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Les voies de l'éco 📢

L'humain au coeur de la photographie avec Maud Weber

L'humain au coeur de la photographie avec Maud Weber

49min |29/05/2024
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Transcription

  • Speaker #0

    Je suis Yves Maguin et pendant 50 minutes, nous allons aborder les thèmes de l'entrepreneuriat, de l'écologie, puis du développement économique local et écoresponsable. Cette émission est ponctuée de plusieurs temps forts avec un invité, une ou plusieurs chroniques en fonction des semaines, ainsi qu'une pause musicale choisie par l'invité. Alors, ouvrez vos oreilles, c'est parti !

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous, auditeurs et auditrices de Radio-G, bienvenue dans l'émission Les Voix de l'Éco. Nous sommes le 150e jour de l'année et nous fêtons aujourd'hui les Émars, Jobbik ou Ursula. Bonne fête à vous ! Et aujourd'hui, c'est également la journée internationale des casques bleus des Nations Unies. Alors merci aux casques bleus qui donnent parfois de leur vie pour garder la paix dans le monde. Mais ce n'est pas le sujet du jour. Pour m'accompagner en studio, notre artiste et spécialiste de la prise de parole en public, Morgane Nectou. Bonjour Morgane, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Bonjour Yves, bonjour chers auditeurs. Alors aujourd'hui, on va parler du miroir et de l'artiste en tant que miroir de l'être humain.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on va parler de narcisses peut-être ? Je ne sais pas.

  • Speaker #2

    Vous découvrirez.

  • Speaker #1

    On va découvrir tout à l'heure. On retrouve votre conique dans une dizaine de minutes. Et également avec nous en studio, notre communicant assertif, Alexis Desjeux. Bonjour Alexis, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ? Bonjour Yves, on va parler aujourd'hui des vertus du jeu pour cultiver votre assertivité. Tout simplement, chers auditeurs et auditrices, mettez-vous sur votre 31 pour immortaliser l'émission du jour.

  • Speaker #3

    Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin. Merci.

  • Speaker #1

    Et oui, tel l'américain William Eggleston, les œuvres de mon invité du jour ne laissent jamais indifférent. De l'authenticité et de l'émotion, avec une pointe d'exigence et de perfectionnisme, mon invité met l'humain au cœur de l'image. Je reçois dans l'émission du jour aujourd'hui Maud Weber. Bonjour Maud, bienvenue dans le studio de Radio G.

  • Speaker #3

    Bonjour Yves, merci beaucoup de m'accueillir.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir. Alors Maud, il y a plus de 20 ans... J'ai réalisé un court-métrage, d'ailleurs c'était mon premier court-métrage, dont le titre était La Photo. Alors j'aime beaucoup le monde de l'image depuis de nombreuses années, je suis également dans l'audiovisuel depuis plus de 16 ans aujourd'hui, alors je suis heureux de vous recevoir pour pouvoir échanger autour du monde de l'image. Et alors justement ma première question, Maud Weber, c'est pouvez-vous nous raconter comment vous êtes devenu tout simplement photographe ?

  • Speaker #3

    Bonne question ! La photographie a toujours fait partie de mes envies professionnelles quand j'étais plus jeune. A 19 ans, quand il a fallu choisir sa carrière pro, j'hésitais entre deux métiers. J'ai commencé par le premier, qui était architecte d'intérieur, pour des questions de diplôme. Tout simplement parce que quand tu es archi, il faut un diplôme pour avoir une assurance derrière. Et j'ai quand même choisi une école qui faisait les deux, qui faisait photo et archi. Et puis finalement, la photo est très vite revenue au galop. J'en ai toujours fait à côté. Et de plus en plus, même dans mon métier, quand j'étais salariée en tant qu'archi, c'est moi qu'on envoyait sur les chantiers pour faire les photos. Et puis il y a un moment où je me suis reconnectée à moi et je me suis dit qu'en fait c'était vraiment la photo qu'il fallait que je conserve. et que j'oublie le reste. Donc voilà.

  • Speaker #1

    Donc voilà la photo. Et alors justement, comment Maud, vous pouvez décrire votre style photographique ? Si vous avez une patte spécifique.

  • Speaker #3

    Alors ma patte à moi, c'est naturelle. C'est authenticité, vérité, naturelle. Je suis une photographe nomade. Je n'ai pas de studio. Je vais là où ça se passe, je vais là où l'humain il est dans son, ce que j'appelle entre guillemets, son habitat naturel ou son habitat professionnel. Ce qui m'intéresse, c'est de rentrer dans la vie des gens et dans la vérité de la vie des gens. Et du coup, je vais là où ça se passe. Donc effectivement. On va être vraiment sur de légères retouches. Le but aussi, c'est de conserver la vérité des visages. Je suis plutôt du genre à si une personne va avoir des marques, à vouloir les conserver. Sauf si vraiment c'est un énorme problème pour la personne. Tout dépend de comment on va utiliser l'image derrière. C'est-à-dire que pour un dirigeant et un communicant, je préfère dire gardons tel que c'est, mais on peut éventuellement faire quelques petites retouches de peau, de bouton, de trucs comme ça. Par contre, dans le cadre de mon approche plus photothérapeutique, là, l'objectif, c'est vraiment de tout conserver et de faire face à ces complexes.

  • Speaker #1

    Alors justement, à qui s'adressent vos photos particulières, professionnelles ? Vous avez commencé à donner des indices, mais si vous pouvez préciser, s'il vous plaît.

  • Speaker #3

    Oui, alors il y a deux cibles de personnes qui m'intéressent. Il y a effectivement les professionnels, les communicants, les dirigeants d'entreprise, les entrepreneurs, les artisans. C'est vrai que j'aime beaucoup travailler avec des solopreneurs, mais je peux aussi m'ouvrir à des petites entreprises, ça ne me pose pas de problème. De manière à pouvoir travailler ensemble sur une image qui correspond aussi à leur identité de communicant. parce qu'en fait je fais de la photo branding ça s'appelle donc on va faire attention à tout ce qui est chartes graphiques palettes de couleurs de l'entreprise et on va faire en sorte que tout ça se soit cohérent aussi sur les photographies et souvent je dis une image égale un message donc quel est le message qu'on veut transmettre à travers cette photo et vers où elle va aller où est-ce qu'on va la publier, comment on va communiquer dessus ce qui moi m'aide après au niveau de mes prises de vue de savoir sur quel format je vais partir parce que je sais où ça finit Et dans un cadre plus particulier, là je vais accompagner l'humain qui a envie de faire un pas vers lui et vers son corps, de se réconcilier avec son corps, d'augmenter l'estime de soi, de reprendre confiance en soi aussi, et même aller jusqu'à des libérations traumatiques, parce que j'ai passé une certification de photothérapeute.

  • Speaker #1

    Je ne savais même pas que ça existait, la photothérapie, disons.

  • Speaker #3

    Eh bien, ce n'est pas connu en France encore,

  • Speaker #1

    malheureusement. La photosynthèse, mais...

  • Speaker #3

    Alors, ça n'a rien à voir. Et ça n'a pas non plus à voir avec la photothérapie, avec la lumière bleue.

  • Speaker #1

    Oui, ah !

  • Speaker #3

    Ça aussi, donc ça n'a rien à voir du tout. Voilà, c'est l'idée de la thérapie corporelle par l'image et d'utiliser l'image comme support à la parole.

  • Speaker #1

    D'accord. Vous êtes dans l'émotion, si je comprends bien. Est-ce qu'il y a une photo qui vous a particulièrement touchée dans tout ce que vous avez fait ? Que ce soit d'ailleurs une photo faite par vous ou par un autre photographe ?

  • Speaker #3

    Alors, des photos que moi j'aurais faites, ce serait vraiment celle qui me touche le plus. C'est celle qui sont authentiques. Je propose un accompagnement autour des femmes et on travaille autour des saisons. Et la saison du printemps, c'est vraiment une saison où les femmes vont porter leur couleur, oser affirmer qui elles sont. Et j'ai des images de libération émotionnelle dessus qui sont sensationnelles. Après, ce qui me plaît le plus en images, ce sont les images fortes. Alors, je n'ai plus le nom du photographe en tête, mais il y a une image qui a circulé sur les réseaux et peut-être que vous l'avez vu pour, on va dire, dénoncer le regard sur le corps des femmes et notamment, c'est une femme qui est obèse face à une femme qui est anorexique. Une photo en noir et blanc où elles sont nues toutes les deux dans la même posture. et cette photo-là, je la trouve très forte, en fait, ce genre d'image, je trouve ça assez fort.

  • Speaker #1

    Et alors, justement, en parlant de photographes célèbres, est-ce qu'il y a des artistes, qui soient d'ailleurs d'autres disciplines aussi, qui peuvent influencer votre travail ? Par exemple, là, il y avait William Eggleston, l'extrait de Johnny Hallyday, qui a eu un... Enfin, qui est toujours visuel, d'ailleurs, mais qui a été très décrié, qui, en même temps... prenez des photos de l'Amérique vraie, du Tennessee et tout ça. Est-ce qu'il y a des photographes comme ça qui vous inspirent et que vous avez envie de coller un peu à leur style ou pas du tout ?

  • Speaker #3

    Coller à leur style, non. Pas forcément. Par contre, des photographes qui m'inspirent, oui, il y en a beaucoup. Des classiques comme des moins classiques. Je pense à Robert Doisneau. J'adore les images de Robert Doisneau. Après... il y a des styles comme par exemple David Lachapelle c'est pas du tout mon style mais je reconnais son travail et voilà c'est des images qui peuvent parfois un peu perturbantes mais j'aime l'image et j'aime aller voir à droite à gauche ce qui se passe voilà

  • Speaker #1

    j'adore faire des expos de photographes d'ailleurs et alors justement par rapport à la à de la photo en studio ou culinaire, où on est là à préparer pendant des heures son petit plat et autres, comment vous arrivez à gérer comme ça l'humain sur une séance photo ?

  • Speaker #3

    Alors, ça va se travailler aussi beaucoup en amont. C'est-à-dire qu'avant d'arriver à la séance photo, il y a plusieurs rendez-vous, on va un peu mettre toutes les choses à plat, je vais m'entretenir avec les personnes. Le but, c'est que je rentre dans les baskets presque de la personne pour savoir vraiment qui elle est, comment elle est, comment elle travaille si c'est un communicant, ou qu'est-ce qu'elle veut libérer si c'est dans le cadre de la photothérapie. Ce qui fait que le jour du shooting, on est presque devenus les deux meilleurs amis du monde et c'est beaucoup plus facile de gérer l'humain à ce moment-là. Après on va devoir gérer la lumière parce qu'en lumière naturelle, surtout avec la météo qu'on a en ce moment, c'est pas toujours facile mais ça se passe plutôt en amont sur nos échanges avant et ce qui fait que le jour du shooting c'est assez rare qu'il y ait un gros souci ou un gros blocage. ou alors s'il y en a un je vais assez vite m'en apercevoir et je suis capable d'arrêter la séance de dire on va boire un café,

  • Speaker #1

    on discute on va mettre le point sur ce qui va pas et on recommence la séance après ok super alors avant de laisser la parole à Morgane pour sa chronique nous allons jouer Alors Maud, j'ai pris pour habitude dans l'émission de faire des mini-jeux avec mes invités et on commence par la carte d'identité de l'entreprise. Est-ce que vous êtes prête ?

  • Speaker #3

    Oui.

  • Speaker #1

    Alors, quel est le nom donc de votre entreprise ?

  • Speaker #3

    MW Studio

  • Speaker #1

    Son année de création

  • Speaker #3

    Oula, 2009

  • Speaker #1

    Ça fait un bail maintenant Elle a beaucoup évolué Combien êtes-vous ?

  • Speaker #3

    Toute seule

  • Speaker #1

    Où êtes-vous située ?

  • Speaker #3

    A Angers

  • Speaker #1

    Quelle est l'adresse de votre site web ?

  • Speaker #3

    Alors pour l'instant c'est mwstudio.fr mais très prochainement d'ici le mois de juin ce sera mode très du 6 là du milieu weber.com.

  • Speaker #1

    D'accord pour communiquer sur votre nom propre finalement. Voilà. Et est-ce que vous pouvez nous donner un ordre d'idées de votre chiffre d'affaires annuel ?

  • Speaker #3

    C'est tellement variable. Je vais vous donner un ordre d'affaires. Franchement, ça oscille entre 30 et 40 cas, à part l'année dernière qui était une moins bonne année.

  • Speaker #1

    Ok, merci pour vos petites réponses.

  • Speaker #3

    Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Nous aimons tous prendre soin de son image, tel Narcisse contemplant son reflet bien sûr, nous sommes les artistes de notre vie et les artistes eux-mêmes nous le rendent bien. C'est le moment d'écouter la chronique de Morgane Nectou.

  • Speaker #3

    Soyons les artistes de notre vie, une chronique de Morgane Nectou.

  • Speaker #2

    Bonjour chers auditeurs, aujourd'hui avec la venue de notre invité, j'ai eu envie de vous parler de l'artiste en tant que miroir de l'être humain, mais pas que. L'artiste connaît les difficultés de l'humain, ses failles, il s'y plonge pour chercher l'inspiration et créer ses œuvres. Mais l'humain doit-il être obligatoirement torturé pour devenir un artiste ? Faut-il alors tout éprouver pour créer avec justesse ? Pourtant, si l'artiste nous touche à ce point, c'est qu'il sait retranscrire nos états. Et oui, comme le dit Grand Corps Malade dans cette magnifique chanson que je vous invite à écouter intégralement, elle aurait pu d'ailleurs faire l'intégralité de ma chronique, l'artiste est notre miroir, notre reflet. Mais quel lien entretient-on finalement avec notre propre reflet ? Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle ? À ce propos, Yves, Alexis et Maud, savez-vous que la véritable réplique est au fait ? Miroir magique au mur, qui a beauté parfaite et pure ? Si on remonte le temps, jadis, on ne pouvait contempler son reflet que dans le miroir de l'eau. Ce qui, je vous le rappelle, causa la perte de Narcisse, qui tomba en amour pour lui-même. Je vous entends déjà répliquer que tous les artistes sont un peu narcissiques dans le fond et que... Mais bref, je m'égare, revenons à nos miroirs. Savez-vous que l'évolution du miroir coïncide particulièrement avec l'essor du portrait et surtout de l'autoportrait à la Renaissance ? Il devient alors un instrument d'observation pour les artistes à la recherche d'une fidèle représentation d'eux-mêmes et de leurs sujets. Pourtant, longtemps prisés, les miroirs vénitiens notamment, coûtent à l'époque l'équivalent d'un navire. Vous imaginez bien que peu d'artistes peuvent s'offrir donc ce luxe. Le miroir devient alors un élément clé de la mise en abîme dans l'art. Qui ne se souvient pas du légendaire De Niro face à son miroir chez Scorsese, qui sera repris par Vincent Cassel dans la haine de Mathieu Kassovitz ? C'est à moi que tu parles ? C'est à moi que tu parles ? C'est à moi que tu parles ? Mise en scène d'ailleurs impossible, filmer un acteur face miroir sans laisser voir la caméra. Ce n'est pas la photographe qui me contredira sur la complexité de tourner cette scène. Mais Mathieu Kassovitz imagine alors un plan imparable. Kassel est en fait face à une doublure de lui-même, dos à la caméra. Et leurs gestes se répondent en miroir. Imaginez, symbolisez le miroir en retirant celui-ci de la scène. Quel brio ! Le miroir, dispositif qui interpelle directement le spectateur et pose un moment d'intimité entre l'acteur et le public. Nous, face au miroir, juste pour oser se voir. Voir son image reflétée dans le regard des autres Certains jours, ne pas l'aimer, vouloir être une autre Engager les hostilités avec son propre corps Et tout faire pour éviter ces mots qui blessent alors Pour aller jusqu'à soi, long est le chemin parfois J'avais une question pour notre invité aujourd'hui. Maud, quel rapport entretenez-vous,

  • Speaker #3

    vous,

  • Speaker #2

    avec votre miroir ?

  • Speaker #3

    Le rapport avec le miroir, c'est un super sujet. Merci pour cette belle chronique. En toute sincérité, pendant plusieurs années, je n'avais pas de miroir chez moi. Je suis une ancienne obèse. Ça a été compliqué de me réconcilier avec mon corps. et pendant je pense bien 3 ans il y avait zéro miroir chez moi et puis il y a un moment donné je me suis dit c'est pas possible et du coup j'ai fait le chemin inverse et je suis allée à la rencontre de moi et notamment l'exercice du miroir que je fais d'ailleurs en séance de photothérapie donc c'est très drôle et maintenant je prends plaisir, alors sans le côté narcissique de la chose mais je prends plaisir à me regarder à me dire je suis comme ça et en fait je m'aime comme ça et c'est ok en fait,

  • Speaker #1

    je ne suis pas parfaite et en même temps personne ne l'est et je pense que ce serait chiant si tout le monde était parfait mais maintenant ça se passe plutôt bien avec lui c'est devenu un copain j'aurais pu mettre Stromae et c'est comme ça qu'on s'aime ça marche aussi merci merci beaucoup Morgane pour votre chronique

  • Speaker #3

    Les voix de l'écho une émission présentée par Yves Maguin

  • Speaker #1

    Alors Maud, on est à l'ère du numérique, mais est-ce que vous faites un peu de photos argentiques ?

  • Speaker #3

    J'en ai fait au début. J'ai lâché l'affaire. Non pas que je n'aime pas, parce que je trouve ça magnifique. J'ai même fait du sténopé. Vous savez, la petite boîte en bois. J'ai le mot qui m'échappe, mais du coup, on allait en laboratoire. On avait un labo improvisé. Non, j'ai lâché l'affaire parce que... Parce que c'est quand même plus simple aujourd'hui, parce que même d'un point de vue, on va dire entre guillemets écologique, c'est qu'au moins tout de suite à l'écran, on peut faire un tri et éviter d'imprimer un milliard de photos pour avoir la bonne photo. Mais je suis très admirative des photographes qui continuent à travailler avec l'argentique. Après, je suis quand même d'une génération où c'était déjà un peu passé. Quand je suis arrivée sur le milieu de la photo, à l'âge à laquelle je suis arrivée sur le milieu de la photo, c'était déjà le numérique, il était déjà bien présent.

  • Speaker #1

    Il y avait déjà le numérique, mais on pouvait quand même trouver encore des pellicules.

  • Speaker #3

    Tout à fait, mais j'ai un bel appareil argentique, c'est celui de mon père qu'il a eu à son mariage et que si je veux, je sais que je peux le prendre. Mais ce ne sont plus les mêmes techniques.

  • Speaker #1

    Ah ça c'est sûr, ce n'est plus le même coup non plus. Et justement, vous venez un peu de l'évoquer, que pensez-vous de l'impact ? écologique que peut avoir la photographie ? Comment vous arrivez à jongler avec ça ? Parce que le numérique, même s'il ne se voit pas, pollue quand même énormément.

  • Speaker #3

    Il pollue beaucoup aussi, avec tous les serveurs. C'est vrai que on va être sur une écologie de papier, forcément. On va tuer un peu moins d'arbres. Mais par contre, effectivement, je pense que d'un point de vue de... pollution numérique justement et tout ce qu'il faut pour stocker toutes ces images là et au nombre d'images qui sont publiées par jour sur les réseaux je pense que ça pollue quand même énormément,

  • Speaker #1

    après j'ai pas les chiffres c'est pas toujours évident d'avoir tous ces chiffres il faut savoir que c'est à peu près 4% des émissions de gaz à effet de serre le numérique c'est autant que l'aviation en fait, en termes de pollution hum Vous parliez d'exposition tout à l'heure, que vous aimez traîner peut-être un peu dans les expos. Est-ce que vous faites vous-même des expositions ?

  • Speaker #3

    Alors ça fait longtemps que je n'en ai pas fait. Mais j'en ai eu fait, notamment quand j'habitais à Paris. Donc j'ai exposé plusieurs fois, dont dans une jolie galerie parisienne dans le Marais. Mais c'est vrai que ça fait longtemps que je n'ai pas été exposer mon travail, tout simplement parce que je me suis tellement concentrée sur... sur les clients et sur l'humain, que je n'ai pas pensé à faire une expo de ça, parce que ça ne serait pas de sens. J'ai un projet qui n'a pas encore vu le jour pour des raisons de santé, mais j'ai un projet autour de l'endométriose. Et j'ai fait un appel, d'ailleurs, et je renouvelle mon appel aux femmes qui souhaiteraient participer à ce projet, pour mettre en lumière des portraits de femmes atteintes par cette maladie. et du coup l'objectif ce serait d'aller vers une exposition d'accord,

  • Speaker #1

    super projet comment vous arrivez à gérer la post-production quel type de logiciel vous utilisez, ça peut être un peu technique même pour nos auditeurs si vous voulez en parler oui,

  • Speaker #3

    moi j'utilise principalement Lightroom qui est le logiciel de la famille Adobe, on fait un peu de pub. Pas trop, pas trop. Pas trop, pas trop. Et quand il faut, un petit peu Photoshop aussi pour certains trucs. Mais dans la mesure où je fais quand même très peu de retouches, puisque mon objectif c'est de conserver vraiment l'image la plus naturelle possible, je vais peut-être travailler un peu tout ce qui est contraste, couleurs et tout ça, parce que de toute façon l'œil est plus intelligent que la caméra, il voit plus de choses que la caméra, donc des fois j'ai besoin d'aller rehausser un peu les couleurs. Mais c'est vrai que je vais faire très très peu de retouches fortes, donc j'y passe pas des heures.

  • Speaker #1

    et puis ok alors la musique est inspirante et comme je le disais en recevant Morgane Poupard dans l'émission précédente la musique nous pousse aussi à la créativité il est temps de faire une petite pause musicale dans l'émission nous allons écouter Je veux plus mentir de Mathilde on reparle de ce choix musical avec mon invité Maud Weber juste après bonne écoute sur Radio G c'est fini

  • Speaker #4

    Les mensonges à rallonge artificiel sous vie c'est fini Les salades, les tromperies, vanité, tout pourri c'est fini Les situations bidons, les semblants, les fictions c'est fini Fini Le charme est comme moi, la lente et sœur, J'ai scarré le plus de pines pour te faire sauvre plus mon pime. Je ne veux plus jamais maquiller mon visage, pourquoi on m'oublie d'arrêter de se témoigner ? Non, c'est... Pourquoi on m'a dit que je ne pouvais pas te voir ? Pourquoi on m'a dit que je ne pouvais pas te voir ? C'est... Non, c'est... Non, c'est... Non, c'est... Non, c'est... Non,

  • Speaker #3

    c'est...

  • Speaker #4

    La linge est hors de prix, les talons, les bails, c'est fini Les tortures, les postures, injonctions à la con, c'est fini La culpabilité de jamais être assez, c'est fini Fini

  • Speaker #3

    Non,

  • Speaker #4

    je veux plus rien rater, je veux plus rien payer Un jour je vais crever, je veux mourir sans regret Sans honte, sans remords, faire face à la mort Vibre sans masque et sans phare, avant qu'il ne soit trop tard Résiliente et fière, mon courage en bannière Ne vis que deux vérités, plus jamais pas s'abîmer Plus jamais faire croire que je suis une autre Plus jamais me trahir, plus jamais me faillir Je veux plus mentir Le charme est comme moi, la perpétuosité, le scum ne plus d'être une grosse façon de pu mentir. Je ne veux plus jamais maquiller mon vide, pourquoi on m'oblige à déguster mes rames ? Fini.

  • Speaker #3

    Les voix de l'écho. Une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Vous êtes toujours branché sur Radio G et toujours à l'écoute de l'émission Les Voix de l'Éco. Je suis en compagnie de mon invité, la photographe Maud Weber, et toujours accompagnée de Morgan Nectou et Alexis Desjeux. Nous venons d'écouter Je veux plus mentir de Mathilde, une artiste qui a été découverte dans l'émission The Voice. Pourquoi avoir choisi ce titre musical, Maud ?

  • Speaker #3

    C'est une chanson que moi personnellement j'ai découvert par hasard sur Instagram parce que je ne regarde pas, n'ayant pas la télé forcément il y a un moment donné où il y a des trucs que je ne suis pas connectée. Je suis tombée par hasard sur cet artiste et en fait le texte m'a tellement parlé. Le je ne veux plus mentir c'est exactement en fait ce que moi je dis souvent. Déjà moi je suis très mauvaise menteuse, je n'aime pas mentir et je ne veux pas aider les autres à mentir et surtout en image. Donc du coup ça me parle. énormément, en plus, effectivement, elle parle du place du corps de la femme dans la société, le fait qu'il faut se maquiller, qu'il faut cacher son âge et tout ça. Voilà, donc c'est un texte que moi, j'aime beaucoup.

  • Speaker #1

    Et puis, Mathilde, pour ceux qui ne la connaissent pas, c'est une femme qui a 40 ans, qui est une femme forte également. Voilà, donc, très, très beau texte, effectivement. Merci, parce que j'étais passé à côté, je ne la connaissais pas non plus. il fallait écouter les autres chansons elles sont très bien aussi ce qui est très intéressant c'est qu'elle propose en plus gratuitement son contenu musical pour justement pouvoir écouter comme ça sur les plateformes de streaming et même on peut même utiliser j'ai vu ça en creusant un petit peu en préparant l'émission qu'on peut utiliser ces chansons même quand on fait du streaming ou ce genre de choses donc vraiment j'aime beaucoup la démarche merci beaucoup Maud pour cette découverte en tout cas avec plaisir merci Est-ce que vous transmettez votre passion à des jeunes, Maud Weber ?

  • Speaker #0

    Alors oui, c'est aussi une de mes casquettes. J'enseigne depuis 2012 maintenant dans des écoles d'art appliqué. Donc quand je suis arrivée à Angers, j'ai continué dans ce chemin-là, donc j'interviens dans... dans différentes écoles arrangées. Et j'interviens aussi, je fais mes propres formations, où là, le public ne va pas forcément être très jeune, mais ils sont les bienvenus aussi.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire, comment utiliser son appareil pour prendre des photos ?

  • Speaker #0

    Je ne fais pas forcément des cours de photos, quoique dans les écoles, effectivement, je fais des workshops photos, je fais des workshops d'images de soie, d'images de marques. Ça m'arrive même de faire des workshops design d'espace, puisque c'est quand même mon ancien métier. Et la particularité que j'ai, c'est que j'enseigne la photo au smartphone. Alors je vais peut-être apprendre un mot aujourd'hui à certains auditeurs, la phonéographie. C'est le mot qui est écrit dans le Dico pour dire l'art de faire des photos avec son smartphone. Et en fait, j'enseigne principalement, on va dire, à des entrepreneurs qui ont envie aussi de prendre la main sur leur image et qui n'ont peut-être pas les moyens d'avoir un photographe attitré toute l'année pour avoir des meilleures images pour communiquer sur le réseau, mais aussi à n'importe quel passionné de photo qui a envie d'améliorer ses photos au smartphone pour ses vacances, pour la famille, pour ses voyages, enfin voilà.

  • Speaker #1

    Ok, super et alors justement, je suis un peu obligé d'en parler à un mot de Weber, mais qu'est-ce que vous pensez de l'impact de l'intelligence artificielle aujourd'hui sur la photographie ? Parce que ça touche directement votre métier.

  • Speaker #0

    Oui, alors je pense qu'il y a le pour et il y a le contre il y a le pour parce que ça peut faire vraiment gagner du temps je pense à certains photographes qui utilisent beaucoup de technicité beaucoup de lumière, beaucoup de choses pour faire des simulations d'images ça peut être aussi très pratique si on veut un style d'image animé si j'ose dire maintenant moi qui prône quand même l'image de la vérité à un moment donné je me dis moi en tout cas dans ce que je propose ça peut pas coller puisque je vois pas comment mon modèle qui est mon client où je veux le montrer en vérité je peux le mettre dans une image artificielle et à un moment donné ça colle pas dans mon cerveau mais je pense que ça peut être pratique pour certains trucs il faut comme tout l'utiliser de manière en parcimonie. On ne va pas trop l'utiliser.

  • Speaker #1

    Attendez, j'ai déjà mis votre micro, Alexis.

  • Speaker #2

    Pardon, et citer les droits, si je peux me permettre. On doit dire qu'on a fait une image créée par la vision artificielle. Moi, ça rentre dans les choses importantes à préciser.

  • Speaker #0

    Je te rajouterais même qu'il faut préciser les droits des photographes aussi et des créateurs d'images. Donc, tant qu'à faire, on cite les droits tout le temps. Et maintenant, sur les réseaux, je ne sais pas si vous avez vu, mais... En tout cas, sur Instagram, il faut cocher. Quand c'est fait avec de l'intelligence artificielle, il y a la case au moment où tu publies. Donc, effectivement, oui, raison de préciser.

  • Speaker #1

    Alors, justement, avant de vous laisser la parole, Alexis, nous allons jouer. Pour ce deuxième mini-jeu en mode Weber, je vais faire votre portrait chinois. Est-ce que vous êtes prête ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Alors, quel est votre plat cuisiné préféré ?

  • Speaker #0

    C'est un pratatouille.

  • Speaker #1

    Votre série préférée ?

  • Speaker #0

    Voilà, c'est vieux. J'aimais bien Ali Macbill.

  • Speaker #1

    Votre couleur préférée ?

  • Speaker #0

    Le jaune.

  • Speaker #1

    Votre sport préféré ?

  • Speaker #0

    Marcher. Est-ce que c'est un sport ? Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Votre ville préférée ?

  • Speaker #0

    Je vais déranger.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous jouez aux jeux vidéo ?

  • Speaker #0

    Pas du tout.

  • Speaker #1

    Quel est votre dernier lieu de vacances ?

  • Speaker #0

    La Jordanie.

  • Speaker #1

    C'est sympa.

  • Speaker #0

    Magnifique.

  • Speaker #1

    Et pourquoi vous levez-vous le matin ?

  • Speaker #0

    pour augmenter le taux vibratoire de la mort sur Terre waouh ah oui quand même c'est pas rien grosse ambition que je fais à petite échelle avec chacun d'eux qui passe devant mon objectif ok

  • Speaker #1

    super merci Maud pour ces réponses

  • Speaker #3

    Les voix de l'écho une émission présentée par Yves Maguin

  • Speaker #1

    Est-ce que vous aimez jouer au tout simplement mode ?

  • Speaker #0

    Jouer à quoi ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, aux jeux de société ou autre ?

  • Speaker #0

    Honnêtement, pas spécialement.

  • Speaker #1

    D'accord. Il paraît que le jeu, et notamment les jeux de société, ont des vertus et aident à cultiver notre assertivité. Et donc, c'est le moment d'écouter la chronique d'Alexis des jeux.

  • Speaker #3

    Mieux vivre ensemble avec assertivité. Une chronique d'Alexis des jeux.

  • Speaker #2

    Bonjour chers auditeurs, quel que soit votre genre, obédience et croyance toute personnelle. Ce midi, je souhaiterais vous parler des vertus du jeu pour vous aider à cultiver votre assertivité. Et j'espère que je vais convaincre notre auditrice que le jeu en a beaucoup.

  • Speaker #1

    Et alors justement Alexis, quelles sont les passerelles entre ces deux sujets ?

  • Speaker #2

    Eh bien si on prend les écrits de Pascal Derue que je vous invite à lire, il a écrit un livre qui s'appelle Le jeu vous va si bien aux éditions du Souffle d'or. Il écrit je trouve avec beaucoup de justesse à propos du jeu de société. Jouer nous réunit, jouer nous rapproche, jouer nous fait rire, jouer tisse entre nous des liens de vie. Et moi j'ajouterais, jouer nous transporte hors du temps, nous apporte du plaisir, cultive notre imagination et nous enrichit de plein de manières, vous allez voir. Loin d'être un simple divertissement, les jeux de société offrent un cadre ludique et stimulant pour s'entraîner à communiquer de manière plus affirmée et efficace tout en respectant l'autre. Notre fameux comportement assertif.

  • Speaker #1

    Et alors justement, de quoi parle-t-on exactement Alexis quand on parle de jeux de société ?

  • Speaker #2

    Ah oui, question stratégique. Pour tous les parents qui peuvent considérer le jeu de société comme un terrain de prédilection réservé aux enfants. Je dirais qu'il n'en est rien. Car si l'on regarde la diversité des jeux, c'est un peu phénoménal. Jeux de rôle, coopératifs, rapidité, bluff, stratégie, observation, adresse, avec des cartes, avec des dés, avec des figurines, avec un plateau, avec des pions. De 7 à 99 ans. Évidemment, il y a des jeux ultra connus, Monopoly, Scrabble et Shake Puzzle, oui. Mais il y a plein de jeux, une diversité hyper variée. Un Wanted qui vous plonge au milieu du Far West, un Colossus Arena dans un monde fantastique, un Ghost Story où vous incarnez des ninjas dans une ambiance médiévale, un Living Forest où vous êtes parti dans un monde féerique, ou toutes les thématiques autour du cinéma. Le Seigneur des Anneaux, Harry Potter et j'en passe. Il y en a pour toutes les mains et toutes les têtes.

  • Speaker #1

    Ok Alexis, mais quelle est la diversité, enfin c'est une vraie diversité, c'est ce que vous nous apportez, mais en quoi tous ces jeux nous aident à cultiver justement notre assertivité ? Parce que c'est ce que vous nous avez annoncé au début quand même.

  • Speaker #2

    Oui, mais il fallait bien que je pose le décor Yves. Nous verrons aujourd'hui trois vertus qu'apporte le jeu pour cultiver votre assertivité et je continuerai dans une prochaine chronique. La première vertu c'est sortir de votre zone de confort. Eh oui, de nombreux jeux obligent à interagir avec l'autre, à prendre des décisions, à s'exprimer en public avec les autres joueurs et à défendre son point de vue. On va prendre un jeu qui s'appelle Chromagnon, un jeu en équipe à l'ère néandertalienne où chaque joueur fait partie d'une tribu au caractère assez loufoque. L'un des membres de l'équipe doit faire découvrir les mots aux autres joueurs en réalisant des épreuves, en mimant, en grognant, en modelant, en fabriquant des phrases sur une base d'un vocabulaire très restreint. En dessinant avec du charbon de bois, cela peut être particulièrement bénéfique pour les personnes timides, peu à l'aise en société, car cela encourage à sortir de sa zone de confort et à oser s'affirmer. Deuxième vertu du jeu, apprendre à gérer les conflits. Que ce soit pour négocier un échange dans un jeu de plateau ou contrer les attaques d'un adversaire dans un jeu stratégique ou de jeu de cartes, les jeux de société confrontent régulièrement les joueurs à des situations de conflits. Prenons un exemple assez génial d'un jeu qui s'appelle la Runta. Je vous fais le résumé de l'éditeur. Bienvenue dans la magnifique île de la République de la Bananas. Les paysans de l'île y sont pauvres, les intellectuels sont opprimés et sa classe moyenne au bord de l'extinction. Quelques opulentes familles dirigeantes y disputent le détournement de l'argent versé par les surpuissances qui soutiennent le gouvernement corrompu. et vous comptez bien en profiter pour devenir le maître de ce lieu. Résumé de l'éditeur, n'y voyez aucune critique de notre société contemporaine. C'est totalement fictif. Enfin, pas tout à fait. Dans ce jeu, bluff, trahison, négociation, constituent donc un excellent terrain d'entraînement pour apprendre à gérer les désaccords de manière constructive, à trouver les compromis. Pas toujours facile d'accepter la défaite dans ce monde de bruit. Troisième vertu du jeu, le développement de la confiance en soi. En progressant dans un jeu et en remportant des victoires, les joueurs renforcent leur confiance en soi. Cela peut se traduire par une plus grande assurance dans la vie de tous les jours, une meilleure capacité à s'exprimer et à défendre ses idées. Je vais prendre l'excellent exemple du jeu de rôle comme Donjons et Dragons, mais il en existe dans tous les univers. Un conteur plante le décor. Tel un metteur en scène, il plonge les joueurs dans une intrigue épique pour la quête d'un trône. Les joueurs, comme au théâtre, incarnent les héros de cette histoire. Preux chevaliers, pirates filous, fantasques magiciens, joyeux troubadours. Chacun a son caractère, ses objectifs, sa vision du monde. Complots, intrigues, choix multiples, rebondissements font que vous devez prendre position. Faire des choix et interagir en permanence avec les autres joueurs et les personnages de l'histoire, animés et mis en scène par le meneur de jeu, pour trouver le meilleur chemin vers un dénouement parfois tragique et souvent heureux. Voici ces trois premières vertus du jeu. Je continuerai dans notre prochaine émission à vous les vanter, mais prenez soin de vous et de vos proches. Faites les choses avec plaisir, audace et envie, si ça vous branche. Belle journée à toutes et à tous. Et pour notre invité, est-ce que vous pouvez nous dire, Maud, quel est ton jeu de société préféré ? Ou jeu tout court, si ce n'est pas un jeu de société.

  • Speaker #0

    Jeu de société préféré ? Honnêtement, je n'en fais pas. Mais je me rappelle du Time's Up. Ça, c'était drôle.

  • Speaker #1

    ça c'était drôle surtout quand je suis avec la bonne équipe quand tu connais bien la personne tu peux vraiment gagner facile le time's up merci beaucoup Alexis Desjeux pour cette chronique en lien un peu avec votre nom de famille également sans mauvais genou non

  • Speaker #2

    oui les temps, moi j'aime beaucoup

  • Speaker #3

    Les voix de l'écho une émission présentée par Yves Maguin

  • Speaker #1

    Alors Maud Weber nous avait dit tout à l'heure que vous étiez partie en Jordanie mais est-ce qu'il y a une destination de rêve que vous aimeriez photographier ?

  • Speaker #0

    Il y en a tellement photographier une destination en fait c'est pas tellement une destination que j'aimerais photographier c'est plutôt les habitants de ces destinations là faire des portraits de locaux comme on dit hum et j'avoue que l'Afrique me tend très bien

  • Speaker #1

    Ok, super Alors tout à l'heure vous avez parlé de phonographie donc photographie, non c'est ça ? Phonéographie Phonéographie justement comment est-ce que vous voyez l'évolution, on a parlé un peu d'IA aussi la photographie à l'ère des réseaux sociaux et des smartphones.

  • Speaker #0

    Oui, alors, effectivement, il y a déjà de l'IA dans la photographie au smartphone la plupart du temps. Il faut décocher le petit bouton pour éviter que les filtres se fassent tout seuls. Donc, c'est déjà intégré, en fait, depuis longtemps. Alors, c'est des IA, on va dire légères, qui vont permettre d'avoir... une meilleure couleur, ce genre de choses. J'ai vu que sur certains modèles qui sont en train de sortir, tu peux carrément, si tu fais plusieurs photos, remplacer la tête de la personne pour que tout le monde ait la banane au moment où tu fais la photo. Tu en as toujours un qui ferme les yeux. Avec cette technique-là, tu pourras remplacer celui qui ferme les yeux.

  • Speaker #1

    Plus besoin de Photoshop.

  • Speaker #0

    Plus besoin de Photoshop. Alors j'avoue que pour les petites photos de famille, c'est quand même pratique. Je pense que c'est intégré maintenant de toute façon tant que ça reste léger ça va aller mais c'est vrai que je pense à tous les filtres pour les types Snapchat où tu as des oreilles de lapin des trucs qui sont complètement rocambolesques ça peut être très drôle ceci dit mais il y a un moment où

  • Speaker #1

    il y en a quand même beaucoup il y en a quand même beaucoup vous parlez de photographie en extérieur tout à l'heure est-ce qu'il y a un moment dans la journée qui est pour vous la meilleure pour prendre une photo ?

  • Speaker #0

    alors il y a des heures qu'il faut respecter en photographie mais il y a des heures qu'il faut respecter en fonction du sujet qu'on photographie c'est à dire que par exemple si tu fais une séance photo portrait on dit toujours qu'à midi c'est quand même pas la meilleure heure pour aller faire des photos puisque le soleil est en zénith Ça vient créer sur le modèle des ombres très dures. Maintenant, si on veut faire une séance photo d'architecture, c'est la meilleure heure, parce qu'on va avoir des grosses ombres bien marquées sur les bâtiments, et en photo d'archi, c'est magnifique. Donc ça va dépendre plutôt de ce qu'on photographie. Après, en portrait, les moments de la journée où la lumière est vraiment oblique et un peu rasante, donc au début de la matinée et en fin de journée, sauf si tu veux un côté très jaune et du coup tu attends qu'il y ait vraiment le coucher de soleil pour avoir ces couleurs-là. Pour moi, il faut choisir aussi en fonction du sujet qu'on photographie et pas juste comme ça.

  • Speaker #1

    et forcément avec du soleil un temps couvert,

  • Speaker #0

    nuageux ça peut être très pratique parce que les nuages étant blancs ça vient aussi faire diffuseur et ça évite aussi que ton modèle il ait les yeux tout pliés au moment où tu appuies sur le bouton qu'il soit pas ébloui non non ça dépend de l'intention et du message aussi qu'on veut faire véhiculer il y a vraiment toujours moyen de s'arranger et puis de toute façon la météo on la subit donc il y a un moment où il faut avoir un moment il faut trouver des solutions pour s'en accommoder.

  • Speaker #1

    Alors on parlait tout à l'heure un peu d'écologie et d'impact environnemental de la photo. Dans les voies de l'éco, on parle aussi un peu écologie. Qu'est-ce que vous mettez en place, Maud Weber, pour être plus éco-responsable dans votre quotidien professionnel, mais aussi personnel ?

  • Speaker #0

    Personnellement, je suis piétonne, je voyage en transport en commun. Je fais très attention à ce que j'achète qui n'est pas d'emballage, qui ne sert à rien. Je recycle beaucoup. Et puis dans mon quotidien professionnel, n'ayant pas de studio, du coup je n'ai pas besoin de lumière, de machin, de tout ça. et je voyage vraiment léger j'ai mon boîtier, mes trois objectifs et c'est tout en fait pas de lumière d'appoint au cas où ? toujours je m'adapte vraiment à l'environnement naturel ok,

  • Speaker #1

    c'est bien ça Bravo !

  • Speaker #0

    Étant piétonne, je suis un peu obligée en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr. Ou alors un gros side-down.

  • Speaker #0

    Je peux avoir éventuellement un réflecteur qui va me permettre de rediriger un peu la lumière, mais c'est pareil.

  • Speaker #1

    Ça, ça va, c'est pliable.

  • Speaker #0

    C'est pliable, je l'ai depuis dix ans.

  • Speaker #1

    Comment vous arrivez à maintenir votre équilibre entre vie pro et vie perso en tant qu'artiste photographe ?

  • Speaker #0

    Avant d'arriver à Angers, c'était très compliqué parce que je bossais 7 sur 7. Et puis j'ai fait le choix de me rapprocher à Angers pour me rapprocher de ma famille qui a migré dans la région. Et c'est plus facile maintenant d'accorder du temps et de prendre le temps d'être avec mes proches. donc c'est pas encore parfait parce que je suis quand même une boulimique de boulot mais c'est quand même mieux je progresse sur ce chemin là d'accord,

  • Speaker #1

    et est-ce que vous avez ou en tout cas est-ce que vous pouvez nous partager une expérience où vous avez dû complètement improviser parce que finalement ça se passait pas comme vous aviez prévu alors je pense à une séance photo où justement j'ai dû arrêter la séance photo une

  • Speaker #0

    femme qui vient me voir pour une photo pour faire une photo de CV, tout simplement. En soi, pas très compliqué comme exercice, juste qu'on est en lumière naturelle. On faisait ça dans les hauteurs d'Angers, près du château. La météo n'était pas très clémente ce jour-là, mais on s'en sortait bien. Et puis, c'est surtout qu'à un moment donné, je me rends compte qu'on n'y arrive pas, qu'elle est bloquée devant l'objectif, que j'ai beau faire mes meilleures blagues que j'ai en ressources, ça ne fonctionne pas. Et la météo, du coup le temps vraiment s'est gâté, il s'est mis à pleuvoir et en fait je me suis servi de ça comme excuse en disant on va s'arrêter, on va aller se mettre à l'abri puis on va discuter. Et en fait en la faisant discuter, je me suis aperçue qu'effectivement elle avait un problème sur le fait d'aller chercher un travail parce qu'en fait elle avait quitté son ancien emploi à cause de harcèlement au travail. Et donc forcément pour elle faire une photo de CV, ça impliquait le fait de retourner sur le marché du travail et de peut-être prendre le risque de se retrouver dans une situation pas facile pour elle. Et donc en mettant un peu les choses à plat autour d'un bon thé, on a pu mettre le doigt là-dessus et j'ai pu libérer certaines choses. Et le soleil est revenu. Et du coup, on est reparti. Et voilà, dix minutes après, j'avais ma photo et c'était magique. Mais l'imprévu.

  • Speaker #1

    Belle gestion en tout cas. Merci. C'est imprévu. Où est-ce que des auditeurs peuvent suivre votre... Vous avez parlé de votre site internet tout à l'heure qui a un peu changé. Mais sur les réseaux sociaux, par exemple, est-ce qu'on peut suivre votre travail ?

  • Speaker #0

    Oui, alors j'ai des comptes un peu partout, sur Facebook, sur LinkedIn, sur Instagram. pas grand chose depuis un an, en toute sincérité. J'ai un peu fait une overdose des réseaux sociaux. Le problème, c'est quand tu fais beaucoup d'images, à un moment donné, t'en peux plus. Ça va revenir. C'est en cours, donc les comptes sont bien là. Je vais revenir. Mais j'ai pris du temps aussi de recul pour mieux réfléchir à ce que j'avais envie de communiquer aussi moi à travers les images, parce que j'ai longtemps gardé le secret de mes images, parce que je voyais mes... Je voyais un peu mes clients comme si c'était un peu comme un psy où il ne fallait pas partager. Maintenant, j'y vais un peu plus à partager, bien sûr, avec leur autorisation.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Maud Weber. Nous arrivons à la fin de l'émission Les Voix de l'Éco. Merci d'être venu nous parler de photographie. Merci à Morgane Nectou et à Alexis des Jeux pour vos chroniques. On se retrouve le mercredi 12 juin de midi 10 à 13h sur le 101.5 FM ou via le web sur le site radio-g.fr. Nous serons normalement au cœur même de l'émission car nous devrons parler de causes environnementales. En tout cas, je l'espère. En tout cas, prenez soin de vous et merci d'avoir choisi TA Radio G.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis Yves Maguin et pendant 50 minutes, nous allons aborder les thèmes de l'entrepreneuriat, de l'écologie, puis du développement économique local et écoresponsable. Cette émission est ponctuée de plusieurs temps forts avec un invité, une ou plusieurs chroniques en fonction des semaines, ainsi qu'une pause musicale choisie par l'invité. Alors, ouvrez vos oreilles, c'est parti !

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous, auditeurs et auditrices de Radio-G, bienvenue dans l'émission Les Voix de l'Éco. Nous sommes le 150e jour de l'année et nous fêtons aujourd'hui les Émars, Jobbik ou Ursula. Bonne fête à vous ! Et aujourd'hui, c'est également la journée internationale des casques bleus des Nations Unies. Alors merci aux casques bleus qui donnent parfois de leur vie pour garder la paix dans le monde. Mais ce n'est pas le sujet du jour. Pour m'accompagner en studio, notre artiste et spécialiste de la prise de parole en public, Morgane Nectou. Bonjour Morgane, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Bonjour Yves, bonjour chers auditeurs. Alors aujourd'hui, on va parler du miroir et de l'artiste en tant que miroir de l'être humain.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on va parler de narcisses peut-être ? Je ne sais pas.

  • Speaker #2

    Vous découvrirez.

  • Speaker #1

    On va découvrir tout à l'heure. On retrouve votre conique dans une dizaine de minutes. Et également avec nous en studio, notre communicant assertif, Alexis Desjeux. Bonjour Alexis, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ? Bonjour Yves, on va parler aujourd'hui des vertus du jeu pour cultiver votre assertivité. Tout simplement, chers auditeurs et auditrices, mettez-vous sur votre 31 pour immortaliser l'émission du jour.

  • Speaker #3

    Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin. Merci.

  • Speaker #1

    Et oui, tel l'américain William Eggleston, les œuvres de mon invité du jour ne laissent jamais indifférent. De l'authenticité et de l'émotion, avec une pointe d'exigence et de perfectionnisme, mon invité met l'humain au cœur de l'image. Je reçois dans l'émission du jour aujourd'hui Maud Weber. Bonjour Maud, bienvenue dans le studio de Radio G.

  • Speaker #3

    Bonjour Yves, merci beaucoup de m'accueillir.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir. Alors Maud, il y a plus de 20 ans... J'ai réalisé un court-métrage, d'ailleurs c'était mon premier court-métrage, dont le titre était La Photo. Alors j'aime beaucoup le monde de l'image depuis de nombreuses années, je suis également dans l'audiovisuel depuis plus de 16 ans aujourd'hui, alors je suis heureux de vous recevoir pour pouvoir échanger autour du monde de l'image. Et alors justement ma première question, Maud Weber, c'est pouvez-vous nous raconter comment vous êtes devenu tout simplement photographe ?

  • Speaker #3

    Bonne question ! La photographie a toujours fait partie de mes envies professionnelles quand j'étais plus jeune. A 19 ans, quand il a fallu choisir sa carrière pro, j'hésitais entre deux métiers. J'ai commencé par le premier, qui était architecte d'intérieur, pour des questions de diplôme. Tout simplement parce que quand tu es archi, il faut un diplôme pour avoir une assurance derrière. Et j'ai quand même choisi une école qui faisait les deux, qui faisait photo et archi. Et puis finalement, la photo est très vite revenue au galop. J'en ai toujours fait à côté. Et de plus en plus, même dans mon métier, quand j'étais salariée en tant qu'archi, c'est moi qu'on envoyait sur les chantiers pour faire les photos. Et puis il y a un moment où je me suis reconnectée à moi et je me suis dit qu'en fait c'était vraiment la photo qu'il fallait que je conserve. et que j'oublie le reste. Donc voilà.

  • Speaker #1

    Donc voilà la photo. Et alors justement, comment Maud, vous pouvez décrire votre style photographique ? Si vous avez une patte spécifique.

  • Speaker #3

    Alors ma patte à moi, c'est naturelle. C'est authenticité, vérité, naturelle. Je suis une photographe nomade. Je n'ai pas de studio. Je vais là où ça se passe, je vais là où l'humain il est dans son, ce que j'appelle entre guillemets, son habitat naturel ou son habitat professionnel. Ce qui m'intéresse, c'est de rentrer dans la vie des gens et dans la vérité de la vie des gens. Et du coup, je vais là où ça se passe. Donc effectivement. On va être vraiment sur de légères retouches. Le but aussi, c'est de conserver la vérité des visages. Je suis plutôt du genre à si une personne va avoir des marques, à vouloir les conserver. Sauf si vraiment c'est un énorme problème pour la personne. Tout dépend de comment on va utiliser l'image derrière. C'est-à-dire que pour un dirigeant et un communicant, je préfère dire gardons tel que c'est, mais on peut éventuellement faire quelques petites retouches de peau, de bouton, de trucs comme ça. Par contre, dans le cadre de mon approche plus photothérapeutique, là, l'objectif, c'est vraiment de tout conserver et de faire face à ces complexes.

  • Speaker #1

    Alors justement, à qui s'adressent vos photos particulières, professionnelles ? Vous avez commencé à donner des indices, mais si vous pouvez préciser, s'il vous plaît.

  • Speaker #3

    Oui, alors il y a deux cibles de personnes qui m'intéressent. Il y a effectivement les professionnels, les communicants, les dirigeants d'entreprise, les entrepreneurs, les artisans. C'est vrai que j'aime beaucoup travailler avec des solopreneurs, mais je peux aussi m'ouvrir à des petites entreprises, ça ne me pose pas de problème. De manière à pouvoir travailler ensemble sur une image qui correspond aussi à leur identité de communicant. parce qu'en fait je fais de la photo branding ça s'appelle donc on va faire attention à tout ce qui est chartes graphiques palettes de couleurs de l'entreprise et on va faire en sorte que tout ça se soit cohérent aussi sur les photographies et souvent je dis une image égale un message donc quel est le message qu'on veut transmettre à travers cette photo et vers où elle va aller où est-ce qu'on va la publier, comment on va communiquer dessus ce qui moi m'aide après au niveau de mes prises de vue de savoir sur quel format je vais partir parce que je sais où ça finit Et dans un cadre plus particulier, là je vais accompagner l'humain qui a envie de faire un pas vers lui et vers son corps, de se réconcilier avec son corps, d'augmenter l'estime de soi, de reprendre confiance en soi aussi, et même aller jusqu'à des libérations traumatiques, parce que j'ai passé une certification de photothérapeute.

  • Speaker #1

    Je ne savais même pas que ça existait, la photothérapie, disons.

  • Speaker #3

    Eh bien, ce n'est pas connu en France encore,

  • Speaker #1

    malheureusement. La photosynthèse, mais...

  • Speaker #3

    Alors, ça n'a rien à voir. Et ça n'a pas non plus à voir avec la photothérapie, avec la lumière bleue.

  • Speaker #1

    Oui, ah !

  • Speaker #3

    Ça aussi, donc ça n'a rien à voir du tout. Voilà, c'est l'idée de la thérapie corporelle par l'image et d'utiliser l'image comme support à la parole.

  • Speaker #1

    D'accord. Vous êtes dans l'émotion, si je comprends bien. Est-ce qu'il y a une photo qui vous a particulièrement touchée dans tout ce que vous avez fait ? Que ce soit d'ailleurs une photo faite par vous ou par un autre photographe ?

  • Speaker #3

    Alors, des photos que moi j'aurais faites, ce serait vraiment celle qui me touche le plus. C'est celle qui sont authentiques. Je propose un accompagnement autour des femmes et on travaille autour des saisons. Et la saison du printemps, c'est vraiment une saison où les femmes vont porter leur couleur, oser affirmer qui elles sont. Et j'ai des images de libération émotionnelle dessus qui sont sensationnelles. Après, ce qui me plaît le plus en images, ce sont les images fortes. Alors, je n'ai plus le nom du photographe en tête, mais il y a une image qui a circulé sur les réseaux et peut-être que vous l'avez vu pour, on va dire, dénoncer le regard sur le corps des femmes et notamment, c'est une femme qui est obèse face à une femme qui est anorexique. Une photo en noir et blanc où elles sont nues toutes les deux dans la même posture. et cette photo-là, je la trouve très forte, en fait, ce genre d'image, je trouve ça assez fort.

  • Speaker #1

    Et alors, justement, en parlant de photographes célèbres, est-ce qu'il y a des artistes, qui soient d'ailleurs d'autres disciplines aussi, qui peuvent influencer votre travail ? Par exemple, là, il y avait William Eggleston, l'extrait de Johnny Hallyday, qui a eu un... Enfin, qui est toujours visuel, d'ailleurs, mais qui a été très décrié, qui, en même temps... prenez des photos de l'Amérique vraie, du Tennessee et tout ça. Est-ce qu'il y a des photographes comme ça qui vous inspirent et que vous avez envie de coller un peu à leur style ou pas du tout ?

  • Speaker #3

    Coller à leur style, non. Pas forcément. Par contre, des photographes qui m'inspirent, oui, il y en a beaucoup. Des classiques comme des moins classiques. Je pense à Robert Doisneau. J'adore les images de Robert Doisneau. Après... il y a des styles comme par exemple David Lachapelle c'est pas du tout mon style mais je reconnais son travail et voilà c'est des images qui peuvent parfois un peu perturbantes mais j'aime l'image et j'aime aller voir à droite à gauche ce qui se passe voilà

  • Speaker #1

    j'adore faire des expos de photographes d'ailleurs et alors justement par rapport à la à de la photo en studio ou culinaire, où on est là à préparer pendant des heures son petit plat et autres, comment vous arrivez à gérer comme ça l'humain sur une séance photo ?

  • Speaker #3

    Alors, ça va se travailler aussi beaucoup en amont. C'est-à-dire qu'avant d'arriver à la séance photo, il y a plusieurs rendez-vous, on va un peu mettre toutes les choses à plat, je vais m'entretenir avec les personnes. Le but, c'est que je rentre dans les baskets presque de la personne pour savoir vraiment qui elle est, comment elle est, comment elle travaille si c'est un communicant, ou qu'est-ce qu'elle veut libérer si c'est dans le cadre de la photothérapie. Ce qui fait que le jour du shooting, on est presque devenus les deux meilleurs amis du monde et c'est beaucoup plus facile de gérer l'humain à ce moment-là. Après on va devoir gérer la lumière parce qu'en lumière naturelle, surtout avec la météo qu'on a en ce moment, c'est pas toujours facile mais ça se passe plutôt en amont sur nos échanges avant et ce qui fait que le jour du shooting c'est assez rare qu'il y ait un gros souci ou un gros blocage. ou alors s'il y en a un je vais assez vite m'en apercevoir et je suis capable d'arrêter la séance de dire on va boire un café,

  • Speaker #1

    on discute on va mettre le point sur ce qui va pas et on recommence la séance après ok super alors avant de laisser la parole à Morgane pour sa chronique nous allons jouer Alors Maud, j'ai pris pour habitude dans l'émission de faire des mini-jeux avec mes invités et on commence par la carte d'identité de l'entreprise. Est-ce que vous êtes prête ?

  • Speaker #3

    Oui.

  • Speaker #1

    Alors, quel est le nom donc de votre entreprise ?

  • Speaker #3

    MW Studio

  • Speaker #1

    Son année de création

  • Speaker #3

    Oula, 2009

  • Speaker #1

    Ça fait un bail maintenant Elle a beaucoup évolué Combien êtes-vous ?

  • Speaker #3

    Toute seule

  • Speaker #1

    Où êtes-vous située ?

  • Speaker #3

    A Angers

  • Speaker #1

    Quelle est l'adresse de votre site web ?

  • Speaker #3

    Alors pour l'instant c'est mwstudio.fr mais très prochainement d'ici le mois de juin ce sera mode très du 6 là du milieu weber.com.

  • Speaker #1

    D'accord pour communiquer sur votre nom propre finalement. Voilà. Et est-ce que vous pouvez nous donner un ordre d'idées de votre chiffre d'affaires annuel ?

  • Speaker #3

    C'est tellement variable. Je vais vous donner un ordre d'affaires. Franchement, ça oscille entre 30 et 40 cas, à part l'année dernière qui était une moins bonne année.

  • Speaker #1

    Ok, merci pour vos petites réponses.

  • Speaker #3

    Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Nous aimons tous prendre soin de son image, tel Narcisse contemplant son reflet bien sûr, nous sommes les artistes de notre vie et les artistes eux-mêmes nous le rendent bien. C'est le moment d'écouter la chronique de Morgane Nectou.

  • Speaker #3

    Soyons les artistes de notre vie, une chronique de Morgane Nectou.

  • Speaker #2

    Bonjour chers auditeurs, aujourd'hui avec la venue de notre invité, j'ai eu envie de vous parler de l'artiste en tant que miroir de l'être humain, mais pas que. L'artiste connaît les difficultés de l'humain, ses failles, il s'y plonge pour chercher l'inspiration et créer ses œuvres. Mais l'humain doit-il être obligatoirement torturé pour devenir un artiste ? Faut-il alors tout éprouver pour créer avec justesse ? Pourtant, si l'artiste nous touche à ce point, c'est qu'il sait retranscrire nos états. Et oui, comme le dit Grand Corps Malade dans cette magnifique chanson que je vous invite à écouter intégralement, elle aurait pu d'ailleurs faire l'intégralité de ma chronique, l'artiste est notre miroir, notre reflet. Mais quel lien entretient-on finalement avec notre propre reflet ? Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle ? À ce propos, Yves, Alexis et Maud, savez-vous que la véritable réplique est au fait ? Miroir magique au mur, qui a beauté parfaite et pure ? Si on remonte le temps, jadis, on ne pouvait contempler son reflet que dans le miroir de l'eau. Ce qui, je vous le rappelle, causa la perte de Narcisse, qui tomba en amour pour lui-même. Je vous entends déjà répliquer que tous les artistes sont un peu narcissiques dans le fond et que... Mais bref, je m'égare, revenons à nos miroirs. Savez-vous que l'évolution du miroir coïncide particulièrement avec l'essor du portrait et surtout de l'autoportrait à la Renaissance ? Il devient alors un instrument d'observation pour les artistes à la recherche d'une fidèle représentation d'eux-mêmes et de leurs sujets. Pourtant, longtemps prisés, les miroirs vénitiens notamment, coûtent à l'époque l'équivalent d'un navire. Vous imaginez bien que peu d'artistes peuvent s'offrir donc ce luxe. Le miroir devient alors un élément clé de la mise en abîme dans l'art. Qui ne se souvient pas du légendaire De Niro face à son miroir chez Scorsese, qui sera repris par Vincent Cassel dans la haine de Mathieu Kassovitz ? C'est à moi que tu parles ? C'est à moi que tu parles ? C'est à moi que tu parles ? Mise en scène d'ailleurs impossible, filmer un acteur face miroir sans laisser voir la caméra. Ce n'est pas la photographe qui me contredira sur la complexité de tourner cette scène. Mais Mathieu Kassovitz imagine alors un plan imparable. Kassel est en fait face à une doublure de lui-même, dos à la caméra. Et leurs gestes se répondent en miroir. Imaginez, symbolisez le miroir en retirant celui-ci de la scène. Quel brio ! Le miroir, dispositif qui interpelle directement le spectateur et pose un moment d'intimité entre l'acteur et le public. Nous, face au miroir, juste pour oser se voir. Voir son image reflétée dans le regard des autres Certains jours, ne pas l'aimer, vouloir être une autre Engager les hostilités avec son propre corps Et tout faire pour éviter ces mots qui blessent alors Pour aller jusqu'à soi, long est le chemin parfois J'avais une question pour notre invité aujourd'hui. Maud, quel rapport entretenez-vous,

  • Speaker #3

    vous,

  • Speaker #2

    avec votre miroir ?

  • Speaker #3

    Le rapport avec le miroir, c'est un super sujet. Merci pour cette belle chronique. En toute sincérité, pendant plusieurs années, je n'avais pas de miroir chez moi. Je suis une ancienne obèse. Ça a été compliqué de me réconcilier avec mon corps. et pendant je pense bien 3 ans il y avait zéro miroir chez moi et puis il y a un moment donné je me suis dit c'est pas possible et du coup j'ai fait le chemin inverse et je suis allée à la rencontre de moi et notamment l'exercice du miroir que je fais d'ailleurs en séance de photothérapie donc c'est très drôle et maintenant je prends plaisir, alors sans le côté narcissique de la chose mais je prends plaisir à me regarder à me dire je suis comme ça et en fait je m'aime comme ça et c'est ok en fait,

  • Speaker #1

    je ne suis pas parfaite et en même temps personne ne l'est et je pense que ce serait chiant si tout le monde était parfait mais maintenant ça se passe plutôt bien avec lui c'est devenu un copain j'aurais pu mettre Stromae et c'est comme ça qu'on s'aime ça marche aussi merci merci beaucoup Morgane pour votre chronique

  • Speaker #3

    Les voix de l'écho une émission présentée par Yves Maguin

  • Speaker #1

    Alors Maud, on est à l'ère du numérique, mais est-ce que vous faites un peu de photos argentiques ?

  • Speaker #3

    J'en ai fait au début. J'ai lâché l'affaire. Non pas que je n'aime pas, parce que je trouve ça magnifique. J'ai même fait du sténopé. Vous savez, la petite boîte en bois. J'ai le mot qui m'échappe, mais du coup, on allait en laboratoire. On avait un labo improvisé. Non, j'ai lâché l'affaire parce que... Parce que c'est quand même plus simple aujourd'hui, parce que même d'un point de vue, on va dire entre guillemets écologique, c'est qu'au moins tout de suite à l'écran, on peut faire un tri et éviter d'imprimer un milliard de photos pour avoir la bonne photo. Mais je suis très admirative des photographes qui continuent à travailler avec l'argentique. Après, je suis quand même d'une génération où c'était déjà un peu passé. Quand je suis arrivée sur le milieu de la photo, à l'âge à laquelle je suis arrivée sur le milieu de la photo, c'était déjà le numérique, il était déjà bien présent.

  • Speaker #1

    Il y avait déjà le numérique, mais on pouvait quand même trouver encore des pellicules.

  • Speaker #3

    Tout à fait, mais j'ai un bel appareil argentique, c'est celui de mon père qu'il a eu à son mariage et que si je veux, je sais que je peux le prendre. Mais ce ne sont plus les mêmes techniques.

  • Speaker #1

    Ah ça c'est sûr, ce n'est plus le même coup non plus. Et justement, vous venez un peu de l'évoquer, que pensez-vous de l'impact ? écologique que peut avoir la photographie ? Comment vous arrivez à jongler avec ça ? Parce que le numérique, même s'il ne se voit pas, pollue quand même énormément.

  • Speaker #3

    Il pollue beaucoup aussi, avec tous les serveurs. C'est vrai que on va être sur une écologie de papier, forcément. On va tuer un peu moins d'arbres. Mais par contre, effectivement, je pense que d'un point de vue de... pollution numérique justement et tout ce qu'il faut pour stocker toutes ces images là et au nombre d'images qui sont publiées par jour sur les réseaux je pense que ça pollue quand même énormément,

  • Speaker #1

    après j'ai pas les chiffres c'est pas toujours évident d'avoir tous ces chiffres il faut savoir que c'est à peu près 4% des émissions de gaz à effet de serre le numérique c'est autant que l'aviation en fait, en termes de pollution hum Vous parliez d'exposition tout à l'heure, que vous aimez traîner peut-être un peu dans les expos. Est-ce que vous faites vous-même des expositions ?

  • Speaker #3

    Alors ça fait longtemps que je n'en ai pas fait. Mais j'en ai eu fait, notamment quand j'habitais à Paris. Donc j'ai exposé plusieurs fois, dont dans une jolie galerie parisienne dans le Marais. Mais c'est vrai que ça fait longtemps que je n'ai pas été exposer mon travail, tout simplement parce que je me suis tellement concentrée sur... sur les clients et sur l'humain, que je n'ai pas pensé à faire une expo de ça, parce que ça ne serait pas de sens. J'ai un projet qui n'a pas encore vu le jour pour des raisons de santé, mais j'ai un projet autour de l'endométriose. Et j'ai fait un appel, d'ailleurs, et je renouvelle mon appel aux femmes qui souhaiteraient participer à ce projet, pour mettre en lumière des portraits de femmes atteintes par cette maladie. et du coup l'objectif ce serait d'aller vers une exposition d'accord,

  • Speaker #1

    super projet comment vous arrivez à gérer la post-production quel type de logiciel vous utilisez, ça peut être un peu technique même pour nos auditeurs si vous voulez en parler oui,

  • Speaker #3

    moi j'utilise principalement Lightroom qui est le logiciel de la famille Adobe, on fait un peu de pub. Pas trop, pas trop. Pas trop, pas trop. Et quand il faut, un petit peu Photoshop aussi pour certains trucs. Mais dans la mesure où je fais quand même très peu de retouches, puisque mon objectif c'est de conserver vraiment l'image la plus naturelle possible, je vais peut-être travailler un peu tout ce qui est contraste, couleurs et tout ça, parce que de toute façon l'œil est plus intelligent que la caméra, il voit plus de choses que la caméra, donc des fois j'ai besoin d'aller rehausser un peu les couleurs. Mais c'est vrai que je vais faire très très peu de retouches fortes, donc j'y passe pas des heures.

  • Speaker #1

    et puis ok alors la musique est inspirante et comme je le disais en recevant Morgane Poupard dans l'émission précédente la musique nous pousse aussi à la créativité il est temps de faire une petite pause musicale dans l'émission nous allons écouter Je veux plus mentir de Mathilde on reparle de ce choix musical avec mon invité Maud Weber juste après bonne écoute sur Radio G c'est fini

  • Speaker #4

    Les mensonges à rallonge artificiel sous vie c'est fini Les salades, les tromperies, vanité, tout pourri c'est fini Les situations bidons, les semblants, les fictions c'est fini Fini Le charme est comme moi, la lente et sœur, J'ai scarré le plus de pines pour te faire sauvre plus mon pime. Je ne veux plus jamais maquiller mon visage, pourquoi on m'oublie d'arrêter de se témoigner ? Non, c'est... Pourquoi on m'a dit que je ne pouvais pas te voir ? Pourquoi on m'a dit que je ne pouvais pas te voir ? C'est... Non, c'est... Non, c'est... Non, c'est... Non, c'est... Non,

  • Speaker #3

    c'est...

  • Speaker #4

    La linge est hors de prix, les talons, les bails, c'est fini Les tortures, les postures, injonctions à la con, c'est fini La culpabilité de jamais être assez, c'est fini Fini

  • Speaker #3

    Non,

  • Speaker #4

    je veux plus rien rater, je veux plus rien payer Un jour je vais crever, je veux mourir sans regret Sans honte, sans remords, faire face à la mort Vibre sans masque et sans phare, avant qu'il ne soit trop tard Résiliente et fière, mon courage en bannière Ne vis que deux vérités, plus jamais pas s'abîmer Plus jamais faire croire que je suis une autre Plus jamais me trahir, plus jamais me faillir Je veux plus mentir Le charme est comme moi, la perpétuosité, le scum ne plus d'être une grosse façon de pu mentir. Je ne veux plus jamais maquiller mon vide, pourquoi on m'oblige à déguster mes rames ? Fini.

  • Speaker #3

    Les voix de l'écho. Une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Vous êtes toujours branché sur Radio G et toujours à l'écoute de l'émission Les Voix de l'Éco. Je suis en compagnie de mon invité, la photographe Maud Weber, et toujours accompagnée de Morgan Nectou et Alexis Desjeux. Nous venons d'écouter Je veux plus mentir de Mathilde, une artiste qui a été découverte dans l'émission The Voice. Pourquoi avoir choisi ce titre musical, Maud ?

  • Speaker #3

    C'est une chanson que moi personnellement j'ai découvert par hasard sur Instagram parce que je ne regarde pas, n'ayant pas la télé forcément il y a un moment donné où il y a des trucs que je ne suis pas connectée. Je suis tombée par hasard sur cet artiste et en fait le texte m'a tellement parlé. Le je ne veux plus mentir c'est exactement en fait ce que moi je dis souvent. Déjà moi je suis très mauvaise menteuse, je n'aime pas mentir et je ne veux pas aider les autres à mentir et surtout en image. Donc du coup ça me parle. énormément, en plus, effectivement, elle parle du place du corps de la femme dans la société, le fait qu'il faut se maquiller, qu'il faut cacher son âge et tout ça. Voilà, donc c'est un texte que moi, j'aime beaucoup.

  • Speaker #1

    Et puis, Mathilde, pour ceux qui ne la connaissent pas, c'est une femme qui a 40 ans, qui est une femme forte également. Voilà, donc, très, très beau texte, effectivement. Merci, parce que j'étais passé à côté, je ne la connaissais pas non plus. il fallait écouter les autres chansons elles sont très bien aussi ce qui est très intéressant c'est qu'elle propose en plus gratuitement son contenu musical pour justement pouvoir écouter comme ça sur les plateformes de streaming et même on peut même utiliser j'ai vu ça en creusant un petit peu en préparant l'émission qu'on peut utiliser ces chansons même quand on fait du streaming ou ce genre de choses donc vraiment j'aime beaucoup la démarche merci beaucoup Maud pour cette découverte en tout cas avec plaisir merci Est-ce que vous transmettez votre passion à des jeunes, Maud Weber ?

  • Speaker #0

    Alors oui, c'est aussi une de mes casquettes. J'enseigne depuis 2012 maintenant dans des écoles d'art appliqué. Donc quand je suis arrivée à Angers, j'ai continué dans ce chemin-là, donc j'interviens dans... dans différentes écoles arrangées. Et j'interviens aussi, je fais mes propres formations, où là, le public ne va pas forcément être très jeune, mais ils sont les bienvenus aussi.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire, comment utiliser son appareil pour prendre des photos ?

  • Speaker #0

    Je ne fais pas forcément des cours de photos, quoique dans les écoles, effectivement, je fais des workshops photos, je fais des workshops d'images de soie, d'images de marques. Ça m'arrive même de faire des workshops design d'espace, puisque c'est quand même mon ancien métier. Et la particularité que j'ai, c'est que j'enseigne la photo au smartphone. Alors je vais peut-être apprendre un mot aujourd'hui à certains auditeurs, la phonéographie. C'est le mot qui est écrit dans le Dico pour dire l'art de faire des photos avec son smartphone. Et en fait, j'enseigne principalement, on va dire, à des entrepreneurs qui ont envie aussi de prendre la main sur leur image et qui n'ont peut-être pas les moyens d'avoir un photographe attitré toute l'année pour avoir des meilleures images pour communiquer sur le réseau, mais aussi à n'importe quel passionné de photo qui a envie d'améliorer ses photos au smartphone pour ses vacances, pour la famille, pour ses voyages, enfin voilà.

  • Speaker #1

    Ok, super et alors justement, je suis un peu obligé d'en parler à un mot de Weber, mais qu'est-ce que vous pensez de l'impact de l'intelligence artificielle aujourd'hui sur la photographie ? Parce que ça touche directement votre métier.

  • Speaker #0

    Oui, alors je pense qu'il y a le pour et il y a le contre il y a le pour parce que ça peut faire vraiment gagner du temps je pense à certains photographes qui utilisent beaucoup de technicité beaucoup de lumière, beaucoup de choses pour faire des simulations d'images ça peut être aussi très pratique si on veut un style d'image animé si j'ose dire maintenant moi qui prône quand même l'image de la vérité à un moment donné je me dis moi en tout cas dans ce que je propose ça peut pas coller puisque je vois pas comment mon modèle qui est mon client où je veux le montrer en vérité je peux le mettre dans une image artificielle et à un moment donné ça colle pas dans mon cerveau mais je pense que ça peut être pratique pour certains trucs il faut comme tout l'utiliser de manière en parcimonie. On ne va pas trop l'utiliser.

  • Speaker #1

    Attendez, j'ai déjà mis votre micro, Alexis.

  • Speaker #2

    Pardon, et citer les droits, si je peux me permettre. On doit dire qu'on a fait une image créée par la vision artificielle. Moi, ça rentre dans les choses importantes à préciser.

  • Speaker #0

    Je te rajouterais même qu'il faut préciser les droits des photographes aussi et des créateurs d'images. Donc, tant qu'à faire, on cite les droits tout le temps. Et maintenant, sur les réseaux, je ne sais pas si vous avez vu, mais... En tout cas, sur Instagram, il faut cocher. Quand c'est fait avec de l'intelligence artificielle, il y a la case au moment où tu publies. Donc, effectivement, oui, raison de préciser.

  • Speaker #1

    Alors, justement, avant de vous laisser la parole, Alexis, nous allons jouer. Pour ce deuxième mini-jeu en mode Weber, je vais faire votre portrait chinois. Est-ce que vous êtes prête ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Alors, quel est votre plat cuisiné préféré ?

  • Speaker #0

    C'est un pratatouille.

  • Speaker #1

    Votre série préférée ?

  • Speaker #0

    Voilà, c'est vieux. J'aimais bien Ali Macbill.

  • Speaker #1

    Votre couleur préférée ?

  • Speaker #0

    Le jaune.

  • Speaker #1

    Votre sport préféré ?

  • Speaker #0

    Marcher. Est-ce que c'est un sport ? Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Votre ville préférée ?

  • Speaker #0

    Je vais déranger.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous jouez aux jeux vidéo ?

  • Speaker #0

    Pas du tout.

  • Speaker #1

    Quel est votre dernier lieu de vacances ?

  • Speaker #0

    La Jordanie.

  • Speaker #1

    C'est sympa.

  • Speaker #0

    Magnifique.

  • Speaker #1

    Et pourquoi vous levez-vous le matin ?

  • Speaker #0

    pour augmenter le taux vibratoire de la mort sur Terre waouh ah oui quand même c'est pas rien grosse ambition que je fais à petite échelle avec chacun d'eux qui passe devant mon objectif ok

  • Speaker #1

    super merci Maud pour ces réponses

  • Speaker #3

    Les voix de l'écho une émission présentée par Yves Maguin

  • Speaker #1

    Est-ce que vous aimez jouer au tout simplement mode ?

  • Speaker #0

    Jouer à quoi ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, aux jeux de société ou autre ?

  • Speaker #0

    Honnêtement, pas spécialement.

  • Speaker #1

    D'accord. Il paraît que le jeu, et notamment les jeux de société, ont des vertus et aident à cultiver notre assertivité. Et donc, c'est le moment d'écouter la chronique d'Alexis des jeux.

  • Speaker #3

    Mieux vivre ensemble avec assertivité. Une chronique d'Alexis des jeux.

  • Speaker #2

    Bonjour chers auditeurs, quel que soit votre genre, obédience et croyance toute personnelle. Ce midi, je souhaiterais vous parler des vertus du jeu pour vous aider à cultiver votre assertivité. Et j'espère que je vais convaincre notre auditrice que le jeu en a beaucoup.

  • Speaker #1

    Et alors justement Alexis, quelles sont les passerelles entre ces deux sujets ?

  • Speaker #2

    Eh bien si on prend les écrits de Pascal Derue que je vous invite à lire, il a écrit un livre qui s'appelle Le jeu vous va si bien aux éditions du Souffle d'or. Il écrit je trouve avec beaucoup de justesse à propos du jeu de société. Jouer nous réunit, jouer nous rapproche, jouer nous fait rire, jouer tisse entre nous des liens de vie. Et moi j'ajouterais, jouer nous transporte hors du temps, nous apporte du plaisir, cultive notre imagination et nous enrichit de plein de manières, vous allez voir. Loin d'être un simple divertissement, les jeux de société offrent un cadre ludique et stimulant pour s'entraîner à communiquer de manière plus affirmée et efficace tout en respectant l'autre. Notre fameux comportement assertif.

  • Speaker #1

    Et alors justement, de quoi parle-t-on exactement Alexis quand on parle de jeux de société ?

  • Speaker #2

    Ah oui, question stratégique. Pour tous les parents qui peuvent considérer le jeu de société comme un terrain de prédilection réservé aux enfants. Je dirais qu'il n'en est rien. Car si l'on regarde la diversité des jeux, c'est un peu phénoménal. Jeux de rôle, coopératifs, rapidité, bluff, stratégie, observation, adresse, avec des cartes, avec des dés, avec des figurines, avec un plateau, avec des pions. De 7 à 99 ans. Évidemment, il y a des jeux ultra connus, Monopoly, Scrabble et Shake Puzzle, oui. Mais il y a plein de jeux, une diversité hyper variée. Un Wanted qui vous plonge au milieu du Far West, un Colossus Arena dans un monde fantastique, un Ghost Story où vous incarnez des ninjas dans une ambiance médiévale, un Living Forest où vous êtes parti dans un monde féerique, ou toutes les thématiques autour du cinéma. Le Seigneur des Anneaux, Harry Potter et j'en passe. Il y en a pour toutes les mains et toutes les têtes.

  • Speaker #1

    Ok Alexis, mais quelle est la diversité, enfin c'est une vraie diversité, c'est ce que vous nous apportez, mais en quoi tous ces jeux nous aident à cultiver justement notre assertivité ? Parce que c'est ce que vous nous avez annoncé au début quand même.

  • Speaker #2

    Oui, mais il fallait bien que je pose le décor Yves. Nous verrons aujourd'hui trois vertus qu'apporte le jeu pour cultiver votre assertivité et je continuerai dans une prochaine chronique. La première vertu c'est sortir de votre zone de confort. Eh oui, de nombreux jeux obligent à interagir avec l'autre, à prendre des décisions, à s'exprimer en public avec les autres joueurs et à défendre son point de vue. On va prendre un jeu qui s'appelle Chromagnon, un jeu en équipe à l'ère néandertalienne où chaque joueur fait partie d'une tribu au caractère assez loufoque. L'un des membres de l'équipe doit faire découvrir les mots aux autres joueurs en réalisant des épreuves, en mimant, en grognant, en modelant, en fabriquant des phrases sur une base d'un vocabulaire très restreint. En dessinant avec du charbon de bois, cela peut être particulièrement bénéfique pour les personnes timides, peu à l'aise en société, car cela encourage à sortir de sa zone de confort et à oser s'affirmer. Deuxième vertu du jeu, apprendre à gérer les conflits. Que ce soit pour négocier un échange dans un jeu de plateau ou contrer les attaques d'un adversaire dans un jeu stratégique ou de jeu de cartes, les jeux de société confrontent régulièrement les joueurs à des situations de conflits. Prenons un exemple assez génial d'un jeu qui s'appelle la Runta. Je vous fais le résumé de l'éditeur. Bienvenue dans la magnifique île de la République de la Bananas. Les paysans de l'île y sont pauvres, les intellectuels sont opprimés et sa classe moyenne au bord de l'extinction. Quelques opulentes familles dirigeantes y disputent le détournement de l'argent versé par les surpuissances qui soutiennent le gouvernement corrompu. et vous comptez bien en profiter pour devenir le maître de ce lieu. Résumé de l'éditeur, n'y voyez aucune critique de notre société contemporaine. C'est totalement fictif. Enfin, pas tout à fait. Dans ce jeu, bluff, trahison, négociation, constituent donc un excellent terrain d'entraînement pour apprendre à gérer les désaccords de manière constructive, à trouver les compromis. Pas toujours facile d'accepter la défaite dans ce monde de bruit. Troisième vertu du jeu, le développement de la confiance en soi. En progressant dans un jeu et en remportant des victoires, les joueurs renforcent leur confiance en soi. Cela peut se traduire par une plus grande assurance dans la vie de tous les jours, une meilleure capacité à s'exprimer et à défendre ses idées. Je vais prendre l'excellent exemple du jeu de rôle comme Donjons et Dragons, mais il en existe dans tous les univers. Un conteur plante le décor. Tel un metteur en scène, il plonge les joueurs dans une intrigue épique pour la quête d'un trône. Les joueurs, comme au théâtre, incarnent les héros de cette histoire. Preux chevaliers, pirates filous, fantasques magiciens, joyeux troubadours. Chacun a son caractère, ses objectifs, sa vision du monde. Complots, intrigues, choix multiples, rebondissements font que vous devez prendre position. Faire des choix et interagir en permanence avec les autres joueurs et les personnages de l'histoire, animés et mis en scène par le meneur de jeu, pour trouver le meilleur chemin vers un dénouement parfois tragique et souvent heureux. Voici ces trois premières vertus du jeu. Je continuerai dans notre prochaine émission à vous les vanter, mais prenez soin de vous et de vos proches. Faites les choses avec plaisir, audace et envie, si ça vous branche. Belle journée à toutes et à tous. Et pour notre invité, est-ce que vous pouvez nous dire, Maud, quel est ton jeu de société préféré ? Ou jeu tout court, si ce n'est pas un jeu de société.

  • Speaker #0

    Jeu de société préféré ? Honnêtement, je n'en fais pas. Mais je me rappelle du Time's Up. Ça, c'était drôle.

  • Speaker #1

    ça c'était drôle surtout quand je suis avec la bonne équipe quand tu connais bien la personne tu peux vraiment gagner facile le time's up merci beaucoup Alexis Desjeux pour cette chronique en lien un peu avec votre nom de famille également sans mauvais genou non

  • Speaker #2

    oui les temps, moi j'aime beaucoup

  • Speaker #3

    Les voix de l'écho une émission présentée par Yves Maguin

  • Speaker #1

    Alors Maud Weber nous avait dit tout à l'heure que vous étiez partie en Jordanie mais est-ce qu'il y a une destination de rêve que vous aimeriez photographier ?

  • Speaker #0

    Il y en a tellement photographier une destination en fait c'est pas tellement une destination que j'aimerais photographier c'est plutôt les habitants de ces destinations là faire des portraits de locaux comme on dit hum et j'avoue que l'Afrique me tend très bien

  • Speaker #1

    Ok, super Alors tout à l'heure vous avez parlé de phonographie donc photographie, non c'est ça ? Phonéographie Phonéographie justement comment est-ce que vous voyez l'évolution, on a parlé un peu d'IA aussi la photographie à l'ère des réseaux sociaux et des smartphones.

  • Speaker #0

    Oui, alors, effectivement, il y a déjà de l'IA dans la photographie au smartphone la plupart du temps. Il faut décocher le petit bouton pour éviter que les filtres se fassent tout seuls. Donc, c'est déjà intégré, en fait, depuis longtemps. Alors, c'est des IA, on va dire légères, qui vont permettre d'avoir... une meilleure couleur, ce genre de choses. J'ai vu que sur certains modèles qui sont en train de sortir, tu peux carrément, si tu fais plusieurs photos, remplacer la tête de la personne pour que tout le monde ait la banane au moment où tu fais la photo. Tu en as toujours un qui ferme les yeux. Avec cette technique-là, tu pourras remplacer celui qui ferme les yeux.

  • Speaker #1

    Plus besoin de Photoshop.

  • Speaker #0

    Plus besoin de Photoshop. Alors j'avoue que pour les petites photos de famille, c'est quand même pratique. Je pense que c'est intégré maintenant de toute façon tant que ça reste léger ça va aller mais c'est vrai que je pense à tous les filtres pour les types Snapchat où tu as des oreilles de lapin des trucs qui sont complètement rocambolesques ça peut être très drôle ceci dit mais il y a un moment où

  • Speaker #1

    il y en a quand même beaucoup il y en a quand même beaucoup vous parlez de photographie en extérieur tout à l'heure est-ce qu'il y a un moment dans la journée qui est pour vous la meilleure pour prendre une photo ?

  • Speaker #0

    alors il y a des heures qu'il faut respecter en photographie mais il y a des heures qu'il faut respecter en fonction du sujet qu'on photographie c'est à dire que par exemple si tu fais une séance photo portrait on dit toujours qu'à midi c'est quand même pas la meilleure heure pour aller faire des photos puisque le soleil est en zénith Ça vient créer sur le modèle des ombres très dures. Maintenant, si on veut faire une séance photo d'architecture, c'est la meilleure heure, parce qu'on va avoir des grosses ombres bien marquées sur les bâtiments, et en photo d'archi, c'est magnifique. Donc ça va dépendre plutôt de ce qu'on photographie. Après, en portrait, les moments de la journée où la lumière est vraiment oblique et un peu rasante, donc au début de la matinée et en fin de journée, sauf si tu veux un côté très jaune et du coup tu attends qu'il y ait vraiment le coucher de soleil pour avoir ces couleurs-là. Pour moi, il faut choisir aussi en fonction du sujet qu'on photographie et pas juste comme ça.

  • Speaker #1

    et forcément avec du soleil un temps couvert,

  • Speaker #0

    nuageux ça peut être très pratique parce que les nuages étant blancs ça vient aussi faire diffuseur et ça évite aussi que ton modèle il ait les yeux tout pliés au moment où tu appuies sur le bouton qu'il soit pas ébloui non non ça dépend de l'intention et du message aussi qu'on veut faire véhiculer il y a vraiment toujours moyen de s'arranger et puis de toute façon la météo on la subit donc il y a un moment où il faut avoir un moment il faut trouver des solutions pour s'en accommoder.

  • Speaker #1

    Alors on parlait tout à l'heure un peu d'écologie et d'impact environnemental de la photo. Dans les voies de l'éco, on parle aussi un peu écologie. Qu'est-ce que vous mettez en place, Maud Weber, pour être plus éco-responsable dans votre quotidien professionnel, mais aussi personnel ?

  • Speaker #0

    Personnellement, je suis piétonne, je voyage en transport en commun. Je fais très attention à ce que j'achète qui n'est pas d'emballage, qui ne sert à rien. Je recycle beaucoup. Et puis dans mon quotidien professionnel, n'ayant pas de studio, du coup je n'ai pas besoin de lumière, de machin, de tout ça. et je voyage vraiment léger j'ai mon boîtier, mes trois objectifs et c'est tout en fait pas de lumière d'appoint au cas où ? toujours je m'adapte vraiment à l'environnement naturel ok,

  • Speaker #1

    c'est bien ça Bravo !

  • Speaker #0

    Étant piétonne, je suis un peu obligée en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr. Ou alors un gros side-down.

  • Speaker #0

    Je peux avoir éventuellement un réflecteur qui va me permettre de rediriger un peu la lumière, mais c'est pareil.

  • Speaker #1

    Ça, ça va, c'est pliable.

  • Speaker #0

    C'est pliable, je l'ai depuis dix ans.

  • Speaker #1

    Comment vous arrivez à maintenir votre équilibre entre vie pro et vie perso en tant qu'artiste photographe ?

  • Speaker #0

    Avant d'arriver à Angers, c'était très compliqué parce que je bossais 7 sur 7. Et puis j'ai fait le choix de me rapprocher à Angers pour me rapprocher de ma famille qui a migré dans la région. Et c'est plus facile maintenant d'accorder du temps et de prendre le temps d'être avec mes proches. donc c'est pas encore parfait parce que je suis quand même une boulimique de boulot mais c'est quand même mieux je progresse sur ce chemin là d'accord,

  • Speaker #1

    et est-ce que vous avez ou en tout cas est-ce que vous pouvez nous partager une expérience où vous avez dû complètement improviser parce que finalement ça se passait pas comme vous aviez prévu alors je pense à une séance photo où justement j'ai dû arrêter la séance photo une

  • Speaker #0

    femme qui vient me voir pour une photo pour faire une photo de CV, tout simplement. En soi, pas très compliqué comme exercice, juste qu'on est en lumière naturelle. On faisait ça dans les hauteurs d'Angers, près du château. La météo n'était pas très clémente ce jour-là, mais on s'en sortait bien. Et puis, c'est surtout qu'à un moment donné, je me rends compte qu'on n'y arrive pas, qu'elle est bloquée devant l'objectif, que j'ai beau faire mes meilleures blagues que j'ai en ressources, ça ne fonctionne pas. Et la météo, du coup le temps vraiment s'est gâté, il s'est mis à pleuvoir et en fait je me suis servi de ça comme excuse en disant on va s'arrêter, on va aller se mettre à l'abri puis on va discuter. Et en fait en la faisant discuter, je me suis aperçue qu'effectivement elle avait un problème sur le fait d'aller chercher un travail parce qu'en fait elle avait quitté son ancien emploi à cause de harcèlement au travail. Et donc forcément pour elle faire une photo de CV, ça impliquait le fait de retourner sur le marché du travail et de peut-être prendre le risque de se retrouver dans une situation pas facile pour elle. Et donc en mettant un peu les choses à plat autour d'un bon thé, on a pu mettre le doigt là-dessus et j'ai pu libérer certaines choses. Et le soleil est revenu. Et du coup, on est reparti. Et voilà, dix minutes après, j'avais ma photo et c'était magique. Mais l'imprévu.

  • Speaker #1

    Belle gestion en tout cas. Merci. C'est imprévu. Où est-ce que des auditeurs peuvent suivre votre... Vous avez parlé de votre site internet tout à l'heure qui a un peu changé. Mais sur les réseaux sociaux, par exemple, est-ce qu'on peut suivre votre travail ?

  • Speaker #0

    Oui, alors j'ai des comptes un peu partout, sur Facebook, sur LinkedIn, sur Instagram. pas grand chose depuis un an, en toute sincérité. J'ai un peu fait une overdose des réseaux sociaux. Le problème, c'est quand tu fais beaucoup d'images, à un moment donné, t'en peux plus. Ça va revenir. C'est en cours, donc les comptes sont bien là. Je vais revenir. Mais j'ai pris du temps aussi de recul pour mieux réfléchir à ce que j'avais envie de communiquer aussi moi à travers les images, parce que j'ai longtemps gardé le secret de mes images, parce que je voyais mes... Je voyais un peu mes clients comme si c'était un peu comme un psy où il ne fallait pas partager. Maintenant, j'y vais un peu plus à partager, bien sûr, avec leur autorisation.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Maud Weber. Nous arrivons à la fin de l'émission Les Voix de l'Éco. Merci d'être venu nous parler de photographie. Merci à Morgane Nectou et à Alexis des Jeux pour vos chroniques. On se retrouve le mercredi 12 juin de midi 10 à 13h sur le 101.5 FM ou via le web sur le site radio-g.fr. Nous serons normalement au cœur même de l'émission car nous devrons parler de causes environnementales. En tout cas, je l'espère. En tout cas, prenez soin de vous et merci d'avoir choisi TA Radio G.

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Transcription

  • Speaker #0

    Je suis Yves Maguin et pendant 50 minutes, nous allons aborder les thèmes de l'entrepreneuriat, de l'écologie, puis du développement économique local et écoresponsable. Cette émission est ponctuée de plusieurs temps forts avec un invité, une ou plusieurs chroniques en fonction des semaines, ainsi qu'une pause musicale choisie par l'invité. Alors, ouvrez vos oreilles, c'est parti !

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous, auditeurs et auditrices de Radio-G, bienvenue dans l'émission Les Voix de l'Éco. Nous sommes le 150e jour de l'année et nous fêtons aujourd'hui les Émars, Jobbik ou Ursula. Bonne fête à vous ! Et aujourd'hui, c'est également la journée internationale des casques bleus des Nations Unies. Alors merci aux casques bleus qui donnent parfois de leur vie pour garder la paix dans le monde. Mais ce n'est pas le sujet du jour. Pour m'accompagner en studio, notre artiste et spécialiste de la prise de parole en public, Morgane Nectou. Bonjour Morgane, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Bonjour Yves, bonjour chers auditeurs. Alors aujourd'hui, on va parler du miroir et de l'artiste en tant que miroir de l'être humain.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on va parler de narcisses peut-être ? Je ne sais pas.

  • Speaker #2

    Vous découvrirez.

  • Speaker #1

    On va découvrir tout à l'heure. On retrouve votre conique dans une dizaine de minutes. Et également avec nous en studio, notre communicant assertif, Alexis Desjeux. Bonjour Alexis, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ? Bonjour Yves, on va parler aujourd'hui des vertus du jeu pour cultiver votre assertivité. Tout simplement, chers auditeurs et auditrices, mettez-vous sur votre 31 pour immortaliser l'émission du jour.

  • Speaker #3

    Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin. Merci.

  • Speaker #1

    Et oui, tel l'américain William Eggleston, les œuvres de mon invité du jour ne laissent jamais indifférent. De l'authenticité et de l'émotion, avec une pointe d'exigence et de perfectionnisme, mon invité met l'humain au cœur de l'image. Je reçois dans l'émission du jour aujourd'hui Maud Weber. Bonjour Maud, bienvenue dans le studio de Radio G.

  • Speaker #3

    Bonjour Yves, merci beaucoup de m'accueillir.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir. Alors Maud, il y a plus de 20 ans... J'ai réalisé un court-métrage, d'ailleurs c'était mon premier court-métrage, dont le titre était La Photo. Alors j'aime beaucoup le monde de l'image depuis de nombreuses années, je suis également dans l'audiovisuel depuis plus de 16 ans aujourd'hui, alors je suis heureux de vous recevoir pour pouvoir échanger autour du monde de l'image. Et alors justement ma première question, Maud Weber, c'est pouvez-vous nous raconter comment vous êtes devenu tout simplement photographe ?

  • Speaker #3

    Bonne question ! La photographie a toujours fait partie de mes envies professionnelles quand j'étais plus jeune. A 19 ans, quand il a fallu choisir sa carrière pro, j'hésitais entre deux métiers. J'ai commencé par le premier, qui était architecte d'intérieur, pour des questions de diplôme. Tout simplement parce que quand tu es archi, il faut un diplôme pour avoir une assurance derrière. Et j'ai quand même choisi une école qui faisait les deux, qui faisait photo et archi. Et puis finalement, la photo est très vite revenue au galop. J'en ai toujours fait à côté. Et de plus en plus, même dans mon métier, quand j'étais salariée en tant qu'archi, c'est moi qu'on envoyait sur les chantiers pour faire les photos. Et puis il y a un moment où je me suis reconnectée à moi et je me suis dit qu'en fait c'était vraiment la photo qu'il fallait que je conserve. et que j'oublie le reste. Donc voilà.

  • Speaker #1

    Donc voilà la photo. Et alors justement, comment Maud, vous pouvez décrire votre style photographique ? Si vous avez une patte spécifique.

  • Speaker #3

    Alors ma patte à moi, c'est naturelle. C'est authenticité, vérité, naturelle. Je suis une photographe nomade. Je n'ai pas de studio. Je vais là où ça se passe, je vais là où l'humain il est dans son, ce que j'appelle entre guillemets, son habitat naturel ou son habitat professionnel. Ce qui m'intéresse, c'est de rentrer dans la vie des gens et dans la vérité de la vie des gens. Et du coup, je vais là où ça se passe. Donc effectivement. On va être vraiment sur de légères retouches. Le but aussi, c'est de conserver la vérité des visages. Je suis plutôt du genre à si une personne va avoir des marques, à vouloir les conserver. Sauf si vraiment c'est un énorme problème pour la personne. Tout dépend de comment on va utiliser l'image derrière. C'est-à-dire que pour un dirigeant et un communicant, je préfère dire gardons tel que c'est, mais on peut éventuellement faire quelques petites retouches de peau, de bouton, de trucs comme ça. Par contre, dans le cadre de mon approche plus photothérapeutique, là, l'objectif, c'est vraiment de tout conserver et de faire face à ces complexes.

  • Speaker #1

    Alors justement, à qui s'adressent vos photos particulières, professionnelles ? Vous avez commencé à donner des indices, mais si vous pouvez préciser, s'il vous plaît.

  • Speaker #3

    Oui, alors il y a deux cibles de personnes qui m'intéressent. Il y a effectivement les professionnels, les communicants, les dirigeants d'entreprise, les entrepreneurs, les artisans. C'est vrai que j'aime beaucoup travailler avec des solopreneurs, mais je peux aussi m'ouvrir à des petites entreprises, ça ne me pose pas de problème. De manière à pouvoir travailler ensemble sur une image qui correspond aussi à leur identité de communicant. parce qu'en fait je fais de la photo branding ça s'appelle donc on va faire attention à tout ce qui est chartes graphiques palettes de couleurs de l'entreprise et on va faire en sorte que tout ça se soit cohérent aussi sur les photographies et souvent je dis une image égale un message donc quel est le message qu'on veut transmettre à travers cette photo et vers où elle va aller où est-ce qu'on va la publier, comment on va communiquer dessus ce qui moi m'aide après au niveau de mes prises de vue de savoir sur quel format je vais partir parce que je sais où ça finit Et dans un cadre plus particulier, là je vais accompagner l'humain qui a envie de faire un pas vers lui et vers son corps, de se réconcilier avec son corps, d'augmenter l'estime de soi, de reprendre confiance en soi aussi, et même aller jusqu'à des libérations traumatiques, parce que j'ai passé une certification de photothérapeute.

  • Speaker #1

    Je ne savais même pas que ça existait, la photothérapie, disons.

  • Speaker #3

    Eh bien, ce n'est pas connu en France encore,

  • Speaker #1

    malheureusement. La photosynthèse, mais...

  • Speaker #3

    Alors, ça n'a rien à voir. Et ça n'a pas non plus à voir avec la photothérapie, avec la lumière bleue.

  • Speaker #1

    Oui, ah !

  • Speaker #3

    Ça aussi, donc ça n'a rien à voir du tout. Voilà, c'est l'idée de la thérapie corporelle par l'image et d'utiliser l'image comme support à la parole.

  • Speaker #1

    D'accord. Vous êtes dans l'émotion, si je comprends bien. Est-ce qu'il y a une photo qui vous a particulièrement touchée dans tout ce que vous avez fait ? Que ce soit d'ailleurs une photo faite par vous ou par un autre photographe ?

  • Speaker #3

    Alors, des photos que moi j'aurais faites, ce serait vraiment celle qui me touche le plus. C'est celle qui sont authentiques. Je propose un accompagnement autour des femmes et on travaille autour des saisons. Et la saison du printemps, c'est vraiment une saison où les femmes vont porter leur couleur, oser affirmer qui elles sont. Et j'ai des images de libération émotionnelle dessus qui sont sensationnelles. Après, ce qui me plaît le plus en images, ce sont les images fortes. Alors, je n'ai plus le nom du photographe en tête, mais il y a une image qui a circulé sur les réseaux et peut-être que vous l'avez vu pour, on va dire, dénoncer le regard sur le corps des femmes et notamment, c'est une femme qui est obèse face à une femme qui est anorexique. Une photo en noir et blanc où elles sont nues toutes les deux dans la même posture. et cette photo-là, je la trouve très forte, en fait, ce genre d'image, je trouve ça assez fort.

  • Speaker #1

    Et alors, justement, en parlant de photographes célèbres, est-ce qu'il y a des artistes, qui soient d'ailleurs d'autres disciplines aussi, qui peuvent influencer votre travail ? Par exemple, là, il y avait William Eggleston, l'extrait de Johnny Hallyday, qui a eu un... Enfin, qui est toujours visuel, d'ailleurs, mais qui a été très décrié, qui, en même temps... prenez des photos de l'Amérique vraie, du Tennessee et tout ça. Est-ce qu'il y a des photographes comme ça qui vous inspirent et que vous avez envie de coller un peu à leur style ou pas du tout ?

  • Speaker #3

    Coller à leur style, non. Pas forcément. Par contre, des photographes qui m'inspirent, oui, il y en a beaucoup. Des classiques comme des moins classiques. Je pense à Robert Doisneau. J'adore les images de Robert Doisneau. Après... il y a des styles comme par exemple David Lachapelle c'est pas du tout mon style mais je reconnais son travail et voilà c'est des images qui peuvent parfois un peu perturbantes mais j'aime l'image et j'aime aller voir à droite à gauche ce qui se passe voilà

  • Speaker #1

    j'adore faire des expos de photographes d'ailleurs et alors justement par rapport à la à de la photo en studio ou culinaire, où on est là à préparer pendant des heures son petit plat et autres, comment vous arrivez à gérer comme ça l'humain sur une séance photo ?

  • Speaker #3

    Alors, ça va se travailler aussi beaucoup en amont. C'est-à-dire qu'avant d'arriver à la séance photo, il y a plusieurs rendez-vous, on va un peu mettre toutes les choses à plat, je vais m'entretenir avec les personnes. Le but, c'est que je rentre dans les baskets presque de la personne pour savoir vraiment qui elle est, comment elle est, comment elle travaille si c'est un communicant, ou qu'est-ce qu'elle veut libérer si c'est dans le cadre de la photothérapie. Ce qui fait que le jour du shooting, on est presque devenus les deux meilleurs amis du monde et c'est beaucoup plus facile de gérer l'humain à ce moment-là. Après on va devoir gérer la lumière parce qu'en lumière naturelle, surtout avec la météo qu'on a en ce moment, c'est pas toujours facile mais ça se passe plutôt en amont sur nos échanges avant et ce qui fait que le jour du shooting c'est assez rare qu'il y ait un gros souci ou un gros blocage. ou alors s'il y en a un je vais assez vite m'en apercevoir et je suis capable d'arrêter la séance de dire on va boire un café,

  • Speaker #1

    on discute on va mettre le point sur ce qui va pas et on recommence la séance après ok super alors avant de laisser la parole à Morgane pour sa chronique nous allons jouer Alors Maud, j'ai pris pour habitude dans l'émission de faire des mini-jeux avec mes invités et on commence par la carte d'identité de l'entreprise. Est-ce que vous êtes prête ?

  • Speaker #3

    Oui.

  • Speaker #1

    Alors, quel est le nom donc de votre entreprise ?

  • Speaker #3

    MW Studio

  • Speaker #1

    Son année de création

  • Speaker #3

    Oula, 2009

  • Speaker #1

    Ça fait un bail maintenant Elle a beaucoup évolué Combien êtes-vous ?

  • Speaker #3

    Toute seule

  • Speaker #1

    Où êtes-vous située ?

  • Speaker #3

    A Angers

  • Speaker #1

    Quelle est l'adresse de votre site web ?

  • Speaker #3

    Alors pour l'instant c'est mwstudio.fr mais très prochainement d'ici le mois de juin ce sera mode très du 6 là du milieu weber.com.

  • Speaker #1

    D'accord pour communiquer sur votre nom propre finalement. Voilà. Et est-ce que vous pouvez nous donner un ordre d'idées de votre chiffre d'affaires annuel ?

  • Speaker #3

    C'est tellement variable. Je vais vous donner un ordre d'affaires. Franchement, ça oscille entre 30 et 40 cas, à part l'année dernière qui était une moins bonne année.

  • Speaker #1

    Ok, merci pour vos petites réponses.

  • Speaker #3

    Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Nous aimons tous prendre soin de son image, tel Narcisse contemplant son reflet bien sûr, nous sommes les artistes de notre vie et les artistes eux-mêmes nous le rendent bien. C'est le moment d'écouter la chronique de Morgane Nectou.

  • Speaker #3

    Soyons les artistes de notre vie, une chronique de Morgane Nectou.

  • Speaker #2

    Bonjour chers auditeurs, aujourd'hui avec la venue de notre invité, j'ai eu envie de vous parler de l'artiste en tant que miroir de l'être humain, mais pas que. L'artiste connaît les difficultés de l'humain, ses failles, il s'y plonge pour chercher l'inspiration et créer ses œuvres. Mais l'humain doit-il être obligatoirement torturé pour devenir un artiste ? Faut-il alors tout éprouver pour créer avec justesse ? Pourtant, si l'artiste nous touche à ce point, c'est qu'il sait retranscrire nos états. Et oui, comme le dit Grand Corps Malade dans cette magnifique chanson que je vous invite à écouter intégralement, elle aurait pu d'ailleurs faire l'intégralité de ma chronique, l'artiste est notre miroir, notre reflet. Mais quel lien entretient-on finalement avec notre propre reflet ? Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle ? À ce propos, Yves, Alexis et Maud, savez-vous que la véritable réplique est au fait ? Miroir magique au mur, qui a beauté parfaite et pure ? Si on remonte le temps, jadis, on ne pouvait contempler son reflet que dans le miroir de l'eau. Ce qui, je vous le rappelle, causa la perte de Narcisse, qui tomba en amour pour lui-même. Je vous entends déjà répliquer que tous les artistes sont un peu narcissiques dans le fond et que... Mais bref, je m'égare, revenons à nos miroirs. Savez-vous que l'évolution du miroir coïncide particulièrement avec l'essor du portrait et surtout de l'autoportrait à la Renaissance ? Il devient alors un instrument d'observation pour les artistes à la recherche d'une fidèle représentation d'eux-mêmes et de leurs sujets. Pourtant, longtemps prisés, les miroirs vénitiens notamment, coûtent à l'époque l'équivalent d'un navire. Vous imaginez bien que peu d'artistes peuvent s'offrir donc ce luxe. Le miroir devient alors un élément clé de la mise en abîme dans l'art. Qui ne se souvient pas du légendaire De Niro face à son miroir chez Scorsese, qui sera repris par Vincent Cassel dans la haine de Mathieu Kassovitz ? C'est à moi que tu parles ? C'est à moi que tu parles ? C'est à moi que tu parles ? Mise en scène d'ailleurs impossible, filmer un acteur face miroir sans laisser voir la caméra. Ce n'est pas la photographe qui me contredira sur la complexité de tourner cette scène. Mais Mathieu Kassovitz imagine alors un plan imparable. Kassel est en fait face à une doublure de lui-même, dos à la caméra. Et leurs gestes se répondent en miroir. Imaginez, symbolisez le miroir en retirant celui-ci de la scène. Quel brio ! Le miroir, dispositif qui interpelle directement le spectateur et pose un moment d'intimité entre l'acteur et le public. Nous, face au miroir, juste pour oser se voir. Voir son image reflétée dans le regard des autres Certains jours, ne pas l'aimer, vouloir être une autre Engager les hostilités avec son propre corps Et tout faire pour éviter ces mots qui blessent alors Pour aller jusqu'à soi, long est le chemin parfois J'avais une question pour notre invité aujourd'hui. Maud, quel rapport entretenez-vous,

  • Speaker #3

    vous,

  • Speaker #2

    avec votre miroir ?

  • Speaker #3

    Le rapport avec le miroir, c'est un super sujet. Merci pour cette belle chronique. En toute sincérité, pendant plusieurs années, je n'avais pas de miroir chez moi. Je suis une ancienne obèse. Ça a été compliqué de me réconcilier avec mon corps. et pendant je pense bien 3 ans il y avait zéro miroir chez moi et puis il y a un moment donné je me suis dit c'est pas possible et du coup j'ai fait le chemin inverse et je suis allée à la rencontre de moi et notamment l'exercice du miroir que je fais d'ailleurs en séance de photothérapie donc c'est très drôle et maintenant je prends plaisir, alors sans le côté narcissique de la chose mais je prends plaisir à me regarder à me dire je suis comme ça et en fait je m'aime comme ça et c'est ok en fait,

  • Speaker #1

    je ne suis pas parfaite et en même temps personne ne l'est et je pense que ce serait chiant si tout le monde était parfait mais maintenant ça se passe plutôt bien avec lui c'est devenu un copain j'aurais pu mettre Stromae et c'est comme ça qu'on s'aime ça marche aussi merci merci beaucoup Morgane pour votre chronique

  • Speaker #3

    Les voix de l'écho une émission présentée par Yves Maguin

  • Speaker #1

    Alors Maud, on est à l'ère du numérique, mais est-ce que vous faites un peu de photos argentiques ?

  • Speaker #3

    J'en ai fait au début. J'ai lâché l'affaire. Non pas que je n'aime pas, parce que je trouve ça magnifique. J'ai même fait du sténopé. Vous savez, la petite boîte en bois. J'ai le mot qui m'échappe, mais du coup, on allait en laboratoire. On avait un labo improvisé. Non, j'ai lâché l'affaire parce que... Parce que c'est quand même plus simple aujourd'hui, parce que même d'un point de vue, on va dire entre guillemets écologique, c'est qu'au moins tout de suite à l'écran, on peut faire un tri et éviter d'imprimer un milliard de photos pour avoir la bonne photo. Mais je suis très admirative des photographes qui continuent à travailler avec l'argentique. Après, je suis quand même d'une génération où c'était déjà un peu passé. Quand je suis arrivée sur le milieu de la photo, à l'âge à laquelle je suis arrivée sur le milieu de la photo, c'était déjà le numérique, il était déjà bien présent.

  • Speaker #1

    Il y avait déjà le numérique, mais on pouvait quand même trouver encore des pellicules.

  • Speaker #3

    Tout à fait, mais j'ai un bel appareil argentique, c'est celui de mon père qu'il a eu à son mariage et que si je veux, je sais que je peux le prendre. Mais ce ne sont plus les mêmes techniques.

  • Speaker #1

    Ah ça c'est sûr, ce n'est plus le même coup non plus. Et justement, vous venez un peu de l'évoquer, que pensez-vous de l'impact ? écologique que peut avoir la photographie ? Comment vous arrivez à jongler avec ça ? Parce que le numérique, même s'il ne se voit pas, pollue quand même énormément.

  • Speaker #3

    Il pollue beaucoup aussi, avec tous les serveurs. C'est vrai que on va être sur une écologie de papier, forcément. On va tuer un peu moins d'arbres. Mais par contre, effectivement, je pense que d'un point de vue de... pollution numérique justement et tout ce qu'il faut pour stocker toutes ces images là et au nombre d'images qui sont publiées par jour sur les réseaux je pense que ça pollue quand même énormément,

  • Speaker #1

    après j'ai pas les chiffres c'est pas toujours évident d'avoir tous ces chiffres il faut savoir que c'est à peu près 4% des émissions de gaz à effet de serre le numérique c'est autant que l'aviation en fait, en termes de pollution hum Vous parliez d'exposition tout à l'heure, que vous aimez traîner peut-être un peu dans les expos. Est-ce que vous faites vous-même des expositions ?

  • Speaker #3

    Alors ça fait longtemps que je n'en ai pas fait. Mais j'en ai eu fait, notamment quand j'habitais à Paris. Donc j'ai exposé plusieurs fois, dont dans une jolie galerie parisienne dans le Marais. Mais c'est vrai que ça fait longtemps que je n'ai pas été exposer mon travail, tout simplement parce que je me suis tellement concentrée sur... sur les clients et sur l'humain, que je n'ai pas pensé à faire une expo de ça, parce que ça ne serait pas de sens. J'ai un projet qui n'a pas encore vu le jour pour des raisons de santé, mais j'ai un projet autour de l'endométriose. Et j'ai fait un appel, d'ailleurs, et je renouvelle mon appel aux femmes qui souhaiteraient participer à ce projet, pour mettre en lumière des portraits de femmes atteintes par cette maladie. et du coup l'objectif ce serait d'aller vers une exposition d'accord,

  • Speaker #1

    super projet comment vous arrivez à gérer la post-production quel type de logiciel vous utilisez, ça peut être un peu technique même pour nos auditeurs si vous voulez en parler oui,

  • Speaker #3

    moi j'utilise principalement Lightroom qui est le logiciel de la famille Adobe, on fait un peu de pub. Pas trop, pas trop. Pas trop, pas trop. Et quand il faut, un petit peu Photoshop aussi pour certains trucs. Mais dans la mesure où je fais quand même très peu de retouches, puisque mon objectif c'est de conserver vraiment l'image la plus naturelle possible, je vais peut-être travailler un peu tout ce qui est contraste, couleurs et tout ça, parce que de toute façon l'œil est plus intelligent que la caméra, il voit plus de choses que la caméra, donc des fois j'ai besoin d'aller rehausser un peu les couleurs. Mais c'est vrai que je vais faire très très peu de retouches fortes, donc j'y passe pas des heures.

  • Speaker #1

    et puis ok alors la musique est inspirante et comme je le disais en recevant Morgane Poupard dans l'émission précédente la musique nous pousse aussi à la créativité il est temps de faire une petite pause musicale dans l'émission nous allons écouter Je veux plus mentir de Mathilde on reparle de ce choix musical avec mon invité Maud Weber juste après bonne écoute sur Radio G c'est fini

  • Speaker #4

    Les mensonges à rallonge artificiel sous vie c'est fini Les salades, les tromperies, vanité, tout pourri c'est fini Les situations bidons, les semblants, les fictions c'est fini Fini Le charme est comme moi, la lente et sœur, J'ai scarré le plus de pines pour te faire sauvre plus mon pime. Je ne veux plus jamais maquiller mon visage, pourquoi on m'oublie d'arrêter de se témoigner ? Non, c'est... Pourquoi on m'a dit que je ne pouvais pas te voir ? Pourquoi on m'a dit que je ne pouvais pas te voir ? C'est... Non, c'est... Non, c'est... Non, c'est... Non, c'est... Non,

  • Speaker #3

    c'est...

  • Speaker #4

    La linge est hors de prix, les talons, les bails, c'est fini Les tortures, les postures, injonctions à la con, c'est fini La culpabilité de jamais être assez, c'est fini Fini

  • Speaker #3

    Non,

  • Speaker #4

    je veux plus rien rater, je veux plus rien payer Un jour je vais crever, je veux mourir sans regret Sans honte, sans remords, faire face à la mort Vibre sans masque et sans phare, avant qu'il ne soit trop tard Résiliente et fière, mon courage en bannière Ne vis que deux vérités, plus jamais pas s'abîmer Plus jamais faire croire que je suis une autre Plus jamais me trahir, plus jamais me faillir Je veux plus mentir Le charme est comme moi, la perpétuosité, le scum ne plus d'être une grosse façon de pu mentir. Je ne veux plus jamais maquiller mon vide, pourquoi on m'oblige à déguster mes rames ? Fini.

  • Speaker #3

    Les voix de l'écho. Une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Vous êtes toujours branché sur Radio G et toujours à l'écoute de l'émission Les Voix de l'Éco. Je suis en compagnie de mon invité, la photographe Maud Weber, et toujours accompagnée de Morgan Nectou et Alexis Desjeux. Nous venons d'écouter Je veux plus mentir de Mathilde, une artiste qui a été découverte dans l'émission The Voice. Pourquoi avoir choisi ce titre musical, Maud ?

  • Speaker #3

    C'est une chanson que moi personnellement j'ai découvert par hasard sur Instagram parce que je ne regarde pas, n'ayant pas la télé forcément il y a un moment donné où il y a des trucs que je ne suis pas connectée. Je suis tombée par hasard sur cet artiste et en fait le texte m'a tellement parlé. Le je ne veux plus mentir c'est exactement en fait ce que moi je dis souvent. Déjà moi je suis très mauvaise menteuse, je n'aime pas mentir et je ne veux pas aider les autres à mentir et surtout en image. Donc du coup ça me parle. énormément, en plus, effectivement, elle parle du place du corps de la femme dans la société, le fait qu'il faut se maquiller, qu'il faut cacher son âge et tout ça. Voilà, donc c'est un texte que moi, j'aime beaucoup.

  • Speaker #1

    Et puis, Mathilde, pour ceux qui ne la connaissent pas, c'est une femme qui a 40 ans, qui est une femme forte également. Voilà, donc, très, très beau texte, effectivement. Merci, parce que j'étais passé à côté, je ne la connaissais pas non plus. il fallait écouter les autres chansons elles sont très bien aussi ce qui est très intéressant c'est qu'elle propose en plus gratuitement son contenu musical pour justement pouvoir écouter comme ça sur les plateformes de streaming et même on peut même utiliser j'ai vu ça en creusant un petit peu en préparant l'émission qu'on peut utiliser ces chansons même quand on fait du streaming ou ce genre de choses donc vraiment j'aime beaucoup la démarche merci beaucoup Maud pour cette découverte en tout cas avec plaisir merci Est-ce que vous transmettez votre passion à des jeunes, Maud Weber ?

  • Speaker #0

    Alors oui, c'est aussi une de mes casquettes. J'enseigne depuis 2012 maintenant dans des écoles d'art appliqué. Donc quand je suis arrivée à Angers, j'ai continué dans ce chemin-là, donc j'interviens dans... dans différentes écoles arrangées. Et j'interviens aussi, je fais mes propres formations, où là, le public ne va pas forcément être très jeune, mais ils sont les bienvenus aussi.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire, comment utiliser son appareil pour prendre des photos ?

  • Speaker #0

    Je ne fais pas forcément des cours de photos, quoique dans les écoles, effectivement, je fais des workshops photos, je fais des workshops d'images de soie, d'images de marques. Ça m'arrive même de faire des workshops design d'espace, puisque c'est quand même mon ancien métier. Et la particularité que j'ai, c'est que j'enseigne la photo au smartphone. Alors je vais peut-être apprendre un mot aujourd'hui à certains auditeurs, la phonéographie. C'est le mot qui est écrit dans le Dico pour dire l'art de faire des photos avec son smartphone. Et en fait, j'enseigne principalement, on va dire, à des entrepreneurs qui ont envie aussi de prendre la main sur leur image et qui n'ont peut-être pas les moyens d'avoir un photographe attitré toute l'année pour avoir des meilleures images pour communiquer sur le réseau, mais aussi à n'importe quel passionné de photo qui a envie d'améliorer ses photos au smartphone pour ses vacances, pour la famille, pour ses voyages, enfin voilà.

  • Speaker #1

    Ok, super et alors justement, je suis un peu obligé d'en parler à un mot de Weber, mais qu'est-ce que vous pensez de l'impact de l'intelligence artificielle aujourd'hui sur la photographie ? Parce que ça touche directement votre métier.

  • Speaker #0

    Oui, alors je pense qu'il y a le pour et il y a le contre il y a le pour parce que ça peut faire vraiment gagner du temps je pense à certains photographes qui utilisent beaucoup de technicité beaucoup de lumière, beaucoup de choses pour faire des simulations d'images ça peut être aussi très pratique si on veut un style d'image animé si j'ose dire maintenant moi qui prône quand même l'image de la vérité à un moment donné je me dis moi en tout cas dans ce que je propose ça peut pas coller puisque je vois pas comment mon modèle qui est mon client où je veux le montrer en vérité je peux le mettre dans une image artificielle et à un moment donné ça colle pas dans mon cerveau mais je pense que ça peut être pratique pour certains trucs il faut comme tout l'utiliser de manière en parcimonie. On ne va pas trop l'utiliser.

  • Speaker #1

    Attendez, j'ai déjà mis votre micro, Alexis.

  • Speaker #2

    Pardon, et citer les droits, si je peux me permettre. On doit dire qu'on a fait une image créée par la vision artificielle. Moi, ça rentre dans les choses importantes à préciser.

  • Speaker #0

    Je te rajouterais même qu'il faut préciser les droits des photographes aussi et des créateurs d'images. Donc, tant qu'à faire, on cite les droits tout le temps. Et maintenant, sur les réseaux, je ne sais pas si vous avez vu, mais... En tout cas, sur Instagram, il faut cocher. Quand c'est fait avec de l'intelligence artificielle, il y a la case au moment où tu publies. Donc, effectivement, oui, raison de préciser.

  • Speaker #1

    Alors, justement, avant de vous laisser la parole, Alexis, nous allons jouer. Pour ce deuxième mini-jeu en mode Weber, je vais faire votre portrait chinois. Est-ce que vous êtes prête ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Alors, quel est votre plat cuisiné préféré ?

  • Speaker #0

    C'est un pratatouille.

  • Speaker #1

    Votre série préférée ?

  • Speaker #0

    Voilà, c'est vieux. J'aimais bien Ali Macbill.

  • Speaker #1

    Votre couleur préférée ?

  • Speaker #0

    Le jaune.

  • Speaker #1

    Votre sport préféré ?

  • Speaker #0

    Marcher. Est-ce que c'est un sport ? Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Votre ville préférée ?

  • Speaker #0

    Je vais déranger.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous jouez aux jeux vidéo ?

  • Speaker #0

    Pas du tout.

  • Speaker #1

    Quel est votre dernier lieu de vacances ?

  • Speaker #0

    La Jordanie.

  • Speaker #1

    C'est sympa.

  • Speaker #0

    Magnifique.

  • Speaker #1

    Et pourquoi vous levez-vous le matin ?

  • Speaker #0

    pour augmenter le taux vibratoire de la mort sur Terre waouh ah oui quand même c'est pas rien grosse ambition que je fais à petite échelle avec chacun d'eux qui passe devant mon objectif ok

  • Speaker #1

    super merci Maud pour ces réponses

  • Speaker #3

    Les voix de l'écho une émission présentée par Yves Maguin

  • Speaker #1

    Est-ce que vous aimez jouer au tout simplement mode ?

  • Speaker #0

    Jouer à quoi ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, aux jeux de société ou autre ?

  • Speaker #0

    Honnêtement, pas spécialement.

  • Speaker #1

    D'accord. Il paraît que le jeu, et notamment les jeux de société, ont des vertus et aident à cultiver notre assertivité. Et donc, c'est le moment d'écouter la chronique d'Alexis des jeux.

  • Speaker #3

    Mieux vivre ensemble avec assertivité. Une chronique d'Alexis des jeux.

  • Speaker #2

    Bonjour chers auditeurs, quel que soit votre genre, obédience et croyance toute personnelle. Ce midi, je souhaiterais vous parler des vertus du jeu pour vous aider à cultiver votre assertivité. Et j'espère que je vais convaincre notre auditrice que le jeu en a beaucoup.

  • Speaker #1

    Et alors justement Alexis, quelles sont les passerelles entre ces deux sujets ?

  • Speaker #2

    Eh bien si on prend les écrits de Pascal Derue que je vous invite à lire, il a écrit un livre qui s'appelle Le jeu vous va si bien aux éditions du Souffle d'or. Il écrit je trouve avec beaucoup de justesse à propos du jeu de société. Jouer nous réunit, jouer nous rapproche, jouer nous fait rire, jouer tisse entre nous des liens de vie. Et moi j'ajouterais, jouer nous transporte hors du temps, nous apporte du plaisir, cultive notre imagination et nous enrichit de plein de manières, vous allez voir. Loin d'être un simple divertissement, les jeux de société offrent un cadre ludique et stimulant pour s'entraîner à communiquer de manière plus affirmée et efficace tout en respectant l'autre. Notre fameux comportement assertif.

  • Speaker #1

    Et alors justement, de quoi parle-t-on exactement Alexis quand on parle de jeux de société ?

  • Speaker #2

    Ah oui, question stratégique. Pour tous les parents qui peuvent considérer le jeu de société comme un terrain de prédilection réservé aux enfants. Je dirais qu'il n'en est rien. Car si l'on regarde la diversité des jeux, c'est un peu phénoménal. Jeux de rôle, coopératifs, rapidité, bluff, stratégie, observation, adresse, avec des cartes, avec des dés, avec des figurines, avec un plateau, avec des pions. De 7 à 99 ans. Évidemment, il y a des jeux ultra connus, Monopoly, Scrabble et Shake Puzzle, oui. Mais il y a plein de jeux, une diversité hyper variée. Un Wanted qui vous plonge au milieu du Far West, un Colossus Arena dans un monde fantastique, un Ghost Story où vous incarnez des ninjas dans une ambiance médiévale, un Living Forest où vous êtes parti dans un monde féerique, ou toutes les thématiques autour du cinéma. Le Seigneur des Anneaux, Harry Potter et j'en passe. Il y en a pour toutes les mains et toutes les têtes.

  • Speaker #1

    Ok Alexis, mais quelle est la diversité, enfin c'est une vraie diversité, c'est ce que vous nous apportez, mais en quoi tous ces jeux nous aident à cultiver justement notre assertivité ? Parce que c'est ce que vous nous avez annoncé au début quand même.

  • Speaker #2

    Oui, mais il fallait bien que je pose le décor Yves. Nous verrons aujourd'hui trois vertus qu'apporte le jeu pour cultiver votre assertivité et je continuerai dans une prochaine chronique. La première vertu c'est sortir de votre zone de confort. Eh oui, de nombreux jeux obligent à interagir avec l'autre, à prendre des décisions, à s'exprimer en public avec les autres joueurs et à défendre son point de vue. On va prendre un jeu qui s'appelle Chromagnon, un jeu en équipe à l'ère néandertalienne où chaque joueur fait partie d'une tribu au caractère assez loufoque. L'un des membres de l'équipe doit faire découvrir les mots aux autres joueurs en réalisant des épreuves, en mimant, en grognant, en modelant, en fabriquant des phrases sur une base d'un vocabulaire très restreint. En dessinant avec du charbon de bois, cela peut être particulièrement bénéfique pour les personnes timides, peu à l'aise en société, car cela encourage à sortir de sa zone de confort et à oser s'affirmer. Deuxième vertu du jeu, apprendre à gérer les conflits. Que ce soit pour négocier un échange dans un jeu de plateau ou contrer les attaques d'un adversaire dans un jeu stratégique ou de jeu de cartes, les jeux de société confrontent régulièrement les joueurs à des situations de conflits. Prenons un exemple assez génial d'un jeu qui s'appelle la Runta. Je vous fais le résumé de l'éditeur. Bienvenue dans la magnifique île de la République de la Bananas. Les paysans de l'île y sont pauvres, les intellectuels sont opprimés et sa classe moyenne au bord de l'extinction. Quelques opulentes familles dirigeantes y disputent le détournement de l'argent versé par les surpuissances qui soutiennent le gouvernement corrompu. et vous comptez bien en profiter pour devenir le maître de ce lieu. Résumé de l'éditeur, n'y voyez aucune critique de notre société contemporaine. C'est totalement fictif. Enfin, pas tout à fait. Dans ce jeu, bluff, trahison, négociation, constituent donc un excellent terrain d'entraînement pour apprendre à gérer les désaccords de manière constructive, à trouver les compromis. Pas toujours facile d'accepter la défaite dans ce monde de bruit. Troisième vertu du jeu, le développement de la confiance en soi. En progressant dans un jeu et en remportant des victoires, les joueurs renforcent leur confiance en soi. Cela peut se traduire par une plus grande assurance dans la vie de tous les jours, une meilleure capacité à s'exprimer et à défendre ses idées. Je vais prendre l'excellent exemple du jeu de rôle comme Donjons et Dragons, mais il en existe dans tous les univers. Un conteur plante le décor. Tel un metteur en scène, il plonge les joueurs dans une intrigue épique pour la quête d'un trône. Les joueurs, comme au théâtre, incarnent les héros de cette histoire. Preux chevaliers, pirates filous, fantasques magiciens, joyeux troubadours. Chacun a son caractère, ses objectifs, sa vision du monde. Complots, intrigues, choix multiples, rebondissements font que vous devez prendre position. Faire des choix et interagir en permanence avec les autres joueurs et les personnages de l'histoire, animés et mis en scène par le meneur de jeu, pour trouver le meilleur chemin vers un dénouement parfois tragique et souvent heureux. Voici ces trois premières vertus du jeu. Je continuerai dans notre prochaine émission à vous les vanter, mais prenez soin de vous et de vos proches. Faites les choses avec plaisir, audace et envie, si ça vous branche. Belle journée à toutes et à tous. Et pour notre invité, est-ce que vous pouvez nous dire, Maud, quel est ton jeu de société préféré ? Ou jeu tout court, si ce n'est pas un jeu de société.

  • Speaker #0

    Jeu de société préféré ? Honnêtement, je n'en fais pas. Mais je me rappelle du Time's Up. Ça, c'était drôle.

  • Speaker #1

    ça c'était drôle surtout quand je suis avec la bonne équipe quand tu connais bien la personne tu peux vraiment gagner facile le time's up merci beaucoup Alexis Desjeux pour cette chronique en lien un peu avec votre nom de famille également sans mauvais genou non

  • Speaker #2

    oui les temps, moi j'aime beaucoup

  • Speaker #3

    Les voix de l'écho une émission présentée par Yves Maguin

  • Speaker #1

    Alors Maud Weber nous avait dit tout à l'heure que vous étiez partie en Jordanie mais est-ce qu'il y a une destination de rêve que vous aimeriez photographier ?

  • Speaker #0

    Il y en a tellement photographier une destination en fait c'est pas tellement une destination que j'aimerais photographier c'est plutôt les habitants de ces destinations là faire des portraits de locaux comme on dit hum et j'avoue que l'Afrique me tend très bien

  • Speaker #1

    Ok, super Alors tout à l'heure vous avez parlé de phonographie donc photographie, non c'est ça ? Phonéographie Phonéographie justement comment est-ce que vous voyez l'évolution, on a parlé un peu d'IA aussi la photographie à l'ère des réseaux sociaux et des smartphones.

  • Speaker #0

    Oui, alors, effectivement, il y a déjà de l'IA dans la photographie au smartphone la plupart du temps. Il faut décocher le petit bouton pour éviter que les filtres se fassent tout seuls. Donc, c'est déjà intégré, en fait, depuis longtemps. Alors, c'est des IA, on va dire légères, qui vont permettre d'avoir... une meilleure couleur, ce genre de choses. J'ai vu que sur certains modèles qui sont en train de sortir, tu peux carrément, si tu fais plusieurs photos, remplacer la tête de la personne pour que tout le monde ait la banane au moment où tu fais la photo. Tu en as toujours un qui ferme les yeux. Avec cette technique-là, tu pourras remplacer celui qui ferme les yeux.

  • Speaker #1

    Plus besoin de Photoshop.

  • Speaker #0

    Plus besoin de Photoshop. Alors j'avoue que pour les petites photos de famille, c'est quand même pratique. Je pense que c'est intégré maintenant de toute façon tant que ça reste léger ça va aller mais c'est vrai que je pense à tous les filtres pour les types Snapchat où tu as des oreilles de lapin des trucs qui sont complètement rocambolesques ça peut être très drôle ceci dit mais il y a un moment où

  • Speaker #1

    il y en a quand même beaucoup il y en a quand même beaucoup vous parlez de photographie en extérieur tout à l'heure est-ce qu'il y a un moment dans la journée qui est pour vous la meilleure pour prendre une photo ?

  • Speaker #0

    alors il y a des heures qu'il faut respecter en photographie mais il y a des heures qu'il faut respecter en fonction du sujet qu'on photographie c'est à dire que par exemple si tu fais une séance photo portrait on dit toujours qu'à midi c'est quand même pas la meilleure heure pour aller faire des photos puisque le soleil est en zénith Ça vient créer sur le modèle des ombres très dures. Maintenant, si on veut faire une séance photo d'architecture, c'est la meilleure heure, parce qu'on va avoir des grosses ombres bien marquées sur les bâtiments, et en photo d'archi, c'est magnifique. Donc ça va dépendre plutôt de ce qu'on photographie. Après, en portrait, les moments de la journée où la lumière est vraiment oblique et un peu rasante, donc au début de la matinée et en fin de journée, sauf si tu veux un côté très jaune et du coup tu attends qu'il y ait vraiment le coucher de soleil pour avoir ces couleurs-là. Pour moi, il faut choisir aussi en fonction du sujet qu'on photographie et pas juste comme ça.

  • Speaker #1

    et forcément avec du soleil un temps couvert,

  • Speaker #0

    nuageux ça peut être très pratique parce que les nuages étant blancs ça vient aussi faire diffuseur et ça évite aussi que ton modèle il ait les yeux tout pliés au moment où tu appuies sur le bouton qu'il soit pas ébloui non non ça dépend de l'intention et du message aussi qu'on veut faire véhiculer il y a vraiment toujours moyen de s'arranger et puis de toute façon la météo on la subit donc il y a un moment où il faut avoir un moment il faut trouver des solutions pour s'en accommoder.

  • Speaker #1

    Alors on parlait tout à l'heure un peu d'écologie et d'impact environnemental de la photo. Dans les voies de l'éco, on parle aussi un peu écologie. Qu'est-ce que vous mettez en place, Maud Weber, pour être plus éco-responsable dans votre quotidien professionnel, mais aussi personnel ?

  • Speaker #0

    Personnellement, je suis piétonne, je voyage en transport en commun. Je fais très attention à ce que j'achète qui n'est pas d'emballage, qui ne sert à rien. Je recycle beaucoup. Et puis dans mon quotidien professionnel, n'ayant pas de studio, du coup je n'ai pas besoin de lumière, de machin, de tout ça. et je voyage vraiment léger j'ai mon boîtier, mes trois objectifs et c'est tout en fait pas de lumière d'appoint au cas où ? toujours je m'adapte vraiment à l'environnement naturel ok,

  • Speaker #1

    c'est bien ça Bravo !

  • Speaker #0

    Étant piétonne, je suis un peu obligée en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr. Ou alors un gros side-down.

  • Speaker #0

    Je peux avoir éventuellement un réflecteur qui va me permettre de rediriger un peu la lumière, mais c'est pareil.

  • Speaker #1

    Ça, ça va, c'est pliable.

  • Speaker #0

    C'est pliable, je l'ai depuis dix ans.

  • Speaker #1

    Comment vous arrivez à maintenir votre équilibre entre vie pro et vie perso en tant qu'artiste photographe ?

  • Speaker #0

    Avant d'arriver à Angers, c'était très compliqué parce que je bossais 7 sur 7. Et puis j'ai fait le choix de me rapprocher à Angers pour me rapprocher de ma famille qui a migré dans la région. Et c'est plus facile maintenant d'accorder du temps et de prendre le temps d'être avec mes proches. donc c'est pas encore parfait parce que je suis quand même une boulimique de boulot mais c'est quand même mieux je progresse sur ce chemin là d'accord,

  • Speaker #1

    et est-ce que vous avez ou en tout cas est-ce que vous pouvez nous partager une expérience où vous avez dû complètement improviser parce que finalement ça se passait pas comme vous aviez prévu alors je pense à une séance photo où justement j'ai dû arrêter la séance photo une

  • Speaker #0

    femme qui vient me voir pour une photo pour faire une photo de CV, tout simplement. En soi, pas très compliqué comme exercice, juste qu'on est en lumière naturelle. On faisait ça dans les hauteurs d'Angers, près du château. La météo n'était pas très clémente ce jour-là, mais on s'en sortait bien. Et puis, c'est surtout qu'à un moment donné, je me rends compte qu'on n'y arrive pas, qu'elle est bloquée devant l'objectif, que j'ai beau faire mes meilleures blagues que j'ai en ressources, ça ne fonctionne pas. Et la météo, du coup le temps vraiment s'est gâté, il s'est mis à pleuvoir et en fait je me suis servi de ça comme excuse en disant on va s'arrêter, on va aller se mettre à l'abri puis on va discuter. Et en fait en la faisant discuter, je me suis aperçue qu'effectivement elle avait un problème sur le fait d'aller chercher un travail parce qu'en fait elle avait quitté son ancien emploi à cause de harcèlement au travail. Et donc forcément pour elle faire une photo de CV, ça impliquait le fait de retourner sur le marché du travail et de peut-être prendre le risque de se retrouver dans une situation pas facile pour elle. Et donc en mettant un peu les choses à plat autour d'un bon thé, on a pu mettre le doigt là-dessus et j'ai pu libérer certaines choses. Et le soleil est revenu. Et du coup, on est reparti. Et voilà, dix minutes après, j'avais ma photo et c'était magique. Mais l'imprévu.

  • Speaker #1

    Belle gestion en tout cas. Merci. C'est imprévu. Où est-ce que des auditeurs peuvent suivre votre... Vous avez parlé de votre site internet tout à l'heure qui a un peu changé. Mais sur les réseaux sociaux, par exemple, est-ce qu'on peut suivre votre travail ?

  • Speaker #0

    Oui, alors j'ai des comptes un peu partout, sur Facebook, sur LinkedIn, sur Instagram. pas grand chose depuis un an, en toute sincérité. J'ai un peu fait une overdose des réseaux sociaux. Le problème, c'est quand tu fais beaucoup d'images, à un moment donné, t'en peux plus. Ça va revenir. C'est en cours, donc les comptes sont bien là. Je vais revenir. Mais j'ai pris du temps aussi de recul pour mieux réfléchir à ce que j'avais envie de communiquer aussi moi à travers les images, parce que j'ai longtemps gardé le secret de mes images, parce que je voyais mes... Je voyais un peu mes clients comme si c'était un peu comme un psy où il ne fallait pas partager. Maintenant, j'y vais un peu plus à partager, bien sûr, avec leur autorisation.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Maud Weber. Nous arrivons à la fin de l'émission Les Voix de l'Éco. Merci d'être venu nous parler de photographie. Merci à Morgane Nectou et à Alexis des Jeux pour vos chroniques. On se retrouve le mercredi 12 juin de midi 10 à 13h sur le 101.5 FM ou via le web sur le site radio-g.fr. Nous serons normalement au cœur même de l'émission car nous devrons parler de causes environnementales. En tout cas, je l'espère. En tout cas, prenez soin de vous et merci d'avoir choisi TA Radio G.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis Yves Maguin et pendant 50 minutes, nous allons aborder les thèmes de l'entrepreneuriat, de l'écologie, puis du développement économique local et écoresponsable. Cette émission est ponctuée de plusieurs temps forts avec un invité, une ou plusieurs chroniques en fonction des semaines, ainsi qu'une pause musicale choisie par l'invité. Alors, ouvrez vos oreilles, c'est parti !

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous, auditeurs et auditrices de Radio-G, bienvenue dans l'émission Les Voix de l'Éco. Nous sommes le 150e jour de l'année et nous fêtons aujourd'hui les Émars, Jobbik ou Ursula. Bonne fête à vous ! Et aujourd'hui, c'est également la journée internationale des casques bleus des Nations Unies. Alors merci aux casques bleus qui donnent parfois de leur vie pour garder la paix dans le monde. Mais ce n'est pas le sujet du jour. Pour m'accompagner en studio, notre artiste et spécialiste de la prise de parole en public, Morgane Nectou. Bonjour Morgane, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Bonjour Yves, bonjour chers auditeurs. Alors aujourd'hui, on va parler du miroir et de l'artiste en tant que miroir de l'être humain.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on va parler de narcisses peut-être ? Je ne sais pas.

  • Speaker #2

    Vous découvrirez.

  • Speaker #1

    On va découvrir tout à l'heure. On retrouve votre conique dans une dizaine de minutes. Et également avec nous en studio, notre communicant assertif, Alexis Desjeux. Bonjour Alexis, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ? Bonjour Yves, on va parler aujourd'hui des vertus du jeu pour cultiver votre assertivité. Tout simplement, chers auditeurs et auditrices, mettez-vous sur votre 31 pour immortaliser l'émission du jour.

  • Speaker #3

    Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin. Merci.

  • Speaker #1

    Et oui, tel l'américain William Eggleston, les œuvres de mon invité du jour ne laissent jamais indifférent. De l'authenticité et de l'émotion, avec une pointe d'exigence et de perfectionnisme, mon invité met l'humain au cœur de l'image. Je reçois dans l'émission du jour aujourd'hui Maud Weber. Bonjour Maud, bienvenue dans le studio de Radio G.

  • Speaker #3

    Bonjour Yves, merci beaucoup de m'accueillir.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir. Alors Maud, il y a plus de 20 ans... J'ai réalisé un court-métrage, d'ailleurs c'était mon premier court-métrage, dont le titre était La Photo. Alors j'aime beaucoup le monde de l'image depuis de nombreuses années, je suis également dans l'audiovisuel depuis plus de 16 ans aujourd'hui, alors je suis heureux de vous recevoir pour pouvoir échanger autour du monde de l'image. Et alors justement ma première question, Maud Weber, c'est pouvez-vous nous raconter comment vous êtes devenu tout simplement photographe ?

  • Speaker #3

    Bonne question ! La photographie a toujours fait partie de mes envies professionnelles quand j'étais plus jeune. A 19 ans, quand il a fallu choisir sa carrière pro, j'hésitais entre deux métiers. J'ai commencé par le premier, qui était architecte d'intérieur, pour des questions de diplôme. Tout simplement parce que quand tu es archi, il faut un diplôme pour avoir une assurance derrière. Et j'ai quand même choisi une école qui faisait les deux, qui faisait photo et archi. Et puis finalement, la photo est très vite revenue au galop. J'en ai toujours fait à côté. Et de plus en plus, même dans mon métier, quand j'étais salariée en tant qu'archi, c'est moi qu'on envoyait sur les chantiers pour faire les photos. Et puis il y a un moment où je me suis reconnectée à moi et je me suis dit qu'en fait c'était vraiment la photo qu'il fallait que je conserve. et que j'oublie le reste. Donc voilà.

  • Speaker #1

    Donc voilà la photo. Et alors justement, comment Maud, vous pouvez décrire votre style photographique ? Si vous avez une patte spécifique.

  • Speaker #3

    Alors ma patte à moi, c'est naturelle. C'est authenticité, vérité, naturelle. Je suis une photographe nomade. Je n'ai pas de studio. Je vais là où ça se passe, je vais là où l'humain il est dans son, ce que j'appelle entre guillemets, son habitat naturel ou son habitat professionnel. Ce qui m'intéresse, c'est de rentrer dans la vie des gens et dans la vérité de la vie des gens. Et du coup, je vais là où ça se passe. Donc effectivement. On va être vraiment sur de légères retouches. Le but aussi, c'est de conserver la vérité des visages. Je suis plutôt du genre à si une personne va avoir des marques, à vouloir les conserver. Sauf si vraiment c'est un énorme problème pour la personne. Tout dépend de comment on va utiliser l'image derrière. C'est-à-dire que pour un dirigeant et un communicant, je préfère dire gardons tel que c'est, mais on peut éventuellement faire quelques petites retouches de peau, de bouton, de trucs comme ça. Par contre, dans le cadre de mon approche plus photothérapeutique, là, l'objectif, c'est vraiment de tout conserver et de faire face à ces complexes.

  • Speaker #1

    Alors justement, à qui s'adressent vos photos particulières, professionnelles ? Vous avez commencé à donner des indices, mais si vous pouvez préciser, s'il vous plaît.

  • Speaker #3

    Oui, alors il y a deux cibles de personnes qui m'intéressent. Il y a effectivement les professionnels, les communicants, les dirigeants d'entreprise, les entrepreneurs, les artisans. C'est vrai que j'aime beaucoup travailler avec des solopreneurs, mais je peux aussi m'ouvrir à des petites entreprises, ça ne me pose pas de problème. De manière à pouvoir travailler ensemble sur une image qui correspond aussi à leur identité de communicant. parce qu'en fait je fais de la photo branding ça s'appelle donc on va faire attention à tout ce qui est chartes graphiques palettes de couleurs de l'entreprise et on va faire en sorte que tout ça se soit cohérent aussi sur les photographies et souvent je dis une image égale un message donc quel est le message qu'on veut transmettre à travers cette photo et vers où elle va aller où est-ce qu'on va la publier, comment on va communiquer dessus ce qui moi m'aide après au niveau de mes prises de vue de savoir sur quel format je vais partir parce que je sais où ça finit Et dans un cadre plus particulier, là je vais accompagner l'humain qui a envie de faire un pas vers lui et vers son corps, de se réconcilier avec son corps, d'augmenter l'estime de soi, de reprendre confiance en soi aussi, et même aller jusqu'à des libérations traumatiques, parce que j'ai passé une certification de photothérapeute.

  • Speaker #1

    Je ne savais même pas que ça existait, la photothérapie, disons.

  • Speaker #3

    Eh bien, ce n'est pas connu en France encore,

  • Speaker #1

    malheureusement. La photosynthèse, mais...

  • Speaker #3

    Alors, ça n'a rien à voir. Et ça n'a pas non plus à voir avec la photothérapie, avec la lumière bleue.

  • Speaker #1

    Oui, ah !

  • Speaker #3

    Ça aussi, donc ça n'a rien à voir du tout. Voilà, c'est l'idée de la thérapie corporelle par l'image et d'utiliser l'image comme support à la parole.

  • Speaker #1

    D'accord. Vous êtes dans l'émotion, si je comprends bien. Est-ce qu'il y a une photo qui vous a particulièrement touchée dans tout ce que vous avez fait ? Que ce soit d'ailleurs une photo faite par vous ou par un autre photographe ?

  • Speaker #3

    Alors, des photos que moi j'aurais faites, ce serait vraiment celle qui me touche le plus. C'est celle qui sont authentiques. Je propose un accompagnement autour des femmes et on travaille autour des saisons. Et la saison du printemps, c'est vraiment une saison où les femmes vont porter leur couleur, oser affirmer qui elles sont. Et j'ai des images de libération émotionnelle dessus qui sont sensationnelles. Après, ce qui me plaît le plus en images, ce sont les images fortes. Alors, je n'ai plus le nom du photographe en tête, mais il y a une image qui a circulé sur les réseaux et peut-être que vous l'avez vu pour, on va dire, dénoncer le regard sur le corps des femmes et notamment, c'est une femme qui est obèse face à une femme qui est anorexique. Une photo en noir et blanc où elles sont nues toutes les deux dans la même posture. et cette photo-là, je la trouve très forte, en fait, ce genre d'image, je trouve ça assez fort.

  • Speaker #1

    Et alors, justement, en parlant de photographes célèbres, est-ce qu'il y a des artistes, qui soient d'ailleurs d'autres disciplines aussi, qui peuvent influencer votre travail ? Par exemple, là, il y avait William Eggleston, l'extrait de Johnny Hallyday, qui a eu un... Enfin, qui est toujours visuel, d'ailleurs, mais qui a été très décrié, qui, en même temps... prenez des photos de l'Amérique vraie, du Tennessee et tout ça. Est-ce qu'il y a des photographes comme ça qui vous inspirent et que vous avez envie de coller un peu à leur style ou pas du tout ?

  • Speaker #3

    Coller à leur style, non. Pas forcément. Par contre, des photographes qui m'inspirent, oui, il y en a beaucoup. Des classiques comme des moins classiques. Je pense à Robert Doisneau. J'adore les images de Robert Doisneau. Après... il y a des styles comme par exemple David Lachapelle c'est pas du tout mon style mais je reconnais son travail et voilà c'est des images qui peuvent parfois un peu perturbantes mais j'aime l'image et j'aime aller voir à droite à gauche ce qui se passe voilà

  • Speaker #1

    j'adore faire des expos de photographes d'ailleurs et alors justement par rapport à la à de la photo en studio ou culinaire, où on est là à préparer pendant des heures son petit plat et autres, comment vous arrivez à gérer comme ça l'humain sur une séance photo ?

  • Speaker #3

    Alors, ça va se travailler aussi beaucoup en amont. C'est-à-dire qu'avant d'arriver à la séance photo, il y a plusieurs rendez-vous, on va un peu mettre toutes les choses à plat, je vais m'entretenir avec les personnes. Le but, c'est que je rentre dans les baskets presque de la personne pour savoir vraiment qui elle est, comment elle est, comment elle travaille si c'est un communicant, ou qu'est-ce qu'elle veut libérer si c'est dans le cadre de la photothérapie. Ce qui fait que le jour du shooting, on est presque devenus les deux meilleurs amis du monde et c'est beaucoup plus facile de gérer l'humain à ce moment-là. Après on va devoir gérer la lumière parce qu'en lumière naturelle, surtout avec la météo qu'on a en ce moment, c'est pas toujours facile mais ça se passe plutôt en amont sur nos échanges avant et ce qui fait que le jour du shooting c'est assez rare qu'il y ait un gros souci ou un gros blocage. ou alors s'il y en a un je vais assez vite m'en apercevoir et je suis capable d'arrêter la séance de dire on va boire un café,

  • Speaker #1

    on discute on va mettre le point sur ce qui va pas et on recommence la séance après ok super alors avant de laisser la parole à Morgane pour sa chronique nous allons jouer Alors Maud, j'ai pris pour habitude dans l'émission de faire des mini-jeux avec mes invités et on commence par la carte d'identité de l'entreprise. Est-ce que vous êtes prête ?

  • Speaker #3

    Oui.

  • Speaker #1

    Alors, quel est le nom donc de votre entreprise ?

  • Speaker #3

    MW Studio

  • Speaker #1

    Son année de création

  • Speaker #3

    Oula, 2009

  • Speaker #1

    Ça fait un bail maintenant Elle a beaucoup évolué Combien êtes-vous ?

  • Speaker #3

    Toute seule

  • Speaker #1

    Où êtes-vous située ?

  • Speaker #3

    A Angers

  • Speaker #1

    Quelle est l'adresse de votre site web ?

  • Speaker #3

    Alors pour l'instant c'est mwstudio.fr mais très prochainement d'ici le mois de juin ce sera mode très du 6 là du milieu weber.com.

  • Speaker #1

    D'accord pour communiquer sur votre nom propre finalement. Voilà. Et est-ce que vous pouvez nous donner un ordre d'idées de votre chiffre d'affaires annuel ?

  • Speaker #3

    C'est tellement variable. Je vais vous donner un ordre d'affaires. Franchement, ça oscille entre 30 et 40 cas, à part l'année dernière qui était une moins bonne année.

  • Speaker #1

    Ok, merci pour vos petites réponses.

  • Speaker #3

    Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Nous aimons tous prendre soin de son image, tel Narcisse contemplant son reflet bien sûr, nous sommes les artistes de notre vie et les artistes eux-mêmes nous le rendent bien. C'est le moment d'écouter la chronique de Morgane Nectou.

  • Speaker #3

    Soyons les artistes de notre vie, une chronique de Morgane Nectou.

  • Speaker #2

    Bonjour chers auditeurs, aujourd'hui avec la venue de notre invité, j'ai eu envie de vous parler de l'artiste en tant que miroir de l'être humain, mais pas que. L'artiste connaît les difficultés de l'humain, ses failles, il s'y plonge pour chercher l'inspiration et créer ses œuvres. Mais l'humain doit-il être obligatoirement torturé pour devenir un artiste ? Faut-il alors tout éprouver pour créer avec justesse ? Pourtant, si l'artiste nous touche à ce point, c'est qu'il sait retranscrire nos états. Et oui, comme le dit Grand Corps Malade dans cette magnifique chanson que je vous invite à écouter intégralement, elle aurait pu d'ailleurs faire l'intégralité de ma chronique, l'artiste est notre miroir, notre reflet. Mais quel lien entretient-on finalement avec notre propre reflet ? Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle ? À ce propos, Yves, Alexis et Maud, savez-vous que la véritable réplique est au fait ? Miroir magique au mur, qui a beauté parfaite et pure ? Si on remonte le temps, jadis, on ne pouvait contempler son reflet que dans le miroir de l'eau. Ce qui, je vous le rappelle, causa la perte de Narcisse, qui tomba en amour pour lui-même. Je vous entends déjà répliquer que tous les artistes sont un peu narcissiques dans le fond et que... Mais bref, je m'égare, revenons à nos miroirs. Savez-vous que l'évolution du miroir coïncide particulièrement avec l'essor du portrait et surtout de l'autoportrait à la Renaissance ? Il devient alors un instrument d'observation pour les artistes à la recherche d'une fidèle représentation d'eux-mêmes et de leurs sujets. Pourtant, longtemps prisés, les miroirs vénitiens notamment, coûtent à l'époque l'équivalent d'un navire. Vous imaginez bien que peu d'artistes peuvent s'offrir donc ce luxe. Le miroir devient alors un élément clé de la mise en abîme dans l'art. Qui ne se souvient pas du légendaire De Niro face à son miroir chez Scorsese, qui sera repris par Vincent Cassel dans la haine de Mathieu Kassovitz ? C'est à moi que tu parles ? C'est à moi que tu parles ? C'est à moi que tu parles ? Mise en scène d'ailleurs impossible, filmer un acteur face miroir sans laisser voir la caméra. Ce n'est pas la photographe qui me contredira sur la complexité de tourner cette scène. Mais Mathieu Kassovitz imagine alors un plan imparable. Kassel est en fait face à une doublure de lui-même, dos à la caméra. Et leurs gestes se répondent en miroir. Imaginez, symbolisez le miroir en retirant celui-ci de la scène. Quel brio ! Le miroir, dispositif qui interpelle directement le spectateur et pose un moment d'intimité entre l'acteur et le public. Nous, face au miroir, juste pour oser se voir. Voir son image reflétée dans le regard des autres Certains jours, ne pas l'aimer, vouloir être une autre Engager les hostilités avec son propre corps Et tout faire pour éviter ces mots qui blessent alors Pour aller jusqu'à soi, long est le chemin parfois J'avais une question pour notre invité aujourd'hui. Maud, quel rapport entretenez-vous,

  • Speaker #3

    vous,

  • Speaker #2

    avec votre miroir ?

  • Speaker #3

    Le rapport avec le miroir, c'est un super sujet. Merci pour cette belle chronique. En toute sincérité, pendant plusieurs années, je n'avais pas de miroir chez moi. Je suis une ancienne obèse. Ça a été compliqué de me réconcilier avec mon corps. et pendant je pense bien 3 ans il y avait zéro miroir chez moi et puis il y a un moment donné je me suis dit c'est pas possible et du coup j'ai fait le chemin inverse et je suis allée à la rencontre de moi et notamment l'exercice du miroir que je fais d'ailleurs en séance de photothérapie donc c'est très drôle et maintenant je prends plaisir, alors sans le côté narcissique de la chose mais je prends plaisir à me regarder à me dire je suis comme ça et en fait je m'aime comme ça et c'est ok en fait,

  • Speaker #1

    je ne suis pas parfaite et en même temps personne ne l'est et je pense que ce serait chiant si tout le monde était parfait mais maintenant ça se passe plutôt bien avec lui c'est devenu un copain j'aurais pu mettre Stromae et c'est comme ça qu'on s'aime ça marche aussi merci merci beaucoup Morgane pour votre chronique

  • Speaker #3

    Les voix de l'écho une émission présentée par Yves Maguin

  • Speaker #1

    Alors Maud, on est à l'ère du numérique, mais est-ce que vous faites un peu de photos argentiques ?

  • Speaker #3

    J'en ai fait au début. J'ai lâché l'affaire. Non pas que je n'aime pas, parce que je trouve ça magnifique. J'ai même fait du sténopé. Vous savez, la petite boîte en bois. J'ai le mot qui m'échappe, mais du coup, on allait en laboratoire. On avait un labo improvisé. Non, j'ai lâché l'affaire parce que... Parce que c'est quand même plus simple aujourd'hui, parce que même d'un point de vue, on va dire entre guillemets écologique, c'est qu'au moins tout de suite à l'écran, on peut faire un tri et éviter d'imprimer un milliard de photos pour avoir la bonne photo. Mais je suis très admirative des photographes qui continuent à travailler avec l'argentique. Après, je suis quand même d'une génération où c'était déjà un peu passé. Quand je suis arrivée sur le milieu de la photo, à l'âge à laquelle je suis arrivée sur le milieu de la photo, c'était déjà le numérique, il était déjà bien présent.

  • Speaker #1

    Il y avait déjà le numérique, mais on pouvait quand même trouver encore des pellicules.

  • Speaker #3

    Tout à fait, mais j'ai un bel appareil argentique, c'est celui de mon père qu'il a eu à son mariage et que si je veux, je sais que je peux le prendre. Mais ce ne sont plus les mêmes techniques.

  • Speaker #1

    Ah ça c'est sûr, ce n'est plus le même coup non plus. Et justement, vous venez un peu de l'évoquer, que pensez-vous de l'impact ? écologique que peut avoir la photographie ? Comment vous arrivez à jongler avec ça ? Parce que le numérique, même s'il ne se voit pas, pollue quand même énormément.

  • Speaker #3

    Il pollue beaucoup aussi, avec tous les serveurs. C'est vrai que on va être sur une écologie de papier, forcément. On va tuer un peu moins d'arbres. Mais par contre, effectivement, je pense que d'un point de vue de... pollution numérique justement et tout ce qu'il faut pour stocker toutes ces images là et au nombre d'images qui sont publiées par jour sur les réseaux je pense que ça pollue quand même énormément,

  • Speaker #1

    après j'ai pas les chiffres c'est pas toujours évident d'avoir tous ces chiffres il faut savoir que c'est à peu près 4% des émissions de gaz à effet de serre le numérique c'est autant que l'aviation en fait, en termes de pollution hum Vous parliez d'exposition tout à l'heure, que vous aimez traîner peut-être un peu dans les expos. Est-ce que vous faites vous-même des expositions ?

  • Speaker #3

    Alors ça fait longtemps que je n'en ai pas fait. Mais j'en ai eu fait, notamment quand j'habitais à Paris. Donc j'ai exposé plusieurs fois, dont dans une jolie galerie parisienne dans le Marais. Mais c'est vrai que ça fait longtemps que je n'ai pas été exposer mon travail, tout simplement parce que je me suis tellement concentrée sur... sur les clients et sur l'humain, que je n'ai pas pensé à faire une expo de ça, parce que ça ne serait pas de sens. J'ai un projet qui n'a pas encore vu le jour pour des raisons de santé, mais j'ai un projet autour de l'endométriose. Et j'ai fait un appel, d'ailleurs, et je renouvelle mon appel aux femmes qui souhaiteraient participer à ce projet, pour mettre en lumière des portraits de femmes atteintes par cette maladie. et du coup l'objectif ce serait d'aller vers une exposition d'accord,

  • Speaker #1

    super projet comment vous arrivez à gérer la post-production quel type de logiciel vous utilisez, ça peut être un peu technique même pour nos auditeurs si vous voulez en parler oui,

  • Speaker #3

    moi j'utilise principalement Lightroom qui est le logiciel de la famille Adobe, on fait un peu de pub. Pas trop, pas trop. Pas trop, pas trop. Et quand il faut, un petit peu Photoshop aussi pour certains trucs. Mais dans la mesure où je fais quand même très peu de retouches, puisque mon objectif c'est de conserver vraiment l'image la plus naturelle possible, je vais peut-être travailler un peu tout ce qui est contraste, couleurs et tout ça, parce que de toute façon l'œil est plus intelligent que la caméra, il voit plus de choses que la caméra, donc des fois j'ai besoin d'aller rehausser un peu les couleurs. Mais c'est vrai que je vais faire très très peu de retouches fortes, donc j'y passe pas des heures.

  • Speaker #1

    et puis ok alors la musique est inspirante et comme je le disais en recevant Morgane Poupard dans l'émission précédente la musique nous pousse aussi à la créativité il est temps de faire une petite pause musicale dans l'émission nous allons écouter Je veux plus mentir de Mathilde on reparle de ce choix musical avec mon invité Maud Weber juste après bonne écoute sur Radio G c'est fini

  • Speaker #4

    Les mensonges à rallonge artificiel sous vie c'est fini Les salades, les tromperies, vanité, tout pourri c'est fini Les situations bidons, les semblants, les fictions c'est fini Fini Le charme est comme moi, la lente et sœur, J'ai scarré le plus de pines pour te faire sauvre plus mon pime. Je ne veux plus jamais maquiller mon visage, pourquoi on m'oublie d'arrêter de se témoigner ? Non, c'est... Pourquoi on m'a dit que je ne pouvais pas te voir ? Pourquoi on m'a dit que je ne pouvais pas te voir ? C'est... Non, c'est... Non, c'est... Non, c'est... Non, c'est... Non,

  • Speaker #3

    c'est...

  • Speaker #4

    La linge est hors de prix, les talons, les bails, c'est fini Les tortures, les postures, injonctions à la con, c'est fini La culpabilité de jamais être assez, c'est fini Fini

  • Speaker #3

    Non,

  • Speaker #4

    je veux plus rien rater, je veux plus rien payer Un jour je vais crever, je veux mourir sans regret Sans honte, sans remords, faire face à la mort Vibre sans masque et sans phare, avant qu'il ne soit trop tard Résiliente et fière, mon courage en bannière Ne vis que deux vérités, plus jamais pas s'abîmer Plus jamais faire croire que je suis une autre Plus jamais me trahir, plus jamais me faillir Je veux plus mentir Le charme est comme moi, la perpétuosité, le scum ne plus d'être une grosse façon de pu mentir. Je ne veux plus jamais maquiller mon vide, pourquoi on m'oblige à déguster mes rames ? Fini.

  • Speaker #3

    Les voix de l'écho. Une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Vous êtes toujours branché sur Radio G et toujours à l'écoute de l'émission Les Voix de l'Éco. Je suis en compagnie de mon invité, la photographe Maud Weber, et toujours accompagnée de Morgan Nectou et Alexis Desjeux. Nous venons d'écouter Je veux plus mentir de Mathilde, une artiste qui a été découverte dans l'émission The Voice. Pourquoi avoir choisi ce titre musical, Maud ?

  • Speaker #3

    C'est une chanson que moi personnellement j'ai découvert par hasard sur Instagram parce que je ne regarde pas, n'ayant pas la télé forcément il y a un moment donné où il y a des trucs que je ne suis pas connectée. Je suis tombée par hasard sur cet artiste et en fait le texte m'a tellement parlé. Le je ne veux plus mentir c'est exactement en fait ce que moi je dis souvent. Déjà moi je suis très mauvaise menteuse, je n'aime pas mentir et je ne veux pas aider les autres à mentir et surtout en image. Donc du coup ça me parle. énormément, en plus, effectivement, elle parle du place du corps de la femme dans la société, le fait qu'il faut se maquiller, qu'il faut cacher son âge et tout ça. Voilà, donc c'est un texte que moi, j'aime beaucoup.

  • Speaker #1

    Et puis, Mathilde, pour ceux qui ne la connaissent pas, c'est une femme qui a 40 ans, qui est une femme forte également. Voilà, donc, très, très beau texte, effectivement. Merci, parce que j'étais passé à côté, je ne la connaissais pas non plus. il fallait écouter les autres chansons elles sont très bien aussi ce qui est très intéressant c'est qu'elle propose en plus gratuitement son contenu musical pour justement pouvoir écouter comme ça sur les plateformes de streaming et même on peut même utiliser j'ai vu ça en creusant un petit peu en préparant l'émission qu'on peut utiliser ces chansons même quand on fait du streaming ou ce genre de choses donc vraiment j'aime beaucoup la démarche merci beaucoup Maud pour cette découverte en tout cas avec plaisir merci Est-ce que vous transmettez votre passion à des jeunes, Maud Weber ?

  • Speaker #0

    Alors oui, c'est aussi une de mes casquettes. J'enseigne depuis 2012 maintenant dans des écoles d'art appliqué. Donc quand je suis arrivée à Angers, j'ai continué dans ce chemin-là, donc j'interviens dans... dans différentes écoles arrangées. Et j'interviens aussi, je fais mes propres formations, où là, le public ne va pas forcément être très jeune, mais ils sont les bienvenus aussi.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire, comment utiliser son appareil pour prendre des photos ?

  • Speaker #0

    Je ne fais pas forcément des cours de photos, quoique dans les écoles, effectivement, je fais des workshops photos, je fais des workshops d'images de soie, d'images de marques. Ça m'arrive même de faire des workshops design d'espace, puisque c'est quand même mon ancien métier. Et la particularité que j'ai, c'est que j'enseigne la photo au smartphone. Alors je vais peut-être apprendre un mot aujourd'hui à certains auditeurs, la phonéographie. C'est le mot qui est écrit dans le Dico pour dire l'art de faire des photos avec son smartphone. Et en fait, j'enseigne principalement, on va dire, à des entrepreneurs qui ont envie aussi de prendre la main sur leur image et qui n'ont peut-être pas les moyens d'avoir un photographe attitré toute l'année pour avoir des meilleures images pour communiquer sur le réseau, mais aussi à n'importe quel passionné de photo qui a envie d'améliorer ses photos au smartphone pour ses vacances, pour la famille, pour ses voyages, enfin voilà.

  • Speaker #1

    Ok, super et alors justement, je suis un peu obligé d'en parler à un mot de Weber, mais qu'est-ce que vous pensez de l'impact de l'intelligence artificielle aujourd'hui sur la photographie ? Parce que ça touche directement votre métier.

  • Speaker #0

    Oui, alors je pense qu'il y a le pour et il y a le contre il y a le pour parce que ça peut faire vraiment gagner du temps je pense à certains photographes qui utilisent beaucoup de technicité beaucoup de lumière, beaucoup de choses pour faire des simulations d'images ça peut être aussi très pratique si on veut un style d'image animé si j'ose dire maintenant moi qui prône quand même l'image de la vérité à un moment donné je me dis moi en tout cas dans ce que je propose ça peut pas coller puisque je vois pas comment mon modèle qui est mon client où je veux le montrer en vérité je peux le mettre dans une image artificielle et à un moment donné ça colle pas dans mon cerveau mais je pense que ça peut être pratique pour certains trucs il faut comme tout l'utiliser de manière en parcimonie. On ne va pas trop l'utiliser.

  • Speaker #1

    Attendez, j'ai déjà mis votre micro, Alexis.

  • Speaker #2

    Pardon, et citer les droits, si je peux me permettre. On doit dire qu'on a fait une image créée par la vision artificielle. Moi, ça rentre dans les choses importantes à préciser.

  • Speaker #0

    Je te rajouterais même qu'il faut préciser les droits des photographes aussi et des créateurs d'images. Donc, tant qu'à faire, on cite les droits tout le temps. Et maintenant, sur les réseaux, je ne sais pas si vous avez vu, mais... En tout cas, sur Instagram, il faut cocher. Quand c'est fait avec de l'intelligence artificielle, il y a la case au moment où tu publies. Donc, effectivement, oui, raison de préciser.

  • Speaker #1

    Alors, justement, avant de vous laisser la parole, Alexis, nous allons jouer. Pour ce deuxième mini-jeu en mode Weber, je vais faire votre portrait chinois. Est-ce que vous êtes prête ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Alors, quel est votre plat cuisiné préféré ?

  • Speaker #0

    C'est un pratatouille.

  • Speaker #1

    Votre série préférée ?

  • Speaker #0

    Voilà, c'est vieux. J'aimais bien Ali Macbill.

  • Speaker #1

    Votre couleur préférée ?

  • Speaker #0

    Le jaune.

  • Speaker #1

    Votre sport préféré ?

  • Speaker #0

    Marcher. Est-ce que c'est un sport ? Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Votre ville préférée ?

  • Speaker #0

    Je vais déranger.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous jouez aux jeux vidéo ?

  • Speaker #0

    Pas du tout.

  • Speaker #1

    Quel est votre dernier lieu de vacances ?

  • Speaker #0

    La Jordanie.

  • Speaker #1

    C'est sympa.

  • Speaker #0

    Magnifique.

  • Speaker #1

    Et pourquoi vous levez-vous le matin ?

  • Speaker #0

    pour augmenter le taux vibratoire de la mort sur Terre waouh ah oui quand même c'est pas rien grosse ambition que je fais à petite échelle avec chacun d'eux qui passe devant mon objectif ok

  • Speaker #1

    super merci Maud pour ces réponses

  • Speaker #3

    Les voix de l'écho une émission présentée par Yves Maguin

  • Speaker #1

    Est-ce que vous aimez jouer au tout simplement mode ?

  • Speaker #0

    Jouer à quoi ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, aux jeux de société ou autre ?

  • Speaker #0

    Honnêtement, pas spécialement.

  • Speaker #1

    D'accord. Il paraît que le jeu, et notamment les jeux de société, ont des vertus et aident à cultiver notre assertivité. Et donc, c'est le moment d'écouter la chronique d'Alexis des jeux.

  • Speaker #3

    Mieux vivre ensemble avec assertivité. Une chronique d'Alexis des jeux.

  • Speaker #2

    Bonjour chers auditeurs, quel que soit votre genre, obédience et croyance toute personnelle. Ce midi, je souhaiterais vous parler des vertus du jeu pour vous aider à cultiver votre assertivité. Et j'espère que je vais convaincre notre auditrice que le jeu en a beaucoup.

  • Speaker #1

    Et alors justement Alexis, quelles sont les passerelles entre ces deux sujets ?

  • Speaker #2

    Eh bien si on prend les écrits de Pascal Derue que je vous invite à lire, il a écrit un livre qui s'appelle Le jeu vous va si bien aux éditions du Souffle d'or. Il écrit je trouve avec beaucoup de justesse à propos du jeu de société. Jouer nous réunit, jouer nous rapproche, jouer nous fait rire, jouer tisse entre nous des liens de vie. Et moi j'ajouterais, jouer nous transporte hors du temps, nous apporte du plaisir, cultive notre imagination et nous enrichit de plein de manières, vous allez voir. Loin d'être un simple divertissement, les jeux de société offrent un cadre ludique et stimulant pour s'entraîner à communiquer de manière plus affirmée et efficace tout en respectant l'autre. Notre fameux comportement assertif.

  • Speaker #1

    Et alors justement, de quoi parle-t-on exactement Alexis quand on parle de jeux de société ?

  • Speaker #2

    Ah oui, question stratégique. Pour tous les parents qui peuvent considérer le jeu de société comme un terrain de prédilection réservé aux enfants. Je dirais qu'il n'en est rien. Car si l'on regarde la diversité des jeux, c'est un peu phénoménal. Jeux de rôle, coopératifs, rapidité, bluff, stratégie, observation, adresse, avec des cartes, avec des dés, avec des figurines, avec un plateau, avec des pions. De 7 à 99 ans. Évidemment, il y a des jeux ultra connus, Monopoly, Scrabble et Shake Puzzle, oui. Mais il y a plein de jeux, une diversité hyper variée. Un Wanted qui vous plonge au milieu du Far West, un Colossus Arena dans un monde fantastique, un Ghost Story où vous incarnez des ninjas dans une ambiance médiévale, un Living Forest où vous êtes parti dans un monde féerique, ou toutes les thématiques autour du cinéma. Le Seigneur des Anneaux, Harry Potter et j'en passe. Il y en a pour toutes les mains et toutes les têtes.

  • Speaker #1

    Ok Alexis, mais quelle est la diversité, enfin c'est une vraie diversité, c'est ce que vous nous apportez, mais en quoi tous ces jeux nous aident à cultiver justement notre assertivité ? Parce que c'est ce que vous nous avez annoncé au début quand même.

  • Speaker #2

    Oui, mais il fallait bien que je pose le décor Yves. Nous verrons aujourd'hui trois vertus qu'apporte le jeu pour cultiver votre assertivité et je continuerai dans une prochaine chronique. La première vertu c'est sortir de votre zone de confort. Eh oui, de nombreux jeux obligent à interagir avec l'autre, à prendre des décisions, à s'exprimer en public avec les autres joueurs et à défendre son point de vue. On va prendre un jeu qui s'appelle Chromagnon, un jeu en équipe à l'ère néandertalienne où chaque joueur fait partie d'une tribu au caractère assez loufoque. L'un des membres de l'équipe doit faire découvrir les mots aux autres joueurs en réalisant des épreuves, en mimant, en grognant, en modelant, en fabriquant des phrases sur une base d'un vocabulaire très restreint. En dessinant avec du charbon de bois, cela peut être particulièrement bénéfique pour les personnes timides, peu à l'aise en société, car cela encourage à sortir de sa zone de confort et à oser s'affirmer. Deuxième vertu du jeu, apprendre à gérer les conflits. Que ce soit pour négocier un échange dans un jeu de plateau ou contrer les attaques d'un adversaire dans un jeu stratégique ou de jeu de cartes, les jeux de société confrontent régulièrement les joueurs à des situations de conflits. Prenons un exemple assez génial d'un jeu qui s'appelle la Runta. Je vous fais le résumé de l'éditeur. Bienvenue dans la magnifique île de la République de la Bananas. Les paysans de l'île y sont pauvres, les intellectuels sont opprimés et sa classe moyenne au bord de l'extinction. Quelques opulentes familles dirigeantes y disputent le détournement de l'argent versé par les surpuissances qui soutiennent le gouvernement corrompu. et vous comptez bien en profiter pour devenir le maître de ce lieu. Résumé de l'éditeur, n'y voyez aucune critique de notre société contemporaine. C'est totalement fictif. Enfin, pas tout à fait. Dans ce jeu, bluff, trahison, négociation, constituent donc un excellent terrain d'entraînement pour apprendre à gérer les désaccords de manière constructive, à trouver les compromis. Pas toujours facile d'accepter la défaite dans ce monde de bruit. Troisième vertu du jeu, le développement de la confiance en soi. En progressant dans un jeu et en remportant des victoires, les joueurs renforcent leur confiance en soi. Cela peut se traduire par une plus grande assurance dans la vie de tous les jours, une meilleure capacité à s'exprimer et à défendre ses idées. Je vais prendre l'excellent exemple du jeu de rôle comme Donjons et Dragons, mais il en existe dans tous les univers. Un conteur plante le décor. Tel un metteur en scène, il plonge les joueurs dans une intrigue épique pour la quête d'un trône. Les joueurs, comme au théâtre, incarnent les héros de cette histoire. Preux chevaliers, pirates filous, fantasques magiciens, joyeux troubadours. Chacun a son caractère, ses objectifs, sa vision du monde. Complots, intrigues, choix multiples, rebondissements font que vous devez prendre position. Faire des choix et interagir en permanence avec les autres joueurs et les personnages de l'histoire, animés et mis en scène par le meneur de jeu, pour trouver le meilleur chemin vers un dénouement parfois tragique et souvent heureux. Voici ces trois premières vertus du jeu. Je continuerai dans notre prochaine émission à vous les vanter, mais prenez soin de vous et de vos proches. Faites les choses avec plaisir, audace et envie, si ça vous branche. Belle journée à toutes et à tous. Et pour notre invité, est-ce que vous pouvez nous dire, Maud, quel est ton jeu de société préféré ? Ou jeu tout court, si ce n'est pas un jeu de société.

  • Speaker #0

    Jeu de société préféré ? Honnêtement, je n'en fais pas. Mais je me rappelle du Time's Up. Ça, c'était drôle.

  • Speaker #1

    ça c'était drôle surtout quand je suis avec la bonne équipe quand tu connais bien la personne tu peux vraiment gagner facile le time's up merci beaucoup Alexis Desjeux pour cette chronique en lien un peu avec votre nom de famille également sans mauvais genou non

  • Speaker #2

    oui les temps, moi j'aime beaucoup

  • Speaker #3

    Les voix de l'écho une émission présentée par Yves Maguin

  • Speaker #1

    Alors Maud Weber nous avait dit tout à l'heure que vous étiez partie en Jordanie mais est-ce qu'il y a une destination de rêve que vous aimeriez photographier ?

  • Speaker #0

    Il y en a tellement photographier une destination en fait c'est pas tellement une destination que j'aimerais photographier c'est plutôt les habitants de ces destinations là faire des portraits de locaux comme on dit hum et j'avoue que l'Afrique me tend très bien

  • Speaker #1

    Ok, super Alors tout à l'heure vous avez parlé de phonographie donc photographie, non c'est ça ? Phonéographie Phonéographie justement comment est-ce que vous voyez l'évolution, on a parlé un peu d'IA aussi la photographie à l'ère des réseaux sociaux et des smartphones.

  • Speaker #0

    Oui, alors, effectivement, il y a déjà de l'IA dans la photographie au smartphone la plupart du temps. Il faut décocher le petit bouton pour éviter que les filtres se fassent tout seuls. Donc, c'est déjà intégré, en fait, depuis longtemps. Alors, c'est des IA, on va dire légères, qui vont permettre d'avoir... une meilleure couleur, ce genre de choses. J'ai vu que sur certains modèles qui sont en train de sortir, tu peux carrément, si tu fais plusieurs photos, remplacer la tête de la personne pour que tout le monde ait la banane au moment où tu fais la photo. Tu en as toujours un qui ferme les yeux. Avec cette technique-là, tu pourras remplacer celui qui ferme les yeux.

  • Speaker #1

    Plus besoin de Photoshop.

  • Speaker #0

    Plus besoin de Photoshop. Alors j'avoue que pour les petites photos de famille, c'est quand même pratique. Je pense que c'est intégré maintenant de toute façon tant que ça reste léger ça va aller mais c'est vrai que je pense à tous les filtres pour les types Snapchat où tu as des oreilles de lapin des trucs qui sont complètement rocambolesques ça peut être très drôle ceci dit mais il y a un moment où

  • Speaker #1

    il y en a quand même beaucoup il y en a quand même beaucoup vous parlez de photographie en extérieur tout à l'heure est-ce qu'il y a un moment dans la journée qui est pour vous la meilleure pour prendre une photo ?

  • Speaker #0

    alors il y a des heures qu'il faut respecter en photographie mais il y a des heures qu'il faut respecter en fonction du sujet qu'on photographie c'est à dire que par exemple si tu fais une séance photo portrait on dit toujours qu'à midi c'est quand même pas la meilleure heure pour aller faire des photos puisque le soleil est en zénith Ça vient créer sur le modèle des ombres très dures. Maintenant, si on veut faire une séance photo d'architecture, c'est la meilleure heure, parce qu'on va avoir des grosses ombres bien marquées sur les bâtiments, et en photo d'archi, c'est magnifique. Donc ça va dépendre plutôt de ce qu'on photographie. Après, en portrait, les moments de la journée où la lumière est vraiment oblique et un peu rasante, donc au début de la matinée et en fin de journée, sauf si tu veux un côté très jaune et du coup tu attends qu'il y ait vraiment le coucher de soleil pour avoir ces couleurs-là. Pour moi, il faut choisir aussi en fonction du sujet qu'on photographie et pas juste comme ça.

  • Speaker #1

    et forcément avec du soleil un temps couvert,

  • Speaker #0

    nuageux ça peut être très pratique parce que les nuages étant blancs ça vient aussi faire diffuseur et ça évite aussi que ton modèle il ait les yeux tout pliés au moment où tu appuies sur le bouton qu'il soit pas ébloui non non ça dépend de l'intention et du message aussi qu'on veut faire véhiculer il y a vraiment toujours moyen de s'arranger et puis de toute façon la météo on la subit donc il y a un moment où il faut avoir un moment il faut trouver des solutions pour s'en accommoder.

  • Speaker #1

    Alors on parlait tout à l'heure un peu d'écologie et d'impact environnemental de la photo. Dans les voies de l'éco, on parle aussi un peu écologie. Qu'est-ce que vous mettez en place, Maud Weber, pour être plus éco-responsable dans votre quotidien professionnel, mais aussi personnel ?

  • Speaker #0

    Personnellement, je suis piétonne, je voyage en transport en commun. Je fais très attention à ce que j'achète qui n'est pas d'emballage, qui ne sert à rien. Je recycle beaucoup. Et puis dans mon quotidien professionnel, n'ayant pas de studio, du coup je n'ai pas besoin de lumière, de machin, de tout ça. et je voyage vraiment léger j'ai mon boîtier, mes trois objectifs et c'est tout en fait pas de lumière d'appoint au cas où ? toujours je m'adapte vraiment à l'environnement naturel ok,

  • Speaker #1

    c'est bien ça Bravo !

  • Speaker #0

    Étant piétonne, je suis un peu obligée en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr. Ou alors un gros side-down.

  • Speaker #0

    Je peux avoir éventuellement un réflecteur qui va me permettre de rediriger un peu la lumière, mais c'est pareil.

  • Speaker #1

    Ça, ça va, c'est pliable.

  • Speaker #0

    C'est pliable, je l'ai depuis dix ans.

  • Speaker #1

    Comment vous arrivez à maintenir votre équilibre entre vie pro et vie perso en tant qu'artiste photographe ?

  • Speaker #0

    Avant d'arriver à Angers, c'était très compliqué parce que je bossais 7 sur 7. Et puis j'ai fait le choix de me rapprocher à Angers pour me rapprocher de ma famille qui a migré dans la région. Et c'est plus facile maintenant d'accorder du temps et de prendre le temps d'être avec mes proches. donc c'est pas encore parfait parce que je suis quand même une boulimique de boulot mais c'est quand même mieux je progresse sur ce chemin là d'accord,

  • Speaker #1

    et est-ce que vous avez ou en tout cas est-ce que vous pouvez nous partager une expérience où vous avez dû complètement improviser parce que finalement ça se passait pas comme vous aviez prévu alors je pense à une séance photo où justement j'ai dû arrêter la séance photo une

  • Speaker #0

    femme qui vient me voir pour une photo pour faire une photo de CV, tout simplement. En soi, pas très compliqué comme exercice, juste qu'on est en lumière naturelle. On faisait ça dans les hauteurs d'Angers, près du château. La météo n'était pas très clémente ce jour-là, mais on s'en sortait bien. Et puis, c'est surtout qu'à un moment donné, je me rends compte qu'on n'y arrive pas, qu'elle est bloquée devant l'objectif, que j'ai beau faire mes meilleures blagues que j'ai en ressources, ça ne fonctionne pas. Et la météo, du coup le temps vraiment s'est gâté, il s'est mis à pleuvoir et en fait je me suis servi de ça comme excuse en disant on va s'arrêter, on va aller se mettre à l'abri puis on va discuter. Et en fait en la faisant discuter, je me suis aperçue qu'effectivement elle avait un problème sur le fait d'aller chercher un travail parce qu'en fait elle avait quitté son ancien emploi à cause de harcèlement au travail. Et donc forcément pour elle faire une photo de CV, ça impliquait le fait de retourner sur le marché du travail et de peut-être prendre le risque de se retrouver dans une situation pas facile pour elle. Et donc en mettant un peu les choses à plat autour d'un bon thé, on a pu mettre le doigt là-dessus et j'ai pu libérer certaines choses. Et le soleil est revenu. Et du coup, on est reparti. Et voilà, dix minutes après, j'avais ma photo et c'était magique. Mais l'imprévu.

  • Speaker #1

    Belle gestion en tout cas. Merci. C'est imprévu. Où est-ce que des auditeurs peuvent suivre votre... Vous avez parlé de votre site internet tout à l'heure qui a un peu changé. Mais sur les réseaux sociaux, par exemple, est-ce qu'on peut suivre votre travail ?

  • Speaker #0

    Oui, alors j'ai des comptes un peu partout, sur Facebook, sur LinkedIn, sur Instagram. pas grand chose depuis un an, en toute sincérité. J'ai un peu fait une overdose des réseaux sociaux. Le problème, c'est quand tu fais beaucoup d'images, à un moment donné, t'en peux plus. Ça va revenir. C'est en cours, donc les comptes sont bien là. Je vais revenir. Mais j'ai pris du temps aussi de recul pour mieux réfléchir à ce que j'avais envie de communiquer aussi moi à travers les images, parce que j'ai longtemps gardé le secret de mes images, parce que je voyais mes... Je voyais un peu mes clients comme si c'était un peu comme un psy où il ne fallait pas partager. Maintenant, j'y vais un peu plus à partager, bien sûr, avec leur autorisation.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Maud Weber. Nous arrivons à la fin de l'émission Les Voix de l'Éco. Merci d'être venu nous parler de photographie. Merci à Morgane Nectou et à Alexis des Jeux pour vos chroniques. On se retrouve le mercredi 12 juin de midi 10 à 13h sur le 101.5 FM ou via le web sur le site radio-g.fr. Nous serons normalement au cœur même de l'émission car nous devrons parler de causes environnementales. En tout cas, je l'espère. En tout cas, prenez soin de vous et merci d'avoir choisi TA Radio G.

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