Être dépendant, c’est ne pas pouvoir se réaliser sans l’action d’une autre personne. On se place sous son autorité. Et ça se passe en plusieurs étapes, dès l’enfance.

L’enfant vit un manque affectif. Ça ne veut pas dire que ses parents ne l’ont pas aimé. Le manque est réel du point de vue de l’enfant parce qu’il a été enregistré ainsi dans sa mémoire, selon sa propre perception et son ressenti.

Ce manque lui fait vivre une douleur émotionnelle quasi insupportable. L’enfant finit par se dire que ce manque affectif vient de lui, qu’il n’est pas assez. Alors, pour survivre, il décide de mettre en place des stratagèmes pour éteindre la douleur. Il adopte un comportement qui n’est pas vraiment le sien, se conforme à ce que les autres aimeraient qu’il soit.

Et c’est comme ça qu’il trouve ensuite un dérivé physique pour l’aider à moins ressentir le stress de la douleur vécue. Un dérivé qui nourrit sa plénitude puisque, selon lui, le bonheur vient de l’extérieur. Un substitut physique pour remplir le vide affectif comme la cigarette, les drogues, l’alcool ou la nourriture.

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