La B-POP, c’est la contraction de Bubble Pop, un courant mode explosif, fruit du mariage entre la culture pop asiatique, les jeux vidéo rétro et l’esthétique kitsch-chic des années Y2K (2000). Cette année, elle ne se contente plus de briller sur TikTok ou dans les dramas coréens : elle s’impose comme une référence sur les catwalks, dans les clips et jusque dans les rues de Paris, Séoul et Los Angeles. Des tenues oversize flashy, des corsets incrustés de strass, des matières holographiques et du rose chewing-gum à gogo… on est à mi-chemin entre Barbie, rave futuriste et dessin animé japonais. À Coachella 2025, Lisa de Blackpink a électrisé le public avec un look mi-robot, mi-siren queen, confirmant que le style B-POP, ce n’est pas du cosplay, c’est de la haute attitude.

Blazers blancs à épaulettes glitter, hoodies fluo aux inspirations mangas, lunettes pixelisées, chaînes XXL et baskets plateformes : tout est permis, du moment que ça claque. Mais la B-POP, ce n’est pas que du tissu. C’est une posture. Un manifeste coloré pour une jeunesse qui veut s’amuser, mélanger les codes et s’affirmer. Elle contamine aussi le maquillage, la musique et le design graphique. Une façon de repeindre la pop culture de demain à coups de néons et de smileys 3D.

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