Description
Dans l'émission du jour, découvrez l'aide à la parentalité grâce à Noémie Gayet et Leslie Legros qui vous propose du massage et de la relaxation pré et post natal. Mais pas que !
Retrouvez Noémie et Leslie sur leur compte instagram respectif !
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Transcription
Bonjour, c'est Bernard Werber.
Bonjour à tous, je suis Clémentine Mauvais.
Bonjour, c'est Justien Hiroli. Hi everyone, Mark Miller here. Les 27, 28 et 29 septembre, Angers accueille Cultissime, le tout premier festival international des œuvres cultes. Trois jours de rencontres, dédicaces, animations, jeux et spectacles au cœur des romans, bandes des nés, comics, mangas et adaptations qui ont marqué nos vies. Fans d'Harry Potter ou d'Alexandre Dumas, admirateurs de Balzac ou d'Alan Moore, inconnables sur Victor Hugo ou sur Dragon Ball, venez partager votre passion. Plus de 50 invités prestigieux vous attendent à Cultissime les 27, 28 et 29 septembre à Angers. Vous pouvez également contribuer au prix Cultissime en vous inscrivant à notre académie. Salutations chers auditeurs et auditrices de Radio-G, bienvenue dans l'émission Les Voix de l'éco. Je suis Yves Maguin et pendant 50 minutes, nous allons aborder les thèmes de l'entrepreneuriat, de l'écologie, puis du développement économique local et écoresponsable. Cette émission est pour vous de plusieurs temps forts avec un invité, une ou plusieurs chroniques en fonction des semaines ainsi qu'une pause musicale choisie par l'invité. Alors, ouvrez vos oreilles, c'est parti ! Bonjour à toutes et à tous, auditeurs et auditrices de Radio G, bienvenue dans l'émission Les Voix de l'Écho. Nous sommes le 178e jour de l'année et nous fêtons aujourd'hui les Antelmes, Thelma ou encore Vambert, alors bonne fête à vous. Bon anniversaire aussi à l'acteur Chris O'Donnell, forcément il nous écoute, qui fête aujourd'hui ses 54 ans. Alors pour vous remettre, c'est l'acteur qui a notamment incarné Robin. dans Batman Forever du réalisateur Joel Schumacher en 1995. Et c'est également aujourd'hui la journée internationale contre l'abus et le trafic illicite de drogue. Enfin, c'est également la dernière émission avant l'été. Et oui, pour m'accompagner en studio aujourd'hui, notre artiste Morgane Nectou. Bonjour Morgane, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ?
Bonjour Yves, bonjour chers auditeurs, alors aujourd'hui on va parler de l'artiste et surtout des vacances.
Ah les vacances, et oui ça sent un peu les vacances, c'est vrai, on a très très chaud dans le studio. Nous avons également le chef Hervé chez nous, bonjour chef, de quoi allez-vous nous parler ?
Bonjour Yves, bonjour à tous. Aujourd'hui nous traiterons quelques trucs importants à savoir en cuisine.
Ah ouais, des choses importantes à savoir en cuisine. Et oui, en même temps c'est l'heure du repas, donc c'est important. Et également donc Alexis Desjeux. Bonjour Alexis, de quoi allez-vous nous parler ? Bonjour Yves,
bonjour chers auditeurs.
Aujourd'hui je vais vous parler des bienfaits de la xénophilie. La xénophilie, tiens tiens, intéressant. Alors chers auditeurs, auditrices, c'est parti pour cette dernière émission de la saison. Des voix de l'écho.
Les voix de l'écho,
une émission présentée par Yves Maguin.
Alors mieux comprendre et mieux préparer sa parentalité est un sujet important lorsque l'on devient parent et même lorsque l'on est parent. Même incité, c'est un sujet que nous avons déjà abordé fin janvier 2024 avec mon invité Gwendoline Chayou. Nous allons traiter le sujet de la parentalité une nouvelle fois, mais de façon vraiment différente avec mes invités du jour. Je reçois dans l'émission du jour Noémie Gaillet et Leslie Legraux, toutes les deux masseuses et doulas et un peu tout ça. On va voir de quoi il s'agit à Angers. Bonjour Noémie et Leslie dans le studio de Radio G.
Bonjour. Bonjour.
Alors, j'ai cru lire, mais je me trompe peut-être, sur vos différents sites web que vous êtes d'où là, mais qu'est-ce que c'est que cette profession ? Racontez-nous.
Alors, moi, je suis Leslie et c'est moi qui vais répondre puisque c'est moi qui suis doula dans les deux.
D'accord.
La doula, en fait, elle accompagne la femme principalement, mais on va dire par extension la famille dans tout le parcours de parentalité. Donc, ça peut démarrer au désir d'enfant jusqu'à la reprise du travail. En gros, on accompagne jusqu'à... ou un an de l'enfant. Et l'idée, c'est que la doula n'est pas du tout une profession médicale. On est vraiment là pour accompagner le volet émotionnel, informationnel et organisationnel de toute cette partie de grossesse et de post-natale.
D'accord. Et alors, ça provient d'où, ce mot doula ?
Alors, je n'aime pas du tout parler de ça, mais je vais le raconter quand même. Ça vient du mot servante en grec, donc je trouve que ça ne nous rend pas trop hommage à notre profession. Complètement. Mais l'idée qui a été retenue dans ce nom-là, c'est d'être au service d'eux.
Ok, au service d'eux.
Le sens n'est pas moche.
Avant de parler de ce que vous faites maintenant aujourd'hui, Noémie et Leslie, qu'est-ce que vous faisiez avant justement de vous mettre toutes les deux à votre compte ?
Alors moi, je vendais des logiciels de gestion pour les syndicats de copropriété.
D'accord, ouais, sexy. Ouais, hyper sexy. Et Noémie, vous ?
Moi, je ne suis pas doula de formation. Je viens du milieu paramédical. Je suis kinésithérapeute de formation. Et du coup, moi, j'accompagne les femmes, les futures et jeunes mamans, plutôt sur le volet physique. Donc, j'ai une palette de... de soins et de massages autour de la maternité pour prendre soin des mères. Et du coup, c'est pour ça qu'avec les sciences complètes bien et que je ne suis pas doula parce que je ne fais pas le soutien logistique et je n'ai pas cette palette-là. Mais j'ai un accompagnement qui est corporel et physique et émotionnel de fait, puisqu'on ne peut pas trop séparer les deux quand on devient maman.
Et justement, comment vous travaillez cette collaboration entre vous ?
Je ne sais plus trop comment on s'est rencontré avec Noémie, parce que ça fait quelques mois, des fins quelques années même, mais il a été assez évident qu'on ne pouvait pas travailler loin l'une de l'autre. Je crois qu'on a beaucoup de valeurs en commun qui font qu'on a envie de monter des projets ensemble, qu'on rencontre les mêmes problématiques dans notre travail, même si on a des points d'accès aux problématiques qui sont très différentes, parce que moi, je vais plutôt avoir... un point de vue qui va être sur la parole, sur le ressenti, alors que Noémie, elle va avoir une porte d'accès plutôt du côté corporel, mais finalement, ça finit toujours par se rejoindre. Et c'est ça qui nous a motivés à avancer, à cheminer ensemble pour être encore plus au service de ces femmes et de ces mères.
D'accord. Alors vous faites toutes les... Peut-être Noémie, oui.
Je voulais rajouter qu'effectivement quand on est à son compte, on est souvent isolé et c'est quand même important de travailler en lien avec d'autres professionnels qui partagent les mêmes valeurs. Et surtout dans cette période de grande vulnérabilité autour de la naissance, où il y a besoin de soutien, il y a besoin de plusieurs personnes qui sont autour des mamans et autour des parents. Et moi, quand je sens des problématiques chez des femmes, je peux les envoyer aussi chez Leslie, parce qu'elles ont besoin de soutien. Et en fait, c'est comme ça aussi qu'on travaille ensemble. On est ensemble pour... comme elle disait, des projets et pour partager aussi des valeurs communes, pour réfléchir aussi à comment mieux accompagner les mères, comment être toujours plus à l'écoute de leurs besoins et répondre au mieux à leurs problématiques.
Ok, alors vous êtes toutes les deux... Alors le Rebozo, je ne sais pas trop exactement ce que c'est, mais est-ce que vous pouvez nous expliquer ce que c'est que ça ? Vas-y,
nos amies.
Je vais expliquer. Alors le Rebozo, c'est un terme qui vient... Du Mexique, en fait c'est un châle, c'est un foulard. Ce mot veut dire châle. Et en fait, c'est utilisé par les femmes et les sages-femmes traditionnelles là-bas, autour de la maternité, mais aussi pour les femmes pour se couvrir, porter leurs enfants, porter leurs courses. Et en fait, il y a toute une culture là-bas autour du prendre soin des mères avant et après, traditionnelle, et elles utilisent ce châle. pour serrer notamment le bassin des femmes qui viennent d'accoucher, pour soulager les maux de la grossesse, et pour amener le corps, soit préparer le corps à accoucher, soit le refermer et l'envelopper après l'accouchement.
D'accord, si je fais un raccourci, est-ce que par rapport à l'écharpe de portage, il y a un lien ou pas du tout ?
Oui et non, parce que c'est vraiment ancré dans leur culture. Et l'écharpe de portage, on pourrait l'utiliser pour resserrer un bassin, mais en tout cas l'utilisation peut être amenée à être commune sur plusieurs points.
ça va dépendre en fait des écharpes de portage parce qu'elles ne sont pas identiques et celles qui sont très élastiques ne vont avoir aucun effet pour serrer un bassin moi je parle du Rebozo à des gens qui n'en ont jamais vu ou qui n'ont jamais eu l'occasion de se faire bercer dans un Rebozo je le compare souvent à un hamac, vous fermez les yeux 3 secondes, vous vous remettez dans un hamac on a vraiment ce côté à la fois ultra enveloppant parce que ça va vraiment venir épouser tous les contours de votre corps et à la fois vous vous sentez à la fois soutenu et en même temps dans cette capacité de vous mettre dans une grande détente parce que vous êtes en sécurité le Rebozo il est vraiment là pour procurer ça à n'importe qui finalement parce que nous notre coeur de métier c'est vraiment les femmes et les femmes dans cette période périnatale mais on peut le faire avec des enfants avec des hommes,
avec tout le monde alors je complète Il y a un grand débat sur l'appropriation culturelle de toutes ces pratiques-là. Donc je pense qu'il faut quand même resituer de quoi on parle. Nous, on n'est pas de culture indo-américaine. On n'a pas toutes les croyances et toute la culture qui va autour de ces soins-là. Moi, personnellement, effectivement, comme le dit Leslie, je l'utilise dans un soin où... Il y a un temps de parole, un temps d'écoute émotionnelle par rapport à tout ce qui est traversé pendant la grossesse ou après l'accouchement. et en fait le tissu il vient soutenir, sécuriser, resserrer ou au contraire faire de l'espace quand c'est en prénatale et c'est un peu une intégration aussi dans son corps de tout ce qui est traversé et ça vient vraiment relaxer la maman et lui donner de la contenance aussi pouvoir faire le lien entre elle et son bébé quand c'est en prénatale et entre elle et son nouveau corps de mère qui vient de naître aussi en post-natal. Et en fait, ce tissu, il est quand même assez particulier parce que même dans les techniques de massage, on ne peut pas amener cette détente-là et cette expérience-là. Et c'est vraiment un moment assez particulier. même si c'est permis pour toutes les personnes, on peut bercer n'importe qui avec un tissu, dans la période périnatale, c'est assez intéressant de l'utiliser pour vraiment, ne serait-ce que psychiquement, émotionnellement et physiquement, amener la mère à comprendre ce qui se passe. célébrer et puis aider à faire ce passage de femme à mère.
D'accord. Intéressant. Merci beaucoup pour toutes ces explications. C'est bientôt les vacances estivales pour un grand nombre de personnes. Est-ce que vous prenez le temps de prendre des vacances aussi un petit peu ?
Alors on est maman, donc on n'a quand même pas beaucoup de vacances quand on s'occupe des enfants.
Disons qu'on déplace nos problématiques dans un lieu que notre maison.
D'accord, bon alors justement les vacances, on va en parler maintenant. Justement, est-ce que l'artiste ou même l'entrepreneur d'ailleurs arrive à prendre de vraies vacances ? C'est le moment d'écouter la chronique de Morgane Nectou.
Soyons les artistes de notre vie,
une chronique de Morgane Nectou.
Bonjour à tous, chers auditeurs. C'est bientôt l'heure de la sortie des classes, et même si le soleil n'est pas encore au rendez-vous, on se projette déjà sur la plage, les doigts de pied en éventail. Nous rêvons tous que notre été ne tourne pas à la plage, version Hollywood, car même entourés de Guillaume Canet et Leonardo DiCaprio, nous aspirons tous à des vacances ressourçantes. On préférera alors celle de Monsieur Hulot, petit clin d'œil à ma région natale, et cette légendaire scène de gare qui déjà en 1953 nous évoque les difficultés des trajets estivaux.
Bonjour à tous, c'est Marisa de la Chateau de l'Essai. Aujourd'hui, je vais vous montrer comment faire un petit déjeuner.
Je vais vous montrer comment faire un petit déjeuner. Vous savez, chers auditeurs, ces fameux départs en vacances où les enfants, assis sur les bagages à peine réveillés, attendent dans le hall tandis que vous vous courez à droite, à gauche pour récupérer la mamie, la tati, et connaître exactement le quai de votre train qui a déjà 20 minutes de retard alors qu'il n'a pas quitté la gare. Sans parler de ceux qui choisiront de prendre la National 7, chantée par Charles Trenet en direction du Sud, et qui déjà bloqués au péage de Saint-Arnoux, égrèneront les heures à compter les voitures de couleur, à défaut de pouvoir réviser les départements. Puisque aujourd'hui, plus aucun écolier ne les connaît, franchement, me direz-vous, à quoi ça sert, puisque nous sommes tous dans le 49 ? Oh ! Bref, tous ces migrants, oups, vacanciers, rêveront d'être enfin posés sur leur serviette, tenant dans leurs mains le dernier roman de l'été qu'ils auront acheté sur l'air d'autoroute ou à la boutique de la gare. Vous savez, ces romans légers qui nous sortent de notre quotidien, nous mesdames, tandis que monsieur, armé de sa pelle et de son seau, se retrouvera à l'âme de l'architecte et construira un magnifique château avec vos bambins. Bon, c'est pas encore la cloison de la chambre, mais on est en vacances, alors on parle pas des sujets qui fâchent. Pour cette dernière, chers auditeurs, j'avais envie de vous inviter à retrouver l'artiste qui sommeille en vous. À oser pendant vos prochaines vacances faire ce petit pas de côté. Devenez le Tarantino de votre film de vacances. Le Johnny de la soirée karaoké de votre club de vacances. La Laure Manodou de la piscine du Campigne. Réveillez l'artiste qui est en vous.
Jouez,
amusez-vous et surtout profitez de chaque instant en vous construisant votre plus bel album de vacances. Ensemble, loin des écrans et des frontières, quelles qu'elles soient. Alors j'avais une petite question pour nos invités aujourd'hui. Leslie et Noémie, quelle activité artistique faites-vous pendant les vacances ?
Alors, qui veut répondre en première ?
Alors moi je suis assez bricoleuse je traficote j'ai un beau placard de Do It Yourself on peut être confiné demain, j'ai de quoi m'occuper pendant 6 mois je le souhaite pas évidemment mais je bricole beaucoup et pendant les vacances en général j'aime bien emmener un peu de peinture, de l'aquarelle, des choses comme ça avec les enfants c'est assez facile et puis après quand on est dans la nature on peut trouver n'importe quoi pour bricoler plutôt se laisser porter par ça
Merci Noémie Merci
Alors moi je suis pas du tout bricoleuse do it yourself mais j'aime bien écrire des trucs et en ce moment c'est un peu ce que je fais quand j'ai du temps libre et je fais un petit big up à une team qui va se reconnaître avec qui on écrit aussi depuis pas très longtemps et souvent c'est autour des sujets de la maternité et du féminisme donc C'est des moments qui sont intéressants pour un peu extérioriser tout ce qu'on traverse.
Merci.
Super, merci beaucoup Morgane pour cette très belle chronique. Alors Noémie, Gaillet et Leslie, le gros, est-ce que vous pouvez nous décrire un peu une séance justement de soins à Rebozo ? Comment ça se passe exactement ? Pour qu'on ait encore mieux l'image de comment ça fonctionne.
En général, ça se passe bien déjà.
C'est long.
Noémie, elle a un peu donné quelques pistes déjà tout à l'heure, mais ça démarre toujours par un temps de parole. Ça, c'est hyper important parce que le rebozo, le bercement, le serrage, il est vraiment au service de ce que la femme a besoin. Et sans ce temps de parole essentiel, on ne peut pas savoir ce dont la personne a besoin. C'est vraiment une question qu'on leur posait, je pense. assez régulièrement, c'est qu'est-ce qu'elles ont envie de s'offrir à ce moment-là précis. Quand elles viennent d'accoucher, c'est parfois le premier moment qu'elles s'autorisent seules sans leur bébé. Donc c'est un moment qui est quand même assez chargé en émotions, qui est un retour aussi un peu à la vie d'avant, même si elle n'existe plus, cette vie d'avant. Donc c'est un moment qui est assez émouvant et vraiment le temps de parole, il est essentiel pour poser ça et vraiment s'autoriser à faire un peu de vide, un peu d'espace pour laisser la suite venir. ensuite il y a un moment où on va laisser la personne plutôt s'allonger, peut-être on peut préciser c'est quand même des trucs qui sont au sol on n'a pas de table de massage les soins au sol habillés
donc la mère est allongée un peu comme le shiatsu,
on est habillé finalement oui voilà,
c'est un peu la même installation et ça a un gros avantage que du coup la personne elle va rester quand même dans une certaine zone de confort il n'y a pas à se déshabiller, nous on va quand même la bercer au travers de tissus donc nos mains, même si on peut être amené à toucher le corps de la personne c'est pas ça qui prenne, donc ça laisse vraiment l'opportunité aussi à la personne de se laisser vivre ce truc là finalement presque sans qu'on soit là Et c'est ça aussi qui permet, je pense, à beaucoup de nos clientes de vivre un moment vraiment particulier à ce moment-là, parce qu'on est, nous, on est juste un moyen, mais on est presque invisible. L'idée, c'est peut-être un peu ça, c'est de ne pas être vu.
Ouais, et je rajoute que nous, on voit les mères assez rapidement, soit avant, mais surtout après l'accouchement. et souvent elle nous dépose beaucoup de choses et c'est un temps essentiel pour revenir sur tout ce qui s'est traversé depuis parfois la préconception, pendant la grossesse et évidemment pendant l'accouchement qui est un événement quand même ultra intense, bouleversant qui peut très bien se passer comme qui peut être extrêmement traumatique et en fait cet espace de parole il est essentiel pour réagir Qu'elles comprennent aussi, qu'elles prennent un peu de recul sur ce qui se passe. et que le corps a fait naître un enfant, quelle que soit la manière dont l'enfant est venu. Et pour devenir mère, moi j'aime bien leur dire que c'est leur corps qu'a accouché, c'est leur corps de femme qu'a accouché, elles deviennent mères en faisant du lien après avec leurs enfants, et qu'il y a quelque chose qui se joue aussi dans l'intégration corporelle et physique. Et ce temps-là, il est à mes yeux essentiel, et souvent c'est des soins qui sont assez forts, Émotionnellement, il peut y avoir beaucoup de libération par des pleurs ou ça peut être vécu de façon très cocoon, réconfortante. C'est un soin qui est très réconfortant. Donc en fait, moi mes soins, nos petites particularités aussi chacune, mais moi dans mes soins, je prends au moins deux heures pour avoir le temps de parole et le temps de soins. Et puis quand la maman allaite, le bébé peut être aussi amené s'il a besoin de téter. Et en fait, ça fait aussi cet aller-retour de lien entre, ah oui, j'ai accouché et je suis devenue mère. Et en fait, ça permet souvent aussi aux marques... qui peuvent avoir un peu de mal à réaliser ce qui s'est passé, parce qu'en fait, il n'y a jamais de temps de pause entre le moment où l'accouchement arrive, le bébé arrive, et en fait, s'il n'y a pas ce temps-là finalement qui est pris juste pour le corps et pour la mère, souvent, ce n'est pas pris. Donc, c'est vraiment un temps important où on peut aussi, nous, en tant que professionnels, avoir un regard sur est-ce que ça va, est-ce que ça va... pas trop, parce que la santé mentale des mères, c'est important, je pense qu'on en reparlera après. Et comme nous, on les voit vraiment en tout début, on peut avoir ce regard-là, et on peut tout de suite donner soit des tips, soit voir si elle est entourée, si elle vit les choses correctement ou pas. Et donc, au-delà de ce soin qui est un temps de parole, et un temps... d'intégration physique par les bercements et les resserrages. Il y a aussi tout ce côté-là de ce regard qu'on peut avoir pour les soutenir.
Et dans ce temps de parole, on ne parle pas nécessairement que de l'accouchement. Parfois, il peut arriver qu'on parle de la grossesse d'avant. Parfois, on peut parler d'un processus de PMA qui a été trop long. Parfois, on peut parler d'un bébé qui a été... pas forcément au bout de la grossesse. Il y a beaucoup de sujets qui peuvent être abordés dans ces moments-là, parce que je crois que ce que permet ce soin, c'est au travers de ce temps de parole, c'est d'offrir à la mère un... un temps pour elle. En fait, nous, on est là pour ouvrir et offrir l'espace, mais c'est la mère qui se saisit de ça et qui s'offre un moment de vérité avec elle-même. Et nous, on est juste là pour accueillir ça, en fait.
Ok, super. Alors, je vais passer un peu du coq à l'âne, mais est-ce que vous aimez manger ?
Oui, j'adore.
Oui ? Évidemment.
C'est le moment pour nous de nous mettre en appétit avec la chronique du chef Hervé Chineau.
De la fourche à la fourchette, une chronique du chef Hervé Chéleau.
Donc il s'agit de petites chroniques, enfin une petite chronique pour des conseils en cuisine. On va commencer tout d'abord par une casserole fine et une casserole épaisse. C'est pareil, ça chauffe et ça cuit. Oui, enfin, pas tout à fait. Ça dépend aussi du métal. Dans une casserole à fond fin, la chaleur ne se diffuse pas beaucoup. Dans celle plus épaisse, elle se disperge bien mieux avant de chauffer l'aliment. Une casserole à fond fin présente des endroits bien plus chauds que d'autres et ne cuve pas de façon homogène. Avec de mauvaises casseroles, vous ne ferez jamais de bonne cuisine. Pourquoi faut-il couper des herbes ? Parce que le goût des herbes se concentre dans la feuille. Je vois de temps en temps, on peut prendre des ciseaux, ça se fait très bien aussi. Donc, ça se concentre dans la feuille et non sur la partie extérieure, ni sur la tige d'ailleurs. C'est pour cette raison qu'il faut enlever les queues et découper les feuilles pour profiter au maximum de leur saveur et de leurs arômes. Certaines herbes sont plus fragiles que d'autres et supportent peu la cuisson, comme la ciboulette par exemple. qu'on mettra au dernier moment sur une préparation. Et surtout pas qu'elle se transforme, autrement dit qu'elle devienne un peu kaki, une herbe fraîche c'est vraiment absolument délicieux, au dernier moment sur une salade. Le goût ne passe pas que par la bouche, bien au contraire. Quand vous mâchez un aliment, vous associez les saveurs que vous avez dans la bouche aux arômes qui remontent dans le nez. C'est pour cette raison que quand vous avez le nez bouché, vous ne sentez plus beaucoup le goût de la nourriture. Pour être un peu plus technique, quand vous placez un aliment A au-dessus d'un aliment B et que vous mangez, vous percevez un certain goût. Mais si à l'inverse, vous placez le B sur le A, vous ressentirez un autre goût, parce que les odeurs qui se propageront dans votre bouche seront différentes. Les très grands chefs, autrement dit comme moi, jouent sur ce principe. C'est drôle, des trucs drôles à savoir. Lorsque vous mangez un aliment un peu gras mais tendre à mâcher, le gras tapisse légèrement la cavité buccale et les arômes restent longtemps en bouche. A l'inverse, si vous dégustez un aliment pauvre en graisse, les arômes se libèrent plus rapidement mais sont plus volatiles et ils restent donc moins longtemps en bouche. Chères mesdames, est-ce que vous utilisez plutôt en cuisine des casseroles fines ou des casseroles épaisses ?
Question technique.
Attention, vous avez deux heures.
Il me semble que j'ai les deux.
Je pense que j'ai des casseroles fines, mais à vérifier.
Vraiment, utilisez des casseroles à fond épais parce que vous aurez un bien meilleur résultat. Sinon, la chaleur est trop rapide et on fait des bêtises.
Je note, je
J'irai vérifier.
Merci beaucoup, chef, pour votre chronique. Noémie et Leslie, est-ce que vous accompagnez vos prestations de massage et autres en musique ? Est-ce que vous mettez de la musique ? que vous travaillez ?
Oui.
C'est une proposition.
D'accord. Ça peut se faire en silence.
Oui. Je crois que c'est important. Moi, en tout cas, j'aime bien laisser le choix. Il y a plusieurs playlists, il y a plusieurs choses que j'aime bien proposer. Parce que c'est aussi une opportunité pour cette femme qui s'offre ce moment-là de se ressaisir des choix qui lui importent. Ça peut paraître anodin, mais des fois, c'est un début.
Justement, on va écouter maintenant de la musique je vous propose de faire une pause musicale plutôt engagée aujourd'hui nous allons écouter Marine de Diams on reparle de ce choix musical avec mes invités Noémie Gaillet et Leslie Legros juste après, bonne écoute sur Radio-G Merci.
Marine, tu sais ce soir ça va mal, j'ai trop de choses sur le cœur donc il faudrait qu'on parle Marine. Si je m'adresse à toi ce soir c'est que tu es pour quelque chose, t'as tout fait pour savoir Marine. Dans le pays de Marianne, il y a l'amour, il y a la guerre mais aussi le mariage Marine. Pourquoi tu serres et tu les traditions si tu consacres des millions à payer la vision ? Ma haine est immense en ce soir de décembre. Quand je pense à tous ces gens que tu rassembles, tu sais Moi je suis comme toi, je veux qu'on m'écoute Et tout comme toi, j'aimerais que les jeunes se serrent les coudes Marine, c'est un prénom si tendre, un vrai prénom tendre Mais dis-moi ce qui te prend, Marine On ne sera jamais amis, parce que ma mère est française Mais que je ne suis pas née ici, Marine Regarde-nous, on est beau, on vient des quatre coins du monde Mais pour toi on est beau Ma haine est immense quand je pense à ton père Il se prône la guerre quand nous voulons la paix Donc j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde Moi j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde Moi j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde Paris, tu es victime des pensées de ton géniteur Génération 80 en a retrouvé notre fureur Ma haine T'avais l'honneur d'être proche de l'ennemi, d'installer un climat paisible dans nos vies, mais Marine, t'es forcément intelligente à part son chien, tous ces gens que t'entraînent dans l'urgence, Marine, t'es mon aîné, et pourtant je ne te respecte pas, il m'a fallu faire ce choix, Marine, tu pouvais briser la chaîne, prendre la parole, et nous rendre nos rêves, mais Marine. T'as fait la même connerie que lui Penser que le blanc ne se mélange pas à autrui Marine, on ne sera jamais copines Parce que je suis une métisse et que je traîne avec Ali Marine, plus je te déteste et mieux je vais Et plus je proteste et moins nous payons les frais Donc j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde Moi j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j' T'as fait couler le naphire marine, j'ai peur du suicide collectif des amoureux en couleur Marine, pourquoi es-tu si pâle ? Viens faire un tour chez nous, c'est coloré, c'est jovial Marine J'aimerais tellement que tu m'entendes, je veux bien être un exemple Quand ils sachent que vous descendre Marine Tu t'appelles le peigne, n'oublie jamais que t'es le problème d'une jeunesse qui saigne Viens, viens, allons éteindre la flamme Ne sois pas de ces fous qui défendent le diable Marine J'ai peur que dans quelques temps t'y arrives Et que nous devions tous foutre le camp Donc j'en m'éche J'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, Moi j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde,
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Les voix de l'écho,
une émission présentée par Yves Maguin.
Vous êtes toujours branchés sur Radio G et toujours à l'écoute de l'émission Les Voix de l'Echo. Je me suis permis de mettre le ventilo dans le studio tellement il faisait chaud. Alors si vous entendez un peu de... c'est peut-être normal. Je suis toujours en compagnie de mes invités Noémie Gaillet et Leslie Legraux et aussi en compagnie de trois de mes chroniqueurs Morgane Nectou, Hervé Chéneau et Alexis Desjeux. Nous venons d'écouter Marine de Diams que j'ai raccourci un peu involontairement parce qu'elle est quand même très longue. qui colle quand même pas mal à l'actualité. Alors, je pense connaître un peu votre réponse, Noémie Gaillet, mais pourquoi avoir choisi ce titre musical ?
Déjà, parce qu'il y a des élections qui arrivent le 30 juin et le 7 juillet, et que c'est important d'aller voter. Et qu'en fait, dans nos métiers, on pourrait croire qu'on est un peu éloigné de tout ça. Mais avec Leslie, et je me permets de parler pour elle aussi, c'est un peu... On est convaincus que l'intime est politique et qu'en fait, ce qui est voté, les lois et tout ce qui passe par nos institutions ont des répercussions sur l'accueil des enfants, la possibilité d'avoir des droits ou moins de droits pour les femmes, pour les mères, pour les familles. Et du coup, c'est pour ça que... Voilà, on ne reste pas neutre et on a à cœur de se positionner sur ces questions-là, puisque le Rassemblement national vote quand même des lois où ça s'abstient contre certains droits essentiels, notamment reproductifs et autour de la famille et des minorités de genre. Ok,
super. Et si vous voulez compléter ?
Moi, je pense que Noémie a été plus que complète.
Justement, je bouleverse un peu mon déroulé parce que je pense que c'est important d'enchaîner maintenant avec la parentalité bouleverse une vie, c'est vrai qu'on peut des fois s'enfermer sur soi aussi, aux autres vous en parlez aussi par rapport à la politique et justement l'ouverture à l'autre c'est justement une vertu qui peut aussi nous aider à cultiver sa confiance en soi je vous propose d'écouter dès maintenant la chronique d'Alexis Dizus
Mieux vivre ensemble avec assertivité. Une chronique d'Alexis Desjeux.
Bonjour chers auditeurs, quel que soit votre genre, votre obédience et autres croyances toutes personnelles. Ce midi, je souhaiterais vous parler des bienfaits de la xénophilie pour cultiver votre assertivité. Commençons par éclaircir le sens des mots pour bien comprendre mes propos. Dixit, le dictionnaire Larousse, la xénophilie est un nom féminin qui signifie la sympathie pour les étrangers. Moi, j'aime bien l'étymologie. Alors remontons à la Grèce antique, si vous le voulez bien, chers auditeurs. La xénophilie, ça vient du grec xénos, étranger, inconnu, et de philia, amour. Cela désigne chez une personne son goût prononcé pour les aspects culturels et civilisationnels étrangers à sa propre nation. La xénophilie est principalement motivée par la sympathie ou l'admiration envers l'inconnu, celui qui est différent, pas seulement par sa nationalité mais aussi sa culture, sa couleur, sa langue et sa religion.
Waouh,
j'adore. J'adore cette magie de s'ouvrir à la culture de l'autre, la musique, le chant, l'art, la cuisine, le monument, l'histoire, les écrivains, les poètes. Tout ce qui fait le sel de la vie. Mais attention, la xénophilie est très proche de son opposé. La xénophobie, une hostilité systématique manifestée à l'égard des étrangers. Le racisme en somme. Voilà pour le premier mot, la xénophilie. Revenons sur l'assertivité rapidement. Je vous rappelle que c'est la capacité à exprimer ses besoins et ses opinions de manière claire, ferme, tout en respectant son interlocuteur, quel que soit son genre et ses origines.
Alors Alexis Desjeux, merci pour ces précisions et cette compréhension du sujet, parce que c'est vrai que c'est un peu complexe, mais quel est vraiment le lien entre xénophilie et assertivité ?
Oui, effectivement Yves, de prime abord, le lien n'est peut-être pas limpide pour nos auditeurs et nos invités aujourd'hui. Cependant, je vois quatre bonnes raisons qui démontrent que la xénophilie aide à cultiver son assertivité. D'abord, une ouverture d'esprit et de la flexibilité. La xénophilie encourage à s'ouvrir à de nouvelles perspectives, à des façons de penser différentes. Cette flexibilité est essentielle pour être assertif, car elle permet de s'adapter aux situations et de trouver des solutions qui conviennent à toutes les parties prenantes, en intégrant la culture de l'autre et donc ses différences. Deuxième élément et vertu de la xénophilie, l'empathie et la compréhension. Le xénophile favorise le développement de l'empathie et de la compréhension envers les autres, puisque je m'ouvre à cette culture. Cette compréhension est essentielle pour être assertif, car comprendre les contraintes de l'autre, on l'a vu dans d'autres émissions, c'est permettre de mieux communiquer de manière plus efficace pour trouver un terrain d'entente et un chemin de traverse qui nous conviennent. Troisième élément qui relie ces deux... Mot, le respect et la valorisation des différences. La xénophilie promeut le respect et la valorisation des différences. Cela permet de s'affirmer en tant qu'individu unique et de ne pas avoir peur de se démarquer. Ce respect de soi est essentiel pour être assertif avec l'autre. On défend son point de vue en respectant la culture et les différences, les opinions de l'autre. Enfin, dernier point, la confiance en soi. La xénophilie permet de s'ouvrir à de nouvelles expériences en rencontrant des personnes différentes, des cultures différentes. On apprend à sortir de sa zone de confort et à se confronter à l'inconnu. Cela peut aider à se sentir plus à l'aise dans des situations sociales et à avoir plus confiance en soi pour exprimer ses besoins et ses opinions. En s'étant troublé par un certain nombre de discours xénophobes, il me semblait important de rappeler les vertus de la xénophilie pour cultiver notre assertivité. En s'ouvrant aux autres, en développant son empathie et en respectant les différences, on peut apprendre à s'affirmer avec confiance et à défendre ses propres besoins et opinions. Je conclurai par cette citation explicite d'un homme, Elie Wiesel, écrivain et philosophe, prix Nobel de la paix en 86, qui a été déporté pendant Auschwitz. L'étranger n'est pas celui qui vient d'ailleurs, mais celui qui refuse de voir la richesse de l'autre. Prenez soin de vous et de vos proches. Faites les choses avec plaisir, audace et envie, si ça vous branche. Belle journée. Et pour nos invités, est-ce que vous vous sentez plutôt xénophile ou pas ?
Je crois qu'on a répondu en musique à cette question.
Tout à fait.
Effectivement.
Peut-être que vous voulez préciser.
Je ne crois pas.
Si tu veux qu'on précise, on est plutôt xénophiles, je pense.
Merci beaucoup, Alexis, pour cette chronique.
Les voix de l'écho,
une émission présentée par Yves Maguin.
Alors on l'a un peu entrevu lors de nos différents échanges depuis le début de l'émission, mais on pourrait aussi parler de santé mentale, un peu plus précisément. Justement, comment on peut parler de santé mentale quand on parle aussi de parentalité ?
Moi, c'est un sujet auquel je ne suis pas venue tout de suite, la santé mentale des mères. Il y a un an, j'ai créé un truc qui s'appelle les Mama Walk sur Angers. Je fais marcher des mamans enceintes et en postpartum ensemble. Et ça fait un an qu'on marche et ça fait un an qu'il y a en général entre 20 et 25 mamans à chaque rendez-vous. Et en fait, au fur et à mesure des semaines et des mois qui ont passé, on a commencé à écouter une petite oreille à droite, une petite oreille à gauche, à entendre toujours un peu les mêmes... les mêmes refrains. En échangeant aussi beaucoup avec Noémie sur ce qu'on entend au quotidien et le fait que ces problématiques liées à la santé mentale, elles aient vraiment une résonance de groupe, ça a fait qu'il y a un moment où vraiment, moi je me suis rendue compte que c'était... peut-être le sujet majeur de la parentalité, la santé mentale des mères. On est venu avec un peu de chiffres, parce que parfois, ça fait du bien de se remettre dans un contexte. Mais aujourd'hui, il y a une femme sur six qui est touchée par une dépression du postpartum. Donc, ça représente quand même des chiffres assez importants. Et la première cause de mortalité maternelle, après la naissance, c'est le suicide aujourd'hui. Donc, on est quand même sur des problématiques qui sont hyper importantes et qui sont aujourd'hui très mal adressées. parce qu'on parle de santé mentale, donc il y a quand même de la honte, il y a besoin d'avoir un climat propice pour être entendu, et le fait de pouvoir regrouper des femmes pour parler de ces sujets-là, c'est déjà un premier pas pour entreouvrir des portes et se rendre compte que c'est un vrai sujet qui est important. Et c'est pour ça qu'avec Noémie, on a décidé il y a quelques semaines, ça s'est fait assez vite tellement on sentait qu'il y avait une espèce d'urgence à faire cette... Cette action ensemble, on a organisé deux projections d'un documentaire qui s'appelle Malpartum de Emilie D.
Qui est connu sous le pseudo de Paf et Eric.
Et donc on organise une projection débat avec l'idée de rassembler les maires pour que chacune puisse... peut-être venir témoigner ou prendre conscience parce que parfois on ne sait pas qu'on a traversé une dépression du postpartum ou un burn-out parental mais juste en écoutant les autres on se dit mais en fait j'étais pas folle, j'avais quelque chose qui est réel j'ai pas inventé ça en fait c'est ancré dans une réalité donc l'idée c'est aussi un peu de faire la promotion de toutes ces pathologies qui ne sont pas trop mises en avant dans la parentalité et qui pourtant touchent énormément de femmes, parce que je vous ai donné des chiffres, mais on peut facilement imaginer qu'ils sont largement sous-estimés parce qu'aujourd'hui il y a beaucoup de femmes qui ne sont pas diagnostiquées.
Ou qui n'osent pas parler aussi.
C'est ça et c'est aussi pour que ces mères-là qui sont souvent, comme tu disais Leslie, souvent accablée d'un sentiment de honte, d'échec, de culpabilité. puissent aussi un peu sortir de leur isolement et trouver des personnes avec qui en parler, de mettre des mots sur leur souffrance et de pouvoir un peu trouver soit des ressources, soit du lien déjà, c'est le minimum. Et du coup, d'autant plus dans ces problématiques de santé maternelle, c'est ultra important de porter cette parole-là, qui est souvent... qui reste souvent dans les milieux de façon très intime, un peu cachée, et qui du coup est très tabou. Et donc c'est pour ça qu'on a voulu organiser un peu cette projection pour que ça soit un peu accessible à tout le monde, et qu'il y ait un support de ce petit film qui décrit bien les problématiques de la difficulté maternelle, et qu'on puisse en parler aussi autour avec des chiffres. Et personnellement, j'ai commencé à proposer des groupes de paroles pour les mères qui se trouvent en difficulté, Là, j'en fais un par mois et c'est très chargé et il y a des choses qui ne sont pas dites et qui peuvent, je pense, n'être dites que dans ces espaces-là. On trouve que c'est vraiment hyper important de libérer la parole dessus et en libérant la parole sur ça, on tire la ficelle aussi de toutes les problématiques d'organisation, de congés maternités, de congés paternités, de charges mentales et de rôles genrés encore aujourd'hui en 2024. Et en fait, c'est aussi pour parler de tout ça et de comprendre que ce n'est peut-être pas forcément soit toutes seules qui avons un problème dans notre maternité, mais qu'en fait, c'est un peu un problème aussi plus global et plus sociétal et qu'il faut se poser les questions et puis voir quels sont les moyens qu'on a pour un peu soutenir à notre échelle. ces mers-là.
Est-ce que vous pouvez rappeler justement les modalités ? Quand est-ce que c'est ?
La première date, c'est vendredi matin, mais c'est complet, et on est hyper fiers de dire que c'est complet. Donc il reste des places, que je vous dise pas de bêtises, le 11 juillet, à 18h30. Les inscrits se font sur mon site internet, donc peut-être on pourra mettre le lien quelque part. Et c'est au lac Domaine. Peut-être pour synthétiser ce que disait Noémie c'est vraiment l'intime et politique on est vraiment les deux pieds dedans et aujourd'hui disons que la santé de la mère elle est pas très bien prise en compte par l'état, le parcours sécu il n'y a pas grand chose il n'y a pas beaucoup de garde-fous et la santé mentale encore moins donc on s'occupe déjà peu du corps mais alors la tête vraiment pas donc l'idée c'est aussi de créer des relais
par rapport à ça je vous propose de terminer l'émission par un petit moment ludique d'accord ? j'y tiens on va faire un petit jeu très très rapide Alors je vous propose un petit jeu qui s'appelle le portrait chinois. Je vais vous poser des questions et vous allez me répondre l'une après l'autre, si possible avec une réponse courte. D'accord ? Est-ce que vous êtes prête ?
Oui.
Ok, alors c'est peut-être un peu difficile. Quel est votre rôle modèle ? Est-ce que vous en avez un ? Un rôle ? Ouais, rôle modèle, est-ce que vous savez ce que c'est déjà ?
Genre ma mère ?
Par exemple, ouais.
Non, c'était pas ça, mais c'était un exemple. Oui,
c'était un exemple.
Je crois qu'on aimerait bien être papa avec Noémie tout de suite.
Ouais. Ok,
pas de soucis. Quel est votre plat cuisiné préféré ?
C'est facile, c'est le rougail saucisse.
Ok.
Les lasagnes.
Votre série préférée ?
Black Mirror.
C'est pas facile.
Pas de problème. Votre couleur préférée ?
Le bleu.
Le bleu roi.
Important. Votre sport préféré ?
Le yoga. Les arts martiaux.
Votre ville préférée ?
Angers.
Chiang Mai en Thaïlande votre dernier lieu de vacances
Amsterdam
Paris ensemble ?
non, on n'est jamais partis en vacances ensemble on y pense et pourquoi vous levez-vous le matin ?
parce qu'il y a école et qu'il faut lever son fils pourquoi pas pour prendre soin des mères pour s'occuper de son enfant et de ses enfants ok
Merci. Je vous souhaite à toutes et à tous un très très bel été. Prenez soin de vous et merci d'avoir écouté Radio-G.
Sous-titrage Société Radio-Canada
Description
Dans l'émission du jour, découvrez l'aide à la parentalité grâce à Noémie Gayet et Leslie Legros qui vous propose du massage et de la relaxation pré et post natal. Mais pas que !
Retrouvez Noémie et Leslie sur leur compte instagram respectif !
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Bonjour, c'est Bernard Werber.
Bonjour à tous, je suis Clémentine Mauvais.
Bonjour, c'est Justien Hiroli. Hi everyone, Mark Miller here. Les 27, 28 et 29 septembre, Angers accueille Cultissime, le tout premier festival international des œuvres cultes. Trois jours de rencontres, dédicaces, animations, jeux et spectacles au cœur des romans, bandes des nés, comics, mangas et adaptations qui ont marqué nos vies. Fans d'Harry Potter ou d'Alexandre Dumas, admirateurs de Balzac ou d'Alan Moore, inconnables sur Victor Hugo ou sur Dragon Ball, venez partager votre passion. Plus de 50 invités prestigieux vous attendent à Cultissime les 27, 28 et 29 septembre à Angers. Vous pouvez également contribuer au prix Cultissime en vous inscrivant à notre académie. Salutations chers auditeurs et auditrices de Radio-G, bienvenue dans l'émission Les Voix de l'éco. Je suis Yves Maguin et pendant 50 minutes, nous allons aborder les thèmes de l'entrepreneuriat, de l'écologie, puis du développement économique local et écoresponsable. Cette émission est pour vous de plusieurs temps forts avec un invité, une ou plusieurs chroniques en fonction des semaines ainsi qu'une pause musicale choisie par l'invité. Alors, ouvrez vos oreilles, c'est parti ! Bonjour à toutes et à tous, auditeurs et auditrices de Radio G, bienvenue dans l'émission Les Voix de l'Écho. Nous sommes le 178e jour de l'année et nous fêtons aujourd'hui les Antelmes, Thelma ou encore Vambert, alors bonne fête à vous. Bon anniversaire aussi à l'acteur Chris O'Donnell, forcément il nous écoute, qui fête aujourd'hui ses 54 ans. Alors pour vous remettre, c'est l'acteur qui a notamment incarné Robin. dans Batman Forever du réalisateur Joel Schumacher en 1995. Et c'est également aujourd'hui la journée internationale contre l'abus et le trafic illicite de drogue. Enfin, c'est également la dernière émission avant l'été. Et oui, pour m'accompagner en studio aujourd'hui, notre artiste Morgane Nectou. Bonjour Morgane, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ?
Bonjour Yves, bonjour chers auditeurs, alors aujourd'hui on va parler de l'artiste et surtout des vacances.
Ah les vacances, et oui ça sent un peu les vacances, c'est vrai, on a très très chaud dans le studio. Nous avons également le chef Hervé chez nous, bonjour chef, de quoi allez-vous nous parler ?
Bonjour Yves, bonjour à tous. Aujourd'hui nous traiterons quelques trucs importants à savoir en cuisine.
Ah ouais, des choses importantes à savoir en cuisine. Et oui, en même temps c'est l'heure du repas, donc c'est important. Et également donc Alexis Desjeux. Bonjour Alexis, de quoi allez-vous nous parler ? Bonjour Yves,
bonjour chers auditeurs.
Aujourd'hui je vais vous parler des bienfaits de la xénophilie. La xénophilie, tiens tiens, intéressant. Alors chers auditeurs, auditrices, c'est parti pour cette dernière émission de la saison. Des voix de l'écho.
Les voix de l'écho,
une émission présentée par Yves Maguin.
Alors mieux comprendre et mieux préparer sa parentalité est un sujet important lorsque l'on devient parent et même lorsque l'on est parent. Même incité, c'est un sujet que nous avons déjà abordé fin janvier 2024 avec mon invité Gwendoline Chayou. Nous allons traiter le sujet de la parentalité une nouvelle fois, mais de façon vraiment différente avec mes invités du jour. Je reçois dans l'émission du jour Noémie Gaillet et Leslie Legraux, toutes les deux masseuses et doulas et un peu tout ça. On va voir de quoi il s'agit à Angers. Bonjour Noémie et Leslie dans le studio de Radio G.
Bonjour. Bonjour.
Alors, j'ai cru lire, mais je me trompe peut-être, sur vos différents sites web que vous êtes d'où là, mais qu'est-ce que c'est que cette profession ? Racontez-nous.
Alors, moi, je suis Leslie et c'est moi qui vais répondre puisque c'est moi qui suis doula dans les deux.
D'accord.
La doula, en fait, elle accompagne la femme principalement, mais on va dire par extension la famille dans tout le parcours de parentalité. Donc, ça peut démarrer au désir d'enfant jusqu'à la reprise du travail. En gros, on accompagne jusqu'à... ou un an de l'enfant. Et l'idée, c'est que la doula n'est pas du tout une profession médicale. On est vraiment là pour accompagner le volet émotionnel, informationnel et organisationnel de toute cette partie de grossesse et de post-natale.
D'accord. Et alors, ça provient d'où, ce mot doula ?
Alors, je n'aime pas du tout parler de ça, mais je vais le raconter quand même. Ça vient du mot servante en grec, donc je trouve que ça ne nous rend pas trop hommage à notre profession. Complètement. Mais l'idée qui a été retenue dans ce nom-là, c'est d'être au service d'eux.
Ok, au service d'eux.
Le sens n'est pas moche.
Avant de parler de ce que vous faites maintenant aujourd'hui, Noémie et Leslie, qu'est-ce que vous faisiez avant justement de vous mettre toutes les deux à votre compte ?
Alors moi, je vendais des logiciels de gestion pour les syndicats de copropriété.
D'accord, ouais, sexy. Ouais, hyper sexy. Et Noémie, vous ?
Moi, je ne suis pas doula de formation. Je viens du milieu paramédical. Je suis kinésithérapeute de formation. Et du coup, moi, j'accompagne les femmes, les futures et jeunes mamans, plutôt sur le volet physique. Donc, j'ai une palette de... de soins et de massages autour de la maternité pour prendre soin des mères. Et du coup, c'est pour ça qu'avec les sciences complètes bien et que je ne suis pas doula parce que je ne fais pas le soutien logistique et je n'ai pas cette palette-là. Mais j'ai un accompagnement qui est corporel et physique et émotionnel de fait, puisqu'on ne peut pas trop séparer les deux quand on devient maman.
Et justement, comment vous travaillez cette collaboration entre vous ?
Je ne sais plus trop comment on s'est rencontré avec Noémie, parce que ça fait quelques mois, des fins quelques années même, mais il a été assez évident qu'on ne pouvait pas travailler loin l'une de l'autre. Je crois qu'on a beaucoup de valeurs en commun qui font qu'on a envie de monter des projets ensemble, qu'on rencontre les mêmes problématiques dans notre travail, même si on a des points d'accès aux problématiques qui sont très différentes, parce que moi, je vais plutôt avoir... un point de vue qui va être sur la parole, sur le ressenti, alors que Noémie, elle va avoir une porte d'accès plutôt du côté corporel, mais finalement, ça finit toujours par se rejoindre. Et c'est ça qui nous a motivés à avancer, à cheminer ensemble pour être encore plus au service de ces femmes et de ces mères.
D'accord. Alors vous faites toutes les... Peut-être Noémie, oui.
Je voulais rajouter qu'effectivement quand on est à son compte, on est souvent isolé et c'est quand même important de travailler en lien avec d'autres professionnels qui partagent les mêmes valeurs. Et surtout dans cette période de grande vulnérabilité autour de la naissance, où il y a besoin de soutien, il y a besoin de plusieurs personnes qui sont autour des mamans et autour des parents. Et moi, quand je sens des problématiques chez des femmes, je peux les envoyer aussi chez Leslie, parce qu'elles ont besoin de soutien. Et en fait, c'est comme ça aussi qu'on travaille ensemble. On est ensemble pour... comme elle disait, des projets et pour partager aussi des valeurs communes, pour réfléchir aussi à comment mieux accompagner les mères, comment être toujours plus à l'écoute de leurs besoins et répondre au mieux à leurs problématiques.
Ok, alors vous êtes toutes les deux... Alors le Rebozo, je ne sais pas trop exactement ce que c'est, mais est-ce que vous pouvez nous expliquer ce que c'est que ça ? Vas-y,
nos amies.
Je vais expliquer. Alors le Rebozo, c'est un terme qui vient... Du Mexique, en fait c'est un châle, c'est un foulard. Ce mot veut dire châle. Et en fait, c'est utilisé par les femmes et les sages-femmes traditionnelles là-bas, autour de la maternité, mais aussi pour les femmes pour se couvrir, porter leurs enfants, porter leurs courses. Et en fait, il y a toute une culture là-bas autour du prendre soin des mères avant et après, traditionnelle, et elles utilisent ce châle. pour serrer notamment le bassin des femmes qui viennent d'accoucher, pour soulager les maux de la grossesse, et pour amener le corps, soit préparer le corps à accoucher, soit le refermer et l'envelopper après l'accouchement.
D'accord, si je fais un raccourci, est-ce que par rapport à l'écharpe de portage, il y a un lien ou pas du tout ?
Oui et non, parce que c'est vraiment ancré dans leur culture. Et l'écharpe de portage, on pourrait l'utiliser pour resserrer un bassin, mais en tout cas l'utilisation peut être amenée à être commune sur plusieurs points.
ça va dépendre en fait des écharpes de portage parce qu'elles ne sont pas identiques et celles qui sont très élastiques ne vont avoir aucun effet pour serrer un bassin moi je parle du Rebozo à des gens qui n'en ont jamais vu ou qui n'ont jamais eu l'occasion de se faire bercer dans un Rebozo je le compare souvent à un hamac, vous fermez les yeux 3 secondes, vous vous remettez dans un hamac on a vraiment ce côté à la fois ultra enveloppant parce que ça va vraiment venir épouser tous les contours de votre corps et à la fois vous vous sentez à la fois soutenu et en même temps dans cette capacité de vous mettre dans une grande détente parce que vous êtes en sécurité le Rebozo il est vraiment là pour procurer ça à n'importe qui finalement parce que nous notre coeur de métier c'est vraiment les femmes et les femmes dans cette période périnatale mais on peut le faire avec des enfants avec des hommes,
avec tout le monde alors je complète Il y a un grand débat sur l'appropriation culturelle de toutes ces pratiques-là. Donc je pense qu'il faut quand même resituer de quoi on parle. Nous, on n'est pas de culture indo-américaine. On n'a pas toutes les croyances et toute la culture qui va autour de ces soins-là. Moi, personnellement, effectivement, comme le dit Leslie, je l'utilise dans un soin où... Il y a un temps de parole, un temps d'écoute émotionnelle par rapport à tout ce qui est traversé pendant la grossesse ou après l'accouchement. et en fait le tissu il vient soutenir, sécuriser, resserrer ou au contraire faire de l'espace quand c'est en prénatale et c'est un peu une intégration aussi dans son corps de tout ce qui est traversé et ça vient vraiment relaxer la maman et lui donner de la contenance aussi pouvoir faire le lien entre elle et son bébé quand c'est en prénatale et entre elle et son nouveau corps de mère qui vient de naître aussi en post-natal. Et en fait, ce tissu, il est quand même assez particulier parce que même dans les techniques de massage, on ne peut pas amener cette détente-là et cette expérience-là. Et c'est vraiment un moment assez particulier. même si c'est permis pour toutes les personnes, on peut bercer n'importe qui avec un tissu, dans la période périnatale, c'est assez intéressant de l'utiliser pour vraiment, ne serait-ce que psychiquement, émotionnellement et physiquement, amener la mère à comprendre ce qui se passe. célébrer et puis aider à faire ce passage de femme à mère.
D'accord. Intéressant. Merci beaucoup pour toutes ces explications. C'est bientôt les vacances estivales pour un grand nombre de personnes. Est-ce que vous prenez le temps de prendre des vacances aussi un petit peu ?
Alors on est maman, donc on n'a quand même pas beaucoup de vacances quand on s'occupe des enfants.
Disons qu'on déplace nos problématiques dans un lieu que notre maison.
D'accord, bon alors justement les vacances, on va en parler maintenant. Justement, est-ce que l'artiste ou même l'entrepreneur d'ailleurs arrive à prendre de vraies vacances ? C'est le moment d'écouter la chronique de Morgane Nectou.
Soyons les artistes de notre vie,
une chronique de Morgane Nectou.
Bonjour à tous, chers auditeurs. C'est bientôt l'heure de la sortie des classes, et même si le soleil n'est pas encore au rendez-vous, on se projette déjà sur la plage, les doigts de pied en éventail. Nous rêvons tous que notre été ne tourne pas à la plage, version Hollywood, car même entourés de Guillaume Canet et Leonardo DiCaprio, nous aspirons tous à des vacances ressourçantes. On préférera alors celle de Monsieur Hulot, petit clin d'œil à ma région natale, et cette légendaire scène de gare qui déjà en 1953 nous évoque les difficultés des trajets estivaux.
Bonjour à tous, c'est Marisa de la Chateau de l'Essai. Aujourd'hui, je vais vous montrer comment faire un petit déjeuner.
Je vais vous montrer comment faire un petit déjeuner. Vous savez, chers auditeurs, ces fameux départs en vacances où les enfants, assis sur les bagages à peine réveillés, attendent dans le hall tandis que vous vous courez à droite, à gauche pour récupérer la mamie, la tati, et connaître exactement le quai de votre train qui a déjà 20 minutes de retard alors qu'il n'a pas quitté la gare. Sans parler de ceux qui choisiront de prendre la National 7, chantée par Charles Trenet en direction du Sud, et qui déjà bloqués au péage de Saint-Arnoux, égrèneront les heures à compter les voitures de couleur, à défaut de pouvoir réviser les départements. Puisque aujourd'hui, plus aucun écolier ne les connaît, franchement, me direz-vous, à quoi ça sert, puisque nous sommes tous dans le 49 ? Oh ! Bref, tous ces migrants, oups, vacanciers, rêveront d'être enfin posés sur leur serviette, tenant dans leurs mains le dernier roman de l'été qu'ils auront acheté sur l'air d'autoroute ou à la boutique de la gare. Vous savez, ces romans légers qui nous sortent de notre quotidien, nous mesdames, tandis que monsieur, armé de sa pelle et de son seau, se retrouvera à l'âme de l'architecte et construira un magnifique château avec vos bambins. Bon, c'est pas encore la cloison de la chambre, mais on est en vacances, alors on parle pas des sujets qui fâchent. Pour cette dernière, chers auditeurs, j'avais envie de vous inviter à retrouver l'artiste qui sommeille en vous. À oser pendant vos prochaines vacances faire ce petit pas de côté. Devenez le Tarantino de votre film de vacances. Le Johnny de la soirée karaoké de votre club de vacances. La Laure Manodou de la piscine du Campigne. Réveillez l'artiste qui est en vous.
Jouez,
amusez-vous et surtout profitez de chaque instant en vous construisant votre plus bel album de vacances. Ensemble, loin des écrans et des frontières, quelles qu'elles soient. Alors j'avais une petite question pour nos invités aujourd'hui. Leslie et Noémie, quelle activité artistique faites-vous pendant les vacances ?
Alors, qui veut répondre en première ?
Alors moi je suis assez bricoleuse je traficote j'ai un beau placard de Do It Yourself on peut être confiné demain, j'ai de quoi m'occuper pendant 6 mois je le souhaite pas évidemment mais je bricole beaucoup et pendant les vacances en général j'aime bien emmener un peu de peinture, de l'aquarelle, des choses comme ça avec les enfants c'est assez facile et puis après quand on est dans la nature on peut trouver n'importe quoi pour bricoler plutôt se laisser porter par ça
Merci Noémie Merci
Alors moi je suis pas du tout bricoleuse do it yourself mais j'aime bien écrire des trucs et en ce moment c'est un peu ce que je fais quand j'ai du temps libre et je fais un petit big up à une team qui va se reconnaître avec qui on écrit aussi depuis pas très longtemps et souvent c'est autour des sujets de la maternité et du féminisme donc C'est des moments qui sont intéressants pour un peu extérioriser tout ce qu'on traverse.
Merci.
Super, merci beaucoup Morgane pour cette très belle chronique. Alors Noémie, Gaillet et Leslie, le gros, est-ce que vous pouvez nous décrire un peu une séance justement de soins à Rebozo ? Comment ça se passe exactement ? Pour qu'on ait encore mieux l'image de comment ça fonctionne.
En général, ça se passe bien déjà.
C'est long.
Noémie, elle a un peu donné quelques pistes déjà tout à l'heure, mais ça démarre toujours par un temps de parole. Ça, c'est hyper important parce que le rebozo, le bercement, le serrage, il est vraiment au service de ce que la femme a besoin. Et sans ce temps de parole essentiel, on ne peut pas savoir ce dont la personne a besoin. C'est vraiment une question qu'on leur posait, je pense. assez régulièrement, c'est qu'est-ce qu'elles ont envie de s'offrir à ce moment-là précis. Quand elles viennent d'accoucher, c'est parfois le premier moment qu'elles s'autorisent seules sans leur bébé. Donc c'est un moment qui est quand même assez chargé en émotions, qui est un retour aussi un peu à la vie d'avant, même si elle n'existe plus, cette vie d'avant. Donc c'est un moment qui est assez émouvant et vraiment le temps de parole, il est essentiel pour poser ça et vraiment s'autoriser à faire un peu de vide, un peu d'espace pour laisser la suite venir. ensuite il y a un moment où on va laisser la personne plutôt s'allonger, peut-être on peut préciser c'est quand même des trucs qui sont au sol on n'a pas de table de massage les soins au sol habillés
donc la mère est allongée un peu comme le shiatsu,
on est habillé finalement oui voilà,
c'est un peu la même installation et ça a un gros avantage que du coup la personne elle va rester quand même dans une certaine zone de confort il n'y a pas à se déshabiller, nous on va quand même la bercer au travers de tissus donc nos mains, même si on peut être amené à toucher le corps de la personne c'est pas ça qui prenne, donc ça laisse vraiment l'opportunité aussi à la personne de se laisser vivre ce truc là finalement presque sans qu'on soit là Et c'est ça aussi qui permet, je pense, à beaucoup de nos clientes de vivre un moment vraiment particulier à ce moment-là, parce qu'on est, nous, on est juste un moyen, mais on est presque invisible. L'idée, c'est peut-être un peu ça, c'est de ne pas être vu.
Ouais, et je rajoute que nous, on voit les mères assez rapidement, soit avant, mais surtout après l'accouchement. et souvent elle nous dépose beaucoup de choses et c'est un temps essentiel pour revenir sur tout ce qui s'est traversé depuis parfois la préconception, pendant la grossesse et évidemment pendant l'accouchement qui est un événement quand même ultra intense, bouleversant qui peut très bien se passer comme qui peut être extrêmement traumatique et en fait cet espace de parole il est essentiel pour réagir Qu'elles comprennent aussi, qu'elles prennent un peu de recul sur ce qui se passe. et que le corps a fait naître un enfant, quelle que soit la manière dont l'enfant est venu. Et pour devenir mère, moi j'aime bien leur dire que c'est leur corps qu'a accouché, c'est leur corps de femme qu'a accouché, elles deviennent mères en faisant du lien après avec leurs enfants, et qu'il y a quelque chose qui se joue aussi dans l'intégration corporelle et physique. Et ce temps-là, il est à mes yeux essentiel, et souvent c'est des soins qui sont assez forts, Émotionnellement, il peut y avoir beaucoup de libération par des pleurs ou ça peut être vécu de façon très cocoon, réconfortante. C'est un soin qui est très réconfortant. Donc en fait, moi mes soins, nos petites particularités aussi chacune, mais moi dans mes soins, je prends au moins deux heures pour avoir le temps de parole et le temps de soins. Et puis quand la maman allaite, le bébé peut être aussi amené s'il a besoin de téter. Et en fait, ça fait aussi cet aller-retour de lien entre, ah oui, j'ai accouché et je suis devenue mère. Et en fait, ça permet souvent aussi aux marques... qui peuvent avoir un peu de mal à réaliser ce qui s'est passé, parce qu'en fait, il n'y a jamais de temps de pause entre le moment où l'accouchement arrive, le bébé arrive, et en fait, s'il n'y a pas ce temps-là finalement qui est pris juste pour le corps et pour la mère, souvent, ce n'est pas pris. Donc, c'est vraiment un temps important où on peut aussi, nous, en tant que professionnels, avoir un regard sur est-ce que ça va, est-ce que ça va... pas trop, parce que la santé mentale des mères, c'est important, je pense qu'on en reparlera après. Et comme nous, on les voit vraiment en tout début, on peut avoir ce regard-là, et on peut tout de suite donner soit des tips, soit voir si elle est entourée, si elle vit les choses correctement ou pas. Et donc, au-delà de ce soin qui est un temps de parole, et un temps... d'intégration physique par les bercements et les resserrages. Il y a aussi tout ce côté-là de ce regard qu'on peut avoir pour les soutenir.
Et dans ce temps de parole, on ne parle pas nécessairement que de l'accouchement. Parfois, il peut arriver qu'on parle de la grossesse d'avant. Parfois, on peut parler d'un processus de PMA qui a été trop long. Parfois, on peut parler d'un bébé qui a été... pas forcément au bout de la grossesse. Il y a beaucoup de sujets qui peuvent être abordés dans ces moments-là, parce que je crois que ce que permet ce soin, c'est au travers de ce temps de parole, c'est d'offrir à la mère un... un temps pour elle. En fait, nous, on est là pour ouvrir et offrir l'espace, mais c'est la mère qui se saisit de ça et qui s'offre un moment de vérité avec elle-même. Et nous, on est juste là pour accueillir ça, en fait.
Ok, super. Alors, je vais passer un peu du coq à l'âne, mais est-ce que vous aimez manger ?
Oui, j'adore.
Oui ? Évidemment.
C'est le moment pour nous de nous mettre en appétit avec la chronique du chef Hervé Chineau.
De la fourche à la fourchette, une chronique du chef Hervé Chéleau.
Donc il s'agit de petites chroniques, enfin une petite chronique pour des conseils en cuisine. On va commencer tout d'abord par une casserole fine et une casserole épaisse. C'est pareil, ça chauffe et ça cuit. Oui, enfin, pas tout à fait. Ça dépend aussi du métal. Dans une casserole à fond fin, la chaleur ne se diffuse pas beaucoup. Dans celle plus épaisse, elle se disperge bien mieux avant de chauffer l'aliment. Une casserole à fond fin présente des endroits bien plus chauds que d'autres et ne cuve pas de façon homogène. Avec de mauvaises casseroles, vous ne ferez jamais de bonne cuisine. Pourquoi faut-il couper des herbes ? Parce que le goût des herbes se concentre dans la feuille. Je vois de temps en temps, on peut prendre des ciseaux, ça se fait très bien aussi. Donc, ça se concentre dans la feuille et non sur la partie extérieure, ni sur la tige d'ailleurs. C'est pour cette raison qu'il faut enlever les queues et découper les feuilles pour profiter au maximum de leur saveur et de leurs arômes. Certaines herbes sont plus fragiles que d'autres et supportent peu la cuisson, comme la ciboulette par exemple. qu'on mettra au dernier moment sur une préparation. Et surtout pas qu'elle se transforme, autrement dit qu'elle devienne un peu kaki, une herbe fraîche c'est vraiment absolument délicieux, au dernier moment sur une salade. Le goût ne passe pas que par la bouche, bien au contraire. Quand vous mâchez un aliment, vous associez les saveurs que vous avez dans la bouche aux arômes qui remontent dans le nez. C'est pour cette raison que quand vous avez le nez bouché, vous ne sentez plus beaucoup le goût de la nourriture. Pour être un peu plus technique, quand vous placez un aliment A au-dessus d'un aliment B et que vous mangez, vous percevez un certain goût. Mais si à l'inverse, vous placez le B sur le A, vous ressentirez un autre goût, parce que les odeurs qui se propageront dans votre bouche seront différentes. Les très grands chefs, autrement dit comme moi, jouent sur ce principe. C'est drôle, des trucs drôles à savoir. Lorsque vous mangez un aliment un peu gras mais tendre à mâcher, le gras tapisse légèrement la cavité buccale et les arômes restent longtemps en bouche. A l'inverse, si vous dégustez un aliment pauvre en graisse, les arômes se libèrent plus rapidement mais sont plus volatiles et ils restent donc moins longtemps en bouche. Chères mesdames, est-ce que vous utilisez plutôt en cuisine des casseroles fines ou des casseroles épaisses ?
Question technique.
Attention, vous avez deux heures.
Il me semble que j'ai les deux.
Je pense que j'ai des casseroles fines, mais à vérifier.
Vraiment, utilisez des casseroles à fond épais parce que vous aurez un bien meilleur résultat. Sinon, la chaleur est trop rapide et on fait des bêtises.
Je note, je
J'irai vérifier.
Merci beaucoup, chef, pour votre chronique. Noémie et Leslie, est-ce que vous accompagnez vos prestations de massage et autres en musique ? Est-ce que vous mettez de la musique ? que vous travaillez ?
Oui.
C'est une proposition.
D'accord. Ça peut se faire en silence.
Oui. Je crois que c'est important. Moi, en tout cas, j'aime bien laisser le choix. Il y a plusieurs playlists, il y a plusieurs choses que j'aime bien proposer. Parce que c'est aussi une opportunité pour cette femme qui s'offre ce moment-là de se ressaisir des choix qui lui importent. Ça peut paraître anodin, mais des fois, c'est un début.
Justement, on va écouter maintenant de la musique je vous propose de faire une pause musicale plutôt engagée aujourd'hui nous allons écouter Marine de Diams on reparle de ce choix musical avec mes invités Noémie Gaillet et Leslie Legros juste après, bonne écoute sur Radio-G Merci.
Marine, tu sais ce soir ça va mal, j'ai trop de choses sur le cœur donc il faudrait qu'on parle Marine. Si je m'adresse à toi ce soir c'est que tu es pour quelque chose, t'as tout fait pour savoir Marine. Dans le pays de Marianne, il y a l'amour, il y a la guerre mais aussi le mariage Marine. Pourquoi tu serres et tu les traditions si tu consacres des millions à payer la vision ? Ma haine est immense en ce soir de décembre. Quand je pense à tous ces gens que tu rassembles, tu sais Moi je suis comme toi, je veux qu'on m'écoute Et tout comme toi, j'aimerais que les jeunes se serrent les coudes Marine, c'est un prénom si tendre, un vrai prénom tendre Mais dis-moi ce qui te prend, Marine On ne sera jamais amis, parce que ma mère est française Mais que je ne suis pas née ici, Marine Regarde-nous, on est beau, on vient des quatre coins du monde Mais pour toi on est beau Ma haine est immense quand je pense à ton père Il se prône la guerre quand nous voulons la paix Donc j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde Moi j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde Moi j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde Paris, tu es victime des pensées de ton géniteur Génération 80 en a retrouvé notre fureur Ma haine T'avais l'honneur d'être proche de l'ennemi, d'installer un climat paisible dans nos vies, mais Marine, t'es forcément intelligente à part son chien, tous ces gens que t'entraînent dans l'urgence, Marine, t'es mon aîné, et pourtant je ne te respecte pas, il m'a fallu faire ce choix, Marine, tu pouvais briser la chaîne, prendre la parole, et nous rendre nos rêves, mais Marine. T'as fait la même connerie que lui Penser que le blanc ne se mélange pas à autrui Marine, on ne sera jamais copines Parce que je suis une métisse et que je traîne avec Ali Marine, plus je te déteste et mieux je vais Et plus je proteste et moins nous payons les frais Donc j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde Moi j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j' T'as fait couler le naphire marine, j'ai peur du suicide collectif des amoureux en couleur Marine, pourquoi es-tu si pâle ? Viens faire un tour chez nous, c'est coloré, c'est jovial Marine J'aimerais tellement que tu m'entendes, je veux bien être un exemple Quand ils sachent que vous descendre Marine Tu t'appelles le peigne, n'oublie jamais que t'es le problème d'une jeunesse qui saigne Viens, viens, allons éteindre la flamme Ne sois pas de ces fous qui défendent le diable Marine J'ai peur que dans quelques temps t'y arrives Et que nous devions tous foutre le camp Donc j'en m'éche J'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, Moi j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde,
j'en merde, j'en merde, j'en merde,
j'en merde, j'en merde,
j'en merde,
j'en merde,
j'en merde,
j'en merde,
j'en merde, j'en merde, j'en merde,
j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde,
j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'
Les voix de l'écho,
une émission présentée par Yves Maguin.
Vous êtes toujours branchés sur Radio G et toujours à l'écoute de l'émission Les Voix de l'Echo. Je me suis permis de mettre le ventilo dans le studio tellement il faisait chaud. Alors si vous entendez un peu de... c'est peut-être normal. Je suis toujours en compagnie de mes invités Noémie Gaillet et Leslie Legraux et aussi en compagnie de trois de mes chroniqueurs Morgane Nectou, Hervé Chéneau et Alexis Desjeux. Nous venons d'écouter Marine de Diams que j'ai raccourci un peu involontairement parce qu'elle est quand même très longue. qui colle quand même pas mal à l'actualité. Alors, je pense connaître un peu votre réponse, Noémie Gaillet, mais pourquoi avoir choisi ce titre musical ?
Déjà, parce qu'il y a des élections qui arrivent le 30 juin et le 7 juillet, et que c'est important d'aller voter. Et qu'en fait, dans nos métiers, on pourrait croire qu'on est un peu éloigné de tout ça. Mais avec Leslie, et je me permets de parler pour elle aussi, c'est un peu... On est convaincus que l'intime est politique et qu'en fait, ce qui est voté, les lois et tout ce qui passe par nos institutions ont des répercussions sur l'accueil des enfants, la possibilité d'avoir des droits ou moins de droits pour les femmes, pour les mères, pour les familles. Et du coup, c'est pour ça que... Voilà, on ne reste pas neutre et on a à cœur de se positionner sur ces questions-là, puisque le Rassemblement national vote quand même des lois où ça s'abstient contre certains droits essentiels, notamment reproductifs et autour de la famille et des minorités de genre. Ok,
super. Et si vous voulez compléter ?
Moi, je pense que Noémie a été plus que complète.
Justement, je bouleverse un peu mon déroulé parce que je pense que c'est important d'enchaîner maintenant avec la parentalité bouleverse une vie, c'est vrai qu'on peut des fois s'enfermer sur soi aussi, aux autres vous en parlez aussi par rapport à la politique et justement l'ouverture à l'autre c'est justement une vertu qui peut aussi nous aider à cultiver sa confiance en soi je vous propose d'écouter dès maintenant la chronique d'Alexis Dizus
Mieux vivre ensemble avec assertivité. Une chronique d'Alexis Desjeux.
Bonjour chers auditeurs, quel que soit votre genre, votre obédience et autres croyances toutes personnelles. Ce midi, je souhaiterais vous parler des bienfaits de la xénophilie pour cultiver votre assertivité. Commençons par éclaircir le sens des mots pour bien comprendre mes propos. Dixit, le dictionnaire Larousse, la xénophilie est un nom féminin qui signifie la sympathie pour les étrangers. Moi, j'aime bien l'étymologie. Alors remontons à la Grèce antique, si vous le voulez bien, chers auditeurs. La xénophilie, ça vient du grec xénos, étranger, inconnu, et de philia, amour. Cela désigne chez une personne son goût prononcé pour les aspects culturels et civilisationnels étrangers à sa propre nation. La xénophilie est principalement motivée par la sympathie ou l'admiration envers l'inconnu, celui qui est différent, pas seulement par sa nationalité mais aussi sa culture, sa couleur, sa langue et sa religion.
Waouh,
j'adore. J'adore cette magie de s'ouvrir à la culture de l'autre, la musique, le chant, l'art, la cuisine, le monument, l'histoire, les écrivains, les poètes. Tout ce qui fait le sel de la vie. Mais attention, la xénophilie est très proche de son opposé. La xénophobie, une hostilité systématique manifestée à l'égard des étrangers. Le racisme en somme. Voilà pour le premier mot, la xénophilie. Revenons sur l'assertivité rapidement. Je vous rappelle que c'est la capacité à exprimer ses besoins et ses opinions de manière claire, ferme, tout en respectant son interlocuteur, quel que soit son genre et ses origines.
Alors Alexis Desjeux, merci pour ces précisions et cette compréhension du sujet, parce que c'est vrai que c'est un peu complexe, mais quel est vraiment le lien entre xénophilie et assertivité ?
Oui, effectivement Yves, de prime abord, le lien n'est peut-être pas limpide pour nos auditeurs et nos invités aujourd'hui. Cependant, je vois quatre bonnes raisons qui démontrent que la xénophilie aide à cultiver son assertivité. D'abord, une ouverture d'esprit et de la flexibilité. La xénophilie encourage à s'ouvrir à de nouvelles perspectives, à des façons de penser différentes. Cette flexibilité est essentielle pour être assertif, car elle permet de s'adapter aux situations et de trouver des solutions qui conviennent à toutes les parties prenantes, en intégrant la culture de l'autre et donc ses différences. Deuxième élément et vertu de la xénophilie, l'empathie et la compréhension. Le xénophile favorise le développement de l'empathie et de la compréhension envers les autres, puisque je m'ouvre à cette culture. Cette compréhension est essentielle pour être assertif, car comprendre les contraintes de l'autre, on l'a vu dans d'autres émissions, c'est permettre de mieux communiquer de manière plus efficace pour trouver un terrain d'entente et un chemin de traverse qui nous conviennent. Troisième élément qui relie ces deux... Mot, le respect et la valorisation des différences. La xénophilie promeut le respect et la valorisation des différences. Cela permet de s'affirmer en tant qu'individu unique et de ne pas avoir peur de se démarquer. Ce respect de soi est essentiel pour être assertif avec l'autre. On défend son point de vue en respectant la culture et les différences, les opinions de l'autre. Enfin, dernier point, la confiance en soi. La xénophilie permet de s'ouvrir à de nouvelles expériences en rencontrant des personnes différentes, des cultures différentes. On apprend à sortir de sa zone de confort et à se confronter à l'inconnu. Cela peut aider à se sentir plus à l'aise dans des situations sociales et à avoir plus confiance en soi pour exprimer ses besoins et ses opinions. En s'étant troublé par un certain nombre de discours xénophobes, il me semblait important de rappeler les vertus de la xénophilie pour cultiver notre assertivité. En s'ouvrant aux autres, en développant son empathie et en respectant les différences, on peut apprendre à s'affirmer avec confiance et à défendre ses propres besoins et opinions. Je conclurai par cette citation explicite d'un homme, Elie Wiesel, écrivain et philosophe, prix Nobel de la paix en 86, qui a été déporté pendant Auschwitz. L'étranger n'est pas celui qui vient d'ailleurs, mais celui qui refuse de voir la richesse de l'autre. Prenez soin de vous et de vos proches. Faites les choses avec plaisir, audace et envie, si ça vous branche. Belle journée. Et pour nos invités, est-ce que vous vous sentez plutôt xénophile ou pas ?
Je crois qu'on a répondu en musique à cette question.
Tout à fait.
Effectivement.
Peut-être que vous voulez préciser.
Je ne crois pas.
Si tu veux qu'on précise, on est plutôt xénophiles, je pense.
Merci beaucoup, Alexis, pour cette chronique.
Les voix de l'écho,
une émission présentée par Yves Maguin.
Alors on l'a un peu entrevu lors de nos différents échanges depuis le début de l'émission, mais on pourrait aussi parler de santé mentale, un peu plus précisément. Justement, comment on peut parler de santé mentale quand on parle aussi de parentalité ?
Moi, c'est un sujet auquel je ne suis pas venue tout de suite, la santé mentale des mères. Il y a un an, j'ai créé un truc qui s'appelle les Mama Walk sur Angers. Je fais marcher des mamans enceintes et en postpartum ensemble. Et ça fait un an qu'on marche et ça fait un an qu'il y a en général entre 20 et 25 mamans à chaque rendez-vous. Et en fait, au fur et à mesure des semaines et des mois qui ont passé, on a commencé à écouter une petite oreille à droite, une petite oreille à gauche, à entendre toujours un peu les mêmes... les mêmes refrains. En échangeant aussi beaucoup avec Noémie sur ce qu'on entend au quotidien et le fait que ces problématiques liées à la santé mentale, elles aient vraiment une résonance de groupe, ça a fait qu'il y a un moment où vraiment, moi je me suis rendue compte que c'était... peut-être le sujet majeur de la parentalité, la santé mentale des mères. On est venu avec un peu de chiffres, parce que parfois, ça fait du bien de se remettre dans un contexte. Mais aujourd'hui, il y a une femme sur six qui est touchée par une dépression du postpartum. Donc, ça représente quand même des chiffres assez importants. Et la première cause de mortalité maternelle, après la naissance, c'est le suicide aujourd'hui. Donc, on est quand même sur des problématiques qui sont hyper importantes et qui sont aujourd'hui très mal adressées. parce qu'on parle de santé mentale, donc il y a quand même de la honte, il y a besoin d'avoir un climat propice pour être entendu, et le fait de pouvoir regrouper des femmes pour parler de ces sujets-là, c'est déjà un premier pas pour entreouvrir des portes et se rendre compte que c'est un vrai sujet qui est important. Et c'est pour ça qu'avec Noémie, on a décidé il y a quelques semaines, ça s'est fait assez vite tellement on sentait qu'il y avait une espèce d'urgence à faire cette... Cette action ensemble, on a organisé deux projections d'un documentaire qui s'appelle Malpartum de Emilie D.
Qui est connu sous le pseudo de Paf et Eric.
Et donc on organise une projection débat avec l'idée de rassembler les maires pour que chacune puisse... peut-être venir témoigner ou prendre conscience parce que parfois on ne sait pas qu'on a traversé une dépression du postpartum ou un burn-out parental mais juste en écoutant les autres on se dit mais en fait j'étais pas folle, j'avais quelque chose qui est réel j'ai pas inventé ça en fait c'est ancré dans une réalité donc l'idée c'est aussi un peu de faire la promotion de toutes ces pathologies qui ne sont pas trop mises en avant dans la parentalité et qui pourtant touchent énormément de femmes, parce que je vous ai donné des chiffres, mais on peut facilement imaginer qu'ils sont largement sous-estimés parce qu'aujourd'hui il y a beaucoup de femmes qui ne sont pas diagnostiquées.
Ou qui n'osent pas parler aussi.
C'est ça et c'est aussi pour que ces mères-là qui sont souvent, comme tu disais Leslie, souvent accablée d'un sentiment de honte, d'échec, de culpabilité. puissent aussi un peu sortir de leur isolement et trouver des personnes avec qui en parler, de mettre des mots sur leur souffrance et de pouvoir un peu trouver soit des ressources, soit du lien déjà, c'est le minimum. Et du coup, d'autant plus dans ces problématiques de santé maternelle, c'est ultra important de porter cette parole-là, qui est souvent... qui reste souvent dans les milieux de façon très intime, un peu cachée, et qui du coup est très tabou. Et donc c'est pour ça qu'on a voulu organiser un peu cette projection pour que ça soit un peu accessible à tout le monde, et qu'il y ait un support de ce petit film qui décrit bien les problématiques de la difficulté maternelle, et qu'on puisse en parler aussi autour avec des chiffres. Et personnellement, j'ai commencé à proposer des groupes de paroles pour les mères qui se trouvent en difficulté, Là, j'en fais un par mois et c'est très chargé et il y a des choses qui ne sont pas dites et qui peuvent, je pense, n'être dites que dans ces espaces-là. On trouve que c'est vraiment hyper important de libérer la parole dessus et en libérant la parole sur ça, on tire la ficelle aussi de toutes les problématiques d'organisation, de congés maternités, de congés paternités, de charges mentales et de rôles genrés encore aujourd'hui en 2024. Et en fait, c'est aussi pour parler de tout ça et de comprendre que ce n'est peut-être pas forcément soit toutes seules qui avons un problème dans notre maternité, mais qu'en fait, c'est un peu un problème aussi plus global et plus sociétal et qu'il faut se poser les questions et puis voir quels sont les moyens qu'on a pour un peu soutenir à notre échelle. ces mers-là.
Est-ce que vous pouvez rappeler justement les modalités ? Quand est-ce que c'est ?
La première date, c'est vendredi matin, mais c'est complet, et on est hyper fiers de dire que c'est complet. Donc il reste des places, que je vous dise pas de bêtises, le 11 juillet, à 18h30. Les inscrits se font sur mon site internet, donc peut-être on pourra mettre le lien quelque part. Et c'est au lac Domaine. Peut-être pour synthétiser ce que disait Noémie c'est vraiment l'intime et politique on est vraiment les deux pieds dedans et aujourd'hui disons que la santé de la mère elle est pas très bien prise en compte par l'état, le parcours sécu il n'y a pas grand chose il n'y a pas beaucoup de garde-fous et la santé mentale encore moins donc on s'occupe déjà peu du corps mais alors la tête vraiment pas donc l'idée c'est aussi de créer des relais
par rapport à ça je vous propose de terminer l'émission par un petit moment ludique d'accord ? j'y tiens on va faire un petit jeu très très rapide Alors je vous propose un petit jeu qui s'appelle le portrait chinois. Je vais vous poser des questions et vous allez me répondre l'une après l'autre, si possible avec une réponse courte. D'accord ? Est-ce que vous êtes prête ?
Oui.
Ok, alors c'est peut-être un peu difficile. Quel est votre rôle modèle ? Est-ce que vous en avez un ? Un rôle ? Ouais, rôle modèle, est-ce que vous savez ce que c'est déjà ?
Genre ma mère ?
Par exemple, ouais.
Non, c'était pas ça, mais c'était un exemple. Oui,
c'était un exemple.
Je crois qu'on aimerait bien être papa avec Noémie tout de suite.
Ouais. Ok,
pas de soucis. Quel est votre plat cuisiné préféré ?
C'est facile, c'est le rougail saucisse.
Ok.
Les lasagnes.
Votre série préférée ?
Black Mirror.
C'est pas facile.
Pas de problème. Votre couleur préférée ?
Le bleu.
Le bleu roi.
Important. Votre sport préféré ?
Le yoga. Les arts martiaux.
Votre ville préférée ?
Angers.
Chiang Mai en Thaïlande votre dernier lieu de vacances
Amsterdam
Paris ensemble ?
non, on n'est jamais partis en vacances ensemble on y pense et pourquoi vous levez-vous le matin ?
parce qu'il y a école et qu'il faut lever son fils pourquoi pas pour prendre soin des mères pour s'occuper de son enfant et de ses enfants ok
Merci. Je vous souhaite à toutes et à tous un très très bel été. Prenez soin de vous et merci d'avoir écouté Radio-G.
Sous-titrage Société Radio-Canada
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Description
Dans l'émission du jour, découvrez l'aide à la parentalité grâce à Noémie Gayet et Leslie Legros qui vous propose du massage et de la relaxation pré et post natal. Mais pas que !
Retrouvez Noémie et Leslie sur leur compte instagram respectif !
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Bonjour, c'est Bernard Werber.
Bonjour à tous, je suis Clémentine Mauvais.
Bonjour, c'est Justien Hiroli. Hi everyone, Mark Miller here. Les 27, 28 et 29 septembre, Angers accueille Cultissime, le tout premier festival international des œuvres cultes. Trois jours de rencontres, dédicaces, animations, jeux et spectacles au cœur des romans, bandes des nés, comics, mangas et adaptations qui ont marqué nos vies. Fans d'Harry Potter ou d'Alexandre Dumas, admirateurs de Balzac ou d'Alan Moore, inconnables sur Victor Hugo ou sur Dragon Ball, venez partager votre passion. Plus de 50 invités prestigieux vous attendent à Cultissime les 27, 28 et 29 septembre à Angers. Vous pouvez également contribuer au prix Cultissime en vous inscrivant à notre académie. Salutations chers auditeurs et auditrices de Radio-G, bienvenue dans l'émission Les Voix de l'éco. Je suis Yves Maguin et pendant 50 minutes, nous allons aborder les thèmes de l'entrepreneuriat, de l'écologie, puis du développement économique local et écoresponsable. Cette émission est pour vous de plusieurs temps forts avec un invité, une ou plusieurs chroniques en fonction des semaines ainsi qu'une pause musicale choisie par l'invité. Alors, ouvrez vos oreilles, c'est parti ! Bonjour à toutes et à tous, auditeurs et auditrices de Radio G, bienvenue dans l'émission Les Voix de l'Écho. Nous sommes le 178e jour de l'année et nous fêtons aujourd'hui les Antelmes, Thelma ou encore Vambert, alors bonne fête à vous. Bon anniversaire aussi à l'acteur Chris O'Donnell, forcément il nous écoute, qui fête aujourd'hui ses 54 ans. Alors pour vous remettre, c'est l'acteur qui a notamment incarné Robin. dans Batman Forever du réalisateur Joel Schumacher en 1995. Et c'est également aujourd'hui la journée internationale contre l'abus et le trafic illicite de drogue. Enfin, c'est également la dernière émission avant l'été. Et oui, pour m'accompagner en studio aujourd'hui, notre artiste Morgane Nectou. Bonjour Morgane, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ?
Bonjour Yves, bonjour chers auditeurs, alors aujourd'hui on va parler de l'artiste et surtout des vacances.
Ah les vacances, et oui ça sent un peu les vacances, c'est vrai, on a très très chaud dans le studio. Nous avons également le chef Hervé chez nous, bonjour chef, de quoi allez-vous nous parler ?
Bonjour Yves, bonjour à tous. Aujourd'hui nous traiterons quelques trucs importants à savoir en cuisine.
Ah ouais, des choses importantes à savoir en cuisine. Et oui, en même temps c'est l'heure du repas, donc c'est important. Et également donc Alexis Desjeux. Bonjour Alexis, de quoi allez-vous nous parler ? Bonjour Yves,
bonjour chers auditeurs.
Aujourd'hui je vais vous parler des bienfaits de la xénophilie. La xénophilie, tiens tiens, intéressant. Alors chers auditeurs, auditrices, c'est parti pour cette dernière émission de la saison. Des voix de l'écho.
Les voix de l'écho,
une émission présentée par Yves Maguin.
Alors mieux comprendre et mieux préparer sa parentalité est un sujet important lorsque l'on devient parent et même lorsque l'on est parent. Même incité, c'est un sujet que nous avons déjà abordé fin janvier 2024 avec mon invité Gwendoline Chayou. Nous allons traiter le sujet de la parentalité une nouvelle fois, mais de façon vraiment différente avec mes invités du jour. Je reçois dans l'émission du jour Noémie Gaillet et Leslie Legraux, toutes les deux masseuses et doulas et un peu tout ça. On va voir de quoi il s'agit à Angers. Bonjour Noémie et Leslie dans le studio de Radio G.
Bonjour. Bonjour.
Alors, j'ai cru lire, mais je me trompe peut-être, sur vos différents sites web que vous êtes d'où là, mais qu'est-ce que c'est que cette profession ? Racontez-nous.
Alors, moi, je suis Leslie et c'est moi qui vais répondre puisque c'est moi qui suis doula dans les deux.
D'accord.
La doula, en fait, elle accompagne la femme principalement, mais on va dire par extension la famille dans tout le parcours de parentalité. Donc, ça peut démarrer au désir d'enfant jusqu'à la reprise du travail. En gros, on accompagne jusqu'à... ou un an de l'enfant. Et l'idée, c'est que la doula n'est pas du tout une profession médicale. On est vraiment là pour accompagner le volet émotionnel, informationnel et organisationnel de toute cette partie de grossesse et de post-natale.
D'accord. Et alors, ça provient d'où, ce mot doula ?
Alors, je n'aime pas du tout parler de ça, mais je vais le raconter quand même. Ça vient du mot servante en grec, donc je trouve que ça ne nous rend pas trop hommage à notre profession. Complètement. Mais l'idée qui a été retenue dans ce nom-là, c'est d'être au service d'eux.
Ok, au service d'eux.
Le sens n'est pas moche.
Avant de parler de ce que vous faites maintenant aujourd'hui, Noémie et Leslie, qu'est-ce que vous faisiez avant justement de vous mettre toutes les deux à votre compte ?
Alors moi, je vendais des logiciels de gestion pour les syndicats de copropriété.
D'accord, ouais, sexy. Ouais, hyper sexy. Et Noémie, vous ?
Moi, je ne suis pas doula de formation. Je viens du milieu paramédical. Je suis kinésithérapeute de formation. Et du coup, moi, j'accompagne les femmes, les futures et jeunes mamans, plutôt sur le volet physique. Donc, j'ai une palette de... de soins et de massages autour de la maternité pour prendre soin des mères. Et du coup, c'est pour ça qu'avec les sciences complètes bien et que je ne suis pas doula parce que je ne fais pas le soutien logistique et je n'ai pas cette palette-là. Mais j'ai un accompagnement qui est corporel et physique et émotionnel de fait, puisqu'on ne peut pas trop séparer les deux quand on devient maman.
Et justement, comment vous travaillez cette collaboration entre vous ?
Je ne sais plus trop comment on s'est rencontré avec Noémie, parce que ça fait quelques mois, des fins quelques années même, mais il a été assez évident qu'on ne pouvait pas travailler loin l'une de l'autre. Je crois qu'on a beaucoup de valeurs en commun qui font qu'on a envie de monter des projets ensemble, qu'on rencontre les mêmes problématiques dans notre travail, même si on a des points d'accès aux problématiques qui sont très différentes, parce que moi, je vais plutôt avoir... un point de vue qui va être sur la parole, sur le ressenti, alors que Noémie, elle va avoir une porte d'accès plutôt du côté corporel, mais finalement, ça finit toujours par se rejoindre. Et c'est ça qui nous a motivés à avancer, à cheminer ensemble pour être encore plus au service de ces femmes et de ces mères.
D'accord. Alors vous faites toutes les... Peut-être Noémie, oui.
Je voulais rajouter qu'effectivement quand on est à son compte, on est souvent isolé et c'est quand même important de travailler en lien avec d'autres professionnels qui partagent les mêmes valeurs. Et surtout dans cette période de grande vulnérabilité autour de la naissance, où il y a besoin de soutien, il y a besoin de plusieurs personnes qui sont autour des mamans et autour des parents. Et moi, quand je sens des problématiques chez des femmes, je peux les envoyer aussi chez Leslie, parce qu'elles ont besoin de soutien. Et en fait, c'est comme ça aussi qu'on travaille ensemble. On est ensemble pour... comme elle disait, des projets et pour partager aussi des valeurs communes, pour réfléchir aussi à comment mieux accompagner les mères, comment être toujours plus à l'écoute de leurs besoins et répondre au mieux à leurs problématiques.
Ok, alors vous êtes toutes les deux... Alors le Rebozo, je ne sais pas trop exactement ce que c'est, mais est-ce que vous pouvez nous expliquer ce que c'est que ça ? Vas-y,
nos amies.
Je vais expliquer. Alors le Rebozo, c'est un terme qui vient... Du Mexique, en fait c'est un châle, c'est un foulard. Ce mot veut dire châle. Et en fait, c'est utilisé par les femmes et les sages-femmes traditionnelles là-bas, autour de la maternité, mais aussi pour les femmes pour se couvrir, porter leurs enfants, porter leurs courses. Et en fait, il y a toute une culture là-bas autour du prendre soin des mères avant et après, traditionnelle, et elles utilisent ce châle. pour serrer notamment le bassin des femmes qui viennent d'accoucher, pour soulager les maux de la grossesse, et pour amener le corps, soit préparer le corps à accoucher, soit le refermer et l'envelopper après l'accouchement.
D'accord, si je fais un raccourci, est-ce que par rapport à l'écharpe de portage, il y a un lien ou pas du tout ?
Oui et non, parce que c'est vraiment ancré dans leur culture. Et l'écharpe de portage, on pourrait l'utiliser pour resserrer un bassin, mais en tout cas l'utilisation peut être amenée à être commune sur plusieurs points.
ça va dépendre en fait des écharpes de portage parce qu'elles ne sont pas identiques et celles qui sont très élastiques ne vont avoir aucun effet pour serrer un bassin moi je parle du Rebozo à des gens qui n'en ont jamais vu ou qui n'ont jamais eu l'occasion de se faire bercer dans un Rebozo je le compare souvent à un hamac, vous fermez les yeux 3 secondes, vous vous remettez dans un hamac on a vraiment ce côté à la fois ultra enveloppant parce que ça va vraiment venir épouser tous les contours de votre corps et à la fois vous vous sentez à la fois soutenu et en même temps dans cette capacité de vous mettre dans une grande détente parce que vous êtes en sécurité le Rebozo il est vraiment là pour procurer ça à n'importe qui finalement parce que nous notre coeur de métier c'est vraiment les femmes et les femmes dans cette période périnatale mais on peut le faire avec des enfants avec des hommes,
avec tout le monde alors je complète Il y a un grand débat sur l'appropriation culturelle de toutes ces pratiques-là. Donc je pense qu'il faut quand même resituer de quoi on parle. Nous, on n'est pas de culture indo-américaine. On n'a pas toutes les croyances et toute la culture qui va autour de ces soins-là. Moi, personnellement, effectivement, comme le dit Leslie, je l'utilise dans un soin où... Il y a un temps de parole, un temps d'écoute émotionnelle par rapport à tout ce qui est traversé pendant la grossesse ou après l'accouchement. et en fait le tissu il vient soutenir, sécuriser, resserrer ou au contraire faire de l'espace quand c'est en prénatale et c'est un peu une intégration aussi dans son corps de tout ce qui est traversé et ça vient vraiment relaxer la maman et lui donner de la contenance aussi pouvoir faire le lien entre elle et son bébé quand c'est en prénatale et entre elle et son nouveau corps de mère qui vient de naître aussi en post-natal. Et en fait, ce tissu, il est quand même assez particulier parce que même dans les techniques de massage, on ne peut pas amener cette détente-là et cette expérience-là. Et c'est vraiment un moment assez particulier. même si c'est permis pour toutes les personnes, on peut bercer n'importe qui avec un tissu, dans la période périnatale, c'est assez intéressant de l'utiliser pour vraiment, ne serait-ce que psychiquement, émotionnellement et physiquement, amener la mère à comprendre ce qui se passe. célébrer et puis aider à faire ce passage de femme à mère.
D'accord. Intéressant. Merci beaucoup pour toutes ces explications. C'est bientôt les vacances estivales pour un grand nombre de personnes. Est-ce que vous prenez le temps de prendre des vacances aussi un petit peu ?
Alors on est maman, donc on n'a quand même pas beaucoup de vacances quand on s'occupe des enfants.
Disons qu'on déplace nos problématiques dans un lieu que notre maison.
D'accord, bon alors justement les vacances, on va en parler maintenant. Justement, est-ce que l'artiste ou même l'entrepreneur d'ailleurs arrive à prendre de vraies vacances ? C'est le moment d'écouter la chronique de Morgane Nectou.
Soyons les artistes de notre vie,
une chronique de Morgane Nectou.
Bonjour à tous, chers auditeurs. C'est bientôt l'heure de la sortie des classes, et même si le soleil n'est pas encore au rendez-vous, on se projette déjà sur la plage, les doigts de pied en éventail. Nous rêvons tous que notre été ne tourne pas à la plage, version Hollywood, car même entourés de Guillaume Canet et Leonardo DiCaprio, nous aspirons tous à des vacances ressourçantes. On préférera alors celle de Monsieur Hulot, petit clin d'œil à ma région natale, et cette légendaire scène de gare qui déjà en 1953 nous évoque les difficultés des trajets estivaux.
Bonjour à tous, c'est Marisa de la Chateau de l'Essai. Aujourd'hui, je vais vous montrer comment faire un petit déjeuner.
Je vais vous montrer comment faire un petit déjeuner. Vous savez, chers auditeurs, ces fameux départs en vacances où les enfants, assis sur les bagages à peine réveillés, attendent dans le hall tandis que vous vous courez à droite, à gauche pour récupérer la mamie, la tati, et connaître exactement le quai de votre train qui a déjà 20 minutes de retard alors qu'il n'a pas quitté la gare. Sans parler de ceux qui choisiront de prendre la National 7, chantée par Charles Trenet en direction du Sud, et qui déjà bloqués au péage de Saint-Arnoux, égrèneront les heures à compter les voitures de couleur, à défaut de pouvoir réviser les départements. Puisque aujourd'hui, plus aucun écolier ne les connaît, franchement, me direz-vous, à quoi ça sert, puisque nous sommes tous dans le 49 ? Oh ! Bref, tous ces migrants, oups, vacanciers, rêveront d'être enfin posés sur leur serviette, tenant dans leurs mains le dernier roman de l'été qu'ils auront acheté sur l'air d'autoroute ou à la boutique de la gare. Vous savez, ces romans légers qui nous sortent de notre quotidien, nous mesdames, tandis que monsieur, armé de sa pelle et de son seau, se retrouvera à l'âme de l'architecte et construira un magnifique château avec vos bambins. Bon, c'est pas encore la cloison de la chambre, mais on est en vacances, alors on parle pas des sujets qui fâchent. Pour cette dernière, chers auditeurs, j'avais envie de vous inviter à retrouver l'artiste qui sommeille en vous. À oser pendant vos prochaines vacances faire ce petit pas de côté. Devenez le Tarantino de votre film de vacances. Le Johnny de la soirée karaoké de votre club de vacances. La Laure Manodou de la piscine du Campigne. Réveillez l'artiste qui est en vous.
Jouez,
amusez-vous et surtout profitez de chaque instant en vous construisant votre plus bel album de vacances. Ensemble, loin des écrans et des frontières, quelles qu'elles soient. Alors j'avais une petite question pour nos invités aujourd'hui. Leslie et Noémie, quelle activité artistique faites-vous pendant les vacances ?
Alors, qui veut répondre en première ?
Alors moi je suis assez bricoleuse je traficote j'ai un beau placard de Do It Yourself on peut être confiné demain, j'ai de quoi m'occuper pendant 6 mois je le souhaite pas évidemment mais je bricole beaucoup et pendant les vacances en général j'aime bien emmener un peu de peinture, de l'aquarelle, des choses comme ça avec les enfants c'est assez facile et puis après quand on est dans la nature on peut trouver n'importe quoi pour bricoler plutôt se laisser porter par ça
Merci Noémie Merci
Alors moi je suis pas du tout bricoleuse do it yourself mais j'aime bien écrire des trucs et en ce moment c'est un peu ce que je fais quand j'ai du temps libre et je fais un petit big up à une team qui va se reconnaître avec qui on écrit aussi depuis pas très longtemps et souvent c'est autour des sujets de la maternité et du féminisme donc C'est des moments qui sont intéressants pour un peu extérioriser tout ce qu'on traverse.
Merci.
Super, merci beaucoup Morgane pour cette très belle chronique. Alors Noémie, Gaillet et Leslie, le gros, est-ce que vous pouvez nous décrire un peu une séance justement de soins à Rebozo ? Comment ça se passe exactement ? Pour qu'on ait encore mieux l'image de comment ça fonctionne.
En général, ça se passe bien déjà.
C'est long.
Noémie, elle a un peu donné quelques pistes déjà tout à l'heure, mais ça démarre toujours par un temps de parole. Ça, c'est hyper important parce que le rebozo, le bercement, le serrage, il est vraiment au service de ce que la femme a besoin. Et sans ce temps de parole essentiel, on ne peut pas savoir ce dont la personne a besoin. C'est vraiment une question qu'on leur posait, je pense. assez régulièrement, c'est qu'est-ce qu'elles ont envie de s'offrir à ce moment-là précis. Quand elles viennent d'accoucher, c'est parfois le premier moment qu'elles s'autorisent seules sans leur bébé. Donc c'est un moment qui est quand même assez chargé en émotions, qui est un retour aussi un peu à la vie d'avant, même si elle n'existe plus, cette vie d'avant. Donc c'est un moment qui est assez émouvant et vraiment le temps de parole, il est essentiel pour poser ça et vraiment s'autoriser à faire un peu de vide, un peu d'espace pour laisser la suite venir. ensuite il y a un moment où on va laisser la personne plutôt s'allonger, peut-être on peut préciser c'est quand même des trucs qui sont au sol on n'a pas de table de massage les soins au sol habillés
donc la mère est allongée un peu comme le shiatsu,
on est habillé finalement oui voilà,
c'est un peu la même installation et ça a un gros avantage que du coup la personne elle va rester quand même dans une certaine zone de confort il n'y a pas à se déshabiller, nous on va quand même la bercer au travers de tissus donc nos mains, même si on peut être amené à toucher le corps de la personne c'est pas ça qui prenne, donc ça laisse vraiment l'opportunité aussi à la personne de se laisser vivre ce truc là finalement presque sans qu'on soit là Et c'est ça aussi qui permet, je pense, à beaucoup de nos clientes de vivre un moment vraiment particulier à ce moment-là, parce qu'on est, nous, on est juste un moyen, mais on est presque invisible. L'idée, c'est peut-être un peu ça, c'est de ne pas être vu.
Ouais, et je rajoute que nous, on voit les mères assez rapidement, soit avant, mais surtout après l'accouchement. et souvent elle nous dépose beaucoup de choses et c'est un temps essentiel pour revenir sur tout ce qui s'est traversé depuis parfois la préconception, pendant la grossesse et évidemment pendant l'accouchement qui est un événement quand même ultra intense, bouleversant qui peut très bien se passer comme qui peut être extrêmement traumatique et en fait cet espace de parole il est essentiel pour réagir Qu'elles comprennent aussi, qu'elles prennent un peu de recul sur ce qui se passe. et que le corps a fait naître un enfant, quelle que soit la manière dont l'enfant est venu. Et pour devenir mère, moi j'aime bien leur dire que c'est leur corps qu'a accouché, c'est leur corps de femme qu'a accouché, elles deviennent mères en faisant du lien après avec leurs enfants, et qu'il y a quelque chose qui se joue aussi dans l'intégration corporelle et physique. Et ce temps-là, il est à mes yeux essentiel, et souvent c'est des soins qui sont assez forts, Émotionnellement, il peut y avoir beaucoup de libération par des pleurs ou ça peut être vécu de façon très cocoon, réconfortante. C'est un soin qui est très réconfortant. Donc en fait, moi mes soins, nos petites particularités aussi chacune, mais moi dans mes soins, je prends au moins deux heures pour avoir le temps de parole et le temps de soins. Et puis quand la maman allaite, le bébé peut être aussi amené s'il a besoin de téter. Et en fait, ça fait aussi cet aller-retour de lien entre, ah oui, j'ai accouché et je suis devenue mère. Et en fait, ça permet souvent aussi aux marques... qui peuvent avoir un peu de mal à réaliser ce qui s'est passé, parce qu'en fait, il n'y a jamais de temps de pause entre le moment où l'accouchement arrive, le bébé arrive, et en fait, s'il n'y a pas ce temps-là finalement qui est pris juste pour le corps et pour la mère, souvent, ce n'est pas pris. Donc, c'est vraiment un temps important où on peut aussi, nous, en tant que professionnels, avoir un regard sur est-ce que ça va, est-ce que ça va... pas trop, parce que la santé mentale des mères, c'est important, je pense qu'on en reparlera après. Et comme nous, on les voit vraiment en tout début, on peut avoir ce regard-là, et on peut tout de suite donner soit des tips, soit voir si elle est entourée, si elle vit les choses correctement ou pas. Et donc, au-delà de ce soin qui est un temps de parole, et un temps... d'intégration physique par les bercements et les resserrages. Il y a aussi tout ce côté-là de ce regard qu'on peut avoir pour les soutenir.
Et dans ce temps de parole, on ne parle pas nécessairement que de l'accouchement. Parfois, il peut arriver qu'on parle de la grossesse d'avant. Parfois, on peut parler d'un processus de PMA qui a été trop long. Parfois, on peut parler d'un bébé qui a été... pas forcément au bout de la grossesse. Il y a beaucoup de sujets qui peuvent être abordés dans ces moments-là, parce que je crois que ce que permet ce soin, c'est au travers de ce temps de parole, c'est d'offrir à la mère un... un temps pour elle. En fait, nous, on est là pour ouvrir et offrir l'espace, mais c'est la mère qui se saisit de ça et qui s'offre un moment de vérité avec elle-même. Et nous, on est juste là pour accueillir ça, en fait.
Ok, super. Alors, je vais passer un peu du coq à l'âne, mais est-ce que vous aimez manger ?
Oui, j'adore.
Oui ? Évidemment.
C'est le moment pour nous de nous mettre en appétit avec la chronique du chef Hervé Chineau.
De la fourche à la fourchette, une chronique du chef Hervé Chéleau.
Donc il s'agit de petites chroniques, enfin une petite chronique pour des conseils en cuisine. On va commencer tout d'abord par une casserole fine et une casserole épaisse. C'est pareil, ça chauffe et ça cuit. Oui, enfin, pas tout à fait. Ça dépend aussi du métal. Dans une casserole à fond fin, la chaleur ne se diffuse pas beaucoup. Dans celle plus épaisse, elle se disperge bien mieux avant de chauffer l'aliment. Une casserole à fond fin présente des endroits bien plus chauds que d'autres et ne cuve pas de façon homogène. Avec de mauvaises casseroles, vous ne ferez jamais de bonne cuisine. Pourquoi faut-il couper des herbes ? Parce que le goût des herbes se concentre dans la feuille. Je vois de temps en temps, on peut prendre des ciseaux, ça se fait très bien aussi. Donc, ça se concentre dans la feuille et non sur la partie extérieure, ni sur la tige d'ailleurs. C'est pour cette raison qu'il faut enlever les queues et découper les feuilles pour profiter au maximum de leur saveur et de leurs arômes. Certaines herbes sont plus fragiles que d'autres et supportent peu la cuisson, comme la ciboulette par exemple. qu'on mettra au dernier moment sur une préparation. Et surtout pas qu'elle se transforme, autrement dit qu'elle devienne un peu kaki, une herbe fraîche c'est vraiment absolument délicieux, au dernier moment sur une salade. Le goût ne passe pas que par la bouche, bien au contraire. Quand vous mâchez un aliment, vous associez les saveurs que vous avez dans la bouche aux arômes qui remontent dans le nez. C'est pour cette raison que quand vous avez le nez bouché, vous ne sentez plus beaucoup le goût de la nourriture. Pour être un peu plus technique, quand vous placez un aliment A au-dessus d'un aliment B et que vous mangez, vous percevez un certain goût. Mais si à l'inverse, vous placez le B sur le A, vous ressentirez un autre goût, parce que les odeurs qui se propageront dans votre bouche seront différentes. Les très grands chefs, autrement dit comme moi, jouent sur ce principe. C'est drôle, des trucs drôles à savoir. Lorsque vous mangez un aliment un peu gras mais tendre à mâcher, le gras tapisse légèrement la cavité buccale et les arômes restent longtemps en bouche. A l'inverse, si vous dégustez un aliment pauvre en graisse, les arômes se libèrent plus rapidement mais sont plus volatiles et ils restent donc moins longtemps en bouche. Chères mesdames, est-ce que vous utilisez plutôt en cuisine des casseroles fines ou des casseroles épaisses ?
Question technique.
Attention, vous avez deux heures.
Il me semble que j'ai les deux.
Je pense que j'ai des casseroles fines, mais à vérifier.
Vraiment, utilisez des casseroles à fond épais parce que vous aurez un bien meilleur résultat. Sinon, la chaleur est trop rapide et on fait des bêtises.
Je note, je
J'irai vérifier.
Merci beaucoup, chef, pour votre chronique. Noémie et Leslie, est-ce que vous accompagnez vos prestations de massage et autres en musique ? Est-ce que vous mettez de la musique ? que vous travaillez ?
Oui.
C'est une proposition.
D'accord. Ça peut se faire en silence.
Oui. Je crois que c'est important. Moi, en tout cas, j'aime bien laisser le choix. Il y a plusieurs playlists, il y a plusieurs choses que j'aime bien proposer. Parce que c'est aussi une opportunité pour cette femme qui s'offre ce moment-là de se ressaisir des choix qui lui importent. Ça peut paraître anodin, mais des fois, c'est un début.
Justement, on va écouter maintenant de la musique je vous propose de faire une pause musicale plutôt engagée aujourd'hui nous allons écouter Marine de Diams on reparle de ce choix musical avec mes invités Noémie Gaillet et Leslie Legros juste après, bonne écoute sur Radio-G Merci.
Marine, tu sais ce soir ça va mal, j'ai trop de choses sur le cœur donc il faudrait qu'on parle Marine. Si je m'adresse à toi ce soir c'est que tu es pour quelque chose, t'as tout fait pour savoir Marine. Dans le pays de Marianne, il y a l'amour, il y a la guerre mais aussi le mariage Marine. Pourquoi tu serres et tu les traditions si tu consacres des millions à payer la vision ? Ma haine est immense en ce soir de décembre. Quand je pense à tous ces gens que tu rassembles, tu sais Moi je suis comme toi, je veux qu'on m'écoute Et tout comme toi, j'aimerais que les jeunes se serrent les coudes Marine, c'est un prénom si tendre, un vrai prénom tendre Mais dis-moi ce qui te prend, Marine On ne sera jamais amis, parce que ma mère est française Mais que je ne suis pas née ici, Marine Regarde-nous, on est beau, on vient des quatre coins du monde Mais pour toi on est beau Ma haine est immense quand je pense à ton père Il se prône la guerre quand nous voulons la paix Donc j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde Moi j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde Moi j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde Paris, tu es victime des pensées de ton géniteur Génération 80 en a retrouvé notre fureur Ma haine T'avais l'honneur d'être proche de l'ennemi, d'installer un climat paisible dans nos vies, mais Marine, t'es forcément intelligente à part son chien, tous ces gens que t'entraînent dans l'urgence, Marine, t'es mon aîné, et pourtant je ne te respecte pas, il m'a fallu faire ce choix, Marine, tu pouvais briser la chaîne, prendre la parole, et nous rendre nos rêves, mais Marine. T'as fait la même connerie que lui Penser que le blanc ne se mélange pas à autrui Marine, on ne sera jamais copines Parce que je suis une métisse et que je traîne avec Ali Marine, plus je te déteste et mieux je vais Et plus je proteste et moins nous payons les frais Donc j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde Moi j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j' T'as fait couler le naphire marine, j'ai peur du suicide collectif des amoureux en couleur Marine, pourquoi es-tu si pâle ? Viens faire un tour chez nous, c'est coloré, c'est jovial Marine J'aimerais tellement que tu m'entendes, je veux bien être un exemple Quand ils sachent que vous descendre Marine Tu t'appelles le peigne, n'oublie jamais que t'es le problème d'une jeunesse qui saigne Viens, viens, allons éteindre la flamme Ne sois pas de ces fous qui défendent le diable Marine J'ai peur que dans quelques temps t'y arrives Et que nous devions tous foutre le camp Donc j'en m'éche J'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, Moi j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde,
j'en merde, j'en merde, j'en merde,
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j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'
Les voix de l'écho,
une émission présentée par Yves Maguin.
Vous êtes toujours branchés sur Radio G et toujours à l'écoute de l'émission Les Voix de l'Echo. Je me suis permis de mettre le ventilo dans le studio tellement il faisait chaud. Alors si vous entendez un peu de... c'est peut-être normal. Je suis toujours en compagnie de mes invités Noémie Gaillet et Leslie Legraux et aussi en compagnie de trois de mes chroniqueurs Morgane Nectou, Hervé Chéneau et Alexis Desjeux. Nous venons d'écouter Marine de Diams que j'ai raccourci un peu involontairement parce qu'elle est quand même très longue. qui colle quand même pas mal à l'actualité. Alors, je pense connaître un peu votre réponse, Noémie Gaillet, mais pourquoi avoir choisi ce titre musical ?
Déjà, parce qu'il y a des élections qui arrivent le 30 juin et le 7 juillet, et que c'est important d'aller voter. Et qu'en fait, dans nos métiers, on pourrait croire qu'on est un peu éloigné de tout ça. Mais avec Leslie, et je me permets de parler pour elle aussi, c'est un peu... On est convaincus que l'intime est politique et qu'en fait, ce qui est voté, les lois et tout ce qui passe par nos institutions ont des répercussions sur l'accueil des enfants, la possibilité d'avoir des droits ou moins de droits pour les femmes, pour les mères, pour les familles. Et du coup, c'est pour ça que... Voilà, on ne reste pas neutre et on a à cœur de se positionner sur ces questions-là, puisque le Rassemblement national vote quand même des lois où ça s'abstient contre certains droits essentiels, notamment reproductifs et autour de la famille et des minorités de genre. Ok,
super. Et si vous voulez compléter ?
Moi, je pense que Noémie a été plus que complète.
Justement, je bouleverse un peu mon déroulé parce que je pense que c'est important d'enchaîner maintenant avec la parentalité bouleverse une vie, c'est vrai qu'on peut des fois s'enfermer sur soi aussi, aux autres vous en parlez aussi par rapport à la politique et justement l'ouverture à l'autre c'est justement une vertu qui peut aussi nous aider à cultiver sa confiance en soi je vous propose d'écouter dès maintenant la chronique d'Alexis Dizus
Mieux vivre ensemble avec assertivité. Une chronique d'Alexis Desjeux.
Bonjour chers auditeurs, quel que soit votre genre, votre obédience et autres croyances toutes personnelles. Ce midi, je souhaiterais vous parler des bienfaits de la xénophilie pour cultiver votre assertivité. Commençons par éclaircir le sens des mots pour bien comprendre mes propos. Dixit, le dictionnaire Larousse, la xénophilie est un nom féminin qui signifie la sympathie pour les étrangers. Moi, j'aime bien l'étymologie. Alors remontons à la Grèce antique, si vous le voulez bien, chers auditeurs. La xénophilie, ça vient du grec xénos, étranger, inconnu, et de philia, amour. Cela désigne chez une personne son goût prononcé pour les aspects culturels et civilisationnels étrangers à sa propre nation. La xénophilie est principalement motivée par la sympathie ou l'admiration envers l'inconnu, celui qui est différent, pas seulement par sa nationalité mais aussi sa culture, sa couleur, sa langue et sa religion.
Waouh,
j'adore. J'adore cette magie de s'ouvrir à la culture de l'autre, la musique, le chant, l'art, la cuisine, le monument, l'histoire, les écrivains, les poètes. Tout ce qui fait le sel de la vie. Mais attention, la xénophilie est très proche de son opposé. La xénophobie, une hostilité systématique manifestée à l'égard des étrangers. Le racisme en somme. Voilà pour le premier mot, la xénophilie. Revenons sur l'assertivité rapidement. Je vous rappelle que c'est la capacité à exprimer ses besoins et ses opinions de manière claire, ferme, tout en respectant son interlocuteur, quel que soit son genre et ses origines.
Alors Alexis Desjeux, merci pour ces précisions et cette compréhension du sujet, parce que c'est vrai que c'est un peu complexe, mais quel est vraiment le lien entre xénophilie et assertivité ?
Oui, effectivement Yves, de prime abord, le lien n'est peut-être pas limpide pour nos auditeurs et nos invités aujourd'hui. Cependant, je vois quatre bonnes raisons qui démontrent que la xénophilie aide à cultiver son assertivité. D'abord, une ouverture d'esprit et de la flexibilité. La xénophilie encourage à s'ouvrir à de nouvelles perspectives, à des façons de penser différentes. Cette flexibilité est essentielle pour être assertif, car elle permet de s'adapter aux situations et de trouver des solutions qui conviennent à toutes les parties prenantes, en intégrant la culture de l'autre et donc ses différences. Deuxième élément et vertu de la xénophilie, l'empathie et la compréhension. Le xénophile favorise le développement de l'empathie et de la compréhension envers les autres, puisque je m'ouvre à cette culture. Cette compréhension est essentielle pour être assertif, car comprendre les contraintes de l'autre, on l'a vu dans d'autres émissions, c'est permettre de mieux communiquer de manière plus efficace pour trouver un terrain d'entente et un chemin de traverse qui nous conviennent. Troisième élément qui relie ces deux... Mot, le respect et la valorisation des différences. La xénophilie promeut le respect et la valorisation des différences. Cela permet de s'affirmer en tant qu'individu unique et de ne pas avoir peur de se démarquer. Ce respect de soi est essentiel pour être assertif avec l'autre. On défend son point de vue en respectant la culture et les différences, les opinions de l'autre. Enfin, dernier point, la confiance en soi. La xénophilie permet de s'ouvrir à de nouvelles expériences en rencontrant des personnes différentes, des cultures différentes. On apprend à sortir de sa zone de confort et à se confronter à l'inconnu. Cela peut aider à se sentir plus à l'aise dans des situations sociales et à avoir plus confiance en soi pour exprimer ses besoins et ses opinions. En s'étant troublé par un certain nombre de discours xénophobes, il me semblait important de rappeler les vertus de la xénophilie pour cultiver notre assertivité. En s'ouvrant aux autres, en développant son empathie et en respectant les différences, on peut apprendre à s'affirmer avec confiance et à défendre ses propres besoins et opinions. Je conclurai par cette citation explicite d'un homme, Elie Wiesel, écrivain et philosophe, prix Nobel de la paix en 86, qui a été déporté pendant Auschwitz. L'étranger n'est pas celui qui vient d'ailleurs, mais celui qui refuse de voir la richesse de l'autre. Prenez soin de vous et de vos proches. Faites les choses avec plaisir, audace et envie, si ça vous branche. Belle journée. Et pour nos invités, est-ce que vous vous sentez plutôt xénophile ou pas ?
Je crois qu'on a répondu en musique à cette question.
Tout à fait.
Effectivement.
Peut-être que vous voulez préciser.
Je ne crois pas.
Si tu veux qu'on précise, on est plutôt xénophiles, je pense.
Merci beaucoup, Alexis, pour cette chronique.
Les voix de l'écho,
une émission présentée par Yves Maguin.
Alors on l'a un peu entrevu lors de nos différents échanges depuis le début de l'émission, mais on pourrait aussi parler de santé mentale, un peu plus précisément. Justement, comment on peut parler de santé mentale quand on parle aussi de parentalité ?
Moi, c'est un sujet auquel je ne suis pas venue tout de suite, la santé mentale des mères. Il y a un an, j'ai créé un truc qui s'appelle les Mama Walk sur Angers. Je fais marcher des mamans enceintes et en postpartum ensemble. Et ça fait un an qu'on marche et ça fait un an qu'il y a en général entre 20 et 25 mamans à chaque rendez-vous. Et en fait, au fur et à mesure des semaines et des mois qui ont passé, on a commencé à écouter une petite oreille à droite, une petite oreille à gauche, à entendre toujours un peu les mêmes... les mêmes refrains. En échangeant aussi beaucoup avec Noémie sur ce qu'on entend au quotidien et le fait que ces problématiques liées à la santé mentale, elles aient vraiment une résonance de groupe, ça a fait qu'il y a un moment où vraiment, moi je me suis rendue compte que c'était... peut-être le sujet majeur de la parentalité, la santé mentale des mères. On est venu avec un peu de chiffres, parce que parfois, ça fait du bien de se remettre dans un contexte. Mais aujourd'hui, il y a une femme sur six qui est touchée par une dépression du postpartum. Donc, ça représente quand même des chiffres assez importants. Et la première cause de mortalité maternelle, après la naissance, c'est le suicide aujourd'hui. Donc, on est quand même sur des problématiques qui sont hyper importantes et qui sont aujourd'hui très mal adressées. parce qu'on parle de santé mentale, donc il y a quand même de la honte, il y a besoin d'avoir un climat propice pour être entendu, et le fait de pouvoir regrouper des femmes pour parler de ces sujets-là, c'est déjà un premier pas pour entreouvrir des portes et se rendre compte que c'est un vrai sujet qui est important. Et c'est pour ça qu'avec Noémie, on a décidé il y a quelques semaines, ça s'est fait assez vite tellement on sentait qu'il y avait une espèce d'urgence à faire cette... Cette action ensemble, on a organisé deux projections d'un documentaire qui s'appelle Malpartum de Emilie D.
Qui est connu sous le pseudo de Paf et Eric.
Et donc on organise une projection débat avec l'idée de rassembler les maires pour que chacune puisse... peut-être venir témoigner ou prendre conscience parce que parfois on ne sait pas qu'on a traversé une dépression du postpartum ou un burn-out parental mais juste en écoutant les autres on se dit mais en fait j'étais pas folle, j'avais quelque chose qui est réel j'ai pas inventé ça en fait c'est ancré dans une réalité donc l'idée c'est aussi un peu de faire la promotion de toutes ces pathologies qui ne sont pas trop mises en avant dans la parentalité et qui pourtant touchent énormément de femmes, parce que je vous ai donné des chiffres, mais on peut facilement imaginer qu'ils sont largement sous-estimés parce qu'aujourd'hui il y a beaucoup de femmes qui ne sont pas diagnostiquées.
Ou qui n'osent pas parler aussi.
C'est ça et c'est aussi pour que ces mères-là qui sont souvent, comme tu disais Leslie, souvent accablée d'un sentiment de honte, d'échec, de culpabilité. puissent aussi un peu sortir de leur isolement et trouver des personnes avec qui en parler, de mettre des mots sur leur souffrance et de pouvoir un peu trouver soit des ressources, soit du lien déjà, c'est le minimum. Et du coup, d'autant plus dans ces problématiques de santé maternelle, c'est ultra important de porter cette parole-là, qui est souvent... qui reste souvent dans les milieux de façon très intime, un peu cachée, et qui du coup est très tabou. Et donc c'est pour ça qu'on a voulu organiser un peu cette projection pour que ça soit un peu accessible à tout le monde, et qu'il y ait un support de ce petit film qui décrit bien les problématiques de la difficulté maternelle, et qu'on puisse en parler aussi autour avec des chiffres. Et personnellement, j'ai commencé à proposer des groupes de paroles pour les mères qui se trouvent en difficulté, Là, j'en fais un par mois et c'est très chargé et il y a des choses qui ne sont pas dites et qui peuvent, je pense, n'être dites que dans ces espaces-là. On trouve que c'est vraiment hyper important de libérer la parole dessus et en libérant la parole sur ça, on tire la ficelle aussi de toutes les problématiques d'organisation, de congés maternités, de congés paternités, de charges mentales et de rôles genrés encore aujourd'hui en 2024. Et en fait, c'est aussi pour parler de tout ça et de comprendre que ce n'est peut-être pas forcément soit toutes seules qui avons un problème dans notre maternité, mais qu'en fait, c'est un peu un problème aussi plus global et plus sociétal et qu'il faut se poser les questions et puis voir quels sont les moyens qu'on a pour un peu soutenir à notre échelle. ces mers-là.
Est-ce que vous pouvez rappeler justement les modalités ? Quand est-ce que c'est ?
La première date, c'est vendredi matin, mais c'est complet, et on est hyper fiers de dire que c'est complet. Donc il reste des places, que je vous dise pas de bêtises, le 11 juillet, à 18h30. Les inscrits se font sur mon site internet, donc peut-être on pourra mettre le lien quelque part. Et c'est au lac Domaine. Peut-être pour synthétiser ce que disait Noémie c'est vraiment l'intime et politique on est vraiment les deux pieds dedans et aujourd'hui disons que la santé de la mère elle est pas très bien prise en compte par l'état, le parcours sécu il n'y a pas grand chose il n'y a pas beaucoup de garde-fous et la santé mentale encore moins donc on s'occupe déjà peu du corps mais alors la tête vraiment pas donc l'idée c'est aussi de créer des relais
par rapport à ça je vous propose de terminer l'émission par un petit moment ludique d'accord ? j'y tiens on va faire un petit jeu très très rapide Alors je vous propose un petit jeu qui s'appelle le portrait chinois. Je vais vous poser des questions et vous allez me répondre l'une après l'autre, si possible avec une réponse courte. D'accord ? Est-ce que vous êtes prête ?
Oui.
Ok, alors c'est peut-être un peu difficile. Quel est votre rôle modèle ? Est-ce que vous en avez un ? Un rôle ? Ouais, rôle modèle, est-ce que vous savez ce que c'est déjà ?
Genre ma mère ?
Par exemple, ouais.
Non, c'était pas ça, mais c'était un exemple. Oui,
c'était un exemple.
Je crois qu'on aimerait bien être papa avec Noémie tout de suite.
Ouais. Ok,
pas de soucis. Quel est votre plat cuisiné préféré ?
C'est facile, c'est le rougail saucisse.
Ok.
Les lasagnes.
Votre série préférée ?
Black Mirror.
C'est pas facile.
Pas de problème. Votre couleur préférée ?
Le bleu.
Le bleu roi.
Important. Votre sport préféré ?
Le yoga. Les arts martiaux.
Votre ville préférée ?
Angers.
Chiang Mai en Thaïlande votre dernier lieu de vacances
Amsterdam
Paris ensemble ?
non, on n'est jamais partis en vacances ensemble on y pense et pourquoi vous levez-vous le matin ?
parce qu'il y a école et qu'il faut lever son fils pourquoi pas pour prendre soin des mères pour s'occuper de son enfant et de ses enfants ok
Merci. Je vous souhaite à toutes et à tous un très très bel été. Prenez soin de vous et merci d'avoir écouté Radio-G.
Sous-titrage Société Radio-Canada
Description
Dans l'émission du jour, découvrez l'aide à la parentalité grâce à Noémie Gayet et Leslie Legros qui vous propose du massage et de la relaxation pré et post natal. Mais pas que !
Retrouvez Noémie et Leslie sur leur compte instagram respectif !
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Bonjour, c'est Bernard Werber.
Bonjour à tous, je suis Clémentine Mauvais.
Bonjour, c'est Justien Hiroli. Hi everyone, Mark Miller here. Les 27, 28 et 29 septembre, Angers accueille Cultissime, le tout premier festival international des œuvres cultes. Trois jours de rencontres, dédicaces, animations, jeux et spectacles au cœur des romans, bandes des nés, comics, mangas et adaptations qui ont marqué nos vies. Fans d'Harry Potter ou d'Alexandre Dumas, admirateurs de Balzac ou d'Alan Moore, inconnables sur Victor Hugo ou sur Dragon Ball, venez partager votre passion. Plus de 50 invités prestigieux vous attendent à Cultissime les 27, 28 et 29 septembre à Angers. Vous pouvez également contribuer au prix Cultissime en vous inscrivant à notre académie. Salutations chers auditeurs et auditrices de Radio-G, bienvenue dans l'émission Les Voix de l'éco. Je suis Yves Maguin et pendant 50 minutes, nous allons aborder les thèmes de l'entrepreneuriat, de l'écologie, puis du développement économique local et écoresponsable. Cette émission est pour vous de plusieurs temps forts avec un invité, une ou plusieurs chroniques en fonction des semaines ainsi qu'une pause musicale choisie par l'invité. Alors, ouvrez vos oreilles, c'est parti ! Bonjour à toutes et à tous, auditeurs et auditrices de Radio G, bienvenue dans l'émission Les Voix de l'Écho. Nous sommes le 178e jour de l'année et nous fêtons aujourd'hui les Antelmes, Thelma ou encore Vambert, alors bonne fête à vous. Bon anniversaire aussi à l'acteur Chris O'Donnell, forcément il nous écoute, qui fête aujourd'hui ses 54 ans. Alors pour vous remettre, c'est l'acteur qui a notamment incarné Robin. dans Batman Forever du réalisateur Joel Schumacher en 1995. Et c'est également aujourd'hui la journée internationale contre l'abus et le trafic illicite de drogue. Enfin, c'est également la dernière émission avant l'été. Et oui, pour m'accompagner en studio aujourd'hui, notre artiste Morgane Nectou. Bonjour Morgane, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ?
Bonjour Yves, bonjour chers auditeurs, alors aujourd'hui on va parler de l'artiste et surtout des vacances.
Ah les vacances, et oui ça sent un peu les vacances, c'est vrai, on a très très chaud dans le studio. Nous avons également le chef Hervé chez nous, bonjour chef, de quoi allez-vous nous parler ?
Bonjour Yves, bonjour à tous. Aujourd'hui nous traiterons quelques trucs importants à savoir en cuisine.
Ah ouais, des choses importantes à savoir en cuisine. Et oui, en même temps c'est l'heure du repas, donc c'est important. Et également donc Alexis Desjeux. Bonjour Alexis, de quoi allez-vous nous parler ? Bonjour Yves,
bonjour chers auditeurs.
Aujourd'hui je vais vous parler des bienfaits de la xénophilie. La xénophilie, tiens tiens, intéressant. Alors chers auditeurs, auditrices, c'est parti pour cette dernière émission de la saison. Des voix de l'écho.
Les voix de l'écho,
une émission présentée par Yves Maguin.
Alors mieux comprendre et mieux préparer sa parentalité est un sujet important lorsque l'on devient parent et même lorsque l'on est parent. Même incité, c'est un sujet que nous avons déjà abordé fin janvier 2024 avec mon invité Gwendoline Chayou. Nous allons traiter le sujet de la parentalité une nouvelle fois, mais de façon vraiment différente avec mes invités du jour. Je reçois dans l'émission du jour Noémie Gaillet et Leslie Legraux, toutes les deux masseuses et doulas et un peu tout ça. On va voir de quoi il s'agit à Angers. Bonjour Noémie et Leslie dans le studio de Radio G.
Bonjour. Bonjour.
Alors, j'ai cru lire, mais je me trompe peut-être, sur vos différents sites web que vous êtes d'où là, mais qu'est-ce que c'est que cette profession ? Racontez-nous.
Alors, moi, je suis Leslie et c'est moi qui vais répondre puisque c'est moi qui suis doula dans les deux.
D'accord.
La doula, en fait, elle accompagne la femme principalement, mais on va dire par extension la famille dans tout le parcours de parentalité. Donc, ça peut démarrer au désir d'enfant jusqu'à la reprise du travail. En gros, on accompagne jusqu'à... ou un an de l'enfant. Et l'idée, c'est que la doula n'est pas du tout une profession médicale. On est vraiment là pour accompagner le volet émotionnel, informationnel et organisationnel de toute cette partie de grossesse et de post-natale.
D'accord. Et alors, ça provient d'où, ce mot doula ?
Alors, je n'aime pas du tout parler de ça, mais je vais le raconter quand même. Ça vient du mot servante en grec, donc je trouve que ça ne nous rend pas trop hommage à notre profession. Complètement. Mais l'idée qui a été retenue dans ce nom-là, c'est d'être au service d'eux.
Ok, au service d'eux.
Le sens n'est pas moche.
Avant de parler de ce que vous faites maintenant aujourd'hui, Noémie et Leslie, qu'est-ce que vous faisiez avant justement de vous mettre toutes les deux à votre compte ?
Alors moi, je vendais des logiciels de gestion pour les syndicats de copropriété.
D'accord, ouais, sexy. Ouais, hyper sexy. Et Noémie, vous ?
Moi, je ne suis pas doula de formation. Je viens du milieu paramédical. Je suis kinésithérapeute de formation. Et du coup, moi, j'accompagne les femmes, les futures et jeunes mamans, plutôt sur le volet physique. Donc, j'ai une palette de... de soins et de massages autour de la maternité pour prendre soin des mères. Et du coup, c'est pour ça qu'avec les sciences complètes bien et que je ne suis pas doula parce que je ne fais pas le soutien logistique et je n'ai pas cette palette-là. Mais j'ai un accompagnement qui est corporel et physique et émotionnel de fait, puisqu'on ne peut pas trop séparer les deux quand on devient maman.
Et justement, comment vous travaillez cette collaboration entre vous ?
Je ne sais plus trop comment on s'est rencontré avec Noémie, parce que ça fait quelques mois, des fins quelques années même, mais il a été assez évident qu'on ne pouvait pas travailler loin l'une de l'autre. Je crois qu'on a beaucoup de valeurs en commun qui font qu'on a envie de monter des projets ensemble, qu'on rencontre les mêmes problématiques dans notre travail, même si on a des points d'accès aux problématiques qui sont très différentes, parce que moi, je vais plutôt avoir... un point de vue qui va être sur la parole, sur le ressenti, alors que Noémie, elle va avoir une porte d'accès plutôt du côté corporel, mais finalement, ça finit toujours par se rejoindre. Et c'est ça qui nous a motivés à avancer, à cheminer ensemble pour être encore plus au service de ces femmes et de ces mères.
D'accord. Alors vous faites toutes les... Peut-être Noémie, oui.
Je voulais rajouter qu'effectivement quand on est à son compte, on est souvent isolé et c'est quand même important de travailler en lien avec d'autres professionnels qui partagent les mêmes valeurs. Et surtout dans cette période de grande vulnérabilité autour de la naissance, où il y a besoin de soutien, il y a besoin de plusieurs personnes qui sont autour des mamans et autour des parents. Et moi, quand je sens des problématiques chez des femmes, je peux les envoyer aussi chez Leslie, parce qu'elles ont besoin de soutien. Et en fait, c'est comme ça aussi qu'on travaille ensemble. On est ensemble pour... comme elle disait, des projets et pour partager aussi des valeurs communes, pour réfléchir aussi à comment mieux accompagner les mères, comment être toujours plus à l'écoute de leurs besoins et répondre au mieux à leurs problématiques.
Ok, alors vous êtes toutes les deux... Alors le Rebozo, je ne sais pas trop exactement ce que c'est, mais est-ce que vous pouvez nous expliquer ce que c'est que ça ? Vas-y,
nos amies.
Je vais expliquer. Alors le Rebozo, c'est un terme qui vient... Du Mexique, en fait c'est un châle, c'est un foulard. Ce mot veut dire châle. Et en fait, c'est utilisé par les femmes et les sages-femmes traditionnelles là-bas, autour de la maternité, mais aussi pour les femmes pour se couvrir, porter leurs enfants, porter leurs courses. Et en fait, il y a toute une culture là-bas autour du prendre soin des mères avant et après, traditionnelle, et elles utilisent ce châle. pour serrer notamment le bassin des femmes qui viennent d'accoucher, pour soulager les maux de la grossesse, et pour amener le corps, soit préparer le corps à accoucher, soit le refermer et l'envelopper après l'accouchement.
D'accord, si je fais un raccourci, est-ce que par rapport à l'écharpe de portage, il y a un lien ou pas du tout ?
Oui et non, parce que c'est vraiment ancré dans leur culture. Et l'écharpe de portage, on pourrait l'utiliser pour resserrer un bassin, mais en tout cas l'utilisation peut être amenée à être commune sur plusieurs points.
ça va dépendre en fait des écharpes de portage parce qu'elles ne sont pas identiques et celles qui sont très élastiques ne vont avoir aucun effet pour serrer un bassin moi je parle du Rebozo à des gens qui n'en ont jamais vu ou qui n'ont jamais eu l'occasion de se faire bercer dans un Rebozo je le compare souvent à un hamac, vous fermez les yeux 3 secondes, vous vous remettez dans un hamac on a vraiment ce côté à la fois ultra enveloppant parce que ça va vraiment venir épouser tous les contours de votre corps et à la fois vous vous sentez à la fois soutenu et en même temps dans cette capacité de vous mettre dans une grande détente parce que vous êtes en sécurité le Rebozo il est vraiment là pour procurer ça à n'importe qui finalement parce que nous notre coeur de métier c'est vraiment les femmes et les femmes dans cette période périnatale mais on peut le faire avec des enfants avec des hommes,
avec tout le monde alors je complète Il y a un grand débat sur l'appropriation culturelle de toutes ces pratiques-là. Donc je pense qu'il faut quand même resituer de quoi on parle. Nous, on n'est pas de culture indo-américaine. On n'a pas toutes les croyances et toute la culture qui va autour de ces soins-là. Moi, personnellement, effectivement, comme le dit Leslie, je l'utilise dans un soin où... Il y a un temps de parole, un temps d'écoute émotionnelle par rapport à tout ce qui est traversé pendant la grossesse ou après l'accouchement. et en fait le tissu il vient soutenir, sécuriser, resserrer ou au contraire faire de l'espace quand c'est en prénatale et c'est un peu une intégration aussi dans son corps de tout ce qui est traversé et ça vient vraiment relaxer la maman et lui donner de la contenance aussi pouvoir faire le lien entre elle et son bébé quand c'est en prénatale et entre elle et son nouveau corps de mère qui vient de naître aussi en post-natal. Et en fait, ce tissu, il est quand même assez particulier parce que même dans les techniques de massage, on ne peut pas amener cette détente-là et cette expérience-là. Et c'est vraiment un moment assez particulier. même si c'est permis pour toutes les personnes, on peut bercer n'importe qui avec un tissu, dans la période périnatale, c'est assez intéressant de l'utiliser pour vraiment, ne serait-ce que psychiquement, émotionnellement et physiquement, amener la mère à comprendre ce qui se passe. célébrer et puis aider à faire ce passage de femme à mère.
D'accord. Intéressant. Merci beaucoup pour toutes ces explications. C'est bientôt les vacances estivales pour un grand nombre de personnes. Est-ce que vous prenez le temps de prendre des vacances aussi un petit peu ?
Alors on est maman, donc on n'a quand même pas beaucoup de vacances quand on s'occupe des enfants.
Disons qu'on déplace nos problématiques dans un lieu que notre maison.
D'accord, bon alors justement les vacances, on va en parler maintenant. Justement, est-ce que l'artiste ou même l'entrepreneur d'ailleurs arrive à prendre de vraies vacances ? C'est le moment d'écouter la chronique de Morgane Nectou.
Soyons les artistes de notre vie,
une chronique de Morgane Nectou.
Bonjour à tous, chers auditeurs. C'est bientôt l'heure de la sortie des classes, et même si le soleil n'est pas encore au rendez-vous, on se projette déjà sur la plage, les doigts de pied en éventail. Nous rêvons tous que notre été ne tourne pas à la plage, version Hollywood, car même entourés de Guillaume Canet et Leonardo DiCaprio, nous aspirons tous à des vacances ressourçantes. On préférera alors celle de Monsieur Hulot, petit clin d'œil à ma région natale, et cette légendaire scène de gare qui déjà en 1953 nous évoque les difficultés des trajets estivaux.
Bonjour à tous, c'est Marisa de la Chateau de l'Essai. Aujourd'hui, je vais vous montrer comment faire un petit déjeuner.
Je vais vous montrer comment faire un petit déjeuner. Vous savez, chers auditeurs, ces fameux départs en vacances où les enfants, assis sur les bagages à peine réveillés, attendent dans le hall tandis que vous vous courez à droite, à gauche pour récupérer la mamie, la tati, et connaître exactement le quai de votre train qui a déjà 20 minutes de retard alors qu'il n'a pas quitté la gare. Sans parler de ceux qui choisiront de prendre la National 7, chantée par Charles Trenet en direction du Sud, et qui déjà bloqués au péage de Saint-Arnoux, égrèneront les heures à compter les voitures de couleur, à défaut de pouvoir réviser les départements. Puisque aujourd'hui, plus aucun écolier ne les connaît, franchement, me direz-vous, à quoi ça sert, puisque nous sommes tous dans le 49 ? Oh ! Bref, tous ces migrants, oups, vacanciers, rêveront d'être enfin posés sur leur serviette, tenant dans leurs mains le dernier roman de l'été qu'ils auront acheté sur l'air d'autoroute ou à la boutique de la gare. Vous savez, ces romans légers qui nous sortent de notre quotidien, nous mesdames, tandis que monsieur, armé de sa pelle et de son seau, se retrouvera à l'âme de l'architecte et construira un magnifique château avec vos bambins. Bon, c'est pas encore la cloison de la chambre, mais on est en vacances, alors on parle pas des sujets qui fâchent. Pour cette dernière, chers auditeurs, j'avais envie de vous inviter à retrouver l'artiste qui sommeille en vous. À oser pendant vos prochaines vacances faire ce petit pas de côté. Devenez le Tarantino de votre film de vacances. Le Johnny de la soirée karaoké de votre club de vacances. La Laure Manodou de la piscine du Campigne. Réveillez l'artiste qui est en vous.
Jouez,
amusez-vous et surtout profitez de chaque instant en vous construisant votre plus bel album de vacances. Ensemble, loin des écrans et des frontières, quelles qu'elles soient. Alors j'avais une petite question pour nos invités aujourd'hui. Leslie et Noémie, quelle activité artistique faites-vous pendant les vacances ?
Alors, qui veut répondre en première ?
Alors moi je suis assez bricoleuse je traficote j'ai un beau placard de Do It Yourself on peut être confiné demain, j'ai de quoi m'occuper pendant 6 mois je le souhaite pas évidemment mais je bricole beaucoup et pendant les vacances en général j'aime bien emmener un peu de peinture, de l'aquarelle, des choses comme ça avec les enfants c'est assez facile et puis après quand on est dans la nature on peut trouver n'importe quoi pour bricoler plutôt se laisser porter par ça
Merci Noémie Merci
Alors moi je suis pas du tout bricoleuse do it yourself mais j'aime bien écrire des trucs et en ce moment c'est un peu ce que je fais quand j'ai du temps libre et je fais un petit big up à une team qui va se reconnaître avec qui on écrit aussi depuis pas très longtemps et souvent c'est autour des sujets de la maternité et du féminisme donc C'est des moments qui sont intéressants pour un peu extérioriser tout ce qu'on traverse.
Merci.
Super, merci beaucoup Morgane pour cette très belle chronique. Alors Noémie, Gaillet et Leslie, le gros, est-ce que vous pouvez nous décrire un peu une séance justement de soins à Rebozo ? Comment ça se passe exactement ? Pour qu'on ait encore mieux l'image de comment ça fonctionne.
En général, ça se passe bien déjà.
C'est long.
Noémie, elle a un peu donné quelques pistes déjà tout à l'heure, mais ça démarre toujours par un temps de parole. Ça, c'est hyper important parce que le rebozo, le bercement, le serrage, il est vraiment au service de ce que la femme a besoin. Et sans ce temps de parole essentiel, on ne peut pas savoir ce dont la personne a besoin. C'est vraiment une question qu'on leur posait, je pense. assez régulièrement, c'est qu'est-ce qu'elles ont envie de s'offrir à ce moment-là précis. Quand elles viennent d'accoucher, c'est parfois le premier moment qu'elles s'autorisent seules sans leur bébé. Donc c'est un moment qui est quand même assez chargé en émotions, qui est un retour aussi un peu à la vie d'avant, même si elle n'existe plus, cette vie d'avant. Donc c'est un moment qui est assez émouvant et vraiment le temps de parole, il est essentiel pour poser ça et vraiment s'autoriser à faire un peu de vide, un peu d'espace pour laisser la suite venir. ensuite il y a un moment où on va laisser la personne plutôt s'allonger, peut-être on peut préciser c'est quand même des trucs qui sont au sol on n'a pas de table de massage les soins au sol habillés
donc la mère est allongée un peu comme le shiatsu,
on est habillé finalement oui voilà,
c'est un peu la même installation et ça a un gros avantage que du coup la personne elle va rester quand même dans une certaine zone de confort il n'y a pas à se déshabiller, nous on va quand même la bercer au travers de tissus donc nos mains, même si on peut être amené à toucher le corps de la personne c'est pas ça qui prenne, donc ça laisse vraiment l'opportunité aussi à la personne de se laisser vivre ce truc là finalement presque sans qu'on soit là Et c'est ça aussi qui permet, je pense, à beaucoup de nos clientes de vivre un moment vraiment particulier à ce moment-là, parce qu'on est, nous, on est juste un moyen, mais on est presque invisible. L'idée, c'est peut-être un peu ça, c'est de ne pas être vu.
Ouais, et je rajoute que nous, on voit les mères assez rapidement, soit avant, mais surtout après l'accouchement. et souvent elle nous dépose beaucoup de choses et c'est un temps essentiel pour revenir sur tout ce qui s'est traversé depuis parfois la préconception, pendant la grossesse et évidemment pendant l'accouchement qui est un événement quand même ultra intense, bouleversant qui peut très bien se passer comme qui peut être extrêmement traumatique et en fait cet espace de parole il est essentiel pour réagir Qu'elles comprennent aussi, qu'elles prennent un peu de recul sur ce qui se passe. et que le corps a fait naître un enfant, quelle que soit la manière dont l'enfant est venu. Et pour devenir mère, moi j'aime bien leur dire que c'est leur corps qu'a accouché, c'est leur corps de femme qu'a accouché, elles deviennent mères en faisant du lien après avec leurs enfants, et qu'il y a quelque chose qui se joue aussi dans l'intégration corporelle et physique. Et ce temps-là, il est à mes yeux essentiel, et souvent c'est des soins qui sont assez forts, Émotionnellement, il peut y avoir beaucoup de libération par des pleurs ou ça peut être vécu de façon très cocoon, réconfortante. C'est un soin qui est très réconfortant. Donc en fait, moi mes soins, nos petites particularités aussi chacune, mais moi dans mes soins, je prends au moins deux heures pour avoir le temps de parole et le temps de soins. Et puis quand la maman allaite, le bébé peut être aussi amené s'il a besoin de téter. Et en fait, ça fait aussi cet aller-retour de lien entre, ah oui, j'ai accouché et je suis devenue mère. Et en fait, ça permet souvent aussi aux marques... qui peuvent avoir un peu de mal à réaliser ce qui s'est passé, parce qu'en fait, il n'y a jamais de temps de pause entre le moment où l'accouchement arrive, le bébé arrive, et en fait, s'il n'y a pas ce temps-là finalement qui est pris juste pour le corps et pour la mère, souvent, ce n'est pas pris. Donc, c'est vraiment un temps important où on peut aussi, nous, en tant que professionnels, avoir un regard sur est-ce que ça va, est-ce que ça va... pas trop, parce que la santé mentale des mères, c'est important, je pense qu'on en reparlera après. Et comme nous, on les voit vraiment en tout début, on peut avoir ce regard-là, et on peut tout de suite donner soit des tips, soit voir si elle est entourée, si elle vit les choses correctement ou pas. Et donc, au-delà de ce soin qui est un temps de parole, et un temps... d'intégration physique par les bercements et les resserrages. Il y a aussi tout ce côté-là de ce regard qu'on peut avoir pour les soutenir.
Et dans ce temps de parole, on ne parle pas nécessairement que de l'accouchement. Parfois, il peut arriver qu'on parle de la grossesse d'avant. Parfois, on peut parler d'un processus de PMA qui a été trop long. Parfois, on peut parler d'un bébé qui a été... pas forcément au bout de la grossesse. Il y a beaucoup de sujets qui peuvent être abordés dans ces moments-là, parce que je crois que ce que permet ce soin, c'est au travers de ce temps de parole, c'est d'offrir à la mère un... un temps pour elle. En fait, nous, on est là pour ouvrir et offrir l'espace, mais c'est la mère qui se saisit de ça et qui s'offre un moment de vérité avec elle-même. Et nous, on est juste là pour accueillir ça, en fait.
Ok, super. Alors, je vais passer un peu du coq à l'âne, mais est-ce que vous aimez manger ?
Oui, j'adore.
Oui ? Évidemment.
C'est le moment pour nous de nous mettre en appétit avec la chronique du chef Hervé Chineau.
De la fourche à la fourchette, une chronique du chef Hervé Chéleau.
Donc il s'agit de petites chroniques, enfin une petite chronique pour des conseils en cuisine. On va commencer tout d'abord par une casserole fine et une casserole épaisse. C'est pareil, ça chauffe et ça cuit. Oui, enfin, pas tout à fait. Ça dépend aussi du métal. Dans une casserole à fond fin, la chaleur ne se diffuse pas beaucoup. Dans celle plus épaisse, elle se disperge bien mieux avant de chauffer l'aliment. Une casserole à fond fin présente des endroits bien plus chauds que d'autres et ne cuve pas de façon homogène. Avec de mauvaises casseroles, vous ne ferez jamais de bonne cuisine. Pourquoi faut-il couper des herbes ? Parce que le goût des herbes se concentre dans la feuille. Je vois de temps en temps, on peut prendre des ciseaux, ça se fait très bien aussi. Donc, ça se concentre dans la feuille et non sur la partie extérieure, ni sur la tige d'ailleurs. C'est pour cette raison qu'il faut enlever les queues et découper les feuilles pour profiter au maximum de leur saveur et de leurs arômes. Certaines herbes sont plus fragiles que d'autres et supportent peu la cuisson, comme la ciboulette par exemple. qu'on mettra au dernier moment sur une préparation. Et surtout pas qu'elle se transforme, autrement dit qu'elle devienne un peu kaki, une herbe fraîche c'est vraiment absolument délicieux, au dernier moment sur une salade. Le goût ne passe pas que par la bouche, bien au contraire. Quand vous mâchez un aliment, vous associez les saveurs que vous avez dans la bouche aux arômes qui remontent dans le nez. C'est pour cette raison que quand vous avez le nez bouché, vous ne sentez plus beaucoup le goût de la nourriture. Pour être un peu plus technique, quand vous placez un aliment A au-dessus d'un aliment B et que vous mangez, vous percevez un certain goût. Mais si à l'inverse, vous placez le B sur le A, vous ressentirez un autre goût, parce que les odeurs qui se propageront dans votre bouche seront différentes. Les très grands chefs, autrement dit comme moi, jouent sur ce principe. C'est drôle, des trucs drôles à savoir. Lorsque vous mangez un aliment un peu gras mais tendre à mâcher, le gras tapisse légèrement la cavité buccale et les arômes restent longtemps en bouche. A l'inverse, si vous dégustez un aliment pauvre en graisse, les arômes se libèrent plus rapidement mais sont plus volatiles et ils restent donc moins longtemps en bouche. Chères mesdames, est-ce que vous utilisez plutôt en cuisine des casseroles fines ou des casseroles épaisses ?
Question technique.
Attention, vous avez deux heures.
Il me semble que j'ai les deux.
Je pense que j'ai des casseroles fines, mais à vérifier.
Vraiment, utilisez des casseroles à fond épais parce que vous aurez un bien meilleur résultat. Sinon, la chaleur est trop rapide et on fait des bêtises.
Je note, je
J'irai vérifier.
Merci beaucoup, chef, pour votre chronique. Noémie et Leslie, est-ce que vous accompagnez vos prestations de massage et autres en musique ? Est-ce que vous mettez de la musique ? que vous travaillez ?
Oui.
C'est une proposition.
D'accord. Ça peut se faire en silence.
Oui. Je crois que c'est important. Moi, en tout cas, j'aime bien laisser le choix. Il y a plusieurs playlists, il y a plusieurs choses que j'aime bien proposer. Parce que c'est aussi une opportunité pour cette femme qui s'offre ce moment-là de se ressaisir des choix qui lui importent. Ça peut paraître anodin, mais des fois, c'est un début.
Justement, on va écouter maintenant de la musique je vous propose de faire une pause musicale plutôt engagée aujourd'hui nous allons écouter Marine de Diams on reparle de ce choix musical avec mes invités Noémie Gaillet et Leslie Legros juste après, bonne écoute sur Radio-G Merci.
Marine, tu sais ce soir ça va mal, j'ai trop de choses sur le cœur donc il faudrait qu'on parle Marine. Si je m'adresse à toi ce soir c'est que tu es pour quelque chose, t'as tout fait pour savoir Marine. Dans le pays de Marianne, il y a l'amour, il y a la guerre mais aussi le mariage Marine. Pourquoi tu serres et tu les traditions si tu consacres des millions à payer la vision ? Ma haine est immense en ce soir de décembre. Quand je pense à tous ces gens que tu rassembles, tu sais Moi je suis comme toi, je veux qu'on m'écoute Et tout comme toi, j'aimerais que les jeunes se serrent les coudes Marine, c'est un prénom si tendre, un vrai prénom tendre Mais dis-moi ce qui te prend, Marine On ne sera jamais amis, parce que ma mère est française Mais que je ne suis pas née ici, Marine Regarde-nous, on est beau, on vient des quatre coins du monde Mais pour toi on est beau Ma haine est immense quand je pense à ton père Il se prône la guerre quand nous voulons la paix Donc j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde Moi j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde Moi j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde Paris, tu es victime des pensées de ton géniteur Génération 80 en a retrouvé notre fureur Ma haine T'avais l'honneur d'être proche de l'ennemi, d'installer un climat paisible dans nos vies, mais Marine, t'es forcément intelligente à part son chien, tous ces gens que t'entraînent dans l'urgence, Marine, t'es mon aîné, et pourtant je ne te respecte pas, il m'a fallu faire ce choix, Marine, tu pouvais briser la chaîne, prendre la parole, et nous rendre nos rêves, mais Marine. T'as fait la même connerie que lui Penser que le blanc ne se mélange pas à autrui Marine, on ne sera jamais copines Parce que je suis une métisse et que je traîne avec Ali Marine, plus je te déteste et mieux je vais Et plus je proteste et moins nous payons les frais Donc j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde Moi j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j' T'as fait couler le naphire marine, j'ai peur du suicide collectif des amoureux en couleur Marine, pourquoi es-tu si pâle ? Viens faire un tour chez nous, c'est coloré, c'est jovial Marine J'aimerais tellement que tu m'entendes, je veux bien être un exemple Quand ils sachent que vous descendre Marine Tu t'appelles le peigne, n'oublie jamais que t'es le problème d'une jeunesse qui saigne Viens, viens, allons éteindre la flamme Ne sois pas de ces fous qui défendent le diable Marine J'ai peur que dans quelques temps t'y arrives Et que nous devions tous foutre le camp Donc j'en m'éche J'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, j'emmerde, Moi j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde,
j'en merde, j'en merde, j'en merde,
j'en merde, j'en merde,
j'en merde,
j'en merde,
j'en merde,
j'en merde,
j'en merde, j'en merde, j'en merde,
j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde,
j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'en merde, j'
Les voix de l'écho,
une émission présentée par Yves Maguin.
Vous êtes toujours branchés sur Radio G et toujours à l'écoute de l'émission Les Voix de l'Echo. Je me suis permis de mettre le ventilo dans le studio tellement il faisait chaud. Alors si vous entendez un peu de... c'est peut-être normal. Je suis toujours en compagnie de mes invités Noémie Gaillet et Leslie Legraux et aussi en compagnie de trois de mes chroniqueurs Morgane Nectou, Hervé Chéneau et Alexis Desjeux. Nous venons d'écouter Marine de Diams que j'ai raccourci un peu involontairement parce qu'elle est quand même très longue. qui colle quand même pas mal à l'actualité. Alors, je pense connaître un peu votre réponse, Noémie Gaillet, mais pourquoi avoir choisi ce titre musical ?
Déjà, parce qu'il y a des élections qui arrivent le 30 juin et le 7 juillet, et que c'est important d'aller voter. Et qu'en fait, dans nos métiers, on pourrait croire qu'on est un peu éloigné de tout ça. Mais avec Leslie, et je me permets de parler pour elle aussi, c'est un peu... On est convaincus que l'intime est politique et qu'en fait, ce qui est voté, les lois et tout ce qui passe par nos institutions ont des répercussions sur l'accueil des enfants, la possibilité d'avoir des droits ou moins de droits pour les femmes, pour les mères, pour les familles. Et du coup, c'est pour ça que... Voilà, on ne reste pas neutre et on a à cœur de se positionner sur ces questions-là, puisque le Rassemblement national vote quand même des lois où ça s'abstient contre certains droits essentiels, notamment reproductifs et autour de la famille et des minorités de genre. Ok,
super. Et si vous voulez compléter ?
Moi, je pense que Noémie a été plus que complète.
Justement, je bouleverse un peu mon déroulé parce que je pense que c'est important d'enchaîner maintenant avec la parentalité bouleverse une vie, c'est vrai qu'on peut des fois s'enfermer sur soi aussi, aux autres vous en parlez aussi par rapport à la politique et justement l'ouverture à l'autre c'est justement une vertu qui peut aussi nous aider à cultiver sa confiance en soi je vous propose d'écouter dès maintenant la chronique d'Alexis Dizus
Mieux vivre ensemble avec assertivité. Une chronique d'Alexis Desjeux.
Bonjour chers auditeurs, quel que soit votre genre, votre obédience et autres croyances toutes personnelles. Ce midi, je souhaiterais vous parler des bienfaits de la xénophilie pour cultiver votre assertivité. Commençons par éclaircir le sens des mots pour bien comprendre mes propos. Dixit, le dictionnaire Larousse, la xénophilie est un nom féminin qui signifie la sympathie pour les étrangers. Moi, j'aime bien l'étymologie. Alors remontons à la Grèce antique, si vous le voulez bien, chers auditeurs. La xénophilie, ça vient du grec xénos, étranger, inconnu, et de philia, amour. Cela désigne chez une personne son goût prononcé pour les aspects culturels et civilisationnels étrangers à sa propre nation. La xénophilie est principalement motivée par la sympathie ou l'admiration envers l'inconnu, celui qui est différent, pas seulement par sa nationalité mais aussi sa culture, sa couleur, sa langue et sa religion.
Waouh,
j'adore. J'adore cette magie de s'ouvrir à la culture de l'autre, la musique, le chant, l'art, la cuisine, le monument, l'histoire, les écrivains, les poètes. Tout ce qui fait le sel de la vie. Mais attention, la xénophilie est très proche de son opposé. La xénophobie, une hostilité systématique manifestée à l'égard des étrangers. Le racisme en somme. Voilà pour le premier mot, la xénophilie. Revenons sur l'assertivité rapidement. Je vous rappelle que c'est la capacité à exprimer ses besoins et ses opinions de manière claire, ferme, tout en respectant son interlocuteur, quel que soit son genre et ses origines.
Alors Alexis Desjeux, merci pour ces précisions et cette compréhension du sujet, parce que c'est vrai que c'est un peu complexe, mais quel est vraiment le lien entre xénophilie et assertivité ?
Oui, effectivement Yves, de prime abord, le lien n'est peut-être pas limpide pour nos auditeurs et nos invités aujourd'hui. Cependant, je vois quatre bonnes raisons qui démontrent que la xénophilie aide à cultiver son assertivité. D'abord, une ouverture d'esprit et de la flexibilité. La xénophilie encourage à s'ouvrir à de nouvelles perspectives, à des façons de penser différentes. Cette flexibilité est essentielle pour être assertif, car elle permet de s'adapter aux situations et de trouver des solutions qui conviennent à toutes les parties prenantes, en intégrant la culture de l'autre et donc ses différences. Deuxième élément et vertu de la xénophilie, l'empathie et la compréhension. Le xénophile favorise le développement de l'empathie et de la compréhension envers les autres, puisque je m'ouvre à cette culture. Cette compréhension est essentielle pour être assertif, car comprendre les contraintes de l'autre, on l'a vu dans d'autres émissions, c'est permettre de mieux communiquer de manière plus efficace pour trouver un terrain d'entente et un chemin de traverse qui nous conviennent. Troisième élément qui relie ces deux... Mot, le respect et la valorisation des différences. La xénophilie promeut le respect et la valorisation des différences. Cela permet de s'affirmer en tant qu'individu unique et de ne pas avoir peur de se démarquer. Ce respect de soi est essentiel pour être assertif avec l'autre. On défend son point de vue en respectant la culture et les différences, les opinions de l'autre. Enfin, dernier point, la confiance en soi. La xénophilie permet de s'ouvrir à de nouvelles expériences en rencontrant des personnes différentes, des cultures différentes. On apprend à sortir de sa zone de confort et à se confronter à l'inconnu. Cela peut aider à se sentir plus à l'aise dans des situations sociales et à avoir plus confiance en soi pour exprimer ses besoins et ses opinions. En s'étant troublé par un certain nombre de discours xénophobes, il me semblait important de rappeler les vertus de la xénophilie pour cultiver notre assertivité. En s'ouvrant aux autres, en développant son empathie et en respectant les différences, on peut apprendre à s'affirmer avec confiance et à défendre ses propres besoins et opinions. Je conclurai par cette citation explicite d'un homme, Elie Wiesel, écrivain et philosophe, prix Nobel de la paix en 86, qui a été déporté pendant Auschwitz. L'étranger n'est pas celui qui vient d'ailleurs, mais celui qui refuse de voir la richesse de l'autre. Prenez soin de vous et de vos proches. Faites les choses avec plaisir, audace et envie, si ça vous branche. Belle journée. Et pour nos invités, est-ce que vous vous sentez plutôt xénophile ou pas ?
Je crois qu'on a répondu en musique à cette question.
Tout à fait.
Effectivement.
Peut-être que vous voulez préciser.
Je ne crois pas.
Si tu veux qu'on précise, on est plutôt xénophiles, je pense.
Merci beaucoup, Alexis, pour cette chronique.
Les voix de l'écho,
une émission présentée par Yves Maguin.
Alors on l'a un peu entrevu lors de nos différents échanges depuis le début de l'émission, mais on pourrait aussi parler de santé mentale, un peu plus précisément. Justement, comment on peut parler de santé mentale quand on parle aussi de parentalité ?
Moi, c'est un sujet auquel je ne suis pas venue tout de suite, la santé mentale des mères. Il y a un an, j'ai créé un truc qui s'appelle les Mama Walk sur Angers. Je fais marcher des mamans enceintes et en postpartum ensemble. Et ça fait un an qu'on marche et ça fait un an qu'il y a en général entre 20 et 25 mamans à chaque rendez-vous. Et en fait, au fur et à mesure des semaines et des mois qui ont passé, on a commencé à écouter une petite oreille à droite, une petite oreille à gauche, à entendre toujours un peu les mêmes... les mêmes refrains. En échangeant aussi beaucoup avec Noémie sur ce qu'on entend au quotidien et le fait que ces problématiques liées à la santé mentale, elles aient vraiment une résonance de groupe, ça a fait qu'il y a un moment où vraiment, moi je me suis rendue compte que c'était... peut-être le sujet majeur de la parentalité, la santé mentale des mères. On est venu avec un peu de chiffres, parce que parfois, ça fait du bien de se remettre dans un contexte. Mais aujourd'hui, il y a une femme sur six qui est touchée par une dépression du postpartum. Donc, ça représente quand même des chiffres assez importants. Et la première cause de mortalité maternelle, après la naissance, c'est le suicide aujourd'hui. Donc, on est quand même sur des problématiques qui sont hyper importantes et qui sont aujourd'hui très mal adressées. parce qu'on parle de santé mentale, donc il y a quand même de la honte, il y a besoin d'avoir un climat propice pour être entendu, et le fait de pouvoir regrouper des femmes pour parler de ces sujets-là, c'est déjà un premier pas pour entreouvrir des portes et se rendre compte que c'est un vrai sujet qui est important. Et c'est pour ça qu'avec Noémie, on a décidé il y a quelques semaines, ça s'est fait assez vite tellement on sentait qu'il y avait une espèce d'urgence à faire cette... Cette action ensemble, on a organisé deux projections d'un documentaire qui s'appelle Malpartum de Emilie D.
Qui est connu sous le pseudo de Paf et Eric.
Et donc on organise une projection débat avec l'idée de rassembler les maires pour que chacune puisse... peut-être venir témoigner ou prendre conscience parce que parfois on ne sait pas qu'on a traversé une dépression du postpartum ou un burn-out parental mais juste en écoutant les autres on se dit mais en fait j'étais pas folle, j'avais quelque chose qui est réel j'ai pas inventé ça en fait c'est ancré dans une réalité donc l'idée c'est aussi un peu de faire la promotion de toutes ces pathologies qui ne sont pas trop mises en avant dans la parentalité et qui pourtant touchent énormément de femmes, parce que je vous ai donné des chiffres, mais on peut facilement imaginer qu'ils sont largement sous-estimés parce qu'aujourd'hui il y a beaucoup de femmes qui ne sont pas diagnostiquées.
Ou qui n'osent pas parler aussi.
C'est ça et c'est aussi pour que ces mères-là qui sont souvent, comme tu disais Leslie, souvent accablée d'un sentiment de honte, d'échec, de culpabilité. puissent aussi un peu sortir de leur isolement et trouver des personnes avec qui en parler, de mettre des mots sur leur souffrance et de pouvoir un peu trouver soit des ressources, soit du lien déjà, c'est le minimum. Et du coup, d'autant plus dans ces problématiques de santé maternelle, c'est ultra important de porter cette parole-là, qui est souvent... qui reste souvent dans les milieux de façon très intime, un peu cachée, et qui du coup est très tabou. Et donc c'est pour ça qu'on a voulu organiser un peu cette projection pour que ça soit un peu accessible à tout le monde, et qu'il y ait un support de ce petit film qui décrit bien les problématiques de la difficulté maternelle, et qu'on puisse en parler aussi autour avec des chiffres. Et personnellement, j'ai commencé à proposer des groupes de paroles pour les mères qui se trouvent en difficulté, Là, j'en fais un par mois et c'est très chargé et il y a des choses qui ne sont pas dites et qui peuvent, je pense, n'être dites que dans ces espaces-là. On trouve que c'est vraiment hyper important de libérer la parole dessus et en libérant la parole sur ça, on tire la ficelle aussi de toutes les problématiques d'organisation, de congés maternités, de congés paternités, de charges mentales et de rôles genrés encore aujourd'hui en 2024. Et en fait, c'est aussi pour parler de tout ça et de comprendre que ce n'est peut-être pas forcément soit toutes seules qui avons un problème dans notre maternité, mais qu'en fait, c'est un peu un problème aussi plus global et plus sociétal et qu'il faut se poser les questions et puis voir quels sont les moyens qu'on a pour un peu soutenir à notre échelle. ces mers-là.
Est-ce que vous pouvez rappeler justement les modalités ? Quand est-ce que c'est ?
La première date, c'est vendredi matin, mais c'est complet, et on est hyper fiers de dire que c'est complet. Donc il reste des places, que je vous dise pas de bêtises, le 11 juillet, à 18h30. Les inscrits se font sur mon site internet, donc peut-être on pourra mettre le lien quelque part. Et c'est au lac Domaine. Peut-être pour synthétiser ce que disait Noémie c'est vraiment l'intime et politique on est vraiment les deux pieds dedans et aujourd'hui disons que la santé de la mère elle est pas très bien prise en compte par l'état, le parcours sécu il n'y a pas grand chose il n'y a pas beaucoup de garde-fous et la santé mentale encore moins donc on s'occupe déjà peu du corps mais alors la tête vraiment pas donc l'idée c'est aussi de créer des relais
par rapport à ça je vous propose de terminer l'émission par un petit moment ludique d'accord ? j'y tiens on va faire un petit jeu très très rapide Alors je vous propose un petit jeu qui s'appelle le portrait chinois. Je vais vous poser des questions et vous allez me répondre l'une après l'autre, si possible avec une réponse courte. D'accord ? Est-ce que vous êtes prête ?
Oui.
Ok, alors c'est peut-être un peu difficile. Quel est votre rôle modèle ? Est-ce que vous en avez un ? Un rôle ? Ouais, rôle modèle, est-ce que vous savez ce que c'est déjà ?
Genre ma mère ?
Par exemple, ouais.
Non, c'était pas ça, mais c'était un exemple. Oui,
c'était un exemple.
Je crois qu'on aimerait bien être papa avec Noémie tout de suite.
Ouais. Ok,
pas de soucis. Quel est votre plat cuisiné préféré ?
C'est facile, c'est le rougail saucisse.
Ok.
Les lasagnes.
Votre série préférée ?
Black Mirror.
C'est pas facile.
Pas de problème. Votre couleur préférée ?
Le bleu.
Le bleu roi.
Important. Votre sport préféré ?
Le yoga. Les arts martiaux.
Votre ville préférée ?
Angers.
Chiang Mai en Thaïlande votre dernier lieu de vacances
Amsterdam
Paris ensemble ?
non, on n'est jamais partis en vacances ensemble on y pense et pourquoi vous levez-vous le matin ?
parce qu'il y a école et qu'il faut lever son fils pourquoi pas pour prendre soin des mères pour s'occuper de son enfant et de ses enfants ok
Merci. Je vous souhaite à toutes et à tous un très très bel été. Prenez soin de vous et merci d'avoir écouté Radio-G.
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