Selon un reportage du journal Le Monde, la foire Art Basel de Bâle “échappe aux turbulences” liées au contexte international et européen. en tout cas en apparence. 286 stands de galeries d’art venues de 40 pays. Deux fois plus de VIP fortunés que d’habitude et des marchands d’art avides de les rencontrer. Tout va pour le mieux autour du Palais des expositions Messe Basel qui accueille donc en ce moment le plus grand événement de la planète consacré au marché de l’art. 

Au tout début des deux premiers jours, réservés aux professionnels, une toile de Dubuffet détenue par le MoMA a même trouvé preneur pour 2 millions de dollars en l’espace de 5 minutes. Intitulée La Femme juive, cette peinture de 1950 avait été offerte au musée new-yorkais en 1968 par le marchand d’art Pierre Matisse, fils du peintre… 

Le record de vente revient toutefois à une toile américaine.

Une abstraction de tournesols peinte par Joann Mitchell, une artiste originaire de Chicago.  Vendue par une galerie américaine, la peinture est partie pour 20 millions de dollars. 

Autre sensation: une petite sculpture en marbre de Louise Bourgeois vendue pour 3 millions et demi de dollars. 

Dans le fond toutefois, la presse spécialisée relève que les acheteurs se montrent plus prudents depuis le début de la guerre au Proche-Orient… A New-York, plusieurs galeries ont fermé depuis le début de l’année et le volume des ventes sur le marché du très haut de gamme a baissé de 20% au mois de mai. Et dans le monde feutré des ventes aux enchères, Sotheby’s et Christie's ont annoncé des plans de licenciements.

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