrai qu'on en parlait juste avant, pas à se cacher, mais il faut avoir l'état d'esprit qu'il faut. L'immobilier n'est pas fait pour tout le monde. Et si vous voulez faire quelque chose de bien dans l'immobilier, eh bien, formez-vous ou soyez accompagné. Point. Parce que moi, je rencontre beaucoup d'investisseurs qui me disent Regarde ce que j'ai fait, c'est extraordinaire. Moi, je regarde les chiffres et c'est pas bon. Désolé. Non, c'est pas bon. Moi, ce que tu as fait là, j'ai évité ces erreurs-là parce que je me suis posé les bonnes questions et je vais t'expliquer pourquoi c'est une erreur. Tu vois, quand je te dis, par exemple, le dernier investissement IMO, comme je suis allé chercher de la renta haute, si jamais ça ne marche pas comme je veux, scénario catastrophe, je ne suis pas pris à la gorge. Et d'ailleurs, ce bien... Il n'est pas catastrophique. Il ne marche pas aussi bien que ce que je voulais mettre après. On atteint un niveau de satisfaction qui est très haut pour moi. Je dis, merde, il faut que ça fonctionne, ce truc-là. Et pour moi, il fonctionne moins bien. Mais il y en a, ils seraient très, très, très contents d'avoir ce que j'ai.

  • Speaker #0

    C'est une colocation que tu as fait ?

  • Speaker #1

    C'est une coloc, oui, toujours.

  • Speaker #0

    Parce que tu vois aussi, on est mal habitué aussi à Montpellier. Parce qu'à Montpellier, à une certaine époque, tu avais la rentabilité, le cash flow, le trésor. positive qu'elle est bien, et la qualité des locataires en face. Quand tu changes de secteur, c'est souvent... Les chiffres, c'est une chose, mais la qualité des locataires, peut-être qu'elle est moins maîtrisable.

  • Speaker #1

    Il y en a, quand je les ai vus dans cette ville-là, mais dans d'autres, qui sont d'ailleurs dans l'héros aussi, ça ne leur pose pas de problème de le louer à n'importe qui. Je ne veux pas être trop acerbe sur ce genre de choses parce que chacun fait comme il peut, on n'a pas tous les mêmes moyens. Moi, je suis mal à l'aise. C'est-à-dire que demander à quelqu'un de payer son loyer 500 euros et il a 700 euros par mois, je trouve que ce n'est pas éthique. Je ne peux pas lui dire il te reste 200 euros pour vivre. Il te faut un garant, il te faut une visa, il te faut quelque chose. Parce que moi, à un moment donné, je vais quand même te demander mon loyer. Et si c'est vraiment plus pour finir en procédure avec toi, non. Il me faut des gens qui sont en mesure de... de payer par rapport à la prestation que j'offre. Sinon, trouve-toi des appartements ou une chambre qui a 300 euros. Alors, ça va être beaucoup plus compliqué. Mais si ton budget te permet de ça, c'est très bien. Moi, je ne vais pas aller sur ce genre de choses. Ça veut dire que peut-être qu'il faudrait que je revoie la baisse, ce que j'attends de mes potentiels locataires, candidats en tout cas, pour que ça marche aussi bien. que ce que je voudrais. Et j'aurais peut-être pas de soucis. Mais moi, je veux dormir sur mes deux oreilles. J'ai ce choix-là de me dire je choisis mes locataires.

  • Speaker #0

    C'est un luxe.

  • Speaker #1

    C'est un luxe.

  • Speaker #0

    C'est vrai que dans certains secteurs, c'est plus facile que d'autres. Il faut quand même se le dire.

  • Speaker #1

    C'est ça que je n'avais pas bien certainement paramétré lors de ce dernier projet.

  • Speaker #0

    On apprend ? Oui, c'est sûr. Et encore, ce n'est pas fini. Parce que je dis que l'homme est cramé, mais ça va. Non mais après aussi, on peut peut-être un petit peu conclure, mais en tout cas, je voulais, vie pro, vie perso au niveau immobilier, t'es accompagné dans la vie, t'as dit que t'avais des enfants, comment ça...

  • Speaker #1

    Elle participe avec moi.

  • Speaker #0

    Ah ok,

  • Speaker #1

    alors je savais pas ça. C'est moi qui gère tout, mais quand on comprend ce qu'il faut pour utiliser le levier bancaire, j'ai tout intérêt à le faire avec ma fonctionnaire qui travaille à la maison.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un bon levier bancaire ça.

  • Speaker #1

    Non et puis je la mets dedans, c'est une histoire de famille. Quand ça marche c'est cool, quand ça marche pas c'est pas cool mais il faut qu'elle te suive ta moitié. Si elle te suit pas tu vas au devant de sacrés soucis parce que l'immobilier des fois il faut y aller le dimanche.

  • Speaker #0

    Oui ça pique.

  • Speaker #1

    Quand on est fonctionnaire de l'autre côté le dimanche déjà le lundi savent pas que ça travaille. Non je déconne.

  • Speaker #0

    On le coupera ça.

  • Speaker #1

    Mais non, non, voilà, le dimanche, tu te dis, des fois, il faut y aller. Donc, il faut que... C'est une discussion, un échange à avoir avec...

  • Speaker #0

    Ouais, il faut une acceptation. En fait, c'est bête à dire, mais c'est ton associé. Ouais. Quelque part.

  • Speaker #1

    Oui, je peux lui parler des soucis. C'est moi qui gère tout. Mais là, encore tout à l'heure, c'est elle qui allait me chercher des factures dont j'avais besoin. Elle va m'aider administrativement. Lorsque je lui parle de choses, elle comprend tout. Moi, j'ai trouvé quelqu'un d'exceptionnel avec moi.

  • Speaker #0

    Vous êtes marié ou non ?

  • Speaker #1

    On est paxé.

  • Speaker #0

    Paxé. Aujourd'hui, ça revient quasiment au même.

  • Speaker #1

    Oui. Les dossiers bancaires. Non, je dis que...

  • Speaker #0

    Non, mais bon, il y a plein de gens. On ne s'est pas paxé pour ça, ce n'est pas ce que je dis. Moi, je l'ai fait. Je n'en ai pas eu besoin.

  • Speaker #1

    Non, non, je me suis paxé parce que j'aime ma femme.

  • Speaker #0

    Déchirer un non-homme.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que ça joue aussi. Bon, après, ce n'est pas tellement le paxe, le mariage, c'est la vie de famille qui va dedans. Il faut que celui ou celle qui... qui t'accompagne, elle soit d'accord avec tout ça, parce que ça te demande quand même beaucoup d'énergie. Il faut réfléchir. Il y a beaucoup de choses à comprendre. Ce n'est pas compliqué, mais ce n'est pas facile non plus.

  • Speaker #0

    Non, mais il ne faut pas minimiser la charge mentale qu'un investissement peut comporter. Surtout les premiers, surtout quand tu dupliques. Tu dupliques les problèmes aussi. Tu dupliques la gestion humaine de la gestion de l'élocataire. Donc, c'est à prendre en compte. L'immobilier, c'est... formidable mais il faut comprendre aussi que d'un autre côté il faut être accompagné tels que des associés quand tu montes des foncières ou que sais-je il faut que ton compagnon ou ta compagne puisse aussi être accompagné ouais

  • Speaker #1

    je dis moi je fais grosse grosse partie elle m'aide et le peu d'aide qu'elle me donne ou même l'écouté qu'elle me donne sur c'est déjà suffisant pour que je puisse avancer mais si elle n'était pas prête à entendre tous les soucis qu'on peut rendre Je leur ai vite gavé. Il y en a beaucoup des choses à comprendre dans l'immobilier de l'achat jusqu'à la gestion locative. J'ai dit ça, j'ai pris le début la fin et il y a 18 étapes au milieu. C'est comme ça.

  • Speaker #0

    C'est important et c'est bien important de le mentionner. On arrive à la fin. Est-ce qu'il y a des choses que j'aurais obligé de parler, de dire ?

  • Speaker #1

    non on a parlé de moi mais moi je peux parler de toi aussi je trouve que la démarche que tu fais sur Green Deal est très bonne parce que ça va dans le bon sens c'est à dire que faire de l'immobilier tout en pensant au développement durable etc aujourd'hui c'est essentiel moi je ne suis pas l'écolo de base ou quoi que ce soit je trouve que c'est bien d'aller dans ce sens là et donc je te félicite pour ça je ne t'ai pas prévu mes chers amis mais bon

  • Speaker #0

    alors je vais te le dire non mais ok je fais un bémol mais c'est pas c'est qu'en fait tu vois le mot écolo nous on nous a un petit peu identifié aussi un peu comme ça je le dis et je le répète à qui veut l'entendre on est pas des investisseurs écolo on ne l'est pas pour plein de raisons et notamment pour moi c'est péjoratif c'est pas à tort ou à raison certains auditeurs ou auditrices pourront débattre nous on s'estime être une boîte engagée Et pour moi, je fais la différence. C'est-à-dire qu'on fait... Pourquoi je dis ça ? C'est qu'en fait, on n'est pas parfait, mais on fait beaucoup plus que la moyenne. Voilà. Mais vraiment, vraiment beaucoup plus. Et quand je dis tout à l'heure, ben voilà, on est capable de faire des bilans de carbone, c'est qu'en fait, nous, techniquement, juridiquement, opérationnellement, on est capable de faire des bilans de carbone, mais le marché n'est pas prêt à le payer, à... comment dire ? N'est pas prêt. Bref, pour un tas de raisons.

  • Speaker #1

    Et ceux qui sont prêts aujourd'hui en connaîtront les bénéfices à terme.

  • Speaker #0

    Certainement. par contre il y a un levier ou une étape avant c'est de dire ok comment on fait pour faire de bonnes rénovations énergétiques A, B, C ou D et nous je l'ai dit ou je le redis on est un bureau d'études intégré donc ce qui fait qu'on a une certaine valeur ajoutée et je ferme la parenthèse mais le truc c'est que oui on est très conscient de ce qu'on fait et on veut faire connaître c'est aussi pour ça que ce podcast existe c'est pour le faire connaître davantage en tout cas que Laura, Greenleaming et Tréma en tout cas l'univers de ce qu'on a construit avec Loïc soit le plus répandu mais aussi le podcast est là pour rencontrer des gens comme toi Parce qu'en fait, moi j'adore l'expression la vraie vie, c'est-à-dire que l'immobilier c'est une chose, c'est magnifique, c'est super, il faut en faire, mais qu'il y a un discours de vérité à avoir d'un autre côté et qu'il faut en avoir conscience. Et que si tu en as conscience et que tu fais, tu déroules, avec ou sans green living, tu vois, franchement, moi j'ai rien à faire, mais par contre, vas-y, il faut y aller, en étant conscience, parce que la vraie vie n'est pas évidente. mais il faut faire en étant entouré.

  • Speaker #1

    Mais si tu veux être milliardaire dans l'immobilier, ça va te mettre du temps.

  • Speaker #0

    Non, mais par contre, il est possible de faire beaucoup de cash, beaucoup de choses, et si on est purement capitaliste, beaucoup de choses dans l'immobilier, mais du moment donné, où il faut entreprendre dans l'immobilier et pas vivre de l'immobilier, et tu es un exemple, tu es concret, et c'est pour ça aussi que maintenant, tu vois, toi, en fait, pour résumer et pour conclure, C'est bizarre, c'est moi qui vais plus au moins conclure. Mais c'est que tu as eu toujours cette vision d'entrepreneur dans l'immobilier en passant par la case de vivre de l'immobilier. Si je ne me trompe pas. Et c'est qu'en fait, il faut avoir ça en tête. La nuance avec toi, elle est là.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Au départ, je voulais vivre de l'immobilier.

  • Speaker #0

    je peux te dire que j'en vis mais je suis obligé d'entreprendre dans l'immobilier pour pouvoir avancer parce que c'est du taf il faut comprendre beaucoup de choses bon en tout cas Gauthier merci beaucoup à toi ça a été un réel plaisir et puis j'espère, je pense que l'épisode plaira énormément et que si les gens ont des questions où est-ce qu'on peut te trouver ? où es-tu présent toi ?

  • Speaker #1

    Je suis sur Facebook, moi je suis un vieux, Facebook ou Instagram, ça s'appelle Gotinvest. Gotinvest ? Ouais, Gotinvest.

  • Speaker #0

    Donc tu peux l'épeller parce que...

  • Speaker #1

    G-A-U-T-I-N-V-E-S-T.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Sur Instagram de préférence ?

  • Speaker #1

    Instagram ou Facebook. Voilà.

  • Speaker #0

    Pour te contacter, conseils ?

  • Speaker #1

    Voilà, conseils.

  • Speaker #0

    Tu fais un peu de charge de croix, de mémoire ?

  • Speaker #1

    Je fais de la gestion de patrimoine aussi. Exactement. On est obligé d'y aller un petit peu.

  • Speaker #0

    Non mais t'es multi casquette effectivement. Bah il faut.

  • Speaker #1

    Quand on est investisseur, on est entrepreneur. Exactement.

  • Speaker #0

    Bon, merci à tous. Et puis, je vous dis à très vite pour un prochain épisode. Ciao, ciao. Bye. Et voilà, c'est la fin de l'épisode. J'espère que cela vous a plu. Mais bon, on ne va pas se quitter comme ça. Il existe trois moyens pour continuer ensemble. Le premier, c'est de me faire des retours. Je réponds à tout, croyez-moi. Le deuxième, c'est une newsletter. On parle immobilier, bien évidemment, stratégie immobilière, mais on partage aussi nos dernières opportunités ou si tout simplement, vous pouvez découvrir l'avancée de notre aventure chez Greenly. Le troisième moyen, c'est qu'on est expert en investissement locatif. on accompagne les particuliers à investir sous deux verticales. Soit clé en main, on fait tout, chasse, rénovation, ameublement, gestion locative, ou avec notre accompagnement en plusieurs sessions. C'est vous qui faites, mais on est à vos côtés à chaque étape. Voilà, de toute façon, tous les liens sont dans la description. Je vous dis à très bientôt. Ciao !

Description

Aujourd’hui, j’ai eu le plaisir de recevoir un investisseur immobilier confirmé qui a quitté son métier d’enseignant-chercheur dans l’enseignement supérieur pour vivre de l’immobilier et participer à de beaux projets immobiliers !


Au programme de cet épisode, on a parlé de :


  • Sa prise de décision en achetant une formation immobilière.

  • Comment il a quitté son job d’enseignant-chercheur pour vivre de l’immobilier.

  • Comment être un bon investisseur immobilier en 2024.

  • L’importance de se former et d’être accompagné.


Si vous voulez contacter Gauthier, retrouver le sur son Instagram gautinvest.


On vous souhaite une bonne écoute.


Vous pouvez retrouver nos différents réseaux ci-dessous :


Instagram : Greenliving

Nos sites internets : Greenliving ; Trema

LinkedIn : Michaël Sciuto


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bienvenue dans le média Le Grenier, le podcast qui donne la parole aux entrepreneurs et entreprises qui font l'immobilier au sens large. Peu importe le domaine, investissement locatif, promotion, travaux, crowdfunding, tokenisation, mon but est simple, c'est d'avoir une conversation pour découvrir leur univers dans les moindres détails. Je m'appelle Mickaël et je suis le co-fondateur de la société Green Edwin. On accompagne les particuliers à investir dans le mobilier locatif. Nous sommes spécialisés dans la rénovation énergétique. En clair, les passeurs thermiques n'ont pas de secret pour nous. Alors si vous voulez découvrir le parcours de nos élus T, leur motivation, comment ils font, abonnez-vous et rejoignez-moi dans cette conversation. Bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Le Grenier. Aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir Gauthier Fontanel qui est montpellierain, on va dire.

  • Speaker #1

    Pas de souche, mais oui. Voilà.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est vrai que tu es un peu savoyard, je crois.

  • Speaker #1

    Au savoyard.

  • Speaker #0

    Au savoyard.

  • Speaker #1

    Il y a la couture, la haute couture. Le savoyard et le haut savoyard.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'il y a ce débat. En fait, je voulais recevoir Gauthier parce que Gauthier, je voulais absolument l'avoir pour aborder la thématique du multi-investisseur. Comment on fait pour commencer dans l'immobilier ? Quels sont les avantages, les inconvénients ? On peut parler du... Est-ce qu'on peut devenir rentier dans l'immobilier ? Est-ce que... combien on peut gagner dans l'immobilier, comment on peut en vivre. Et j'avais envie d'explorer un peu tout ça. Et ensuite, comment gaper, peut-être de passer d'un investisseur locatif à effectivement d'autres métiers, d'autres choses. Connaître ton parcours. Donc, Gauthier Fontanel, dis-nous un peu ton parcours, peut-être personnel et professionnel, qui t'a amené à être investisseur immobilier.

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai un parcours un peu particulier parce qu'au départ, j'étais enseignant. Après, j'étais dans les écoles supérieures de commerce. Donc j'avais plutôt une bonne situation. Puis on en a un peu marre quand on arrive à un certain âge. Et moi, j'en ai eu un peu marre. Je me suis donné un objectif. C'est comment je peux ne plus être dépendant d'un patron ou d'un emploi. employer.

  • Speaker #0

    Beaucoup se sont posé la question.

  • Speaker #1

    Tout le monde, à un moment donné, se posait la question. Après, c'est parce que j'ai eu quelques déboires avec des entreprises et des choses comme ça. Ça ne marchait pas comme je voulais. Comment je peux essayer de retrouver un peu d'indépendance, de liberté ? Et je me suis intéressé aux revenus passifs. Donc, j'ai suivi des mentors un petit peu sur Internet, sans trop savoir de quoi étaient les questions. Et à un moment donné, je suis tombé sur un mentor qui est toujours le même. On dit que souvent sur YouTube, ce sont des vendeurs. Il y en a, effectivement, mais pas tous. J'en ai suivi un qui me semblait très bien. On pourra toujours en rediscuter.

  • Speaker #0

    Tu peux citer si tu veux, je te mets à l'aise.

  • Speaker #1

    Alors voilà, comme il m'a aidé, je le citerai. C'est Yann Darwin, aujourd'hui qui est sous Green Bull et aujourd'hui habitant sur Dubaï. Donc moi, j'ai suivi ses formations. J'ai choisi de me former pour comprendre ce qu'était l'immobilier. J'ai compris une chose, c'est qu'il y avait plusieurs manières d'investir et d'avoir des revenus passifs. mais souvent ceux qui commençaient par les revenus passifs ou qui arrivaient à atteindre un certain niveau de richesse avaient fait de l'immobilier. C'est toujours un peu difficile de se lancer dans les investissements parce qu'il faut apprendre beaucoup de choses. Moi j'ai dit je vais commencer par l'immobilier, c'est quelque chose qui me semble accessible, abordable, je ne sais pas exactement comment. Donc j'ai payé au départ une formation, un peu cher mais c'est pas grave, il y a certainement un retour sur investissement, j'en avais besoin.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu l'as eu ce retour sur investissement ?

  • Speaker #1

    Je l'ai eu dès la première année. Vraiment, je ne peux pas dire que ça a tout... Alors, je pense qu'il y a un coup de chance aussi. Je suis à Montpellier. À Montpellier, ce qu'on fait, ça marche. On va dans d'autres villes, ce n'est pas la même chose. Par contre, il faut le faire d'une certaine manière. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, je me rends compte que ce que j'ai appris, beaucoup de gens ne le connaissent pas. On se dit investisseur, mais on en discutait tout à l'heure, nickel. C'est qu'il y a investisseurs, il y a investisseurs. C'est un peu le sketch des inconnus sur le chasseur et le chasseur, mais c'est exactement ça. C'est-à-dire que ce que je fais, moi, je sais qu'il y en a peu qui le font. Ce n'est pas pour m'envoyer des fleurs. J'ai suivi les formations, j'ai suivi à la lettre. Et voilà, en quelques années, j'ai changé mes revenus par le biais de l'immobilier, par des revenus de type... loyer locatif,

  • Speaker #0

    enfin loyer investissement immobilier locatif parce que pour toi là tu donnes la définition entre deux types d'investisseurs mais il y en a qui suivent des formations et il y en a qui n'exécutent pas et souvent ce qu'on nous dit ce que j'entends moi c'est qu'il y en a une bonne proportion, j'entends 90 95% ah oui j'ai les mêmes proportions que toi bon alors ces chiffres sont plutôt vrais c'est à dire que se former

  • Speaker #1

    Sans passer à l'action, malheureusement, ça ne t'aidera pas beaucoup. Le point important, c'est de passer à l'action, avec le stress qui va avec, avec l'inconnu, l'incertitude, gérer cette incertitude et se lancer. Moi, pour info, quand j'ai acheté ma formation, je l'ai partagée avec un de mes frères. Mon frère, lui, ne s'est pas lancé dedans. Il ne s'est pas senti dedans. Il a voulu continuer son activité, salarié. Il a voulu continuer. Voilà, il s'est rendu compte que ce n'était pas pour lui. L'immobilier n'est pas fait pour tout le monde.

  • Speaker #0

    D'accord. Alors, tu vois, c'est intéressant. Ce n'est pas pour fin de fixer sur ton frère, mais c'est plutôt sur le profil. Qu'est-ce qui a fait qu'entre un Gauthier et, je ne sais pas son prénom,

  • Speaker #1

    mais... Alors, je vais aller plus loin, c'est Maxence et Thibaut. Thibaut, c'est un frère jumeau. Donc, je ne sais pas si tu imaginais. Alors, Thibaut, lui, il a voulu le faire, mais il habitait à Paris. Donc, c'était plus compliqué. C'est pour ça que je te dis, il y a aussi...

  • Speaker #0

    Le secteur.

  • Speaker #1

    Oui, j'ai eu une chance, c'est que j'étais à Montpellier. Ça va marcher, quoi, comme peut-être à Marseille, à Bordeaux, à Lyon. Voilà, Paris, c'est beaucoup plus compliqué. Mon autre frère, lui, était à Lyon, mais lui, il ne s'est pas senti dans ce job d'entrepreneur, d'investisseur, où il faut prendre des risques, il faut...

  • Speaker #0

    C'est pas reconnu, oui. D'accord.

  • Speaker #1

    Tu pars, tu sors du cadre. Ah oui,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    Tu sors du cadre. Tu vas voir la banque, on te regarde, on te dit, mais c'est quoi cet ovni ? Oui, oui. Regarde, je te montre les chiffres et puis d'un seul coup, ça fait tilt et tu comprends qu'en réalité, ça peut bien marcher.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qu'on peut dire du coup quand on entend des gens dire Oui, l'immobilier, tout le monde peut en faire

  • Speaker #1

    Oui, tout le monde peut en faire. C'est vrai. Bien ou mal.

  • Speaker #0

    Mais après, il y a une histoire de volonté.

  • Speaker #1

    Ah oui. Et puis, il faut avoir le cœur bien accroché quand même. Parce que ce n'est pas un long fleuve tranquille, loin de là. Mais je pense que beaucoup ont entendu ces choses-là. Mais on peut tomber aussi sur des bonnes choses, avoir un peu de chance. Maintenant, aujourd'hui, ça commence vraiment à se compliquer. Si tu ne fais pas les choses bien dès le départ et à toutes les étapes, de l'achat jusqu'à la réduction, L'aménagement, la mise en place des locataires, ça peut mal se passer. À toutes les étapes, tu dois être bon, pour moi. La plus importante, on dit toujours, c'est l'achat. Il faut que tu l'achètes en dessous du marché. Mais si tout le reste, tu l'as mal fait... Moi, je connais beaucoup de gens qui ne font pas attention aux locataires qu'ils mettent en place, mais ils en perdent toute la rentabilité parce que derrière, ils ne payent plus. À un moment donné, tu as peut-être mal fait. Il faut être bon jusqu'au bout, jusqu'aux travaux. On a dit qu'on allait en parler aussi un peu des travaux, mais aussi la mise en place des locataires, l'aménagement. Il ne faut pas se tromper. Là, moi, le dernier... Pourtant, je suis un investisseur plutôt aguerri aujourd'hui. Le dernier investissement que j'ai fait, ce n'est pas le meilleur. Loin de là. Il y a un ou deux paramètres que j'ai mal gérés, peut-être, un excès de confiance.

  • Speaker #0

    en tout cas il ne marche pas aussi bien que ce que j'avais imaginé donc je suis un peu déçu on veut toujours faire mieux mais là je suis un peu déçu on pourra y revenir si tu veux mais par contre j'aimerais comprendre par quoi tu as commencé est-ce que tu as travaillé en même temps de tes investissements est-ce que ça s'est fait en parallèle Tu as tout quitté, tu as fait YOLO et Je me lance dans l'investissement. Comment tu as géré la transition ?

  • Speaker #1

    On ne fait jamais YOLO. Quand on parle en tant qu'investisseur ou entrepreneur, il ne faut jamais faire YOLO. Et à un moment donné, il faut aussi voir la réalité en face. Moi, j'ai dit je vais me former et j'ai fait les choses à côté. Donc ça m'a demandé de beaucoup travailler parce que j'avais deux activités en même temps. Ce qui est lourd des fois dans l'immobilier, c'est le départ. C'est-à-dire que tu as six mois, huit mois, c'est lourd. parce qu'il faut aller chercher les apparts, il faut le rénover, il faut trouver la petite pépite. Après, une fois que ça marche, c'est moins compliqué. Mais ça dépend encore de la stratégie que tu as mis en place. Moi, j'ai fait le choix des colocations. Il y a un turnover important. Ce n'est pas comme si j'étais dans le nu. Par contre, ma rentabilité est bien plus importante. Moi, ma stratégie était simple. Elle était de dire je change mes revenus par d'autres revenus que je maîtrise. Les revenus passifs. Donc, j'ai fait ce choix-là. Mais j'aurais très bien pu partir dans le nu. Et j'aurais... pas eu les mêmes rentables et j'aurais pas pu changer de job donc non je fais pas y aller on y va c'est parti non on fait des choses de manière très carré moi c'est quand j'ai commencé à atteindre à peu près le même revenu que ce que je gagnais que j'ai dit j'arrête ok voilà donc

  • Speaker #0

    il m'a fallu deux à trois appartements ok sans rentrer dans les détails peut-être de tout ce que tu as fait moi j'aimerais que tu me donnes justement deux exemples peut-être l'un des premiers investissements lundi ...meilleur que tu aies fait, dont tu es content, et peut-être nous parler du dernier, et de voir un peu la différence, parce que même si tu vois que tu es aguerri, tu l'as très bien dit, c'est que tu as eu peut-être un excès de confiance, ou une mauvaise analyse peut-être de quelque chose. mais c'est montrer qu'on peut faire quand même des erreurs, maîtriser peut-être. Et est-ce que cette dernière te met à défaut ? Est-ce que tu vois un peu nous raconter un peu le plus et le moins de ces deux cas concrets ?

  • Speaker #1

    Alors, le plus, ce n'était pas mon premier bien, même si je dis toujours que pour commencer, il ne faut pas se tromper. C'est-à-dire que si tu te trompes dès le départ, alors revois ta copie, tu t'arrêtes, tu revends et tu refais autre chose.

  • Speaker #0

    Souvent, le premier n'est jamais parfait.

  • Speaker #1

    Mais on ne doit pas se planter.

  • Speaker #0

    Mais on ne doit pas se planter.

  • Speaker #1

    Si tu te plantes dès le départ, ne le garde pas. Il ne faut pas mettre de l'émotion là-dedans. Tu t'arrêtes, tu revends et tu dis je me suis trompé. Comme on dit, tu fais un monde honorable et puis tu repars sur vos choses. Donc moi, c'est plutôt le troisième qui a plutôt bien fonctionné. Maintenant, encore une fois, c'est des stratégies. Pour info, c'est un appartement qui est au quatrième étage, sans ascenseur. À la revente, je ne sais pas ce que ça va donner. Mais en tout cas, en termes de rentabilité, à un moment donné, celui-là me rapporte bien. J'ai fait une belle négociation, des beaux travaux, un bel appart. Il plaît beaucoup, il se loue facilement. Donc ça, c'est vraiment super. Il est sur Montpellier. Nickel. Par rapport à un autre que je viens de finir là, celui-ci est dans une autre ville. Alors je tairai la ville, mais ce n'est pas Montpellier. Je pensais connaître l'ensemble des éléments. Et en réalité, ce n'est pas que l'appartement ne marche pas. C'est simplement que je ne suis pas à l'aise avec le public qui est en face de moi, c'est-à-dire le locataire. Certains vont pouvoir faire des... des stratégies sur la base de la CAF, moi, c'est quelque chose qui ne me parle pas. Je suis mal à l'aise avec ça. On peut toujours dire, oui, mais ne t'inquiète pas. Moi, je suis mal à l'aise avec ça. Et il faut être à l'aise avec ce que l'on sait faire. Et dans les locataires que j'ai, je me retrouve avec des dossiers, des candidats qui ne sont pas à la hauteur de ce que je voulais. Donc, j'ai du mal à les mettre dans ma colocation. Je pourrais, pour te donner un exemple, j'ai 50 demandes, J'en mets 3. D'accord. Et il y en a 57 auxquels je vais dire non. On est un peu dans cet ordre-là. Quand j'arrive sur Montpellier, il y en a 15 qui se présentent. Il y en a entre 8 et 10 que je vais prendre. Donc c'est autre chose, tu vois.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux donner des chiffres sur Montpellier pour voir un peu ? pour que les gens se projettent, voir un peu si c'est possible ou pas possible.

  • Speaker #1

    Premier rachat 2019, j'en ai racheté un deuxième deux mois après.

  • Speaker #0

    J'ai accéléré fort.

  • Speaker #1

    Oui, j'y suis allé fort au départ. Alors, ce n'était pas tout à fait en premier. En fait, je m'étais fait un petit peu la main. J'ai triché un peu en réalité. C'est que j'avais une maison qu'on avait avec mes frères. Et comme je n'étais pas très aguerri sur les travaux, tout ça, j'ai dit je vais commencer petit. Et on avait une toiture à refaire et on avait des combles qu'il fallait refaire. On en a eu quand même pour 60 000 euros. Il a fallu réimaginer. On a fait un truc extraordinaire en réalité, parce qu'on a fait une pièce avec trois mezzanines. Comment c'est possible ? C'est parce qu'on avait un toit qui montait jusqu'à 6 ou 7 mètres de haut dans la pièce. Donc on a pu faire quelque chose. C'est une vieille maison de 200 ans, quelque chose comme ça. Et donc on a commencé à faire les travaux. par ce biais-là. Donc là, après, ça a bien fonctionné parce que cette maison, on la loue en Airbnb et elle marche plutôt bien. Pour le premier achat que j'avais fait, j'ai acheté l'appartement... Tiens, je vais prendre cet exemple-là. J'en ai acheté un et j'en ai acheté un exactement le même dans le même immeuble.

  • Speaker #0

    Ah oui, quand même.

  • Speaker #1

    Juste à côté. Et pour te dire, les murs se touchent. Ce n'est pas la même allée, mais le mur se touche. Les murs se jouxtent, comme on dit.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Il y en a un, je l'ai acheté 105 000 et l'autre, je l'ai acheté 82 500.

  • Speaker #0

    Oui. Quelle est la différence ?

  • Speaker #1

    Deux mois de différence. Le même appartement, il est symétrique. C'est-à-dire que tu replies comme une feuille. Donc, il y en a un qui est tourné d'un côté et l'autre qui est tourné de l'autre. Mais c'est le même balcon quasiment. La grosse différence, c'est qu'il y en a un où je l'ai acheté, il était en moyen état. Et l'autre, il était dans un état où quand tu rentres, tu ne te coupes pas parce que tu repars avec le tétanos. Tu fais vraiment attention. Quand tu rentres, tu te dis qu'il y a quelque chose qui s'est passé. Donc là, on était dans un contexte beaucoup plus compliqué, beaucoup plus de l'indivision, avec des gens qui n'avaient pas payé leur loyer, un appartement dégueulasse. Ben oui, mais justement, il m'a permis de le négocier. Donc là, à l'achat, tu imagines que sur un appartement identique, tu as, combien j'ai dit, 22 000 euros de différence, ou 22 500 euros de différence.

  • Speaker #0

    C'est le même.

  • Speaker #1

    Combien de mètres carrés ? Alors, 70 mètres carrés.

  • Speaker #0

    Donc, OK.

  • Speaker #1

    Et pour l'info, c'est que... Et ça, ça a été une très bonne leçon. C'est qu'il y en a un, j'en ai eu pour 40 000 euros de travaux, et l'autre, 35 000. Oui. Honnêtement, quand tu gagnes 22 000 et que tu payes 5 000 euros de plus de travaux, il y a une leçon à ressortir de ça. C'est qu'achète un bien bien pourri que personne ne veut et tu vas pouvoir faire des bonnes affaires.

  • Speaker #0

    Tu vois, même nous, quand la boîte de travaux, les gens ne le comprennent pas. Ils ne comprennent pas, mais c'est qu'en fait, on leur dit souvent qu'il vaut mieux négocier à l'achat. Et les travaux, même si tu mets 1 000, 2 000, même 10 000, j'extrapole parce que tu changes. c'est pas pareil un prix de travaux déjà tu l'amortis le bien aussi ça dépend mais tu peux magnifier un produit alors qu'un prix d'achat c'est un prix d'achat magnifier,

  • Speaker #1

    c'est à dire que la Renault aujourd'hui on est capable de faire des trucs extraordinaires c'est à dire que si t'as un petit peu des idées si tu arrives à te projeter tu peux faire des choses extraordinaires aujourd'hui avec Pinterest,

  • Speaker #0

    Instagram tout ça, des inspirations voilà

  • Speaker #1

    à toi après de savoir là où il faut par contre faire attention sur le fait de magnifier c'est toujours bien garder en tête les surfaces dont tu as besoin, je te donne un exemple en dessous de 8 mètres carrés c'est pas considéré comme une chambre c'est compliqué de pouvoir louer ça comme une chambre je crois même que c'est en dessous de 9 c'est en dessous de 9 8 mètres carrés c'est considéré comme un bureau si j'ai bon souvenir donc Moi, par exemple, mes chambres, elles ne feront jamais moins de 10 m². Voilà, point. C'est une règle que je me donne parce qu'en dessous, ça commence à devenir compliqué pour meubler ou alors tu as une colonne qui se met là, qui te pose problème. Ta chambre, elle n'est pas tout à fait droite. Tu ne sais pas comment agencer ton lit. Moi, j'essaie toujours de faire toujours les mêmes choses parce que c'est les choses que je maîtrise aussi. donc je ne vais pas changer une équipe qui gagne ou quelque chose qui fonctionne bien donc voilà il y a des choses où il faut faire attention dans les travaux des fois on va diviser, couper pour rajouter une chambre pour donner un peu plus de rentabilité on est là pour ça mais attention on peut tomber sur des fois des choses qui c'est mal vu c'est mal

  • Speaker #0

    projeté des fois tu peux comment dire Faire trop peut-être, des fois, ça se loura mal aussi.

  • Speaker #1

    Ça se loura mal.

  • Speaker #0

    Parce que là, tu as 70 m², tu as fait un 3, 4 chambres. C'est quoi un peu tes standards là-dessus ?

  • Speaker #1

    J'ai peur. J'ai fait un 4 chambres.

  • Speaker #0

    Tu as fait un 4 chambres. Oui. À mon avis, très bien agencé.

  • Speaker #1

    Oui, il est bien agencé. Il a fallu gratter 2-3 trucs, péter 2-3 cloisons.

  • Speaker #0

    Tout réagencé, quoi. Tout. Oui, voilà.

  • Speaker #1

    Enfin, je n'ai pas fait table rase, mais j'ai ouvert certaines... Certaines... Voilà, en réalité, il va faire 72, 73 à la fin.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Bon, du coup, tu as fait tes premiers investissements sur Montpellier en colocation. Qu'est-ce que tu as fait après ? Quel est ton parcours un petit peu ? Tu t'es dit quoi ? C'est quoi le cheminement ?

  • Speaker #1

    Alors, une fois qu'on a commencé dans l'immobilier, on se rend compte qu'il y a énormément de choses à savoir dans l'immobilier. Il y a des choses que tu veux maîtriser et d'autres que tu ne maîtrises pas. Moi, la maison dont je t'ai parlé, il y avait une grange qui était à coller. Cette grange, il y a quatre murs et un toit. Voilà, merci, au revoir. On a toujours rêvé, parce que ça fait partie de la famille, de le rénover. On a fait des plans, on a demandé des devis. Et pour te dire, on est passé de 200 000 à 500 000 euros et on ne sait même pas pourquoi.

  • Speaker #0

    En devis travaux ?

  • Speaker #1

    Ah oui, en devis travaux. Il y en a un qui propose 200 000, l'autre propose 500 000, mais tu ne comprends pas pourquoi. Parce qu'au bout d'un moment, tu te dis, bon, pourtant je m'y connais un peu, comment je vais faire pour ça ? Donc on a décidé de diviser. Donc on a fait de la division parcellaire, et on avait même un terrain plus loin. Et donc, on a divisé. Et là, ça nous a refait un peu de trésorerie. Donc là, en l'occurrence, on a pu revendre les deux biens 150 000 euros pour pouvoir rebondir sur d'autres choses. Donc l'idée, après, c'est de pouvoir enchaîner quand même. Et quand tu commences à connaître un peu l'immobilier, tu te dis l'argent que je vais en gagner, il faut le réinvestir dans autre chose. Donc je ne suis pas resté uniquement dans l'immobilier. Il faut trouver des investissements. Moi, je pars toujours sur l'idée de faire au moins du 8%. Donc tu peux être dans les marques. Chez Boursier, la crypto-monnaie, tu peux être aussi dans les foncières. On en avait parlé tout à l'heure. Donc, j'ai fait ce qu'on appelle de l'immobilier fragmenté, des choses comme ça.

  • Speaker #0

    Avec Bricks, non ?

  • Speaker #1

    Avec Bricks aussi, tout à fait. J'ai trouvé le projet plutôt bon, même si aujourd'hui, on est passé sous un système obligataire. Mais c'est pas pour autant que c'est moins bien. C'est un peu différent, mais c'est très bien aussi. La foncière, on est une 120 associées, on a acheté... pour 4 millions de biens, 100 biens, 50 qui sont déjà... qui fonctionnent avec des loyers de plus de 300 ou 350 000 euros à l'année. Et ça, ça marche de manière assez facile. Donc l'idée, c'est de réinvestir, pas uniquement dans l'immobilier. Je ne suis pas encore allé sur les CPI, mais j'y réfléchis aussi aujourd'hui. Il y a d'autres choses à voir, mais tu peux même investir dans l'immobilier et en bourse. Ça, ça paraît bizarre, mais oui. Il y a des choses que tu peux aller faire comme ça. Après, je pense que le but dans l'investissement, c'est de diversifier au maximum.

  • Speaker #0

    Ok, parce que là du coup si on fait un petit truc c'est que du coup là toi t'as ton Airbnb donc maison de famille peut-être en Haute-Savoie La Clément Je pense que tout le monde connait, même si on n'est jamais allé on connait en tout cas Donc ça ça tourne, t'as trois produits c'est qui qui le gère là-bas ?

  • Speaker #1

    En fait maintenant il y en a un Là maintenant j'ai mis une conciergerie mais je le gère à distance Donc il y a un bien qu'on a vendu, un terrain qu'on a vendu. On a gardé, nous, notre maison qu'on met en Airbnb. Donc il n'y en a qu'un qui est exploité, d'accord ? Les deux autres sont vendus. Là, j'ai dû travailler aussi sur un autre terrain que j'ai optimisé auprès d'un promoteur immobilier. Alors là, je ne vais pas en parler parce que je suis en plein... Ah là là, en plein souci avec le promoteur immobilier parce qu'aujourd'hui, on est dans une conjoncture compliquée. Et le promoteur n'a pas pu honorer ses engagements. Donc aujourd'hui, c'est un peu compliqué, d'autant plus que ça fait plusieurs années que ça dure. Mais voilà, c'est le jeu de l'immobilier. Des fois, ça marche. Des fois, ça ne marche pas. Ça ne veut pas dire qu'on ne rebondira pas. Ça veut simplement dire que ça va nous prendre encore peut-être un an et demi.

  • Speaker #0

    Vous ne pouvez pas vous désengager ?

  • Speaker #1

    Alors si, on peut se désengager. Mais en réalité, c'est que lui ne peut pas aller jusqu'au bout. Il ne veut pas nous payer des indemnités d'immobilisation. C'est un sacré bordel. Et le but, c'est donc de repartir avec un autre promoteur. Ou alors on le fait pour nous-mêmes. Alors ça m'apprend. On tendra aussi à le faire, sauf que voilà, on ne connaît pas tout. La vente VFA, ce n'est pas simple. Ou alors, il faut faire aussi les aménagements nous-mêmes. Voilà, il y a plein de solutions maintenant, lesquelles sont acceptables ou non. C'est toujours une question de stratégie, de temps et de qu'est-ce que tu veux faire.

  • Speaker #0

    Je vais te donner deux, trois trucs là.

  • Speaker #1

    Ah bah, je vois bien.

  • Speaker #0

    Travailler dans ce milieu-là et deux, trois trucs.

  • Speaker #1

    Voilà, si tu connais bien.

  • Speaker #0

    Sur les process, en tout cas.

  • Speaker #1

    Oui. Donc, voilà. Donc là, il y a aussi bien là. Et puis après, j'ai...

  • Speaker #0

    5 appartements en plus sans parler des foncières d'accord ok ce qui est intéressant dans ce que tu racontes c'est que en gros t'es monté quand même cachando t'as Comme on dit, tu n'as pas fait YOLO en disant, tu n'as pas regardé une vidéo YouTube en disant, bon, écoute, c'est possible de devenir entier immobilier. Tu as construit avec une vraie stratégie, avec des vrais objectifs et que quand ça a été permis, tu as lâché du lest, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est exactement ça. C'est qu'à un moment donné, quand tu commences à prendre confiance, alors attention, avec cette confiance aussi, comme je dis sur mon dernier appartement, mais ça te permet d'aller un petit peu plus loin, dans un, tiens, ça a marché là, tu prends un peu confiance, c'est toujours la même règle. entrée-sortie, qu'est-ce que j'en fais ? Est-ce que j'ai intérêt à louer ou à le vendre ? Fais tes calculs, prends ton Excel. Voilà, c'est comme ça que tu vas apprendre. Tu vas passer du temps, tu dis mais j'y ai passé un temps de fou pour comprendre ce truc-là. Ouais, et maintenant tu l'as compris et tu l'as compris à vie. Et moi c'est comme ça que je le fais. Des fois je vais y passer dix heures sur mon ordinateur, ma femme me dit mais comment tu fais pour rester sans bouger ? J'oublie même de bouffer. Mais c'est pas grave, au bout des dix heures, J'ai compris, c'est dans ma tête et je ne fais plus l'erreur. Il y en a, je discute avec certains investisseurs, je te fais trois calculs dans ma tête parce que ces calculs, je les ai faits des dizaines et des dizaines de fois. Et là, je lui dirai, c'est rentable et là, ça ne l'est pas, point. Après, tu fais comme tu veux, mais moi, je n'irai pas. Moi, j'irai ou là, je n'irai pas.

  • Speaker #0

    Parce que si j'essaie un petit peu de calculer, tu as trois colocs.

  • Speaker #1

    Tu as mis en question 5 de 3 chambres minimum. 4.

  • Speaker #0

    4, de toutes les 4 ?

  • Speaker #1

    4. une 2 de 5

  • Speaker #0

    2 de 5 une de 3 de 4 et dans 4 de 4 donc ça fait 16 plus cinq champs 21 chambres 22 22 chambres donc ça fait plus de 100 mille euros de loyer par an à peu près oui voire 150 si on compte le airbnb ouais on serait autour des sens ok ce que je veux dire c'est que au delà des chiffres c'est que ça se fait pas en un claquement de doigts et que tu vois ton premier c'était le deuxième brouillon, troisième le bon, quatrième bon, cinquième bon, le sixième, c'est le dernier ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est le dernier, on va dire que c'est le sixième.

  • Speaker #0

    Voilà. Du coup, tu peux, est-ce qu'on peut dire, tu vas me reprendre, est-ce qu'on peut dire que ce sixième qui est pas le plus bon peut compenser ? Parce que c'est ça l'immobilier, c'est qu'il y a des plus et des moins. c'est-à-dire le gadin de ce dernier, est-ce que ça te met à défaut ? Parce que les gens peuvent se dire, ok, c'est bon, il est large, mais peut-être pas, ou peut-être tu peux te permettre de faire une ou deux erreurs. Aujourd'hui, je peux. Voilà. Mais que l'immobilier, c'est un droit à l'erreur. Et ce que j'ai aimé, ce que tu as dit au début, c'est qu'à aujourd'hui, quand nous deux, on a commencé, j'ai une petite idée d'analyse que j'ai commencé à investir. je ne dis pas que c'était facile, ce n'est pas ça que je veux dire, mais c'est qu'en gros, tu pouvais faire des visites, faire des offres d'achat et ensuite, comment dire, moins maîtriser la partie travaux, moins maîtriser la partie ameublement, moins maîtriser la partie gestion locative dans le sens où les attentes locataires, les attentes étaient complètement différentes. Aujourd'hui, maintenant, tu dois faire la déco qui va bien. la plainte de finition qui est nickel, la gestion locative, être au garde-à-vous des locataires. Donc, il y a une rigueur sur toute la chaîne de l'investissement qui doit être supérieure qu'il y a une dizaine d'années.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    Et ça, moi, je l'ai constaté.

  • Speaker #1

    Ah ben, toi en plus... dans ce que tu fais aujourd'hui et moi-même en étant chasseur immo puisque je le fais aussi pour les autres je me rends compte que même le client l'investisseur qui ne veut pas se casser trop la tête et qui passe par un chasseur immo lui-même il nous reprend tous nos tu te dis ok je veux bien mais on a un peu l'habitude sache qu'il vaut mieux que tu mettes ce type de meubles qu'un autre voilà la peinture qu'il faut que tu mettes voilà Mais lui, ça lui convient pas esthétiquement, il va falloir faire plus attention. Et puis, on se retrouve aussi avec des locataires qui sont de plus en plus exigeants. C'est-à-dire que là, pas plus tard qu'aujourd'hui, on m'appelle en me disant, le micro-ondes, il fait bip bip. Bah oui.

  • Speaker #0

    Peut-être qu'il a arrêté de tourner.

  • Speaker #1

    Regarde, t'es pas à l'hôtel, je t'ai confié mon appartement. Tu en es là, le locataire. Mais n'oublie pas que c'est toi qui vis dedans, c'est pas moi. Moi, je peux t'aider un maximum. de là à aller voir pourquoi ton micro-ondes fait bip bip, je n'avais pas ça avant. Je ne sais pas si c'est une génération aussi, parce que moi je vais me retrouver souvent avec des jeunes entre 18 et 30 ans, mais je trouve que les générations sont beaucoup moins débrouillardes qu'elles ne l'étaient avant. Là, on doit s'occuper des chasses d'eau, il faut accepter, ça fait partie du job. Il y a des choses qui sont à valeur ajoutée, des tâches à valeur ajoutée, comme faire tes calculs. Imaginez projeter tout ça, négocier avec ton artisan, négocier voire avec le notaire, comprendre ce qu'est une promesse de vente, un compromis de vente. Et puis des fois, il faut aller nettoyer les chiottes aussi parce qu'ils ne l'ont pas fait et que tu as la chasse d'eau qui est bouchée à cause du calcaire. Eh bien, apprends à le faire. Moi, j'ai appris à le faire. Au départ, je n'avais pas envie de faire ça. Et je l'ai fait. Ce n'est pas que du bon, l'immobilier. Des fois, même quand tu as de la matière grise et que tu travailles sans dire qu'on est les plus intelligents. Je ne pense pas. Mais on fait des petites tâches qui ne sont pas très agréables. Mais il faut le faire. Voilà, ça fait partie du job.

  • Speaker #0

    Et je pense que surtout, c'est que pour maximiser son investissement, si tu veux vraiment le maximiser, tu dois faire le maximum de choses.

  • Speaker #1

    tu dois savoir faire le maximum de choses.

  • Speaker #0

    Et tu vois, tout à l'heure, tu me disais, nous, on a une botte clé en main dans l'investissement, mais on est OK pour une certaine typologie de personnes, d'investisseurs, qui veulent, comment dire... être capable d'entendre de gréver un certain pourcentage de rendement parce qu'il y a une délégation derrière. Mais ceux qui veulent maximiser, et c'est OK, je veux dire, il n'y a pas... Tu vas avoir plus de rendement, plus de risque, mais tu vas avoir aussi...

  • Speaker #1

    Plus d'emmerde.

  • Speaker #0

    Plus de taux d'emmerde, exactement, sur la gestion du quotidien, en exploitation. Voilà, c'est le terme que je cherchais. Il faut l'accepter. Et souvent, je trouve, c'est pour ça aussi que nous, on a sorti un accompagnant, parce qu'il y a des gens qui n'ont pas, comment dire... qui veulent tout faire par eux-mêmes et qui n'ont pas les clés de départ.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Tu vois ?

  • Speaker #1

    Chacun son métier, moi, je dis toujours. Chacun son métier. Ça ne veut pas dire que tu ne dois pas comprendre. Moi, je ne suis pas plombier. Je ne saurais pas faire de la plomberie, des soudures, ou je ne sais quoi. Mais je comprends tout. Je suis là, je demande, on m'explique. Là encore, on est quelques jours. Hier. Hier, je suis allé voir un copain qui faisait... des travaux, je dis je viens t'aider gratuitement mais tu me montres ah ouais pour apprendre encore et encore, et encore et je dis mais pourquoi tu l'as fait comme ci, pourquoi tu l'as fait comme ça alors après est-ce que moi je saurais le faire peut-être peut-être mal. Parce qu'il y a à faire et faire, encore une fois. Tout à fait. Et par contre, je vais comprendre ce que j'ai sous les yeux. Je vais comprendre si l'artisan, il est bon. Parce que ça, c'est important, en fait. C'est de la gestion de ressources, à un moment donné. Il faut que tu arrives à déterminer qui est bon et qui ne l'est pas.

  • Speaker #0

    Je vais dire à Louis que tu cherches un stage, non, peut-être ?

  • Speaker #1

    Non, mais voilà, c'est important. C'est la gestion des ressources. C'est-à-dire que je ne serai certainement pas le meilleur plombier, le meilleur plaquiste, le meilleur peintre. Et par contre, je sais ce qu'il faut faire pour que ce soit bon. Si le gars, il m'explique qu'il a mis tel placo qui n'est pas hydro ou je ne sais quoi, je vais lui dire, tu te le plantes et je ne veux pas de ça.

  • Speaker #0

    Après, ce qui n'est pas évident avec toi, c'est qu'on a un peu le même profil sur l'état d'esprit. C'est-à-dire que je pense, si je résume, c'est que je pense que moi, il faut être un généraliste à 80% et ne pas être un spécialiste. Et que du coup, ce que tu dis, moi, c'est exactement ce que j'ai fait comme état d'esprit. C'est-à-dire que je voulais maîtriser de façon générale. grosso modo, pour pas me faire avoir.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    On le duplique chez Green Living, mais je pense qu'un investisseur doit comprendre quand même.

  • Speaker #1

    Nous, notre spécialisation, si je peux dire nous, c'est pas... Alors toi, oui, c'est les travaux, parce que toi, tu t'y connais quand même beaucoup là-dedans. Mais là, moi, où je suis bon, ma valeur ajoutée, c'est la recherche de biens, c'est la négociation, c'est la compréhension du notaire, c'est la compréhension d'un dossier bancaire. Oui,

  • Speaker #0

    le montage d'un projet.

  • Speaker #1

    Le montage d'un projet.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    C'est quelque chose qu'on oublie en se disant ouais, moi je sais faire l'immobilier Non, non, moi je ne savais pas faire. Et je vais te dire, j'ai investi en 2008, en juin 2008, j'ai fait du nu derrière. En juin 2008, s'il y en a qui se souviennent qui sont un peu vieux comme moi... En octobre 2008, Chris Desoprimes, on a perdu 25%. Neuf ans après, j'ai revendu à perte mon bien. Donc là, tu te dis, en tant qu'investisseur, je suis quand même vraiment mauvais. En plus, c'était une résidence principale au départ. Donc, je l'ai loué, mais je l'ai mal loué. J'étais scandaleux. Avant ma formation, j'étais nul. Après ma formation et ma mise en action, je peux dire qu'après, j'ai été bon. Je fais ce que peu de gens font. Mais parce que je me suis formé.

  • Speaker #0

    Quelle que cette formation t'a mis comme claque ?

  • Speaker #1

    Déjà que c'était possible.

  • Speaker #0

    Bon, c'est OK. Ça peut paraître bête dit comme ça,

  • Speaker #1

    mais... C'est des conneries, tu vois. Alors, ce qu'il faut comprendre, c'est qu'on a des... des formations... Pardon, j'allais dire des formations... des vidéos d'influenceurs ou youtubeurs. Tu vois, comme tu veux. Attention, c'est aussi beaucoup marketing. C'est-à-dire que tu as beaucoup d'informations. Tu te dis, avec ce qu'il m'a donné, je vais pouvoir le faire. Ouais, on t'a juste dit ce qu'il faut faire.

  • Speaker #0

    Et pas comment le faire. Et pas comment le faire.

  • Speaker #1

    Et ton comment, là ? Va le chercher. C'est ça que tu vas payer quand tu prends ta formation. Bah oui, parce que là, on va te donner les éléments. Alors, il y en a, ils vont dans le détail. Il y en a, ils ne vont pas dans le détail. Moi, le mentor que j'ai suivi, il allait dans le détail. J'avais besoin de comprendre tout ça. Je suis même allé faire des recherches de l'autre côté, plus loin, par moi-même, pour y aller. Donc la claque, c'est déjà de me dire que c'était possible de faire. Et ensuite, qu'il fallait maîtriser l'ensemble du process. Je n'ai pas dit être l'expert sur chacune des étapes du process, mais comprendre l'intégralité du process. de la recherche, parce qu'au départ, je recherchais des appartements, et moi je te cherchais des studios, des T1, des T2, des T8, tout ce que tu veux, mais je perdais mon temps, je faisais n'importe quoi. Et à un moment donné, j'ai plutôt mis en place des objectifs, des stratégies, je dis comment j'atteins cet objectif ? Est-ce que je l'atteins par le nu ? Non. Est-ce que je l'atteins par une société ? Non. Je vais l'atteindre comment ? Ah bah tiens, en faisant du meublé, du LMNP. Tiens, je vais le faire en nom propre, etc. Mais ça, c'est les informations qui m'ont été données. Et à la fin, quand tu mets tout... point par point, et que tu fais en sorte de mettre en place ta stratégie avec tous ces éléments-là, c'est là où tu vas pouvoir être efficace. Et là, j'ai dit, moi, je vais chercher des appartements qui sont au maximum à 60, au minimum 65 mètres carrés, et au minimum, au maximum 80 à 100, 90 à 100 mètres carrés. Donc, du coup, j'ai fermé mon entonnoir, déjà. Et je savais déjà ce que j'allais faire. Je n'allais pas faire du nu. Je savais que j'allais faire de la colocation. Je le savais parce que je sais que c'était l'autre rentabilité et que mon objectif était de remplacer mes revenus à court terme. Si aujourd'hui il y a un reflet de stratégie, peut-être que j'irai voir les SCPI qui me rapporteront un rendement bien moins important. Mais moi, je gagne déjà ma vie avec ce que je fais. Donc là, c'est un plus où je vais peut-être chercher 100, 200 euros de plus par mois net d'impôt, mais je suis deux fois plus passif.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    à moi de choisir, mais c'est en fonction de la stratégie que je veux bien mettre en place. C'est quoi ta stratégie au départ ? Pose-toi cette question et ensuite, tu avances.

  • Speaker #0

    Parce que pour toi, aujourd'hui, en 2024, quelle est la compétence, si on devait en choisir une, d'un bon investisseur immobilier ?

  • Speaker #1

    La compétence... Question piège. Ouais, celle-là, elle est piège.

  • Speaker #0

    T'as 10 secondes.

  • Speaker #1

    Je dirais... Pour un bon investisseur... La compréhension du projet avec toute la législation qui va autour. Là, nous, on est à Montpellier. On le sait qu'il y a eu des règles qui ont été mises en place. Tu dois jongler avec. C'est comme si tu joues au poker et dans ce coup, on dit au fait, on change les règles. Ah ouais, mais attends, je ne suis pas prêt parce que moi, du coup, avec les cartes que j'ai là, normalement, je suis dans les clous. Mais là, vous me changez les règles. Il va falloir donc que j'arrive à être agile. Tiens, c'est peut-être l'agilité alors. Être agile. Être agile par rapport à une situation qui n'arrête pas de changer. Alors, je ne vais pas parler du gouvernement et tout ça, mais... Plus j'avance, plus c'est dur. C'est-à-dire que tout se durcit, on a l'impression qu'on n'arrivera pas à atteindre les mêmes objectifs qu'avant. Ce n'est pas dire que ça ne marche pas, mais on n'atteindra peut-être pas les mêmes objectifs. Ou alors, il faut revoir sa copie. Pour info, dans la foncière dans laquelle on parle, et toi, je sais que ça te parle, je pense que tout ce qui est DPE A et B, aujourd'hui, va être la norme dans 10 ans. Donc, prépare-toi à ça. Si tu arrives avant du A et du B, ben... Ce sera bien mieux que si tu es sur du D ou de E, parce qu'aujourd'hui, toutes les tendances vont vers cette direction.

  • Speaker #0

    En tout cas, la rénovation énergétique, on en parle. Nous, c'est notre quotidien. Mais il y a beaucoup d'étapes avant d'arriver à A et B. Nous, on le voit. Si tu fais une monopropriété, pas de sujet. Si tu as un sujet d'urbanisme, d'ABF en fonction des villes. Si tu fais du diffus, honnêtement, le plus haut qu'on ait fait, c'est B. On sait faire, tu vois. Le A est difficile dans le sens où tu ne peux pas toucher à l'enveloppe extérieure. Donc le A en copropriété est compliqué. Par contre, le B, si tu peux mettre la bonne épaisseur d'isolant. une PAC RR et la VMC. Et quand j'ai dit ça, il faut dimensionner. Parce que les gens en disant, c'est cool de dire, je mets 8, 10, 12 d'épaisseur d'isolant, plus je mets une PAC. Mais quelle PAC ? Quelle épaisseur ? Quel type de VMC ? Et de pouvoir dimensionner le tout, que ça rentre dans le moteur de calcul et que tu aies ta fameuse classe.

  • Speaker #1

    Et à la fin, tu as perdu 3 mètres carrés. En mettant, tu te dis bon, ok.

  • Speaker #0

    Exactement. Le niveau d'épaisseur joue énormément sur le mètre carré. Exactement. Ok. Bah écoute, de toute façon, ce qui est aussi intéressant à creuser sur ton profil c'est à un moment donné ok t'as fait tout ça mais c'est quoi la next step est-ce que tu t'arrêtes, tu continues est-ce que parce que là où je veux t'amener, je te le dis de suite c'est qu'en fait je sais qu'on partage la même vision là-dessus c'est qu'à un moment donné pour être rentier immobilier ou en tout cas ce mot qui est galvaudé aujourd'hui c'est est-ce qu'on peut être rentier dans l'immobilier vivre de l'immobilier ou être entrepreneur dans l'immobilier c'est quoi un petit peu toi ta vision des choses là-dessus

  • Speaker #1

    Moi, je vis de l'immobilier. Aujourd'hui, ce sont des revenus passifs, mais ce ne sont pas des revenus totalement passifs. C'est-à-dire qu'il ne faut pas imaginer... Moi, j'ai fait le choix du haut rendement, haute rentabilité, donc ça me demande... quand même d'être présent régulièrement, de régler des problèmes, et pas que des petits. Ça, c'était ma stratégie. Moi, le next step, c'est de continuer ce que je veux faire. Cette fois-ci, aujourd'hui, je suis plutôt entrepreneur. de l'immobilier parce que je travaille en fait beaucoup. Mais je pense qu'on est des profils un peu comme ça. C'est-à-dire qu'une fois qu'on a atteint un objectif, on est heureux d'avoir atteint cet objectif. On est accompli en faisant ce genre de choses. Et à un moment donné, je me suis retrouvé, je vais te dire, on est en quoi ? On est en 2024. En 2022, je me dis, je m'ennuie. Je m'ennuie. J'en étais à la vue, je gagnais ma vie. Et si je voulais, je pouvais ne rien faire si j'avais tous mes locaux. Bon, voilà. Donc, j'ai investi dans beaucoup de choses après. Et puis, tu es un peu poussé en avant pour continuer. Là, aujourd'hui, moi, j'aimerais bien, bizarrement, retrouver un petit peu de tranquillité parce que j'ai beaucoup investi ou il a fallu beaucoup travailler parce qu'il faut les comprendre, tes investissements. Comme je t'ai dit, je ne suis pas resté uniquement sur l'immobilier. Donc là, l'idée, c'est de trouver des revenus, mais plus que passifs. plus passif que ceux que j'ai aujourd'hui. Voilà, c'est surtout ça. Le next step, c'est ça. Et puis, n'ayons pas peur des mots, parce qu'en France, on a du mal à dire. Moi, c'est gagner encore mieux. Gagner plus. Alors, je fais ça pas uniquement pour l'argent, mais il est important pour vraiment te sentir en sécurité. Moi, je suis pas là pour me dire je vais m'acheter un yacht derrière. C'est pas du tout ça. Là, je suis dans une transition. Je gagne bien ma vie, mais je la gagne pas suffisamment bien. pour tout arrêter. Je voudrais pouvoir limite m'arrêter, choisir après de faire ce que j'ai envie de faire, ou même qu'on fasse appel plutôt à moi sur mes connaissances, où ça vient seul, tu vois, parce qu'à un moment donné, t'as atteint un certain step, comme si tu étais conférencier, on te demandait un peu ton avis. Donc je ne suis pas encore là. J'ai gardé encore cette humilité, on va dire, parce que même si j'ai réussi certaines choses, je ne suis pas arrivé, quoi, comme on dit. J'ai encore plein de choses à apprendre, à connaître. Donc l'idée c'est aussi de trouver des projets plus ambitieux. Arrêter de faire du gang petit. Arrêter un peu des fois de faire du gang petit qui s'ajoute les uns aux autres et qui devient après assez chronophage en réalité.

  • Speaker #0

    Après quand tu dis gang petit, c'est au niveau des stratégies. Tu as fait l'analyse locative. Après au-dessus, c'est pas au-dessus mais pour moi c'est une horizontalité. C'est que tu as plusieurs métiers dans l'immobilier. Oui. notamment marchands de biens. Tu vois, aujourd'hui,

  • Speaker #1

    moi,

  • Speaker #0

    j'ai discuté avec des jeunes, des gens qui n'ont jamais fait d'investissement locatif et qui se lancent dans le marchand. Je trouve ça très dangereux.

  • Speaker #1

    Dangereux.

  • Speaker #0

    Parce qu'en fait, j'explique mon raisonnement parce que c'est que l'investissement locatif te permet à moindre frais, avec des erreurs mesurables et mesurées, de pouvoir apprendre le jargon, le vocabulaire, rencontrer des experts expert,

  • Speaker #1

    artisan,

  • Speaker #0

    artisan, notaire, et autres, alors que le marchand, ton droit à l'erreur est quand même très réduit, et que tu fais une faute, elle te coûte très cher, et que tu es un professionnel de l'immobilier, c'est-à-dire que tu n'as pas de recours, tu es beaucoup, ce n'est pas que tu es moins protégé, mais c'est que tu pars à défaut, tu le payes lourdement.

  • Speaker #1

    Oui, puis trop lourdement. Tout à l'heure, tu m'as dit un truc très juste, tu m'as dit tu vis l'immobilier, mais aujourd'hui, est-ce que tu es à défaut par rapport à ton investissement ? Moi, mon dernier investissement, à partir du moment où je suis allé chercher des hautes rentabilités, si je n'atteins pas la rentabilité que j'attendais, je ne suis pas dans le trop. Pourquoi ? Parce que je suis allé chercher de la haute rentabilité. Donc, si je ne fais pas du 15% et que j'en fais du 8%, ça va, je ne vais pas mourir, tout va bien. Par contre, c'est sûr que quand tu es marchand de biens et que les banques ne te suivent pas, et que tu as investi 50 000, 100 000, et qu'à la fin, ça ne marche pas comme tu veux, que ta division, tu l'as mal faite et que tu n'avais pas prévu ce type de travaux, là, il faut avoir le cœur bien serré quand même. Il faut se rendre compte que derrière, le risque peut te mettre dans une situation compliquée pour plusieurs années. Moi, ou même toi, quand on est investisseur, déjà en ayant la connaissance de l'investissement locatif, on comprend déjà certaines choses qui vont nous éviter certaines erreurs. La deuxième, c'est qu'en ayant des loyers ou en ayant une activité à côté dans l'immobilier, nous permet de voir venir. C'est-à-dire que moi, l'argent que j'ai, la plupart du temps, je n'achète pas une Lamborghini. Déjà, je n'ai pas l'argent pour ça.

  • Speaker #0

    Si tes loyers étaient locaux, pareil.

  • Speaker #1

    Bon, maintenant, je pourrais m'acheter autre chose. Mais ça n'a pas d'intérêt. Je suis investisseur. Je n'ai aucun intérêt à aller chercher quelque chose qui me coûterait bien trop cher. J'ai des enfants. Je ne vais pas aller... Je vais être sobre encore là-dessus. Je ne suis pas là à flamber. En plus, ce n'est pas ma mentalité. Et je n'aime pas ça. Si c'est pour flamber, tu vas te retrouver dans des situations compliquées. Donc, je ne flambe pas. Mais tu en parlais du van tout à l'heure. Moi, j'ai investi dans des vans. Enfin, dans un van qui est le mien. Mais j'aime ça. C'est-à-dire que c'est un plaisir que je me suis offert, mais je sais que c'est un investissement aussi, un van. C'est-à-dire que ça décode beaucoup moins qu'une voiture, et ça se utilise comme une voiture aussi. Donc, tu vois, c'est toujours réfléchi maintenant. Le marchand de biens... avant de se lancer là-dedans, il faut connaître. Il faut connaître un minimum parce que ça peut te coûter tellement cher derrière que... Pour plusieurs années. Plusieurs années.

  • Speaker #0

    Pour plusieurs années, mais aussi, c'est que ça... Aussi, tu peux te griller auprès d'un réseau. Je veux dire, c'est que... Je pense que pour moi, c'est l'effet paillette. L'effet paillette. Je ne dis pas qu'il y en a qui ne réussissent pas, parce qu'il y a des exceptions. Il y en a toujours. Toujours, oui. Mais par contre... Je pense que pour le commun des mortels, c'est que si tu commences palier par palier, étape par étape et que tu veux faire du marchand, vas-y, il n'y a pas de problème avec ça. Mais je pense que c'est une erreur stratégique de ne pas avoir fait quelques investissements, différentes stratégies avant de pouvoir faire d'autres stratégies à plus fort rendement, plus forte marge. Mais les erreurs, en fait, tu vas pouvoir en tout cas plus les maîtriser.

  • Speaker #1

    Tout à fait. C'est-à-dire que c'est en faisant des petites erreurs qui vont te coûter un peu, mais c'est pas rédhibitoire, que tu vas pouvoir améliorer tes connaissances et ensuite passer à quelque chose de plus gros. Moi, à l'instant T, je vais passer certainement à plus gros. Je suis déjà un peu passé. Parce que j'ai déjà cette connaissance-là. Sans cette connaissance, je ne crois pas que j'y serais allé. Là, tu vois, en allant voir comment ils font, etc., j'ai posé mes questions, encore une fois. Et non, je n'y serais pas allé si je n'avais pas fait du locatif avant.

  • Speaker #0

    Parce que toi, là, aujourd'hui, le marché, tu le vois comment ? Mal.

  • Speaker #1

    Non, quand je dis que je le vois mal, mal, parce que moi, j'ai une vision assez difficile de ce qui va se passer après. Là, tu vois, à l'instant T, on sait que les... On va toujours parler du taux d'endettement, on va toujours parler du taux d'usure, on va parler des crédits, des taux d'intérêt. Aujourd'hui, on sait que ça va baisser. On sait qu'aujourd'hui, on est dans l'inertie où le marché immobilier n'avait pas encore tout baissé. Aujourd'hui, on peut dire qu'il commence vraiment à baisser, avec des taux qui vont baisser aussi. Donc les acquéreurs sont en position de force, mais pas tout de suite, parce qu'en fait, les vendeurs, ils ne veulent pas tout de suite vendre, parce qu'ils ne veulent pas vendre. Là, je pense qu'on est dans une conjoncture qui devient un petit peu compliquée. Je ne sais pas exactement vers quoi on va. J'ai du mal moi-même à me projeter sur qu'est-ce qui va se passer. De mon avis, au départ, là, comme ça, je pense que l'investissement va repartir à la fin de l'année. Et en 2025, il va reprendre ses couleurs. Maintenant, jusqu'à là, je pense que c'est un petit peu compliqué. Là, je pense que pour beaucoup d'investisseurs, même beaucoup de vendeurs, on est tous à se regarder, à savoir qui fait quoi. Mais il n'y a pas de mise en action. La mise en action, c'est quand même hyper important.

  • Speaker #0

    Oui, alors tu vois, forcément, je vais être un peu plus mesuré que toi. Pour la simple et bonne raison, c'est que l'inertie de faire un investissement est longue. Là où je te rejoins, c'est qu'en fait, les taux vont baisser. On n'est pas Madame Irma, on ne sait pas quand. Après, il y a des spécialistes qui se disent juin, fin d'année, 2025, peu importe. En tout cas, on sait qu'ils vont baisser. Par contre, ce que nous, on analyse, c'est qu'en fait, c'est qu'il y a une fenêtre de tir qui est faible de quelques mois où les prix sont baissiers, avec des taux d'intérêt qui commencent à baisser. Et que du coup, il y a une fenêtre de tir, moi, ce que je constate, de plusieurs mois où... c'est là où il faut faire des offres argumentées et plus tard en fait tu achètes un prix d'achat aujourd'hui pour négocier plus tard ton taux qui lui peut évoluer et en fait il y a une fenêtre de tir qui est incroyable qui est pas vécue parce qu'en fait la dernière vraie baisse c'est l'année des 2008-2009 des subprimes Aujourd'hui, on peut parler d'une baisse légère, mais une baisse quand même. Ça ne dévisse pas.

  • Speaker #1

    Il y a l'inertie encore.

  • Speaker #0

    Après, certains secteurs, tu vois, Lyon, Bordeaux, on voit certains secteurs, certains arrondissements. Parce que moi, j'aime bien parler de micro-marché. J'aime pas... des fois on est généraliste mais il y a des micro-marchés qui baissent quand même de 10-15 points mais c'est une grosse correction je veux dire mais des villes comme Lyon, Bordeaux, Nantes forcément ça repartira je veux dire c'est des villes, des grandes villes donc il y a une fenêtre d'étire qui est un peu bizarre en ce moment où tout le monde est dans l'attentisme c'est un peu ce que tu disais par contre le temps que tu décides à acheter, le temps que tu fasses ton financement le temps qu'il y ait de travaux il se passe 4, 5, 6 mois. Et là, on est quoi ? On est au mois de mars, avril même. Ça t'amène ton projet, ton financement, septembre, octobre. Et t'auras de meilleurs taux. Ce que je veux dire, c'est qu'il y a toujours des bons moments. Par contre, il faut savoir comment jongler dans les moments dans lesquels tu le trouves.

  • Speaker #1

    Effectivement, ça peut être une belle fenêtre de tir à ce moment-là pour un investisseur qui pourrait demander des crédits au mois de septembre ou des choses comme ça. Ou alors, même si ce n'est pas le cas, le renégocier peut-être en 2025. Parce qu'on imagine aujourd'hui que les taux d'intérêt ne peuvent pas rester à ce niveau-là et que l'inflation a commencé à être maîtrisée. Si on fait un peu de macroéconomie, on comprend ce que ça veut dire. Et on s'attend à ce que les taux d'intérêt baissent. Est-ce qu'ils vont baisser ? Quand ? On ne sait pas. Oui, complètement. Mais ça ne peut pas durer.

  • Speaker #0

    Exactement. Et encore, je ne t'ai pas parlé des passeurs thermiques, parce que je ne veux pas non plus... Mais il y a aussi des sujets qui font qu'à un moment donné... l'inertie de l'immobilier est tellement longue qu'en fait, c'est pas parce que tu te dis je vais attendre... En fait, si la personne se dit j'attends 2025, elle aura pas un projet avant fin 2025. Donc il va se passer un an et demi.

  • Speaker #1

    Moi, quand j'ai commencé, j'avais mis, allez, 3 mois à trouver un premier appart. Et quand je t'ai dit, 2 mois après, j'en avais racheté un. Mais, quand je t'ai dit racheter... C'est le compromis. C'est-à-dire qu'entre le moment où j'ai fait ma première recherche, où je partais n'importe où, puis d'un seul coup j'ai commencé à dire mais moi il me faut du 65 m², du 100 m², etc. et je veux faire des colloques, etc. En réalité, ça m'a pris 6 mois dès le départ, 6 ou 7 mois, parce que je n'étais pas bon au départ. Par contre, le deuxième, une fois que j'ai compris, que j'avais mis tous mes calculs, que tout était en tête, deux mois après, il était acheté. Je veux dire, et j'en ai acheté un chaque année. Avec le Covid, avec le... Donc, une fois que tu as tes schémas en tête, que tu sais qu'ils fonctionnent, ça va deux fois plus vite. Mais au départ, tu pétines. tu piétines comme le sprint au départ tu fais que des petits pas jusqu'à finir en allongeant le pas parce que d'un coup tu es en pleine vitesse après c'est ça qu'il faut bien comprendre c'est que quand tu as compris la mécanique les fondations et que tu as tes équipes c'est que tu peux dupliquer

  • Speaker #0

    un modèle parce que moi j'aime bien dire à la phrase que l'immobilier est pas scalable mais duplicable c'est vraiment ça c'est à dire que quand tu as des process tu les dupliques et l'immobilier c'est pas simple mais si la personne elle est quand même elle a le cerveau bien fait Bam, bam, bam, tu as tes process, tu déroules.

  • Speaker #1

    C'est plutôt bien dit de dire que c'est duplicable plutôt que scalable.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'en fait, pourquoi ? Je te raconte l'anecdote de cette phrase, c'est qu'en gros, quand on s'est lancé, c'était aussi l'avènement de concurrents tels que Mastéos. Et du coup, vu que nous, on est hébergés aussi au village, donc on a identifié Startup Innovation, parce que la petite parenthèse, c'est qu'on est capable, nous, de faire des bilans carbone sur chaque projet locatif. Donc bon, ça c'est... c'est pas revu mais en tout cas on l'a mis un peu de côté parce que aujourd'hui la conjoncture a fait que on s'est recentré sur le métier investissement, rénovation énergétique et puis bon c'est pas le but de parler de Green Limit sur le podcast mais plutôt de Gauthier et son expérience mais ce que je veux dire c'est qu'en gros on est identifié comme ça donc du coup on nous a posé des questions levée de fonds, pas levée de fonds, bon bref et on a analysé avec Loïc franchement on s'est dit pourquoi pas on était prêts On ne l'a pas fait. Spoiler, je commence par la fin. Mais parce qu'on s'est très vite rendu compte qu'en fait, scaler un modèle, c'est quoi ? C'est-à-dire que tu as des process et avec le même nombre de personnes, tu peux faire plus. Mais quand tu fais de la chasse, OK, tu peux peut-être scaler un peu ta recherche de biens, mais les travaux, c'est impossible. Tu ne peux pas scaler les travaux.

  • Speaker #1

    Il n'y a que des chiffres que tu peux scaler, entre guillemets. Oui,

  • Speaker #0

    mais c'est le tableau de bord, ça,

  • Speaker #1

    Gauthier. Voilà, c'est ton tableau de bord. Ce que tu as utilisé pour un appartement pour gérer tes locataires, tu vas le réutiliser avec le même outil, des choses de ce type-là. Mais à un moment donné, quand tu gères un locataire dans un appartement, tu ne gères pas le même locataire dans un autre appartement. Donc, tu ne peux pas te démultiplier. Tu vas dans l'un et dans l'autre. Bon, voilà. Donc, ce n'est pas toujours scalable, mais plutôt duplicable.

  • Speaker #0

    Je vais le déposer, ça.

  • Speaker #1

    Je le garde. Je laisse à César ce qui était à César. Je le réutiliserai.

  • Speaker #0

    Je m'en fous. Non, je m'en fous, mais par contre, c'est un peu une punchline pour dire qu'en fait, c'est que quand tu as tes process et qu'ils sont bien faits et que tu as tes équipes, en fait, quand tu es bien entouré, l'immobilier... tu réduis grandement les erreurs avec des personnes de confiance, des artisans de confiance des process tu peux faire les choses ça n'enlève pas le côté chef d'orchestre que tu as mais punaise ça t'enlève grandement moi je le vois en gestion locative c'est pareil, maintenant on a nos process,

  • Speaker #1

    on a des personnes de confiance ça déroule moi dans la formation que j'avais suivie il m'avait dit trouve toi une dream team Alors bon, moi, je suis issu d'une génération où la Dream Team, pour nous, c'était l'équipe de basket.

  • Speaker #0

    NBA.

  • Speaker #1

    Voilà, NBA qui était venue aux Jeux Olympiques et c'était l'équipe américaine. Mais tu comprends ce que ça veut dire une Dream Team. Ça veut dire qu'à un moment donné, quand il est bon, regarde-le, bizarrement, il est bon à tirer les bons. Moi, les trois premiers biens que j'ai faits, c'est le même artisan. Ce sont les mêmes artisans. Il y a des trucs qui étaient bien, des trucs qui étaient moins bien. Mais je sais que... Quand je lui ai dit, voilà, tu me fais ça le premier coup, il fallait que je me fasse comprendre. En plus, je n'étais pas bon. La deuxième fois, j'étais meilleur. Il m'avait expliqué d'autres trucs. Je me faisais la même chose. Quand j'ai vu qu'il faisait des choses qui ne m'allaient pas, je pouvais lui dire. Et la troisième, ça s'est fait facilement. Je n'avais plus besoin. Toutes les infos étaient déjà données. Donc, duplicables, encore une fois.

  • Speaker #0

    Exactement. Mais du coup, l'immobilier a compris que c'est une véritable passion. Ça, c'est inévitable. Une passion qui te fait vivre, mais cramée par l'immobilier.

  • Speaker #1

    Un peu cramée.

  • Speaker #0

    Cravée par les âges ?

  • Speaker #1

    Non, c'est vrai qu'on en parlait juste avant, pas à se cacher, mais il faut avoir l'état d'esprit qu'il faut. L'immobilier n'est pas fait pour tout le monde. Et si vous voulez faire quelque chose de bien dans l'immobilier, eh bien, formez-vous ou soyez accompagné. Point. Parce que moi, je rencontre beaucoup d'investisseurs qui me disent Regarde ce que j'ai fait, c'est extraordinaire. Moi, je regarde les chiffres et c'est pas bon. Désolé. Non, c'est pas bon. Moi, ce que tu as fait là, j'ai évité ces erreurs-là parce que je me suis posé les bonnes questions et je vais t'expliquer pourquoi c'est une erreur. Tu vois, quand je te dis, par exemple, le dernier investissement IMO, comme je suis allé chercher de la renta haute, si jamais ça ne marche pas comme je veux, scénario catastrophe, je ne suis pas pris à la gorge. Et d'ailleurs, ce bien... Il n'est pas catastrophique. Il ne marche pas aussi bien que ce que je voulais mettre après. On atteint un niveau de satisfaction qui est très haut pour moi. Je dis, merde, il faut que ça fonctionne, ce truc-là. Et pour moi, il fonctionne moins bien. Mais il y en a, ils seraient très, très, très contents d'avoir ce que j'ai.

  • Speaker #0

    C'est une colocation que tu as fait ?

  • Speaker #1

    C'est une coloc, oui, toujours.

  • Speaker #0

    Parce que tu vois aussi, on est mal habitué aussi à Montpellier. Parce qu'à Montpellier, à une certaine époque, tu avais la rentabilité, le cash flow, le trésor. positive qu'elle est bien, et la qualité des locataires en face. Quand tu changes de secteur, c'est souvent... Les chiffres, c'est une chose, mais la qualité des locataires, peut-être qu'elle est moins maîtrisable.

  • Speaker #1

    Il y en a, quand je les ai vus dans cette ville-là, mais dans d'autres, qui sont d'ailleurs dans l'héros aussi, ça ne leur pose pas de problème de le louer à n'importe qui. Je ne veux pas être trop acerbe sur ce genre de choses parce que chacun fait comme il peut, on n'a pas tous les mêmes moyens. Moi, je suis mal à l'aise. C'est-à-dire que demander à quelqu'un de payer son loyer 500 euros et il a 700 euros par mois, je trouve que ce n'est pas éthique. Je ne peux pas lui dire il te reste 200 euros pour vivre. Il te faut un garant, il te faut une visa, il te faut quelque chose. Parce que moi, à un moment donné, je vais quand même te demander mon loyer. Et si c'est vraiment plus pour finir en procédure avec toi, non. Il me faut des gens qui sont en mesure de... de payer par rapport à la prestation que j'offre. Sinon, trouve-toi des appartements ou une chambre qui a 300 euros. Alors, ça va être beaucoup plus compliqué. Mais si ton budget te permet de ça, c'est très bien. Moi, je ne vais pas aller sur ce genre de choses. Ça veut dire que peut-être qu'il faudrait que je revoie la baisse, ce que j'attends de mes potentiels locataires, candidats en tout cas, pour que ça marche aussi bien. que ce que je voudrais. Et j'aurais peut-être pas de soucis. Mais moi, je veux dormir sur mes deux oreilles. J'ai ce choix-là de me dire je choisis mes locataires.

  • Speaker #0

    C'est un luxe.

  • Speaker #1

    C'est un luxe.

  • Speaker #0

    C'est vrai que dans certains secteurs, c'est plus facile que d'autres. Il faut quand même se le dire.

  • Speaker #1

    C'est ça que je n'avais pas bien certainement paramétré lors de ce dernier projet.

  • Speaker #0

    On apprend ? Oui, c'est sûr. Et encore, ce n'est pas fini. Parce que je dis que l'homme est cramé, mais ça va. Non mais après aussi, on peut peut-être un petit peu conclure, mais en tout cas, je voulais, vie pro, vie perso au niveau immobilier, t'es accompagné dans la vie, t'as dit que t'avais des enfants, comment ça...

  • Speaker #1

    Elle participe avec moi.

  • Speaker #0

    Ah ok,

  • Speaker #1

    alors je savais pas ça. C'est moi qui gère tout, mais quand on comprend ce qu'il faut pour utiliser le levier bancaire, j'ai tout intérêt à le faire avec ma fonctionnaire qui travaille à la maison.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un bon levier bancaire ça.

  • Speaker #1

    Non et puis je la mets dedans, c'est une histoire de famille. Quand ça marche c'est cool, quand ça marche pas c'est pas cool mais il faut qu'elle te suive ta moitié. Si elle te suit pas tu vas au devant de sacrés soucis parce que l'immobilier des fois il faut y aller le dimanche.

  • Speaker #0

    Oui ça pique.

  • Speaker #1

    Quand on est fonctionnaire de l'autre côté le dimanche déjà le lundi savent pas que ça travaille. Non je déconne.

  • Speaker #0

    On le coupera ça.

  • Speaker #1

    Mais non, non, voilà, le dimanche, tu te dis, des fois, il faut y aller. Donc, il faut que... C'est une discussion, un échange à avoir avec...

  • Speaker #0

    Ouais, il faut une acceptation. En fait, c'est bête à dire, mais c'est ton associé. Ouais. Quelque part.

  • Speaker #1

    Oui, je peux lui parler des soucis. C'est moi qui gère tout. Mais là, encore tout à l'heure, c'est elle qui allait me chercher des factures dont j'avais besoin. Elle va m'aider administrativement. Lorsque je lui parle de choses, elle comprend tout. Moi, j'ai trouvé quelqu'un d'exceptionnel avec moi.

  • Speaker #0

    Vous êtes marié ou non ?

  • Speaker #1

    On est paxé.

  • Speaker #0

    Paxé. Aujourd'hui, ça revient quasiment au même.

  • Speaker #1

    Oui. Les dossiers bancaires. Non, je dis que...

  • Speaker #0

    Non, mais bon, il y a plein de gens. On ne s'est pas paxé pour ça, ce n'est pas ce que je dis. Moi, je l'ai fait. Je n'en ai pas eu besoin.

  • Speaker #1

    Non, non, je me suis paxé parce que j'aime ma femme.

  • Speaker #0

    Déchirer un non-homme.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que ça joue aussi. Bon, après, ce n'est pas tellement le paxe, le mariage, c'est la vie de famille qui va dedans. Il faut que celui ou celle qui... qui t'accompagne, elle soit d'accord avec tout ça, parce que ça te demande quand même beaucoup d'énergie. Il faut réfléchir. Il y a beaucoup de choses à comprendre. Ce n'est pas compliqué, mais ce n'est pas facile non plus.

  • Speaker #0

    Non, mais il ne faut pas minimiser la charge mentale qu'un investissement peut comporter. Surtout les premiers, surtout quand tu dupliques. Tu dupliques les problèmes aussi. Tu dupliques la gestion humaine de la gestion de l'élocataire. Donc, c'est à prendre en compte. L'immobilier, c'est... formidable mais il faut comprendre aussi que d'un autre côté il faut être accompagné tels que des associés quand tu montes des foncières ou que sais-je il faut que ton compagnon ou ta compagne puisse aussi être accompagné ouais

  • Speaker #1

    je dis moi je fais grosse grosse partie elle m'aide et le peu d'aide qu'elle me donne ou même l'écouté qu'elle me donne sur c'est déjà suffisant pour que je puisse avancer mais si elle n'était pas prête à entendre tous les soucis qu'on peut rendre Je leur ai vite gavé. Il y en a beaucoup des choses à comprendre dans l'immobilier de l'achat jusqu'à la gestion locative. J'ai dit ça, j'ai pris le début la fin et il y a 18 étapes au milieu. C'est comme ça.

  • Speaker #0

    C'est important et c'est bien important de le mentionner. On arrive à la fin. Est-ce qu'il y a des choses que j'aurais obligé de parler, de dire ?

  • Speaker #1

    non on a parlé de moi mais moi je peux parler de toi aussi je trouve que la démarche que tu fais sur Green Deal est très bonne parce que ça va dans le bon sens c'est à dire que faire de l'immobilier tout en pensant au développement durable etc aujourd'hui c'est essentiel moi je ne suis pas l'écolo de base ou quoi que ce soit je trouve que c'est bien d'aller dans ce sens là et donc je te félicite pour ça je ne t'ai pas prévu mes chers amis mais bon

  • Speaker #0

    alors je vais te le dire non mais ok je fais un bémol mais c'est pas c'est qu'en fait tu vois le mot écolo nous on nous a un petit peu identifié aussi un peu comme ça je le dis et je le répète à qui veut l'entendre on est pas des investisseurs écolo on ne l'est pas pour plein de raisons et notamment pour moi c'est péjoratif c'est pas à tort ou à raison certains auditeurs ou auditrices pourront débattre nous on s'estime être une boîte engagée Et pour moi, je fais la différence. C'est-à-dire qu'on fait... Pourquoi je dis ça ? C'est qu'en fait, on n'est pas parfait, mais on fait beaucoup plus que la moyenne. Voilà. Mais vraiment, vraiment beaucoup plus. Et quand je dis tout à l'heure, ben voilà, on est capable de faire des bilans de carbone, c'est qu'en fait, nous, techniquement, juridiquement, opérationnellement, on est capable de faire des bilans de carbone, mais le marché n'est pas prêt à le payer, à... comment dire ? N'est pas prêt. Bref, pour un tas de raisons.

  • Speaker #1

    Et ceux qui sont prêts aujourd'hui en connaîtront les bénéfices à terme.

  • Speaker #0

    Certainement. par contre il y a un levier ou une étape avant c'est de dire ok comment on fait pour faire de bonnes rénovations énergétiques A, B, C ou D et nous je l'ai dit ou je le redis on est un bureau d'études intégré donc ce qui fait qu'on a une certaine valeur ajoutée et je ferme la parenthèse mais le truc c'est que oui on est très conscient de ce qu'on fait et on veut faire connaître c'est aussi pour ça que ce podcast existe c'est pour le faire connaître davantage en tout cas que Laura, Greenleaming et Tréma en tout cas l'univers de ce qu'on a construit avec Loïc soit le plus répandu mais aussi le podcast est là pour rencontrer des gens comme toi Parce qu'en fait, moi j'adore l'expression la vraie vie, c'est-à-dire que l'immobilier c'est une chose, c'est magnifique, c'est super, il faut en faire, mais qu'il y a un discours de vérité à avoir d'un autre côté et qu'il faut en avoir conscience. Et que si tu en as conscience et que tu fais, tu déroules, avec ou sans green living, tu vois, franchement, moi j'ai rien à faire, mais par contre, vas-y, il faut y aller, en étant conscience, parce que la vraie vie n'est pas évidente. mais il faut faire en étant entouré.

  • Speaker #1

    Mais si tu veux être milliardaire dans l'immobilier, ça va te mettre du temps.

  • Speaker #0

    Non, mais par contre, il est possible de faire beaucoup de cash, beaucoup de choses, et si on est purement capitaliste, beaucoup de choses dans l'immobilier, mais du moment donné, où il faut entreprendre dans l'immobilier et pas vivre de l'immobilier, et tu es un exemple, tu es concret, et c'est pour ça aussi que maintenant, tu vois, toi, en fait, pour résumer et pour conclure, C'est bizarre, c'est moi qui vais plus au moins conclure. Mais c'est que tu as eu toujours cette vision d'entrepreneur dans l'immobilier en passant par la case de vivre de l'immobilier. Si je ne me trompe pas. Et c'est qu'en fait, il faut avoir ça en tête. La nuance avec toi, elle est là.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Au départ, je voulais vivre de l'immobilier.

  • Speaker #0

    je peux te dire que j'en vis mais je suis obligé d'entreprendre dans l'immobilier pour pouvoir avancer parce que c'est du taf il faut comprendre beaucoup de choses bon en tout cas Gauthier merci beaucoup à toi ça a été un réel plaisir et puis j'espère, je pense que l'épisode plaira énormément et que si les gens ont des questions où est-ce qu'on peut te trouver ? où es-tu présent toi ?

  • Speaker #1

    Je suis sur Facebook, moi je suis un vieux, Facebook ou Instagram, ça s'appelle Gotinvest. Gotinvest ? Ouais, Gotinvest.

  • Speaker #0

    Donc tu peux l'épeller parce que...

  • Speaker #1

    G-A-U-T-I-N-V-E-S-T.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Sur Instagram de préférence ?

  • Speaker #1

    Instagram ou Facebook. Voilà.

  • Speaker #0

    Pour te contacter, conseils ?

  • Speaker #1

    Voilà, conseils.

  • Speaker #0

    Tu fais un peu de charge de croix, de mémoire ?

  • Speaker #1

    Je fais de la gestion de patrimoine aussi. Exactement. On est obligé d'y aller un petit peu.

  • Speaker #0

    Non mais t'es multi casquette effectivement. Bah il faut.

  • Speaker #1

    Quand on est investisseur, on est entrepreneur. Exactement.

  • Speaker #0

    Bon, merci à tous. Et puis, je vous dis à très vite pour un prochain épisode. Ciao, ciao. Bye. Et voilà, c'est la fin de l'épisode. J'espère que cela vous a plu. Mais bon, on ne va pas se quitter comme ça. Il existe trois moyens pour continuer ensemble. Le premier, c'est de me faire des retours. Je réponds à tout, croyez-moi. Le deuxième, c'est une newsletter. On parle immobilier, bien évidemment, stratégie immobilière, mais on partage aussi nos dernières opportunités ou si tout simplement, vous pouvez découvrir l'avancée de notre aventure chez Greenly. Le troisième moyen, c'est qu'on est expert en investissement locatif. on accompagne les particuliers à investir sous deux verticales. Soit clé en main, on fait tout, chasse, rénovation, ameublement, gestion locative, ou avec notre accompagnement en plusieurs sessions. C'est vous qui faites, mais on est à vos côtés à chaque étape. Voilà, de toute façon, tous les liens sont dans la description. Je vous dis à très bientôt. Ciao !

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Description

Aujourd’hui, j’ai eu le plaisir de recevoir un investisseur immobilier confirmé qui a quitté son métier d’enseignant-chercheur dans l’enseignement supérieur pour vivre de l’immobilier et participer à de beaux projets immobiliers !


Au programme de cet épisode, on a parlé de :


  • Sa prise de décision en achetant une formation immobilière.

  • Comment il a quitté son job d’enseignant-chercheur pour vivre de l’immobilier.

  • Comment être un bon investisseur immobilier en 2024.

  • L’importance de se former et d’être accompagné.


Si vous voulez contacter Gauthier, retrouver le sur son Instagram gautinvest.


On vous souhaite une bonne écoute.


Vous pouvez retrouver nos différents réseaux ci-dessous :


Instagram : Greenliving

Nos sites internets : Greenliving ; Trema

LinkedIn : Michaël Sciuto


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bienvenue dans le média Le Grenier, le podcast qui donne la parole aux entrepreneurs et entreprises qui font l'immobilier au sens large. Peu importe le domaine, investissement locatif, promotion, travaux, crowdfunding, tokenisation, mon but est simple, c'est d'avoir une conversation pour découvrir leur univers dans les moindres détails. Je m'appelle Mickaël et je suis le co-fondateur de la société Green Edwin. On accompagne les particuliers à investir dans le mobilier locatif. Nous sommes spécialisés dans la rénovation énergétique. En clair, les passeurs thermiques n'ont pas de secret pour nous. Alors si vous voulez découvrir le parcours de nos élus T, leur motivation, comment ils font, abonnez-vous et rejoignez-moi dans cette conversation. Bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Le Grenier. Aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir Gauthier Fontanel qui est montpellierain, on va dire.

  • Speaker #1

    Pas de souche, mais oui. Voilà.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est vrai que tu es un peu savoyard, je crois.

  • Speaker #1

    Au savoyard.

  • Speaker #0

    Au savoyard.

  • Speaker #1

    Il y a la couture, la haute couture. Le savoyard et le haut savoyard.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'il y a ce débat. En fait, je voulais recevoir Gauthier parce que Gauthier, je voulais absolument l'avoir pour aborder la thématique du multi-investisseur. Comment on fait pour commencer dans l'immobilier ? Quels sont les avantages, les inconvénients ? On peut parler du... Est-ce qu'on peut devenir rentier dans l'immobilier ? Est-ce que... combien on peut gagner dans l'immobilier, comment on peut en vivre. Et j'avais envie d'explorer un peu tout ça. Et ensuite, comment gaper, peut-être de passer d'un investisseur locatif à effectivement d'autres métiers, d'autres choses. Connaître ton parcours. Donc, Gauthier Fontanel, dis-nous un peu ton parcours, peut-être personnel et professionnel, qui t'a amené à être investisseur immobilier.

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai un parcours un peu particulier parce qu'au départ, j'étais enseignant. Après, j'étais dans les écoles supérieures de commerce. Donc j'avais plutôt une bonne situation. Puis on en a un peu marre quand on arrive à un certain âge. Et moi, j'en ai eu un peu marre. Je me suis donné un objectif. C'est comment je peux ne plus être dépendant d'un patron ou d'un emploi. employer.

  • Speaker #0

    Beaucoup se sont posé la question.

  • Speaker #1

    Tout le monde, à un moment donné, se posait la question. Après, c'est parce que j'ai eu quelques déboires avec des entreprises et des choses comme ça. Ça ne marchait pas comme je voulais. Comment je peux essayer de retrouver un peu d'indépendance, de liberté ? Et je me suis intéressé aux revenus passifs. Donc, j'ai suivi des mentors un petit peu sur Internet, sans trop savoir de quoi étaient les questions. Et à un moment donné, je suis tombé sur un mentor qui est toujours le même. On dit que souvent sur YouTube, ce sont des vendeurs. Il y en a, effectivement, mais pas tous. J'en ai suivi un qui me semblait très bien. On pourra toujours en rediscuter.

  • Speaker #0

    Tu peux citer si tu veux, je te mets à l'aise.

  • Speaker #1

    Alors voilà, comme il m'a aidé, je le citerai. C'est Yann Darwin, aujourd'hui qui est sous Green Bull et aujourd'hui habitant sur Dubaï. Donc moi, j'ai suivi ses formations. J'ai choisi de me former pour comprendre ce qu'était l'immobilier. J'ai compris une chose, c'est qu'il y avait plusieurs manières d'investir et d'avoir des revenus passifs. mais souvent ceux qui commençaient par les revenus passifs ou qui arrivaient à atteindre un certain niveau de richesse avaient fait de l'immobilier. C'est toujours un peu difficile de se lancer dans les investissements parce qu'il faut apprendre beaucoup de choses. Moi j'ai dit je vais commencer par l'immobilier, c'est quelque chose qui me semble accessible, abordable, je ne sais pas exactement comment. Donc j'ai payé au départ une formation, un peu cher mais c'est pas grave, il y a certainement un retour sur investissement, j'en avais besoin.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu l'as eu ce retour sur investissement ?

  • Speaker #1

    Je l'ai eu dès la première année. Vraiment, je ne peux pas dire que ça a tout... Alors, je pense qu'il y a un coup de chance aussi. Je suis à Montpellier. À Montpellier, ce qu'on fait, ça marche. On va dans d'autres villes, ce n'est pas la même chose. Par contre, il faut le faire d'une certaine manière. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, je me rends compte que ce que j'ai appris, beaucoup de gens ne le connaissent pas. On se dit investisseur, mais on en discutait tout à l'heure, nickel. C'est qu'il y a investisseurs, il y a investisseurs. C'est un peu le sketch des inconnus sur le chasseur et le chasseur, mais c'est exactement ça. C'est-à-dire que ce que je fais, moi, je sais qu'il y en a peu qui le font. Ce n'est pas pour m'envoyer des fleurs. J'ai suivi les formations, j'ai suivi à la lettre. Et voilà, en quelques années, j'ai changé mes revenus par le biais de l'immobilier, par des revenus de type... loyer locatif,

  • Speaker #0

    enfin loyer investissement immobilier locatif parce que pour toi là tu donnes la définition entre deux types d'investisseurs mais il y en a qui suivent des formations et il y en a qui n'exécutent pas et souvent ce qu'on nous dit ce que j'entends moi c'est qu'il y en a une bonne proportion, j'entends 90 95% ah oui j'ai les mêmes proportions que toi bon alors ces chiffres sont plutôt vrais c'est à dire que se former

  • Speaker #1

    Sans passer à l'action, malheureusement, ça ne t'aidera pas beaucoup. Le point important, c'est de passer à l'action, avec le stress qui va avec, avec l'inconnu, l'incertitude, gérer cette incertitude et se lancer. Moi, pour info, quand j'ai acheté ma formation, je l'ai partagée avec un de mes frères. Mon frère, lui, ne s'est pas lancé dedans. Il ne s'est pas senti dedans. Il a voulu continuer son activité, salarié. Il a voulu continuer. Voilà, il s'est rendu compte que ce n'était pas pour lui. L'immobilier n'est pas fait pour tout le monde.

  • Speaker #0

    D'accord. Alors, tu vois, c'est intéressant. Ce n'est pas pour fin de fixer sur ton frère, mais c'est plutôt sur le profil. Qu'est-ce qui a fait qu'entre un Gauthier et, je ne sais pas son prénom,

  • Speaker #1

    mais... Alors, je vais aller plus loin, c'est Maxence et Thibaut. Thibaut, c'est un frère jumeau. Donc, je ne sais pas si tu imaginais. Alors, Thibaut, lui, il a voulu le faire, mais il habitait à Paris. Donc, c'était plus compliqué. C'est pour ça que je te dis, il y a aussi...

  • Speaker #0

    Le secteur.

  • Speaker #1

    Oui, j'ai eu une chance, c'est que j'étais à Montpellier. Ça va marcher, quoi, comme peut-être à Marseille, à Bordeaux, à Lyon. Voilà, Paris, c'est beaucoup plus compliqué. Mon autre frère, lui, était à Lyon, mais lui, il ne s'est pas senti dans ce job d'entrepreneur, d'investisseur, où il faut prendre des risques, il faut...

  • Speaker #0

    C'est pas reconnu, oui. D'accord.

  • Speaker #1

    Tu pars, tu sors du cadre. Ah oui,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    Tu sors du cadre. Tu vas voir la banque, on te regarde, on te dit, mais c'est quoi cet ovni ? Oui, oui. Regarde, je te montre les chiffres et puis d'un seul coup, ça fait tilt et tu comprends qu'en réalité, ça peut bien marcher.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qu'on peut dire du coup quand on entend des gens dire Oui, l'immobilier, tout le monde peut en faire

  • Speaker #1

    Oui, tout le monde peut en faire. C'est vrai. Bien ou mal.

  • Speaker #0

    Mais après, il y a une histoire de volonté.

  • Speaker #1

    Ah oui. Et puis, il faut avoir le cœur bien accroché quand même. Parce que ce n'est pas un long fleuve tranquille, loin de là. Mais je pense que beaucoup ont entendu ces choses-là. Mais on peut tomber aussi sur des bonnes choses, avoir un peu de chance. Maintenant, aujourd'hui, ça commence vraiment à se compliquer. Si tu ne fais pas les choses bien dès le départ et à toutes les étapes, de l'achat jusqu'à la réduction, L'aménagement, la mise en place des locataires, ça peut mal se passer. À toutes les étapes, tu dois être bon, pour moi. La plus importante, on dit toujours, c'est l'achat. Il faut que tu l'achètes en dessous du marché. Mais si tout le reste, tu l'as mal fait... Moi, je connais beaucoup de gens qui ne font pas attention aux locataires qu'ils mettent en place, mais ils en perdent toute la rentabilité parce que derrière, ils ne payent plus. À un moment donné, tu as peut-être mal fait. Il faut être bon jusqu'au bout, jusqu'aux travaux. On a dit qu'on allait en parler aussi un peu des travaux, mais aussi la mise en place des locataires, l'aménagement. Il ne faut pas se tromper. Là, moi, le dernier... Pourtant, je suis un investisseur plutôt aguerri aujourd'hui. Le dernier investissement que j'ai fait, ce n'est pas le meilleur. Loin de là. Il y a un ou deux paramètres que j'ai mal gérés, peut-être, un excès de confiance.

  • Speaker #0

    en tout cas il ne marche pas aussi bien que ce que j'avais imaginé donc je suis un peu déçu on veut toujours faire mieux mais là je suis un peu déçu on pourra y revenir si tu veux mais par contre j'aimerais comprendre par quoi tu as commencé est-ce que tu as travaillé en même temps de tes investissements est-ce que ça s'est fait en parallèle Tu as tout quitté, tu as fait YOLO et Je me lance dans l'investissement. Comment tu as géré la transition ?

  • Speaker #1

    On ne fait jamais YOLO. Quand on parle en tant qu'investisseur ou entrepreneur, il ne faut jamais faire YOLO. Et à un moment donné, il faut aussi voir la réalité en face. Moi, j'ai dit je vais me former et j'ai fait les choses à côté. Donc ça m'a demandé de beaucoup travailler parce que j'avais deux activités en même temps. Ce qui est lourd des fois dans l'immobilier, c'est le départ. C'est-à-dire que tu as six mois, huit mois, c'est lourd. parce qu'il faut aller chercher les apparts, il faut le rénover, il faut trouver la petite pépite. Après, une fois que ça marche, c'est moins compliqué. Mais ça dépend encore de la stratégie que tu as mis en place. Moi, j'ai fait le choix des colocations. Il y a un turnover important. Ce n'est pas comme si j'étais dans le nu. Par contre, ma rentabilité est bien plus importante. Moi, ma stratégie était simple. Elle était de dire je change mes revenus par d'autres revenus que je maîtrise. Les revenus passifs. Donc, j'ai fait ce choix-là. Mais j'aurais très bien pu partir dans le nu. Et j'aurais... pas eu les mêmes rentables et j'aurais pas pu changer de job donc non je fais pas y aller on y va c'est parti non on fait des choses de manière très carré moi c'est quand j'ai commencé à atteindre à peu près le même revenu que ce que je gagnais que j'ai dit j'arrête ok voilà donc

  • Speaker #0

    il m'a fallu deux à trois appartements ok sans rentrer dans les détails peut-être de tout ce que tu as fait moi j'aimerais que tu me donnes justement deux exemples peut-être l'un des premiers investissements lundi ...meilleur que tu aies fait, dont tu es content, et peut-être nous parler du dernier, et de voir un peu la différence, parce que même si tu vois que tu es aguerri, tu l'as très bien dit, c'est que tu as eu peut-être un excès de confiance, ou une mauvaise analyse peut-être de quelque chose. mais c'est montrer qu'on peut faire quand même des erreurs, maîtriser peut-être. Et est-ce que cette dernière te met à défaut ? Est-ce que tu vois un peu nous raconter un peu le plus et le moins de ces deux cas concrets ?

  • Speaker #1

    Alors, le plus, ce n'était pas mon premier bien, même si je dis toujours que pour commencer, il ne faut pas se tromper. C'est-à-dire que si tu te trompes dès le départ, alors revois ta copie, tu t'arrêtes, tu revends et tu refais autre chose.

  • Speaker #0

    Souvent, le premier n'est jamais parfait.

  • Speaker #1

    Mais on ne doit pas se planter.

  • Speaker #0

    Mais on ne doit pas se planter.

  • Speaker #1

    Si tu te plantes dès le départ, ne le garde pas. Il ne faut pas mettre de l'émotion là-dedans. Tu t'arrêtes, tu revends et tu dis je me suis trompé. Comme on dit, tu fais un monde honorable et puis tu repars sur vos choses. Donc moi, c'est plutôt le troisième qui a plutôt bien fonctionné. Maintenant, encore une fois, c'est des stratégies. Pour info, c'est un appartement qui est au quatrième étage, sans ascenseur. À la revente, je ne sais pas ce que ça va donner. Mais en tout cas, en termes de rentabilité, à un moment donné, celui-là me rapporte bien. J'ai fait une belle négociation, des beaux travaux, un bel appart. Il plaît beaucoup, il se loue facilement. Donc ça, c'est vraiment super. Il est sur Montpellier. Nickel. Par rapport à un autre que je viens de finir là, celui-ci est dans une autre ville. Alors je tairai la ville, mais ce n'est pas Montpellier. Je pensais connaître l'ensemble des éléments. Et en réalité, ce n'est pas que l'appartement ne marche pas. C'est simplement que je ne suis pas à l'aise avec le public qui est en face de moi, c'est-à-dire le locataire. Certains vont pouvoir faire des... des stratégies sur la base de la CAF, moi, c'est quelque chose qui ne me parle pas. Je suis mal à l'aise avec ça. On peut toujours dire, oui, mais ne t'inquiète pas. Moi, je suis mal à l'aise avec ça. Et il faut être à l'aise avec ce que l'on sait faire. Et dans les locataires que j'ai, je me retrouve avec des dossiers, des candidats qui ne sont pas à la hauteur de ce que je voulais. Donc, j'ai du mal à les mettre dans ma colocation. Je pourrais, pour te donner un exemple, j'ai 50 demandes, J'en mets 3. D'accord. Et il y en a 57 auxquels je vais dire non. On est un peu dans cet ordre-là. Quand j'arrive sur Montpellier, il y en a 15 qui se présentent. Il y en a entre 8 et 10 que je vais prendre. Donc c'est autre chose, tu vois.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux donner des chiffres sur Montpellier pour voir un peu ? pour que les gens se projettent, voir un peu si c'est possible ou pas possible.

  • Speaker #1

    Premier rachat 2019, j'en ai racheté un deuxième deux mois après.

  • Speaker #0

    J'ai accéléré fort.

  • Speaker #1

    Oui, j'y suis allé fort au départ. Alors, ce n'était pas tout à fait en premier. En fait, je m'étais fait un petit peu la main. J'ai triché un peu en réalité. C'est que j'avais une maison qu'on avait avec mes frères. Et comme je n'étais pas très aguerri sur les travaux, tout ça, j'ai dit je vais commencer petit. Et on avait une toiture à refaire et on avait des combles qu'il fallait refaire. On en a eu quand même pour 60 000 euros. Il a fallu réimaginer. On a fait un truc extraordinaire en réalité, parce qu'on a fait une pièce avec trois mezzanines. Comment c'est possible ? C'est parce qu'on avait un toit qui montait jusqu'à 6 ou 7 mètres de haut dans la pièce. Donc on a pu faire quelque chose. C'est une vieille maison de 200 ans, quelque chose comme ça. Et donc on a commencé à faire les travaux. par ce biais-là. Donc là, après, ça a bien fonctionné parce que cette maison, on la loue en Airbnb et elle marche plutôt bien. Pour le premier achat que j'avais fait, j'ai acheté l'appartement... Tiens, je vais prendre cet exemple-là. J'en ai acheté un et j'en ai acheté un exactement le même dans le même immeuble.

  • Speaker #0

    Ah oui, quand même.

  • Speaker #1

    Juste à côté. Et pour te dire, les murs se touchent. Ce n'est pas la même allée, mais le mur se touche. Les murs se jouxtent, comme on dit.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Il y en a un, je l'ai acheté 105 000 et l'autre, je l'ai acheté 82 500.

  • Speaker #0

    Oui. Quelle est la différence ?

  • Speaker #1

    Deux mois de différence. Le même appartement, il est symétrique. C'est-à-dire que tu replies comme une feuille. Donc, il y en a un qui est tourné d'un côté et l'autre qui est tourné de l'autre. Mais c'est le même balcon quasiment. La grosse différence, c'est qu'il y en a un où je l'ai acheté, il était en moyen état. Et l'autre, il était dans un état où quand tu rentres, tu ne te coupes pas parce que tu repars avec le tétanos. Tu fais vraiment attention. Quand tu rentres, tu te dis qu'il y a quelque chose qui s'est passé. Donc là, on était dans un contexte beaucoup plus compliqué, beaucoup plus de l'indivision, avec des gens qui n'avaient pas payé leur loyer, un appartement dégueulasse. Ben oui, mais justement, il m'a permis de le négocier. Donc là, à l'achat, tu imagines que sur un appartement identique, tu as, combien j'ai dit, 22 000 euros de différence, ou 22 500 euros de différence.

  • Speaker #0

    C'est le même.

  • Speaker #1

    Combien de mètres carrés ? Alors, 70 mètres carrés.

  • Speaker #0

    Donc, OK.

  • Speaker #1

    Et pour l'info, c'est que... Et ça, ça a été une très bonne leçon. C'est qu'il y en a un, j'en ai eu pour 40 000 euros de travaux, et l'autre, 35 000. Oui. Honnêtement, quand tu gagnes 22 000 et que tu payes 5 000 euros de plus de travaux, il y a une leçon à ressortir de ça. C'est qu'achète un bien bien pourri que personne ne veut et tu vas pouvoir faire des bonnes affaires.

  • Speaker #0

    Tu vois, même nous, quand la boîte de travaux, les gens ne le comprennent pas. Ils ne comprennent pas, mais c'est qu'en fait, on leur dit souvent qu'il vaut mieux négocier à l'achat. Et les travaux, même si tu mets 1 000, 2 000, même 10 000, j'extrapole parce que tu changes. c'est pas pareil un prix de travaux déjà tu l'amortis le bien aussi ça dépend mais tu peux magnifier un produit alors qu'un prix d'achat c'est un prix d'achat magnifier,

  • Speaker #1

    c'est à dire que la Renault aujourd'hui on est capable de faire des trucs extraordinaires c'est à dire que si t'as un petit peu des idées si tu arrives à te projeter tu peux faire des choses extraordinaires aujourd'hui avec Pinterest,

  • Speaker #0

    Instagram tout ça, des inspirations voilà

  • Speaker #1

    à toi après de savoir là où il faut par contre faire attention sur le fait de magnifier c'est toujours bien garder en tête les surfaces dont tu as besoin, je te donne un exemple en dessous de 8 mètres carrés c'est pas considéré comme une chambre c'est compliqué de pouvoir louer ça comme une chambre je crois même que c'est en dessous de 9 c'est en dessous de 9 8 mètres carrés c'est considéré comme un bureau si j'ai bon souvenir donc Moi, par exemple, mes chambres, elles ne feront jamais moins de 10 m². Voilà, point. C'est une règle que je me donne parce qu'en dessous, ça commence à devenir compliqué pour meubler ou alors tu as une colonne qui se met là, qui te pose problème. Ta chambre, elle n'est pas tout à fait droite. Tu ne sais pas comment agencer ton lit. Moi, j'essaie toujours de faire toujours les mêmes choses parce que c'est les choses que je maîtrise aussi. donc je ne vais pas changer une équipe qui gagne ou quelque chose qui fonctionne bien donc voilà il y a des choses où il faut faire attention dans les travaux des fois on va diviser, couper pour rajouter une chambre pour donner un peu plus de rentabilité on est là pour ça mais attention on peut tomber sur des fois des choses qui c'est mal vu c'est mal

  • Speaker #0

    projeté des fois tu peux comment dire Faire trop peut-être, des fois, ça se loura mal aussi.

  • Speaker #1

    Ça se loura mal.

  • Speaker #0

    Parce que là, tu as 70 m², tu as fait un 3, 4 chambres. C'est quoi un peu tes standards là-dessus ?

  • Speaker #1

    J'ai peur. J'ai fait un 4 chambres.

  • Speaker #0

    Tu as fait un 4 chambres. Oui. À mon avis, très bien agencé.

  • Speaker #1

    Oui, il est bien agencé. Il a fallu gratter 2-3 trucs, péter 2-3 cloisons.

  • Speaker #0

    Tout réagencé, quoi. Tout. Oui, voilà.

  • Speaker #1

    Enfin, je n'ai pas fait table rase, mais j'ai ouvert certaines... Certaines... Voilà, en réalité, il va faire 72, 73 à la fin.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Bon, du coup, tu as fait tes premiers investissements sur Montpellier en colocation. Qu'est-ce que tu as fait après ? Quel est ton parcours un petit peu ? Tu t'es dit quoi ? C'est quoi le cheminement ?

  • Speaker #1

    Alors, une fois qu'on a commencé dans l'immobilier, on se rend compte qu'il y a énormément de choses à savoir dans l'immobilier. Il y a des choses que tu veux maîtriser et d'autres que tu ne maîtrises pas. Moi, la maison dont je t'ai parlé, il y avait une grange qui était à coller. Cette grange, il y a quatre murs et un toit. Voilà, merci, au revoir. On a toujours rêvé, parce que ça fait partie de la famille, de le rénover. On a fait des plans, on a demandé des devis. Et pour te dire, on est passé de 200 000 à 500 000 euros et on ne sait même pas pourquoi.

  • Speaker #0

    En devis travaux ?

  • Speaker #1

    Ah oui, en devis travaux. Il y en a un qui propose 200 000, l'autre propose 500 000, mais tu ne comprends pas pourquoi. Parce qu'au bout d'un moment, tu te dis, bon, pourtant je m'y connais un peu, comment je vais faire pour ça ? Donc on a décidé de diviser. Donc on a fait de la division parcellaire, et on avait même un terrain plus loin. Et donc, on a divisé. Et là, ça nous a refait un peu de trésorerie. Donc là, en l'occurrence, on a pu revendre les deux biens 150 000 euros pour pouvoir rebondir sur d'autres choses. Donc l'idée, après, c'est de pouvoir enchaîner quand même. Et quand tu commences à connaître un peu l'immobilier, tu te dis l'argent que je vais en gagner, il faut le réinvestir dans autre chose. Donc je ne suis pas resté uniquement dans l'immobilier. Il faut trouver des investissements. Moi, je pars toujours sur l'idée de faire au moins du 8%. Donc tu peux être dans les marques. Chez Boursier, la crypto-monnaie, tu peux être aussi dans les foncières. On en avait parlé tout à l'heure. Donc, j'ai fait ce qu'on appelle de l'immobilier fragmenté, des choses comme ça.

  • Speaker #0

    Avec Bricks, non ?

  • Speaker #1

    Avec Bricks aussi, tout à fait. J'ai trouvé le projet plutôt bon, même si aujourd'hui, on est passé sous un système obligataire. Mais c'est pas pour autant que c'est moins bien. C'est un peu différent, mais c'est très bien aussi. La foncière, on est une 120 associées, on a acheté... pour 4 millions de biens, 100 biens, 50 qui sont déjà... qui fonctionnent avec des loyers de plus de 300 ou 350 000 euros à l'année. Et ça, ça marche de manière assez facile. Donc l'idée, c'est de réinvestir, pas uniquement dans l'immobilier. Je ne suis pas encore allé sur les CPI, mais j'y réfléchis aussi aujourd'hui. Il y a d'autres choses à voir, mais tu peux même investir dans l'immobilier et en bourse. Ça, ça paraît bizarre, mais oui. Il y a des choses que tu peux aller faire comme ça. Après, je pense que le but dans l'investissement, c'est de diversifier au maximum.

  • Speaker #0

    Ok, parce que là du coup si on fait un petit truc c'est que du coup là toi t'as ton Airbnb donc maison de famille peut-être en Haute-Savoie La Clément Je pense que tout le monde connait, même si on n'est jamais allé on connait en tout cas Donc ça ça tourne, t'as trois produits c'est qui qui le gère là-bas ?

  • Speaker #1

    En fait maintenant il y en a un Là maintenant j'ai mis une conciergerie mais je le gère à distance Donc il y a un bien qu'on a vendu, un terrain qu'on a vendu. On a gardé, nous, notre maison qu'on met en Airbnb. Donc il n'y en a qu'un qui est exploité, d'accord ? Les deux autres sont vendus. Là, j'ai dû travailler aussi sur un autre terrain que j'ai optimisé auprès d'un promoteur immobilier. Alors là, je ne vais pas en parler parce que je suis en plein... Ah là là, en plein souci avec le promoteur immobilier parce qu'aujourd'hui, on est dans une conjoncture compliquée. Et le promoteur n'a pas pu honorer ses engagements. Donc aujourd'hui, c'est un peu compliqué, d'autant plus que ça fait plusieurs années que ça dure. Mais voilà, c'est le jeu de l'immobilier. Des fois, ça marche. Des fois, ça ne marche pas. Ça ne veut pas dire qu'on ne rebondira pas. Ça veut simplement dire que ça va nous prendre encore peut-être un an et demi.

  • Speaker #0

    Vous ne pouvez pas vous désengager ?

  • Speaker #1

    Alors si, on peut se désengager. Mais en réalité, c'est que lui ne peut pas aller jusqu'au bout. Il ne veut pas nous payer des indemnités d'immobilisation. C'est un sacré bordel. Et le but, c'est donc de repartir avec un autre promoteur. Ou alors on le fait pour nous-mêmes. Alors ça m'apprend. On tendra aussi à le faire, sauf que voilà, on ne connaît pas tout. La vente VFA, ce n'est pas simple. Ou alors, il faut faire aussi les aménagements nous-mêmes. Voilà, il y a plein de solutions maintenant, lesquelles sont acceptables ou non. C'est toujours une question de stratégie, de temps et de qu'est-ce que tu veux faire.

  • Speaker #0

    Je vais te donner deux, trois trucs là.

  • Speaker #1

    Ah bah, je vois bien.

  • Speaker #0

    Travailler dans ce milieu-là et deux, trois trucs.

  • Speaker #1

    Voilà, si tu connais bien.

  • Speaker #0

    Sur les process, en tout cas.

  • Speaker #1

    Oui. Donc, voilà. Donc là, il y a aussi bien là. Et puis après, j'ai...

  • Speaker #0

    5 appartements en plus sans parler des foncières d'accord ok ce qui est intéressant dans ce que tu racontes c'est que en gros t'es monté quand même cachando t'as Comme on dit, tu n'as pas fait YOLO en disant, tu n'as pas regardé une vidéo YouTube en disant, bon, écoute, c'est possible de devenir entier immobilier. Tu as construit avec une vraie stratégie, avec des vrais objectifs et que quand ça a été permis, tu as lâché du lest, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est exactement ça. C'est qu'à un moment donné, quand tu commences à prendre confiance, alors attention, avec cette confiance aussi, comme je dis sur mon dernier appartement, mais ça te permet d'aller un petit peu plus loin, dans un, tiens, ça a marché là, tu prends un peu confiance, c'est toujours la même règle. entrée-sortie, qu'est-ce que j'en fais ? Est-ce que j'ai intérêt à louer ou à le vendre ? Fais tes calculs, prends ton Excel. Voilà, c'est comme ça que tu vas apprendre. Tu vas passer du temps, tu dis mais j'y ai passé un temps de fou pour comprendre ce truc-là. Ouais, et maintenant tu l'as compris et tu l'as compris à vie. Et moi c'est comme ça que je le fais. Des fois je vais y passer dix heures sur mon ordinateur, ma femme me dit mais comment tu fais pour rester sans bouger ? J'oublie même de bouffer. Mais c'est pas grave, au bout des dix heures, J'ai compris, c'est dans ma tête et je ne fais plus l'erreur. Il y en a, je discute avec certains investisseurs, je te fais trois calculs dans ma tête parce que ces calculs, je les ai faits des dizaines et des dizaines de fois. Et là, je lui dirai, c'est rentable et là, ça ne l'est pas, point. Après, tu fais comme tu veux, mais moi, je n'irai pas. Moi, j'irai ou là, je n'irai pas.

  • Speaker #0

    Parce que si j'essaie un petit peu de calculer, tu as trois colocs.

  • Speaker #1

    Tu as mis en question 5 de 3 chambres minimum. 4.

  • Speaker #0

    4, de toutes les 4 ?

  • Speaker #1

    4. une 2 de 5

  • Speaker #0

    2 de 5 une de 3 de 4 et dans 4 de 4 donc ça fait 16 plus cinq champs 21 chambres 22 22 chambres donc ça fait plus de 100 mille euros de loyer par an à peu près oui voire 150 si on compte le airbnb ouais on serait autour des sens ok ce que je veux dire c'est que au delà des chiffres c'est que ça se fait pas en un claquement de doigts et que tu vois ton premier c'était le deuxième brouillon, troisième le bon, quatrième bon, cinquième bon, le sixième, c'est le dernier ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est le dernier, on va dire que c'est le sixième.

  • Speaker #0

    Voilà. Du coup, tu peux, est-ce qu'on peut dire, tu vas me reprendre, est-ce qu'on peut dire que ce sixième qui est pas le plus bon peut compenser ? Parce que c'est ça l'immobilier, c'est qu'il y a des plus et des moins. c'est-à-dire le gadin de ce dernier, est-ce que ça te met à défaut ? Parce que les gens peuvent se dire, ok, c'est bon, il est large, mais peut-être pas, ou peut-être tu peux te permettre de faire une ou deux erreurs. Aujourd'hui, je peux. Voilà. Mais que l'immobilier, c'est un droit à l'erreur. Et ce que j'ai aimé, ce que tu as dit au début, c'est qu'à aujourd'hui, quand nous deux, on a commencé, j'ai une petite idée d'analyse que j'ai commencé à investir. je ne dis pas que c'était facile, ce n'est pas ça que je veux dire, mais c'est qu'en gros, tu pouvais faire des visites, faire des offres d'achat et ensuite, comment dire, moins maîtriser la partie travaux, moins maîtriser la partie ameublement, moins maîtriser la partie gestion locative dans le sens où les attentes locataires, les attentes étaient complètement différentes. Aujourd'hui, maintenant, tu dois faire la déco qui va bien. la plainte de finition qui est nickel, la gestion locative, être au garde-à-vous des locataires. Donc, il y a une rigueur sur toute la chaîne de l'investissement qui doit être supérieure qu'il y a une dizaine d'années.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    Et ça, moi, je l'ai constaté.

  • Speaker #1

    Ah ben, toi en plus... dans ce que tu fais aujourd'hui et moi-même en étant chasseur immo puisque je le fais aussi pour les autres je me rends compte que même le client l'investisseur qui ne veut pas se casser trop la tête et qui passe par un chasseur immo lui-même il nous reprend tous nos tu te dis ok je veux bien mais on a un peu l'habitude sache qu'il vaut mieux que tu mettes ce type de meubles qu'un autre voilà la peinture qu'il faut que tu mettes voilà Mais lui, ça lui convient pas esthétiquement, il va falloir faire plus attention. Et puis, on se retrouve aussi avec des locataires qui sont de plus en plus exigeants. C'est-à-dire que là, pas plus tard qu'aujourd'hui, on m'appelle en me disant, le micro-ondes, il fait bip bip. Bah oui.

  • Speaker #0

    Peut-être qu'il a arrêté de tourner.

  • Speaker #1

    Regarde, t'es pas à l'hôtel, je t'ai confié mon appartement. Tu en es là, le locataire. Mais n'oublie pas que c'est toi qui vis dedans, c'est pas moi. Moi, je peux t'aider un maximum. de là à aller voir pourquoi ton micro-ondes fait bip bip, je n'avais pas ça avant. Je ne sais pas si c'est une génération aussi, parce que moi je vais me retrouver souvent avec des jeunes entre 18 et 30 ans, mais je trouve que les générations sont beaucoup moins débrouillardes qu'elles ne l'étaient avant. Là, on doit s'occuper des chasses d'eau, il faut accepter, ça fait partie du job. Il y a des choses qui sont à valeur ajoutée, des tâches à valeur ajoutée, comme faire tes calculs. Imaginez projeter tout ça, négocier avec ton artisan, négocier voire avec le notaire, comprendre ce qu'est une promesse de vente, un compromis de vente. Et puis des fois, il faut aller nettoyer les chiottes aussi parce qu'ils ne l'ont pas fait et que tu as la chasse d'eau qui est bouchée à cause du calcaire. Eh bien, apprends à le faire. Moi, j'ai appris à le faire. Au départ, je n'avais pas envie de faire ça. Et je l'ai fait. Ce n'est pas que du bon, l'immobilier. Des fois, même quand tu as de la matière grise et que tu travailles sans dire qu'on est les plus intelligents. Je ne pense pas. Mais on fait des petites tâches qui ne sont pas très agréables. Mais il faut le faire. Voilà, ça fait partie du job.

  • Speaker #0

    Et je pense que surtout, c'est que pour maximiser son investissement, si tu veux vraiment le maximiser, tu dois faire le maximum de choses.

  • Speaker #1

    tu dois savoir faire le maximum de choses.

  • Speaker #0

    Et tu vois, tout à l'heure, tu me disais, nous, on a une botte clé en main dans l'investissement, mais on est OK pour une certaine typologie de personnes, d'investisseurs, qui veulent, comment dire... être capable d'entendre de gréver un certain pourcentage de rendement parce qu'il y a une délégation derrière. Mais ceux qui veulent maximiser, et c'est OK, je veux dire, il n'y a pas... Tu vas avoir plus de rendement, plus de risque, mais tu vas avoir aussi...

  • Speaker #1

    Plus d'emmerde.

  • Speaker #0

    Plus de taux d'emmerde, exactement, sur la gestion du quotidien, en exploitation. Voilà, c'est le terme que je cherchais. Il faut l'accepter. Et souvent, je trouve, c'est pour ça aussi que nous, on a sorti un accompagnant, parce qu'il y a des gens qui n'ont pas, comment dire... qui veulent tout faire par eux-mêmes et qui n'ont pas les clés de départ.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Tu vois ?

  • Speaker #1

    Chacun son métier, moi, je dis toujours. Chacun son métier. Ça ne veut pas dire que tu ne dois pas comprendre. Moi, je ne suis pas plombier. Je ne saurais pas faire de la plomberie, des soudures, ou je ne sais quoi. Mais je comprends tout. Je suis là, je demande, on m'explique. Là encore, on est quelques jours. Hier. Hier, je suis allé voir un copain qui faisait... des travaux, je dis je viens t'aider gratuitement mais tu me montres ah ouais pour apprendre encore et encore, et encore et je dis mais pourquoi tu l'as fait comme ci, pourquoi tu l'as fait comme ça alors après est-ce que moi je saurais le faire peut-être peut-être mal. Parce qu'il y a à faire et faire, encore une fois. Tout à fait. Et par contre, je vais comprendre ce que j'ai sous les yeux. Je vais comprendre si l'artisan, il est bon. Parce que ça, c'est important, en fait. C'est de la gestion de ressources, à un moment donné. Il faut que tu arrives à déterminer qui est bon et qui ne l'est pas.

  • Speaker #0

    Je vais dire à Louis que tu cherches un stage, non, peut-être ?

  • Speaker #1

    Non, mais voilà, c'est important. C'est la gestion des ressources. C'est-à-dire que je ne serai certainement pas le meilleur plombier, le meilleur plaquiste, le meilleur peintre. Et par contre, je sais ce qu'il faut faire pour que ce soit bon. Si le gars, il m'explique qu'il a mis tel placo qui n'est pas hydro ou je ne sais quoi, je vais lui dire, tu te le plantes et je ne veux pas de ça.

  • Speaker #0

    Après, ce qui n'est pas évident avec toi, c'est qu'on a un peu le même profil sur l'état d'esprit. C'est-à-dire que je pense, si je résume, c'est que je pense que moi, il faut être un généraliste à 80% et ne pas être un spécialiste. Et que du coup, ce que tu dis, moi, c'est exactement ce que j'ai fait comme état d'esprit. C'est-à-dire que je voulais maîtriser de façon générale. grosso modo, pour pas me faire avoir.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    On le duplique chez Green Living, mais je pense qu'un investisseur doit comprendre quand même.

  • Speaker #1

    Nous, notre spécialisation, si je peux dire nous, c'est pas... Alors toi, oui, c'est les travaux, parce que toi, tu t'y connais quand même beaucoup là-dedans. Mais là, moi, où je suis bon, ma valeur ajoutée, c'est la recherche de biens, c'est la négociation, c'est la compréhension du notaire, c'est la compréhension d'un dossier bancaire. Oui,

  • Speaker #0

    le montage d'un projet.

  • Speaker #1

    Le montage d'un projet.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    C'est quelque chose qu'on oublie en se disant ouais, moi je sais faire l'immobilier Non, non, moi je ne savais pas faire. Et je vais te dire, j'ai investi en 2008, en juin 2008, j'ai fait du nu derrière. En juin 2008, s'il y en a qui se souviennent qui sont un peu vieux comme moi... En octobre 2008, Chris Desoprimes, on a perdu 25%. Neuf ans après, j'ai revendu à perte mon bien. Donc là, tu te dis, en tant qu'investisseur, je suis quand même vraiment mauvais. En plus, c'était une résidence principale au départ. Donc, je l'ai loué, mais je l'ai mal loué. J'étais scandaleux. Avant ma formation, j'étais nul. Après ma formation et ma mise en action, je peux dire qu'après, j'ai été bon. Je fais ce que peu de gens font. Mais parce que je me suis formé.

  • Speaker #0

    Quelle que cette formation t'a mis comme claque ?

  • Speaker #1

    Déjà que c'était possible.

  • Speaker #0

    Bon, c'est OK. Ça peut paraître bête dit comme ça,

  • Speaker #1

    mais... C'est des conneries, tu vois. Alors, ce qu'il faut comprendre, c'est qu'on a des... des formations... Pardon, j'allais dire des formations... des vidéos d'influenceurs ou youtubeurs. Tu vois, comme tu veux. Attention, c'est aussi beaucoup marketing. C'est-à-dire que tu as beaucoup d'informations. Tu te dis, avec ce qu'il m'a donné, je vais pouvoir le faire. Ouais, on t'a juste dit ce qu'il faut faire.

  • Speaker #0

    Et pas comment le faire. Et pas comment le faire.

  • Speaker #1

    Et ton comment, là ? Va le chercher. C'est ça que tu vas payer quand tu prends ta formation. Bah oui, parce que là, on va te donner les éléments. Alors, il y en a, ils vont dans le détail. Il y en a, ils ne vont pas dans le détail. Moi, le mentor que j'ai suivi, il allait dans le détail. J'avais besoin de comprendre tout ça. Je suis même allé faire des recherches de l'autre côté, plus loin, par moi-même, pour y aller. Donc la claque, c'est déjà de me dire que c'était possible de faire. Et ensuite, qu'il fallait maîtriser l'ensemble du process. Je n'ai pas dit être l'expert sur chacune des étapes du process, mais comprendre l'intégralité du process. de la recherche, parce qu'au départ, je recherchais des appartements, et moi je te cherchais des studios, des T1, des T2, des T8, tout ce que tu veux, mais je perdais mon temps, je faisais n'importe quoi. Et à un moment donné, j'ai plutôt mis en place des objectifs, des stratégies, je dis comment j'atteins cet objectif ? Est-ce que je l'atteins par le nu ? Non. Est-ce que je l'atteins par une société ? Non. Je vais l'atteindre comment ? Ah bah tiens, en faisant du meublé, du LMNP. Tiens, je vais le faire en nom propre, etc. Mais ça, c'est les informations qui m'ont été données. Et à la fin, quand tu mets tout... point par point, et que tu fais en sorte de mettre en place ta stratégie avec tous ces éléments-là, c'est là où tu vas pouvoir être efficace. Et là, j'ai dit, moi, je vais chercher des appartements qui sont au maximum à 60, au minimum 65 mètres carrés, et au minimum, au maximum 80 à 100, 90 à 100 mètres carrés. Donc, du coup, j'ai fermé mon entonnoir, déjà. Et je savais déjà ce que j'allais faire. Je n'allais pas faire du nu. Je savais que j'allais faire de la colocation. Je le savais parce que je sais que c'était l'autre rentabilité et que mon objectif était de remplacer mes revenus à court terme. Si aujourd'hui il y a un reflet de stratégie, peut-être que j'irai voir les SCPI qui me rapporteront un rendement bien moins important. Mais moi, je gagne déjà ma vie avec ce que je fais. Donc là, c'est un plus où je vais peut-être chercher 100, 200 euros de plus par mois net d'impôt, mais je suis deux fois plus passif.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    à moi de choisir, mais c'est en fonction de la stratégie que je veux bien mettre en place. C'est quoi ta stratégie au départ ? Pose-toi cette question et ensuite, tu avances.

  • Speaker #0

    Parce que pour toi, aujourd'hui, en 2024, quelle est la compétence, si on devait en choisir une, d'un bon investisseur immobilier ?

  • Speaker #1

    La compétence... Question piège. Ouais, celle-là, elle est piège.

  • Speaker #0

    T'as 10 secondes.

  • Speaker #1

    Je dirais... Pour un bon investisseur... La compréhension du projet avec toute la législation qui va autour. Là, nous, on est à Montpellier. On le sait qu'il y a eu des règles qui ont été mises en place. Tu dois jongler avec. C'est comme si tu joues au poker et dans ce coup, on dit au fait, on change les règles. Ah ouais, mais attends, je ne suis pas prêt parce que moi, du coup, avec les cartes que j'ai là, normalement, je suis dans les clous. Mais là, vous me changez les règles. Il va falloir donc que j'arrive à être agile. Tiens, c'est peut-être l'agilité alors. Être agile. Être agile par rapport à une situation qui n'arrête pas de changer. Alors, je ne vais pas parler du gouvernement et tout ça, mais... Plus j'avance, plus c'est dur. C'est-à-dire que tout se durcit, on a l'impression qu'on n'arrivera pas à atteindre les mêmes objectifs qu'avant. Ce n'est pas dire que ça ne marche pas, mais on n'atteindra peut-être pas les mêmes objectifs. Ou alors, il faut revoir sa copie. Pour info, dans la foncière dans laquelle on parle, et toi, je sais que ça te parle, je pense que tout ce qui est DPE A et B, aujourd'hui, va être la norme dans 10 ans. Donc, prépare-toi à ça. Si tu arrives avant du A et du B, ben... Ce sera bien mieux que si tu es sur du D ou de E, parce qu'aujourd'hui, toutes les tendances vont vers cette direction.

  • Speaker #0

    En tout cas, la rénovation énergétique, on en parle. Nous, c'est notre quotidien. Mais il y a beaucoup d'étapes avant d'arriver à A et B. Nous, on le voit. Si tu fais une monopropriété, pas de sujet. Si tu as un sujet d'urbanisme, d'ABF en fonction des villes. Si tu fais du diffus, honnêtement, le plus haut qu'on ait fait, c'est B. On sait faire, tu vois. Le A est difficile dans le sens où tu ne peux pas toucher à l'enveloppe extérieure. Donc le A en copropriété est compliqué. Par contre, le B, si tu peux mettre la bonne épaisseur d'isolant. une PAC RR et la VMC. Et quand j'ai dit ça, il faut dimensionner. Parce que les gens en disant, c'est cool de dire, je mets 8, 10, 12 d'épaisseur d'isolant, plus je mets une PAC. Mais quelle PAC ? Quelle épaisseur ? Quel type de VMC ? Et de pouvoir dimensionner le tout, que ça rentre dans le moteur de calcul et que tu aies ta fameuse classe.

  • Speaker #1

    Et à la fin, tu as perdu 3 mètres carrés. En mettant, tu te dis bon, ok.

  • Speaker #0

    Exactement. Le niveau d'épaisseur joue énormément sur le mètre carré. Exactement. Ok. Bah écoute, de toute façon, ce qui est aussi intéressant à creuser sur ton profil c'est à un moment donné ok t'as fait tout ça mais c'est quoi la next step est-ce que tu t'arrêtes, tu continues est-ce que parce que là où je veux t'amener, je te le dis de suite c'est qu'en fait je sais qu'on partage la même vision là-dessus c'est qu'à un moment donné pour être rentier immobilier ou en tout cas ce mot qui est galvaudé aujourd'hui c'est est-ce qu'on peut être rentier dans l'immobilier vivre de l'immobilier ou être entrepreneur dans l'immobilier c'est quoi un petit peu toi ta vision des choses là-dessus

  • Speaker #1

    Moi, je vis de l'immobilier. Aujourd'hui, ce sont des revenus passifs, mais ce ne sont pas des revenus totalement passifs. C'est-à-dire qu'il ne faut pas imaginer... Moi, j'ai fait le choix du haut rendement, haute rentabilité, donc ça me demande... quand même d'être présent régulièrement, de régler des problèmes, et pas que des petits. Ça, c'était ma stratégie. Moi, le next step, c'est de continuer ce que je veux faire. Cette fois-ci, aujourd'hui, je suis plutôt entrepreneur. de l'immobilier parce que je travaille en fait beaucoup. Mais je pense qu'on est des profils un peu comme ça. C'est-à-dire qu'une fois qu'on a atteint un objectif, on est heureux d'avoir atteint cet objectif. On est accompli en faisant ce genre de choses. Et à un moment donné, je me suis retrouvé, je vais te dire, on est en quoi ? On est en 2024. En 2022, je me dis, je m'ennuie. Je m'ennuie. J'en étais à la vue, je gagnais ma vie. Et si je voulais, je pouvais ne rien faire si j'avais tous mes locaux. Bon, voilà. Donc, j'ai investi dans beaucoup de choses après. Et puis, tu es un peu poussé en avant pour continuer. Là, aujourd'hui, moi, j'aimerais bien, bizarrement, retrouver un petit peu de tranquillité parce que j'ai beaucoup investi ou il a fallu beaucoup travailler parce qu'il faut les comprendre, tes investissements. Comme je t'ai dit, je ne suis pas resté uniquement sur l'immobilier. Donc là, l'idée, c'est de trouver des revenus, mais plus que passifs. plus passif que ceux que j'ai aujourd'hui. Voilà, c'est surtout ça. Le next step, c'est ça. Et puis, n'ayons pas peur des mots, parce qu'en France, on a du mal à dire. Moi, c'est gagner encore mieux. Gagner plus. Alors, je fais ça pas uniquement pour l'argent, mais il est important pour vraiment te sentir en sécurité. Moi, je suis pas là pour me dire je vais m'acheter un yacht derrière. C'est pas du tout ça. Là, je suis dans une transition. Je gagne bien ma vie, mais je la gagne pas suffisamment bien. pour tout arrêter. Je voudrais pouvoir limite m'arrêter, choisir après de faire ce que j'ai envie de faire, ou même qu'on fasse appel plutôt à moi sur mes connaissances, où ça vient seul, tu vois, parce qu'à un moment donné, t'as atteint un certain step, comme si tu étais conférencier, on te demandait un peu ton avis. Donc je ne suis pas encore là. J'ai gardé encore cette humilité, on va dire, parce que même si j'ai réussi certaines choses, je ne suis pas arrivé, quoi, comme on dit. J'ai encore plein de choses à apprendre, à connaître. Donc l'idée c'est aussi de trouver des projets plus ambitieux. Arrêter de faire du gang petit. Arrêter un peu des fois de faire du gang petit qui s'ajoute les uns aux autres et qui devient après assez chronophage en réalité.

  • Speaker #0

    Après quand tu dis gang petit, c'est au niveau des stratégies. Tu as fait l'analyse locative. Après au-dessus, c'est pas au-dessus mais pour moi c'est une horizontalité. C'est que tu as plusieurs métiers dans l'immobilier. Oui. notamment marchands de biens. Tu vois, aujourd'hui,

  • Speaker #1

    moi,

  • Speaker #0

    j'ai discuté avec des jeunes, des gens qui n'ont jamais fait d'investissement locatif et qui se lancent dans le marchand. Je trouve ça très dangereux.

  • Speaker #1

    Dangereux.

  • Speaker #0

    Parce qu'en fait, j'explique mon raisonnement parce que c'est que l'investissement locatif te permet à moindre frais, avec des erreurs mesurables et mesurées, de pouvoir apprendre le jargon, le vocabulaire, rencontrer des experts expert,

  • Speaker #1

    artisan,

  • Speaker #0

    artisan, notaire, et autres, alors que le marchand, ton droit à l'erreur est quand même très réduit, et que tu fais une faute, elle te coûte très cher, et que tu es un professionnel de l'immobilier, c'est-à-dire que tu n'as pas de recours, tu es beaucoup, ce n'est pas que tu es moins protégé, mais c'est que tu pars à défaut, tu le payes lourdement.

  • Speaker #1

    Oui, puis trop lourdement. Tout à l'heure, tu m'as dit un truc très juste, tu m'as dit tu vis l'immobilier, mais aujourd'hui, est-ce que tu es à défaut par rapport à ton investissement ? Moi, mon dernier investissement, à partir du moment où je suis allé chercher des hautes rentabilités, si je n'atteins pas la rentabilité que j'attendais, je ne suis pas dans le trop. Pourquoi ? Parce que je suis allé chercher de la haute rentabilité. Donc, si je ne fais pas du 15% et que j'en fais du 8%, ça va, je ne vais pas mourir, tout va bien. Par contre, c'est sûr que quand tu es marchand de biens et que les banques ne te suivent pas, et que tu as investi 50 000, 100 000, et qu'à la fin, ça ne marche pas comme tu veux, que ta division, tu l'as mal faite et que tu n'avais pas prévu ce type de travaux, là, il faut avoir le cœur bien serré quand même. Il faut se rendre compte que derrière, le risque peut te mettre dans une situation compliquée pour plusieurs années. Moi, ou même toi, quand on est investisseur, déjà en ayant la connaissance de l'investissement locatif, on comprend déjà certaines choses qui vont nous éviter certaines erreurs. La deuxième, c'est qu'en ayant des loyers ou en ayant une activité à côté dans l'immobilier, nous permet de voir venir. C'est-à-dire que moi, l'argent que j'ai, la plupart du temps, je n'achète pas une Lamborghini. Déjà, je n'ai pas l'argent pour ça.

  • Speaker #0

    Si tes loyers étaient locaux, pareil.

  • Speaker #1

    Bon, maintenant, je pourrais m'acheter autre chose. Mais ça n'a pas d'intérêt. Je suis investisseur. Je n'ai aucun intérêt à aller chercher quelque chose qui me coûterait bien trop cher. J'ai des enfants. Je ne vais pas aller... Je vais être sobre encore là-dessus. Je ne suis pas là à flamber. En plus, ce n'est pas ma mentalité. Et je n'aime pas ça. Si c'est pour flamber, tu vas te retrouver dans des situations compliquées. Donc, je ne flambe pas. Mais tu en parlais du van tout à l'heure. Moi, j'ai investi dans des vans. Enfin, dans un van qui est le mien. Mais j'aime ça. C'est-à-dire que c'est un plaisir que je me suis offert, mais je sais que c'est un investissement aussi, un van. C'est-à-dire que ça décode beaucoup moins qu'une voiture, et ça se utilise comme une voiture aussi. Donc, tu vois, c'est toujours réfléchi maintenant. Le marchand de biens... avant de se lancer là-dedans, il faut connaître. Il faut connaître un minimum parce que ça peut te coûter tellement cher derrière que... Pour plusieurs années. Plusieurs années.

  • Speaker #0

    Pour plusieurs années, mais aussi, c'est que ça... Aussi, tu peux te griller auprès d'un réseau. Je veux dire, c'est que... Je pense que pour moi, c'est l'effet paillette. L'effet paillette. Je ne dis pas qu'il y en a qui ne réussissent pas, parce qu'il y a des exceptions. Il y en a toujours. Toujours, oui. Mais par contre... Je pense que pour le commun des mortels, c'est que si tu commences palier par palier, étape par étape et que tu veux faire du marchand, vas-y, il n'y a pas de problème avec ça. Mais je pense que c'est une erreur stratégique de ne pas avoir fait quelques investissements, différentes stratégies avant de pouvoir faire d'autres stratégies à plus fort rendement, plus forte marge. Mais les erreurs, en fait, tu vas pouvoir en tout cas plus les maîtriser.

  • Speaker #1

    Tout à fait. C'est-à-dire que c'est en faisant des petites erreurs qui vont te coûter un peu, mais c'est pas rédhibitoire, que tu vas pouvoir améliorer tes connaissances et ensuite passer à quelque chose de plus gros. Moi, à l'instant T, je vais passer certainement à plus gros. Je suis déjà un peu passé. Parce que j'ai déjà cette connaissance-là. Sans cette connaissance, je ne crois pas que j'y serais allé. Là, tu vois, en allant voir comment ils font, etc., j'ai posé mes questions, encore une fois. Et non, je n'y serais pas allé si je n'avais pas fait du locatif avant.

  • Speaker #0

    Parce que toi, là, aujourd'hui, le marché, tu le vois comment ? Mal.

  • Speaker #1

    Non, quand je dis que je le vois mal, mal, parce que moi, j'ai une vision assez difficile de ce qui va se passer après. Là, tu vois, à l'instant T, on sait que les... On va toujours parler du taux d'endettement, on va toujours parler du taux d'usure, on va parler des crédits, des taux d'intérêt. Aujourd'hui, on sait que ça va baisser. On sait qu'aujourd'hui, on est dans l'inertie où le marché immobilier n'avait pas encore tout baissé. Aujourd'hui, on peut dire qu'il commence vraiment à baisser, avec des taux qui vont baisser aussi. Donc les acquéreurs sont en position de force, mais pas tout de suite, parce qu'en fait, les vendeurs, ils ne veulent pas tout de suite vendre, parce qu'ils ne veulent pas vendre. Là, je pense qu'on est dans une conjoncture qui devient un petit peu compliquée. Je ne sais pas exactement vers quoi on va. J'ai du mal moi-même à me projeter sur qu'est-ce qui va se passer. De mon avis, au départ, là, comme ça, je pense que l'investissement va repartir à la fin de l'année. Et en 2025, il va reprendre ses couleurs. Maintenant, jusqu'à là, je pense que c'est un petit peu compliqué. Là, je pense que pour beaucoup d'investisseurs, même beaucoup de vendeurs, on est tous à se regarder, à savoir qui fait quoi. Mais il n'y a pas de mise en action. La mise en action, c'est quand même hyper important.

  • Speaker #0

    Oui, alors tu vois, forcément, je vais être un peu plus mesuré que toi. Pour la simple et bonne raison, c'est que l'inertie de faire un investissement est longue. Là où je te rejoins, c'est qu'en fait, les taux vont baisser. On n'est pas Madame Irma, on ne sait pas quand. Après, il y a des spécialistes qui se disent juin, fin d'année, 2025, peu importe. En tout cas, on sait qu'ils vont baisser. Par contre, ce que nous, on analyse, c'est qu'en fait, c'est qu'il y a une fenêtre de tir qui est faible de quelques mois où les prix sont baissiers, avec des taux d'intérêt qui commencent à baisser. Et que du coup, il y a une fenêtre de tir, moi, ce que je constate, de plusieurs mois où... c'est là où il faut faire des offres argumentées et plus tard en fait tu achètes un prix d'achat aujourd'hui pour négocier plus tard ton taux qui lui peut évoluer et en fait il y a une fenêtre de tir qui est incroyable qui est pas vécue parce qu'en fait la dernière vraie baisse c'est l'année des 2008-2009 des subprimes Aujourd'hui, on peut parler d'une baisse légère, mais une baisse quand même. Ça ne dévisse pas.

  • Speaker #1

    Il y a l'inertie encore.

  • Speaker #0

    Après, certains secteurs, tu vois, Lyon, Bordeaux, on voit certains secteurs, certains arrondissements. Parce que moi, j'aime bien parler de micro-marché. J'aime pas... des fois on est généraliste mais il y a des micro-marchés qui baissent quand même de 10-15 points mais c'est une grosse correction je veux dire mais des villes comme Lyon, Bordeaux, Nantes forcément ça repartira je veux dire c'est des villes, des grandes villes donc il y a une fenêtre d'étire qui est un peu bizarre en ce moment où tout le monde est dans l'attentisme c'est un peu ce que tu disais par contre le temps que tu décides à acheter, le temps que tu fasses ton financement le temps qu'il y ait de travaux il se passe 4, 5, 6 mois. Et là, on est quoi ? On est au mois de mars, avril même. Ça t'amène ton projet, ton financement, septembre, octobre. Et t'auras de meilleurs taux. Ce que je veux dire, c'est qu'il y a toujours des bons moments. Par contre, il faut savoir comment jongler dans les moments dans lesquels tu le trouves.

  • Speaker #1

    Effectivement, ça peut être une belle fenêtre de tir à ce moment-là pour un investisseur qui pourrait demander des crédits au mois de septembre ou des choses comme ça. Ou alors, même si ce n'est pas le cas, le renégocier peut-être en 2025. Parce qu'on imagine aujourd'hui que les taux d'intérêt ne peuvent pas rester à ce niveau-là et que l'inflation a commencé à être maîtrisée. Si on fait un peu de macroéconomie, on comprend ce que ça veut dire. Et on s'attend à ce que les taux d'intérêt baissent. Est-ce qu'ils vont baisser ? Quand ? On ne sait pas. Oui, complètement. Mais ça ne peut pas durer.

  • Speaker #0

    Exactement. Et encore, je ne t'ai pas parlé des passeurs thermiques, parce que je ne veux pas non plus... Mais il y a aussi des sujets qui font qu'à un moment donné... l'inertie de l'immobilier est tellement longue qu'en fait, c'est pas parce que tu te dis je vais attendre... En fait, si la personne se dit j'attends 2025, elle aura pas un projet avant fin 2025. Donc il va se passer un an et demi.

  • Speaker #1

    Moi, quand j'ai commencé, j'avais mis, allez, 3 mois à trouver un premier appart. Et quand je t'ai dit, 2 mois après, j'en avais racheté un. Mais, quand je t'ai dit racheter... C'est le compromis. C'est-à-dire qu'entre le moment où j'ai fait ma première recherche, où je partais n'importe où, puis d'un seul coup j'ai commencé à dire mais moi il me faut du 65 m², du 100 m², etc. et je veux faire des colloques, etc. En réalité, ça m'a pris 6 mois dès le départ, 6 ou 7 mois, parce que je n'étais pas bon au départ. Par contre, le deuxième, une fois que j'ai compris, que j'avais mis tous mes calculs, que tout était en tête, deux mois après, il était acheté. Je veux dire, et j'en ai acheté un chaque année. Avec le Covid, avec le... Donc, une fois que tu as tes schémas en tête, que tu sais qu'ils fonctionnent, ça va deux fois plus vite. Mais au départ, tu pétines. tu piétines comme le sprint au départ tu fais que des petits pas jusqu'à finir en allongeant le pas parce que d'un coup tu es en pleine vitesse après c'est ça qu'il faut bien comprendre c'est que quand tu as compris la mécanique les fondations et que tu as tes équipes c'est que tu peux dupliquer

  • Speaker #0

    un modèle parce que moi j'aime bien dire à la phrase que l'immobilier est pas scalable mais duplicable c'est vraiment ça c'est à dire que quand tu as des process tu les dupliques et l'immobilier c'est pas simple mais si la personne elle est quand même elle a le cerveau bien fait Bam, bam, bam, tu as tes process, tu déroules.

  • Speaker #1

    C'est plutôt bien dit de dire que c'est duplicable plutôt que scalable.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'en fait, pourquoi ? Je te raconte l'anecdote de cette phrase, c'est qu'en gros, quand on s'est lancé, c'était aussi l'avènement de concurrents tels que Mastéos. Et du coup, vu que nous, on est hébergés aussi au village, donc on a identifié Startup Innovation, parce que la petite parenthèse, c'est qu'on est capable, nous, de faire des bilans carbone sur chaque projet locatif. Donc bon, ça c'est... c'est pas revu mais en tout cas on l'a mis un peu de côté parce que aujourd'hui la conjoncture a fait que on s'est recentré sur le métier investissement, rénovation énergétique et puis bon c'est pas le but de parler de Green Limit sur le podcast mais plutôt de Gauthier et son expérience mais ce que je veux dire c'est qu'en gros on est identifié comme ça donc du coup on nous a posé des questions levée de fonds, pas levée de fonds, bon bref et on a analysé avec Loïc franchement on s'est dit pourquoi pas on était prêts On ne l'a pas fait. Spoiler, je commence par la fin. Mais parce qu'on s'est très vite rendu compte qu'en fait, scaler un modèle, c'est quoi ? C'est-à-dire que tu as des process et avec le même nombre de personnes, tu peux faire plus. Mais quand tu fais de la chasse, OK, tu peux peut-être scaler un peu ta recherche de biens, mais les travaux, c'est impossible. Tu ne peux pas scaler les travaux.

  • Speaker #1

    Il n'y a que des chiffres que tu peux scaler, entre guillemets. Oui,

  • Speaker #0

    mais c'est le tableau de bord, ça,

  • Speaker #1

    Gauthier. Voilà, c'est ton tableau de bord. Ce que tu as utilisé pour un appartement pour gérer tes locataires, tu vas le réutiliser avec le même outil, des choses de ce type-là. Mais à un moment donné, quand tu gères un locataire dans un appartement, tu ne gères pas le même locataire dans un autre appartement. Donc, tu ne peux pas te démultiplier. Tu vas dans l'un et dans l'autre. Bon, voilà. Donc, ce n'est pas toujours scalable, mais plutôt duplicable.

  • Speaker #0

    Je vais le déposer, ça.

  • Speaker #1

    Je le garde. Je laisse à César ce qui était à César. Je le réutiliserai.

  • Speaker #0

    Je m'en fous. Non, je m'en fous, mais par contre, c'est un peu une punchline pour dire qu'en fait, c'est que quand tu as tes process et qu'ils sont bien faits et que tu as tes équipes, en fait, quand tu es bien entouré, l'immobilier... tu réduis grandement les erreurs avec des personnes de confiance, des artisans de confiance des process tu peux faire les choses ça n'enlève pas le côté chef d'orchestre que tu as mais punaise ça t'enlève grandement moi je le vois en gestion locative c'est pareil, maintenant on a nos process,

  • Speaker #1

    on a des personnes de confiance ça déroule moi dans la formation que j'avais suivie il m'avait dit trouve toi une dream team Alors bon, moi, je suis issu d'une génération où la Dream Team, pour nous, c'était l'équipe de basket.

  • Speaker #0

    NBA.

  • Speaker #1

    Voilà, NBA qui était venue aux Jeux Olympiques et c'était l'équipe américaine. Mais tu comprends ce que ça veut dire une Dream Team. Ça veut dire qu'à un moment donné, quand il est bon, regarde-le, bizarrement, il est bon à tirer les bons. Moi, les trois premiers biens que j'ai faits, c'est le même artisan. Ce sont les mêmes artisans. Il y a des trucs qui étaient bien, des trucs qui étaient moins bien. Mais je sais que... Quand je lui ai dit, voilà, tu me fais ça le premier coup, il fallait que je me fasse comprendre. En plus, je n'étais pas bon. La deuxième fois, j'étais meilleur. Il m'avait expliqué d'autres trucs. Je me faisais la même chose. Quand j'ai vu qu'il faisait des choses qui ne m'allaient pas, je pouvais lui dire. Et la troisième, ça s'est fait facilement. Je n'avais plus besoin. Toutes les infos étaient déjà données. Donc, duplicables, encore une fois.

  • Speaker #0

    Exactement. Mais du coup, l'immobilier a compris que c'est une véritable passion. Ça, c'est inévitable. Une passion qui te fait vivre, mais cramée par l'immobilier.

  • Speaker #1

    Un peu cramée.

  • Speaker #0

    Cravée par les âges ?

  • Speaker #1

    Non, c'est vrai qu'on en parlait juste avant, pas à se cacher, mais il faut avoir l'état d'esprit qu'il faut. L'immobilier n'est pas fait pour tout le monde. Et si vous voulez faire quelque chose de bien dans l'immobilier, eh bien, formez-vous ou soyez accompagné. Point. Parce que moi, je rencontre beaucoup d'investisseurs qui me disent Regarde ce que j'ai fait, c'est extraordinaire. Moi, je regarde les chiffres et c'est pas bon. Désolé. Non, c'est pas bon. Moi, ce que tu as fait là, j'ai évité ces erreurs-là parce que je me suis posé les bonnes questions et je vais t'expliquer pourquoi c'est une erreur. Tu vois, quand je te dis, par exemple, le dernier investissement IMO, comme je suis allé chercher de la renta haute, si jamais ça ne marche pas comme je veux, scénario catastrophe, je ne suis pas pris à la gorge. Et d'ailleurs, ce bien... Il n'est pas catastrophique. Il ne marche pas aussi bien que ce que je voulais mettre après. On atteint un niveau de satisfaction qui est très haut pour moi. Je dis, merde, il faut que ça fonctionne, ce truc-là. Et pour moi, il fonctionne moins bien. Mais il y en a, ils seraient très, très, très contents d'avoir ce que j'ai.

  • Speaker #0

    C'est une colocation que tu as fait ?

  • Speaker #1

    C'est une coloc, oui, toujours.

  • Speaker #0

    Parce que tu vois aussi, on est mal habitué aussi à Montpellier. Parce qu'à Montpellier, à une certaine époque, tu avais la rentabilité, le cash flow, le trésor. positive qu'elle est bien, et la qualité des locataires en face. Quand tu changes de secteur, c'est souvent... Les chiffres, c'est une chose, mais la qualité des locataires, peut-être qu'elle est moins maîtrisable.

  • Speaker #1

    Il y en a, quand je les ai vus dans cette ville-là, mais dans d'autres, qui sont d'ailleurs dans l'héros aussi, ça ne leur pose pas de problème de le louer à n'importe qui. Je ne veux pas être trop acerbe sur ce genre de choses parce que chacun fait comme il peut, on n'a pas tous les mêmes moyens. Moi, je suis mal à l'aise. C'est-à-dire que demander à quelqu'un de payer son loyer 500 euros et il a 700 euros par mois, je trouve que ce n'est pas éthique. Je ne peux pas lui dire il te reste 200 euros pour vivre. Il te faut un garant, il te faut une visa, il te faut quelque chose. Parce que moi, à un moment donné, je vais quand même te demander mon loyer. Et si c'est vraiment plus pour finir en procédure avec toi, non. Il me faut des gens qui sont en mesure de... de payer par rapport à la prestation que j'offre. Sinon, trouve-toi des appartements ou une chambre qui a 300 euros. Alors, ça va être beaucoup plus compliqué. Mais si ton budget te permet de ça, c'est très bien. Moi, je ne vais pas aller sur ce genre de choses. Ça veut dire que peut-être qu'il faudrait que je revoie la baisse, ce que j'attends de mes potentiels locataires, candidats en tout cas, pour que ça marche aussi bien. que ce que je voudrais. Et j'aurais peut-être pas de soucis. Mais moi, je veux dormir sur mes deux oreilles. J'ai ce choix-là de me dire je choisis mes locataires.

  • Speaker #0

    C'est un luxe.

  • Speaker #1

    C'est un luxe.

  • Speaker #0

    C'est vrai que dans certains secteurs, c'est plus facile que d'autres. Il faut quand même se le dire.

  • Speaker #1

    C'est ça que je n'avais pas bien certainement paramétré lors de ce dernier projet.

  • Speaker #0

    On apprend ? Oui, c'est sûr. Et encore, ce n'est pas fini. Parce que je dis que l'homme est cramé, mais ça va. Non mais après aussi, on peut peut-être un petit peu conclure, mais en tout cas, je voulais, vie pro, vie perso au niveau immobilier, t'es accompagné dans la vie, t'as dit que t'avais des enfants, comment ça...

  • Speaker #1

    Elle participe avec moi.

  • Speaker #0

    Ah ok,

  • Speaker #1

    alors je savais pas ça. C'est moi qui gère tout, mais quand on comprend ce qu'il faut pour utiliser le levier bancaire, j'ai tout intérêt à le faire avec ma fonctionnaire qui travaille à la maison.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un bon levier bancaire ça.

  • Speaker #1

    Non et puis je la mets dedans, c'est une histoire de famille. Quand ça marche c'est cool, quand ça marche pas c'est pas cool mais il faut qu'elle te suive ta moitié. Si elle te suit pas tu vas au devant de sacrés soucis parce que l'immobilier des fois il faut y aller le dimanche.

  • Speaker #0

    Oui ça pique.

  • Speaker #1

    Quand on est fonctionnaire de l'autre côté le dimanche déjà le lundi savent pas que ça travaille. Non je déconne.

  • Speaker #0

    On le coupera ça.

  • Speaker #1

    Mais non, non, voilà, le dimanche, tu te dis, des fois, il faut y aller. Donc, il faut que... C'est une discussion, un échange à avoir avec...

  • Speaker #0

    Ouais, il faut une acceptation. En fait, c'est bête à dire, mais c'est ton associé. Ouais. Quelque part.

  • Speaker #1

    Oui, je peux lui parler des soucis. C'est moi qui gère tout. Mais là, encore tout à l'heure, c'est elle qui allait me chercher des factures dont j'avais besoin. Elle va m'aider administrativement. Lorsque je lui parle de choses, elle comprend tout. Moi, j'ai trouvé quelqu'un d'exceptionnel avec moi.

  • Speaker #0

    Vous êtes marié ou non ?

  • Speaker #1

    On est paxé.

  • Speaker #0

    Paxé. Aujourd'hui, ça revient quasiment au même.

  • Speaker #1

    Oui. Les dossiers bancaires. Non, je dis que...

  • Speaker #0

    Non, mais bon, il y a plein de gens. On ne s'est pas paxé pour ça, ce n'est pas ce que je dis. Moi, je l'ai fait. Je n'en ai pas eu besoin.

  • Speaker #1

    Non, non, je me suis paxé parce que j'aime ma femme.

  • Speaker #0

    Déchirer un non-homme.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que ça joue aussi. Bon, après, ce n'est pas tellement le paxe, le mariage, c'est la vie de famille qui va dedans. Il faut que celui ou celle qui... qui t'accompagne, elle soit d'accord avec tout ça, parce que ça te demande quand même beaucoup d'énergie. Il faut réfléchir. Il y a beaucoup de choses à comprendre. Ce n'est pas compliqué, mais ce n'est pas facile non plus.

  • Speaker #0

    Non, mais il ne faut pas minimiser la charge mentale qu'un investissement peut comporter. Surtout les premiers, surtout quand tu dupliques. Tu dupliques les problèmes aussi. Tu dupliques la gestion humaine de la gestion de l'élocataire. Donc, c'est à prendre en compte. L'immobilier, c'est... formidable mais il faut comprendre aussi que d'un autre côté il faut être accompagné tels que des associés quand tu montes des foncières ou que sais-je il faut que ton compagnon ou ta compagne puisse aussi être accompagné ouais

  • Speaker #1

    je dis moi je fais grosse grosse partie elle m'aide et le peu d'aide qu'elle me donne ou même l'écouté qu'elle me donne sur c'est déjà suffisant pour que je puisse avancer mais si elle n'était pas prête à entendre tous les soucis qu'on peut rendre Je leur ai vite gavé. Il y en a beaucoup des choses à comprendre dans l'immobilier de l'achat jusqu'à la gestion locative. J'ai dit ça, j'ai pris le début la fin et il y a 18 étapes au milieu. C'est comme ça.

  • Speaker #0

    C'est important et c'est bien important de le mentionner. On arrive à la fin. Est-ce qu'il y a des choses que j'aurais obligé de parler, de dire ?

  • Speaker #1

    non on a parlé de moi mais moi je peux parler de toi aussi je trouve que la démarche que tu fais sur Green Deal est très bonne parce que ça va dans le bon sens c'est à dire que faire de l'immobilier tout en pensant au développement durable etc aujourd'hui c'est essentiel moi je ne suis pas l'écolo de base ou quoi que ce soit je trouve que c'est bien d'aller dans ce sens là et donc je te félicite pour ça je ne t'ai pas prévu mes chers amis mais bon

  • Speaker #0

    alors je vais te le dire non mais ok je fais un bémol mais c'est pas c'est qu'en fait tu vois le mot écolo nous on nous a un petit peu identifié aussi un peu comme ça je le dis et je le répète à qui veut l'entendre on est pas des investisseurs écolo on ne l'est pas pour plein de raisons et notamment pour moi c'est péjoratif c'est pas à tort ou à raison certains auditeurs ou auditrices pourront débattre nous on s'estime être une boîte engagée Et pour moi, je fais la différence. C'est-à-dire qu'on fait... Pourquoi je dis ça ? C'est qu'en fait, on n'est pas parfait, mais on fait beaucoup plus que la moyenne. Voilà. Mais vraiment, vraiment beaucoup plus. Et quand je dis tout à l'heure, ben voilà, on est capable de faire des bilans de carbone, c'est qu'en fait, nous, techniquement, juridiquement, opérationnellement, on est capable de faire des bilans de carbone, mais le marché n'est pas prêt à le payer, à... comment dire ? N'est pas prêt. Bref, pour un tas de raisons.

  • Speaker #1

    Et ceux qui sont prêts aujourd'hui en connaîtront les bénéfices à terme.

  • Speaker #0

    Certainement. par contre il y a un levier ou une étape avant c'est de dire ok comment on fait pour faire de bonnes rénovations énergétiques A, B, C ou D et nous je l'ai dit ou je le redis on est un bureau d'études intégré donc ce qui fait qu'on a une certaine valeur ajoutée et je ferme la parenthèse mais le truc c'est que oui on est très conscient de ce qu'on fait et on veut faire connaître c'est aussi pour ça que ce podcast existe c'est pour le faire connaître davantage en tout cas que Laura, Greenleaming et Tréma en tout cas l'univers de ce qu'on a construit avec Loïc soit le plus répandu mais aussi le podcast est là pour rencontrer des gens comme toi Parce qu'en fait, moi j'adore l'expression la vraie vie, c'est-à-dire que l'immobilier c'est une chose, c'est magnifique, c'est super, il faut en faire, mais qu'il y a un discours de vérité à avoir d'un autre côté et qu'il faut en avoir conscience. Et que si tu en as conscience et que tu fais, tu déroules, avec ou sans green living, tu vois, franchement, moi j'ai rien à faire, mais par contre, vas-y, il faut y aller, en étant conscience, parce que la vraie vie n'est pas évidente. mais il faut faire en étant entouré.

  • Speaker #1

    Mais si tu veux être milliardaire dans l'immobilier, ça va te mettre du temps.

  • Speaker #0

    Non, mais par contre, il est possible de faire beaucoup de cash, beaucoup de choses, et si on est purement capitaliste, beaucoup de choses dans l'immobilier, mais du moment donné, où il faut entreprendre dans l'immobilier et pas vivre de l'immobilier, et tu es un exemple, tu es concret, et c'est pour ça aussi que maintenant, tu vois, toi, en fait, pour résumer et pour conclure, C'est bizarre, c'est moi qui vais plus au moins conclure. Mais c'est que tu as eu toujours cette vision d'entrepreneur dans l'immobilier en passant par la case de vivre de l'immobilier. Si je ne me trompe pas. Et c'est qu'en fait, il faut avoir ça en tête. La nuance avec toi, elle est là.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Au départ, je voulais vivre de l'immobilier.

  • Speaker #0

    je peux te dire que j'en vis mais je suis obligé d'entreprendre dans l'immobilier pour pouvoir avancer parce que c'est du taf il faut comprendre beaucoup de choses bon en tout cas Gauthier merci beaucoup à toi ça a été un réel plaisir et puis j'espère, je pense que l'épisode plaira énormément et que si les gens ont des questions où est-ce qu'on peut te trouver ? où es-tu présent toi ?

  • Speaker #1

    Je suis sur Facebook, moi je suis un vieux, Facebook ou Instagram, ça s'appelle Gotinvest. Gotinvest ? Ouais, Gotinvest.

  • Speaker #0

    Donc tu peux l'épeller parce que...

  • Speaker #1

    G-A-U-T-I-N-V-E-S-T.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Sur Instagram de préférence ?

  • Speaker #1

    Instagram ou Facebook. Voilà.

  • Speaker #0

    Pour te contacter, conseils ?

  • Speaker #1

    Voilà, conseils.

  • Speaker #0

    Tu fais un peu de charge de croix, de mémoire ?

  • Speaker #1

    Je fais de la gestion de patrimoine aussi. Exactement. On est obligé d'y aller un petit peu.

  • Speaker #0

    Non mais t'es multi casquette effectivement. Bah il faut.

  • Speaker #1

    Quand on est investisseur, on est entrepreneur. Exactement.

  • Speaker #0

    Bon, merci à tous. Et puis, je vous dis à très vite pour un prochain épisode. Ciao, ciao. Bye. Et voilà, c'est la fin de l'épisode. J'espère que cela vous a plu. Mais bon, on ne va pas se quitter comme ça. Il existe trois moyens pour continuer ensemble. Le premier, c'est de me faire des retours. Je réponds à tout, croyez-moi. Le deuxième, c'est une newsletter. On parle immobilier, bien évidemment, stratégie immobilière, mais on partage aussi nos dernières opportunités ou si tout simplement, vous pouvez découvrir l'avancée de notre aventure chez Greenly. Le troisième moyen, c'est qu'on est expert en investissement locatif. on accompagne les particuliers à investir sous deux verticales. Soit clé en main, on fait tout, chasse, rénovation, ameublement, gestion locative, ou avec notre accompagnement en plusieurs sessions. C'est vous qui faites, mais on est à vos côtés à chaque étape. Voilà, de toute façon, tous les liens sont dans la description. Je vous dis à très bientôt. Ciao !

Description

Aujourd’hui, j’ai eu le plaisir de recevoir un investisseur immobilier confirmé qui a quitté son métier d’enseignant-chercheur dans l’enseignement supérieur pour vivre de l’immobilier et participer à de beaux projets immobiliers !


Au programme de cet épisode, on a parlé de :


  • Sa prise de décision en achetant une formation immobilière.

  • Comment il a quitté son job d’enseignant-chercheur pour vivre de l’immobilier.

  • Comment être un bon investisseur immobilier en 2024.

  • L’importance de se former et d’être accompagné.


Si vous voulez contacter Gauthier, retrouver le sur son Instagram gautinvest.


On vous souhaite une bonne écoute.


Vous pouvez retrouver nos différents réseaux ci-dessous :


Instagram : Greenliving

Nos sites internets : Greenliving ; Trema

LinkedIn : Michaël Sciuto


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bienvenue dans le média Le Grenier, le podcast qui donne la parole aux entrepreneurs et entreprises qui font l'immobilier au sens large. Peu importe le domaine, investissement locatif, promotion, travaux, crowdfunding, tokenisation, mon but est simple, c'est d'avoir une conversation pour découvrir leur univers dans les moindres détails. Je m'appelle Mickaël et je suis le co-fondateur de la société Green Edwin. On accompagne les particuliers à investir dans le mobilier locatif. Nous sommes spécialisés dans la rénovation énergétique. En clair, les passeurs thermiques n'ont pas de secret pour nous. Alors si vous voulez découvrir le parcours de nos élus T, leur motivation, comment ils font, abonnez-vous et rejoignez-moi dans cette conversation. Bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Le Grenier. Aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir Gauthier Fontanel qui est montpellierain, on va dire.

  • Speaker #1

    Pas de souche, mais oui. Voilà.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est vrai que tu es un peu savoyard, je crois.

  • Speaker #1

    Au savoyard.

  • Speaker #0

    Au savoyard.

  • Speaker #1

    Il y a la couture, la haute couture. Le savoyard et le haut savoyard.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'il y a ce débat. En fait, je voulais recevoir Gauthier parce que Gauthier, je voulais absolument l'avoir pour aborder la thématique du multi-investisseur. Comment on fait pour commencer dans l'immobilier ? Quels sont les avantages, les inconvénients ? On peut parler du... Est-ce qu'on peut devenir rentier dans l'immobilier ? Est-ce que... combien on peut gagner dans l'immobilier, comment on peut en vivre. Et j'avais envie d'explorer un peu tout ça. Et ensuite, comment gaper, peut-être de passer d'un investisseur locatif à effectivement d'autres métiers, d'autres choses. Connaître ton parcours. Donc, Gauthier Fontanel, dis-nous un peu ton parcours, peut-être personnel et professionnel, qui t'a amené à être investisseur immobilier.

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai un parcours un peu particulier parce qu'au départ, j'étais enseignant. Après, j'étais dans les écoles supérieures de commerce. Donc j'avais plutôt une bonne situation. Puis on en a un peu marre quand on arrive à un certain âge. Et moi, j'en ai eu un peu marre. Je me suis donné un objectif. C'est comment je peux ne plus être dépendant d'un patron ou d'un emploi. employer.

  • Speaker #0

    Beaucoup se sont posé la question.

  • Speaker #1

    Tout le monde, à un moment donné, se posait la question. Après, c'est parce que j'ai eu quelques déboires avec des entreprises et des choses comme ça. Ça ne marchait pas comme je voulais. Comment je peux essayer de retrouver un peu d'indépendance, de liberté ? Et je me suis intéressé aux revenus passifs. Donc, j'ai suivi des mentors un petit peu sur Internet, sans trop savoir de quoi étaient les questions. Et à un moment donné, je suis tombé sur un mentor qui est toujours le même. On dit que souvent sur YouTube, ce sont des vendeurs. Il y en a, effectivement, mais pas tous. J'en ai suivi un qui me semblait très bien. On pourra toujours en rediscuter.

  • Speaker #0

    Tu peux citer si tu veux, je te mets à l'aise.

  • Speaker #1

    Alors voilà, comme il m'a aidé, je le citerai. C'est Yann Darwin, aujourd'hui qui est sous Green Bull et aujourd'hui habitant sur Dubaï. Donc moi, j'ai suivi ses formations. J'ai choisi de me former pour comprendre ce qu'était l'immobilier. J'ai compris une chose, c'est qu'il y avait plusieurs manières d'investir et d'avoir des revenus passifs. mais souvent ceux qui commençaient par les revenus passifs ou qui arrivaient à atteindre un certain niveau de richesse avaient fait de l'immobilier. C'est toujours un peu difficile de se lancer dans les investissements parce qu'il faut apprendre beaucoup de choses. Moi j'ai dit je vais commencer par l'immobilier, c'est quelque chose qui me semble accessible, abordable, je ne sais pas exactement comment. Donc j'ai payé au départ une formation, un peu cher mais c'est pas grave, il y a certainement un retour sur investissement, j'en avais besoin.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu l'as eu ce retour sur investissement ?

  • Speaker #1

    Je l'ai eu dès la première année. Vraiment, je ne peux pas dire que ça a tout... Alors, je pense qu'il y a un coup de chance aussi. Je suis à Montpellier. À Montpellier, ce qu'on fait, ça marche. On va dans d'autres villes, ce n'est pas la même chose. Par contre, il faut le faire d'une certaine manière. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, je me rends compte que ce que j'ai appris, beaucoup de gens ne le connaissent pas. On se dit investisseur, mais on en discutait tout à l'heure, nickel. C'est qu'il y a investisseurs, il y a investisseurs. C'est un peu le sketch des inconnus sur le chasseur et le chasseur, mais c'est exactement ça. C'est-à-dire que ce que je fais, moi, je sais qu'il y en a peu qui le font. Ce n'est pas pour m'envoyer des fleurs. J'ai suivi les formations, j'ai suivi à la lettre. Et voilà, en quelques années, j'ai changé mes revenus par le biais de l'immobilier, par des revenus de type... loyer locatif,

  • Speaker #0

    enfin loyer investissement immobilier locatif parce que pour toi là tu donnes la définition entre deux types d'investisseurs mais il y en a qui suivent des formations et il y en a qui n'exécutent pas et souvent ce qu'on nous dit ce que j'entends moi c'est qu'il y en a une bonne proportion, j'entends 90 95% ah oui j'ai les mêmes proportions que toi bon alors ces chiffres sont plutôt vrais c'est à dire que se former

  • Speaker #1

    Sans passer à l'action, malheureusement, ça ne t'aidera pas beaucoup. Le point important, c'est de passer à l'action, avec le stress qui va avec, avec l'inconnu, l'incertitude, gérer cette incertitude et se lancer. Moi, pour info, quand j'ai acheté ma formation, je l'ai partagée avec un de mes frères. Mon frère, lui, ne s'est pas lancé dedans. Il ne s'est pas senti dedans. Il a voulu continuer son activité, salarié. Il a voulu continuer. Voilà, il s'est rendu compte que ce n'était pas pour lui. L'immobilier n'est pas fait pour tout le monde.

  • Speaker #0

    D'accord. Alors, tu vois, c'est intéressant. Ce n'est pas pour fin de fixer sur ton frère, mais c'est plutôt sur le profil. Qu'est-ce qui a fait qu'entre un Gauthier et, je ne sais pas son prénom,

  • Speaker #1

    mais... Alors, je vais aller plus loin, c'est Maxence et Thibaut. Thibaut, c'est un frère jumeau. Donc, je ne sais pas si tu imaginais. Alors, Thibaut, lui, il a voulu le faire, mais il habitait à Paris. Donc, c'était plus compliqué. C'est pour ça que je te dis, il y a aussi...

  • Speaker #0

    Le secteur.

  • Speaker #1

    Oui, j'ai eu une chance, c'est que j'étais à Montpellier. Ça va marcher, quoi, comme peut-être à Marseille, à Bordeaux, à Lyon. Voilà, Paris, c'est beaucoup plus compliqué. Mon autre frère, lui, était à Lyon, mais lui, il ne s'est pas senti dans ce job d'entrepreneur, d'investisseur, où il faut prendre des risques, il faut...

  • Speaker #0

    C'est pas reconnu, oui. D'accord.

  • Speaker #1

    Tu pars, tu sors du cadre. Ah oui,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    Tu sors du cadre. Tu vas voir la banque, on te regarde, on te dit, mais c'est quoi cet ovni ? Oui, oui. Regarde, je te montre les chiffres et puis d'un seul coup, ça fait tilt et tu comprends qu'en réalité, ça peut bien marcher.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qu'on peut dire du coup quand on entend des gens dire Oui, l'immobilier, tout le monde peut en faire

  • Speaker #1

    Oui, tout le monde peut en faire. C'est vrai. Bien ou mal.

  • Speaker #0

    Mais après, il y a une histoire de volonté.

  • Speaker #1

    Ah oui. Et puis, il faut avoir le cœur bien accroché quand même. Parce que ce n'est pas un long fleuve tranquille, loin de là. Mais je pense que beaucoup ont entendu ces choses-là. Mais on peut tomber aussi sur des bonnes choses, avoir un peu de chance. Maintenant, aujourd'hui, ça commence vraiment à se compliquer. Si tu ne fais pas les choses bien dès le départ et à toutes les étapes, de l'achat jusqu'à la réduction, L'aménagement, la mise en place des locataires, ça peut mal se passer. À toutes les étapes, tu dois être bon, pour moi. La plus importante, on dit toujours, c'est l'achat. Il faut que tu l'achètes en dessous du marché. Mais si tout le reste, tu l'as mal fait... Moi, je connais beaucoup de gens qui ne font pas attention aux locataires qu'ils mettent en place, mais ils en perdent toute la rentabilité parce que derrière, ils ne payent plus. À un moment donné, tu as peut-être mal fait. Il faut être bon jusqu'au bout, jusqu'aux travaux. On a dit qu'on allait en parler aussi un peu des travaux, mais aussi la mise en place des locataires, l'aménagement. Il ne faut pas se tromper. Là, moi, le dernier... Pourtant, je suis un investisseur plutôt aguerri aujourd'hui. Le dernier investissement que j'ai fait, ce n'est pas le meilleur. Loin de là. Il y a un ou deux paramètres que j'ai mal gérés, peut-être, un excès de confiance.

  • Speaker #0

    en tout cas il ne marche pas aussi bien que ce que j'avais imaginé donc je suis un peu déçu on veut toujours faire mieux mais là je suis un peu déçu on pourra y revenir si tu veux mais par contre j'aimerais comprendre par quoi tu as commencé est-ce que tu as travaillé en même temps de tes investissements est-ce que ça s'est fait en parallèle Tu as tout quitté, tu as fait YOLO et Je me lance dans l'investissement. Comment tu as géré la transition ?

  • Speaker #1

    On ne fait jamais YOLO. Quand on parle en tant qu'investisseur ou entrepreneur, il ne faut jamais faire YOLO. Et à un moment donné, il faut aussi voir la réalité en face. Moi, j'ai dit je vais me former et j'ai fait les choses à côté. Donc ça m'a demandé de beaucoup travailler parce que j'avais deux activités en même temps. Ce qui est lourd des fois dans l'immobilier, c'est le départ. C'est-à-dire que tu as six mois, huit mois, c'est lourd. parce qu'il faut aller chercher les apparts, il faut le rénover, il faut trouver la petite pépite. Après, une fois que ça marche, c'est moins compliqué. Mais ça dépend encore de la stratégie que tu as mis en place. Moi, j'ai fait le choix des colocations. Il y a un turnover important. Ce n'est pas comme si j'étais dans le nu. Par contre, ma rentabilité est bien plus importante. Moi, ma stratégie était simple. Elle était de dire je change mes revenus par d'autres revenus que je maîtrise. Les revenus passifs. Donc, j'ai fait ce choix-là. Mais j'aurais très bien pu partir dans le nu. Et j'aurais... pas eu les mêmes rentables et j'aurais pas pu changer de job donc non je fais pas y aller on y va c'est parti non on fait des choses de manière très carré moi c'est quand j'ai commencé à atteindre à peu près le même revenu que ce que je gagnais que j'ai dit j'arrête ok voilà donc

  • Speaker #0

    il m'a fallu deux à trois appartements ok sans rentrer dans les détails peut-être de tout ce que tu as fait moi j'aimerais que tu me donnes justement deux exemples peut-être l'un des premiers investissements lundi ...meilleur que tu aies fait, dont tu es content, et peut-être nous parler du dernier, et de voir un peu la différence, parce que même si tu vois que tu es aguerri, tu l'as très bien dit, c'est que tu as eu peut-être un excès de confiance, ou une mauvaise analyse peut-être de quelque chose. mais c'est montrer qu'on peut faire quand même des erreurs, maîtriser peut-être. Et est-ce que cette dernière te met à défaut ? Est-ce que tu vois un peu nous raconter un peu le plus et le moins de ces deux cas concrets ?

  • Speaker #1

    Alors, le plus, ce n'était pas mon premier bien, même si je dis toujours que pour commencer, il ne faut pas se tromper. C'est-à-dire que si tu te trompes dès le départ, alors revois ta copie, tu t'arrêtes, tu revends et tu refais autre chose.

  • Speaker #0

    Souvent, le premier n'est jamais parfait.

  • Speaker #1

    Mais on ne doit pas se planter.

  • Speaker #0

    Mais on ne doit pas se planter.

  • Speaker #1

    Si tu te plantes dès le départ, ne le garde pas. Il ne faut pas mettre de l'émotion là-dedans. Tu t'arrêtes, tu revends et tu dis je me suis trompé. Comme on dit, tu fais un monde honorable et puis tu repars sur vos choses. Donc moi, c'est plutôt le troisième qui a plutôt bien fonctionné. Maintenant, encore une fois, c'est des stratégies. Pour info, c'est un appartement qui est au quatrième étage, sans ascenseur. À la revente, je ne sais pas ce que ça va donner. Mais en tout cas, en termes de rentabilité, à un moment donné, celui-là me rapporte bien. J'ai fait une belle négociation, des beaux travaux, un bel appart. Il plaît beaucoup, il se loue facilement. Donc ça, c'est vraiment super. Il est sur Montpellier. Nickel. Par rapport à un autre que je viens de finir là, celui-ci est dans une autre ville. Alors je tairai la ville, mais ce n'est pas Montpellier. Je pensais connaître l'ensemble des éléments. Et en réalité, ce n'est pas que l'appartement ne marche pas. C'est simplement que je ne suis pas à l'aise avec le public qui est en face de moi, c'est-à-dire le locataire. Certains vont pouvoir faire des... des stratégies sur la base de la CAF, moi, c'est quelque chose qui ne me parle pas. Je suis mal à l'aise avec ça. On peut toujours dire, oui, mais ne t'inquiète pas. Moi, je suis mal à l'aise avec ça. Et il faut être à l'aise avec ce que l'on sait faire. Et dans les locataires que j'ai, je me retrouve avec des dossiers, des candidats qui ne sont pas à la hauteur de ce que je voulais. Donc, j'ai du mal à les mettre dans ma colocation. Je pourrais, pour te donner un exemple, j'ai 50 demandes, J'en mets 3. D'accord. Et il y en a 57 auxquels je vais dire non. On est un peu dans cet ordre-là. Quand j'arrive sur Montpellier, il y en a 15 qui se présentent. Il y en a entre 8 et 10 que je vais prendre. Donc c'est autre chose, tu vois.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux donner des chiffres sur Montpellier pour voir un peu ? pour que les gens se projettent, voir un peu si c'est possible ou pas possible.

  • Speaker #1

    Premier rachat 2019, j'en ai racheté un deuxième deux mois après.

  • Speaker #0

    J'ai accéléré fort.

  • Speaker #1

    Oui, j'y suis allé fort au départ. Alors, ce n'était pas tout à fait en premier. En fait, je m'étais fait un petit peu la main. J'ai triché un peu en réalité. C'est que j'avais une maison qu'on avait avec mes frères. Et comme je n'étais pas très aguerri sur les travaux, tout ça, j'ai dit je vais commencer petit. Et on avait une toiture à refaire et on avait des combles qu'il fallait refaire. On en a eu quand même pour 60 000 euros. Il a fallu réimaginer. On a fait un truc extraordinaire en réalité, parce qu'on a fait une pièce avec trois mezzanines. Comment c'est possible ? C'est parce qu'on avait un toit qui montait jusqu'à 6 ou 7 mètres de haut dans la pièce. Donc on a pu faire quelque chose. C'est une vieille maison de 200 ans, quelque chose comme ça. Et donc on a commencé à faire les travaux. par ce biais-là. Donc là, après, ça a bien fonctionné parce que cette maison, on la loue en Airbnb et elle marche plutôt bien. Pour le premier achat que j'avais fait, j'ai acheté l'appartement... Tiens, je vais prendre cet exemple-là. J'en ai acheté un et j'en ai acheté un exactement le même dans le même immeuble.

  • Speaker #0

    Ah oui, quand même.

  • Speaker #1

    Juste à côté. Et pour te dire, les murs se touchent. Ce n'est pas la même allée, mais le mur se touche. Les murs se jouxtent, comme on dit.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Il y en a un, je l'ai acheté 105 000 et l'autre, je l'ai acheté 82 500.

  • Speaker #0

    Oui. Quelle est la différence ?

  • Speaker #1

    Deux mois de différence. Le même appartement, il est symétrique. C'est-à-dire que tu replies comme une feuille. Donc, il y en a un qui est tourné d'un côté et l'autre qui est tourné de l'autre. Mais c'est le même balcon quasiment. La grosse différence, c'est qu'il y en a un où je l'ai acheté, il était en moyen état. Et l'autre, il était dans un état où quand tu rentres, tu ne te coupes pas parce que tu repars avec le tétanos. Tu fais vraiment attention. Quand tu rentres, tu te dis qu'il y a quelque chose qui s'est passé. Donc là, on était dans un contexte beaucoup plus compliqué, beaucoup plus de l'indivision, avec des gens qui n'avaient pas payé leur loyer, un appartement dégueulasse. Ben oui, mais justement, il m'a permis de le négocier. Donc là, à l'achat, tu imagines que sur un appartement identique, tu as, combien j'ai dit, 22 000 euros de différence, ou 22 500 euros de différence.

  • Speaker #0

    C'est le même.

  • Speaker #1

    Combien de mètres carrés ? Alors, 70 mètres carrés.

  • Speaker #0

    Donc, OK.

  • Speaker #1

    Et pour l'info, c'est que... Et ça, ça a été une très bonne leçon. C'est qu'il y en a un, j'en ai eu pour 40 000 euros de travaux, et l'autre, 35 000. Oui. Honnêtement, quand tu gagnes 22 000 et que tu payes 5 000 euros de plus de travaux, il y a une leçon à ressortir de ça. C'est qu'achète un bien bien pourri que personne ne veut et tu vas pouvoir faire des bonnes affaires.

  • Speaker #0

    Tu vois, même nous, quand la boîte de travaux, les gens ne le comprennent pas. Ils ne comprennent pas, mais c'est qu'en fait, on leur dit souvent qu'il vaut mieux négocier à l'achat. Et les travaux, même si tu mets 1 000, 2 000, même 10 000, j'extrapole parce que tu changes. c'est pas pareil un prix de travaux déjà tu l'amortis le bien aussi ça dépend mais tu peux magnifier un produit alors qu'un prix d'achat c'est un prix d'achat magnifier,

  • Speaker #1

    c'est à dire que la Renault aujourd'hui on est capable de faire des trucs extraordinaires c'est à dire que si t'as un petit peu des idées si tu arrives à te projeter tu peux faire des choses extraordinaires aujourd'hui avec Pinterest,

  • Speaker #0

    Instagram tout ça, des inspirations voilà

  • Speaker #1

    à toi après de savoir là où il faut par contre faire attention sur le fait de magnifier c'est toujours bien garder en tête les surfaces dont tu as besoin, je te donne un exemple en dessous de 8 mètres carrés c'est pas considéré comme une chambre c'est compliqué de pouvoir louer ça comme une chambre je crois même que c'est en dessous de 9 c'est en dessous de 9 8 mètres carrés c'est considéré comme un bureau si j'ai bon souvenir donc Moi, par exemple, mes chambres, elles ne feront jamais moins de 10 m². Voilà, point. C'est une règle que je me donne parce qu'en dessous, ça commence à devenir compliqué pour meubler ou alors tu as une colonne qui se met là, qui te pose problème. Ta chambre, elle n'est pas tout à fait droite. Tu ne sais pas comment agencer ton lit. Moi, j'essaie toujours de faire toujours les mêmes choses parce que c'est les choses que je maîtrise aussi. donc je ne vais pas changer une équipe qui gagne ou quelque chose qui fonctionne bien donc voilà il y a des choses où il faut faire attention dans les travaux des fois on va diviser, couper pour rajouter une chambre pour donner un peu plus de rentabilité on est là pour ça mais attention on peut tomber sur des fois des choses qui c'est mal vu c'est mal

  • Speaker #0

    projeté des fois tu peux comment dire Faire trop peut-être, des fois, ça se loura mal aussi.

  • Speaker #1

    Ça se loura mal.

  • Speaker #0

    Parce que là, tu as 70 m², tu as fait un 3, 4 chambres. C'est quoi un peu tes standards là-dessus ?

  • Speaker #1

    J'ai peur. J'ai fait un 4 chambres.

  • Speaker #0

    Tu as fait un 4 chambres. Oui. À mon avis, très bien agencé.

  • Speaker #1

    Oui, il est bien agencé. Il a fallu gratter 2-3 trucs, péter 2-3 cloisons.

  • Speaker #0

    Tout réagencé, quoi. Tout. Oui, voilà.

  • Speaker #1

    Enfin, je n'ai pas fait table rase, mais j'ai ouvert certaines... Certaines... Voilà, en réalité, il va faire 72, 73 à la fin.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Bon, du coup, tu as fait tes premiers investissements sur Montpellier en colocation. Qu'est-ce que tu as fait après ? Quel est ton parcours un petit peu ? Tu t'es dit quoi ? C'est quoi le cheminement ?

  • Speaker #1

    Alors, une fois qu'on a commencé dans l'immobilier, on se rend compte qu'il y a énormément de choses à savoir dans l'immobilier. Il y a des choses que tu veux maîtriser et d'autres que tu ne maîtrises pas. Moi, la maison dont je t'ai parlé, il y avait une grange qui était à coller. Cette grange, il y a quatre murs et un toit. Voilà, merci, au revoir. On a toujours rêvé, parce que ça fait partie de la famille, de le rénover. On a fait des plans, on a demandé des devis. Et pour te dire, on est passé de 200 000 à 500 000 euros et on ne sait même pas pourquoi.

  • Speaker #0

    En devis travaux ?

  • Speaker #1

    Ah oui, en devis travaux. Il y en a un qui propose 200 000, l'autre propose 500 000, mais tu ne comprends pas pourquoi. Parce qu'au bout d'un moment, tu te dis, bon, pourtant je m'y connais un peu, comment je vais faire pour ça ? Donc on a décidé de diviser. Donc on a fait de la division parcellaire, et on avait même un terrain plus loin. Et donc, on a divisé. Et là, ça nous a refait un peu de trésorerie. Donc là, en l'occurrence, on a pu revendre les deux biens 150 000 euros pour pouvoir rebondir sur d'autres choses. Donc l'idée, après, c'est de pouvoir enchaîner quand même. Et quand tu commences à connaître un peu l'immobilier, tu te dis l'argent que je vais en gagner, il faut le réinvestir dans autre chose. Donc je ne suis pas resté uniquement dans l'immobilier. Il faut trouver des investissements. Moi, je pars toujours sur l'idée de faire au moins du 8%. Donc tu peux être dans les marques. Chez Boursier, la crypto-monnaie, tu peux être aussi dans les foncières. On en avait parlé tout à l'heure. Donc, j'ai fait ce qu'on appelle de l'immobilier fragmenté, des choses comme ça.

  • Speaker #0

    Avec Bricks, non ?

  • Speaker #1

    Avec Bricks aussi, tout à fait. J'ai trouvé le projet plutôt bon, même si aujourd'hui, on est passé sous un système obligataire. Mais c'est pas pour autant que c'est moins bien. C'est un peu différent, mais c'est très bien aussi. La foncière, on est une 120 associées, on a acheté... pour 4 millions de biens, 100 biens, 50 qui sont déjà... qui fonctionnent avec des loyers de plus de 300 ou 350 000 euros à l'année. Et ça, ça marche de manière assez facile. Donc l'idée, c'est de réinvestir, pas uniquement dans l'immobilier. Je ne suis pas encore allé sur les CPI, mais j'y réfléchis aussi aujourd'hui. Il y a d'autres choses à voir, mais tu peux même investir dans l'immobilier et en bourse. Ça, ça paraît bizarre, mais oui. Il y a des choses que tu peux aller faire comme ça. Après, je pense que le but dans l'investissement, c'est de diversifier au maximum.

  • Speaker #0

    Ok, parce que là du coup si on fait un petit truc c'est que du coup là toi t'as ton Airbnb donc maison de famille peut-être en Haute-Savoie La Clément Je pense que tout le monde connait, même si on n'est jamais allé on connait en tout cas Donc ça ça tourne, t'as trois produits c'est qui qui le gère là-bas ?

  • Speaker #1

    En fait maintenant il y en a un Là maintenant j'ai mis une conciergerie mais je le gère à distance Donc il y a un bien qu'on a vendu, un terrain qu'on a vendu. On a gardé, nous, notre maison qu'on met en Airbnb. Donc il n'y en a qu'un qui est exploité, d'accord ? Les deux autres sont vendus. Là, j'ai dû travailler aussi sur un autre terrain que j'ai optimisé auprès d'un promoteur immobilier. Alors là, je ne vais pas en parler parce que je suis en plein... Ah là là, en plein souci avec le promoteur immobilier parce qu'aujourd'hui, on est dans une conjoncture compliquée. Et le promoteur n'a pas pu honorer ses engagements. Donc aujourd'hui, c'est un peu compliqué, d'autant plus que ça fait plusieurs années que ça dure. Mais voilà, c'est le jeu de l'immobilier. Des fois, ça marche. Des fois, ça ne marche pas. Ça ne veut pas dire qu'on ne rebondira pas. Ça veut simplement dire que ça va nous prendre encore peut-être un an et demi.

  • Speaker #0

    Vous ne pouvez pas vous désengager ?

  • Speaker #1

    Alors si, on peut se désengager. Mais en réalité, c'est que lui ne peut pas aller jusqu'au bout. Il ne veut pas nous payer des indemnités d'immobilisation. C'est un sacré bordel. Et le but, c'est donc de repartir avec un autre promoteur. Ou alors on le fait pour nous-mêmes. Alors ça m'apprend. On tendra aussi à le faire, sauf que voilà, on ne connaît pas tout. La vente VFA, ce n'est pas simple. Ou alors, il faut faire aussi les aménagements nous-mêmes. Voilà, il y a plein de solutions maintenant, lesquelles sont acceptables ou non. C'est toujours une question de stratégie, de temps et de qu'est-ce que tu veux faire.

  • Speaker #0

    Je vais te donner deux, trois trucs là.

  • Speaker #1

    Ah bah, je vois bien.

  • Speaker #0

    Travailler dans ce milieu-là et deux, trois trucs.

  • Speaker #1

    Voilà, si tu connais bien.

  • Speaker #0

    Sur les process, en tout cas.

  • Speaker #1

    Oui. Donc, voilà. Donc là, il y a aussi bien là. Et puis après, j'ai...

  • Speaker #0

    5 appartements en plus sans parler des foncières d'accord ok ce qui est intéressant dans ce que tu racontes c'est que en gros t'es monté quand même cachando t'as Comme on dit, tu n'as pas fait YOLO en disant, tu n'as pas regardé une vidéo YouTube en disant, bon, écoute, c'est possible de devenir entier immobilier. Tu as construit avec une vraie stratégie, avec des vrais objectifs et que quand ça a été permis, tu as lâché du lest, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est exactement ça. C'est qu'à un moment donné, quand tu commences à prendre confiance, alors attention, avec cette confiance aussi, comme je dis sur mon dernier appartement, mais ça te permet d'aller un petit peu plus loin, dans un, tiens, ça a marché là, tu prends un peu confiance, c'est toujours la même règle. entrée-sortie, qu'est-ce que j'en fais ? Est-ce que j'ai intérêt à louer ou à le vendre ? Fais tes calculs, prends ton Excel. Voilà, c'est comme ça que tu vas apprendre. Tu vas passer du temps, tu dis mais j'y ai passé un temps de fou pour comprendre ce truc-là. Ouais, et maintenant tu l'as compris et tu l'as compris à vie. Et moi c'est comme ça que je le fais. Des fois je vais y passer dix heures sur mon ordinateur, ma femme me dit mais comment tu fais pour rester sans bouger ? J'oublie même de bouffer. Mais c'est pas grave, au bout des dix heures, J'ai compris, c'est dans ma tête et je ne fais plus l'erreur. Il y en a, je discute avec certains investisseurs, je te fais trois calculs dans ma tête parce que ces calculs, je les ai faits des dizaines et des dizaines de fois. Et là, je lui dirai, c'est rentable et là, ça ne l'est pas, point. Après, tu fais comme tu veux, mais moi, je n'irai pas. Moi, j'irai ou là, je n'irai pas.

  • Speaker #0

    Parce que si j'essaie un petit peu de calculer, tu as trois colocs.

  • Speaker #1

    Tu as mis en question 5 de 3 chambres minimum. 4.

  • Speaker #0

    4, de toutes les 4 ?

  • Speaker #1

    4. une 2 de 5

  • Speaker #0

    2 de 5 une de 3 de 4 et dans 4 de 4 donc ça fait 16 plus cinq champs 21 chambres 22 22 chambres donc ça fait plus de 100 mille euros de loyer par an à peu près oui voire 150 si on compte le airbnb ouais on serait autour des sens ok ce que je veux dire c'est que au delà des chiffres c'est que ça se fait pas en un claquement de doigts et que tu vois ton premier c'était le deuxième brouillon, troisième le bon, quatrième bon, cinquième bon, le sixième, c'est le dernier ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est le dernier, on va dire que c'est le sixième.

  • Speaker #0

    Voilà. Du coup, tu peux, est-ce qu'on peut dire, tu vas me reprendre, est-ce qu'on peut dire que ce sixième qui est pas le plus bon peut compenser ? Parce que c'est ça l'immobilier, c'est qu'il y a des plus et des moins. c'est-à-dire le gadin de ce dernier, est-ce que ça te met à défaut ? Parce que les gens peuvent se dire, ok, c'est bon, il est large, mais peut-être pas, ou peut-être tu peux te permettre de faire une ou deux erreurs. Aujourd'hui, je peux. Voilà. Mais que l'immobilier, c'est un droit à l'erreur. Et ce que j'ai aimé, ce que tu as dit au début, c'est qu'à aujourd'hui, quand nous deux, on a commencé, j'ai une petite idée d'analyse que j'ai commencé à investir. je ne dis pas que c'était facile, ce n'est pas ça que je veux dire, mais c'est qu'en gros, tu pouvais faire des visites, faire des offres d'achat et ensuite, comment dire, moins maîtriser la partie travaux, moins maîtriser la partie ameublement, moins maîtriser la partie gestion locative dans le sens où les attentes locataires, les attentes étaient complètement différentes. Aujourd'hui, maintenant, tu dois faire la déco qui va bien. la plainte de finition qui est nickel, la gestion locative, être au garde-à-vous des locataires. Donc, il y a une rigueur sur toute la chaîne de l'investissement qui doit être supérieure qu'il y a une dizaine d'années.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    Et ça, moi, je l'ai constaté.

  • Speaker #1

    Ah ben, toi en plus... dans ce que tu fais aujourd'hui et moi-même en étant chasseur immo puisque je le fais aussi pour les autres je me rends compte que même le client l'investisseur qui ne veut pas se casser trop la tête et qui passe par un chasseur immo lui-même il nous reprend tous nos tu te dis ok je veux bien mais on a un peu l'habitude sache qu'il vaut mieux que tu mettes ce type de meubles qu'un autre voilà la peinture qu'il faut que tu mettes voilà Mais lui, ça lui convient pas esthétiquement, il va falloir faire plus attention. Et puis, on se retrouve aussi avec des locataires qui sont de plus en plus exigeants. C'est-à-dire que là, pas plus tard qu'aujourd'hui, on m'appelle en me disant, le micro-ondes, il fait bip bip. Bah oui.

  • Speaker #0

    Peut-être qu'il a arrêté de tourner.

  • Speaker #1

    Regarde, t'es pas à l'hôtel, je t'ai confié mon appartement. Tu en es là, le locataire. Mais n'oublie pas que c'est toi qui vis dedans, c'est pas moi. Moi, je peux t'aider un maximum. de là à aller voir pourquoi ton micro-ondes fait bip bip, je n'avais pas ça avant. Je ne sais pas si c'est une génération aussi, parce que moi je vais me retrouver souvent avec des jeunes entre 18 et 30 ans, mais je trouve que les générations sont beaucoup moins débrouillardes qu'elles ne l'étaient avant. Là, on doit s'occuper des chasses d'eau, il faut accepter, ça fait partie du job. Il y a des choses qui sont à valeur ajoutée, des tâches à valeur ajoutée, comme faire tes calculs. Imaginez projeter tout ça, négocier avec ton artisan, négocier voire avec le notaire, comprendre ce qu'est une promesse de vente, un compromis de vente. Et puis des fois, il faut aller nettoyer les chiottes aussi parce qu'ils ne l'ont pas fait et que tu as la chasse d'eau qui est bouchée à cause du calcaire. Eh bien, apprends à le faire. Moi, j'ai appris à le faire. Au départ, je n'avais pas envie de faire ça. Et je l'ai fait. Ce n'est pas que du bon, l'immobilier. Des fois, même quand tu as de la matière grise et que tu travailles sans dire qu'on est les plus intelligents. Je ne pense pas. Mais on fait des petites tâches qui ne sont pas très agréables. Mais il faut le faire. Voilà, ça fait partie du job.

  • Speaker #0

    Et je pense que surtout, c'est que pour maximiser son investissement, si tu veux vraiment le maximiser, tu dois faire le maximum de choses.

  • Speaker #1

    tu dois savoir faire le maximum de choses.

  • Speaker #0

    Et tu vois, tout à l'heure, tu me disais, nous, on a une botte clé en main dans l'investissement, mais on est OK pour une certaine typologie de personnes, d'investisseurs, qui veulent, comment dire... être capable d'entendre de gréver un certain pourcentage de rendement parce qu'il y a une délégation derrière. Mais ceux qui veulent maximiser, et c'est OK, je veux dire, il n'y a pas... Tu vas avoir plus de rendement, plus de risque, mais tu vas avoir aussi...

  • Speaker #1

    Plus d'emmerde.

  • Speaker #0

    Plus de taux d'emmerde, exactement, sur la gestion du quotidien, en exploitation. Voilà, c'est le terme que je cherchais. Il faut l'accepter. Et souvent, je trouve, c'est pour ça aussi que nous, on a sorti un accompagnant, parce qu'il y a des gens qui n'ont pas, comment dire... qui veulent tout faire par eux-mêmes et qui n'ont pas les clés de départ.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Tu vois ?

  • Speaker #1

    Chacun son métier, moi, je dis toujours. Chacun son métier. Ça ne veut pas dire que tu ne dois pas comprendre. Moi, je ne suis pas plombier. Je ne saurais pas faire de la plomberie, des soudures, ou je ne sais quoi. Mais je comprends tout. Je suis là, je demande, on m'explique. Là encore, on est quelques jours. Hier. Hier, je suis allé voir un copain qui faisait... des travaux, je dis je viens t'aider gratuitement mais tu me montres ah ouais pour apprendre encore et encore, et encore et je dis mais pourquoi tu l'as fait comme ci, pourquoi tu l'as fait comme ça alors après est-ce que moi je saurais le faire peut-être peut-être mal. Parce qu'il y a à faire et faire, encore une fois. Tout à fait. Et par contre, je vais comprendre ce que j'ai sous les yeux. Je vais comprendre si l'artisan, il est bon. Parce que ça, c'est important, en fait. C'est de la gestion de ressources, à un moment donné. Il faut que tu arrives à déterminer qui est bon et qui ne l'est pas.

  • Speaker #0

    Je vais dire à Louis que tu cherches un stage, non, peut-être ?

  • Speaker #1

    Non, mais voilà, c'est important. C'est la gestion des ressources. C'est-à-dire que je ne serai certainement pas le meilleur plombier, le meilleur plaquiste, le meilleur peintre. Et par contre, je sais ce qu'il faut faire pour que ce soit bon. Si le gars, il m'explique qu'il a mis tel placo qui n'est pas hydro ou je ne sais quoi, je vais lui dire, tu te le plantes et je ne veux pas de ça.

  • Speaker #0

    Après, ce qui n'est pas évident avec toi, c'est qu'on a un peu le même profil sur l'état d'esprit. C'est-à-dire que je pense, si je résume, c'est que je pense que moi, il faut être un généraliste à 80% et ne pas être un spécialiste. Et que du coup, ce que tu dis, moi, c'est exactement ce que j'ai fait comme état d'esprit. C'est-à-dire que je voulais maîtriser de façon générale. grosso modo, pour pas me faire avoir.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    On le duplique chez Green Living, mais je pense qu'un investisseur doit comprendre quand même.

  • Speaker #1

    Nous, notre spécialisation, si je peux dire nous, c'est pas... Alors toi, oui, c'est les travaux, parce que toi, tu t'y connais quand même beaucoup là-dedans. Mais là, moi, où je suis bon, ma valeur ajoutée, c'est la recherche de biens, c'est la négociation, c'est la compréhension du notaire, c'est la compréhension d'un dossier bancaire. Oui,

  • Speaker #0

    le montage d'un projet.

  • Speaker #1

    Le montage d'un projet.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    C'est quelque chose qu'on oublie en se disant ouais, moi je sais faire l'immobilier Non, non, moi je ne savais pas faire. Et je vais te dire, j'ai investi en 2008, en juin 2008, j'ai fait du nu derrière. En juin 2008, s'il y en a qui se souviennent qui sont un peu vieux comme moi... En octobre 2008, Chris Desoprimes, on a perdu 25%. Neuf ans après, j'ai revendu à perte mon bien. Donc là, tu te dis, en tant qu'investisseur, je suis quand même vraiment mauvais. En plus, c'était une résidence principale au départ. Donc, je l'ai loué, mais je l'ai mal loué. J'étais scandaleux. Avant ma formation, j'étais nul. Après ma formation et ma mise en action, je peux dire qu'après, j'ai été bon. Je fais ce que peu de gens font. Mais parce que je me suis formé.

  • Speaker #0

    Quelle que cette formation t'a mis comme claque ?

  • Speaker #1

    Déjà que c'était possible.

  • Speaker #0

    Bon, c'est OK. Ça peut paraître bête dit comme ça,

  • Speaker #1

    mais... C'est des conneries, tu vois. Alors, ce qu'il faut comprendre, c'est qu'on a des... des formations... Pardon, j'allais dire des formations... des vidéos d'influenceurs ou youtubeurs. Tu vois, comme tu veux. Attention, c'est aussi beaucoup marketing. C'est-à-dire que tu as beaucoup d'informations. Tu te dis, avec ce qu'il m'a donné, je vais pouvoir le faire. Ouais, on t'a juste dit ce qu'il faut faire.

  • Speaker #0

    Et pas comment le faire. Et pas comment le faire.

  • Speaker #1

    Et ton comment, là ? Va le chercher. C'est ça que tu vas payer quand tu prends ta formation. Bah oui, parce que là, on va te donner les éléments. Alors, il y en a, ils vont dans le détail. Il y en a, ils ne vont pas dans le détail. Moi, le mentor que j'ai suivi, il allait dans le détail. J'avais besoin de comprendre tout ça. Je suis même allé faire des recherches de l'autre côté, plus loin, par moi-même, pour y aller. Donc la claque, c'est déjà de me dire que c'était possible de faire. Et ensuite, qu'il fallait maîtriser l'ensemble du process. Je n'ai pas dit être l'expert sur chacune des étapes du process, mais comprendre l'intégralité du process. de la recherche, parce qu'au départ, je recherchais des appartements, et moi je te cherchais des studios, des T1, des T2, des T8, tout ce que tu veux, mais je perdais mon temps, je faisais n'importe quoi. Et à un moment donné, j'ai plutôt mis en place des objectifs, des stratégies, je dis comment j'atteins cet objectif ? Est-ce que je l'atteins par le nu ? Non. Est-ce que je l'atteins par une société ? Non. Je vais l'atteindre comment ? Ah bah tiens, en faisant du meublé, du LMNP. Tiens, je vais le faire en nom propre, etc. Mais ça, c'est les informations qui m'ont été données. Et à la fin, quand tu mets tout... point par point, et que tu fais en sorte de mettre en place ta stratégie avec tous ces éléments-là, c'est là où tu vas pouvoir être efficace. Et là, j'ai dit, moi, je vais chercher des appartements qui sont au maximum à 60, au minimum 65 mètres carrés, et au minimum, au maximum 80 à 100, 90 à 100 mètres carrés. Donc, du coup, j'ai fermé mon entonnoir, déjà. Et je savais déjà ce que j'allais faire. Je n'allais pas faire du nu. Je savais que j'allais faire de la colocation. Je le savais parce que je sais que c'était l'autre rentabilité et que mon objectif était de remplacer mes revenus à court terme. Si aujourd'hui il y a un reflet de stratégie, peut-être que j'irai voir les SCPI qui me rapporteront un rendement bien moins important. Mais moi, je gagne déjà ma vie avec ce que je fais. Donc là, c'est un plus où je vais peut-être chercher 100, 200 euros de plus par mois net d'impôt, mais je suis deux fois plus passif.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    à moi de choisir, mais c'est en fonction de la stratégie que je veux bien mettre en place. C'est quoi ta stratégie au départ ? Pose-toi cette question et ensuite, tu avances.

  • Speaker #0

    Parce que pour toi, aujourd'hui, en 2024, quelle est la compétence, si on devait en choisir une, d'un bon investisseur immobilier ?

  • Speaker #1

    La compétence... Question piège. Ouais, celle-là, elle est piège.

  • Speaker #0

    T'as 10 secondes.

  • Speaker #1

    Je dirais... Pour un bon investisseur... La compréhension du projet avec toute la législation qui va autour. Là, nous, on est à Montpellier. On le sait qu'il y a eu des règles qui ont été mises en place. Tu dois jongler avec. C'est comme si tu joues au poker et dans ce coup, on dit au fait, on change les règles. Ah ouais, mais attends, je ne suis pas prêt parce que moi, du coup, avec les cartes que j'ai là, normalement, je suis dans les clous. Mais là, vous me changez les règles. Il va falloir donc que j'arrive à être agile. Tiens, c'est peut-être l'agilité alors. Être agile. Être agile par rapport à une situation qui n'arrête pas de changer. Alors, je ne vais pas parler du gouvernement et tout ça, mais... Plus j'avance, plus c'est dur. C'est-à-dire que tout se durcit, on a l'impression qu'on n'arrivera pas à atteindre les mêmes objectifs qu'avant. Ce n'est pas dire que ça ne marche pas, mais on n'atteindra peut-être pas les mêmes objectifs. Ou alors, il faut revoir sa copie. Pour info, dans la foncière dans laquelle on parle, et toi, je sais que ça te parle, je pense que tout ce qui est DPE A et B, aujourd'hui, va être la norme dans 10 ans. Donc, prépare-toi à ça. Si tu arrives avant du A et du B, ben... Ce sera bien mieux que si tu es sur du D ou de E, parce qu'aujourd'hui, toutes les tendances vont vers cette direction.

  • Speaker #0

    En tout cas, la rénovation énergétique, on en parle. Nous, c'est notre quotidien. Mais il y a beaucoup d'étapes avant d'arriver à A et B. Nous, on le voit. Si tu fais une monopropriété, pas de sujet. Si tu as un sujet d'urbanisme, d'ABF en fonction des villes. Si tu fais du diffus, honnêtement, le plus haut qu'on ait fait, c'est B. On sait faire, tu vois. Le A est difficile dans le sens où tu ne peux pas toucher à l'enveloppe extérieure. Donc le A en copropriété est compliqué. Par contre, le B, si tu peux mettre la bonne épaisseur d'isolant. une PAC RR et la VMC. Et quand j'ai dit ça, il faut dimensionner. Parce que les gens en disant, c'est cool de dire, je mets 8, 10, 12 d'épaisseur d'isolant, plus je mets une PAC. Mais quelle PAC ? Quelle épaisseur ? Quel type de VMC ? Et de pouvoir dimensionner le tout, que ça rentre dans le moteur de calcul et que tu aies ta fameuse classe.

  • Speaker #1

    Et à la fin, tu as perdu 3 mètres carrés. En mettant, tu te dis bon, ok.

  • Speaker #0

    Exactement. Le niveau d'épaisseur joue énormément sur le mètre carré. Exactement. Ok. Bah écoute, de toute façon, ce qui est aussi intéressant à creuser sur ton profil c'est à un moment donné ok t'as fait tout ça mais c'est quoi la next step est-ce que tu t'arrêtes, tu continues est-ce que parce que là où je veux t'amener, je te le dis de suite c'est qu'en fait je sais qu'on partage la même vision là-dessus c'est qu'à un moment donné pour être rentier immobilier ou en tout cas ce mot qui est galvaudé aujourd'hui c'est est-ce qu'on peut être rentier dans l'immobilier vivre de l'immobilier ou être entrepreneur dans l'immobilier c'est quoi un petit peu toi ta vision des choses là-dessus

  • Speaker #1

    Moi, je vis de l'immobilier. Aujourd'hui, ce sont des revenus passifs, mais ce ne sont pas des revenus totalement passifs. C'est-à-dire qu'il ne faut pas imaginer... Moi, j'ai fait le choix du haut rendement, haute rentabilité, donc ça me demande... quand même d'être présent régulièrement, de régler des problèmes, et pas que des petits. Ça, c'était ma stratégie. Moi, le next step, c'est de continuer ce que je veux faire. Cette fois-ci, aujourd'hui, je suis plutôt entrepreneur. de l'immobilier parce que je travaille en fait beaucoup. Mais je pense qu'on est des profils un peu comme ça. C'est-à-dire qu'une fois qu'on a atteint un objectif, on est heureux d'avoir atteint cet objectif. On est accompli en faisant ce genre de choses. Et à un moment donné, je me suis retrouvé, je vais te dire, on est en quoi ? On est en 2024. En 2022, je me dis, je m'ennuie. Je m'ennuie. J'en étais à la vue, je gagnais ma vie. Et si je voulais, je pouvais ne rien faire si j'avais tous mes locaux. Bon, voilà. Donc, j'ai investi dans beaucoup de choses après. Et puis, tu es un peu poussé en avant pour continuer. Là, aujourd'hui, moi, j'aimerais bien, bizarrement, retrouver un petit peu de tranquillité parce que j'ai beaucoup investi ou il a fallu beaucoup travailler parce qu'il faut les comprendre, tes investissements. Comme je t'ai dit, je ne suis pas resté uniquement sur l'immobilier. Donc là, l'idée, c'est de trouver des revenus, mais plus que passifs. plus passif que ceux que j'ai aujourd'hui. Voilà, c'est surtout ça. Le next step, c'est ça. Et puis, n'ayons pas peur des mots, parce qu'en France, on a du mal à dire. Moi, c'est gagner encore mieux. Gagner plus. Alors, je fais ça pas uniquement pour l'argent, mais il est important pour vraiment te sentir en sécurité. Moi, je suis pas là pour me dire je vais m'acheter un yacht derrière. C'est pas du tout ça. Là, je suis dans une transition. Je gagne bien ma vie, mais je la gagne pas suffisamment bien. pour tout arrêter. Je voudrais pouvoir limite m'arrêter, choisir après de faire ce que j'ai envie de faire, ou même qu'on fasse appel plutôt à moi sur mes connaissances, où ça vient seul, tu vois, parce qu'à un moment donné, t'as atteint un certain step, comme si tu étais conférencier, on te demandait un peu ton avis. Donc je ne suis pas encore là. J'ai gardé encore cette humilité, on va dire, parce que même si j'ai réussi certaines choses, je ne suis pas arrivé, quoi, comme on dit. J'ai encore plein de choses à apprendre, à connaître. Donc l'idée c'est aussi de trouver des projets plus ambitieux. Arrêter de faire du gang petit. Arrêter un peu des fois de faire du gang petit qui s'ajoute les uns aux autres et qui devient après assez chronophage en réalité.

  • Speaker #0

    Après quand tu dis gang petit, c'est au niveau des stratégies. Tu as fait l'analyse locative. Après au-dessus, c'est pas au-dessus mais pour moi c'est une horizontalité. C'est que tu as plusieurs métiers dans l'immobilier. Oui. notamment marchands de biens. Tu vois, aujourd'hui,

  • Speaker #1

    moi,

  • Speaker #0

    j'ai discuté avec des jeunes, des gens qui n'ont jamais fait d'investissement locatif et qui se lancent dans le marchand. Je trouve ça très dangereux.

  • Speaker #1

    Dangereux.

  • Speaker #0

    Parce qu'en fait, j'explique mon raisonnement parce que c'est que l'investissement locatif te permet à moindre frais, avec des erreurs mesurables et mesurées, de pouvoir apprendre le jargon, le vocabulaire, rencontrer des experts expert,

  • Speaker #1

    artisan,

  • Speaker #0

    artisan, notaire, et autres, alors que le marchand, ton droit à l'erreur est quand même très réduit, et que tu fais une faute, elle te coûte très cher, et que tu es un professionnel de l'immobilier, c'est-à-dire que tu n'as pas de recours, tu es beaucoup, ce n'est pas que tu es moins protégé, mais c'est que tu pars à défaut, tu le payes lourdement.

  • Speaker #1

    Oui, puis trop lourdement. Tout à l'heure, tu m'as dit un truc très juste, tu m'as dit tu vis l'immobilier, mais aujourd'hui, est-ce que tu es à défaut par rapport à ton investissement ? Moi, mon dernier investissement, à partir du moment où je suis allé chercher des hautes rentabilités, si je n'atteins pas la rentabilité que j'attendais, je ne suis pas dans le trop. Pourquoi ? Parce que je suis allé chercher de la haute rentabilité. Donc, si je ne fais pas du 15% et que j'en fais du 8%, ça va, je ne vais pas mourir, tout va bien. Par contre, c'est sûr que quand tu es marchand de biens et que les banques ne te suivent pas, et que tu as investi 50 000, 100 000, et qu'à la fin, ça ne marche pas comme tu veux, que ta division, tu l'as mal faite et que tu n'avais pas prévu ce type de travaux, là, il faut avoir le cœur bien serré quand même. Il faut se rendre compte que derrière, le risque peut te mettre dans une situation compliquée pour plusieurs années. Moi, ou même toi, quand on est investisseur, déjà en ayant la connaissance de l'investissement locatif, on comprend déjà certaines choses qui vont nous éviter certaines erreurs. La deuxième, c'est qu'en ayant des loyers ou en ayant une activité à côté dans l'immobilier, nous permet de voir venir. C'est-à-dire que moi, l'argent que j'ai, la plupart du temps, je n'achète pas une Lamborghini. Déjà, je n'ai pas l'argent pour ça.

  • Speaker #0

    Si tes loyers étaient locaux, pareil.

  • Speaker #1

    Bon, maintenant, je pourrais m'acheter autre chose. Mais ça n'a pas d'intérêt. Je suis investisseur. Je n'ai aucun intérêt à aller chercher quelque chose qui me coûterait bien trop cher. J'ai des enfants. Je ne vais pas aller... Je vais être sobre encore là-dessus. Je ne suis pas là à flamber. En plus, ce n'est pas ma mentalité. Et je n'aime pas ça. Si c'est pour flamber, tu vas te retrouver dans des situations compliquées. Donc, je ne flambe pas. Mais tu en parlais du van tout à l'heure. Moi, j'ai investi dans des vans. Enfin, dans un van qui est le mien. Mais j'aime ça. C'est-à-dire que c'est un plaisir que je me suis offert, mais je sais que c'est un investissement aussi, un van. C'est-à-dire que ça décode beaucoup moins qu'une voiture, et ça se utilise comme une voiture aussi. Donc, tu vois, c'est toujours réfléchi maintenant. Le marchand de biens... avant de se lancer là-dedans, il faut connaître. Il faut connaître un minimum parce que ça peut te coûter tellement cher derrière que... Pour plusieurs années. Plusieurs années.

  • Speaker #0

    Pour plusieurs années, mais aussi, c'est que ça... Aussi, tu peux te griller auprès d'un réseau. Je veux dire, c'est que... Je pense que pour moi, c'est l'effet paillette. L'effet paillette. Je ne dis pas qu'il y en a qui ne réussissent pas, parce qu'il y a des exceptions. Il y en a toujours. Toujours, oui. Mais par contre... Je pense que pour le commun des mortels, c'est que si tu commences palier par palier, étape par étape et que tu veux faire du marchand, vas-y, il n'y a pas de problème avec ça. Mais je pense que c'est une erreur stratégique de ne pas avoir fait quelques investissements, différentes stratégies avant de pouvoir faire d'autres stratégies à plus fort rendement, plus forte marge. Mais les erreurs, en fait, tu vas pouvoir en tout cas plus les maîtriser.

  • Speaker #1

    Tout à fait. C'est-à-dire que c'est en faisant des petites erreurs qui vont te coûter un peu, mais c'est pas rédhibitoire, que tu vas pouvoir améliorer tes connaissances et ensuite passer à quelque chose de plus gros. Moi, à l'instant T, je vais passer certainement à plus gros. Je suis déjà un peu passé. Parce que j'ai déjà cette connaissance-là. Sans cette connaissance, je ne crois pas que j'y serais allé. Là, tu vois, en allant voir comment ils font, etc., j'ai posé mes questions, encore une fois. Et non, je n'y serais pas allé si je n'avais pas fait du locatif avant.

  • Speaker #0

    Parce que toi, là, aujourd'hui, le marché, tu le vois comment ? Mal.

  • Speaker #1

    Non, quand je dis que je le vois mal, mal, parce que moi, j'ai une vision assez difficile de ce qui va se passer après. Là, tu vois, à l'instant T, on sait que les... On va toujours parler du taux d'endettement, on va toujours parler du taux d'usure, on va parler des crédits, des taux d'intérêt. Aujourd'hui, on sait que ça va baisser. On sait qu'aujourd'hui, on est dans l'inertie où le marché immobilier n'avait pas encore tout baissé. Aujourd'hui, on peut dire qu'il commence vraiment à baisser, avec des taux qui vont baisser aussi. Donc les acquéreurs sont en position de force, mais pas tout de suite, parce qu'en fait, les vendeurs, ils ne veulent pas tout de suite vendre, parce qu'ils ne veulent pas vendre. Là, je pense qu'on est dans une conjoncture qui devient un petit peu compliquée. Je ne sais pas exactement vers quoi on va. J'ai du mal moi-même à me projeter sur qu'est-ce qui va se passer. De mon avis, au départ, là, comme ça, je pense que l'investissement va repartir à la fin de l'année. Et en 2025, il va reprendre ses couleurs. Maintenant, jusqu'à là, je pense que c'est un petit peu compliqué. Là, je pense que pour beaucoup d'investisseurs, même beaucoup de vendeurs, on est tous à se regarder, à savoir qui fait quoi. Mais il n'y a pas de mise en action. La mise en action, c'est quand même hyper important.

  • Speaker #0

    Oui, alors tu vois, forcément, je vais être un peu plus mesuré que toi. Pour la simple et bonne raison, c'est que l'inertie de faire un investissement est longue. Là où je te rejoins, c'est qu'en fait, les taux vont baisser. On n'est pas Madame Irma, on ne sait pas quand. Après, il y a des spécialistes qui se disent juin, fin d'année, 2025, peu importe. En tout cas, on sait qu'ils vont baisser. Par contre, ce que nous, on analyse, c'est qu'en fait, c'est qu'il y a une fenêtre de tir qui est faible de quelques mois où les prix sont baissiers, avec des taux d'intérêt qui commencent à baisser. Et que du coup, il y a une fenêtre de tir, moi, ce que je constate, de plusieurs mois où... c'est là où il faut faire des offres argumentées et plus tard en fait tu achètes un prix d'achat aujourd'hui pour négocier plus tard ton taux qui lui peut évoluer et en fait il y a une fenêtre de tir qui est incroyable qui est pas vécue parce qu'en fait la dernière vraie baisse c'est l'année des 2008-2009 des subprimes Aujourd'hui, on peut parler d'une baisse légère, mais une baisse quand même. Ça ne dévisse pas.

  • Speaker #1

    Il y a l'inertie encore.

  • Speaker #0

    Après, certains secteurs, tu vois, Lyon, Bordeaux, on voit certains secteurs, certains arrondissements. Parce que moi, j'aime bien parler de micro-marché. J'aime pas... des fois on est généraliste mais il y a des micro-marchés qui baissent quand même de 10-15 points mais c'est une grosse correction je veux dire mais des villes comme Lyon, Bordeaux, Nantes forcément ça repartira je veux dire c'est des villes, des grandes villes donc il y a une fenêtre d'étire qui est un peu bizarre en ce moment où tout le monde est dans l'attentisme c'est un peu ce que tu disais par contre le temps que tu décides à acheter, le temps que tu fasses ton financement le temps qu'il y ait de travaux il se passe 4, 5, 6 mois. Et là, on est quoi ? On est au mois de mars, avril même. Ça t'amène ton projet, ton financement, septembre, octobre. Et t'auras de meilleurs taux. Ce que je veux dire, c'est qu'il y a toujours des bons moments. Par contre, il faut savoir comment jongler dans les moments dans lesquels tu le trouves.

  • Speaker #1

    Effectivement, ça peut être une belle fenêtre de tir à ce moment-là pour un investisseur qui pourrait demander des crédits au mois de septembre ou des choses comme ça. Ou alors, même si ce n'est pas le cas, le renégocier peut-être en 2025. Parce qu'on imagine aujourd'hui que les taux d'intérêt ne peuvent pas rester à ce niveau-là et que l'inflation a commencé à être maîtrisée. Si on fait un peu de macroéconomie, on comprend ce que ça veut dire. Et on s'attend à ce que les taux d'intérêt baissent. Est-ce qu'ils vont baisser ? Quand ? On ne sait pas. Oui, complètement. Mais ça ne peut pas durer.

  • Speaker #0

    Exactement. Et encore, je ne t'ai pas parlé des passeurs thermiques, parce que je ne veux pas non plus... Mais il y a aussi des sujets qui font qu'à un moment donné... l'inertie de l'immobilier est tellement longue qu'en fait, c'est pas parce que tu te dis je vais attendre... En fait, si la personne se dit j'attends 2025, elle aura pas un projet avant fin 2025. Donc il va se passer un an et demi.

  • Speaker #1

    Moi, quand j'ai commencé, j'avais mis, allez, 3 mois à trouver un premier appart. Et quand je t'ai dit, 2 mois après, j'en avais racheté un. Mais, quand je t'ai dit racheter... C'est le compromis. C'est-à-dire qu'entre le moment où j'ai fait ma première recherche, où je partais n'importe où, puis d'un seul coup j'ai commencé à dire mais moi il me faut du 65 m², du 100 m², etc. et je veux faire des colloques, etc. En réalité, ça m'a pris 6 mois dès le départ, 6 ou 7 mois, parce que je n'étais pas bon au départ. Par contre, le deuxième, une fois que j'ai compris, que j'avais mis tous mes calculs, que tout était en tête, deux mois après, il était acheté. Je veux dire, et j'en ai acheté un chaque année. Avec le Covid, avec le... Donc, une fois que tu as tes schémas en tête, que tu sais qu'ils fonctionnent, ça va deux fois plus vite. Mais au départ, tu pétines. tu piétines comme le sprint au départ tu fais que des petits pas jusqu'à finir en allongeant le pas parce que d'un coup tu es en pleine vitesse après c'est ça qu'il faut bien comprendre c'est que quand tu as compris la mécanique les fondations et que tu as tes équipes c'est que tu peux dupliquer

  • Speaker #0

    un modèle parce que moi j'aime bien dire à la phrase que l'immobilier est pas scalable mais duplicable c'est vraiment ça c'est à dire que quand tu as des process tu les dupliques et l'immobilier c'est pas simple mais si la personne elle est quand même elle a le cerveau bien fait Bam, bam, bam, tu as tes process, tu déroules.

  • Speaker #1

    C'est plutôt bien dit de dire que c'est duplicable plutôt que scalable.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'en fait, pourquoi ? Je te raconte l'anecdote de cette phrase, c'est qu'en gros, quand on s'est lancé, c'était aussi l'avènement de concurrents tels que Mastéos. Et du coup, vu que nous, on est hébergés aussi au village, donc on a identifié Startup Innovation, parce que la petite parenthèse, c'est qu'on est capable, nous, de faire des bilans carbone sur chaque projet locatif. Donc bon, ça c'est... c'est pas revu mais en tout cas on l'a mis un peu de côté parce que aujourd'hui la conjoncture a fait que on s'est recentré sur le métier investissement, rénovation énergétique et puis bon c'est pas le but de parler de Green Limit sur le podcast mais plutôt de Gauthier et son expérience mais ce que je veux dire c'est qu'en gros on est identifié comme ça donc du coup on nous a posé des questions levée de fonds, pas levée de fonds, bon bref et on a analysé avec Loïc franchement on s'est dit pourquoi pas on était prêts On ne l'a pas fait. Spoiler, je commence par la fin. Mais parce qu'on s'est très vite rendu compte qu'en fait, scaler un modèle, c'est quoi ? C'est-à-dire que tu as des process et avec le même nombre de personnes, tu peux faire plus. Mais quand tu fais de la chasse, OK, tu peux peut-être scaler un peu ta recherche de biens, mais les travaux, c'est impossible. Tu ne peux pas scaler les travaux.

  • Speaker #1

    Il n'y a que des chiffres que tu peux scaler, entre guillemets. Oui,

  • Speaker #0

    mais c'est le tableau de bord, ça,

  • Speaker #1

    Gauthier. Voilà, c'est ton tableau de bord. Ce que tu as utilisé pour un appartement pour gérer tes locataires, tu vas le réutiliser avec le même outil, des choses de ce type-là. Mais à un moment donné, quand tu gères un locataire dans un appartement, tu ne gères pas le même locataire dans un autre appartement. Donc, tu ne peux pas te démultiplier. Tu vas dans l'un et dans l'autre. Bon, voilà. Donc, ce n'est pas toujours scalable, mais plutôt duplicable.

  • Speaker #0

    Je vais le déposer, ça.

  • Speaker #1

    Je le garde. Je laisse à César ce qui était à César. Je le réutiliserai.

  • Speaker #0

    Je m'en fous. Non, je m'en fous, mais par contre, c'est un peu une punchline pour dire qu'en fait, c'est que quand tu as tes process et qu'ils sont bien faits et que tu as tes équipes, en fait, quand tu es bien entouré, l'immobilier... tu réduis grandement les erreurs avec des personnes de confiance, des artisans de confiance des process tu peux faire les choses ça n'enlève pas le côté chef d'orchestre que tu as mais punaise ça t'enlève grandement moi je le vois en gestion locative c'est pareil, maintenant on a nos process,

  • Speaker #1

    on a des personnes de confiance ça déroule moi dans la formation que j'avais suivie il m'avait dit trouve toi une dream team Alors bon, moi, je suis issu d'une génération où la Dream Team, pour nous, c'était l'équipe de basket.

  • Speaker #0

    NBA.

  • Speaker #1

    Voilà, NBA qui était venue aux Jeux Olympiques et c'était l'équipe américaine. Mais tu comprends ce que ça veut dire une Dream Team. Ça veut dire qu'à un moment donné, quand il est bon, regarde-le, bizarrement, il est bon à tirer les bons. Moi, les trois premiers biens que j'ai faits, c'est le même artisan. Ce sont les mêmes artisans. Il y a des trucs qui étaient bien, des trucs qui étaient moins bien. Mais je sais que... Quand je lui ai dit, voilà, tu me fais ça le premier coup, il fallait que je me fasse comprendre. En plus, je n'étais pas bon. La deuxième fois, j'étais meilleur. Il m'avait expliqué d'autres trucs. Je me faisais la même chose. Quand j'ai vu qu'il faisait des choses qui ne m'allaient pas, je pouvais lui dire. Et la troisième, ça s'est fait facilement. Je n'avais plus besoin. Toutes les infos étaient déjà données. Donc, duplicables, encore une fois.

  • Speaker #0

    Exactement. Mais du coup, l'immobilier a compris que c'est une véritable passion. Ça, c'est inévitable. Une passion qui te fait vivre, mais cramée par l'immobilier.

  • Speaker #1

    Un peu cramée.

  • Speaker #0

    Cravée par les âges ?

  • Speaker #1

    Non, c'est vrai qu'on en parlait juste avant, pas à se cacher, mais il faut avoir l'état d'esprit qu'il faut. L'immobilier n'est pas fait pour tout le monde. Et si vous voulez faire quelque chose de bien dans l'immobilier, eh bien, formez-vous ou soyez accompagné. Point. Parce que moi, je rencontre beaucoup d'investisseurs qui me disent Regarde ce que j'ai fait, c'est extraordinaire. Moi, je regarde les chiffres et c'est pas bon. Désolé. Non, c'est pas bon. Moi, ce que tu as fait là, j'ai évité ces erreurs-là parce que je me suis posé les bonnes questions et je vais t'expliquer pourquoi c'est une erreur. Tu vois, quand je te dis, par exemple, le dernier investissement IMO, comme je suis allé chercher de la renta haute, si jamais ça ne marche pas comme je veux, scénario catastrophe, je ne suis pas pris à la gorge. Et d'ailleurs, ce bien... Il n'est pas catastrophique. Il ne marche pas aussi bien que ce que je voulais mettre après. On atteint un niveau de satisfaction qui est très haut pour moi. Je dis, merde, il faut que ça fonctionne, ce truc-là. Et pour moi, il fonctionne moins bien. Mais il y en a, ils seraient très, très, très contents d'avoir ce que j'ai.

  • Speaker #0

    C'est une colocation que tu as fait ?

  • Speaker #1

    C'est une coloc, oui, toujours.

  • Speaker #0

    Parce que tu vois aussi, on est mal habitué aussi à Montpellier. Parce qu'à Montpellier, à une certaine époque, tu avais la rentabilité, le cash flow, le trésor. positive qu'elle est bien, et la qualité des locataires en face. Quand tu changes de secteur, c'est souvent... Les chiffres, c'est une chose, mais la qualité des locataires, peut-être qu'elle est moins maîtrisable.

  • Speaker #1

    Il y en a, quand je les ai vus dans cette ville-là, mais dans d'autres, qui sont d'ailleurs dans l'héros aussi, ça ne leur pose pas de problème de le louer à n'importe qui. Je ne veux pas être trop acerbe sur ce genre de choses parce que chacun fait comme il peut, on n'a pas tous les mêmes moyens. Moi, je suis mal à l'aise. C'est-à-dire que demander à quelqu'un de payer son loyer 500 euros et il a 700 euros par mois, je trouve que ce n'est pas éthique. Je ne peux pas lui dire il te reste 200 euros pour vivre. Il te faut un garant, il te faut une visa, il te faut quelque chose. Parce que moi, à un moment donné, je vais quand même te demander mon loyer. Et si c'est vraiment plus pour finir en procédure avec toi, non. Il me faut des gens qui sont en mesure de... de payer par rapport à la prestation que j'offre. Sinon, trouve-toi des appartements ou une chambre qui a 300 euros. Alors, ça va être beaucoup plus compliqué. Mais si ton budget te permet de ça, c'est très bien. Moi, je ne vais pas aller sur ce genre de choses. Ça veut dire que peut-être qu'il faudrait que je revoie la baisse, ce que j'attends de mes potentiels locataires, candidats en tout cas, pour que ça marche aussi bien. que ce que je voudrais. Et j'aurais peut-être pas de soucis. Mais moi, je veux dormir sur mes deux oreilles. J'ai ce choix-là de me dire je choisis mes locataires.

  • Speaker #0

    C'est un luxe.

  • Speaker #1

    C'est un luxe.

  • Speaker #0

    C'est vrai que dans certains secteurs, c'est plus facile que d'autres. Il faut quand même se le dire.

  • Speaker #1

    C'est ça que je n'avais pas bien certainement paramétré lors de ce dernier projet.

  • Speaker #0

    On apprend ? Oui, c'est sûr. Et encore, ce n'est pas fini. Parce que je dis que l'homme est cramé, mais ça va. Non mais après aussi, on peut peut-être un petit peu conclure, mais en tout cas, je voulais, vie pro, vie perso au niveau immobilier, t'es accompagné dans la vie, t'as dit que t'avais des enfants, comment ça...

  • Speaker #1

    Elle participe avec moi.

  • Speaker #0

    Ah ok,

  • Speaker #1

    alors je savais pas ça. C'est moi qui gère tout, mais quand on comprend ce qu'il faut pour utiliser le levier bancaire, j'ai tout intérêt à le faire avec ma fonctionnaire qui travaille à la maison.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un bon levier bancaire ça.

  • Speaker #1

    Non et puis je la mets dedans, c'est une histoire de famille. Quand ça marche c'est cool, quand ça marche pas c'est pas cool mais il faut qu'elle te suive ta moitié. Si elle te suit pas tu vas au devant de sacrés soucis parce que l'immobilier des fois il faut y aller le dimanche.

  • Speaker #0

    Oui ça pique.

  • Speaker #1

    Quand on est fonctionnaire de l'autre côté le dimanche déjà le lundi savent pas que ça travaille. Non je déconne.

  • Speaker #0

    On le coupera ça.

  • Speaker #1

    Mais non, non, voilà, le dimanche, tu te dis, des fois, il faut y aller. Donc, il faut que... C'est une discussion, un échange à avoir avec...

  • Speaker #0

    Ouais, il faut une acceptation. En fait, c'est bête à dire, mais c'est ton associé. Ouais. Quelque part.

  • Speaker #1

    Oui, je peux lui parler des soucis. C'est moi qui gère tout. Mais là, encore tout à l'heure, c'est elle qui allait me chercher des factures dont j'avais besoin. Elle va m'aider administrativement. Lorsque je lui parle de choses, elle comprend tout. Moi, j'ai trouvé quelqu'un d'exceptionnel avec moi.

  • Speaker #0

    Vous êtes marié ou non ?

  • Speaker #1

    On est paxé.

  • Speaker #0

    Paxé. Aujourd'hui, ça revient quasiment au même.

  • Speaker #1

    Oui. Les dossiers bancaires. Non, je dis que...

  • Speaker #0

    Non, mais bon, il y a plein de gens. On ne s'est pas paxé pour ça, ce n'est pas ce que je dis. Moi, je l'ai fait. Je n'en ai pas eu besoin.

  • Speaker #1

    Non, non, je me suis paxé parce que j'aime ma femme.

  • Speaker #0

    Déchirer un non-homme.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que ça joue aussi. Bon, après, ce n'est pas tellement le paxe, le mariage, c'est la vie de famille qui va dedans. Il faut que celui ou celle qui... qui t'accompagne, elle soit d'accord avec tout ça, parce que ça te demande quand même beaucoup d'énergie. Il faut réfléchir. Il y a beaucoup de choses à comprendre. Ce n'est pas compliqué, mais ce n'est pas facile non plus.

  • Speaker #0

    Non, mais il ne faut pas minimiser la charge mentale qu'un investissement peut comporter. Surtout les premiers, surtout quand tu dupliques. Tu dupliques les problèmes aussi. Tu dupliques la gestion humaine de la gestion de l'élocataire. Donc, c'est à prendre en compte. L'immobilier, c'est... formidable mais il faut comprendre aussi que d'un autre côté il faut être accompagné tels que des associés quand tu montes des foncières ou que sais-je il faut que ton compagnon ou ta compagne puisse aussi être accompagné ouais

  • Speaker #1

    je dis moi je fais grosse grosse partie elle m'aide et le peu d'aide qu'elle me donne ou même l'écouté qu'elle me donne sur c'est déjà suffisant pour que je puisse avancer mais si elle n'était pas prête à entendre tous les soucis qu'on peut rendre Je leur ai vite gavé. Il y en a beaucoup des choses à comprendre dans l'immobilier de l'achat jusqu'à la gestion locative. J'ai dit ça, j'ai pris le début la fin et il y a 18 étapes au milieu. C'est comme ça.

  • Speaker #0

    C'est important et c'est bien important de le mentionner. On arrive à la fin. Est-ce qu'il y a des choses que j'aurais obligé de parler, de dire ?

  • Speaker #1

    non on a parlé de moi mais moi je peux parler de toi aussi je trouve que la démarche que tu fais sur Green Deal est très bonne parce que ça va dans le bon sens c'est à dire que faire de l'immobilier tout en pensant au développement durable etc aujourd'hui c'est essentiel moi je ne suis pas l'écolo de base ou quoi que ce soit je trouve que c'est bien d'aller dans ce sens là et donc je te félicite pour ça je ne t'ai pas prévu mes chers amis mais bon

  • Speaker #0

    alors je vais te le dire non mais ok je fais un bémol mais c'est pas c'est qu'en fait tu vois le mot écolo nous on nous a un petit peu identifié aussi un peu comme ça je le dis et je le répète à qui veut l'entendre on est pas des investisseurs écolo on ne l'est pas pour plein de raisons et notamment pour moi c'est péjoratif c'est pas à tort ou à raison certains auditeurs ou auditrices pourront débattre nous on s'estime être une boîte engagée Et pour moi, je fais la différence. C'est-à-dire qu'on fait... Pourquoi je dis ça ? C'est qu'en fait, on n'est pas parfait, mais on fait beaucoup plus que la moyenne. Voilà. Mais vraiment, vraiment beaucoup plus. Et quand je dis tout à l'heure, ben voilà, on est capable de faire des bilans de carbone, c'est qu'en fait, nous, techniquement, juridiquement, opérationnellement, on est capable de faire des bilans de carbone, mais le marché n'est pas prêt à le payer, à... comment dire ? N'est pas prêt. Bref, pour un tas de raisons.

  • Speaker #1

    Et ceux qui sont prêts aujourd'hui en connaîtront les bénéfices à terme.

  • Speaker #0

    Certainement. par contre il y a un levier ou une étape avant c'est de dire ok comment on fait pour faire de bonnes rénovations énergétiques A, B, C ou D et nous je l'ai dit ou je le redis on est un bureau d'études intégré donc ce qui fait qu'on a une certaine valeur ajoutée et je ferme la parenthèse mais le truc c'est que oui on est très conscient de ce qu'on fait et on veut faire connaître c'est aussi pour ça que ce podcast existe c'est pour le faire connaître davantage en tout cas que Laura, Greenleaming et Tréma en tout cas l'univers de ce qu'on a construit avec Loïc soit le plus répandu mais aussi le podcast est là pour rencontrer des gens comme toi Parce qu'en fait, moi j'adore l'expression la vraie vie, c'est-à-dire que l'immobilier c'est une chose, c'est magnifique, c'est super, il faut en faire, mais qu'il y a un discours de vérité à avoir d'un autre côté et qu'il faut en avoir conscience. Et que si tu en as conscience et que tu fais, tu déroules, avec ou sans green living, tu vois, franchement, moi j'ai rien à faire, mais par contre, vas-y, il faut y aller, en étant conscience, parce que la vraie vie n'est pas évidente. mais il faut faire en étant entouré.

  • Speaker #1

    Mais si tu veux être milliardaire dans l'immobilier, ça va te mettre du temps.

  • Speaker #0

    Non, mais par contre, il est possible de faire beaucoup de cash, beaucoup de choses, et si on est purement capitaliste, beaucoup de choses dans l'immobilier, mais du moment donné, où il faut entreprendre dans l'immobilier et pas vivre de l'immobilier, et tu es un exemple, tu es concret, et c'est pour ça aussi que maintenant, tu vois, toi, en fait, pour résumer et pour conclure, C'est bizarre, c'est moi qui vais plus au moins conclure. Mais c'est que tu as eu toujours cette vision d'entrepreneur dans l'immobilier en passant par la case de vivre de l'immobilier. Si je ne me trompe pas. Et c'est qu'en fait, il faut avoir ça en tête. La nuance avec toi, elle est là.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Au départ, je voulais vivre de l'immobilier.

  • Speaker #0

    je peux te dire que j'en vis mais je suis obligé d'entreprendre dans l'immobilier pour pouvoir avancer parce que c'est du taf il faut comprendre beaucoup de choses bon en tout cas Gauthier merci beaucoup à toi ça a été un réel plaisir et puis j'espère, je pense que l'épisode plaira énormément et que si les gens ont des questions où est-ce qu'on peut te trouver ? où es-tu présent toi ?

  • Speaker #1

    Je suis sur Facebook, moi je suis un vieux, Facebook ou Instagram, ça s'appelle Gotinvest. Gotinvest ? Ouais, Gotinvest.

  • Speaker #0

    Donc tu peux l'épeller parce que...

  • Speaker #1

    G-A-U-T-I-N-V-E-S-T.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Sur Instagram de préférence ?

  • Speaker #1

    Instagram ou Facebook. Voilà.

  • Speaker #0

    Pour te contacter, conseils ?

  • Speaker #1

    Voilà, conseils.

  • Speaker #0

    Tu fais un peu de charge de croix, de mémoire ?

  • Speaker #1

    Je fais de la gestion de patrimoine aussi. Exactement. On est obligé d'y aller un petit peu.

  • Speaker #0

    Non mais t'es multi casquette effectivement. Bah il faut.

  • Speaker #1

    Quand on est investisseur, on est entrepreneur. Exactement.

  • Speaker #0

    Bon, merci à tous. Et puis, je vous dis à très vite pour un prochain épisode. Ciao, ciao. Bye. Et voilà, c'est la fin de l'épisode. J'espère que cela vous a plu. Mais bon, on ne va pas se quitter comme ça. Il existe trois moyens pour continuer ensemble. Le premier, c'est de me faire des retours. Je réponds à tout, croyez-moi. Le deuxième, c'est une newsletter. On parle immobilier, bien évidemment, stratégie immobilière, mais on partage aussi nos dernières opportunités ou si tout simplement, vous pouvez découvrir l'avancée de notre aventure chez Greenly. Le troisième moyen, c'est qu'on est expert en investissement locatif. on accompagne les particuliers à investir sous deux verticales. Soit clé en main, on fait tout, chasse, rénovation, ameublement, gestion locative, ou avec notre accompagnement en plusieurs sessions. C'est vous qui faites, mais on est à vos côtés à chaque étape. Voilà, de toute façon, tous les liens sont dans la description. Je vous dis à très bientôt. Ciao !

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