- Speaker #0
Bienvenue dans Le Juste Rhythme, le podcast qui explore le cœur, le corps et la tête. Je suis Marion Béchade, une femme, une mère, une entrepreneuse passionnée mais souvent débordée, en quête chaque jour d'un peu plus de sérénité. Un podcast pour se déculpabiliser et peut-être se donner une nouvelle impulsion.
- Speaker #1
Le juste rythme est soutenu par l'Auberge Basque, une maison relais et château. Du 9 au 11 novembre,
- Speaker #0
nous vous proposons une retraite de yoga. Trois jours pour ralentir, respirer et se ressourcer. Au programme, des pratiques quotidiennes, des ateliers de yoga, des brunchs gourmands, des dîners étoilés, sans oublier des randonnées entre montagnes et océans. Toutes les informations et réservations sont sur le site de l'Auberge Basque, www.aubergebasque.com En ce mois d'octobre rose, nous souhaitons adresser un message particulier à toutes les femmes. Prenez soin de vous, offrez-vous du temps pour votre bien-être et votre juste rythme. Dans cet épisode avec Camille Da Silva, il est question de lenteur, de silence et de ce temps qu'on s'offre. Camille s'est révélée sur les réseaux par sa lumière douce, son goût du beau simple, son amour de la Chine et des petits riens qui font du bien. Mais derrière les images se cache une quête plus profonde. Celle de la solitude choisie, du retour à soi et de la liberté tranquille. Infirmière, elle connaît la fatigue des corps et la fragilité du vivant. Camille parle du temps pour soi, du silence qui soigne, de la beauté qui se cache dans l'ordinaire. Elle évoque aussi la seconde main, qu'elle regarde non comme une tendance, mais comme une philosophie. Celle de ce qui dure, de ce qu'on choisit vraiment. Dans cet épisode avec Camille, nous avons parlé du lien au corps, du besoin de s'isoler pour mieux se retrouver. Je vous laisse découvrir mon échange avec Camille. Bonjour Camille.
- Speaker #1
Bonjour Marion. Bienvenue dans le Juste Rythme. Merci.
- Speaker #0
Merci d'avoir accepté mon invitation.
- Speaker #1
Avec plaisir.
- Speaker #0
Avant qu'on commence à échanger, je voulais savoir dans quelle énergie est-ce que tu étais ce matin ?
- Speaker #1
Ce matin, plutôt bonne énergie, je dirais. J'avoue que le mauvais temps n'est pas terrible, mais ça fait du bien aussi, je trouve. J'aime bien ce temps un peu hivernal qui arrive, ça fait du bien, je trouve.
- Speaker #0
Camille, si tu étais une couleur, tu serais l'orange solaire. Si tu étais une matière, tu serais le tissu vichy, simple, doux et réconfortant. Si tu étais un objet, tu serais un carnet de journaling rempli de gratitude. Si tu étais un lieu, tu serais une brocante du dimanche où l'on flâne sans hâte. Si tu étais une boisson, tu serais un thé matcha, mousseux préparé avec soin et dégusté avec lenteur. Si tu étais un instant, tu serais un coucher de soleil à Bayonne, ce moment suspendu qui invite à respirer et à se reconnecter à soi. Si tu étais une émotion, tu serais la tendresse, celle qu'on offre aux autres, mais aussi à soi-même, quand on choisit enfin d'écouter son propre rythme. Aujourd'hui, Camille, j'aimerais qu'on prenne le temps de parcourir ton univers, tes choix de vie et ton rapport au rythme. Si tu devais décrire ton rythme de vie en trois mots, lesquels choisirais-tu ?
- Speaker #1
En trois mots, je dirais plutôt doux, plutôt... Enfin, c'est tout ce qu'il y a avec la lenteur, donc doux, lent. Et troisième, juste, je pense.
- Speaker #0
Qu'est-ce qui te rend heureuse dans ton quotidien ?
- Speaker #1
De prendre le temps. De prendre du temps pour moi, de faire les choses à mon rythme et pas au rythme des autres.
- Speaker #0
C'est parfait, c'est tout le sujet. Qu'est-ce qui te nourrit le plus dans ce que tu crées ?
- Speaker #1
Ce qui me nourrit le plus, je pense que dans ce que je crée, c'est le fait de partager, d'avoir des retours. En fait, j'ai beaucoup de retours hyper gentils, hyper doux. Donc, ça fait beaucoup de bien pour moi et je vois que ça fait du bien aux autres. Donc, c'est très chouette.
- Speaker #0
Je crois savoir que tu avais mis ton métier d'infirmière en pause récemment. Qu'est-ce qui t'a amené à mettre en pause ce métier quelques temps ?
- Speaker #1
En fait, c'était l'envie de changement, surtout. Je voyais que justement, ce n'était plus vraiment le rythme que je voulais avoir. Ce n'était plus vraiment aligné avec mes valeurs parce qu'on ne prend pas forcément le temps dans ce métier d'infirmière, malheureusement. Pas à cause forcément de nous, mais plus du système et de façon globale. Et j'avais envie de ce changement et de voir des facettes différentes du métier, voir d'autres choses du métier.
- Speaker #0
Et qu'est-ce que tu as découvert sur toi en prenant cette pause professionnelle ?
- Speaker #1
Ça fait énormément de bien. Ça fait très longtemps que je n'avais pas pris justement fin. Je prenais le temps sur mes jours de repos, évidemment, mais de prendre ce temps, de ne pas savoir quel jour on est, de la semaine, ça faisait des années que ça ne m'était pas arrivé. Je pense que ça date des vacances scolaires et encore, parce qu'en vacances scolaires, il y a les devoirs, il y a tout ça. Là, il n'y a vraiment rien et ça fait un bien fou.
- Speaker #0
Tu as appris des choses sur toi que tu n'imaginais pas ?
- Speaker #1
Franchement, non. Je savais que c'était un l'air de faire du bien et je savais que ça allait être hyper bénéfique pour moi. Apprendre de nouvelles choses, je ne crois pas. Je sais que je ne m'ennuie jamais. Moi, quand je suis toute seule à la maison, je savais que je n'allais pas m'ennuyer. Donc non, franchement, c'est chouette. Je profite.
- Speaker #0
Tu as profité, super. Dans ton quotidien, tu inspires beaucoup aussi sur ta façon de consommer ou justement de non consommer. Je sais que tu es passionnée de brocantes, de j'aime main, de fripes, etc. Qu'est-ce qui t'attire dans la seconde main ?
- Speaker #1
Dans la seconde main, je pense qu'il y a un peu ce côté de trésor où on cherche, on ne s'attend pas vraiment à retrouver quelque chose en particulier, mais c'est le fait de trouver des trésors, de voir des belles matières, de voir des beaux tissus. Il y a aussi ce côté où les autres ne l'auront pas forcément, parce que c'est de la seconde main et c'est quand même des pièces assez rares. Et il y a aussi ce côté pour l'environnement. Après, il ne faut pas être sûr qu'on sommeille non plus, ça c'est le plus dur à faire. Et là, c'est ce que j'essaie de faire. J'essaie de réguler un petit peu, mais c'est vrai que je pense que c'est ça, c'est le fait de trouver des petits trésors et de rencontrer des gens, finalement, en brocante. Des fois, on a des histoires de vie, de tissus. Donc, c'est trop chouette. J'adore.
- Speaker #0
Et est-ce que tu y vois plutôt, du coup, un geste militant contre la fast fashion ou un plaisir personnel ?
- Speaker #1
Les deux. Oui, les deux, vraiment.
- Speaker #0
Et qu'est-ce que tu dirais à quelqu'un qui veut sortir de la fast fashion, mais qui ne sait pas par où commencer ?
- Speaker #1
Alors déjà, je pense que c'est important d'arrêter la fast fashion, parce qu'il y a vraiment de gros dégâts environnementaux, enfin même humains. Et après, il y a tellement de seconde main maintenant, et avec des sites super bien faits comme Vinted, je pense que c'est le plus connu, et c'est tellement moins cher en fait. Donc même... Pour le porte-monnaie, en ce moment, ce n'est quand même pas évident de vivre avec un salaire. Donc, c'est moins cher, en fait. Et ça fait plaisir parce qu'on trouve de jolies pièces.
- Speaker #0
Ton rapport à la créativité passe aussi beaucoup par l'écriture. Est-ce que tu peux nous en dire un petit peu plus ?
- Speaker #1
Oui, alors l'écriture, je pense que j'en fais depuis que je sais écrire. J'ai toujours eu des journaux intimes, j'ai toujours écrit en vacances, je racontais mes vacances dans mes carnets, mes secrets entre guillemets de quand j'étais petite. Et c'est quelque chose qui m'accompagne, je pense, et qui m'accompagnera toute ma vie. Et petit à petit, ça se développe. Je vois que je peux évacuer certaines émotions grâce à l'écriture. Et ça, c'est super parce que ça m'aide vraiment à libérer mes émotions. à dire ce que je pense par écrit. Des fois, ce n'est pas évident de le dire à quelqu'un, donc ça aide énormément. Et voilà. Et il y aura un petit projet qui sortira du coup en septembre lié à ça, qui sera du coup déjà sorti après ce podcast.
- Speaker #0
Oui, le podcast sera diffusé effectivement en octobre. Est-ce que tu veux nous en dire plus sur ce projet ?
- Speaker #1
Oui, si tu veux. Alors du coup, c'est un projet qui sort, qui est sorti en septembre pour les auditeurs et qui sera donc un carnet d'écriture pour les gens qui ont déjà l'habitude d'écrire ou pour les gens qui veulent écrire plus, avec des questions guidées sur des thématiques particulières. Et ça sera un carnet assez global parce qu'il y aura aussi des petites recettes. Il y a tout mon univers derrière Vichy, coloré, fleuri, que j'aime beaucoup. Donc j'ai essayé de mettre beaucoup de ma personnalité dans ce carnet. Et je pense que ça peut être un projet qui plaira et chouette.
- Speaker #0
Génial, hâte de découvrir. Qu'as-tu découvert sur toi grâce aux personnes qui te suivent et qui interagissent avec ton contenu ?
- Speaker #1
Ce que j'ai découvert sur moi, je dirais moins de timidité. Parce que mine de rien d'être sur les réseaux, on fait nos vidéos dans notre chambre chez nous, etc. Mais on rencontre beaucoup de monde et c'est chouette. Je pense que je suis de nature plutôt introvertie et pas trop aller vers les autres. Et la création de contenu, ça me pousse un peu à m'ouvrir, à partager des moments avec les autres, à rencontrer les autres. Et ça, c'est une nouvelle partie de moi que je découvre petit à petit, que je n'osais pas trop faire avant.
- Speaker #0
Ça t'a sorti un petit peu de ta zone de confort, tu dirais ?
- Speaker #1
Oui, exactement. Alors des fois, c'est toujours pas évident, ça dépend des moments, mais dans la plupart du temps, ça m'aide vraiment à m'ouvrir.
- Speaker #0
Quand tu es arrivée, on a parlé de la météo qui faisait dehors, de la pluie. Est-ce que tu dirais que tu as un rapport aux saisons ? Est-ce qu'elles influencent ton énergie, ton inspiration, tes créations ?
- Speaker #1
Complètement. Je dirais que les périodes où je suis le plus inspirée, c'est vraiment le printemps. Je crois que c'est ma saison préférée. L'été aussi, c'est vraiment sympa. L'automne, je commence vraiment à l'apprécier de plus en plus parce qu'il y a ce côté un peu cocooning que j'aime bien. Je suis assez casanière aussi, donc je pense qu'il y a ça aussi derrière. Et l'hiver, je suis un peu moins inspirée, mais ça fait du bien aussi parce que c'est un peu le moment où on prend plus de pause, plus de temps pour soi. Le soleil se couche plus tôt, donc il y a une routine. Ça, j'aime bien aussi.
- Speaker #0
Et justement, les routines, est-ce que tu en as ?
- Speaker #1
Alors en ce moment oui, parce que du coup je ne travaille pas, donc c'est vacances complets. Le matin, j'aime bien prendre le temps, je suis soit en peignoir ou en pyjama, je me fais mon petit matcha. J'écris du coup. Alors ça m'arrive de ne pas écrire tous les matins, il ne faut pas non plus le... Il y a des jours où je n'ai pas envie d'écrire, donc je n'écris pas forcément. Il y a des jours où j'écris énormément, donc je prends ce temps-là et après je prends ma petite douche et tout. Ça dépend un peu des choses que j'ai à faire dans la journée. Et le soir, en ce moment, j'essaie de marcher, de faire du bien.
- Speaker #0
J'ai vu que tu essayais de faire 10 000 pas.
- Speaker #1
Oui, c'est pas évident, mine de rien. Non, c'est beaucoup. Moi, c'est évident quand on ne travaille pas, évidemment. Mais je pense que quand on a des enfants ou un travail, une vie de famille, c'est pas possible. Enfin, pas possible. C'est possible, mais il faut... Ça dépend du travail.
- Speaker #0
Si on a un travail sédentaire ou un travail plutôt assis. Est-ce que, dans ton écriture, là, tu dis que tu n'écris pas tous les matins, mais est-ce que tu dirais que ça change ta créativité également
- Speaker #1
Je pense que ça change un peu parce que j'avoue que quand je suis pas bien mentalement, j'ai moins de créativité, j'ai moins d'idées, j'ai moins envie de prendre ce temps, quand on se sent pas bien, quand on a pas vraiment envie de faire grand-chose. Et là, le fait d'écrire, vu que ça libère pas mal de choses en moi, vu que je décharge tout sur mon carnet, finalement, je pense que ça aide à l'imagination, à la créativité et à tout ça.
- Speaker #0
Et est-ce que tu as On a parlé de routine, mais est-ce que tu as un rituel incontournable pour te reconnecter à toi ?
- Speaker #1
Rituel incontournable, je ne pense pas. Après, je fais des choses qui me font du bien. Je fais des choses que j'ai envie de faire. Et justement, il y a des choses que j'ai envie de faire moi et pas ce que les autres ont envie de faire. Je vais chiner, je vais écrire, je vais faire de l'aquarelle, je vais lire aussi. J'essaie de l'inclure aussi dans ma routine. Et ça aussi, ça fait du bien parce que c'est une chose que je ne prenais pas trop le temps de faire non plus. Donc ça, c'est chouette aussi.
- Speaker #0
Est-ce que tu donnes une place à l'intelligence artificielle dans ta créativité ou dans ton quotidien ?
- Speaker #1
Dans ma créativité, non. J'avoue que, par exemple, si je fais des dessins à l'aquarelle ou quoi, je vais plutôt être inspirée de mes choses au quotidien, de ce que je fais de mon quotidien. Après, l'intelligence artificielle, c'est chouette aussi quand même, il faut se l'avouer. Moi, je l'utilise plus pour répondre à des mails, des fois quand je ne sais pas trop comment formuler les choses ou quoi. Ou alors, des fois pour des idées de recettes. Mais c'est plus dans mon quotidien, plus en mode d'un assistant qu'une aide créative. Je ne lui fais pas trop confiance. Sur les aides créatives, j'essaie de me faire confiance à moi-même.
- Speaker #0
Là, il y a un autre thème que j'aimerais aborder avec toi, dont tu parles sur ton site, qui est la solitude.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Tu parles de solitude choisie, on va y venir. Mais je voulais savoir, avant, est-ce qu'il t'arrive de culpabiliser quand tu ralentis ?
- Speaker #1
Moi, jamais. J'avoue que je sais qu'il y a beaucoup de gens qui culpabilisent de rien faire ou quoi. Moi, pas du tout. Je peux passer une journée, deux jours, trois jours à rien faire sans culpabiliser. À part si, évidemment, j'ai des projets influence ou pro et qu'il faut que je fasse. Donc ça, je fais, mais je ne culpabilise pas du tout. de rien faire. Je trouve que c'est hyper important.
- Speaker #0
Est-ce que ça a toujours été comme ça ou est-ce que tu as eu un déclic ?
- Speaker #1
Déclic, pas forcément. Toujours été comme ça non plus. Je pense que c'est venu petit à petit, en grandissant, en travaillant, en me rendant compte que c'était quand même essentiel de prendre ce temps-là pour soi. Ça fait énormément de bien. J'ai pas vraiment eu de déclic, j'ai pas de solution miracle.
- Speaker #0
Est-ce que tu as été élevée dans une famille où on prenait le temps de ralentir ? ou est-ce qu'il y a ton métier d'infirmière qui a joué ?
- Speaker #1
Dans ma famille, prendre le temps de ralentir, ce n'est pas vraiment quelque chose qu'on nous inculque. Mais après, je pense que c'est peut-être plus lié au métier. Parce que c'est vrai que dans certains services... C'est quand même un peu plus speed, on court partout, on travaille toute la journée. Moi, je faisais du 10-12 heures, donc c'est quand même assez intense. Je pense que c'est à ce moment-là où je me suis dit, il faut que je prenne ce temps pour moi, il faut que je ralentisse parce que je vais...
- Speaker #0
En plus, pour prendre soin des autres, il faut déjà...
- Speaker #1
Exactement, il faut être bien soi-même.
- Speaker #0
Est-ce que tu étais dans un service particulier ?
- Speaker #1
C'était dans la rééducation, donc c'est post-hôpital en clinique.
- Speaker #0
Est-ce que tu crois... qu'on peut trouver un rythme définitif ou que c'est une quête permanente ?
- Speaker #1
Un peu des deux. Je pense que quand on est dans une routine, on peut trouver un rythme un peu définitif parce qu'il y en a qui ont des horaires assez fixes, donc c'est un peu plus facile, je pense, de trouver sa routine. Après, je pense qu'on est quand même dans la quête un peu, on évolue, on change, on a de nouveaux projets, on a de nouvelles vies avec des fois des enfants, des fois, enfin, c'est... C'est tout le temps un mouvement. Donc franchement, je pense qu'on est aussi un peu dans la quête toute notre vie.
- Speaker #0
Est-ce que tu dirais que les injonctions féminines jouent sur le rythme ?
- Speaker #1
Aussi, oui, un peu. C'est quoi ton regard là-dessus ? C'est vrai que je pense que les femmes ont un peu plus de charge mentale que les hommes, peut-être. Je pense que ça dépend des couples aussi. Moi, je pense que c'est assez bien réparti dans mon couple. Je ne vais pas du tout cracher dessus. J'ai vraiment quelqu'un qui m'accompagne à côté de moi et qui est vraiment... Je ne vais pas dire parfait parce qu'il va prendre un peu le melon, mais qui m'accompagne, qui est doux et qui est bien avec moi.
- Speaker #0
Et sur les réseaux, est-ce que tu ressens une pression à créer toujours plus de contenu ou est-ce que vraiment tu restes maître à bord ?
- Speaker #1
Je reste maître à bord. Je ne dis pas que ça ne m'est pas arrivé quand même, parce qu'il y a quand même ce truc de... J'ai fait combien de likes, ça évolue. Il y a quand même ce côté qui est un peu excitant des réseaux où on se dit, là je fais toujours mieux, c'est super. Donc il faut faire attention à ça quand on se lance sur les réseaux. Mais après, j'avoue que je n'ai pas cette pression parce que j'ai toujours plus ou moins gardé mon métier, à part là en ce moment, mais le but c'est quand même de le reprendre un peu. Et je veux garder ce métier justement pour ne pas dépendre des réseaux sociaux. Et faire mes propres choix. Et si pendant un mois, je veux arrêter, j'arrête.
- Speaker #0
Là, tu as 27 ans. Et comment est-ce que tu te projettes à moyen terme par rapport à ces réseaux sociaux et ton métier, justement ?
- Speaker #1
Ça évolue tellement vite que j'avoue que c'est difficile de l'évaluer. Ça fait qu'un an et demi que je suis sur les réseaux. Donc finalement, ça va tellement vite que... Je pensais même pas être... Enfin, enregistrer un podcast un jour, tu vois, donc... Donc, franchement, je peux pas te dire. Même dans un mois, deux mois, je sais pas. Donc, pour l'instant, c'est un peu flou.
- Speaker #0
Un peu flou. Mais est-ce que t'aimes ce côté flou ?
- Speaker #1
Oui, ça va, ça me dérange pas.
- Speaker #0
Tu te laisses porter.
- Speaker #1
Ça aurait pu me déranger avant. Là, je me laisse porter, vraiment.
- Speaker #0
Et pourquoi ça t'aurait dérangé avant ?
- Speaker #1
Parce que j'aime bien être... Enfin, j'aimais bien, je pense, être dans le contrôle, un peu dans... Ça aurait pu être quelque chose qui me panique beaucoup de ne pas savoir où j'allais être dans deux mois.
- Speaker #0
Donc je reviens à notre sujet de la solitude choisie. Est-ce que tu peux nous en parler ?
- Speaker #1
Oui. Alors c'est un sujet que j'ai abordé du coup dans mon article, parce qu'en fait c'est quelque chose qui avant était très compliqué pour moi. J'avais énormément de mal à être seule. Je pense que... Je ne sais pas si c'est pour tout le monde pareil, mais c'est vrai que quand on part de chez ses parents, il y a ce truc un peu... C'est compliqué, on a toujours vécu avec quelqu'un. Et après, moi, j'ai vite emménagé avec quelqu'un aussi. Donc, ça a été compliqué d'avoir des moments seuls, et de savoir m'occuper, de savoir quoi faire. Mais du coup, ça m'a aussi aidée à développer des passions. Parce que finalement, avant ça, je ne m'ennuyais pas trop. Et donc, quand on ne s'ennuie pas, on ne cherche pas trop à développer certaines choses de nous. Et c'est vrai que la solitude, petit à petit, j'ai appris à l'apprécier. Et du coup, maintenant, c'est une chose qui est bien quand elle est choisie, justement. C'est vrai que des fois, il y a une solitude qui est forcée. Et des fois, on est seul parce qu'on est seul. On n'a pas forcément de conjoint, on vit seul, il y a des fois la famille qui est un peu loin ou des amis qui sont loin. Donc ça c'est sûr que c'est quand même, je pense, moins évident. Mais quand on a une solitude qui est choisie, c'est-à-dire que quand on choisit de prendre des moments pour soi, et je trouve que c'est vraiment très bien.
- Speaker #0
C'est riche.
- Speaker #1
Oui, exactement. Parce que justement, on prend le temps. de faire des choses à notre rythme et de faire des choses pour soi.
- Speaker #0
Est-ce que tu comprends qu'il y ait des gens qui aient, entre guillemets, peur d'avoir ces moments, de se retrouver seule avec eux-mêmes ?
- Speaker #1
Oui, parce que ça m'est arrivé. Et ça m'est même arrivé de pleurer parce que je me sentais seule, alors que pour le coup, j'ai ma famille qui n'habite pas très loin, donc même si je voulais aller les voir, j'aurais pu. Mais en fait, il y a des moments où je me suis sentie refermée sur moi-même, à me retrouver à pleurer sur mon canapé, à ne pas savoir quoi faire. Parce que je n'avais pas vraiment de passion, parce que je ne cherchais pas vraiment ce que j'aimais moi, parce que je me sentais perdue. Et je comprends que ça arrive à des gens, mais c'est quelque chose qu'on peut apprécier finalement, petit à petit.
- Speaker #0
La solitude, ça fait aussi appel, enfin le vide, et la nature n'aime pas le vide, comme on dit. Est-ce que le vide, le silence, est-ce que pour toi, c'est maintenant des moments qui... peuvent être synonymes de créativité.
- Speaker #1
Oui, carrément. Avant, je n'aimais pas du tout le silence, donc je mettais toujours quelque chose en fond. J'aimais bien mettre soit des podcasts, soit des vidéos YouTube en fond. Et maintenant, plus ça va, moins j'en mets, et plus j'aime le silence total. Et je pense que ça peut faire peur à des gens, parce qu'évidemment, qui dit silence total, a dit que des fois, on réfléchit avec soi-même. Et ça, ce n'est pas toujours agréable. Mais finalement, ça développe aussi pas mal de créativité parce qu'il n'y a rien qui nous influence. Et ça, c'est bien aussi. Il faut, je pense, ce temps-là, mais c'est sûr que ce n'est pas évident à apprivoiser.
- Speaker #0
Et est-ce que ce rythme, un petit peu à contre-courant des autres, tu l'assumes, tu la choisis ? Est-ce que parfois, tu sens que ça gêne en société ?
- Speaker #1
Pas forcément. Je pense... Enfin, je vois pas pourquoi ça les gênerait forcément, parce que dans le sens où ça ne dépend que de moi et ça ne touche que moi, donc ça n'influence pas sur les autres. Après, moi, j'encourage les autres à prendre du temps pour soi et je pense que c'est essentiel en tant que femme, en tant qu'être humain, au-delà des femmes. C'est hyper primordial de prendre du temps pour soi. Parce qu'en fait, si nous, on n'en prend pas pour nous, qui va le faire ? Vraiment.
- Speaker #0
Est-ce que tu penses que justement cet essor que tu as eu sur les réseaux, il est associé à ça ?
- Speaker #1
C'est possible. C'est possible. Oui, ça peut.
- Speaker #0
Moi, en tout cas, j'étais très admirative de ça à 27 ans. Moi, j'ai 44 ans et c'est ce que j'aspire à faire que depuis 2-3 ans. Donc bravo, en tout cas. Qu'est-ce que tu assumes maintenant que tu n'assumais pas il y a quelques années ?
- Speaker #1
De porter de la couleur. Avant, j'avoue que je m'habillais très rarement colorée. C'était essentiellement noir, marron, blanc. Et maintenant, plus ça va et plus ça matche avec ma personnalité, et plus j'assume le fait de m'habiller colorée, d'aimer les motifs, d'aimer les couleurs, et de le faire ressortir, parce que ça me fait beaucoup de bien au moral, finalement, de m'habiller colorée. Je trouve que quand je m'habille colorée le matin, ça me met dans une bonne énergie, dans une bonne humeur.
- Speaker #0
Avec des boucles d'oreilles, cerises...
- Speaker #1
J'adore !
- Speaker #0
Quand tu penses au mot rythme, quelle émotion ça t'évoque ?
- Speaker #1
La douceur. Prendre le temps, oui.
- Speaker #0
Quel est le moment de la journée où tu te sens, où tu sens que tu es vraiment alignée avec ton rythme naturel ?
- Speaker #1
Là, quand je ne travaille pas, je vais prendre la version où je ne travaille pas, donc c'est en ce moment, je dirais le matin. Le matin où vraiment je suis en pyjama, je fais mon matchage. Je lis un peu, j'écris. Là, c'est vraiment du temps pour moi. Et ça, c'est primordial. Vraiment, tout est silencieux. Alors le mieux, c'est quand Clément travaille.
- Speaker #0
Coucou Clément.
- Speaker #1
Non, je rigole. Mais c'est vrai que c'est plus facile de prendre du temps pour soi quand il n'y a personne chez soi que quand il y a du monde. Parce que ça influence évidemment.
- Speaker #0
Et quand tu travaillais, et quand tu imagines peut-être que tu vas reprendre ton activité d'infirmière, comment est-ce que tu t'imagines ? Essayer de respecter au maximum ton rythme naturel, il y a un moment dans la journée où quand même tu arrives ? Ou sur ton lieu de travail ?
- Speaker #1
C'était surtout le soir en fin de journée, parce que dans la journée, il y avait une petite coupure entre midi et demain, c'est toujours un peu compliqué de faire quelque chose à ce moment-là. Et je ne suis pas trop du matin, donc je suis un peu team dernière minute pour me lever, surtout quand on se lève tôt. Mais du coup, c'était plus le soir, plus se préparer un bon repas, plus... Plus se poser un peu sur le canapé, éventuellement faire des jeux de société, parler, etc.
- Speaker #0
Je rebondis, donc cuisiner, est-ce que... Tu aimes cuisiner ?
- Speaker #1
J'aime cuisiner.
- Speaker #0
Est-ce que tu as des recettes qui te reconnectent un petit peu à toi ?
- Speaker #1
Je dirais plus la pâtisserie en général. Je trouve que le fait de pâtisser, alors déjà il y a les odeurs, c'est pas mal. Et le fait de pâtisser, de pétrir la pâte, la farine, je trouve ça hyper relaxant. Cuisiner de façon générale, j'aime beaucoup aussi. C'est quelque chose que j'aimais beaucoup. J'aimais beaucoup prendre ce temps-là avant d'être sur les réseaux sociaux. Après, j'ai eu double casquette, donc infirmière réseaux sociaux, c'était un peu difficile d'allier le tout. Mais plus ça va et plus j'essaie de reprendre le temps de cuisiner et de faire les choses moi-même.
- Speaker #0
Et tu as une recette coup de cœur ?
- Speaker #1
Tout.
- Speaker #0
J'ai vu les cookies l'autre jour, ils étaient incroyables.
- Speaker #1
Les cookies, c'est mes pâtisseries préférées. Cookies, cinnamon roll. Cinnamon roll, je n'en ai pas trop fait, mais il faudrait que je tente.
- Speaker #0
Est-ce que tu as des gestes au quotidien, des petits gestes, qui sont comme des encres pour toi ?
- Speaker #1
Écriture, évidemment. Le matcha, le fait de préparer le matcha plus, c'est de se poser. Il y a aussi le fait de lire un peu le soir dans le lit, j'aime bien aussi ce petit moment. Le fait de prendre du... Du temps pour soi aussi, quand je fais ma skin care, un peu le soir, de mettre sa crème, de bien se démaquiller, tout ça. Donc ça aussi, je trouve que c'est assez apaisant et ça fait du bien au corps et au moral.
- Speaker #0
Est-ce que tu dis non ?
- Speaker #1
Oui, c'est un truc que je n'arrivais pas à faire. Et là, plus ça va, plus je le fais. Parce que je sens que des fois, dire non, ce n'est pas forcément mauvais. Après, il y a des façons de dire non, évidemment. C'est sûr que si on arrive et qu'on dit c'est bon... Je pense qu'il y a des façons de dire non, mais c'est important de dire non. Parce que finalement, quand on ne s'écoute pas et qu'on ne dit pas non et qu'on y va à reculons, moi je sais qu'intérieurement, mon corps me dit « mais qu'est-ce que tu fais là ? » « Pourquoi tu n'as pas dit non ? » Et donc petit à petit, c'est vraiment quelque chose que je fais.
- Speaker #0
Est-ce que justement, avant, quand tu ne disais pas non, est-ce que ton corps t'envoie des messages ?
- Speaker #1
Oui, je pense que ça ne se remarque pas forcément d'un point de vue extérieur. Des fois, c'était plus une batterie sociale un peu faible. Et je n'écoutais pas forcément mon corps parce que je me dis, non, ça peut être sympa cette soirée, il va y avoir du monde, ça va être cool de voir des amis et tout. Mais en fait, non. Parce que quand on y est, moi, je sais que j'ai du mal à me concentrer sur plusieurs conversations autour de moi. Du coup, je n'entre dans aucune conversation. Et en même temps, je me dis, mais pourquoi tu ne parles pas ? Et je me mets dans un bourbier comme ça, c'est insupportable. Et du coup, des fois, j'ai mon corps, il me dit juste, mais pars, pars. pareil tu peux pas partir comme ça mais du coup voilà donc maintenant je dis non et quand je suis fatiguée je me repose si ton rythme naturel n'avait pas à s'adapter aux autres qu'abandonnerais-tu un chemin ? qu'est-ce que j'abandonnerais ? je sais pas tiens là tu me poses une colle c'est bon signe
- Speaker #0
Bon signe, ça veut peut-être dire que tu as trouvé ton fameux juste rythme.
- Speaker #1
Oui, c'est possible.
- Speaker #0
Parce que ma deuxième question, sinon, c'est qu'est-ce que tu retrouverais de toi si tu abandonnais quelque chose ?
- Speaker #1
Franchement, là, je me sens bien en ce moment. Pour toi, c'est quoi réussir sa vie ? Réussir sa vie, je pense que c'est quand on est aligné à ses valeurs, qu'on fait des choses qu'on aime. Pas forcément pour le salaire. Pour moi, le fait de réussir sa vie, ça ne veut pas dire qu'on est riche, ça ne veut pas dire qu'on a un haut salaire. Ça veut plus dire qu'on a du temps pour soi, justement. On a du temps pour nos proches, pour nos amis, pour notre famille. Du temps pour nous, beaucoup. Du temps pour nos passions, pour nos activités. Et avoir un métier où la charge mentale n'est pas trop grosse. Pas qu'elle empiète sur notre vie perso. En fait, je pense qu'il faut beaucoup prioriser la vie perso. Parce que le travail, c'est bien. Et il faut travailler, évidemment, pour pouvoir avoir une vie perso aussi, des fois. Mais il faut trouver le juste milieu entre les deux.
- Speaker #0
Là, on a parlé de valeur. Dans ton métier de créatrice de contenu, comment est-ce que tu choisis tes collabs ? Est-ce que c'est en fonction de tes valeurs, justement ?
- Speaker #1
Je choisis mes collabs un peu en fonction de...
- Speaker #0
de si c'est quelque chose que je connais déjà ou pas, de savoir si c'est un produit que je peux potentiellement aimer ou non. J'aime bien tester les produits avant d'en parler sur mes réseaux sociaux. Après aussi, ça dépend des fois d'un point de vue éthique aussi, parce que des fois, il y a des marques, des grosses marques américaines qui nous contactent. Et moi, dès le premier mail, non, vraiment pas. Même s'ils proposent beaucoup, ce n'est pas du tout quelque chose qui... qui m'anime et je n'ai pas du tout envie de participer à ça. Et après, des fois, en fonction de comment ça matche avec les gens aussi.
- Speaker #1
C'est important. Si tu devais transmettre un conseil pour apprivoiser la solitude et trouver son propre rythme, quel serait-il ?
- Speaker #0
Pour apprivoiser la solitude, je pense qu'il faut être seule. Enfin, pas se forcer à être seule parce que c'est horrible, mais se prévoir peut-être des petits moments. C'est-à-dire que pendant une heure, deux heures, on va essayer de boire un café seul dans un café, en se prévoyant des activités. Moi, je sais que les premières fois où je sortais seule ou que j'allais manger seule ou quoi, je me prenais un livre, histoire de ne pas paraître juste seule à regarder les gens. Mais ouais, je pense que les premiers steps, c'est d'aller boire un café toute seule, avec un petit livre, un carnet, de pourquoi pas manger toute seule, de se balader un peu seule. avec un podcast, avec de la musique dans les oreilles. Ça permet aussi de se mettre dans sa bulle. Et voilà, petit à petit, d'augmenter un peu ses fréquences et de faire de plus en plus ses petits moments.
- Speaker #1
Pour toi, c'est quoi la plus grosse idée reçue sur le métier de créatrice de contenu ?
- Speaker #0
Je dirais que... C'est peut-être avant, mais j'avais l'impression qu'avant, les créatrices de contenu, elles étaient considérées un peu comme bébêtes. je sais pas trop comment le dire autrement mais c'est vrai que je trouve qu'avant ça disait créatrice de contenu c'est pas un métier c'est pour des gens un peu superficiels et tout ça et je trouve que après je dis ça parce que je crée du contenu je sais pas si mais c'est vrai que je trouve que la création de contenu elle a évolué aussi elle a changé et maintenant je trouve que ça nous apporte des choses, il y a moins cette culture du vide Il y a plus, on suit des gens parce qu'on s'identifie, parce qu'on voit certaines valeurs, parce qu'elles nous inspirent, pour plein de choses différentes en fait. Et moins pour ce truc de je veux suivre la vie de quelqu'un. On cherche vraiment quelque chose derrière la création de contenu.
- Speaker #1
Du fond.
- Speaker #0
Oui, exactement.
- Speaker #1
Pour terminer, je te propose le portrait chinois version juste rythme. Si tu devais choisir un mot-clé pour décrire la communauté qui te suit ?
- Speaker #0
Bienveillante. J'ai essentiellement des femmes qui me suivent et elles sont vraiment très gentilles.
- Speaker #1
Quelle est la plus belle rencontre que tu aies faite grâce à la création de contenu ?
- Speaker #0
Je dirais mes amis. Lisa et Margot, je pense, surtout. Ça permet de rencontrer des gens et des fois de belles personnes. C'est assez dur de créer des liens et de l'amitié, je pense, à mon âge. À 27 ans, c'est vrai qu'on est dans le travail, on sort moins, on a nos anciens amis, nos amis actuels, mais c'est difficile de faire de nouvelles rencontres et de vraies profondes rencontres. Et là, ça a matché tout de suite.
- Speaker #1
Est-ce qu'il y a un vêtement, un bijou, un détail qui t'ancre dans ta féminité ?
- Speaker #0
Les boucles d'oreilles. J'adore mettre de la couleur. Des fleurs, des fruits, tout.
- Speaker #1
Si tu étais un plat réconfortant à manger en cachette à 23h ?
- Speaker #0
Un plat réconfortant ? Moi, je suis plus team salé. Je dirais... J'adore l'ignoki. C'est pas glamour, mais j'adore. Si tu étais une mauvaise habitude ? Mauvaise habitude... Mauvaise habitude ?
- Speaker #1
T'en as pas.
- Speaker #0
Si, si, sûrement. Mauvaise habitude ? C'est pas vraiment une mauvaise habitude, manger du chocolat le soir ? C'est pas une mauvaise habitude.
- Speaker #1
C'est pas une mauvaise habitude, mais c'est plutôt le plat réconfortant à 23h, c'est le chocolat. C'était une chanson qu'on écoute en cachette ?
- Speaker #0
En cachette... Shakira. Mais pas vraiment en cachette. Je l'écoute dans ma voiture ou sous la douche. Sinon, la plupart du temps, c'est des musiques douces, mais j'avoue que les musiques un peu latino-shakira, des fois, ça fait du bien au moral aussi.
- Speaker #1
Si tu devais choisir un objet qui te reconnecte à ton juste rythme ? Et une activité que tu faisais enfin et que tu aimerais refaire aujourd'hui sans honte ?
- Speaker #0
De l'équitation. J'aimerais bien reprendre.
- Speaker #1
Merci beaucoup Camille pour ton partage.
- Speaker #0
Avec plaisir, merci à toi.
- Speaker #1
Et puis à bientôt. Merci d'avoir partagé ce moment avec nous dans le juste rythme. J'espère que cet épisode vous a offert un souffle, un sourire ou une idée à glisser dans votre quotidien. pour avancer un peu plus à votre rythme. Si cet échange vous a plu, parlez-en autour de vous et abonnez-vous à votre plateforme préférée. Laissez un commentaire, c'est ce qui permet au podcast de rayonner. Pour découvrir d'autres épisodes ou me contacter, rendez-vous sur le juste rythme. Et si une femme inspirante vous vient à l'esprit, écrivez-moi, vous pourrez être ma prochaine invitée. A très bientôt, et d'ici là, prenez soin de votre cœur, de votre corps et de votre tête.