- Speaker #0
Bienvenue dans le Lab Oratoire de Dawila Salmi, le podcast qui ose déployer son leadership.
- Speaker #1
C'est en prenant la parole que l'on prend sa place, et c'est dans le partage que l'on réussit sa vie.
- Speaker #0
Bonjour à toutes et à tous et ravie de vous retrouver. Bonjour Dawila, ravie d'entamer ce troisième épisode avec toi. Tu accompagnes depuis plus de 15 ans différents profils pour qu'ils déploient entre autres leur potentiel et tu as observé une notion intéressante qui lie le manque de sécurité au manque de confiance en soi. J'aimerais s'il te plaît que tu commences par aborder le manque de sécurité.
- Speaker #1
Merci Sophia. Et oui, troisième épisode déjà. Merci de m'accompagner dans l'élaboration de ce magnifique podcast. Alors effectivement, oui, pour ce troisième épisode, je voulais effectivement mettre l'accès, en tout cas le focus, accéder à cette dimension de sécurité. Beaucoup parlent de confiance en soi, d'estime de soi. Mais d'où ça vient ? Ça vient tout simplement de racines, de croyances qui ne sont pas solides. c'est-à-dire de sécurité intérieure. Quand à l'intérieur de nous-mêmes, nous ne sommes pas en sécurité, cela va forcément fragiliser nos fondations. On a deux fondations qui est l'estime de soi et cette estime de soi, l'amour que l'on peut avoir de soi, l'image que l'on peut avoir de soi, va interagir sur notre capacité à faire des choses. Et parfois, on peut faire des choses, avoir confiance en soi, mais ne pas avoir d'estime de soi. Et tout cela... Pour pouvoir créer un alignement entre l'estime et la confiance en soi, il faut revenir à la sécurité intérieure. Et cette sécurité intérieure, malheureusement... des personnes vont aller la chercher à l'extérieur. Et là, on rentre dans des mécanismes de dépendance affective, qu'on connaît souvent. Donc, une dépendance à un homme, une femme, un parent, un enfant. Donc, je vais projeter ma sécurité intérieure chez l'autre. Ça peut être aussi une dépendance matérielle, une dépendance à quelque chose, donc l'envie de constamment posséder. Donc, parce que je porte la croyance que je suis ce que je possède. Et donc, ça va être une course. Une course constante, quotidienne, qui peut amener à la mort, clairement, à la mort, à une mort lente, mais une mort psychologique. Cette mort qui fait que plus on va chercher la sécurité derrière l'acquisition de biens, d'accord ? d'aller chercher cette possession, et plus on a la croyance que ça nous rassure. Et donc, on va comme ça être en dépendance matérielle. Il y a aussi la dépendance de l'image que je peux renvoyer, c'est-à-dire que ma sécurité dépend de ce que les autres pensent de moi. D'accord ? Je suis l'opinion des gens. En gros, c'est ça. C'est des mécanismes d'évitement de la souffrance de l'ego. On les appelle aussi, quand on s'intéresse un peu à la théorie polyvagale, tout ce qui est neurobiologie. et système nerveux, on appelle ça l'égo-système. Ce sont des états qui vont s'enclencher en nous parce qu'on est en insécurité. Mais ces états-là ne nous définissent pas. Ce sont juste des informations qui nous donnent l'information que nous sommes en insécurité. Et donc, si je pense que j'existe en fonction de l'opinion des gens, je vais me construire une personnalité. Un personnage, un masque, d'ailleurs personne en latin veut dire masque, personae, masque. Donc je vais porter des masques pour pouvoir être accepté, car en étant accepté, je suis dans un groupe, je ne risque pas d'être exclu et donc je ne sais plus qui je suis. A force de plaire à tout le monde, parce que je suis en insécurité intérieure. Il y a d'autres mécanismes également qui nous mettent en insécurité, c'est la croyance que je suis ce que je fais. Et donc je vais être constamment... Dans l'action, dans une énergie proactive, en mouvement, donc je vais aller chercher des titres, je vais être dans l'action pour réaliser de grands projets, parce que j'ai la croyance que si je fais, j'existe et je suis en sécurité. Alors on est sur des mécanismes extérieurs pour venir régler une problématique intérieure. Donc c'est le manque de sécurité.
- Speaker #0
Et comment on arrive à prendre conscience de cet état-là d'insécurité ? Parce que là, tu nous donnes pas mal d'exemples. On arrive à très bien visualiser tout ce qui est matériel. Tu nous parles un peu de cette possession aussi immatérielle par rapport à l'image. Comment est-ce qu'une personne qui le vit... On peut prendre conscience de cet état-là ?
- Speaker #1
Ça, ça me prend. On appelle ça, c'est dans le protocole SSL, la méthodologie que j'ai créée depuis 2017. Il va y avoir un processus de dépouillement personnel au service de l'éveil individuel pour servir l'éveil collectif. Donc, quand on parle de dépouillement, on parle de purification dans le sens honorifique et noble. C'est-à-dire que je vais commencer à extirper ce qu'il y a en moi, tout ce qui me fait croire que je ne suis pas en sécurité. Et donc... Puisque je ne peux pas bâtir une sécurité sur l'extérieur, on va essayer, on a tous essayé, moi j'ai essayé les trois. Toi aussi, on a tous essayé à un moment donné, parce qu'on a grandi avec cette croyance que le monde extérieur ne... nous offrait cette sécurité. Donc, avoir une maison, être marié, avoir un chihuahua, un chien. Tout ça est une pure invention, une pure création du système européen et du système américain. C'est le rêve américain. D'accord ? Achetez une maison, endettez-vous, mariez-vous avec un petit chihuahua et puis ça, tu connais, avec le gros Range Rover, etc. Bon, on connaît. Donc, si tu n'as pas tout ça, tu n'existais pas, tu n'existes pas. Bon, à force de constater que plus les gens courent après ce rêve européen ou américain, qu'importe. En fait, l'insécurité intérieure est toujours là. Parce que si tu leur retires cette maison, si tu leur retires cet homme ou cette femme, si tu leur retires ce titre, cette carrière professionnelle, vous savez ce qui se passe ? Tu sais ce qui se passe ? On assiste à du burn-out, on assiste à des pressions, on assiste presque à des suicides, on assiste à des comportements humains qui font peur, qui poussent même l'être humain à s'entretuer. On n'a qu'à regarder aujourd'hui la manière dont ont été créées les guerres. C'est... à travers ces mécanismes d'insécurité. Je me sens en insécurité, j'ai peur que tu m'attaques. Comme tu sais que j'ai peur que tu m'attaques, je vais me défendre et pour me défendre, je t'attaque en premier. D'accord ? Donc, au final, ça ne sert pas l'humain. Et donc, on va faire cette expérience-là durant toute notre vie ici-bas. Aujourd'hui, on s'en sort un peu mieux parce qu'il y a de plus en plus d'informations qui sont disponibles. Donc, comment est-ce qu'on reconnaît ces états ? Eh bien, en écoutant des podcasts. Parfois, c'est en tombant sur un podcast qu'on va dire Hey, elle parle de moi ! Ça parle de moi, ça me dit quelque chose. Mais il y a également cette œuvre, c'est un mindset, c'est le SLM, le Spiritual Leadership Mindset, et on en parlera à l'épisode 4. C'est un état d'être, un savoir-être au monde, une philosophie de vie qui... encourage l'être humain à revenir en connexion avec lui-même. C'est-à-dire qu'il va apprendre, parce que nous avons cette capacité qui s'appelle la neuroception, d'explorer ses ressentirs, c'est la capacité à se ressentir, c'est à revenir sur son corps, mais aussi à revenir sur ses pensées et à son système émotionnel. Et tout ça construit, influence nos décisions et nos comportements, nos actions, et donc nos actions créent notre destin. Et donc, c'est la capacité... à revenir à l'étude, on appelle ça l'examen de conscience, Mouhassaba. Je vais revenir quotidiennement, je vais me mettre en lien avec mes pensées, mes émotions, mes croyances, mon comportement, mon corps, mes ressentis, surtout, surtout mes émotions. Parce que mes émotions portent de l'information. Quand je dis émotion, je parle du point de vue vibration et ressentir. D'accord ? Une tristesse, elle peut se manifester chez toi, dans le cœur. Dans le plexus solaire, ici, moi une tristesse ça va plus se manifester au niveau de la tête, je vais avoir mal à la tête. Par contre une colère moi se manifeste ici, au niveau du plexus solaire, je sens une grosse chaleur. Et donc pour reconnaître ces états-là, qui ne sont pas nous, ce sont des mécanismes d'évitement de la souffrance, ces mécanismes-là nous ont aidés pendant des années, d'accord, pour nous mettre en pseudo-sécurité. Mais aujourd'hui, à 40 ans, 30 ans, 20 ans, et bien on n'a plus besoin de l'extérieur pour revenir à une sécurité intérieure. Un outil très très précieux qui aujourd'hui fait fureur, c'est la méditation par exemple. Revenir à des états de silence. Alors quand je dis méditer, ce n'est pas juste méditer, faire du yoga et faire des sons bizarres. Ce n'est pas ça. C'est avoir une méditation consciente, une méditation active. Une méditation qui nous connecte à nos ressentis. Et en acceptant de plonger dedans. Et en arrêtant de se fuir. Et plus. On se rapproche de soi-même, donc de notre corps, de ce monde invisible qui est à l'intérieur de nous, de cet univers qu'il y a à l'intérieur de nous, que l'on a en sécurité. Parce que quelque part, si j'ai peur de moi, c'est que je suis en danger à l'intérieur de moi.
- Speaker #0
C'est pour ça que tu fais le lien aussi avec la confiance en soi.
- Speaker #1
Exactement. Quand je suis en sécurité, je n'ai plus besoin de me rassurer. Quand je suis en sécurité intérieure, je n'ai plus besoin que l'autre me rassure. Je n'ai plus besoin que l'autre me donne une bonne note. Je n'ai plus besoin que l'autre m'aime. Je n'ai plus besoin d'exister à travers ce que j'ai dans mon compte en banque. Je n'ai plus besoin d'avoir une maison. Je n'ai plus besoin d'avoir une carrière. Je fais ce que je veux. J'ai confiance en moi. Je suis en sécurité. Donc, je ne suis pas déstabilisée par l'opinion des autres. Donc, je suis stable parce que mes racines sont fermes. sont fermes, tel un arbre. D'ailleurs, la très belle analogie sur la confiance en soi, la prise de parole, la capacité à faire des choses et à y donner de la valeur, l'estime de soi, tout part des racines. Il y a un magnifique verset dans le Coran où Dieu dit Plus les racines sont fermes et plus la ramure d'un arbre s'élance dans le ciel. Donc, plus votre sécurité, la croyance que vous avez vis-à-vis de vous-même, plus cette... cette sécurité intérieure est solide et qu'elle se nourrit à travers un lien avec vous, et bien évidemment celui qui vous a créé, parce qu'on a besoin d'un soutien suprême, bien évidemment, et bien plus votre capacité à vous mettre en scène, en selle, en action, et plus vous allez vous mettre au service du monde en passant à l'action, mais en confiance. Donc, sécurité et confiance.
- Speaker #0
Tu nous rappelles l'importance d'être enraciné pour avancer avec sécurité. Là, aujourd'hui, beaucoup de personnes souffrent de ce manque d'enracinement qui est en lien avec la notion de vivre dans l'instant présent. Et dans cette ère des réseaux sociaux où tout va très vite et où on consomme de tout à outrance, sans état de pleine conscience et de gratitude, quels conseils, quels outils ? Tu pourrais partager aux personnes qui t'écoutent et qui réalisent leur manque d'enracinement au quotidien et par ricochet leur manque de sécurité ?
- Speaker #1
En fait, Sophia, les outils sont tellement simples que très peu les pratiquent. C'est tellement simple et comme tu dis, on a tellement été habitués au fast, mais difficile. Tu vois, un peu compliqué, un peu E égale MC2, un truc bien compliqué. Même si E égale MC2 est d'une simplicité sans nom, l'énergie que tu as créée ta matière, et vice versa. tout simplement déjà se scanner. Juste tu rentres dans ton corps. Juste le matin quand tu te lèves, si tu sens qu'à l'intérieur de toi, c'est agité, pose-toi juste la question, ok, je suis agité. Et ne te pose même pas la question, juste rentre à l'intérieur de toi et tu te dis comment je me sens. Avant de vous mettre en scène, sur scène, d'aller rentrer dans le monde, d'aller travailler, d'aller lever vos enfants, vous êtes en couple, de dire bonjour à votre amoureux, qu'importe, juste d'avoir ce moment avec vous-même. Et en toute sincérité, en toute authenticité, vous dire ok là, quand je rentre à l'intérieur de moi, à quoi je pense ? Est-ce que mon cœur palpite ? Est-ce que je me sens parasité par la to-do list que j'ai fait la veille ? Si c'est le cas, je commence à écrire, je commence à journaliser, tenir un journal, écrire. Je m'observe quand je prends une douche, je prends le temps d'observer l'eau qui coule sur mon corps par exemple. Je prends le temps d'être dans la gratitude de cette eau chaude. Parce qu'on vit quand même dans des pays où on a énormément de chance. Je prends le temps de dire merci. C'est une notion de regarder tout ce que j'ai avant de regarder ce qui me manque. D'accord ? Je me mets dans un état de vibration, dans un état énergétique, dans un état de haute fréquence. Je me dis Ok, ça va aller. Mais si je ne construis pas, je n'appuie pas sur le bouton interne de sécurité, je vais vivre, je vais expérimenter dehors, quand je vais sortir de chez moi, l'état que j'ai à l'intérieur de moi. Donc il n'y a aucun bénéfice. Franchement, comme je dis souvent, c'est une perte sèche. Il n'y a rien. Il faut investir cinq minutes de son temps. Avant d'aller dormir et avant de sortir de chez soi, de sortir de son lit, mais juste ça. Au lieu d'y aller en mode pilote automatique et de se dire j'en ai ras le bol, de subir ma life. Et je rentre à l'intérieur de moi parce que tout ce qui se passe à l'intérieur de moi va se refléter à l'extérieur. C'est comme, en fait, nous sommes des projecteurs ambulants. Ah oui, donc autant mettre de la lumière chez toi. Il y a énormément d'outils. Nous, il y a des protocoles. À la SSL, on fait énormément de choses. Il y a des manières de faire, il y a des manières de parler. Le langage aussi. Mais c'est surtout être à l'écoute. Moi, j'appelle ça, c'est la posture quantique oratoire. C'est l'auto-vigilance. Mais pas dans, je me rends malade, je me surveille. Non, c'est vraiment, je me sacralise. Je me respecte. Je prends soin de moi. D'accord ? Je me traite comme j'aimerais que l'on me traite. D'accord ? C'est comme manger correctement. Avoir la conscience que tout ce que vous mettez dans votre tête, tout ce que vous entendez, tout ce que vous pensez, tout ce que vous voyez, tout ce qu'on vous raconte, tout ce que vous portez, tout ce que vous mangez, tout ce que vous ingurgitez, de visible ou d'invisible, a un impact sur votre état intérieur et va se refléter, va se projeter, va se manifester à l'extérieur. D'accord ? Il y a un pléthore de documents sur le sujet, de travaux scientifiques. Donc déjà, scannez-vous. Comment je me sens ?
- Speaker #0
Oui, se recentrer en fait. Se recentrer. D'abord, se recentrer.
- Speaker #1
Et ce n'est pas mental. C'est tout simplement mentalement. Oui. Il y a quelque chose qui ment dans le mental. Donc, ce n'est rien de mental. Tout passe par le corps. D'ailleurs, pour la petite histoire, il faut savoir que le corps reçoit Une demi-seconde avant le cerveau l'information. Donc le corps, c'est des choses, parce que le corps a une mémoire. Une mémoire engrammée de plusieurs événements que peut-être même vous, vous n'avez pas idée. C'est pour ça que vous n'avez pas besoin de tout savoir de ce qui s'est passé dans votre vie, petit ou même transgénérationnel, ce n'est pas nécessaire. Parfois, ce n'est pas essentiel. Parfois, c'est nécessaire, pardon. Mais ce n'est pas essentiel pour pouvoir construire la vie que vous souhaitez de manière alignée. Donc du coup, déjà, vous vous scannez, vous vous ressentez, écrivez vos pensées. d'écrire les pensées.
- Speaker #0
Et le dikh peut être un très...
- Speaker #1
Bien sûr, alors oui, si tu parles de...
- Speaker #0
Pour les personnes qui ne savent pas ce qu'est le dikh, je vais apporter un petit peu plus de précision. Et il y a un imam dont le nom m'échappe qui a fait une jolie traduction dans lequel il explique que le dikh, c'est le fait d'être attentif avec son cœur à quelque chose et d'en être... conscient. Pour toutes les personnes qui pratiquent ce dikle, il y a cette notion d'entre-soi connecté avec Dieu. On fait une pause dans l'espace-temps en étant en état de gratitude vis-à-vis de Dieu et en quelque sorte vis-à-vis de nous-mêmes car on porte du divin en nous.
- Speaker #1
Exactement. Là, tu me lances effectivement parce que les outils SSL sont très axés sur la spiritualité au sens large, mais elles sont très colorées. de la spiritualité de l'épopée prophétique. Donc, bien évidemment, il y a même des versets, d'accord, qui nous poussent à la contemplation. C'est-à-dire que dans toutes les religions, toutes les spiritualités, même bouddhistes, même polythéistes, hindouistes, ou comment dire, on retrouve ça chez l'évangile, on retrouve ça dans la Bible, on retrouve ça dans la Torah, qu'importe, d'accord. Il y a cette invitation, que ce soit de la part du Christ, que ce soit de la part de Moïse ou du prophète Mohamed, tous, sans exception, nous invitent au silence. Tous nous invitent à corriger notre langue. Comment ? Par le souvenir du créateur. D'accord ? Quand j'ai une mauvaise pensée qui apparaît, mais que je suis consciente. et que je décide de prendre soin de mes pensées, et que je n'arrive pas à l'extirper, parce que ça demande un travail, d'extirper, d'ouvrir son cerveau, tu l'ouvres et tu sors, tu sors tout ça, il y a des méthodologies.
- Speaker #0
Il y a la notion d'ego aussi qui revient.
- Speaker #1
Ah oui, l'ego, c'est un podcast qui va falloir faire, si tu savais. Mais tu vois ça, effectivement, quand tu dis il est, il est, il est, il est Allah, walhamdoulilah, gratitude, tu remercies c'est comme si tu haches instantanément la pensée. Du coup, c'est aussi un protocole de méditation. Dans la méditation, tu rentres à l'intérieur de toi, tu vas commencer à avoir des images, tu vas commencer à ressentir des choses en toi, tu vas peut-être entendre des sons, des paroles. Moi j'entends mes pensées, elles me parlent, elles ont un son, une vibration, une fréquence. Parce que je sais que la pensée, c'est comme une onde. La pensée, d'où ? Elle envoie de l'information. Elle se plug à un champ électromagnétique et du coup, elle va attirer à moi l'expérience. Eh ouais. Donc, en fait, on programme constamment. On est des programmateurs inconscients dans notre vie. Donc là, en fait, c'est de revenir et mettre de la conscience, de la connaissance, de la clarté dans cette capacité qui est hyper puissante, créatrice. J'ai une capacité créatrice. J'ai la capacité de créer littéralement ma vie. En partant de ce qui se passe à l'intérieur de moi, c'est l'imam Ali qui disait, le gendre du prophète, il disait, le remède à ta maladie est en toi, les réponses à tes questions sont en toi, tu penses être une toute petite entité alors que tu portes l'univers en toi tout entier. Tu portes en toi le livre des lettres invisibles duquel les lettres deviennent visibles. Donc là, il était métaphysicien. Il est dans la physique quantique il y a 1400 ans. Je t'explique le truc. Donc, ils étaient très très loin. En fait, il est arrivé avec l'éternel. Le prophète est arrivé avec le monde des cieux, des sept cieux. Le prophète est arrivé avec des mondes non visibles. Le prophète est arrivé avec l'invisible. Le prophète est arrivé avec une dimension quantique des choses. Une dimension où il y avait des anges, il y avait d'autres mondes, des vortex. Il est arrivé avec ce milieu-là quand même. Des choses qui aujourd'hui sont en train d'être prouvées. Aujourd'hui la science est en train de se soumettre à tout ce que le prophète nous enseigne depuis... qui nous a enseigné à 1400 ans, mais depuis 1400 ans... Même dans la manière, ça, ça serait l'objet d'un autre podcast, même dans la manière où on nous a enseigné les enseignements du prophète, on nous a éloigné de la puissance de ces enseignements. Parce que des personnes qui ont accès à ces enseignements-là ne veulent pas que l'on lise et que l'on comprenne les enseignements du prophète sous le prisme, écoute bien, de la réflexion individuelle,
- Speaker #0
spirituelle.
- Speaker #1
Non. Ils veulent nous rentrer dans la doctrine. Et surtout, il faut que tu penses comme tout le monde. Il faut que tu penses comme le savant Tartampion. Il faut que tu penses que... Moi, je respecte tous les savants, mais il y a quand même des textes qui ont été faits au Moyen-Âge. D'accord ? Entre-temps, la chose a changé. Et le savant, c'est un savant. C'est un savant avec son égo. C'est un savant avec son histoire. C'est un savant avec son effort de compréhension. D'accord ? Mais ce n'est pas le Coran. Le Coran ?
- Speaker #0
Et Dieu facilite. Surtout, ce qu'il faut se rappeler, c'est que Dieu facilite. Donc, son accès à lui doit être très simple.
- Speaker #1
Exactement. Il doit se connecter,
- Speaker #0
revenir à soi-même de manière très simpliste. Et je voudrais que tu puisses aussi nous partager quelques mots sur parfois la culpabilité qu'on peut porter. Parce qu'aujourd'hui, on peut faire trois pas en avant et avoir le sentiment d'avoir bien avancé, justement, sur... Cette notion d'ancrage, de s'enraciner, et puis parfois, paf, on a des petites baisses, parfois des baisses de foie, des baisses de l'oral, et on replonge, puis après on se dit, c'est bon, j'y arrive pas. En gros, je lâche l'affaire.
- Speaker #1
Là, ce que tu décris, c'est le nivellement vers le bas. On trouve ça dans le syndrome de Peter. J'invite tous les auditeurs et les auditrices à s'enseigner sur ce concept. C'est que toute notre vie, et c'est un peu l'histoire de l'âme, toute notre vie, la vie ici-bas, elle a été créée comme ça, par cycle. Il y a des cycles d'hiver, il y a des cycles d'été. Il y a des cycles où on a chaud, il y a des cycles où on a froid. Tu te rappelles, petite âme. Et donc, le problème, c'est que le développement personnel nous a tellement fait croire qu'il fallait toujours être en joie et toujours être dans le bien-être, qu'il fallait toujours aller mieux et que si tu vas mal, ce n'est pas normal. Tu es en dépression, non, tu as le droit d'être triste. C'est-à-dire que l'expérience humaine, la dunia, ça fait partie du game. Donc, il y a des moments où c'est tout à fait normal d'expérimenter et d'être en lien avec la colère. d'être en lien avec le désespoir, d'être en lien avec la tristesse, avec l'humiliation. Ce n'était pas grave. C'est OK. Tu vis l'expérience, tu vis l'émotion. Elle n'est pas positive ou négative. Elle est inconfortable, mais chaque émotion te donne de l'information. Quand tu as envie de tout laisser tomber, que tu te sens complètement inutile dans ce que tu fais, par exemple, et que tu doutes, OK, je vis le doute. Le doute me dit quoi ? Que, actuellement, je suis en insécurité et que j'ai besoin d'aller me... me ressourcer. Et que peut-être là, j'ai atteint un autre niveau de conscience où la manière dont je me sécurisais jusque-là ne me suffit plus. Parce que les challenges sont différents. Regarde nos parents. Nos parents, ils ont quand même traversé la Méditerranée. Avec rien en poche. Parfois, ils n'avaient même pas de diplôme, pas de rien. Donc, ils sont quand même arrivés avec le Yarklin, avec cette volonté, la compétence de la débrouillardise. Ils sont arrivés avec cette volonté héroïque de mettre en sécurité leurs enfants. D'accord ? Donc, eux, c'était leur niveau de sécurité. Nous, aujourd'hui, on a la sécurité, entre guillemets, et pour moi, ce n'est pas du tout une sécurité, entre guillemets, financière, mais est-ce qu'elle nous sécurise réellement ? Émotionnellement ?
- Speaker #0
Non, pas du tout.
- Speaker #1
Spirituellement ? On le sait. Pas du tout ?
- Speaker #0
On le sait.
- Speaker #1
Alors qu'eux, ils avaient une sécurité émotionnelle, une sécurité spirituelle. Ils sont venus offrir à leurs enfants une meilleure qualité de vie. Ils étaient en survie. Nous, aujourd'hui, normalement, la sécurité financière, c'est censé être une conséquence de la sécurité émotionnelle. C'est censé être une conséquence de la sécurité psychologique, de la sécurité... intérieur et spirituel de ta connexion avec celui qui t'a crié. Après, tu es dans les ans, c'est l'abondance. C'est tranquille, tu as de l'argent. Ça vient normalement, ça fait partie du game d'ici-bas. Mais, à un moment donné, c'est conscientiser que c'est normal. Là, je vous regarde, c'est normal d'avoir des moments de down, c'est les nivellements vers le bas. Vous pouvez être dans le hub et juste après avoir une mauvaise nouvelle, avoir un décès. Oui, super, il y a un décès ! Non ! Tu vas être triste.
- Speaker #0
Et il faut le vivre.
- Speaker #1
Il faut le vacciner.
- Speaker #0
Il ne faut pas en avoir honte. Il ne faut pas le rejeter.
- Speaker #1
Pas du tout.
- Speaker #0
Et tu faisais un beau parallèle dans ton histoire de la petite âme. Les personnes qui nous écoutent ne la connaissent pas, mais peut-être que tu nous la partageras lors d'un podcast. Je faisais le parallèle avec les saisons.
- Speaker #1
Alors concernant effectivement les saisons, les cycles, comme on est dans un... Dans un monde qui vit par cycles, il y a effectivement des moments qui sont plus douloureux, plus inconfortables que d'autres. Voilà l'hiver, tu adores l'hiver, tu sais, moi j'ai appris à aimer l'hiver. Mais si tu veux, quand on arrive dans ce monde, c'est avant la conscience qu'il va y avoir des expériences. Certains vont appeler ça des épreuves. Donc si je suis conscient... Si je consens que dans ce bas-monde, dans cette dunia, dans cette expérience humaine, dans ce monde manifesté, il y a des cycles et qu'il y a des expériences négatives, positives, inconfortables, appelez-le comme vous voulez. Moi, j'aime bien maintenant dire expérience, comme ça au moins je fais attention à mon langage, mais beaucoup vont appeler ça des épreuves. D'accord ? Moi, j'aime bien appeler ça épreuve de la foi, parce que c'est une expérience qui va venir tester ta sécurité. Parce qu'en fait, quel est celui qui permet en réalité de remplir à 100% ta jauge ? de sécurité, c'est celui qui t'a créé. Si tu es pleine d'amour et si tu ressens, si tu te connectes au lien qu'il a créé en toi, C'est lui qui a créé le lien avec nous. Ce n'est pas nous qui avons créé un lien avec Dieu. C'est lui, en insufflant une partie de son souffle en nous, c'est lui qui a créé ce lien-là. Nous, notre job, c'est quoi ? C'est de le nourrir. Et comment tu le nourris ? Il l'a mis où, ce lien ? Il l'a mis où, ce souffle ? En nous,
- Speaker #0
dans le cœur. Il ne nous teste pas, mais il nous met ça pour qu'on réalise qu'on a une fragilité, il faut qu'on se renforce.
- Speaker #1
Pour moi, c'est l'expérience de la vie.
- Speaker #0
C'est vrai que c'est le beau mot.
- Speaker #1
Pour moi, c'est l'expérience du tawhid. Tu fais quoi dans la vie ? J'expérimente le tawhid. Ah ouais, c'est quoi le tawhid ? C'est cette connexion Mais d'abord avec toi-même C'est la taquwa, c'est la présence de Dieu constante D'ailleurs on est en période de ramadan Beaucoup court après des programmes Mais je leur dis mais si à la fin du ramadan T'es tout le temps en panique, t'es toujours en insécurité, t'as pas changé ton niveau de vie, t'es tout le temps là à te plaindre, mais wow, t'as lu ton Coran en 30 jours, t'as fait 45 000 maraudes, mais qu'à aucun moment t'as pris le temps de te connecter avec toi-même, à aucun moment t'as fait une prière en te sautant, en pleine conscience, ou que tu t'es pas connecté au Hamd vraiment concrètement, ta vie elle a pas changé, mais excuse-moi, t'es passé à côté du Ramadan, d'accord, t'es passé à côté du Ramadan. Le Ramadan c'est un mois du lien, c'est oui, tu te lies aux autres. Mais surtout à toi, tu fais partie des autres. Et surtout, tu honores la fitra.
- Speaker #0
Hyper intéressant ce que tu dis. Ça,
- Speaker #1
on en fera un podcast parce qu'il y a tellement à dire.
- Speaker #0
Le mois du ramadan, je pense qu'il y a énormément de choses à dire. En tout cas, c'est super. Merci de nous avoir éclairés sur ces notions de sécurité, de manque de confiance. Merci beaucoup, Daoula, pour ces beaux partages. C'est rempli d'authenticité au risque de... Tout à fait,
- Speaker #1
toujours au risque de déplaire. De toute façon, personne ne fera l'unanimité. Merci infiniment, Sophia. C'est toujours un plaisir d'échanger avec toi. Salut !
- Speaker #0
Nos limites pour le partage. Alors, si vous avez apprécié cet épisode, n'hésitez pas à le diffuser autour de vous. Abonnez-vous pour ne rien me faire.
