La mairie a décidé d’interdire purement et simplement la construction de nouveaux hôtels. Dans un communiqué, la municipalité dit vouloir “rendre et maintenir la ville vivable pour les résidents et les visiteurs”.  Le gouvernement local a fixé un cap : pas de tourisme excessif, pas de nouveaux hôtels et pas plus de 20 millions de nuitées hôtelières de touristes par an. Cette limite de 20 millions de nuitées émane d’une initiative populaire intitulée “Amsterdam a le choix”. Pas moins de 30 000 habitants ont réclamé un contrôle des flux de visiteurs dans la capitale. 

La nouvelle règle sur les hôtels a des limites

Oui elle n'applique pas aux établissements actuellement en construction et à ceux ayant déjà obtenu un permis de construire, qui sont au nombre de 26 à ce jour. Et puis la construction d’un nouvel hôtel à Amsterdam reste possible … A condition qu’un autre ferme. Et il faudra en outre que ce nouvel hôtel soit de meilleure qualité, “par exemple plus moderne et/ou plus durable” précise la mairie. 

Il y a quelque temps, la capitale néerlandaise avait déjà drastiquement augmenté sa taxe de séjour et mené une campagne pour tenter d’éloigner les jeunes fêtards de son célèbre quartier rouge. Car en plus de lutter contre le tourisme de masse, Amsterdam souhaite également décourager les touristes venant je cite, “pour se déchaîner”, notamment en consommant de la drogue et de l’alcool. 

De nombreuses capitales et grandes villes européennes tentent de trouver des solutions : nouvelle taxe à Venise, instauration de quotas pour visiter l’Acropole d’Athènes, ligne de bus supprimée à Barcelone. En Espagne, particulièrement, la colère monte et les habitants se rebiffent. Aux Baléares, en Andalousie ou aux Canaries. Dans cet archipel espagnol situé au large du nord-ouest de l’Afrique, plusieurs militants d’un collectif local ont lancé un appel à manifester et démarré une grève de la faim contre le surtourisme. 

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