Description
C'est la 40ième des Voies de l'éco !
Une émission riche car en plus d'avoir reçu l'artiste Morgane Poupard, nous avions 3 chroniqueurs.
Puis nous avons fait un focus sur l'évènement littéraire à ne pas louper à Angers fin septembre : CULTISSIME !!
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Je suis Yves Maguin et pendant 50 minutes, nous allons aborder les thèmes de l'entrepreneuriat, de l'écologie, puis du développement économique local et écoresponsable. Cette émission est précieuse de plusieurs temps forts avec un invité, une plusieurs chroniques en fonction des semaines, ainsi qu'une pause musicale choisie par l'invité. Alors, ouvrez vos oreilles, c'est parti ! Bonjour à toutes et à tous, auditeurs et auditrices de Radio G, bienvenue dans l'émission Les Voix de l'Éco. Nous sommes le 136e jour de l'année et nous fêtons aujourd'hui les Denises, mais également des prénoms que je ne connaissais pas comme Alvarde ou encore Primel. Alors bonne fête à vous ! Aujourd'hui c'est également la journée internationale des familles qui reflète l'importance que la communauté internationale attache à la famille ainsi que l'intérêt. qu'elle porte à la situation des familles dans le monde. Et je suis fier de retrouver quasiment au complet aujourd'hui ma famille, celle qui constitue l'équipe des Voix de l'Éco. Pour m'accompagner aujourd'hui en studio, nous avons le chef Hervé Chéneau. Bonjour chef, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ?
Bonjour Yves, bonjour à tous. Nous allons parler des légumes secs et leurs secrets aujourd'hui.
Très intéressant, les légumes secs et leurs secrets. Est-ce qu'il faudra les mouiller ou pas ? C'est une très bonne question. Alexis, bonjour à vous. Bonjour Yves,
nous allons parler de l'intelligence émotionnelle ou intelligence du cœur.
Les Tums du Coeur et nous aurons aussi Anne Texereau qui a un tout petit peu de retard et qui sera avec nous en studio également. Et nous accueillons en plus notre invitée Falène Delavalette qui nous parlera d'un festival littéraire d'un nouveau genre qui se déroulera fin septembre en Gé. Bonjour Falène.
Bonjour Yves.
Merci à vous d'être présente et on reparlera donc de ce festival en fin d'émission. Chers auditeurs et auditrices, bienvenue dans cette 40e émission des Voix de l'Éco.
Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.
Il m'a dit je veux décider un homme en couleur, dis-moi comment le colorier. Et oui, en plus d'être créatif, le dessin et la peinture sont des formes d'expression artistique qui ont des bienfaits sur notre santé, quel que soit notre âge. Des bienfaits moteurs, cognitifs et aussi communicatifs. Les œuvres originales abstraites de pop art ou encore de street art des artistes peintes sont des chefs-d'œuvre qui font la part belle à son intérieur. Dans la rue, je reçois dans l'émission du jour Morgane Poupard qui est donc artiste et créatrice d'intérieur. Bonjour Morgane et bienvenue dans le studio de Radio G.
Bonjour Yves et merci de me recevoir.
Avec très grand plaisir. Alors Morgane, qu'est-ce qui vous a inspiré ou en tout cas, qu'est-ce qui a fait que vous êtes aujourd'hui artiste et créatrice de décors ?
Alors, j'aime peindre depuis que je suis toute petite. J'ai décidé dès l'adolescence que ce serait mon métier. Et donc, ça fait dix ans maintenant que je suis diplômée dans la peinture et la création de décors. Voilà, c'est venu très naturellement à moi.
D'accord. Et alors, qu'est-ce que vous pouvez nous décrire un peu votre processus créatif quand vous commencez un nouveau projet ? Comment vous faites ?
Alors déjà, mon métier se décompose en deux grandes parties. Il y a la partie qui se passe chez moi, dans mon atelier, où je fais vraiment des œuvres qui me ressemblent, des choses que je choisis, notamment beaucoup du portrait animalier. Et donc là, c'est soit une photo qui va m'inspirer ou un paysage. Et parfois, ça va être plutôt un support, parce que je ne travaille qu'avec des supports. de récupération dans ce contexte-là. Et du coup, je vais travailler une image jusqu'à ce que j'ai un résultat qui me plaise. L'autre partie, c'est une partie qui se passe plus sur chantier, chez des clients, et donc où en amont, on fait un travail de brainstorming avec le client sur son besoin, sur son projet.
D'accord, et alors justement quels sont les types de matériaux que vous utilisez parce que vous faites donc de la récupération qu'est-ce que vous avez exactement comme type de matériaux ?
Alors ça dépend, ça peut être des matériaux qui sont donc récupérés, soit naturels comme par exemple, j'ai en tête un exemple d'une œuvre qui est sur des écorces de palmiers. Vous savez quand on dénude les troncs des palmiers, on obtient des grosses écailles de bois qui peuvent donner des œuvres très originales, tout comme ça peut être du bois de récupération. Ça peut être du tissu également de récupération ou tout simplement des toiles comme on a l'habitude d'en voir, mais qui sont faites tout simplement avec des draps récupérés, des tissus récupérés.
D'accord, du carrelage aussi peut-être éventuellement ?
Je n'ai pas encore eu l'occasion de travailler sur carrelage, mais sur ardoise par contre, oui, on peut vraiment tout imaginer comme type de support.
D'accord, est-ce que vous avez des thèmes récurrents ou des motifs que l'on peut retrouver dans votre travail ?
Moi, je travaille principalement le portrait animal. C'est ça qui me plaît le plus. Après, ça peut changer, ça peut varier selon mon humeur.
D'accord. Et alors, comment vous arrivez à décrire votre style artistique ?
Alors justement, je n'ai pas vraiment de style artistique dans le sens où moi je fais du portrait réaliste d'après photo. Donc je n'ai pas vraiment une technique picturale très originale, mais c'est le choix de mes supports qui va faire par contre le style, l'originalité.
D'accord, c'est-à-dire que vous n'allez pas forcément aller dans la nature pour dessiner ou peindre un animal.
Alors le problème des animaux, c'est qu'ils sont souvent très peu coopératifs pour prendre la pause assez longtemps pour pouvoir faire un dessin ou une peinture. Donc non, je travaille d'après des photos.
Oui, effectivement. Alors avant de laisser la parole à Anne Texereau qui est arrivée. Bonjour Anne. Nous allons donc jouer. Alors Morgane Poupard, j'ai pris pour habitude de faire des mini-jeux dans l'émission, des mini-jeux de questions-réponses. Alors comme il s'agit d'une émission un peu particulière aujourd'hui, comme c'est la 40e des Voix de l'écho, j'ai décidé de vous enchaîner les deux mini-jeux, c'est-à-dire qu'on va faire à la fois votre carte d'identité d'entreprise, mais également votre portrait chinois. Si vous ne connaissez pas la réponse, vous pouvez dire Joker ou Je passe, est-ce que vous êtes prête ?
Oui.
Allez, c'est parti ! Donc, quel est le nom de votre entreprise ?
Mon nom propre, Morgane Poupa.
Donc, son année de création ?
2018.
Combien êtes-vous ?
Je suis toute seule.
Où êtes-vous située ?
À Angers, mais je me déplace partout où il peut y avoir de beaux projets.
D'accord. Est-ce que vous avez un site web ou des réseaux sociaux ?
Oui, bien sûr, vous pouvez me retrouver sur Instagram, Facebook, LinkedIn.
D'accord. On marque directement votre nom ?
Absolument.
D'accord. Quel est votre chiffre d'affaires annuel ?
Joker, c'est très variable donc c'est difficile
Donc ça c'était pour la partie carte d'identité de l'entreprise maintenant on va parler un peu de votre portrait chinois Quel est votre plat cuisiné préféré ?
C'est difficile parce que j'adore manger mais s'il faut en choisir un je dirais le palak paneer
C'est quoi ça, le palak panier ?
C'est un plat indien d'épinards crémeux et je vous le recommande. C'est délicieux.
D'accord, super. Merci. Votre série préférée ?
Brooklyn Nine-Nine.
Ok, je n'ai pas vu. Quelle est votre couleur préférée ?
Je n'ai pas de couleur préférée. Ça dépend des jours.
Votre sport préféré ?
La marche, dans la nature.
Ok. Votre ville préférée ?
Angers.
Est-ce que vous jouez aux jeux vidéo ?
Non.
Quel est votre dernier lieu de vacances ?
J'étais ce week-end au Sape d'Olonne, ça compte.
Oui, ça compte. Et pourquoi vous levez-vous le matin ?
pour essayer de trouver un peu du sens à tout ça ?
D'accord, c'est une très belle raison de se lever le matin. Merci Morgane pour vos réponses. Alors, nous allons terminer le chemin des quatre éléments avec le coaching de l'énergie. Après la terre, l'eau et l'air, nous allons donc maintenant parler du feu et de l'élément feu. Préparez-vous, chers auditeurs et auditrices, à vous réchauffer. C'est le moment d'écouter. La chronique d'Anne Texerot
Je s'aime,
donc je suis. Une chronique de la coach Anne Texero.
Bonjour, nous continuons notre balade avec les quatre éléments. D'ailleurs, je vous annonce qu'il y en aura un cinquième Yves. Donc rappelez-vous, Yves, ensemble, nous avons retrouvé nos racines à la terre-mer, puis nous avons plongé dans l'eau pour transmuter nos émotions lourdes. Par la suite, nous nous sommes laissés aspirer par l'énergie de l'air pour trouver intuition et inspiration. Nous voilà aujourd'hui prêts à nous jeter, ou presque, dans le feu. Alors, mais qu'est-ce que nous dit cet élément ? Le feu, c'est la force alchimique reliée aux origines du système dans lequel la Terre a trouvé sa lumière et sa destinée. Le feu célèbre notre force collective et d'élévation. Il incarne l'esprit de vie. L'élément feu est relié au sud, à l'été, à la chaleur, à la maturité, à la sagesse, mais aussi au soleil, à Mars, Jupiter et Pluton. Sous l'angle terrestre et physique, le feu est fusion. Cette énergie est présente dans le soleil, la flamme, le volcan, le magma, la lave, la lumière qui se lève le matin et qui se couche le soir. Ah, le feu, c'est le grand alchimiste essentiel à la vie sur Terre. Au niveau physique, le feu est le carburant nécessaire pour mettre en mouvement tous nos muscles. Il colore aussi l'ensemble de notre peau quand nous prenons le soleil. Le feu fait pétiller toutes nos cellules quand nous ressentons justement un bouillonnement intérieur, tel la joie. Toutes ces sensations chaudes qui irradient subtilement notre machine corporelle. Je vous invite maintenant à regarder le feu sous l'angle du coaching de l'énergie. Le feu, c'est le mouvement, c'est l'étincelle qui nous permet de projeter l'envie, le désir ou l'inspiration dans la matière. Le feu permet alors de produire l'action juste. Pensez à l'instant à l'art martial le kyudo. Peut-être que vous découvrez quelque chose, moi aussi. Le kyudo n'est pas juste du tir à l'arc, mais bien la maîtrise d'un feu intérieur pour toucher sa cible. Le feu est créateur, il transforme, concrétise et matérialise. L'énergie du feu nous pousse à aller de l'avant. A faire des choix, il doit suivre un juste équilibre, car si j'ai trop de feu, je peux alors être dépassé par mes émotions fortes, telles la colère ou l'hystérie, et éclaté, poussé par des pulsions et des passions tout feu tout flamme. A l'excès, je peux me brûler et me griller. A l'inverse, si je manque de feu dans ma psyché, alors je ne suis plus poussée par un mouvement intérieur incandescent. Mes réalisations sont plus fades et plus apathiques et mes créations sont dénuées de chaleur et de vérité. Je ne suis plus dans l'expression juste de mon je suis En avançant avec l'âge, nous devenons plus matures et nous ressentons mieux cette énergie du feu canalisé. Il s'agit alors de retrouver notre feu intérieur par une écoute profonde de soi. Nous apprenons à laisser passer notre propre lumière. Et c'est là que la vie est féconde, créatrice, que la parole s'anime, que les projets s'alignent avec les planètes. Nous nous sentons ajustés, forts et magnétiques. Le feu alors se partage. J'ai une question Morgane pour vous. Est-ce qu'il y a quelque chose en vous qui boue à l'intérieur et qui demande à passer à l'action et que vous pourriez nous partager ce matin ?
Alors, je dirais que ça a été le cas et maintenant j'ai décidé d'être dans l'action. Donc ça bouillonne plus, ça crépite, ça fonctionne comme je l'entends.
Merci.
Merci beaucoup Anne pour votre chronique.
Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.
Alors Morgane Poupin, des fois on peut avoir le syndrome de la page blanche. Est-ce que, quand vous avez ce syndrome-là, déjà, est-ce que ça vous arrive ? Et comment vous arrivez à débloquer finalement cette page blanche ?
En fait, je ne suis pas quelqu'un forcément de très créatif par nature. Je fais partie des gens pour qui la créativité naît sous la contrainte. Donc moi, ce que j'aime, c'est quand on m'impose ou quand je m'impose une thématique, un sujet. Et là, par contre, j'arrive toujours à trouver des idées. Parfois, c'est aussi, comme je le disais tout à l'heure, c'est un support qui va me guider. C'est vraiment... un objet que j'ai envie de peindre et dont la forme va m'inspirer.
D'accord. Et alors, tout à l'heure, vous parliez que vous utilisiez des objets de récupération. Pour vous, c'est quoi l'importance justement de cette interaction entre l'art, l'environnement dans le travail ?
L'idée de la récupération, c'est né d'une démarche plutôt économique. C'est vrai que quand j'étais étudiante, on nous incitait à essayer d'aller récupérer des chutes de bois, de choses comme ça. pour essayer d'avoir des supports qualitatifs qu'on ne pouvait pas forcément se permettre d'acheter. Ça a été pareil un peu pour fabriquer mes propres toiles. Et c'est finalement une époque où je n'avais pas encore derrière tout ça la conscience citoyenne que j'ai aujourd'hui. Et du coup, la partie éco-responsabilité, elle est venue avec l'âge, avec moi, les questions que j'ai pu me poser. Et c'est comme ça que j'ai pu faire se rejoindre. mes convictions et cette démarche que j'avais déjà de récupération.
Et alors, j'ai vu aussi que vous donniez des cours de dessin aux enfants. Comment ça se passe ? Est-ce que vous leur inculquez également ces valeurs écologiques quand vous leur donnez des cours de dessin ?
Alors, je donne des cours de dessin aux enfants et aux adultes. D'accord. Et alors déjà, moi, j'aime surtout... faire passer ses valeurs dans le choix des sujets, c'est-à-dire choisir toujours de dessiner la nature. Là, j'ai eu la chance d'animer un atelier au village prière Pierre Rabhi pendant les vacances et on a décidé ensemble de dessiner des fruits parce qu'eux travaillaient sur le sujet de l'alimentation. Mais voilà, ça passe beaucoup par les sujets parce que c'est vrai que quand on s'adresse, quand on anime une activité, c'est un petit peu plus compliqué de varier les supports. Il faut faire simple. Et donc là, il y a moins de liberté.
D'accord. Alors, quelle est votre approche aussi pour capturer un peu ce que vous disiez que vous faites de la représentation sur photo pour réussir à capter un peu la personnalité de la personne ou de l'animal que vous captez, son émotion, tout ça ? Comment vous arrivez, par quelles techniques, vous arrivez à retranscrire finalement, si je puis dire, l'émotion de votre personnage ?
Alors, les techniques que je travaille peuvent être assez variées, même si ça reste quand même souvent peinture acrylique et huile. Je trouve que capter une personnalité, une émotion, capter l'essence d'un individu, qu'on parle d'une personne ou d'un animal, puisque c'est le sujet que je choisis le plus souvent. Ça se traduit beaucoup dans le regard. Et moi, j'adore peindre des regards. Et je trouve aussi... Je fais un gros travail sur la lumière.
D'accord. Est-ce que vous faites un peu de cadeaux personnalisés aussi ? On peut vous demander, j'ai envie de faire un cadeau à quelqu'un, j'ai envie de lui faire un dessin, ce genre de choses que vous pouvez faire ?
Bien sûr, c'est même une petite partie de mon activité, c'est des demandes pour des portraits, soit de proches. soit de célébrités, parfois aussi, et puis soit des animaux de compagnie ou d'animaux sauvages aussi qu'on me demande de peindre.
D'accord. Et alors, votre création la plus populaire, ce serait quoi ? Est-ce que vous en avez une ou pas ?
La plus populaire, c'est-à-dire celle qui a le plus sur des salons. Alors, je pense comme ça à une œuvre que j'avais réalisée pendant mes études, que j'avais présentée à mon concours de fin d'études. Et donc, en fait, c'est un œil d'éléphant vu d'assez près. Et donc, il faut prendre du recul pour comprendre vraiment de quoi il s'agit. Et donc, en fait, c'est de la mousse d'isolation, donc des chutes de mousse d'isolation que j'ai découpées, avec lesquelles j'ai fait un espèce de puzzle qui est ensuite sculpté, enduit et peint. Alors, je me rends compte que c'est peut-être un petit peu difficile à visualiser quand j'en parle comme ça, mais je vous invite à aller voir un petit peu mes réseaux. En tout cas, c'est... À mon sens, l'œuvre qui fait le plus d'effet dans les différentes expositions que j'ai eu l'occasion de faire.
D'accord. Alors, depuis le début de l'émission, nous explorons la richesse de votre métier, Morgane Poupin. Mais il existe un domaine où il y a beaucoup de richesse aussi, c'est la gastronomie. Et plus particulièrement, la richesse apparemment des légumes secs. Alors, qui de mieux que notre chef pour en parler ? C'est le moment d'écouter la chronique du chef Hervé Chéneau.
De la fourche à la fourchette. Une chronique du chef Hervé Chénaud.
Mon cher Yves, faut-il faire tremper les légumes secs ? Le trempage réduit le temps, mais a ses inconvénients. Les légumes secs, connus sous le nom de légumineuses, sont riches en protéines, glucides, fibres et autres nutriments, comme les vitamines B essentielles. Beaucoup de recettes indiquent qu'il faut faire tremper les légumes secs avant de les cuire, mais ce n'est pas toujours souhaitable. Pour qu'ils soient comestibles, il faut rétablir l'humidité perdue dans le procédé de séchage et cela peut être réalisé en les faisant cuire pendant longtemps, jusqu'à deux heures pour les gros haricots. Faire tremper les haricots permet de les réhydrater tout en réduisant le temps de cuisson. Cependant, le trempage peut affecter leurs textures et les rendre pâteux et insipides. Vous savez Yves, beaucoup de recettes conseillent le trempage des légumes secs avant cuisson mais ce n'est pas toujours souhaitable. Faut-il saler l'eau ? On dit qu'il ne faut jamais saler l'eau des haricots secs avant ou pendant la cuisson, mais c'est faux. Ajouter du sel dans l'eau permet de développer le goût et d'empêcher les légumes secs de se gorger d'eau et d'être pâteux. Le sel repousse l'eau des haricots les moins salés, ralentissant la vitesse à laquelle l'eau pénètre la peau. Le sel va finalement être absorbé par le haricot, où il déstabilise alors la pectine, faisant cuire les cellules plus vite. et de manière plus homogène. En clair, le trempage dans de l'eau salée augmente la taille de 80%. Et puis, pour le trempage dans de l'eau non salée, augmente la taille de 120%. Un petit élément qui va nous plaire aussi, mon cher Yves, c'est pourquoi les haricots secs donnent-ils des gaz ? N'arrêtez pas de consommer des faillots, au contraire, mangez-les en plus. Riches en fibres, en protéines et en nutriments essentiels, les haricots secs sont vraiment bons pour la santé. Cependant, pour les gens qui n'ont pas l'habitude de manger ces aliments à haute teneur en fibres, il suffit d'un repas pour que les haricots fournissent un excès de carburant aux bactéries de l'intestin qui produisent les gaz. Ma chère Morgane, êtes-vous déjà une matrice de cassoulet ?
Pas particulièrement.
Il y a beaucoup de gaz dedans, si c'est moins cuit, moins bien. C'est très agréable, c'est ma question.
Complètement. Merci pour ces informations, chef, encore très intéressantes.
Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.
Alors on a parlé de l'artistique, on a parlé effectivement du feu, on a parlé des légumineuses, nous allons maintenant un peu faire de la musique. Et oui, la musique transmet toutes sortes d'émotions et permet de booster, de se booster en tout cas physiquement, cognitivement, de se ressourcer et pousse même à la créativité. Il est donc temps de faire une pause musicale dans l'émission. Nous allons écouter Warm My Soul de Bloun Détôt. On reparle de ce choix musical avec mon invité Morgan Poupard juste après. Bonne écoute sur Radio-G.
In her garden I'll always be Warm my soul Now I'm home She led me to her castle At the summer night she washed my soul Oh, kisses in the morning, kisses at night, for my soul, now I'm home.
Les voix de l'écho,
une émission présentée par Yves Maguin.
Vous êtes toujours branché sur Radio G, toujours à l'écoute de l'émission Les Voix de l'Éco. Je suis en compagnie de mon invité, l'artiste Morgan Poupard, mais aussi en compagnie d'Anne Texerot, Hervé Chéneau, Alexis Desjeux et Falen de la Vallette avec moi en studio aujourd'hui. Et oui, ça fait du monde pour cette 40e émission. Nous venons d'écouter Warm My Soul de Bloun Détot. Alors personnellement, un artiste que je ne connaissais pas du tout. Pourquoi avoir choisi ce titre musical, Morgan ?
Tout simplement parce que c'est une chanson qui me met de bonne humeur, qui me détend, qui me donne le sourire. Donc j'avais envie de la partager avec vous aujourd'hui.
Merci beaucoup. Et puis en plus, c'est un artiste français, c'est ça ? Si je ne dis pas de bêtises, si j'ai bien lu un petit peu, un Dijonais, non ?
Je ne vais pas pouvoir confirmer cette information, je ne sais pas.
Il m'a semblé avoir vu ça, parce que du coup, j'ai un peu creusé quand même en me disant, tiens, qui c'est ? Bon, il est en featuring avec une artiste qui chante, bien évidemment. En anglais, mais c'est un français. Alors justement, comment vous trouvez que votre art a évolué dans le temps ? Ou en tout cas, est-ce que vous avez le sentiment que vous avez eu de l'évolution dans vos dessins, ou en tout cas dans votre création artistique, Morgane ?
Déjà, forcément, à force de travail, mon objectif, c'est de tout le temps progresser dans mon trait, dans mes techniques. Ensuite, j'ai la chance de collaborer avec des structures qui me permettent de travailler sur de très beaux projets. Ça fait cinq ans maintenant que je collabore avec Terra Botanica. Cette année, j'ai eu la chance de travailler au Puy du Fou. Forcément, ça permet de... De faire des rencontres professionnelles et de travailler sur des projets qui nous font grandir professionnellement et humainement.
Ensuite, le fait de choisir le parti pris, d'intégrer l'éco-responsabilité à mon travail, ça m'a forcé un petit peu à aller chercher plus loin, à innover sur cet aspect-là. Donc ça m'a aussi fait évoluer.
C'est-à-dire que par exemple, à Terra Botanica, vous faites des peintures sur bois ou comment ça se passe ?
Pas forcément. Tout dépend de leurs besoins. Et là, ça peut aussi me faire... passer un peu à côté de mes supports de prédilection. Mais en tout cas, on travaille quand même toujours sur le thème de la nature, de l'animal, du végétal. Donc forcément, ça m'inspire.
Est-ce que vous avez un petit exemple de quelque chose que vous avez fait à Terra ? qu'on peut voir en fait en se baladant ?
Il y a pas mal de choses. Il y a beaucoup de fausses matières, donc ça forcément c'est un petit peu plus difficile à repérer. Mais si vous avez l'occasion de voir une fresque de dragon lababe, c'est la mienne.
D'accord. On va aller observer ça, chers auditeurs auditrices, quand vous allez à Terra Botanica, regardez la fresque de dragon. C'est Morgane qui l'a réalisée. Comment l'environnement, vous parliez tout à l'heure de la marche notamment dans la nature comme sport préféré, comment justement ces marches dans la nature peuvent influencer votre créativité ? Parce que même si tout à l'heure vous disiez quand même que vous n'étiez pas créative, ou vous vous sentez en tout cas vous moins créative, est-ce que justement ces marches dans la nature ou l'environnement en quotidien influencent en fait votre créativité Morgane ?
D'une part, ça va influencer mon état d'esprit. Quasiment quotidiennement, j'emmène mon chien se balader dans la forêt ou sur les bords de mène. Et on travaille, je pense, tous mieux quand on est serein, de bonne humeur. Et donc forcément, ça, ça m'aide dans mon travail et dans mon quotidien. et également c'est là que je vais souvent être un peu dans ma tête trouver des idées, observer mon environnement et c'est ce qui m'inspire aussi
Justement, savoir écouter et comprendre nos émotions pour interagir plus sérieusement avec l'autre c'est le sujet de la chronique d'Alexis Desjeux
Mieux vivre ensemble avec assertivité
Une chronique d'Alexis Desjeux
Bonjour chers auditeurs, auditrices et quel que soit votre genre, obédience et croyances toutes personnelles. Ce midi j'aimerais aborder avec vous l'intelligence émotionnelle ou l'intelligence du cœur. C'est le titre qu'a choisi Isabelle Filioza. dont le livre est éponyme, et qui inspire cette chronique. Pourquoi évoquer cette forme d'intelligence ? Parce que mieux comprendre et écouter nos émotions, c'est faciliter l'interaction avec nos proches. C'est donc consolider votre assertivité au quotidien. Il existe de multiples formes d'intelligence, verbales, logico-mathématiques, spatiales, musicales, kinesthésiques, interpersonnelles, intrapersonnelles. Et pour beaucoup, pour réussir sa relation à l'autre, le QI suffirait. C'est la logico-mathématique. Nous le vivons beaucoup, dans l'école ou dans l'entreprise, même parfois en famille. Souvent, c'est cette intelligence logico-mathématique qui est mise en avant. On oublie trop souvent les autres. Et cette intelligence du cœur, pour moi, elle est essentielle pour cultiver une belle relation à l'autre. D'ailleurs, à l'école, on ne l'apprend pas. Il y a de nombreux apprentissages autour de l'histoire, des langues, des mathématiques. Peut-être parce qu'on considère que cette intelligence du cœur serait innée, comme respirer ou marcher. Ça ne s'éduque pas. Oh là là, bien au contraire, l'intelligence des rapports sociaux serait, selon moi, essentielle et à mettre en avant pour faciliter notre relation à l'autre. Isabelle Filiosa écrit Ce n'est pas la raison qui guide le monde, ce sont les émotions. Je suis assez d'accord. Mais commençons par bien cerner de quoi l'on parle. Oui, c'est quoi l'émotion ? L'émotion, c'est un mouvement vers le dehors, un élan qui naît de l'intérieur de soi pour aller parler à son entourage. C'est une sensation qui nous dit qui nous sommes et nous met en relation avec le monde. Elle nous guide en nous rappelant ce que nous aimons et ce que nous détestons. Elle est universelle, que ce soit la colère, la peur, la joie. la tristesse, le dégoût, la surprise. Le rôle des émotions est de signaler les événements qui sont signifiants pour l'individu et de motiver une action et un comportement qui permettent de les gérer. L'émotion est de courte durée. Quand cela dépasse quelques minutes, elle se transforme en humeur, la culpabilité, la rage, l'envie, la jalousie, la tendresse, l'amour. L'excitation, la nostalgie. Pour la plupart des gens, il est inconvenant de montrer son affect en public. Si après avoir décroché un gros contrat, vous sautez de joie en criant, on vous regarde de travers. On admire la veuve qui suit stoïquement et dignement, sans larmes, le cortège funèbre de son mari. Elle est forte, murmure-t-on. Chute, tais-toi, n'aie pas peur, ne pleure pas, ne te mets pas dans un état pareil. Autant d'expressions qui réfrènent nos émotions. On a peur de nos émotions, peur de se sentir démuni devant l'angoisse, impuissant devant les larmes, sans ressources face à la colère. Mais c'est l'expression de nos émotions qui crée la proximité avec l'autre et ce fameux feu intérieur dont parle Anne. Et je suis fondamentalement d'accord. Dès lors, comment les cultiver ? La cultiver, cette intelligence émotionnelle. Allez, je vous donne quelques clés. Je ne suis pas magicien, mais essayez de mettre ça en œuvre. Tenez un journal émotionnel. Cela permet de retracer les émotions, d'identifier des schémas de fonctionnement, de mettre des mots sur des émotions pour comprendre ce que vous ressentez. Vous serez alors plus à même de mieux les gérer. Évidemment, toutes les techniques de respiration, de yoga, de méditation en pleine conscience peuvent permettre de contrôler vos émotions avant une réunion, un discours, un examen, un événement important, pour éviter que la peur ne vous submerge, par exemple, ou ne vous inhibe. Développez votre empathie, essayez de se mettre à la place de l'autre, et imaginez ce qu'il ressent et pourquoi. Cela donne du sens. Adultes et enfants, nous avons tous besoin de comprendre pourquoi on ressent les choses. La compréhension permet de mieux accueillir vos émotions. Et puis enfin, sortez du conformisme. Essayez de vous détacher du regard de l'autre. Ce qu'il pense a-t-il tant d'importance que cela ? Ne bridez pas vos émotions quand elles sont légitimes. Exprimez-les. Comprendre mieux les autres, réagir avec empathie à leurs besoins, à leurs sentiments, permet d'avoir moins peur d'autrui, de nous sentir plus proches, plus solidaires et de renforcer la coopération. Écouter ses émotions et les exprimer, c'est cultiver sa confiance en soi, sa confiance en l'autre. C'est le socle fondamental pour avancer avec l'autre sans s'oublier soi-même. Alors prenez soin de vous et de vos proches, faites les choses avec plaisir, audace et envie, si ça vous branche. Belle journée. Et Morgane, avez-vous une belle émotion à nous partager ce matin ?
Ça me fait extrêmement plaisir d'être avec vous ce matin. Donc oui, c'est une belle émotion déjà.
La joie.
La joie,
exactement. Et on la partage.
Merci beaucoup Alexis pour votre chronique.
Les voix de l'écho,
une émission présentée par Yves Maguin.
Alors, Morgane Poupin, on va sortir un peu du contexte de l'artistique. Est-ce que vous aimez lire ?
Oui, j'adore lire.
D'accord. Quel type de lecture vous aimez bouquiner ?
Principalement des romans policiers.
D'accord. Et pour vous, c'est quoi votre œuvre culte ?
Tout Agatha Christie.
Tout Agatha Christie, d'accord. Justement, nous allons parler un peu littérature avec notamment Falène Delavalette. Bonjour Falène.
Bonjour Yves.
Est-ce que vous pouvez nous présenter le festival que vous êtes en train d'organiser sur Angers ?
Ça s'appelle Cultissime, ça a lieu le dernier week-end de septembre 27-28-29 et c'est le tout premier festival dédié aux œuvres cultes. Alors, on a tous une œuvre culte. Qu'est-ce que c'est ? C'est une œuvre qui nous a fait vibrer, qui nous a marqués, et généralement qu'on a envie de partager avec les autres, de les faire aimer. Ça peut être un roman de littérature classique, ça peut être Les Misérables, Victor Hugo, ça peut être Harry Potter, ça peut être Astérix, ça peut être Akira, n'importe quoi. Mais ces bouquins-là, ces œuvres-là, ces BD, nous donnent envie de partager. Et en fait, il y a tout simplement le... plaisir de la lecture. Et le Festival Cultissime, c'est ça en fait, c'est cultiver le plaisir de lire, quelle que soit la lecture, le plaisir d'un univers dans lequel on pénètre quand on suit un auteur quel qu'il soit, et le plaisir de partager ses œuvres entre nous.
D'accord, alors pourquoi justement vous êtes lancé dans la création de ce festival ? Qu'est-ce que vous faisiez avant, Falène, avant d'être organisatrice finalement de ce beau festival qui va arriver à Angers ?
Moi, j'étais journaliste, plus précisément rédactrice en chef au journal Le Point, en culture. Ça m'a toujours beaucoup intéressée, la culture, parce que finalement, c'est tout ce qui fait société, en fait, la culture. De quoi on parle quand on est ensemble en dîner ? Des bouquins qu'on a lus, du film qu'on est allé voir, de la pièce de théâtre, etc. Et donc, c'est ça qui nous façonne et ce qui façonne aussi la société, les tendances, etc. Et... Il se trouve que, tout le monde le sait, la presse va très mal, les gens lisent de moins en moins de journaux, surtout des journaux écrits, et donc il y a une sorte de fatalité dans les rédactions de presse écrite qui consiste à dire que finalement, la presse, la littérature, la culture écrite va devenir quelque chose de moins en moins. fréquenter, de réserver une sorte d'élite qui aurait l'argent pour acheter ces choses-là et pour la consommer. Et je ne crois pas aux fatalités et je ne crois pas au fait que ce soit irrémédiable, même si les statistiques montrent effectivement qu'il y a de moins en moins de lecteurs. Je crois qu'il y a d'autres façons d'aborder la lecture. On l'a beaucoup présentée comme une contrainte, comme quelque chose de l'ordre scolaire, quelque chose qu'on vous impose. Et je pense qu'il faut revenir aux fondamentaux de la lecture. Le fondamental, c'est le plaisir que ça nous permet d'éprouver, l'imagination, les univers. On parlait tout à l'heure de l'intelligence du cœur. Je pense que la lecture, les livres, les œuvres littéraires, quelles qu'elles soient, les bandes dessinées, sont une bonne école de l'intelligence du cœur. et donc cette envie de pouvoir faire quelque chose qui nous rappelle tout ça, qui soit hyper festif, hyper familial, et dans lequel on puisse vraiment avoir ce plaisir partagé d'être autour d'œuvres qui nous font voyager.
Et qu'est-ce qui fait la différence entre Cultissime et un salon du livre, toute somme classique qu'on pourrait rencontrer ?
Eh bien, on n'est pas un salon justement, parce que dans le mot festival, il y a le mot fête. Et c'est vraiment cette idée-là, c'est-à-dire qu'il y a des grandes personnalités, des écrivains. On a déjà annoncé notamment en invité d'honneur Bernard Werber, Clémentine Beauvais et Alain Hérold qui sont nos parrains pour la première édition. On a Marc Millard et Jean Vanham qui sont nos invités d'honneur. On aura bientôt d'autres choses à vous annoncer. Bien sûr, il y aura des rencontres avec ces auteurs, mais ce ne sera pas simplement un auteur assis à qui on pose des questions, et c'est très bien, et j'adore ça. Mais il y aura aussi une dimension un peu de... de spectacles. Il se trouve que, je ne l'ai pas encore dit, mais on a sans doute l'un des plus beaux lieux de festivals de France, qui sont les Greniers Saint-Jean, le musée Jean Lursa, les Jardins, le Cloître, tout cet ensemble magnifique d'Angers. Donc on peut jouer là-dessus à la fois d'un point de vue atmosphérique, appuyer sur les voûtes, on peut créer des sons et lumières, des projections qui donnent une ambiance, des choses qui renvoient. à quelque chose de spectaculaire. Finalement, Cultissime va aller emprunter un petit peu des codes qui se font dans le cinéma, dans le jeu vidéo, qu'on n'associe pas à la littérature. Et pourtant, un écrivain peut être accueilli à la façon d'une rockstar. On peut avoir des jeux de lumière qui nous mettent dans une ambiance, etc. Et donc, c'est un petit peu l'idée de Cultissime. Et puis, par ailleurs, on a un focus très particulier sur les jeunes, bien sûr, et sur la façon d'accueillir les enfants. On a envie qu'à partir de 3 ans et même en dessous, vous puissiez amener vos enfants, vous puissiez trouver des activités, des animations, des jeux, des ateliers qui font qu'on s'amuse, on touche à l'univers de la lecture autrement parce qu'il n'y a pas que la lecture au sens où on ouvre un livre et on regarde, mais il y a plein de façons d'aborder l'univers de la lecture et c'est tout ça cultissime.
Wow, ça a l'air d'être un très très chouette événement. Vous avez des questions ? Est-ce que vous pouvez rappeler les dates ?
27, 28, 29 septembre à Angers.
Voilà, donc dans tout ce qui est l'autel Dieu Saint-Jean, les greniers, le musée Jean d'Ursa, on connaît bien ça. Quelle est votre œuvre culte à vous, Félène de Lavalette ?
Alors moi, c'est le Seigneur des Anneaux de Tolkien. C'est l'œuvre culte de beaucoup de monde, mais c'est vraiment le bouquin, je l'ai lu je crois à 12 ans. qui m'a renversée, que je trouve d'une profondeur incroyable. Un bouquin dans lequel on peut revenir plusieurs fois, découvrir des nouvelles choses, parce que c'est vraiment incroyable. Et Tolkien, ce qui est très intéressant, c'est qu'en fait, il n'a pas voulu écrire un livre. Il a voulu simplement... Il était philologue, donc spécialiste des langues, et en particulier des langues oubliées. Et ce qui l'intéressait, c'était de... de comprendre l'origine des mots oubliés. Qu'est-ce que ce mot signifie ? D'où il vient ? Et en fait, pour imaginer tout ça, en partant du mot hobbit qui lui est venu un jour, il s'est dit Ok, ce mot-là, c'est quoi l'univers ? Pourquoi il existe ? Qui sont les hobbits ? Et ainsi de suite. Et finalement, il a inventé tout un univers et toute une histoire, toute une mythologie, simplement parce qu'il aimait les mots. Et je trouve ça hyper intéressant.
Et autour de la table c'est quoi vos œuvres cultes à vous tous ? Morgane, notre invitée, nous a dit que c'était Agatha Christie
Alexis par exemple Les Neuf Princes d'Ambre de Roger Zelazny d'accord magnifique saga d'une famille qui ont des pouvoirs surnaturels ils sont capables de créer des mondes autour du mythe assez classique du roi qui meurt et il faut le remplacer c'est juste magique et merveilleux d'accord,
Hervé ?
Dickers ça vous dit quelque chose ? le premier livre qu'il a écrit c'est ce livre assez extraordinaire Je ne sais plus.
Mais en tout cas, oui.
Mais voilà, c'est un des livres qui m'a marqué en tout cas.
D'accord. Anne ?
Alchimiste de Coelho. J'aime beaucoup cette allégorie à la vie, en fait. C'est un chemin intérieur. J'aime bien ce reflet-là qu'on peut avoir quand on lit. Les livres procurent ça. Et c'est chouette, en fait, ce festival. Moi, je suis heureuse de voir que... ça va prendre forme. C'est génial de voir qu'Angers s'anime grâce aussi aux livres. C'est super.
Du coup, Falen, au niveau des animations, on a parlé des dédicaces, on a parlé de pas mal de choses. Est-ce qu'il y a des petites choses qu'on peut savoir en avant-première ? Ou même, d'ailleurs, est-ce que ça sera payant, gratuit ? Comment ça se passe ?
Il y aura une billetterie qui sera lancée. Je peux même annoncer en avant-première qu'on a une billetterie Early Birds avec des tarifs préférentiels qui commencera lundi prochain et qui sera sur le réseau de vente de la FNAC. Et en termes d'animation, on travaille vraiment avec les associations locales. Notre but, c'est vraiment de s'ancrer sur le territoire, de pouvoir travailler avec toutes les associations. qui veulent le faire. Et donc, par exemple, on a l'école des scrims qui va venir faire des petites démonstrations, des initiations à les scrims, et puis un spectacle au cours des Trois Mousquetaires et de D'Artagnan. On peut avoir un atelier de reliure avec une relieuse locale qui va montrer comment on relie un livre, etc. On est en train de mettre en place, on espère, une initiation au Quidditch, puisque vous le savez, c'est un sport aujourd'hui qui est pratiqué au niveau international. Donc voilà, il y a plein de petites choses qu'on est en train de mettre en place et on continue. Et d'ailleurs, j'appelle toutes les associations Angevine qui auraient envie de participer à ce festival, d'une façon ou d'une autre, à nous contacter, à regarder sur le site cultissime.org pour entrer en contact avec nous, parce qu'on est ravis de bosser avec tous ceux qui ont envie de bosser, que ce soit les artistes... n'importe quel métier qui pourrait animer ce festival et puis le 4 juin on va révéler le programme complet il y a du lourd, il y a du très lourd on peut un peu dire que Cultissime ce sera le festival de Cannes des littératures, au lieu du tapis rouge on aura un tapis rose et au lieu du snobisme on aura le plaisir partagé et intergénérationnel de la lecture
Super, merci beaucoup Félène de nous avoir parlé de Cultissime, l'émission Les Voix de l'écho, ça y est, touche à sa fin merci beaucoup Morgane Poupard d'être venue nous parler de la création artistique et du dessin merci beaucoup à Antexero, Hervé Chénaud et Alexis Desjeux pour vos chroniques, on vous parlera dans les prochaines semaines et prochains mois sur l'antenne de Radio G2 Cultissime ! En tout cas, on se retrouve le mercredi 29 mai 2010 à 13h sur le 101.5 FM ou via le site web de la radio radio-g.fr. Nous serons au cœur même de l'émission car nous parlerons de causes environnementales sous le prisme économique et inclusif. Chers auditeurs et auditrices, prenez soin de vous et merci d'avoir écouté Radio G.
Au revoir.
Description
C'est la 40ième des Voies de l'éco !
Une émission riche car en plus d'avoir reçu l'artiste Morgane Poupard, nous avions 3 chroniqueurs.
Puis nous avons fait un focus sur l'évènement littéraire à ne pas louper à Angers fin septembre : CULTISSIME !!
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Je suis Yves Maguin et pendant 50 minutes, nous allons aborder les thèmes de l'entrepreneuriat, de l'écologie, puis du développement économique local et écoresponsable. Cette émission est précieuse de plusieurs temps forts avec un invité, une plusieurs chroniques en fonction des semaines, ainsi qu'une pause musicale choisie par l'invité. Alors, ouvrez vos oreilles, c'est parti ! Bonjour à toutes et à tous, auditeurs et auditrices de Radio G, bienvenue dans l'émission Les Voix de l'Éco. Nous sommes le 136e jour de l'année et nous fêtons aujourd'hui les Denises, mais également des prénoms que je ne connaissais pas comme Alvarde ou encore Primel. Alors bonne fête à vous ! Aujourd'hui c'est également la journée internationale des familles qui reflète l'importance que la communauté internationale attache à la famille ainsi que l'intérêt. qu'elle porte à la situation des familles dans le monde. Et je suis fier de retrouver quasiment au complet aujourd'hui ma famille, celle qui constitue l'équipe des Voix de l'Éco. Pour m'accompagner aujourd'hui en studio, nous avons le chef Hervé Chéneau. Bonjour chef, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ?
Bonjour Yves, bonjour à tous. Nous allons parler des légumes secs et leurs secrets aujourd'hui.
Très intéressant, les légumes secs et leurs secrets. Est-ce qu'il faudra les mouiller ou pas ? C'est une très bonne question. Alexis, bonjour à vous. Bonjour Yves,
nous allons parler de l'intelligence émotionnelle ou intelligence du cœur.
Les Tums du Coeur et nous aurons aussi Anne Texereau qui a un tout petit peu de retard et qui sera avec nous en studio également. Et nous accueillons en plus notre invitée Falène Delavalette qui nous parlera d'un festival littéraire d'un nouveau genre qui se déroulera fin septembre en Gé. Bonjour Falène.
Bonjour Yves.
Merci à vous d'être présente et on reparlera donc de ce festival en fin d'émission. Chers auditeurs et auditrices, bienvenue dans cette 40e émission des Voix de l'Éco.
Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.
Il m'a dit je veux décider un homme en couleur, dis-moi comment le colorier. Et oui, en plus d'être créatif, le dessin et la peinture sont des formes d'expression artistique qui ont des bienfaits sur notre santé, quel que soit notre âge. Des bienfaits moteurs, cognitifs et aussi communicatifs. Les œuvres originales abstraites de pop art ou encore de street art des artistes peintes sont des chefs-d'œuvre qui font la part belle à son intérieur. Dans la rue, je reçois dans l'émission du jour Morgane Poupard qui est donc artiste et créatrice d'intérieur. Bonjour Morgane et bienvenue dans le studio de Radio G.
Bonjour Yves et merci de me recevoir.
Avec très grand plaisir. Alors Morgane, qu'est-ce qui vous a inspiré ou en tout cas, qu'est-ce qui a fait que vous êtes aujourd'hui artiste et créatrice de décors ?
Alors, j'aime peindre depuis que je suis toute petite. J'ai décidé dès l'adolescence que ce serait mon métier. Et donc, ça fait dix ans maintenant que je suis diplômée dans la peinture et la création de décors. Voilà, c'est venu très naturellement à moi.
D'accord. Et alors, qu'est-ce que vous pouvez nous décrire un peu votre processus créatif quand vous commencez un nouveau projet ? Comment vous faites ?
Alors déjà, mon métier se décompose en deux grandes parties. Il y a la partie qui se passe chez moi, dans mon atelier, où je fais vraiment des œuvres qui me ressemblent, des choses que je choisis, notamment beaucoup du portrait animalier. Et donc là, c'est soit une photo qui va m'inspirer ou un paysage. Et parfois, ça va être plutôt un support, parce que je ne travaille qu'avec des supports. de récupération dans ce contexte-là. Et du coup, je vais travailler une image jusqu'à ce que j'ai un résultat qui me plaise. L'autre partie, c'est une partie qui se passe plus sur chantier, chez des clients, et donc où en amont, on fait un travail de brainstorming avec le client sur son besoin, sur son projet.
D'accord, et alors justement quels sont les types de matériaux que vous utilisez parce que vous faites donc de la récupération qu'est-ce que vous avez exactement comme type de matériaux ?
Alors ça dépend, ça peut être des matériaux qui sont donc récupérés, soit naturels comme par exemple, j'ai en tête un exemple d'une œuvre qui est sur des écorces de palmiers. Vous savez quand on dénude les troncs des palmiers, on obtient des grosses écailles de bois qui peuvent donner des œuvres très originales, tout comme ça peut être du bois de récupération. Ça peut être du tissu également de récupération ou tout simplement des toiles comme on a l'habitude d'en voir, mais qui sont faites tout simplement avec des draps récupérés, des tissus récupérés.
D'accord, du carrelage aussi peut-être éventuellement ?
Je n'ai pas encore eu l'occasion de travailler sur carrelage, mais sur ardoise par contre, oui, on peut vraiment tout imaginer comme type de support.
D'accord, est-ce que vous avez des thèmes récurrents ou des motifs que l'on peut retrouver dans votre travail ?
Moi, je travaille principalement le portrait animal. C'est ça qui me plaît le plus. Après, ça peut changer, ça peut varier selon mon humeur.
D'accord. Et alors, comment vous arrivez à décrire votre style artistique ?
Alors justement, je n'ai pas vraiment de style artistique dans le sens où moi je fais du portrait réaliste d'après photo. Donc je n'ai pas vraiment une technique picturale très originale, mais c'est le choix de mes supports qui va faire par contre le style, l'originalité.
D'accord, c'est-à-dire que vous n'allez pas forcément aller dans la nature pour dessiner ou peindre un animal.
Alors le problème des animaux, c'est qu'ils sont souvent très peu coopératifs pour prendre la pause assez longtemps pour pouvoir faire un dessin ou une peinture. Donc non, je travaille d'après des photos.
Oui, effectivement. Alors avant de laisser la parole à Anne Texereau qui est arrivée. Bonjour Anne. Nous allons donc jouer. Alors Morgane Poupard, j'ai pris pour habitude de faire des mini-jeux dans l'émission, des mini-jeux de questions-réponses. Alors comme il s'agit d'une émission un peu particulière aujourd'hui, comme c'est la 40e des Voix de l'écho, j'ai décidé de vous enchaîner les deux mini-jeux, c'est-à-dire qu'on va faire à la fois votre carte d'identité d'entreprise, mais également votre portrait chinois. Si vous ne connaissez pas la réponse, vous pouvez dire Joker ou Je passe, est-ce que vous êtes prête ?
Oui.
Allez, c'est parti ! Donc, quel est le nom de votre entreprise ?
Mon nom propre, Morgane Poupa.
Donc, son année de création ?
2018.
Combien êtes-vous ?
Je suis toute seule.
Où êtes-vous située ?
À Angers, mais je me déplace partout où il peut y avoir de beaux projets.
D'accord. Est-ce que vous avez un site web ou des réseaux sociaux ?
Oui, bien sûr, vous pouvez me retrouver sur Instagram, Facebook, LinkedIn.
D'accord. On marque directement votre nom ?
Absolument.
D'accord. Quel est votre chiffre d'affaires annuel ?
Joker, c'est très variable donc c'est difficile
Donc ça c'était pour la partie carte d'identité de l'entreprise maintenant on va parler un peu de votre portrait chinois Quel est votre plat cuisiné préféré ?
C'est difficile parce que j'adore manger mais s'il faut en choisir un je dirais le palak paneer
C'est quoi ça, le palak panier ?
C'est un plat indien d'épinards crémeux et je vous le recommande. C'est délicieux.
D'accord, super. Merci. Votre série préférée ?
Brooklyn Nine-Nine.
Ok, je n'ai pas vu. Quelle est votre couleur préférée ?
Je n'ai pas de couleur préférée. Ça dépend des jours.
Votre sport préféré ?
La marche, dans la nature.
Ok. Votre ville préférée ?
Angers.
Est-ce que vous jouez aux jeux vidéo ?
Non.
Quel est votre dernier lieu de vacances ?
J'étais ce week-end au Sape d'Olonne, ça compte.
Oui, ça compte. Et pourquoi vous levez-vous le matin ?
pour essayer de trouver un peu du sens à tout ça ?
D'accord, c'est une très belle raison de se lever le matin. Merci Morgane pour vos réponses. Alors, nous allons terminer le chemin des quatre éléments avec le coaching de l'énergie. Après la terre, l'eau et l'air, nous allons donc maintenant parler du feu et de l'élément feu. Préparez-vous, chers auditeurs et auditrices, à vous réchauffer. C'est le moment d'écouter. La chronique d'Anne Texerot
Je s'aime,
donc je suis. Une chronique de la coach Anne Texero.
Bonjour, nous continuons notre balade avec les quatre éléments. D'ailleurs, je vous annonce qu'il y en aura un cinquième Yves. Donc rappelez-vous, Yves, ensemble, nous avons retrouvé nos racines à la terre-mer, puis nous avons plongé dans l'eau pour transmuter nos émotions lourdes. Par la suite, nous nous sommes laissés aspirer par l'énergie de l'air pour trouver intuition et inspiration. Nous voilà aujourd'hui prêts à nous jeter, ou presque, dans le feu. Alors, mais qu'est-ce que nous dit cet élément ? Le feu, c'est la force alchimique reliée aux origines du système dans lequel la Terre a trouvé sa lumière et sa destinée. Le feu célèbre notre force collective et d'élévation. Il incarne l'esprit de vie. L'élément feu est relié au sud, à l'été, à la chaleur, à la maturité, à la sagesse, mais aussi au soleil, à Mars, Jupiter et Pluton. Sous l'angle terrestre et physique, le feu est fusion. Cette énergie est présente dans le soleil, la flamme, le volcan, le magma, la lave, la lumière qui se lève le matin et qui se couche le soir. Ah, le feu, c'est le grand alchimiste essentiel à la vie sur Terre. Au niveau physique, le feu est le carburant nécessaire pour mettre en mouvement tous nos muscles. Il colore aussi l'ensemble de notre peau quand nous prenons le soleil. Le feu fait pétiller toutes nos cellules quand nous ressentons justement un bouillonnement intérieur, tel la joie. Toutes ces sensations chaudes qui irradient subtilement notre machine corporelle. Je vous invite maintenant à regarder le feu sous l'angle du coaching de l'énergie. Le feu, c'est le mouvement, c'est l'étincelle qui nous permet de projeter l'envie, le désir ou l'inspiration dans la matière. Le feu permet alors de produire l'action juste. Pensez à l'instant à l'art martial le kyudo. Peut-être que vous découvrez quelque chose, moi aussi. Le kyudo n'est pas juste du tir à l'arc, mais bien la maîtrise d'un feu intérieur pour toucher sa cible. Le feu est créateur, il transforme, concrétise et matérialise. L'énergie du feu nous pousse à aller de l'avant. A faire des choix, il doit suivre un juste équilibre, car si j'ai trop de feu, je peux alors être dépassé par mes émotions fortes, telles la colère ou l'hystérie, et éclaté, poussé par des pulsions et des passions tout feu tout flamme. A l'excès, je peux me brûler et me griller. A l'inverse, si je manque de feu dans ma psyché, alors je ne suis plus poussée par un mouvement intérieur incandescent. Mes réalisations sont plus fades et plus apathiques et mes créations sont dénuées de chaleur et de vérité. Je ne suis plus dans l'expression juste de mon je suis En avançant avec l'âge, nous devenons plus matures et nous ressentons mieux cette énergie du feu canalisé. Il s'agit alors de retrouver notre feu intérieur par une écoute profonde de soi. Nous apprenons à laisser passer notre propre lumière. Et c'est là que la vie est féconde, créatrice, que la parole s'anime, que les projets s'alignent avec les planètes. Nous nous sentons ajustés, forts et magnétiques. Le feu alors se partage. J'ai une question Morgane pour vous. Est-ce qu'il y a quelque chose en vous qui boue à l'intérieur et qui demande à passer à l'action et que vous pourriez nous partager ce matin ?
Alors, je dirais que ça a été le cas et maintenant j'ai décidé d'être dans l'action. Donc ça bouillonne plus, ça crépite, ça fonctionne comme je l'entends.
Merci.
Merci beaucoup Anne pour votre chronique.
Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.
Alors Morgane Poupin, des fois on peut avoir le syndrome de la page blanche. Est-ce que, quand vous avez ce syndrome-là, déjà, est-ce que ça vous arrive ? Et comment vous arrivez à débloquer finalement cette page blanche ?
En fait, je ne suis pas quelqu'un forcément de très créatif par nature. Je fais partie des gens pour qui la créativité naît sous la contrainte. Donc moi, ce que j'aime, c'est quand on m'impose ou quand je m'impose une thématique, un sujet. Et là, par contre, j'arrive toujours à trouver des idées. Parfois, c'est aussi, comme je le disais tout à l'heure, c'est un support qui va me guider. C'est vraiment... un objet que j'ai envie de peindre et dont la forme va m'inspirer.
D'accord. Et alors, tout à l'heure, vous parliez que vous utilisiez des objets de récupération. Pour vous, c'est quoi l'importance justement de cette interaction entre l'art, l'environnement dans le travail ?
L'idée de la récupération, c'est né d'une démarche plutôt économique. C'est vrai que quand j'étais étudiante, on nous incitait à essayer d'aller récupérer des chutes de bois, de choses comme ça. pour essayer d'avoir des supports qualitatifs qu'on ne pouvait pas forcément se permettre d'acheter. Ça a été pareil un peu pour fabriquer mes propres toiles. Et c'est finalement une époque où je n'avais pas encore derrière tout ça la conscience citoyenne que j'ai aujourd'hui. Et du coup, la partie éco-responsabilité, elle est venue avec l'âge, avec moi, les questions que j'ai pu me poser. Et c'est comme ça que j'ai pu faire se rejoindre. mes convictions et cette démarche que j'avais déjà de récupération.
Et alors, j'ai vu aussi que vous donniez des cours de dessin aux enfants. Comment ça se passe ? Est-ce que vous leur inculquez également ces valeurs écologiques quand vous leur donnez des cours de dessin ?
Alors, je donne des cours de dessin aux enfants et aux adultes. D'accord. Et alors déjà, moi, j'aime surtout... faire passer ses valeurs dans le choix des sujets, c'est-à-dire choisir toujours de dessiner la nature. Là, j'ai eu la chance d'animer un atelier au village prière Pierre Rabhi pendant les vacances et on a décidé ensemble de dessiner des fruits parce qu'eux travaillaient sur le sujet de l'alimentation. Mais voilà, ça passe beaucoup par les sujets parce que c'est vrai que quand on s'adresse, quand on anime une activité, c'est un petit peu plus compliqué de varier les supports. Il faut faire simple. Et donc là, il y a moins de liberté.
D'accord. Alors, quelle est votre approche aussi pour capturer un peu ce que vous disiez que vous faites de la représentation sur photo pour réussir à capter un peu la personnalité de la personne ou de l'animal que vous captez, son émotion, tout ça ? Comment vous arrivez, par quelles techniques, vous arrivez à retranscrire finalement, si je puis dire, l'émotion de votre personnage ?
Alors, les techniques que je travaille peuvent être assez variées, même si ça reste quand même souvent peinture acrylique et huile. Je trouve que capter une personnalité, une émotion, capter l'essence d'un individu, qu'on parle d'une personne ou d'un animal, puisque c'est le sujet que je choisis le plus souvent. Ça se traduit beaucoup dans le regard. Et moi, j'adore peindre des regards. Et je trouve aussi... Je fais un gros travail sur la lumière.
D'accord. Est-ce que vous faites un peu de cadeaux personnalisés aussi ? On peut vous demander, j'ai envie de faire un cadeau à quelqu'un, j'ai envie de lui faire un dessin, ce genre de choses que vous pouvez faire ?
Bien sûr, c'est même une petite partie de mon activité, c'est des demandes pour des portraits, soit de proches. soit de célébrités, parfois aussi, et puis soit des animaux de compagnie ou d'animaux sauvages aussi qu'on me demande de peindre.
D'accord. Et alors, votre création la plus populaire, ce serait quoi ? Est-ce que vous en avez une ou pas ?
La plus populaire, c'est-à-dire celle qui a le plus sur des salons. Alors, je pense comme ça à une œuvre que j'avais réalisée pendant mes études, que j'avais présentée à mon concours de fin d'études. Et donc, en fait, c'est un œil d'éléphant vu d'assez près. Et donc, il faut prendre du recul pour comprendre vraiment de quoi il s'agit. Et donc, en fait, c'est de la mousse d'isolation, donc des chutes de mousse d'isolation que j'ai découpées, avec lesquelles j'ai fait un espèce de puzzle qui est ensuite sculpté, enduit et peint. Alors, je me rends compte que c'est peut-être un petit peu difficile à visualiser quand j'en parle comme ça, mais je vous invite à aller voir un petit peu mes réseaux. En tout cas, c'est... À mon sens, l'œuvre qui fait le plus d'effet dans les différentes expositions que j'ai eu l'occasion de faire.
D'accord. Alors, depuis le début de l'émission, nous explorons la richesse de votre métier, Morgane Poupin. Mais il existe un domaine où il y a beaucoup de richesse aussi, c'est la gastronomie. Et plus particulièrement, la richesse apparemment des légumes secs. Alors, qui de mieux que notre chef pour en parler ? C'est le moment d'écouter la chronique du chef Hervé Chéneau.
De la fourche à la fourchette. Une chronique du chef Hervé Chénaud.
Mon cher Yves, faut-il faire tremper les légumes secs ? Le trempage réduit le temps, mais a ses inconvénients. Les légumes secs, connus sous le nom de légumineuses, sont riches en protéines, glucides, fibres et autres nutriments, comme les vitamines B essentielles. Beaucoup de recettes indiquent qu'il faut faire tremper les légumes secs avant de les cuire, mais ce n'est pas toujours souhaitable. Pour qu'ils soient comestibles, il faut rétablir l'humidité perdue dans le procédé de séchage et cela peut être réalisé en les faisant cuire pendant longtemps, jusqu'à deux heures pour les gros haricots. Faire tremper les haricots permet de les réhydrater tout en réduisant le temps de cuisson. Cependant, le trempage peut affecter leurs textures et les rendre pâteux et insipides. Vous savez Yves, beaucoup de recettes conseillent le trempage des légumes secs avant cuisson mais ce n'est pas toujours souhaitable. Faut-il saler l'eau ? On dit qu'il ne faut jamais saler l'eau des haricots secs avant ou pendant la cuisson, mais c'est faux. Ajouter du sel dans l'eau permet de développer le goût et d'empêcher les légumes secs de se gorger d'eau et d'être pâteux. Le sel repousse l'eau des haricots les moins salés, ralentissant la vitesse à laquelle l'eau pénètre la peau. Le sel va finalement être absorbé par le haricot, où il déstabilise alors la pectine, faisant cuire les cellules plus vite. et de manière plus homogène. En clair, le trempage dans de l'eau salée augmente la taille de 80%. Et puis, pour le trempage dans de l'eau non salée, augmente la taille de 120%. Un petit élément qui va nous plaire aussi, mon cher Yves, c'est pourquoi les haricots secs donnent-ils des gaz ? N'arrêtez pas de consommer des faillots, au contraire, mangez-les en plus. Riches en fibres, en protéines et en nutriments essentiels, les haricots secs sont vraiment bons pour la santé. Cependant, pour les gens qui n'ont pas l'habitude de manger ces aliments à haute teneur en fibres, il suffit d'un repas pour que les haricots fournissent un excès de carburant aux bactéries de l'intestin qui produisent les gaz. Ma chère Morgane, êtes-vous déjà une matrice de cassoulet ?
Pas particulièrement.
Il y a beaucoup de gaz dedans, si c'est moins cuit, moins bien. C'est très agréable, c'est ma question.
Complètement. Merci pour ces informations, chef, encore très intéressantes.
Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.
Alors on a parlé de l'artistique, on a parlé effectivement du feu, on a parlé des légumineuses, nous allons maintenant un peu faire de la musique. Et oui, la musique transmet toutes sortes d'émotions et permet de booster, de se booster en tout cas physiquement, cognitivement, de se ressourcer et pousse même à la créativité. Il est donc temps de faire une pause musicale dans l'émission. Nous allons écouter Warm My Soul de Bloun Détôt. On reparle de ce choix musical avec mon invité Morgan Poupard juste après. Bonne écoute sur Radio-G.
In her garden I'll always be Warm my soul Now I'm home She led me to her castle At the summer night she washed my soul Oh, kisses in the morning, kisses at night, for my soul, now I'm home.
Les voix de l'écho,
une émission présentée par Yves Maguin.
Vous êtes toujours branché sur Radio G, toujours à l'écoute de l'émission Les Voix de l'Éco. Je suis en compagnie de mon invité, l'artiste Morgan Poupard, mais aussi en compagnie d'Anne Texerot, Hervé Chéneau, Alexis Desjeux et Falen de la Vallette avec moi en studio aujourd'hui. Et oui, ça fait du monde pour cette 40e émission. Nous venons d'écouter Warm My Soul de Bloun Détot. Alors personnellement, un artiste que je ne connaissais pas du tout. Pourquoi avoir choisi ce titre musical, Morgan ?
Tout simplement parce que c'est une chanson qui me met de bonne humeur, qui me détend, qui me donne le sourire. Donc j'avais envie de la partager avec vous aujourd'hui.
Merci beaucoup. Et puis en plus, c'est un artiste français, c'est ça ? Si je ne dis pas de bêtises, si j'ai bien lu un petit peu, un Dijonais, non ?
Je ne vais pas pouvoir confirmer cette information, je ne sais pas.
Il m'a semblé avoir vu ça, parce que du coup, j'ai un peu creusé quand même en me disant, tiens, qui c'est ? Bon, il est en featuring avec une artiste qui chante, bien évidemment. En anglais, mais c'est un français. Alors justement, comment vous trouvez que votre art a évolué dans le temps ? Ou en tout cas, est-ce que vous avez le sentiment que vous avez eu de l'évolution dans vos dessins, ou en tout cas dans votre création artistique, Morgane ?
Déjà, forcément, à force de travail, mon objectif, c'est de tout le temps progresser dans mon trait, dans mes techniques. Ensuite, j'ai la chance de collaborer avec des structures qui me permettent de travailler sur de très beaux projets. Ça fait cinq ans maintenant que je collabore avec Terra Botanica. Cette année, j'ai eu la chance de travailler au Puy du Fou. Forcément, ça permet de... De faire des rencontres professionnelles et de travailler sur des projets qui nous font grandir professionnellement et humainement.
Ensuite, le fait de choisir le parti pris, d'intégrer l'éco-responsabilité à mon travail, ça m'a forcé un petit peu à aller chercher plus loin, à innover sur cet aspect-là. Donc ça m'a aussi fait évoluer.
C'est-à-dire que par exemple, à Terra Botanica, vous faites des peintures sur bois ou comment ça se passe ?
Pas forcément. Tout dépend de leurs besoins. Et là, ça peut aussi me faire... passer un peu à côté de mes supports de prédilection. Mais en tout cas, on travaille quand même toujours sur le thème de la nature, de l'animal, du végétal. Donc forcément, ça m'inspire.
Est-ce que vous avez un petit exemple de quelque chose que vous avez fait à Terra ? qu'on peut voir en fait en se baladant ?
Il y a pas mal de choses. Il y a beaucoup de fausses matières, donc ça forcément c'est un petit peu plus difficile à repérer. Mais si vous avez l'occasion de voir une fresque de dragon lababe, c'est la mienne.
D'accord. On va aller observer ça, chers auditeurs auditrices, quand vous allez à Terra Botanica, regardez la fresque de dragon. C'est Morgane qui l'a réalisée. Comment l'environnement, vous parliez tout à l'heure de la marche notamment dans la nature comme sport préféré, comment justement ces marches dans la nature peuvent influencer votre créativité ? Parce que même si tout à l'heure vous disiez quand même que vous n'étiez pas créative, ou vous vous sentez en tout cas vous moins créative, est-ce que justement ces marches dans la nature ou l'environnement en quotidien influencent en fait votre créativité Morgane ?
D'une part, ça va influencer mon état d'esprit. Quasiment quotidiennement, j'emmène mon chien se balader dans la forêt ou sur les bords de mène. Et on travaille, je pense, tous mieux quand on est serein, de bonne humeur. Et donc forcément, ça, ça m'aide dans mon travail et dans mon quotidien. et également c'est là que je vais souvent être un peu dans ma tête trouver des idées, observer mon environnement et c'est ce qui m'inspire aussi
Justement, savoir écouter et comprendre nos émotions pour interagir plus sérieusement avec l'autre c'est le sujet de la chronique d'Alexis Desjeux
Mieux vivre ensemble avec assertivité
Une chronique d'Alexis Desjeux
Bonjour chers auditeurs, auditrices et quel que soit votre genre, obédience et croyances toutes personnelles. Ce midi j'aimerais aborder avec vous l'intelligence émotionnelle ou l'intelligence du cœur. C'est le titre qu'a choisi Isabelle Filioza. dont le livre est éponyme, et qui inspire cette chronique. Pourquoi évoquer cette forme d'intelligence ? Parce que mieux comprendre et écouter nos émotions, c'est faciliter l'interaction avec nos proches. C'est donc consolider votre assertivité au quotidien. Il existe de multiples formes d'intelligence, verbales, logico-mathématiques, spatiales, musicales, kinesthésiques, interpersonnelles, intrapersonnelles. Et pour beaucoup, pour réussir sa relation à l'autre, le QI suffirait. C'est la logico-mathématique. Nous le vivons beaucoup, dans l'école ou dans l'entreprise, même parfois en famille. Souvent, c'est cette intelligence logico-mathématique qui est mise en avant. On oublie trop souvent les autres. Et cette intelligence du cœur, pour moi, elle est essentielle pour cultiver une belle relation à l'autre. D'ailleurs, à l'école, on ne l'apprend pas. Il y a de nombreux apprentissages autour de l'histoire, des langues, des mathématiques. Peut-être parce qu'on considère que cette intelligence du cœur serait innée, comme respirer ou marcher. Ça ne s'éduque pas. Oh là là, bien au contraire, l'intelligence des rapports sociaux serait, selon moi, essentielle et à mettre en avant pour faciliter notre relation à l'autre. Isabelle Filiosa écrit Ce n'est pas la raison qui guide le monde, ce sont les émotions. Je suis assez d'accord. Mais commençons par bien cerner de quoi l'on parle. Oui, c'est quoi l'émotion ? L'émotion, c'est un mouvement vers le dehors, un élan qui naît de l'intérieur de soi pour aller parler à son entourage. C'est une sensation qui nous dit qui nous sommes et nous met en relation avec le monde. Elle nous guide en nous rappelant ce que nous aimons et ce que nous détestons. Elle est universelle, que ce soit la colère, la peur, la joie. la tristesse, le dégoût, la surprise. Le rôle des émotions est de signaler les événements qui sont signifiants pour l'individu et de motiver une action et un comportement qui permettent de les gérer. L'émotion est de courte durée. Quand cela dépasse quelques minutes, elle se transforme en humeur, la culpabilité, la rage, l'envie, la jalousie, la tendresse, l'amour. L'excitation, la nostalgie. Pour la plupart des gens, il est inconvenant de montrer son affect en public. Si après avoir décroché un gros contrat, vous sautez de joie en criant, on vous regarde de travers. On admire la veuve qui suit stoïquement et dignement, sans larmes, le cortège funèbre de son mari. Elle est forte, murmure-t-on. Chute, tais-toi, n'aie pas peur, ne pleure pas, ne te mets pas dans un état pareil. Autant d'expressions qui réfrènent nos émotions. On a peur de nos émotions, peur de se sentir démuni devant l'angoisse, impuissant devant les larmes, sans ressources face à la colère. Mais c'est l'expression de nos émotions qui crée la proximité avec l'autre et ce fameux feu intérieur dont parle Anne. Et je suis fondamentalement d'accord. Dès lors, comment les cultiver ? La cultiver, cette intelligence émotionnelle. Allez, je vous donne quelques clés. Je ne suis pas magicien, mais essayez de mettre ça en œuvre. Tenez un journal émotionnel. Cela permet de retracer les émotions, d'identifier des schémas de fonctionnement, de mettre des mots sur des émotions pour comprendre ce que vous ressentez. Vous serez alors plus à même de mieux les gérer. Évidemment, toutes les techniques de respiration, de yoga, de méditation en pleine conscience peuvent permettre de contrôler vos émotions avant une réunion, un discours, un examen, un événement important, pour éviter que la peur ne vous submerge, par exemple, ou ne vous inhibe. Développez votre empathie, essayez de se mettre à la place de l'autre, et imaginez ce qu'il ressent et pourquoi. Cela donne du sens. Adultes et enfants, nous avons tous besoin de comprendre pourquoi on ressent les choses. La compréhension permet de mieux accueillir vos émotions. Et puis enfin, sortez du conformisme. Essayez de vous détacher du regard de l'autre. Ce qu'il pense a-t-il tant d'importance que cela ? Ne bridez pas vos émotions quand elles sont légitimes. Exprimez-les. Comprendre mieux les autres, réagir avec empathie à leurs besoins, à leurs sentiments, permet d'avoir moins peur d'autrui, de nous sentir plus proches, plus solidaires et de renforcer la coopération. Écouter ses émotions et les exprimer, c'est cultiver sa confiance en soi, sa confiance en l'autre. C'est le socle fondamental pour avancer avec l'autre sans s'oublier soi-même. Alors prenez soin de vous et de vos proches, faites les choses avec plaisir, audace et envie, si ça vous branche. Belle journée. Et Morgane, avez-vous une belle émotion à nous partager ce matin ?
Ça me fait extrêmement plaisir d'être avec vous ce matin. Donc oui, c'est une belle émotion déjà.
La joie.
La joie,
exactement. Et on la partage.
Merci beaucoup Alexis pour votre chronique.
Les voix de l'écho,
une émission présentée par Yves Maguin.
Alors, Morgane Poupin, on va sortir un peu du contexte de l'artistique. Est-ce que vous aimez lire ?
Oui, j'adore lire.
D'accord. Quel type de lecture vous aimez bouquiner ?
Principalement des romans policiers.
D'accord. Et pour vous, c'est quoi votre œuvre culte ?
Tout Agatha Christie.
Tout Agatha Christie, d'accord. Justement, nous allons parler un peu littérature avec notamment Falène Delavalette. Bonjour Falène.
Bonjour Yves.
Est-ce que vous pouvez nous présenter le festival que vous êtes en train d'organiser sur Angers ?
Ça s'appelle Cultissime, ça a lieu le dernier week-end de septembre 27-28-29 et c'est le tout premier festival dédié aux œuvres cultes. Alors, on a tous une œuvre culte. Qu'est-ce que c'est ? C'est une œuvre qui nous a fait vibrer, qui nous a marqués, et généralement qu'on a envie de partager avec les autres, de les faire aimer. Ça peut être un roman de littérature classique, ça peut être Les Misérables, Victor Hugo, ça peut être Harry Potter, ça peut être Astérix, ça peut être Akira, n'importe quoi. Mais ces bouquins-là, ces œuvres-là, ces BD, nous donnent envie de partager. Et en fait, il y a tout simplement le... plaisir de la lecture. Et le Festival Cultissime, c'est ça en fait, c'est cultiver le plaisir de lire, quelle que soit la lecture, le plaisir d'un univers dans lequel on pénètre quand on suit un auteur quel qu'il soit, et le plaisir de partager ses œuvres entre nous.
D'accord, alors pourquoi justement vous êtes lancé dans la création de ce festival ? Qu'est-ce que vous faisiez avant, Falène, avant d'être organisatrice finalement de ce beau festival qui va arriver à Angers ?
Moi, j'étais journaliste, plus précisément rédactrice en chef au journal Le Point, en culture. Ça m'a toujours beaucoup intéressée, la culture, parce que finalement, c'est tout ce qui fait société, en fait, la culture. De quoi on parle quand on est ensemble en dîner ? Des bouquins qu'on a lus, du film qu'on est allé voir, de la pièce de théâtre, etc. Et donc, c'est ça qui nous façonne et ce qui façonne aussi la société, les tendances, etc. Et... Il se trouve que, tout le monde le sait, la presse va très mal, les gens lisent de moins en moins de journaux, surtout des journaux écrits, et donc il y a une sorte de fatalité dans les rédactions de presse écrite qui consiste à dire que finalement, la presse, la littérature, la culture écrite va devenir quelque chose de moins en moins. fréquenter, de réserver une sorte d'élite qui aurait l'argent pour acheter ces choses-là et pour la consommer. Et je ne crois pas aux fatalités et je ne crois pas au fait que ce soit irrémédiable, même si les statistiques montrent effectivement qu'il y a de moins en moins de lecteurs. Je crois qu'il y a d'autres façons d'aborder la lecture. On l'a beaucoup présentée comme une contrainte, comme quelque chose de l'ordre scolaire, quelque chose qu'on vous impose. Et je pense qu'il faut revenir aux fondamentaux de la lecture. Le fondamental, c'est le plaisir que ça nous permet d'éprouver, l'imagination, les univers. On parlait tout à l'heure de l'intelligence du cœur. Je pense que la lecture, les livres, les œuvres littéraires, quelles qu'elles soient, les bandes dessinées, sont une bonne école de l'intelligence du cœur. et donc cette envie de pouvoir faire quelque chose qui nous rappelle tout ça, qui soit hyper festif, hyper familial, et dans lequel on puisse vraiment avoir ce plaisir partagé d'être autour d'œuvres qui nous font voyager.
Et qu'est-ce qui fait la différence entre Cultissime et un salon du livre, toute somme classique qu'on pourrait rencontrer ?
Eh bien, on n'est pas un salon justement, parce que dans le mot festival, il y a le mot fête. Et c'est vraiment cette idée-là, c'est-à-dire qu'il y a des grandes personnalités, des écrivains. On a déjà annoncé notamment en invité d'honneur Bernard Werber, Clémentine Beauvais et Alain Hérold qui sont nos parrains pour la première édition. On a Marc Millard et Jean Vanham qui sont nos invités d'honneur. On aura bientôt d'autres choses à vous annoncer. Bien sûr, il y aura des rencontres avec ces auteurs, mais ce ne sera pas simplement un auteur assis à qui on pose des questions, et c'est très bien, et j'adore ça. Mais il y aura aussi une dimension un peu de... de spectacles. Il se trouve que, je ne l'ai pas encore dit, mais on a sans doute l'un des plus beaux lieux de festivals de France, qui sont les Greniers Saint-Jean, le musée Jean Lursa, les Jardins, le Cloître, tout cet ensemble magnifique d'Angers. Donc on peut jouer là-dessus à la fois d'un point de vue atmosphérique, appuyer sur les voûtes, on peut créer des sons et lumières, des projections qui donnent une ambiance, des choses qui renvoient. à quelque chose de spectaculaire. Finalement, Cultissime va aller emprunter un petit peu des codes qui se font dans le cinéma, dans le jeu vidéo, qu'on n'associe pas à la littérature. Et pourtant, un écrivain peut être accueilli à la façon d'une rockstar. On peut avoir des jeux de lumière qui nous mettent dans une ambiance, etc. Et donc, c'est un petit peu l'idée de Cultissime. Et puis, par ailleurs, on a un focus très particulier sur les jeunes, bien sûr, et sur la façon d'accueillir les enfants. On a envie qu'à partir de 3 ans et même en dessous, vous puissiez amener vos enfants, vous puissiez trouver des activités, des animations, des jeux, des ateliers qui font qu'on s'amuse, on touche à l'univers de la lecture autrement parce qu'il n'y a pas que la lecture au sens où on ouvre un livre et on regarde, mais il y a plein de façons d'aborder l'univers de la lecture et c'est tout ça cultissime.
Wow, ça a l'air d'être un très très chouette événement. Vous avez des questions ? Est-ce que vous pouvez rappeler les dates ?
27, 28, 29 septembre à Angers.
Voilà, donc dans tout ce qui est l'autel Dieu Saint-Jean, les greniers, le musée Jean d'Ursa, on connaît bien ça. Quelle est votre œuvre culte à vous, Félène de Lavalette ?
Alors moi, c'est le Seigneur des Anneaux de Tolkien. C'est l'œuvre culte de beaucoup de monde, mais c'est vraiment le bouquin, je l'ai lu je crois à 12 ans. qui m'a renversée, que je trouve d'une profondeur incroyable. Un bouquin dans lequel on peut revenir plusieurs fois, découvrir des nouvelles choses, parce que c'est vraiment incroyable. Et Tolkien, ce qui est très intéressant, c'est qu'en fait, il n'a pas voulu écrire un livre. Il a voulu simplement... Il était philologue, donc spécialiste des langues, et en particulier des langues oubliées. Et ce qui l'intéressait, c'était de... de comprendre l'origine des mots oubliés. Qu'est-ce que ce mot signifie ? D'où il vient ? Et en fait, pour imaginer tout ça, en partant du mot hobbit qui lui est venu un jour, il s'est dit Ok, ce mot-là, c'est quoi l'univers ? Pourquoi il existe ? Qui sont les hobbits ? Et ainsi de suite. Et finalement, il a inventé tout un univers et toute une histoire, toute une mythologie, simplement parce qu'il aimait les mots. Et je trouve ça hyper intéressant.
Et autour de la table c'est quoi vos œuvres cultes à vous tous ? Morgane, notre invitée, nous a dit que c'était Agatha Christie
Alexis par exemple Les Neuf Princes d'Ambre de Roger Zelazny d'accord magnifique saga d'une famille qui ont des pouvoirs surnaturels ils sont capables de créer des mondes autour du mythe assez classique du roi qui meurt et il faut le remplacer c'est juste magique et merveilleux d'accord,
Hervé ?
Dickers ça vous dit quelque chose ? le premier livre qu'il a écrit c'est ce livre assez extraordinaire Je ne sais plus.
Mais en tout cas, oui.
Mais voilà, c'est un des livres qui m'a marqué en tout cas.
D'accord. Anne ?
Alchimiste de Coelho. J'aime beaucoup cette allégorie à la vie, en fait. C'est un chemin intérieur. J'aime bien ce reflet-là qu'on peut avoir quand on lit. Les livres procurent ça. Et c'est chouette, en fait, ce festival. Moi, je suis heureuse de voir que... ça va prendre forme. C'est génial de voir qu'Angers s'anime grâce aussi aux livres. C'est super.
Du coup, Falen, au niveau des animations, on a parlé des dédicaces, on a parlé de pas mal de choses. Est-ce qu'il y a des petites choses qu'on peut savoir en avant-première ? Ou même, d'ailleurs, est-ce que ça sera payant, gratuit ? Comment ça se passe ?
Il y aura une billetterie qui sera lancée. Je peux même annoncer en avant-première qu'on a une billetterie Early Birds avec des tarifs préférentiels qui commencera lundi prochain et qui sera sur le réseau de vente de la FNAC. Et en termes d'animation, on travaille vraiment avec les associations locales. Notre but, c'est vraiment de s'ancrer sur le territoire, de pouvoir travailler avec toutes les associations. qui veulent le faire. Et donc, par exemple, on a l'école des scrims qui va venir faire des petites démonstrations, des initiations à les scrims, et puis un spectacle au cours des Trois Mousquetaires et de D'Artagnan. On peut avoir un atelier de reliure avec une relieuse locale qui va montrer comment on relie un livre, etc. On est en train de mettre en place, on espère, une initiation au Quidditch, puisque vous le savez, c'est un sport aujourd'hui qui est pratiqué au niveau international. Donc voilà, il y a plein de petites choses qu'on est en train de mettre en place et on continue. Et d'ailleurs, j'appelle toutes les associations Angevine qui auraient envie de participer à ce festival, d'une façon ou d'une autre, à nous contacter, à regarder sur le site cultissime.org pour entrer en contact avec nous, parce qu'on est ravis de bosser avec tous ceux qui ont envie de bosser, que ce soit les artistes... n'importe quel métier qui pourrait animer ce festival et puis le 4 juin on va révéler le programme complet il y a du lourd, il y a du très lourd on peut un peu dire que Cultissime ce sera le festival de Cannes des littératures, au lieu du tapis rouge on aura un tapis rose et au lieu du snobisme on aura le plaisir partagé et intergénérationnel de la lecture
Super, merci beaucoup Félène de nous avoir parlé de Cultissime, l'émission Les Voix de l'écho, ça y est, touche à sa fin merci beaucoup Morgane Poupard d'être venue nous parler de la création artistique et du dessin merci beaucoup à Antexero, Hervé Chénaud et Alexis Desjeux pour vos chroniques, on vous parlera dans les prochaines semaines et prochains mois sur l'antenne de Radio G2 Cultissime ! En tout cas, on se retrouve le mercredi 29 mai 2010 à 13h sur le 101.5 FM ou via le site web de la radio radio-g.fr. Nous serons au cœur même de l'émission car nous parlerons de causes environnementales sous le prisme économique et inclusif. Chers auditeurs et auditrices, prenez soin de vous et merci d'avoir écouté Radio G.
Au revoir.
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Description
C'est la 40ième des Voies de l'éco !
Une émission riche car en plus d'avoir reçu l'artiste Morgane Poupard, nous avions 3 chroniqueurs.
Puis nous avons fait un focus sur l'évènement littéraire à ne pas louper à Angers fin septembre : CULTISSIME !!
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Je suis Yves Maguin et pendant 50 minutes, nous allons aborder les thèmes de l'entrepreneuriat, de l'écologie, puis du développement économique local et écoresponsable. Cette émission est précieuse de plusieurs temps forts avec un invité, une plusieurs chroniques en fonction des semaines, ainsi qu'une pause musicale choisie par l'invité. Alors, ouvrez vos oreilles, c'est parti ! Bonjour à toutes et à tous, auditeurs et auditrices de Radio G, bienvenue dans l'émission Les Voix de l'Éco. Nous sommes le 136e jour de l'année et nous fêtons aujourd'hui les Denises, mais également des prénoms que je ne connaissais pas comme Alvarde ou encore Primel. Alors bonne fête à vous ! Aujourd'hui c'est également la journée internationale des familles qui reflète l'importance que la communauté internationale attache à la famille ainsi que l'intérêt. qu'elle porte à la situation des familles dans le monde. Et je suis fier de retrouver quasiment au complet aujourd'hui ma famille, celle qui constitue l'équipe des Voix de l'Éco. Pour m'accompagner aujourd'hui en studio, nous avons le chef Hervé Chéneau. Bonjour chef, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ?
Bonjour Yves, bonjour à tous. Nous allons parler des légumes secs et leurs secrets aujourd'hui.
Très intéressant, les légumes secs et leurs secrets. Est-ce qu'il faudra les mouiller ou pas ? C'est une très bonne question. Alexis, bonjour à vous. Bonjour Yves,
nous allons parler de l'intelligence émotionnelle ou intelligence du cœur.
Les Tums du Coeur et nous aurons aussi Anne Texereau qui a un tout petit peu de retard et qui sera avec nous en studio également. Et nous accueillons en plus notre invitée Falène Delavalette qui nous parlera d'un festival littéraire d'un nouveau genre qui se déroulera fin septembre en Gé. Bonjour Falène.
Bonjour Yves.
Merci à vous d'être présente et on reparlera donc de ce festival en fin d'émission. Chers auditeurs et auditrices, bienvenue dans cette 40e émission des Voix de l'Éco.
Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.
Il m'a dit je veux décider un homme en couleur, dis-moi comment le colorier. Et oui, en plus d'être créatif, le dessin et la peinture sont des formes d'expression artistique qui ont des bienfaits sur notre santé, quel que soit notre âge. Des bienfaits moteurs, cognitifs et aussi communicatifs. Les œuvres originales abstraites de pop art ou encore de street art des artistes peintes sont des chefs-d'œuvre qui font la part belle à son intérieur. Dans la rue, je reçois dans l'émission du jour Morgane Poupard qui est donc artiste et créatrice d'intérieur. Bonjour Morgane et bienvenue dans le studio de Radio G.
Bonjour Yves et merci de me recevoir.
Avec très grand plaisir. Alors Morgane, qu'est-ce qui vous a inspiré ou en tout cas, qu'est-ce qui a fait que vous êtes aujourd'hui artiste et créatrice de décors ?
Alors, j'aime peindre depuis que je suis toute petite. J'ai décidé dès l'adolescence que ce serait mon métier. Et donc, ça fait dix ans maintenant que je suis diplômée dans la peinture et la création de décors. Voilà, c'est venu très naturellement à moi.
D'accord. Et alors, qu'est-ce que vous pouvez nous décrire un peu votre processus créatif quand vous commencez un nouveau projet ? Comment vous faites ?
Alors déjà, mon métier se décompose en deux grandes parties. Il y a la partie qui se passe chez moi, dans mon atelier, où je fais vraiment des œuvres qui me ressemblent, des choses que je choisis, notamment beaucoup du portrait animalier. Et donc là, c'est soit une photo qui va m'inspirer ou un paysage. Et parfois, ça va être plutôt un support, parce que je ne travaille qu'avec des supports. de récupération dans ce contexte-là. Et du coup, je vais travailler une image jusqu'à ce que j'ai un résultat qui me plaise. L'autre partie, c'est une partie qui se passe plus sur chantier, chez des clients, et donc où en amont, on fait un travail de brainstorming avec le client sur son besoin, sur son projet.
D'accord, et alors justement quels sont les types de matériaux que vous utilisez parce que vous faites donc de la récupération qu'est-ce que vous avez exactement comme type de matériaux ?
Alors ça dépend, ça peut être des matériaux qui sont donc récupérés, soit naturels comme par exemple, j'ai en tête un exemple d'une œuvre qui est sur des écorces de palmiers. Vous savez quand on dénude les troncs des palmiers, on obtient des grosses écailles de bois qui peuvent donner des œuvres très originales, tout comme ça peut être du bois de récupération. Ça peut être du tissu également de récupération ou tout simplement des toiles comme on a l'habitude d'en voir, mais qui sont faites tout simplement avec des draps récupérés, des tissus récupérés.
D'accord, du carrelage aussi peut-être éventuellement ?
Je n'ai pas encore eu l'occasion de travailler sur carrelage, mais sur ardoise par contre, oui, on peut vraiment tout imaginer comme type de support.
D'accord, est-ce que vous avez des thèmes récurrents ou des motifs que l'on peut retrouver dans votre travail ?
Moi, je travaille principalement le portrait animal. C'est ça qui me plaît le plus. Après, ça peut changer, ça peut varier selon mon humeur.
D'accord. Et alors, comment vous arrivez à décrire votre style artistique ?
Alors justement, je n'ai pas vraiment de style artistique dans le sens où moi je fais du portrait réaliste d'après photo. Donc je n'ai pas vraiment une technique picturale très originale, mais c'est le choix de mes supports qui va faire par contre le style, l'originalité.
D'accord, c'est-à-dire que vous n'allez pas forcément aller dans la nature pour dessiner ou peindre un animal.
Alors le problème des animaux, c'est qu'ils sont souvent très peu coopératifs pour prendre la pause assez longtemps pour pouvoir faire un dessin ou une peinture. Donc non, je travaille d'après des photos.
Oui, effectivement. Alors avant de laisser la parole à Anne Texereau qui est arrivée. Bonjour Anne. Nous allons donc jouer. Alors Morgane Poupard, j'ai pris pour habitude de faire des mini-jeux dans l'émission, des mini-jeux de questions-réponses. Alors comme il s'agit d'une émission un peu particulière aujourd'hui, comme c'est la 40e des Voix de l'écho, j'ai décidé de vous enchaîner les deux mini-jeux, c'est-à-dire qu'on va faire à la fois votre carte d'identité d'entreprise, mais également votre portrait chinois. Si vous ne connaissez pas la réponse, vous pouvez dire Joker ou Je passe, est-ce que vous êtes prête ?
Oui.
Allez, c'est parti ! Donc, quel est le nom de votre entreprise ?
Mon nom propre, Morgane Poupa.
Donc, son année de création ?
2018.
Combien êtes-vous ?
Je suis toute seule.
Où êtes-vous située ?
À Angers, mais je me déplace partout où il peut y avoir de beaux projets.
D'accord. Est-ce que vous avez un site web ou des réseaux sociaux ?
Oui, bien sûr, vous pouvez me retrouver sur Instagram, Facebook, LinkedIn.
D'accord. On marque directement votre nom ?
Absolument.
D'accord. Quel est votre chiffre d'affaires annuel ?
Joker, c'est très variable donc c'est difficile
Donc ça c'était pour la partie carte d'identité de l'entreprise maintenant on va parler un peu de votre portrait chinois Quel est votre plat cuisiné préféré ?
C'est difficile parce que j'adore manger mais s'il faut en choisir un je dirais le palak paneer
C'est quoi ça, le palak panier ?
C'est un plat indien d'épinards crémeux et je vous le recommande. C'est délicieux.
D'accord, super. Merci. Votre série préférée ?
Brooklyn Nine-Nine.
Ok, je n'ai pas vu. Quelle est votre couleur préférée ?
Je n'ai pas de couleur préférée. Ça dépend des jours.
Votre sport préféré ?
La marche, dans la nature.
Ok. Votre ville préférée ?
Angers.
Est-ce que vous jouez aux jeux vidéo ?
Non.
Quel est votre dernier lieu de vacances ?
J'étais ce week-end au Sape d'Olonne, ça compte.
Oui, ça compte. Et pourquoi vous levez-vous le matin ?
pour essayer de trouver un peu du sens à tout ça ?
D'accord, c'est une très belle raison de se lever le matin. Merci Morgane pour vos réponses. Alors, nous allons terminer le chemin des quatre éléments avec le coaching de l'énergie. Après la terre, l'eau et l'air, nous allons donc maintenant parler du feu et de l'élément feu. Préparez-vous, chers auditeurs et auditrices, à vous réchauffer. C'est le moment d'écouter. La chronique d'Anne Texerot
Je s'aime,
donc je suis. Une chronique de la coach Anne Texero.
Bonjour, nous continuons notre balade avec les quatre éléments. D'ailleurs, je vous annonce qu'il y en aura un cinquième Yves. Donc rappelez-vous, Yves, ensemble, nous avons retrouvé nos racines à la terre-mer, puis nous avons plongé dans l'eau pour transmuter nos émotions lourdes. Par la suite, nous nous sommes laissés aspirer par l'énergie de l'air pour trouver intuition et inspiration. Nous voilà aujourd'hui prêts à nous jeter, ou presque, dans le feu. Alors, mais qu'est-ce que nous dit cet élément ? Le feu, c'est la force alchimique reliée aux origines du système dans lequel la Terre a trouvé sa lumière et sa destinée. Le feu célèbre notre force collective et d'élévation. Il incarne l'esprit de vie. L'élément feu est relié au sud, à l'été, à la chaleur, à la maturité, à la sagesse, mais aussi au soleil, à Mars, Jupiter et Pluton. Sous l'angle terrestre et physique, le feu est fusion. Cette énergie est présente dans le soleil, la flamme, le volcan, le magma, la lave, la lumière qui se lève le matin et qui se couche le soir. Ah, le feu, c'est le grand alchimiste essentiel à la vie sur Terre. Au niveau physique, le feu est le carburant nécessaire pour mettre en mouvement tous nos muscles. Il colore aussi l'ensemble de notre peau quand nous prenons le soleil. Le feu fait pétiller toutes nos cellules quand nous ressentons justement un bouillonnement intérieur, tel la joie. Toutes ces sensations chaudes qui irradient subtilement notre machine corporelle. Je vous invite maintenant à regarder le feu sous l'angle du coaching de l'énergie. Le feu, c'est le mouvement, c'est l'étincelle qui nous permet de projeter l'envie, le désir ou l'inspiration dans la matière. Le feu permet alors de produire l'action juste. Pensez à l'instant à l'art martial le kyudo. Peut-être que vous découvrez quelque chose, moi aussi. Le kyudo n'est pas juste du tir à l'arc, mais bien la maîtrise d'un feu intérieur pour toucher sa cible. Le feu est créateur, il transforme, concrétise et matérialise. L'énergie du feu nous pousse à aller de l'avant. A faire des choix, il doit suivre un juste équilibre, car si j'ai trop de feu, je peux alors être dépassé par mes émotions fortes, telles la colère ou l'hystérie, et éclaté, poussé par des pulsions et des passions tout feu tout flamme. A l'excès, je peux me brûler et me griller. A l'inverse, si je manque de feu dans ma psyché, alors je ne suis plus poussée par un mouvement intérieur incandescent. Mes réalisations sont plus fades et plus apathiques et mes créations sont dénuées de chaleur et de vérité. Je ne suis plus dans l'expression juste de mon je suis En avançant avec l'âge, nous devenons plus matures et nous ressentons mieux cette énergie du feu canalisé. Il s'agit alors de retrouver notre feu intérieur par une écoute profonde de soi. Nous apprenons à laisser passer notre propre lumière. Et c'est là que la vie est féconde, créatrice, que la parole s'anime, que les projets s'alignent avec les planètes. Nous nous sentons ajustés, forts et magnétiques. Le feu alors se partage. J'ai une question Morgane pour vous. Est-ce qu'il y a quelque chose en vous qui boue à l'intérieur et qui demande à passer à l'action et que vous pourriez nous partager ce matin ?
Alors, je dirais que ça a été le cas et maintenant j'ai décidé d'être dans l'action. Donc ça bouillonne plus, ça crépite, ça fonctionne comme je l'entends.
Merci.
Merci beaucoup Anne pour votre chronique.
Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.
Alors Morgane Poupin, des fois on peut avoir le syndrome de la page blanche. Est-ce que, quand vous avez ce syndrome-là, déjà, est-ce que ça vous arrive ? Et comment vous arrivez à débloquer finalement cette page blanche ?
En fait, je ne suis pas quelqu'un forcément de très créatif par nature. Je fais partie des gens pour qui la créativité naît sous la contrainte. Donc moi, ce que j'aime, c'est quand on m'impose ou quand je m'impose une thématique, un sujet. Et là, par contre, j'arrive toujours à trouver des idées. Parfois, c'est aussi, comme je le disais tout à l'heure, c'est un support qui va me guider. C'est vraiment... un objet que j'ai envie de peindre et dont la forme va m'inspirer.
D'accord. Et alors, tout à l'heure, vous parliez que vous utilisiez des objets de récupération. Pour vous, c'est quoi l'importance justement de cette interaction entre l'art, l'environnement dans le travail ?
L'idée de la récupération, c'est né d'une démarche plutôt économique. C'est vrai que quand j'étais étudiante, on nous incitait à essayer d'aller récupérer des chutes de bois, de choses comme ça. pour essayer d'avoir des supports qualitatifs qu'on ne pouvait pas forcément se permettre d'acheter. Ça a été pareil un peu pour fabriquer mes propres toiles. Et c'est finalement une époque où je n'avais pas encore derrière tout ça la conscience citoyenne que j'ai aujourd'hui. Et du coup, la partie éco-responsabilité, elle est venue avec l'âge, avec moi, les questions que j'ai pu me poser. Et c'est comme ça que j'ai pu faire se rejoindre. mes convictions et cette démarche que j'avais déjà de récupération.
Et alors, j'ai vu aussi que vous donniez des cours de dessin aux enfants. Comment ça se passe ? Est-ce que vous leur inculquez également ces valeurs écologiques quand vous leur donnez des cours de dessin ?
Alors, je donne des cours de dessin aux enfants et aux adultes. D'accord. Et alors déjà, moi, j'aime surtout... faire passer ses valeurs dans le choix des sujets, c'est-à-dire choisir toujours de dessiner la nature. Là, j'ai eu la chance d'animer un atelier au village prière Pierre Rabhi pendant les vacances et on a décidé ensemble de dessiner des fruits parce qu'eux travaillaient sur le sujet de l'alimentation. Mais voilà, ça passe beaucoup par les sujets parce que c'est vrai que quand on s'adresse, quand on anime une activité, c'est un petit peu plus compliqué de varier les supports. Il faut faire simple. Et donc là, il y a moins de liberté.
D'accord. Alors, quelle est votre approche aussi pour capturer un peu ce que vous disiez que vous faites de la représentation sur photo pour réussir à capter un peu la personnalité de la personne ou de l'animal que vous captez, son émotion, tout ça ? Comment vous arrivez, par quelles techniques, vous arrivez à retranscrire finalement, si je puis dire, l'émotion de votre personnage ?
Alors, les techniques que je travaille peuvent être assez variées, même si ça reste quand même souvent peinture acrylique et huile. Je trouve que capter une personnalité, une émotion, capter l'essence d'un individu, qu'on parle d'une personne ou d'un animal, puisque c'est le sujet que je choisis le plus souvent. Ça se traduit beaucoup dans le regard. Et moi, j'adore peindre des regards. Et je trouve aussi... Je fais un gros travail sur la lumière.
D'accord. Est-ce que vous faites un peu de cadeaux personnalisés aussi ? On peut vous demander, j'ai envie de faire un cadeau à quelqu'un, j'ai envie de lui faire un dessin, ce genre de choses que vous pouvez faire ?
Bien sûr, c'est même une petite partie de mon activité, c'est des demandes pour des portraits, soit de proches. soit de célébrités, parfois aussi, et puis soit des animaux de compagnie ou d'animaux sauvages aussi qu'on me demande de peindre.
D'accord. Et alors, votre création la plus populaire, ce serait quoi ? Est-ce que vous en avez une ou pas ?
La plus populaire, c'est-à-dire celle qui a le plus sur des salons. Alors, je pense comme ça à une œuvre que j'avais réalisée pendant mes études, que j'avais présentée à mon concours de fin d'études. Et donc, en fait, c'est un œil d'éléphant vu d'assez près. Et donc, il faut prendre du recul pour comprendre vraiment de quoi il s'agit. Et donc, en fait, c'est de la mousse d'isolation, donc des chutes de mousse d'isolation que j'ai découpées, avec lesquelles j'ai fait un espèce de puzzle qui est ensuite sculpté, enduit et peint. Alors, je me rends compte que c'est peut-être un petit peu difficile à visualiser quand j'en parle comme ça, mais je vous invite à aller voir un petit peu mes réseaux. En tout cas, c'est... À mon sens, l'œuvre qui fait le plus d'effet dans les différentes expositions que j'ai eu l'occasion de faire.
D'accord. Alors, depuis le début de l'émission, nous explorons la richesse de votre métier, Morgane Poupin. Mais il existe un domaine où il y a beaucoup de richesse aussi, c'est la gastronomie. Et plus particulièrement, la richesse apparemment des légumes secs. Alors, qui de mieux que notre chef pour en parler ? C'est le moment d'écouter la chronique du chef Hervé Chéneau.
De la fourche à la fourchette. Une chronique du chef Hervé Chénaud.
Mon cher Yves, faut-il faire tremper les légumes secs ? Le trempage réduit le temps, mais a ses inconvénients. Les légumes secs, connus sous le nom de légumineuses, sont riches en protéines, glucides, fibres et autres nutriments, comme les vitamines B essentielles. Beaucoup de recettes indiquent qu'il faut faire tremper les légumes secs avant de les cuire, mais ce n'est pas toujours souhaitable. Pour qu'ils soient comestibles, il faut rétablir l'humidité perdue dans le procédé de séchage et cela peut être réalisé en les faisant cuire pendant longtemps, jusqu'à deux heures pour les gros haricots. Faire tremper les haricots permet de les réhydrater tout en réduisant le temps de cuisson. Cependant, le trempage peut affecter leurs textures et les rendre pâteux et insipides. Vous savez Yves, beaucoup de recettes conseillent le trempage des légumes secs avant cuisson mais ce n'est pas toujours souhaitable. Faut-il saler l'eau ? On dit qu'il ne faut jamais saler l'eau des haricots secs avant ou pendant la cuisson, mais c'est faux. Ajouter du sel dans l'eau permet de développer le goût et d'empêcher les légumes secs de se gorger d'eau et d'être pâteux. Le sel repousse l'eau des haricots les moins salés, ralentissant la vitesse à laquelle l'eau pénètre la peau. Le sel va finalement être absorbé par le haricot, où il déstabilise alors la pectine, faisant cuire les cellules plus vite. et de manière plus homogène. En clair, le trempage dans de l'eau salée augmente la taille de 80%. Et puis, pour le trempage dans de l'eau non salée, augmente la taille de 120%. Un petit élément qui va nous plaire aussi, mon cher Yves, c'est pourquoi les haricots secs donnent-ils des gaz ? N'arrêtez pas de consommer des faillots, au contraire, mangez-les en plus. Riches en fibres, en protéines et en nutriments essentiels, les haricots secs sont vraiment bons pour la santé. Cependant, pour les gens qui n'ont pas l'habitude de manger ces aliments à haute teneur en fibres, il suffit d'un repas pour que les haricots fournissent un excès de carburant aux bactéries de l'intestin qui produisent les gaz. Ma chère Morgane, êtes-vous déjà une matrice de cassoulet ?
Pas particulièrement.
Il y a beaucoup de gaz dedans, si c'est moins cuit, moins bien. C'est très agréable, c'est ma question.
Complètement. Merci pour ces informations, chef, encore très intéressantes.
Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.
Alors on a parlé de l'artistique, on a parlé effectivement du feu, on a parlé des légumineuses, nous allons maintenant un peu faire de la musique. Et oui, la musique transmet toutes sortes d'émotions et permet de booster, de se booster en tout cas physiquement, cognitivement, de se ressourcer et pousse même à la créativité. Il est donc temps de faire une pause musicale dans l'émission. Nous allons écouter Warm My Soul de Bloun Détôt. On reparle de ce choix musical avec mon invité Morgan Poupard juste après. Bonne écoute sur Radio-G.
In her garden I'll always be Warm my soul Now I'm home She led me to her castle At the summer night she washed my soul Oh, kisses in the morning, kisses at night, for my soul, now I'm home.
Les voix de l'écho,
une émission présentée par Yves Maguin.
Vous êtes toujours branché sur Radio G, toujours à l'écoute de l'émission Les Voix de l'Éco. Je suis en compagnie de mon invité, l'artiste Morgan Poupard, mais aussi en compagnie d'Anne Texerot, Hervé Chéneau, Alexis Desjeux et Falen de la Vallette avec moi en studio aujourd'hui. Et oui, ça fait du monde pour cette 40e émission. Nous venons d'écouter Warm My Soul de Bloun Détot. Alors personnellement, un artiste que je ne connaissais pas du tout. Pourquoi avoir choisi ce titre musical, Morgan ?
Tout simplement parce que c'est une chanson qui me met de bonne humeur, qui me détend, qui me donne le sourire. Donc j'avais envie de la partager avec vous aujourd'hui.
Merci beaucoup. Et puis en plus, c'est un artiste français, c'est ça ? Si je ne dis pas de bêtises, si j'ai bien lu un petit peu, un Dijonais, non ?
Je ne vais pas pouvoir confirmer cette information, je ne sais pas.
Il m'a semblé avoir vu ça, parce que du coup, j'ai un peu creusé quand même en me disant, tiens, qui c'est ? Bon, il est en featuring avec une artiste qui chante, bien évidemment. En anglais, mais c'est un français. Alors justement, comment vous trouvez que votre art a évolué dans le temps ? Ou en tout cas, est-ce que vous avez le sentiment que vous avez eu de l'évolution dans vos dessins, ou en tout cas dans votre création artistique, Morgane ?
Déjà, forcément, à force de travail, mon objectif, c'est de tout le temps progresser dans mon trait, dans mes techniques. Ensuite, j'ai la chance de collaborer avec des structures qui me permettent de travailler sur de très beaux projets. Ça fait cinq ans maintenant que je collabore avec Terra Botanica. Cette année, j'ai eu la chance de travailler au Puy du Fou. Forcément, ça permet de... De faire des rencontres professionnelles et de travailler sur des projets qui nous font grandir professionnellement et humainement.
Ensuite, le fait de choisir le parti pris, d'intégrer l'éco-responsabilité à mon travail, ça m'a forcé un petit peu à aller chercher plus loin, à innover sur cet aspect-là. Donc ça m'a aussi fait évoluer.
C'est-à-dire que par exemple, à Terra Botanica, vous faites des peintures sur bois ou comment ça se passe ?
Pas forcément. Tout dépend de leurs besoins. Et là, ça peut aussi me faire... passer un peu à côté de mes supports de prédilection. Mais en tout cas, on travaille quand même toujours sur le thème de la nature, de l'animal, du végétal. Donc forcément, ça m'inspire.
Est-ce que vous avez un petit exemple de quelque chose que vous avez fait à Terra ? qu'on peut voir en fait en se baladant ?
Il y a pas mal de choses. Il y a beaucoup de fausses matières, donc ça forcément c'est un petit peu plus difficile à repérer. Mais si vous avez l'occasion de voir une fresque de dragon lababe, c'est la mienne.
D'accord. On va aller observer ça, chers auditeurs auditrices, quand vous allez à Terra Botanica, regardez la fresque de dragon. C'est Morgane qui l'a réalisée. Comment l'environnement, vous parliez tout à l'heure de la marche notamment dans la nature comme sport préféré, comment justement ces marches dans la nature peuvent influencer votre créativité ? Parce que même si tout à l'heure vous disiez quand même que vous n'étiez pas créative, ou vous vous sentez en tout cas vous moins créative, est-ce que justement ces marches dans la nature ou l'environnement en quotidien influencent en fait votre créativité Morgane ?
D'une part, ça va influencer mon état d'esprit. Quasiment quotidiennement, j'emmène mon chien se balader dans la forêt ou sur les bords de mène. Et on travaille, je pense, tous mieux quand on est serein, de bonne humeur. Et donc forcément, ça, ça m'aide dans mon travail et dans mon quotidien. et également c'est là que je vais souvent être un peu dans ma tête trouver des idées, observer mon environnement et c'est ce qui m'inspire aussi
Justement, savoir écouter et comprendre nos émotions pour interagir plus sérieusement avec l'autre c'est le sujet de la chronique d'Alexis Desjeux
Mieux vivre ensemble avec assertivité
Une chronique d'Alexis Desjeux
Bonjour chers auditeurs, auditrices et quel que soit votre genre, obédience et croyances toutes personnelles. Ce midi j'aimerais aborder avec vous l'intelligence émotionnelle ou l'intelligence du cœur. C'est le titre qu'a choisi Isabelle Filioza. dont le livre est éponyme, et qui inspire cette chronique. Pourquoi évoquer cette forme d'intelligence ? Parce que mieux comprendre et écouter nos émotions, c'est faciliter l'interaction avec nos proches. C'est donc consolider votre assertivité au quotidien. Il existe de multiples formes d'intelligence, verbales, logico-mathématiques, spatiales, musicales, kinesthésiques, interpersonnelles, intrapersonnelles. Et pour beaucoup, pour réussir sa relation à l'autre, le QI suffirait. C'est la logico-mathématique. Nous le vivons beaucoup, dans l'école ou dans l'entreprise, même parfois en famille. Souvent, c'est cette intelligence logico-mathématique qui est mise en avant. On oublie trop souvent les autres. Et cette intelligence du cœur, pour moi, elle est essentielle pour cultiver une belle relation à l'autre. D'ailleurs, à l'école, on ne l'apprend pas. Il y a de nombreux apprentissages autour de l'histoire, des langues, des mathématiques. Peut-être parce qu'on considère que cette intelligence du cœur serait innée, comme respirer ou marcher. Ça ne s'éduque pas. Oh là là, bien au contraire, l'intelligence des rapports sociaux serait, selon moi, essentielle et à mettre en avant pour faciliter notre relation à l'autre. Isabelle Filiosa écrit Ce n'est pas la raison qui guide le monde, ce sont les émotions. Je suis assez d'accord. Mais commençons par bien cerner de quoi l'on parle. Oui, c'est quoi l'émotion ? L'émotion, c'est un mouvement vers le dehors, un élan qui naît de l'intérieur de soi pour aller parler à son entourage. C'est une sensation qui nous dit qui nous sommes et nous met en relation avec le monde. Elle nous guide en nous rappelant ce que nous aimons et ce que nous détestons. Elle est universelle, que ce soit la colère, la peur, la joie. la tristesse, le dégoût, la surprise. Le rôle des émotions est de signaler les événements qui sont signifiants pour l'individu et de motiver une action et un comportement qui permettent de les gérer. L'émotion est de courte durée. Quand cela dépasse quelques minutes, elle se transforme en humeur, la culpabilité, la rage, l'envie, la jalousie, la tendresse, l'amour. L'excitation, la nostalgie. Pour la plupart des gens, il est inconvenant de montrer son affect en public. Si après avoir décroché un gros contrat, vous sautez de joie en criant, on vous regarde de travers. On admire la veuve qui suit stoïquement et dignement, sans larmes, le cortège funèbre de son mari. Elle est forte, murmure-t-on. Chute, tais-toi, n'aie pas peur, ne pleure pas, ne te mets pas dans un état pareil. Autant d'expressions qui réfrènent nos émotions. On a peur de nos émotions, peur de se sentir démuni devant l'angoisse, impuissant devant les larmes, sans ressources face à la colère. Mais c'est l'expression de nos émotions qui crée la proximité avec l'autre et ce fameux feu intérieur dont parle Anne. Et je suis fondamentalement d'accord. Dès lors, comment les cultiver ? La cultiver, cette intelligence émotionnelle. Allez, je vous donne quelques clés. Je ne suis pas magicien, mais essayez de mettre ça en œuvre. Tenez un journal émotionnel. Cela permet de retracer les émotions, d'identifier des schémas de fonctionnement, de mettre des mots sur des émotions pour comprendre ce que vous ressentez. Vous serez alors plus à même de mieux les gérer. Évidemment, toutes les techniques de respiration, de yoga, de méditation en pleine conscience peuvent permettre de contrôler vos émotions avant une réunion, un discours, un examen, un événement important, pour éviter que la peur ne vous submerge, par exemple, ou ne vous inhibe. Développez votre empathie, essayez de se mettre à la place de l'autre, et imaginez ce qu'il ressent et pourquoi. Cela donne du sens. Adultes et enfants, nous avons tous besoin de comprendre pourquoi on ressent les choses. La compréhension permet de mieux accueillir vos émotions. Et puis enfin, sortez du conformisme. Essayez de vous détacher du regard de l'autre. Ce qu'il pense a-t-il tant d'importance que cela ? Ne bridez pas vos émotions quand elles sont légitimes. Exprimez-les. Comprendre mieux les autres, réagir avec empathie à leurs besoins, à leurs sentiments, permet d'avoir moins peur d'autrui, de nous sentir plus proches, plus solidaires et de renforcer la coopération. Écouter ses émotions et les exprimer, c'est cultiver sa confiance en soi, sa confiance en l'autre. C'est le socle fondamental pour avancer avec l'autre sans s'oublier soi-même. Alors prenez soin de vous et de vos proches, faites les choses avec plaisir, audace et envie, si ça vous branche. Belle journée. Et Morgane, avez-vous une belle émotion à nous partager ce matin ?
Ça me fait extrêmement plaisir d'être avec vous ce matin. Donc oui, c'est une belle émotion déjà.
La joie.
La joie,
exactement. Et on la partage.
Merci beaucoup Alexis pour votre chronique.
Les voix de l'écho,
une émission présentée par Yves Maguin.
Alors, Morgane Poupin, on va sortir un peu du contexte de l'artistique. Est-ce que vous aimez lire ?
Oui, j'adore lire.
D'accord. Quel type de lecture vous aimez bouquiner ?
Principalement des romans policiers.
D'accord. Et pour vous, c'est quoi votre œuvre culte ?
Tout Agatha Christie.
Tout Agatha Christie, d'accord. Justement, nous allons parler un peu littérature avec notamment Falène Delavalette. Bonjour Falène.
Bonjour Yves.
Est-ce que vous pouvez nous présenter le festival que vous êtes en train d'organiser sur Angers ?
Ça s'appelle Cultissime, ça a lieu le dernier week-end de septembre 27-28-29 et c'est le tout premier festival dédié aux œuvres cultes. Alors, on a tous une œuvre culte. Qu'est-ce que c'est ? C'est une œuvre qui nous a fait vibrer, qui nous a marqués, et généralement qu'on a envie de partager avec les autres, de les faire aimer. Ça peut être un roman de littérature classique, ça peut être Les Misérables, Victor Hugo, ça peut être Harry Potter, ça peut être Astérix, ça peut être Akira, n'importe quoi. Mais ces bouquins-là, ces œuvres-là, ces BD, nous donnent envie de partager. Et en fait, il y a tout simplement le... plaisir de la lecture. Et le Festival Cultissime, c'est ça en fait, c'est cultiver le plaisir de lire, quelle que soit la lecture, le plaisir d'un univers dans lequel on pénètre quand on suit un auteur quel qu'il soit, et le plaisir de partager ses œuvres entre nous.
D'accord, alors pourquoi justement vous êtes lancé dans la création de ce festival ? Qu'est-ce que vous faisiez avant, Falène, avant d'être organisatrice finalement de ce beau festival qui va arriver à Angers ?
Moi, j'étais journaliste, plus précisément rédactrice en chef au journal Le Point, en culture. Ça m'a toujours beaucoup intéressée, la culture, parce que finalement, c'est tout ce qui fait société, en fait, la culture. De quoi on parle quand on est ensemble en dîner ? Des bouquins qu'on a lus, du film qu'on est allé voir, de la pièce de théâtre, etc. Et donc, c'est ça qui nous façonne et ce qui façonne aussi la société, les tendances, etc. Et... Il se trouve que, tout le monde le sait, la presse va très mal, les gens lisent de moins en moins de journaux, surtout des journaux écrits, et donc il y a une sorte de fatalité dans les rédactions de presse écrite qui consiste à dire que finalement, la presse, la littérature, la culture écrite va devenir quelque chose de moins en moins. fréquenter, de réserver une sorte d'élite qui aurait l'argent pour acheter ces choses-là et pour la consommer. Et je ne crois pas aux fatalités et je ne crois pas au fait que ce soit irrémédiable, même si les statistiques montrent effectivement qu'il y a de moins en moins de lecteurs. Je crois qu'il y a d'autres façons d'aborder la lecture. On l'a beaucoup présentée comme une contrainte, comme quelque chose de l'ordre scolaire, quelque chose qu'on vous impose. Et je pense qu'il faut revenir aux fondamentaux de la lecture. Le fondamental, c'est le plaisir que ça nous permet d'éprouver, l'imagination, les univers. On parlait tout à l'heure de l'intelligence du cœur. Je pense que la lecture, les livres, les œuvres littéraires, quelles qu'elles soient, les bandes dessinées, sont une bonne école de l'intelligence du cœur. et donc cette envie de pouvoir faire quelque chose qui nous rappelle tout ça, qui soit hyper festif, hyper familial, et dans lequel on puisse vraiment avoir ce plaisir partagé d'être autour d'œuvres qui nous font voyager.
Et qu'est-ce qui fait la différence entre Cultissime et un salon du livre, toute somme classique qu'on pourrait rencontrer ?
Eh bien, on n'est pas un salon justement, parce que dans le mot festival, il y a le mot fête. Et c'est vraiment cette idée-là, c'est-à-dire qu'il y a des grandes personnalités, des écrivains. On a déjà annoncé notamment en invité d'honneur Bernard Werber, Clémentine Beauvais et Alain Hérold qui sont nos parrains pour la première édition. On a Marc Millard et Jean Vanham qui sont nos invités d'honneur. On aura bientôt d'autres choses à vous annoncer. Bien sûr, il y aura des rencontres avec ces auteurs, mais ce ne sera pas simplement un auteur assis à qui on pose des questions, et c'est très bien, et j'adore ça. Mais il y aura aussi une dimension un peu de... de spectacles. Il se trouve que, je ne l'ai pas encore dit, mais on a sans doute l'un des plus beaux lieux de festivals de France, qui sont les Greniers Saint-Jean, le musée Jean Lursa, les Jardins, le Cloître, tout cet ensemble magnifique d'Angers. Donc on peut jouer là-dessus à la fois d'un point de vue atmosphérique, appuyer sur les voûtes, on peut créer des sons et lumières, des projections qui donnent une ambiance, des choses qui renvoient. à quelque chose de spectaculaire. Finalement, Cultissime va aller emprunter un petit peu des codes qui se font dans le cinéma, dans le jeu vidéo, qu'on n'associe pas à la littérature. Et pourtant, un écrivain peut être accueilli à la façon d'une rockstar. On peut avoir des jeux de lumière qui nous mettent dans une ambiance, etc. Et donc, c'est un petit peu l'idée de Cultissime. Et puis, par ailleurs, on a un focus très particulier sur les jeunes, bien sûr, et sur la façon d'accueillir les enfants. On a envie qu'à partir de 3 ans et même en dessous, vous puissiez amener vos enfants, vous puissiez trouver des activités, des animations, des jeux, des ateliers qui font qu'on s'amuse, on touche à l'univers de la lecture autrement parce qu'il n'y a pas que la lecture au sens où on ouvre un livre et on regarde, mais il y a plein de façons d'aborder l'univers de la lecture et c'est tout ça cultissime.
Wow, ça a l'air d'être un très très chouette événement. Vous avez des questions ? Est-ce que vous pouvez rappeler les dates ?
27, 28, 29 septembre à Angers.
Voilà, donc dans tout ce qui est l'autel Dieu Saint-Jean, les greniers, le musée Jean d'Ursa, on connaît bien ça. Quelle est votre œuvre culte à vous, Félène de Lavalette ?
Alors moi, c'est le Seigneur des Anneaux de Tolkien. C'est l'œuvre culte de beaucoup de monde, mais c'est vraiment le bouquin, je l'ai lu je crois à 12 ans. qui m'a renversée, que je trouve d'une profondeur incroyable. Un bouquin dans lequel on peut revenir plusieurs fois, découvrir des nouvelles choses, parce que c'est vraiment incroyable. Et Tolkien, ce qui est très intéressant, c'est qu'en fait, il n'a pas voulu écrire un livre. Il a voulu simplement... Il était philologue, donc spécialiste des langues, et en particulier des langues oubliées. Et ce qui l'intéressait, c'était de... de comprendre l'origine des mots oubliés. Qu'est-ce que ce mot signifie ? D'où il vient ? Et en fait, pour imaginer tout ça, en partant du mot hobbit qui lui est venu un jour, il s'est dit Ok, ce mot-là, c'est quoi l'univers ? Pourquoi il existe ? Qui sont les hobbits ? Et ainsi de suite. Et finalement, il a inventé tout un univers et toute une histoire, toute une mythologie, simplement parce qu'il aimait les mots. Et je trouve ça hyper intéressant.
Et autour de la table c'est quoi vos œuvres cultes à vous tous ? Morgane, notre invitée, nous a dit que c'était Agatha Christie
Alexis par exemple Les Neuf Princes d'Ambre de Roger Zelazny d'accord magnifique saga d'une famille qui ont des pouvoirs surnaturels ils sont capables de créer des mondes autour du mythe assez classique du roi qui meurt et il faut le remplacer c'est juste magique et merveilleux d'accord,
Hervé ?
Dickers ça vous dit quelque chose ? le premier livre qu'il a écrit c'est ce livre assez extraordinaire Je ne sais plus.
Mais en tout cas, oui.
Mais voilà, c'est un des livres qui m'a marqué en tout cas.
D'accord. Anne ?
Alchimiste de Coelho. J'aime beaucoup cette allégorie à la vie, en fait. C'est un chemin intérieur. J'aime bien ce reflet-là qu'on peut avoir quand on lit. Les livres procurent ça. Et c'est chouette, en fait, ce festival. Moi, je suis heureuse de voir que... ça va prendre forme. C'est génial de voir qu'Angers s'anime grâce aussi aux livres. C'est super.
Du coup, Falen, au niveau des animations, on a parlé des dédicaces, on a parlé de pas mal de choses. Est-ce qu'il y a des petites choses qu'on peut savoir en avant-première ? Ou même, d'ailleurs, est-ce que ça sera payant, gratuit ? Comment ça se passe ?
Il y aura une billetterie qui sera lancée. Je peux même annoncer en avant-première qu'on a une billetterie Early Birds avec des tarifs préférentiels qui commencera lundi prochain et qui sera sur le réseau de vente de la FNAC. Et en termes d'animation, on travaille vraiment avec les associations locales. Notre but, c'est vraiment de s'ancrer sur le territoire, de pouvoir travailler avec toutes les associations. qui veulent le faire. Et donc, par exemple, on a l'école des scrims qui va venir faire des petites démonstrations, des initiations à les scrims, et puis un spectacle au cours des Trois Mousquetaires et de D'Artagnan. On peut avoir un atelier de reliure avec une relieuse locale qui va montrer comment on relie un livre, etc. On est en train de mettre en place, on espère, une initiation au Quidditch, puisque vous le savez, c'est un sport aujourd'hui qui est pratiqué au niveau international. Donc voilà, il y a plein de petites choses qu'on est en train de mettre en place et on continue. Et d'ailleurs, j'appelle toutes les associations Angevine qui auraient envie de participer à ce festival, d'une façon ou d'une autre, à nous contacter, à regarder sur le site cultissime.org pour entrer en contact avec nous, parce qu'on est ravis de bosser avec tous ceux qui ont envie de bosser, que ce soit les artistes... n'importe quel métier qui pourrait animer ce festival et puis le 4 juin on va révéler le programme complet il y a du lourd, il y a du très lourd on peut un peu dire que Cultissime ce sera le festival de Cannes des littératures, au lieu du tapis rouge on aura un tapis rose et au lieu du snobisme on aura le plaisir partagé et intergénérationnel de la lecture
Super, merci beaucoup Félène de nous avoir parlé de Cultissime, l'émission Les Voix de l'écho, ça y est, touche à sa fin merci beaucoup Morgane Poupard d'être venue nous parler de la création artistique et du dessin merci beaucoup à Antexero, Hervé Chénaud et Alexis Desjeux pour vos chroniques, on vous parlera dans les prochaines semaines et prochains mois sur l'antenne de Radio G2 Cultissime ! En tout cas, on se retrouve le mercredi 29 mai 2010 à 13h sur le 101.5 FM ou via le site web de la radio radio-g.fr. Nous serons au cœur même de l'émission car nous parlerons de causes environnementales sous le prisme économique et inclusif. Chers auditeurs et auditrices, prenez soin de vous et merci d'avoir écouté Radio G.
Au revoir.
Description
C'est la 40ième des Voies de l'éco !
Une émission riche car en plus d'avoir reçu l'artiste Morgane Poupard, nous avions 3 chroniqueurs.
Puis nous avons fait un focus sur l'évènement littéraire à ne pas louper à Angers fin septembre : CULTISSIME !!
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Je suis Yves Maguin et pendant 50 minutes, nous allons aborder les thèmes de l'entrepreneuriat, de l'écologie, puis du développement économique local et écoresponsable. Cette émission est précieuse de plusieurs temps forts avec un invité, une plusieurs chroniques en fonction des semaines, ainsi qu'une pause musicale choisie par l'invité. Alors, ouvrez vos oreilles, c'est parti ! Bonjour à toutes et à tous, auditeurs et auditrices de Radio G, bienvenue dans l'émission Les Voix de l'Éco. Nous sommes le 136e jour de l'année et nous fêtons aujourd'hui les Denises, mais également des prénoms que je ne connaissais pas comme Alvarde ou encore Primel. Alors bonne fête à vous ! Aujourd'hui c'est également la journée internationale des familles qui reflète l'importance que la communauté internationale attache à la famille ainsi que l'intérêt. qu'elle porte à la situation des familles dans le monde. Et je suis fier de retrouver quasiment au complet aujourd'hui ma famille, celle qui constitue l'équipe des Voix de l'Éco. Pour m'accompagner aujourd'hui en studio, nous avons le chef Hervé Chéneau. Bonjour chef, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ?
Bonjour Yves, bonjour à tous. Nous allons parler des légumes secs et leurs secrets aujourd'hui.
Très intéressant, les légumes secs et leurs secrets. Est-ce qu'il faudra les mouiller ou pas ? C'est une très bonne question. Alexis, bonjour à vous. Bonjour Yves,
nous allons parler de l'intelligence émotionnelle ou intelligence du cœur.
Les Tums du Coeur et nous aurons aussi Anne Texereau qui a un tout petit peu de retard et qui sera avec nous en studio également. Et nous accueillons en plus notre invitée Falène Delavalette qui nous parlera d'un festival littéraire d'un nouveau genre qui se déroulera fin septembre en Gé. Bonjour Falène.
Bonjour Yves.
Merci à vous d'être présente et on reparlera donc de ce festival en fin d'émission. Chers auditeurs et auditrices, bienvenue dans cette 40e émission des Voix de l'Éco.
Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.
Il m'a dit je veux décider un homme en couleur, dis-moi comment le colorier. Et oui, en plus d'être créatif, le dessin et la peinture sont des formes d'expression artistique qui ont des bienfaits sur notre santé, quel que soit notre âge. Des bienfaits moteurs, cognitifs et aussi communicatifs. Les œuvres originales abstraites de pop art ou encore de street art des artistes peintes sont des chefs-d'œuvre qui font la part belle à son intérieur. Dans la rue, je reçois dans l'émission du jour Morgane Poupard qui est donc artiste et créatrice d'intérieur. Bonjour Morgane et bienvenue dans le studio de Radio G.
Bonjour Yves et merci de me recevoir.
Avec très grand plaisir. Alors Morgane, qu'est-ce qui vous a inspiré ou en tout cas, qu'est-ce qui a fait que vous êtes aujourd'hui artiste et créatrice de décors ?
Alors, j'aime peindre depuis que je suis toute petite. J'ai décidé dès l'adolescence que ce serait mon métier. Et donc, ça fait dix ans maintenant que je suis diplômée dans la peinture et la création de décors. Voilà, c'est venu très naturellement à moi.
D'accord. Et alors, qu'est-ce que vous pouvez nous décrire un peu votre processus créatif quand vous commencez un nouveau projet ? Comment vous faites ?
Alors déjà, mon métier se décompose en deux grandes parties. Il y a la partie qui se passe chez moi, dans mon atelier, où je fais vraiment des œuvres qui me ressemblent, des choses que je choisis, notamment beaucoup du portrait animalier. Et donc là, c'est soit une photo qui va m'inspirer ou un paysage. Et parfois, ça va être plutôt un support, parce que je ne travaille qu'avec des supports. de récupération dans ce contexte-là. Et du coup, je vais travailler une image jusqu'à ce que j'ai un résultat qui me plaise. L'autre partie, c'est une partie qui se passe plus sur chantier, chez des clients, et donc où en amont, on fait un travail de brainstorming avec le client sur son besoin, sur son projet.
D'accord, et alors justement quels sont les types de matériaux que vous utilisez parce que vous faites donc de la récupération qu'est-ce que vous avez exactement comme type de matériaux ?
Alors ça dépend, ça peut être des matériaux qui sont donc récupérés, soit naturels comme par exemple, j'ai en tête un exemple d'une œuvre qui est sur des écorces de palmiers. Vous savez quand on dénude les troncs des palmiers, on obtient des grosses écailles de bois qui peuvent donner des œuvres très originales, tout comme ça peut être du bois de récupération. Ça peut être du tissu également de récupération ou tout simplement des toiles comme on a l'habitude d'en voir, mais qui sont faites tout simplement avec des draps récupérés, des tissus récupérés.
D'accord, du carrelage aussi peut-être éventuellement ?
Je n'ai pas encore eu l'occasion de travailler sur carrelage, mais sur ardoise par contre, oui, on peut vraiment tout imaginer comme type de support.
D'accord, est-ce que vous avez des thèmes récurrents ou des motifs que l'on peut retrouver dans votre travail ?
Moi, je travaille principalement le portrait animal. C'est ça qui me plaît le plus. Après, ça peut changer, ça peut varier selon mon humeur.
D'accord. Et alors, comment vous arrivez à décrire votre style artistique ?
Alors justement, je n'ai pas vraiment de style artistique dans le sens où moi je fais du portrait réaliste d'après photo. Donc je n'ai pas vraiment une technique picturale très originale, mais c'est le choix de mes supports qui va faire par contre le style, l'originalité.
D'accord, c'est-à-dire que vous n'allez pas forcément aller dans la nature pour dessiner ou peindre un animal.
Alors le problème des animaux, c'est qu'ils sont souvent très peu coopératifs pour prendre la pause assez longtemps pour pouvoir faire un dessin ou une peinture. Donc non, je travaille d'après des photos.
Oui, effectivement. Alors avant de laisser la parole à Anne Texereau qui est arrivée. Bonjour Anne. Nous allons donc jouer. Alors Morgane Poupard, j'ai pris pour habitude de faire des mini-jeux dans l'émission, des mini-jeux de questions-réponses. Alors comme il s'agit d'une émission un peu particulière aujourd'hui, comme c'est la 40e des Voix de l'écho, j'ai décidé de vous enchaîner les deux mini-jeux, c'est-à-dire qu'on va faire à la fois votre carte d'identité d'entreprise, mais également votre portrait chinois. Si vous ne connaissez pas la réponse, vous pouvez dire Joker ou Je passe, est-ce que vous êtes prête ?
Oui.
Allez, c'est parti ! Donc, quel est le nom de votre entreprise ?
Mon nom propre, Morgane Poupa.
Donc, son année de création ?
2018.
Combien êtes-vous ?
Je suis toute seule.
Où êtes-vous située ?
À Angers, mais je me déplace partout où il peut y avoir de beaux projets.
D'accord. Est-ce que vous avez un site web ou des réseaux sociaux ?
Oui, bien sûr, vous pouvez me retrouver sur Instagram, Facebook, LinkedIn.
D'accord. On marque directement votre nom ?
Absolument.
D'accord. Quel est votre chiffre d'affaires annuel ?
Joker, c'est très variable donc c'est difficile
Donc ça c'était pour la partie carte d'identité de l'entreprise maintenant on va parler un peu de votre portrait chinois Quel est votre plat cuisiné préféré ?
C'est difficile parce que j'adore manger mais s'il faut en choisir un je dirais le palak paneer
C'est quoi ça, le palak panier ?
C'est un plat indien d'épinards crémeux et je vous le recommande. C'est délicieux.
D'accord, super. Merci. Votre série préférée ?
Brooklyn Nine-Nine.
Ok, je n'ai pas vu. Quelle est votre couleur préférée ?
Je n'ai pas de couleur préférée. Ça dépend des jours.
Votre sport préféré ?
La marche, dans la nature.
Ok. Votre ville préférée ?
Angers.
Est-ce que vous jouez aux jeux vidéo ?
Non.
Quel est votre dernier lieu de vacances ?
J'étais ce week-end au Sape d'Olonne, ça compte.
Oui, ça compte. Et pourquoi vous levez-vous le matin ?
pour essayer de trouver un peu du sens à tout ça ?
D'accord, c'est une très belle raison de se lever le matin. Merci Morgane pour vos réponses. Alors, nous allons terminer le chemin des quatre éléments avec le coaching de l'énergie. Après la terre, l'eau et l'air, nous allons donc maintenant parler du feu et de l'élément feu. Préparez-vous, chers auditeurs et auditrices, à vous réchauffer. C'est le moment d'écouter. La chronique d'Anne Texerot
Je s'aime,
donc je suis. Une chronique de la coach Anne Texero.
Bonjour, nous continuons notre balade avec les quatre éléments. D'ailleurs, je vous annonce qu'il y en aura un cinquième Yves. Donc rappelez-vous, Yves, ensemble, nous avons retrouvé nos racines à la terre-mer, puis nous avons plongé dans l'eau pour transmuter nos émotions lourdes. Par la suite, nous nous sommes laissés aspirer par l'énergie de l'air pour trouver intuition et inspiration. Nous voilà aujourd'hui prêts à nous jeter, ou presque, dans le feu. Alors, mais qu'est-ce que nous dit cet élément ? Le feu, c'est la force alchimique reliée aux origines du système dans lequel la Terre a trouvé sa lumière et sa destinée. Le feu célèbre notre force collective et d'élévation. Il incarne l'esprit de vie. L'élément feu est relié au sud, à l'été, à la chaleur, à la maturité, à la sagesse, mais aussi au soleil, à Mars, Jupiter et Pluton. Sous l'angle terrestre et physique, le feu est fusion. Cette énergie est présente dans le soleil, la flamme, le volcan, le magma, la lave, la lumière qui se lève le matin et qui se couche le soir. Ah, le feu, c'est le grand alchimiste essentiel à la vie sur Terre. Au niveau physique, le feu est le carburant nécessaire pour mettre en mouvement tous nos muscles. Il colore aussi l'ensemble de notre peau quand nous prenons le soleil. Le feu fait pétiller toutes nos cellules quand nous ressentons justement un bouillonnement intérieur, tel la joie. Toutes ces sensations chaudes qui irradient subtilement notre machine corporelle. Je vous invite maintenant à regarder le feu sous l'angle du coaching de l'énergie. Le feu, c'est le mouvement, c'est l'étincelle qui nous permet de projeter l'envie, le désir ou l'inspiration dans la matière. Le feu permet alors de produire l'action juste. Pensez à l'instant à l'art martial le kyudo. Peut-être que vous découvrez quelque chose, moi aussi. Le kyudo n'est pas juste du tir à l'arc, mais bien la maîtrise d'un feu intérieur pour toucher sa cible. Le feu est créateur, il transforme, concrétise et matérialise. L'énergie du feu nous pousse à aller de l'avant. A faire des choix, il doit suivre un juste équilibre, car si j'ai trop de feu, je peux alors être dépassé par mes émotions fortes, telles la colère ou l'hystérie, et éclaté, poussé par des pulsions et des passions tout feu tout flamme. A l'excès, je peux me brûler et me griller. A l'inverse, si je manque de feu dans ma psyché, alors je ne suis plus poussée par un mouvement intérieur incandescent. Mes réalisations sont plus fades et plus apathiques et mes créations sont dénuées de chaleur et de vérité. Je ne suis plus dans l'expression juste de mon je suis En avançant avec l'âge, nous devenons plus matures et nous ressentons mieux cette énergie du feu canalisé. Il s'agit alors de retrouver notre feu intérieur par une écoute profonde de soi. Nous apprenons à laisser passer notre propre lumière. Et c'est là que la vie est féconde, créatrice, que la parole s'anime, que les projets s'alignent avec les planètes. Nous nous sentons ajustés, forts et magnétiques. Le feu alors se partage. J'ai une question Morgane pour vous. Est-ce qu'il y a quelque chose en vous qui boue à l'intérieur et qui demande à passer à l'action et que vous pourriez nous partager ce matin ?
Alors, je dirais que ça a été le cas et maintenant j'ai décidé d'être dans l'action. Donc ça bouillonne plus, ça crépite, ça fonctionne comme je l'entends.
Merci.
Merci beaucoup Anne pour votre chronique.
Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.
Alors Morgane Poupin, des fois on peut avoir le syndrome de la page blanche. Est-ce que, quand vous avez ce syndrome-là, déjà, est-ce que ça vous arrive ? Et comment vous arrivez à débloquer finalement cette page blanche ?
En fait, je ne suis pas quelqu'un forcément de très créatif par nature. Je fais partie des gens pour qui la créativité naît sous la contrainte. Donc moi, ce que j'aime, c'est quand on m'impose ou quand je m'impose une thématique, un sujet. Et là, par contre, j'arrive toujours à trouver des idées. Parfois, c'est aussi, comme je le disais tout à l'heure, c'est un support qui va me guider. C'est vraiment... un objet que j'ai envie de peindre et dont la forme va m'inspirer.
D'accord. Et alors, tout à l'heure, vous parliez que vous utilisiez des objets de récupération. Pour vous, c'est quoi l'importance justement de cette interaction entre l'art, l'environnement dans le travail ?
L'idée de la récupération, c'est né d'une démarche plutôt économique. C'est vrai que quand j'étais étudiante, on nous incitait à essayer d'aller récupérer des chutes de bois, de choses comme ça. pour essayer d'avoir des supports qualitatifs qu'on ne pouvait pas forcément se permettre d'acheter. Ça a été pareil un peu pour fabriquer mes propres toiles. Et c'est finalement une époque où je n'avais pas encore derrière tout ça la conscience citoyenne que j'ai aujourd'hui. Et du coup, la partie éco-responsabilité, elle est venue avec l'âge, avec moi, les questions que j'ai pu me poser. Et c'est comme ça que j'ai pu faire se rejoindre. mes convictions et cette démarche que j'avais déjà de récupération.
Et alors, j'ai vu aussi que vous donniez des cours de dessin aux enfants. Comment ça se passe ? Est-ce que vous leur inculquez également ces valeurs écologiques quand vous leur donnez des cours de dessin ?
Alors, je donne des cours de dessin aux enfants et aux adultes. D'accord. Et alors déjà, moi, j'aime surtout... faire passer ses valeurs dans le choix des sujets, c'est-à-dire choisir toujours de dessiner la nature. Là, j'ai eu la chance d'animer un atelier au village prière Pierre Rabhi pendant les vacances et on a décidé ensemble de dessiner des fruits parce qu'eux travaillaient sur le sujet de l'alimentation. Mais voilà, ça passe beaucoup par les sujets parce que c'est vrai que quand on s'adresse, quand on anime une activité, c'est un petit peu plus compliqué de varier les supports. Il faut faire simple. Et donc là, il y a moins de liberté.
D'accord. Alors, quelle est votre approche aussi pour capturer un peu ce que vous disiez que vous faites de la représentation sur photo pour réussir à capter un peu la personnalité de la personne ou de l'animal que vous captez, son émotion, tout ça ? Comment vous arrivez, par quelles techniques, vous arrivez à retranscrire finalement, si je puis dire, l'émotion de votre personnage ?
Alors, les techniques que je travaille peuvent être assez variées, même si ça reste quand même souvent peinture acrylique et huile. Je trouve que capter une personnalité, une émotion, capter l'essence d'un individu, qu'on parle d'une personne ou d'un animal, puisque c'est le sujet que je choisis le plus souvent. Ça se traduit beaucoup dans le regard. Et moi, j'adore peindre des regards. Et je trouve aussi... Je fais un gros travail sur la lumière.
D'accord. Est-ce que vous faites un peu de cadeaux personnalisés aussi ? On peut vous demander, j'ai envie de faire un cadeau à quelqu'un, j'ai envie de lui faire un dessin, ce genre de choses que vous pouvez faire ?
Bien sûr, c'est même une petite partie de mon activité, c'est des demandes pour des portraits, soit de proches. soit de célébrités, parfois aussi, et puis soit des animaux de compagnie ou d'animaux sauvages aussi qu'on me demande de peindre.
D'accord. Et alors, votre création la plus populaire, ce serait quoi ? Est-ce que vous en avez une ou pas ?
La plus populaire, c'est-à-dire celle qui a le plus sur des salons. Alors, je pense comme ça à une œuvre que j'avais réalisée pendant mes études, que j'avais présentée à mon concours de fin d'études. Et donc, en fait, c'est un œil d'éléphant vu d'assez près. Et donc, il faut prendre du recul pour comprendre vraiment de quoi il s'agit. Et donc, en fait, c'est de la mousse d'isolation, donc des chutes de mousse d'isolation que j'ai découpées, avec lesquelles j'ai fait un espèce de puzzle qui est ensuite sculpté, enduit et peint. Alors, je me rends compte que c'est peut-être un petit peu difficile à visualiser quand j'en parle comme ça, mais je vous invite à aller voir un petit peu mes réseaux. En tout cas, c'est... À mon sens, l'œuvre qui fait le plus d'effet dans les différentes expositions que j'ai eu l'occasion de faire.
D'accord. Alors, depuis le début de l'émission, nous explorons la richesse de votre métier, Morgane Poupin. Mais il existe un domaine où il y a beaucoup de richesse aussi, c'est la gastronomie. Et plus particulièrement, la richesse apparemment des légumes secs. Alors, qui de mieux que notre chef pour en parler ? C'est le moment d'écouter la chronique du chef Hervé Chéneau.
De la fourche à la fourchette. Une chronique du chef Hervé Chénaud.
Mon cher Yves, faut-il faire tremper les légumes secs ? Le trempage réduit le temps, mais a ses inconvénients. Les légumes secs, connus sous le nom de légumineuses, sont riches en protéines, glucides, fibres et autres nutriments, comme les vitamines B essentielles. Beaucoup de recettes indiquent qu'il faut faire tremper les légumes secs avant de les cuire, mais ce n'est pas toujours souhaitable. Pour qu'ils soient comestibles, il faut rétablir l'humidité perdue dans le procédé de séchage et cela peut être réalisé en les faisant cuire pendant longtemps, jusqu'à deux heures pour les gros haricots. Faire tremper les haricots permet de les réhydrater tout en réduisant le temps de cuisson. Cependant, le trempage peut affecter leurs textures et les rendre pâteux et insipides. Vous savez Yves, beaucoup de recettes conseillent le trempage des légumes secs avant cuisson mais ce n'est pas toujours souhaitable. Faut-il saler l'eau ? On dit qu'il ne faut jamais saler l'eau des haricots secs avant ou pendant la cuisson, mais c'est faux. Ajouter du sel dans l'eau permet de développer le goût et d'empêcher les légumes secs de se gorger d'eau et d'être pâteux. Le sel repousse l'eau des haricots les moins salés, ralentissant la vitesse à laquelle l'eau pénètre la peau. Le sel va finalement être absorbé par le haricot, où il déstabilise alors la pectine, faisant cuire les cellules plus vite. et de manière plus homogène. En clair, le trempage dans de l'eau salée augmente la taille de 80%. Et puis, pour le trempage dans de l'eau non salée, augmente la taille de 120%. Un petit élément qui va nous plaire aussi, mon cher Yves, c'est pourquoi les haricots secs donnent-ils des gaz ? N'arrêtez pas de consommer des faillots, au contraire, mangez-les en plus. Riches en fibres, en protéines et en nutriments essentiels, les haricots secs sont vraiment bons pour la santé. Cependant, pour les gens qui n'ont pas l'habitude de manger ces aliments à haute teneur en fibres, il suffit d'un repas pour que les haricots fournissent un excès de carburant aux bactéries de l'intestin qui produisent les gaz. Ma chère Morgane, êtes-vous déjà une matrice de cassoulet ?
Pas particulièrement.
Il y a beaucoup de gaz dedans, si c'est moins cuit, moins bien. C'est très agréable, c'est ma question.
Complètement. Merci pour ces informations, chef, encore très intéressantes.
Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.
Alors on a parlé de l'artistique, on a parlé effectivement du feu, on a parlé des légumineuses, nous allons maintenant un peu faire de la musique. Et oui, la musique transmet toutes sortes d'émotions et permet de booster, de se booster en tout cas physiquement, cognitivement, de se ressourcer et pousse même à la créativité. Il est donc temps de faire une pause musicale dans l'émission. Nous allons écouter Warm My Soul de Bloun Détôt. On reparle de ce choix musical avec mon invité Morgan Poupard juste après. Bonne écoute sur Radio-G.
In her garden I'll always be Warm my soul Now I'm home She led me to her castle At the summer night she washed my soul Oh, kisses in the morning, kisses at night, for my soul, now I'm home.
Les voix de l'écho,
une émission présentée par Yves Maguin.
Vous êtes toujours branché sur Radio G, toujours à l'écoute de l'émission Les Voix de l'Éco. Je suis en compagnie de mon invité, l'artiste Morgan Poupard, mais aussi en compagnie d'Anne Texerot, Hervé Chéneau, Alexis Desjeux et Falen de la Vallette avec moi en studio aujourd'hui. Et oui, ça fait du monde pour cette 40e émission. Nous venons d'écouter Warm My Soul de Bloun Détot. Alors personnellement, un artiste que je ne connaissais pas du tout. Pourquoi avoir choisi ce titre musical, Morgan ?
Tout simplement parce que c'est une chanson qui me met de bonne humeur, qui me détend, qui me donne le sourire. Donc j'avais envie de la partager avec vous aujourd'hui.
Merci beaucoup. Et puis en plus, c'est un artiste français, c'est ça ? Si je ne dis pas de bêtises, si j'ai bien lu un petit peu, un Dijonais, non ?
Je ne vais pas pouvoir confirmer cette information, je ne sais pas.
Il m'a semblé avoir vu ça, parce que du coup, j'ai un peu creusé quand même en me disant, tiens, qui c'est ? Bon, il est en featuring avec une artiste qui chante, bien évidemment. En anglais, mais c'est un français. Alors justement, comment vous trouvez que votre art a évolué dans le temps ? Ou en tout cas, est-ce que vous avez le sentiment que vous avez eu de l'évolution dans vos dessins, ou en tout cas dans votre création artistique, Morgane ?
Déjà, forcément, à force de travail, mon objectif, c'est de tout le temps progresser dans mon trait, dans mes techniques. Ensuite, j'ai la chance de collaborer avec des structures qui me permettent de travailler sur de très beaux projets. Ça fait cinq ans maintenant que je collabore avec Terra Botanica. Cette année, j'ai eu la chance de travailler au Puy du Fou. Forcément, ça permet de... De faire des rencontres professionnelles et de travailler sur des projets qui nous font grandir professionnellement et humainement.
Ensuite, le fait de choisir le parti pris, d'intégrer l'éco-responsabilité à mon travail, ça m'a forcé un petit peu à aller chercher plus loin, à innover sur cet aspect-là. Donc ça m'a aussi fait évoluer.
C'est-à-dire que par exemple, à Terra Botanica, vous faites des peintures sur bois ou comment ça se passe ?
Pas forcément. Tout dépend de leurs besoins. Et là, ça peut aussi me faire... passer un peu à côté de mes supports de prédilection. Mais en tout cas, on travaille quand même toujours sur le thème de la nature, de l'animal, du végétal. Donc forcément, ça m'inspire.
Est-ce que vous avez un petit exemple de quelque chose que vous avez fait à Terra ? qu'on peut voir en fait en se baladant ?
Il y a pas mal de choses. Il y a beaucoup de fausses matières, donc ça forcément c'est un petit peu plus difficile à repérer. Mais si vous avez l'occasion de voir une fresque de dragon lababe, c'est la mienne.
D'accord. On va aller observer ça, chers auditeurs auditrices, quand vous allez à Terra Botanica, regardez la fresque de dragon. C'est Morgane qui l'a réalisée. Comment l'environnement, vous parliez tout à l'heure de la marche notamment dans la nature comme sport préféré, comment justement ces marches dans la nature peuvent influencer votre créativité ? Parce que même si tout à l'heure vous disiez quand même que vous n'étiez pas créative, ou vous vous sentez en tout cas vous moins créative, est-ce que justement ces marches dans la nature ou l'environnement en quotidien influencent en fait votre créativité Morgane ?
D'une part, ça va influencer mon état d'esprit. Quasiment quotidiennement, j'emmène mon chien se balader dans la forêt ou sur les bords de mène. Et on travaille, je pense, tous mieux quand on est serein, de bonne humeur. Et donc forcément, ça, ça m'aide dans mon travail et dans mon quotidien. et également c'est là que je vais souvent être un peu dans ma tête trouver des idées, observer mon environnement et c'est ce qui m'inspire aussi
Justement, savoir écouter et comprendre nos émotions pour interagir plus sérieusement avec l'autre c'est le sujet de la chronique d'Alexis Desjeux
Mieux vivre ensemble avec assertivité
Une chronique d'Alexis Desjeux
Bonjour chers auditeurs, auditrices et quel que soit votre genre, obédience et croyances toutes personnelles. Ce midi j'aimerais aborder avec vous l'intelligence émotionnelle ou l'intelligence du cœur. C'est le titre qu'a choisi Isabelle Filioza. dont le livre est éponyme, et qui inspire cette chronique. Pourquoi évoquer cette forme d'intelligence ? Parce que mieux comprendre et écouter nos émotions, c'est faciliter l'interaction avec nos proches. C'est donc consolider votre assertivité au quotidien. Il existe de multiples formes d'intelligence, verbales, logico-mathématiques, spatiales, musicales, kinesthésiques, interpersonnelles, intrapersonnelles. Et pour beaucoup, pour réussir sa relation à l'autre, le QI suffirait. C'est la logico-mathématique. Nous le vivons beaucoup, dans l'école ou dans l'entreprise, même parfois en famille. Souvent, c'est cette intelligence logico-mathématique qui est mise en avant. On oublie trop souvent les autres. Et cette intelligence du cœur, pour moi, elle est essentielle pour cultiver une belle relation à l'autre. D'ailleurs, à l'école, on ne l'apprend pas. Il y a de nombreux apprentissages autour de l'histoire, des langues, des mathématiques. Peut-être parce qu'on considère que cette intelligence du cœur serait innée, comme respirer ou marcher. Ça ne s'éduque pas. Oh là là, bien au contraire, l'intelligence des rapports sociaux serait, selon moi, essentielle et à mettre en avant pour faciliter notre relation à l'autre. Isabelle Filiosa écrit Ce n'est pas la raison qui guide le monde, ce sont les émotions. Je suis assez d'accord. Mais commençons par bien cerner de quoi l'on parle. Oui, c'est quoi l'émotion ? L'émotion, c'est un mouvement vers le dehors, un élan qui naît de l'intérieur de soi pour aller parler à son entourage. C'est une sensation qui nous dit qui nous sommes et nous met en relation avec le monde. Elle nous guide en nous rappelant ce que nous aimons et ce que nous détestons. Elle est universelle, que ce soit la colère, la peur, la joie. la tristesse, le dégoût, la surprise. Le rôle des émotions est de signaler les événements qui sont signifiants pour l'individu et de motiver une action et un comportement qui permettent de les gérer. L'émotion est de courte durée. Quand cela dépasse quelques minutes, elle se transforme en humeur, la culpabilité, la rage, l'envie, la jalousie, la tendresse, l'amour. L'excitation, la nostalgie. Pour la plupart des gens, il est inconvenant de montrer son affect en public. Si après avoir décroché un gros contrat, vous sautez de joie en criant, on vous regarde de travers. On admire la veuve qui suit stoïquement et dignement, sans larmes, le cortège funèbre de son mari. Elle est forte, murmure-t-on. Chute, tais-toi, n'aie pas peur, ne pleure pas, ne te mets pas dans un état pareil. Autant d'expressions qui réfrènent nos émotions. On a peur de nos émotions, peur de se sentir démuni devant l'angoisse, impuissant devant les larmes, sans ressources face à la colère. Mais c'est l'expression de nos émotions qui crée la proximité avec l'autre et ce fameux feu intérieur dont parle Anne. Et je suis fondamentalement d'accord. Dès lors, comment les cultiver ? La cultiver, cette intelligence émotionnelle. Allez, je vous donne quelques clés. Je ne suis pas magicien, mais essayez de mettre ça en œuvre. Tenez un journal émotionnel. Cela permet de retracer les émotions, d'identifier des schémas de fonctionnement, de mettre des mots sur des émotions pour comprendre ce que vous ressentez. Vous serez alors plus à même de mieux les gérer. Évidemment, toutes les techniques de respiration, de yoga, de méditation en pleine conscience peuvent permettre de contrôler vos émotions avant une réunion, un discours, un examen, un événement important, pour éviter que la peur ne vous submerge, par exemple, ou ne vous inhibe. Développez votre empathie, essayez de se mettre à la place de l'autre, et imaginez ce qu'il ressent et pourquoi. Cela donne du sens. Adultes et enfants, nous avons tous besoin de comprendre pourquoi on ressent les choses. La compréhension permet de mieux accueillir vos émotions. Et puis enfin, sortez du conformisme. Essayez de vous détacher du regard de l'autre. Ce qu'il pense a-t-il tant d'importance que cela ? Ne bridez pas vos émotions quand elles sont légitimes. Exprimez-les. Comprendre mieux les autres, réagir avec empathie à leurs besoins, à leurs sentiments, permet d'avoir moins peur d'autrui, de nous sentir plus proches, plus solidaires et de renforcer la coopération. Écouter ses émotions et les exprimer, c'est cultiver sa confiance en soi, sa confiance en l'autre. C'est le socle fondamental pour avancer avec l'autre sans s'oublier soi-même. Alors prenez soin de vous et de vos proches, faites les choses avec plaisir, audace et envie, si ça vous branche. Belle journée. Et Morgane, avez-vous une belle émotion à nous partager ce matin ?
Ça me fait extrêmement plaisir d'être avec vous ce matin. Donc oui, c'est une belle émotion déjà.
La joie.
La joie,
exactement. Et on la partage.
Merci beaucoup Alexis pour votre chronique.
Les voix de l'écho,
une émission présentée par Yves Maguin.
Alors, Morgane Poupin, on va sortir un peu du contexte de l'artistique. Est-ce que vous aimez lire ?
Oui, j'adore lire.
D'accord. Quel type de lecture vous aimez bouquiner ?
Principalement des romans policiers.
D'accord. Et pour vous, c'est quoi votre œuvre culte ?
Tout Agatha Christie.
Tout Agatha Christie, d'accord. Justement, nous allons parler un peu littérature avec notamment Falène Delavalette. Bonjour Falène.
Bonjour Yves.
Est-ce que vous pouvez nous présenter le festival que vous êtes en train d'organiser sur Angers ?
Ça s'appelle Cultissime, ça a lieu le dernier week-end de septembre 27-28-29 et c'est le tout premier festival dédié aux œuvres cultes. Alors, on a tous une œuvre culte. Qu'est-ce que c'est ? C'est une œuvre qui nous a fait vibrer, qui nous a marqués, et généralement qu'on a envie de partager avec les autres, de les faire aimer. Ça peut être un roman de littérature classique, ça peut être Les Misérables, Victor Hugo, ça peut être Harry Potter, ça peut être Astérix, ça peut être Akira, n'importe quoi. Mais ces bouquins-là, ces œuvres-là, ces BD, nous donnent envie de partager. Et en fait, il y a tout simplement le... plaisir de la lecture. Et le Festival Cultissime, c'est ça en fait, c'est cultiver le plaisir de lire, quelle que soit la lecture, le plaisir d'un univers dans lequel on pénètre quand on suit un auteur quel qu'il soit, et le plaisir de partager ses œuvres entre nous.
D'accord, alors pourquoi justement vous êtes lancé dans la création de ce festival ? Qu'est-ce que vous faisiez avant, Falène, avant d'être organisatrice finalement de ce beau festival qui va arriver à Angers ?
Moi, j'étais journaliste, plus précisément rédactrice en chef au journal Le Point, en culture. Ça m'a toujours beaucoup intéressée, la culture, parce que finalement, c'est tout ce qui fait société, en fait, la culture. De quoi on parle quand on est ensemble en dîner ? Des bouquins qu'on a lus, du film qu'on est allé voir, de la pièce de théâtre, etc. Et donc, c'est ça qui nous façonne et ce qui façonne aussi la société, les tendances, etc. Et... Il se trouve que, tout le monde le sait, la presse va très mal, les gens lisent de moins en moins de journaux, surtout des journaux écrits, et donc il y a une sorte de fatalité dans les rédactions de presse écrite qui consiste à dire que finalement, la presse, la littérature, la culture écrite va devenir quelque chose de moins en moins. fréquenter, de réserver une sorte d'élite qui aurait l'argent pour acheter ces choses-là et pour la consommer. Et je ne crois pas aux fatalités et je ne crois pas au fait que ce soit irrémédiable, même si les statistiques montrent effectivement qu'il y a de moins en moins de lecteurs. Je crois qu'il y a d'autres façons d'aborder la lecture. On l'a beaucoup présentée comme une contrainte, comme quelque chose de l'ordre scolaire, quelque chose qu'on vous impose. Et je pense qu'il faut revenir aux fondamentaux de la lecture. Le fondamental, c'est le plaisir que ça nous permet d'éprouver, l'imagination, les univers. On parlait tout à l'heure de l'intelligence du cœur. Je pense que la lecture, les livres, les œuvres littéraires, quelles qu'elles soient, les bandes dessinées, sont une bonne école de l'intelligence du cœur. et donc cette envie de pouvoir faire quelque chose qui nous rappelle tout ça, qui soit hyper festif, hyper familial, et dans lequel on puisse vraiment avoir ce plaisir partagé d'être autour d'œuvres qui nous font voyager.
Et qu'est-ce qui fait la différence entre Cultissime et un salon du livre, toute somme classique qu'on pourrait rencontrer ?
Eh bien, on n'est pas un salon justement, parce que dans le mot festival, il y a le mot fête. Et c'est vraiment cette idée-là, c'est-à-dire qu'il y a des grandes personnalités, des écrivains. On a déjà annoncé notamment en invité d'honneur Bernard Werber, Clémentine Beauvais et Alain Hérold qui sont nos parrains pour la première édition. On a Marc Millard et Jean Vanham qui sont nos invités d'honneur. On aura bientôt d'autres choses à vous annoncer. Bien sûr, il y aura des rencontres avec ces auteurs, mais ce ne sera pas simplement un auteur assis à qui on pose des questions, et c'est très bien, et j'adore ça. Mais il y aura aussi une dimension un peu de... de spectacles. Il se trouve que, je ne l'ai pas encore dit, mais on a sans doute l'un des plus beaux lieux de festivals de France, qui sont les Greniers Saint-Jean, le musée Jean Lursa, les Jardins, le Cloître, tout cet ensemble magnifique d'Angers. Donc on peut jouer là-dessus à la fois d'un point de vue atmosphérique, appuyer sur les voûtes, on peut créer des sons et lumières, des projections qui donnent une ambiance, des choses qui renvoient. à quelque chose de spectaculaire. Finalement, Cultissime va aller emprunter un petit peu des codes qui se font dans le cinéma, dans le jeu vidéo, qu'on n'associe pas à la littérature. Et pourtant, un écrivain peut être accueilli à la façon d'une rockstar. On peut avoir des jeux de lumière qui nous mettent dans une ambiance, etc. Et donc, c'est un petit peu l'idée de Cultissime. Et puis, par ailleurs, on a un focus très particulier sur les jeunes, bien sûr, et sur la façon d'accueillir les enfants. On a envie qu'à partir de 3 ans et même en dessous, vous puissiez amener vos enfants, vous puissiez trouver des activités, des animations, des jeux, des ateliers qui font qu'on s'amuse, on touche à l'univers de la lecture autrement parce qu'il n'y a pas que la lecture au sens où on ouvre un livre et on regarde, mais il y a plein de façons d'aborder l'univers de la lecture et c'est tout ça cultissime.
Wow, ça a l'air d'être un très très chouette événement. Vous avez des questions ? Est-ce que vous pouvez rappeler les dates ?
27, 28, 29 septembre à Angers.
Voilà, donc dans tout ce qui est l'autel Dieu Saint-Jean, les greniers, le musée Jean d'Ursa, on connaît bien ça. Quelle est votre œuvre culte à vous, Félène de Lavalette ?
Alors moi, c'est le Seigneur des Anneaux de Tolkien. C'est l'œuvre culte de beaucoup de monde, mais c'est vraiment le bouquin, je l'ai lu je crois à 12 ans. qui m'a renversée, que je trouve d'une profondeur incroyable. Un bouquin dans lequel on peut revenir plusieurs fois, découvrir des nouvelles choses, parce que c'est vraiment incroyable. Et Tolkien, ce qui est très intéressant, c'est qu'en fait, il n'a pas voulu écrire un livre. Il a voulu simplement... Il était philologue, donc spécialiste des langues, et en particulier des langues oubliées. Et ce qui l'intéressait, c'était de... de comprendre l'origine des mots oubliés. Qu'est-ce que ce mot signifie ? D'où il vient ? Et en fait, pour imaginer tout ça, en partant du mot hobbit qui lui est venu un jour, il s'est dit Ok, ce mot-là, c'est quoi l'univers ? Pourquoi il existe ? Qui sont les hobbits ? Et ainsi de suite. Et finalement, il a inventé tout un univers et toute une histoire, toute une mythologie, simplement parce qu'il aimait les mots. Et je trouve ça hyper intéressant.
Et autour de la table c'est quoi vos œuvres cultes à vous tous ? Morgane, notre invitée, nous a dit que c'était Agatha Christie
Alexis par exemple Les Neuf Princes d'Ambre de Roger Zelazny d'accord magnifique saga d'une famille qui ont des pouvoirs surnaturels ils sont capables de créer des mondes autour du mythe assez classique du roi qui meurt et il faut le remplacer c'est juste magique et merveilleux d'accord,
Hervé ?
Dickers ça vous dit quelque chose ? le premier livre qu'il a écrit c'est ce livre assez extraordinaire Je ne sais plus.
Mais en tout cas, oui.
Mais voilà, c'est un des livres qui m'a marqué en tout cas.
D'accord. Anne ?
Alchimiste de Coelho. J'aime beaucoup cette allégorie à la vie, en fait. C'est un chemin intérieur. J'aime bien ce reflet-là qu'on peut avoir quand on lit. Les livres procurent ça. Et c'est chouette, en fait, ce festival. Moi, je suis heureuse de voir que... ça va prendre forme. C'est génial de voir qu'Angers s'anime grâce aussi aux livres. C'est super.
Du coup, Falen, au niveau des animations, on a parlé des dédicaces, on a parlé de pas mal de choses. Est-ce qu'il y a des petites choses qu'on peut savoir en avant-première ? Ou même, d'ailleurs, est-ce que ça sera payant, gratuit ? Comment ça se passe ?
Il y aura une billetterie qui sera lancée. Je peux même annoncer en avant-première qu'on a une billetterie Early Birds avec des tarifs préférentiels qui commencera lundi prochain et qui sera sur le réseau de vente de la FNAC. Et en termes d'animation, on travaille vraiment avec les associations locales. Notre but, c'est vraiment de s'ancrer sur le territoire, de pouvoir travailler avec toutes les associations. qui veulent le faire. Et donc, par exemple, on a l'école des scrims qui va venir faire des petites démonstrations, des initiations à les scrims, et puis un spectacle au cours des Trois Mousquetaires et de D'Artagnan. On peut avoir un atelier de reliure avec une relieuse locale qui va montrer comment on relie un livre, etc. On est en train de mettre en place, on espère, une initiation au Quidditch, puisque vous le savez, c'est un sport aujourd'hui qui est pratiqué au niveau international. Donc voilà, il y a plein de petites choses qu'on est en train de mettre en place et on continue. Et d'ailleurs, j'appelle toutes les associations Angevine qui auraient envie de participer à ce festival, d'une façon ou d'une autre, à nous contacter, à regarder sur le site cultissime.org pour entrer en contact avec nous, parce qu'on est ravis de bosser avec tous ceux qui ont envie de bosser, que ce soit les artistes... n'importe quel métier qui pourrait animer ce festival et puis le 4 juin on va révéler le programme complet il y a du lourd, il y a du très lourd on peut un peu dire que Cultissime ce sera le festival de Cannes des littératures, au lieu du tapis rouge on aura un tapis rose et au lieu du snobisme on aura le plaisir partagé et intergénérationnel de la lecture
Super, merci beaucoup Félène de nous avoir parlé de Cultissime, l'émission Les Voix de l'écho, ça y est, touche à sa fin merci beaucoup Morgane Poupard d'être venue nous parler de la création artistique et du dessin merci beaucoup à Antexero, Hervé Chénaud et Alexis Desjeux pour vos chroniques, on vous parlera dans les prochaines semaines et prochains mois sur l'antenne de Radio G2 Cultissime ! En tout cas, on se retrouve le mercredi 29 mai 2010 à 13h sur le 101.5 FM ou via le site web de la radio radio-g.fr. Nous serons au cœur même de l'émission car nous parlerons de causes environnementales sous le prisme économique et inclusif. Chers auditeurs et auditrices, prenez soin de vous et merci d'avoir écouté Radio G.
Au revoir.
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