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Les voies de l'éco 📢

L'importance des réseaux pro avec Thibault BEUCHER

L'importance des réseaux pro avec Thibault BEUCHER

49min |27/11/2024
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Description

Actuellement à la tête de l’Anjou Business Club, Thibault BEUCHER accompagne et fédère un réseau dynamique de professionnels et d’entrepreneurs locaux ; en les aidant à construire des connexions riches et porteuses de sens. Avant cela, il a marqué son passage en tant que directeur du Réseau Entreprendre Maine-et-Loire, pendant 13 ans. Il a contribué à accompagner et propulser de nombreux projets entrepreneuriaux.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour

  • Speaker #1

    à toutes et à tous, bonjour auditeurs du 101.5 FM et internautes du site radio-g.fr Bienvenue dans cette nouvelle émission, les voix de l'écho. Aujourd'hui, j'ai l'immense plaisir d'accueillir un homme passionné, engagé et animé par un profond désir d'aider les autres à trouver leur place. Une personnalité inspirante, un acteur clé de notre territoire, je n'ai pas peur de le dire, et surtout créateur de liens. Un homme qui, par son énergie et ses projets, compte avancer nos entreprises. et pour m'accompagner aujourd'hui en studio le chef hervé chesneau bonjour chef qu'allait calons nous surtout déguster aujourd'hui

  • Speaker #2

    Eh bien, merci. Bonjour, mon cher Yves. Merci à tous les invités d'être là aujourd'hui. Eh bien, moi, je vous parlerai de la cuisson, pas dans le sel, mais la cuisson au sel.

  • Speaker #1

    Alors, la cuisson au sel, j'attends de voir ce que ça donne, effectivement. Et également, en studio, notre communicant assertif, Alexis Desjeux. Bonjour, Alexis. De quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ?

  • Speaker #3

    Bonjour Yves. Bonjour, chers auditeurs. Nous allons voir aujourd'hui les bienfaits des réseaux d'entreprise pour cultiver son assertif.

  • Speaker #1

    Eh oui, chers auditeurs et auditrices, je reçois aujourd'hui... Mon mentor, celui qui m'a permis de faire de la radio dès septembre 2020. Pour cette nouvelle édition des Voix de l'Éco sur Radio-G, bien sûr, je reçois Thibaut Bechet.

  • Speaker #2

    Les Voix de l'Éco,

  • Speaker #1

    une émission présentée par Yves Maguin. Alors actuellement... À la tête de l'Anjou Business Club, Thibaut Bechet accompagne et fédère un réseau dynamique de professionnels et d'entrepreneurs locaux en les aidant à construire des connexions riches et porteurs de sens. Avant cela, il a marqué son passage en tant que directeur du réseau entreprendre Ménéloir où il a contribué à accompagner et propulser de nombreux projets entrepreneuriales. Bonjour Thibaut et bienvenue dans le studio de Radio-G.

  • Speaker #2

    Bonjour Yves. Et bonjour Hervé, bonjour Alexis, bonjour à toutes et à tous. Ravie d'être là avec vous aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Alors Thibaut, je voulais commencer par votre parcours en fait. Je me dis que ça peut être intéressant justement.

  • Speaker #2

    Depuis ma naissance ?

  • Speaker #1

    Non, pas depuis votre naissance. Ah non,

  • Speaker #2

    parce que ça va être très long. Oh là là.

  • Speaker #1

    Mais justement, qu'est-ce qui vous a motivé à devenir manager de l'Anjou Business Club ?

  • Speaker #2

    Je crois que c'est, d'une part, j'ai de l'énergie à revendre. Donc là, je me dis, si je peux mettre mon énergie au service des autres, pourquoi pas ? Et puis, comme vous l'avez brillamment dit dans votre introduction, en préambule, je pense que j'aime créer des liens entre les personnes. Moi, je me couche satisfait quand j'ai réussi à permettre à des personnes de faire de belles rencontres. Et on en fait tous les jours, des belles rencontres. Et ce sont souvent d'ailleurs les belles rencontres qui vont façonner notre parcours professionnel, parfois même personnel. Et ça, je trouve ça toujours passionnant. Donc si moi, humblement, modestement, à ma place, à mon petit niveau, je peux permettre à des gens, à des personnes, pardon, de faire de belles rencontres, j'adore. je kiffe et c'est toujours ce qui m'a animé dans tout ce que j'ai fait mais j'aime les gens d'une façon générale Et justement votre parcours alors avant l'Ange au Business Club,

  • Speaker #1

    je l'ai raconté un petit peu, il y avait effectivement le réseau Entreprendre mais si on monte encore un peu plus loin, avant le réseau Entreprendre il y avait quoi ?

  • Speaker #2

    Il y a eu pas mal de choses parce que je suis très vieux, la réalité c'est qu'il y a eu toujours autour de la personne j'ai d'abord eu une entreprise pendant des années où j'habillais des dames très élégantes et des enfants sages et je me régalais chaque jour à habiller de très belles personnes. Et j'étais très fier de voir des personnes qui portaient les vêtements que j'avais créés. Enfin, que j'avais créés. J'avais des équipes avec moi qui créaient tout ça. Mais la réalité, c'est que je prenais énormément de plaisir à avoir des clientes, principalement, qui étaient fiers d'acheter mes produits, qui les portaient avec élégance et qui me remerciaient de ce que j'avais fait pour elles. Ça, je trouvais ça génial. J'ai œuvré pendant quelques années aussi dans une des organisations patronales qui s'appelle la CPME, qui est très implantée. Et c'est là où j'ai côtoyé bon nombre de chefs d'entreprise. Et là... Tous les jours, je découvrais des projets, des idées, des personnes qui avaient envie d'entreprendre au sens, prendre en main et qui faisaient, qui étaient dans l'action. Et ça, je trouvais ça extraordinaire. Et bien avant ça, j'étais tout jeune à l'époque. Je me souviens, j'ai travaillé chez Decathlon à fond la forme. pas tellement par rapport à mon amour du sport parce que pour ceux qui me connaissent ils sauront que je ne suis pas vraiment le sportif incarné mais par contre c'était plutôt par la richesse de la rencontre, j'accueillais mes clients c'était un show à l'américaine à chaque fois que j'avais un client qui venait m'acheter un vélo parce que je trouvais ça génial de découvrir des personnes et puis d'essayer de leur apporter la meilleure solution par rapport à leur utilisation de vélo et donc je dois avouer que la relation client la rencontre, le contact je trouvais ça extraordinaire En tout cas on va dire Thibaut que vous êtes

  • Speaker #1

    ĂŞtre un sportif comme Churchill.

  • Speaker #2

    C'est ça, exactement, c'est exactement le même profil. Ou comme Gérard Larcher, si vous voulez, c'est un peu les mêmes physiques. Voilà,

  • Speaker #1

    exactement. Et donc, vous avez passé 13 ans, si je ne dis pas de bêtises, au réseau d'entreprendre du Maine-et-Loire. C'est quoi le moment le plus marquant que vous avez eu à faire en 13 ans ?

  • Speaker #2

    Alors, je ne sais pas si c'est le plus marquant, parce que je n'ai pas... Voilà. À chaud comme ça, quand vous me parlez du réseau Entreprendre une Musique, ce qui m'a le plus... J'ai beaucoup, beaucoup aimé l'organisation chaque année d'une grande fête annuelle qui s'appelle la fête des lauréats, dont l'objectif est de mettre en avant tous ceux qui ont eu l'audace et le courage d'entreprendre, à savoir de créer ou reprendre une entreprise. Et chaque année, on a fait des fêtes et je sais que certains d'entre vous étaient présents à ces fêtes-là. Et là, j'adorais en fait. J'adorais parce que je pense que c'est très égoïste un petit peu, mais j'avais le public. Il y avait énormément de monde. C'était très festif, je mettais en avant les gens et à chaque fois, je trouve, on a réussi à surprendre, à faire l'effet waouh, à emmener un événement un petit peu atypique. On a organisé des kermesses, on a fait faire du saut en parachute, on a organisé un cirque, on a fait des courses de chevaux sur l'hippodrome des ventards. Bref, on a toujours eu, tous les ans, des idées de dingue où tout le monde nous disait non mais c'est pas possible Vous n'allez pas y arriver, c'est impossible. On ne peut pas privatiser la plage du lac de Maine et organiser une beach party sur la plage du lac de Maine avec des joueurs de volet, etc. Ce n'est pas possible. On l'a fait.

  • Speaker #1

    Et vous l'avez fait.

  • Speaker #2

    Et ça, en fait, c'est peut-être ma plus grande source de satisfaction. Mais après, si je devais revenir sur le réseau Entreprendre, je dois avouer qu'après avoir accompagné plus de 200... Alors accompagné, ce n'est pas moi qui les accompagnais, mais je faisais accompagner par les autres, évidemment. Plus de 200 projets, ça vous donne une patate monstrueuse.

  • Speaker #1

    Et alors justement, quelles sont les valeurs personnelles qui vous animent pour ce type de poste d'animation de réseau ?

  • Speaker #2

    Le réseau entreprendre, ce sont avant tout des valeurs humanistes. C'est tourné vers l'autre. C'est quand même le seul réseau, la seule association qui existe. Peut-être pas la seule association qui existe, mais en tout cas le seul réseau de dirigeants-chefs d'entreprise où le principe, c'est de payer, puis de donner du temps pour aider les autres. Et je me souviens, quand j'étais directeur du réseau Entreprendre, combien j'ai rencontré de chères entreprises à qui j'exposais la pertinence et l'intérêt de cette association. Tournée vers l'autre, altruiste, comme on dit. Et je leur disais, c'est pas compliqué, vous allez devoir vous acquitter d'une cotisation annuelle, qui est quand même pas donnée, mais bon, voilà, qui est là. Et puis, vous allez en plus un petit peu donner du temps pour accompagner, aider, partager votre expérience. Et là, il y en a, ils me regardaient, ils disaient, mais c'est pas possible. C'est quoi le principe ? Moi, si je paye, je veux quelque chose en retour. Je paye parce que j'ai quelque chose. Là, je paye et puis je donne. c'est l'un des rares réseaux où il y a ça et c'est ce qui en faisait pour moi la plus belle chose et ce qui fait encore aujourd'hui la plus belle chose parce que à mon sens il n'y a pas d'autres réseaux comme ceux-là et même celui que j'anime aujourd'hui l'Anjou Business Club, ça n'a rien à voir

  • Speaker #1

    Justement l'Anjou Business Club, c'est quoi les objectifs principaux de ce club ? J'imagine que c'est un peu différent quand même du entreprendre Non,

  • Speaker #2

    non Yves, c'est pas un peu différent c'est complètement différent, ça n'a rien à voir Alors expliquez-nous Si, on va peut-être en parler tout à l'heure avec votre chroniqueur émérite sur la notion de réseau. Et en fait, tous les réseaux, c'est un peu pareil. C'est créer des liens, c'est faire de la proximité, c'est pouvoir s'intéresser à l'autre. Il faut être curieux pour être dans un réseau. Si on n'est pas curieux, on ne va pas dans les réseaux. On reste chez soi, on regarde Netflix. Mais si on est curieux, on va dans les réseaux. Mais les deux réseaux n'ont absolument rien à voir. L'Anjou Business Club porte très bien son nom. C'est un réseau de business. C'est un des rares réseaux club en France qui affiche et qui assume le fait de faire du business. Parce que tous, dans vos boîtes, vous avez besoin de gagner du pognon. Vous avez besoin de faire du chiffre. Comment on fait pour faire ça ? On va à l'Angeau Business Club. Et là, on crée des liens business. Et là, on apprend ce que c'est que le business. On apprend à communiquer. On profite de personnalités d'exception chaque mois pour s'inspirer, mais aussi pour communiquer et valoriser sa propre activité, ses valeurs, ce que l'on est. Ça, à mon sens, ça va. Et tout ça, parce que je vieillis, donc je fais encore plus attention à ça, dans un cadre très élégant, avec des bons vins. Là, je parle au chef qui me regarde avec attention et qui adorerait probablement participer à mes déjeuners parce que c'est une très belle table, chef, à chaque fois. C'est des beaux mets, c'est un bon vin. Bon, presque à chaque fois. Parfois, il y a eu des loupés. J'étais exigeant et non, j'ai parfois râlé. Parce que c'est très important tout ça.

  • Speaker #1

    Effectivement. Alors vous parlez donc de l'Anjou Business Club, c'est un réseau de franchises, c'est ça ? Comment ça fonctionne ? Oui,

  • Speaker #2

    alors l'Anjou Business Club, je n'ai rien inventé, à toutes celles et tous ceux qui pensent que je suis un génie créatif, absolument pas. J'ai acheté une franchise, tout simplement, qui a été créée dans le nord de la France par un type qui s'appelle Olivier Talbert, qui est adorable, que j'embrasse si jamais il écoutait Radio G, et à qui il est arrivé à la fin d'une partie de tennis et de se retrouver à table en discutant et en partageant le bout de gras. un défilé permanent de personnes qui venaient lui demander conseil. Ah bah, tu connais pas un tel. Ah bah, tu pourrais pas m'aider à rencontrer un tel. Ah bah, tiens, je cherche à développer mon business. Est-ce que tu pourrais ? Etc, etc. Il s'est dit, mais finalement, autour de la bonne chair, autour de la bonne table, un peu à la française, eh bien, c'est peut-être là qu'on fait les plus belles rencontres. C'est peut-être là qu'on peut créer des liens. Dans un autre contexte que derrière un bureau avec qu'est-ce que tu me vends ? Qu'est-ce que je te vends ? Qu'est-ce que tu m'achètes ? Qu'est-ce que je t'achète ? Là, il est dans un autre cadre. Il a découvert cette idée extraordinaire. Il s'est dit, mais ça, on peut en faire un club. On peut en faire quelque chose. Et donc, il a créé un espèce de club un peu british, un peu à l'anglaise, un club privé, sélectif. Il n'est pas ouvert à tout le monde, ce club, malheureusement.

  • Speaker #1

    Et justement, c'est quoi les profils types qu'on peut retrouver dans le club ou en tout cas les profils d'entreprise et d'entrepreneur ?

  • Speaker #2

    Plutôt des profils de personnes qui fabriquent des choses. Une des baselines du business club, c'est plutôt que d'aller faire de la co-traitance, de la sous-traitance à l'autre bout de la France, de l'Europe ou du monde. Il y a peut-être à côté de chez vous quelqu'un qui peut vous aider à fabriquer ce dont vous avez besoin. Et donc, on va plutôt avoir des personnes qui ont des machines dans leur entreprise. Voilà. Donc, tout ce qui va toucher beaucoup d'industriels, mais l'industrie au sens large, pas que la métallurgie. L'industrie textile, l'industrie agroalimentaire, l'industrie au sens large. Et puis, beaucoup le bâtiment aussi. Voilà. Parce que le bâtiment, il y a des grands donneurs d'ordre. Et puis, il y a tous ceux qui font. Voilà. Mais il faut des machines. Il faut des machines dans l'entreprise. Voilà. Il y a quelques personnes qui sont dans le tertiaire, qui sont des prestataires de services, comme on dit. Et il y en a autour de cette table. Donc, je... respect. Je suis moi-même un prestataire de service puisque moi, j'ai une boîte événementielle finalement. Je fais des événements, j'organise des événements. Donc, le tertiaire, c'est très bien. Sauf que dans beaucoup de clubs, le tertiaire qui a besoin de se faire connaître, qui a besoin des réseaux, est très très présent. Et parfois dans tous les réseaux. Alors que l'industriel, il va rester dans sa boîte, il fabrique, il plie la tôle, etc. Mais on ne le voit pas. Et l'enjoue Business Club, la volonté, c'est vraiment de rassembler tous ceux qui sortent assez peu de chez eux. et au travers d'un déjeuner par mois, se retrouver pour faire du business ensemble, pour créer des liens business.

  • Speaker #1

    Alors Thibaut, on va reparler du business club et de votre métier, mais d'abord, je vous propose un petit jeu. Ah,

  • Speaker #4

    on a un souci.

  • Speaker #1

    Alors Thibaut, nous allons faire un petit jeu de questions-réponses, notamment sur votre entreprise. Est-ce que vous êtes prêt ?

  • Speaker #2

    J'espère que je suis prêt parce que là j'ai peur d'être ridicule. J'ai toujours la pression moi dans les jeux, dans les trucs comme ça, de passer vraiment pour un... Mais bon, je vais essayer d'être à la hauteur.

  • Speaker #1

    Alors quel est le nom de votre entreprise ?

  • Speaker #2

    Ma marque commerciale c'est Anjou Business Club, Sartre Business Club, Mayenne Laval Business Club. Après le nom de mon entreprise c'est T.I.B.O.

  • Speaker #1

    D'accord. Son année de création ?

  • Speaker #2

    J'ai un délai pour répondre ou je peux prendre mon temps ?

  • Speaker #1

    normalement c'est du tac au tac du tac au tac,

  • Speaker #2

    d'accord alors c'est quoi la question ? c'est ton année de création à TIBO TIBO 2017 ok dans quelle commune êtes-vous situé ?

  • Speaker #1

    Angers combien de collaborateurs ĂŞtes-vous ?

  • Speaker #2

    ah bah on n'est pas nombreux j'ai mon chien Tango et puis sinon j'ai un alternant de stagiaire et je travaille avec des personnes en prestat extérieur en fait c'est un fonctionnement un peu atypique d'entreprise mais moi j'aime bien créer des équipes Et les équipes, ce n'est pas moi le chef, on fait ensemble en fait.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous avez un site web et est-ce qu'on peut vous retrouver sur le web ?

  • Speaker #2

    Oui, alors pas T-I-B-O, mais vous pouvez retrouver l'Anjou Business Club à Grand et aller admirer la qualité de ce site internet. Et puis sur les autres clubs aussi, mais allez découvrir le site Anjou Business Club.

  • Speaker #1

    Anjou Business Club, merci beaucoup Thibaut pour ces réponses.

  • Speaker #2

    Les Voix de l'Echo,

  • Speaker #1

    une émission présentée par Yves Maguin. Oui, vous avez bien répondu Thibaut à toutes ces questions. Autour de la table, nous avons un autre amoureux des réseaux professionnels. Et justement, comment l'assertivité peut aider à réseauter ? C'est le moment d'écouter la chronique de notre communicant Alexis Desjeux.

  • Speaker #2

    Mieux vivre ensemble avec assertivité.

  • Speaker #3

    Une chronique d'Alexis Desjeux. Bonjour chers auditeurs, quel que soit votre genre, votre obédience et croyance toute personnelle. Aujourd'hui, je souhaiterais parler des bienfaits des réseaux d'entreprise pour cultiver votre assertivité, c'est-à-dire défendre son point de vue tout en respectant l'autre. Imaginez un instant un entrepreneur solitaire, naviguant dans l'océan tumultueux du monde des affaires. Seul face aux défis quotidiens, il pourrait facilement se sentir submergé. C'est toute la force et la puissance du collectif. Échanger pour gagner, réseau et assertivité, c'est pour moi un duo gagnant pour l'entrepreneur. Mon histoire a d'ailleurs débuté petit parmi les grands, novice parmi les anciens. Je me suis immergé dans l'un de ces réseaux angevins et la magie de ce duo gagnant a opéré. Dès lors, des portes se sont ouvertes, des idées ont fusé, la croissance s'est accélérée. Ces réseaux m'ont fait grandir à vitesse grand V et m'ont aidé à cultiver mon assertivité. Résolument tourné vers l'humain et le sens de l'autre, j'ai fondé mon agence conseil il y a bientôt 20 ans, avec l'envie de partager, de co-construire, d'innover. Et ce chemin, je ne l'ai pas parcouru seul, mais avec les réseaux Angevins, dans lesquels je me suis investi avec audace, envie et beaucoup, beaucoup de plaisir, comme Thibaut autour de cette table. Et ils m'ont aidé à cultiver mon assertivité.

  • Speaker #1

    Alexis, merci pour ces précisions. Je connais bien votre investissement dans les clubs Angevins, justement. Mais comment le réseau et l'assertivité peuvent devenir nos meilleurs alliés pour réussir ?

  • Speaker #3

    Eh bien, pensez à ces soirées Yves où l'on échange sur le management, la responsabilité sociétale de l'entreprise, l'intelligence artificielle ou l'équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle. Ces moments précieux où l'on découvre non seulement de nouvelles pratiques, mais aussi la richesse humaine de son territoire. Car oui, l'Anjou regorge de talents, d'entrepreneurs passionnés qui font vivre notre économie locale. Thibault et vous-même en êtes de beaux exemples. Un entrepreneur peut tirer de nombreux bénéfices de ses réseaux d'entreprise pour développer son assertivité au quotidien. Voici quelques exemples. Souvent dans les réseaux, il y a le partage d'expérience, ce qui est le cas dans ton réseau Thibault où tu invites des personnalités. En échangeant avec d'autres entrepreneurs, on peut apprendre comment ils gèrent des situations délicates de manière assertive. Par exemple, Un entrepreneur peut partager comment il a réussi à négocier un contrat important en restant ferme sur ses conditions, tout en maintenant une relation positive avec son client ou son fournisseur. Deuxième exemple, la pratique de la communication. Les réunions et événements de réseautage offrent des opportunités de pratiquer une communication assertive. Un entrepreneur peut s'exercer à présenter son entreprise de manière concise, convaincante, avec par exemple la méthode du discours de l'ascenseur ou le pitch elevator. pour les fans de Shakespeare. Le soutien mutuel, un autre élément qui permet de cultiver son assertivité. Les réseaux peuvent servir de groupes de soutien où les entrepreneurs peuvent discuter de leurs défis, recevoir des conseils pour s'affirmer. Par exemple, un entrepreneur peut avoir une difficulté avec une ou un de ses salariés. Il pourra échanger avec ses pairs sur la manière assertive d'échanger sur cette situation délicate. Enfin, quatrième exemple, l'apprentissage par l'observation. Observer comment les entrepreneurs expérimentés ou qui ont déjà vécu la situation s'affirment et de manière constructive partagent leur expérience. Eh bien, ça permet de votre côté de découvrir et de bénéficier de cette expérience pour valoriser votre assertivité et devenir plus confiant en vous. En fait, toutes ces expériences contribuent à développer cette confiance en soi. qui est une des clés principales de l'assertivité. En côtoyant régulièrement d'autres entrepreneurs, on gagne en assurance. Cela peut se traduire par une grande facilité à exprimer ses idées lors de réunions importantes ou à défendre sa vision face à des investisseurs potentiels.

  • Speaker #1

    Alexis, c'est très instructif, mais est-ce que vous pouvez nous donner des défis et quelques exemples que les entrepreneurs, en tout cas les interactions professionnelles que peuvent avoir les entrepreneurs au quotidien ?

  • Speaker #3

    Oui, il y a de nombreuses interactions, de nombreuses situations dans le quotidien où le dirigeant Yves nécessite de faire appel à de l'assertivité. Dans le management, la gestion des conflits, dans les négociations commerciales, dans les prises de dissusions difficiles, la gestion du stress, l'affirmation de son leadership. Et c'est là que la force des réseaux d'entreprise intervient. Le collectif, en fait, permet ce voyage au cœur de l'entrepreneuriat collaboratif ou le partage d'expériences. Et l'affirmation de soi se conjugue pour créer une symphonie d'opportunités et une plus grande estime de soi. Demain soir, j'interviens pour le CELA sur la thématique se présenter en deux minutes avec éloquence et charisme. On va utiliser ce fameux discours de l'ascenseur et cet exercice avec le regard bienveillant de ses pairs va permettre à chacun de gagner en assurance pour parler de sa boîte. Une belle manière de cultiver son assertivité. Et donc, en intégrant les réseaux et les clubs d'entreprise, les entrepreneurs peuvent progressivement améliorer leur assertivité, ce qui se traduit par une meilleure gestion de l'entreprise. et des relations professionnelles plus épanouissantes. Alors prenez soin de vous et de vos proches, faites les choses avec plaisir, audace et envie, et de l'altruisme si ça vous branche. Belle journée. Et une question pour notre invité Thibault. As-tu un exemple qui illustre ce chemin des bienfaits des réseaux pour cultiver son assertivité ?

  • Speaker #2

    Ah bah merci Alexis. Un véritable poète voire un conteur. J'ai écouté avec attention, je suis entièrement d'accord avec tout ce qui a été dit. Je crois qu'il ne faut pas rester seul, ça c'est très important. Et le fait, en effet, d'avoir un peu de collaboratif au travers des réseaux, c'est aussi ne pas rester seul. Un entrepreneur qui est seul et un entrepreneur qui est voué à l'échec, à mon sens. Et s'entourer des autres est primordial. Alors, un exemple précis de la bienfait des réseaux. Le problème, Alexis, que je rencontre, c'est que je n'en ai pas un. J'en ai tous les jours. J'en ai plein.

  • Speaker #3

    C'est top.

  • Speaker #2

    C'est hyper puissant. Et on va, comme je le disais tout à l'heure, dans un réseau avec énormément de curiosité. On va aller à la rencontre des autres. Il faut s'intéresser aux autres. Il faut aimer les gens, je crois. Mais par contre... parfois on se dit oh là là bah ouais mais j'ai pas le temps d'aller dans les réseaux j'ai autre chose à faire que d'aller mais la réalité c'est que je suis pas à l'abri d'une belle rencontre c'est que si j'y vais avec cette dimension très altruiste à tourner vers l'autre en acceptant la différence ce que je retiens dans votre exposé en tout cas sur l'assertivité avec mes petits neurones à moi donc je n'ai peut-être pas tout compris mais c'est le principe de respecter la différence respecter l'autre comme il est avec ses croyances avec ses convictions avec ce qu'il est peu importe on a le droit de ne pas être d'accord on a le droit de ne pas être pareil on a le droit de fonctionner différemment. Pour autant, je vais m'enrichir du regard de l'autre. Je vais m'enrichir de sa façon d'être, de sa façon de faire. Et ça, je pense que ça vaut de l'or. Alors évidemment, quelqu'un qui n'est jamais dans son entreprise, parce qu'il est tout le temps dans les réseaux à droite à gauche, il y a un moment où je vais dire que ça va être compliqué. Mais si on passe, j'ai envie de dire, peut-être 15-20% de son temps en dehors de son quotidien, pour s'enrichir du regard des autres, pour faire de belles rencontres, pour aller chercher de l'énergie dont j'ai besoin, eh bien souvent, quand on retourne à sa table de travail, on est bien plus efficace et efficient. Voilà.

  • Speaker #3

    Merci.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Alexis, pour votre chronique.

  • Speaker #2

    Les Voix de l'Ă©cho,

  • Speaker #1

    une émission présentée par Yves Maguin. Alors Thibaut Béchet, vous êtes aussi investi dans le programme Les Entropes, donc un dispositif positif dédié aux jeunes entrepreneurs. En quoi consiste votre rôle, justement, au sein des entrées ? Vous êtes coordinateur, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Je ne sais pas exactement ce que je fais, finalement. Mais oui, alors non, j'ai été coordinateur pendant quelques années. Et puis, il y a un moment, il faut laisser la place aux autres. Il faut que ça tourne, il faut que ça change, parce que j'ai ce que je suis. Moi, j'y mets beaucoup de ce que je suis dans ce que je fais. Et alors, c'est sympa, mais il y a un moment, il faut laisser les autres faire, parce qu'on fait différemment, c'est ce qu'on disait aussi. Et qu'il n'y a pas une façon de faire et que la mienne, elle est propre. Mais il y en a d'autres qui sont encore mieux, qui sont sympas aussi. Et donc, c'est important de laisser la place aux autres. Donc non, je ne suis plus le coordinateur des entre-up. Aujourd'hui, je suis tout simplement administrateur. Je fais partie de l'équipe qui gère un petit peu le programme Les Entre-up. Et puis, on a une équipe de collaborateurs, de salariés qui font tourner. Mais par contre, je suis toujours très investi, principalement sur deux missions. D'abord, je suis parrain d'une équipe. Donc, je suis une équipe de A à Z. Et puis ensuite, je m'occupe un petit peu de toute l'animation. Parce que j'aime bien prendre le micro. Et moi, comme vous m'avez appelé, il me dit... Thibaut, est-ce que vous accepteriez de passer à Radio-G ? Mais j'en rêve depuis des années. Chaque matin, en me levant, je me dis Mais quand est-ce que Radio-G va m'appeler ? Et là, vous m'avez appelé, vous m'avez dit ça, mais moi j'adore ça, être devant le micro, c'est un truc qui me plaît. C'est ce que je fais beaucoup, en effet, au niveau des entre-up. J'anime pour donner l'énergie aux jeunes et leur dire Mais prenez en main les choses, n'attendez pas que ça arrive, ça n'arrivera pas.

  • Speaker #1

    Justement, vous avez un conseil spécifique quand vous parlez aux jeunes, à leur donner pour... oser entreprendre. Il y a quelque chose qui revient souvent.

  • Speaker #2

    Je rabâche toujours la même chose que Talin Vieux. Un, de l'énergie. Je leur dis, les jeunes, il me faut du sourire. Il me faut de la motivation, il me faut de l'énergie, il me faut de l'envie, il me faut de l'enthousiasme. Faites les choses avec enthousiasme. Vivez les choses. Émerveillez-vous de chaque brindille qui tombe par terre. C'est beau ça. Les jeunes sont blasés, ils sont sur leur téléphone. Non, il faut l'énergie. Ça, c'est très important. Et deux, le réseau, la rencontre des autres. Il faut aimer les gens, il faut être curieux, il faut s'intéresser, il faut aller à la rencontre d'eux. Comment je peux t'aider ? Qu'est-ce que je peux faire pour toi ? Et si je t'apportais une solution pour résoudre ton problème ? C'est comme ça qu'on crée une boîte. On crée une boîte aujourd'hui en partant des problèmes, des difficultés. Et plus on est dans une société où il y a des problèmes et des difficultés, je peux vous dire, plus c'est l'occasion rêvée de créer des boîtes.

  • Speaker #1

    Et alors, quand vous accompagnez les jeunes entrepreneurs, justement, qui sont en difficulté ou en doute, à chaque fois, vous rabâchez toujours ces trois principes.

  • Speaker #2

    Oui, en sachant que, de toute façon, moi-même, mais comme tout le monde, j'imagine, autour de cette table, on en a fait des bêtises, on en a fait des erreurs, on est tombé, on a eu des difficultés, on a eu... Enfin voilà, l'entrepreneuriat au sens prendre en main, entreprendre des choses, quoi que vous entreprenez. Ça se passe jamais exactement comme on a prévu. Si vous entreprenez demain de faire un voyage, figurez-vous que vous n'êtes pas à l'abri d'avoir une grève de train ou un problème d'avion ou je ne sais quoi. C'est la vie, c'est comme ça. Par contre, le talent, c'est de s'adapter. Le talent, c'est de contourner les obstacles, c'est de surmonter les obstacles. Et ça, Alexis le disait très bien, on le fait plus facilement quand on est entouré, quand on est avec d'autres. Si je suis en panne et que j'ai un problème, si je peux passer deux coups de fil, si je peux avoir quelqu'un, ne serait-ce qu'il va me redonner de l'énergie. Mais je vais surmonter l'obstacle. C'est ça qui est important. Donc je dis aux jeunes, expérimentez, faites, êtes dans l'action, participez, mettez ce que vous êtes, vos talents, au service de votre cause, de votre projet. Et c'est mon plus grand kiff au niveau des entre-up. Je dois vous le dire. Aidez les personnes à trouver leur place sur cette bonne vieille terre. Chacune et chacun d'entre nous, ici, on a tous une, voire plusieurs places sur cette bonne vieille terre. Quoi qu'on fasse, quand on est à notre place, on s'éclate, ça fonctionne. Ça va bien, tout est cool, c'est beau, c'est bien, c'est fun. Je n'ai pas l'impression de bosser. Alors que quand je ne suis pas à ma place, là c'est compliqué. Et souvent, le français a toujours la même réaction. Ce n'est pas de ma faute, c'est la faute des autres. C'est la faute du marché, c'est la faute des clients, c'est la faute du comptable, c'est la faute des machins, c'est la faute des autres. Voilà.

  • Speaker #1

    Alexis, gardez votre question pour après. Je vais, voilà, avec autant d'énergie, on a aussi besoin des fois d'avoir une petite pause. pour se ressourcer. Ah bah, il faut se reposer !

  • Speaker #2

    C'est pas souvent les gens qui parlent tout le temps !

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. Même dans l'entrepreneuriat, c'est essentiel de se poser pour se ressourcer. Je vous propose, chers auditeurs et auditrices, de faire une petite pause musicale en écoutant le titre Monsieur Papillon de Sauvant. Je ne connaissais absolument pas. Un titre choisi par mon invité Thibaut.

  • Speaker #2

    Écoutez ça ! C'est ma fille qui m'a fait découvrir ça ! J'embrasse ma fille ! Thibaut,

  • Speaker #1

    je vous en prie, on reparle de ce choix musical, justement après une bonne écoute sur Radio-G.

  • Speaker #0

    Il bombarde tous les problèmes avec des éclats de rire Son cœur brouille comme un soleil, il bat des ailes vers l'avenir Quand les vautours partent en guerre, il garde un regard tranquille Tout sourire dans la tempête, plutôt mourir que dire tant que... Il a construit dans le ciel un coton depuis son lit Les éclairs et tout le miel du dessert à la cantine Il n'apprend pas des beaux rêves, lui ce qu'il veut c'est les écrire Alors on lui tire les oreilles, putain c'est quoi lui son délice Mais il se doit, il t'ignore, il t'ignore Un petit garçon Il a toujours eu pour sa tournée pas pour un petit qui Il aime pas les garde-à-vous et pleure quand il a trop ri J'ai tatoué ses crayons quand un jour on lui a dit Que maman, papa, bébé, on le célèbre pour C'est pas la moitié d'enfer, ni d'en plus, ni d'en amuser. Faire tirer d'entraide, c'est de la putain de dynamite. Tu le verras, paché, je me saoulais, moi c'est la sphère de ma vie. Voilà, monsieur Papillon, peut-être que j'ai encore une petite histoire.

  • Speaker #4

    J'ai une petite histoire,

  • Speaker #0

    et j'ai une petite histoire.

  • Speaker #4

    Un petit garçon.

  • Speaker #0

    Papillon, Mehidi, ouvrons tous ces chars, Revoilà Normandie, Jouons-nous au foot cet après-midi, On vient de la suivre, on vient de se faire vivre, Enfoiré de soi, Deuxièmement,

  • Speaker #4

    Une fois,

  • Speaker #0

    À la répétition. Les Voix de l'Echo, une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Vous êtes toujours en direct sur Radio-G à l'écoute de l'émission Les Voix de l'Echo. Je suis en compagnie de mon invité Thibaut Bechet, de mes chroniqueurs Alexis Desjeux et Hervé Chéneau. Vous venez d'écouter Monsieur Papillon de Sauvant, Sauvan, je ne sais pas comment on prononce. Thibaut, vous avez donné des éléments de réponse juste avant, mais pourquoi avoir choisi ce titre musical ?

  • Speaker #2

    Ah bah oui, c'est ma fille. C'est tout simplement ma fille parce que j'étais dans la voiture avec ma fille et je dois vous partager le fait que parfois ma fille écoute des musiques un petit peu bizarres ou en tout cas avec mon grand âge je me dis mais qu'est-ce que c'est que ça ? Je ne suis pas fan des paroles quand on prête attention aux mots utilisés. Il y a parfois des musiques ou des chanteurs très connus, très doués, bien mieux que moi, mais je ne suis pas fan de tout ça. Et là je dois avouer que quand elle m'a mis cette musique-là que j'ai trouvé légère, entraînante. Ou le début, si vous écoutez bien, ça commence comme ça. Prenez les choses avec humour, avec le sourire. Et je le disais dans l'entrepreneuriat, c'est loin d'être un long fleuve tranquille. Quand vous avez des difficultés, quand c'est compliqué, allez, on relève la tête, une petite blague, on sourit. Le soleil se lèvera demain et il faut repartir. Et ça, j'ai trouvé ça génial. Et donc, j'ai encouragé ma fille à écouter cette musique. Elle m'a partagé et que j'ai trouvé sympa. Et même à chaque fois, je dois vous dire, quand je monte dans la voiture, j'ai tendance à mettre cette musique-là. Parce que c'est ce moment de partage avec quelqu'un qui m'est proche, évidemment. Et la musique, moi, ça me donne de l'énergie aussi. J'aime bien ça, de temps en temps.

  • Speaker #1

    En tout cas, c'est une musique qui est très entraînante et qui donne la patate, effectivement. Alexis, vous aviez une question avant la pause musicale pour Thibaut.

  • Speaker #3

    Ce n'était pas une question, c'est plutôt un complément. En fait, les Japonais ont développé une philosophie qui s'appelle l'ikigai, qui est exactement ce que tu décris, Thibaut, à 100%.

  • Speaker #2

    J'ai un petit côté japonais, alors.

  • Speaker #3

    Il y a un côté japonisant dans le questionnement sur qu'est-ce que je fais sur cette planète et qu'est-ce que je peux... modestement, moi, œuvrer à mon étel. Avec ce que je suis. Quelle place je peux trouver ? Et en fait, c'est une fleur, l'Ikigai, avec un certain nombre de questions. Et si tu trouves une activité qui est au centre de cette fleur, eh bien, en fait, tu l'es dans ton équilibre intérieur.

  • Speaker #2

    Et c'est dur de connaître ces talents, de savoir exactement qui je suis.

  • Speaker #3

    C'est pas très grave. L'idée, c'est de tendre vers. C'est pas très grave si on n'a pas parfaitement trouvé. Mais tendre vers, déjà, se poser la question. Et je pense que c'est déjà un grand chemin.

  • Speaker #1

    C'est déjà un grand pas, effectivement. Alors, je souhaiterais, Thibaut, faire un focus sur l'organisation d'événements et votre métier aujourd'hui, qui est l'événementiel, finalement. C'est quoi la journée type d'un manager de club comme l'Anjou Business Club ?

  • Speaker #2

    Il y a des temps de créativité. Il y a des temps où je dois essayer d'imaginer le prochain événement. Parce que chaque événement doit être, à mon sens, unique, magique, mémorable. Unique parce que si c'est tout le temps la même chose, c'est un peu saoulant. Donc je dois rendre chaque événement unique, qui n'est pas forcément par le lieu. Je peux faire toujours dans le même lieu. Je peux faire même la même organisation, le même concept. Il y a quelque chose qui sera unique, c'est peut-être l'intervenant ou c'est peut-être les personnes qui seront autour de la table. Magique parce qu'il faut essayer d'apporter de la magie. On a tous cette âme d'enfant et la magie, ça nous fait rêver. Et essayer de rendre le moment magique, le moment inoubliable et mémorable. Troisième point, le côté mémorable des choses. C'est ce que nous retiendrons. Nous retiendrons assez peu, finalement, dans quelle voiture roulait Alexis Desjeux. Par contre, ce moment de partage autour d'un micro dans les studios de Radio G, ça, on s'en souviendra. Et ça, c'est important. Donc, essayez de rendre des événements mémorables.

  • Speaker #1

    Et justement, vous organisez des déjeuners, ce que vous avez, qui fédère finalement les entrepreneurs, mais est-ce que à côté de ces déjeuners, vous organisez d'autres événements qui permettent de fédérer ?

  • Speaker #2

    Mais oui ! J'adore ça. J'en fais pas assez parce que tout ça, ça prend du temps, etc. Mais la réalité, c'est que j'adore ça. Faire vivre des moments d'exception. Là, je suis en train de travailler. Je vous mets dans la confidence. Ça reste entre nous. On en parle pas. Je suis en train de travailler pour organiser une visite du Sénat parce qu'on n'a pas tous l'occasion d'aller visiter le Sénat. Et pour moi, c'est une institution française importante. Ils sont en train de voter des lois actuellement. Pas toujours simple. Donc, c'est important d'aller découvrir ça et pouvoir vivre le quotidien d'un sénateur, pouvoir voir comment ça fonctionne. Ils pourront voir la beauté du bâtiment, du Sénat, vous allez voir. C'est extraordinaire. Et donc, moi, je propose des événements un petit peu clés en main, où finalement, les adhérents de mon club, ils peuvent, s'ils en ont envie et si leur agenda leur permet, mais pouvoir profiter de découvertes, de moments qu'ils ne pourraient pas vivre ailleurs. S'ils ne faisaient pas partie du business club, ils ne pourraient pas vivre. Parce que je vais y ajouter tout, de l'assiette en passant par les intervenants, en passant par le sens, qu'est-ce que je vais apprendre, avec quoi je repars, que ça soit utile. Et avec toujours ce côté business, parce que quand vous partagez un siège de train à côté de quelqu'un ou que vous êtes dans une voiture ensemble, forcément on discute, on crée des liens. Et le business, il passe aussi comme ça, la confiance établie entre les relations, entre les gens. Et donc ça, j'adore ça. Mais j'organise aussi et je regarde le chef, j'ai le projet toujours d'organiser une visite de Rungis. les mines de Rungis. C'est un truc de dingue. Croyez-moi, je l'ai fait. Là, je vais emmener du monde. Je peux vous assurer, Yves Maguin. Ils reviendront, ils me diront Waouh, Thibaut, c'était génial. J'en suis sûr. Donc moi, j'organise ça.

  • Speaker #1

    Vous avez sûrement quand même des contraintes ou vous êtes confronté à des défis lors de... Lors de l'organisation, par exemple, peut-être pour remplir, à chaque fois, tout le monde vient ? Oui,

  • Speaker #2

    non, non, non, non, non, non. On est dans une société où il y a tellement de choses, il y a tellement d'offres, il y a tellement de trucs, et tout le monde est débordé, personne n'a le temps, et je cours, et machin, et je ne peux pas, et j'ai piscine, et nananier, nananier. Non, il faut faire preuve d'énormément d'enthousiasme pour ramener les gens, pour donner envie aux personnes de participer à ce que j'organise. Ça ne se remplit pas en claquant des doigts, ce n'est pas aussi simple que ça. Mais rien n'est simple. Et c'est ce qui fait, je dirais, le charme du truc. Si j'arrivais et que j'organisais un déjeuner, puis que j'avais 40 millions de personnes qui venaient à chaque fois, bon, à un moment, je serais limite moi-même blasé. Alors que là, le fait est qu'à chaque déjeuner, il y a un challenge pour moi. À chaque déjeuner, je dois dire, non mais attendez, je vais recevoir Bernard Hinault. Et là, Bernard Hinault, c'est qui ? Bernard Hinault, mesdames, messieurs, c'est quand même celui qui a gagné 5 fois le Tour de France, 3 fois le Tour d'Italie, 2 fois le Tour d'Espagne. C'est le dernier vainqueur français du Tour de France en 1985. Vous voyez, quand je dis ça comme ça, forcément, les gens prêtent attention. Je me dis, ah oui, ça vaut peut-être le coup quand même d'aller faire un petit selfie avec Bernard Hinault. Ce gars-là doit être intéressant. Il doit avoir des trucs à raconter. Le gars, il est tombé. Il est tombé dans un ravin, pas dans un petit fossé. Il fait du vélo. Il loupe le virage, il tombe dans un ravin. Vous le voyez, la gueule en sent ressortir du ravin, escalader le truc. Les collègues, les mécanos le refoutent sur un vélo, il repart, il gagne le truc. Comment on fait ça, Bernard ? Raconte-nous. Parce que moi, parfois, je me casse la gueule. Et je n'ai pas du tout envie de remonter sur mon vélo ou je n'ai pas du tout envie de repartir parce que ça me fait suer. Je dis, je n'ai pas hâte, je n'ai pas hâte. Et là, hop, il refait ça. Je trouve ça génial, moi. Ça me fait triper.

  • Speaker #1

    Ça permet de faire une belle analogie avec l'entrepreneuriat et quand on tombe, comment on peut rebondir.

  • Speaker #2

    Et c'est même pas que l'entrepreneuriat, c'est la vie d'une façon générale. De toute façon, l'entrepreneuriat, il faut arrêter de penser que c'est que créer des boîtes. Il y a plein de façons d'entreprendre et c'est pas uniquement être chef d'entreprise. Il y a plein de personnes qui sont de véritables entrepreneurs et qui sont salariés d'une belle boutique, etc. Ça n'a rien à voir. Entreprendre, c'est prendre en main. C'est-à-dire, c'est avoir un sujet qui peut être associatif, qui peut être sportif, qui peut être... Peu importe. un projet de voyage, un projet de... Peu importe. C'est prendre en main, faire quelque chose.

  • Speaker #1

    Alors justement, je vais prendre en main, reprendre en main la question et vous proposer Thibaut, un deuxième petit jeu pour répondre encore au Tacotec. Alors, est-ce que vous connaissez le portrait chinois ? Est-ce que ça vous parle ?

  • Speaker #2

    Oui, je crois qu'on m'a déjà fait jouer à ça, je crois.

  • Speaker #1

    Je ne sais plus ce que c'est exactement. C'est parti. Je vous donne un mot, vous allez me dire à quoi ça vous fait penser en gros. Si vous étiez une voiture, c'est à dire quel type de voiture ?

  • Speaker #2

    Une Porsche.

  • Speaker #1

    Si vous Ă©tiez un objet du quotidien ?

  • Speaker #2

    Une brosse à dents, très pratique pour la laine.

  • Speaker #1

    Une personnalité connue ?

  • Speaker #2

    Il y en a tellement des personnalités connues

  • Speaker #1

    Qui peut être vivante ou décédée Qui c'est que vous auriez bien voulu être ?

  • Speaker #2

    Ah que j'aurais voulu être ? Une personnalité que j'aurais souhaité être ? J'aurais aimé être Churchill J'aurais aimé être Obama J'aimerais être Il y a des personnes qui m'inspirent Qui me donnent de l'énergie Que j'admire Un général de Gaulle Il y en a plein

  • Speaker #1

    Si vous étiez une série ou un film ?

  • Speaker #2

    C'est un peu nul, mais c'est pas grave. J'ai bien aimé Peaky Blinder. Mes garçons m'ont fait découvrir cette série. Je ne regarde pas trop les séries, je ne suis pas du tout comme ça. Je ne suis pas très branché, tout ça. Mais j'ai découvert ça et je dois avouer que l'univers, alors qu'il n'est pas forcément très sain, m'a plu. Je regardais avec attention. Mais j'ai bien aimé aussi commencer avec les masques en Espagne. La Casa des Papels. Avec la musique derrière, une musique des Casa des Papels, je la sifflote souvent, cette musique.

  • Speaker #1

    Et si vous Ă©tiez un livre ? Est-ce que vous lisez un petit peu,

  • Speaker #2

    Thibaut ? Assez peu. Je ne suis pas un très très grand intello, j'ai un peu honte de le dire, j'espère que personne ne le dira à mes parents, mais j'ai du mal à lire, j'ai beaucoup de mal à lire. Je vais lire deux types de bouquins, soit des bouquins en lien avec l'économie, avec des choses comme ça, soit sinon des... Je peux lire parfois des personnalités que j'ai reçues, que je reçois. J'ai la chance de rencontrer parfois des hommes politiques ou des choses comme ça. Ils ont souvent écrit un bouquin. Et j'ai une lecture favorite. Je ne peux pas quitter ce micro sans le dire. C'est Laurent Gounel. si vous ne connaissez pas Laurent Gounel lisez-le, c'est tout, j'en dis pas plus moi je le connais personnellement et je dois vous avouer que j'aime beaucoup je l'ai fait venir sur un déjeuner Business Club, j'aime beaucoup le personnage et je raffole de ses romans je raffole de ses romans et son dernier est extraordinaire sur la différence vous savez entre ce monde hyper connecté et puis le monde où on vit un peu seul dans la campagne avec son potager et ses toilettes sèches au fond du jardin et il fait cette opposition entre ces deux, ça vous intéresserait beaucoup Alexis ? Parce que comment est-ce qu'on appréhende les deux mondes ? Et finalement, est-ce que je suis connecté ou est-ce que je suis... Non, je refus,

  • Speaker #1

    je ne suis pas connecté. C'est vrai que c'est un super auteur, même il a fait un bouquin sur l'intuition. Là,

  • Speaker #2

    vous m'avez très bien coupé, c'était très bien.

  • Speaker #1

    Je trouvais ça admirable. Effectivement, Alexis, ça peut vous plaire. En tout cas, je ne sais pas vous, mais moi, je commence un peu sérieusement à avoir faim. Et pour nous mettre encore plus en appétit, même si, bon, quand c'est trop salé, ce n'est pas toujours très, très bon. Je vous propose d'écouter la chronique du chef. Hervé Chéneau.

  • Speaker #0

    De la fourche à la fourchette. Une chronique du chef Hervé Chéneau.

  • Speaker #4

    Bien, je pense que je vais pouvoir amener tout doucement notre invité jusqu'à la table. Ce ne sera pas trop difficile. Avec la chronique qui suit. Donc, je parle de la cuisson au sel. Ce type de cuisson a l'avantage de concentrer complètement les saveurs. Il s'apparente à la cuisson dite luttée. Du gigot de 7 heures. Ce procédé consiste à enfermer un poisson, une volaille, un rôti dans une carapace de gros sel de mer qui durcira la cuisson et emprisonnera les parfums. Ce procédé exclut d'arnes, filets et tronçons. Il ne faut utiliser que des poissons entiers auxquels on aura laissé leur peau et leurs écailles après les avoir vidés. Dans un saladier, mélangeons le gros sel gris de guérande, bien sûr c'est mieux, avec deux ou trois blancs d'œufs fouettés quelques instants. Le nombre d'œufs dépend de la cuisson. quantité de sel utilisé qui elle-même dépend de la taille du poisson et du volume dans la cocotte.

  • Speaker #1

    C'est très technique.

  • Speaker #4

    Attention, suivez bien Yves parce que c'est vrai qu'à chaque fois il faut que je répète les recettes. La couche d'accueil dans le fond de la cocotte ne devra pas dépasser 1 cm à 1,5 cm. Le poisson pourra être aromatisé en introduisant dans ses entrailles du thym, du laurier, de l'estragon, de la sauge. Vous le sentez déjà ? Mélanger ou séparément selon le parfum que l'on tient à privilégier. Le poisson sera allongé dans sa cocotte, recouvert de gros sel en prenant soin de laisser aucun interstice. Pour un poisson de 1 kg, on prévoit 25 à 30 minutes à four chaud, on va dire 200 degrés. Attention, vous devrez sortir quelques temps auparavant votre poisson pour qu'il soit à température ambiante. Sinon, il y a une formation de vapeur entre le produit fraîchement sorti du frigo et la chaleur qui va se former à l'intérieur. Du coup, la sensation d'un plat trop salé après cuisson. Pour accompagner ce délicieux plat, quoi de mieux qu'une belle petite sauce ? Un beurre fondu, explication. Dans une casserole, un fond d'eau, une quantité égale d'un jus de fruits de citron pressé frais. Vous portez à ébullition Thibault ? Jusque là tout va bien ? Ouais. Et vous incorporez au fur et à mesure, quoi de plus simple, des petits carrés de beurre froid, j'insiste bien, avec un fouet, jusqu'à obtention d'une consistance crémeuse. Salé à votre goût. et ajouter du poivre de timut, bien sûr, comme Yves le connaît très bien, au moulin. Bonne dégustation. Alors, mon cher Thibault, vous qui êtes amateur d'une bonne table, feriez-vous ce choix de plat ce midi pour votre déjeuner ?

  • Speaker #2

    Oui, avec plaisir. Alors moi, je pensais qu'on allait parler d'autre chose, chef Chénaud, parce qu'en fait, moi, j'ai un beau-père qui fait des rôtis de bœufs cuits dans le sel. Mais par contre, on le recouvre complètement de sel et on le laisse cuire pendant... B... B... des jours presque, je crois 24h ou 48h et après on retire le sel c'est extraordinaire et c'est pas du tout trop salé comme avait peur Yves Maguin mais c'est vraiment très bon et là je savais pas que, là on passe au four par contre mais c'est pas que pour les poissons,

  • Speaker #4

    vous l'avez dit non, non, non, les viandes aussi, mais entières les viandes entières et ce qui est extraordinaire c'est qu'on a rien dans la cuisine, on a rien dans le four mais tout sur la table au niveau des saveurs et des parfums,

  • Speaker #2

    au moment de l'ouverture et avec les poissons moi j'ai une tendance fâcheuse à mettre de l'aneth tout le temps Je trouve que l'aneth, ça va hyper bien avec le poisson. Mais là, vous n'avez pas dit d'aneth,

  • Speaker #4

    vous ? Non, j'ai parlé d'estragon, j'ai parlé de l'orier, ça va vraiment parfumer. Et à l'intérieur, ça va parfumer votre poisson. C'est bon le poisson. Et au goût, on a vraiment cette sensation d'aromate.

  • Speaker #2

    C'est sympa le poisson. J'ai appris que, d'ailleurs, place du lycée, bientôt, il y aura un poissonnier qui allait arriver. Il me semble que c'est ça. C'est génial, je suis très content.

  • Speaker #4

    À la place du chocolatier ?

  • Speaker #2

    Non, à la place du primeur qu'il y avait. Ok. Et ça, c'est vraiment chouette. Je trouve qu'on n'en voit plus trop des poissonneries.

  • Speaker #4

    C'est un métier très difficile.

  • Speaker #1

    sur Angers il n'y en a plus beaucoup ça me fait plaisir merci cher invité merci beaucoup Hervé pour cette belle chronique

  • Speaker #0

    Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Alors Thibaut, pour terminer l'émission, je voulais aborder... Eh bien oui, c'est déjà bientôt la fin. Je voulais aborder avec vous vos projets futurs, on va dire. Par exemple, quelles sont vos ambitions pour l'Anjou Business Club et les autres clubs que vous dirigez dans les années à venir ?

  • Speaker #2

    Mon ambition ? C'est de continuer à recevoir des personnalités d'exception. Ce que j'aimerais, c'est pouvoir recevoir des... des personnes qu'on n'a pas l'occasion de voir souvent et aller les chercher en direct et surprendre systématiquement mes invités. Ce que je souhaite évidemment, c'est que mes clubs, il y a encore plus de personnes qui puissent en profiter, qui aient la chance de faire partie de ce club et que le club évidemment se développe. Ce que je voudrais, c'est pouvoir proposer tout un tas d'autres événements à côté. Ce que je voudrais aussi, c'est qu'on puisse venir et j'invite toutes les auditrices, tous les auditeurs à me contacter et à venir voir mes magnifiques locaux parce que j'ai des locaux un peu improbables. Un vieux château du 14e au milieu d'une zone industrielle, ça n'existe pas ailleurs. Donc... venez découvrir avec grand plaisir, je vous offre le café et l'Anjou Business Club, vous serez surpris, je suis sûr, et ça vaut vraiment le coup. Des projets j'en ai plein, et puis peut-être qu'après je ferai encore autre chose, alors peut-être un peu toujours dans les réseaux quand même, parce que c'est ce qui m'anime beaucoup.

  • Speaker #1

    C'est votre ADN. Un peu. Est-ce que vous avez un projet là en particulier qui va permettre de renforcer un peu vos différents réseaux ?

  • Speaker #2

    Un projet de cohésion, oui, j'organise, enfin j'aimerais organiser, enfin non j'aimerais pas, faut pas parler comme ça, c'est pas j'aimerais, je vais organiser ce que j'ai appelé une garden party. Donc juillet prochain, le 10 juillet, je suis en train de mettre sur pied, là je pars dans des délires, vous croyez pas que c'est possible, il va falloir que je me raisonne à un moment quand même. Mais j'ai envie d'organiser une énorme garden party, très élégante, dehors au Champagne. Je vois du soleil, des petites loupiotes, là vous voyez, ça et tout, en blanc, plutôt en blanc. et avec des trucs qui vont vous surprendre. Et on pourra gagner des trucs, et on pourra vivre un espèce de moment d'exception très élégant, très champêtre, très plein air. J'imagine des dames avec des chapeaux. Ce serait sympa d'avoir des chapeaux. Et que les gens s'habillent. On s'habille plus.

  • Speaker #1

    De façon élégante.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est-à-dire qu'on fait un effort, on se met un petit peu sur son 31, comme on dit quand on était jeune, on se mettait sur le 31 quand on allait à la communion ou à la messe. Là, aujourd'hui, personne n'en a rien à foutre. Et là, moi, non. Je me dis de temps en temps comme ça, c'est sympa. On le fait encore pour des mariages, quand on a quelqu'un de proche qui se marie. Là, j'ai envie de dire, tiens, si on avait un événement plutôt entrepreneurial, plutôt dans le cadre du business club quand même, mais où on ferait un effort et tout, ce serait top.

  • Speaker #1

    Et vous parliez donc de la genèse tout à l'heure des business clubs autour d'une partie de tennis. Le logo ressemble aussi pas mal à un écusson de club de sport. Est-ce que le sport est partie prenante dans les business clubs ?

  • Speaker #2

    Je le porte sur moi, regardez ce physique de sportif de haut niveau. Non, non, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui. Parce que les valeurs du sport sont assez proches des valeurs du business club. Parce que moi, je dois vous avouer, j'ai regardé encore l'équipe de France de rugby. À chaque fois, je me régale. J'aime beaucoup ce sport. Je trouve ça extraordinaire. Il y a des vraies valeurs. Quand on voit les All Blacks qui sont venus se recueillir avant sur la tombe du soldat inconnu. C'est des petites choses comme ça. Moi, je trouve ça très, très chouette. Je ne suis pas un grand sportif. C'est vrai, je vous l'avoue. humblement, modestement, mais la réalité c'est que j'aime les valeurs j'aime l'esprit sportif, j'aime les personnes qui font du sport et oui oui en effet, et si vous venez voir mes locaux vous verrez, j'ai des raquettes, j'ai des skis j'ai une selle d'équitation j'ai un tas de choses, parce que ça fait partie du style, ça fait partie du truc j'aime beaucoup ça, mais je sens qu'il va falloir que je me taise à un moment parce que j'entends le petit jingle final qui m'informe que madame est servie et qu'il va falloir que je passe à table Et oui,

  • Speaker #1

    tout à fait, merci beaucoup Thibaut Béchet d'être venu ici sur les antennes de Radio G pour nous parler de l'envie de l'esclavage et de votre parcours, des coulisses de votre métier. Merci beaucoup Hervé, Chéno, Alexis pour vos chroniques. On se retrouve le mercredi 11 décembre 2010 à 13h sur le 101.5 FM en DAB+, ou en streaming sur le site radio-g.fr Dans la prochaine émission, nous parlerons eunotourisme. et tourisme durable. C'est pas mal aussi. Merci d'avoir choisi Radio G et surtout, prenez soin de vous.

Description

Actuellement à la tête de l’Anjou Business Club, Thibault BEUCHER accompagne et fédère un réseau dynamique de professionnels et d’entrepreneurs locaux ; en les aidant à construire des connexions riches et porteuses de sens. Avant cela, il a marqué son passage en tant que directeur du Réseau Entreprendre Maine-et-Loire, pendant 13 ans. Il a contribué à accompagner et propulser de nombreux projets entrepreneuriaux.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour

  • Speaker #1

    à toutes et à tous, bonjour auditeurs du 101.5 FM et internautes du site radio-g.fr Bienvenue dans cette nouvelle émission, les voix de l'écho. Aujourd'hui, j'ai l'immense plaisir d'accueillir un homme passionné, engagé et animé par un profond désir d'aider les autres à trouver leur place. Une personnalité inspirante, un acteur clé de notre territoire, je n'ai pas peur de le dire, et surtout créateur de liens. Un homme qui, par son énergie et ses projets, compte avancer nos entreprises. et pour m'accompagner aujourd'hui en studio le chef hervé chesneau bonjour chef qu'allait calons nous surtout déguster aujourd'hui

  • Speaker #2

    Eh bien, merci. Bonjour, mon cher Yves. Merci à tous les invités d'être là aujourd'hui. Eh bien, moi, je vous parlerai de la cuisson, pas dans le sel, mais la cuisson au sel.

  • Speaker #1

    Alors, la cuisson au sel, j'attends de voir ce que ça donne, effectivement. Et également, en studio, notre communicant assertif, Alexis Desjeux. Bonjour, Alexis. De quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ?

  • Speaker #3

    Bonjour Yves. Bonjour, chers auditeurs. Nous allons voir aujourd'hui les bienfaits des réseaux d'entreprise pour cultiver son assertif.

  • Speaker #1

    Eh oui, chers auditeurs et auditrices, je reçois aujourd'hui... Mon mentor, celui qui m'a permis de faire de la radio dès septembre 2020. Pour cette nouvelle édition des Voix de l'Éco sur Radio-G, bien sûr, je reçois Thibaut Bechet.

  • Speaker #2

    Les Voix de l'Éco,

  • Speaker #1

    une émission présentée par Yves Maguin. Alors actuellement... À la tête de l'Anjou Business Club, Thibaut Bechet accompagne et fédère un réseau dynamique de professionnels et d'entrepreneurs locaux en les aidant à construire des connexions riches et porteurs de sens. Avant cela, il a marqué son passage en tant que directeur du réseau entreprendre Ménéloir où il a contribué à accompagner et propulser de nombreux projets entrepreneuriales. Bonjour Thibaut et bienvenue dans le studio de Radio-G.

  • Speaker #2

    Bonjour Yves. Et bonjour Hervé, bonjour Alexis, bonjour à toutes et à tous. Ravie d'être là avec vous aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Alors Thibaut, je voulais commencer par votre parcours en fait. Je me dis que ça peut être intéressant justement.

  • Speaker #2

    Depuis ma naissance ?

  • Speaker #1

    Non, pas depuis votre naissance. Ah non,

  • Speaker #2

    parce que ça va être très long. Oh là là.

  • Speaker #1

    Mais justement, qu'est-ce qui vous a motivé à devenir manager de l'Anjou Business Club ?

  • Speaker #2

    Je crois que c'est, d'une part, j'ai de l'énergie à revendre. Donc là, je me dis, si je peux mettre mon énergie au service des autres, pourquoi pas ? Et puis, comme vous l'avez brillamment dit dans votre introduction, en préambule, je pense que j'aime créer des liens entre les personnes. Moi, je me couche satisfait quand j'ai réussi à permettre à des personnes de faire de belles rencontres. Et on en fait tous les jours, des belles rencontres. Et ce sont souvent d'ailleurs les belles rencontres qui vont façonner notre parcours professionnel, parfois même personnel. Et ça, je trouve ça toujours passionnant. Donc si moi, humblement, modestement, à ma place, à mon petit niveau, je peux permettre à des gens, à des personnes, pardon, de faire de belles rencontres, j'adore. je kiffe et c'est toujours ce qui m'a animé dans tout ce que j'ai fait mais j'aime les gens d'une façon générale Et justement votre parcours alors avant l'Ange au Business Club,

  • Speaker #1

    je l'ai raconté un petit peu, il y avait effectivement le réseau Entreprendre mais si on monte encore un peu plus loin, avant le réseau Entreprendre il y avait quoi ?

  • Speaker #2

    Il y a eu pas mal de choses parce que je suis très vieux, la réalité c'est qu'il y a eu toujours autour de la personne j'ai d'abord eu une entreprise pendant des années où j'habillais des dames très élégantes et des enfants sages et je me régalais chaque jour à habiller de très belles personnes. Et j'étais très fier de voir des personnes qui portaient les vêtements que j'avais créés. Enfin, que j'avais créés. J'avais des équipes avec moi qui créaient tout ça. Mais la réalité, c'est que je prenais énormément de plaisir à avoir des clientes, principalement, qui étaient fiers d'acheter mes produits, qui les portaient avec élégance et qui me remerciaient de ce que j'avais fait pour elles. Ça, je trouvais ça génial. J'ai œuvré pendant quelques années aussi dans une des organisations patronales qui s'appelle la CPME, qui est très implantée. Et c'est là où j'ai côtoyé bon nombre de chefs d'entreprise. Et là... Tous les jours, je découvrais des projets, des idées, des personnes qui avaient envie d'entreprendre au sens, prendre en main et qui faisaient, qui étaient dans l'action. Et ça, je trouvais ça extraordinaire. Et bien avant ça, j'étais tout jeune à l'époque. Je me souviens, j'ai travaillé chez Decathlon à fond la forme. pas tellement par rapport à mon amour du sport parce que pour ceux qui me connaissent ils sauront que je ne suis pas vraiment le sportif incarné mais par contre c'était plutôt par la richesse de la rencontre, j'accueillais mes clients c'était un show à l'américaine à chaque fois que j'avais un client qui venait m'acheter un vélo parce que je trouvais ça génial de découvrir des personnes et puis d'essayer de leur apporter la meilleure solution par rapport à leur utilisation de vélo et donc je dois avouer que la relation client la rencontre, le contact je trouvais ça extraordinaire En tout cas on va dire Thibaut que vous êtes

  • Speaker #1

    ĂŞtre un sportif comme Churchill.

  • Speaker #2

    C'est ça, exactement, c'est exactement le même profil. Ou comme Gérard Larcher, si vous voulez, c'est un peu les mêmes physiques. Voilà,

  • Speaker #1

    exactement. Et donc, vous avez passé 13 ans, si je ne dis pas de bêtises, au réseau d'entreprendre du Maine-et-Loire. C'est quoi le moment le plus marquant que vous avez eu à faire en 13 ans ?

  • Speaker #2

    Alors, je ne sais pas si c'est le plus marquant, parce que je n'ai pas... Voilà. À chaud comme ça, quand vous me parlez du réseau Entreprendre une Musique, ce qui m'a le plus... J'ai beaucoup, beaucoup aimé l'organisation chaque année d'une grande fête annuelle qui s'appelle la fête des lauréats, dont l'objectif est de mettre en avant tous ceux qui ont eu l'audace et le courage d'entreprendre, à savoir de créer ou reprendre une entreprise. Et chaque année, on a fait des fêtes et je sais que certains d'entre vous étaient présents à ces fêtes-là. Et là, j'adorais en fait. J'adorais parce que je pense que c'est très égoïste un petit peu, mais j'avais le public. Il y avait énormément de monde. C'était très festif, je mettais en avant les gens et à chaque fois, je trouve, on a réussi à surprendre, à faire l'effet waouh, à emmener un événement un petit peu atypique. On a organisé des kermesses, on a fait faire du saut en parachute, on a organisé un cirque, on a fait des courses de chevaux sur l'hippodrome des ventards. Bref, on a toujours eu, tous les ans, des idées de dingue où tout le monde nous disait non mais c'est pas possible Vous n'allez pas y arriver, c'est impossible. On ne peut pas privatiser la plage du lac de Maine et organiser une beach party sur la plage du lac de Maine avec des joueurs de volet, etc. Ce n'est pas possible. On l'a fait.

  • Speaker #1

    Et vous l'avez fait.

  • Speaker #2

    Et ça, en fait, c'est peut-être ma plus grande source de satisfaction. Mais après, si je devais revenir sur le réseau Entreprendre, je dois avouer qu'après avoir accompagné plus de 200... Alors accompagné, ce n'est pas moi qui les accompagnais, mais je faisais accompagner par les autres, évidemment. Plus de 200 projets, ça vous donne une patate monstrueuse.

  • Speaker #1

    Et alors justement, quelles sont les valeurs personnelles qui vous animent pour ce type de poste d'animation de réseau ?

  • Speaker #2

    Le réseau entreprendre, ce sont avant tout des valeurs humanistes. C'est tourné vers l'autre. C'est quand même le seul réseau, la seule association qui existe. Peut-être pas la seule association qui existe, mais en tout cas le seul réseau de dirigeants-chefs d'entreprise où le principe, c'est de payer, puis de donner du temps pour aider les autres. Et je me souviens, quand j'étais directeur du réseau Entreprendre, combien j'ai rencontré de chères entreprises à qui j'exposais la pertinence et l'intérêt de cette association. Tournée vers l'autre, altruiste, comme on dit. Et je leur disais, c'est pas compliqué, vous allez devoir vous acquitter d'une cotisation annuelle, qui est quand même pas donnée, mais bon, voilà, qui est là. Et puis, vous allez en plus un petit peu donner du temps pour accompagner, aider, partager votre expérience. Et là, il y en a, ils me regardaient, ils disaient, mais c'est pas possible. C'est quoi le principe ? Moi, si je paye, je veux quelque chose en retour. Je paye parce que j'ai quelque chose. Là, je paye et puis je donne. c'est l'un des rares réseaux où il y a ça et c'est ce qui en faisait pour moi la plus belle chose et ce qui fait encore aujourd'hui la plus belle chose parce que à mon sens il n'y a pas d'autres réseaux comme ceux-là et même celui que j'anime aujourd'hui l'Anjou Business Club, ça n'a rien à voir

  • Speaker #1

    Justement l'Anjou Business Club, c'est quoi les objectifs principaux de ce club ? J'imagine que c'est un peu différent quand même du entreprendre Non,

  • Speaker #2

    non Yves, c'est pas un peu différent c'est complètement différent, ça n'a rien à voir Alors expliquez-nous Si, on va peut-être en parler tout à l'heure avec votre chroniqueur émérite sur la notion de réseau. Et en fait, tous les réseaux, c'est un peu pareil. C'est créer des liens, c'est faire de la proximité, c'est pouvoir s'intéresser à l'autre. Il faut être curieux pour être dans un réseau. Si on n'est pas curieux, on ne va pas dans les réseaux. On reste chez soi, on regarde Netflix. Mais si on est curieux, on va dans les réseaux. Mais les deux réseaux n'ont absolument rien à voir. L'Anjou Business Club porte très bien son nom. C'est un réseau de business. C'est un des rares réseaux club en France qui affiche et qui assume le fait de faire du business. Parce que tous, dans vos boîtes, vous avez besoin de gagner du pognon. Vous avez besoin de faire du chiffre. Comment on fait pour faire ça ? On va à l'Angeau Business Club. Et là, on crée des liens business. Et là, on apprend ce que c'est que le business. On apprend à communiquer. On profite de personnalités d'exception chaque mois pour s'inspirer, mais aussi pour communiquer et valoriser sa propre activité, ses valeurs, ce que l'on est. Ça, à mon sens, ça va. Et tout ça, parce que je vieillis, donc je fais encore plus attention à ça, dans un cadre très élégant, avec des bons vins. Là, je parle au chef qui me regarde avec attention et qui adorerait probablement participer à mes déjeuners parce que c'est une très belle table, chef, à chaque fois. C'est des beaux mets, c'est un bon vin. Bon, presque à chaque fois. Parfois, il y a eu des loupés. J'étais exigeant et non, j'ai parfois râlé. Parce que c'est très important tout ça.

  • Speaker #1

    Effectivement. Alors vous parlez donc de l'Anjou Business Club, c'est un réseau de franchises, c'est ça ? Comment ça fonctionne ? Oui,

  • Speaker #2

    alors l'Anjou Business Club, je n'ai rien inventé, à toutes celles et tous ceux qui pensent que je suis un génie créatif, absolument pas. J'ai acheté une franchise, tout simplement, qui a été créée dans le nord de la France par un type qui s'appelle Olivier Talbert, qui est adorable, que j'embrasse si jamais il écoutait Radio G, et à qui il est arrivé à la fin d'une partie de tennis et de se retrouver à table en discutant et en partageant le bout de gras. un défilé permanent de personnes qui venaient lui demander conseil. Ah bah, tu connais pas un tel. Ah bah, tu pourrais pas m'aider à rencontrer un tel. Ah bah, tiens, je cherche à développer mon business. Est-ce que tu pourrais ? Etc, etc. Il s'est dit, mais finalement, autour de la bonne chair, autour de la bonne table, un peu à la française, eh bien, c'est peut-être là qu'on fait les plus belles rencontres. C'est peut-être là qu'on peut créer des liens. Dans un autre contexte que derrière un bureau avec qu'est-ce que tu me vends ? Qu'est-ce que je te vends ? Qu'est-ce que tu m'achètes ? Qu'est-ce que je t'achète ? Là, il est dans un autre cadre. Il a découvert cette idée extraordinaire. Il s'est dit, mais ça, on peut en faire un club. On peut en faire quelque chose. Et donc, il a créé un espèce de club un peu british, un peu à l'anglaise, un club privé, sélectif. Il n'est pas ouvert à tout le monde, ce club, malheureusement.

  • Speaker #1

    Et justement, c'est quoi les profils types qu'on peut retrouver dans le club ou en tout cas les profils d'entreprise et d'entrepreneur ?

  • Speaker #2

    Plutôt des profils de personnes qui fabriquent des choses. Une des baselines du business club, c'est plutôt que d'aller faire de la co-traitance, de la sous-traitance à l'autre bout de la France, de l'Europe ou du monde. Il y a peut-être à côté de chez vous quelqu'un qui peut vous aider à fabriquer ce dont vous avez besoin. Et donc, on va plutôt avoir des personnes qui ont des machines dans leur entreprise. Voilà. Donc, tout ce qui va toucher beaucoup d'industriels, mais l'industrie au sens large, pas que la métallurgie. L'industrie textile, l'industrie agroalimentaire, l'industrie au sens large. Et puis, beaucoup le bâtiment aussi. Voilà. Parce que le bâtiment, il y a des grands donneurs d'ordre. Et puis, il y a tous ceux qui font. Voilà. Mais il faut des machines. Il faut des machines dans l'entreprise. Voilà. Il y a quelques personnes qui sont dans le tertiaire, qui sont des prestataires de services, comme on dit. Et il y en a autour de cette table. Donc, je... respect. Je suis moi-même un prestataire de service puisque moi, j'ai une boîte événementielle finalement. Je fais des événements, j'organise des événements. Donc, le tertiaire, c'est très bien. Sauf que dans beaucoup de clubs, le tertiaire qui a besoin de se faire connaître, qui a besoin des réseaux, est très très présent. Et parfois dans tous les réseaux. Alors que l'industriel, il va rester dans sa boîte, il fabrique, il plie la tôle, etc. Mais on ne le voit pas. Et l'enjoue Business Club, la volonté, c'est vraiment de rassembler tous ceux qui sortent assez peu de chez eux. et au travers d'un déjeuner par mois, se retrouver pour faire du business ensemble, pour créer des liens business.

  • Speaker #1

    Alors Thibaut, on va reparler du business club et de votre métier, mais d'abord, je vous propose un petit jeu. Ah,

  • Speaker #4

    on a un souci.

  • Speaker #1

    Alors Thibaut, nous allons faire un petit jeu de questions-réponses, notamment sur votre entreprise. Est-ce que vous êtes prêt ?

  • Speaker #2

    J'espère que je suis prêt parce que là j'ai peur d'être ridicule. J'ai toujours la pression moi dans les jeux, dans les trucs comme ça, de passer vraiment pour un... Mais bon, je vais essayer d'être à la hauteur.

  • Speaker #1

    Alors quel est le nom de votre entreprise ?

  • Speaker #2

    Ma marque commerciale c'est Anjou Business Club, Sartre Business Club, Mayenne Laval Business Club. Après le nom de mon entreprise c'est T.I.B.O.

  • Speaker #1

    D'accord. Son année de création ?

  • Speaker #2

    J'ai un délai pour répondre ou je peux prendre mon temps ?

  • Speaker #1

    normalement c'est du tac au tac du tac au tac,

  • Speaker #2

    d'accord alors c'est quoi la question ? c'est ton année de création à TIBO TIBO 2017 ok dans quelle commune êtes-vous situé ?

  • Speaker #1

    Angers combien de collaborateurs ĂŞtes-vous ?

  • Speaker #2

    ah bah on n'est pas nombreux j'ai mon chien Tango et puis sinon j'ai un alternant de stagiaire et je travaille avec des personnes en prestat extérieur en fait c'est un fonctionnement un peu atypique d'entreprise mais moi j'aime bien créer des équipes Et les équipes, ce n'est pas moi le chef, on fait ensemble en fait.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous avez un site web et est-ce qu'on peut vous retrouver sur le web ?

  • Speaker #2

    Oui, alors pas T-I-B-O, mais vous pouvez retrouver l'Anjou Business Club à Grand et aller admirer la qualité de ce site internet. Et puis sur les autres clubs aussi, mais allez découvrir le site Anjou Business Club.

  • Speaker #1

    Anjou Business Club, merci beaucoup Thibaut pour ces réponses.

  • Speaker #2

    Les Voix de l'Echo,

  • Speaker #1

    une émission présentée par Yves Maguin. Oui, vous avez bien répondu Thibaut à toutes ces questions. Autour de la table, nous avons un autre amoureux des réseaux professionnels. Et justement, comment l'assertivité peut aider à réseauter ? C'est le moment d'écouter la chronique de notre communicant Alexis Desjeux.

  • Speaker #2

    Mieux vivre ensemble avec assertivité.

  • Speaker #3

    Une chronique d'Alexis Desjeux. Bonjour chers auditeurs, quel que soit votre genre, votre obédience et croyance toute personnelle. Aujourd'hui, je souhaiterais parler des bienfaits des réseaux d'entreprise pour cultiver votre assertivité, c'est-à-dire défendre son point de vue tout en respectant l'autre. Imaginez un instant un entrepreneur solitaire, naviguant dans l'océan tumultueux du monde des affaires. Seul face aux défis quotidiens, il pourrait facilement se sentir submergé. C'est toute la force et la puissance du collectif. Échanger pour gagner, réseau et assertivité, c'est pour moi un duo gagnant pour l'entrepreneur. Mon histoire a d'ailleurs débuté petit parmi les grands, novice parmi les anciens. Je me suis immergé dans l'un de ces réseaux angevins et la magie de ce duo gagnant a opéré. Dès lors, des portes se sont ouvertes, des idées ont fusé, la croissance s'est accélérée. Ces réseaux m'ont fait grandir à vitesse grand V et m'ont aidé à cultiver mon assertivité. Résolument tourné vers l'humain et le sens de l'autre, j'ai fondé mon agence conseil il y a bientôt 20 ans, avec l'envie de partager, de co-construire, d'innover. Et ce chemin, je ne l'ai pas parcouru seul, mais avec les réseaux Angevins, dans lesquels je me suis investi avec audace, envie et beaucoup, beaucoup de plaisir, comme Thibaut autour de cette table. Et ils m'ont aidé à cultiver mon assertivité.

  • Speaker #1

    Alexis, merci pour ces précisions. Je connais bien votre investissement dans les clubs Angevins, justement. Mais comment le réseau et l'assertivité peuvent devenir nos meilleurs alliés pour réussir ?

  • Speaker #3

    Eh bien, pensez à ces soirées Yves où l'on échange sur le management, la responsabilité sociétale de l'entreprise, l'intelligence artificielle ou l'équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle. Ces moments précieux où l'on découvre non seulement de nouvelles pratiques, mais aussi la richesse humaine de son territoire. Car oui, l'Anjou regorge de talents, d'entrepreneurs passionnés qui font vivre notre économie locale. Thibault et vous-même en êtes de beaux exemples. Un entrepreneur peut tirer de nombreux bénéfices de ses réseaux d'entreprise pour développer son assertivité au quotidien. Voici quelques exemples. Souvent dans les réseaux, il y a le partage d'expérience, ce qui est le cas dans ton réseau Thibault où tu invites des personnalités. En échangeant avec d'autres entrepreneurs, on peut apprendre comment ils gèrent des situations délicates de manière assertive. Par exemple, Un entrepreneur peut partager comment il a réussi à négocier un contrat important en restant ferme sur ses conditions, tout en maintenant une relation positive avec son client ou son fournisseur. Deuxième exemple, la pratique de la communication. Les réunions et événements de réseautage offrent des opportunités de pratiquer une communication assertive. Un entrepreneur peut s'exercer à présenter son entreprise de manière concise, convaincante, avec par exemple la méthode du discours de l'ascenseur ou le pitch elevator. pour les fans de Shakespeare. Le soutien mutuel, un autre élément qui permet de cultiver son assertivité. Les réseaux peuvent servir de groupes de soutien où les entrepreneurs peuvent discuter de leurs défis, recevoir des conseils pour s'affirmer. Par exemple, un entrepreneur peut avoir une difficulté avec une ou un de ses salariés. Il pourra échanger avec ses pairs sur la manière assertive d'échanger sur cette situation délicate. Enfin, quatrième exemple, l'apprentissage par l'observation. Observer comment les entrepreneurs expérimentés ou qui ont déjà vécu la situation s'affirment et de manière constructive partagent leur expérience. Eh bien, ça permet de votre côté de découvrir et de bénéficier de cette expérience pour valoriser votre assertivité et devenir plus confiant en vous. En fait, toutes ces expériences contribuent à développer cette confiance en soi. qui est une des clés principales de l'assertivité. En côtoyant régulièrement d'autres entrepreneurs, on gagne en assurance. Cela peut se traduire par une grande facilité à exprimer ses idées lors de réunions importantes ou à défendre sa vision face à des investisseurs potentiels.

  • Speaker #1

    Alexis, c'est très instructif, mais est-ce que vous pouvez nous donner des défis et quelques exemples que les entrepreneurs, en tout cas les interactions professionnelles que peuvent avoir les entrepreneurs au quotidien ?

  • Speaker #3

    Oui, il y a de nombreuses interactions, de nombreuses situations dans le quotidien où le dirigeant Yves nécessite de faire appel à de l'assertivité. Dans le management, la gestion des conflits, dans les négociations commerciales, dans les prises de dissusions difficiles, la gestion du stress, l'affirmation de son leadership. Et c'est là que la force des réseaux d'entreprise intervient. Le collectif, en fait, permet ce voyage au cœur de l'entrepreneuriat collaboratif ou le partage d'expériences. Et l'affirmation de soi se conjugue pour créer une symphonie d'opportunités et une plus grande estime de soi. Demain soir, j'interviens pour le CELA sur la thématique se présenter en deux minutes avec éloquence et charisme. On va utiliser ce fameux discours de l'ascenseur et cet exercice avec le regard bienveillant de ses pairs va permettre à chacun de gagner en assurance pour parler de sa boîte. Une belle manière de cultiver son assertivité. Et donc, en intégrant les réseaux et les clubs d'entreprise, les entrepreneurs peuvent progressivement améliorer leur assertivité, ce qui se traduit par une meilleure gestion de l'entreprise. et des relations professionnelles plus épanouissantes. Alors prenez soin de vous et de vos proches, faites les choses avec plaisir, audace et envie, et de l'altruisme si ça vous branche. Belle journée. Et une question pour notre invité Thibault. As-tu un exemple qui illustre ce chemin des bienfaits des réseaux pour cultiver son assertivité ?

  • Speaker #2

    Ah bah merci Alexis. Un véritable poète voire un conteur. J'ai écouté avec attention, je suis entièrement d'accord avec tout ce qui a été dit. Je crois qu'il ne faut pas rester seul, ça c'est très important. Et le fait, en effet, d'avoir un peu de collaboratif au travers des réseaux, c'est aussi ne pas rester seul. Un entrepreneur qui est seul et un entrepreneur qui est voué à l'échec, à mon sens. Et s'entourer des autres est primordial. Alors, un exemple précis de la bienfait des réseaux. Le problème, Alexis, que je rencontre, c'est que je n'en ai pas un. J'en ai tous les jours. J'en ai plein.

  • Speaker #3

    C'est top.

  • Speaker #2

    C'est hyper puissant. Et on va, comme je le disais tout à l'heure, dans un réseau avec énormément de curiosité. On va aller à la rencontre des autres. Il faut s'intéresser aux autres. Il faut aimer les gens, je crois. Mais par contre... parfois on se dit oh là là bah ouais mais j'ai pas le temps d'aller dans les réseaux j'ai autre chose à faire que d'aller mais la réalité c'est que je suis pas à l'abri d'une belle rencontre c'est que si j'y vais avec cette dimension très altruiste à tourner vers l'autre en acceptant la différence ce que je retiens dans votre exposé en tout cas sur l'assertivité avec mes petits neurones à moi donc je n'ai peut-être pas tout compris mais c'est le principe de respecter la différence respecter l'autre comme il est avec ses croyances avec ses convictions avec ce qu'il est peu importe on a le droit de ne pas être d'accord on a le droit de ne pas être pareil on a le droit de fonctionner différemment. Pour autant, je vais m'enrichir du regard de l'autre. Je vais m'enrichir de sa façon d'être, de sa façon de faire. Et ça, je pense que ça vaut de l'or. Alors évidemment, quelqu'un qui n'est jamais dans son entreprise, parce qu'il est tout le temps dans les réseaux à droite à gauche, il y a un moment où je vais dire que ça va être compliqué. Mais si on passe, j'ai envie de dire, peut-être 15-20% de son temps en dehors de son quotidien, pour s'enrichir du regard des autres, pour faire de belles rencontres, pour aller chercher de l'énergie dont j'ai besoin, eh bien souvent, quand on retourne à sa table de travail, on est bien plus efficace et efficient. Voilà.

  • Speaker #3

    Merci.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Alexis, pour votre chronique.

  • Speaker #2

    Les Voix de l'Ă©cho,

  • Speaker #1

    une émission présentée par Yves Maguin. Alors Thibaut Béchet, vous êtes aussi investi dans le programme Les Entropes, donc un dispositif positif dédié aux jeunes entrepreneurs. En quoi consiste votre rôle, justement, au sein des entrées ? Vous êtes coordinateur, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Je ne sais pas exactement ce que je fais, finalement. Mais oui, alors non, j'ai été coordinateur pendant quelques années. Et puis, il y a un moment, il faut laisser la place aux autres. Il faut que ça tourne, il faut que ça change, parce que j'ai ce que je suis. Moi, j'y mets beaucoup de ce que je suis dans ce que je fais. Et alors, c'est sympa, mais il y a un moment, il faut laisser les autres faire, parce qu'on fait différemment, c'est ce qu'on disait aussi. Et qu'il n'y a pas une façon de faire et que la mienne, elle est propre. Mais il y en a d'autres qui sont encore mieux, qui sont sympas aussi. Et donc, c'est important de laisser la place aux autres. Donc non, je ne suis plus le coordinateur des entre-up. Aujourd'hui, je suis tout simplement administrateur. Je fais partie de l'équipe qui gère un petit peu le programme Les Entre-up. Et puis, on a une équipe de collaborateurs, de salariés qui font tourner. Mais par contre, je suis toujours très investi, principalement sur deux missions. D'abord, je suis parrain d'une équipe. Donc, je suis une équipe de A à Z. Et puis ensuite, je m'occupe un petit peu de toute l'animation. Parce que j'aime bien prendre le micro. Et moi, comme vous m'avez appelé, il me dit... Thibaut, est-ce que vous accepteriez de passer à Radio-G ? Mais j'en rêve depuis des années. Chaque matin, en me levant, je me dis Mais quand est-ce que Radio-G va m'appeler ? Et là, vous m'avez appelé, vous m'avez dit ça, mais moi j'adore ça, être devant le micro, c'est un truc qui me plaît. C'est ce que je fais beaucoup, en effet, au niveau des entre-up. J'anime pour donner l'énergie aux jeunes et leur dire Mais prenez en main les choses, n'attendez pas que ça arrive, ça n'arrivera pas.

  • Speaker #1

    Justement, vous avez un conseil spécifique quand vous parlez aux jeunes, à leur donner pour... oser entreprendre. Il y a quelque chose qui revient souvent.

  • Speaker #2

    Je rabâche toujours la même chose que Talin Vieux. Un, de l'énergie. Je leur dis, les jeunes, il me faut du sourire. Il me faut de la motivation, il me faut de l'énergie, il me faut de l'envie, il me faut de l'enthousiasme. Faites les choses avec enthousiasme. Vivez les choses. Émerveillez-vous de chaque brindille qui tombe par terre. C'est beau ça. Les jeunes sont blasés, ils sont sur leur téléphone. Non, il faut l'énergie. Ça, c'est très important. Et deux, le réseau, la rencontre des autres. Il faut aimer les gens, il faut être curieux, il faut s'intéresser, il faut aller à la rencontre d'eux. Comment je peux t'aider ? Qu'est-ce que je peux faire pour toi ? Et si je t'apportais une solution pour résoudre ton problème ? C'est comme ça qu'on crée une boîte. On crée une boîte aujourd'hui en partant des problèmes, des difficultés. Et plus on est dans une société où il y a des problèmes et des difficultés, je peux vous dire, plus c'est l'occasion rêvée de créer des boîtes.

  • Speaker #1

    Et alors, quand vous accompagnez les jeunes entrepreneurs, justement, qui sont en difficulté ou en doute, à chaque fois, vous rabâchez toujours ces trois principes.

  • Speaker #2

    Oui, en sachant que, de toute façon, moi-même, mais comme tout le monde, j'imagine, autour de cette table, on en a fait des bêtises, on en a fait des erreurs, on est tombé, on a eu des difficultés, on a eu... Enfin voilà, l'entrepreneuriat au sens prendre en main, entreprendre des choses, quoi que vous entreprenez. Ça se passe jamais exactement comme on a prévu. Si vous entreprenez demain de faire un voyage, figurez-vous que vous n'êtes pas à l'abri d'avoir une grève de train ou un problème d'avion ou je ne sais quoi. C'est la vie, c'est comme ça. Par contre, le talent, c'est de s'adapter. Le talent, c'est de contourner les obstacles, c'est de surmonter les obstacles. Et ça, Alexis le disait très bien, on le fait plus facilement quand on est entouré, quand on est avec d'autres. Si je suis en panne et que j'ai un problème, si je peux passer deux coups de fil, si je peux avoir quelqu'un, ne serait-ce qu'il va me redonner de l'énergie. Mais je vais surmonter l'obstacle. C'est ça qui est important. Donc je dis aux jeunes, expérimentez, faites, êtes dans l'action, participez, mettez ce que vous êtes, vos talents, au service de votre cause, de votre projet. Et c'est mon plus grand kiff au niveau des entre-up. Je dois vous le dire. Aidez les personnes à trouver leur place sur cette bonne vieille terre. Chacune et chacun d'entre nous, ici, on a tous une, voire plusieurs places sur cette bonne vieille terre. Quoi qu'on fasse, quand on est à notre place, on s'éclate, ça fonctionne. Ça va bien, tout est cool, c'est beau, c'est bien, c'est fun. Je n'ai pas l'impression de bosser. Alors que quand je ne suis pas à ma place, là c'est compliqué. Et souvent, le français a toujours la même réaction. Ce n'est pas de ma faute, c'est la faute des autres. C'est la faute du marché, c'est la faute des clients, c'est la faute du comptable, c'est la faute des machins, c'est la faute des autres. Voilà.

  • Speaker #1

    Alexis, gardez votre question pour après. Je vais, voilà, avec autant d'énergie, on a aussi besoin des fois d'avoir une petite pause. pour se ressourcer. Ah bah, il faut se reposer !

  • Speaker #2

    C'est pas souvent les gens qui parlent tout le temps !

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. Même dans l'entrepreneuriat, c'est essentiel de se poser pour se ressourcer. Je vous propose, chers auditeurs et auditrices, de faire une petite pause musicale en écoutant le titre Monsieur Papillon de Sauvant. Je ne connaissais absolument pas. Un titre choisi par mon invité Thibaut.

  • Speaker #2

    Écoutez ça ! C'est ma fille qui m'a fait découvrir ça ! J'embrasse ma fille ! Thibaut,

  • Speaker #1

    je vous en prie, on reparle de ce choix musical, justement après une bonne écoute sur Radio-G.

  • Speaker #0

    Il bombarde tous les problèmes avec des éclats de rire Son cœur brouille comme un soleil, il bat des ailes vers l'avenir Quand les vautours partent en guerre, il garde un regard tranquille Tout sourire dans la tempête, plutôt mourir que dire tant que... Il a construit dans le ciel un coton depuis son lit Les éclairs et tout le miel du dessert à la cantine Il n'apprend pas des beaux rêves, lui ce qu'il veut c'est les écrire Alors on lui tire les oreilles, putain c'est quoi lui son délice Mais il se doit, il t'ignore, il t'ignore Un petit garçon Il a toujours eu pour sa tournée pas pour un petit qui Il aime pas les garde-à-vous et pleure quand il a trop ri J'ai tatoué ses crayons quand un jour on lui a dit Que maman, papa, bébé, on le célèbre pour C'est pas la moitié d'enfer, ni d'en plus, ni d'en amuser. Faire tirer d'entraide, c'est de la putain de dynamite. Tu le verras, paché, je me saoulais, moi c'est la sphère de ma vie. Voilà, monsieur Papillon, peut-être que j'ai encore une petite histoire.

  • Speaker #4

    J'ai une petite histoire,

  • Speaker #0

    et j'ai une petite histoire.

  • Speaker #4

    Un petit garçon.

  • Speaker #0

    Papillon, Mehidi, ouvrons tous ces chars, Revoilà Normandie, Jouons-nous au foot cet après-midi, On vient de la suivre, on vient de se faire vivre, Enfoiré de soi, Deuxièmement,

  • Speaker #4

    Une fois,

  • Speaker #0

    À la répétition. Les Voix de l'Echo, une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Vous êtes toujours en direct sur Radio-G à l'écoute de l'émission Les Voix de l'Echo. Je suis en compagnie de mon invité Thibaut Bechet, de mes chroniqueurs Alexis Desjeux et Hervé Chéneau. Vous venez d'écouter Monsieur Papillon de Sauvant, Sauvan, je ne sais pas comment on prononce. Thibaut, vous avez donné des éléments de réponse juste avant, mais pourquoi avoir choisi ce titre musical ?

  • Speaker #2

    Ah bah oui, c'est ma fille. C'est tout simplement ma fille parce que j'étais dans la voiture avec ma fille et je dois vous partager le fait que parfois ma fille écoute des musiques un petit peu bizarres ou en tout cas avec mon grand âge je me dis mais qu'est-ce que c'est que ça ? Je ne suis pas fan des paroles quand on prête attention aux mots utilisés. Il y a parfois des musiques ou des chanteurs très connus, très doués, bien mieux que moi, mais je ne suis pas fan de tout ça. Et là je dois avouer que quand elle m'a mis cette musique-là que j'ai trouvé légère, entraînante. Ou le début, si vous écoutez bien, ça commence comme ça. Prenez les choses avec humour, avec le sourire. Et je le disais dans l'entrepreneuriat, c'est loin d'être un long fleuve tranquille. Quand vous avez des difficultés, quand c'est compliqué, allez, on relève la tête, une petite blague, on sourit. Le soleil se lèvera demain et il faut repartir. Et ça, j'ai trouvé ça génial. Et donc, j'ai encouragé ma fille à écouter cette musique. Elle m'a partagé et que j'ai trouvé sympa. Et même à chaque fois, je dois vous dire, quand je monte dans la voiture, j'ai tendance à mettre cette musique-là. Parce que c'est ce moment de partage avec quelqu'un qui m'est proche, évidemment. Et la musique, moi, ça me donne de l'énergie aussi. J'aime bien ça, de temps en temps.

  • Speaker #1

    En tout cas, c'est une musique qui est très entraînante et qui donne la patate, effectivement. Alexis, vous aviez une question avant la pause musicale pour Thibaut.

  • Speaker #3

    Ce n'était pas une question, c'est plutôt un complément. En fait, les Japonais ont développé une philosophie qui s'appelle l'ikigai, qui est exactement ce que tu décris, Thibaut, à 100%.

  • Speaker #2

    J'ai un petit côté japonais, alors.

  • Speaker #3

    Il y a un côté japonisant dans le questionnement sur qu'est-ce que je fais sur cette planète et qu'est-ce que je peux... modestement, moi, œuvrer à mon étel. Avec ce que je suis. Quelle place je peux trouver ? Et en fait, c'est une fleur, l'Ikigai, avec un certain nombre de questions. Et si tu trouves une activité qui est au centre de cette fleur, eh bien, en fait, tu l'es dans ton équilibre intérieur.

  • Speaker #2

    Et c'est dur de connaître ces talents, de savoir exactement qui je suis.

  • Speaker #3

    C'est pas très grave. L'idée, c'est de tendre vers. C'est pas très grave si on n'a pas parfaitement trouvé. Mais tendre vers, déjà, se poser la question. Et je pense que c'est déjà un grand chemin.

  • Speaker #1

    C'est déjà un grand pas, effectivement. Alors, je souhaiterais, Thibaut, faire un focus sur l'organisation d'événements et votre métier aujourd'hui, qui est l'événementiel, finalement. C'est quoi la journée type d'un manager de club comme l'Anjou Business Club ?

  • Speaker #2

    Il y a des temps de créativité. Il y a des temps où je dois essayer d'imaginer le prochain événement. Parce que chaque événement doit être, à mon sens, unique, magique, mémorable. Unique parce que si c'est tout le temps la même chose, c'est un peu saoulant. Donc je dois rendre chaque événement unique, qui n'est pas forcément par le lieu. Je peux faire toujours dans le même lieu. Je peux faire même la même organisation, le même concept. Il y a quelque chose qui sera unique, c'est peut-être l'intervenant ou c'est peut-être les personnes qui seront autour de la table. Magique parce qu'il faut essayer d'apporter de la magie. On a tous cette âme d'enfant et la magie, ça nous fait rêver. Et essayer de rendre le moment magique, le moment inoubliable et mémorable. Troisième point, le côté mémorable des choses. C'est ce que nous retiendrons. Nous retiendrons assez peu, finalement, dans quelle voiture roulait Alexis Desjeux. Par contre, ce moment de partage autour d'un micro dans les studios de Radio G, ça, on s'en souviendra. Et ça, c'est important. Donc, essayez de rendre des événements mémorables.

  • Speaker #1

    Et justement, vous organisez des déjeuners, ce que vous avez, qui fédère finalement les entrepreneurs, mais est-ce que à côté de ces déjeuners, vous organisez d'autres événements qui permettent de fédérer ?

  • Speaker #2

    Mais oui ! J'adore ça. J'en fais pas assez parce que tout ça, ça prend du temps, etc. Mais la réalité, c'est que j'adore ça. Faire vivre des moments d'exception. Là, je suis en train de travailler. Je vous mets dans la confidence. Ça reste entre nous. On en parle pas. Je suis en train de travailler pour organiser une visite du Sénat parce qu'on n'a pas tous l'occasion d'aller visiter le Sénat. Et pour moi, c'est une institution française importante. Ils sont en train de voter des lois actuellement. Pas toujours simple. Donc, c'est important d'aller découvrir ça et pouvoir vivre le quotidien d'un sénateur, pouvoir voir comment ça fonctionne. Ils pourront voir la beauté du bâtiment, du Sénat, vous allez voir. C'est extraordinaire. Et donc, moi, je propose des événements un petit peu clés en main, où finalement, les adhérents de mon club, ils peuvent, s'ils en ont envie et si leur agenda leur permet, mais pouvoir profiter de découvertes, de moments qu'ils ne pourraient pas vivre ailleurs. S'ils ne faisaient pas partie du business club, ils ne pourraient pas vivre. Parce que je vais y ajouter tout, de l'assiette en passant par les intervenants, en passant par le sens, qu'est-ce que je vais apprendre, avec quoi je repars, que ça soit utile. Et avec toujours ce côté business, parce que quand vous partagez un siège de train à côté de quelqu'un ou que vous êtes dans une voiture ensemble, forcément on discute, on crée des liens. Et le business, il passe aussi comme ça, la confiance établie entre les relations, entre les gens. Et donc ça, j'adore ça. Mais j'organise aussi et je regarde le chef, j'ai le projet toujours d'organiser une visite de Rungis. les mines de Rungis. C'est un truc de dingue. Croyez-moi, je l'ai fait. Là, je vais emmener du monde. Je peux vous assurer, Yves Maguin. Ils reviendront, ils me diront Waouh, Thibaut, c'était génial. J'en suis sûr. Donc moi, j'organise ça.

  • Speaker #1

    Vous avez sûrement quand même des contraintes ou vous êtes confronté à des défis lors de... Lors de l'organisation, par exemple, peut-être pour remplir, à chaque fois, tout le monde vient ? Oui,

  • Speaker #2

    non, non, non, non, non, non. On est dans une société où il y a tellement de choses, il y a tellement d'offres, il y a tellement de trucs, et tout le monde est débordé, personne n'a le temps, et je cours, et machin, et je ne peux pas, et j'ai piscine, et nananier, nananier. Non, il faut faire preuve d'énormément d'enthousiasme pour ramener les gens, pour donner envie aux personnes de participer à ce que j'organise. Ça ne se remplit pas en claquant des doigts, ce n'est pas aussi simple que ça. Mais rien n'est simple. Et c'est ce qui fait, je dirais, le charme du truc. Si j'arrivais et que j'organisais un déjeuner, puis que j'avais 40 millions de personnes qui venaient à chaque fois, bon, à un moment, je serais limite moi-même blasé. Alors que là, le fait est qu'à chaque déjeuner, il y a un challenge pour moi. À chaque déjeuner, je dois dire, non mais attendez, je vais recevoir Bernard Hinault. Et là, Bernard Hinault, c'est qui ? Bernard Hinault, mesdames, messieurs, c'est quand même celui qui a gagné 5 fois le Tour de France, 3 fois le Tour d'Italie, 2 fois le Tour d'Espagne. C'est le dernier vainqueur français du Tour de France en 1985. Vous voyez, quand je dis ça comme ça, forcément, les gens prêtent attention. Je me dis, ah oui, ça vaut peut-être le coup quand même d'aller faire un petit selfie avec Bernard Hinault. Ce gars-là doit être intéressant. Il doit avoir des trucs à raconter. Le gars, il est tombé. Il est tombé dans un ravin, pas dans un petit fossé. Il fait du vélo. Il loupe le virage, il tombe dans un ravin. Vous le voyez, la gueule en sent ressortir du ravin, escalader le truc. Les collègues, les mécanos le refoutent sur un vélo, il repart, il gagne le truc. Comment on fait ça, Bernard ? Raconte-nous. Parce que moi, parfois, je me casse la gueule. Et je n'ai pas du tout envie de remonter sur mon vélo ou je n'ai pas du tout envie de repartir parce que ça me fait suer. Je dis, je n'ai pas hâte, je n'ai pas hâte. Et là, hop, il refait ça. Je trouve ça génial, moi. Ça me fait triper.

  • Speaker #1

    Ça permet de faire une belle analogie avec l'entrepreneuriat et quand on tombe, comment on peut rebondir.

  • Speaker #2

    Et c'est même pas que l'entrepreneuriat, c'est la vie d'une façon générale. De toute façon, l'entrepreneuriat, il faut arrêter de penser que c'est que créer des boîtes. Il y a plein de façons d'entreprendre et c'est pas uniquement être chef d'entreprise. Il y a plein de personnes qui sont de véritables entrepreneurs et qui sont salariés d'une belle boutique, etc. Ça n'a rien à voir. Entreprendre, c'est prendre en main. C'est-à-dire, c'est avoir un sujet qui peut être associatif, qui peut être sportif, qui peut être... Peu importe. un projet de voyage, un projet de... Peu importe. C'est prendre en main, faire quelque chose.

  • Speaker #1

    Alors justement, je vais prendre en main, reprendre en main la question et vous proposer Thibaut, un deuxième petit jeu pour répondre encore au Tacotec. Alors, est-ce que vous connaissez le portrait chinois ? Est-ce que ça vous parle ?

  • Speaker #2

    Oui, je crois qu'on m'a déjà fait jouer à ça, je crois.

  • Speaker #1

    Je ne sais plus ce que c'est exactement. C'est parti. Je vous donne un mot, vous allez me dire à quoi ça vous fait penser en gros. Si vous étiez une voiture, c'est à dire quel type de voiture ?

  • Speaker #2

    Une Porsche.

  • Speaker #1

    Si vous Ă©tiez un objet du quotidien ?

  • Speaker #2

    Une brosse à dents, très pratique pour la laine.

  • Speaker #1

    Une personnalité connue ?

  • Speaker #2

    Il y en a tellement des personnalités connues

  • Speaker #1

    Qui peut être vivante ou décédée Qui c'est que vous auriez bien voulu être ?

  • Speaker #2

    Ah que j'aurais voulu être ? Une personnalité que j'aurais souhaité être ? J'aurais aimé être Churchill J'aurais aimé être Obama J'aimerais être Il y a des personnes qui m'inspirent Qui me donnent de l'énergie Que j'admire Un général de Gaulle Il y en a plein

  • Speaker #1

    Si vous étiez une série ou un film ?

  • Speaker #2

    C'est un peu nul, mais c'est pas grave. J'ai bien aimé Peaky Blinder. Mes garçons m'ont fait découvrir cette série. Je ne regarde pas trop les séries, je ne suis pas du tout comme ça. Je ne suis pas très branché, tout ça. Mais j'ai découvert ça et je dois avouer que l'univers, alors qu'il n'est pas forcément très sain, m'a plu. Je regardais avec attention. Mais j'ai bien aimé aussi commencer avec les masques en Espagne. La Casa des Papels. Avec la musique derrière, une musique des Casa des Papels, je la sifflote souvent, cette musique.

  • Speaker #1

    Et si vous Ă©tiez un livre ? Est-ce que vous lisez un petit peu,

  • Speaker #2

    Thibaut ? Assez peu. Je ne suis pas un très très grand intello, j'ai un peu honte de le dire, j'espère que personne ne le dira à mes parents, mais j'ai du mal à lire, j'ai beaucoup de mal à lire. Je vais lire deux types de bouquins, soit des bouquins en lien avec l'économie, avec des choses comme ça, soit sinon des... Je peux lire parfois des personnalités que j'ai reçues, que je reçois. J'ai la chance de rencontrer parfois des hommes politiques ou des choses comme ça. Ils ont souvent écrit un bouquin. Et j'ai une lecture favorite. Je ne peux pas quitter ce micro sans le dire. C'est Laurent Gounel. si vous ne connaissez pas Laurent Gounel lisez-le, c'est tout, j'en dis pas plus moi je le connais personnellement et je dois vous avouer que j'aime beaucoup je l'ai fait venir sur un déjeuner Business Club, j'aime beaucoup le personnage et je raffole de ses romans je raffole de ses romans et son dernier est extraordinaire sur la différence vous savez entre ce monde hyper connecté et puis le monde où on vit un peu seul dans la campagne avec son potager et ses toilettes sèches au fond du jardin et il fait cette opposition entre ces deux, ça vous intéresserait beaucoup Alexis ? Parce que comment est-ce qu'on appréhende les deux mondes ? Et finalement, est-ce que je suis connecté ou est-ce que je suis... Non, je refus,

  • Speaker #1

    je ne suis pas connecté. C'est vrai que c'est un super auteur, même il a fait un bouquin sur l'intuition. Là,

  • Speaker #2

    vous m'avez très bien coupé, c'était très bien.

  • Speaker #1

    Je trouvais ça admirable. Effectivement, Alexis, ça peut vous plaire. En tout cas, je ne sais pas vous, mais moi, je commence un peu sérieusement à avoir faim. Et pour nous mettre encore plus en appétit, même si, bon, quand c'est trop salé, ce n'est pas toujours très, très bon. Je vous propose d'écouter la chronique du chef. Hervé Chéneau.

  • Speaker #0

    De la fourche à la fourchette. Une chronique du chef Hervé Chéneau.

  • Speaker #4

    Bien, je pense que je vais pouvoir amener tout doucement notre invité jusqu'à la table. Ce ne sera pas trop difficile. Avec la chronique qui suit. Donc, je parle de la cuisson au sel. Ce type de cuisson a l'avantage de concentrer complètement les saveurs. Il s'apparente à la cuisson dite luttée. Du gigot de 7 heures. Ce procédé consiste à enfermer un poisson, une volaille, un rôti dans une carapace de gros sel de mer qui durcira la cuisson et emprisonnera les parfums. Ce procédé exclut d'arnes, filets et tronçons. Il ne faut utiliser que des poissons entiers auxquels on aura laissé leur peau et leurs écailles après les avoir vidés. Dans un saladier, mélangeons le gros sel gris de guérande, bien sûr c'est mieux, avec deux ou trois blancs d'œufs fouettés quelques instants. Le nombre d'œufs dépend de la cuisson. quantité de sel utilisé qui elle-même dépend de la taille du poisson et du volume dans la cocotte.

  • Speaker #1

    C'est très technique.

  • Speaker #4

    Attention, suivez bien Yves parce que c'est vrai qu'à chaque fois il faut que je répète les recettes. La couche d'accueil dans le fond de la cocotte ne devra pas dépasser 1 cm à 1,5 cm. Le poisson pourra être aromatisé en introduisant dans ses entrailles du thym, du laurier, de l'estragon, de la sauge. Vous le sentez déjà ? Mélanger ou séparément selon le parfum que l'on tient à privilégier. Le poisson sera allongé dans sa cocotte, recouvert de gros sel en prenant soin de laisser aucun interstice. Pour un poisson de 1 kg, on prévoit 25 à 30 minutes à four chaud, on va dire 200 degrés. Attention, vous devrez sortir quelques temps auparavant votre poisson pour qu'il soit à température ambiante. Sinon, il y a une formation de vapeur entre le produit fraîchement sorti du frigo et la chaleur qui va se former à l'intérieur. Du coup, la sensation d'un plat trop salé après cuisson. Pour accompagner ce délicieux plat, quoi de mieux qu'une belle petite sauce ? Un beurre fondu, explication. Dans une casserole, un fond d'eau, une quantité égale d'un jus de fruits de citron pressé frais. Vous portez à ébullition Thibault ? Jusque là tout va bien ? Ouais. Et vous incorporez au fur et à mesure, quoi de plus simple, des petits carrés de beurre froid, j'insiste bien, avec un fouet, jusqu'à obtention d'une consistance crémeuse. Salé à votre goût. et ajouter du poivre de timut, bien sûr, comme Yves le connaît très bien, au moulin. Bonne dégustation. Alors, mon cher Thibault, vous qui êtes amateur d'une bonne table, feriez-vous ce choix de plat ce midi pour votre déjeuner ?

  • Speaker #2

    Oui, avec plaisir. Alors moi, je pensais qu'on allait parler d'autre chose, chef Chénaud, parce qu'en fait, moi, j'ai un beau-père qui fait des rôtis de bœufs cuits dans le sel. Mais par contre, on le recouvre complètement de sel et on le laisse cuire pendant... B... B... des jours presque, je crois 24h ou 48h et après on retire le sel c'est extraordinaire et c'est pas du tout trop salé comme avait peur Yves Maguin mais c'est vraiment très bon et là je savais pas que, là on passe au four par contre mais c'est pas que pour les poissons,

  • Speaker #4

    vous l'avez dit non, non, non, les viandes aussi, mais entières les viandes entières et ce qui est extraordinaire c'est qu'on a rien dans la cuisine, on a rien dans le four mais tout sur la table au niveau des saveurs et des parfums,

  • Speaker #2

    au moment de l'ouverture et avec les poissons moi j'ai une tendance fâcheuse à mettre de l'aneth tout le temps Je trouve que l'aneth, ça va hyper bien avec le poisson. Mais là, vous n'avez pas dit d'aneth,

  • Speaker #4

    vous ? Non, j'ai parlé d'estragon, j'ai parlé de l'orier, ça va vraiment parfumer. Et à l'intérieur, ça va parfumer votre poisson. C'est bon le poisson. Et au goût, on a vraiment cette sensation d'aromate.

  • Speaker #2

    C'est sympa le poisson. J'ai appris que, d'ailleurs, place du lycée, bientôt, il y aura un poissonnier qui allait arriver. Il me semble que c'est ça. C'est génial, je suis très content.

  • Speaker #4

    À la place du chocolatier ?

  • Speaker #2

    Non, à la place du primeur qu'il y avait. Ok. Et ça, c'est vraiment chouette. Je trouve qu'on n'en voit plus trop des poissonneries.

  • Speaker #4

    C'est un métier très difficile.

  • Speaker #1

    sur Angers il n'y en a plus beaucoup ça me fait plaisir merci cher invité merci beaucoup Hervé pour cette belle chronique

  • Speaker #0

    Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Alors Thibaut, pour terminer l'émission, je voulais aborder... Eh bien oui, c'est déjà bientôt la fin. Je voulais aborder avec vous vos projets futurs, on va dire. Par exemple, quelles sont vos ambitions pour l'Anjou Business Club et les autres clubs que vous dirigez dans les années à venir ?

  • Speaker #2

    Mon ambition ? C'est de continuer à recevoir des personnalités d'exception. Ce que j'aimerais, c'est pouvoir recevoir des... des personnes qu'on n'a pas l'occasion de voir souvent et aller les chercher en direct et surprendre systématiquement mes invités. Ce que je souhaite évidemment, c'est que mes clubs, il y a encore plus de personnes qui puissent en profiter, qui aient la chance de faire partie de ce club et que le club évidemment se développe. Ce que je voudrais, c'est pouvoir proposer tout un tas d'autres événements à côté. Ce que je voudrais aussi, c'est qu'on puisse venir et j'invite toutes les auditrices, tous les auditeurs à me contacter et à venir voir mes magnifiques locaux parce que j'ai des locaux un peu improbables. Un vieux château du 14e au milieu d'une zone industrielle, ça n'existe pas ailleurs. Donc... venez découvrir avec grand plaisir, je vous offre le café et l'Anjou Business Club, vous serez surpris, je suis sûr, et ça vaut vraiment le coup. Des projets j'en ai plein, et puis peut-être qu'après je ferai encore autre chose, alors peut-être un peu toujours dans les réseaux quand même, parce que c'est ce qui m'anime beaucoup.

  • Speaker #1

    C'est votre ADN. Un peu. Est-ce que vous avez un projet là en particulier qui va permettre de renforcer un peu vos différents réseaux ?

  • Speaker #2

    Un projet de cohésion, oui, j'organise, enfin j'aimerais organiser, enfin non j'aimerais pas, faut pas parler comme ça, c'est pas j'aimerais, je vais organiser ce que j'ai appelé une garden party. Donc juillet prochain, le 10 juillet, je suis en train de mettre sur pied, là je pars dans des délires, vous croyez pas que c'est possible, il va falloir que je me raisonne à un moment quand même. Mais j'ai envie d'organiser une énorme garden party, très élégante, dehors au Champagne. Je vois du soleil, des petites loupiotes, là vous voyez, ça et tout, en blanc, plutôt en blanc. et avec des trucs qui vont vous surprendre. Et on pourra gagner des trucs, et on pourra vivre un espèce de moment d'exception très élégant, très champêtre, très plein air. J'imagine des dames avec des chapeaux. Ce serait sympa d'avoir des chapeaux. Et que les gens s'habillent. On s'habille plus.

  • Speaker #1

    De façon élégante.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est-à-dire qu'on fait un effort, on se met un petit peu sur son 31, comme on dit quand on était jeune, on se mettait sur le 31 quand on allait à la communion ou à la messe. Là, aujourd'hui, personne n'en a rien à foutre. Et là, moi, non. Je me dis de temps en temps comme ça, c'est sympa. On le fait encore pour des mariages, quand on a quelqu'un de proche qui se marie. Là, j'ai envie de dire, tiens, si on avait un événement plutôt entrepreneurial, plutôt dans le cadre du business club quand même, mais où on ferait un effort et tout, ce serait top.

  • Speaker #1

    Et vous parliez donc de la genèse tout à l'heure des business clubs autour d'une partie de tennis. Le logo ressemble aussi pas mal à un écusson de club de sport. Est-ce que le sport est partie prenante dans les business clubs ?

  • Speaker #2

    Je le porte sur moi, regardez ce physique de sportif de haut niveau. Non, non, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui. Parce que les valeurs du sport sont assez proches des valeurs du business club. Parce que moi, je dois vous avouer, j'ai regardé encore l'équipe de France de rugby. À chaque fois, je me régale. J'aime beaucoup ce sport. Je trouve ça extraordinaire. Il y a des vraies valeurs. Quand on voit les All Blacks qui sont venus se recueillir avant sur la tombe du soldat inconnu. C'est des petites choses comme ça. Moi, je trouve ça très, très chouette. Je ne suis pas un grand sportif. C'est vrai, je vous l'avoue. humblement, modestement, mais la réalité c'est que j'aime les valeurs j'aime l'esprit sportif, j'aime les personnes qui font du sport et oui oui en effet, et si vous venez voir mes locaux vous verrez, j'ai des raquettes, j'ai des skis j'ai une selle d'équitation j'ai un tas de choses, parce que ça fait partie du style, ça fait partie du truc j'aime beaucoup ça, mais je sens qu'il va falloir que je me taise à un moment parce que j'entends le petit jingle final qui m'informe que madame est servie et qu'il va falloir que je passe à table Et oui,

  • Speaker #1

    tout à fait, merci beaucoup Thibaut Béchet d'être venu ici sur les antennes de Radio G pour nous parler de l'envie de l'esclavage et de votre parcours, des coulisses de votre métier. Merci beaucoup Hervé, Chéno, Alexis pour vos chroniques. On se retrouve le mercredi 11 décembre 2010 à 13h sur le 101.5 FM en DAB+, ou en streaming sur le site radio-g.fr Dans la prochaine émission, nous parlerons eunotourisme. et tourisme durable. C'est pas mal aussi. Merci d'avoir choisi Radio G et surtout, prenez soin de vous.

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Description

Actuellement à la tête de l’Anjou Business Club, Thibault BEUCHER accompagne et fédère un réseau dynamique de professionnels et d’entrepreneurs locaux ; en les aidant à construire des connexions riches et porteuses de sens. Avant cela, il a marqué son passage en tant que directeur du Réseau Entreprendre Maine-et-Loire, pendant 13 ans. Il a contribué à accompagner et propulser de nombreux projets entrepreneuriaux.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour

  • Speaker #1

    à toutes et à tous, bonjour auditeurs du 101.5 FM et internautes du site radio-g.fr Bienvenue dans cette nouvelle émission, les voix de l'écho. Aujourd'hui, j'ai l'immense plaisir d'accueillir un homme passionné, engagé et animé par un profond désir d'aider les autres à trouver leur place. Une personnalité inspirante, un acteur clé de notre territoire, je n'ai pas peur de le dire, et surtout créateur de liens. Un homme qui, par son énergie et ses projets, compte avancer nos entreprises. et pour m'accompagner aujourd'hui en studio le chef hervé chesneau bonjour chef qu'allait calons nous surtout déguster aujourd'hui

  • Speaker #2

    Eh bien, merci. Bonjour, mon cher Yves. Merci à tous les invités d'être là aujourd'hui. Eh bien, moi, je vous parlerai de la cuisson, pas dans le sel, mais la cuisson au sel.

  • Speaker #1

    Alors, la cuisson au sel, j'attends de voir ce que ça donne, effectivement. Et également, en studio, notre communicant assertif, Alexis Desjeux. Bonjour, Alexis. De quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ?

  • Speaker #3

    Bonjour Yves. Bonjour, chers auditeurs. Nous allons voir aujourd'hui les bienfaits des réseaux d'entreprise pour cultiver son assertif.

  • Speaker #1

    Eh oui, chers auditeurs et auditrices, je reçois aujourd'hui... Mon mentor, celui qui m'a permis de faire de la radio dès septembre 2020. Pour cette nouvelle édition des Voix de l'Éco sur Radio-G, bien sûr, je reçois Thibaut Bechet.

  • Speaker #2

    Les Voix de l'Éco,

  • Speaker #1

    une émission présentée par Yves Maguin. Alors actuellement... À la tête de l'Anjou Business Club, Thibaut Bechet accompagne et fédère un réseau dynamique de professionnels et d'entrepreneurs locaux en les aidant à construire des connexions riches et porteurs de sens. Avant cela, il a marqué son passage en tant que directeur du réseau entreprendre Ménéloir où il a contribué à accompagner et propulser de nombreux projets entrepreneuriales. Bonjour Thibaut et bienvenue dans le studio de Radio-G.

  • Speaker #2

    Bonjour Yves. Et bonjour Hervé, bonjour Alexis, bonjour à toutes et à tous. Ravie d'être là avec vous aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Alors Thibaut, je voulais commencer par votre parcours en fait. Je me dis que ça peut être intéressant justement.

  • Speaker #2

    Depuis ma naissance ?

  • Speaker #1

    Non, pas depuis votre naissance. Ah non,

  • Speaker #2

    parce que ça va être très long. Oh là là.

  • Speaker #1

    Mais justement, qu'est-ce qui vous a motivé à devenir manager de l'Anjou Business Club ?

  • Speaker #2

    Je crois que c'est, d'une part, j'ai de l'énergie à revendre. Donc là, je me dis, si je peux mettre mon énergie au service des autres, pourquoi pas ? Et puis, comme vous l'avez brillamment dit dans votre introduction, en préambule, je pense que j'aime créer des liens entre les personnes. Moi, je me couche satisfait quand j'ai réussi à permettre à des personnes de faire de belles rencontres. Et on en fait tous les jours, des belles rencontres. Et ce sont souvent d'ailleurs les belles rencontres qui vont façonner notre parcours professionnel, parfois même personnel. Et ça, je trouve ça toujours passionnant. Donc si moi, humblement, modestement, à ma place, à mon petit niveau, je peux permettre à des gens, à des personnes, pardon, de faire de belles rencontres, j'adore. je kiffe et c'est toujours ce qui m'a animé dans tout ce que j'ai fait mais j'aime les gens d'une façon générale Et justement votre parcours alors avant l'Ange au Business Club,

  • Speaker #1

    je l'ai raconté un petit peu, il y avait effectivement le réseau Entreprendre mais si on monte encore un peu plus loin, avant le réseau Entreprendre il y avait quoi ?

  • Speaker #2

    Il y a eu pas mal de choses parce que je suis très vieux, la réalité c'est qu'il y a eu toujours autour de la personne j'ai d'abord eu une entreprise pendant des années où j'habillais des dames très élégantes et des enfants sages et je me régalais chaque jour à habiller de très belles personnes. Et j'étais très fier de voir des personnes qui portaient les vêtements que j'avais créés. Enfin, que j'avais créés. J'avais des équipes avec moi qui créaient tout ça. Mais la réalité, c'est que je prenais énormément de plaisir à avoir des clientes, principalement, qui étaient fiers d'acheter mes produits, qui les portaient avec élégance et qui me remerciaient de ce que j'avais fait pour elles. Ça, je trouvais ça génial. J'ai œuvré pendant quelques années aussi dans une des organisations patronales qui s'appelle la CPME, qui est très implantée. Et c'est là où j'ai côtoyé bon nombre de chefs d'entreprise. Et là... Tous les jours, je découvrais des projets, des idées, des personnes qui avaient envie d'entreprendre au sens, prendre en main et qui faisaient, qui étaient dans l'action. Et ça, je trouvais ça extraordinaire. Et bien avant ça, j'étais tout jeune à l'époque. Je me souviens, j'ai travaillé chez Decathlon à fond la forme. pas tellement par rapport à mon amour du sport parce que pour ceux qui me connaissent ils sauront que je ne suis pas vraiment le sportif incarné mais par contre c'était plutôt par la richesse de la rencontre, j'accueillais mes clients c'était un show à l'américaine à chaque fois que j'avais un client qui venait m'acheter un vélo parce que je trouvais ça génial de découvrir des personnes et puis d'essayer de leur apporter la meilleure solution par rapport à leur utilisation de vélo et donc je dois avouer que la relation client la rencontre, le contact je trouvais ça extraordinaire En tout cas on va dire Thibaut que vous êtes

  • Speaker #1

    ĂŞtre un sportif comme Churchill.

  • Speaker #2

    C'est ça, exactement, c'est exactement le même profil. Ou comme Gérard Larcher, si vous voulez, c'est un peu les mêmes physiques. Voilà,

  • Speaker #1

    exactement. Et donc, vous avez passé 13 ans, si je ne dis pas de bêtises, au réseau d'entreprendre du Maine-et-Loire. C'est quoi le moment le plus marquant que vous avez eu à faire en 13 ans ?

  • Speaker #2

    Alors, je ne sais pas si c'est le plus marquant, parce que je n'ai pas... Voilà. À chaud comme ça, quand vous me parlez du réseau Entreprendre une Musique, ce qui m'a le plus... J'ai beaucoup, beaucoup aimé l'organisation chaque année d'une grande fête annuelle qui s'appelle la fête des lauréats, dont l'objectif est de mettre en avant tous ceux qui ont eu l'audace et le courage d'entreprendre, à savoir de créer ou reprendre une entreprise. Et chaque année, on a fait des fêtes et je sais que certains d'entre vous étaient présents à ces fêtes-là. Et là, j'adorais en fait. J'adorais parce que je pense que c'est très égoïste un petit peu, mais j'avais le public. Il y avait énormément de monde. C'était très festif, je mettais en avant les gens et à chaque fois, je trouve, on a réussi à surprendre, à faire l'effet waouh, à emmener un événement un petit peu atypique. On a organisé des kermesses, on a fait faire du saut en parachute, on a organisé un cirque, on a fait des courses de chevaux sur l'hippodrome des ventards. Bref, on a toujours eu, tous les ans, des idées de dingue où tout le monde nous disait non mais c'est pas possible Vous n'allez pas y arriver, c'est impossible. On ne peut pas privatiser la plage du lac de Maine et organiser une beach party sur la plage du lac de Maine avec des joueurs de volet, etc. Ce n'est pas possible. On l'a fait.

  • Speaker #1

    Et vous l'avez fait.

  • Speaker #2

    Et ça, en fait, c'est peut-être ma plus grande source de satisfaction. Mais après, si je devais revenir sur le réseau Entreprendre, je dois avouer qu'après avoir accompagné plus de 200... Alors accompagné, ce n'est pas moi qui les accompagnais, mais je faisais accompagner par les autres, évidemment. Plus de 200 projets, ça vous donne une patate monstrueuse.

  • Speaker #1

    Et alors justement, quelles sont les valeurs personnelles qui vous animent pour ce type de poste d'animation de réseau ?

  • Speaker #2

    Le réseau entreprendre, ce sont avant tout des valeurs humanistes. C'est tourné vers l'autre. C'est quand même le seul réseau, la seule association qui existe. Peut-être pas la seule association qui existe, mais en tout cas le seul réseau de dirigeants-chefs d'entreprise où le principe, c'est de payer, puis de donner du temps pour aider les autres. Et je me souviens, quand j'étais directeur du réseau Entreprendre, combien j'ai rencontré de chères entreprises à qui j'exposais la pertinence et l'intérêt de cette association. Tournée vers l'autre, altruiste, comme on dit. Et je leur disais, c'est pas compliqué, vous allez devoir vous acquitter d'une cotisation annuelle, qui est quand même pas donnée, mais bon, voilà, qui est là. Et puis, vous allez en plus un petit peu donner du temps pour accompagner, aider, partager votre expérience. Et là, il y en a, ils me regardaient, ils disaient, mais c'est pas possible. C'est quoi le principe ? Moi, si je paye, je veux quelque chose en retour. Je paye parce que j'ai quelque chose. Là, je paye et puis je donne. c'est l'un des rares réseaux où il y a ça et c'est ce qui en faisait pour moi la plus belle chose et ce qui fait encore aujourd'hui la plus belle chose parce que à mon sens il n'y a pas d'autres réseaux comme ceux-là et même celui que j'anime aujourd'hui l'Anjou Business Club, ça n'a rien à voir

  • Speaker #1

    Justement l'Anjou Business Club, c'est quoi les objectifs principaux de ce club ? J'imagine que c'est un peu différent quand même du entreprendre Non,

  • Speaker #2

    non Yves, c'est pas un peu différent c'est complètement différent, ça n'a rien à voir Alors expliquez-nous Si, on va peut-être en parler tout à l'heure avec votre chroniqueur émérite sur la notion de réseau. Et en fait, tous les réseaux, c'est un peu pareil. C'est créer des liens, c'est faire de la proximité, c'est pouvoir s'intéresser à l'autre. Il faut être curieux pour être dans un réseau. Si on n'est pas curieux, on ne va pas dans les réseaux. On reste chez soi, on regarde Netflix. Mais si on est curieux, on va dans les réseaux. Mais les deux réseaux n'ont absolument rien à voir. L'Anjou Business Club porte très bien son nom. C'est un réseau de business. C'est un des rares réseaux club en France qui affiche et qui assume le fait de faire du business. Parce que tous, dans vos boîtes, vous avez besoin de gagner du pognon. Vous avez besoin de faire du chiffre. Comment on fait pour faire ça ? On va à l'Angeau Business Club. Et là, on crée des liens business. Et là, on apprend ce que c'est que le business. On apprend à communiquer. On profite de personnalités d'exception chaque mois pour s'inspirer, mais aussi pour communiquer et valoriser sa propre activité, ses valeurs, ce que l'on est. Ça, à mon sens, ça va. Et tout ça, parce que je vieillis, donc je fais encore plus attention à ça, dans un cadre très élégant, avec des bons vins. Là, je parle au chef qui me regarde avec attention et qui adorerait probablement participer à mes déjeuners parce que c'est une très belle table, chef, à chaque fois. C'est des beaux mets, c'est un bon vin. Bon, presque à chaque fois. Parfois, il y a eu des loupés. J'étais exigeant et non, j'ai parfois râlé. Parce que c'est très important tout ça.

  • Speaker #1

    Effectivement. Alors vous parlez donc de l'Anjou Business Club, c'est un réseau de franchises, c'est ça ? Comment ça fonctionne ? Oui,

  • Speaker #2

    alors l'Anjou Business Club, je n'ai rien inventé, à toutes celles et tous ceux qui pensent que je suis un génie créatif, absolument pas. J'ai acheté une franchise, tout simplement, qui a été créée dans le nord de la France par un type qui s'appelle Olivier Talbert, qui est adorable, que j'embrasse si jamais il écoutait Radio G, et à qui il est arrivé à la fin d'une partie de tennis et de se retrouver à table en discutant et en partageant le bout de gras. un défilé permanent de personnes qui venaient lui demander conseil. Ah bah, tu connais pas un tel. Ah bah, tu pourrais pas m'aider à rencontrer un tel. Ah bah, tiens, je cherche à développer mon business. Est-ce que tu pourrais ? Etc, etc. Il s'est dit, mais finalement, autour de la bonne chair, autour de la bonne table, un peu à la française, eh bien, c'est peut-être là qu'on fait les plus belles rencontres. C'est peut-être là qu'on peut créer des liens. Dans un autre contexte que derrière un bureau avec qu'est-ce que tu me vends ? Qu'est-ce que je te vends ? Qu'est-ce que tu m'achètes ? Qu'est-ce que je t'achète ? Là, il est dans un autre cadre. Il a découvert cette idée extraordinaire. Il s'est dit, mais ça, on peut en faire un club. On peut en faire quelque chose. Et donc, il a créé un espèce de club un peu british, un peu à l'anglaise, un club privé, sélectif. Il n'est pas ouvert à tout le monde, ce club, malheureusement.

  • Speaker #1

    Et justement, c'est quoi les profils types qu'on peut retrouver dans le club ou en tout cas les profils d'entreprise et d'entrepreneur ?

  • Speaker #2

    Plutôt des profils de personnes qui fabriquent des choses. Une des baselines du business club, c'est plutôt que d'aller faire de la co-traitance, de la sous-traitance à l'autre bout de la France, de l'Europe ou du monde. Il y a peut-être à côté de chez vous quelqu'un qui peut vous aider à fabriquer ce dont vous avez besoin. Et donc, on va plutôt avoir des personnes qui ont des machines dans leur entreprise. Voilà. Donc, tout ce qui va toucher beaucoup d'industriels, mais l'industrie au sens large, pas que la métallurgie. L'industrie textile, l'industrie agroalimentaire, l'industrie au sens large. Et puis, beaucoup le bâtiment aussi. Voilà. Parce que le bâtiment, il y a des grands donneurs d'ordre. Et puis, il y a tous ceux qui font. Voilà. Mais il faut des machines. Il faut des machines dans l'entreprise. Voilà. Il y a quelques personnes qui sont dans le tertiaire, qui sont des prestataires de services, comme on dit. Et il y en a autour de cette table. Donc, je... respect. Je suis moi-même un prestataire de service puisque moi, j'ai une boîte événementielle finalement. Je fais des événements, j'organise des événements. Donc, le tertiaire, c'est très bien. Sauf que dans beaucoup de clubs, le tertiaire qui a besoin de se faire connaître, qui a besoin des réseaux, est très très présent. Et parfois dans tous les réseaux. Alors que l'industriel, il va rester dans sa boîte, il fabrique, il plie la tôle, etc. Mais on ne le voit pas. Et l'enjoue Business Club, la volonté, c'est vraiment de rassembler tous ceux qui sortent assez peu de chez eux. et au travers d'un déjeuner par mois, se retrouver pour faire du business ensemble, pour créer des liens business.

  • Speaker #1

    Alors Thibaut, on va reparler du business club et de votre métier, mais d'abord, je vous propose un petit jeu. Ah,

  • Speaker #4

    on a un souci.

  • Speaker #1

    Alors Thibaut, nous allons faire un petit jeu de questions-réponses, notamment sur votre entreprise. Est-ce que vous êtes prêt ?

  • Speaker #2

    J'espère que je suis prêt parce que là j'ai peur d'être ridicule. J'ai toujours la pression moi dans les jeux, dans les trucs comme ça, de passer vraiment pour un... Mais bon, je vais essayer d'être à la hauteur.

  • Speaker #1

    Alors quel est le nom de votre entreprise ?

  • Speaker #2

    Ma marque commerciale c'est Anjou Business Club, Sartre Business Club, Mayenne Laval Business Club. Après le nom de mon entreprise c'est T.I.B.O.

  • Speaker #1

    D'accord. Son année de création ?

  • Speaker #2

    J'ai un délai pour répondre ou je peux prendre mon temps ?

  • Speaker #1

    normalement c'est du tac au tac du tac au tac,

  • Speaker #2

    d'accord alors c'est quoi la question ? c'est ton année de création à TIBO TIBO 2017 ok dans quelle commune êtes-vous situé ?

  • Speaker #1

    Angers combien de collaborateurs ĂŞtes-vous ?

  • Speaker #2

    ah bah on n'est pas nombreux j'ai mon chien Tango et puis sinon j'ai un alternant de stagiaire et je travaille avec des personnes en prestat extérieur en fait c'est un fonctionnement un peu atypique d'entreprise mais moi j'aime bien créer des équipes Et les équipes, ce n'est pas moi le chef, on fait ensemble en fait.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous avez un site web et est-ce qu'on peut vous retrouver sur le web ?

  • Speaker #2

    Oui, alors pas T-I-B-O, mais vous pouvez retrouver l'Anjou Business Club à Grand et aller admirer la qualité de ce site internet. Et puis sur les autres clubs aussi, mais allez découvrir le site Anjou Business Club.

  • Speaker #1

    Anjou Business Club, merci beaucoup Thibaut pour ces réponses.

  • Speaker #2

    Les Voix de l'Echo,

  • Speaker #1

    une émission présentée par Yves Maguin. Oui, vous avez bien répondu Thibaut à toutes ces questions. Autour de la table, nous avons un autre amoureux des réseaux professionnels. Et justement, comment l'assertivité peut aider à réseauter ? C'est le moment d'écouter la chronique de notre communicant Alexis Desjeux.

  • Speaker #2

    Mieux vivre ensemble avec assertivité.

  • Speaker #3

    Une chronique d'Alexis Desjeux. Bonjour chers auditeurs, quel que soit votre genre, votre obédience et croyance toute personnelle. Aujourd'hui, je souhaiterais parler des bienfaits des réseaux d'entreprise pour cultiver votre assertivité, c'est-à-dire défendre son point de vue tout en respectant l'autre. Imaginez un instant un entrepreneur solitaire, naviguant dans l'océan tumultueux du monde des affaires. Seul face aux défis quotidiens, il pourrait facilement se sentir submergé. C'est toute la force et la puissance du collectif. Échanger pour gagner, réseau et assertivité, c'est pour moi un duo gagnant pour l'entrepreneur. Mon histoire a d'ailleurs débuté petit parmi les grands, novice parmi les anciens. Je me suis immergé dans l'un de ces réseaux angevins et la magie de ce duo gagnant a opéré. Dès lors, des portes se sont ouvertes, des idées ont fusé, la croissance s'est accélérée. Ces réseaux m'ont fait grandir à vitesse grand V et m'ont aidé à cultiver mon assertivité. Résolument tourné vers l'humain et le sens de l'autre, j'ai fondé mon agence conseil il y a bientôt 20 ans, avec l'envie de partager, de co-construire, d'innover. Et ce chemin, je ne l'ai pas parcouru seul, mais avec les réseaux Angevins, dans lesquels je me suis investi avec audace, envie et beaucoup, beaucoup de plaisir, comme Thibaut autour de cette table. Et ils m'ont aidé à cultiver mon assertivité.

  • Speaker #1

    Alexis, merci pour ces précisions. Je connais bien votre investissement dans les clubs Angevins, justement. Mais comment le réseau et l'assertivité peuvent devenir nos meilleurs alliés pour réussir ?

  • Speaker #3

    Eh bien, pensez à ces soirées Yves où l'on échange sur le management, la responsabilité sociétale de l'entreprise, l'intelligence artificielle ou l'équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle. Ces moments précieux où l'on découvre non seulement de nouvelles pratiques, mais aussi la richesse humaine de son territoire. Car oui, l'Anjou regorge de talents, d'entrepreneurs passionnés qui font vivre notre économie locale. Thibault et vous-même en êtes de beaux exemples. Un entrepreneur peut tirer de nombreux bénéfices de ses réseaux d'entreprise pour développer son assertivité au quotidien. Voici quelques exemples. Souvent dans les réseaux, il y a le partage d'expérience, ce qui est le cas dans ton réseau Thibault où tu invites des personnalités. En échangeant avec d'autres entrepreneurs, on peut apprendre comment ils gèrent des situations délicates de manière assertive. Par exemple, Un entrepreneur peut partager comment il a réussi à négocier un contrat important en restant ferme sur ses conditions, tout en maintenant une relation positive avec son client ou son fournisseur. Deuxième exemple, la pratique de la communication. Les réunions et événements de réseautage offrent des opportunités de pratiquer une communication assertive. Un entrepreneur peut s'exercer à présenter son entreprise de manière concise, convaincante, avec par exemple la méthode du discours de l'ascenseur ou le pitch elevator. pour les fans de Shakespeare. Le soutien mutuel, un autre élément qui permet de cultiver son assertivité. Les réseaux peuvent servir de groupes de soutien où les entrepreneurs peuvent discuter de leurs défis, recevoir des conseils pour s'affirmer. Par exemple, un entrepreneur peut avoir une difficulté avec une ou un de ses salariés. Il pourra échanger avec ses pairs sur la manière assertive d'échanger sur cette situation délicate. Enfin, quatrième exemple, l'apprentissage par l'observation. Observer comment les entrepreneurs expérimentés ou qui ont déjà vécu la situation s'affirment et de manière constructive partagent leur expérience. Eh bien, ça permet de votre côté de découvrir et de bénéficier de cette expérience pour valoriser votre assertivité et devenir plus confiant en vous. En fait, toutes ces expériences contribuent à développer cette confiance en soi. qui est une des clés principales de l'assertivité. En côtoyant régulièrement d'autres entrepreneurs, on gagne en assurance. Cela peut se traduire par une grande facilité à exprimer ses idées lors de réunions importantes ou à défendre sa vision face à des investisseurs potentiels.

  • Speaker #1

    Alexis, c'est très instructif, mais est-ce que vous pouvez nous donner des défis et quelques exemples que les entrepreneurs, en tout cas les interactions professionnelles que peuvent avoir les entrepreneurs au quotidien ?

  • Speaker #3

    Oui, il y a de nombreuses interactions, de nombreuses situations dans le quotidien où le dirigeant Yves nécessite de faire appel à de l'assertivité. Dans le management, la gestion des conflits, dans les négociations commerciales, dans les prises de dissusions difficiles, la gestion du stress, l'affirmation de son leadership. Et c'est là que la force des réseaux d'entreprise intervient. Le collectif, en fait, permet ce voyage au cœur de l'entrepreneuriat collaboratif ou le partage d'expériences. Et l'affirmation de soi se conjugue pour créer une symphonie d'opportunités et une plus grande estime de soi. Demain soir, j'interviens pour le CELA sur la thématique se présenter en deux minutes avec éloquence et charisme. On va utiliser ce fameux discours de l'ascenseur et cet exercice avec le regard bienveillant de ses pairs va permettre à chacun de gagner en assurance pour parler de sa boîte. Une belle manière de cultiver son assertivité. Et donc, en intégrant les réseaux et les clubs d'entreprise, les entrepreneurs peuvent progressivement améliorer leur assertivité, ce qui se traduit par une meilleure gestion de l'entreprise. et des relations professionnelles plus épanouissantes. Alors prenez soin de vous et de vos proches, faites les choses avec plaisir, audace et envie, et de l'altruisme si ça vous branche. Belle journée. Et une question pour notre invité Thibault. As-tu un exemple qui illustre ce chemin des bienfaits des réseaux pour cultiver son assertivité ?

  • Speaker #2

    Ah bah merci Alexis. Un véritable poète voire un conteur. J'ai écouté avec attention, je suis entièrement d'accord avec tout ce qui a été dit. Je crois qu'il ne faut pas rester seul, ça c'est très important. Et le fait, en effet, d'avoir un peu de collaboratif au travers des réseaux, c'est aussi ne pas rester seul. Un entrepreneur qui est seul et un entrepreneur qui est voué à l'échec, à mon sens. Et s'entourer des autres est primordial. Alors, un exemple précis de la bienfait des réseaux. Le problème, Alexis, que je rencontre, c'est que je n'en ai pas un. J'en ai tous les jours. J'en ai plein.

  • Speaker #3

    C'est top.

  • Speaker #2

    C'est hyper puissant. Et on va, comme je le disais tout à l'heure, dans un réseau avec énormément de curiosité. On va aller à la rencontre des autres. Il faut s'intéresser aux autres. Il faut aimer les gens, je crois. Mais par contre... parfois on se dit oh là là bah ouais mais j'ai pas le temps d'aller dans les réseaux j'ai autre chose à faire que d'aller mais la réalité c'est que je suis pas à l'abri d'une belle rencontre c'est que si j'y vais avec cette dimension très altruiste à tourner vers l'autre en acceptant la différence ce que je retiens dans votre exposé en tout cas sur l'assertivité avec mes petits neurones à moi donc je n'ai peut-être pas tout compris mais c'est le principe de respecter la différence respecter l'autre comme il est avec ses croyances avec ses convictions avec ce qu'il est peu importe on a le droit de ne pas être d'accord on a le droit de ne pas être pareil on a le droit de fonctionner différemment. Pour autant, je vais m'enrichir du regard de l'autre. Je vais m'enrichir de sa façon d'être, de sa façon de faire. Et ça, je pense que ça vaut de l'or. Alors évidemment, quelqu'un qui n'est jamais dans son entreprise, parce qu'il est tout le temps dans les réseaux à droite à gauche, il y a un moment où je vais dire que ça va être compliqué. Mais si on passe, j'ai envie de dire, peut-être 15-20% de son temps en dehors de son quotidien, pour s'enrichir du regard des autres, pour faire de belles rencontres, pour aller chercher de l'énergie dont j'ai besoin, eh bien souvent, quand on retourne à sa table de travail, on est bien plus efficace et efficient. Voilà.

  • Speaker #3

    Merci.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Alexis, pour votre chronique.

  • Speaker #2

    Les Voix de l'Ă©cho,

  • Speaker #1

    une émission présentée par Yves Maguin. Alors Thibaut Béchet, vous êtes aussi investi dans le programme Les Entropes, donc un dispositif positif dédié aux jeunes entrepreneurs. En quoi consiste votre rôle, justement, au sein des entrées ? Vous êtes coordinateur, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Je ne sais pas exactement ce que je fais, finalement. Mais oui, alors non, j'ai été coordinateur pendant quelques années. Et puis, il y a un moment, il faut laisser la place aux autres. Il faut que ça tourne, il faut que ça change, parce que j'ai ce que je suis. Moi, j'y mets beaucoup de ce que je suis dans ce que je fais. Et alors, c'est sympa, mais il y a un moment, il faut laisser les autres faire, parce qu'on fait différemment, c'est ce qu'on disait aussi. Et qu'il n'y a pas une façon de faire et que la mienne, elle est propre. Mais il y en a d'autres qui sont encore mieux, qui sont sympas aussi. Et donc, c'est important de laisser la place aux autres. Donc non, je ne suis plus le coordinateur des entre-up. Aujourd'hui, je suis tout simplement administrateur. Je fais partie de l'équipe qui gère un petit peu le programme Les Entre-up. Et puis, on a une équipe de collaborateurs, de salariés qui font tourner. Mais par contre, je suis toujours très investi, principalement sur deux missions. D'abord, je suis parrain d'une équipe. Donc, je suis une équipe de A à Z. Et puis ensuite, je m'occupe un petit peu de toute l'animation. Parce que j'aime bien prendre le micro. Et moi, comme vous m'avez appelé, il me dit... Thibaut, est-ce que vous accepteriez de passer à Radio-G ? Mais j'en rêve depuis des années. Chaque matin, en me levant, je me dis Mais quand est-ce que Radio-G va m'appeler ? Et là, vous m'avez appelé, vous m'avez dit ça, mais moi j'adore ça, être devant le micro, c'est un truc qui me plaît. C'est ce que je fais beaucoup, en effet, au niveau des entre-up. J'anime pour donner l'énergie aux jeunes et leur dire Mais prenez en main les choses, n'attendez pas que ça arrive, ça n'arrivera pas.

  • Speaker #1

    Justement, vous avez un conseil spécifique quand vous parlez aux jeunes, à leur donner pour... oser entreprendre. Il y a quelque chose qui revient souvent.

  • Speaker #2

    Je rabâche toujours la même chose que Talin Vieux. Un, de l'énergie. Je leur dis, les jeunes, il me faut du sourire. Il me faut de la motivation, il me faut de l'énergie, il me faut de l'envie, il me faut de l'enthousiasme. Faites les choses avec enthousiasme. Vivez les choses. Émerveillez-vous de chaque brindille qui tombe par terre. C'est beau ça. Les jeunes sont blasés, ils sont sur leur téléphone. Non, il faut l'énergie. Ça, c'est très important. Et deux, le réseau, la rencontre des autres. Il faut aimer les gens, il faut être curieux, il faut s'intéresser, il faut aller à la rencontre d'eux. Comment je peux t'aider ? Qu'est-ce que je peux faire pour toi ? Et si je t'apportais une solution pour résoudre ton problème ? C'est comme ça qu'on crée une boîte. On crée une boîte aujourd'hui en partant des problèmes, des difficultés. Et plus on est dans une société où il y a des problèmes et des difficultés, je peux vous dire, plus c'est l'occasion rêvée de créer des boîtes.

  • Speaker #1

    Et alors, quand vous accompagnez les jeunes entrepreneurs, justement, qui sont en difficulté ou en doute, à chaque fois, vous rabâchez toujours ces trois principes.

  • Speaker #2

    Oui, en sachant que, de toute façon, moi-même, mais comme tout le monde, j'imagine, autour de cette table, on en a fait des bêtises, on en a fait des erreurs, on est tombé, on a eu des difficultés, on a eu... Enfin voilà, l'entrepreneuriat au sens prendre en main, entreprendre des choses, quoi que vous entreprenez. Ça se passe jamais exactement comme on a prévu. Si vous entreprenez demain de faire un voyage, figurez-vous que vous n'êtes pas à l'abri d'avoir une grève de train ou un problème d'avion ou je ne sais quoi. C'est la vie, c'est comme ça. Par contre, le talent, c'est de s'adapter. Le talent, c'est de contourner les obstacles, c'est de surmonter les obstacles. Et ça, Alexis le disait très bien, on le fait plus facilement quand on est entouré, quand on est avec d'autres. Si je suis en panne et que j'ai un problème, si je peux passer deux coups de fil, si je peux avoir quelqu'un, ne serait-ce qu'il va me redonner de l'énergie. Mais je vais surmonter l'obstacle. C'est ça qui est important. Donc je dis aux jeunes, expérimentez, faites, êtes dans l'action, participez, mettez ce que vous êtes, vos talents, au service de votre cause, de votre projet. Et c'est mon plus grand kiff au niveau des entre-up. Je dois vous le dire. Aidez les personnes à trouver leur place sur cette bonne vieille terre. Chacune et chacun d'entre nous, ici, on a tous une, voire plusieurs places sur cette bonne vieille terre. Quoi qu'on fasse, quand on est à notre place, on s'éclate, ça fonctionne. Ça va bien, tout est cool, c'est beau, c'est bien, c'est fun. Je n'ai pas l'impression de bosser. Alors que quand je ne suis pas à ma place, là c'est compliqué. Et souvent, le français a toujours la même réaction. Ce n'est pas de ma faute, c'est la faute des autres. C'est la faute du marché, c'est la faute des clients, c'est la faute du comptable, c'est la faute des machins, c'est la faute des autres. Voilà.

  • Speaker #1

    Alexis, gardez votre question pour après. Je vais, voilà, avec autant d'énergie, on a aussi besoin des fois d'avoir une petite pause. pour se ressourcer. Ah bah, il faut se reposer !

  • Speaker #2

    C'est pas souvent les gens qui parlent tout le temps !

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. Même dans l'entrepreneuriat, c'est essentiel de se poser pour se ressourcer. Je vous propose, chers auditeurs et auditrices, de faire une petite pause musicale en écoutant le titre Monsieur Papillon de Sauvant. Je ne connaissais absolument pas. Un titre choisi par mon invité Thibaut.

  • Speaker #2

    Écoutez ça ! C'est ma fille qui m'a fait découvrir ça ! J'embrasse ma fille ! Thibaut,

  • Speaker #1

    je vous en prie, on reparle de ce choix musical, justement après une bonne écoute sur Radio-G.

  • Speaker #0

    Il bombarde tous les problèmes avec des éclats de rire Son cœur brouille comme un soleil, il bat des ailes vers l'avenir Quand les vautours partent en guerre, il garde un regard tranquille Tout sourire dans la tempête, plutôt mourir que dire tant que... Il a construit dans le ciel un coton depuis son lit Les éclairs et tout le miel du dessert à la cantine Il n'apprend pas des beaux rêves, lui ce qu'il veut c'est les écrire Alors on lui tire les oreilles, putain c'est quoi lui son délice Mais il se doit, il t'ignore, il t'ignore Un petit garçon Il a toujours eu pour sa tournée pas pour un petit qui Il aime pas les garde-à-vous et pleure quand il a trop ri J'ai tatoué ses crayons quand un jour on lui a dit Que maman, papa, bébé, on le célèbre pour C'est pas la moitié d'enfer, ni d'en plus, ni d'en amuser. Faire tirer d'entraide, c'est de la putain de dynamite. Tu le verras, paché, je me saoulais, moi c'est la sphère de ma vie. Voilà, monsieur Papillon, peut-être que j'ai encore une petite histoire.

  • Speaker #4

    J'ai une petite histoire,

  • Speaker #0

    et j'ai une petite histoire.

  • Speaker #4

    Un petit garçon.

  • Speaker #0

    Papillon, Mehidi, ouvrons tous ces chars, Revoilà Normandie, Jouons-nous au foot cet après-midi, On vient de la suivre, on vient de se faire vivre, Enfoiré de soi, Deuxièmement,

  • Speaker #4

    Une fois,

  • Speaker #0

    À la répétition. Les Voix de l'Echo, une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Vous êtes toujours en direct sur Radio-G à l'écoute de l'émission Les Voix de l'Echo. Je suis en compagnie de mon invité Thibaut Bechet, de mes chroniqueurs Alexis Desjeux et Hervé Chéneau. Vous venez d'écouter Monsieur Papillon de Sauvant, Sauvan, je ne sais pas comment on prononce. Thibaut, vous avez donné des éléments de réponse juste avant, mais pourquoi avoir choisi ce titre musical ?

  • Speaker #2

    Ah bah oui, c'est ma fille. C'est tout simplement ma fille parce que j'étais dans la voiture avec ma fille et je dois vous partager le fait que parfois ma fille écoute des musiques un petit peu bizarres ou en tout cas avec mon grand âge je me dis mais qu'est-ce que c'est que ça ? Je ne suis pas fan des paroles quand on prête attention aux mots utilisés. Il y a parfois des musiques ou des chanteurs très connus, très doués, bien mieux que moi, mais je ne suis pas fan de tout ça. Et là je dois avouer que quand elle m'a mis cette musique-là que j'ai trouvé légère, entraînante. Ou le début, si vous écoutez bien, ça commence comme ça. Prenez les choses avec humour, avec le sourire. Et je le disais dans l'entrepreneuriat, c'est loin d'être un long fleuve tranquille. Quand vous avez des difficultés, quand c'est compliqué, allez, on relève la tête, une petite blague, on sourit. Le soleil se lèvera demain et il faut repartir. Et ça, j'ai trouvé ça génial. Et donc, j'ai encouragé ma fille à écouter cette musique. Elle m'a partagé et que j'ai trouvé sympa. Et même à chaque fois, je dois vous dire, quand je monte dans la voiture, j'ai tendance à mettre cette musique-là. Parce que c'est ce moment de partage avec quelqu'un qui m'est proche, évidemment. Et la musique, moi, ça me donne de l'énergie aussi. J'aime bien ça, de temps en temps.

  • Speaker #1

    En tout cas, c'est une musique qui est très entraînante et qui donne la patate, effectivement. Alexis, vous aviez une question avant la pause musicale pour Thibaut.

  • Speaker #3

    Ce n'était pas une question, c'est plutôt un complément. En fait, les Japonais ont développé une philosophie qui s'appelle l'ikigai, qui est exactement ce que tu décris, Thibaut, à 100%.

  • Speaker #2

    J'ai un petit côté japonais, alors.

  • Speaker #3

    Il y a un côté japonisant dans le questionnement sur qu'est-ce que je fais sur cette planète et qu'est-ce que je peux... modestement, moi, œuvrer à mon étel. Avec ce que je suis. Quelle place je peux trouver ? Et en fait, c'est une fleur, l'Ikigai, avec un certain nombre de questions. Et si tu trouves une activité qui est au centre de cette fleur, eh bien, en fait, tu l'es dans ton équilibre intérieur.

  • Speaker #2

    Et c'est dur de connaître ces talents, de savoir exactement qui je suis.

  • Speaker #3

    C'est pas très grave. L'idée, c'est de tendre vers. C'est pas très grave si on n'a pas parfaitement trouvé. Mais tendre vers, déjà, se poser la question. Et je pense que c'est déjà un grand chemin.

  • Speaker #1

    C'est déjà un grand pas, effectivement. Alors, je souhaiterais, Thibaut, faire un focus sur l'organisation d'événements et votre métier aujourd'hui, qui est l'événementiel, finalement. C'est quoi la journée type d'un manager de club comme l'Anjou Business Club ?

  • Speaker #2

    Il y a des temps de créativité. Il y a des temps où je dois essayer d'imaginer le prochain événement. Parce que chaque événement doit être, à mon sens, unique, magique, mémorable. Unique parce que si c'est tout le temps la même chose, c'est un peu saoulant. Donc je dois rendre chaque événement unique, qui n'est pas forcément par le lieu. Je peux faire toujours dans le même lieu. Je peux faire même la même organisation, le même concept. Il y a quelque chose qui sera unique, c'est peut-être l'intervenant ou c'est peut-être les personnes qui seront autour de la table. Magique parce qu'il faut essayer d'apporter de la magie. On a tous cette âme d'enfant et la magie, ça nous fait rêver. Et essayer de rendre le moment magique, le moment inoubliable et mémorable. Troisième point, le côté mémorable des choses. C'est ce que nous retiendrons. Nous retiendrons assez peu, finalement, dans quelle voiture roulait Alexis Desjeux. Par contre, ce moment de partage autour d'un micro dans les studios de Radio G, ça, on s'en souviendra. Et ça, c'est important. Donc, essayez de rendre des événements mémorables.

  • Speaker #1

    Et justement, vous organisez des déjeuners, ce que vous avez, qui fédère finalement les entrepreneurs, mais est-ce que à côté de ces déjeuners, vous organisez d'autres événements qui permettent de fédérer ?

  • Speaker #2

    Mais oui ! J'adore ça. J'en fais pas assez parce que tout ça, ça prend du temps, etc. Mais la réalité, c'est que j'adore ça. Faire vivre des moments d'exception. Là, je suis en train de travailler. Je vous mets dans la confidence. Ça reste entre nous. On en parle pas. Je suis en train de travailler pour organiser une visite du Sénat parce qu'on n'a pas tous l'occasion d'aller visiter le Sénat. Et pour moi, c'est une institution française importante. Ils sont en train de voter des lois actuellement. Pas toujours simple. Donc, c'est important d'aller découvrir ça et pouvoir vivre le quotidien d'un sénateur, pouvoir voir comment ça fonctionne. Ils pourront voir la beauté du bâtiment, du Sénat, vous allez voir. C'est extraordinaire. Et donc, moi, je propose des événements un petit peu clés en main, où finalement, les adhérents de mon club, ils peuvent, s'ils en ont envie et si leur agenda leur permet, mais pouvoir profiter de découvertes, de moments qu'ils ne pourraient pas vivre ailleurs. S'ils ne faisaient pas partie du business club, ils ne pourraient pas vivre. Parce que je vais y ajouter tout, de l'assiette en passant par les intervenants, en passant par le sens, qu'est-ce que je vais apprendre, avec quoi je repars, que ça soit utile. Et avec toujours ce côté business, parce que quand vous partagez un siège de train à côté de quelqu'un ou que vous êtes dans une voiture ensemble, forcément on discute, on crée des liens. Et le business, il passe aussi comme ça, la confiance établie entre les relations, entre les gens. Et donc ça, j'adore ça. Mais j'organise aussi et je regarde le chef, j'ai le projet toujours d'organiser une visite de Rungis. les mines de Rungis. C'est un truc de dingue. Croyez-moi, je l'ai fait. Là, je vais emmener du monde. Je peux vous assurer, Yves Maguin. Ils reviendront, ils me diront Waouh, Thibaut, c'était génial. J'en suis sûr. Donc moi, j'organise ça.

  • Speaker #1

    Vous avez sûrement quand même des contraintes ou vous êtes confronté à des défis lors de... Lors de l'organisation, par exemple, peut-être pour remplir, à chaque fois, tout le monde vient ? Oui,

  • Speaker #2

    non, non, non, non, non, non. On est dans une société où il y a tellement de choses, il y a tellement d'offres, il y a tellement de trucs, et tout le monde est débordé, personne n'a le temps, et je cours, et machin, et je ne peux pas, et j'ai piscine, et nananier, nananier. Non, il faut faire preuve d'énormément d'enthousiasme pour ramener les gens, pour donner envie aux personnes de participer à ce que j'organise. Ça ne se remplit pas en claquant des doigts, ce n'est pas aussi simple que ça. Mais rien n'est simple. Et c'est ce qui fait, je dirais, le charme du truc. Si j'arrivais et que j'organisais un déjeuner, puis que j'avais 40 millions de personnes qui venaient à chaque fois, bon, à un moment, je serais limite moi-même blasé. Alors que là, le fait est qu'à chaque déjeuner, il y a un challenge pour moi. À chaque déjeuner, je dois dire, non mais attendez, je vais recevoir Bernard Hinault. Et là, Bernard Hinault, c'est qui ? Bernard Hinault, mesdames, messieurs, c'est quand même celui qui a gagné 5 fois le Tour de France, 3 fois le Tour d'Italie, 2 fois le Tour d'Espagne. C'est le dernier vainqueur français du Tour de France en 1985. Vous voyez, quand je dis ça comme ça, forcément, les gens prêtent attention. Je me dis, ah oui, ça vaut peut-être le coup quand même d'aller faire un petit selfie avec Bernard Hinault. Ce gars-là doit être intéressant. Il doit avoir des trucs à raconter. Le gars, il est tombé. Il est tombé dans un ravin, pas dans un petit fossé. Il fait du vélo. Il loupe le virage, il tombe dans un ravin. Vous le voyez, la gueule en sent ressortir du ravin, escalader le truc. Les collègues, les mécanos le refoutent sur un vélo, il repart, il gagne le truc. Comment on fait ça, Bernard ? Raconte-nous. Parce que moi, parfois, je me casse la gueule. Et je n'ai pas du tout envie de remonter sur mon vélo ou je n'ai pas du tout envie de repartir parce que ça me fait suer. Je dis, je n'ai pas hâte, je n'ai pas hâte. Et là, hop, il refait ça. Je trouve ça génial, moi. Ça me fait triper.

  • Speaker #1

    Ça permet de faire une belle analogie avec l'entrepreneuriat et quand on tombe, comment on peut rebondir.

  • Speaker #2

    Et c'est même pas que l'entrepreneuriat, c'est la vie d'une façon générale. De toute façon, l'entrepreneuriat, il faut arrêter de penser que c'est que créer des boîtes. Il y a plein de façons d'entreprendre et c'est pas uniquement être chef d'entreprise. Il y a plein de personnes qui sont de véritables entrepreneurs et qui sont salariés d'une belle boutique, etc. Ça n'a rien à voir. Entreprendre, c'est prendre en main. C'est-à-dire, c'est avoir un sujet qui peut être associatif, qui peut être sportif, qui peut être... Peu importe. un projet de voyage, un projet de... Peu importe. C'est prendre en main, faire quelque chose.

  • Speaker #1

    Alors justement, je vais prendre en main, reprendre en main la question et vous proposer Thibaut, un deuxième petit jeu pour répondre encore au Tacotec. Alors, est-ce que vous connaissez le portrait chinois ? Est-ce que ça vous parle ?

  • Speaker #2

    Oui, je crois qu'on m'a déjà fait jouer à ça, je crois.

  • Speaker #1

    Je ne sais plus ce que c'est exactement. C'est parti. Je vous donne un mot, vous allez me dire à quoi ça vous fait penser en gros. Si vous étiez une voiture, c'est à dire quel type de voiture ?

  • Speaker #2

    Une Porsche.

  • Speaker #1

    Si vous Ă©tiez un objet du quotidien ?

  • Speaker #2

    Une brosse à dents, très pratique pour la laine.

  • Speaker #1

    Une personnalité connue ?

  • Speaker #2

    Il y en a tellement des personnalités connues

  • Speaker #1

    Qui peut être vivante ou décédée Qui c'est que vous auriez bien voulu être ?

  • Speaker #2

    Ah que j'aurais voulu être ? Une personnalité que j'aurais souhaité être ? J'aurais aimé être Churchill J'aurais aimé être Obama J'aimerais être Il y a des personnes qui m'inspirent Qui me donnent de l'énergie Que j'admire Un général de Gaulle Il y en a plein

  • Speaker #1

    Si vous étiez une série ou un film ?

  • Speaker #2

    C'est un peu nul, mais c'est pas grave. J'ai bien aimé Peaky Blinder. Mes garçons m'ont fait découvrir cette série. Je ne regarde pas trop les séries, je ne suis pas du tout comme ça. Je ne suis pas très branché, tout ça. Mais j'ai découvert ça et je dois avouer que l'univers, alors qu'il n'est pas forcément très sain, m'a plu. Je regardais avec attention. Mais j'ai bien aimé aussi commencer avec les masques en Espagne. La Casa des Papels. Avec la musique derrière, une musique des Casa des Papels, je la sifflote souvent, cette musique.

  • Speaker #1

    Et si vous Ă©tiez un livre ? Est-ce que vous lisez un petit peu,

  • Speaker #2

    Thibaut ? Assez peu. Je ne suis pas un très très grand intello, j'ai un peu honte de le dire, j'espère que personne ne le dira à mes parents, mais j'ai du mal à lire, j'ai beaucoup de mal à lire. Je vais lire deux types de bouquins, soit des bouquins en lien avec l'économie, avec des choses comme ça, soit sinon des... Je peux lire parfois des personnalités que j'ai reçues, que je reçois. J'ai la chance de rencontrer parfois des hommes politiques ou des choses comme ça. Ils ont souvent écrit un bouquin. Et j'ai une lecture favorite. Je ne peux pas quitter ce micro sans le dire. C'est Laurent Gounel. si vous ne connaissez pas Laurent Gounel lisez-le, c'est tout, j'en dis pas plus moi je le connais personnellement et je dois vous avouer que j'aime beaucoup je l'ai fait venir sur un déjeuner Business Club, j'aime beaucoup le personnage et je raffole de ses romans je raffole de ses romans et son dernier est extraordinaire sur la différence vous savez entre ce monde hyper connecté et puis le monde où on vit un peu seul dans la campagne avec son potager et ses toilettes sèches au fond du jardin et il fait cette opposition entre ces deux, ça vous intéresserait beaucoup Alexis ? Parce que comment est-ce qu'on appréhende les deux mondes ? Et finalement, est-ce que je suis connecté ou est-ce que je suis... Non, je refus,

  • Speaker #1

    je ne suis pas connecté. C'est vrai que c'est un super auteur, même il a fait un bouquin sur l'intuition. Là,

  • Speaker #2

    vous m'avez très bien coupé, c'était très bien.

  • Speaker #1

    Je trouvais ça admirable. Effectivement, Alexis, ça peut vous plaire. En tout cas, je ne sais pas vous, mais moi, je commence un peu sérieusement à avoir faim. Et pour nous mettre encore plus en appétit, même si, bon, quand c'est trop salé, ce n'est pas toujours très, très bon. Je vous propose d'écouter la chronique du chef. Hervé Chéneau.

  • Speaker #0

    De la fourche à la fourchette. Une chronique du chef Hervé Chéneau.

  • Speaker #4

    Bien, je pense que je vais pouvoir amener tout doucement notre invité jusqu'à la table. Ce ne sera pas trop difficile. Avec la chronique qui suit. Donc, je parle de la cuisson au sel. Ce type de cuisson a l'avantage de concentrer complètement les saveurs. Il s'apparente à la cuisson dite luttée. Du gigot de 7 heures. Ce procédé consiste à enfermer un poisson, une volaille, un rôti dans une carapace de gros sel de mer qui durcira la cuisson et emprisonnera les parfums. Ce procédé exclut d'arnes, filets et tronçons. Il ne faut utiliser que des poissons entiers auxquels on aura laissé leur peau et leurs écailles après les avoir vidés. Dans un saladier, mélangeons le gros sel gris de guérande, bien sûr c'est mieux, avec deux ou trois blancs d'œufs fouettés quelques instants. Le nombre d'œufs dépend de la cuisson. quantité de sel utilisé qui elle-même dépend de la taille du poisson et du volume dans la cocotte.

  • Speaker #1

    C'est très technique.

  • Speaker #4

    Attention, suivez bien Yves parce que c'est vrai qu'à chaque fois il faut que je répète les recettes. La couche d'accueil dans le fond de la cocotte ne devra pas dépasser 1 cm à 1,5 cm. Le poisson pourra être aromatisé en introduisant dans ses entrailles du thym, du laurier, de l'estragon, de la sauge. Vous le sentez déjà ? Mélanger ou séparément selon le parfum que l'on tient à privilégier. Le poisson sera allongé dans sa cocotte, recouvert de gros sel en prenant soin de laisser aucun interstice. Pour un poisson de 1 kg, on prévoit 25 à 30 minutes à four chaud, on va dire 200 degrés. Attention, vous devrez sortir quelques temps auparavant votre poisson pour qu'il soit à température ambiante. Sinon, il y a une formation de vapeur entre le produit fraîchement sorti du frigo et la chaleur qui va se former à l'intérieur. Du coup, la sensation d'un plat trop salé après cuisson. Pour accompagner ce délicieux plat, quoi de mieux qu'une belle petite sauce ? Un beurre fondu, explication. Dans une casserole, un fond d'eau, une quantité égale d'un jus de fruits de citron pressé frais. Vous portez à ébullition Thibault ? Jusque là tout va bien ? Ouais. Et vous incorporez au fur et à mesure, quoi de plus simple, des petits carrés de beurre froid, j'insiste bien, avec un fouet, jusqu'à obtention d'une consistance crémeuse. Salé à votre goût. et ajouter du poivre de timut, bien sûr, comme Yves le connaît très bien, au moulin. Bonne dégustation. Alors, mon cher Thibault, vous qui êtes amateur d'une bonne table, feriez-vous ce choix de plat ce midi pour votre déjeuner ?

  • Speaker #2

    Oui, avec plaisir. Alors moi, je pensais qu'on allait parler d'autre chose, chef Chénaud, parce qu'en fait, moi, j'ai un beau-père qui fait des rôtis de bœufs cuits dans le sel. Mais par contre, on le recouvre complètement de sel et on le laisse cuire pendant... B... B... des jours presque, je crois 24h ou 48h et après on retire le sel c'est extraordinaire et c'est pas du tout trop salé comme avait peur Yves Maguin mais c'est vraiment très bon et là je savais pas que, là on passe au four par contre mais c'est pas que pour les poissons,

  • Speaker #4

    vous l'avez dit non, non, non, les viandes aussi, mais entières les viandes entières et ce qui est extraordinaire c'est qu'on a rien dans la cuisine, on a rien dans le four mais tout sur la table au niveau des saveurs et des parfums,

  • Speaker #2

    au moment de l'ouverture et avec les poissons moi j'ai une tendance fâcheuse à mettre de l'aneth tout le temps Je trouve que l'aneth, ça va hyper bien avec le poisson. Mais là, vous n'avez pas dit d'aneth,

  • Speaker #4

    vous ? Non, j'ai parlé d'estragon, j'ai parlé de l'orier, ça va vraiment parfumer. Et à l'intérieur, ça va parfumer votre poisson. C'est bon le poisson. Et au goût, on a vraiment cette sensation d'aromate.

  • Speaker #2

    C'est sympa le poisson. J'ai appris que, d'ailleurs, place du lycée, bientôt, il y aura un poissonnier qui allait arriver. Il me semble que c'est ça. C'est génial, je suis très content.

  • Speaker #4

    À la place du chocolatier ?

  • Speaker #2

    Non, à la place du primeur qu'il y avait. Ok. Et ça, c'est vraiment chouette. Je trouve qu'on n'en voit plus trop des poissonneries.

  • Speaker #4

    C'est un métier très difficile.

  • Speaker #1

    sur Angers il n'y en a plus beaucoup ça me fait plaisir merci cher invité merci beaucoup Hervé pour cette belle chronique

  • Speaker #0

    Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Alors Thibaut, pour terminer l'émission, je voulais aborder... Eh bien oui, c'est déjà bientôt la fin. Je voulais aborder avec vous vos projets futurs, on va dire. Par exemple, quelles sont vos ambitions pour l'Anjou Business Club et les autres clubs que vous dirigez dans les années à venir ?

  • Speaker #2

    Mon ambition ? C'est de continuer à recevoir des personnalités d'exception. Ce que j'aimerais, c'est pouvoir recevoir des... des personnes qu'on n'a pas l'occasion de voir souvent et aller les chercher en direct et surprendre systématiquement mes invités. Ce que je souhaite évidemment, c'est que mes clubs, il y a encore plus de personnes qui puissent en profiter, qui aient la chance de faire partie de ce club et que le club évidemment se développe. Ce que je voudrais, c'est pouvoir proposer tout un tas d'autres événements à côté. Ce que je voudrais aussi, c'est qu'on puisse venir et j'invite toutes les auditrices, tous les auditeurs à me contacter et à venir voir mes magnifiques locaux parce que j'ai des locaux un peu improbables. Un vieux château du 14e au milieu d'une zone industrielle, ça n'existe pas ailleurs. Donc... venez découvrir avec grand plaisir, je vous offre le café et l'Anjou Business Club, vous serez surpris, je suis sûr, et ça vaut vraiment le coup. Des projets j'en ai plein, et puis peut-être qu'après je ferai encore autre chose, alors peut-être un peu toujours dans les réseaux quand même, parce que c'est ce qui m'anime beaucoup.

  • Speaker #1

    C'est votre ADN. Un peu. Est-ce que vous avez un projet là en particulier qui va permettre de renforcer un peu vos différents réseaux ?

  • Speaker #2

    Un projet de cohésion, oui, j'organise, enfin j'aimerais organiser, enfin non j'aimerais pas, faut pas parler comme ça, c'est pas j'aimerais, je vais organiser ce que j'ai appelé une garden party. Donc juillet prochain, le 10 juillet, je suis en train de mettre sur pied, là je pars dans des délires, vous croyez pas que c'est possible, il va falloir que je me raisonne à un moment quand même. Mais j'ai envie d'organiser une énorme garden party, très élégante, dehors au Champagne. Je vois du soleil, des petites loupiotes, là vous voyez, ça et tout, en blanc, plutôt en blanc. et avec des trucs qui vont vous surprendre. Et on pourra gagner des trucs, et on pourra vivre un espèce de moment d'exception très élégant, très champêtre, très plein air. J'imagine des dames avec des chapeaux. Ce serait sympa d'avoir des chapeaux. Et que les gens s'habillent. On s'habille plus.

  • Speaker #1

    De façon élégante.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est-à-dire qu'on fait un effort, on se met un petit peu sur son 31, comme on dit quand on était jeune, on se mettait sur le 31 quand on allait à la communion ou à la messe. Là, aujourd'hui, personne n'en a rien à foutre. Et là, moi, non. Je me dis de temps en temps comme ça, c'est sympa. On le fait encore pour des mariages, quand on a quelqu'un de proche qui se marie. Là, j'ai envie de dire, tiens, si on avait un événement plutôt entrepreneurial, plutôt dans le cadre du business club quand même, mais où on ferait un effort et tout, ce serait top.

  • Speaker #1

    Et vous parliez donc de la genèse tout à l'heure des business clubs autour d'une partie de tennis. Le logo ressemble aussi pas mal à un écusson de club de sport. Est-ce que le sport est partie prenante dans les business clubs ?

  • Speaker #2

    Je le porte sur moi, regardez ce physique de sportif de haut niveau. Non, non, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui. Parce que les valeurs du sport sont assez proches des valeurs du business club. Parce que moi, je dois vous avouer, j'ai regardé encore l'équipe de France de rugby. À chaque fois, je me régale. J'aime beaucoup ce sport. Je trouve ça extraordinaire. Il y a des vraies valeurs. Quand on voit les All Blacks qui sont venus se recueillir avant sur la tombe du soldat inconnu. C'est des petites choses comme ça. Moi, je trouve ça très, très chouette. Je ne suis pas un grand sportif. C'est vrai, je vous l'avoue. humblement, modestement, mais la réalité c'est que j'aime les valeurs j'aime l'esprit sportif, j'aime les personnes qui font du sport et oui oui en effet, et si vous venez voir mes locaux vous verrez, j'ai des raquettes, j'ai des skis j'ai une selle d'équitation j'ai un tas de choses, parce que ça fait partie du style, ça fait partie du truc j'aime beaucoup ça, mais je sens qu'il va falloir que je me taise à un moment parce que j'entends le petit jingle final qui m'informe que madame est servie et qu'il va falloir que je passe à table Et oui,

  • Speaker #1

    tout à fait, merci beaucoup Thibaut Béchet d'être venu ici sur les antennes de Radio G pour nous parler de l'envie de l'esclavage et de votre parcours, des coulisses de votre métier. Merci beaucoup Hervé, Chéno, Alexis pour vos chroniques. On se retrouve le mercredi 11 décembre 2010 à 13h sur le 101.5 FM en DAB+, ou en streaming sur le site radio-g.fr Dans la prochaine émission, nous parlerons eunotourisme. et tourisme durable. C'est pas mal aussi. Merci d'avoir choisi Radio G et surtout, prenez soin de vous.

Description

Actuellement à la tête de l’Anjou Business Club, Thibault BEUCHER accompagne et fédère un réseau dynamique de professionnels et d’entrepreneurs locaux ; en les aidant à construire des connexions riches et porteuses de sens. Avant cela, il a marqué son passage en tant que directeur du Réseau Entreprendre Maine-et-Loire, pendant 13 ans. Il a contribué à accompagner et propulser de nombreux projets entrepreneuriaux.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour

  • Speaker #1

    à toutes et à tous, bonjour auditeurs du 101.5 FM et internautes du site radio-g.fr Bienvenue dans cette nouvelle émission, les voix de l'écho. Aujourd'hui, j'ai l'immense plaisir d'accueillir un homme passionné, engagé et animé par un profond désir d'aider les autres à trouver leur place. Une personnalité inspirante, un acteur clé de notre territoire, je n'ai pas peur de le dire, et surtout créateur de liens. Un homme qui, par son énergie et ses projets, compte avancer nos entreprises. et pour m'accompagner aujourd'hui en studio le chef hervé chesneau bonjour chef qu'allait calons nous surtout déguster aujourd'hui

  • Speaker #2

    Eh bien, merci. Bonjour, mon cher Yves. Merci à tous les invités d'être là aujourd'hui. Eh bien, moi, je vous parlerai de la cuisson, pas dans le sel, mais la cuisson au sel.

  • Speaker #1

    Alors, la cuisson au sel, j'attends de voir ce que ça donne, effectivement. Et également, en studio, notre communicant assertif, Alexis Desjeux. Bonjour, Alexis. De quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ?

  • Speaker #3

    Bonjour Yves. Bonjour, chers auditeurs. Nous allons voir aujourd'hui les bienfaits des réseaux d'entreprise pour cultiver son assertif.

  • Speaker #1

    Eh oui, chers auditeurs et auditrices, je reçois aujourd'hui... Mon mentor, celui qui m'a permis de faire de la radio dès septembre 2020. Pour cette nouvelle édition des Voix de l'Éco sur Radio-G, bien sûr, je reçois Thibaut Bechet.

  • Speaker #2

    Les Voix de l'Éco,

  • Speaker #1

    une émission présentée par Yves Maguin. Alors actuellement... À la tête de l'Anjou Business Club, Thibaut Bechet accompagne et fédère un réseau dynamique de professionnels et d'entrepreneurs locaux en les aidant à construire des connexions riches et porteurs de sens. Avant cela, il a marqué son passage en tant que directeur du réseau entreprendre Ménéloir où il a contribué à accompagner et propulser de nombreux projets entrepreneuriales. Bonjour Thibaut et bienvenue dans le studio de Radio-G.

  • Speaker #2

    Bonjour Yves. Et bonjour Hervé, bonjour Alexis, bonjour à toutes et à tous. Ravie d'être là avec vous aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Alors Thibaut, je voulais commencer par votre parcours en fait. Je me dis que ça peut être intéressant justement.

  • Speaker #2

    Depuis ma naissance ?

  • Speaker #1

    Non, pas depuis votre naissance. Ah non,

  • Speaker #2

    parce que ça va être très long. Oh là là.

  • Speaker #1

    Mais justement, qu'est-ce qui vous a motivé à devenir manager de l'Anjou Business Club ?

  • Speaker #2

    Je crois que c'est, d'une part, j'ai de l'énergie à revendre. Donc là, je me dis, si je peux mettre mon énergie au service des autres, pourquoi pas ? Et puis, comme vous l'avez brillamment dit dans votre introduction, en préambule, je pense que j'aime créer des liens entre les personnes. Moi, je me couche satisfait quand j'ai réussi à permettre à des personnes de faire de belles rencontres. Et on en fait tous les jours, des belles rencontres. Et ce sont souvent d'ailleurs les belles rencontres qui vont façonner notre parcours professionnel, parfois même personnel. Et ça, je trouve ça toujours passionnant. Donc si moi, humblement, modestement, à ma place, à mon petit niveau, je peux permettre à des gens, à des personnes, pardon, de faire de belles rencontres, j'adore. je kiffe et c'est toujours ce qui m'a animé dans tout ce que j'ai fait mais j'aime les gens d'une façon générale Et justement votre parcours alors avant l'Ange au Business Club,

  • Speaker #1

    je l'ai raconté un petit peu, il y avait effectivement le réseau Entreprendre mais si on monte encore un peu plus loin, avant le réseau Entreprendre il y avait quoi ?

  • Speaker #2

    Il y a eu pas mal de choses parce que je suis très vieux, la réalité c'est qu'il y a eu toujours autour de la personne j'ai d'abord eu une entreprise pendant des années où j'habillais des dames très élégantes et des enfants sages et je me régalais chaque jour à habiller de très belles personnes. Et j'étais très fier de voir des personnes qui portaient les vêtements que j'avais créés. Enfin, que j'avais créés. J'avais des équipes avec moi qui créaient tout ça. Mais la réalité, c'est que je prenais énormément de plaisir à avoir des clientes, principalement, qui étaient fiers d'acheter mes produits, qui les portaient avec élégance et qui me remerciaient de ce que j'avais fait pour elles. Ça, je trouvais ça génial. J'ai œuvré pendant quelques années aussi dans une des organisations patronales qui s'appelle la CPME, qui est très implantée. Et c'est là où j'ai côtoyé bon nombre de chefs d'entreprise. Et là... Tous les jours, je découvrais des projets, des idées, des personnes qui avaient envie d'entreprendre au sens, prendre en main et qui faisaient, qui étaient dans l'action. Et ça, je trouvais ça extraordinaire. Et bien avant ça, j'étais tout jeune à l'époque. Je me souviens, j'ai travaillé chez Decathlon à fond la forme. pas tellement par rapport à mon amour du sport parce que pour ceux qui me connaissent ils sauront que je ne suis pas vraiment le sportif incarné mais par contre c'était plutôt par la richesse de la rencontre, j'accueillais mes clients c'était un show à l'américaine à chaque fois que j'avais un client qui venait m'acheter un vélo parce que je trouvais ça génial de découvrir des personnes et puis d'essayer de leur apporter la meilleure solution par rapport à leur utilisation de vélo et donc je dois avouer que la relation client la rencontre, le contact je trouvais ça extraordinaire En tout cas on va dire Thibaut que vous êtes

  • Speaker #1

    ĂŞtre un sportif comme Churchill.

  • Speaker #2

    C'est ça, exactement, c'est exactement le même profil. Ou comme Gérard Larcher, si vous voulez, c'est un peu les mêmes physiques. Voilà,

  • Speaker #1

    exactement. Et donc, vous avez passé 13 ans, si je ne dis pas de bêtises, au réseau d'entreprendre du Maine-et-Loire. C'est quoi le moment le plus marquant que vous avez eu à faire en 13 ans ?

  • Speaker #2

    Alors, je ne sais pas si c'est le plus marquant, parce que je n'ai pas... Voilà. À chaud comme ça, quand vous me parlez du réseau Entreprendre une Musique, ce qui m'a le plus... J'ai beaucoup, beaucoup aimé l'organisation chaque année d'une grande fête annuelle qui s'appelle la fête des lauréats, dont l'objectif est de mettre en avant tous ceux qui ont eu l'audace et le courage d'entreprendre, à savoir de créer ou reprendre une entreprise. Et chaque année, on a fait des fêtes et je sais que certains d'entre vous étaient présents à ces fêtes-là. Et là, j'adorais en fait. J'adorais parce que je pense que c'est très égoïste un petit peu, mais j'avais le public. Il y avait énormément de monde. C'était très festif, je mettais en avant les gens et à chaque fois, je trouve, on a réussi à surprendre, à faire l'effet waouh, à emmener un événement un petit peu atypique. On a organisé des kermesses, on a fait faire du saut en parachute, on a organisé un cirque, on a fait des courses de chevaux sur l'hippodrome des ventards. Bref, on a toujours eu, tous les ans, des idées de dingue où tout le monde nous disait non mais c'est pas possible Vous n'allez pas y arriver, c'est impossible. On ne peut pas privatiser la plage du lac de Maine et organiser une beach party sur la plage du lac de Maine avec des joueurs de volet, etc. Ce n'est pas possible. On l'a fait.

  • Speaker #1

    Et vous l'avez fait.

  • Speaker #2

    Et ça, en fait, c'est peut-être ma plus grande source de satisfaction. Mais après, si je devais revenir sur le réseau Entreprendre, je dois avouer qu'après avoir accompagné plus de 200... Alors accompagné, ce n'est pas moi qui les accompagnais, mais je faisais accompagner par les autres, évidemment. Plus de 200 projets, ça vous donne une patate monstrueuse.

  • Speaker #1

    Et alors justement, quelles sont les valeurs personnelles qui vous animent pour ce type de poste d'animation de réseau ?

  • Speaker #2

    Le réseau entreprendre, ce sont avant tout des valeurs humanistes. C'est tourné vers l'autre. C'est quand même le seul réseau, la seule association qui existe. Peut-être pas la seule association qui existe, mais en tout cas le seul réseau de dirigeants-chefs d'entreprise où le principe, c'est de payer, puis de donner du temps pour aider les autres. Et je me souviens, quand j'étais directeur du réseau Entreprendre, combien j'ai rencontré de chères entreprises à qui j'exposais la pertinence et l'intérêt de cette association. Tournée vers l'autre, altruiste, comme on dit. Et je leur disais, c'est pas compliqué, vous allez devoir vous acquitter d'une cotisation annuelle, qui est quand même pas donnée, mais bon, voilà, qui est là. Et puis, vous allez en plus un petit peu donner du temps pour accompagner, aider, partager votre expérience. Et là, il y en a, ils me regardaient, ils disaient, mais c'est pas possible. C'est quoi le principe ? Moi, si je paye, je veux quelque chose en retour. Je paye parce que j'ai quelque chose. Là, je paye et puis je donne. c'est l'un des rares réseaux où il y a ça et c'est ce qui en faisait pour moi la plus belle chose et ce qui fait encore aujourd'hui la plus belle chose parce que à mon sens il n'y a pas d'autres réseaux comme ceux-là et même celui que j'anime aujourd'hui l'Anjou Business Club, ça n'a rien à voir

  • Speaker #1

    Justement l'Anjou Business Club, c'est quoi les objectifs principaux de ce club ? J'imagine que c'est un peu différent quand même du entreprendre Non,

  • Speaker #2

    non Yves, c'est pas un peu différent c'est complètement différent, ça n'a rien à voir Alors expliquez-nous Si, on va peut-être en parler tout à l'heure avec votre chroniqueur émérite sur la notion de réseau. Et en fait, tous les réseaux, c'est un peu pareil. C'est créer des liens, c'est faire de la proximité, c'est pouvoir s'intéresser à l'autre. Il faut être curieux pour être dans un réseau. Si on n'est pas curieux, on ne va pas dans les réseaux. On reste chez soi, on regarde Netflix. Mais si on est curieux, on va dans les réseaux. Mais les deux réseaux n'ont absolument rien à voir. L'Anjou Business Club porte très bien son nom. C'est un réseau de business. C'est un des rares réseaux club en France qui affiche et qui assume le fait de faire du business. Parce que tous, dans vos boîtes, vous avez besoin de gagner du pognon. Vous avez besoin de faire du chiffre. Comment on fait pour faire ça ? On va à l'Angeau Business Club. Et là, on crée des liens business. Et là, on apprend ce que c'est que le business. On apprend à communiquer. On profite de personnalités d'exception chaque mois pour s'inspirer, mais aussi pour communiquer et valoriser sa propre activité, ses valeurs, ce que l'on est. Ça, à mon sens, ça va. Et tout ça, parce que je vieillis, donc je fais encore plus attention à ça, dans un cadre très élégant, avec des bons vins. Là, je parle au chef qui me regarde avec attention et qui adorerait probablement participer à mes déjeuners parce que c'est une très belle table, chef, à chaque fois. C'est des beaux mets, c'est un bon vin. Bon, presque à chaque fois. Parfois, il y a eu des loupés. J'étais exigeant et non, j'ai parfois râlé. Parce que c'est très important tout ça.

  • Speaker #1

    Effectivement. Alors vous parlez donc de l'Anjou Business Club, c'est un réseau de franchises, c'est ça ? Comment ça fonctionne ? Oui,

  • Speaker #2

    alors l'Anjou Business Club, je n'ai rien inventé, à toutes celles et tous ceux qui pensent que je suis un génie créatif, absolument pas. J'ai acheté une franchise, tout simplement, qui a été créée dans le nord de la France par un type qui s'appelle Olivier Talbert, qui est adorable, que j'embrasse si jamais il écoutait Radio G, et à qui il est arrivé à la fin d'une partie de tennis et de se retrouver à table en discutant et en partageant le bout de gras. un défilé permanent de personnes qui venaient lui demander conseil. Ah bah, tu connais pas un tel. Ah bah, tu pourrais pas m'aider à rencontrer un tel. Ah bah, tiens, je cherche à développer mon business. Est-ce que tu pourrais ? Etc, etc. Il s'est dit, mais finalement, autour de la bonne chair, autour de la bonne table, un peu à la française, eh bien, c'est peut-être là qu'on fait les plus belles rencontres. C'est peut-être là qu'on peut créer des liens. Dans un autre contexte que derrière un bureau avec qu'est-ce que tu me vends ? Qu'est-ce que je te vends ? Qu'est-ce que tu m'achètes ? Qu'est-ce que je t'achète ? Là, il est dans un autre cadre. Il a découvert cette idée extraordinaire. Il s'est dit, mais ça, on peut en faire un club. On peut en faire quelque chose. Et donc, il a créé un espèce de club un peu british, un peu à l'anglaise, un club privé, sélectif. Il n'est pas ouvert à tout le monde, ce club, malheureusement.

  • Speaker #1

    Et justement, c'est quoi les profils types qu'on peut retrouver dans le club ou en tout cas les profils d'entreprise et d'entrepreneur ?

  • Speaker #2

    Plutôt des profils de personnes qui fabriquent des choses. Une des baselines du business club, c'est plutôt que d'aller faire de la co-traitance, de la sous-traitance à l'autre bout de la France, de l'Europe ou du monde. Il y a peut-être à côté de chez vous quelqu'un qui peut vous aider à fabriquer ce dont vous avez besoin. Et donc, on va plutôt avoir des personnes qui ont des machines dans leur entreprise. Voilà. Donc, tout ce qui va toucher beaucoup d'industriels, mais l'industrie au sens large, pas que la métallurgie. L'industrie textile, l'industrie agroalimentaire, l'industrie au sens large. Et puis, beaucoup le bâtiment aussi. Voilà. Parce que le bâtiment, il y a des grands donneurs d'ordre. Et puis, il y a tous ceux qui font. Voilà. Mais il faut des machines. Il faut des machines dans l'entreprise. Voilà. Il y a quelques personnes qui sont dans le tertiaire, qui sont des prestataires de services, comme on dit. Et il y en a autour de cette table. Donc, je... respect. Je suis moi-même un prestataire de service puisque moi, j'ai une boîte événementielle finalement. Je fais des événements, j'organise des événements. Donc, le tertiaire, c'est très bien. Sauf que dans beaucoup de clubs, le tertiaire qui a besoin de se faire connaître, qui a besoin des réseaux, est très très présent. Et parfois dans tous les réseaux. Alors que l'industriel, il va rester dans sa boîte, il fabrique, il plie la tôle, etc. Mais on ne le voit pas. Et l'enjoue Business Club, la volonté, c'est vraiment de rassembler tous ceux qui sortent assez peu de chez eux. et au travers d'un déjeuner par mois, se retrouver pour faire du business ensemble, pour créer des liens business.

  • Speaker #1

    Alors Thibaut, on va reparler du business club et de votre métier, mais d'abord, je vous propose un petit jeu. Ah,

  • Speaker #4

    on a un souci.

  • Speaker #1

    Alors Thibaut, nous allons faire un petit jeu de questions-réponses, notamment sur votre entreprise. Est-ce que vous êtes prêt ?

  • Speaker #2

    J'espère que je suis prêt parce que là j'ai peur d'être ridicule. J'ai toujours la pression moi dans les jeux, dans les trucs comme ça, de passer vraiment pour un... Mais bon, je vais essayer d'être à la hauteur.

  • Speaker #1

    Alors quel est le nom de votre entreprise ?

  • Speaker #2

    Ma marque commerciale c'est Anjou Business Club, Sartre Business Club, Mayenne Laval Business Club. Après le nom de mon entreprise c'est T.I.B.O.

  • Speaker #1

    D'accord. Son année de création ?

  • Speaker #2

    J'ai un délai pour répondre ou je peux prendre mon temps ?

  • Speaker #1

    normalement c'est du tac au tac du tac au tac,

  • Speaker #2

    d'accord alors c'est quoi la question ? c'est ton année de création à TIBO TIBO 2017 ok dans quelle commune êtes-vous situé ?

  • Speaker #1

    Angers combien de collaborateurs ĂŞtes-vous ?

  • Speaker #2

    ah bah on n'est pas nombreux j'ai mon chien Tango et puis sinon j'ai un alternant de stagiaire et je travaille avec des personnes en prestat extérieur en fait c'est un fonctionnement un peu atypique d'entreprise mais moi j'aime bien créer des équipes Et les équipes, ce n'est pas moi le chef, on fait ensemble en fait.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous avez un site web et est-ce qu'on peut vous retrouver sur le web ?

  • Speaker #2

    Oui, alors pas T-I-B-O, mais vous pouvez retrouver l'Anjou Business Club à Grand et aller admirer la qualité de ce site internet. Et puis sur les autres clubs aussi, mais allez découvrir le site Anjou Business Club.

  • Speaker #1

    Anjou Business Club, merci beaucoup Thibaut pour ces réponses.

  • Speaker #2

    Les Voix de l'Echo,

  • Speaker #1

    une émission présentée par Yves Maguin. Oui, vous avez bien répondu Thibaut à toutes ces questions. Autour de la table, nous avons un autre amoureux des réseaux professionnels. Et justement, comment l'assertivité peut aider à réseauter ? C'est le moment d'écouter la chronique de notre communicant Alexis Desjeux.

  • Speaker #2

    Mieux vivre ensemble avec assertivité.

  • Speaker #3

    Une chronique d'Alexis Desjeux. Bonjour chers auditeurs, quel que soit votre genre, votre obédience et croyance toute personnelle. Aujourd'hui, je souhaiterais parler des bienfaits des réseaux d'entreprise pour cultiver votre assertivité, c'est-à-dire défendre son point de vue tout en respectant l'autre. Imaginez un instant un entrepreneur solitaire, naviguant dans l'océan tumultueux du monde des affaires. Seul face aux défis quotidiens, il pourrait facilement se sentir submergé. C'est toute la force et la puissance du collectif. Échanger pour gagner, réseau et assertivité, c'est pour moi un duo gagnant pour l'entrepreneur. Mon histoire a d'ailleurs débuté petit parmi les grands, novice parmi les anciens. Je me suis immergé dans l'un de ces réseaux angevins et la magie de ce duo gagnant a opéré. Dès lors, des portes se sont ouvertes, des idées ont fusé, la croissance s'est accélérée. Ces réseaux m'ont fait grandir à vitesse grand V et m'ont aidé à cultiver mon assertivité. Résolument tourné vers l'humain et le sens de l'autre, j'ai fondé mon agence conseil il y a bientôt 20 ans, avec l'envie de partager, de co-construire, d'innover. Et ce chemin, je ne l'ai pas parcouru seul, mais avec les réseaux Angevins, dans lesquels je me suis investi avec audace, envie et beaucoup, beaucoup de plaisir, comme Thibaut autour de cette table. Et ils m'ont aidé à cultiver mon assertivité.

  • Speaker #1

    Alexis, merci pour ces précisions. Je connais bien votre investissement dans les clubs Angevins, justement. Mais comment le réseau et l'assertivité peuvent devenir nos meilleurs alliés pour réussir ?

  • Speaker #3

    Eh bien, pensez à ces soirées Yves où l'on échange sur le management, la responsabilité sociétale de l'entreprise, l'intelligence artificielle ou l'équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle. Ces moments précieux où l'on découvre non seulement de nouvelles pratiques, mais aussi la richesse humaine de son territoire. Car oui, l'Anjou regorge de talents, d'entrepreneurs passionnés qui font vivre notre économie locale. Thibault et vous-même en êtes de beaux exemples. Un entrepreneur peut tirer de nombreux bénéfices de ses réseaux d'entreprise pour développer son assertivité au quotidien. Voici quelques exemples. Souvent dans les réseaux, il y a le partage d'expérience, ce qui est le cas dans ton réseau Thibault où tu invites des personnalités. En échangeant avec d'autres entrepreneurs, on peut apprendre comment ils gèrent des situations délicates de manière assertive. Par exemple, Un entrepreneur peut partager comment il a réussi à négocier un contrat important en restant ferme sur ses conditions, tout en maintenant une relation positive avec son client ou son fournisseur. Deuxième exemple, la pratique de la communication. Les réunions et événements de réseautage offrent des opportunités de pratiquer une communication assertive. Un entrepreneur peut s'exercer à présenter son entreprise de manière concise, convaincante, avec par exemple la méthode du discours de l'ascenseur ou le pitch elevator. pour les fans de Shakespeare. Le soutien mutuel, un autre élément qui permet de cultiver son assertivité. Les réseaux peuvent servir de groupes de soutien où les entrepreneurs peuvent discuter de leurs défis, recevoir des conseils pour s'affirmer. Par exemple, un entrepreneur peut avoir une difficulté avec une ou un de ses salariés. Il pourra échanger avec ses pairs sur la manière assertive d'échanger sur cette situation délicate. Enfin, quatrième exemple, l'apprentissage par l'observation. Observer comment les entrepreneurs expérimentés ou qui ont déjà vécu la situation s'affirment et de manière constructive partagent leur expérience. Eh bien, ça permet de votre côté de découvrir et de bénéficier de cette expérience pour valoriser votre assertivité et devenir plus confiant en vous. En fait, toutes ces expériences contribuent à développer cette confiance en soi. qui est une des clés principales de l'assertivité. En côtoyant régulièrement d'autres entrepreneurs, on gagne en assurance. Cela peut se traduire par une grande facilité à exprimer ses idées lors de réunions importantes ou à défendre sa vision face à des investisseurs potentiels.

  • Speaker #1

    Alexis, c'est très instructif, mais est-ce que vous pouvez nous donner des défis et quelques exemples que les entrepreneurs, en tout cas les interactions professionnelles que peuvent avoir les entrepreneurs au quotidien ?

  • Speaker #3

    Oui, il y a de nombreuses interactions, de nombreuses situations dans le quotidien où le dirigeant Yves nécessite de faire appel à de l'assertivité. Dans le management, la gestion des conflits, dans les négociations commerciales, dans les prises de dissusions difficiles, la gestion du stress, l'affirmation de son leadership. Et c'est là que la force des réseaux d'entreprise intervient. Le collectif, en fait, permet ce voyage au cœur de l'entrepreneuriat collaboratif ou le partage d'expériences. Et l'affirmation de soi se conjugue pour créer une symphonie d'opportunités et une plus grande estime de soi. Demain soir, j'interviens pour le CELA sur la thématique se présenter en deux minutes avec éloquence et charisme. On va utiliser ce fameux discours de l'ascenseur et cet exercice avec le regard bienveillant de ses pairs va permettre à chacun de gagner en assurance pour parler de sa boîte. Une belle manière de cultiver son assertivité. Et donc, en intégrant les réseaux et les clubs d'entreprise, les entrepreneurs peuvent progressivement améliorer leur assertivité, ce qui se traduit par une meilleure gestion de l'entreprise. et des relations professionnelles plus épanouissantes. Alors prenez soin de vous et de vos proches, faites les choses avec plaisir, audace et envie, et de l'altruisme si ça vous branche. Belle journée. Et une question pour notre invité Thibault. As-tu un exemple qui illustre ce chemin des bienfaits des réseaux pour cultiver son assertivité ?

  • Speaker #2

    Ah bah merci Alexis. Un véritable poète voire un conteur. J'ai écouté avec attention, je suis entièrement d'accord avec tout ce qui a été dit. Je crois qu'il ne faut pas rester seul, ça c'est très important. Et le fait, en effet, d'avoir un peu de collaboratif au travers des réseaux, c'est aussi ne pas rester seul. Un entrepreneur qui est seul et un entrepreneur qui est voué à l'échec, à mon sens. Et s'entourer des autres est primordial. Alors, un exemple précis de la bienfait des réseaux. Le problème, Alexis, que je rencontre, c'est que je n'en ai pas un. J'en ai tous les jours. J'en ai plein.

  • Speaker #3

    C'est top.

  • Speaker #2

    C'est hyper puissant. Et on va, comme je le disais tout à l'heure, dans un réseau avec énormément de curiosité. On va aller à la rencontre des autres. Il faut s'intéresser aux autres. Il faut aimer les gens, je crois. Mais par contre... parfois on se dit oh là là bah ouais mais j'ai pas le temps d'aller dans les réseaux j'ai autre chose à faire que d'aller mais la réalité c'est que je suis pas à l'abri d'une belle rencontre c'est que si j'y vais avec cette dimension très altruiste à tourner vers l'autre en acceptant la différence ce que je retiens dans votre exposé en tout cas sur l'assertivité avec mes petits neurones à moi donc je n'ai peut-être pas tout compris mais c'est le principe de respecter la différence respecter l'autre comme il est avec ses croyances avec ses convictions avec ce qu'il est peu importe on a le droit de ne pas être d'accord on a le droit de ne pas être pareil on a le droit de fonctionner différemment. Pour autant, je vais m'enrichir du regard de l'autre. Je vais m'enrichir de sa façon d'être, de sa façon de faire. Et ça, je pense que ça vaut de l'or. Alors évidemment, quelqu'un qui n'est jamais dans son entreprise, parce qu'il est tout le temps dans les réseaux à droite à gauche, il y a un moment où je vais dire que ça va être compliqué. Mais si on passe, j'ai envie de dire, peut-être 15-20% de son temps en dehors de son quotidien, pour s'enrichir du regard des autres, pour faire de belles rencontres, pour aller chercher de l'énergie dont j'ai besoin, eh bien souvent, quand on retourne à sa table de travail, on est bien plus efficace et efficient. Voilà.

  • Speaker #3

    Merci.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Alexis, pour votre chronique.

  • Speaker #2

    Les Voix de l'Ă©cho,

  • Speaker #1

    une émission présentée par Yves Maguin. Alors Thibaut Béchet, vous êtes aussi investi dans le programme Les Entropes, donc un dispositif positif dédié aux jeunes entrepreneurs. En quoi consiste votre rôle, justement, au sein des entrées ? Vous êtes coordinateur, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Je ne sais pas exactement ce que je fais, finalement. Mais oui, alors non, j'ai été coordinateur pendant quelques années. Et puis, il y a un moment, il faut laisser la place aux autres. Il faut que ça tourne, il faut que ça change, parce que j'ai ce que je suis. Moi, j'y mets beaucoup de ce que je suis dans ce que je fais. Et alors, c'est sympa, mais il y a un moment, il faut laisser les autres faire, parce qu'on fait différemment, c'est ce qu'on disait aussi. Et qu'il n'y a pas une façon de faire et que la mienne, elle est propre. Mais il y en a d'autres qui sont encore mieux, qui sont sympas aussi. Et donc, c'est important de laisser la place aux autres. Donc non, je ne suis plus le coordinateur des entre-up. Aujourd'hui, je suis tout simplement administrateur. Je fais partie de l'équipe qui gère un petit peu le programme Les Entre-up. Et puis, on a une équipe de collaborateurs, de salariés qui font tourner. Mais par contre, je suis toujours très investi, principalement sur deux missions. D'abord, je suis parrain d'une équipe. Donc, je suis une équipe de A à Z. Et puis ensuite, je m'occupe un petit peu de toute l'animation. Parce que j'aime bien prendre le micro. Et moi, comme vous m'avez appelé, il me dit... Thibaut, est-ce que vous accepteriez de passer à Radio-G ? Mais j'en rêve depuis des années. Chaque matin, en me levant, je me dis Mais quand est-ce que Radio-G va m'appeler ? Et là, vous m'avez appelé, vous m'avez dit ça, mais moi j'adore ça, être devant le micro, c'est un truc qui me plaît. C'est ce que je fais beaucoup, en effet, au niveau des entre-up. J'anime pour donner l'énergie aux jeunes et leur dire Mais prenez en main les choses, n'attendez pas que ça arrive, ça n'arrivera pas.

  • Speaker #1

    Justement, vous avez un conseil spécifique quand vous parlez aux jeunes, à leur donner pour... oser entreprendre. Il y a quelque chose qui revient souvent.

  • Speaker #2

    Je rabâche toujours la même chose que Talin Vieux. Un, de l'énergie. Je leur dis, les jeunes, il me faut du sourire. Il me faut de la motivation, il me faut de l'énergie, il me faut de l'envie, il me faut de l'enthousiasme. Faites les choses avec enthousiasme. Vivez les choses. Émerveillez-vous de chaque brindille qui tombe par terre. C'est beau ça. Les jeunes sont blasés, ils sont sur leur téléphone. Non, il faut l'énergie. Ça, c'est très important. Et deux, le réseau, la rencontre des autres. Il faut aimer les gens, il faut être curieux, il faut s'intéresser, il faut aller à la rencontre d'eux. Comment je peux t'aider ? Qu'est-ce que je peux faire pour toi ? Et si je t'apportais une solution pour résoudre ton problème ? C'est comme ça qu'on crée une boîte. On crée une boîte aujourd'hui en partant des problèmes, des difficultés. Et plus on est dans une société où il y a des problèmes et des difficultés, je peux vous dire, plus c'est l'occasion rêvée de créer des boîtes.

  • Speaker #1

    Et alors, quand vous accompagnez les jeunes entrepreneurs, justement, qui sont en difficulté ou en doute, à chaque fois, vous rabâchez toujours ces trois principes.

  • Speaker #2

    Oui, en sachant que, de toute façon, moi-même, mais comme tout le monde, j'imagine, autour de cette table, on en a fait des bêtises, on en a fait des erreurs, on est tombé, on a eu des difficultés, on a eu... Enfin voilà, l'entrepreneuriat au sens prendre en main, entreprendre des choses, quoi que vous entreprenez. Ça se passe jamais exactement comme on a prévu. Si vous entreprenez demain de faire un voyage, figurez-vous que vous n'êtes pas à l'abri d'avoir une grève de train ou un problème d'avion ou je ne sais quoi. C'est la vie, c'est comme ça. Par contre, le talent, c'est de s'adapter. Le talent, c'est de contourner les obstacles, c'est de surmonter les obstacles. Et ça, Alexis le disait très bien, on le fait plus facilement quand on est entouré, quand on est avec d'autres. Si je suis en panne et que j'ai un problème, si je peux passer deux coups de fil, si je peux avoir quelqu'un, ne serait-ce qu'il va me redonner de l'énergie. Mais je vais surmonter l'obstacle. C'est ça qui est important. Donc je dis aux jeunes, expérimentez, faites, êtes dans l'action, participez, mettez ce que vous êtes, vos talents, au service de votre cause, de votre projet. Et c'est mon plus grand kiff au niveau des entre-up. Je dois vous le dire. Aidez les personnes à trouver leur place sur cette bonne vieille terre. Chacune et chacun d'entre nous, ici, on a tous une, voire plusieurs places sur cette bonne vieille terre. Quoi qu'on fasse, quand on est à notre place, on s'éclate, ça fonctionne. Ça va bien, tout est cool, c'est beau, c'est bien, c'est fun. Je n'ai pas l'impression de bosser. Alors que quand je ne suis pas à ma place, là c'est compliqué. Et souvent, le français a toujours la même réaction. Ce n'est pas de ma faute, c'est la faute des autres. C'est la faute du marché, c'est la faute des clients, c'est la faute du comptable, c'est la faute des machins, c'est la faute des autres. Voilà.

  • Speaker #1

    Alexis, gardez votre question pour après. Je vais, voilà, avec autant d'énergie, on a aussi besoin des fois d'avoir une petite pause. pour se ressourcer. Ah bah, il faut se reposer !

  • Speaker #2

    C'est pas souvent les gens qui parlent tout le temps !

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. Même dans l'entrepreneuriat, c'est essentiel de se poser pour se ressourcer. Je vous propose, chers auditeurs et auditrices, de faire une petite pause musicale en écoutant le titre Monsieur Papillon de Sauvant. Je ne connaissais absolument pas. Un titre choisi par mon invité Thibaut.

  • Speaker #2

    Écoutez ça ! C'est ma fille qui m'a fait découvrir ça ! J'embrasse ma fille ! Thibaut,

  • Speaker #1

    je vous en prie, on reparle de ce choix musical, justement après une bonne écoute sur Radio-G.

  • Speaker #0

    Il bombarde tous les problèmes avec des éclats de rire Son cœur brouille comme un soleil, il bat des ailes vers l'avenir Quand les vautours partent en guerre, il garde un regard tranquille Tout sourire dans la tempête, plutôt mourir que dire tant que... Il a construit dans le ciel un coton depuis son lit Les éclairs et tout le miel du dessert à la cantine Il n'apprend pas des beaux rêves, lui ce qu'il veut c'est les écrire Alors on lui tire les oreilles, putain c'est quoi lui son délice Mais il se doit, il t'ignore, il t'ignore Un petit garçon Il a toujours eu pour sa tournée pas pour un petit qui Il aime pas les garde-à-vous et pleure quand il a trop ri J'ai tatoué ses crayons quand un jour on lui a dit Que maman, papa, bébé, on le célèbre pour C'est pas la moitié d'enfer, ni d'en plus, ni d'en amuser. Faire tirer d'entraide, c'est de la putain de dynamite. Tu le verras, paché, je me saoulais, moi c'est la sphère de ma vie. Voilà, monsieur Papillon, peut-être que j'ai encore une petite histoire.

  • Speaker #4

    J'ai une petite histoire,

  • Speaker #0

    et j'ai une petite histoire.

  • Speaker #4

    Un petit garçon.

  • Speaker #0

    Papillon, Mehidi, ouvrons tous ces chars, Revoilà Normandie, Jouons-nous au foot cet après-midi, On vient de la suivre, on vient de se faire vivre, Enfoiré de soi, Deuxièmement,

  • Speaker #4

    Une fois,

  • Speaker #0

    À la répétition. Les Voix de l'Echo, une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Vous êtes toujours en direct sur Radio-G à l'écoute de l'émission Les Voix de l'Echo. Je suis en compagnie de mon invité Thibaut Bechet, de mes chroniqueurs Alexis Desjeux et Hervé Chéneau. Vous venez d'écouter Monsieur Papillon de Sauvant, Sauvan, je ne sais pas comment on prononce. Thibaut, vous avez donné des éléments de réponse juste avant, mais pourquoi avoir choisi ce titre musical ?

  • Speaker #2

    Ah bah oui, c'est ma fille. C'est tout simplement ma fille parce que j'étais dans la voiture avec ma fille et je dois vous partager le fait que parfois ma fille écoute des musiques un petit peu bizarres ou en tout cas avec mon grand âge je me dis mais qu'est-ce que c'est que ça ? Je ne suis pas fan des paroles quand on prête attention aux mots utilisés. Il y a parfois des musiques ou des chanteurs très connus, très doués, bien mieux que moi, mais je ne suis pas fan de tout ça. Et là je dois avouer que quand elle m'a mis cette musique-là que j'ai trouvé légère, entraînante. Ou le début, si vous écoutez bien, ça commence comme ça. Prenez les choses avec humour, avec le sourire. Et je le disais dans l'entrepreneuriat, c'est loin d'être un long fleuve tranquille. Quand vous avez des difficultés, quand c'est compliqué, allez, on relève la tête, une petite blague, on sourit. Le soleil se lèvera demain et il faut repartir. Et ça, j'ai trouvé ça génial. Et donc, j'ai encouragé ma fille à écouter cette musique. Elle m'a partagé et que j'ai trouvé sympa. Et même à chaque fois, je dois vous dire, quand je monte dans la voiture, j'ai tendance à mettre cette musique-là. Parce que c'est ce moment de partage avec quelqu'un qui m'est proche, évidemment. Et la musique, moi, ça me donne de l'énergie aussi. J'aime bien ça, de temps en temps.

  • Speaker #1

    En tout cas, c'est une musique qui est très entraînante et qui donne la patate, effectivement. Alexis, vous aviez une question avant la pause musicale pour Thibaut.

  • Speaker #3

    Ce n'était pas une question, c'est plutôt un complément. En fait, les Japonais ont développé une philosophie qui s'appelle l'ikigai, qui est exactement ce que tu décris, Thibaut, à 100%.

  • Speaker #2

    J'ai un petit côté japonais, alors.

  • Speaker #3

    Il y a un côté japonisant dans le questionnement sur qu'est-ce que je fais sur cette planète et qu'est-ce que je peux... modestement, moi, œuvrer à mon étel. Avec ce que je suis. Quelle place je peux trouver ? Et en fait, c'est une fleur, l'Ikigai, avec un certain nombre de questions. Et si tu trouves une activité qui est au centre de cette fleur, eh bien, en fait, tu l'es dans ton équilibre intérieur.

  • Speaker #2

    Et c'est dur de connaître ces talents, de savoir exactement qui je suis.

  • Speaker #3

    C'est pas très grave. L'idée, c'est de tendre vers. C'est pas très grave si on n'a pas parfaitement trouvé. Mais tendre vers, déjà, se poser la question. Et je pense que c'est déjà un grand chemin.

  • Speaker #1

    C'est déjà un grand pas, effectivement. Alors, je souhaiterais, Thibaut, faire un focus sur l'organisation d'événements et votre métier aujourd'hui, qui est l'événementiel, finalement. C'est quoi la journée type d'un manager de club comme l'Anjou Business Club ?

  • Speaker #2

    Il y a des temps de créativité. Il y a des temps où je dois essayer d'imaginer le prochain événement. Parce que chaque événement doit être, à mon sens, unique, magique, mémorable. Unique parce que si c'est tout le temps la même chose, c'est un peu saoulant. Donc je dois rendre chaque événement unique, qui n'est pas forcément par le lieu. Je peux faire toujours dans le même lieu. Je peux faire même la même organisation, le même concept. Il y a quelque chose qui sera unique, c'est peut-être l'intervenant ou c'est peut-être les personnes qui seront autour de la table. Magique parce qu'il faut essayer d'apporter de la magie. On a tous cette âme d'enfant et la magie, ça nous fait rêver. Et essayer de rendre le moment magique, le moment inoubliable et mémorable. Troisième point, le côté mémorable des choses. C'est ce que nous retiendrons. Nous retiendrons assez peu, finalement, dans quelle voiture roulait Alexis Desjeux. Par contre, ce moment de partage autour d'un micro dans les studios de Radio G, ça, on s'en souviendra. Et ça, c'est important. Donc, essayez de rendre des événements mémorables.

  • Speaker #1

    Et justement, vous organisez des déjeuners, ce que vous avez, qui fédère finalement les entrepreneurs, mais est-ce que à côté de ces déjeuners, vous organisez d'autres événements qui permettent de fédérer ?

  • Speaker #2

    Mais oui ! J'adore ça. J'en fais pas assez parce que tout ça, ça prend du temps, etc. Mais la réalité, c'est que j'adore ça. Faire vivre des moments d'exception. Là, je suis en train de travailler. Je vous mets dans la confidence. Ça reste entre nous. On en parle pas. Je suis en train de travailler pour organiser une visite du Sénat parce qu'on n'a pas tous l'occasion d'aller visiter le Sénat. Et pour moi, c'est une institution française importante. Ils sont en train de voter des lois actuellement. Pas toujours simple. Donc, c'est important d'aller découvrir ça et pouvoir vivre le quotidien d'un sénateur, pouvoir voir comment ça fonctionne. Ils pourront voir la beauté du bâtiment, du Sénat, vous allez voir. C'est extraordinaire. Et donc, moi, je propose des événements un petit peu clés en main, où finalement, les adhérents de mon club, ils peuvent, s'ils en ont envie et si leur agenda leur permet, mais pouvoir profiter de découvertes, de moments qu'ils ne pourraient pas vivre ailleurs. S'ils ne faisaient pas partie du business club, ils ne pourraient pas vivre. Parce que je vais y ajouter tout, de l'assiette en passant par les intervenants, en passant par le sens, qu'est-ce que je vais apprendre, avec quoi je repars, que ça soit utile. Et avec toujours ce côté business, parce que quand vous partagez un siège de train à côté de quelqu'un ou que vous êtes dans une voiture ensemble, forcément on discute, on crée des liens. Et le business, il passe aussi comme ça, la confiance établie entre les relations, entre les gens. Et donc ça, j'adore ça. Mais j'organise aussi et je regarde le chef, j'ai le projet toujours d'organiser une visite de Rungis. les mines de Rungis. C'est un truc de dingue. Croyez-moi, je l'ai fait. Là, je vais emmener du monde. Je peux vous assurer, Yves Maguin. Ils reviendront, ils me diront Waouh, Thibaut, c'était génial. J'en suis sûr. Donc moi, j'organise ça.

  • Speaker #1

    Vous avez sûrement quand même des contraintes ou vous êtes confronté à des défis lors de... Lors de l'organisation, par exemple, peut-être pour remplir, à chaque fois, tout le monde vient ? Oui,

  • Speaker #2

    non, non, non, non, non, non. On est dans une société où il y a tellement de choses, il y a tellement d'offres, il y a tellement de trucs, et tout le monde est débordé, personne n'a le temps, et je cours, et machin, et je ne peux pas, et j'ai piscine, et nananier, nananier. Non, il faut faire preuve d'énormément d'enthousiasme pour ramener les gens, pour donner envie aux personnes de participer à ce que j'organise. Ça ne se remplit pas en claquant des doigts, ce n'est pas aussi simple que ça. Mais rien n'est simple. Et c'est ce qui fait, je dirais, le charme du truc. Si j'arrivais et que j'organisais un déjeuner, puis que j'avais 40 millions de personnes qui venaient à chaque fois, bon, à un moment, je serais limite moi-même blasé. Alors que là, le fait est qu'à chaque déjeuner, il y a un challenge pour moi. À chaque déjeuner, je dois dire, non mais attendez, je vais recevoir Bernard Hinault. Et là, Bernard Hinault, c'est qui ? Bernard Hinault, mesdames, messieurs, c'est quand même celui qui a gagné 5 fois le Tour de France, 3 fois le Tour d'Italie, 2 fois le Tour d'Espagne. C'est le dernier vainqueur français du Tour de France en 1985. Vous voyez, quand je dis ça comme ça, forcément, les gens prêtent attention. Je me dis, ah oui, ça vaut peut-être le coup quand même d'aller faire un petit selfie avec Bernard Hinault. Ce gars-là doit être intéressant. Il doit avoir des trucs à raconter. Le gars, il est tombé. Il est tombé dans un ravin, pas dans un petit fossé. Il fait du vélo. Il loupe le virage, il tombe dans un ravin. Vous le voyez, la gueule en sent ressortir du ravin, escalader le truc. Les collègues, les mécanos le refoutent sur un vélo, il repart, il gagne le truc. Comment on fait ça, Bernard ? Raconte-nous. Parce que moi, parfois, je me casse la gueule. Et je n'ai pas du tout envie de remonter sur mon vélo ou je n'ai pas du tout envie de repartir parce que ça me fait suer. Je dis, je n'ai pas hâte, je n'ai pas hâte. Et là, hop, il refait ça. Je trouve ça génial, moi. Ça me fait triper.

  • Speaker #1

    Ça permet de faire une belle analogie avec l'entrepreneuriat et quand on tombe, comment on peut rebondir.

  • Speaker #2

    Et c'est même pas que l'entrepreneuriat, c'est la vie d'une façon générale. De toute façon, l'entrepreneuriat, il faut arrêter de penser que c'est que créer des boîtes. Il y a plein de façons d'entreprendre et c'est pas uniquement être chef d'entreprise. Il y a plein de personnes qui sont de véritables entrepreneurs et qui sont salariés d'une belle boutique, etc. Ça n'a rien à voir. Entreprendre, c'est prendre en main. C'est-à-dire, c'est avoir un sujet qui peut être associatif, qui peut être sportif, qui peut être... Peu importe. un projet de voyage, un projet de... Peu importe. C'est prendre en main, faire quelque chose.

  • Speaker #1

    Alors justement, je vais prendre en main, reprendre en main la question et vous proposer Thibaut, un deuxième petit jeu pour répondre encore au Tacotec. Alors, est-ce que vous connaissez le portrait chinois ? Est-ce que ça vous parle ?

  • Speaker #2

    Oui, je crois qu'on m'a déjà fait jouer à ça, je crois.

  • Speaker #1

    Je ne sais plus ce que c'est exactement. C'est parti. Je vous donne un mot, vous allez me dire à quoi ça vous fait penser en gros. Si vous étiez une voiture, c'est à dire quel type de voiture ?

  • Speaker #2

    Une Porsche.

  • Speaker #1

    Si vous Ă©tiez un objet du quotidien ?

  • Speaker #2

    Une brosse à dents, très pratique pour la laine.

  • Speaker #1

    Une personnalité connue ?

  • Speaker #2

    Il y en a tellement des personnalités connues

  • Speaker #1

    Qui peut être vivante ou décédée Qui c'est que vous auriez bien voulu être ?

  • Speaker #2

    Ah que j'aurais voulu être ? Une personnalité que j'aurais souhaité être ? J'aurais aimé être Churchill J'aurais aimé être Obama J'aimerais être Il y a des personnes qui m'inspirent Qui me donnent de l'énergie Que j'admire Un général de Gaulle Il y en a plein

  • Speaker #1

    Si vous étiez une série ou un film ?

  • Speaker #2

    C'est un peu nul, mais c'est pas grave. J'ai bien aimé Peaky Blinder. Mes garçons m'ont fait découvrir cette série. Je ne regarde pas trop les séries, je ne suis pas du tout comme ça. Je ne suis pas très branché, tout ça. Mais j'ai découvert ça et je dois avouer que l'univers, alors qu'il n'est pas forcément très sain, m'a plu. Je regardais avec attention. Mais j'ai bien aimé aussi commencer avec les masques en Espagne. La Casa des Papels. Avec la musique derrière, une musique des Casa des Papels, je la sifflote souvent, cette musique.

  • Speaker #1

    Et si vous Ă©tiez un livre ? Est-ce que vous lisez un petit peu,

  • Speaker #2

    Thibaut ? Assez peu. Je ne suis pas un très très grand intello, j'ai un peu honte de le dire, j'espère que personne ne le dira à mes parents, mais j'ai du mal à lire, j'ai beaucoup de mal à lire. Je vais lire deux types de bouquins, soit des bouquins en lien avec l'économie, avec des choses comme ça, soit sinon des... Je peux lire parfois des personnalités que j'ai reçues, que je reçois. J'ai la chance de rencontrer parfois des hommes politiques ou des choses comme ça. Ils ont souvent écrit un bouquin. Et j'ai une lecture favorite. Je ne peux pas quitter ce micro sans le dire. C'est Laurent Gounel. si vous ne connaissez pas Laurent Gounel lisez-le, c'est tout, j'en dis pas plus moi je le connais personnellement et je dois vous avouer que j'aime beaucoup je l'ai fait venir sur un déjeuner Business Club, j'aime beaucoup le personnage et je raffole de ses romans je raffole de ses romans et son dernier est extraordinaire sur la différence vous savez entre ce monde hyper connecté et puis le monde où on vit un peu seul dans la campagne avec son potager et ses toilettes sèches au fond du jardin et il fait cette opposition entre ces deux, ça vous intéresserait beaucoup Alexis ? Parce que comment est-ce qu'on appréhende les deux mondes ? Et finalement, est-ce que je suis connecté ou est-ce que je suis... Non, je refus,

  • Speaker #1

    je ne suis pas connecté. C'est vrai que c'est un super auteur, même il a fait un bouquin sur l'intuition. Là,

  • Speaker #2

    vous m'avez très bien coupé, c'était très bien.

  • Speaker #1

    Je trouvais ça admirable. Effectivement, Alexis, ça peut vous plaire. En tout cas, je ne sais pas vous, mais moi, je commence un peu sérieusement à avoir faim. Et pour nous mettre encore plus en appétit, même si, bon, quand c'est trop salé, ce n'est pas toujours très, très bon. Je vous propose d'écouter la chronique du chef. Hervé Chéneau.

  • Speaker #0

    De la fourche à la fourchette. Une chronique du chef Hervé Chéneau.

  • Speaker #4

    Bien, je pense que je vais pouvoir amener tout doucement notre invité jusqu'à la table. Ce ne sera pas trop difficile. Avec la chronique qui suit. Donc, je parle de la cuisson au sel. Ce type de cuisson a l'avantage de concentrer complètement les saveurs. Il s'apparente à la cuisson dite luttée. Du gigot de 7 heures. Ce procédé consiste à enfermer un poisson, une volaille, un rôti dans une carapace de gros sel de mer qui durcira la cuisson et emprisonnera les parfums. Ce procédé exclut d'arnes, filets et tronçons. Il ne faut utiliser que des poissons entiers auxquels on aura laissé leur peau et leurs écailles après les avoir vidés. Dans un saladier, mélangeons le gros sel gris de guérande, bien sûr c'est mieux, avec deux ou trois blancs d'œufs fouettés quelques instants. Le nombre d'œufs dépend de la cuisson. quantité de sel utilisé qui elle-même dépend de la taille du poisson et du volume dans la cocotte.

  • Speaker #1

    C'est très technique.

  • Speaker #4

    Attention, suivez bien Yves parce que c'est vrai qu'à chaque fois il faut que je répète les recettes. La couche d'accueil dans le fond de la cocotte ne devra pas dépasser 1 cm à 1,5 cm. Le poisson pourra être aromatisé en introduisant dans ses entrailles du thym, du laurier, de l'estragon, de la sauge. Vous le sentez déjà ? Mélanger ou séparément selon le parfum que l'on tient à privilégier. Le poisson sera allongé dans sa cocotte, recouvert de gros sel en prenant soin de laisser aucun interstice. Pour un poisson de 1 kg, on prévoit 25 à 30 minutes à four chaud, on va dire 200 degrés. Attention, vous devrez sortir quelques temps auparavant votre poisson pour qu'il soit à température ambiante. Sinon, il y a une formation de vapeur entre le produit fraîchement sorti du frigo et la chaleur qui va se former à l'intérieur. Du coup, la sensation d'un plat trop salé après cuisson. Pour accompagner ce délicieux plat, quoi de mieux qu'une belle petite sauce ? Un beurre fondu, explication. Dans une casserole, un fond d'eau, une quantité égale d'un jus de fruits de citron pressé frais. Vous portez à ébullition Thibault ? Jusque là tout va bien ? Ouais. Et vous incorporez au fur et à mesure, quoi de plus simple, des petits carrés de beurre froid, j'insiste bien, avec un fouet, jusqu'à obtention d'une consistance crémeuse. Salé à votre goût. et ajouter du poivre de timut, bien sûr, comme Yves le connaît très bien, au moulin. Bonne dégustation. Alors, mon cher Thibault, vous qui êtes amateur d'une bonne table, feriez-vous ce choix de plat ce midi pour votre déjeuner ?

  • Speaker #2

    Oui, avec plaisir. Alors moi, je pensais qu'on allait parler d'autre chose, chef Chénaud, parce qu'en fait, moi, j'ai un beau-père qui fait des rôtis de bœufs cuits dans le sel. Mais par contre, on le recouvre complètement de sel et on le laisse cuire pendant... B... B... des jours presque, je crois 24h ou 48h et après on retire le sel c'est extraordinaire et c'est pas du tout trop salé comme avait peur Yves Maguin mais c'est vraiment très bon et là je savais pas que, là on passe au four par contre mais c'est pas que pour les poissons,

  • Speaker #4

    vous l'avez dit non, non, non, les viandes aussi, mais entières les viandes entières et ce qui est extraordinaire c'est qu'on a rien dans la cuisine, on a rien dans le four mais tout sur la table au niveau des saveurs et des parfums,

  • Speaker #2

    au moment de l'ouverture et avec les poissons moi j'ai une tendance fâcheuse à mettre de l'aneth tout le temps Je trouve que l'aneth, ça va hyper bien avec le poisson. Mais là, vous n'avez pas dit d'aneth,

  • Speaker #4

    vous ? Non, j'ai parlé d'estragon, j'ai parlé de l'orier, ça va vraiment parfumer. Et à l'intérieur, ça va parfumer votre poisson. C'est bon le poisson. Et au goût, on a vraiment cette sensation d'aromate.

  • Speaker #2

    C'est sympa le poisson. J'ai appris que, d'ailleurs, place du lycée, bientôt, il y aura un poissonnier qui allait arriver. Il me semble que c'est ça. C'est génial, je suis très content.

  • Speaker #4

    À la place du chocolatier ?

  • Speaker #2

    Non, à la place du primeur qu'il y avait. Ok. Et ça, c'est vraiment chouette. Je trouve qu'on n'en voit plus trop des poissonneries.

  • Speaker #4

    C'est un métier très difficile.

  • Speaker #1

    sur Angers il n'y en a plus beaucoup ça me fait plaisir merci cher invité merci beaucoup Hervé pour cette belle chronique

  • Speaker #0

    Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Alors Thibaut, pour terminer l'émission, je voulais aborder... Eh bien oui, c'est déjà bientôt la fin. Je voulais aborder avec vous vos projets futurs, on va dire. Par exemple, quelles sont vos ambitions pour l'Anjou Business Club et les autres clubs que vous dirigez dans les années à venir ?

  • Speaker #2

    Mon ambition ? C'est de continuer à recevoir des personnalités d'exception. Ce que j'aimerais, c'est pouvoir recevoir des... des personnes qu'on n'a pas l'occasion de voir souvent et aller les chercher en direct et surprendre systématiquement mes invités. Ce que je souhaite évidemment, c'est que mes clubs, il y a encore plus de personnes qui puissent en profiter, qui aient la chance de faire partie de ce club et que le club évidemment se développe. Ce que je voudrais, c'est pouvoir proposer tout un tas d'autres événements à côté. Ce que je voudrais aussi, c'est qu'on puisse venir et j'invite toutes les auditrices, tous les auditeurs à me contacter et à venir voir mes magnifiques locaux parce que j'ai des locaux un peu improbables. Un vieux château du 14e au milieu d'une zone industrielle, ça n'existe pas ailleurs. Donc... venez découvrir avec grand plaisir, je vous offre le café et l'Anjou Business Club, vous serez surpris, je suis sûr, et ça vaut vraiment le coup. Des projets j'en ai plein, et puis peut-être qu'après je ferai encore autre chose, alors peut-être un peu toujours dans les réseaux quand même, parce que c'est ce qui m'anime beaucoup.

  • Speaker #1

    C'est votre ADN. Un peu. Est-ce que vous avez un projet là en particulier qui va permettre de renforcer un peu vos différents réseaux ?

  • Speaker #2

    Un projet de cohésion, oui, j'organise, enfin j'aimerais organiser, enfin non j'aimerais pas, faut pas parler comme ça, c'est pas j'aimerais, je vais organiser ce que j'ai appelé une garden party. Donc juillet prochain, le 10 juillet, je suis en train de mettre sur pied, là je pars dans des délires, vous croyez pas que c'est possible, il va falloir que je me raisonne à un moment quand même. Mais j'ai envie d'organiser une énorme garden party, très élégante, dehors au Champagne. Je vois du soleil, des petites loupiotes, là vous voyez, ça et tout, en blanc, plutôt en blanc. et avec des trucs qui vont vous surprendre. Et on pourra gagner des trucs, et on pourra vivre un espèce de moment d'exception très élégant, très champêtre, très plein air. J'imagine des dames avec des chapeaux. Ce serait sympa d'avoir des chapeaux. Et que les gens s'habillent. On s'habille plus.

  • Speaker #1

    De façon élégante.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est-à-dire qu'on fait un effort, on se met un petit peu sur son 31, comme on dit quand on était jeune, on se mettait sur le 31 quand on allait à la communion ou à la messe. Là, aujourd'hui, personne n'en a rien à foutre. Et là, moi, non. Je me dis de temps en temps comme ça, c'est sympa. On le fait encore pour des mariages, quand on a quelqu'un de proche qui se marie. Là, j'ai envie de dire, tiens, si on avait un événement plutôt entrepreneurial, plutôt dans le cadre du business club quand même, mais où on ferait un effort et tout, ce serait top.

  • Speaker #1

    Et vous parliez donc de la genèse tout à l'heure des business clubs autour d'une partie de tennis. Le logo ressemble aussi pas mal à un écusson de club de sport. Est-ce que le sport est partie prenante dans les business clubs ?

  • Speaker #2

    Je le porte sur moi, regardez ce physique de sportif de haut niveau. Non, non, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui. Parce que les valeurs du sport sont assez proches des valeurs du business club. Parce que moi, je dois vous avouer, j'ai regardé encore l'équipe de France de rugby. À chaque fois, je me régale. J'aime beaucoup ce sport. Je trouve ça extraordinaire. Il y a des vraies valeurs. Quand on voit les All Blacks qui sont venus se recueillir avant sur la tombe du soldat inconnu. C'est des petites choses comme ça. Moi, je trouve ça très, très chouette. Je ne suis pas un grand sportif. C'est vrai, je vous l'avoue. humblement, modestement, mais la réalité c'est que j'aime les valeurs j'aime l'esprit sportif, j'aime les personnes qui font du sport et oui oui en effet, et si vous venez voir mes locaux vous verrez, j'ai des raquettes, j'ai des skis j'ai une selle d'équitation j'ai un tas de choses, parce que ça fait partie du style, ça fait partie du truc j'aime beaucoup ça, mais je sens qu'il va falloir que je me taise à un moment parce que j'entends le petit jingle final qui m'informe que madame est servie et qu'il va falloir que je passe à table Et oui,

  • Speaker #1

    tout à fait, merci beaucoup Thibaut Béchet d'être venu ici sur les antennes de Radio G pour nous parler de l'envie de l'esclavage et de votre parcours, des coulisses de votre métier. Merci beaucoup Hervé, Chéno, Alexis pour vos chroniques. On se retrouve le mercredi 11 décembre 2010 à 13h sur le 101.5 FM en DAB+, ou en streaming sur le site radio-g.fr Dans la prochaine émission, nous parlerons eunotourisme. et tourisme durable. C'est pas mal aussi. Merci d'avoir choisi Radio G et surtout, prenez soin de vous.

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