- Speaker #0
Bienvenue dans le Lab Oratoire de Dawila Salmi, le podcast qui ose déployer son leadership.
- Speaker #1
C'est en prenant la parole que l'on prend sa place, et c'est dans le partage que l'on réussit la vie.
- Speaker #0
Bonjour à toutes et à tous, très heureuse de vous retrouver pour ce septième épisode autour de l'Arc Oratoire Outils Fédérateurs. Bonjour Dawila, comment vas-tu ?
- Speaker #1
Bonjour Sophia, que la paix soit sur vous et autour de vous, je me sens toujours en joie quand je suis dans ce podcast comme d'habitude. Et toi, comment tu te sens ?
- Speaker #0
Très très bien et hâte d'en savoir plus sur cet outil fédérateur qu'est l'art oratoire. Avez-vous déjà remarqué comment certains orateurs ont le pouvoir de rassembler les foules ? Dans ce nouvel épisode, nous allons décrypter les secrets de l'art oratoire fédérateur, comment créer un lien émotionnel, avec votre auditoire pour susciter l'enthousiasme et fédérer autour d'un projet commun. Première question, Nawila. Selon toi, quel est le point commun de ces leaders qui ont laissé une trace dans l'histoire ?
- Speaker #1
Un sujet... Waouh ! Rappelons que l'art oratoire est l'art de transmettre une pensée dans l'action pour l'action, que l'art oratoire est la d'émouvoir par la parole et de susciter l'action au sein de l'auditoire. Et donc tous ces orateurs leaders, tous ces leaders avaient une particularité, c'est que le message qu'ils incarnaient était construit d'une certaine manière permettant de fédérer le public. chaque discours ont des liens en commun si on reprend le discours de Gandhi le discours de Malcolm X le discours de Nelson Mandela on ne va pas tous les reprendre tout de suite maintenant mais je vous invite tous à les regarder il y a des éléments fondamentaux essentiels il y a un problème à résoudre il y a une solution qui est apportée mais une solution qui parle à tout le monde une solution qui touche des intérêts communs. Il y a également une crédibilité à porter le message. Il y a une posture et une fonction incarnées. Donc il y a des lois oratoires. Et je pense que, alors, il faut savoir que l'art oratoire et le leadership sont des compétences qui ont été observées. Ce n'est pas des compétences qui ont été créées. Ce sont des compétences qui ont été observées chez les leaders, qui ont marqué l'histoire, qui ont laissé une trace pérenne dans l'esprit de leur auditoire. C'est ça, l'oratoire. Laisser une trace pérenne. Ils n'ont pas parlé pour parler. Et que quand on a observé, il y a une espèce de laboratoire, pour simplifier les choses, mais une espèce de laboratoire international, qui ont observé tous ces hommes et toutes ces femmes, qui ont laissé une trace et qui ont permis à l'humanité d'évoluer et de réfléchir. Ils avaient tous... en commun des postures et des messages en alignement total avec ce qu'ils incarnaient. Donc, ils avaient des stratégies de fond et des stratégies de forme. Et c'est ce sur quoi nous allons nous arrêter durant cet épisode. Il y avait une manière de transmettre le message sur le fond, leur parcours de pensée est très structuré. Contrairement à ce qu'on peut penser, on peut être en improvisation, mais il y a des éléments sur lesquels on ne peut pas passer outre. Et en même temps, ils avaient une certaine posture. de tous les orateurs, prophètes, leaders qui ont marqué une histoire, vous ne verrez jamais un leader qui n'a pas une posture de verticalité. Vous ne verrez jamais un leader couché. Ramenez-le-moi.
- Speaker #0
Alors...
- Speaker #1
On reviendra dessus, on reviendra sur les différentes postures.
- Speaker #0
Comment, de par leur posture et... et simplement à travers leur art oratoire, ont-ils pu fédérer ? Explique-nous un petit peu plus en profondeur cette notion.
- Speaker #1
Il faut savoir que quand on rentre dans la volonté de vouloir fédérer, on rentre dans des leviers d'influence et de persuasion. Aujourd'hui... convaincre n'est pas suffisant. On l'a dit souvent, convaincre, c'est contraindre. Là, l'idée, c'est d'augmenter, d'élever le niveau de conscience. C'est-à-dire qu'on passe à la volonté de créer des leviers de persuasion, de persuader. Persuader est plus fort que convaincre. D'accord ? Parce que ça va créer des bascules mentales. Et quand on est dans ces niveaux de persuasion, avec toute la masse d'informations, il y a un magma de masse d'informations actuellement, on est complètement noyé par de l'information. Et l'orateur qui sort avec un message lumineux est celui qui nous offre de la clarté, un chemin, de la facilité, de la fluidité. On est d'accord. Oui. Et ce chemin de fluidité va s'inscrire dans son discours. Donc, pour discourir avec fluidité, il faut déjà mettre de l'ordre dans tes idées. Beaucoup d'êtres humains ont une pensée en arborescence. Oui. Donc, il y a des techniques comme le mad mapping qui permet de résumer, de synthétiser, de structurer ses idées. Mais avant... il y a un moment où il est très bruyant il y a une méthodologie que moi j'ai découverte aux Etats-Unis quand je me suis formée au storytelling à la structuration de pitch c'est que la première étape c'est de déverser ce qu'il y a dans ton cerveau sur du papier sans aucune structure, juste écrit tout ce qui te passe par la tête complètement, un flux total de pensée sans chercher à y mettre de la cohérence c'est à dire que tu vas choisir un sujet et tu vas poser sur papier tout ce qui te passe par la tête à... absolument tout. Et ensuite va venir le processus d'entonnoir. C'est ce qu'on fait aussi à la Cité des leaders inspirés, dans le e-laboratoire, il y a un module de formation axé sur comment structurer son parcours de pensée, le synthétiser et ensuite l'incarner. Donc tous ces leaders qui ont marqué l'histoire et qui ont voulu fédérer ont quand même fait ce travail en amont, ils ont quand même porté cette structuration pour rendre le discours fluide, compréhensible, crédible. Qu'est-ce que c'est qu'un discours crédible ? C'est-à-dire que pour rendre un discours crédible, il faut qu'il soit attendu par le public. Donc, ça demande de s'intéresser profondément au public. Tous les orateurs leaders, tous ceux qui ont marqué l'histoire, l'humanité, qui ont laissé une trace. dans leur auditoire, dans l'esprit de leur auditoire, avaient un amour profond et un désir profond de reconnaître, de connaître, de maîtriser presque la douleur que vivait le peuple, que vivait leur auditoire. Ils s'intéressaient... tellement à toutes les configurations du public que le public se reconnaissait encore mieux qu'eux-mêmes. Tu comprends ? C'est-à-dire qu'on a un orateur qui connaît mieux les problématiques du peuple que le peuple lui-même. Donc, il va même réveiller. C'est ce que faisait... Socrate, à l'époque, face aux paysans qui subissaient l'injustice des rois, entre guillemets, il les poussait à réfléchir.
- Speaker #0
C'est ce qui manque aujourd'hui à nos politiques.
- Speaker #1
Ils questionnent plus,
- Speaker #0
ils imposent.
- Speaker #1
Ils questionnent plus. D'ailleurs, ils sont complètement déconnectés des réalités du peuple, des réalités de leur population. Il y a un énorme...
- Speaker #0
On se souvient de cette histoire de pain au chocolat à 15 centimes.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
C'était copé, il me semble.
- Speaker #1
C'était copé, exactement. On voit bien qu'il y a un écart énorme entre ceux qui discoursent au profit du peuple et le peuple. On voit bien qu'il y a des intérêts qui ne sont pas du tout alignés à un bien commun. Donc, il y a vraiment une volonté de s'attarder, d'accord, les problématiques. Et en marketing, on appelle ça la cible. C'est maîtriser ta cible, etc. On retrouve tout ça. C'est pour ça qu'il y a des entrepreneurs qui impacteront plus, parce qu'il y a vraiment une volonté de c'est quoi le problème de mon client ? C'est quoi ses attentes ? C'est quoi ses douleurs profondes ? De quoi il souffre ? Comment je peux l'aider ? Parce que qu'est-ce qu'un entrepreneur ? Qu'est-ce qu'un leader ? C'est celui qui voit un problème et qui propose une solution. Mais le problème, ça doit devenir ton meilleur ami. Tu dois surpasser le problème et tu deviens la solution au problème. Mais pour cela, il y a vraiment des lunettes à mettre qui te donnent l'envie et l'impulsion d'observer ton public. Donc, la connaissance de ton public est fondamentale. Tous les leaders avaient une connaissance, une expertise. On en revient un peu à l'ingénierie d'affaires qui doit maîtriser son sujet. Tu vois ? Oui,
- Speaker #0
c'est une négociation aussi.
- Speaker #1
Exactement. Oui, avec toi-même, avec ton pitch. C'est pour ça que c'est important. Pour moi, un très bon négociateur est aussi un très bon pitcher. Très compliqué d'être un bon négociateur si tu ne sais pas pitcher, si face à ton public, tu es en incapacité de parler de ce qui t'anime en quelques secondes. D'accord ? On apprend aussi à faire des elevator pitch en 30 secondes. Le temps de monter un étage ou deux étages, tu te dois d'être en capacité de rentrer directement dans le problème, de construire une connexion et de proposer la solution et de clôturer par on se voit en rendez-vous, on se prend un café ou je ne sais quoi. D'accord ? Il y a des négociateurs qui ne sont pas... bon pitcher, il y a des débatteurs, des contradicteurs qui ne sont pas forcément bons face à un public. Donc tout ça, ça se travaille. C'est pour ça que moi j'offre en tout cas un ensemble de compétences pour être un orateur multidimensionnel 360. Je sais pitcher, je sais m'exprimer devant un public, si je veux faire un TEDx, c'est possible. En même temps, je sais animer une réunion, je sais manager et je sais négocier. C'est ça les compétences de la cité des leaders inspirés. Parce qu'on est amené à tout faire. En tout cas, quand on veut fédérer, on est en capacité de servir un message très rapidement.
- Speaker #0
C'est pour ça que tu parles de multiversité.
- Speaker #1
Tout à fait. exactement la cité des leaders aspirés qui a été renommée la multivers cité en lien avec le monde multivers aussi et la pluridisciplinarité des expertises et des enseignements qui sont proposés donc la première étape déjà un ce qu'on perçoit de commun chez ces leaders orateurs c'est la dimension de je m'intéresse au public Moi, je me souviens une fois, j'avais prévu de faire un discours. Une fois, ça, plusieurs fois. Ça, c'est ma life. C'est pour ça que maintenant, je mets les grandes lignes, mais je m'adapte. Tu sais bien, tu m'as déjà. Je m'adapte au public parce que parfois, ce que tu prévois...
- Speaker #0
Ultra flex.
- Speaker #1
Ultra flex, flex, double flex. Il faut avoir confiance en la vie et au public aussi. C'est vrai. Donc, en fait, tu co-construis avec le public. Et donc, on m'avait dit... Et donc, là, je suis encore dans mes petites titres de langage. Hashtag l'épisode précédent. On m'avait dit, on m'avait en tout cas sollicité pour intervenir dans le but de proposer une formation, en tout cas une intervention pour un public d'adolescents, un public de jeunes, d'étudiants qui n'allaient pas tarder à rentrer dans le marché du travail. Donc moi, dans ma tête, c'était vraiment, ok, je vais commencer à réfléchir sur leurs problématiques, je vais aller chercher des exemples qu'ils leur parlent. Donc je suis vraiment rentrée dans le cerveau, dans le problème, je commençais à lire énormément de choses. à questionner. Bref, je suis vraiment un fond. Là,
- Speaker #0
t'es dans ta casquette de journaliste un peu.
- Speaker #1
Exactement. Ah oui, un orateur, quand il pitche, est un journaliste, il fait des chercheurs. C'est un quêteur de sens, un quêteur d'informations. Il farfouille, il fouille. Ah oui, oui, il est... C'est un agent secret, FBI. C'est un Charles Cole. T'es obligé. C'est important. Je sais pas, moi, demain, tu t'intéresses à quelqu'un, ben, tu t'intéresses à quelqu'un. De toute façon, on le fait systématiquement. Quand tu veux acheter une maison, tu fais quoi ?
- Speaker #0
Ah ouais,
- Speaker #1
t'inquiète. Ben voilà, tu fais une enquête, le voisinage, le terrain, tu vérifies s'il n'y a pas une problématique au niveau des terres, enfin bref. Donc là, c'est pareil. Il y a vraiment cette envie de s'intéresser. Et ce n'est pas de le faire dans un espace de lourdeur. Non, c'est vraiment génial, des étudiants et tout. Le rideau se lève, je vois des seniors. Ah,
- Speaker #0
waouh !
- Speaker #1
Et là, le commanditaire, celui qui m'avait envoyé le cahier des charges, dit Mais attendez, le public, ce n'est pas du tout celui que vous m'avez envoyé. Ah oui, on s'est trompé, on vous a envoyé la mauvaise fiche. Mais bon, on vous connaît, vous allez improviser. Là, clairement, qu'est-ce qui se passe ? Je n'allais pas imposer à mon public ce que j'ai préparé. Il est fondamental, tout comme en négociation, de remettre en question sa stratégie. Donc, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai remis ma question. complètement de A à Z, il y avait des points, des problématiques qui pouvaient rester. Donc très rapidement, c'était oula, oula, oula, oula, oula. Si je suis là, aucune arme, aucune âme est en capacité de gérer ce qu'elle n'est pas censée gérer.
- Speaker #0
Ah oui, ok.
- Speaker #1
Donc si je suis là, c'est que je peux le faire. La foi, je t'ai dit moi, moi c'est la foi qui me sauve. C'est pas mes préparations. Yarkin, vraiment la certitude, la foi absolue en me disant, attends, c'est bon. Si Dieu t'a mis là, avec ce public-là, c'est que tu peux co-créer quelque chose. Et puis, Darwila, t'es face à des seniors. T'as peut-être plus de choses à apprendre que toi, t'as à leur transmettre. Alors, qu'est-ce que j'ai fait ?
- Speaker #0
T'es descendue d'une marche,
- Speaker #1
comme dans l'épisode. Parfois, un orateur, il est toujours... Donc là, clairement, j'ai dit, bon, tu vas mettre de côté les problématiques que t'avais préparées. Et je leur ai posé des questions. Je suis ravie d'être avec vous. Moi, qui pensais avoir un public un peu plus jeune, j'ai toujours rêvé de m'entretenir avec un public de seniors. Alors, j'aimerais vous poser des questions. parce que je n'avais rien, j'avais pas ce travail. C'est la question que j'allais te poser.
- Speaker #0
Tu n'as pas pu mener ton enquête.
- Speaker #1
Exactement, je l'ai menée dans l'instant présent. Et j'ai posé des questions. Alors, quelles sont vos problématiques autour de la communication ? Quelles sont vos problématiques que vous vivez dans votre quotidien ? Qui peut partager une expérience horrible avec la communication ? Et là, le fil rouge, le fil conducteur s'est construit ensemble. Et on a construit comme une espèce de collier. On a enfilé comme ça, perle par perle. Voilà, ils étaient une trentaine et on a pu co-construire ensemble. Et moi, ma compétence, je la connais, mon expertise, je la connais. Et donc, j'ai co-créé avec mon expertise et avec leurs problématiques des solutions communes. Donc, on a co-créé un pitch et là, on fédère. Personnalité. Mais ils se sentent concernés et donc, ils ont fédéré à mon message. Voilà, donc il y a eu plein de partenariats qui s'est fait. Et ça, ça demande une foi absolue envers le public, de le voir non pas comme un piège et aussi de se dire que si on est là, c'est qu'on a la capacité de co-créer. et de sortir vraiment de sa casquette d'expert et de vraiment entrer dans cette posture de coach à ce moment-là et de questionner. Et de se dire aussi, et je leur ai dit d'ailleurs, vous savez quoi ? Moi qui pensais voir une jeunesse qui avait entre 16 et 25 ans, écoutez, je me retrouve avec mes aïeux, mes ascendants, j'ai beaucoup de choses à apprendre. Ils m'ont appris énormément. J'avais des moments de silence et on a confié ensemble. Et à la fin, on a continué l'échange et j'ai eu énormément d'opportunités à travers cet échange-là. Parce que je me suis intéressée à eux. Il y a vraiment une décision de regarder son public avec un intérêt. et avec beaucoup de neutralité et d'amour. Et donc au final, c'était une opportunité incroyable. Beaucoup de portes ont été ouvertes parce que les seniors ont beaucoup plus d'expérience que nous et il y a une partie de la vie qu'ils ont vécue, qu'on n'a pas vécue. Donc ils m'ont donné énormément de conseils aussi. Ils m'ont beaucoup encouragée. Et ce qu'ils ont adoré, ce qu'ils ont aimé, c'est cet espace qui leur a été offert. Et quelque part, ce n'était pas moi qui étais censée leur transmettre de l'information, c'était à eux de s'exprimer. C'est leur espace. C'est aussi enrichi.
- Speaker #0
Est-ce que tu dirais justement que quelqu'un qui s'est fédéré repart aussi ?
- Speaker #1
Bien évidemment. Je te l'ai dit, tu te rappelles.
- Speaker #0
Avec un cadeau entre guillemets.
- Speaker #1
Tu ne peux pas fédérer seul. La mission est tellement grande que tu as besoin des autres. Toujours. C'est pour ça que c'est des concepts qu'on retrouve dans la négociation. Les concepts que l'on enseigne en art oratoire, on les retrouve. C'est-à-dire que c'est une suite logique en fait. C'est les fruits que tu récupères. Mais l'enracinement, la graine que tu plantes dans la terre, ça c'est du côté art oratoire. Donc ce regard d'intérêt décidé, ce regard de neutralité, de le voir comme une ressource, que l'autre va venir te donner de l'information sur toi, que le public que tu as te mérite. Tu as le public que tu mérites. Donc si tu penses être supérieur à ton public, tu auras un public qui te prendra de haut. Donc ça c'est vraiment pour venir répondre, parce que j'ai souvent la question, et quand on ne connaît pas le public, apprenez à le connaître dans l'instant T. Bien évidemment que là... Bon, après, pour être aussi à l'aise, j'ai travaillé. Ça fait quand même 20 ans que je suis dans cette histoire. Oui, bien sûr. Il faut pratiquer. De toute façon,
- Speaker #0
on ne cesse de le répéter au cours de ces épisodes. Il faut pratiquer. Et puis, on pratique. C'est comme un sport, on l'a dit. Et ensuite, on va avoir les bons réflexes. Et ce que tu partages là, ça me fait penser un petit peu au stand-up. Quand les gens rentrent en scène et improvisent avec le public, il y a aussi cet esprit de fédérer.
- Speaker #1
Oui, complètement. Le stand-up, le slam, l'improvisation, il y a vraiment cette dimension de je co-créerai avec toi, je ne sais pas, mais je vais aller puiser en toi. Mais pour aller puiser en toi, encore faut-il que je t'observe, que je te regarde. Il y a plusieurs lois en oratoire. Il y a vraiment le fait de respecter son public. Ça, c'est très important. Il y a aussi une deuxième loi, c'est de respecter son personnage, son message. C'est-à-dire que tous les orateurs, par exemple Malala, parce que beaucoup me disent qu'il faut avoir de l'expérience, de l'expertise, etc. Malala, elle n'avait que 14-15 ans quand elle a commencé à se mettre au service d'un message qui lui-même est au service de l'éducation des filles, dans un état taliban à l'époque. Je vais enlever le mot taliban parce que c'est un terme en arabe qui est très noble, taliban, qui veut dire enseignant. Donc en tout cas, les terroristes qui empêchaient les filles au Pakistan d'aller à l'école. Malala a eu le prix Nobel de la paix. Elle a eu le prix Nobel de la paix très jeune et elle a reçu une balle. justement durant son combat. En allant à l'école, non ? En allant à l'école, parce qu'elle... En fait, l'école était fermée, les filles ne pouvaient plus être éduquées dans ce sens-là, et elle a voulu donc montrer et incarner la posture de liberté en prenant le bus. Il y a un des terroristes qui lui a tiré dessus, il a ballé, il a effleuré. Donc elle a eu, je crois, une tétraplégie, en tout cas une paralysie au niveau du visage, et elle a été soignée à l'étranger. Donc c'est devenu un symbole. Mais il y a beaucoup de femmes comme ça en Afghanistan, c'est pas juste un... en Afghanistan, au Pakistan, c'est pas la seule. Mais ce que je veux dire, c'est que le message, elle l'a bien compris parce qu'elle faisait partie des douleurs que subissait son public. Donc, il faut être quand même un minimum concerné par ce que tu proposes.
- Speaker #0
Par la cause.
- Speaker #1
Bien évidemment. Donc là, il y a cette notion de respect du personnage, c'est respecter la logique de pensée de ton message. Tu dois discourir en respectant les valeurs du message. Les valeurs que tu vas apporter. Mettre en avant les valeurs promues, doivent être alignées avec les valeurs perçues.
- Speaker #0
Et c'est aussi pour ça que beaucoup d'orateurs parfois pêchent, parce qu'ils ne préparent pas leur discours. Donc ils ne peuvent pas incarner le message si les mots ne viennent pas d'eux-mêmes.
- Speaker #1
Beaucoup confondent préparer et apprendre par cœur. Ce n'est pas parce que tu as appris par cœur ton message que tu l'as préparé. Tu peux apprendre par cœur un truc sur ChatGPT, ou Gimini, ou bref, tout ça, tu l'apprends par cœur, mais tu ne l'as pas préparé, je suis désolée. Le préparer,
- Speaker #0
c'est le retravailler avec...
- Speaker #1
C'est l'épouser, c'est l'embrasser, c'est l'épouser une science, c'est relationner avec, c'est s'offrir, il faut chercher, il y a vraiment ce travail d'enquêteur, ce travail d'amour, c'est vraiment...
- Speaker #0
Il faut se reconnecter à son corps aussi. parce que quand tu lis ton texte, il faut aussi que tu te connectes est-ce que tu es aligné avec tout ce que tu racontes ?
- Speaker #1
C'est ce que disait Flaubert quand il écrivait ses livres il allait après dans un gueuloir il appelait ça le gueuloir, il lisait à haute voix ce qu'il avait écrit et s'il ne ressentait pas d'émotion Il déchirait la page. Donc, il y a vraiment cette notion encore de ressenti.
- Speaker #0
Avec l'écho, il entendait son discours.
- Speaker #1
Et puis parfois, tu sais, une phrase, elle peut être très jolie d'un point de vue rhétorique, mais humainement parlant, elle ne parle pas. Et donc, parce que la phrase ne sert pas le message, elle sert la personne. On passe tous par là.
- Speaker #0
Il faut avoir des belles tournures de phrases pour que ça sonne bien.
- Speaker #1
Pour passer pour quelqu'un d'intelligent, tu as compris. Mais parfois, une phrase beaucoup plus percutante, c'est certes des rimes, on appelle ça, de mémoire, le para, paro, paronomacée. Le paronomacée, c'est une figure de style qui permet de créer une rime dans une idée. Par exemple, au lieu de dire il faut travailler dur pour gagner plus, tu peux dire qui s'entraîne réduit sa peine. Tu vois, ça crée un peu... C'est en prenant la parole que l'on prend sa place. Et c'est dans le partage que l'on réussit. La prosodie, ça met de la musicalité, mais là, on est plus dans une structure de figure de style. On est plus dans la création de rimes. Parce que tu peux créer une rime, La rime, elle est là, elle est écrite, elle est figée. Mais toi, t'en mets pas de prosodie. Je vais te faire une phrase avec et sans prosodie. Sans prosodie, c'est qui s'entraîne réduit sa peine. Une phrase avec prosodie, qui s'entraîne réduit sa peine.
- Speaker #0
Tu vois ? Beaucoup plus de son,
- Speaker #1
beaucoup plus de vibration, beaucoup plus de musicalité.
- Speaker #0
C'est ce que certains avocats utilisent parfois en plaidoirie.
- Speaker #1
Dans la plaidoirie,
- Speaker #0
oui.
- Speaker #1
C'est de l'éloquence. Il y a de l'éloquence là-dedans. La phrase, elle a été structurée avec une certaine forme de rhétorique. Elle est quand même réfléchie. Donc, pourquoi je t'ai parlé de ça ? Cette figure de style ?
- Speaker #0
On parlait du gueuloir.
- Speaker #1
Oui, voilà. Donc, tu vois bien qu'il y a des phrases qui sont jolies, mais qui ne vont pas te faire frissonner. Donc, Robert avait cette intelligence, justement, de se dire, si moi, je ne ressens rien à la lecture de mes écrits, mon public ne ressentira rien non plus. Donc ça, ça va arriver dans les outils oratoires sur la forme. Mais juste pour rester sur les lois, et après on arrêtera là, donc il y a vraiment, je respecte mon public, donc je vais faire une enquête et vraiment je l'aime, il y a vraiment une notion de décider de l'aimer. Il y a le respect de mon personnage, c'est-à-dire que je vais construire un personnage solide, ça c'est très important, qui est différent de ce que je suis dans ma quotidienneté. C'est incarner mon personnage. Je vais vous donner un exemple. On en avait parlé dans quelques épisodes. de la série 1, je crois, la saison 1, où je disais qu'un médecin doit incarner une certaine maîtrise de ses gestes. Est-ce que tirer, voir un chirurgien et qu'au moment de te prescrire une ordonnance, tremble ? Tu vois ? Donc, en fonction de ce que tu transmets comme message, tu dois incarner les valeurs de ce message. Donc, si je vends, si je transmets, si je valorise une compétence qui demande une maîtrise de soi, Je suis désolée, sur le papier, je m'appelle médecin, chirurgien, maîtrise totale, mais quand je te vois, quand je le vois, il tremble. C'est pareil pour le message que tu transmets. Quand certains orateurs expriment des mots comme force, comme confiance en soi, comme je suis libre, je me libère, mais qu'à côté de ça, à côté de cela, Les valeurs promues ne sont pas seules qui sont perçues, c'est-à-dire que je parle de se libérer du regard des gens, et je regarde le sol, ou je regarde le plafond, je parle de force, mais mon corps complètement mou, je suis une gomme, je suis complètement raplapla. Je n'incarne pas le personnage en lien avec le message. En gros, si je devais faire une analogie avec le théâtre, je ne respecte pas la pièce qui a été écrite par l'auteur. C'est comme si je refusais d'être l'acteur. script qui m'a été demandé. Oui, mais t'es payé pour ça, en fait. Donc là, quelque part, tu écris ton message, donc tu deviens auteur de ton message. En même temps, tu deviens metteur en scène parce que tu dois structurer ta posture, tu deviens ta propre victrine. Donc si tu veux fédérer du monde, fédère ton corps, déjà. Fédère tes mots. Fédère ton discours. Fédère ta restauration.
- Speaker #0
C'est le fact moins, t'as raison. Quand une personne n'incarne pas, en tout cas, une... est complètement assonnante.
- Speaker #1
C'est l'art pour elle, sans lien avec l'épisode d'avant. Oui,
- Speaker #0
et ça rejoint un peu ce qu'on disait quand je suis décryptée un petit peu le discours de Gabriel Attal et il y en a d'autres. Tu as parlé aussi d'Emmanuel Macron et Marine Le Pen et on le sent. Voilà.
- Speaker #1
D'accord, donc comment tu veux fédérer, dire des mots, c'est important que les mots soient vécus dans l'instant T, qu'ils soient dégustés. Chaque consonne, chaque voyelle, chaque respiration, chaque silence, chaque virgule, chaque... point, chaque tonalité, chaque affirmation, questionnement, qu'importe, doit être vécu pleinement. Donc ça demande d'être présent. Pour fédérer un peuple, le soulever, le réveiller, ça demande à ce que l'orateur soit vivant, soit présent,
- Speaker #0
soit volontaire.
- Speaker #1
Comment être vivant et présent ? La posture du corps, mobiliser son corps. Donc là, on est vraiment dans la dimension de je respecte mon muscle. En art orateur, on appelle ça l'obligation scénique. D'accord ? Je me fous un peu un coup de pied au derrière. pour venir incarner mon message. Et ce n'est pas ma tête qui vient l'incarner, c'est mon corps qui se met en mouvement. Je reprogramme ma réussite, je reprogramme mon leadership. On l'a vu en dépouillement, et à un moment donné, c'est le corps qui doit être en lien. Un message solide se doit d'être porté par un corps tonique. Et donc ce muscle, je l'offre au public parce que je ne peux pas exprimer une volonté d'accompagner un auditoire, de fédérer à travers une idée. C'est celui qui fédère, il n'est pas solide avec son propre message. Et donc, c'est important de sentir que l'orateur qui me parle, je peux compter sur lui, je peux m'asseoir sur lui, il est solide. Sinon, il va y avoir une faute de personnage, c'est-à-dire que je vais voir plus le projet, mais pas assez la personne. Le but, c'est de voir et la personne dans la relation, c'est-à-dire qu'il s'est suffisamment intéressé à moi, c'est-à-dire la dimension de je respecte mon public, mais en même temps, il a suffisamment confiance. en sa capacité de réaliser ce qu'il me propose, parce que je le sens solide. Donc je sens le projet et je sens la personne et je crée un personne. Age. C'est ma personne avec quelque chose de plus maîtrisé. C'est moi avec quelque chose de plus construit. C'est moi avec quelque chose de plus grand. Âge, personne, âge. Il y a une dimension de je prends de la bouteille, je prends de la maturité. Et c'est ce message-là qui permet de fédérer quelque part. Donc il y a aussi une posture. Je regarde mon public, je ne me débranche jamais. Je m'intéresse à lui en préparant, en faisant mon enquête. Mais quand je suis face à lui, je m'intéresse à lui. C'est-à-dire, pupille iris, je me connecte. Je suis là. Je te regarde, je ne me déconnecte jamais. Moi, je dis souvent, on est comme une pieuvre. J'absorbe tout mon public. Je le regarde.
- Speaker #0
Tu pourrais nous donner un contre-exemple ? Tu as cité de très bons leaders qui ont réussi à fédérer. Est-ce que tu pourrais nous donner le contre-exemple des personnalités que tu as en tête qui n'arrivent pas à fédérer mais qui gagneraient avec les outils que tu as partagés ?
- Speaker #1
Oui, oui. Alors, déjà, je vous invite. Alors regardez tous ceux qui fédèrent et vous verrez qu'ils ont tous une posture de verticalité, une tonicité dorsale, qui regardent tous leur public quand ils prennent la parole, et qui sont dans une voix prosodiée, une voix posée avec des silences. Observez, vous verrez que les personnes qui vous inspirent portent ces caractéristiques. Et de l'autre côté ?
- Speaker #0
J'ai quelque chose qui me vient et je vais te le partager maintenant pour ne pas perdre le fil, parce que tu as donné des codes et on parlait un peu politique. On ne soutient aucun politique, mais j'ai le discours de Valérie Pécresse qui me revient en tête. Elle a essuyé pas mal de moqueries quand elle avait pris la parole derrière son pupitre, parce qu'elle a essayé de prosodier à un moment donné. Tu sais, sa voix, elle était presque à bout de souffle. Je ne sais pas si tu l'as en tête. Donc, elle avait pourtant une posture où elle se tenait droite et elle a essayé de donner du coffre à sa voix. Qu'est-ce qui lui a manqué ? pour incarner ce côté...
- Speaker #1
Je ne vais pas rentrer dans son intention, mais dans ce que j'ai pu voir, quand la parole ne dépasse pas la rampe, c'est qu'elle manque de ciment. Elle manque de ciment dans le sens où elle manque peut-être de courage. Et quand ça manque de courage, elle s'essouffle. La voix peut s'essouffler. Donc peut-être que ce qu'elle avait prévu de dire, ou qu'elle a dit, c'était purement ce qu'on lui a dit de dire aussi. Et que ça manquait peut-être de souffle d'elle-même. Je ne sais pas. Ça, on ne peut pas le savoir. Mais c'est comme un peu quand on récite, tu sais, le Coran. Il y a vraiment un travail respiratoire. Et ce travail respiratoire, il se fait non pas au niveau de la voix, il se fait au niveau du ventre. Et le ventre, c'est la matrice de la vie.
- Speaker #0
Ah oui.
- Speaker #1
Le ventre, c'est là où il apparaît le plus. C'est les muscles. Les hanches. Ta table des hanches, quand on te demande de gainer, ta verticalité, c'est comme ton tronc d'arbre. Si tu te penches un peu trop à droite ou tu te penches un peu trop à gauche, on voit qu'il y a une problématique entre terre et ciel. Et donc parfois, les problématiques de souffle sont liées avec ce raccordement au niveau de la hanche. Et donc une problématique peut-être d'ancrage ou de s'autoriser à se laisser inspirer. Je ne sais pas, je reste très générique. Oui. OK ? Parce que je n'ai pas...
- Speaker #0
On n'a pas d'image là sous le...
- Speaker #1
Oui, ça serait plus intéressant, ça pourrait parler.
- Speaker #0
On parle d'un souvenir, moi je te partage ça,
- Speaker #1
mais... En tout cas, pour en citer quelques-uns, je sais que par exemple Emmanuel Valls, bon ben voilà, il n'a pas été... Qu'est-ce que tu as retenu d'Emmanuel Valls ? As-tu retenu quelque chose ?
- Speaker #0
Je m'abstiens.
- Speaker #1
Voilà, bon. Est-ce que tu as retenu quelque chose de la part de... Même si, bon, il est resté, il a fait un mandat, Nicolas Sarkozy. À la fin de son mandat...
- Speaker #0
Il a énormément de tics.
- Speaker #1
Corporels, des tics corporels.
- Speaker #0
Ça le dessert.
- Speaker #1
Bien sûr, ça peut le desservir, bien évidemment. Ça dépend si ce tic est en lien avec ce qu'il dit. Encore une fois, il y a une harmonie entre le geste qui te précède et les mots. Par exemple, si tu utilises un mot douceur, un mot d'alignement, et qu'à ce moment-là, ton corps zouk, bon ! Ça donne de l'information, ce qu'il y a une incohérence. On ne dit pas que c'est bien ou que c'est mal, encore une fois.
- Speaker #0
Bien sûr.
- Speaker #1
Donc, c'est important de travailler son discours et de vérifier si on est aligné aussi avec ce qu'on dit. Combien d'entrepreneurs j'ai vu stagner pendant des années parce qu'ils n'étaient pas alignés, ils n'osaient pas, ils n'étaient pas à l'aise, ils n'avaient pas le courage de dire ce qu'ils avaient dans les tripes. Du coup, c'est tout ce dépouillement qu'on va aller travailler. Une fois qu'ils sont OK avec ce nouveau personnage, ils sont beaucoup plus à l'aise. Donc, c'est pour ça que le respect du personnage est important. Tu vois, cette notion d'obligation scénique et de respect de ton message et de, même si toi, dans ta vie de tous les jours, t'es timide, ton message, le message que tu veux transmettre, c'est de s'ouvrir à la vie. Donc, créer un personnage qui s'ouvre à la vie. Et à force de créer ce personnage qui s'ouvre à la vie, ça va agir sur toi. Et ton message va te faire grandir et tu t'ouvriras peut-être plus à la vie. D'où l'art oratoire est un outil libérateur et d'éveil. Hashtag épisode 1 et 2. Il y a beaucoup de choses comme ça qui viennent nous aider dans notre posture. Et tous les grands hommes et les grandes femmes qui nous ont laissé des traces pour réfléchir, pour s'élever, pour s'élever, pour proposer autre chose dans notre monde, avaient cette posture de verticalité, portaient un regard d'intérêt décidé au sein de son public. Ils avaient également une voix prosodiée, une voix posée, une voix incarnée. Donc ils avaient un regard, ils avaient une posture, ils avaient une voix. Ça a l'air encore très cérébral, ce que je vous dis, parce que l'art oratoire est un art vivant. Et il se pratique, c'est une discipline esthétique. Et comme tout art, il se pratique au quotidien. On n'apprend pas à devenir un excellent peintre en essayant, par hasard, de construire des figures qui ressembleraient à Picasso. Ça se travaille, jusqu'à avoir le bon coup de pinceau. Et après, viennent les gestes, les gestes qui fédèrent. Mais d'abord, on travaille la technique. Et viennent après les gestes qui sont beaucoup plus fluides. Ça demande d'être extrêmement à l'aise, d'être bien dans ses baskets quand même. Pour pouvoir fédérer, il y a vraiment une dimension de... coûte que coûte, je transmettrai mon message, je serai au service de mon message au risque de déplaire. Mais s'il y a un, une personne, un individu qui m'écoute, c'est avoir la conviction que la personne qui l'entend jouera le rôle d'ambassadeur aussi. Il y a vraiment une foi absolue en ton message, en l'instant présent, en ton public. Donc c'est une véritable co-création. Moi, je n'ai jamais vu un leader qui a laissé une trace dans son auditoire, qui n'a jamais eu cette volonté de co-construire avec le public. Un leader orateur, il est derrière quand tout va bien, il est devant quand tout va mal. Voilà ce que je peux en dire sur cette notion d'adapter son discours au public.
- Speaker #0
Comment rejoindre tes formations, Daoula ? Parce que là, tu nous délivres vraiment des pépites et je pense qu'il n'y a plus d'une personne qui souhaiterait être accompagnée par toi. Je sais que tu ne fais plus de mentoring.
- Speaker #1
Je ne fais plus de mentoring individuel, effectivement. Je n'ai plus le temps. Actuellement, ce qui est disponible, c'est le... C'est la formation en ligne, le e-laboratoire. Et exceptionnellement, j'offre le mentoring toutes les six semaines en ligne sur Zoom. Je réponds aux questions. Donc, c'est vraiment une opportunité pour toutes les personnes de me poser des questions. Pourquoi six semaines ? C'est le temps nécessaire pour qu'ils puissent intégrer, digérer les fondamentaux, les enseignements durant le e-learning. Il y a 35 modules de formation. Il y a aussi des masterclass autour des peurs, du transgénérationnel, des conditionnements. Des formations autour de la structuration du pitch, de la négociation et des techniques de fond et de forme. Et toutes les six semaines, on se voit sur Zoom, tous les mercredis. Et j'échange, je réponds, on se dépouille, on réploie. En live, bien évidemment, avec la possibilité de regarder les lives en replay. Donc ça, c'est vraiment le e-laboratoire. Et comme j'ai dû arrêter beaucoup de formations parce que je suis appelée par d'autres projets, j'ai décidé d'offrir ce mentorat individuel pour toutes les personnes qui souscrivent au e-laboratoire. Il y a également le présentiel, le best-seller. Alors avant, c'était tous les mois. Maintenant, c'est tous les deux mois parce que je suis appelée régulièrement à l'étranger.
- Speaker #0
Victime de ton succès.
- Speaker #1
Et donc, mes déplacements font que je ne peux pas assurer tous les mois. Donc, c'est tous les deux mois. Parfois, tous les mois, ça dépend des disponibilités que j'ai. La prochaine session de disponible, c'est janvier. Et je crois qu'il y en a une en février. Car celle de décembre est complète aussi.
- Speaker #0
Super. Et on retrouve également toutes ces informations sur ton site daouilassalmi.com dans la rubrique formation.
- Speaker #1
Exactement. Il y a également le niveau 3 en négociation dont j'ai oublié de parler. Alors, c'est pour les personnes qui ont vraiment l'habitude de négocier. Mais j'ai rajouté des modules en amont pour offrir à toutes les personnes qui n'ont aucune compétence, aucune connaissance en art oratoire. J'ai prévu des sessions Zoom de rattrapage pour leur permettre d'avoir le nécessaire. le nectar et ensuite être dans la mise en pratique, dans les jeux de rôle et toutes les techniques de négociation avec en amont, comme je vous disais, les techniques oratoires.
- Speaker #0
Et on le rappelle, ces formations sont ouvertes à tous. Il ne faut pas forcément être un entrepreneur, un chef d'entreprise, une mère de famille peut aussi se former à l'art oratoire, un père de famille.
- Speaker #1
Bien sûr. Car l'art oratoire, comme on le met en avant depuis le début de ce podcast, depuis le début même durant la saison 1, c'est un outil multidimant. qui agit dans l'éveil, la libération, le dépouillement, le déploiement, la contribution. On l'a vu que c'était un moyen de lutter contre les harcèlements aussi, contre les intimidations dans toutes les sphères de notre vie. C'était un moyen de co-construire d'intelligence émotionnelle, relationnelle. Donc, c'est beaucoup plus grand. En tout cas, la manière dont moi, je le transmets, c'est vraiment pour transmuter sa propre vie.
- Speaker #0
Merci Daouida. Merci pour tes partages généreux, authentiques, au risque de déplaire. Merci à toutes et à tous de nous avoir écoutés. Comme le disait Nelson Mandela, je ne perds jamais, soit je gagne, soit j'apprends. En appliquant les principes de l'art oratoire fédérateur, vous gagnerez en confiance en vous et développeriez vos compétences de communication. Alors n'hésitez pas à sortir de votre zone de confort et à vous lancer dans de nouveaux défis. On se retrouve très rapidement. Je vous dis à très vite.
- Speaker #1
À très vite. N'oubliez pas de prendre la parole en vous inspirant. de votre public. Je vous confie à Dieu de les dépôts confiés. Ne se perde jamais et n'oubliez pas de toujours mettre en question ce que je dis. A très bientôt. C'est l'aime !
- Speaker #0
Nos limites pour le partage. Alors, si vous avez apprécié cet épisode, n'hésitez pas à le diffuser autour de vous. Abonnez-vous pour ne rien louper.